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1 er Challenge Sciences 2024 Optimisation d’un saut sur plongeoir Mouna El Moussi, Sammy Fejjari, Amine Rida, Thomas Langlade, David Bertrand, Stéphane Grange Univ Lyon, INSA-LYON, GEOMAS, F-69621, Villeurbanne, France Introduction Le plongeon olympique est une discipline de saut nautique caractérisée par plusieurs catégories. Les plongeons en avant ou renversés (départ avant puis rotation arrière) peuvent être précédés par une course d’élan et donc différents points d’appui du plongeur. Les plongeons en arrière et retournés (départ arrière puis rotation avant) doivent être exécutés sans élan et donc sans décollement des pieds du plongeoir avant le saut. Dans les différents cas, les plongeurs a la liberté d’ajuster le fulcrum (fonction de leur poids), l’objectif étant de réaliser un saut esthétique équilibré dont la hauteur est maximisée. Le plongeoir (hauteur 3m ou 10m), généralement en aluminium, est fixé par charnières (liaison pivot) à une extrémité avec un point d’appui ajustable appelé fulcrum. Ce dernier est à distance minimum de 1,88 m de l’extrémité. Il est réglable à une échelle allant de 1 à 9, 1 correspondant à l’état de raideur maximal de la planche et 9 à son état de raideur minimal. Problématique mécanique du saut Le principe mécanique du saut repose sur un transfert d’énergie élastique entre le plongeoir (ressort dont la raideur est réglable grâce au fulcrum), et le plongeur. Alors que certains plongeurs placent le fulcrum en position de raideur minimal, d’autres préfèrent préserver une raideur intermédiaire afin de pouvoir contrôler et maintenir leur équilibre durant le saut. Le but de ce projet est de savoir comment déterminer la position optimale du fulcrum susceptible de permettre à un plongeur d’une masse donnée, d’atteindre un optimum, à savoir une hauteur maximale de saut avec un minimum d’énergie mécanique restituée par le plongeoir. D’un point de vue mécanique il est nécessaire d’étudier la résonance du ressort correspondant à la planche doit être en harmonie avec le mouvement du plongeur pour permettre au plongeur d’atteindre une hauteur et une vitesse maximales tout en lui permettant de réaliser ses figures correctement et avec un temps suffisant ; Masse du plongeur Sollicitation du plongeur Position du plongeur Position du fulcrum F IGURE: Un plongeur aux jeux Olympiques d’été de Rio 2016 Les verrous scientifiques correspondent donc : à la représentation du corps humain et de l’effort qu’il engendre, ainsi un modèle mécanique de plongeur non linéaire géométriquement devra être formulé. à l’interface entre le plongeur et le plongeoir et entre le plongeoir et le fulcrum devra être traité grâce à des lois de contact. Développement d’un modèle de plongeur F IGURE: Principe des moments d’activations sur le plongeur et élément fini plongeur L’élément plongeur présenté par la figure ci- contre est inspiré du modèle de [Cheng et al., 2005] et a été formulé dans le cadre de la mé- thode des éléments finis. L’élément plongeur est composé de 2 noeuds, et d’une seule articulation. L’articulation est compo- sée d’un ressort en rotation de raideur k θ (dont une valeur est donnée dans [King et al., 2006] et d’un moment externe pour contrer le poids propre et activer la sollicitation. Il existe une relation cinématique avec le ddl in- terne θ tel que θ = 2 arcsin u j -u i 2l + sin θ 0 2 La forme faible de l’équilibre (PPV*) est : P ? int = P ? ext θ ? k θ θ = u ? i F i + u ? j F j D’où le vecteur force résistante devient : F i F j = k θ l r 1 - u j -u i 2l + sin θ 0 2 2 2 arcsin u j - u i 2l + sin θ 0 2 - θ 0 -1 1 (1) La matrice de raideur découle d’une simple dérivation du vecteur précédent de manière analytique. Cet élément non linéaire est utilisé dans un code aux éléments finis classique avec un schéma de résolution temporel de Newmark et un algorithme de résolution non linéaire de Newton-Raphson. Activation du plongeur Le moment externe à appliquer sur le genou du plongeur a été étudié par [King et al., 2002, 2006] mais aussi par [Cheng et al., 2005] par : M ext = T max A(t )f (θ)h( Ω θ) (2) avec : T max : Moment maximal pouvant être généré par le plongeur au niveau de l’articulation t : Temps f (θ) : fonction variant en fonction de l’angle d’ouverture au niveau du genou (précédemment dé nie) h( Ω θ) : fonction variant en fonction de la vitesse de rotation au niveau du genou (précédemment définie) A(t ) : fonction d’activation du muscle du plongeur Cette dernière fonction, telle qu’elle a été dé nie dans le modèle [Cheng, et al., 2005] est celle se rapprochant le plus du comportement réel des articulations humaines. Variant entre 0 et 1, celle-ci prend en considération les différentes phases musculaires lors d’un saut et traduit la stratégie de coordination du mouvement du plongeur. Modèle numérique de la planche Différents modèles de plongeoirs en interaction avec un plongeur existent dans la littérature comme par exemple des sytèmes masses ressorts [Boda et al., 1992]. Le modèle de plongeoir est composé d’éléments de poutres de Bernoulli, dans le plan. Il est assimilé à une poutre continue articulée d’un côté et simplement appuyé de manière unilatéral sur le fulcrum (à une distance l 1 ). Aucun amortissement numérique n’est pris en compte dans le plongeoir. Les propriétés géométriques et physiques suivantes ont été retenues pour la modélisation du plongeoir tout au long de ce projet : F IGURE: Modèle poutre du plongeoir Longueur 5m Largeur 0.498m Épaisseur 0.04 m Masse volumique 1200 kg/m 3 Module de Young 70GPa 20 éléments poutre de Timoshenko élastiques et linéaires sont utilisés pour la modélisation de la planche. Un élément permettant de gérer le contact unilatéral au niveau du fulcrum et au niveau de l’extrémité de la poutre en contact avec le plongeur sont utilisés. F IGURE: Maillage élément finis du plongeoir et de l’élément plongeur L’analyse modale du système {Poutre + Plongeur } permet de determiner une première fréquence propre de 1.08Hz. La fréquence propre de la planche seule est de 4.88Hz. Références Cheng, Kuangyou B., et Mont Hubbard. «Optimal compliant-surface jumping :a multi-segment mo- del of springboard standing jumps». Journal of BIOMECHANICS, n 38 (2005) : 1822–1829.ref2 Boda Wanda Lynn,"Modelling the springboard and diver as an oscillating spring system", University of Massachusetts, 1992,24 King, M.A. and Yeadon, M.R., 2002. Determining subject speficic torque parameters for use in a torque driven simulation model of dynamic jumping. Journal of Applied Biomechanics, 18 (3), pp. 207-217. King, M.A., Wilson, C. and Yeadon, M.R., 2006. Evaluation of a torque-driven model of jumping for height. Journal of Applied Biomechanics, 22 (4), pp.264-274. Résultats Deux phases majeures peuvent être distinguées lors d’un saut : Une première phase de pompage : Le plongeur sollicite le plongeoir à travers une seule ou plusieurs oscillations périodiques. Lors de cette phase, le contact entre le plongeur et le plongeoir peut être maintenu comme il peut être perdu néanmoins sans décollage final. À ce stade de la modélisation, des conditions fixant le déroulement de cette phase n’ont pas été imposées, l’activation du saut est auto-gérée et donc ne permet pas d’imposer une phase de pompage fixe. Une seconde phase de décollage : La phase de décollage final se déroule de la même manière lors de l’ensemble des simulations réalisées. Lorsque l’effort appliqué est suffisamment fort, le dernier appui du plongeur marque le dernier contact, durant la simulation, entre le plongeur et le plongeoir. F IGURE: Evolution du plongeon F IGURE: Résultats activation F IGURE: Variation de la hauteur de saut en fonction de la position du fulcrum Le décollage final nécessite une phase de pom- page composé de deux sauts. Les déplacements en tête du plongeur relevés sont plus impor- tants que ceux observés lors de l’application des précédentes variantes. Néanmoins, ceux-ci semblent toujours faibles par rapport à ce qui est observé dans la réalité. Les hauteurs de saut augmentent lorsque la masse du plongeur diminue. De plus, la raideur du plongeoir doit d’être augmentée lorsque la masse du plongeur est plus importante. Cela revient donc à dire qu’un plongeur de 80 kg devrait régler le fulcrum au niveau 3 alors qu’un plongeur de 90 kg au niveau 1. Quelques réserves sont néanmoins à émettre par rapport à cette étude paramétrique : comme il est possible de l’observer sur la figure, les hauteurs de saut obtenues par les différentes modélisations semblent être faibles par rapport aux résultats bibliographiques (h jump [1.52m, 1.60m]). Conclusion et perspectives Cette étude traite de la modélisation du système {plongeoir + plongeur} dans le cadre de la méthode des éléments finis. Les premiers résultats obtenus montrent que le moment d’activation appliqué au niveau du genou doit être amélioré pour reproduire au mieux le comportement réel du système. Des essais sur une balance 6 axes de l’ENS Lyon ont été effectués et doivent permettre de mieux appréhender l’impulsion réelle. Par ailleurs, un élément plongeur avec prise en compte des chevilles et du genou est en cours de développement afin de reproduire les différentes phases de l’impulsion. 12 septembre 2019, École des Ponts

Optimisation d'un saut sur plongeoir - École Polytechnique

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Page 1: Optimisation d'un saut sur plongeoir - École Polytechnique

1erChallengeSciences2024

Optimisation d’un saut sur plongeoirMouna El Moussi, Sammy Fejjari, Amine Rida, Thomas Langlade, David Bertrand, Stéphane Grange

Univ Lyon, INSA-LYON, GEOMAS, F-69621, Villeurbanne, France

Introduction

Le plongeon olympique est une discipline de saut nautique caractérisée par plusieurs catégories.Les plongeons en avant ou renversés (départ avant puis rotation arrière) peuvent être précédéspar une course d’élan et donc différents points d’appui du plongeur. Les plongeons en arrière etretournés (départ arrière puis rotation avant) doivent être exécutés sans élan et donc sansdécollement des pieds du plongeoir avant le saut. Dans les différents cas, les plongeurs a laliberté d’ajuster le fulcrum (fonction de leur poids), l’objectif étant de réaliser un saut esthétiqueéquilibré dont la hauteur est maximisée.Le plongeoir (hauteur 3m ou 10m), généralement en aluminium, est fixé par charnières (liaisonpivot) à une extrémité avec un point d’appui ajustable appelé fulcrum. Ce dernier est à distanceminimum de 1,88 m de l’extrémité. Il est réglable à une échelle allant de 1 à 9, 1 correspondant àl’état de raideur maximal de la planche et 9 à son état de raideur minimal.

Problématique mécanique du saut

Le principe mécanique du saut repose sur un transfert d’énergie élastique entre le plongeoir(ressort dont la raideur est réglable grâce au fulcrum), et le plongeur. Alors que certainsplongeurs placent le fulcrum en position de raideur minimal, d’autres préfèrent préserver uneraideur intermédiaire afin de pouvoir contrôler et maintenir leur équilibre durant le saut. Le but dece projet est de savoir comment déterminer la position optimale du fulcrum susceptible depermettre à un plongeur d’une masse donnée, d’atteindre un optimum, à savoir une hauteurmaximale de saut avec un minimum d’énergie mécanique restituée par le plongeoir.D’un point de vue mécanique il est nécessaire d’étudier la résonance du ressort correspondant àla planche doit être en harmonie avec le mouvement du plongeur pour permettre au plongeurd’atteindre une hauteur et une vitesse maximales tout en lui permettant de réaliser ses figurescorrectement et avec un temps suffisant ;

Masse du plongeur

Sollicitation du plongeur

Position du plongeur Position du fulcrum

FIGURE: Un plongeur aux jeux Olympiques d’été de Rio2016

Les verrous scientifiques correspondent donc :à la représentation du corps humain et del’effort qu’il engendre, ainsi un modèlemécanique de plongeur non linéairegéométriquement devra être formulé.à l’interface entre le plongeur et le plongeoiret entre le plongeoir et le fulcrum devra êtretraité grâce à des lois de contact.

Développement d’un modèle de plongeur

FIGURE: Principe des moments d’activations sur leplongeur et élément fini plongeur

L’élément plongeur présenté par la figure ci-contre est inspiré du modèle de [Cheng et al.,2005] et a été formulé dans le cadre de la mé-thode des éléments finis.L’élément plongeur est composé de 2 noeuds, etd’une seule articulation. L’articulation est compo-sée d’un ressort en rotation de raideur kθ (dontune valeur est donnée dans [King et al., 2006]et d’un moment externe pour contrer le poidspropre et activer la sollicitation.Il existe une relation cinématique avec le ddl in-terne θ tel que θ = 2 arcsin

(uj−ui

2l + sin θ02

)La forme faible de l’équilibre (PPV*) est : P?

int =P?

ext ⇔ θ?kθθ = u?i Fi + u?

j FjD’où le vecteur force résistante devient :[

Fi

Fj

]=

l

√1 −

(uj−ui

2l + sin θ02

)2

(2 arcsin

(uj − ui

2l+ sin

θ0

2

)− θ0

)[−11

](1)

La matrice de raideur découle d’une simple dérivation du vecteur précédent de manièreanalytique.Cet élément non linéaire est utilisé dans un code aux éléments finis classique avec un schéma derésolution temporel de Newmark et un algorithme de résolution non linéaire de Newton-Raphson.

Activation du plongeur

Le moment externe à appliquer sur le genou du plongeur a été étudié par [King et al., 2002,2006] mais aussi par [Cheng et al., 2005] par :

Mext = TmaxA(t)f (θ)h(Ωθ) (2)

avec :Tmax : Moment maximal pouvant être généré par le plongeur au niveau de l’articulationt : Tempsf (θ) : fonction variant en fonction de l’angle d’ouverture au niveau du genou (précédemmentdé nie)h(Ωθ) : fonction variant en fonction de la vitesse de rotation au niveau du genou(précédemment définie)A(t) : fonction d’activation du muscle du plongeur

Cette dernière fonction, telle qu’elle a été dé nie dans le modèle [Cheng, et al., 2005] est celle serapprochant le plus du comportement réel des articulations humaines. Variant entre 0 et 1,celle-ci prend en considération les différentes phases musculaires lors d’un saut et traduit lastratégie de coordination du mouvement du plongeur.

Modèle numérique de la planche

Différents modèles de plongeoirs en interaction avec un plongeur existent dans la littératurecomme par exemple des sytèmes masses ressorts [Boda et al., 1992]. Le modèle de plongeoirest composé d’éléments de poutres de Bernoulli, dans le plan. Il est assimilé à une poutrecontinue articulée d’un côté et simplement appuyé de manière unilatéral sur le fulcrum (à unedistance l1). Aucun amortissement numérique n’est pris en compte dans le plongeoir.Les propriétés géométriques et physiques suivantes ont été retenues pour la modélisation duplongeoir tout au long de ce projet :

FIGURE: Modèle poutre du plongeoir

Longueur 5mLargeur 0.498m

Épaisseur 0.04 mMasse volumique 1200 kg/m3

Module de Young 70GPa

20 éléments poutre de Timoshenko élastiques et linéaires sont utilisés pour la modélisation de laplanche. Un élément permettant de gérer le contact unilatéral au niveau du fulcrum et au niveaude l’extrémité de la poutre en contact avec le plongeur sont utilisés.

FIGURE: Maillage élément finis du plongeoir et de l’élément plongeur

L’analyse modale du système Poutre + Plongeur permet de determiner une première fréquencepropre de 1.08Hz. La fréquence propre de la planche seule est de 4.88Hz.

Références

Cheng, Kuangyou B., et Mont Hubbard. «Optimal compliant-surface jumping :a multi-segmentmo- del of springboard standing jumps». Journal of BIOMECHANICS, n 38 (2005) :1822–1829.ref2Boda Wanda Lynn,"Modelling the springboard and diver as an oscillating spring system",University of Massachusetts, 1992,24King, M.A. and Yeadon, M.R., 2002. Determining subject speficic torque parameters for use in atorque driven simulation model of dynamic jumping. Journal of Applied Biomechanics, 18 (3), pp.207-217.King, M.A., Wilson, C. and Yeadon, M.R., 2006. Evaluation of a torque-driven model of jumpingfor height. Journal of Applied Biomechanics, 22 (4), pp.264-274.

Résultats

Deux phases majeures peuvent être distinguées lors d’un saut :Une première phase de pompage : Le plongeur sollicite le plongeoir à travers une seule ouplusieurs oscillations périodiques. Lors de cette phase, le contact entre le plongeur et leplongeoir peut être maintenu comme il peut être perdu néanmoins sans décollage final. À cestade de la modélisation, des conditions fixant le déroulement de cette phase n’ont pas étéimposées, l’activation du saut est auto-gérée et donc ne permet pas d’imposer une phase depompage fixe.Une seconde phase de décollage : La phase de décollage final se déroule de la mêmemanière lors de l’ensemble des simulations réalisées. Lorsque l’effort appliqué estsuffisamment fort, le dernier appui du plongeur marque le dernier contact, durant lasimulation, entre le plongeur et le plongeoir.

FIGURE: Evolution du plongeon

FIGURE: Résultats activation

FIGURE: Variation de la hauteur de saut en fonction de laposition du fulcrum

Le décollage final nécessite une phase de pom-page composé de deux sauts. Les déplacementsen tête du plongeur relevés sont plus impor-tants que ceux observés lors de l’applicationdes précédentes variantes. Néanmoins, ceux-cisemblent toujours faibles par rapport à ce qui estobservé dans la réalité.

Les hauteurs de saut augmentent lorsque la masse du plongeur diminue. De plus, la raideur duplongeoir doit d’être augmentée lorsque la masse du plongeur est plus importante. Cela revientdonc à dire qu’un plongeur de 80 kg devrait régler le fulcrum au niveau 3 alors qu’un plongeur de90 kg au niveau 1.Quelques réserves sont néanmoins à émettre par rapport à cette étude paramétrique : comme ilest possible de l’observer sur la figure, les hauteurs de saut obtenues par les différentesmodélisations semblent être faibles par rapport aux résultats bibliographiques(hjump ∈ [1.52m, 1.60m]).

Conclusion et perspectives

Cette étude traite de la modélisation du système plongeoir + plongeur dans le cadre de laméthode des éléments finis. Les premiers résultats obtenus montrent que le moment d’activationappliqué au niveau du genou doit être amélioré pour reproduire au mieux le comportement réeldu système. Des essais sur une balance 6 axes de l’ENS Lyon ont été effectués et doiventpermettre de mieux appréhender l’impulsion réelle. Par ailleurs, un élément plongeur avec priseen compte des chevilles et du genou est en cours de développement afin de reproduire lesdifférentes phases de l’impulsion.

12 septembre 2019, École des Ponts