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OPEV accueille un nouveau directeur Enseignements tirés des évaluations d’OPEV Qualité des rapports sur les resultats des projets à la Banque africaine de développement, 2008–2009 : Qu’avons nous appris! Évaluations achevées et en cours Hiver 2012 B A N Q U E A F R IC A IN E D E D E V E L O P P E M E N T F O N D S A F R IC A IN D E D E V E L O P P E M E N T A F R I C A N D E V E L O P M E N T F U N D 3 4 OPEV Sharing Rakesh Nangia, directeur, OPEV 1 2 Le Département de l’évaluation des opérations accueille un nouveau directeur Dans cette interview, M. Nangia, qui a été nommé au poste de directeur en janvier 2012, explique entre autres la nature des activités de développement et le rôle de l’évaluation en matière de développement. Auparavant, il exerçait les fonctions de Directeur des opérations et de la stratégie à la Banque mondiale, Département du développement humain. Il est titulaire de diplômes en gestion des affaires et en ingénierie 1. Vous travaillez dans le domaine du développement depuis plus de 25 ans. Pourriez-vous nous parler de votre parcours? J’ai passé un peu plus de 25 ans à la Banque mondiale, où j’ai eu la chance de pouvoir travailler dans divers secteurs de l’institution, dans 4 régions différentes, 2 bureaux-extérieurs, à l’Institut de la Banque mondiale, au Secrétariat général et à l’Intégration du Savoir (Knowledge Anchor). J’ai eu l’occasion de contribuer, dans une faible mesure, à l’amélioration de la vie de personnes moins privilégiées. Cela m’a donné la possibilité d’innover, d’expérimenter, de prendre des risques, d’apprendre et d’évoluer. Cette expérience m’a enseigné l’humilité, l’ouverture d’esprit, la notion d’apprentissage permanent et la perte de tout orgueil ou arrogance (mon épouse et mes enfants adolescents ne perdent jamais une occasion de me tester !!). 2. Pourquoi avez-vous décidé d’entrer au service de la BAD ? Pour un spécialiste du développement, opérer en Afrique est le meilleur endroit qui soit. Les enjeux et les gratifications concomitantes sont énormes ainsi que la perspective de pouvoir changer les choses de manière significative. Au cours des dernières années, sous la direction du Président M. Kaberuka, la Banque a réalisé d’importantes avancées ; elle est maintenant le partenaire de développement de choix des pays africains. Ma famille et moi avons eu la chance de vivre en Tanzanie et ce fut une expérience enrichissante et mémorable. La chaleur témoignée par la population tanzanienne nous a laissé une empreinte indélébile au cœur et à l’ esprit. Aussi, dès que cette opportunité de travailler à la BAD et de revenir vivre en Afrique s’est présentée, cela allait de soi. En Afrique, c’est maintenant ou jamais. 3. Comment voyez-vous le rôle de l’évaluation dans le domaine du développement ? Le domaine du développement est complexe et il faut apprendre de façon constante et permanente pour réussir. Une évaluation rigoureuse est la condition sine qua non pour tirer des enseignements et de ce fait améliorer les résultats de développement. Avec la pression constante exercée par les différentes parties prenantes et les difficultés du climat économique mondial, il est devenu encore plus important pour les institutions de développement de se focaliser sur les résultats. Je considère le processus d’évaluation du développement comme un bien public et nous devons donc impérativement tirer les enseignements de tout ce qui fonctionne (ou non) à l’échelle mondiale pour l’adapter à l’échelon local. Ici aussi, le principe d’une action locale dans une perspective globale est de mise. 4. À votre avis, quels sont les domaines d’intervention prioritaires pour OPEV? OPEV se trouve dans une position exceptionnelle de partenaire-clé pour l’amélioration de l’efficacité des initiatives de la Banque. Son indépendance lui permet d’accomplir sa tâche de manière objective, directe et transparente. Je pense que les performances d’OPEV ne tiennent pas au nombre d’évaluations effectuées, mais au degré d’intégration des enseignements tirés de ces évaluations dans la conception des futures initiatives de la Banque. Ceci est possible seulement si nous procédons constamment à des évaluations de qualité élevée (c’est-à-dire en éliminant la variabilité inter-évaluateurs) qui soient opportunes, pertinentes et axées sur les besoins. Il nous faut faire le point sur les outils dont nous disposons (évaluations en temps réel, évaluations d’impact sectorielles ou thématiques et évaluations de projets) et nous assurer qu’ils répondent bien à nos besoins. Enfin, nous devons concentrer tous nos efforts sur une meilleure diffusion des produits d’OPEV et engager activement le dialogue avec les parties prenantes, en particulier avec l’équipe des Opérations, le Conseil, les décideurs et la Haute Direction. Nous allons poursuivre également notre contribution au renforcement des capacités d’évaluation des pays membres régionaux. Notre excellente équipe est expérimentée et je suis convaincu qu’ensemble nous parviendrons à faire la différence. Rakesh Nangia Directeur, OPEV Le domaine du développement est complexe et il faut apprendre de façon constante et permanente pour réussir De l’expérience à la connaissance … De la connaissance à l’action OPEV est le Département de l’ évaluation des opérations de la Banque africaine de développement. La mission du département est d’aider la Banque à promouvoir une croissance durable et la réduction de la pauvreté en Afrique au moyen d’ évaluations indépendentes et influentes. www.afdb.org/opev

OPEV Sharing - Hiver 2012 - African Development Bank...Ma famille et moi avons eu la chance de vivre en Tanzanie et ce fut une expérience enrichissante et mémorable. La chaleur témoignée

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OPEV accueille un nouveau directeur

Enseignements tirés des évaluations d’OPEV

Qualité des rapports sur les resultats des projets à la Banque africaine de développement, 2008–2009 : Qu’avons nous appris!

Évaluations achevées et en cours

Hiver 2012

F O N D S A F R I C A I N D E D É V E L O P P E M E N

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OPEV Sharing

Rakesh Nangia, directeur, OPEV

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”Le Département de l’évaluation des opérations accueille un nouveau directeur

Dans cette interview, M. Nangia, qui a été nommé au poste de directeur en janvier 2012, explique entre autres la nature des activités de développement et le rôle de l’évaluation en matière de développement. Auparavant, il exerçait les fonctions de Directeur des opérations et de la stratégie à la Banque mondiale, Département du développement humain. Il est titulaire de diplômes en gestion des affaires et en ingénierie

1. Vous travaillez dans le domaine du développement depuis plus de 25 ans. Pourriez-vous nous parler de votre parcours?J’ai passé un peu plus de 25 ans à la Banque mondiale, où j’ai eu la chance de pouvoir travailler dans divers secteurs de l’institution, dans 4 régions différentes, 2 bureaux-extérieurs, à l’Institut de la Banque mondiale, au Secrétariat général et à l’Intégration du Savoir (Knowledge Anchor). J’ai eu l’occasion de contribuer, dans une faible mesure, à l’amélioration de la vie de personnes moins privilégiées. Cela m’a donné la possibilité d’innover, d’expérimenter, de prendre des risques, d’apprendre et d’évoluer. Cette expérience m’a enseigné l’humilité, l’ouverture d’esprit, la notion d’apprentissage permanent et la perte de tout orgueil ou arrogance (mon épouse et mes enfants adolescents ne perdent jamais une occasion de me tester !!).

2. Pourquoi avez-vous décidé d’entrer au service de la BAD ?Pour un spécialiste du développement, opérer en Afrique est le meilleur endroit qui soit. Les enjeux et les gratifications concomitantes sont énormes ainsi que la perspective de pouvoir changer les choses de manière significative. Au cours des dernières années, sous la direction du Président M. Kaberuka, la Banque a réalisé d’importantes avancées ; elle est maintenant le partenaire de développement de choix des pays africains. Ma famille et moi avons eu la chance de vivre en Tanzanie et ce fut une expérience enrichissante et mémorable. La chaleur témoignée par la population tanzanienne nous a laissé une empreinte indélébile au cœur et à l’ esprit. Aussi, dès que cette opportunité de travailler à la BAD et de revenir vivre en Afrique s’est présentée, cela allait de soi. En Afrique, c’est maintenant ou jamais.

3. Comment voyez-vous le rôle de l’évaluation dans le domaine du développement ?Le domaine du développement est complexe et il faut apprendre de façon constante et permanente pour réussir. Une évaluation rigoureuse est la condition sine qua non pour tirer des enseignements et de ce fait améliorer les résultats de développement. Avec la pression constante exercée par les différentes parties prenantes et les difficultés du climat économique mondial, il est devenu encore plus important pour les institutions de développement de se focaliser sur les résultats. Je considère le processus d’évaluation du développement comme un bien public et nous devons donc impérativement tirer les enseignements de tout ce qui fonctionne (ou non) à l’échelle mondiale pour l’adapter à l’échelon local. Ici aussi, le principe d’une action locale dans une perspective globale est de mise.

4. À votre avis, quels sont les domaines d’intervention prioritaires pour OPEV?OPEV se trouve dans une position exceptionnelle de partenaire-clé pour l’amélioration de l’efficacité des initiatives de la Banque. Son indépendance lui permet d’accomplir sa tâche de manière objective, directe et transparente. Je pense que les performances d’OPEV ne tiennent pas au nombre d’évaluations effectuées, mais au degré d’intégration des enseignements tirés de ces évaluations dans la conception des futures initiatives de la Banque. Ceci est possible seulement si nous procédons constamment à des évaluations de qualité élevée (c’est-à-dire en éliminant la variabilité inter-évaluateurs) qui soient opportunes, pertinentes et axées sur les besoins. Il nous faut faire le point sur les outils dont nous disposons (évaluations en temps réel, évaluations d’impact sectorielles ou thématiques et évaluations de projets) et nous assurer qu’ils répondent bien à nos besoins. Enfin, nous devons concentrer tous nos efforts sur une meilleure diffusion des produits d’OPEV et engager activement le dialogue avec les parties prenantes, en particulier avec l’équipe des Opérations, le Conseil, les décideurs et la Haute Direction. Nous allons poursuivre également notre contribution au renforcement des capacités d’évaluation des pays membres régionaux. Notre excellente équipe est expérimentée et je suis convaincu qu’ensemble nous parviendrons à faire la différence.

Rakesh NangiaDirecteur, OPEV

Le domaine du développement est complexe et il faut apprendre de façon constante et permanente pour réussir

De l’expérienceà la connaissance …De la connaissance

à l’action

OPEV est le Département de l’ évaluation des opérations de la

Banque africaine de développement.

La mission du département est d’aider la Banque à promouvoir une croissance durable et la réduction de la pauvreté

en Afrique au moyen d’ évaluations indépendentes et influentes.

www.afdb.org/opev

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OPEV Sharing Winter 2012

Enseignements tirés des évaluations d’OPEV Leçons pour le secteur de l’électrification rurale: Le Rapport d’évalua-tion des performances du projet indique que l’infrastructure électrique seule n’est pas suffisante pour promouvoir le développement socioéconomique en milieu rural. À ce titre, l’impulsion nécessaire pour créer des activités économiques dans certaines localités devrait être davantage renforcée par d’autres mesures d’accompagnement.

Le REPP souligne que la bonne qualité du projet à l’entrée dépend : i) des choix techniques idoines et des solutions novatrices ; ii) d’un plan-cadre d’électrification rurale viable ; iii) d’une participation communautaire effective et de l’intégration de l’égalité des genres ; et iv) un système de suivi-évaluation. Un engagement politique solide avec prise en charge de l’électrification rurale et un cadre institutionnel adéquat, sont essentiels pour assurer la réussite et l’efficacité de la mise en œuvre des projets d’énergie électrique et des autres projets d’infrastructure.

Leçons :1. L’approche intégrée de l’électrification rurale et la synergie avec d’autres

interventions de développement rural aident à élargir les services de l’électricité à la population rurale.

2. Un plan directeur d’électrification rurale viable est un point d’entrée essentiel pour une couverture rurale efficace et efficiente.

3. La participation communautaire dans la conception et la mise en œuvre des projets d’électrification rurale améliore l’appropriation et promeut l’utilisation efficace et efficiente des services de l’électricité.

4. Le financement des connexions intérieures des ménages par le biais de système approprié de recouvrement des coûts appropriés, l’accès au micro crédit et le renforcement des capacités des propriétaires des petites entreprises renforcent le potentiel d’utilisation de l’électricité.

Le Rapport d’évaluation de performances de projet du Benin, Projet d’électrification de 17 centres ruraux a été préparé par une équipe composée de M. Joseph MOUANDA, Chargé d’évaluation et un groupe d’experts consultants

2

LE SAVIEZ-VOUS?

• Les taux d’électrification en Afrique sont les plus faibles du monde

Table 1: Taux d’electrification

0

20

40

60

80

36%43%

88% 89% 92%

100

Afrique Asie duSud

Asie del’Est

AmériqueLatine

MoyenOrient

• Disparités importantes entre l’Afrique Subsaharienne (24%) et l’Afrique du Nord (94%) par rapport au taux d’électrification

• l’Afrique Subsaharienne est la seule région au monde où la consommation d’électricité par habitant baisse.

Investissement relativement faible, potentiel d’un impact élevé!Une évaluation d’OPEV sur l’aide de la Banque à la COMESA pour des réformes de passation des marchés publics et de renforcement des capacités en 2001-2009 conclut que le projet (2001-2004) a atteint ses objectifs qui étaient les suivants : a) harmoniser les règles et procédures des systèmes de passation des marchés publics au sein de COMESA ; b) améliorer les systèmes nationaux de passation des marchés et renforcer la capacité des États membres en matière de passation des marchés publics ; et c) sensibiliser les États membres aux opportunités de passation des marchés publics. La deuxième phase du projet (2006-2011) a amélioré les systèmes de passation des marchés publics et le renforcement des capacités de gestion de la structure chargée des marchés publics des États membres de l’UEMOA

Constatations : Les interventions de la Banque sont alignées sur sa politique de promotion d’intégration régionale, de bonne gouvernance, de renforcement des capacités et de développement du secteur privé

et avec les priorités des États membres de COMESA.

Principaux résultats :Cet investissement relativement faible a le potentiel d’un impact élevé au niveau régional.• Tous les États membres ont adopté en 2003 la directive de COMESA

sur la passation des marchés publics.• Tous les États membres ont adopté la règlementation de la passation

des marchés publics de l’Union en 2009.• 14 des 19 États membres ont aligné leurs systèmes de passation des

marchés publics sur la directive de l’Union de 2009.• Tous les États membres se sont engagés à harmoniser entièrement

leurs règles et procédures de passation des marchés d’ici 2014.

Réforme de la passation des marchés au sein de COMESA, REPP (OPEV 2011) a été préparé by Madhusoodhanan Mampuzhasseril, Girma Kunbi, et Mohamed Hassan (consultant).

Gestion de l’eau pour l’Agriculture (GEA) : Les projets d’hydrau-lique agricole présentent des défis particuliers, aussi doivent-ils être très soigneusement planifiés, conçus et exécutés afin d’éviter les échecs. Ces défis englobent : l’irréversibilité du développement de l’hydraulique agricole, le caractère saisonnier du travail et la vulnérabilité du travail non achevé.

L’évaluation recommande : la Banque devrait renforcer son rôle de facilitateur par des moyens plus innovants et originaux, améliorer le

contrôle de la qualité des projets et faire preuve davantage de réalisme en ce qui concerne les résultats escomptés, le choix des cultures et des technologies en particulier en ce qui concerne la production de riz par les petits producteurs dans les grands projets.Gestion de l’eau pour l’agriculture : Une Évaluation de l’aide de la Banque africaine de développement au Ghana et au Mali 1990-2010 (OPEV 2011).

Les rapports d’evaluation d’OPEV sont disponibles a : www.afdb.org/opev

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OPEV Sharing Winter 2012

Qualité d’élaboration de rapports sur les Résultats de projet à la Banque africaine

de développement, 2008-2009OPEV a achevé la revue d’une cohorte de rapports d’achèvement de projets (RAPs) du secteur publique préparés par les départements sectoriels de la Banque entre 2008 et 2009. La revue note une conformité accrue à l’exigence de production des RAPs ; un plus grand respect des échéances de production des RAPs, une amélioration en termes de respect des délais, mais pas toujours des objectifs ; certaines inquiétudes concernant les restrictions liées au nouveau format des RAPs.

La revue note certaines incohérences entre les notes globales d’OPEV à propos de la qualité des RAP et celles relatives aux critères de qualité individuels indiquent le besoin d’un examen supplémentaire.

De même, la performance de la Banque n’est satisfaisante que pour la moitié des projets et la performance de l’Emprunteur pour les deux tiers seulement. Ces résultats varient sensiblement suivant certains facteurs tels que le département sectoriel, le département régional, l’instrument de financement et le montant du prêt.

En termes de résultats, seulement la moitié des projets au sein de la cohorte ont enregistré des résultats satisfaisants en termes de développement. Il semblerait en outre que sur ce critère, les performances aient décliné depuis le dernier rapport relatif à la cohorte 2003-2005.

Leçons:• Pour renforcer les projets, il conviendrait de prêter davantage attention

aux risques potentiels durant la phase de conception.

• La mise en œuvre des projets est mise à mal dans le cas de la mise en place d’un grand nombre de procédures administratives complexes au niveau de la Banque et du pays.

• La supervision des projets est plus efficace lorsqu’elle est régulière et mise en œuvre par des équipes possédant l’éventail des compétences adéquates.

Sur la base de cet examen, OPEV recommande que la Direction de la Banque:• Renforce l’appui au développement des capacités en termes de suivi et

évaluation (S&E) des emprunteurs et de la Banque;

• Diffuse des exemples de bonnes pratiques ;

• Achève les travaux d’amélioration des systèmes pour l’analyse des risques en amont concernant les projets et programmes;

• Revoie le nouveau format des RAPs dans l’optique d’adopter les définitions opérationnelles du MDB-ECG admises concernant les critères d’évaluation clés, notamment les résultats de développement, l’efficience, les performances de l’emprunteur et le risque pour l’efficacité du développement ;

• Poursuive le suivi du respect des délais et des exigences liés aux RAPs tout en s’assurant que les ressources adéquates sont allouées aux Complexes des opérations pour les RAPs et ;

• Améliore l’efficacité du processus d’examen par la Direction de la qualité des RAP.

la Direction est d’accord avec la conclusion générale que les renseignements fournis par le RAP devraient être plus systématiquement synthétisés et partagés à l’échelle de toute la Banque dans le cadre de ses produits de connaissance. Cela faciliterait l’apprentissage et l’intégration des enseignements et des pratiques exemplaires dans les nouvelles opérations.

Cas de réussite La revue présente quelques témoignages de réussite comme exemples de bonnes pratiques permettant d’obtenir des résultats dans les domaines relatifs aux performances de la Banque et de l’Emprunteur et aux systèmes de S&E.

• Résultats : programme de réforme économique de l’île Maurice

• Performance de la Banque : programme de réforme des finances publiques au Libéria

• Performance de l’Emprunteur : projet de réduction de la pauvreté au Sénégal

• Systèmes de S&E : projet de réduction de la pauvreté au Mali

Le rapport de synthèse a été préparé par une équipe comprenant le personnel OPEV et des consultants, sous la supervision de Foday Turay (chef de projet).

Le rapport est disponible sur le site : www.afdb.org/opev

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ProfileFoday Turay ([email protected]) est changé en chef de l’évaluation a OPEV. Il a travaillé sur les directives sur l’éva-luation, l’assurance de la qualité, et géré des évaluations de projet, de programme, du secteur, de l’assistance pays, et des processus.

Parce que la tâche de l’évaluation comprend des activités multiples, un évaluateur doit assurer plusieurs fonctions pendant le processus : ‘responsable’, chercheur, designer, negotiateur, diplomate, reporter, agent de changement, éducateur et plus. – Foday

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Votre opinion nous interesse; ecrivez nous a : [email protected]

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Les Publications récentes d’OPEV

• Intégration de l’égalité des genres : une voie vers des résultats ou une voie vers nulle part ? Synthèse des évaluations.

• Synthesis Note on Evaluation Results: Urban and Rural Water Supply and Sanitation

Evaluation achevées (REPP)

• Guinée Equatoriale : Projet d’appui institutionnel au Ministère du Plan et du Développement Economique (AMPDE)- Rapport d’évaluation de la performance du projet.

• Benin : Projet de réaménagement de la route Cotonou-Porto Novo- Rapport d’évaluation de la performance du projet (REPP)

• Botswana : Projet de la route Trans-Kgaladi

• Rapport d’évaluation de la performance du projet (REPP)

• Lesotho : Projet d’amélioration de la route Mpharane- BelaBela

• Zambie : Projet d’interconnexion électrique 132 KV entre Victoria Falls et Katima Mulilo- Rapport d’évaluation de performance de programme (REPP)

• Projet d’approfondissement des réformes et de renforcement des capacités en matière de passation des marchés publics au sein du COMESA-Rapport d’évaluation de la performance du projet

Ces documents sont disponibles sur le site d’OPEV : www.afdb.org/opev

Les Evaluations en cours

• Evaluation de l’assistance de la Banque aux Etats fragiles, 1990-1910

• Evaluation des études économiques et sectorielles de la Banque africaine de développement (2005-2010)

• Evaluation des documents de stratégie pays (DSP) en tant que cadre de programmation de l’assistance de la Banque.

• Promouvoir l’intégration régionale en Afrique : évaluation des opérations multinationales de la Banque, 2000-2010

• Evaluation de l’intégration de l’environnement dans les projets du sous-secteur de transport routier à la Banque africaine de développement

• Uganda : Rapport d’évaluation de performance de programme sur trois programmes

• Mozambique : Evaluation de l’assistance de la Banque, 1996-2010

• Gestion intégré des ressources en eau (GIRE)

• Ethiopie : Projet de développement aérien

• Maroc : 7ème projet d’eau potable et d’assainissement

• Nigeria : 1er projet d’adduction d’eau Inter-Etats

• Ghana : Projet de réduction de la pauvreté

OPEV Sharing est une publication trimestrielle du Département de l’évaluation des opérations de la Banque. Il est produit par OPEV.

OPEV est le Département de l’évaluation des opérations de la Banque africaine de développement (BAD). Il est chargé d’évaluer de façon indépendante et systématique la

pertinence, l’efficacité, l’efficience et l’impact des stratégies, politiques, et opérations de la BAD.

Directeur: Rakesh Nangia, [email protected] Chef de division, OPEV 1: Mohamed Manai, [email protected]

Chef de division, OPEV 2: Odile Keller, [email protected]

Département de l’évaluation des opérations, Banque africaine de developpement, African Development Bank

BP 323, 1002 Tunis-Belvedere, TunisieTel : (216) 71 102 841 Fax : (216) 71 194 460

Helpdesk : [email protected] Site Internet : www.afdb.org/opev

Questions? Contactez Felicia Avwontom, Chargée principale de la gestion du savoir, [email protected]