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IDC #FR500 1 Sponsorisé par : Maincare Solutions Analyste IDC : Thierry Hamelin Février 2020 OBSERVATOIRE E-SANTÉ 2019 ÉTAT DES LIEUX ET ÉVOLUTIONS EN COURS

OBSERVATOIRE E-SANTÉ 2019€¦ · de ressources financières qui a freiné la mise en place d’un SIH convergent au sein des GHT. Mais les problèmes organisationnels, de gouvernance

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IDC #FR500 1

Sponsorisé par : Maincare Solutions

Analyste IDC : Thierry Hamelin

Février 2020

OBSERVATOIRE E-SANTÉ 2019 ÉTAT DES LIEUX ET ÉVOLUTIONS EN COURS

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PRINCIPALES CONCLUSIONS

Dans le cadre de la stratégie nationale “Ma santé 2022” de transformation du système de santé et du plan HOP’EN (HOPital numérique ouvert sur son ENvironnement) qui succède au programme Hôpital Numérique, les établissements de soins n’ont d’autre choix que de poursuivre la modernisation de leurs systèmes d’information et de déployer des services numériques à destination des patients et des professionnels de santé, dont la médecine de ville. A cela s’ajoute le plan E-parcours qui vise à améliorer, grâce aux outils numériques, la coordination des professionnels de santé et la prise en charge des patients à l’échelle des territoires.

Dans ce contexte d’ouverture des SIH, l’étude menée par IDC révèle que la sécurité et l’urbanisation IT seront, pour 85% des établissements de soins publics, le premier axe d’investissement dans les deux ans à venir, devant la télémédecine (76%), le Dossier Patient Informatisé (72%), les portails numériques à destination des professionnels de santé (65%) et ceux pour les patients (64%).

La gestion du PMSI (Programme de Médicalisation des Systèmes d’Information) et le pilotage décisionnel représentent également un axe d’investissement pour un peu plus de la moitié des établissements. D’autant que ce sont deux domaines où de nombreux projets de convergence sont en cours. A ce titre, 22% des établissements étudiés envisagent d’acquérir un outil décisionnel dans les 24 mois à venir.

Les établissements de soins publics restent plutôt attachés aux solutions de santé on-premise. Les domaines pour lesquels l’hébergement en dehors du data center est le plus envisagé sont le DPI (pour la moitié des établissements concernés), les portails à destination des professionnels de santé (47%), les portails pour les patients (42%) et enfin les solutions de télémédecine (42%).

Au final, si la dynamique associée à la mise en place de services numériques est forte, y compris au niveau des régions, le principal challenge réside dans la capacité à respecter l’échéance du 31 décembre 2022 pour les programmes HOP’EN et E-parcours associés au plan Ma Santé 2022.

Ainsi, la question du financement des initiatives demeure centrale. Si un établissement de soins sur deux a augmenté ses dépenses IT consacrées aux nouveaux projets en 2019, cela ne doit pas masquer la situation difficile à laquelle sont confrontés les GHT, à savoir la nécessité de moderniser leurs SI et continuer d’assurer le fonctionnement de l’existant, le tout dans un contexte de contraintes budgétaires. Même si HOP’EN et E-parcours sont dotés d’une enveloppe d’aide, de respectivement 420 millions d’euros et 150 millions d’euros, tous les projets ne seront pas éligibles aux aides d’Etat, d’autant que la convergence des SIH est encore loin d’être achevée.

Ensuite, l’essor des services numériques dépendra également de la vitesse de diffusion des socles technologiques sur lesquels ils ont vocation à s’appuyer, en particulier le Dossier Médical Partagé (DMP), l’Identifiant National de Santé (INS) et la Messagerie Sécurisée de Santé (MSS).

IDC #FR500 2

OBSERVATOIRE DU CLOUD 2019 : ACCOMPAGNER LES ENTREPRISES VERS LE MULTICLOUD OBSERVATOIRE E-SANTÉ 2019 : ÉTAT DES LIEUX ET EVOLUTIONS EN COURS

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Structure de l’échantillon d’établissements de soins interrogésGRAPHIQUE 1

MÉTHODOLOGIE L’Observatoire e-Santé 2019 réalisé par IDC repose sur une enquête menée en France, entre septembre et octobre 2019, auprès de 150 établissements de soins, dont 98 issus du secteur public et 52 du privé.

Les personnes qui ont été interrogées sont des décideurs IT (DSI et responsable informatique).

Par secteur Par taille (nombre de lits)

Secteur public63%

Secteur privé37%

201 à 50039%

100 à 20032%

501 à 100019%

Plus de 1 000 10%

Source : IDC France, Observatoire e-Santé 2019, n=150

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Pour 64% des établissements de soins, disposer d’un SIH convergent au 1er janvier 2021 n’est pas réalisable.

Si, lors du précédent observatoire e-Santé mené par IDC en 2016, la moitié des établissements publics était confiante dans la mise en place d’un SIH convergent au sein de leur GHT au 1er janvier 2021, ils ne sont plus que 36% aujourd’hui.

LES GHT SONT CONFRONTÉS À DE NOMBREUX ENJEUXLes GHT rencontrent des difficultés dans la convergence des SIH

Capacité des GHT à disposer d’un SIH convergent au 1er janvier 2021GRAPHIQUE 2

Dans le cadre des GHT, la date du 1er janvier 2021 pour disposer d’un SIH (système d’information hospitalier) convergent vous semble-t-elle atteignable ?

Oui, totalement

Oui, probablement

Non, probablement pas

Non, absolument pas

6%

30%

34%

30%

Source : IDC France, Observatoire e-Santé 2019, n=94 établissements publics

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Les établissements de soins ont donc clairement sous-estimé les difficultés auxquelles ils ont été confrontés ces trois dernières années. Comme le montre le graphique 3, c’est d’abord le manque de ressources financières qui a freiné la mise en place d’un SIH convergent au sein des GHT. Mais les problèmes organisationnels, de gouvernance et la complexité à partager une stratégie commune apparaissent également comme des obstacles significatifs qui, combinés, pèsent davantage que les problèmes techniques d’interopérabilité.

Un constat que partagent les 29 sites supports de GHT interrogés qui sont 53% à évoquer des problèmes organisationnels avec les établissements membres et 37% à souligner la complexité à mettre en place une stratégie partagée.

Principaux freins liés à la mise en place d’un SIH convergent dans les délais requisGRAPHIQUE 3

Quels sont les principaux freins à la mise en place d’un SIH convergent dans les délais requis au sein de votre GHT ?

Le manque de budget ou de financement

Les problèmes d’organisation entre le GHT et les établissements membres

L’interopérabilité entre les logiciels des établissements

La complexité à mettre en place une stratégie partagée

La complexité des modalités de gouvernance

63%

43%

27%

30%

Source : IDC France, Observatoire e-Santé 2019, n=94 établissements publics.

27%

17%Le sécurité ITC’est principalement autour du DPI et du PMSI que l’on recense le plus de projets de convergence en cours.

Dans ce contexte de tension sur les budgets, deux tiers des établissements cherchent à limiter leurs investissements, 51% cherchent à améliorer l'interopérabilité en préservant les investissements passés, quand 16% cherchent à garder leur système le plus longtemps possible.

C'est principalement autour du DPI (Dossier Patient Informatisé) et du PMSI (Programme de Médicalisation des Systèmes d'Information) que l'on recense le plus de projets de convergence en cours, avec respectivement 79% et 72% d'établissements concernés. Cette part dépasse légèrement les 60% pour la gestion administrative du patient, le reporting & décisionnel et la logistique.

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Près d’un établissement sur cinq fait partie d’un GHT qui s’oriente vers une remise en cause massive des services collaboratifs.

Les orientations des GHT passent par une recherche d’interopérabilité et une extension des blocs applicatifs de leurs sites supports

Que ce soit pour le système d’information administratif ou de production de soins, les GHT cherchent avant tout à améliorer l’interopérabilité entre outils ou à étendre les blocs applicatifs du site support aux établissements membres.

Si on assiste à la même approche concernant les plates-formes collaboratives, c’est dans ce domaine que les GHT sont les plus enclins à tout refaire. Près d’un établissement sur cinq fait partie d’un GHT qui cherche à remettre en cause l’existant et effectuer des consultations.

Quelle orientation correspond le mieux à celle prise par votre GHT dans les domaines suivants ?

GRAPHIQUE 4

29%

9%

29%9%

24%13%

31%

35%

10%

11%

19%

23% 33%

7%

18%

SI administratif SI de production de soins

Plate-forme collaborative de services numériques

Source : IDC France, Observatoire e-Santé 2019, n=94 établissements publics.

Remise en cause massive avec des consultations Amélioration de l’interopérabilité en priorité

Extensions des blocs applicatifs du site support du GHT vers les établissements membres

Extensions des blocs applicatifs de certains établissements membres à l’ensemble des autres

Pas de remise en cause

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+1 à 2%

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Un établissement de soins sur deux a augmenté ses dépenses IT consacrées aux nouveaux projets en 2019

Comparé au précédent Observatoire mené en 2016 par IDC, on constate une accélération des dépenses IT des établissements de soins. Ils étaient 28% à augmenter leurs dépenses IT en 2017, alors que cette part atteint 44% en 2019. Il en va de même pour les dépenses consacrées aux nouveaux projets : 27% des établissements les avaient augmentées en 2017, alors qu’ils sont désormais 51%. Si pour 2020, la part des établissements envisageant de renforcer leurs dépenses se contracte légèrement, 29% les feront progresser de plus de 5%, contre 18% en 2019.

Evolution des dépenses IT des établissements de soins publics en 2019GRAPHIQUE 5

Evolution des dépenses IT totales

2019 vs 2018 2020 vs 2019

+5% et plus19%

18%

7%

36%

5%

9%

6%

+3 à 4%

+1 à 2%

Stables

-1 à 2%

-3 à 4%

-5% et moins

+5% et plus

+3 à 4%

+1 à 2%

Stables

-1 à 2%

-3 à 4%

-5% et moins

22%

15%

3%

52%

3%

1%

4%

44% 40%

2019 vs 2018

Evolution des dépenses IT consacrées aux nouveaux projets

18%

28%

5%

32%

1%

10%

6%

51%29%

15%

1%

42%

3%

5%

5%

46%+5% et plus

+3 à 4%

Stables

-1 à 2%

-3 à 4%

-5% et moins

+5% et plus

+3 à 4%

+1 à 2%

Stables

-1 à 2%

-3 à 4%

-5% et moins

2020 vs 2019

Source : IDC France, Observatoire e-Santé 2019, n=94 établissements publics

40% des établissements de soins vont consacrer plus de 35% de leurs dépenses IT à de nouveaux projets en 2020, alors qu’ils n’étaient que 26% en 2019.

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Au final, 40% des établissements publics alloueront plus de 35% de leurs dépenses IT aux nouveaux projets en 2020, contre 26% en 2019. Plus précisément, la part des dépenses IT consacrées aux nouveaux projets progressera l’année prochaine de cinq points. Elle atteindra en moyenne 36% en 2020, contre 31% en 2019.

Cela traduit la situation difficile à laquelle sont confrontés les établissements, à savoir la nécessité de moderniser leurs SI et continuer d’assurer le fonctionnement de l’existant, le tout dans un contexte de contraintes budgétaires.

Sécurité & Urbanisation (identités, annuaires…) et télémédecine sont les deux axes majeurs d’investissement pour les deux ans à venir devant le DPI et les portails de services numériques.

Les établissements de soins publics vont investir dans de nombreux domaines comme en atteste le graphique 6. Conséquence du plan HOP’EN (HOPital numérique ouvert sur son ENvironnement) dont l’un des prérequis concerne la sécurité IT, plus de huit établissements sur dix envisagent d’investir dans cette direction.

Citées par trois quarts des établissements, les solutions de télémédecine ont également le vent en poupe dans un contexte de rationalisation de l’offre de soins et de lutte contre les déserts médicaux. D’autant qu’elles englobent un large périmètre de services, à savoir la téléconsultation, la télé expertise, la télésurveillance, la télé assistance. Le remboursement par l’Assurance Maladie des actes de téléconsultation, depuis septembre 2018, et de télé expertise, depuis février 2019, joue également un rôle favorable en la matière.

Le DPI (Dossier Patient Informatisé) clôture le top 3 des axes d’investissement des établissements. Véritable pierre angulaire de la prise en charge du patient, le DPI permet l’accès sécurisé aux données patients pour la coordination des soins auprès de l’ensemble des acteurs impliqués dans ce processus.

Principaux axes d’investissement des établissements de soins publics dans les deux prochaines annéesGRAPHIQUE 6

Dans quels domaines votre établissement prévoit-il d’investir dans les deux prochaines années ?

Gestion de la sécurité, des identités et annuaires

Solutions de télémédecine

Dossier Patient Informatisé

Portail sécurisé pour les professionnels de santé hospitaliers et de ville

Portail sécurisé pour les patients

Gestion électronique de documents / dématérialisation

Gestion du PMSI

Parcours administratif du patient et facturation

Pilotage décisionnel

85%

76%

72%

65%

64%

61%

56%

55%

55%Source : IDC France, Observatoire e-Santé 2019, n=94 établissements publics

Pour les deux ans à venir, 85% des établissements vont investir dans la sécurité & l’urbanisation, 76% dans la télémédecine et 72% dans le DPI.

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Le DPI captera l’essentiel des dépenses IT des établissements publics dans les deux ans à venir

Avec le plan HOP’EN, second volet de la modernisation des SIH, et le programme E-parcours au niveau des régions, près des deux tiers des établissements comptent investir dans les portails de services numériques à destination des professionnels de santé hospitaliers et de ville, ainsi que des patients.

Respectivement 61% et 55% des établissements étudiés ont également déclaré vouloir investir dans la dématérialisation des documents et le parcours administratif du patient, qui est un des nouveaux domaines du plan HOP’EN.

Enfin, la gestion du PMSI et le pilotage décisionnel représentent un axe d’investissement pour un peu plus d’un établissement sur deux. D’autant que ce sont deux domaines où l’on recense de nombreux projets de convergence en cours. C’est le cas de 72% des établissements pour le PMSI et de 63% pour le décisionnel.

Par ailleurs, 22% des établissements interrogés envisagent d’acquérir un outil décisionnel dans les 24 mois à venir, dont 6% uniquement pour analyser les données issues de leur SI de soins et 4% de leur SI administratif.

Comme le révèle le graphique 7, pour près de six établissements sur dix, le DPI figure dans le top 3 des dépenses IT les plus importantes pour les deux prochaines années et la moitié d’entre eux l’a cité comme son premier poste de dépenses en valeur. Il faut dire que le DPI arrive en tête des axes de convergence au sein des GHT : huit établissements publics sur dix ont un projet en cours.

Citées par la moitié des établissements publics, la gestion de la sécurité informatique et l’urbanisation (gestion des identités patients, annuaire des professionnels et autres référentiels) seront la deuxième source de dépenses la plus élevée pour les deux ans à venir. Une situation qui résulte largement du plan HOP’EN qui impose la mise en place d’un plan de reprise d’activité, d’un suivi du taux de disponibilité des applications, d’une politique de sécurité comprenant la protection des données de santé à caractère personnel et un audit de sécurité externe.

Les dépenses consacrées aux portails de services numériques dédiés aux patients, au parcours administratif du patient et à la dématérialisation des documents sont au coude à coude pour clôturer ce classement.

Pour la moitié des établissements, le DPI représentera le premier poste de dépenses IT pour les deux prochaines années.

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IDC #FR500 10

Les plus grosses dépenses IT des établissements de soins publics pour les deux prochaines annéesGRAPHIQUE 7

Quels sont les trois domaines dans lesquels votre établissement prévoit de dépenser le plus dans les deux prochaines années (du plus important au moins important) ?

6% 5% 11%

15% 21% 14%

50% 5% 4%

5% 11% 2%

4% 6% 6%

Dossier Patient Informatisé

Gestion de la sécurité, des identités et annuaires

Portail sécurisé pour les patients

Parcours administratif du patient et facturation

Gestion électronique de documents et dématérialisation

Source : IDC France, Observatoire e-Santé 2019, n=94 établissements publics

Près de deux tiers des établissements publics vont investir dans des portails de services numériques destinés aux patients et aux professionnels de santé

Comme l’a montré le graphique 6, 64% des établissements publics envisagent d’investir dans un portail de services numériques destiné aux patients et 65% dans un portail dédié aux professionnels de santé hospitaliers et de ville.

Dans le cadre du plan HOP’EN et du programme E-parcours, qui vise à améliorer la coordination des professionnels de santé et la prise en charge des patients au niveau des territoires, les établissements de soins publics sont amenés à mettre en place des services numériques.

Toutefois, beaucoup reste à faire. En effet, la majorité des établissements publics interrogés avance lentement, en particulier pour les services à destination des patients où 69% d’entre eux avouent être peu, voire pas du tout avancés.

Cité en 1erCité en 2ème Cité en 3èmeCitation

dans le top 3

59%

50%

22%

18%

16%

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IDC #FR500 11

Etat d’avancement des établissements de soins publics dans la mise en place de services numériquesGRAPHIQUE 8

Où en êtes-vous de vos projets de mise en place de services numériques dans les domaines suivants ?

Vers les patients

Vers les professionnels de santé de ville

Très avancé 3%

Assez avancé 28%

Peu avancé 57%

Pas du tout avancé 12%

Très avancé 6%

Pas du tout avancé 9%

Assez avancé 40%

Peu avancé 45%

Entre professionnels de santé du GHT

Très avancé 6%

Pas du tout avancé 9%

Peu avancé 48%

Assez avancé 37%

Source : IDC France, Observatoire e-Santé 2019, n=94 établissements publics

69% des établissements sont peu, voire pas du tout avancés dans la mise en place de services numériques à destination des patients.

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Intérêt suscité par les services numériques suivants à destination des patients dans les établissements publicsGRAPHIQUE 9

A quel point êtes-vous intéressé par la mise en place des services numériques suivants à destination des patients sur une échelle de 0 (très faible intérêt) à 10 (déjà initié) ?

Si c’est surtout dans la mise en place de services à destination des patients que les établissements sont les moins avancés, il apparaît peu probable qu’ils comblent leur retard à court terme.

En effet, comme le révèle le graphique 9, les établissements de soins montrent de l’intérêt pour une large palette de services numériques qui touchent à la fois à l’administratif et au médical. Cela fait donc des projets numériques des chantiers de grande envergure qui seront difficiles à rapidement finaliser, surtout dans un contexte de tension budgétaire.

Les établissements de soins montrent de l’intérêt pour une large palette de services numériques à destination des patients.

Identification des patients 8,03

6,92

6,76

6,56

6,51

6,28

6,27

6,25

5,43

Vérification des pièces nécessaires à la pré-admission

Contrôle des droits complémentaires (reste à charge)

Renseignement des documents d’admission

Questionnaires santé et satisfaction (sortie)

Consentement à la transmission des documents ou données

Gestion des RDV patients en ligne

Paiements des services complémentaires et reste à charge

Signature électronique de documents

Source : IDC France, Observatoire e-Santé 2019, n=94 établissements publics

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IDC #FR500 13

39%

39%

LE PLAN “MA SANTÉ 2022” EST CONSIDÉRÉ COMME UN ACCELERATEUR POUR LES INITIATIVES NUMÉRIQUES

73% des établissements de soins publics considèrent que le plan” Ma Santé 2022” va contribuer à accélérer leurs initiatives numériques dans les trois ans à venir, quand 18% anticipent qu’il n’aura pas d’impact. Enfin, 9% pensent qu’il peut au contraire les freiner en raison des risques pesant sur la vitesse avec laquelle les socles technologiques nationaux se diffusent (Dossier Médical Partagé, Identifiant National de Santé, Messagerie Sécurisée de Santé).

Huit établissements sur dix considèrent les prérequis du Plan HOP’ENcomme difficiles à atteindre

Près de neuf établissements publics sur dix ont déposé un dossier HOP’EN, dont 57% pour le DPI interopérable et le DMP. Par ailleurs, seuls 19% ne montrent pas d’inquiétude quant à la difficulté à atteindre les prérequis d’ici le 1er janvier 2021 pour obtenir un financement, faute de quoi le montant de l’aide devra être remboursé.

Les craintes des établissements se répartissent équitablement selon les prérequis à savoir :

• L’identité et les mouvements des patients (applications de soins, administratives et PMSI connectées à un référentiel unique d’identités, de séjours et de mouvement des patients), prérequis qui apparaît comme le plus délicat à atteindre, surtout dans le cadre des GHT.

• La sécurité et la confidentialité (existence d’un plan de reprise d’activité, mise en place d’une politique de sécurité et présence d’un RSSI, suivi du taux de disponibilité des applications, réalisation d’un audit externe de sécurité, protection des applications gérant des données personnelles, etc).

• L’échange et le partage (capacité du SIH à alimenter le DMP, messagerie intégrée à l’espace de confiance MS Santé, Répertoire Opérationnel des Ressources, etc).

73% des établissements de soins considèrent que le plan” Ma Santé 2022” va contribuer à accélérer leurs initiatives numériques.

OBSERVATOIRE E-SANTÉ 2019 : ÉTAT DES LIEUX ET EVOLUTIONS EN COURS

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IDC #FR500 14

Prérequis du programme HOP’EN considérés comme les plus difficiles à atteindre pour les établissements de soins publics

GRAPHIQUE 10

Parmi les prérequis qui composent le programme HOP’EN, lequel ou lesquels vous paraissent les plus difficiles à atteindre d’ici le 1er janvier 2021 ?

Identification et mouvements des patients

Sécurité, confidentialité

Echange et partage

Aucun en particulier

Vous les avez déjà atteints ou ce sera le cas d’ici fin 2019

35%

34%

32%

17%

2%

Source : IDC France, Observatoire e-Santé 2019, n=94 établissements publics

OBSERVATOIRE E-SANTÉ 2019 : ÉTAT DES LIEUX ET EVOLUTIONS EN COURS

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51%

UNE NOUVELLE DYNAMIQUE EN RÉGIONS AUTOUR DES SERVICES NUMÉRIQUES

En complément de l’enquête menée auprès des établissements de soins, IDC a réalisé six entretiens avec des ARS / des GRADeS en Ile-de-France, Centre-Val de Loire, Pays de la Loire, Nouvelle-Aquitaine, Grand Est et Normandie.

Une étroite collaboration avec les GHT autour de l’interopérabilité et la coopération entre groupements

Les régions entretiennent toutes des relations régulières avec les GHT qui se concentrent sur l’interopérabilité des systèmes informatiques et la coopération entre groupements. L’enjeu est aussi de les faire adhérer aux plates-formes régionales en place, ce qui permet de capitaliser sur les investissements déjà réalisés, mais aussi d’en accélérer l’utilisation.

Dans l’ensemble, les relations entre régions et GHT se passent bien. C’est une bonne base pour l’essor des plates-formes régionales de coordination (parcours et télémédecine) entre patients, hôpitaux et médecine de ville. Seule une région a évoqué des tensions qui tiennent au fait que la convergence qu’elle demande aux GHT entraîne des dépenses qu’ils ont beaucoup de mal à supporter.

“Le principal sujet avec les GHT, c’est la convergence technique, mais également organisationnelle”.

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Les plates-formes numériques régionales à destination des professionnels de santé ont le vent en poupe, mais il existe encore très peu de services numériques à destination des patients

Les régions sont plus ou moins avancées en matière de services numériques. Toutefois, toutes ou presque ont déployé une plateforme régionale de télémédecine permettant la téléconsultation et la télé expertise dans certains domaines (radiologie, dermatologie,…).

De même, l’archivage et la transmission d’images médicales sont déployés dans pratiquement toutes les régions. Ils sont cependant davantage utilisés comme outil de stockage que de partage.Enfin certains services à destination des professionnels de santé sont spécifiques à certaines régions, comme par exemple :

• La télésurveillance cardiaque ;• Le dossier communiquant de cancérologie ;• L’articulation régionale des SAMU ;• La disponibilité en temps réel de lits ;• L’articulation avec le Répertoire Opérationnel des Ressources (ROR) ;• Le dossier partagé de périnatalité ;• L’échange et le partage des comptes-rendus d’hospitalisation ;• L’accès partagé aux notes des médecins.

Les services aux patients sont beaucoup moins développés, les régions interrogées reconnaissant qu’elles n’en sont qu’au début. Seules deux proposent l’accès en ligne aux résultats des laboratoires et une seule l’accès aux documents du cercle de soins.

“Nous n’en sommes qu’au début concernant les services numériques à destination des patients”.

Parmi les projets en cours dans les différentes régions, on peut noter :

• L’e-prescription médicamenteuse ;• La mise en place d’une solution de téléconsultation en direction des maisons de santé, EHPAD, centres de détention pour lesquels l’accès aux soins est difficile ;• Les disponibilités des médecins libéraux et la prise de rendez-vous ;• L’échange d’informations sur les patients dans le domaine de l’addictologie et de la diabétologie ainsi que l’amélioration de la coordination des soins à domicile entre les acteurs de santé ;• La dématérialisation des courriers entre hôpitaux et médecine de ville ;• La dématérialisation des résultats des mammographies ; • La télé-surveillance des patients à domicile en insuffisance cardiaque ;• La mise en place d’un DPI commun autour de la néphrologie et la dialyse ;• Le dossier partagé de périnatalité ;• L’échange et le partage des comptes-rendus d’hospitalisation ;• L’accès partagé aux notes des médecins.

“Avec Ma santé 2022, c’est peut-être la première fois qu’une stratégie nationale est aussi claire”.

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Le plan Ma Santé 2022 est bien perçu par les régions, mais des difficultés existent

Pour les régions interrogées, le plan “Ma Santé 2022” permet une prise de conscience du caractère stratégique du numérique. Elles ont une bonne image de ce plan car sa feuille de route est jugée claire. Toutefois, certaines régions pointent des difficultés comme :

• L’état d’avancement des socles technologiques nationaux sur lesquels s’appuyer comme le Dossier Médical Partagé qui souffre de son manque d’interopérabilité, la Messagerie Sécurisée de Santé qui est encore loin d’être généralisée, ou encore le référentiel d’Identification National de Santé (INS), dont les spécificités techniques ne sont pas encore finalisées ;

• Le faible montant de l’aide au financement des services numériques régionaux de coordination des professionnels de santé et la prise en charge du parcours des patients avec le programme E-parcours (150 millions d’euros) et ses critères d’éligibilité basés sur l’importance du bassin de de population ;

• Les difficultés rencontrées en matière de coordination et de conduite du changement au sein des GHT, ainsi que la capacité à embarquer la médecine libérale dans les projets numériques.

“Nous attendons avec impatience les spécificités techniques relatives à l’INS”.

“Je ne crois pas au planning annoncé dans le cadre du plan Ma Santé 2022”.

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Huit GHT sur dix envisagent de s’appuyer sur des initiatives régionales pour leurs projets de gestion du parcours de santé et de coordination entre professionnels de santé

Confrontés à des contraintes budgétaires, les GHT sont preneurs d’initiatives régionales susceptibles de les aider à financer leurs projets de services numériques à destination des patients et des professionnels de santé. Ils sont ainsi 21% à envisager de s’appuyer sur le programme E-parcours qui vise à améliorer, à l’échelle des régions, la coordination entre hôpital, médico-social, médecine de ville et patients, grâce à la mise en place d’outils numériques. En complément, 59% des GHT envisagent d’adopter une approche mixte, à savoir s’appuyer sur les initiatives de leur région, tout en développant leurs propres programmes sur des pathologies ciblées à vocation plus territoriale.

“La vraie difficulté, c’est de nous donner les moyens financiers de nos ambitions”.

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Leader de la e-Santé en France, Maincare Solutions développe depuis plus de 20 ans des solutions informatiques dédiées aux établissements et organisations de santé pour leur permettre d’assurer une prise en charge complète du patient tout au long de son parcours de soins et d’optimiser leurs processus administratifs, financiers logistiques et RH.

Depuis 2016 et le rapprochement avec la société IDO-In, le groupe a engagé un mouvement profond de renouvellement technologique et accéléré ses investissements.

Ainsi, tout en permettant aux établissements et groupements hospitaliers de mener la convergence de leur S.I. grâce à son socle d’infrastructures urbanisé et des solutions nativement multi-établissements et hautement interopérables, Maincare Solutions leur permet aussi d’accélérer leur ouverture vers la ville avec sa plateforme territoriale de production de soins Maincare IC.

80% des régions font également confiance à Maincare Solutions pour les accompagner dans la prise en charge globale et coordonnée des patients sur tout le territoire. Cela passe en particulier par le déploiement de plateformes régionales de services numériques à destination des professionnels de santé et des patients : rendez-vous en ligne, échanges et partage de documents et comptes-rendus, préparation des admissions, suivi des parcours de soins ou encore télémédecine.

Afin de proposer un accompagnement 360° aux établissements et aux régions et de répondre à leur côté aux nouveaux défis de transformation numérique en santé, la société a créé en 2016 son cabinet de conseil stratégique, Azélio Conseil, dont l’offre s’articule autour de quatre principaux axes : la définition de leur stratégie santé numérique ; la transformation des organisations et la conduite du changement ; le développement des usages ; la mise en œuvre des projets e-santé.

Maincare Solutions intervient également dans le domaine de la communication numérique avec sa web agency spécialisée santé et bien-être, Digital Initiative.

En l’espace de 10 ans le groupe a triplé son chiffre d’affaires (près de 80 millions d’euros en 2019) et ses effectifs avec aujourd’hui 700 collaborateurs, dont plus de 300 en R&D.

À PROPOS DE MAINCARE SOLUTIONS

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IDC est un acteur majeur de la Recherche, du Conseil et de l’Évènementiel sur les marchés des Technologies de l’Information, des Télécommunications et des Technologies Grand Public. IDC aide les professionnels évoluant sur les marchés IT et les investisseurs à prendre des décisions stratégiques basées sur des données factuelles. Plus de 1 100 analystes proposent leur expertise globale, régionale et locale sur les opportunités et les tendances technologies dans plus de 110 pays à travers le monde. Depuis plus de 50 ans, IDC propose des analyses stratégiques pour aider ses clients à atteindre leurs objectifs clés. IDC est une filiale de la société IDG, leader mondial du marché de l’information dédiée aux technologies de

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