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Projections et rencontres Octobre / décembre 2008 Grand ensemble - atelier de cinéma populaire Contact Alexandra Ferdinande / 06 62 34 96 23

Octobre / décembre 2008 · 2010. 4. 14. · Pendant la guerre d’indépendance les Algériens de Lyon avaient surnommé Albert Carteron al bi’r 1: le puits, en arabe - l’homme

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Projections et rencontresOctobre / décembre 2008

Grand ensemble - atelier de cinéma populaireContact Alexandra Ferdinande / 06 62 34 96 23

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Résumé

Le film revient sur la période de la guerre d'Algérie, à Lyon. Il fait revivre cette ville desannées cinquante, du point de vue des Algériens et des Français engagés à leurs côtés dans lalutte pour l'indépendance. Ce voyage dans le passé s'effectue à travers l'évocation d'un absent,l'abbé Carteron, personnage discret mais central de la résistance anti-coloniale à Lyon,surnommé par les Algériens de Lyon, "El bi’r", c’est à dire "le puits", l'homme des secretsbien enfouis.

El bi’r – Le puits

Réalisation : Béatrice DUBELLImage: Raphaël CARTIERSon : Florent RIGAUDMontage: Christian CUILLERONMixage : Joël PREVOSTUn film produit par Nicole ZEIZIG

Une coproduction Z’azimut films TLM - Télé Lyon Métropole avec la participation duCNC, Centre national de la cinématographie, le soutien de l’Agence nationale pour lacohésion sociale et l’égalité des chances — L’Acsé — Fonds Images de la diversité, lesoutien de la Procirep, société des producteurs et de l’Angoa.

Ce film est associé au volet culture du Contrat Urbain de Cohésion Sociale de Lyon, avec lesoutien de l’Etat, de la Ville de Lyon et de la Région Rhône-Alpes. Né d’un travail deproximité dans le cadre de la résidence des Inattendus à la Guillotière, sa diffusion noncommerciale est portée par Grand ensemble- atelier de cinéma populaire.

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Programme des projections

Le jeudi 16 octobre à 18 heures au CNP TerreauxAvant-première et projection de presse suivie d’un apéritif à la librairie« À plus d’un titre », à partir de 20 heures

CNP Terreaux 40 rue du Président Edouard Herriot 69001 LYON 04 78 27 26 25À plus d‘un titre , 4 quai Pêcherie 69001 LYON, 04 78 27 69 51

Le jeudi 23 octobre à 19 heures au RiZE, Centre mémoire et sociétés,Projection et débat avec Martin Evans : quelles spécificités du réseau lyonnais ?

Les travaux sur les résistants anticolonialistes en métropole pendant la guerre d’Algérie, notammentceux de Martins Evans, ont principalement mis l’accent sur les réseaux structurés dans la deuxièmepartie de la guerre (1960) qui rassemblaient ceux que l’on a qualifiés à la suite de Sartre de "porteursde valises". Or, le réseau que révèle le film « El bi’r », démantelé à la suite d’une vague d’arrestationsen 1959, est bien antérieur. Les participants sont loin d’être tous des intellectuels et les militantschrétiens et humanitaires y sont largement représentés, le soutien apporté ne se réduisant pas à lacollecte et au transport de fonds ou d’armes et ne relevant pas toujours d’un soutien conscient et entierà la lutte armée. Cette première rencontre accompagnée de Martin Evans questionnera lesparticularités de ce réseau Lyonnais.

Martin Evans est Professeur d'histoire européenne contemporaine, Université de Portsmouth, et Senior researchfellow, British Academy. Il vient de publier en français Mémoires de la guerre d’Algérie, L’Harmattan, Paris,2007. Original : The memory of resistance : French opposition to the Algerian war (1954-1962), Berg, Oxford-New York, 1997

Le RiZE , 23-25 rue Valentin-Haüy, 69100 Villeurbanne, 04 37 57 17 01

Le jeudi 6 novembre à 20 heures à la Maison des passages,Projection accompagnée par Mohamed Harbi

Mohamed Harbi est historien, ancien membre du FLN, spécialiste de l'histoire de l'Algérie. Il est professeur,émérite à l’Université Paris 7.

La Maison des passages, 44 rue St Georges 69005 Lyon, tél./fax. 04 78 42 19 04

Le vendredi 7 novembre à partir de 20h à la salle Genton,Projection et débat avec Gilbert Meynier

Gilbert Meynier, est professeur émérite d'histoire de l'université Nancy-II et spécialiste de l’histoire del’Algérie.

Salle Genton, MJC Laennec, 21 rue Genton 69008 LYON , 04 37 90 55 93

Le vendredi 14 novembre à 20 heures au Centre social Bonnefoi,Projection rencontre avec Béatrice Dubell

Centre social Bonnefoi, 5 rue Bonnefoi 69003 LYON, 04 72 61 97 43

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Le mardi 18 novembre à 18h30 à la bibliothèque de la Part-Dieu,Projection commentée par Erica Deuber-Ziegler, dans le cadre du Forum Traces

Erica Deuber-Ziegler est responsable de la recherche au Musée d'ethnographie de Genève, ancienne directricedes affaires culturelles de la Ville de Genève.

Bibliothèque de la Part-Dieu, 30 bd Marius Vivier Merle 69003 LYON, 04 78 62 18 00

Le jeudi 20 novembre au RiZE, Centre mémoire et sociétés, Villeurbanne,Café rencontre (adolescents et tout public) : projection d’extraits de deux films « El Bi’r »de Béatrice Dubell et « La valise » de Fouad Cherguy, puis rencontre et débat.

Rencontre avec les réalisateurs autour de leur démarche cinématographique : un moment d’échangepour aborder la question de l’engagement citoyen par le biais du cinéma.

Le RiZE , 23-25 rue Valentin-Haüy, 69100 Villeurbanne, 04 37 57 17 01

Le mardi 25 novembre à 19 heures, au CCO (Centre culturel œcuménique),Résistances anti-coloniales dans l’agglomération lyonnaise, quel engagement des Françaisauprès des Algériens ? Projection suivie d’un café citoyen animé par Didier Renard.Rencontre avec plusieurs témoins des 1er et 2ème réseaux lyonnais.

Didier Renard est enseignant chercheur (professeur de science politique, Université Lyon-2 / UMR CNRSTriangle).

Le CCO 39 rue Georges Courteline 69100 Villeurbanne 04 78 93 41 44

Le samedi 13 décembre à 15 heures, à la médiathèque du Bachut,Projection et rencontre axée sur le rôle des femmes

Médiathèque du Bachut 2 place du 11 novembre 1918 69008 Lyon Tél. 04 78 78 12 12 / Fax : 04 78 78 11 82

* Une version courte du film de 52 minutes (Le Pont) sera diffusée sur TLM -TéléLyon Métropole à l’automne 2008.

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Préface, par Gilbert Meynier

Pendant la guerre d’indépendance les Algériens de Lyon avaient surnommé Albert Carteron al bi’r 1:le puits, en arabe - l’homme des secrets bien cachés. Le film de Béatrice Dubell est plus qu’unemargelle : il permet de retrouver l’eau du passé enfoui, du passé qui dérange, et la France, et un certaincatholicisme conservateur. C’est aussi un puits de lumière sur le monde décisif des petits et des sansgrade qui, quasi souterrainement, font aussi l’histoire. Il remet à leur morne place les idéologuescrispés de la prétendue « identité nationale ». Il renvoie dos à dos les lobbies de mémoire quitonitruent sur place au nord de la Méditerranée et, au sud, cet obscurantisme structurel qui poignel’Algérie, et que tentent de secouer tant d’engagements multiformes dans la société civile. Voilà unfilm qui vaut mille fois plus qu’une « repentance » – terme religieux que l’auteur de ces lignes récuseparce qu’il a trop de respect pour les religions pour en mésuser : une reconnaissance de responsabilitéspar l’État français dans les traumatismes causés par le système colonial serait un acte politique fort, unacte d’honnêteté et un acte d’humanité. Et c’est bien ce à quoi convie implicitement Al Bi’r : l’œuvrede Béatrice Dubell met en évidence ce que furent ces responsabilités premières, et où elles furent. Bi’rprovient de la racine ba’ara – ba’ara c’est creuser un puits, mais en optique, c’est, aussi, focaliser.

Son film citoyen montre aussi que le pire n’est pas forcément programmé, et que les solidaritéshumaines font, aussi, partie de l’histoire. Elle rappelle pudiquement que, au-delà des religions, descultures, des tabous et des formalisations politiques vulgaires, il s’est trouvé des humains – appelonsles si l’on veut, ici, « algériens » et « français » – pour que la devise « liberté, égalité, fraternité » soitun objectif premier et une réalité vivante. En particulier, elle prouve, si besoin en était, qu’il n’existepas de muraille de Chine entre les religions, en particulier entre les trois religions monothéistes : auXIIe siècle, l’abbé de Cluny Pierre le Vénérable tenait pour vrai que l’islam était une variété dechristianisme.

Al Bi’r invite à méditer sur les voies et moyens d’un avenir partagé de respect et de concorde de part etd’autre de la Méditerranée qui soit autre chose qu’un fourre-tout combinant médiatisation et marché ;je le ressens comme un message d’espoir, aussi bien, ici, pour les jeunes d’ascendance algériennedésorientés que, là-bas, pour les harragas désespérés. Mon maître et ami, le regretté Pierre Vidal-Naquet – qui enseigna l’histoire grecque à l’université de Lyon peu après la fin de la guerre de 1954-1962, et qui avait naguère été, notamment, le militant anticolonialiste résolu et le dreyfusisterigoureux du comité Audin – pensait que l’historien qui se respecte est, aussi, indissociablement, uncitoyen. Al Bi’r est un matériau désormais incontournable pour le champ historien et un documentpédagogique lumineux sur lequel les citoyens auront à réfléchir pour édifier leur futur.

Gilbert Meynier, est professeur émérite d'histoire de l'université Nancy-II et spécialiste de l’histoire del’Algérie

1 el bi’r selon la transcription courante.

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Photos extraites du film « EL BI’R »

Notes d’Albert Carteron aux prêtres du diocèse, octobre 58 et janvier 59

Jean-Antoine Sibert de Faultrier et Amor Ghezali René Coste-Charrère et Saad Abssi

Hadria Gharib Mohamed Bensaou

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Les personnages filmés

Les douze personnages filmés ont tous connu l’abbé Carteron ; ce sont aussi bien des Algériens quedes Français, des femmes que des hommes, des croyants que des non-croyants.

Amor GhezaliMilitant du PPA (Parti du Peuple Algérien) des premières heures. Il est arrêté une première fois lors del'affaire dite "des drapeaux" en juillet 44. Incarcéré ensuite à deux reprises en Algérie, il sort du campd'Aflou début 57. Il cherche à rejoindre la Tunisie, en passant par la France. Par un de ses co-détenus,Bachir Boumaza, il a le contact d'Albert Carteron à Lyon, chez qui il trouve un des responsables duFLN de LYON. Il devient presque aussitôt le chef de la Wilaya.

Hamid GharibIl est arrivé au tout début des années cinquante à Lyon, et s’est aussitôt lié à Albert Carteron. MilitantMTLD, puis chef du MNA, puis militant FLN à Villeurbanne, il est arrêté à deux reprises et torturédans le commissariat de la rue Vauban. La deuxième fois, il est soutenu par la section syndicale CFTCde l'usine où il travaillait.

Hadria GharibElle est venue à Lyon pour rejoindre son mari Hamid. Elle a été aussitôt présentée à Carteron et avisité très régulièrement son petit appartement du 28 rue Villeroy, où il habitait avec un ou deuxAlgériens et où elle a rencontré des familles françaises. D'abord logée dans un hôtel de centre villeavec son mari, elle a été ensuite accueillie avec son premier bébé par une famille française de la citéTase à Vaulx-en-Velin. Elle a habité ensuite à Givors puis un petit appartement à Villeurbanne. Elle aété présentée à Mathé par l’abbé Carteron et elles sont restées amies depuis.

Mathé PoletteDès 1956, sa maison à Villeurbanne est ouverte aux chefs FLN et devient le PC de la Wilaya de Lyon.Son mari Jean sera dès 1957 appointé à plein temps par le FLN. Ils fuient en Allemagne aprèsl’arrestation de Séoud Mansouri, chef de Wilaya, avec qui ils étaient en lien étroit. Condamnée à 10ans de prison, amnistiée en 1966.

Jean-Antoine Sibert de FaultrierChrétien, il loge chez lui, rue Cavenne dans le 7ème, de nombreux Algériens, par l’intermédiaire deCarteron, notamment Amor, sans savoir que celui ci était un chef de Wilaya. Journaliste à "L'ÉchoLiberté", il a été l'une des chevilles ouvrières du petit journal "Dialogue des peuples", et rédacteur dumanifeste de la Région Lyonnaise pour le droit à l'indépendance du peuple algérien, en novembre1955.

Louis Coste-CharrèreJeune patriote à la fin de la deuxième guerre mondiale, s'engage pour libérer la France, et finit sonservice militaire en Indochine. Militant ouvrier, chrétien, jociste, il reste pourtant un nationaliste queles guerres coloniales ne font pas fléchir jusqu'au jour où, à Lyon, au début de 1955, il croise Carteronà une réunion paroissiale à Monchat. Celui-ci "fait éclater ses contradictions et le retourne en un tourde main".

René Coste-CharrèreAvec son frère Louis, il s’attache à la "communication" de la cause algérienne auprès des milieuxchrétiens et ouvriers. Ils hébergent plusieurs Algériens. René devient visiteur de prison à Saint-Paul.Les condamnés à mort sont transférés à la prison Montluc. Des détenus qu'il connaissait sont exécutés.Il en reste traumatisé.

René BressatIl a 15 ans au début de la guerre d'Algérie et habite à la Guillotière. Il est marqué par la misère desimmigrés Algériens. Dans la mouvance catholique, il travaille dans des cours d'alphabétisation. Petit àpetit, il en découvre plus, il aimerait s'engager plus, mais Carteron le tient à distance de l’actionpolitique, le jugeant trop jeune et bouillonnant.

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Louis MagninUn des deux prêtres arrêtés lors de « l'affaire du Prado » scandale médiatique d’envergure nationale,où des prêtres lyonnais sont accusés d’être les organisateurs du service social du FLN. Il est en mesured'en faire une narration fidèle, et d’analyser le rôle d’Albert Carteron. Il reste marqué par cet épisode.Comme dit un autre des militants français, en ce temps-là, être accusé d'aider le FLN faisait de vous untraître.

Gérard Malfrois-CamineA été un jeune résistant pendant la seconde guerre mondiale. La lutte nationale des Algériens luiapparaissait à la fois familière et légitime, et la décolonisation de l'Algérie inéluctable. Il entre auservice du FLN en faisant le parallèle avec son engagement dans la résistance, en retrouvant desréflexes et n'en oubliant ni les leçons ni les désillusions.

Saad AbssiArrivé en France en 1957, d’abord cadre du parti à Gennevilliers, puis responsable de superzone àLyon en 1960. S’il n’a pas été un des proches d’Albert Carteron, ni un habitué du 28 rue Villeroy, ill’avait croisé en Algérie, et connaissait sa proximité avec les chefs du FLN.

Mohamed BensaouMohamed est l'un des premiers habitants du 28 rue Villeroy, en 53. Reconnu de tous comme un despremiers militants algériens connu par l'abbé. Après l’indépendance, il devient instituteur à El Kantara.Il est filmé sur le lieu de l’accident où Albert Carteron trouve la mort en 1992.

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Ce programme de diffusion est organisé par Grand ensemble – atelier de cinéma populaire- avec lesoutien de la Mission de coopération culturelle de la ville de Lyon et le Conseil Régional Rhône Alpes(CUCS), en partenariat avec le Centre mémoires et sociétés de Villeurbanne.

Un des objectifs de ce programme est de permettre réflexion et échange, et de susciter de nouveauxtémoignages afin de poursuivre le travail sur cette page d’histoire occultée. Un nouveau voletrecherche « Retours sur histoire » sera conduit avec le laboratoire CNRS Triangle (ENS-LSH / Lyon-2/ IEP de Lyon).

Grand ensemble a été fondée en juillet 2006. L’association s’inscrit dans une démarche d’économiesolidaire pour produire et montrer des films qui s’attachent à traduire les réalités sociales dans leurcomplexité.

Béatrice Dubell

Béatrice Dubell réalise des films documentaires qui questionnent le champ social et politique. Elleinscrit son travail dans la durée, par exemple en filmant une trilogie sur Vitrolles aux prises avecl'extrême droite entre 1999 et 2003, produite par l’INA, Les Inattendus et CARGO*…

Parallèlement, elle travaille dans le cadre d’ateliers cinématographiques, espaces d’expérimentationsociale et artistique, comme l'atelier de création de la maison d’Arrêt de Villefranche-sur-Saônequ’elle anime entre 2000 et 2007.

Elle a été fondatrice et co-directrice de 1997 à 2006 du festival biennal les inattendus, consacré auxfilms non industriels.

Grand Ensemble, atelier de cinéma populairehttp://www.grandensemble.fr/[email protected], rue Robert Desnos69120 Vaulx-en-Velin/ 04 78 80 89 57Alexandra Ferdinande/coordinatrice / 06 62 34 96 23