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142 Communications orales / Médecine Nucléaire 37 (2013) 135–144 neuro-inflammation pourra également contribuer à la progression de la perte neuronale. L’objectif de ce travail est de comparer la biodistribution cérébrale de la TSPO dans l’AVC récent et dans la SLA, à l’aide du 18F-DPA-714. Matériels et méthodes.– Quatorze sujets (six normaux, huit malades : quatre AVC et quatre SLA) ont été soumis à une étude TEP après administration IV de 18F-DPA-714 (activité moyenne de 260 MBq). Des courbes d’activité-temps ont été obtenues pour plusieurs régions corticales mais aussi pour le striatum, le thalamus et le cervelet à l’aide de ROI définies dans l’atlas MNI-AAL. Résultats.– Pour tous les sujets, l’activité cérébrale maximale est observée cinq minutes pi. Chez les normaux, cette phase est suivie de deux périodes de décroissance : une phase rapide (5–30 min pi) suivie d’une phase plus lente (30–90 min pi). Dans la SLA, on visualise également deux phases de décrois- sance, mais la 1ère est observée de cinq à 45 minutes. Finalement, dans l’AVC, la phase de décroissance rapide s’observe entre cinq et 15 minutes. Conclusions.– Nos résultats montrent un pic de captation cérébrale similaire pour tous les sujets, suivi de deux phases de décroissance, une rapide et une lente, cependant d’allure différente en fonction du type de pathologie, aiguë ou chronique. Le 18F-DPA-714 sera ainsi très utile pour l’exploration de différentes pathologies cérébrales neurodégénératives ou de profil aigu. http://dx.doi.org/10.1016/j.mednuc.2013.03.025 O 22 Optimisation de la TEP cérébrale pour l’étude multicentrique MEMENTO: l’expérience du CATI (centre d’acquisition et traitement des images) R. Trebossen a , M. Sullivan b , A. Kas b , M. Reynal b , J.-B. Martini b , H. Bertin b , M.-C. Guyot b , M.-O. Habert b a CEA, Orsay, France b UMR-S 678, Inserm UPMC, France Objectifs.– Le CATI a pour mission d’optimiser les données d’imagerie TEP, TEMP, IRM, multicentriques et leur analyse pour la recherche clinique dans la maladie d’Alzheimer. Notre objectif est d’optimiser l’acquisition et la recons- truction des images TEP, afin de réduire la variabilité inter centre pour le projet MEMENTO. Matériels et méthodes.– Des fantômes de Jaszczak et d’Hoffmann 3D ont été acquis dans 22 services de médecine nucléaire. Des sphères de 3,9, 8,4, 11,4 et 16,2 mm de rayon ont été insérées dans le fantôme de Jaszczak dont le fond (F) a été rempli d’une solution radioactive de 5 kBq/mL. Les sphères ont aussi été remplies d’une solution radioactive telle que le rapport sphère/F égal 3. Les coefficients de recouvrement de la radioactivité dans les sphères (CR) ont été mesurés dans les images reconstruites avec différents paramètres (usuel et opti- misé). Le fantôme de Hoffmann a été rempli d’une solution de 30–45 MBq/mL. Des rapports cortex droit sur cortex gauche (D/G), antéropostérieur (A/P), puta- men sur substance grise (P/SG), substance grise sur substance blanche (SG/SB) ont été calculés. Résultats.– Tous les tomographes (9 GE, 9 Siemens, 4 Philips) étaient des TEP/TDM 3D, installés de 2003 à 2012, et comportaient dix systèmes diffé- rents. Les CR des deux plus petites sphères étaient compris entre 0,25 et 0,53 (0,34 ± 0,8) et entre 0,56 et 0,8 (0,69 ± 0,8). On a amélioré les CR obtenus sur les machines les moins performantes et dégradé les CR obtenus sur les plus récentes. Par rapport aux valeurs extraites des images reconstruites avec les paramètres usuels, l’écart-type des CR a été divisé par deux avec les paramètres optimisés. Les rapports optimisés (moyenne ± ET) étaient 0,91 ± 0,017 pour P/SG (0,88–0,96), 1,01 ± 0,01 (0,99–1,03) pour L/R, 1,02 ± 0,02 (0,97–1,05) pour A/P et 2,78 ± 0,17 pour SG/SB (2,48–3,09). Conclusions.– Les valeurs P/SG, D/G et A/P suggèrent que l’optimisation a préservé et homogénéisé la résolution spatiale sur les centres. Les rapports SG/SB présentent une variabilité plus importante, peut-être en partie due à des problèmes de segmentation. L’effet centre résiduel sera pris en compte pour l’analyse des données des participants, grâce à une modélisation adéquate. http://dx.doi.org/10.1016/j.mednuc.2013.03.026 O 23 Traitement des hyperthyroïdies par l’iode 131 : dosimétrie ou activité fixe ? Bilan des pratiques franc ¸aises en 2012 D. Bernard b , J. Roux a , C. Gallazzini-Crepin a , A. Calizzano a , J.-P. Vuillez a , D. Fagret a , L. Foroni b , M.-D. Desruet b a Médecine nucléaire, CHU de Grenoble, Grenoble, France b Pharmacies, CHU de Grenoble, Grenoble, France Objectifs.– Dans notre centre, l’activité d’iode 131 administrée lors du traite- ment des hyperthyroïdies était déterminée en partie par une courbe de fixation réalisée avec des gélules d’iode 131 de faible activité. Depuis l’arrêt de commer- cialisation de ces gélules, nos pratiques ont dû être modifiées. À cette occasion, nous avons effectué un bilan des pratiques franc ¸aises en 2012. Matériels et méthodes.– Grâce à un questionnaire, 71 centres de médecine nucléaire franc ¸ais ont été audités. Dix centres ont répondu (étude en cours) aux items suivant : objectif du traitement, dosimétrie ou activité fixe, méthode de détermination du volume thyroïdien et de la fixation thyroïdienne, facteurs pris en compte pour l’ajustement de la dose administrée. Résultats.– L’euthyroïdie est recherchée dans 75% des cas. Il n’existe pas de consensus pour la détermination de l’activité optimale d’iode 131 à adminis- trer. Ainsi, 60 % des centres franc ¸ais utilisent des activités fixes plutôt qu’une dosimétrie personnalisée. Les facteurs influenc ¸ant l’activité à administrer sont la pathologie, le taux de fixation de la thyroïde (déterminé par scintigraphie au technétium 99 m (30 %) ou iode 123 (70 %), pas de scintigraphie préthéra- peutique par iode 131) et le volume thyroïdien (échographie majoritairement). On retrouve l’hétérogénéité des pratiques concernant le calcul de l’activité à administrer au niveau international. Conclusions.– Les données de la littérature sont nombreuses, mais aucun consen- sus n’en ressort, ce que confirme l’hétérogénéité des pratiques en France. On note toutefois une évolution avec l’abandon des cartographies. http://dx.doi.org/10.1016/j.mednuc.2013.03.027 O 24 Évaluation de la composante non métabolisée du 18F-FDG dans les paragangliomes : le chaînon manquant dans la compréhension des SUV éleves ? S. Battini a , B. Farman-Ara b , C. Faivre a , N. Fakhry b , A. Deveze c , F. Sebag b , J. Mancini d , K. Pacak e , D. Barbolosi a , D. Taieb b a Laboratoire de pharmacocinétique, UMR Inserm 911, Marseille, France b CHU de Timone, AP–HM, Marseille, France c CHU Nord, AP–HM, Marseille, France d Économie de la santé, UMR912, AP–HM, Marseille, France e Eunice Kennedy Shriver Institute, NIH, Bethesda, France Objectifs.– Les paragangliomes (PGL) sont caractérisés par des SUV éle- vés en TEP au 18F-FDG, non expliqués par leur caractéristique histologique (absence de dédifférenciation, absence de prolifération) ou moléculaire (absence d’hypoxie). Cela nous a amené à l’évaluation du compartiment non métabolisé dans ce type de tumeurs. Matériels et méthodes.– Six patients porteurs de PGL ont été étudiés ainsi que six témoins (trois lésions bénignes, trois cancers). Un modèle à trois compartiments classique, basé sur la littérature (Sokoloff) a été utilisé. Cependant, une nouvelle approche a été apportée dans le but d’estimer les paramètres Ki (flux entrant net de FDG dans le tissu), V (fraction volumique de sang dans le tissu), le pourcen- tage de métabolisé et de non métabolisé. Cette méthode permet d’approximer l’intégrale originale qui apparaît dans la formule décrivant le métabolisme du glucose. Elle intègre également un modèle d’erreur pour les données obtenues dans le sang ainsi que celles de l’imagerie. Résultats.– Les PGL ont un Ki supérieur aux lésions bénignes (p = 0,039) et un pourcentage de 18F-FDG non métabolisé supérieur aux lésions malignes (p = 0,0495). Le 18F-FDG non métabolisé contribue à un pourcentage de 55,5 ± 8,6 % (médian : 58,1 %) de concentration de 18F-FDG dans les tumeurs et reflète en grande partie le degré d’hypervascularisation de ces tumeurs. Conclusions.– La caractérisation de ce type de tumeurs basée uniquement sur la consommation de 18F-FDG et exprimée par le SUVmax est en partie incomplète et imprécise. L’étude du lien entre la fraction non-métabolisée et l’expression des

Optimisation de la TEP cérébrale pour l’étude multicentrique MEMENTO : l’expérience du CATI (centre d’acquisition et traitement des images)

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Page 1: Optimisation de la TEP cérébrale pour l’étude multicentrique MEMENTO : l’expérience du CATI (centre d’acquisition et traitement des images)

142 Communications orales / Médecine Nucléaire 37 (2013) 135–144

neuro-inflammation pourra également contribuer à la progression de la perteneuronale. L’objectif de ce travail est de comparer la biodistribution cérébralede la TSPO dans l’AVC récent et dans la SLA, à l’aide du 18F-DPA-714.Matériels et méthodes.– Quatorze sujets (six normaux, huit malades : quatreAVC et quatre SLA) ont été soumis à une étude TEP après administration IVde 18F-DPA-714 (activité moyenne de 260 MBq). Des courbes d’activité-tempsont été obtenues pour plusieurs régions corticales mais aussi pour le striatum, lethalamus et le cervelet à l’aide de ROI définies dans l’atlas MNI-AAL.Résultats.– Pour tous les sujets, l’activité cérébrale maximale est observéecinq minutes pi. Chez les normaux, cette phase est suivie de deux périodes dedécroissance : une phase rapide (5–30 min pi) suivie d’une phase plus lente(30–90 min pi). Dans la SLA, on visualise également deux phases de décrois-sance, mais la 1ère est observée de cinq à 45 minutes. Finalement, dans l’AVC,la phase de décroissance rapide s’observe entre cinq et 15 minutes.Conclusions.– Nos résultats montrent un pic de captation cérébrale similairepour tous les sujets, suivi de deux phases de décroissance, une rapide et unelente, cependant d’allure différente en fonction du type de pathologie, aiguë ouchronique. Le 18F-DPA-714 sera ainsi très utile pour l’exploration de différentespathologies cérébrales neurodégénératives ou de profil aigu.

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Optimisation de la TEP cérébrale pour l’étudemulticentrique MEMENTO : l’expérience du CATI (centred’acquisition et traitement des images)R. Trebossen a, M. Sullivan b, A. Kas b, M. Reynal b, J.-B. Martini b,H. Bertin b, M.-C. Guyot b, M.-O. Habert b

a CEA, Orsay, Franceb UMR-S 678, Inserm UPMC, France

Objectifs.– Le CATI a pour mission d’optimiser les données d’imagerie TEP,TEMP, IRM, multicentriques et leur analyse pour la recherche clinique dans lamaladie d’Alzheimer. Notre objectif est d’optimiser l’acquisition et la recons-truction des images TEP, afin de réduire la variabilité inter centre pour le projetMEMENTO.Matériels et méthodes.– Des fantômes de Jaszczak et d’Hoffmann 3D ont étéacquis dans 22 services de médecine nucléaire. Des sphères de 3,9, 8,4, 11,4 et16,2 mm de rayon ont été insérées dans le fantôme de Jaszczak dont le fond(F) a été rempli d’une solution radioactive de 5 kBq/mL. Les sphères ont aussiété remplies d’une solution radioactive telle que le rapport sphère/F égal 3. Lescoefficients de recouvrement de la radioactivité dans les sphères (CR) ont étémesurés dans les images reconstruites avec différents paramètres (usuel et opti-misé). Le fantôme de Hoffmann a été rempli d’une solution de 30–45 MBq/mL.Des rapports cortex droit sur cortex gauche (D/G), antéropostérieur (A/P), puta-men sur substance grise (P/SG), substance grise sur substance blanche (SG/SB)ont été calculés.Résultats.– Tous les tomographes (9 GE, 9 Siemens, 4 Philips) étaient desTEP/TDM 3D, installés de 2003 à 2012, et comportaient dix systèmes diffé-rents. Les CR des deux plus petites sphères étaient compris entre 0,25 et 0,53(0,34 ± 0,8) et entre 0,56 et 0,8 (0,69 ± 0,8). On a amélioré les CR obtenus surles machines les moins performantes et dégradé les CR obtenus sur les plusrécentes. Par rapport aux valeurs extraites des images reconstruites avec lesparamètres usuels, l’écart-type des CR a été divisé par deux avec les paramètresoptimisés. Les rapports optimisés (moyenne ± ET) étaient 0,91 ± 0,017 pourP/SG (0,88–0,96), 1,01 ± 0,01 (0,99–1,03) pour L/R, 1,02 ± 0,02 (0,97–1,05)pour A/P et 2,78 ± 0,17 pour SG/SB (2,48–3,09).Conclusions.– Les valeurs P/SG, D/G et A/P suggèrent que l’optimisation apréservé et homogénéisé la résolution spatiale sur les centres. Les rapportsSG/SB présentent une variabilité plus importante, peut-être en partie due à desproblèmes de segmentation. L’effet centre résiduel sera pris en compte pourl’analyse des données des participants, grâce à une modélisation adéquate.

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Traitement des hyperthyroïdies par l’iode 131 : dosimétrieou activité fixe ? Bilan des pratiques francaises en 2012D. Bernard b, J. Roux a, C. Gallazzini-Crepin a, A. Calizzano a, J.-P. Vuillez a,D. Fagret a, L. Foroni b, M.-D. Desruet b

a Médecine nucléaire, CHU de Grenoble, Grenoble, Franceb Pharmacies, CHU de Grenoble, Grenoble, France

Objectifs.– Dans notre centre, l’activité d’iode 131 administrée lors du traite-ment des hyperthyroïdies était déterminée en partie par une courbe de fixationréalisée avec des gélules d’iode 131 de faible activité. Depuis l’arrêt de commer-cialisation de ces gélules, nos pratiques ont dû être modifiées. À cette occasion,nous avons effectué un bilan des pratiques francaises en 2012.Matériels et méthodes.– Grâce à un questionnaire, 71 centres de médecinenucléaire francais ont été audités. Dix centres ont répondu (étude en cours)aux items suivant : objectif du traitement, dosimétrie ou activité fixe, méthodede détermination du volume thyroïdien et de la fixation thyroïdienne, facteurspris en compte pour l’ajustement de la dose administrée.Résultats.– L’euthyroïdie est recherchée dans 75 % des cas. Il n’existe pas deconsensus pour la détermination de l’activité optimale d’iode 131 à adminis-trer. Ainsi, 60 % des centres francais utilisent des activités fixes plutôt qu’unedosimétrie personnalisée. Les facteurs influencant l’activité à administrer sontla pathologie, le taux de fixation de la thyroïde (déterminé par scintigraphieau technétium 99 m (30 %) ou iode 123 (70 %), pas de scintigraphie préthéra-peutique par iode 131) et le volume thyroïdien (échographie majoritairement).On retrouve l’hétérogénéité des pratiques concernant le calcul de l’activité àadministrer au niveau international.Conclusions.– Les données de la littérature sont nombreuses, mais aucun consen-sus n’en ressort, ce que confirme l’hétérogénéité des pratiques en France. Onnote toutefois une évolution avec l’abandon des cartographies.

http://dx.doi.org/10.1016/j.mednuc.2013.03.027

O 24

Évaluation de la composante non métabolisée du 18F-FDGdans les paragangliomes : le chaînon manquant dans lacompréhension des SUV éleves ?S. Battini a, B. Farman-Ara b, C. Faivre a, N. Fakhry b, A. Deveze c,F. Sebag b, J. Mancini d, K. Pacak e, D. Barbolosi a, D. Taieb b

a Laboratoire de pharmacocinétique, UMR Inserm 911, Marseille, Franceb CHU de Timone, AP–HM, Marseille, Francec CHU Nord, AP–HM, Marseille, Franced Économie de la santé, UMR912, AP–HM, Marseille, Francee Eunice Kennedy Shriver Institute, NIH, Bethesda, France

Objectifs.– Les paragangliomes (PGL) sont caractérisés par des SUV éle-vés en TEP au 18F-FDG, non expliqués par leur caractéristique histologique(absence de dédifférenciation, absence de prolifération) ou moléculaire (absenced’hypoxie). Cela nous a amené à l’évaluation du compartiment non métabolisédans ce type de tumeurs.Matériels et méthodes.– Six patients porteurs de PGL ont été étudiés ainsi que sixtémoins (trois lésions bénignes, trois cancers). Un modèle à trois compartimentsclassique, basé sur la littérature (Sokoloff) a été utilisé. Cependant, une nouvelleapproche a été apportée dans le but d’estimer les paramètres Ki (flux entrant netde FDG dans le tissu), V (fraction volumique de sang dans le tissu), le pourcen-tage de métabolisé et de non métabolisé. Cette méthode permet d’approximerl’intégrale originale qui apparaît dans la formule décrivant le métabolisme duglucose. Elle intègre également un modèle d’erreur pour les données obtenuesdans le sang ainsi que celles de l’imagerie.Résultats.– Les PGL ont un Ki supérieur aux lésions bénignes (p = 0,039) etun pourcentage de 18F-FDG non métabolisé supérieur aux lésions malignes(p = 0,0495). Le 18F-FDG non métabolisé contribue à un pourcentage de55,5 ± 8,6 % (médian : 58,1 %) de concentration de 18F-FDG dans les tumeurset reflète en grande partie le degré d’hypervascularisation de ces tumeurs.Conclusions.– La caractérisation de ce type de tumeurs basée uniquement sur laconsommation de 18F-FDG et exprimée par le SUVmax est en partie incomplèteet imprécise. L’étude du lien entre la fraction non-métabolisée et l’expression des