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35-taêr^H1 12,?57 5 Ceatimes Ce Journal ne peut etre criê 5 Centimes idasiaislfaltar•Délég^ié -Gêraal O. RAN DOL. ET Moifiütraüii Impressloas elisnsssas, HL. 10.4? 85, Rue Foateneüe, 35 Adrscae TélégrapMque : EANDOLET Ham Diwanehe 28Féwr I91S REDACTBUR SN CHEF I.-J. CAS P AH -JORDAN Teiéphua« I t ANNONCES At! HAVRE..... Bureau du Journal, 112,beul' de Stj-aaoeurg. ( L'AGENCB HAVAS,8, place dc la Bourse, est A PARIS < seule chargée de recevoir les Annonces poar ( le Journal. Ls PETITHAVRE est déslgné pea-: les Annonces Judlilalrss et légvlei ttëmSSmamUammimmWmSmmWg&BWVSm ORGANE RÉPUBLICAIN DEMOGRATIQUE Le plus fort Tirage des Journaux cc la Région Seorétalre Général ; TH. VALLES Rédactlon, 35, rue Fontenefla - Tél. 7.60 ASOÏNÜME&IENTS I Le flavro la 8ein©-lnfén*ura. 1'Eura.f . rOifie et la Somma ) ^ Autres Dé par tempus». i Hu Fil des Jours Linguistique R est tie toute evidence que nous avons fait, au Havre, de notables progrès dans la langue de Shakespeare, ou pour mieux dire — car la langue du grand Will n'est pas précisénient a la portée de tous — dans eelle de M. Asquith. Anglaise, notre vïlle le devient plus que jamais. Le khaki est le dernier ton it la mode ; le stick, l'accessoire indispensable d'une promenade ; l'odeur miellée du « navy cut », le parfum imprégnant, per¬ sistant, flotlant dans toutes les rues. II a même flni par détróner provisoirement, tout au moins par la fumée, notre brave « capo ra! supérieur », banal et vieux jeu. Les lèvres frangaises n'ont pas dédaigné d'arborer la cigarette de tabac anglais. Je dirai même qu'elles s'y sontaussi cordiale- ment offertes qu'elles s'attachèrent k répon- dre, par ailleurs, aux hommages des Tom¬ mies. Et les Tommies furent toujours sen- sibiesa l'attention. II a suffi pour cela que ces lèvres fussent aimables, féminines et jolies. Dire qu'elle réussirent sans peine 4 arti- culer les mots angiais nécessaires pour tra- duire le mieux possible la délicatesse des compliments de bienvenueet la satisfaction des bons rapports, serait évidemment exa- gérer. 11a fallu évidemment, au début, user de part et d'autre d'une complaisante indul¬ gence, parfois avoir recours k l'art subtil de la mimique. Mais les libraires veillaient, ingénieux et pratiques, animés de eet admirable état d'esprit d'a-propos qui est peut-être l'éme du commerce. Les vitrines se sont tout ècouphabillées a l'anglaise. Une floraison soudaine de « Po- het- dictionary », de « Manuel de conversa¬ tion», d'«Angiais tel qu'on le parle», de « Pocket book of french and english langua¬ ges », a surgi comme par enchantement, cartonnés de fauve, entoilés de bleu, tantót dodus comme des livres de piété, tantót ré- duitsa desdimensionsquasi mieroscopiques qui font songer k ia bibliothèque du Géné- tal Tom-Pouce. II n'en fallut pas plus pour s'entendre parfaitement dans un jargon un peu bizarre oü les vocables britanniques se promenaient bras- dessus bras dessous, en compagnie des mots gaulois qui oubliaient gentiment Fonteuoy. Parlez les premiers, Messieurs les Anglais 1 Et Tommy ne s'est pas fait prier. II parle. II parle avee un fort accent, évidemment. II dit encore « roue de Paris » pour rue de Paris, « Yougo » pour Hugo », « um¬ brella » pour parapluie. Mais enfin il parle et se fait comprendre, e'est i'essentiel ; surtout lorsque l'occasion sentimentale se présente. Sur la voie des confidences, les coeurs pardonnent volontiers aux aveux mutuels la défectuosité des intonations. Et les amitiés sont si réelles que la vieille plaisanterie sur le Frangais « frogman », mangeur de grenouille, n'est plus qu'une sotte histoire qu'on n'ose plus sortir. Tout cela nous vaut pour le moment, avec des aspects nouveaux de la rue ha- vraise qui rappelleut singulièrement, par maiflts cótés, des coins de ville anglaise, une langue étrange qui n'est ni du fran¬ gais, ni de l'anglais, mais un curieux et savoureux mélange des deux, une sorte de langue a entente cordiale » qui s 'entend d'ailleurs parfaitement. Joignez 4 cela l'ïatrusion de l'aecent beige, la placidité de nos voisins et amis reflétée dans leur langage, la petite allure chantante que prennent avec eux les phra¬ ses, la tranquillité de nos oreiiles désor- mais habituées aux musiques nouvelles, et attendez-vous a voir pousser une gé- nération qui chantera It's a long way to Tipperary, d'un bout a l'autre, aussi aisé- ment que nous chantions jadis, a l'4ge du sarrau et des tartines de confitures, II était un petit native. Que sera-ce dès lors quand les chers troupiers alliés nous reviendront, avec des launers verts aux gueules des canons, après être allés serrer la main, n'importe ou, quelque part sur la carte, a leurs cou¬ sins de Russie 1 La bonne entente conclue en des circons- tances exceptionnelles ne peut manquer de se témoigner a nouveau dans la forme inter¬ nationale. Ghacun y mettant un pen du sien, en une compagnie aussi étroitement unie, il n'est pas défendu de supposer que le lan¬ gage de ces jours de gloire sera tout a fait neuf et jolimenl composite pour célébrer a soubait la joie de nos victoires. — Nitehevol — Et dites-moi done, Monsieur Beule- mans, pour une fois, what do you think de cette entrée triompbale a Cologne, avec accompagnement de moujik? — Lovely, old boy 1 — Godfordom ! Et, par Sainte-Gudule et by Jove, combien nous somines merry and proud d'avoir profitéï avec 1 Souvenirs /ai vu le Kronprinz, il y a quelques années, a Londres, ce jour du couronne- ment oü. par les rues pavoisées et tleuries, se déroulait derrière le carrosse du roi George la plus rutilante, la plus merveil- leuse des cavalcades qu'une mise en scène pompeuse et théótrale ait jamais déployé. Le prince allemand occupait, lui aussi, un carrosse d'or. Derrière el au-dessus de lui, campés dans leurs habits chamarrés, évoquant des « cires » du Musée Tussaud par la gravité de l'attitude et l'impeccabilité de la tenue, se tenaieat des laquais de haut style. Et tout d'abord, les regards de la foule semblaient aller vers les ors de cette do- uesticité en costume de gala. Vètu d'un large manteau gris, qui s'ou vrait sur sa maigre poitrine constellée de décorations, la figure mince et pale sous une coiffure qui paraissait trop large, le Kronprinz mullipliait les saiuls avec une générosité évidente. Le peuple angiais est gënéralement peu bruyant, même dans ses manifestations les plus expansives. Quelques « cheers », quelques gestes de la main, un enthou¬ siasme aussi sincère, aussi profond qu'un autre, mais qui se traduit avec plus de dis— crétion et de réserve. Simple question de tempérament. Sur cette estrade dressée devant le Palais Saint-James et dont les places s'étaient en- levées 4 coups de billets de banque, nous étions quelques amis frangais qui ne virent pas sans émotion pénible passer le fils du kaiser, sou cortège d'officiers aux casques étincelants, a pied, iminédiatement derrière sa voiture. Non sans surprise aussi, nous avions re marqué la froideur apparente de la foule britannique, en opposition avec les grands gestes du prince, sa prodigalité de saluts, son désir manifeste de recueillir des hom¬ mages. Au coin de Saint-James Street, comme le cortège avait quelque peu ralenti sa mar- che, le Kronprinz se leva, salua encore. Nous le vitnes alors.un peu plus grotesque : il euvoyait des baisers. Des jours orit passé. L'Alletnagne, qui s'efforgait alors de sé- duire les masses populaires anglaises par le prestige de l'uniforme et l'éloquettce ridi¬ cule d'un geste, ne compte pas aujourd'hui, elle le déclare journellement, d'ennemi plus perfide ni plus méprisé que l'Augle- terre. il n'est pas de projet d'extermination qu'elle n'ait congu cortlre elle, pas des ré- présailles qu'elle ne rêve de réaliser. Le « Chant de hatne s qu'elle a composé fait peser sur chacune de ses rimes, sur cha- cune de ses notes le poids de sa colère exaspérée, Faccent de sa vengeance impuis- sante. La plume du publiciste, celle du carica- turiste se trempentchez elle, chaque matin, dans une encre de fiel, que notre ami John Buil lui retourne d'ailleurs aisément, en puisant plus de force dans son sang-froid même. ... Je revoisce matin brumeux d'Aoüt, devant Saint-James, la cavalcade royale imposante, immense, magnifique, avec le bariolage de ses couleurs, les miroiternents des ors, les colliers de perles qui ruisse- iaieiit sur les soies aux nuances tendres des princes indiens, et ce Kronprinz qui sa- luait encore, qui saluait toujours la foule égayée. L'histoire a de ces retours... Albert-Herrenschmidt. 4 lainabre ItalieoBS Le correspondant da journal Le Temps, de Rome, envoie, au sujet de la dernière séance de la Chambre italienne, les détails sui- vants : Rome, 27 février. La fin de la séance de Ia Chambre, hisr soir, a donné lieu 4 nne manifestation im- prévue et d'autant pias significative. Le gouvernement a décidé de ne plus antoriser de demonstrations, afin d'éviter des conflbs sangiaats. M. Turati a protesté au nom des socxalistes, et aéclaré que, dans ces condi¬ tions, lorsque le gouvernement ordonnerait 4 la nation de marcher, le peuple ne mar- cherait pas. Iminédistemeni, toute la Cham¬ bre fut debout, saufles socialisies, po..r pro¬ tester centre ces paroles, et les tribunes se sont associés* 4 cette manifestation. Alors M. Salandra s'est levé de son banc ministe¬ riel. Le silence se rétablit, et le président du Conseil prononce une allocation vibrante, qui se termine par les mots suivants : « M. Turati a dit que la nation ne roarche- rait pas. Eb bien, je ne pai3 dire, moi, si la nation devra marcher ou non ; mais je pais assurer qu'au jour du périt, au jour de i'appel, toute la nation marchera au nom de ia patrie et aux ordres du roi. » Tonte la Chambre est debout. Une formi¬ dable ovation êclate. On applaudit M. Sa* landra en criant : « Vive ITtalie I Vive le roi. t » — et dans certaios secteur? même . « Vive la gnerre t » L'ovation augmente de seconde en seconde, allant de la droite 4 l'extiè ae gauche, jusqu'aux sonialistes ré- formistes. Sculs s'abstiennent les socialistes révolutionnaires, qui essayent vaiaement de proiester et dont les paroles soot couvertes decris et de bravo? par la Chambre en- tière, 4 laquelle se joignent toutes les tri¬ bunes. Cette manifestation a dépassé en intensité celles de la session, lors du dernier discours de M. Salandra et des révélations de M Gio- liiïi, même celle restée tameuse de 1908, 4 ia suite du discours de M. Fortis. Compression de MontecUono s'est répan- dne dans Rome, oü elle provoque une gran¬ de sensation dans tous les milieux. Get inci¬ dent est d'autant plus commenté que de¬ pots ('ouverture de la session, la Chambre n'avait eu aucane occasion de manifester se» sentiments envers le gouvernement et Ie pays et que les agents germacophites en profitaient pour dire que le Parlement était partisan de la neuiralhé absolue et con traire 4 l'esprit de préparaLon morale au sujet duquei on a tant discuté recemment. •■» CONSEIL DESUIN1STRES Les ministrss se sont réunis samedi ma- tin, 4 l'Elysée, sous la présidence de M. Poin- Caré. Le ministre de la marine a donné connais- sance au Conseil des télégrammes qu'ii a re- gus sur te bombardement des Dardanelles par la fiotte aliiée. Ces telégramtnes eonfir- ment que les cuirassés angiais et trangais, par du tir extrêmement précis, sont arrivés a réduire au silence les forts d'entrée. Les batiments ayant pris part 4 l'opération n'ont subi aucon dommage. Le Conseil s'est ensoite entretenu de la si¬ tuation diplomatique et militaire. jTbois «oisi Six Mois I j. Un AS E.«»l Fr i © Pt iS& fï. LA GUERRE 209« JOTLTT^.3Xr3EiE2 COMMUNIQUÉS OFFICIELS Paris, 27 février, 15 heures. Ds Ia mer a l'Aisne, aucune modifi¬ cation n'est signalée dans Ia situa¬ tion. En Champagne, rien de nouveau de- puis le communiqué d'hier soir. En Argonne, notre artillerie a fait sauter un depót de munitions prés de Saint Hubert. Au bois de Malancourt, entre l'Ar- gonne et la Meuse, l'ennemi a aspergé avec un liquide enflammé, una de nos tranchées avancées qui. en conséquen- ce, a dü étre abandonnée. Les occu¬ pants ont été grièvement brüiés. Une contre-attaque a arrêtó immédiate- ment les Allemands.en leur infligeant des pertes, en faisant dos prisonnisrs. Dans la région de Verdun, sur les Hauts de Meuse, rotra artillerie lourde a pris sous son feu l'artillerie allemande ; elle a démoli des pièces, fait sauter une vingtaiue de caissons ou dépots de munitions, anéanti un dé- tachement et détruit tout un campe- ment. Au Eois Brülé, la lutte continue a notre avantage. Une escadrille allemande a lancé quelques bombes sur la cote beige en arrière de Nieuport. Eile a tué une femme et un vieillard. En Woëvre, un avion allemand, qui cherchait a franchir nos lignes, a été repoussé par notre feu. Un avion frangais a réussi a jeter trois bombes sur les casernes de Metz prés de i'esplanado. Paris, 23 heures. Le 27 février, dans les dunes, prés de Lombaertzyde, une de nos pa¬ trouilles s'est emparée d'une traöchée allemande dont elle a tué les occu¬ pants et elle prit una mitrail¬ leuse. En Champagne, nos progrès de ven- dredi soir, au Nord de Mesnil-les- Hurlus, nous ont rendus maitres de cinq cents mètres de tranchées alle- mandes nous avons fait une cen- taine de prisonniers, pris deux mi¬ trailleuses etun canon-revolver. Cette attaque a été menée trés brillamment a la baïonnette. Une forte contra attaque allemande a été repoussée dans la nuit de ven- dredi a samedi. Dans la journée de samedi, nous avons réalisé de nouveaux progrès a l'Ouest de Perthes et au Nord de Beauséjour. En Lorraine, a Laneuveville, prés de la forêt de Perroy, une attaque allemande a été repoussée. OfficialReport of the French Government Feb. 57th — 3 p, m. From the sea to the Aisue no change. Nothing new in Champagne. In Argonne our artillery blew up an ammunition store near Saint-Hubert. In the wood of Malancourt, between the Argonne and the Meuse, the enemy sprin¬ kled one of our advanced trenches with inflamed liquid ; the occupants of this trench, which had to be abandoned, were severely burnt. We counter attacked im¬ mediately and inflicted heavy losses on the foe and made some prisoners. In the region of Verdun, on the Meuse heights our artillery directed its fire on german baiteries; several guns were deino- fMished and about 20 caissons blown as well as ammunition store's ; one detachment was annihilated and one camp distroyed. m Bois Brule the fight continues to our advantage. German aeroplanes dropped some bombs on the belgian cost beyond Nieuport. kil¬ ling a woman and an old man. In Woëvre a gcrinin aeroplane who attempted to cross our lines has been compelled to reiire. One of our airmen succeeded in dropping three bombs on the barracks of Metz. COMMUNIQUE RUSS1 Petrograd, 27 février (officieHe). Nous avons rejeté sur la rive gauche, l'infanterie ennemie. qui avait franchi le Niémen, prés de Sventkyanirisk. Le combat continue sur un front considé- rable, au Nord de Produo. La grosse artillerie allemande a bombarde Qpsovetz. Nous avons repoussé une attaque irnpé- tueuse de l'ennemi entre Ja Bobre et lebva- no, avec des pertes énonnes pour l'en¬ nemi. Dans Ia région de Trasnyscs, nous avons contrairit les Allemands en battre en re¬ traite sur un front d'environ 40 verstes. Nous avons repoussé a la baïonnette une coutre-attaque. Nous avons fait 2,000 prisonniers et nous avons pris de nombreuses mitrailleuses. Nous avous maintenu la métairie de Mo- ghelly. II se confirme que l'ennemi a éprouvé, dans cette région, des perles sensibles. E i Galicie occidentale, dans ia région de Zaktitchine, nous avons repoussé les atta¬ ques autrichiennes. Les perles de l'ennemi sont considéra- bles. Aucune modification dans les Carpa- thes. En Galicie oriëntale, les postes avancés ennemis ont été chassés de Choline, de Kalouch-Tcha et de Ilybno. [Communiquéde l'état-mijor du Caucase) Petrosrad, ?6 février. Nous progressons avec plein succès dans la région de Transtchorokh. Sur le reste du front, canonnade insigni- fiante. La Guerre en Images mr faas L'Esp'anade de Metz. Cii'-hA Peut ij „tri La Statue du Général Ney Cest prés de cette esplanade, dont il est p»rlè dans le Communiqué ci-dessus^ qu'un avion fran¬ cais a jeté trois bombes sur les casernes. i *i. tt S 5^^ r Union Postale . !lö » 20 Kr .4^ On s'eboano «^alsment. SANS FNA.fS, dans tous los 8ur»aux cis Roste ets froncs T ^ desDardsnslles Le « Daeia» a été arrêté ( Communiquédu Ministère de la Marine), Le vapenr Dacia a été arrêé p-.r la croi- sière frangaise opérant aan? la Manche oc¬ cidentale. li a été condnit 4 b est. Dètachement Allemandcapture Petrograd, 2S février. La cavalerie rnsse a attaqué et tait pri- sonnier un détacbemeut allemand qui, avec des raatière explosible3, avait traversé le Nirmeu poor faire sauter la iigae de chemia de fer de Varsovie, Le ministère de la marine nous commu¬ nique les notes suivantes : Les trois cuirassés frangais Sn ff ren, Gaulois et Gharlemagne, ont pris une part trés active a la destruction des forts de l'eritrée des Dardanelles, opérée par la tlotte franco-anglaise dans la journée du 25 février. Pendant que trois cuirassés an¬ giais ouvraientun feu lent et rnétlio- dique sur les trois forts du cap Hel les, de Sebdul-Bahr et de Orklia- nieh, le Gaulois prenait pour objec- tif le grand fort de Kum-Kalessi, qui défend l'entrée du détroit sur la cóteasiatique, Le tir du Gaulois fut remarquable- ment précis. Lorsque ce feu lent et, méthodiqne, exécuté a grande distance par les qualre cuirassés ent produit les ré- sultats qu'ou en attendait. les au- tres cuirassés exécutèrent des passes a conrte distance pour schever la destruction des batteries ennemies. Le Suffren et le Charlemagne s'appro- chèrent ainsi a moins de 2,000 mè¬ tres des forts de Sebdul-Bahr et de Kum-Kalessi, qui ne parent tirer que quelques coups, d'ailleurs sans ell'et. A 5 h. 15 du. soir, tons les forts élaient détinitivemerit réduits. Les trois cuirassés frangais qui ont participé a l'opération n'ont subi aucune avarie. 27 février. La flotte anglo-frangaise a conti¬ nué les opérations méthodiques dn forcement des Dardanelles dans la journée du 26 février. Le dragage des mines fut eHectué sans incident jusqu 'a quatre milles de l'entrée. Trois cuirassés s'avancèrent alors dans le détroit jtisqu a la limite de la zone draguée et bombardèrent avec succès les baiteries pendant qu'un détachement mis a terre acbe- vait de démolir les quatre forts qui avaient été canonnés et réduits la vedle. Les pertes des flottes combinées dans l'opération furent insignilian- tes : un tué et trois biessés. LaFlolfs ailiée pónèïre dans lesDétroits Alhén^s, 27fcvrier. Aujourd'hui 40 nnités de l'escadre angio* frangflse pêneirèrent dans les Detroit?, ue- truisuent ie fort Intepe et borubiidèrent les campeuieots turc? è Chortari. Des baUeries turques repondiraat faible- meni et in-'flicacement. Diirant les operations de jeudi.la conduite du cuirassê Gaulois a été particulièreiuent bnllante. L'escadre frangaise croise sous les forts démanietés des Dardanelles. LesBlesses tures Sofia,27 février. On apprend que six cents soldais tures b'essés par le Dombardement des forts des Dardanelles, Ie 19 fevrier, turent evacués vers les höpitaux de Constantinople. Les commnniqnés de l'amirauté britanni¬ que et de notre inin'stère de la marine eons- tat.ant que les torts de 1'eniree des Dardanel¬ les ont élé réduits au silence, même dé- troits. L'attaque des forts et le dragage des mines mou uk-es dans les passes sont solid -tres ; il était indispensable de réduire les otivranes d» la déf'euse dans 1« rayon oü i'on voulait procéder au relevage des mines -onnuts, la destruction des lig es de mines étant forcée avant que les cuirassés on croiseurs paissent pénetrer dans le détroit lui-niênie pour aller aitaquer les defenses accumuiées sur la par- tie la plus resserree du canai. C'est entre Knid-Bahr, sur ia cöte euro- p enne, et Chjiiak, sur la cóteasiatique, que le détroit a ie rooms de iargeur. A eet en- droit, le courant atteint parfois jusqu'a 4 nul¬ les de vitesse a I'heu re C'est sur ce point qu'ont été Ie plus concentrées les détenses. En avant de Chanak est la baie de Sari-Si- giar, qui se termine au Sud-Ouest a la pointe K-fis, sur laquelle est une batterie sans va- leur. La ville trirnne de Chansk, apprlée Sulta- nié dans les <-i; nments officiels et Dardanel¬ les par les Eur. -peens, est ia place la plus importante du détroit et le siège du gouver- neineui du villayet de l'archipel. Les ouvrage? qui i'entourent ?ont nom- breux : fort Hamidied, fort Mrdjidieh. fort de Kmeh-Kalé et le grotipe Naghera Kalé, taodis que sur la cöte europeenne Kelid- Bahr est préeédó du ion N tmadieh, et suivi des forts de Maltas, Boga i-Kalé et dp Kitia- Tépé.qui ceinturent la cöte sur une distance de plas de 10 kilomètres. C'est la destruction de tous ces ouvrages qui est aujourd'hui i'objectif des forces na- vales aiiiees. LA GUERRE AERIENNE Trois Taubcs sont descendus Un avion allemand qui survolait nos II- gues, a élé descend u 4 Noeix par un de noi obus. Les officiers qui le moutaient oat eté fans prisonniers. M-rcredi matin, vers 7 heures, nosavious, profitant dun temps clair, ont survoié les hgnes aliemandes dans la région de la Bas- see I s out pu ainsi repérer six batter. es abe-nandrs, que, quelques instants plus tard, la gros->eartillerie alliee a b unbardées alors que la neigs iomb .it 4 g o? flacons, Ou annonce ue Baccarat qu'un avion alle- m .ud qui avait survoié Lunéville et la ré- pioii a éte desceudu par nos artilleurs. Les ariateurs qui montaient eet appareil pus dó atterrir brusquemeut, et ils ont été faits prisonniers. Un Zeppelin détruit a Pola Rouie, 26 février. D'après une correspondanca pnvee, i'au des deux zeppelins se trouvant 4 Pola a été, pendaut une ascension, emporté par un vio- kni ouragau. L'équipage s'est noyé daas l'Adriatique. LeOénéral PauaBucarest Bucarest, 23 février. Le général Pan a dAjeané 4 la légatiou de France. Pa-mi les inviiés se trouvaient les miuistres p éuipotentiaires des pays alliés et les attachés rmlitaires. A trois heures du soir, la colonie frangaise a été pié-entée au general. Celui-ci. répon- d <ni au discours du doyen de la colonie, a dit : « Ayezconflinceen notre victoire finale, ell« est certains, car c'est la victoire du droit et de la justice. » A cinq h'-ures, un thé a été ottert ao gê- ttérai par Mme L.hi.vary, femme du minis¬ tre de Rnumanie 4 Paris. Puis M. T.,kn Jo- nesco a donné, en t'honnenr du general, un diner, suivi de réception. L'AMIRAL INGENOHL RELEVÉ DE SON COMMANDEMENT On télégrapbie de La Haye: « Le chef de la flotte de combat active, l'amiral von Ingenobl, est reievé de son com man k-meat et envoyé en disgrace ft Kiel ; !e kaiser est mécontent de Paction Ue la marine. » L'amiral von Ingenohl comrnandait en chef les trois escadrés actives de la flotte allemande. Au moment de l'ooverture des hostilités il avait son pavilion sur le cuirassê Fttedrich- der-Grosse. II était trés appréeié des raarins allemands et était parvenu au commandemeni supé¬ rieur après avoir exereé sans ükcontmnHé des commandemeats dans tous les grades d'oflicier générai, et avant de prendre le commandement en cbei, il exerg,it comme vice-anairal celui de ia escadre. L' AttentatcontreTalaatBey Sofia, ie 27 février Oi. mande de Constantinople qu'il n'y a ancun don te sur ('attentat dont Talaat Bey fut Pobjet, car si lui-rnême éobappa aux bal¬ ie? lirées contre lui, ie policier qui lVccom- pagne toujours fut tué. On rapporte qu'un individu pénétra ré- cemment dans ia dememe du grand vizir avec l'intention de l'assassiner. Le projet avorta et l'homtne fut arrêté. UneArmee russe pour OonsisnünspSe Le correspondant dn Times 4 Copenhago» repro luit une information de la Tugeszei- tung. suivant laquelle on déclare a S -iia qu» les Russes réunissent 4 Odessa une armé» qui sera embarquée 4 destination de M'dia, ü'oü elle partira pour attaquer Constantino¬ ple. LaBulgaria infarvlendra-t-ells S.?looieu3,SSfévrier. La nouvelle d'après laquelle le gouverne¬ ment russe enverrait eu Ttirace, a Midia, un corps expedi-.ionuaire destiné a eoopérer ft la prise de Constantinople, parait avoir pro- voquó une vive émotion a S -fia. Ou considère comma certain que, si cette é-entualité se réalisait, les troupes bnlgares eotreraient en terrüoire otrnman et oeeupe- raient la Tbrace jusqu'4 la ligne Enos-Midia; c'est ia region qui, a raaintes reprises, a éti accordee a la B ilgsrie par ia Triple-Etiteme. A Sofia, on presenterait cette intervention comme une coopératiou aux efl'orts de ia Triple-Etueate. Elle aurait d'aiileurs aussi l'a vantage de ne pas pouvoir désobliger l'U- lemagne ui l'Autriche, puisqne de toute fa- gon iapartia serait perdue pour les Ttircs. Les Pertes Aliemandes Une dépêche de Berlin dit que les pertea allemande? en Prusse et en Pologne dans ces trois deriiières semaines sont évaluées 4 environ deux cent mille hommes. Le corrcspond.int bertieois du Nuovo Gior- nale écrit que le monde officie! allemand est trés occupé des pertes fubir-s en Pologne et dans la Prusse oriëntale par les arinécs dn maréchal von ILndenbourg. On reproche vivem-nt 4 celui-ci la légèreté avec la- queile il a sacrlfié ses offi.-i'-rs et ses soldata afin d'obtenir des succes im nédiats et per¬ sonnels. ,— ——— PRISON NI£BSALLEMANDS Touloa, 27 février. Un convoi d'officiers allemands prison¬ niers est passé ici, se dirigeant vers lê? Bas¬ ses Atpes. , Purmi eux, on remarquait3 officiers cap- turés au cours des récents engagements dans la region de Perthes. Ils ont dech-ré qu'ils donta'ent maintenant de la victoire finale des Allemands et its oat avoué que leurs regiments avaiêat saj>j pertes

O.RANDOL.ET I.-J.CASPAH-JORDAN...2 l.e flaws —Dimanche28Février1815 EESFEUILLETONS DU PetitHavre IInousafallunaguère,parsuitedes événements,interromprenosfeuilletons, etc'estainsiqu'aladatedu3aoüt,nous

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Page 1: O.RANDOL.ET I.-J.CASPAH-JORDAN...2 l.e flaws —Dimanche28Février1815 EESFEUILLETONS DU PetitHavre IInousafallunaguère,parsuitedes événements,interromprenosfeuilletons, etc'estainsiqu'aladatedu3aoüt,nous

35-taêr^H1 12,?57 5 Ceatimes Ce Journal ne peut etre criê 5 Centimesidasiaislfaltar•Délég^ié-GêraalO. RAN DOL. ETMoifiütraüiiImpressloaselisnsssas,HL.10.4?85, Rue Foateneüe, 35

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ASOÏNÜME&IENTSILe flavro la 8ein©-lnfén*ura. 1'Eura.f .rOifie et la Somma ) ^Autres Dé par tempus». i

HuFil des JoursLinguistique

R est tie toute evidence que nous avonsfait, au Havre, de notables progrès dans lalangue de Shakespeare, ou pour mieux dire— car la langue du grand Will n'est pasprécisénient a la portée de tous — danseelle de M. Asquith.Anglaise, notre vïlle le devient plus quejamais. Le khaki est le dernier ton it lamode ; le stick, l'accessoire indispensabled'une promenade ; l'odeur miellée du« navy cut », le parfum imprégnant, per¬sistant, flotlant dans toutes les rues. II amême flni par détróner provisoirement, toutau moins par la fumée, notre brave « capora! supérieur », banal et vieux jeu.Les lèvres frangaises n'ont pas dédaignéd'arborer la cigarette de tabac anglais. Jedirai même qu'elles s'y sontaussi cordiale-ment offertes qu'elles s'attachèrent k répon-dre, par ailleurs, aux hommages des Tom¬mies. Et les Tommies furent toujours sen-sibiesa l'attention. II a suffi pour cela queces lèvres fussent aimables, féminines etjolies.Dire qu'elle réussirent sans peine 4 arti-culer les mots angiais nécessaires pour tra-duire le mieux possible la délicatesse descompliments de bienvenueet la satisfactiondes bons rapports, serait évidemment exa-gérer.11a fallu évidemment, au début, user depart et d'autre d'une complaisante indul¬gence, parfois avoir recours k l'art subtilde la mimique.Mais les libraires veillaient, ingénieux etpratiques, animés de eet admirable étatd'esprit d'a-propos qui est peut-être l'émedu commerce.Les vitrines se sont tout ècouphabillées al'anglaise. Une floraison soudaine de « Po-het- dictionary », de « Manuel de conversa¬tion», d'«Angiais tel qu'on le parle», de« Pocket book of french and english langua¬ges », a surgi comme par enchantement,cartonnés de fauve, entoilés de bleu, tantótdodus comme des livres de piété, tantót ré-duitsa desdimensionsquasi mieroscopiquesqui font songer k ia bibliothèque du Géné-tal Tom-Pouce.II n'en fallut pas plus pour s'entendreparfaitement dans un jargon un peu bizarreoü les vocables britanniques se promenaientbras- dessus bras dessous, en compagnie desmots gaulois qui oubliaient gentimentFonteuoy. Parlez les premiers, Messieursles Anglais 1Et Tommy ne s'est pas fait prier. II parle.II parle avee un fort accent, évidemment.II dit encore « roue de Paris » pour ruede Paris, « Yougo » pour Hugo », « um¬brella » pour parapluie. Mais enfin il parleet se fait comprendre, e'est i'essentiel ;surtout lorsque l'occasion sentimentale seprésente. Sur la voie des confidences, lescoeurs pardonnent volontiers aux aveuxmutuels la défectuosité des intonations. Etles amitiés sont si réelles que la vieilleplaisanterie sur le Frangais « frogman »,mangeur de grenouille, n'est plus qu'unesotte histoire qu'on n'ose plus sortir.Tout cela nous vaut pour le moment,avec des aspects nouveaux de la rue ha-vraise qui rappelleut singulièrement, parmaiflts cótés, des coins de ville anglaise,une langue étrange qui n'est ni du fran¬gais, ni de l'anglais, mais un curieux etsavoureux mélange des deux, une sortede langue a entente cordiale » qui s 'entendd'ailleurs parfaitement.Joignez 4 cela l'ïatrusion de l'aecentbeige, la placidité de nos voisins et amisreflétée dans leur langage, la petite allurechantante que prennent avec eux les phra¬ses, la tranquillité de nos oreiiles désor-mais habituées aux musiques nouvelles,et attendez-vous a voir pousser une gé-nération qui chantera It's a long way toTipperary, d'un bout a l'autre, aussi aisé-ment que nous chantions jadis, a l'4ge dusarrau et des tartines de confitures, II étaitun petit native.Que sera-ce dès lors quand les cherstroupiers alliés nous reviendront, avec deslauners verts aux gueules des canons,après être allés serrer la main, n'importeou, quelque part sur la carte, a leurs cou¬sins de Russie 1La bonne entente conclue en des circons-tances exceptionnelles ne peut manquer dese témoigner a nouveau dans la forme inter¬nationale.Ghacun y mettant un pen du sien, enune compagnie aussi étroitement unie, iln'est pas défendu de supposer que le lan¬gage de ces jours de gloire sera tout a faitneuf et jolimenl composite pour célébrer asoubait la joie de nos victoires.— Nitehevol— Et dites-moi done, Monsieur Beule-mans, pour une fois, what do you think decette entrée triompbale a Cologne, avecaccompagnement de moujik?— Lovely, old boy 1— Godfordom ! Et, par Sainte-Gudule etby Jove, combien nous somines merry andproud d'avoir profitéï avec 1

Souvenirs

/ai vu le Kronprinz, il y a quelquesannées, a Londres, ce jour du couronne-ment oü. par les rues pavoisées et tleuries,se déroulait derrière le carrosse du roiGeorge la plus rutilante, la plus merveil-leuse des cavalcades qu'une mise en scènepompeuse et théótrale ait jamais déployé.Le prince allemand occupait, lui aussi,un carrosse d'or. Derrière el au-dessus delui, campés dans leurs habits chamarrés,évoquant des « cires » du Musée Tussaudpar la gravité de l'attitude et l'impeccabilitéde la tenue, se tenaieat des laquais de hautstyle.Et tout d'abord, les regards de la foulesemblaient aller vers les ors de cette do-uesticité en costume de gala.

Vètu d'un large manteau gris, qui s'ouvrait sur sa maigre poitrine constellée dedécorations, la figure mince et pale sousune coiffure qui paraissait trop large, leKronprinz mullipliait les saiuls avec unegénérosité évidente.Le peuple angiais est gënéralement peubruyant, même dans ses manifestations lesplus expansives. Quelques « cheers »,quelques gestes de la main, un enthou¬siasme aussi sincère, aussi profond qu'unautre, mais qui se traduit avec plus de dis—crétion et de réserve. Simple question detempérament.Sur cette estrade dressée devant le PalaisSaint-James et dont les places s'étaient en-levées 4 coups de billets de banque, nousétions quelques amis frangais qui nevirent pas sans émotion pénible passer lefils du kaiser, sou cortège d'officiers auxcasques étincelants, a pied, iminédiatementderrière sa voiture.Non sans surprise aussi, nous avions remarqué la froideur apparente de la foulebritannique, en opposition avec les grandsgestes du prince, sa prodigalité de saluts,son désir manifeste de recueillir des hom¬mages.Au coin de Saint-James Street, comme lecortège avait quelque peu ralenti sa mar-che, le Kronprinz se leva, salua encore.Nous le vitnes alors.un peu plus grotesque :il euvoyait des baisers.Des jours orit passé.L'Alletnagne, qui s'efforgait alors de sé-duire les masses populaires anglaises par leprestige de l'uniforme et l'éloquettce ridi¬cule d'un geste, ne compte pas aujourd'hui,elle le déclare journellement, d'ennemiplus perfide ni plus méprisé que l'Augle-terre. il n'est pas de projet d'exterminationqu'elle n'ait congu cortlre elle, pas des ré-présailles qu'elle ne rêve de réaliser. Le« Chant de hatne s qu'elle a composé faitpeser sur chacune de ses rimes, sur cha-cune de ses notes le poids de sa colèreexaspérée, Faccent de sa vengeance impuis-sante.La plume du publiciste, celle du carica-turiste se trempentchez elle, chaque matin,dans une encre de fiel, que notre ami JohnBuil lui retourne d'ailleurs aisément, enpuisant plus de force dans son sang-froidmême.... Je revoisce matin brumeux d'Aoüt,devant Saint-James, la cavalcade royaleimposante, immense, magnifique, avec lebariolage de ses couleurs, les miroiternentsdes ors, les colliers de perles qui ruisse-iaieiit sur les soies aux nuances tendres desprinces indiens, et ce Kronprinz qui sa-luait encore, qui saluait toujours la fouleégayée.L'histoire a de ces retours...

Albert-Herrenschmidt.

4 lainabreItalieoBSLe correspondant da journal Le Temps, deRome, envoie, au sujet de la dernière séancede la Chambre italienne, les détails sui-vants :

Rome, 27février.La fin de la séance de Ia Chambre, hisrsoir, a donné lieu 4 nne manifestation im-prévue et d'autant pias significative. Legouvernement a décidé de ne plus antoriserde demonstrations, afin d'éviter des conflbssangiaats. M. Turati a protesté au nom dessocxalistes, et aéclaré que, dans ces condi¬tions, lorsque le gouvernement ordonnerait4 la nation de marcher, le peuple ne mar-cherait pas. Iminédistemeni, toute la Cham¬bre fut debout, saufles socialisies, po..r pro¬tester centre ces paroles, et les tribunes sesont associés* 4 cette manifestation. AlorsM. Salandra s'est levé de son banc ministe¬riel. Le silence se rétablit, et le président duConseil prononce une allocation vibrante,qui se termine par les mots suivants :« M. Turati a dit que la nation ne roarche-rait pas. Eb bien, je ne pai3 dire, moi, si lanation devra marcher ou non ; mais je paisassurer qu'au jour du périt, au jour dei'appel, toute la nation marchera au nomde ia patrie et aux ordres du roi. »Tonte la Chambre est debout. Une formi¬dable ovation êclate. On applaudit M. Sa*landra en criant : « Vive ITtalie I Vive leroi. t »— et dans certaios secteur? même .« Vive la gnerre t » L'ovation augmente deseconde en seconde, allant de la droite 4l'extiè ae gauche, jusqu'aux sonialistes ré-formistes. Sculs s'abstiennent les socialistesrévolutionnaires, qui essayent vaiaement deproiester et dont les paroles soot couvertesdecris et de bravo? par la Chambre en-tière, 4 laquelle se joignent toutes les tri¬bunes.Cette manifestation a dépassé en intensitécelles de la session, lors du dernier discoursde M.Salandra et des révélations de M Gio-liiïi, même celle restée tameuse de 1908, 4ia suite du discours de M. Fortis.Compression de MontecUono s'est répan-dne dans Rome, oü elle provoque une gran¬de sensation dans tous les milieux. Get inci¬dent est d'autant plus commenté que de¬pots ('ouverture de la session, la Chambren'avait eu aucane occasion de manifester se»sentiments envers le gouvernement et Iepays et que les agents germacophites enprofitaient pour dire que le Parlement étaitpartisan de la neuiralhé absolue et contraire 4 l'esprit de préparaLon morale ausujet duquei on a tant discuté recemment.•■»CONSEILDESUIN1STRESLes ministrss se sont réunis samedi ma-tin, 4 l'Elysée, sous la présidence de M.Poin-Caré.Le ministre de la marine a donné connais-sance au Conseil des télégrammes qu'ii a re-gus sur te bombardement des Dardanellespar la fiotte aliiée. Ces telégramtnes eonfir-ment que les cuirassés angiais et trangais,par du tir extrêmement précis, sont arrivésa réduire au silence les forts d'entrée.Les batiments ayant pris part 4 l'opérationn'ont subi aucon dommage.Le Conseil s'est ensoite entretenu de la si¬tuation diplomatique et militaire.

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LA GUERRE209« JOTLTT^.3Xr3EiE2

COMMUNIQUÉSOFFICIELSParis, 27 février, 15 heures.

Ds Ia mer a l'Aisne, aucune modifi¬cation n'est signalée dans Ia situa¬tion.En Champagne, rien de nouveau de-puis le communiqué d'hier soir.En Argonne, notre artillerie a faitsauter un depót de munitions prés deSaint Hubert.Au bois de Malancourt, entre l'Ar-gonne et la Meuse, l'ennemi a aspergéavec un liquide enflammé, una de nostranchées avancées qui. en conséquen-ce, a dü étre abandonnée. Les occu¬pants ont été grièvement brüiés. Unecontre-attaque a arrêtó immédiate-ment les Allemands.en leur infligeantdes pertes, en faisant dos prisonnisrs.Dans la région de Verdun, sur lesHauts de Meuse, rotra artillerielourde a pris sous son feu l'artillerieallemande ; elle a démoli des pièces,fait sauter une vingtaiue de caissonsou dépots de munitions, anéanti un dé-tachement et détruit tout un campe-ment.Au Eois Brülé, la lutte continue anotre avantage.Une escadrille allemande a lancéquelques bombes sur la cote beige enarrière de Nieuport. Eile a tué unefemme et un vieillard.En Woëvre, un avion allemand, quicherchait a franchir nos lignes, a étérepoussé par notre feu.Un avion frangais a réussi a jetertrois bombes sur les casernes de Metzprés de i'esplanado.

Paris, 23 heures.Le 27 février, dans les dunes, présde Lombaertzyde, une de nos pa¬trouilles s'est emparée d'une traöchéeallemande dont elle a tué les occu¬pants et oü elle prit una mitrail¬leuse.En Champagne, nos progrès de ven-dredi soir, au Nord de Mesnil-les-Hurlus, nous ont rendus maitres decinq cents mètres de tranchées alle-mandes oü nous avons fait une cen-taine de prisonniers, pris deux mi¬trailleuses etun canon-revolver. Cetteattaque a été menée trés brillammenta la baïonnette.Une forte contra attaque allemandea été repoussée dans la nuit de ven-dredi a samedi.Dans la journée de samedi, nousavons réalisé de nouveaux progrès al'Ouest de Perthes et au Nord deBeauséjour.En Lorraine, a Laneuveville, présde la forêt de Perroy, une attaqueallemande a été repoussée.

OfficialReport of theFrench Government

Feb. 57th — 3 p, m.From the sea to the Aisue no change.Nothing new in Champagne.In Argonne our artillery blew up anammunition store near Saint-Hubert.In the wood of Malancourt, between theArgonne and the Meuse, the enemy sprin¬kled one of our advanced trenches withinflamed liquid ; the occupants of thistrench, which had to be abandoned, wereseverely burnt. We counter attacked im¬mediately and inflicted heavy losses on thefoe and made some prisoners.In the region of Verdun, on the Meuseheights our artillery directed its fire ongerman baiteries; several guns were deino-fMished and about 20 caissons blown as wellas ammunition store's ; one detachmentwas annihilated and one camp distroyed.m Bois Brule the fight continues to ouradvantage.German aeroplanes dropped some bombson the belgian cost beyond Nieuport. kil¬ling a woman and an old man. In Woëvrea gcrinin aeroplane who attempted to crossour lines has been compelled to reiire.One of our airmen succeeded in droppingthree bombs on the barracks of Metz.

COMMUNIQUERUSS1Petrograd, 27 février (officieHe).

Nous avons rejeté sur la rive gauche,l'infanterie ennemie. qui avait franchi leNiémen, prés de Sventkyanirisk.Le combat continue sur un front considé-rable, au Nord de Produo.La grosse artillerie allemande a bombardeQpsovetz.Nous avons repoussé une attaque irnpé-tueuse de l'ennemi entre Ja Bobre et lebva-no, avec des pertes énonnes pour l'en¬nemi.Dans Ia région de Trasnyscs, nous avonscontrairit les Allemands en battre en re¬traite sur un front d'environ 40 verstes.Nous avons repoussé a la baïonnette unecoutre-attaque.Nous avons fait 2,000 prisonniers et nousavons pris de nombreuses mitrailleuses.Nous avous maintenu la métairie de Mo-ghelly.II se confirme que l'ennemi a éprouvé,dans cette région, des perles sensibles.E i Galicie occidentale, dans ia région deZaktitchine, nous avons repoussé les atta¬ques autrichiennes.Les perles de l'ennemi sont considéra-bles.Aucune modification dans les Carpa-thes.En Galicie oriëntale, les postes avancésennemis ont été chassés de Choline, deKalouch-Tcha et de Ilybno.

[Communiquéde l'état-mijor du Caucase)Petrosrad, ?6 février.

Nous progressons avec plein succès dansla région de Transtchorokh.Sur le reste du front, canonnade insigni-fiante.

La Guerre en Images

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faas

L'Esp'anade de Metz. —Cii'-hA Peut ij „tri

La Statue du Général NeyCest prés de cette esplanade, dont il est p»rlèdans le Communiqué ci-dessus^ qu'un avion fran¬cais a jeté trois bombes sur les casernes.

i — *i. t t S 5^^ rUnion Postale . !lö » 20 Kr .4^ •On s'eboano «^alsment. SANS FNA.fS, dans tous los 8ur»aux cis Roste ets froncs

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desDardsnslles

Le « Daeia» a été arrêté(Communiquédu Ministère de la Marine),Le vapenr Dacia a été arrêé p-.r la croi-sière frangaise opérant aan? la Manche oc¬cidentale. li a été condnit 4 b est.

DètachementAllemandcapturePetrograd, 2S février.

La cavalerie rnsse a attaqué et tait pri-sonnier un détacbemeut allemand qui, avecdes raatière explosible3, avait traversé leNirmeu poor faire sauter la iigae de chemiade fer de Varsovie,

Le ministère de la marine nous commu¬nique les notes suivantes :

Les trois cuirassés frangais Sn ff ren,Gaulois et Gharlemagne, ont pris unepart trés active a la destruction desforts de l'eritrée des Dardanelles,opérée par la tlotte franco-anglaisedans la journée du 25 février.Pendant que trois cuirassés an¬giais ouvraientun feu lent et rnétlio-dique sur les trois forts du cap Helles, de Sebdul-Bahr et de Orklia-nieh, le Gaulois prenait pour objec-tif le grand fort de Kum-Kalessi,qui défend l'entrée du détroit surla cóteasiatique,Le tir du Gaulois fut remarquable-ment précis.Lorsque ce feu lent et, méthodiqne,exécuté a grande distance par lesqualre cuirassés ent produit les ré-sultats qu'ou en attendait. les au-tres cuirassés exécutèrent des passesa conrte distance pour schever ladestruction des batteries ennemies.Le Suffren et le Charlemagne s'appro-chèrent ainsi a moins de 2,000 mè¬tres des forts de Sebdul-Bahr et deKum-Kalessi, qui ne parent tirer quequelques coups, d'ailleurs sansell'et.A 5 h. 15 du. soir, tons les fortsélaient détinitivemerit réduits.Les trois cuirassés frangais quiont participé a l'opération n'ont subiaucune avarie.

27 février.

La flotte anglo-frangaise a conti¬nué les opérations méthodiques dnforcement des Dardanelles dans lajournée du 26 février. Le dragagedes mines fut eHectué sans incidentjusqu 'a quatre milles de l'entrée.Trois cuirassés s'avancèrent alorsdans le détroit jtisqu a la limite dela zone draguée et bombardèrentavec succès les baiteries pendantqu'un détachement mis a terre acbe-vait de démolir les quatre forts quiavaient été canonnés et réduits lavedle.Les pertes des flottes combinéesdans l'opération furent insignilian-tes : un tué et trois biessés.

LaFlolfsailiéepónèïredanslesDétroitsAlhén^s, 27fcvrier.

Aujourd'hui 40 nnités de l'escadre angio*frangflse pêneirèrent dans les Detroit?, ue-truisuent ie fort Intepe et borubiidèrent lescampeuieots turc? è Chortari.Des baUeries turques repondiraat faible-meni et in-'flicacement.Diirant les operations de jeudi.la conduitedu cuirassê Gaulois a été particulièreiuentbnllante.L'escadre frangaise croise sous les fortsdémanietés des Dardanelles.

LesBlessesturesSofia,27 février.

On apprend que six cents soldais turesb'essés par le Dombardement des forts desDardanelles, Ie 19 fevrier, turent evacuésvers les höpitaux de Constantinople.

Les commnniqnés de l'amirauté britanni¬que et de notre inin'stère de la marine eons-tat.ant que les torts de 1'eniree des Dardanel¬les ont élé réduits au silence, même dé-troits.L'attaque des forts et le dragage des minesmou uk-es dans les passes sont solid -tres ; ilétait indispensable de réduire les otivranesd» la déf'euse dans 1« rayon oü i'on voulaitprocéder au relevage des mines -onnuts, ladestruction des lig es de mines étant forcéeavant que les cuirassés on croiseurs paissentpénetrer dans le détroit lui-niênie pour alleraitaquer les defenses accumuiées sur la par-tie la plus resserree du canai.C'est entre Knid-Bahr, sur ia cöte euro-p enne, et Chjiiak, sur la cóteasiatique, quele détroit a ie rooms de iargeur. A eet en-droit, le courant atteint parfois jusqu'a 4 nul¬les de vitesse a I'heu re C'est sur ce pointqu'ont été Ie plus concentrées les détenses.En avant de Chanak est la baie de Sari-Si-giar, qui se termine au Sud-Ouest a la pointeK-fis, sur laquelle est une batterie sans va-leur.La ville trirnne de Chansk, apprlée Sulta-nié dans les <-i; nments officiels et Dardanel¬les par les Eur. -peens, est ia place la plusimportante du détroit et le siège du gouver-neineui du villayet de l'archipel.Les ouvrage? qui i'entourent ?ont nom-breux : fort Hamidied, fort Mrdjidieh. fortde Kmeh-Kalé et le grotipe Naghera Kalé,taodis que sur la cöte europeenne Kelid-Bahr est préeédó du ion N tmadieh, et suivides forts de Maltas, Boga i-Kalé et dp Kitia-Tépé.qui ceinturent la cöte sur une distancede plas de 10 kilomètres.C'est la destruction de tous ces ouvragesqui est aujourd'hui i'objectif des forces na-vales aiiiees.

LAGUERREAERIENNETrois Taubcs sont descendusUn avion allemand qui survolait nos II-gues, a élé descend u 4 Noeix par un de noiobus. Les officiers qui le moutaient oat etéfans prisonniers.M-rcredi matin, vers 7 heures, nosavious,profitant dun temps clair, ont survoié leshgnes aliemandes dans la région de la Bas-see I s out pu ainsi repérer six batter. esabe-nandrs, que, quelques instants plus tard,la gros->eartillerie alliee a b unbardées alorsque la neigs iomb .it 4 g o? flacons,Ou annonce ue Baccarat qu'un avion alle-m .ud qui avait survoié Lunéville et la ré-pioii a éte desceudu par nos artilleurs.Les ariateurs qui montaient eet appareilpus dó atterrir brusquemeut, et ils ont étéfaits prisonniers.

Un Zeppelin détruit a PolaRouie, 26 février.

D'après une correspondanca pnvee, i'audes deux zeppelins se trouvant 4 Pola a été,pendaut une ascension, emporté par un vio-kni ouragau. L'équipage s'est noyé daasl'Adriatique.

LeOénéralPauaBucarestBucarest, 23 février.

Le général Pan a dAjeané 4 la légatiou deFrance. Pa-mi les inviiés se trouvaient lesmiuistres p éuipotentiaires des pays alliés etles attachés rmlitaires.A trois heures du soir, la colonie frangaisea été pié-entée au general. Celui-ci. répon-d <ni au discours du doyen de la colonie, adit : « Ayezconflinceen notre victoire finale,ell« est certains, car c'est la victoire dudroit et de la justice. »Acinq h'-ures, un thé a été ottert ao gê-ttérai par Mme L.hi.vary, femme du minis¬tre de Rnumanie 4 Paris. Puis M. T.,kn Jo-nesco a donné, en t'honnenr du general,un diner, suivi de réception.

L'AMIRALINGENOHLRELEVÉ DE SON COMMANDEMENT

On télégrapbie de La Haye:« Le chef de la flotte de combat active,l'amiral von Ingenobl, est reievé de soncom man k-meat et envoyé en disgrace ftKiel ; !e kaiser est mécontent de PactionUe la marine. »L'amiral von Ingenohl comrnandait enchef les trois escadrés actives de la flotteallemande. Au moment de l'ooverture deshostilités il avait son pavilion sur le cuirassêFttedrich-der-Grosse.II était trés appréeié des raarins allemandset était parvenu au commandemeni supé¬rieur après avoir exereé sans ükcontmnHédes commandemeats dans tous les gradesd'oflicier générai, et avant de prendre lecommandement en cbei, il exerg,it commevice-anairal celui de ia escadre.

L'AttentatcontreTalaatBeySofia, ie 27février

Oi. mande de Constantinople qu'il n'y aancun don te sur ('attentat dont Talaat Beyfut Pobjet, car si lui-rnême éobappa aux bal¬ie? lirées contre lui, ie policier qui lVccom-pagne toujours fut tué.On rapporte qu'un individu pénétra ré-cemment dans ia dememe du grand viziravec l'intention de l'assassiner. Le projetavorta et l'homtne fut arrêté.

UneArmeerussepourOonsisnünspSeLe correspondant dn Times 4 Copenhago»repro luit une information de la Tugeszei-tung. suivant laquelle on déclare a S -iia qu»les Russes réunissent 4 Odessa une armé»qui sera embarquée 4 destination de M'dia,ü'oü elle partira pour attaquer Constantino¬ple.

LaBulgariainfarvlendra-t-ellsS.?looieu3,SSfévrier.

La nouvelle d'après laquelle le gouverne¬ment russe enverrait eu Ttirace, a Midia, uncorps expedi-.ionuaire destiné a eoopérer ftla prise de Constantinople, parait avoir pro-voquó une vive émotion a S -fia.Ou considère comma certain que, si cetteé-entualité se réalisait, les troupes bnlgareseotreraient en terrüoire otrnman et oeeupe-raient la Tbrace jusqu'4 la ligne Enos-Midia;c'est ia region qui, a raaintes reprises, a étiaccordee a la B ilgsrie par ia Triple-Etiteme.A Sofia, on presenterait cette interventioncomme une coopératiou aux efl'orts de iaTriple-Etueate. Elle aurait d'aiileurs aussil'a vantage de ne pas pouvoir désobliger l'U-lemagne ui l'Autriche, puisqne de toute fa-gon iapartia serait perdue pour les Ttircs.

Les Pertes AliemandesUne dépêche de Berlin dit que les perteaallemande? en Prusse et en Pologne dansces trois deriiières semaines sont évaluées4 environ deux cent mille hommes.Le corrcspond.int bertieois du Nuovo Gior-nale écrit que le monde officie! allemand esttrés occupé des pertes fubir-s en Pologne etdans la Prusse oriëntale par les arinécs dnmaréchal von ILndenbourg. On reprochevivem-nt 4 celui-ci la légèreté avec la-queile il a sacrlfié ses offi.-i'-rs et ses soldataafin d'obtenir des succes im nédiats et per¬sonnels.

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PRISONNI£BSALLEMANDSTouloa, 27 février.

Un convoi d'officiers allemands prison¬niers est passé ici, se dirigeant vers lê? Bas¬ses Atpes. ,Purmi eux, on remarquait3 officiers cap-turés au cours des récents engagements dansla region de Perthes.Ils ont dech-ré qu'ils donta'ent maintenantde la victoire finale des Allemands et its oatavoué que leurs regiments avaiêat saj>jpertes

Page 2: O.RANDOL.ET I.-J.CASPAH-JORDAN...2 l.e flaws —Dimanche28Février1815 EESFEUILLETONS DU PetitHavre IInousafallunaguère,parsuitedes événements,interromprenosfeuilletons, etc'estainsiqu'aladatedu3aoüt,nous

2 l.e flaws — Dimanche 28 Février 1815

EESFEUILLETONSDU

Petit HavreII nous a fallu naguère, par suite desévénements, interrompre nos feuilletons,et c'est ainsi qu'a la date du 3 aoüt, nousftvons dü suspendre, en plein succès, lapublication de i'ceuvre si passionnante deM.Constant Guéroult :

Ij FemmedeMeiisiearlePoefes feuilletons paraissent désermais trésrégutièrement.C'est pourquoi nous avons voulu, pourrépondrc audésir exprimé par de trés nom¬breux lecteurs, et paree quelle méritaitleute leur attention, reprendre cette oeuvreau point oil nous l'avions laissée.En ayant soiu de faire précéder cettereprise d'une eourte et compléte analysedes chapitres déjè parus, nous continue-rons, dés demain lundi, cette publicationdu roman si remarquable de M. ConstantGuéroult,

la deIMrur k Puc

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EXPOSITIOND'ARTBELGEL'eovertare de l'Exposition des oeavresd'art sativées en B %iqoe, organ» '-ée au M«-lée «les Beaux Arts, a été l'oecasion, hier,(Tune ceremonie qai fat briUante tant parla «otomté qrte par le nombre des persos-oaiités qui y prirent part.Au baat da graeci escaüer d'honneur,M. Jeonequin, adjoint au maire da Havre are$u : MM. Berryer, raioistre de l'intérier deBaigique ; Cartoa de Wiart, misistre de kJustice, vice-présideot du C^nseii ; Heilepute,ministre des travans publics.P.omi les invités : MM.Louis Huysmaus, PaulHaysmans, Vsa (ten. Heuvel, t&is stres d'Eiai quivtent d'etre «oramê ministre ptóoipot.e*ttatre deBels qu« auprés du Vatican, Lie&aeU, ministred'Ktat ; gêeécal JuogWuw, ancien p.'écepteur duRoi ; ie colonel da Grunne, eommasstent de laplace betee au Havre ; sèaateur •Despot, bomg-mestre de Furaes ; Strove. sénatenr de Dixtnnde ;priace Koudacb^ff, ministre de Bussie ; princeSteriguaBi, ministre d'Rslie ; Sir Francis Wiiliers,ministre d'ABjdeterre ; ie lieutenant Peyrot desGacbo.is, représentant M. le commissaire généraldu gouvernement ffangiis auprès du gouverne¬ment beige.MM.Beeolst, sous-préfet; Delacour, administra¬teur géuéral de la marine; L. Brindeau, séaateur;6 Ancel, dépulé; Joannès Couvert, Bricka, prési¬dent el vice-president de la Cbambre de com¬merce; Sennrier, sdjokt au maire ; J. de Coninck,vice-présldent de la Commission du Musée: Bois-soh, cotiservatenr du Musée; W. Langstam con-sui du Japon ; MM.de Grave et Donunartm, orga-nissteurs de t'Exposit.on ; des membres du Gon¬st it municipal, de Soctélés des Beaux Arts, du Co¬mité du Musée, etc.Deux allocutions ont été prononcées, dontl'es, rit et ia forme out été trés appréciées.M. Jeanequin salue les invités au nom dela Tiiie du Havre :

Discours deM. JenneqninMessieurs les ministres,Messieurs,

L'absenco da M. Morgand, maire du Havre, re-tenu aujourd'hui a Paris, et que j'ai mission d'ex-cuser, me vaut, en ma quabté d'adjoint déléguéaux Beaux Arts, t'bonneur de vous reeevoir auMusée de peinture. Je m'en rèjouiros grande-Bier.t, si Vutre visite ne devait pas fataTement,da s ies cireon*taaces présertes, evoquer en vosAnics la pstrie absente et mementanément asser-vie au jong étranger.Nons «ons sommes foils un devoir de placerdaas la pius beüe safte du Musée les richesses ar-listiques que, dans la régiou d'Ypres, vuus avezpu suustrsiro anx hasards des combats et plus en¬core, peut-êire, aux êpres convoilises d'un enne-B)i impiaesale. Nos concitoyens, n'en doutez pas.De manqueront point d'appréeier vos belles col-lecious, ros ornemetós tf'êgtises et païticuüère-ment voire curieuse série de lab ©aux. dont piu-sieura revètent si heureusemewt i'moe-Hparabie«aloris de i'écote des Van-byck et des Rubens.La statue que vous ren-coulrtz a t'escaBer duMusée est celie de l'un de nos monarques, qui futun protecteur des lettres et des arts, Frsnpois !«*,auquei nous devons, c-n 1517, la fondation duHavre. Comment ne pas se souvenir que sonfègre fut une tutte eoctiiiueile contre ta puis¬sance germaoique, rdor's dévotue au roi d'Espa-gne Charles Quint 1 Et comment aussi ne pointse rappeler qu'a ia méme époque les bourgeoisde vos cites, les artisans de vos villes et de vosCampagnes se souievaient contre cette mêmepuissance germanique et scus ia conduite dechefs dont les noms vous sont demeurés cbeis,luit; ien: avee uti courage béroïque pour l'indé-pendance et ia liberie de leur pairie 1Libres et indépendanls pendant ie cours dnXIX*siècle, vous avez su éfonner le monde parle prodigi- ux développemcni de votre inaustrieet do voire commerce : ies joyaux a'ait déjè siBombreux sur votre terrboire sc inuiiiptiaient al'envi au cours d'une longue et féconde' paix, etvcs populations, beureases de vivre, ne dtman-tiaieiit qu'a jouir tranquiilemeat du fruit de ieurstravauxi

esse»sffl®isais«>sssaMais une nation sans scrupule vous a envahis,su mépris des traités tes plus solewnels, et dé-cb-iné contre vous sa soidatesque bruferte. Pré-férant la liberté. que chante voire byrone aetio-nai a vos intéréts malei kris tBenaeés, vous n'svezpoint hésité a rfl'ronter la luite. Une loi rnysié-rieuse de I bistoire. que les évén«ïienis ost ioo-jours vérifiés. nous aspread que ies nattsas quisaveal pour un iemps sucrifier- ieur bic-n être etdont les ciioyens n'hésiteni point a niourir pourla defense de la patrie sont toajours assuróes devivre.Piiiss«nt ces témoigregps, que j'ai t'bonneur devous oCfrirau nom do la ViUe du Hvvre avant iavisite do voire exposition et du musée, eoatribucra esitrelesir et viv.'fier ua seotimeat, qui certai-neaaent ne vous a jamais sbandaanös. La coo-fiance daas les destinées immorte ies de Ia Belgi-que !

M. Berryer, ministre de l'irs tér kier bslg-3 saplait ensaik k remercier la ville dn Havrede sa cordiale et fraternelle bospitaikö.Ii le fait. dans m discours doat fo tourlittéraire, la nme délicate et émue sout par-ticuiièremeat goBtes.

Discours de SS. BerryerMonsieur l'adjoini délégué aux Beaux-Arts vient,dans les mcUieurs termes, do nous rappeler lagenese d- i'Exeissitfon qui In voyage en lloltandede M. ie misistro des Sciences ei des Arts mevaut lhonneur d'ouvrir en sou nom. Vous suvezeommestquelques amateurs d'art de W -sl-Ftandveprirent, Uttr,int la MUille de l'Tser, i'k,ilt»five dedérober aux bassrds do la gaevre'le» mukt^eseeuvres d'art éparses dsns ce coin inviolé de laBebsique ; coaimost ies pouvoirs putoies, aeute-nant eette initiative, oat eomslétó i oeuvre intetii-gentv de ces boas patriotas et ont aefeesdaé tonsles tréton recoelilis jusqu'ea cette Normaadie,elle aussi, égrise d'art.S :us vo? yeux emus et émerveillés, se présea-t-'nt les UtdfMtuxaux eonieurs vives, les tastffelesaux seuipfores de toat s yie, les vk«hes setes,les teinlos fanéas des chavutóes, ies bib«kde in-gérteux, ies archives et les mi-seis aux scewixmulticoleres. lis symbdisest, cn ee majneat,pour vous, cbers amis da Fr. «cc, et r.our bopsBeiges, toot i'art de ce pay« de Betgique que lauiiije-tiieuse abonkuec d.i ses trésors artumqurgeöt 6ü preserver des ruóes cbocs do la gnerreauriiéiae litre que ses traités.Et spéciatcmettt pour neus, réfugiés betges, cesoeuvres d art rappetieat les vittes k befSroi dontelles ont été r-xtraites, et évoqsent, Ia-ba«. der¬rière ia blonde et verte guirlande des duses, tesgrasses prairies borders de gaok« su depetipharsdu Veu«-»eAmb«cb et d« {'fprois oü, sksi quesur L.s tsites d'ti» Verwós ou (i'ua B -rrvier, pats-sait un puissant Détail, sous un eiei iourd.GVsi tout cela que nous dtsent Ws eboses quisont ici, tout en se Iaissant Cornniarsamment ad-niHer, ee qui, n'est-ee pas, est l'essentiel de labette mission de i'oeuvre d'art, Hélss ! en Belgi-que envabie, fl n'en est pas a nsi ftiiaad cc n'«stpas I't-nfeuissemeat eu l'exode clatdestin, c'est levol ou ia destruction par l'Aiivmand, contre ie-quel l'Art tout eulier s'isaurge.Toes tes maiires et tous les éièves, ceux duNeid et ceux de ta région Mosane, dont le piu-eeau, ansa eur d'idésl, avsainait los vierges hiéra-tiques ou. «maat passionné de la vie, caaipaitd -ns un déchrlnemeot de monveme*t des per-sonnsges a la large eneoiure, tous !.es anciens etle3 modern's, depui* Memiing, ies Van Eycit,Roger de ia Pasture jusq.u'a Wierlz et Leys, neles eniend-.s vous pas t -us, psr u.ie protesbtloaspontanée de leur art immortet, devnnt ies niurscalcitiés de la Bibiioihéque de : i'Universitê deLouvein, devant les Gr«ndes Haltes d'Ypres quiérigent vers ie c:el les morguons de iem' archi-lecture séculaire, maudissant la bsrbare, anainé-Hwtisant ies sacrkéges et ies vandaies, dènoncantta monstruosifé de ia Kullur ïCe qu'on a fait «u plus petit de teers frères enart, c est a eux qu'on l'a fait. Et leurs oeuvressouffrent. Et f'art flaraand, qui sat ie mieux ctisn-ter ta vie, ia vie debordante, fastueuse. iudêprai-dante, géaiit d'êire aujourd'bm profané, traqué,mutilé, ou ferco de qut-ter la terre dont ii était lasublime décoration et du tréfonds de laqueiie iiavait liré se puissante origicaiilé.Heureu semen t. Messieurs, I'adminislration mu¬nicipale du Havre a bien voulu, a eet ert molesté,«d-'ucir los rigueurs de l'exil. Comroe elle tend iamain a nos réfugiés, elte veut secourir Part réfu¬gié et lui donner pour asile ce pshis édifié surl'emptacerneot de l'aneien logis d'ua roi, qui futun protecteur aimabie des artistes.Qu'elte en seit ici retiterciée au nom du gouver¬nement beige, au nom des propriétaires des mu-vres p ésentes, et, j'ose le aire, «u nom de l'art.Le jour se levera bieniót oü ces Gnoses, encoretoutes paipitantes du fracas des obus et du rou-goiement des incendies, giorieuses de venir de 1-sregion des batsilies, pourront reprendre ieur placefamiliére dans les egtises silencicuses, dsns tesmuséesaux beites boiseries eu vieux cbêne erdo-rant, dans les demeures cossues et arcnaïqaes ; etelies «pprendront a ceux qui viendront ieï con-tenapler, les horreurs.de ('invasion aüemsnde,l'hisioire de leur exii et les bienfaits do l'hospüa-lité havraise.L'assistauce a soaligaé de ses bravos uns-nimes le discours de M. le ministre beige.Après cette réception, la visite de imposi¬tion a eu iieu.Nous n'avons pas A revenir scr l'intéres-sant eiisombk des eeuvres diverses qutemsoin attentit et pieux a formé. li a l'ob-jet d'un récent article de notre collaborateurAlbert-Herrenschmidt.

êp—~

K®Ms!»aiiaasg ntlHffilrrsM. Mstermiich, médeesn de réserve deI'armée rosse, est iiommé, k titre étraugoi',médecm-msjor de 2« ciasse dans la 3» re¬gion.Les nominations suivantes dans l'infan-erie de réserve ont été rabfiées ; comtoesous-lieutenants au 129e ; Mil. Eteveniot,Beer, Coieaaarre,Fradetizi.Ln'Saajudants Menageet Marasdet do 39«régimenis d'infanterie, promus sons-lieute-nants, sont maintenns A leur corps.

onférescespubliquesa i'HöteldaYilie

Nous rappelons qne la première descootérences que doit faire IS. Doutrepont,réminent profósseur de l'Univeraté de Lou-vain, aura lieu aujoitrd'hui dimitnche 2Sfé¬vrier courant, a cjiatre heures et demie, Ai'Hötel do Vi1le, sails des Conférencts.

JLTJ

M§DEMAINLUNDI

ET TOUTE LA SEMAINE

T'oxa.'tes les

FfEiilresHoaraaMsEN

MODES iA via rus C<mtribtsnlil«i

Contraire m,e»t a u»e ojhnioa qui paraita*SK réfiaedae, tes cooüa^enöJes msfeilisésno sem pas ex&nérés tó« pateseeat de knrsimfó-e. L'acijï.-iïfemoeat dus dft»s aaïrévor emmnue, nom te r»rnpe o-as, »a te-voir patrjoUqcte fwor to«A ee»x qui ne soatpas daas Funpoesibifv'é de la faire. Toalefoss,la mebdisaiiefl dit chef da tsaiilfu ou dach®f de ia maisAa pent c#éer des sttuatlonsqei Cé-fQper tfcüt des d&at s.Pour permetir/e A l'askinnjstraHon d'ent«wr compte, les coatribsabiss mobhisés ouleurs rénrésesteüs, qai sont dtnis la néces-sitü de retardsr lo paiement fte laws eoat-ri-btiikms soat instamRsient prrés d'ea faire ladéylaration soit vert>aieme«t soit par écritau bureau de leur perception.

Eie HIwpn ffen » couléNous avoasdit hier que deux remorqoenrsde ia Conapagiikdes Abeiltesékès«t partis Ala recberoha du steamer Hirpatton qui,après avoir été torpiUé et avoir é-.é aban-daaaé par soa équipage, avait été aperpadérivaat en Manche.Le b&iment n'a pu êlre sauvé.VoiciAhasuite de qaeltes circonstances ila dispara :L'Earpalion avait été rencontré en Manchejeo ti après-midte vers qnatre heares, par iesteamw sngfai»Ariel, alkot de Botterdam ACardiff,Seacales ééaieat p'eines d'eaa et sonavaat était forfement eafoncé. Ii n'y avaitptes personae Abord.Pmsant qu'il tui serail possible de remcr-quer 1'HarpsUon s'il se mamtsaait dans laposition oü ü se trouvaif, le capitaine de1'Ariel envoya quaIre hommrs de sen équi¬page Abord de i'épars. Ces dernkrs purrntUser une remorque. Mais le r&morqaages'sffeckiait avec irop de difficult®, étantdonné que, de pius en plus, i'arrière deI'Harpcelivttsortait hors de i'eau.L'Ariel étaot ua steamer de 3,000 lon-neanx, ne pouvait etrtrcpresdre avec succèsune pareilie tacffic,et son capitsine soogea ase rendre A l'ile de Wight puur desaanderque 1'on envois des remorqoeurs. II lalssaqnatre bommcs »i.r Fépare en lenr reoorr,niandaDtde prendre placa dans une baiei-taiêresi ISnavire veaait a coaler.Una tois abandmné Asou s#rt, I'Harpalionco-rtinuaAalter a la derive et 1'eaa i'euvahitde plus en plus.Vsndredi versmidi.nn bateau höpital beige!e rencontra et, pen apfès, arrivèreni égi-le-mentsaries lieax, deux torpillenrs fran¬cais et deux torpitleurs anglais. L'Harpalions'abiraait dlteure en henre.Loraque les remorquenvs AbeilleXII et Varri èrent Aleur tour, l'épave achevait dedisparaitre. Les qnatre hommes de I'drietavaieat déja pris place Abord d'un torpdleurqui ies a ramenés au Havre.

Btcsnvarte sl'u» W»yéHier matin, vers huit henres et demie, ds3passants ont apsrpu flottant dans ie canal deTaccarville, prés du pont 4, le catlavre d'unhouime.Prévenn de cette découverle, M. Jenot,commissaire de police de la 6* section sereadrt sur les lieux et fit reroonter le corpssur le qnai.Le corps du défunt était dans tin état dedecomposition avancé. II éiait méconnairsa-b-e, résnitat d'en séjour daas l'eau qae l'oapent evaïuer a trois on q. a re mois. Oa letransporta Aia Morgue.Rian n'a permis d'é-tahlir son bientité.Ct-thomme était vêtu d'nn complet, noir.Une enquête est onverte.

IV1.MOTET■mn.st.r.fililnnilï.r.I-TOrteïronvé .Hert

Vendredi après-midi, vers cinq heures, desonvriers travaiilant A la teute Battzin, qnió aient occapés a l'enièvemeut de haltes devari-ch depesées scr le qaai de Cadix, décon-vrirent le corps d'un hotnme mort entre tesbrlles. I s paraiss-ait être IA depuis plusienrsjours car son corps atait dans on état de dé-co imposition avancée.

C'est un ItomrBe Agé d'envrroa 40 A 4S ans.H êkit vètn psnvreo»at. ï! portait un pale-tot gris noir, on patettrt bteu marine, n neveste en tsiie bleue, un gilet marron, deuxpanteiess, l'oa noir, i'aatr'e bleu, casquetteen drap c.osir.Ii ne fut treuvé sur lal ancune pièse d'i-detttité ni aweune somme (farg®">t. !! avaHsar hri na joarsral Le Matin du 17 tórrier etune-cbanssti ayant pour titre Enfant du mal¬heur.M. Ga?ithier, commissaire de police de ia2« seeifcm, a proeedé aux csnetatetieasdu?age. II a reqeis M. le oocieur Deeordop»«r exsoaiaar le cadavre, man d'ores etdéjA, aaoone blessures n'a été reievée sur lui.

TflÉBTRES &CONGESTSGrand - Th ó&lro

I- A MARSEILLAISETo~t est prèt, Ia d«rBtère répétitioa qnieut lien liter iclr a été réxsue au felütosKes!es eeperaisces,et des le premier ta¬bleau, Iet iaterprètes out été acctamée parles rares pfivilégiésqoi se trocvaie«t dansla salte.Le spectacle cornmenoera anjonrd'hni di-ntaschs»,a 2 heures 30 trés préetses.Les foornkgewrs sont pms de seprésenteraa bureau ee ia direction lundi soir, A 18heures.

1 p-esw /&f&ileéiee£es Mmvnes

§ulletindes(Sportsf-'e-rtf Ass»at«5.ssvj ,-jTerrain da Sanvie, A 3 heuresCOUPE NATIONALE

h'aors Spirts gok re FootbcU-Club-ftouonnatsCet après- midi se jouera ie dernier aete de Iacompetition Bormsnde ; pour q-d eoniwdt la riva-lité teufe c»»rloise qoi miste eutro les jooeorghavreis et rouensais, nul doste qua cette ren¬contre sera cttereasent dlspatée.Nous avoss doflaé hier te composition do1'équipe rooeaaaise, voici aujourd'hiti celte duHïvre-Sports ;Bal : B iterd ; arrières : Delsmare et Bailleul ;demts ; Roaaain, Coigaét et Mével; ara r,te •TboixeL C«dot, Jeanael, Godlrin et Lacbèvre.Réserves ; Marisiar.Coup d'eevoi ét 3 houres, terrain de Sanvic.Artutre : FitzsimmeBds.Eafia, raaee oa« au public qu'en montaat enfouie a Sanvic, it sera doabiameiu sattef.«t. earun outre 9e I'svantage d'asswler ti un match inté¬ressant, il fera ceuve de p'.tvkü-ismo puisque iasousefiption i n faveur de i'aehat de b'itto .s pourles soteats sera ou verte a l'ct-feée du terrain.Commo tever de rktesu, tes équipes troisièma3du tl AC et du U-S se rencou-C-cro-v.ta 1 b. i/2 enua matcii cemptant pour ia G>upeMeyer.

TRIBUNAUXOostc'AsslsssdalaSsiae-lnférisureDans sa dernière séance de Ia session, laCoar a cqndamné Amort le nommé EugèneDecroix, agé de 19aas, doiaestique de fermeA Londiaiéres, qui tenta d'assassiaer sesamjisü» patrons, M. ct M«o Dttmoachcl, ettua lèur domestique Prestol.

g&flchetszTlME^EQM-ftOIMElKtbs lOc.affrancliissement,5c. rourlesblessés. «Si#

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ouwe LHQMMET,nee DBttU ; fö"« Fer¬nanda et Juliette LH0M#ET\M. Hoger LHQMfdET,Les Familes LHOifiMETet DHtEU,Oirt 1. dan, eur de «oas faire part do hr pertecrueile qu'its Yieiment d éprouver en la per-i sonnc döMonsieur Emile-Charles LHO#METdccédé le 20 février 1915, a 7 heures 1/2 dusoir, (tens sa 3u*année, munl des sacrementsdo l'ég-iise.Et vous prient d'assister A ses convoi, ser¬vice et inhumation qui auroril lieu le lundiI" mars,» 8 heures du matin, en i'église Saint-Frsneois.sa paroisse.Ou se réunira au domicile mortuaire, ruePieuvry, 8.

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Atphanse BHOH AHO nee DESHAtS;M. et AS"Alfha .se L. BRABET2et leurs Enfanrs ;

Frangols BROCHAHDet leurs f/l-

Vlctor BROCHABOet leurs EnfantsMAISHAti, nés BESHAIS, et leurs

Jules AUVRAY.née DESHAIS, et j

K. ett f-mts ;Al et M™0 et M"Enfonts ;0 et Ut"ieurs Enfa ts[ft. et m*' Prosper DESHAISet leurs Enfants ;Af.Gus'nos DESHAtSet ses Enfants :Af et Af"' Loots DESHAIS;tf"' OUJARHIER ;M.Ernest LAHStVlH;Les f amilies NOELet LECOQ,Out ia deuieur de vous faire part de la pertecruelie qu'ils viennent d'éprouver en la per¬son oc deMonsieur Aiphortse 8R0CHARDdécédé le 23 février I8i5, a une hcure del'après-raidi, dans sa 38" année, muiii des Sa-errmrnts de I'Efiise.Et vous prient de bien voukir sssister sses convoi, service et inhiKMtten, qui au-roiit iieu le lundi I" mars, a 8 h 3/è du matineu I'église de Sanvie, sa paroisse.On se réunira au domicile mortuaire, rueGésaire Ourset, 29.

FrieiBÉS?SST16Ssi5!(9833Lm.II ne sera pas ecvoyé ö lettres de fairepart, le présent avis en tenant liea.P ière de n'envoyer ni f.eiirs ?»■;cour onnes.

Mort.au Champ d'IIoimmrLa csmtasse V/LLEH9Y; 0. Jean VILLER9Y•At" Etiwiia te V/LLEfiSï, reOgaase du C -met 'tv Cdterel et Ai- as 0 ALHEBBS. Af" BARBIERet ses fits ; 0. FiedAric HUOi: ff." FABVIEBetsos enfitrs les families V/LLEHDY, LE 0ASSONdê FAULTRiEft.Ont ia doutovr de t^ire fxirt de la pertecruelie dfuüs viennent d'eprouver en la per-soane deMaurice-A fre<l-Marie VULERQYSelvi-t au, 146" d'iaf int rie

leur tbs, fiére, nev, ii et cousin, ioinbé glo-rieuse«»eat pour h France, le II jsavier 1913rn Befeiquo, a i èga de 89 ans. et inhume oro-YKoirftmnnf «974

.laMOBKMe

Mort au Champ d'HonneurLe lioeteur PBHTES,soa fièra:AD"PONTES. sa ket-e- oeur ;Af Pierre POBTCS san aeveu ;iïf"' AlitrleLeut e POSTSS sa niöee,Ont ia louleur de voas faire p n de Ia pertecruHtp qu'ils vienreut d'épronver ea la per"Obec de

Monsieur Josf ph-Etigène PORTESCapiUwe au. S' ré#m n de TrtWu siué a l'ecn.ïBfii, ie ü février. a l age de 38aus.II 11e sera pes env. yé de lettres defaie-part. le présent a -is en tenant iieu

(Söê.z,

' HfNOUSIN.et # • Ju es HENOUS/Net leut' ffts ;. et 0" PÉLICANTet tear fllte ;et 0"" Joan HLHHYet ieurs e tnnis :et S"" Léon VIELe' leur fllte .et AS""Vistor H'cNDUSN et ( ars enfants ;£»• Denos B-nsi-.t HtNOUS/Ner ses enfants ;0 et 0"" Aug. LEBALIUS et ieurs enlvtts' *Les Families RER0US/N, PESSON, fERRANDVHtStNT et les Amts,Ont la douteur de vous faire part de isperte ciuefte quits viennent d'éprouver en tepersonae deMonsieur Ju«es-Aibert RENOU5INAnam Gards-Uebiie ent 2• Butailion

Médaille de 1870-1871 et de Secuur, Mutu l*leur êpoux. pére, b- au-pere, grand-père. frèrc,«ncie, patent et ami, deeé-lê le vendredi 26févrkr 191.3,a 8 heures du soir, rtens sa 6«*année, muni des Sacreaaeuts de I'égtisö.Et vous prient de bien v*uioir ««sister »ses convoi, s rvice et inhumation, qui *u--ontlieu le lundi t" mars, a i h 1/2 du soir, enI'église Ssinie Marie, sa paroisse.O ; se réunira au domicile mortuaire, rue deNormandie, <87.Vu les oirconstancss aciualies, il nassra pas envoyó de L-ttre de faire-partle piésent avis en tenant lieu

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0 Victor LAUNAY.euiiii >ye au S-rvic- d-sE'ux : les Families TETTEHEL,PRÊ0H0WME.LECOQ.ÜUFLOPiRCE. la Familie et les Amis,Ont ia Couleur da vous faire part de lap rie cruelie qu'its viennent Q'eprouver en lapersonae deMadame LAUNAYNée PRÉDHOMSJE

décédée le 27 février ;915, a 4matin, dans sa S7« année, muniemerits de i'Eglise.

heures dudes Sacre-

Et vous prient de bien vouloir assister ases convoi, service et inhumation, qui aurontlieuMe lundi !•' mar^, a 3 n. 4ö du soir.Oa se réunira a i'tlöpital Pasteur.

Priii3;<imr !iBsassu :n i«II ne sera paa envoyé de lettres d'invi-tation. la présent avis en tenant lieu

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Af. et 0" HÉBOUINnee BÊNECH.,-t tears Enfants ; M. et 0" DÊJAX nés BÊNECHet leurFits ; les Families JANVIER.BONN.V/LLE,BiU-DRYet les Anns, ont la douteur de vous faiivpart du üócès deMadame Veuve BÉNECHNée Adelina - Marie FR AVALdécédée a Ar-g--rville-I'Orch'T le 56 février.darrs sa 69*année.II ne sera pas envoyé de lettres defaire part, le présent avis en tenant lieu

2 (6962

Af""oeuos VERCHÈREet touts ta familie einercif-01 ies personncs qui oat bien voulu assis¬ter aux e-uivoi, service et inhumition ileMonsieur Ernest VERGHÈREVérificateur des bat-on s

Feuilleton du PETITHAVRE 21

PAR

TTeixdri C3-22K.LA A.XIST

PREMIERE PARTIE

Allons, Monsieur, abientót, ayez bon cou¬rage !En achevant, le maire d'Harfleur se leva,puis reconduisit le comte de Montlouis jus-qu'au seuil de sort cabinet.La femmede ehambre suivaitson maitre.sans oser parler.La pauvre fille, véritablement alïectée,pleurait silencieusement.Tous deux s'engagèrent bieniót dans larue des Gent-Quatre et touruèrent ensuitedans la rue Jean-de-Grouchy. ns arrivèrenteiiiin sur la promenade, devant la maisondes Ducliami)M. de Montlouis s'arrêia, considérantavec surprise l'aspect triste de cette de-meure.— Vovez donc>aMarie, fit-il, la maisonsemble déserte ?. . .— Eu efl'et,Monsieur. Si Tonen juge par1«7Svoleis clos partout, il ne doit y avoirpersonne en ee moment.—Sonuez pouriaut. 11faut nous en assu¬rer.

La camériste sonna vigoureusement, aplusieurs reprises.Le son grêie d'une petite cloche résonna,presque lugubre, dans un silence lourd.— lis sont partis, c'est trop évident, mur-mura M. de Montlouis désappointé.—A vrai dire, Monsieur, il n'y a riend'étonnant a cela.— Oui, je le crois.M. Paul Dachamp, en sa qualité de eapi-taine au long cours, a pu se rendre au Ha¬vre pour s'embarquer.— Je crois bien avoir entendu dire,avant-hier, que sou paquebot devait partir trésprochainemcnt.— C'est exact.— Sa mère a pu vouloir l'accompagnerjusqu'au port d'embarquement ?—C'est possible. En ee cas, elle revien-drait bieutöt.Je pourrai la vóir demain, sans doute.Mais.demam,ne sera-t-il pas trop tardA moins, pourtant, que Julien ait re-trouvé leurs traces ?. . . acheva le comte apart lui.11reprit tout haut :— lietournous au chateau, Marie, puis-que nous ne pouvons rien apprendre ici.Puis, il se remit en marche, la tête pen-chée sur la poitrine, pensif.Brusquement, il s'arrêta ;— li me vient tout a coup une idéébizarre, fit-il, en fixant sa camériste d'unregard soupoonneux.— Laquelle, Monsieur ?— C'est que ma fille aurait bien pu serendre, dés hier soir, chez les Duchamp,pour s'enfuir avec l'homme qu'elle aime, etqui l'a si complement ensorcelée.

— Oh !^Monsieur, croyez-vous Mademoi¬selle Geoeviève capable d'un tel oubii detous ses devoirs ?. . .— L'amour fait commettre bien des fo¬lies !D'ailleurs, mes suppositions ne s'arrê-tent pas la, eiles vont plus loin encore.— Que supposez-vous dqnc, Monsieur?— G'est qu'il ne serait pas impossibleque vous ayez favorisé ce depart clandes-tin.— Oh !Monsieur i. . .— Et que vous me laissiez volontaire-ment perdre mon temps en recherches vai-nes, pour mieux assurer la fuite de mafille.—Monsieur, vos soupcons sontinjustes;ils sont odieux ! s'écria ïa femme de eham¬bre d'un accent indigné.Si vous devez avoir une telle opinion demon caractère, je préfère quitter votre ser¬vice immédiatement.— Ne le prenez pas de si haut, je vousprie.— Pardon, Monsieur, j'ai le droit et ledevoir de me défeadre. Ét puisque l'oeca¬sion se présente de vous parler franche-ment, je vais le faire.Si une influence étrangère a pu pousserMile Geneviève è prendre une résalutionfêeheuse et coupable, ce n'est pas la mien-ne, mais plutót celle de Mmela comtesse.Le comte sursauta, comme révolté detant d'audace.— Que prétendez-vous insinuer inter-rogea-t-il d'un ton sévère.— Ce que j'ai cru deviner, pas autrechose.Mile Geneviève ne vous a pas vu, sans

ua profond chagrin, épouser Mme veuveLéi'iet, je suis sure de cela.Ede a pu const,Her combien l'influeneede Mme ia comtesse était grande sur votreesprit. Et peut-ètre, a-t-eiie attribué a cetteinfluence votre rcfus de lui laisser épouserM. Paul Duchamp. . . votre determinationde la renvoyer au couveat.— Tout cela est faux, ridicule f s'éeriaM. de Montlouis, hors de lui.Je vous prie de suspendre la vos supposi¬tions ineptes, si outrageautes pour Mme deMontlouis.En admetlant que j'aie tort de voussoupcoiiaer, veuillez vous abstenir de touteappreciation sur le caractère de votre mai-tresse I— J'ai répondu ü Monsieur pour me dé-fenore comme je le devais. *— G'est bien, restons-en la.Après tout, il est possible que je metrompe ; je suis surexeité, peirté.— Alors, Monsieur ne doute plus demoi ?— Non, et vous 11equitterez pas monservice.Gesderniers mots comportaient une sorted'amende honorable.De la part d« comte, toujours si hautainet si fier, cela parut inexplicable è Ia fem¬me de ehambre.Plusieurs raisons, pourtant, dictaientcette reculade du chMeiain.II comptait d'abord sur le concours de lafemme de ehambre pour retrouver sa fille ;il craignait, d'autre part, déplaire a Mmede Montlouis, en la privant d'une domesli-que dont eile apprcciait déja les servicesiatelligents.

En outre, il eüt été embarrassé, momentauéinent, de payer a cette femme un arré-rage de gages de prés d'une année.l! mareba sileneieusernent, durant uninstant, el reprit enfin :— J'en reviens pourtant a l'idée possibleque Geneviève a pu s'enfuir avec les Du¬champ.— Comment le savoir, Monsieur ?— Oh! j'espère bien ctre reoseigné cesoir.Sur ces dorniers mots, le comte reprit agrands pas ia direction de GonirevilleTOr-cher.Commeil approchait du chfileau, il aper-cut a quelques metres devant lui, JulienLériot qui se hatait vers la demeure sei-gneuriale.— Julien ! Julien ! appela le comte d'unevoix impatiente.Le jeune homme se retourna, puis s'ar¬rêta puur attendre son beau-père.— Partez devant, ordonna le comte è lafemme de ehambre.Geile-ei obéit, tandis que M. de Mont¬louis rc-joignaitson heau-üls.— Eh bien, avez-vous appris quelquechose ? lui demanda-t-il anxieux.— Rien el'fectivement ; cependant j'aicru decouvrir des indices séricux.— Lesquels, dites vite ?— Permet tez-moi de procéder avec mé¬thode.Je vais vous rendre compte par le menude la fafon dont j'ai accompli ma mis¬sion.Et Julien Lériot fit au oomte le réeit dé-taillé de son voyage it Rouen, puis è laferme du Vauchet. J

II mentionna la déeouverte en apparencefutile des gants oubliés sur une chaise dela salle commune.— Ainsi, deinanda le comte, vous peuse?que ma fille s'est réfugiée chez ce fer-mier ?— Oui, je suis persuadé qu'elle y a étéamenée par ies Duchamp.— Cependant, j'ai fait tantót de lugubreftrouvailles qui m'amèneraient è penseibien plutót a un acte de désespoir.— Lesquelles done ?A son tour, le comte fit le réeit de soavoyage a Harfleur, et des découvertes qu'iiavait faites sur les bords de la Lézarde.Julien Lériot demourait silencieux, dérouté par les détails inquiétants de cettenarration.— Je ne puis croire a un suicide, dit-ilenfin.Pour en arriver è cette horrible extré-mité. il eüt fallu que Geneviève perditcoinplètement l'esprit.Non, non, c'est impossible. . .11faut chercher autre chose.— Quoi done ?— Mais, par exempie, une fuite è l'é-tranger, puisque vous ne voulez pas vousarrêtera mes présomptions.— Cependant, ce chupeau, ce néces¬saire de toilette, trouvés au bord de la ri-vière ?— Bast 1une mise en scène habile peut-être destinée a égarer vos soupgons et vosrech°rches.A votre place, mon chcr comte, je nom'ea tiendrai pas la.

IA

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