Epi’Zode

Climat : agir à toutes

les étapes

Le Mag’Céréales des 7 - 11 ans

N°8

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Epi’Tête Katia Beauchêne Chercheur en agriculture

Changementclimatique :

Comment les plantes s’adaptent ?

Continuel’aventure

sur

Epi’Plus

www.epokepi.fr

Une recette d’Halloween, un atelier et des jeux !

Epi’Cycle L’eau et la plante,

comment ça marche ?

Ta BD : Grains de folie

Katia et son équipe de chercheurs observent, par exemple, des céréales en situation de sécheresse, en plein champ...

Katia Beauchêne est chercheur. Elle nous raconte pourquoi elle a choisi son métier et ce qu’elle aime le plus dans son travail pour ARVALIS-Institut du Végétal.

Epi’Tête : Le métier de chercheur

EPOK’EPI : Comment es-tu devenue chercheur ?Katia : Dès l’école primaire j’aimais les sciences, puis je me suis intéressée à la biologie. J’adorais observer les animaux et les plantes. A la maison, je faisais germer des graines et je tentais toutes sortes d’expériences. J’ai toujours aimé la nature et les grands espaces. Après mon bac scientifique, j’ai fait des études supérieures en technologie du végétal. Cette formation m’a permis d’évoluer comme je le souhaitais dans l’univers des plantes. J’ai choisi la recherche, mais il n’était pas question pour moi de rester enfermée dans un laboratoire !

En quoi consiste ton métier ?J’observe diverses variétés de plantes dans leur milieu de vie. Grâce à des outils technologiques, je détecte leurs moindres réactions face à des événements climatiques comme la sécheresse (couleur des feuilles, texture, taille des grains…). Pendant ce temps, mes collègues observent ces mêmes variétés(1) en laboratoire, et nous comparons nos résultats.

Qu’aimes-tu en particulier dans ce métier ?C’est un métier où on est en lien avec la nature. Je passe des heures dans les champs à observer les plantes. Lorsque je compare mes résultats avec ceux de mes collègues, j’aime que nos connaissances ainsi réunies puissent aboutir à de vraies solutions pour aider les agriculteurs.

Et comment aides-tu les agriculteurs ?Nos recherches aident en particulier les sélectionneurs. Ce sont les personnes qui créent et proposent aux agriculteurs de nouvelles variétés de céréales. Parmi ces variétés, nous recommandons aux céréaliers les plus adaptées à leur région et aux conditions météorologiques.

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Pas bête la plante !Face au manque d’eau, les variétés d’une même famille de plantes peuvent réagir différemment.

En cas de grosse chaleur, les plantes dites « cigales » font comme si de rien n’était. Elles utilisent l’eau normalement, et elles finissent par mourir si la

Des serres mobiles au milieu des champs qui viennent recouvrir les plantes quand il pleut, pour simuler des conditions de sécheresse grandeur nature.

(1) Différents types de plantes, au sein d’une même famille : par exemple il existe plusieurs variétés de blé (avec ou sans barbe, haut ou court, etc...)

Découvre

à quoi sert l’eau dans

la plante sur :

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Epi’Cycle : L’eau et la plante

L’eau, la plante… toute une histoire !

Dans la plante, l’eau gonfle ses cellules, ce qui donne de la tenue à sa tige et aux feuilles. Sans eau, les feuilles deviennent molles et affaissées.

Lorsqu’il fait chaud, l’eau permet à la plante de réguler(2) sa température. Elle transpire par les stomates(3) de ses feuilles et abaisse ainsi sa température. Au fur et à mesure, elle refait ses réserves en puisant l’eau dans le sol par un phénomène naturel d’aspiration.

Pas bête la plante !sécheresse est trop forte et dure trop longtemps. Les plantes dites « fourmis », elles, prévoient le coup : elles ferment leurs stomates(3) et se contentent d’un minimum d’eau. En se mettant ainsi au ralenti, la plante peut survivre à la sécheresse et reprendre sa croissance aux premières gouttes.

Le sais-tu ?

Une plante est constituée de

85% d’eau !

Comme nous, la plante a besoin d’eau pour vivre. Mais, à l’intérieur de la plante, à quoi sert cette eau ?

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(3) Un peu comme pour les pores de la peau chez l’homme, ici de petits orifices à la surface extérieure des feuilles et des tiges, qui permettent le passage des gaz.

(2) Réguler : rendre régulier.

L’eau pénètre dans la plante par les racines et prend avec elle tous les nutriments nécessaires à sa croissance (phosphate, azote...). Elle permet donc à la plante de se nourrir.

Epi’PlusDécouvre

à quoi sert l’eau dans

la plante sur :

www.epokepi.fr

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En circulant dans la plante avec la sève, l’eau permet de transporter les éléments dans la plante d’un point à un autre, comme les nutriments du sol dans la tige et les feuilles.

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Epi’Zode : Climat… agir à toutes les étapes

Changement climatique : Comment les céréales s’adaptent

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Semer malin !

En semant plus tôt des variétés adaptées, on évite à la plante de

souffrir des grosses chaleurs de

l’été.

La bonne énergie

Les moulins ou les usines, où l’on fabrique la farine, les pâtes et

les gâteaux par exemple, s’équipent de plus en plus pour transformer les déchets végétaux en énergie. Ils peuvent utiliser des énergies renouvelables comme le vent, le

soleil ou la chaleur de la terre (on appelle ça la

géothermie).

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Eau en stock

Lac, étang, bassin, il s’agit de stocker l’eau de

pluie durant l’hiver pour ne pas en manquer l’été,

quand il fait chaud et que la plante a besoin

d’eau.

Tous voisins Les collecteurs(2),

les moulins et même les usines de transformation sont souvent installés tout près des zones de culture. Cela limite

les transports et les émissions de gaz à

effet de serre.

(1) Le gaz carbonique, également appelé CO2 (dioxyde de carbone) est émis de manière naturelle par les hommes et les animaux lorsqu’ils respirent, mais aussi par les usines et les pots d’échappement par exemple.

(2) On appelle collecteurs les coopératives et les négociants qui collectent, stockent et vendent les céréales après la récolte.

(3) Le parasite vit aux dépens des autres. Exemples : une plante comme le gui ou un insecte comme le pou, etc…

(4) 1 hectare = 100 x 100 mètres, soit environ la surface de 2 terrains de foot.

Sur Terre, nous vivons à la bonne température, grâce à l’équilibre naturel de notre climat. Ce sont les « gaz à effet de serre » comme le gaz carbonique(1), qui retiennent la chaleur du soleil, un peu comme une serre de jardinier.

Sauf qu’actuellement, le mécanisme se dérègle : on accumule trop de ces gaz à effet de serre dans l’atmosphère, entraînant petit à petit un réchauffement de la Terre, qui se traduit par des sécheresses, la fonte des glaciers et des inondations.

Le changement climatique, c’est justement le sujet de la COP 21 : une conférence inter-nationale qui réunira début décembre à Paris près de 200 pays du monde. Tous ensemble, ils essaieront de trouver des solutions à ce problème qui nous concerne tous.

Nous avons de la chance : en France, les céréales bénéficient de l’eau et du soleil nécessaires à leur développement. Malgré tout, les acteurs de la filière céréalière se montrent prévoyants et cherchent à s’adapter à ces évolutions. Ils participent aussi à la réduction des gaz à effet de serre.

Changement climatique : Comment les céréales s’adaptent Recherche

en plein champ Grâce à des robots et

des caméras, les chercheurs observent les plantes en situation. Leur objectif : détecter les variétés

résistantes au manque d’eau, ainsi qu’aux maladies et aux

parasites(3) favorisés par le changement

climatique.

Mission anti-CO2

Comme les cultures, les bandes d’herbe et les

haies en bordure de champs captent aussi du CO2.

En plus, elles retiennent la terre et les eaux

de pluie.

Plastique végétal !

À partir de céréales comme le maïs ou le blé, on fabrique aussi un plastique

végétal : le bioplastique. Cette ressource renouvelable

permet de limiter l’utilisation du

pétrole.

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Merci les céréales !Le sais-tu ?

Tous voisins Les collecteurs(2),

les moulins et même les usines de transformation sont souvent installés tout près des zones de culture. Cela limite

les transports et les émissions de gaz à

effet de serre.

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Comme la forêt, les plantes, dont les céréales, captent le gaz carbonique présent dans l’atmosphère

avec la photosynthèse. Ces quantités de CO2 absorbées sont largement supérieures aux quantités de gaz

à effet de serre émis pour la culture (semis, traitements, engrais, machines agricoles).

En moyenne en France, 1 hectare(4) de céréales capte 4 fois plus de CO2

qu’il n’en émet pour être cultivé.

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Gaz à effet

de serre

Travail du solSemis

FertilisationTraitements

CO2

PhotosynthèsePrincipe selon lequel la

plante capte l’eau et l’air, puis grâce à l’énergie du

soleil, utilise le CO2, rejette de l’oxygène et produit sa

propre énergie.

(1) Le gaz carbonique, également appelé CO2 (dioxyde de carbone) est émis de manière naturelle par les hommes et les animaux lorsqu’ils respirent, mais aussi par les usines et les pots d’échappement par exemple.

(2) On appelle collecteurs les coopératives et les négociants qui collectent, stockent et vendent les céréales après la récolte.

(3) Le parasite vit aux dépens des autres. Exemples : une plante comme le gui ou un insecte comme le pou, etc…

(4) 1 hectare = 100 x 100 mètres, soit environ la surface de 2 terrains de foot.

LES 12 MOTS CACHÉS SONT :n ATMOSPHERE n BIOPLASTIQUE n CEREALES n CIGALE n CLIMAT n CONFERENCE n FOURMI n PLANTE n SCIENCE n SECHERESSE n TEMPERATURE n VARIETE

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Les biscuits fantômes

Recette pour 4 personnes (15 à 20 biscuits)Préparation : 15 minutesCuisson : 10 minutes

Epi’Funny : Apprendre et s’amuser

Voici ce qu’il te faut :n 60 g de beurre mou,

à température ambianten 60 g de sucre blond de canne

en poudren 60 g de mieln 1 œuf de petit calibren 240 g de farine d’épeautre

complète

Pour la décoration :n 25 g de blanc d’œufn 120 g de sucre glace

Pour cuisiner, tu auras besoin de :

n 1 saladiern 1 cuillère en bois n 1 batteur électriquen 1 torchon propren 1 tôle à pâtisserie (plaque de four)

n du papier sulfurisén des emporte-piècesn 1 poche à douille ou un petit sac

en plastique de type congélation

:

1. Dans le saladier, mélange le beurre et le sucre.2. Puis à l’aide du batteur électrique, incorpore le

miel et l’œuf, et ajoute petit-à-petit la farine.3. Finis de pétrir la pâte avec les mains, puis

fais-en une boule compacte qu’il faudra laisser reposer 30 minutes au réfrigérateur, en la mettant dans un torchon.

4. Au bout de 30 minutes, étale la pâte sur 1 centimètre d’épaisseur sur le plan de travail légèrement fariné.

5. Découpe les formes avec des emporte-pièces (rond pour les toiles d’araignée, ovale pour la citrouille, en forme de tulipe pour le fantôme – ou tu peux aussi télécharger les formes pour t’en inspirer sur www.epokepi.fr). Pose-les sur la tôle à pâtisserie, que tu auras recouverte avant de papier sulfurisé.

6. Enfourne 10 à 12 minutes dans le four préchauffé à 180°C.

7. Détache délicatement les biscuits du papier sulfurisé et dépose-les sur une grille. Laisse complètement refroidir.

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12 MOTS SE CACHENT DANS LA GRILLE

E t p o u r f i n i r… n Mélange dans le saladier le blanc d’œuf avec le sucre glace.n Utilise la poche à douille, ou un petit sac en plastique dont l’un des coins aura été légèrement découpé, pour étaler le glaçage en t’aidant de la photo de la recette par exemple. n Laisse bien sécher les biscuits pendant plusieurs heures.

C A L I M V O R V Y R E S S U N C U N T P E X A I R E P E R F L C I O L E V R L O R A P I B I O P L A S T I Q U E U F A R M N E B N S S E D N S P O E N A F Z I T Q U T M Q A I U U S T E U T E M P E R A T U R E B I R E M R Q R E H E M D M O N S E C H E R E S S E O I I I B U N Q U A S F L E T S Y I S T S C I E N C E T O D P O M O R R E E T A N D A V I H U P T A T Q U I A C I G A L E F M O L U M I D E P A C U S R O L O R P O S T C E R E A L E S P I

Retrouve les 12 mots suivants dans la liste, en les entourant. Ils sont cachés horizontalement et verticalement.

Recette à réaliser avec l’aide d’un adulte !

Le petit atelier d’Epok’Epi

Comme tu l’as appris dans ce numéro, une plante est en moyenne composée à 85% d’eau !

Pour comprendre l’importance de l’eau dans une plante et la vitesse à laquelle elle se diffuse, réalise cette expérience spectaculaire.

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Voici ce qu’il te faut :

n 3 pots de yaourt en verre, vides, n de l’eau, n de l’encre ou un colorant alimentaire

(par exemple du jus de betterave), n des plantes (comme sur cette illustration

2 céleris en branche ou 2 roses blanches par exemple).

L’expérience :1 Mélange l’eau et le colorant dans un pot de yaourt.

2 Plonge la tige de la plante ou de la fleur dans le pot.

3 Après 12 heures, le résultat commence à se faire voir.

Tu peux aussi essayer de colorer ta plante ou ta fleur de deux couleurs :

4 Pour cela, verse 2 colorants séparés dans chacun des pots de yaourt (rouge et bleu par exemple).

5 Sépare la tige en deux et plonge chacune des moitiés dans un des deux pots.

6 Tu verras de quelle manière évolue la coloration de la plante.

La nouvelle coloration prise petit-à-petit par la plante est la démonstration que l’eau circule bien dans la plante !

Je joue à colorer les plantes

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Directeur de la publication : Jean-François Gleizes Rédacteur en Chef : Olivia RuchConception / réalisation : Junior City - 69 Ecully Maquette : Hervé Laroche – Rédaction : Sylvie Grand Illustrations : © Eglantine Ceulemans - © Passion CéréalesImpression : Quadriplus - 69 Champagne au Mont d’Or.

Grains de folieDansEnquête dans le Grand Nord BOB CORN SAM BLÉBIEN SAM BARBE ORGELINA JOLIE RIZ KRAC et, heu… MICKAEL POISSE

LE MAIS LE BLÉ TENDRE LE BLÉ DUR L’ORGE LE RIZ LE PETIT POIS qui rêve de devenir une céréale

Programme National pour l’Alimentation

Magazine d’information jeunesse édité par Passion Céréales : 23-25 avenue de Neuilly 75116 Paris

Avec le soutien d’Intercéréales

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« Les Grains de Folie font

un reportage pour

le magazine Epok’Epi. Leur

mission : interroger un

animal sur la banquise pour

qu’il témoigne des effets du

changement climatique. »