Observatoire international

des marchés

COLOMBIE

La femme colombienne : La femme colombienne en général est soucieuse de son apparence. Celle des couches sociales moyennes/hautes sont toujours élégante et au fait des dernières tendances étrangères et notamment européennes. L’homme colombien: Pour l’homme colombien, la tenue vestimentaire habituelle dans le milieu des affaires est le costume et la cravate. Toutefois dans certaines villes de taille moyenne ou le climat est plus tempéré ou sur la cotes de caraïbes la tenue est plutôt casuel/formel. Le consommateur colombien: Le Colombien est fortement influencé par les grandes marques, les prix, les offres commerciales et la mode. Le Colombien disposant d’un fort pouvoir d’achat tend à penser que ce qui est le plus cher possède la meilleure qualité, et que ce qui est de meilleur marché est de mauvaise qualité, contrairement aux classes défavorisées qui cherchent plutôt à satisfaire des besoins que des goûts particuliers. On constate toutefois qu´en Colombie les consommateurs sont en train de passer d´une consommation de première nécessité qui se manifeste par des achats au détail, voire à l´unité et satisfaite par les magasins de quartier à une consommation d’ envie, de goût et de loisir qui se réalise dans les grandes surfaces et grands centres commerciaux. Le consommateur colombien est un exemple de bonne adaptation à la mondialisation, sachant qu’il a été fortement affecté par les changements de l’économie du pays au cours des 20 dernières années. Les Colombiens affichent aujourd’hui leur plus haut niveau d’optimisme et de confiance depuis 2001, grâce notamment à l’amélioration de la situation économique du pays, ce qui se concrétise dans les comportements d’achat, les consommateurs n'hésitant plus à dépenser et à s'endetter afin d'améliorer leur qualité de vie.

COLOMBIE – TENDANCE ET CULTURE DE CONSOMMATION GOUTS VESTIMENTAIRES

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Géographie: La Colombie est divisée en cinq grandes régions naturelles : la Caraïbe, le Pacifique, les Andes, l'Orénoquie, et l'Amazonie; dans chacune d'elles, la composition ethnique et les activités économiques sont très diversifiées. Au niveau géographique, on peut trouver des déserts, des forêts tropicales ou subtropicales ou même des neiges éternelles. Les saisons sont divisées en deux périodes sur l’ensemble du territoire: deux saisons des pluies – entre Avril et Juin et entre Août et Novembre - et deux périodes sèches. Milieu des affaires: En général, le milieu des affaires colombien est conventionnel et lorsque l’on s’adresse à une personne d’un poste supérieur dans une organisation, il est de coutume générale de s’adresser à lui en l’appelant « Señor (suivi du nom de famille) », La participation de la femme à la vie économique est l’une des plus importantes en Amérique Latine. La loi stipule que 30% des postes dans la fonction publique doivent être exercés par des femmes. Société: La population est divisée en 6 couches sociales (« estratos ») en fonction de leurs revenus. Les couches les plus pauvres (1,2 et 3) bénéficient de subventions sur le coût de l’eau, le gaz et l’électricité, financées par les impôts des classes les plus aisées (4, 5 et 6). Il est important de noter l’élargissement de la base et l’enrichissement de la classe moyenne qui connait un fort développement depuis quelques années. Cette classe moyenne est passée en 7 ans de 25 à 30% de la population. La société colombienne reste très inégalitaire. Toutefois la croissance économique, associée à l´adoption de mesures de nature plus sociale et distributive, ont permis en l´espace de 5 ans à 3,6 millions de Colombiens de sortir d´une situation de pauvreté

COLOMBIE – TENDANCE ET CULTURE DE CONSOMMATION

CONTRAINTES RELIGIEUSES ET CULTURELLES

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Niveau de gamme: Présence de nombreuses enseignes occidentales et latino-américaines proposant une offre de prêt-à-porter moyen à haute de gamme. Arrivée massive de marques de luxe (17 marques en 2013), notamment dans les secteurs : l´habillement, accessoires, cosmétiques, et l´automobile. A noter que ces marques touchent les 6% de la population le plus aisées. Les classes sociales plus modestes se tourneront vers une production plus moyenne gamme et économique. On notera que dans un marché de plus en plus concurrentiel, notamment du fait de l´arrivée massive de marques et de l´augmentation des prix des loyers commerciaux, les marges ont tendance à se tasser.

COLOMBIE – TENDANCE ET CULTURE DE CONSOMMATION

REPARTITION HOMME, FEMME, ENFANT DE LA CONSOMMATION, NIVEAUX

DE GAMME, SEGMENTATION DU MARCHE

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Les groupes locaux: La Colombie, en tant que l’un des principaux centres de mode d’Amérique Latine, jouie d’une importante industrie locale de confection et de prêt-à-porter, utilisant des techniques de pointe et se caractérisant par des designs innovants. Le pays dénombre ainsi 10 000 fabricants de PAP desquels, 6% contrôlent 40% du marché. Les principaux groupes colombiens sont : Le groupe Uribe (qui représente plusieurs marques européennes et américaines), Estudio de moda (qui représente Celio*, Marithé François Girbaud, et Diesel entre autres) et CHC & CFG Fashion group (qui représentent plusieurs marques de luxe) Aussi, parmi les principales marques colombiennes, l’on dénombre : Arturo Calle, Studio F, Gef, Tennis, Fuera de Serie, Leonisa.... La forte présence de groupes chiliens : Ces dernières années les grands groupes chiliens (nommées multi-latinas) s’est son implantés dans le pays soit en direct, soit en partenariat avec des acteurs nationaux. Ces grands groupes de retail sont : Falabella, Sodimac, Cencosud, Parque Arauco et Ripley. Les groupes internationaux : Les principales marques de PAP sont présentes en Colombie depuis quelques années, et en particulier les marques espagnoles et américaines. En effet, avec l’augmentation du niveau de vie, la croissance importante du pays, sa stabilité politique et l’élargissement de la base de la classe moyenne, les principaux acteurs du secteur du PAP sont arrivés de manière groupée et très rapidement depuis 3 ans et de nouvelles enseignes s’implantent chaque trimestre.

COLOMBIE – DISTRIBUTION PRINCIPALES ENSEIGNES

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Le phénomène du « centre commercial » remonte à 1975 avec l’ouverture à Bogota du centre commercial Unicentro qui demeure, encore aujourd’hui, l’un des plus importants du pays. Les centres commerciaux (localisés dans toutes les moyennes et grandes villes du pays), jouent actuellement un grand rôle dans la distribution, car ils constituent la vitrine principale des grandes marques de produits de consommation locaux et étrangers présentes sur le marché. Ils sont, par ailleurs, comme aux Etats Unis, un lieu de promenade privilégié. Adaptés à chaque classe sociale, on en trouve dans tous les quartiers. Selon Acecolombia, l’association colombienne des centres commerciaux, un colombien dédie 36% de son temps au secteur de l’hab illement dans un centre commercial. Ils connaissent de nouveau depuis 2004 une forte vague d’ouvertures ; en moyenne un centre commercial est inauguré tous les 23 jours. Le pays possède actuellement entre 300 et 350 centres commerciaux sans compter les nouveaux projets en cours. Alors qu’en 2011, la ville comptait 100 centres commerciaux, on comptabilise aujourd’hui près de 160 projets de constructions. L’un des projets de plus grande ampleur est celui du plus grande centre commercial de Colombie : Eden. Avec une superficie attendue de 320 000m2 et 134 000 m2 de superficie totale, Eden représente un investissement de près de 400 millions d’euros. L’exécution fina le du projet est espérée pour 2017. La volonté des distributeurs de faire grandir un marché dynamique a été à l’origine de ce grand effort de modernisation faisant ainsi de Bogota l’un des secteurs de la distribution les plus sophistiqués d’Amérique latine. On dénombre en outre en 2014, 196 centres commerciaux bénéficiant d’une surface commerciale supérieure à 5000 m2. Il faut noter que le prix du m2 est en constante augmentation en Colombie. A titre d'exemple, au sein du centre commercial Andino accueillant la plupart des marques de luxes présentes dans le pays, le m2 s‘élève à 135 USD. Aussi, le reste du pays connaît la même dynamique, le phénomène s’étendant également aux nombreuses « villes intermédiaires » qui connaissent également une croissance économique et démographique notable. 30% de la population dans les grandes villes fréquentent au moins 1 fois par semaine les centres commerciaux et 18% de 2 à 3 fois par semaine.

COLOMBIE – DISTRIBUTION

NOMBRE DE CENTRES COMMERCIAUX

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Le commerce électronique en Colombie est dans une phase de développement important, dans un pays où les consommateurs ont tendance à privilégier les achats au détail dans les points de ventes de proximité (tiendas), les centres commerciaux et les super et hypermarchés. Les ventes par internet ont augmenté de 40% en 2013. Cela s’explique notamment par l’enrichissement des classes moyennes qui sont désormais équipées de matériels informatiques. Aussi, les nouvelles générations de designers et entrepreneurs, d’avantage familiarisés avec ces outils n’hésitent plus à recourir à ce canal de distribution. Spécifiquement dans le secteur de la mode, la vente en ligne se développe de plus en plus avec la mise en place de sites de marques nationales ainsi que différents sites multimarques (linio, Dafiti), qui offrent divers produits dans plusieurs univers non seulement en Colombie mais en Amérique latine. Toutefois ce secteur offre des réelles opportunités aux entrepreneurs qui souhaiteraient s’implanter en Colombie et distribuer leurs productions via ce canal de distribution.

COLOMBIE – DISTRIBUTION

IMPORTANCE D’INTERNET (SITES POPULAIRES)

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Une offre locale importante : La Colombie s’est convertie en l’un des principaux centres de mode en Amérique Latine. Le pays se caractérise par la qualité de ses créations, par son innovation notamment en matière de design et par la variété des matières utilisées. En effet, l’industrie textile et Prêt-à-Porter (PAP) colombienne est l’une des plus importante et des plus expérimentée du sous-continent grâce à l’application de technologies de pointe dans les processus de fabrication. La production de textile et le secteur de l’habillement représente 0,9% du PIB colombien avec une part de 0,7% pour l’habillement et 0,2% pour le textile. La tendance du secteur en terme de production est à la baisse comme l’illustre le secteur de la filature et du tissu du tricot ayant connu une perte de 9,9%, Les ventes s’élèvent à 5,693 M Dollars, soit une baisse de 3,1% par rapport à 2012:

COLOMBIE – OFFRE DISPONIBLE PRODUCTION LOCALE

Production du secteur de l’Habillement en M Dollars Ventes du secteur de l’Habillement en M Dollars

Boutiques et magasins de ventes de vetements Tricot, tissu de laine Filage, tissage et finition de produits finis

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COLOMBIE – OFFRE DISPONIBLE COMMERCE EXTERIEUR

2010 2011 2012 2013 Variation 2012/2013

Production 4.991 5.598 5.678 5.258 -7,3%

Textile 2.434 2.665 2.600 2.407 -7,4%

Habillement 2.557 2.993 3.073 2.808 -8,6%

Exportations 1.062 1.131 1.149 995 -13,40%

Textile 344 399 379 310 -17,60%

Habillement 712 732 773 685 -11,40%

Importations 1.574 2.300 2.334 2.315 -0,80%

Textile 1.146 1.599 1.491 1.445 -2,40%

Habillement 428 701 843 860 -2,00%

Consommation réelle 5.265 6.422 6.713 6.501 -3,20%

Textile 2.989 3.578 3.578 3.527 -2,60%

Habillement 2.276 2.844 2.844 2.974 -3,80%

Balance commerciale du coton, du textile et de l’habillement en 2013

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Chiffres relatifs au commerce extérieur en M Dollars

COLOMBIE – OFFRE DISPONIBLE

PRÉSENCE DES ACTEURS FRANÇAIS (LISTE DE MARQUES ET

ENSEIGNES PRÉSENTES),

La France est le 8ème fournisseur en Colombie avec 2,4% de participation. Les exportations françaises à destination de la Colombie ont

atteint 1,054 Md d´Euros contre 844 M€ 2012, représentant une hausse de +24,9%. Les produits français jouissent d’un excellente réputation

en Colombie.

Les enseignes françaises sont très présentes, notamment dans le secteur de l’habillement, des accessoires de mode, de la maroquinerie et

des cosmétiques : Chevignon, Girbaud, Naf Naf, Lacoste, Louis Vuitton, Cartier, Dior, l’Occitane, entre autres.

Via des implantations de nombreuses entreprises telles que Célio, Du Pareil Au Même, le Coq Sportif, Chevignon, Naf Naf, Marithé et

François Girbaud, Façonnable, Salomon, Paco Rabanne,etc. La majorité de ces dernières font produire directement les vêtements en

Colombie.

Les marques françaises de maroquinerie de luxe sont également présentes (Louis Vuitton, Longchamp), renforçant ainsi l’image haut de

gamme et prestigieuse du savoir-faire français en matière de mode et accessoires.

Depuis le mois de novembre 2012 la marque française de vêtements pour enfants « Du Pareil au Même » a ouvert six magasins, situés dans

les centres commerciaux les plus prisés de la capitale ainsi qu’au niveau national en Colombie. Luis Szapiro, le directeur en charge du

développement de la marque annonce un plan d’expansion ambitieux pour les 4 prochaines années, avec l’ouverture de 20 points de ventes

supplémentaires dans les principales villes du pays. Le groupe justifie le choix de la Colombie car elle connaît actuellement une solide

croissance économique, notamment dans le secteur de la mode, et garantit un niveau de sécurité juridique satisfaisant. L´entreprise a

conservé la marque française dans le cadre de sa stratégie de positionnement pour répondre au profil du consommateur colombien qui est

friand de marques étrangères auxquelles il a accès au fur et à mesure que son pouvoir d´achat augmente.

De même, Paco Rabanne qui avait annoncé en 2013 sa présence future sur le marche colombien a ouvert 2 boutiques pour homme en

2014.

La marque Façonnable, s’est quant a elle implantée en 2014 avec une boutique au sein du centre commercial Andino ainsi que Ca timini,

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Les contrats commerciaux traditionnels (contrat d’agence - contrat de distribution) sont bien connus du monde des affaires colombien. Le contrat d’agence fait l’objet d’un régime juridique très protecteur de l’agent, visé par les articles 1317 et suivants du Code de commerce : contrat par lequel l’agent s’engage de manière indépendante et constante, en contrepartie d’une commission fixe, à promouvoir, exploiter, représenter, fabriquer et distribuer à l’intérieur du territoire colombien, comme représentant ou agent d’un mandant local ou étranger. La notion de contrat d’agence est générique. Le droit colombien opère une distinction entre l’agence avec représentation et l ’agence sans représentation. La présence ou l’absence de représentation se révèlent être des critères déterminants dans la mesure où les effets pour l’entreprise étrangère seront différents. En effet, conclues avec représentation, les négociations commerciales menées par l’agent engagent directement le mandant. A l’inverse, en l’absence de représentation, l’agent se limite à exécuter ses obligations, l’entreprise représentée étant la seule habilitée à donner son consentement pour la conclusion d’un contrat. Le plus souvent, le choix se fera en fonction du degré de confiance existant entre les parties. La représentation ne se présume pas. Aussi, dans le cas d’une représentation, celle-ci doit être prévue au contrat. L’article 1320 du Code de commerce prévoit que le contrat d’agence doit être enregistré au registre du commerce du lieu où le contrat est signé et une taxe doit être acquittée à ce moment. L’absence d’enregistrement n’est pas une cause de nullité du contrat. Celle-ci est cependant vivement conseillée. Etant donné la spécificité du contrat d’agence en droit colombien, il est conseillé d’accorder une attention particulière au contenu du contrat, notamment sur les points suivants : les pouvoirs de l’agent, le secteur d’activité, la durée de l’activité, le territoire affecté, l’exclusivité et la non-concurrence. L’agent sera toujours rémunéré même si le contrat est conclu par le mandant lui-même sans assistance de l’agent ou si l’affaire a échoué pour une raison imputable à celui-ci. Enfin, l’agent recevra une indemnité compensatoire (à la fin du contrat) égale à un douzième de la rémunération perçue pendant les trois dernières années multipliée par le nombre d’années correspondant à la relation contractuelle. Si le contrat est inférieur à trois ans l’indemnité correspond à la moyenne des revenus perçus pendant la durée du contrat. Ces mesures sont d’ordre public donc aucune prévision contractuelle ne peut les écarter. Le contrat de distribution : Le contrat de distribution est un contrat innommé en droit colombien. Toutefois, il constitue une figure juridique à part entière, différente des autres contrats commerciaux. A la différence de l’agent, le distributeur agit en son propre nom et pour son propre compte. Le contrat de distribution est un contrat soumis pour l’essentiel au principe d’autonomie de la volonté des parties. Il ne fait pas l’objet de procédure particulière quant à un quelconque enregistrement. Il est toutefois nécessaire de procéder à la rédaction d’un écrit. Le recours à un intermédiaire présente des avantages et des inconvénients : il connaît le marché, ses besoins, ses us et coutumes, ses décideurs ; il maîtrise un contexte juridique à la fois complexe et mouvant ; il possède généralement, s’il s’agit d’un distributeur, un réseau de distribution étendu et bien rôdé. Mais ses marges commerciales sont généralement élevées ; il est souvent multicartes et risque donc de délaisser votre représentation au profit d’une autre plus attractive; s’il s’agit d’un représentant exclusif (cas le plus fréquent en Colombie), l’importation en direct par un autre acteur n’est plus possible, sans son autorisation.

COLOMBIE – MODES D’IMPLANTATION À PRIVILÉGIER AGENTS (RÉMUNÉRATION), JOINT-VENTURE

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La distribution spécialisée et la franchise sont encore peu développées en Colombie. Le contrat de distribution et la franchise commerciale obéissent tous deux au principe de l’autonomie de la volonté des parties. La franchise Le coût d’obtention des enseignes est très variable selon le type de négoce. La franchise ne fait pas l’objet d’une réglementation particulière sauf son enregistrement auprès de la Direction générale du commerce extérieur, rattachée au ministère du Commerce en raison de l’usage d’un droit de propriété intellectuelle. A l’image du contrat de distribution, la franchise se fonde sur l’autonomie de la volonté et la liberté contractuelle. L’implantation : Les consommateurs colombiens étant très demandeurs de marques internationales, le pays peut offrir d’importantes opportunités d’affaires pour les sociétés françaises de confection. Ces dernières peuvent envisager une démarche de développement sur le marché au travers d’une implantation, d’un partenariat avec une société locale ou par le biais de la fabrication sous licence de leurs produits.

COLOMBIE – MODES D’IMPLANTATION À PRIVILÉGIER

RÉSEAU À LA MARQUE (FRANCHISE, MASTER-FRANCHISE,

SUCCURSALE…)

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La Colombie, divisé en 23 départements et plus de 950 communes, compte 4 villes de + d’1 million d’habitants : 1. Bogotá : 8 363 782 2. Medellín : 2 721 874 3. Cali : 2 300 000 4. Barranquilla : 1 206 946 5. Carthagène : 978 000 Lors du choix de la ville d’implantation, il faudra prendre en compte son environnement : en effet, du fait de l’absence de saisons (Printemps-été / automne-hiver), il faudra être vigilant quant au choix des vêtements à distribuer en Colombie. En effet, pour une ville comme Bogota, avec son climat automnale toute l’année, des vestes chaudes ainsi que des petites robes toute l’année sont à prévoir, alors qu’une vil le telle que Carthagène et son climat chaud préférera des vêtements « été » en permanence.

COLOMBIE – MODES D’IMPLANTATION À PRIVILÉGIER

VILLES À PRIVILÉGIER

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Bogota Medellin Cali

Les usages du pays : En arrivant en Colombie, dans le cadre d’une première approche du marché, le visiteur sera surpris par le dynamisme qui s’observe en particulier dans les grandes villes du pays comme Bogota et Medellin et par le bon accueil que les Colombiens réservent aux étrangers. Les hommes d’affaires en particulier sont plutôt formels, ponctuels et facilement accessibles. De manière générale, les hauts dirigeants sont ouverts à la culture française, voire souvent francophones. La politesse : une valeur partagée. Les formes de politesse dans les relations interpersonnelles à tous les niveaux hiérarchiques sont importantes. L’utilisation des titres tels que Señor, Doctor ou Ingeniero est assez répandue. Il faut prendre soin de ne pas commencer une discussion sans avoir au préalable échangé quelques généralités, pris longuement des nouvelles de votre interlocuteur et accepté de donner des vôtres. De ce fait les réunions peuvent se prolonger un peu mais c’est une marque d’intérêt et de confiance de la part de votre interlocuteur. Une attention particulière doit être portée sur les aspects vestimentaires. À Bogotá, la cravate et le costume pour les hommes ou le tailleur pour les femmes, sont de rigueur. La tenue peut-être plus informelle dans les autres grandes villes du pays, en particulier dans celles situées sous des climats plus chauds. Toutefois, il est important de soigner les signes extérieurs. Règles de communication lors des contacts professionnels et personnels : Le sens de l’organisation des Français est souvent apprécié et est une valeur de plus en plus partagée. Généralement les Français sont réputés pour leur sens de la planification et de l’organisation. Cet aspect ne dérange pas les Colombiens tant que cela ne se traduit pas par une monopolisation de la parole ou par une attitude de donneurs de leçons. Il faut être à la hauteur de la réputation des Européens et être ponctuels lors des rendez-vous au bureau avec un client potentiel ou un associé. Les affaires c’est aussi laisser du temps au temps. Les réunions, y compris d’affaires, débutent par une invitation à boire un petit café, un « tinto ». La politesse veut qu’on l’accepte ou qu’à défaut on demande un verre d’eau. L’attente du « tinto » donne souvent l’occasion à votre interlocuteur de parler du pays, de l’actualité, de la famille, des conditions du voyage et d’accueil dans le pays. Il est souvent recommandé de laisser éteints les portables pendant les réunions afin de porter toute l’attention sur les échanges qui sont souvent agréables. La langue de travail c’est l’espagnol mais le français est assez répandu. En effet, les réunions se tiennent généralement en espagnol mais le français est fréquemment parlé surtout dans le milieu des affaires. Ainsi, les présentations doivent être dans la mesure du possible en espagnol si vous le maîtrisez bien. Il est aussi possible d’utiliser l’anglais mais les insuffisances ou les approximations linguistiques peuvent être frustrantes pour vous et pour votre interlocuteur, voire un sérieux handicap pour concrétiser des affaires. Jusqu’il y a peu de temps le français était obligatoire dans le cursus scolaire colombien aussi il se peut que votre interlocuteur soit francophone, voire francophile. S’il maîtrise bien la langue française, il sera heureux de pouvoir l’utiliser. Le cas échéant soyez indulgent. Les questions relatives à la sécurité : Les conditions de sécurité en Colombie et en particulier dans les grandes villes, se sont considérablement améliorées depuis le début des années 2000. Les Colombiens comme les étrangers peuvent aujourd’hui se déplacer plus librement en ville ou en dehors des zones urbaines pour faire des affaires ou du tourisme. Toutefois, les aspects liés à la sécurité ne doivent pas être négligés. Les principaux risques sont liés à la délinquance urbaine, à la guérilla et au trafic de stupéfiants. C’est pourquoi il convient de prendre connaissance des consignes de sécurité émises par les autorités françaises.

COLOMBIE – MODES D’IMPLANTATION À PRIVILÉGIER ECUEILS À ÉVITER

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Sur le plan douanier, la politique d’ouverture commerciale, engagée unilatéralement ou dans le cadre d’accords commerciaux, s’est traduite par des baisses successives de taxes douanières dont le taux moyen est actuellement de 6 %. À titre de comparaison, ce taux moyen était de 12 % en 2006 et il pourrait avoisiner les 6 % après l’entrée en vigueur de plusieurs accords de libre-échange notamment avec l’UE (entrée en vigueur le 1er août 2013). Le Président Santos a annoncé en janvier et mis en œuvre en février 2013 un droit douanier spécifique de 5 USD/kg de textile pour les importations qui ne sont pas liées par des accords commerciaux avec la Colombie. En contrepartie, le taux du droit de douane serait abaissé de 15 à 10%. La mesure, applicable depuis 2013, est destinée notamment à diminuer la sous-facturation des produits importés et à protéger le secteur textile colombien qui, ces dernières années, a perdu de la compétitivité ; or c´est un secteur qui emploie environ 500 000 personnes. Pour le Textile et l’Habillement : Élimination progressive des droits de douane en 11 ans pour les vêtements, 6 ans pour la maroquinerie et immédiate pour les cravates, foulards, et écharpes, Moyens de paiement : En général, les paiements s’effectuent dans un délai moyen de 180 jours après la date d’embarquement de la marchandise. Le moyen de paiement qui présente le meilleur rapport qualité/prix est le virement SWIFT anticipé ou à l’arrivée, avec ou sans délais, mais il n’est utilisé qu’entre deux partenaires ayant établi une grande confiance réciproque. La deuxième option, un peu plus chère mais sûre (de 1 % à 1,2 % du montant) reste la lettre de crédit ou crédit documentaire irrévocable et confirmé.

COLOMBIE – RÈGLEMENTATIONS SPÉCIFIQUES

TAXES

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1. Colombiamoda : http://colombiamoda.inexmoda.org.co/es/ Salon consacré à la mode masculine, féminine, infantile et junior, avec la présence de plus de 150 exposants nationaux et 139 internationaux et 11070 visiteurs et acheteurs. Salon idéal pour les acheteurs de chaînes de magasins et de boutiques, pour les distributeurs de prêt-à-porter, ainsi que pour les importateurs. 2. ColombiaTex: Salon consacré aux derniers développements du secteur textile en ce qui concerne les tissus, les matières premières, les machines outils et accessoires de mode. Ce salon réuni 329 exposants et plus de 10 visiteurs (1760 acheteurs internationaux et 9148 nationaux). Ces salons accueillent chaque année à Medellin les plus grandes marques mondiales du secteur, preuve de l’attractivité et de la maturité du marché. 3. Cali Exposhow: www.caliexposhow.com Cali Exposhow est un évènement important dans le secteur de la beauté , de la santé et la mode en Colombie. Il a lieu chaque année au mois de Octobre dans la capitale du département de Valle del Cauca , Cali . L'événement est mené depuis 2001 par Valley (National Retail Federation) FENALCO, la Chambre de commerce de Cali et les gouvernements de la municipalité de Cali, en collaboration avec le Gouvernement de la vallée L’evenement profite désormais d’une renommée internationale et a rassemble 800 exposants en 2013, 178000 visiteurs pour des ventes s’elevant a 313,6 millions d’euros,

COLOMBIE – PRINCIPAUX SALONS

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Contact MODE :

Madame Jacqueline CHAUPART Conseillère export

mail : jacqueline.chaupart@ubifrance.fr Tel : +571 638 14 82

Adresse :

UBIFRANCE Carrera 11 N° 93-12 Piso 4

BOGOTA COLOMBIE

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UBIFRANCE COLOMBIE

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