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ONCO-WS-13 RECIST.l.l EST-IL PLUS REPRODUCTIBLE QUE RECIST.l.0 DANS L'EVALUATION APRES TRAITEMENT DU CANCER RENAL METASTATIQUE ? RThiam, L Fournier, N Faye, LTrinquart, N Si ouve, A Hernigou, C Grataloup, 0 Clément CA Cuénod, G Frija Paris - France Objectifs: Comparer les variabilités intra et inter-investigateurs de la réponse tumorale globale (RTG) selon les nouveaux (1.1) et anciens (1.0) critères RECIST sur une population de patients porteurs de carcinome rénal métastatique (mRCC) sous anti-angiogénique. Matériels et méthodes: Relecture rétrospective selon les deux ver- sions des critères RECIST par deux radiologues des scanners de 76 patients atteints de mRCC. Les reproductibilités intra et inter- investigateurs de la RTG étaient analysées par le coefficient Kappa (K) et celles de la variation de la somme des plus grands diamètres des lésions par la méthode de Eland et Altman. Résultats: Les concordances de la RTG selon RECIST 1.0 et l.l étaient comparables (K = 0,73 et 0,80 en intra-investigateur et 0,74 et 0,80 en inter-investigateurs). Les différences de inter- investigateurs étaient en moyenne de 1 % (atteignant 32 %) pour RECIST 1.0 alors qu'elles étaient en moyenne de 0,6 % (atteignant 18 %) pour RECIST 1.1. Le critère le moins reproductible était l'apparition ou non de nouvelles lésions (K = 0,6). Conclusion: Les critères RECIST apparaissent fiables pour des étu- des statistiques de populations d'essais cliniques. RECIST 1.1 appa- raît plus reproductible pour la Cependant, comme des patients peuvent changer de catégorie de réponse selon l'investiga- teur, il est nécessaire de confirmer toute progression par un nouveau scanner. Mots clés : Rein, tumeur maligne ONCO-WS-14 VARIABILITE INTEROBSERVATEUR DES CRITERES DANS L'EVALUATION DE LA REPONSE DES METASTASES HEPATIQUES HYPOVASCULAIRES M Azahaf, SBoury, MAuger, BVaillant, G Sergent 0 Ernst Lille - France Objectifs: Evaluer en routine la variabilité inter observateur des cri- tères RECIST dans le suivi de la charge tumorale hépatique. Matériels et méthodes: Les données scanographiques de 31 patients avec métastases hépatiques hypovasculaires ont été sélectionnées rétrospectivement. Trois radiologues (RI, R2 et R3) ont évalué indé- pendamment l'évolution en taille des métastases hépatiques, en utili- sant les critères RECIST. La réponse thérapeutique était choisie parmi 4 catégories: régression complète, régression partielle, stabilité et progression. La méthode de Fleiss et le test de Kappa ont permis le calcul du taux de concordance inter observateur. Résultats : Il existe une bonne concordance des valeurs numériques entre RI-R3 et R2-R3 (respectivement 0,82 et 0,80) tandis qu'elle est insuffisante entre RI-R2 (0,72). Entre RI et R2, cinq patients sur 31 ont des réponses discordantes (16 %), six entre RI et R3 (19 %) et cinq entre R2 et R3 (16 %) avec des taux de concordances insuffisants respectivement 0,69,0,61, et 0,69. Conclusion: L'évaluation de la réponse tumorale, en pratique clini- que, selon RECIST manque de reproductibilité. Un patient sur six ris- que d'être déclassé ou surclassé impliquant une prise en charge différente potentiellement préjudiciable. Mots clés: Foie, tumeur maligne 1558 ONCO-WS-15 OPTIMISATION DU SEUIL DE VARIATION RECIST DANS L'EVALUATION APRES TRAITEMENT ANTIANGIOGENIQUE DU CANCER RENAL METASTATIQUE RThiam (1), L Fournier (1), LTrinquart (1), SOudard (1), J Medioni (1), C Dromain (2), B Escudier (1), CA Cuénod (1) (1) Paris - France, (2) Villejuif - France Objectifs: Les patients avec un cancer rénal métastatique sous trai- tement anti-angiogénique atteignent rarement le seuil de réponse objective selon RECIST (- 30 % de diminution de la somme des plus grands diamètres alors que leur survie est améliorée. Nous avons cherché à déterminer un seuil plus approprié définissant une réponse pour ces patients. Matériels et méthodes: Nous avons testé itérativement des seuils de - 45 % à +10 % chez 334 patients traités par sunitinib ; les patients ayant une baisse de la supérieure au seuil testé étaient classés comme « répondeurs» et les autres « non-répondeurs ». Pour chaque seuil, les Délais de Survie sans Progression (DSP) médians étaient comparés entre les deux groupes. Une analyse ROC était également réalisée chez les 103 patients ayant progressé pendant le suivi. Enfin, le seuil optimal trouvé était testé dans une population indépendante de 39 patients. Résultats: Le seuil de de - 10 % donnait la différence plus significative de DSP. Il divisait les patients en 256 répondeurs et 78 non-répondeurs (DSP médians: 11,1 et 5,6 mois). Le même seuil de - 10 % était retrouvé avec l'analyse ROC et confirmé sur la cohorte de validation. Conclusion: Une variation de - 10 % de la SPGD permet d'identi- fier les patients porteurs de cancer rénal bénéficiant du traitement anti-angiogénique. Mots clés : Rein, tumeur maligne ONCO-WS-16 UNE NOUVELLE STRATEGIE DE RECALAGE DE REGION D'INTERET POUR LA QUANTIFICATION EN DCE-US M Chebil (1), T Gauthier (2), C Dufour (3), RBendjilali (1), ELeen (4), A Roche (1), N Lassau (1) (1) Villejuif - France, (2) Bothell - Etats-Unis, (3) Suresnes - France, (4) Londres - Royaume Uni Objectifs: Evaluer une nouvelle stratégie de recalage de région d'intérêt (ROI) pour la quantification en échographie de contraste (dynamic contrast-enhanced ultrasonography : DCE-US). Matériels et méthodes : Actuellement, 30 patients porteurs de lésions hépatiques ont bénéficié d'une DCE-US (Philips iU22, sonde C5-1). A chaque examen, 3 minutes de données linéaires ont été acquises (9 images/seconde). Une ROI a été tracée pour délimiter la lésion et une courbe temps-intensité (TIC) a été calculée. Deux stra- tégies de correction du mouvement - recalage manuel et recalage semi-automatique (estimation élastique automatique du mouvement de chaque pixel avec ajustement de la ROI sur des images clé) ont été appliquées séparément à la ROI pour compenser les mouvements. Résultats: Le recalage semi-automatique de la ROI est beaucoup plus rapide « 1 minute) que le recalage manuel. Lorsqu'il est utilisé, les valeurs des paramètres déduits des TIC (temps de montée, inten- sité au pic, temps de transit moyen, aire sous la courbe) sont plus proches de celles obtenues en employant un recalage manuel que lorsqu'aucun recalage n'est appliqué. Conclusion: Le recalage manuel est consommateur de temps. La nouvelle stratégie rapide de recalage semi-automatique n'introduit pas d'erreur notable dans l'estimation des paramètres déduits des TIC. Les résultats finaux seront présentés sur 50 patients. Mots clés: Echographie, technologie

ONCO-WS-14 Variabilite interobservateur des criteres dans l’evaluation de la reponse des metastases hepatiques hypovasculaires

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Page 1: ONCO-WS-14 Variabilite interobservateur des criteres dans l’evaluation de la reponse des metastases hepatiques hypovasculaires

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RECIST.l.l EST-IL PLUS REPRODUCTIBLE QUE RECIST.l.0DANS L'EVALUATION APRES TRAITEMENT DU CANCERRENAL METASTATIQUE ?RThiam, L Fournier, N Faye, LTrinquart, N Siouve,A Hernigou, C Grataloup, 0 Clément CA Cuénod, G FrijaParis - France

Objectifs: Comparer les variabilités intra et inter-investigateurs dela réponse tumorale globale (RTG) selon les nouveaux (1.1) etanciens (1.0) critères RECIST sur une population de patients porteursde carcinome rénal métastatique (mRCC) sous anti-angiogénique.Matériels et méthodes: Relecture rétrospective selon les deux ver­sions des critères RECIST par deux radiologues des scanners de76 patients atteints de mRCC. Les reproductibilités intra et inter­investigateurs de la RTG étaient analysées par le coefficient Kappa(K) et celles de la variation de la somme des plus grands diamètres(~SPGD) des lésions par la méthode de Eland et Altman.Résultats: Les concordances de la RTG selon RECIST 1.0 et l.létaient comparables (K = 0,73 et 0,80 en intra-investigateur et 0,74et 0,80 en inter-investigateurs). Les différences de ~SPGD inter­investigateurs étaient en moyenne de 1 % (atteignant 32 %) pourRECIST 1.0 alors qu'elles étaient en moyenne de 0,6 % (atteignant18 %) pour RECIST 1.1. Le critère le moins reproductible étaitl'apparition ou non de nouvelles lésions (K = 0,6).Conclusion: Les critères RECIST apparaissent fiables pour des étu­des statistiques de populations d'essais cliniques. RECIST 1.1 appa­raît plus reproductible pour la ~SPGD. Cependant, comme despatients peuvent changer de catégorie de réponse selon l'investiga­teur, il est nécessaire de confirmer toute progression par un nouveauscanner.

Mots clés : Rein, tumeur maligne

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VARIABILITE INTEROBSERVATEUR DES CRITERESDANS L'EVALUATION DE LA REPONSE DES METASTASESHEPATIQUES HYPOVASCULAIRESM Azahaf, SBoury, MAuger, BVaillant, G Sergent 0 ErnstLille - France

Objectifs: Evaluer en routine la variabilité inter observateur des cri­tères RECIST dans le suivi de la charge tumorale hépatique.Matériels et méthodes: Les données scanographiques de 31 patientsavec métastases hépatiques hypovasculaires ont été sélectionnéesrétrospectivement. Trois radiologues (RI, R2 et R3) ont évalué indé­pendamment l'évolution en taille des métastases hépatiques, en utili­sant les critères RECIST. La réponse thérapeutique était choisie parmi4 catégories: régression complète, régression partielle, stabilité etprogression. La méthode de Fleiss et le test de Kappa ont permis lecalcul du taux de concordance inter observateur.Résultats : Il existe une bonne concordance des valeurs numériquesentre RI-R3 et R2-R3 (respectivement 0,82 et 0,80) tandis qu'elle estinsuffisante entre RI-R2 (0,72). Entre RI et R2, cinq patients sur 31ont des réponses discordantes (16 %), six entre RI et R3 (19 %) etcinq entre R2 et R3 (16 %) avec des taux de concordances insuffisantsrespectivement 0,69,0,61, et 0,69.Conclusion: L'évaluation de la réponse tumorale, en pratique clini­que, selon RECIST manque de reproductibilité. Un patient sur six ris­que d'être déclassé ou surclassé impliquant une prise en chargedifférente potentiellement préjudiciable.

Mots clés: Foie, tumeur maligne

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OPTIMISATION DU SEUIL DE VARIATION RECISTDANS L'EVALUATION APRES TRAITEMENTANTIANGIOGENIQUE DU CANCER RENALMETASTATIQUERThiam (1), LFournier (1), LTrinquart (1), SOudard (1),J Medioni (1), C Dromain (2), B Escudier (1),CA Cuénod (1)(1) Paris - France, (2) Villejuif - France

Objectifs: Les patients avec un cancer rénal métastatique sous trai­tement anti-angiogénique atteignent rarement le seuil de réponseobjective selon RECIST (- 30 % de diminution de la somme des plusgrands diamètres ~SPGD), alors que leur survie est améliorée. Nousavons cherché à déterminer un seuil plus approprié définissant uneréponse pour ces patients.Matériels et méthodes: Nous avons testé itérativement des seuils de- 45 % à +10 % chez 334 patients traités par sunitinib ; les patientsayant une baisse de la ~SPGD supérieure au seuil testé étaient classéscomme « répondeurs» et les autres « non-répondeurs ». Pour chaqueseuil, les Délais de Survie sans Progression (DSP) médians étaientcomparés entre les deux groupes. Une analyse ROC était égalementréalisée chez les 103 patients ayant progressé pendant le suivi. Enfin,le seuil optimal trouvé était testé dans une population indépendantede 39 patients.Résultats: Le seuil de ~SPGD de - 10 % donnait la différence plussignificative de DSP. Il divisait les patients en 256 répondeurs et78 non-répondeurs (DSP médians: 11,1 et 5,6 mois). Le même seuilde - 10 % était retrouvé avec l'analyse ROC et confirmé sur lacohorte de validation.Conclusion: Une variation de - 10 % de la SPGD permet d'identi­fier les patients porteurs de cancer rénal bénéficiant du traitementanti-angiogénique.

Mots clés : Rein, tumeur maligne

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UNE NOUVELLE STRATEGIE DE RECALAGE DE REGIOND'INTERET POUR LA QUANTIFICATION EN DCE-USM Chebil (1), TGauthier (2), C Dufour (3), RBendjilali (1),E Leen (4), A Roche (1), N Lassau (1)(1) Villejuif - France, (2) Bothell - Etats-Unis,(3) Suresnes - France, (4) Londres - Royaume Uni

Objectifs: Evaluer une nouvelle stratégie de recalage de régiond'intérêt (ROI) pour la quantification en échographie de contraste(dynamic contrast-enhanced ultrasonography : DCE-US).Matériels et méthodes : Actuellement, 30 patients porteurs delésions hépatiques ont bénéficié d'une DCE-US (Philips iU22, sondeC5-1). A chaque examen, 3 minutes de données linéaires ont étéacquises (9 images/seconde). Une ROI a été tracée pour délimiter lalésion et une courbe temps-intensité (TIC) a été calculée. Deux stra­tégies de correction du mouvement - recalage manuel et recalagesemi-automatique (estimation élastique automatique du mouvementde chaque pixel avec ajustement de la ROI sur des images clé) ontété appliquées séparément à la ROI pour compenser les mouvements.Résultats: Le recalage semi-automatique de la ROI est beaucoupplus rapide « 1 minute) que le recalage manuel. Lorsqu'il est utilisé,les valeurs des paramètres déduits des TIC (temps de montée, inten­sité au pic, temps de transit moyen, aire sous la courbe) sont plusproches de celles obtenues en employant un recalage manuel quelorsqu'aucun recalage n'est appliqué.Conclusion: Le recalage manuel est consommateur de temps. Lanouvelle stratégie rapide de recalage semi-automatique n'introduitpas d'erreur notable dans l'estimation des paramètres déduits des TIC.Les résultats finaux seront présentés sur 50 patients.

Mots clés: Echographie, technologie