78e ANNÉE – N° 411 – DÉCEMBRE 2007 – 2,00 €

GROUPER LES HOMMES ET LES FEMMES QUI VOLONTAIREMENT ONT OFFERT LEUR VIE POUR SAUVEGARDER LES DROITSET LA LIBERTÉ DE LEUR PATRIE ET SACRIFIE, DÉLIBÉRÉMENT, LEURS INTERÊTS PERSONNELS À L’INTÉRÊT GÉNÉRAL.

SIÈGE SOCIAL : 9, rue de Mazagran, 75010 PARIS - Tél. : 01 47 70 01 69 - Fax : 01 45 23 08 38 - info@fncv.comADRESSE POSTALE : F.N.C.V. - B.P. 33 - 75462 PARIS CEDEX 10 – www.fncv.com – Ouvert du lundi au jeudi de 9 h à 17 h.

ORGANE DE LA « FÉDÉRATION NATIONALE DES COMBATTANTS VOLONTAIRES » (1914-1918, 1939-1945, RÉSISTANCE, T. O. E., A.F.N. ET MISSIONS EXTÉRIEURES),MEMBRE DE LA FÉDÉRATION NATIONALE ANDRÉ MAGINOT-GR2, AFFILIÉE À L’U. F. A. C.Créée en 1919 (JO n° 23 du 24/01/1919) Reconnue d’utilité publique (Décret du 29 mars 1960, JO du 02/04/1960)

5 décembre 2007, hommageaux Morts pour la France en AFN

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Président fédéral : Jacques Gagniard • Président délégué : Jacques PotaschmannVice-présidents : Jean-Claude Adrian, Jean Audic, Jean Forestier, Lucien Thibaut

Secrétaire général : André Armengau • Trésorier général : Max FlanquartSecrétaire administrative : Marie-Ange Garsztka

Le directeur de la publication : Monsieur Jacques GAGNIARD • Imprimerie Nouvelle - Société Angevin - 12, rue de Bellune - 79000 NIORT

Dernière de couverture

Images de Neuvy-sur-Barangeon

2007

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SOMMAIRE- OPEX en cours - décembre 2007 .................................. 2

- Le mot du président ...................................................... 3

- Conseil d’administration fédéral du 23/10/2007 .......... 4

- Séminaire des présidents à Neuvy-sur-Barangeon ........... 6

- La FNCV vous informe ................................................... 27

- Inscription au congrès ................................................... 28

- Heures claires/Heures sombres .................................... 30

- Combats de KOUROUDI - Tchad 1971 ......................... 31

- Un escadron du 12ème CUIRS au Tchad en 2007 ........... 32

- Mémorial de la Corse aux Morts pour la France en AFN ... 33

- La Vie des sections......................................................... 34

- Lettre du Président de la République ............................ 42

- Préservez votre vie privée ............................................. 43

- Neuvy-sur-Barangeon 2007 .......................................... 44

LE MOT DU PRÉSIDENT

A l’aube de cette nouvelle année,j’adresse à tous les compagnonsde la fédération mes remercie-ments chaleureux pour les réali-sations accomplies en 2007 etmes vœux les meilleurs poureux-mêmes et leur famille.Souhaitons que les mois à venirvous apportent les satisfactionsque vous êtes en droit d’attendre

et un maintien le plus long possible en bonne santé. Lasolidarité entre les combattants volontaires doit resterexemplaire avec le souci constant de poursuivre oud’accentuer les contacts avec celles et ceux qui ont besoind’aide et d’attention surtout quand, par discrétion ouamour-propre, ils ne se manifestent pas.

Il me revient aussi de m’interroger sur le bilan de l’an-née écoulée.En dehors de l’activité propre de la F.N.C.V., la longuepériode électorale a permis aux grandes associationsdu monde combattant de s’interroger immanquablementsur le maintien des difficiles avancées obtenues au coursdu dernier quinquennat. Notre union pour nous expri-mer d’une seule voix a été exemplaire. Les réponses ontété, sinon satisfaisantes, tout au moins encourageantes,en particulier le retour à la tutelle d’un secrétaire d’étatà la défense chargé des anciens combattants, en la per-sonne de monsieur Alain MARLEIX. A propos des relations entre l’Algérie et la France, lePrésident de la République a confirmé, s’il en étaitbesoin, les engagements pris pendant sa campagne élec-torale et a répondu aux souhaits du monde combattant.En estimant que l’amitié se nourrit de projets et d’ac-tions et non pas de traités et de discours, le projetd’amitié franco-algérien a donc été jeté aux oubliettes

devant la volonté du chef de l’Etat « d’en finir avec larepentance perpétuelle ».Mais, quelques semaines plus tard, se déroulait enFrance une véritable provocation. Le 7 novembre 2007,dans une salle communale d’une des principales agglo-mérations du Territoire de Belfort, décorée aux cou-leurs de l’Algérie, et sous le patronage du consuld’Algérie, le consul adjoint remettait à l’ancien « mou-jahidin » Ali Bellal, la médaille du combattantd’Algérie à l’occasion du 53ème anniversaire du 1er

novembre 1954. L’indignation des associations localesd’anciens combattants français est restée, semble-t-il,sans réponse. La F.N.C.V. toute entière demande auxautorités françaises les dispositions prises pour laverl’outrage fait à nos morts et à leur famille.

L’activité et le fonctionnement de la Fédération en 2007a connu plusieurs points forts :La participation quasi générale des sections à la diffu-sion de la requête nationale a été couronnée de succès,même si l’attribution de la croix du combattant volon-taire pour les OPEX a été, pour l’instant, limitée auxappelés et aux EVSL.Le congrès national de Dijon, remarquablement animé,a favorisé la notoriété régionale de la F.N.C.V.Le séminaire, suivi par un nombre record de présidents,où le dialogue a prévalu et dont vous trouverez lecompte rendu détaillé dans le présent numéro.La découverte d’un potentiel de recrutement de titu-laires de la C.C.V. exigeant la mobilisation du plusgrand nombre.Le renouvellement et le rajeunissement des présidentsde section, en particulier par ceux issus des OPEX.Si l’année écoulée a été une année charnière, les moisqui viennent vont demander une mobilisation de toutesles énergies pour prendre la mesure des objectifs que leconseil d’administration s’est fixé et négocier le virageindispensable pour assurer la pérennité de la fédération.

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CONSEIL D’ADMINISTRATION DU 23 OCTOBRE 2007Le quatrième conseil d'administra-

tion de l'année s'est tenu salle Jacquinotau domaine de la Grande-Garenne àNeuvy-sur-Barangeon.

Administrateurs titulaires présents :Jean-Claude ADRIAN, André ARMEN-GAU, Jean AUDIC, Alain BATAILLONDEBES, François BUTEAU, LucienBUTIN, Pierre CERUTTI, Willy CHAVE,Jacques FERCOQ, Max FLANQUART,Jean FORESTIER, Jacques GAGNIARD,Jean GERBIER, François GOETZ, PaulGROUBET, Jean LE FEVRE, GérardMANGIN, Alexandre OGER, JacquesPOTASCHMANN et Lucien THIBAUT.

Administrateurs titulaires représen-tés : Jean-Marie BARVEC, Daniel CAS-TAGNOS, Gérard CLAMENS, AndréMARSOT et Jean-Baptiste SCELLES.

Administrateur titulaire excusé :Jacques SCHALLER.

Administrateurs honoraires présents :Jean BARRAUD, Jacques CHAURIN,Clément HERBRETEAU, Jean-JacquesLE CORRE et Paulette LEVALLEUR.

Administrateurs honoraires excusés :Guy BENSIMON, André BERARDET,Yves KUNZ, Alexandre LEGER, GeorgesLE POITTEVIN, Ferdinand POINT, YvesSANCHEZ, Maurice SANSPEUR,Raymond THIEBAULT et Gisèle VER-LAINE.

Sur 29 administrateurs titulaires,vingt sont présents, cinq représentés etun excusé.

Les conditions de l'article 6 des sta-tuts sont remplies : le conseil peut vala-blement délibérer.

* * *

Après répartition des pouvoirs reçusau siège fédéral, le président JacquesGAGNIARD proclame l'ouverture de laséance à 15 heures précises en souhai-

tant la bienvenue aux administrateursprésents. Il fait observer un moment derecueillement à la mémoire de nos com-pagnons décédés depuis le 1er janvier2007, avec une pensée particulière pourles administrateurs Colette GERARD,Joseph GIRARD et Etienne RAUJOUANqui nous ont quittés cette année.

Reprenant la parole, le président pré-cise que ce conseil d'administration doitêtre le préambule du séminaire. “Nousavons un ordre du jour et des obligationsstatutaires, mais nous avons égalementdes problèmes en suspens dont j'aime-rais vous entretenir. Il me revient de vousexposer les préoccupations du momentavant d'en parler lors du séminaire. Jesouhaiterais qu'à l'occasion de ceconseil le ton du séminaire soit donné.

Il faut préparer le virage : vous êtesbien conscients qu'au siège nous avonsbesoin de savoir où en est la FNCV en

écoutant les interventions des respon-sables départementaux. Prendre un vira-ge pour aller où ? Vous savez commemoi que le CA est l'organe de décisionde la Fédération. Ce conseil doit se pen-cher sérieusement sur l'avenir de laFNCV. C'est avant tout le rôle perma-nent de votre président. Je me doisd'avoir un temps d'avance sur les réali-tés et sur les préoccupations de chacun.Je m'y attache au maximum. Les sujetsde réflexion ne manquent pas. Mon rôleest de vous en faire part. J'ai doncbesoin de votre participation active, devos expériences et de vos observations”.

Le président expose alors auxmembres du conseil ses orientations etobtient une adhésion totale à celles-ci.Elles seront développées dans saconclusion à l'issue des travaux de ceséminaire.

Puis, il fait distribuer aux administra-teurs la plaquette, éditée par le siègefédéral et destinée aux 2 000 derniersrécipiendaires de la CCV qui ne sont pasencore inscrits à la FNCV.

Il indique que, par la suite, la lettresignée du président sera légèrementmodifiée afin d'être diffusée aux titu-laires de la CCV depuis bien longtempsmais qui ne connaissent pas la FNCV.Elle sera mise à la disposition des prési-dents de section qui la demanderontpour leur faciliter les contacts et le recru-tement.

En corrélation avec cette opération, ilest urgent et indispensable de consoli-der la position du président qui, seul auxcommandes, comme il l'est aujourd'hui,n'a pas les moyens d'efficacité néces-saire.

« J'envisage de renforcer les ins-tances de la FNCV avec des chargés de

Quelques membres du C.A.

Le président fédéral entouré de Jacques POTASCHMANN (à gauche) et d’André ARMENGAU

mission déjà membres de la Fédérationmais qui n'ont pas encore de fonctionsélectives, avec des gens capables defaire des propositions d'actions orien-tées vers la préparation de dossiers. Làaussi, j'ai encore besoin de votreaccord. Il ne faut plus perdre de temps.La FNCV est vieillissante ; sachonsprendre les mesures qui s'imposentsans tarder. »

Nous passons à l’ordre du jour rap-pelé par le secrétaire général.

1 - Approbation des procès-verbauxdes réunions du conseil d'administra-tion des 22 et 23 mai 2007 à Dijon(Côte d'Or) :

Les comptes-rendus ont été publiésdans le n° 408 de notre journal. Lesecrétaire général, André ARMENGAU,n’en fait donc pas lecture et on passe auvote. Aucune observation n'étant pré-sentée, ceux-ci sont adoptés à l'unani-mité.

2 - Exposé du trésorier fédéral sur lasituation financière de la F.N.C.V. :

Le trésorier général, Max FLAN-QUART, fait le point comptable arrêté au1er janvier dernier. Puis, il demande auxmembres du conseil d'administration delui donner leur accord pour renouvelerl'opération “Colis de Noël” pour la sixiè-me année consécutive. Après discus-sions, il est décidé que cette année, lenombre de colis réservés à chaque sec-tion sera fonction du nombre d'adhé-rents à jour de leur cotisation et qu'uncolis sera attribué par tranche de 30adhérents, au lieu de 20 les années pré-cédentes.

Jacques GAGNIARD rappelle que lerésultat de l'année dernière a montré undéficit de près de 12 000 euros qui cor-respond exactement à notre effectif mul-tiplié par 2 euros. Il est évident que l'ona augmenté les cotisations un an troptard. Il faut voir le bon côté des choses,cela a attiré notre attention et nousavons recherché quels étaient lesmoyens à notre disposition pour éviterun bilan de cet ordre. Il est notable, parexemple, qu'un journal qui dépasse 32pages coûte beaucoup plus cher puis-qu'au prix du journal, s'ajoute le coût duroutage depuis que nous ne sommesplus à la commission paritaire. Il fautfaire de gros efforts également en ce quiconcerne le recrutement et surtout pourque nos adhérents restent fidèles. Eneffet, nous enregistrons plus d'adhé-sions que de décès et cependant nousavons un effectif global en diminution dufait que les démissions sont nom-breuses. Les décès, nous n'y pouvonsrien, mais nous pouvons agir sur lesdémissions.

3 - Récompenses :

André ARMENGAU passe au pointsuivant inscrit à l’ordre du jour.

A la demande du comité directeur, ilest proposé l'attribution, à titre excep-tionnel, de la médaille d'or pour MichelALHÉRITIÈRE, président de la sectionde Côte d'Or et organisateur du congrèsnational 2007.

Puis, une médaille d'or est deman-dée :

- à titre exceptionnel (quatre ansd'ancienneté dans l’argent) par FernandLANCEREAU, président de la section deLoire-Atlantique, pour Louis CHOPIN,né en 1925, adhérent depuis 1993. Il areçu la médaille de bronze en mars 1998et celle d'argent en mars 2003. Il a étéporte-drapeau de la section de Saint-Nazaire de 1996 à 2007 et est membredu conseil d'administration et vice-prési-dent depuis 1997.

- pour Jean CHARTRAIN, qui a ététrésorier départemental en 1992 puisprésident de la section du Loir-et-Cherde 1995 à novembre 2006. Il a reçu lamédaille d'argent en octobre 2003. C'estdonc à titre exceptionnel qu'elle lui seraitremise (quatre ans d'ancienneté).

- par Pierre COLOMB, président del'Ain, pour Félix GEREX (adhésion en1988), qui a fait des dons importants à lasection sous forme de fournitures debureau et a prêté gratuitement des sallespour tenir diverses réunions départe-mentales. Il est secrétaire départementaldepuis plusieurs années et a reçu lamédaille de bronze en février 1996 etcelle d'argent en mars 2002.

- par le président Robert MUNIER,pour Joseph ZORDAN, membre ducomité départemental de la section deMoselle. Il a adhéré en 1985 et a reçu les

médailles de bronze et d'argent, respec-tivement en février 1987 et juillet 1992.

Toutes ces médailles d'or sontvotées à l’unanimité. Celle décernée àMichel ALHÉRITIÈRE lui sera remise lorsde la cérémonie devant clôturer le sémi-naire des présidents.

4 - Questions diverses :

A la question de Gérard MANGIN,concernant la demande qu'il a faiteauprès de l'ONAC du département pourobtenir les listes des récipiendaires de lacarte du combattant au titre des mis-sions extérieures, ainsi que leurs coor-données, pour laquelle il a eu un refus,Pierre CERUTTI indique que, pour la plu-part, les adresses peuvent être retrou-vées sur Internet. Cela a d'ailleurs étéfait pour les récipiendaires de la CCV.

Puis, le président national clôturele présent conseil d’administration à17 H 45 en précisant qu’à 18 heures setiendra une réunion du bureau fédéral.

Conseil d’administration du 23 octobre 2007 (suite)

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Une autre partie des membres du C.A.

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SÉMINAIRE DES PRÉSIDENTS 2007NEUVY-SUR-BARANGEON

Ce mercredi 24 octobre 2007, leprésident national, Jacques GA-GNIARD, ouvre la première séan-ce du séminaire des présidents à9 heures. Il souhaite la bienvenueaux responsables départementauxainsi qu’à ceux qui les accompa-gnent. Il fait observer un moment de

recueillement à la mémoire des 241 adhérents décédés depuisle 1er janvier 2007, avec une pensée particulière pour les admi-nistrateurs Colette GERARD, qui nous a quittés le 17 avril der-nier, Joseph GIRARD, décédé le 4 juin 2007 et Etienne RAU-JOUAN, qui s’est éteint le 28 septembre dernier.

Le président GAGNIARD poursuit en précisant que, « selonnos archives, il y a longtemps que nous n’avions pas eu unesalle aussi garnie. Cela veut-il dire que l’intérêt porté au sémi-naire annuel de la FNCV est toujours aussi important ? Merci àtous d’avoir bien voulu faire le déplacement malgré certainslongs trajets. »

Le secrétaire général, AndréARMENGAU, donne quelques indi-cations sur l’organisation du sémi-naire. Puis il fait une remarque par-ticulière sur les relations entre lesprésidents, secrétaires et trésoriersde section d’une part et le secréta-riat général de la FNCV d’autre part.«De nouveau je dois faire les

mêmes observations que lors des précédents séminaires. Eneffet, je me vois encore dans l’obligation de rappeler certainesrègles indispensables. Les demandes d’adhésion sont sou-vent mal écrites, le code postal et le nom de la localité de rési-dence sont parfois omis, les noms des futurs adhérents sontgénéralement mal orthographiés. Quant aux photographiesd’identité, elles ne doivent pas être agrafées et il est préférabled’inscrire le nom derrière au stylo à bille et non pas au feutre.Concernant les demandes de médailles fédérales, la plupartdu temps nous n’avons pas de numéro d’ordre, le nom desrécipiendaires est mal orthographié, le mérite de la personneproposée pour les demandes de médaille d’argent et d’orn’est pas mentionné. Lors de la transmission des articles àfaire paraître dans « Les Volontaires », les dates des assem-blées générales sont parfois omises, les photos doivent êtrede bonne qualité et non pas scannées, les articles sont à rédi-ger sur du papier blanc sans entête au recto uniquement etdoivent être condensés aux maximum. Par ailleurs, nous nepouvons pas accepter d’articles déjà parus dans la presse, carnous n’avons pas le droit de les diffuser et ce n’est pas à nousd’en extraire un article… d’autant que celui-ci pourrait ne pascorrespondre à ce que vous souhaitez. Faites des phrasesavec un sujet, un verbe et un complément. Il n’y a rien de plusdésagréable que de lire un texte en style télégraphique. »

Jacques GAGNIARD remercie le secrétaire général decette intervention indispensable et fait un topo rapide sur lasituation de la Fédération. « Nous avons tenu notre quatrièmeconseil d’administration annuel hier après-midi. Il a été suivid’une réunion du bureau fédéral. Sur le plan interne, nousavons informé les administrateurs de la situation financièreparticulièrement difficile en 2006. Comme il n’est pas questionque cela se renouvelle en 2007, nous avons pris un certainnombre de mesures pour rétablir la situation. Il est surprenantque nous ayons enregistré plus d’admissions que de décèsalors que nos effectifs sont en baisse du fait du nombre deradiations et de démissions. Il y a cependant un remède pos-sible. M’étant aperçu que depuis trois ans, plus de 2 200 per-sonnes ont reçu la croix du combattant volontaire et en faisant

le rapprochement avec notre fichier, nous avons constaté queseuls 3 % d’entre eux appartiennent à la FNCV. Voilà une res-source potentielle à exploiter. Il faut donc tenter de les contac-ter. Dans un premier temps, une plaquette éditée à cet effetpar la FNCV va leur être envoyée par le siège national afin deleur faire connaître l’existence de la Fédération. Par la suite,nous communiquerons, à tous les présidents de section, lesnoms des récipiendaires de la CCV n’ayant pas répondu ausiège national, charge à eux de les retrouver et de lesconvaincre !

Sur le plan national, la position et l’image de la FNCV sesont trouvées renforcées par le décret du ministre de laDéfense créant la barrette « Missions Extérieures » sur la croixdu combattant volontaire. Nous avons été mis, malgré nous,sur le devant de la scène mais curieusement ce n’est pas tou-jours pour nous complimenter. Au contraire, les personnelsconcernés par la CCV sont paradoxalement plus mécontentsque satisfaits. Les mécontents, ce sont les oubliés, c’est-à-dire tous les réservistes et les engagés volontaires qui se sontportés volontaires pour servir en OPEX. Il faut donc que l’onréagisse rapidement. A cet effet, j’ai eu l’accord du conseild’administration pour créer un comité d’entente avec toutesles associations concernées afin d’obtenir une nouvelle déci-sion ministérielle répondant à leurs attentes. Celles que nousavons déjà contactées à ce sujet, telles que la FédérationMAGINOT, les Médaillés Militaires, les Combattants de Moinsde Vingt Ans et les Associations de réservistes… sont d’ac-cord pour participer à l’élaboration d’une nouvelle requête àcondition que la FNCV reste le chef de file. Les travaux decette instance devraient aboutir dans les prochains mois.

Un dernier point sur lequel je voudrais attirer votre attentionconcerne le comité directeur. Celui-ci est en surcharge de tra-vail pour la bonne et simple raison qu’il est «squelettique». Lesecrétaire général, le trésorier et moi-même n’avons aucunadjoint résidant à proximité du siège. Nous allons donccontacter quelques membres inscrits à la section des « adhé-rents directs» ayant des compétences dans les domainesconcernés et susceptibles de nous aider. »

Max FLANQUART, trésorier na-tional, fait le point comptable etprécise que le conseil d’administra-tion a donné son accord pourrenouveler l’opération « Colis deNoël » pour la sixième annéeconsécutive. Cette année, le nom-bre de colis attribué à chaque sec-tion sera fonction du nombre d’adhé-

rents à jour de leur cotisation. Puis il rappelle que lesdemandes d’aide sociale transmises par les présidents desection doivent être rédigées sur un imprimé disponible ausiège fédéral. « Pour qu’un adhérent puisse bénéficier d’uneaide de la FNCV, il faut qu’il justifie d’au moins cinq ans d’an-cienneté mais également que la section ait déjà fait un gesteenvers ce membre, ce qui nous garantit le bien fondé de sademande. Par ailleurs, je vous rappelle que certains orga-nismes, tel que l’ONAC, peuvent être sollicités. Enfin, il estbien évident que l’on ne va pas aider financièrement une per-sonne qui paie l’ISF ! »

Pour mettre fin à cette entrée en matière, André ARMEN-GAU donne l’ordre dans lequel les sections seront appelées àintervenir, étant précisé que les comptes-rendus serontpubliés par la suite dans l’ordre croissant des numéros desdépartements.

* * *

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Séminaire des Présidents 2007 - Neuvy-sur-Barangeon (suite)

dont vingt veuves, huit membres des missions extérieures etdeux sympathisants. Cette année, six de nos camarades ontreçu la médaille militaire, vingt-quatre la CCV et deux ont étéproposés pour la Légion d’honneur.

Programme pour l’avenir : trouver un responsable pour lesecteur de Moulins et préparer notre relève par la quatrièmegénération du feu… Il est à noter qu’à Montluçon, notre porte-drapeau a 16 ans, c’est le fils d’Yves CITERNE. »

JG : « Bravo d’avoir redressé la section ainsi que du travailque votre équipe réalise chaque jour. Je vois que vous êtesplein de ressources. »

0600 – ALPES MARITIMES

Georges FANI, président départe-mental, a fait le voyage depuis Nicepour nous donner des nouvellesdes Alpes-Maritimes.

« Je serai bref en vous donnant quelques renseignementssur la section qui, en 2005, comptait 27 adhérents et qui, à cejour, en compte 53, grâce au travail du secrétaire général ettrésorier, Alain MAUFRAIS, et de notre vice-président,Raymond LABARD, âgé de 85 ans. Nous tenons une perma-nence tous les 1er et 3ème jeudi de chaque mois de 10 à 12 H etde 15 à 17 H 30. Au cours d’une cérémonie dans les Hautes-Alpes, j’ai eu l’occasion de rencontrer plusieurs combattantsvolontaires qui ignoraient l’existence de la FNCV et j’ai putransmettre une dizaine de demandes d’adhésion au siègefédéral. Ayant constaté qu’il n’y avait pas de section dans cedépartement, j’ai demandé à l’un de nos membres de pros-pecter un peu en vue d’en créer une.

JG : « C’est une très bonne idée d’avoir diligenté l’un devos membres pour prospecter dans le département voisind’autant que, comme vous le dites, nous ne sommes pasreprésentés. »

1700 – CHARENTE-MARITIME

« Comme tous les ans, je me fais undevoir de vous rapporter ce quis’est passé pour nous en Charente-Maritime, nous dit le président

Claude PLASSEREAUD-DESGRANGES.

Sur le plan des effectifs, nous avons eu des hauts et desbas provoqués par les adhésions et par les démissions etdécès, mais finalement, nous avons un effectif supérieur à l’andernier puisque nous sommes 118 au lieu de 108.

En ce qui concerne la trésorerie, nous nous maintenons.Pas d’abus, pas d’excès, pas de dépenses exagérées, maisnous avons quelques difficultés pour récupérer les cotisations.Comme tous les ans, il faut se battre contre les retardataireset c’est vraiment pénible.

0100 – AIN

Pierre COLOMB prend la parolepour la 25ème année consécutive ensa qualité de président départe-mental.

« Je vous apporte le salut fraternel de la section de l’Ain quia malheureusement dû enregistrer le décès de vingt membresdepuis le début d’année. Cela a été un drame pour nous. Nousne sommes donc plus que 114 membres, tous à jour de coti-sation. J’y veille… Ceci dit, avec mon bureau départementalqui fonctionne très bien, nous allons œuvrer pour recruter denouveaux adhérents. Je terminerai en disant que noussommes présents à toutes les cérémonies et avons de trèsbonnes relations avec les instances locales. »

JG : « Vous avez apparemment « digéré » les vingt décès.114 adhérents, une équipe soudée, de bonnes relations avecl’UDAC et l’ODAC, tout est réuni pour que la section perdure. »

0300 – ALLIER

Bernard NINVIRTH monte à latribune. « L’an dernier, pour lapremière fois, je me trouvais à cettetribune en remplacement du pré-sident départemental, Joseph GI-

RARD, qui ne souhaitait pas se représenter à la présidence dela section et qui nous a malheureusement quittés depuis.J’avais alors demandé un geste en notre faveur, car pendantdes années, en accord avec le siège ou unilatéralement, je nesais pas…, nous ne payions qu’une partie de la cotisation desveuves qui représentaient 25 % de notre effectif. En 2007, leprésident GIRARD, cumulant sa fonction avec celle de tréso-rier, a réglé la totalité des cotisations, mettant en danger notretrésorerie… C’est hors séance que le trésorier fédéral, MaxFLANQUART, me disait : « Il faut payer ! ». Je quittais Neuvy-sur-Barangeon fort dépité et mon envie d’assurer la présiden-ce en remplacement de Joseph GIRARD était moins forte.Après avoir été l’une des chevilles du renouveau de la section,devrais-je en être le fossoyeur ? Heureusement, peu de tempsavant notre assemblée générale, un legs de deux mille euros,que nous attendions depuis deux ans, nous fut crédité et l’unede nos sympathisantes nous fit un don de 1 500 euros. Lasituation était sauvée et je pouvais me présenter à la présidence…

Elu, je fus confronté aux nombreuses démissions, sansêtre surpris, car le recrutement de plus de vingt adhérents étaitprincipalement constitué d’appelés, qui, une fois leur deman-de de médaille militaire établie, sont repartis vers leurs ami-cales. C’est surtout dans le secteur de Montluçon que se sontproduites ces défections. Une seule dans le secteur de Vichyoù le repas mensuel crée des sympathies, voire des amitiés.J’ai chargé Yves CITERNE, vice-président départemental,ancien des missions extérieures et responsable de ce secteur,de mettre en place ce même repas mensuel.

Toujours grâce aux annonces parues dans la presse loca-le et à l’efficacité du responsable du secteur de Montluçon,nous avons compensé les sept démissions et les trois décèset avons progressé de quinze adhérents. Nous sommes 114,

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Séminaire des Présidents 2007 - Neuvy-sur-Barangeon (suite)

Sur le plan des activités, ça bouge ! Notamment en ce quiconcerne l’action sociale. Cela peut même laisser rêveur. Nosdames d’entraide ne s’en laissent pas compter. La vice-prési-dente, Raymonde COYAUD, a effectué 1 024 visites depuis ledernier séminaire, tant chez les personnes qu’à l’hôpital, enclinique, en maison de retraite ou de convalescence. De plus,elle siège depuis de très nombreuses années à la commissiond’aide et de secours de l’ONAC du département. Et puis lesautres dames, comme Geneviève CADUCEAU, ChristianeDUPONT et Anne-Marie BABIAU, nous donnent des lots pourla tombola. Elles apportent leur concours chaque fois quenécessaire. On peut dire que chez nous, l’action sociale et lebénévolat fonctionnent à plein.

Par ailleurs, comme l’année précédente, pour la « journéedes associations » de Royan, nous avions un stand placé sousl’autorité du vice-président Michel HAUSNER. Il nous a permisde réaliser quelques adhésions…

Pour ce qui est des distractions, nous avons fait une sortieentre nous qui fut une grande réussite, pleine de joies et dontnous conservons un très bon souvenir. Cela se passait le2 septembre 2007 à Pirelouge, commune de Saint-Romain-de-Benet, dans les locaux d’une grande distillerie où nousavons été reçus comme des seigneurs au son de l’accordéon.La visite des chais était parsemée d’explications et suivie dedégustations. Après un déjeuner attractif, nous avons visitéune parfumerie et la troisième plus ancienne imprimerie deFrance.

A la demande de notre président fédéral, nous avons rele-vé nos manches pour ce qui concerne la barrette « Missionsextérieures » sur la CCV. Sans hésiter, nous avons contactétous les députés et sénateurs du département et tous se sontagités pour gagner la cause. J’ai reçu de leur part les copiesde leurs interventions et le résultat s’avère une belle victoire.

Faisant suite à ce que je viens de vous dire, vous compre-nez que nos relations avec les autorités civiles et militairessont excellentes. Il en est de même avec les autorités reli-gieuses et les diverses associations patriotiques qui, très sou-vent, nous invitent lors d’événements les concernant.

Pour l’avenir, comme tous les ans, je souhaite que notreassociation devienne encore plus importante, tant en effectifqu’aux yeux des autres. »

JG : « Je constate encore une fois qu’une section, avec unprésident « locomotive » et des gens dans le wagon qui parta-gent ce dynamisme, a de l’avenir ! Bravo à vous. »

1800 - CHER

« Je vous apporte le salut fraternelde la section du Cher, nous dit EricGEORGES. J’assiste pour la se-conde fois au séminaire en ma qua-

lité de président départemental. Je vous remercie pour votrechaleureux accueil et de la confiance que vous me témoignez.Je suis très fier de vivre auprès de cette « vieille dame » de90 ans qu’est la FNCV !

La section est sans histoire notable. Les effectifs se main-tiennent avec 34 adhérents, ceci compte tenu de deux réinté-grations et de deux décès depuis début 2007. L’année dernièrenous étions 31. Au sein du bureau, nous avons un nouveautrésorier, Frédéric ORTUNO, ancien des missions extérieures,qui est également notre porte-drapeau. L’ancien trésorier s’estretiré pour des raisons de santé mais reste toujours disponible.Les finances de la section sont saines. Nous avons eu unesubvention de la commune de Bourges de 300 euros. Cetteannée, après consultation avec le bureau départemental, nousdonnons la priorité à l’achat de plaques mortuaires et d’ar-ticles de la FNCV en vue des forums.

Nous avons un administrateur de la section, JacquesMATHIEU (membre des missions extérieures, ancien du3° RPIMa), qui a été élu à la présidence départementale del’UNP du Cher.

En ce qui concerne le recrutement, nous allons participeraux forums des associations à Bourges et Châteauroux, dansl’Indre. Nous sommes présents à chaque manifestation et par-ticipons à plusieurs commissions de l’ONAC du département.Je suis invité à chaque remise de brevets de pilote de la base702 à Avord où je suis toujours très bien reçu. Nous avons debons contacts avec la Fédération MAGINOT et avec les offi-ciers de l’ESAM ainsi qu’avec d’autres associations de com-battants. C’est peut être un avantage d’être plus jeune, on atti-re parfois la curiosité sur les nouvelles générations.

En conclusion, le moral, la vitalité et l’efficacité de la sec-tion du Cher dépendent de la participation de tous ceux quiont un peu de temps et l’envie de réaliser quelque chose.La capacité d’action ne peut reposer sur les épaules d’uneéquipe restreinte au sein du bureau. »

2100 – COTE D’OR

«Je remercie tous ceux d’entrevous qui ont participé au congrèsnational de Dijon qui a permis ànotre section d’avoir une activitéexceptionnelle, mais fructueusepuisqu’elle nous a permis de nous

faire connaître auprès des pouvoirs publics et des ancienscombattants de Côte d’Or, nous dit le président départemen-tal Michel ALHERITIERE.

Je voudrais éviter de dire ce qui a déjà été dit l’an dernierà la même époque, mais il y a un sujet que je ne veux pas écar-ter, c’est celui de l’effectif de notre section, de vos sections etdonc indirectement de l’effectif national. La section de Côted’or a enregistré onze décès et autant d’adhésions en 2007.Nous avons donc maintenu l’effectif mais je suis, avec mesproches collaborateurs du bureau, à moitié satisfait pour deuxraisons.

La première est la part d’abandon que nous sommes obli-gés de considérer et d’enregistrer sans l’admettre. En effet,huit adhérents (environ 4 %) n’ont pas réglé leur cotisation2006 et 2007. C’est la peine au cœur que nous sommes obli-gés de sortir du listing ces adhérents anciens qui, pour cer-tains, nous ont déclaré ne plus pouvoir payer. Nous ne pou-vons malheureusement pas supporter les frais de distribution

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Séminaire des Présidents 2007 - Neuvy-sur-Barangeon (suite)

de la revue «Les Volontaires» sans cotisation. De plus, celapourrait faire jurisprudence et encourager d’autres impayés àl’avenir. La section prendra à sa charge, cette année, cinqcotisations de membres non à jour pour 2007. Je pense queces lignes qui paraîtront dans notre journal, encourageront lesindécis à régulariser leur situation rapidement pour 2008. Sansargent, pas de vie active dans la section !

J’ai pu retrouver un centenaire, membre de notre section,grâce à ma visite au siège national pendant laquelle tous lesdossiers de mes adhérents ont été mis à ma disposition. Celam’a permis de mettre à jour mes archives, jusque-là plutôtsquelettiques. Je dois dire que j’ai beaucoup apprécié de tra-vailler au siège fédéral toute une journée, d’autant qu’un sou-rire de Marie-Ange, c’est déjà une récompense !

La deuxième raison est que nous attendons l’adhésion desmissions extérieures. Nous espérons que ces combattantsseront vite membres actifs de notre Fédération. Que nos auto-rités de tutelle puissent nous entendre… J’étais, voiciquelques jours, avec des membres de l’UDAC, chez la dépu-tée de notre circonscription pour lui faire part de nosdoléances et cette question fut l’une des miennes. Le 26octobre, nous serons reçus chez un autre député et l’après-midi, à 17 H 30, à la préfecture de région.

Pour en revenir à l’effectif, je précise que le seul moyen dese faire connaître et de recruter des adhérents, c’est de parti-ciper dans le département, avec son ou ses drapeaux, aux dif-férentes manifestations patriotiques, officielles ou non, auxcommémorations du souvenir, devant les monuments érigésen mémoire des maquisards, des patriotes et de répondre aumaximum aux invitations d’autres associations. Je sais quecela coûte cher, mais quand on est volontaire, on doit l’êtrejusqu’au bout et complètement. Je pense également qu’il esttrès profitable de faire paraître des articles dans la presserégionale, cantonale, voire communale.

Dernièrement, un grand honneur me fut accordé parJacques GAGNIARD, puisqu’il m’a désigné pour porter lagerbe, avec son petit-fils, sur les Champs-Élysées, lors duravivage de la Flamme par la FNCV le 4 octobre dernier. C’estavec une grande émotion que j’ai accompli fièrement cettemission et j’en remercie à nouveau notre président fédéral.»

JG : « En ce qui concerne votre découverte d’un desmembres les plus âgés de la FNCV, je demanderai aux admi-nistrateurs nationaux l’autorisation de récompenser d’office dela médaille d’or de la FNCV, tous nos centenaires à jour decotisation. »

2200 – COTES-D’ARMOR

« Je me présente : je me nommeGilbert GOUIN. Je suis le vice-pré-sident et le trésorier de la sectiondes Côtes-d’Armor et je représenteMichel LABBE, président départe-mental, qui s’est trouvé dans l’im-

possibilité de venir à la Grande-Garenne. Je suis accompagnéde Francette CHAPLY, secrétaire départementale.

Notre section a été créée en 1973 et compte actuellementune centaine d’adhérents. Mais c’est une section vieillissanteet la moyenne d’âge est de plus de 75 ans. Notre doyenne etprésidente d’honneur a 93 ans ! Les deux plus jeunes ont 53et 43 ans. Nous n’avons, à ce jour, pratiquement plus derecrutement et si cela dure, notre section s’éteindra dans lesdix ans qui viennent.

Pour moi qui suis encore jeune, je pense qu’il y a quandmême une solution. A savoir qu’il faut recruter parmi la quatriè-me génération du feu. J’ai pu lire sur le site Internet de la FNCVqu’il y a environ 36 000 recensés de cette génération. Mais il ya des oubliés, ceux qui n’ont, et heureusement pour eux, pasété blessés, donc pas cités, mais qui ont servi sur des terri-toires opérationnels dans des unités combattantes toujourspas reconnues à ce jour. Si celles-ci l’étaient, une bonne par-tie de ces gens-là seraient à même d’être recrutés dans lesassociations du monde combattant.

Ne faisant pas partie des commissions de décisions, ceuxde ma génération se posent la question : par quel critère sontreconnus les théâtres opérationnels en vue de l’obtention de lacarte du combattant ?

Cette année, nous avons vu que le Cameroun a été recon-nu (je crois que c’était en 1974… il était temps !). Mais l’aber-ration c’est de voir qu’on a reconnu l’opération « Epervier »,toujours en place au Tchad, alors que « Tacaud » (en 1978,1979 et 1980) et « Manta» ont précédé « Epervier ». De plus,dans ces opérations qui ont démarré il y a trente ans, il y a euplus de blessés et de morts que pour « Epervier » qui a débu-té en 1986. Je citerai un passage du général de corps d’arméeDELORT qui a écrit, dans la revue des troupes de Marine :« Après une courte période de tensions entre nos capitales, leTchad demande, début 1978, l’intervention française pour faireface à une forte poussée rebelle qui a déjà traversé la moitié dupays. C’est l’opération Tacaud qui va durer plus de deux ans.La 9ème DIMa a fourni initialement l’essentiel des moyens avecle RICM, le 3ème RIMa et le 11ème RAMa, puis la Légion étran-gère. Les combats de Sala, Ati et Abeche seront les plusconnus et les plus meurtriers, mais de multiples accrochagesdans des conditions difficiles vont endurcir nos unités et mar-quer profondément, pour l’époque, l’histoire de ces régimentsnouvellement professionnalisés. La violence et la dureté decertains combats feront date ». C’est un exemple mais il y ena d’autres, j’ai la liste des opérations extérieures de 1970 à2005 des troupes de marine. Vous pouvez y constater toutescelles qui ont été oubliées… »

La ministre de la Défense, Michèle ALLIOT-MARIE, àchaque fois qu’il y a une demande, déclare trop souvent qu’ils’agit d’une question budgétaire. Je crois qu’elle a été malconseillée car les plus anciennes opérations extérieuresoubliées datent de 1946. A ce jour, il leur reste au moins quinzeans avant de toucher la retraite du combattant. D’ici là, beau-coup de nos anciens auront disparu et seront remplacés parcette quatrième génération du feu.

Pour revenir à mon propos, il faudrait, en toute logique,reconnaître les OPEX en fonction de leur ancienneté. Il y auraitmoins de dérapage qu’il n’y en a eu ces derniers temps. Pourpreuve, il nous a été demandé par l’ONAC départemental derecenser ceux de la dernière guerre mondiale en vue de leurattribuer la carte du combattant, ces gens ont plus de quatre-vingts ans maintenant !

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Séminaire des Présidents 2007 - Neuvy-sur-Barangeon (suite)

M. le président, nous avons été agréablement surpris devotre initiative concernant l’attribution d’une barrette« Missions extérieures » sur la CCV, mais certains sont deslaissés-pour-compte. Je crois fermement à la nouvelle géné-ration du feu. Il ne faut pas oublier les engagés volontaires deces régiments qui ont participé à des conflits en opérationsextérieures. C’est l’avenir de la Fédération… ces gens-là nedemandent qu’à être reconnus pour, par la suite, nousrejoindre.

C’est le combat de ma génération, je m’y emploierai etj’espère le mener à bien pour l’avenir du monde combattant. »

JG : «Il y a réellement une insuffisance de la part des ser-vices chargés d’étudier la reconnaissance ou non d’une unitéen tant que « combattante ». A mon avis, cela tient à deux faits :le premier, vient de l’obligation de constituer des grandes uni-tés avec des moyens qui ne sont pas organiques et de faireappel à des unités extérieures à cette grande unité. Ce fut lecas pour la division Daguet comme je l’ai entendu dire par legénéral ROQUEJOFFRE lui-même. Par ailleurs, des forcessont constituées spécifiquement pour des interventions surdes territoires extérieurs sous de nouveaux vocables avec desunités élémentaires fournies par différents corps déjà ponc-tionnés par ailleurs. Comment, dans ces conditions, rédigerdes journaux de marche et d’opérations (les JMO) qui corres-pondent à la réalité ? Par la suite, comment décider de donnerle titre d’unité combattante à des éléments opérationnels malidentifiés ? »

Un autre aspect important de la définition d’une unité com-battante vient de la nature et de la forme des engagementsmilitaires dans le cadre des missions extérieures. Jusqu’àaujourd’hui, les fonctionnaires de la Défense se basent sur leséléments définis par le Code de la Défense. Pour en sortir, ilfaut modifier ce Code. C’est une tâche importante. Je saisqu’elle est entreprise et que des propositions nouvelles ont étéfaites, en particulier sur la définition de l’action de feu. Encorefaut-il que nos financiers de Bercy, considérant que cettemodification augmentera le nombre d’attributions de cartes ducombattant, donc de retraites, ne bloquent pas le dossier…

Quitte à me répéter, je vous demande de prendre patienceet de vous souvenir que les générations du feu précédentesont attendu également de nombreuses années avant d’obtenirsatisfaction. Pour ma part, je suis certain que nous aboutironspositivement. »

Gilbert GOUIN reprend la parole : «Il faut savoir que je mesuis recruté tout seul en 1999. En effet, à cette époque j’ai priscontact avec le secrétaire général et ai demandé mon ratta-chement à la section des «adhérents directs». Quand j’ai prisma retraite il y a trois ans, je suis allé sur le site Internet de laFNCV où j’ai relevé l’adresse du président des Côtes d’Armor,section la plus proche de mon domicile. Les premiers contactsne se sont pas faits sans mal. Je pense que les membres dela section attendaient de me connaître un peu mieux et sou-haitaient me tester… Maintenant on va de l’avant.»

JG : « C’est dans ce sens qu’il faut aller. Nous avons besoinde gens comme vous à la Fédération. Vous avez bien cerné lesproblèmes que l’on rencontre dans certaines sections concer-nant l’accueil de la dernière génération du feu. Par ailleurs, cequi est exemplaire, c’est la franchise de vos propos, propos quine m’étonnent pas et je vais dans le même sens que vous, àsavoir qu’il est indispensable que les missions extérieures fas-sent rapidement l’objet d’une reconnaissance officielle. »

2500 – DOUBS

Ayant été retenu par l’ONAC duDoubs, Jean BOUSSET s’est faitreprésenter par l’administrateurnational Gérard MANGIN, quidonne lecture du message de son

président départemental.

« Pour la première fois depuis mon élection à la tête de lasection du Doubs, je ne serai pas présent physiquement ànotre séminaire. Mais par le coeur, je serai auprès de vouspour soutenir notre Fédération et faire connaître l’avenir decette dernière. Aussi, c’est avec joie et beaucoup de fierté queje vous transmets le salut fraternel de la Franche-Comté et dudépartement du Doubs, en particulier. Si Dieu me prête vie,j’espère vous retrouver en 2008, après avoir passé le cap demes 83 ans.

En ce qui concerne notre section, nous continuons à souf-frir du manque de recrutement. Pourtant, depuis octobre 2006et à ce jour, nous avons fait, par relations amicales, huit adhé-sions. C’est bien, mais cela ne suffit pas à combler les décèset les démissions dues à l’âge. Malgré les efforts de tous lesmembres du conseil d’administration pour essayer de faireprogresser notre effectif, nous parvenons tout juste à le stabi-liser.

Pour celui qui me succèdera, il faudra, dans un autredomaine, qu’il exploite les secteurs de Montbéliard et dePontarlier d’une manière plus efficace que maintenant. Maisdu fait de mon âge, je ne peux plus être partout à la fois. Il fau-dra trouver des personnes « relais » pour diffuser la bonneparole de notre Fédération dans ces deux pôles du départe-ment du Doubs.

En ce qui concerne l’activité de la section, elle est toujoursau top niveau, soutenue par les autorités locales et départe-mentales. Avec notre nouveau porte-drapeau, Jean-PierreGIGOUX, nous participons, avec parfois quelques adhérents,à toutes les manifestations patriotiques de l’agglomération dugrand Besançon, pour honorer la mémoire de tous les mortspour la France. Pour compléter ce résumé d’activités, il fautsavoir que notre conseil d’administration s’est réuni cinq foisdepuis le début de l’année. Ces réunions se passent toujoursdans une très bonne ambiance et toutes les décisions sontprises à l’unanimité. Par ailleurs notre choucroute annuelle,organisée d’une manière parfaite par Denise JEANNEY etRobert GUILLEBEAU, a eu lieu à Emagny pour la première fois.Notre congrès départemental, qui s’est tenu en présence deJean GERBIER, administrateur national et président de la sec-tion de Haute-Saône représentant le président national, s’estdéroulé à la caserne Ruty de Besançon, avec un dépôt degerbe au monument aux Morts de cette dernière. Participaientà cet acte symbolique, le sénateur HUMBERT et la députéeBRANGET. La cérémonie était commandée par le DMD, lelieutenant-colonel BENGUIGUI. Ce dernier a transmis notredrapeau des mains de Roger MAGNIN au nouveau porte-dra-peau Jean-Pierre GIGOUX. Par ailleurs, le 21 avril dernier,Gérard MANGIN participait à l’assemblée générale de la sec-tion FNCV du Bas-Rhin, et les 22 et 23 mai, nous avons étéreçus d’une manière parfaite à Dijon, à l’occasion de l’assem-blée générale de la Fédération les 13 et 19 octobre derniers.Nous avons organisé, en partenariat avec l’UNC, un séjour icimême, à la Grande-Garenne, avec 52 personnes qui sontreparties très satisfaites. Cela représente beaucoup de travail,de présence et de kilomètres parcourus.

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Séminaire des Présidents 2007 - Neuvy-sur-Barangeon (suite)

Avant de conclure, je voudrais remercier le président natio-nal et tout son état-major pour tout ce qu’il nous apporte auprofit de nos adhérents, avec un plus pour les colis de Noël,qui donnent beaucoup de joie à nos plus anciens qui les reçoi-vent. Je terminerai en remerciant Gérard MANGIN, d’avoir bienvoulu vous lire mon message d’amitié.»

JG : « Je crois qu’il y a une très bonne équipe dans votredépartement, ce qui explique les résultats encourageantsobtenus. Ceci est dû au fait que, là encore, le président n’estpas seul. Derrière lui, il y a des camarades comme vous qui ontla tête sur les épaules, beaucoup de contacts et un bon carnetd’adresses. »

2600 – DRÔME

Le colonel Willy CHAVE, présidentde la plus importante section de laFNCV en nombre de cotisants,nous apporte le salut fraternel de laDrôme, section qui se porte bien

puisqu’elle compte, au 30 septembre, 401 adhérents contre407 l’année dernière.

« Depuis 12 ans que je suis président, c’est la première foisque les nouveaux adhérents (22) sont moins nombreux queceux qui nous ont quittés par décès (19) ou par démission ouradiation (9). Mais grâce au décret créant la CCV avec barrette« Missions Extérieures » pour laquelle notre Fédération s’estbien battue, appuyée d’ailleurs par beaucoup d’élus (dans laDrôme, les deux sénateurs et les quatre députés que j’ai ren-contrés sont intervenus auprès du ministre de la Défense),nous avons en cours neuf dossiers pour l’attribution de cetteCCV suite à un communiqué que la section a fait passer dansla presse et nous espérons pouvoir en constituer d’autresaprès l’entretien que j’ai eu avec le nouveau commandant du1er Spahis, le colonel D’ANDOQUE, que je dois revoir.

Par contre, il est très difficile d’avoir, par le canal del’ONAC départemental, les noms et adresses de ceux des mis-sions extérieures qui font des demandes de carte du combat-tant.

Notre section entretient d’excellentes relations avec la pré-fecture où nous sommes représentés au conseil d’administra-tion des anciens combattants, avec le conseil général, avec leDMD et les unités présentes dans la Drôme, dont le 1er Spahis,et au sein de l’ODAC où nous siégeons à la commission de lacarte du combattant, à celle des actions sociales, de lamémoire (dont je suis vice-président) et des porte-drapeau.

Nous assistons à toutes les manifestations organiséesdans le département, plus de 100 par an, avec drapeau etdélégation, grâce aux quatre vice-présidents qui ont chacunen charge un secteur du département.

Tout irait pour le mieux si des membres du bureaun’avaient pas des problèmes de santé, à commencer par moi.En effet, le vice-président, Jean-Baptiste SCELLES, pilier denotre section que beaucoup d’entre vous connaissent, vientd’être opéré et doit se reposer quelques temps, le secrétaire,Gérard CHIROUZE, a été opéré et est actuellement hospitali-sé pour une autre opération.

Aussi, tout en continuant à assurer la bonne marche de lasection, nous préparons la relève et je suis accompagnéaujourd’hui de l’adjudant-chef de gendarmerie en retraite,Daniel CUOQ, qui a participé à une mission au Cambodge etqui recherche des combattants des missions extérieures dudépartement susceptibles d’assurer notre pérennité. Je termi-nerai en remerciant le secrétaire général, le trésorier général etla toute charmante Marie-Ange d’être toujours à l’écoute denos problèmes, et de leur efficacité. Vive la FNCV ! »

JG : « Vous savez que tous les ans votre intervention esttrès attendue. En effet, vous êtes un président qui sait dirigersa section. Cela est d’autant plus méritoire que vous avez desrésultats incontestables. Avec la politique que vous menez,vous allez certainement encore vous développer. De plus, vousavez su vous entourer de personnes compétentes toujours àl’écoute de vos membres .»

2700 – EURE

Max FLANQUART, trésorier géné-ral, est également président de lasection de l’Eure. «Pour relever unesous-section qui était plus quemoribonde, j’ai demandé à Pierre-Léopold PORTIER d’en prendre la

présidence. Je me suis donc séparé d’une trentaine demembres pour l’aider dans cette tâche afin qu’il parte d’unebase avec laquelle il pourra travailler. Je vais être très bref carquand je vous aurai dit que la section participe, comme voustous, à toutes les cérémonies et que j’entretiens d’excellentesrelations avec les autorités locales, j’aurais tout dit ! »

2705 – GAILLON & ENVIRONS

Pierre-Léopold PORTIER, repré-sente donc la sous-section 2705,réactivée lors de l’assemblée géné-rale extraordinaire du 24 avril 2007.

« Depuis 2002, j’assumais lafonction de président-délégué aux côtés de mon ami MaxFLANQUART et durant cette période je me suis investi dans lerecrutement, puisque 32 nouveaux adhérents avaient rejoint lasection. Ceux-ci ont été transférés à la section 2705 avecquelques autres, ce qui portait l’effectif à 38. Malheu-reusement, deux sont morts tout récemment. Je me suis aus-sitôt mis au travail et, en premier lieu, j’ai constitué un conseild’administration.

Du 10 au 18 mai 2007, j’ai programmé un voyage à laGrande-Garenne avec de nombreuses visites. 37 personnesont participé à celui-ci ainsi qu’une dizaine d’adhérents de lasection d’Elbeuf & environs. J’ai également regroupé 48 per-sonnes pour une journée champêtre le 27 septembre dernierau « Cochon grillé » dans l’Eure-et-Loir, avec repas, orchestreet danses, tout ceci dans une très bonne ambiance. Le4 octobre dernier, à l’occasion du ravivage de la Flamme àl’arc de Triomphe, 46 adhérents et quelques-uns de la 7605,sont montés à Paris. Comme vous pouvez le constater, j’es-saye de rassembler et de faire des activités pour que d’autrescamarades nous rejoignent. Il est important de faire parler denous... »

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Séminaire des Présidents 2007 - Neuvy-sur-Barangeon (suite)

JG : « Merci à nos deux responsables de l’Eure. CQFD : onpeut encore développer une section, même avec un faibleeffectif. Affaire de volonté… Cependant, j’émets des réservessur un recrutement non sélectif dans le seul but de faire duchiffre. Certes, on a besoin de sympathisants, mais d’en avoirun trop fort pourcentage ne correspond pas à grand-chose. »

Aux questions posées par M. PORTIER, André ARMEN-GAU indique que, « comme cela se fait couramment, pour lesmembres sympathisants tels que les veuves ou les per-sonnes n’ayant pas participé à un conflit et qui n’ont pas,de ce fait, de titre d’ancien combattant, les présidentspeuvent s’en tenir à photocopier la première page de lademande d’admission en guise de bulletin d’adhésion etnous la transmettre avec les photographies d’identitédemandées. Par ailleurs, il ne faut pas confondre les «sympa-thisants » et les « associés ». Ces derniers ont fait acte devolontariat au cours d’un conflit mais sans pouvoir prétendre àla carte de combattant volontaire de la Résistance ou à la CCV.Le membre sympathisant peut avoir un titre de l’ONAC(comme les veuves qui ont la carte de veuve d’ancien combat-tant). Ce n’est pas parce qu’une personne est ressortissantede l’ONAC qu’elle est forcément prise en qualité d’associé.»

2800 – EURE-ET-LOIR

Bernard DUBREUIL, présidentdépartemental, monte à la tribune.« Chez les Combattants Volontairesd’Eure-et-Loir, comme dans chacu-ne des sections, nous avons nosimpératifs et en particulier le fait

que Jean MOULIN fut le préfet du département. Cela expliquenos nombreuses présences aux diverses cérémonies. Notredrapeau et les membres du bureau participent à une trentainede déplacements en plus des obligations dues aux funéraillesd’anciens combattants.

Cette année, notre assemblée générale s’est tenue aumême endroit et à la même date que celle de l’amicale desanciens d’Indochine. La raison en est que de nombreuxmembres font partie de ces deux associations. C’était unessai, ce fut une réussite. Les difficultés intervinrent aumoment des votes, mais maintenant nous savons commentfaire... Nous gardons notre entière liberté et c’est grâce au faitque les deux associations sont membres de la FédérationAndré Maginot et qu’elles ont en commun le privilège d’êtreles concessionnaires du monument du Maréchal DE LATTREDE TASSIGNY, que nous travaillons ensemble. Rappelonségalement que nous sommes responsables et organisateursdes cérémonies officielles du jour commémorant les anciensd’Indochine et celui de l’anniversaire du débarquement. Nousassistons également aux assemblées générales d’autres asso-ciations d’anciens combattants. Les relations avec les autori-tés civiles et militaires sont au beau fixe. Tous les membrescultivent la fraternité.

Le taux de décroissance des adhérents est le même quepour les autres sections et le recrutement est nul. Nous avonsessayé de prendre contact avec les unités militaires du dépar-tement mais l’armée de l’Air, la Gendarmerie et la SécuritéCivile ont leurs propres organismes et en sont jaloux.

En ce qui concerne les actions de la Fédération, noussommes totalement en accord avec ce qui a été fait et nousfélicitons notre président et nos administrateurs nationaux. »

JG : « J’ai remarqué que dans de nombreuses sections,nous retrouvons tout naturellement des administrateurs dépar-tementaux qui président d’autres associations d’anciens com-battants. C’est une très bonne chose. Comme je l’ai toujoursdit, par vocation la FNCV doit se retrouver à l’avant-garde dumonde combattant. »

2900 - FINISTÈRE

« Je vous apporte le salut fraterneldes membres de la section duFinistère et je vous souhaite un bonséminaire, nous dit le présidentJean-Jacques LE CORRE. Notre

section subit une érosion que l’on pourrait qualifier de naturel-le. Nous n’avons pas été sollicités par des jeunes compa-gnons issus des OPEX et pourtant, à notre échelle, nous avonsoeuvré auprès des parlementaires du Finistère pour que laCCV puisse leur être attribuée.

Notre département à la singularité de posséder deux villesimportantes, son chef-lieu Quimper au sud, et le grand portmaritime de Brest au nord. A une certaine époque, lesadresses postales devaient comporter soit Nord-Finistère, soitSud-Finistère.

Tout cela pour vous faire comprendre la difficulté pournotre section d’être présente et surtout active dans l’ensembledu département. Les cérémonies officielles ont lieu le mêmejour et aux mêmes heures à Quimper et à Brest.

Nous avions un vice-président, Michel THOLLON, décédécet été, qui nous représentait à Quimper alors que votre servi-teur en faisait de même à Brest. A ce jour, nous n’avons pastrouvé un volontaire pour Quimper. J’avais sollicité un compa-gnon habitant cette ville mais il m’a fait savoir qu’étant donnénotre faible effectif, nous n’avions plus qu’à intégrer l’UNC !J’estime qu’il faut conserver notre spécificité dont nousdevons être fiers.

Notre section compte 86 membres et nous craignons uneperte au moment de l’appel des cotisations 2008. Malgré cela,la section maintient ses effectifs normalement.

Le président GAGNIARD m’a confié une mission que l’onpourrait taxer de « bons offices » auprès de la section duMorbihan qui « battait de l’aile ». Je le remercie de m’avoir faitconfiance.

La section est représentée auprès du conseil départemen-tal de l’ONAC par Jean BARVEC, Joseph GUILLOU et votreserviteur, également président délégué de l’UDAC. »

JG : « Je remercie Jean-Jacques LE CORRE du savoir-faire qu’il a déployé pour maintenir la cohésion dans une sec-tion voisine où il y avait encore une animosité d’un autre âge...Le travail a été très difficile…Un nouveau président, JeanBENAILLOU, issu des missions extérieures, sortant du lot, aété mis en place. Ce dernier a reçu l’adhésion de presque tousles adhérents du Morbihan. Le bon sens montre que l’on peutfaire confiance aux plus jeunes et qu’ils sont capables de gérerleurs anciens… Ceci est une très bonne expérience qu’entre-prend le Morbihan. »

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Séminaire des Présidents 2007 - Neuvy-sur-Barangeon (suite)

3300 – GIRONDE

Georges CIPREO, président dépar-temental, nous expose la situationde la section de la Gironde. «Depuisjanvier 2007 nous avons perdudouze compagnons, c’est une véri-

table hécatombe mais malheureusement nous ne pouvonspas l’enrayer. Le bureau entre également dans une très mau-vaise passe puisque nombreux sont les membres qui ont desennuis de santé. Pierre CLEMENT, l’un des piliers de notresection, a eu un accident vasculaire cérébral. Il se trouve dansle coma depuis plusieurs mois. Quant au trésorier, M. DES-MOULINS et notre porte-drapeau, M. MONJARET, tous deuxont eu des problèmes cardiaques et doivent se ménager aumaximum. Enfin, notre fidèle contrôleur aux comptes, M. PAS-QUIER, ne peut plus assurer sa mission, il est tous les jourssous dialyse. En ce qui concerne la relève, nous n’avons recru-té qu’un seul OPEX parmi tous ceux contactés.

Voilà chers compagnons les difficultés avec lesquelles jeme débats. Je ne me démobilise pas mais je suis inquiet quantà la survie de notre section à court terme d’autant que noussommes encore une majorité de 1939-1945. Je terminerai enassurant le bureau directeur de ma fidélité et de mon dévoue-ment à la cause de la FNCV.»

JG : « J’espère que cette perte d’effectif n’est pas uneconséquence d’un abus de Bordeaux ! Malheureusement,vous n’êtes pas le seul… On paye actuellement le fait de nepas avoir recruté suffisamment dans les générations qui ontsuivi celle de 1939-1945, à savoir parmi les anciensd’Indochine et d’AFN. »

***

A 12 heures, avant de se rendre à la salle à manger oùest servi un excellent repas, le président GAGNIARD fait dif-fuser un film historique sur la présence des Spahis internésen Suisse en 1940, document exceptionnel détenu par leservice historique de l’armée suisse.

Les débats reprennent à 14 heures avec les interven-tions de François BUTEAU, président des Deux-Sèvres, etde Guy GENET, président de la Vienne, co-organisateursdu congrès national de la FNCV 2008.

« Il est évident que l’organisation d’un congrès national estune lourde charge, nous précise le président JacquesGAGNIARD, à la reprise de la séance. Le fait d’avoir confiécette responsabilité à deux sections est une expérience, maisje souhaiterais qu’elle devienne un exemple de bonne organi-sation. Je leur demande donc de nous informer de l’avancéedes travaux. »

Guy GENET, originaire des Deux-Sèvres, nous parle de laville où se tiendra le congrès : «Parthenay, sous-préfecture dudépartement, est une petite ville rurale de 11 000 habitantstrès connue pour son important marché aux bestiaux, ledeuxième de France. Elle est située à 50 km de Poitiers et50 km de Niort. Cette ville va donc accueillir, les 22, 23 et 24mai 2008, le congrès national de la FNCV, comme nous nousy sommes engagés ici il y a un an, mon camarade FrançoisBUTEAU et moi-même. La tâche sera rude car l’année n’estpas propice à ce genre de réunion qui se prépare à l’avance

avec une municipalité stable, sachant que les élections demars risquent peut-être de nous gêner. Cependant, restonsoptimistes car les premiers entretiens préparatoires avec ledynamique représentant de la municipalité du moment, ont ététrès positifs. Si je suis tenté de vous parler de Parthenay, c’estparce que j’y suis né et c’est de là qu’est partie mon entréedans la Résistance, puis le maquis et ensuite mon engage-ment au 114° RI : 2830 hommes issus de la Résistance enDeux-Sèvres. En vieillissant, ne revient-t-on pas souvent là oùse trouvent nos attaches familiales ? Les événements vécusjadis, prennent aujourd’hui une réelle signification. Ils donnentde nouvelles valeurs à ma vie car une partie importante demon adolescence s’est passée dans cette ville dont j’ai été lebien modeste et très jeune libérateur parmi tant d’autres. Monplaisir est grand de pouvoir participer à ce moment marquantde notre Fédération. Je pourrais aussi vous parler deParthenay, la ville fortifiée qui a posé ses imposantes murailleset son château fort dans un lit de verdure sur les bords duThouet, une petite rivière qui sinue paisiblement dans sa val-lée au sol granitique propice à l’élevage, ou bien d’Ulysse DELA CAILLERIE qui fut l’inventeur de la voiture amphibie en1938 ! Je l’ai vu en fonction sur le Thouet…. Mais j’arrête làmon bavardage, mon ami BUTEAU attend son tour ! »

François BUTEAU nous dit qu’il n’avait jamais entendu par-ler d’un futur congrès avec autant de poésie, merci ! « Nousavons donc pris l’engagement, l’année dernière, de faire cetteassemblée générale à Parthenay, ceci pour deux raisons.D’une part, j’ai des appuis considérables de la part d’unconseiller municipal qui est également conseiller « défense ».C’est un grand monsieur, combattant volontaire, membre de lasection. Il a un carnet adresses très fourni dans tout le dépar-tement. Nous nous sommes donc réunis à trois pour étudierles problèmes qui pourraient se poser. Parthenay est une peti-te ville. C’est un avantage car cela facilitera les problèmes delogistique et de déplacements, le monument aux Morts, dis-tant de 400 m environ, le palais des congrès, les hôtels et leparking sont très proches et les repas et vin d’honneur se fontdans un même lieu. Le seul point d’interrogation concerne lesélections. Nous ne pouvons qu’attendre… nous avons cepen-dant une certitude de pouvoir organiser ce congrès sans pro-blème majeur. » (voir « bulletin d’inscription » dans le présentjournal.)

***

3700 – INDRE-ET-LOIRE

André MOREAU, président départemental,est appelé à la tribune.

« Les membres de la section d’Indre-et-Loirevous transmettent, par ma voix, leur salut fra-

ternel et vous souhaitent une longue vie au sein de notre belleFédération.

Notre section poursuit son chemin, avec un effectif qui seréduit toujours un peu plus chaque année en raison des décès.Nous essayons de rallier sous notre drapeau des associationsen voie de disparition, mais sans succès. Toutefois, nos rela-tions avec les autres associations d’anciens combattants sonttoujours suivies et positives, ainsi qu’avec les autorités civileset militaires.

Séminaire des Présidents 2007 - Neuvy-sur-Barangeon (suite)

Notre section est présente avec ses drapeaux à toutes lescérémonies officielles, ainsi qu’aux congrès, assembléesgénérales et autres manifestations d’anciens combattants etplus particulièrement aux assemblées générales des sectionsFNCV des départements limitrophes de l’Indre-et-Loire.

Notre problème principal est la difficulté que nous avons àtrouver des volontaires pour assumer des fonctions au sein dubureau. Nous sommes obligés de nous en remettre à unmembre sympathisant pour exercer certaines fonctions desecrétariat, afin d’aider le président qui assure une grande par-tie du travail dévolu au secrétaire. Pourtant, nous avons descompagnons plus jeunes qui présentent toutes les qualitésrequises pour exercer ces fonctions et qui n’acceptent pasafin de ne pas aliéner leur temps de loisir. Il est pourtant urgentque ces fonctions soient assurées pour que notre sectiongarde le cap car avec mes 80 années sur les épaules, dont 30années d’activités au sein des associations d’anciens combat-tants, je ne peux continuer à assurer à la fois la présidence etle secrétariat et je pense à ma succession qui, en principe, estdéjà assurée.

Ce qui nous semble plus grave, c’est la démotivation desmembres de notre conseil d’administration qui ne viennentque très peu nombreux aux réunions et ce, malgré les convo-cations envoyées (9 présents sur 23 à une réunion). Cela estdécourageant pour le président qui consacre une grande par-tie de son temps à la vie de la section.

Nous constatons aussi de plus en plus de désaffection dela part de nos adhérents : présence moins nombreuse auxcérémonies, moins de participants au ravivage de la Flamme...Nous avons toutefois rempli un car de 41 personnes (avec7 drapeaux) pour nous rendre à la cérémonie de ravivage àl’arc de Triomphe par la FNCV le 4 octobre dernier, mais avecseulement 19 adhérents de la section.

Je voudrais suggérer aux présidents qui organiseront dansles années à venir le congrès national que, dans la mesure dupossible, il faudrait qu’ils choisissent des hôtels à la périphériede leur ville et qu’ils assurent, le cas échéant, un service decars pour transporter les congressistes, ceci afin d’éviter despertes de temps pour les personnes qui ne connaissent pas laville, avec les aléas de la circulation et du stationnement, et deconnaître parfois d’importants désagréments.

Je me fais le porte-parole des adhérents de la sectiond’Indre-et-Loire pour assurer de notre confiance et remercierde leur dévouement le président GAGNIARD, le secrétairegénéral André ARMENGAU, le trésorier Max FLANQUART etbien sûr notre sympathique et dévouée Marie-Ange.»

JG : « Merci pour votre dévouement à la Fédération et pourla parfaite tenue de votre section. »

3900 – JURA

La section du Jura est représentée,cette année, par l’un des vice-prési-dents départementaux, AndréDOLE.

« Notre président, André BERARDET, rencontre actuelle-ment de gros problèmes de santé. Aussi, il m’a chargé de lereprésenter. Je suis né le 11 mars 1920, et les années com-mencent à peser. Par ailleurs, j’ai de grosses responsabilités

familiales, à savoir que je suis père de 11 enfants, grand-pèrede 31 petits-enfants, bientôt 32, et que je suis arrière grand-père huit fois ! Vous comprendrez que je ne peux donc pasm’investir pour la section autant que je le souhaiterais.

Pourtant, la situation est très compliquée car notre prési-dent, André BERARDET, a été opéré d’une tumeur au cerveauet il en garde des séquelles. Malgré tout, nous avons encore90 membres inscrits, mais nous ne trouvons pas de volontairepour prendre la présidence. Je ne connais donc pas le deve-nir de la FNCV dans notre département.»

JG : «Quand le Jura a une section de 90 membres avec unprésident se trouvant en difficulté, certes, mais un présidentdélégué tel que vous, la section n’est pas en danger.»

4000 – LANDES

Jacques CHAURIN, présidentdépartemental, prend la parole. «Jesuis chargé de vous transmettre lesamitiés du bureau de la section desLandes. Nous avons toujours une

très grosse activité tant sur le plan départemental que sur leplan national.

Nous maintenons notre effectif et grâce à l’implication de tousnos membres, nous arrivons à faire face. Nous présentons ledrapeau dans toutes les cérémonies officielles, les assem-blées générales des associations amies ainsi qu’aux obsèquesde nos compagnons, ce qui revient malheureusement assezsouvent puisque nous sommes une majorité d’anciens de1939-1945.

En plus des assemblées générales, nous organisons desréunions d’informations et allons visiter nos malades très régu-lièrement. Nous siégeons à l’UDAC, faisons partie de diversescommissions et participons au concours de la Résistance etde la Déportation.

Nous avons été sollicités par le directeur de l’ONAC pourlire la lettre de Guy MOQUET devant les élèves d’un des plusimportants lycées du département. J’évoque ce sujet justepour vous dire que cela s’est très bien passé et que nousavons souligné, dès le départ, que nous intervenions endehors de toute considération politique.

Je terminerai en vous précisant que la section desCombattants Volontaires des Landes n’est pas près des’éteindre et nous sommes très fiers d’avoir un présidentnational aussi dynamique. »

4100 – LOIR-ET-CHER

Nous accueillons maintenant lenouveau président départemental,Lucien REY, qui succède à JeanCHARTRAIN.

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Séminaire des Présidents 2007 - Neuvy-sur-Barangeon (suite)

« Je suis seul aujourd’hui car malheureusement JeanCHARTRAIN, que vous connaissez tous, est très fatigué. Aussia-t-il dû se décommander au dernier moment et croyez moi, ille regrette fortement. Malheureusement, au point de vue deseffectifs nous avons dû enregistrer deux décès, une radiationet une démission pour raison de santé.

Dans notre département, nous avons deux problèmesmajeurs. Tout d’abord avec l’association, dont je ne citerai pasle nom, qui est pour le 19 Mars et qui nous en veut énormé-ment car, à l’occasion d’un congrès départemental présidépar François GOETZ, président national de l’époque, celui-ciavait indiqué, devant le président départemental de cetteassociation, qu’il ne fallait surtout pas que les CombattantsVolontaires assistent aux cérémonies du 19 Mars pour les rai-sons que tout le monde connaît. Suite à cela, ce président aadressé un message à ses membres en leur interdisant toutcontact avec la FNCV. Par ailleurs, nous avons également degros soucis avec la presse locale qui est naturellement portéevers cette association. Pour exemple, lorsque nous tenonsnotre assemblée générale, nous n’avons que trois ou quatrelignes dans le journal, les autres en ont toute une page avecphotos en couleur.

Pour ce qui est de nos activités patriotiques, elles sontidentiques aux vôtres. Nous essayons de nous réunir le plussouvent possible avec les associations telles que « Rhin etDanube » et les « Moins de Vingt Ans ». Pour finir, je préciseque nous avons d’excellents rapports avec l’ONAC départe-mental ainsi qu’avec le DMD. »

JG : « La position prise à l’époque par François GOETZ ausujet du 19 Mars, était en plein accord avec le conseil d’admi-nistration fédéral et correspondait au sentiment de la très gran-de majorité des membres de la FNCV. J’y reste fidèle. Lesconsignes sont toujours les mêmes. Sachez que l’on n’interditpas à nos membres de se rendre aux cérémonies organisées àcette date, mais que nous leur demandons de s’abstenir deporter tout signe distinctif de la FNCV, tels que le calot, la cra-vate, etc… A ce sujet, il m’est arrivé d’avoir des conversationsavec des responsables nationaux de cette association et je leurai fait remarquer qu’il y avait une grande différence entre euxet nous FNCV, à savoir qu’ils voudraient honorer les anciensd’Algérie qui ont été des «malgré eux» en Afrique du Nord etque nous honorons nos camarades qui ont été des combat-tants « volontaires ». Là est notre différence d’appréciation ! »

4202 - LOIRE – ROANNE

« Au cours du séminaire des prési-dents 2006, j’avais évoqué lesgrandes difficultés rencontréespour faire perdurer la section deRoanne dans sa petite activité du

moment. Nous avions, avec les quelques rares adhérentsfidèles, décidé d’arrêter l’activité fin 2006. Puis, nous avonstenté le coup de tenir encore en 2007, pensant trouver de l’ai-de » nous dit le président François CHAUVET.

«Hélas ! Pas de volontaires pour prendre quelques respon-sabilités dans le bureau. Aussi, la décision ferme et définitivea été prise de cesser toutes les activités le 31 décembre 2007.En conséquence, nous avons prévenu l’assureur que nous

résilions notre contrat « responsabilité civile ». Nous prévien-drons également la municipalité de Roanne de notre décision.Le bureau de Saint-Étienne fera le nécessaire auprès desautorités de tutelle (mairie de Saint-Etienne, préfecture, ONACde Loire...), étant donné que nous étions une union départe-mentale.

Cette décision a vraiment été prise suite à l’aggravationdes difficultés survenues au cours de 2007, à savoir 3 décès,8 démissions et 6 radiations d’adhérents non à jour de cotisa-tion malgré plusieurs rappels.

Actuellement, la section compte encore 31 adhérents dont8 grands malades ou handicapés «lourds», 9 veuves de com-pagnons. Dans les «valises» certains habitent loin de Roanneet d’autres ont des difficultés pour se déplacer. De plus, ayantperdu mon épouse il y a quelque temps, j’ai ma vie quotidien-ne à stabiliser et à organiser, ce qui n’est pas le plus facile. Enconséquence, je prends du recul mais les adhérents serontavertis par mes soins qu’ils peuvent rester au sein de la FNCV,soit en rejoignant la section de Saint-Etienne, soit en adhérantdirectement aux «adhérents directs». Chacun fera suivant savolonté. Personnellement, je rejoins Saint-Etienne. Le bureaufédéral sera tenu au courant des événements. Évidemment,aucune cotisation ne sera encaissée par Roanne.

Sans vouloir me vanter, je crois avoir fait d’abord mondevoir envers notre pays et envers le monde ancien combat-tant depuis les années 1950 et aussi envers la FNCV. Je mepermets de rappeler que j’ai à mon actif 45 années de prési-dence de section et 47 années de vice-présidence départe-mentale. »

JG : « Merci pour la manière dont vous avez organisé la finde la section de Roanne. Il ne faut pas avoir de regrets sur lafaçon dont elle meurt. Il était évident que n’ayant que desanciens de 1939-1945 dans vos rangs, vous alliez arriver àcette extrémité. S’il y avait eu une personne capable de lareprendre en main, je pense que vous l’auriez détectée. Le plusimportant c’est la manière dont vous gérez votre sortie, àsavoir que vous continuez à assumer vos responsabilités enorientant vos membres vers la section voisine ou au siègefédéral. Je ne sais pas si Saint-Etienne est mieux armée quevous pour passer le relais aux plus jeunes générations. L’avenirnous le dira ! »

4400 – LOIRE-ATLANTIQUE

Le président Fernand LANCE-REAU, nous apporte le salut frater-nel des Volontaires de Loire-Atlantique.

« Malgré mon âge, je suis un jeune président départemen-tal ! Un président de transition et de cohésion entre les quatregénérations du feu. Notre principal souci, outre le travail demémoire et de solidarité, est la pérennité de notre Fédérationen raison des difficultés de recrutement parmi les plus jeunescombattants. Nous nous efforçons de rechercher de nouveauxadhérents car notre section voit son effectif global diminuerrégulièrement en raison des décès et des démissions dues à

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Séminaire des Présidents 2007 - Neuvy-sur-Barangeon (suite)

la maladie. A ce sujet, nous nous permettons de féliciter et deremercier notre président national pour sa persévérance dansson action qui a fait aboutir le projet de création de la CCVavec barrette «Missions extérieures», ce qui permettra demieux nous faire connaître auprès des OPEX.

Pour l’information et pour resserrer les liens amicaux dansnotre section, nous éditons un bulletin trimestriel et assuronsdeux permanences mensuelles. Nous entretenons de bonnesrelations avec les autorités civiles et militaires et nous tenonsà remercier nos porte-drapeau qui se dévouent sans compterpour nous accompagner lors des cérémonies officielles etaussi lors des obsèques de nos camarades décédés. Notrecongrès départemental s’est déroulé à Nantes le 31 mars der-nier, sous la présidence de Jean AUDIC, vice-président natio-nal, et en présence d’Henri DUCLOS, adjoint au maire deNantes et du colonel PRAT, représentant le général DE MARN-HAC, commandant l’état-major de la Force 2 et délégué mili-taire départemental. Notre prochain congrès départementalaura lieu à Vertou le mercredi 2 avril 2008.»

4500 – LOIRET

« Je dois vous dire que notre amiAndré ROBBA, ancien président,bien diminué par la maladie, regret-te toujours de ne pouvoir assisterau séminaire et vous souhaite le

bonjour, nous dit le président en exercice, Louis ROBLIN.

Nous sommes une quarantaine d’adhérents à jour de coti-sation. Nous avons perdu quatre membres, dont AndréeMACRET, le 14 mai dernier, alors qu’elle avait fêté ses 102 ansle 8 mai 2007. Par ailleurs, j’ai recruté quatre nouvelles per-sonnes et j’espère en avoir d’autres d’ici peu.

Comme vous nous avez demandé de contacter nos éluspour obtenir satisfaction auprès du gouvernement au sujet desopérations extérieures, j’ai écrit aux cinq députés et aux troissénateurs de ma région. J’ai eu trois réponses, dont une seuleconcrète, celle du sénateur SUEUR d’Orléans. Par ailleurs, jen’ai toujours pas de nouvelle de mes candidats qui font lademande de la croix du combattant volontaire.

Mira CHINOUNE, fille de harki engagé et combattantvolontaire, décédé et inhumé au grand cimetière d’Orléans,me demande si l’on peut faire quelque chose sur sa tombe. Iln’a pas été adhérent dans une association mais elle désireraitune plaque en reconnaissance pour ses faits de guerre car ellese sent rejetée.

Merci à notre fidèle Yvette ROMBY qui participe toujoursau séminaire en tant que secrétaire et trésorière de la section.»

JG : « En ce qui concerne Mira CHINOUNE, nous ne pou-vons pas vraiment l’aider car son père n’était pas membre dela FNCV. Vous pouvez peut-être l’orienter vers le SouvenirFrançais ou la Fondation Maréchal De Lattre... »

André ARMENGAU : « En ce qui concerne les demandesd’obtention de la CCV pour les membres des missions exté-rieures auxquelles vous faites allusion et qui sont actuellementen instance au siège national, je vous précise qu’elles ont étéprises en charge par notre président de la commission dechancellerie, Daniel CASTAGNOS, qui est en contact avec lecabinet du ministre. On lui a indiqué que, pour le moment, cesdossiers sont en « stand by » car, si le décret de création estbien paru en mai dernier, nous sommes toujours en attente destextes d’application. Actuellement, les administratifs en sont àdéterminer quelle pourrait être la couleur de l’imprimé surlequel établir la demande ! Ceci dit, jusqu’à présent nousn’avons, en tout et pour tout, que quatre dossiers qui rempli-raient les conditions fixées par le décret, c’est-à-dire des appe-lés, volontaires pour servir en OPEX. Toutes les autresdemandes reçues au siège concernent des réservistes ou desengagés qui sont pour le moment exclus par les textes. C’estpourquoi le président vous a parlé de l’offensive qu’il va lanceraprès ce séminaire. Par ailleurs, le cabinet du ministre, sub-mergé de demandes, s’est aperçu que certains conflits telsque Madagascar ou Suez avaient été oubliés ! Ils en sont là ettraiteront les dossiers par ancienneté des conflits. Enfin,comme vous le savez, les listes d’unités combattantes sont loind’être toutes publiées. Donc, patience ! »

JG : « Ne décourageons pas les candidats. Je suis certainqu’avec de la patience nous obtiendrons satisfaction ! »

4900 – MAINE-ET-LOIRE

Jean AUDIC, président départe-mental et vice-président national,prend la parole. « Notre objectif estatteint car nous maintenons notreeffectif avec 222 adhérents, contre213 l’année dernière.

Nos activités sont comparables à celles des sectionsamies. Nos trois porte-drapeau, Jacques GELINEAU, JamesDOUCET et Jacques LESCARET sont présents à toutes lescérémonies où nous sommes conviés ainsi qu’aux obsèquesdes compagnons. Selon leurs dernières volontés, nous dépo-sons une palme ou une plaque mortuaire sur leur tombe.

En juin, nous avons organisé une journée de l’amitié et endécembre le congrès départemental. Afin d’assurer une tréso-rerie satisfaisante, le couscous maison est préparé par nosdévoués adhérents que je remercie vivement.

Etant personnellement membre de l’ONAC départementaldans diverses commissions, je reçois les réflexions sur l’évo-lution du département ministériel des anciens combattants etde ses établissements publics. L’ONAC oeuvre pour l’harmo-nisation de l’administration des anciens combattants et cellede la défense nationale, la promotion des valeurs civiques etrépublicaines, la sauvegarde de l’esprit de défense, assure lelien armée–nation et perpétue le devoir de mémoire.

Pour le ravivage de la Flamme par la FNCV, un car trans-portant 55 adhérents et 12 porte-drapeau s’est rendu à l’arcde Triomphe. Merci aux membres du conseil d’administrationdépartemental qui, grâce à leur dévouement, m’aident à fairefonctionner la section.

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Séminaire des Présidents 2007 - Neuvy-sur-Barangeon (suite)

Un grand merci également aux présidents des sections quim’ont reçu lors de leur congrès départemental en tant quereprésentant du bureau fédéral. Je me permets de les féliciterpour leur dynamisme et leur organisation.

JG : « Je vous félicite de maintenir la section à son niveauactuel. Nous sommes obligés de prendre une nouvelle orienta-tion. C’est pratiquement la première fois dans l’histoire de laFNCV que nous avons, comme adhérents, des personnelsencore en activité de service, anciens combattants ou combat-tants d’une génération du feu en pleine action. En effet, lesOPEX ne sont pas encore terminées. Pour les précédentsconflits, il avait fallu attendre de nombreuses années après lafin des opérations pour que soit attribuée la CCV. Les engage-ments de nos forces armées sont toujours en cours et malheu-reusement ils ne se termineront pas de sitôt. Il est donc natu-rel que vous ayez un maximum de contacts avec les unitésd’active basées dans votre département. »

5100 - MARNE

Nous accueillons Serge PLAQUIN,président départemental et son pré-décesseur, Lucien BUTIN, égale-ment administrateur national. Cedernier prend la parole.

« Tout d’abord je souhaiteraisvous présenter les amitiés des adhérents de la section de laMarne. Ce que j’ai à vous dire se résume en trois lettres : SVP,S pour « savoir partir », V pour « vouloir partir » et P pour« pouvoir partir ». J’ai eu la chance de trouver un remplaçant.Savoir et vouloir partir, c’est facile, il suffit de le vouloir ! Maispouvoir, ça ne l’est pas toujours car aujourd’hui, trouver unepersonne susceptible d’accepter la présidence d’une sectionest plutôt exceptionnel. Je tiens donc à remercier sincèrementmon successeur qui a bien voulu assumer cette charge. »

Serge PLAQUIN se dit trèssatisfait d’être parmi nous. « J’aibeaucoup entendu parler de cetteassociation et croyez-moi, je suistrès heureux d’en faire partie. Lesrelations avec le siège fédéral sontexcellentes et le secrétaire général,d’un dévouement absolu, est trèscompétent. Mais je ne vais pas

m’étendre sur ce que vous connaissez, mais plutôt sur ce quevous ne connaissez pas, c’est-à-dire moi ! Je vais donc meprésenter à vous puisque j’espère que nous aurons de nom-breuses occasions de nous retrouver. Je suis né le 15 avril1936 dans une petite commune au fin fond de la Marne. J’aifait mes études à Reims dans un collège où a été signée lareddition du 8 Mai 1945 et qui est maintenant le lycée FranklinRoosevelt. Je me suis engagé en 1955 au titre de l’Ecole d’ap-plication d’artillerie. Je suis parti de juillet 1957 à février 1960en Algérie. Les premiers six mois, je les ai passés dans le sudet le reste, près de la frontière tunisienne.

De retour en France, j’ai préparé le concours d’entrée àl’Ecole militaire de Strasbourg dans le but d’intégrer l’EMIA deCoëtquidan. A l’issue, je suis parti en Allemagne de 1965 à1969. J’ai terminé avec le grade de lieutenant-colonel, commecommandant en second du Centre de sélection de Nancy.Puis j’ai travaillé huit ans dans le privé et je me suis retiré défi-nitivement à Epernay où je vis maintenant. Je suis marié, j’aitrois enfants et 11 petits-enfants. Je suis le premier militaire de

la famille mais pas le dernier puisque mon fils est capitaine ins-tructeur, pilote sur les hélicos Puma (au Luc) et que son filsprépare l’entrée à Salon-de-Provence pour être pilote d’avion.

En ce qui concerne la section de la Marne, je l’ai trouvée enexcellent état. Malheureusement, comme dans toutes lesautres, il y a une baisse des effectifs due à l’âge des adhé-rents. Cependant j’espère pouvoir recruter de nouveaux com-pagnons. Cela devient maintenant le principal travail. »

Jacques GAGNIARD se dit rassuré quant au devenir de lasection marnaise. « Merci à Lucien BUTIN pour tout ce qu’il afait, bon courage à vous, cher président. »

5904 - NORD – CROIX

Cette année, Christophe TARDIFDE PETITVILLE, vice-président dela section, a été chargé de trans-mettre l’amical salut des ch’timis dela 59-04, son président, Didier

DEGANDT, ayant été retenu par ailleurs.

« Tout d’abord, il me faut revenir sur le décès, le 20 marsdernier, du président Lionel BONNARD. Décès assez subit,survenu après une très courte hospitalisation. Cet événementnous a tous surpris et nous avons eu à combler un grand videcar il était omniprésent. Maintenant, nous faisons face et lasection continue avec une nouvelle équipe.

Il me faut malheureusement vous annoncer une baisse deseffectifs. Nous sommes 113 contre 120 l’an dernier et avonsdû constater, entre-temps, cinq décès depuis début 2007 etdix démissions ainsi qu’une radiation. Le nombre de démis-sionnaires est important mais c’est un phénomène que l’onpeut constater à chaque changement de direction. Néan-moins, tout n’est pas noir et nous avons quand même recruté,ce qui nous a permis de limiter les dégâts. A saluer l’oeuvre denotre président-délégué aux missions extérieures, René PEL-TRET, qui a continué son travail de recrutement.

Comme pour la plupart des sections, nos activités chan-gent peu d’une année sur l’autre et elles se résument de lafaçon suivante :

- une réunion mensuelle à date fixe, le premier mercredi dechaque mois, précédée d’une permanence,

- une réunion semestrielle avec conseil d’administration- une assemblée générale le dernier samedi de février. La

prochaine est prévue le 23 janvier 2008 et le présidentGAGNIARD ainsi que Marie-Ange bénéficient d’une invitationperpétuelle... Confir-mation sera donnéeen temps utile. Cetteassemblée sera suivied’un dépôt de gerbe etd’un repas.

- une participationsystématique à tousles événements àcaractère patriotiqueen présence de notredrapeau.

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Séminaire des Présidents 2007 - Neuvy-sur-Barangeon (suite)

- notre bourse «Militaria» qui se tient le deuxième dimanchede janvier. Nous en sommes à la 13ème édition et son rayonne-ment dépasse maintenant notre région administrative.

- notre arbre de Noël avec remise de cadeaux pour lesenfants des militaires stationnés en Allemagne. A proposd’Allemagne, nous renouvelons cette année notre voyage àl’occasion du marché de Noël à Monschau (Eifel), journée quisera sans doute très conviviale.

Outre tous ces événements, il y a aussi le train-train quoti-dien, à savoir le traitement des dossiers en cours, les relationsavec le siège, qui nécessitent une mobilisation constante denotre équipe. Un dernier mot pour vous dire que nous avonsnous aussi apprécié à sa juste valeur l’aboutissement partieldes démarches effectuées par la FNCV en faveur des OPEX etc’est bien que justice ait été rendue aux combattants de cettedernière génération du feu.»

JG : «Je vois que les efforts de recrutement en directiondes missions extérieures continuent. C’est une très bonnechose pour l’avenir de la FNCV.»

6000 – OISEJacques GAGNIARD

« Il m’est d’autant plus aisé de fairele point de la situation sur la sectionde l’Oise que nous sortons de notreassemblée générale annuelle.

Elle vient d’avoir lieu au début de ce mois. Mon intervention seréduira à vous citer des extraits du rapport moral, lequel évo-quait beaucoup de sujets dont ont déjà débattu les présidentsde section qui se sont succédés à cette tribune depuis ledébut du séminaire.

En effet, le sujet récurrent est la perte des effectifs. Dansl’Oise, comme ailleurs, nous payons actuellement non pas unmanque de recrutement dans les premières années de la viede la section mais surtout un recrutement sélectif limité.

A savoir que la section s’est construite autour des anciensd’un bataillon régional créé en 1944, avec un effectif de jeunesengagés ou issus de la résistance locale.

Le recrutement a été rapide et la source abondante. Par lasuite, il n’y a eu aucun effort vers les anciens militaires résidantdans le département ni vers ceux de retour d’Indochine. Etencore moins vers les anciens d’Algérie beaucoup plus jeunes.

Il est très difficile de redresser la barre.Je pourrais m’y employer plus efficacement si ma charge

de président national m’en laissait le loisir ! Je suis conscient de délaisser quelque peu mes com-

pagnons de l’Oise. J’espère qu’ils me pardonneront. Mais j’ai un président-délégué providentiel, qui gère par-

faitement la section vieillissante, en la personne d’André COU-VERT. » Qu’il soit publiquement remercié de son exceptionneldévouement.

Nous avons renforcé le conseil d’administration dans le butde l’aider dans sa gestion et préparer l’année 2008 où se suc-cèderont commémorations et en anniversaires.

Dans ce domaine, l’Oise a plusieurs atouts dont celui de lasignature, à Compiègne, de l’armistice de 1918. Ce départe-ment est riche de notre passé militaire. Nous devons doncapporter une participation active à toutes ces commémora-tions. »

6200 – PAS DE CALAIS

« J’ai été désigné une nouvelle foispar le président départementalBernard ADELINE pour représenter,auprès de vous, la section du Pas-de-Calais. Je précise représenter et

non pas remplacer car vous le savez bien, il est irremplaçable,d’autant que je n’ai pas son élocution naturelle que chacun devous connaît bien, nous dit Norbert BOULANGER, secrétairedépartemental.

Notre section comporte actuellement 64 membres, tous àjour de cotisation. Nous avons eu à déplorer quatre décès etseulement deux nouvelles adhésions, mais nous espéronsfaire beaucoup mieux l’an prochain. Notre activité cette annéea, comme chaque année, été très positive et nos finances sontsaines. Notre problème est le même que dans presque toutesles sections : le vieillissement de nos adhérents. Notre conseild’administration est actuellement réduit à un président, unsecrétaire et un trésorier. Les autres membres sont devenussoit impotents, soit presque aveugles, sans compter toutes lespetites maladies dues à leur grand âge. C’est pourquoi le pré-sident ADELINE a pris la décision de me proposer comme pré-sident départemental lors de notre prochaine assembléegénérale. J’ai accepté à la seule condition que celui-ci reste auconseil d’administration en tant que président honoraire, carj’aurai besoin de lui.

Notre conseil d’administration va subir un profond change-ment. J’ai réussi à persuader les jeunes. Je dis bien jeunes,bien plus jeunes que moi-même, pour nous seconder, notreseul souci étant le rajeunissement de notre section, car nousn’avons aucun problème financier. La preuve en est que nousavons eu l’an dernier la possibilité d’offrir à chacun de nosadhérents un superbe colis de Noël... Nous réfléchissons pourfaire à nouveau quelque chose cette année. En résumé, notresection ne se porte pas trop mal.»

JG : « J’ai pu me rendre compte à votre précédenteassemblée générale du dynamisme de votre section auquelvous n’êtes pas étranger ! »

6700 – BAS-RHIN

Jacques POTASCHMANN, pré-sident délégué national, est éga-lement le président de la sectiondu Bas-Rhin. Il demande àMaximilien LIOTTIER, son vice-président et secrétaire, de bien

vouloir présenter le bilan de la section. Ils sont accompagnésde Jean FORESTIER, vice-président national et administrateurdépartemental.

« La section des Combattants Volontaires du Bas-Rhin seporte bien et tous ses membres, au nombre de 102 malgrél’érosion due à l’âge des classes 1939 - 1945 et d’Indochine,vous adressent leur salut fraternel. Depuis le dernier séminai-re l’activité a été soutenue malgré le décès de quatre de noscompagnons. Lors de notre assemblée générale du 21 avrilcourant, le comité de direction départemental a été reconduitdans sa totalité. Les rapports avec les autorités de tutelle sontexcellents. Le président et les membres du comité ainsi que

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Séminaire des Présidents 2007 - Neuvy-sur-Barangeon (suite)

les porte-drapeau et d’autres membres de la section ont par-ticipé aux différentes cérémonies de notre département.

Comme vous, nous nous réjouissons de la création d’unebarrette « Missions Extérieures » sur la CCV. Toutefois, il resteà établir clairement la liste des personnels, notamment lesengagés volontaires de toutes conditions et de tous grades,pouvant prétendre à ladite barrette.

Serait-il possible, à l’intention non seulement des nou-veaux membres mais aussi de ceux qui ont la mémoire cour-te, d’envisager la parution dans notre journal, d’un article « inmemoriam » évoquant à tour de rôle les membres de la FNCVayant notoirement œuvré pour la Fédération ?

Nous avions envisagé de faire paraître un communiqué àl’intention des anciens des missions extérieures aux fins derenforcer nos effectifs, mais après réflexion, il apparaît plutôtsouhaitable qu’un seul projet de communiqué, émanant dubureau national, soit adressé à toutes les sections pour diffu-sion dans la presse à l’intention des organismes et associa-tions concernées.

Enfin, nous souhaiterions savoir quel est le projet de noshautes instances concernant la commémoration du 90ème anni-versaire de la Fédération.»

JG : « En ce qui concerne la plaquette, lorsque nous auronsterminé les expéditions à l’attention des récipiendaires de laCCV depuis 2006, nous en éditerons une seconde destinée àceux qui ont déjà la CCV et qui ne connaissent pas notre exis-tence. Il y aura une large diffusion de cette plaquette dans lessections qui la demanderont. En ce qui concerne le 90ème anni-versaire, je désire créer une commission chargée d’étudier lesdifférentes possibilités qui s’offrent à nous. Par ailleurs, je sou-haite qu’à cette occasion il y ait une première remise de CCVaux nouveaux titulaires au titre des missions extérieures. Jesais que 2009 arrive vite et qu’une cérémonie comme celle-làse prépare au moins un an à l’avance. »

6600 – PYRÉNEES ORIENTALES

Jean-Claude RICHET, présidentdépartemental, nous apporte lebonjour de la section de Perpignanqui, depuis l’an 2000, est toujoursprésente au séminaire des prési-dents. « Je suis accompagné de

mon épouse, secrétaire départemental, qui a la charge de l’or-dinateur, ainsi que de notre fidèle porte-drapeau Jean CARRE-RE. Dans le département, nous n’avons aucune unité militaire.Cette année 2007, nous avons déploré trois décès et deuxradiations. Nous sommes 55 et avançons à petits pas. Il estvrai qu’avec plus de 80 associations patriotiques le recrute-ment est plus difficile. Nous ne baissons pas les bras car, avecun peu de publicité à la radio, dans les journaux et par la réa-lisation d’objets publicitaires sous forme de stylos ou d’unecuvée spéciale de vin vendue par lot de trois bouteilles, notrefamille doit s’agrandir. Nous avons de bons contacts avecl’ODAC qui participe à notre assemblée générale ainsi qu’avecle DMD. Nous faisons deux voyages par an, ce qui nous ras-semble dans une bonne ambiance. Nous faisons égalementle forum des associations durant deux jours. Notre drapeau

est présent partout. Je remercie Marie-Ange et tout lebureau national pour leur gentillesse et l’aide qu’ils nousapportent. »

JG : « Je ne peux que vous féliciter des idées originalesque vous nous apportez. Merci pour tout ce que vous faitespour la Fédération. »

6803 – HAUT-RHIN – SUNDGAU

«Je me présente : André BANZET,président de la section 68-03 duHaut-Rhin en Alsace. Notre sectioncompte à ce jour 43 membres,après quatre décès depuis le pre-

mier janvier 2007. Je suis accompagné de mon vice-président,Albert FUHR, qui nous seconde efficacement.

Notre section est bien structurée et animée d’un esprit decamaraderie bien établi. Je précise que l’effectif, lors de manomination de président il y a sept ans, était d’une douzainede membres.

Le recrutement s’est opéré lors des assemblées généralesen plein air suivies, le plus souvent, d’un méchoui et de sortiesattractives telles que cinq jours à Hyères avec visite et céré-monie avec drapeau au mémorial des guerres d’Indochine,visite du porte-avions Charles-de-Gaulle en rade de Toulon,cinq jours à Cherbourg avec visite des plages du débarque-ment et du sous-marin « Le Redoutable », premier sous-marinà propulsion nucléaire. Les démarches pour être hébergés aumess des officiers mariniers nous ont permis de bénéficier deprix très intéressants.

Le siège social de la section étant situé à la mairie deFerrette, cela nous permet d’obtenir une subvention de la ville.Très demandé par les communes environnantes pour la parti-cipation aux cérémonies patriotiques, le drapeau est souventde sortie.

La constitution et liquidation des différents dossiers dedemande de diplômes et décorations, sont une manière defaire du recrutement.

Ce sont effectivement les dossiers menés à leur terme quipermettent de faire des adhésions. Pour moi, ce n’est ni plusni moins que la tâche d’un président. La finalité de ces inter-ventions est récompensée par le plaisir que j’ai de remettreces distinctions le moment venu.

Je terminerai en vous remerciant de m’avoir écouté maisj’attire aussi votre attention sur les fausses joies : souvent, à lalecture des fiches d’informations de différents magazines, ilfaut lire trois fois le texte avant de s’apercevoir qu’écrit en pluspetit, il est indiqué qu’il s’agit bien d’une nouvelle loi dont ledécret d’application se fait attendre ou bien il s’agit seulementd’une proposition de loi qui n’a aucune valeur. »

JG : «Vous avez mis le doigt sur quelque chose d’impor-tant : des projets de loi il y en a tous les jours. Attention, tantque ce n’est pas paru au JO, ce n’est que de l’information oude l’intox.

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Séminaire des Présidents 2007 - Neuvy-sur-Barangeon (suite)

6900 – RHONE

Lucien THIBAUT, administrateurnational, met sa casquette de prési-dent départemental pour nous par-ler du Rhône. «La section, qui com-prend actuellement 142 membres,a les mêmes problèmes que les

vôtres. Je pense que vous vous êtes tous très bien expriméset vous avez fait ressortir les ennuis que nous avons les uns etles autres.

A vous écouter, il ressort que nombreux sont les présidentsqui ont des difficultés pour trouver un successeur. J’ai eu unesuggestion de l’un de mes adhérents me faisant remarquer, enraisonnant suivant le mode de fonctionnement de notre sec-tion, que l’on pourrait peut être essayer de faire une sorte detriumvirat de façon à ce que, quelle que soit la situation du res-ponsable, il n’y ait pas de coupure dans la gestion de la sec-tion. Il est certain que bien souvent on se retrouve avec desanciens de 1939-1945 à la tête de la section, alors qu’il fau-drait que chacune des générations soit représentée dans cetrio. Cela permettrait également de faire ressortir les pro-blèmes liés à chacune des générations. Nous allons essayerd’aller dans ce sens et peut-être que cela pourrait pallier lesproblèmes de successions ou de remplacements temporaires.De plus, cela nous permettrait d’être mieux représentés dansles cérémonies ou réunions puisque nous serions plus nom-breux à répondre aux sollicitations.

Par ailleurs, en ce qui concerne les missions extérieures, ilest certain qu’il y a des mérites à reconnaître et que ceux-cidoivent être récompensés à leur juste valeur. Cependant, nousnous trouvons un peu en décalage par rapport à eux car cesont souvent des gens encore en activité et nos permanencesne leurs conviennent pas. Nous allons donc essayer d’organi-ser l’une de nos rencontres un soir après 18 H ou un samedimatin. Cela facilitera peut être les contacts. Enfin, ce qui estmalheureux c’est que par rapport au travail qui a été réalisé,aussi bien au siège national qu’au niveau départemental, lesrésultats se font un peu attendre.»

JG : « Il est évident que le petit pôle directeur gérant lessections devrait être composé de toutes les générations dufeu. Le déséquilibre et le décalage existant entre leur vie socia-le et la nôtre vient du fait que l’on veut réunir les grands-pèreset leurs petits-fils. Ils n’ont effectivement pas les mêmeshoraires que vous et encore moins les mêmes aspirations maisje vous rappelle qu’il y a vingt ou trente ans, vous étiez dansleur situation. Les temps ne sont plus les mêmes, il faut savoirs’adapter. Dès le départ, nous savions que l’on n’obtiendraitpas satisfaction quant à notre requête si l’on ne commençaitpas par faire obtenir la CCV aux volontaires « incontestables »,c’est-à-dire les appelés. On a mis le pied dans la porte, celle-ci est entrebâillée et ne pourra plus se refermer ! Patience… »

7000 – HAUTE-SAONE

Jean GERBIER, président départe-mental et administrateur fédéral, estinvité à monter à la tribune. « Lesgens heureux n’ont pas beaucoupd’histoires, nous non plus ! La

FNCV 70-00 compte 131 adhérents pour 220 000 habitants,c’est peu ! Mais en toute modestie, la valeur compense lenombre. Nous n’avons pas de problème particulier et nousentretenons une grande camaraderie entre nous, des contactstrès amicaux avec les associations patriotiques et de trèsbonnes relations avec les élus.

Comme vous tous, notre gros problème concerne le recru-tement des anciens, ceux-ci étant déjà membres de plusieursassociations. Les jeunes des OPEX ne se sentent pas à l’aiseavec nous. La différence d’âge, la diversité des conflits et leursbuts font qu’ils sont plus à l’aise entre eux. La conduite de nosanciens de la révolution, en passant par 1914-1918 et 1939-1945, a créé une dette déontologique qui nous commande dene pas banaliser la CCV, même sous le prétexte, très louable,de pérenniser la FNCV. C’est une affaire à prendre avec despincettes. Je souhaite que nos jeunes amis qui ont servi lesintérêts de la France soient récompensés à hauteur de cequ’ils ont fait, mais il ne faut pas non plus tomber dans labanalisation.

Je ne sais pas si dans votre région on parle beaucoup du8 Juin. L’un des porte-drapeau de la section a pris contactavec huit maires de communes, aucun n’a souhaité organiserde cérémonie en mémoire des anciens d’Indochine. L’annéeprochaine, je vais mettre un peu les pieds dans le plat afin defaire une cérémonie en mémoire du sacrifice de nos camaradestombés là-bas.»

JG : « Ce que la Fédération demande, c’est que soientreconnus comme combattants volontaires les jeunes qui ontfait un acte de volontariat et qui sont partis en unité combat-tante à ce titre. Il n’y a pas de raison de penser que l’on vabanaliser cette distinction et, croyez-moi, nous y veillerons.C’est au contraire en donnant plus de valeur à cette croix quel’on va attirer l’attention de la Nation sur les combattants qui ensont déjà titulaires. »

7500 – PARIS

Alain BATAILLON DEBES, prési-dent de la section de Paris, monteà son tour à la tribune. «Cette an-née, notre effectif est sensiblementéquivalent à l’année dernière. Toutd’abord grâce à une action de

recrutement lors de nombreuses participations aux céré-monies patriotiques nationales, par ailleurs, grâce au bureaunational qui reçoit souvent des postulants en dehors de nosjours de permanence et qui nous les adresse. Je les enremercie.

Au plan fonctionnement et activités, mentionnons les perma-nences hebdomadaires qui sont parfaitement tenues par moi-même, Claude MIAS et Emile BAILLEAU. Notre fidèle porte-drapeau, Louis ROUSSET, est toujours présent plusieurs foispar semaine à l’arc de Triomphe. Nous pouvons le remercierchaleureusement pour ses activités, y compris lors des céré-monies officielles. Rappelons également que nos déjeunersmensuels du 3ème mercredi de chaque mois fonctionnent bien.Par ailleurs, notre programme comprend toujours au moinsdeux sorties par an. Notre dernier voyage de printemps àSaint-Malo et Jersey a remporté un grand succès. Hôtel, repas

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Séminaire des Présidents 2007 - Neuvy-sur-Barangeon (suite)

et accueil britannique étaient au rendez-vous. Le 27 novembreprochain, nous visiterons le château de Vincennes... Avis auxamateurs de la région parisienne. Les 23 et 24 avril 2008,nous ferons un pèlerinage à Arras, Notre-Dame de Lorette etPéronne. »

JG : « Merci pour ta disponibilité de chaque instant. Il estvrai qu’étant près du «bon Dieu» comme on dit, Alain a desfacilités. Le siège national met à sa disposition un bureau où ilpeut assurer ses permanences dans de bonnes conditions. »

7509 – ADHÉRENTS DIRECTS

« Cette section n’est pas trèsconnue. Elle n’a pas de président etpas d’organisation sur le plan maté-riel, nous dit son responsable,André ARMENGAU.

Elle est gérée par le secrétariat général et regroupe desadhérents demeurant soit à l’étranger, soit dans les départe-ment où nous ne sommes pas représentés ou, tout simple-ment, ceux qui ne souhaitent pas, pour une raison ou pourune autre, s’affilier à une section départementale. Nousconstatons de plus en plus que certaines autorités et despersonnels des missions extérieurs s’inscrivent plus volon-tiers directement au siège national, ces derniers dans lamesure où ils sont encore en activité de service. En consé-quence, les effectifs sont en constante progression puisquenous comptons 222 adhérents à ce jour. C’est aussi la sec-tion où l’on trouve le plus de généreux donateurs. Je profitedonc de l’occasion qui m’est donnée pour les remercierpubliquement et chaleureusement. »

7600 – SEINE-MARITIME

Guy LORIN, président de section,est le premier à intervenir pour nousparler du département de Seine-Maritime. « Depuis notre dernierséminaire, nous déplorons le départd’un adhérent pour la section 86-00

et avons accueilli trois nouveaux membres, dont deux titu-laires de la CCV, l’un pour l’Indochine et l’autre pour l’AFN, etnotre premier, issu des missions extérieures, en attente decarte du combattant. Notre effectif est revenu à 33, dont 21actifs, 3 associés et 9 sympathisants.

Henri HOMANUS, mon prédécesseur, est vice-présidentdu conseil de l’ODAC et je suis membre des commissionssociale et d’attribution de l’insigne de porte-drapeau. Je siègeégalement au conseil du comité du Souvenir Français deRouen et à celui du comité d’entente des associations patrio-tiques.

Nous ne rencontrons pas de problème particulier, horsle recrutement. Nous recevons une subvention de la mairieet une du conseil général et nos rapports sont normauxavec le délégué militaire départemental et les autres asso-ciations.

Par contre, j’ai un problème dans une autre associationque je préside. J’aimerais savoir si certains d’entre vous sesont trouvés dans la même situation.

Depuis 1954 pour l’Indochine et 1962 pour l’AFN, les muni-cipalités de la ville de Rouen, toutes orientations confondues,ont ignoré ces deux guerres : pas de plaque ou de nom aumonument aux Morts qui se trouve dans un cimetière, ni delieu en ville pour les rappeler. Les hommages des 8 Juin et 5Décembre se font au pied du monument de la Victoire de1914-1918. En son temps, il y a plus de dix ans, mon prédé-cesseur a bien fait confectionner une plaque portant l’inscrip-tion «A nos morts et disparus en Indochine» mais le seul lieupour apposer cette plaque se situe dans un autre cimetière,fixé sur le monument dédié aux rapatriés d’AFN, drôle d’en-droit pour honorer des vivants !

Dans le cadre du devoir de mémoire, nous avons fait sculp-ter une stèle dans du marbre blanc de la montagne de DANANG (ex. Touranne) en pensant que nous n’aurions pas dedifficulté à trouver un emplacement rappelant aux passantsque des hommes et des femmes sont morts pour la France.J’avoue avoir été naïf : sur trois emplacements proposés, j’aieu trois refus :

- sur une avenue à hauteur d’une université, proposé enaccord avec le délégué aux anciens combattants, motif « Il estinterdit de placer quoi que ce soit entre la préfecture et laSeine »

- sur les quais bas le long de la Seine, où se trouve unestèle à la mémoire des FFL, en appelant l’attention sur le faitque des FFL sont tombés aussi en Indochine, raison : « c’estune promenade »

- à la pointe d’une île proche de notre lieu de réunion,réponse : « Il y a un banc et des fleurs ».

Pour M. le maire, cette stèle n’a qu’un emplacement, aucimetière ! Si nous avons admis le premier refus, nous avonspris les autres pour une insulte envers nos morts (il ne faut pasperturber le promeneur).

J’ai adressé une quatrième lettre le 24 août en demandantque la stèle soit érigée sur la pelouse sur l’un des côtés dumonument de la victoire où nous pourrions déposer desgerbes le 8 Juin et en signalant qu’une stèle à la mémoire desmorts en AFN pourrait trouver place sur l’autre côté. A ce jour,je n’ai pas de réponse...

Je finirai ma requête en nous informant que la stèle repré-sente la carte de l’Indochine, qu’elle mesure 1,80 m sans pié-destal et que des stèles sensiblement identiques sont implan-tées à Bayeux et Le Havre. Sculptée au Vietnam, entièrementfinancée par nous, arrivée via Le Havre le 3 mars 2007, tou-jours dans sa caisse depuis cette date, elle se trouve actuelle-ment dans un dépôt payant en attendant sa livraison.

Je dois vous informer qu’il y a huit jours, j’ai interpellé l’ad-joint à l’urbanisme par courriel, lequel a appris le problèmeet m’a demandé de prendre rendez-vous, ce que j’ai faiten lui adressant copies des lettres échangées, ce sera le23 novembre prochain…»

Séminaire des Présidents 2007 - Neuvy-sur-Barangeon (suite)

JG : «Il faut éviter dans ce genre de projet, aussi louablequ’il soit, de mettre les autorités devant le fait accompli et deprésenter l’affaire, même venant d’une association locale,comme une initiative privée. Je connais bien ce genre dedémarche et la formule adéquate pour atteindre votre objectif.Primo, présenter un dossier bien ficelé et budgétisé. Secundo,le faire adopter officiellement par la commission «mémoire» devotre ODAC. Tertio, en tant qu’association, et non en votrenom personnel, obtenir la responsabilité de la mise en œuvreet la subvention qui va avec. Quarto, faire prendre en comptel’inauguration par une autorité : maire, conseil général, DMDou même le préfet.

Et si vous me dites que votre prédécesseur a une respon-sabilité dans votre ODAC, vous aurez gagné. Mais si vous enfaites une affaire perso entre M. LORIN et une autorité, vousaurez perdu. »

7605 – ELBEUF & ENVIRONS

Daniel CROUILLEBOIS nous parlede la seconde section de Seine-Maritime : « Je vous prie d’excuserde son absence mon ami GuyTOUQUES, notre fidèle et dévouéporte-drapeau, qui nous a accom-

pagné ici depuis plus de dix ans et qui, cette année, est empê-ché pour cause de maladie.

A ce jour, notre effectif se maintient à 58 membres, comptetenu des deux décès et des nouvelles adhésions intervenuesdepuis le début d’année. Le recrutement de nouveaux adhé-rents devient de plus en plus difficile et nous avons dû recon-duire notre bureau pour trois ans lors de notre assembléegénérale du 1er septembre dernier. Afin de garder le contactentre nous, nous invitons nos amis à se réunir pour partager latraditionnelle galette des rois ainsi qu’aux repas que nousorganisons après les cérémonies du 8 Mai et après notreassemblée générale annuelle, repas où règnent toujours l’ami-tié et la bonne humeur. Comme toujours, nous entretenonsd’excellentes relations avec nos amis des sections de l’Eure etde Gaillon & environs, ce qui nous permet notamment de par-ticiper aux voyages à Paris pour le ravivage de la Flamme etaux séjours à la Grande Garenne. »

JG : « C’est une très bonne chose d’avoir des relationsavec les sections voisines. J’encourage toutes les sections àfaire de même. »

7700 – SEINE-ET-MARNE

Cette année, Jacques FERCOQ,vice-président délégué départe-mental, représente la section 77-00.Il donne lecture du message de sonprésident, Jacques SCHALLER.

« Retenu pour raison de santé (quand la Faculté comman-de, on exécute !), j’ai demandé à Jacques FERCOQ de meremplacer pour vous exprimer mes très vifs regrets de ne pas

être parmi vous. La section compte encore 240 membres àjour de cotisation, malgré de trop nombreux décès et démis-sions.

Suite à la démission du président de la sous-section deMelun, le président FERCOQ a tenté de la réorganiser avecl’aide de quelques membres.

Nous ne dirons jamais assez l’effort qui doit être fait pourrecruter. Il y a encore un réservoir important mais les anciensne sont plus motivés et les jeunes pas encore. En ce quiconcerne nos activités, nous sommes présents à toutes lesmanifestations patriotiques importantes, nombreuses dans ledépartement. Le drapeau départemental et les quatre dra-peaux des sous-sections nous permettent cette représenta-tion effective. Très rares sont ceux de nos membres décédésqui n’ont pas été accompagnés à leur dernière demeure par unou plusieurs de nos drapeaux, sinon c’est que nous n’avonspas été prévenus. Aussi, nous ne remercierons jamais assezles porte-drapeau dont la fidélité est digne de notre respect etde notre reconnaissance…

L’un de nos membres, pourtant très âgé, continue de fairedes causeries sur la Résistance et la Libération dans les col-lèges et lycées. Nous organisons aussi trois conseils d’admi-nistration et un congrès départemental auquel nous convionsles présidents des départements voisins. Nous avons eu l’hon-neur d’accueillir, cette année, les présidents des Yvelines et duLoiret. Je pense qu’il est important que nous ayons descontacts avec les départements limitrophes. Organiser dessorties devient de plus en plus difficile. Peut-être le regroupe-ment nous permettrait d’en réaliser. Et bien sûr, nous avonsassisté au pèlerinage au Mont Valérien et au ravivage de laFlamme par la FNCV (un car complet et de nombreux dra-peaux étaient présents).

Avant de conclure, je me dois de remercier notre trésoriè-re et secrétaire générale, Colette LEGENDRE, pour l’énormetravail qu’elle accomplit chaque jour pour notre section. Lesremerciements iront également au bureau fédéral et particuliè-rement à Marie-Ange pour sa gentillesse et sa disponibilité.J’ai obligé mon président-délégué à vous entretenir un peulonguement. Croyez bien que du fond de la Seine-et-Marne, jepense bien à vous et vous souhaite à tous un séminaire fruc-tueux avec mes plus amicales pensées.»

JG : « Mon cher président délégué, vous direz à votre pré-sident, interdit de séjour à Neuvy par la Faculté, que son mes-sage a été bien reçu. Je constate que le fonctionnement parsous-section est efficace et que l’effectif s’en ressent puisqu’ilest maintenu à plus de 240 compagnons.

Merci à la section de continuer à assurer l’organisation denotre pèlerinage annuel au Mont Valérien. »

7900 – DEUX-SÈVRES

Reprenant la parole en sa qualité deprésident départemental, FrançoisBUTEAU nous dit : «Je vous appor-te le salut cordial et l’amitié desDeux-Sèvres. Je voudrais d’emblée

vous faire part de toute la tristesse qui a été la nôtre lorsque

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Séminaire des Présidents 2007 - Neuvy-sur-Barangeon (suite)

nous avons conduit notre compagnon Maurice SAUVE à sadernière demeure. Les autorités civiles et militaires, au plushaut niveau, ses camarades de combat, les associationspatriotiques, la foule de ses amis et bien sûr les CombattantsVolontaires qui menaient la cérémonie d’adieu, étaient tous là,près de sa famille, pour saluer une dernière fois, dans la sim-plicité qu’il désirait, le grand meneur d’hommes qu’il fut.

C’est une période difficile que traversent les Volontairesdes Deux-Sèvres. Notre porte-drapeau, Roger ROUSSEAU,après 30 ans de bons services, ne peut plus assurer ses fonc-tions et son remplacement dans le sud du département n’estpas assuré.

Notre secrétaire, Jean-Claude MARTIN, se débat avec uneprothèse récalcitrante de l’épaule droite qui perturbe sérieuse-ment sa capacité à écrire ! Notre administrateur fédéral,Gérard CLAMENS, qui lui aussi lutte contre la maladie, ne peutplus faire de longs déplacements.

Mais, bien que fatigués, nous avons toujours un morald’acier car, Dieu merci, dans le nord du département il existeune équipe animée par Raymond DEBIN et son épouse Marie-Thérèse, fidèles parmi les fidèles, dont le travail inlassableassure la pérennité des Volontaires. Je tiens à leur rendrehommage car ils sont aujourd’hui avec nous.

Cependant, malgré l’âge, la maladie et la fatigue accumu-lés, les volontaires des Deux-Sèvres sont toujours présents etactifs, particulièrement au sein de L’UDAC 79 qui regroupe 33associations et plus de 9500 membres. Dans cette instance, letrésorier Michel DEHESDIN est un combattant volontaire, lesecrétaire général Jean-Marie PETYT, est également l’un denos membres qui vient d’être récompensé par la médaille debronze de la Fédération. De plus, il est le maître de cérémonieincontestable du département. Enfin, depuis bientôt deux ans,je suis le président élu de cette UDAC.

C’est vous dire que même avec beaucoup d’impartialité denotre part, il souffle un sérieux vent de « Combattants Volon-taires » dans les rangs de l’UDAC des Deux-Sèvres. Notre pré-sence, avec notre calot et notre cravate, ne passe pas inaper-çue dans toutes les manifestations officielles et dans lesassemblées générales des associations patriotiques aux-quelles nous sommes toujours conviés.

Enfin, je voudrai revenir sur la lamentable interprétation quia été faite par certains milieux de l’Education nationale de lalecture de la lettre de Guy MOQUET. Président de l’UDAC desDeux-Sèvres, j’ai été contacté dès le mois d’août par le direc-teur de l’Office départemental pour que nous apportions,nous, anciens combattants, notre concours à cette opération.Nous avons répondu présents et, dans la foulée, onze desnôtres se sont proposés pour faire cette lecture et la commen-ter.

On me taxera peut-être de faire de la politique et je suisprêt à m’en expliquer, mais j’ai la ferme conviction que si cetteinitiative avait été celle de M. MITTERRAND, les mêmesmilieux auraient crié au génie, au lieu de jeter l’anathème et laconfusion.

Voilà, M. le président, mes chers compagnons, j’en ai finide mon intervention. Je n’ai employé cette année que 771mots contre 1 010 l’année dernière et 1 581 en 2005 ! Ons’améliore dans les Deux-Sèvres, tout en disant haut et fort ceque l’on pense ! »

8303 - VAR – LE PRADET

Gérard TURNY, président de lasection, assiste pour la premièrefois au séminaire des présidents.

« Par rapport à mes prédéces-seurs qui sont intervenus à la tribune et qui annonçaient deschiffres de 114, 220, 401… adhérents, j’ai presque honte devous dire que nous ne sommes que 35. En cinq ans de prési-dence, j’ai eu pas mal de pertes et peu d’adhésions. Le Pradetest une petite commune du Var qui se situe entre Toulon etCarqueiranne. Il est certain que le Var est un grand départe-ment et qu’il y a plusieurs sections, ce qui ne facilite pas le tra-vail. En l’occurrence, il existe une structure à Hyères et l’un denos amis, Gérard SOLDINI, vient d’en créer une à Toulon.Cette dernière part avec un noyau de combattants volontairesqui n’étaient pas à la FNCV et qui s’appelait « Engagés volon-taires anciens combattants ». Il a repris en main cette instan-ce qui battait de l’aile en me demandant quelques conseils caril ne savait pas trop comment fonctionnent les CombattantsVolontaires. C’est devenu la section 83-10 de la FNCV. Celaimplique qu’un certain nombre de toulonnais inscrits à masection vont fatalement demander leur transfert et c’est nor-mal car cela facilite les contacts. Pour certains, c’est d’ailleursdéjà fait. Je m’attends donc à perdre encore quelques adhé-rents. Cependant, je ne me décourage pas.

Dans le cadre de la FNCV, j’admire l’optimisme de notreprésident fédéral mais malheureusement j’ai peur que nous neconnaissions pas l’aboutissement de toutes les démarchesactuellement entreprises par le siège fédéral. Nous avançonstous en âge. Malgré cela, j’ai la chance d’avoir une section quifonctionne bien et d’avoir surtout de très bonnes relationsavec la municipalité du Pradet. Roland JOFFRE, maire duPradet, est un homme sensationnel qui a un très bon esprit etqui aime le monde combattant. Il a, avec lui, un conseil muni-cipal également très bien et dont l’un des membres est le pré-sident du comité des associations d’anciens combattants,dont je fais partie. Attention, je ne fais pas de politique et je neveux pas en faire.

Les Combattants volontaires sont très bien vus. Commepartout ailleurs, nous participons aux cérémonies patriotiqueset je vous assure que c’est quelquefois difficile de drainer unepopulation qui, en définitive, se lasse de ces manifestations.Comme le disait notre président national, il faut être partout.J’ai réussi à me glisser dans un triumvirat réunissant lesMédaillés Militaires, les Anciens combattants et victimes deguerre et les Combattants Volontaires. Au départ j’y suis allépar intérêt car nos finances ne sont pas faramineuses, mêmesi je suis à jour de cotisation. Cette union nous permet, à l’oc-casion des cérémonies par exemple, de ne faire qu’une gerbeet nous nous répartissons la charge. Lors des sorties, les fraissont également partagés et il est plus facile de mener desactions communes.

En ce qui concerne le recrutement, c’est plus difficile pourles raisons précédemment exposées, mais j’ai quand mêmequelques adhérents demeurant dans l’Aude et à La Garde oùles Combattants Volontaires se sont sabordés. Par la suite,quelques membres sont venus nous rejoindre dont le prési-dent. Je vais faire en sorte que celui-ci soit nommé vice-prési-dent de notre section lors de notre prochaine assembléegénérale.

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Séminaire des Présidents 2007 - Neuvy-sur-Barangeon (suite)

A part cela, je suis très heureux d’être parmi vous cardepuis cinq ans j’avais toujours quelque chose qui m’empê-chait d’être présent. Cette année, j’ai dit «On prend la voitureet on file malgré les kilomètres.». Je regrette cependant quemes collègues du Var n’aient pu en faire autant.»

JG : « Cela nous fait très plaisir de vous connaître physique-ment. On compte sur vous pour continuer à tenir le manche.Bien sûr, on doit tenir compte de l’existence de cinq sectionsdans le Var. Cela s’explique historiquement. Il faudrait prendrel’initiative, avec vos homologues, de vous réunir et de prendreles dispositions nécessaires pour assurer le futur. J’ai eu l’oc-casion de rencontrer les autres présidents de section, ce sontdes gens qui ont un esprit ouvert, il doit y avoir quelque choseà faire en ce qui concerne un éventuel rapprochement. »

8600 – VIENNE

Puis Guy GENET nous parle de lasection de la Vienne. « La section seporte aussi bien que possible mal-gré l’âge avancé de ses adhérents.Nous avons perdu depuis l’annéedernière six de nos camarades mais

je viens, pas plus tard que la semaine dernière, de recueillirtrois adhésions. Alors espérons !

Le congrès de la section a eu lieu le 19 mai 2006 avec 97personnes présentes sous la présidence de notre ami JeanAUDIC. A l’ODAC, je suis présent dans les commissions« Mémoire » et celle des « porte-drapeau ». Suite à une réunionde cette instance, le directeur nous a demandé quels étaientceux qui désiraient lire la lettre de Guy MOQUET dans leslycées. Dix d’entre-nous étaient d’accord, un seul a été accep-té par un chef d’établissement. Le DMD de la Vienne est lecolonel commandant le RICM. Son adjoint, que nous rencon-trons le plus souvent, est le lieutenant-colonel GEORGE, quise double d’un ami. »

8800 - VOSGES

Le président départemental, RenéCHARRIER, a demandé à son tré-sorier, Louis CHRISTMANN, debien vouloir le représenter à l’occa-sion de ce séminaire.

« C’est avec regret et une évidente tristesse que RenéCHARRIER et le secrétaire, Lucien TISSERANT, ne peuventassister à se rassemblement, tous deux sont souffrants. Jesuis très honoré de représenter le président départemental etde faire connaissance avec tous les membres du bureau natio-nal et les présidents de section.

Le président René CHARRIER m’a personnellement char-gé de vous adresser l’expression de ses sentiments les plusamicaux et souhaite, à tous et à toutes, un séminaire toujoursaussi constructif et réussi, témoignant de tout l’intérêt porté àl’union et à la solidarité des Volontaires.

Concernant l’effectif, le recrutement est indispensable à lacontinuité. Oui, bien sûr, c’est une cible préoccupante. Lasolution a son importance, d’autant qu’il faut malheureuse-ment combler les vides laissés par les disparus. La constanceest un mot d’ordre à ne pas perdre de vue. Il faut multiplier lescontacts en respectant l’entité des autres associations. Noussommes 96 membres à jour de cotisation. En bref, nous avonstoujours les mêmes problèmes. Notre section vit grâce au tra-vail et à la résolution d’une poignée de volontaires intéresséspar la diversité des idées qui en font sa richesse.

Nos relations sont l’occasion d’associer à nos cérémonies,à nos congrès, les autorités civiles et militaires, avec qui nousavons de francs rapprochements (Mairie, ONAC, UDAC) ainsiqu’avec les associations patriotiques locales. Les manifesta-tions patriotiques ont une importance considérable. Serecueillir devant un monument aux Morts et rendre hommageà tous nos camarades morts pour la France. Ces cérémonieset réunions répondent à une double satisfaction : se retrouveren collectivité pour définir ce qui nous intéresse, honorer ceuxqui participent et qui nous aident efficacement, sensibilisernotre jeunesse et leur faire connaître les sacrifices endurés parleurs aînés et le courage dont ils ont fait preuve. Il reste un pôled’intérêt, c’est la table qui nous remet dans la franche cama-raderie et la bonne humeur.

Par ailleurs, nous n’avons pas de grandes ambitions avecnotre trésorerie. Le bilan reste malgré tout positif et la bonnetenue des comptes en fait foi. « Les Volontaires » et « LaCharte» ont une grande importance pour la connaissance desdroits et pour la préservation de la mémoire.

Ainsi notre section se porte et se comporte très bien avecune volonté sans faille. Soyez assurés que le bateau ne partpas à la dérive. Malgré un capitaine handicapé, l’équipagetient bon.»

JG : « Je reviens sur l’impression que j’avais sur la sectionet sur quelques autres, vue à partir du bureau parisien : il mesemblait qu’elles étaient en grande difficulté. Je craignais eneffet que quelques unes soient à la dérive mais en fait jem’aperçois que le bateau ne prend pas l’eau, il va même del’avant. En écoutant toutes ces interventions, je constate quela situation est loin d’être catastrophique. »

9000 – TERRITOIRE DE BELFORT

La section est représentée par PaulGROUBET, fidèle parmi les fidèles.« Je vous salue bien. Le Lion deBelfort est toujours présent… Maisquand le Lion de Belfort éternue,

c’est la Franche-Comté qui s’enrhume ! Et croyez-moi, elle estbien enrhumée en ce moment…

Belfort compte 31 adhérents, tous de « vieux machins»comme moi… Les cotisations sont à jour et malgré tout je suisun homme heureux. »

* * *

Séminaire des Présidents 2007 - Neuvy-sur-Barangeon (suite)

Pierre CERUTTI, administrateur fédéral chargé de la com-munication, n’ayant pas pu rester au séminaire des présidentscompte tenu des charges importantes lui incombant, JacquesGAGNIARD fait le point du site Internet de la FNCV qui reçoitactuellement près de 250 visiteurs par jour. « Pierre CERUTTIconsacre encore au moins une heure par jour à actualiser cesite et je peux vous dire que celui-ci est en tête des sites dumonde combattant. C’est grâce à notre administrateur et sonwebmaster Pierre JUSTIN que nous obtenons de tels résul-tats. Imaginez les messages que l’on peut faire passer à tra-vers 250 visiteurs chaque jour ! Je pense que va être atteint lechiffre de 100 000 visiteurs en 2007. Il faut prendre conscien-ce que c’est l’un de nos points forts. Si vous voulez des infor-mations complètes sur la FNCV, n’hésitez pas à taper survotre ordinateur : www.fncv.com. C’est également un outil quinous permet de recevoir des adhésions puisque nous enavons enregistré 42 depuis le début de l’année. Le chapitre« Musiques militaires et Chants » est maintenant plus fréquen-té que la page des décorations ! »

Après avoir annoncé la clôture des interventions des prési-dents à la tribune, le président fédéral propose aux partici-pants de faire une petite pause avant l’arrivée du présidentGAMBERT.

* * *

A 11 H 20 nous accueillons Maurice GAMBERT, présidentde la Fédération Nationale André MAGINOT.

Jacques GAGNIARD clôture ce séminaire des présidentspar ces mots : « Au cours de ces deux jours d’échanges, nousavons abordé les principaux problèmes à solutionner à courtou moyen terme si nous voulons assurer l’avenir de laFédération. Pour cela, il faut agir à tous les niveaux de notrestructure en acteurs responsables. La FNCV doit prendre unvirage décisif. Le conseil d’administration, organe de décisionde la Fédération, a eu à approuver les nouvelles orientations etles opérations concrètes proposées par le président fédéral. Ilva s’en suivre la nécessité absolue d’une participation activede tous les présidents de section.

Première décision : Continuité de nos actions dans le nou-veau contexte qu’est le renouvellement des autorités de tutel-le et ne pas attendre en regardant passer les trains. Il faut dèsmaintenant se remettre en ordre de marche.

Deuxième décision : mettre à profit la position favorablequi, bien involontairement, a été donnée à la FNCV par la déci-sion du ministre de la Défense de créer la barrette « MissionsExtérieures » sur la CCV. Exploiter cette position favorabledevient, non seulement une obligation morale vis-à-vis denous-mêmes, mais surtout vis-à-vis de ceux que nous avonslaissés sur le bord de la route. Cette décision ministérielle nenous satisfait que partiellement car elle fait de nombreuxmécontents ou frustrés. Ce mécontentement, si nous ne pre-nons pas les décisions nécessaires rapidement, risque d’avoirdes résonances négatives à notre égard. Nous devons pour-suivre nos démarches par l’intermédiaire d’une requête natio-nale. Concrètement, cela doit se traduire par l’obtention rapi-de de l’extension de l’attribution de cette distinction aux deuxautres catégories que sont les réservistes et les engagésvolontaires à contrat court. Pour ce faire, sous la tutelle de laFNCV, il faut réunir toutes les parties prenantes afin d’élaborerune nouvelle requête. Ce n’est qu’en unissant nos forces et enne parlant que d’une seule voix que nous atteindrons notre

objectif. Dans un premier temps, il va falloir former un comitéde réflexion comprenant les associations principalementconcernées et, dans un deuxième temps, définir et élaborer unprojet de motion à transmettre au ministre de la Défense. Encas de non réponse, d’atermoiements ou de refus, nous pas-serons à un troisième stade, qui est celui de la voie parlemen-taire telle que nous l’avons pratiquée avec efficacité ces der-nières années.

Troisième décision : lancement d’une vaste opération derecrutement parmi toutes les générations du feu après la paru-tion des listes des nouveaux récipiendaires de la CCV, dont untrès petit nombre seulement adhère à la FNCV. L’édition d’uneplaquette à leur intention a été réalisée. L’opération demande-ra à être relayée par les sections quant à la localisation de noscompagnons potentiels.

Les autres problèmes internes de fonctionnement soulevéspar les présidents de section devront trouver des solutionsadéquates. Réciproquement, nous avons distillé différentesinformations utiles à la gestion des sections. Je les rappelletrès brièvement : l’aide à apporter à la rédaction du journal, laposition de la FNCV sur le 19 Mars, la mobilisation possibledes parlementaires pour notre nouvelle requête si elle n’abou-tit pas dans un délai raisonnable, le sujet controversé de lalettre de Guy MOQUET, les difficultés de passage de témoinentre les générations du feu, le congrès national 2008 àParthenay et les retards pris par l’administration dans le traite-ment de la carte du combattant.

Dans les interventions des différents présidents, j’ai, entreautres, personnellement retenu celles des nouveaux prési-dents de sections et l’existence d’un potentiel de regroupe-ment de sections. Il y a bien entendu une grande disparitédans le fonctionnement et dans l’animation de vos sections.Celles qui ont su prévoir le renouvellement des générations ets’ouvrir vers l’extérieur sont plus favorisées que celles qui ontvécu en comité restreint. Encore une fois, la tenue de ce sémi-naire a été globalement très positive.

Le monde combattant, c’est le passé et l’avenir confondus,on l’oublie trop souvent. La FNCV, acteur majeur de la recon-naissance de la quatrième génération du feu, est dans sonrôle. Nous nous trouvons devant un dilemme : ou bien vousvoulez être les derniers porteurs de la CCV et faire passercette récompense prestigieuse aux oubliettes de l’Histoire, oubien vous participez au maintien de cette distinction avec laconviction de vos vingt ans et l’espoir de la voir un jour portéepar vos petits-enfants.»

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Séminaire des Présidents 2007 - Neuvy-sur-Barangeon (suite)

Le président Maurice GAMBERT prend alors la parole :« Au siège national comme à la Grande-Garenne, vous êteschez vous. Je n’ai donc pas de merci à recevoir de votre part,la maison vous est grande ouverte. A ce même titre, c’est éga-lement bien volontiers que nous accueillerons au siège nationalle comité d’entente que vous souhaitez créer concernant laCCV, ce n’est pas le seul domaine des dirigeants de la FNAM.

Notre Fédération, contrairement à ce qui se passe dansbeaucoup d’autres, ne cesse de progresser car nous avonsdes associations qui sont, soit en difficulté et qui ont besoin dese rattacher à une structure comme la nôtre, soit des associa-tions qui ne nous connaissaient pas bien et qui savent qu’àpartir du moment où leurs statuts sont conformes à ce quenous souhaitons, peuvent nous rejoindre. Nous continuonsdonc à progresser et c’est une bonne chose car cela nous per-met d’avoir une certaine audience auprès de nos autorités detutelle. Cette audience, nous l’avons également par les actionsque nous menons : actions sociales, de mémoire, humani-taires… Celle que nous menons actuellement va vers la mala-die d’Alzheimer pour laquelle nous venons de débloquer desfonds. Nous n’avons pas attendu le Président de laRépublique pour agir puisqu’en 1999, lorsque nous avonsouvert la maison médicalisée de la Grande-Garenne, nousavons réservé cinq lits pour des personnes atteintes de cettemaladie. Notre conseil d’administration a décidé, au mois deseptembre dernier, d’agrandir, en accord avec le conseil géné-ral et la DRASS, cette maison afin de pouvoir y accueillir 13personnes dépendantes supplémentaires.

Les conseils d’administration successifs ont toujours prisdes mesures pour préserver l’avenir de la FNAM et nous avonsencore de quoi vivre et résister de nombreuses années.

Tout à l’heure, je vous disais que la Fédération était enconstante progression. C’est parce que j’ai une équipe autourde moi très efficace. Je ne vous citerais que le vice-présidentdélégué, Bernard MERCADIER, des vice-présidents tel queFrançois GOETZ qui se dévoue corps et âme au journal «LaCharte», ou encore le trésorier. Nous essayons de tirer la char-rette dans le bon sens afin de nous permettre de progresser.»

* * *

Cérémonie de clôture : Après la cérémonie aux couleurs, le président GAMBERT a

remis la médaille d’argent de la FNAM à Jacques GELINNEAU(49-00) et celle de bronze à Guy GENET (86-00).

Michel ALHERITIERE (21-00) a reçu la médaille d’or de laF.N.C.V. des mains du président GAGNIARD.

Abel ROBLIN (45-00) et Lucien REY (41-00) la médailled’argent par le président honoraire François GOETZ.

Gérard TURNY (83-03) et René GUILLONNEAU (37-00), lamédaille de bronze par le président-délégué Jacques POTA-SCHMANN.

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LA F.N.C.V. VOUS INFORME... ARRÊTÉ DU 27/09/2007 FIXANT

LA VALEUR DU POINT D’INDICE DEPENSION MILITAIRE D’INVALIDITÉ

…………Article 1er – La valeur du point d’indi-

ce de pension militaire d’invalidité au 1er

juillet 2007 est, compte-tenu de la varia-tion de l’indice d’ensemble des traite-ments bruts de la fonction publique del’Etat constatée, fixée à 13,38 euros.…………

APPELLATION DES RETRAITÉSMILITAIRES PAR LEUR GRADE

(Message n° 282/DEF/EMAT/BCP/CPCdu 3 avril 2007)

La loi du 24 mars 2005 portant statutgénéral des militaires (SGM) n’a pasreconduit la position statutaire « enretraite » et a lié la cessation de l’étatmilitaire à la radiation des cadres (militai-re de carrière) ou des contrôles (militairesous contrat).

Néanmoins, le cabinet du ministre arappelé combien l’expression du lienentre les armées et leurs retraités,garantie par l’article 1er du SGM, étaitessentielle à conserver.

A cet effet, il a demandé à chaquearmée et service de veiller :

- Pour les anciens officiers, sous-officiers ou militaires du rang, au res-pect, dans les courriers adressés, del’appellation par leur grade suivie de lamention « er », dès lors qu’ils ontacquis des droits à pension militaire deretraite ;

- Pour les réservistes et ceuxadmis à l’honorariat de leur grade àl’issue de la réserve, à l’appellation parleur grade suivie de la mention « r » pourles premiers et « h » pour les seconds.

NOMINATIONS ET PROMOTIONSDANS LES ORDRES NATIONAUX

L’attention du secrétaire d’Etat à laDéfense chargé des anciens combat-tants a été appelée sur les nominationset promotions dans les ordres nationauxau profit des bénévoles se dévouant à lacause du monde combattant.

1ère réponse publiée au JO de l’As-semblée nationale du 23/10/2007, page6518 : « Le secrétaire d’État à la défen-se, chargé des anciens combattants,tient à préciser à l’honorable parlemen-taire que l’attribution des décorationsdans les deux grands ordres nationauxest régie par le code de la Légion d’hon-neur et de la médaille militaire, d’unepart, et le décret n° 63-1196 du3 décembre 1963 portant création d’unordre national du Mérite, d’autre part.Aux termes de l’article R. 18 du codesusvisé, peuvent être admises augrade de chevalier dans l’ordre de la

Légion d’honneur, les personnes jus-tifiant de services publics ou d’activi-tés professionnelles d’une durée mini-mum de vingt années, assortis, dansles deux cas, de mérites éminents ; l’ar-ticle 14 du décret du 3 décembre 1963prévoit, pour être nommé chevalierdans l’ordre national du Mérite, unedurée de dix ans au moins de servicesou d’activités assortis de mérites distin-gués. Ces exigences incluent, pour lesanciens combattants, un comportementremarquable du candidat durant le oules conflits auxquels il a participé. Enoutre, le contingent imparti au secrétaired’État dans les deux ordres nationaux,est destiné à récompenser un engage-ment du candidat au sein d’instancesdirigeantes d’associations d’ancienscombattants, au niveau national ourégional pour la Légion d’honneur etdépartemental ou local pour l’ordrenational du Mérite. Les distinctionsdans l’ordre national de la Légion d’hon-neur se répartissent en deux contingentsannuels faisant l’objet de trois promo-tions : Pâques, 14 juillet, et 1er janvier.Le contingent pour 2007 comporte unedotation de six croix d’officier et devingt-huit croix de chevalier. ………… »

2ème réponse publiée au JO de l’As-l’Assemblée nationale du 13/11/2007,page 7044 : « ……… Les promotionsde l’ordre national du Mérite font l’objetde deux contingents annuels les 15 maiet 15 novembre. Les promotions pourles années 2007-2008 sont composéesd’une dotation d’un commandeur, qua-torze officiers et soixante chevaliers.… »

ATTRIBUTION DE LA CARTE DEVEUVE D’ANCIEN COMBATTANT

A la question d’un parlementairedemandant si les veuves dont l’époux nebénéficiait que du titre de reconnaissan-ce de la Nation pouvaient égalementprétendre à la carte de veuve d’anciencombattant, il a été répondu (réponsepubliée au JO de l’Assemblée nationaledu 27/11/2007, page 7476), comme suit :

« La carte de veuve d’ancien com-battant ou de bénéficiaire du code despensions militaires d’invalidité et desvictimes de la guerre est destinée auxveuves dont le mari était titulaire d’unepension militaire d’invalidité ou avaitobtenu la carte du combattant ou le titrede reconnaissance de la Nation pour desservices accomplis au cours d’opéra-tions de guerre ou qui pouvait se préva-loir d’un titre ou d’une qualité en rapportavec l’un des conflits auxquels la Francea pris part. Par conséquent, les veuvesde titulaires du titre de reconnaissan-ce de la Nation bénéficient de pleindroit de la délivrance de cette cartedepuis sa création en 2002.

La réception des demandes, l’ins-truction et l’établissement de la carterelèvent de la compétence du servicedépartemental de l’Office national desanciens combattants et victimes deguerre situé dans le ressort géogra-phique du lieu de résidence de lademanderesse. »

SITUATION DES VEUVES D’ANCIENSCOMBATTANTS

Il a été demandé au secrétaire d’Etatà la Défense chargé des anciens com-battants si les propositions formuléespar le groupe de travail chargé de réflé-chir sur la situation des veuves d’an-ciens combattants avaient été retenues.

Réponse publiée au JO du Sénat du25/10/2007, page 1922 : « Le secrétaired’État à la défense, chargé des ancienscombattants, fait connaître à l’honorableparlementaire qu’afin de permettre auxconjoints survivants d’anciens combat-tants de continuer à vivre de façondigne, le Gouvernement a prévu, dansle projet de loi de finances pour 2008,un montant supplémentaire de créditsde 4,5 M€, complétant ainsi les 0,5 M€

ouverts en 2007 et correspondant aufinancement, en année pleine, d’uneallocation différentielle assurant àchaque conjoint survivant un revenumensuel au moins égal à 550 €. Trèsattendue par le monde combattant,cette allocation peut être versée, depuisle 1er août 2007, aux conjoints survivantsd’anciens combattants ressortissants del’Office national des anciens combat-tants et victimes de guerre (ONAC) âgésd’au moins soixante ans justifiant d’unniveau moyen de ressources mensuellesau cours des douze derniers mois précé-dant la demande inférieur à 550 €, etrésidant de façon régulière et continuedans le département où la demande estdéposée. Il s’agit d’une allocation diffé-rentielle, c’est-à-dire égale à la différen-ce entre la somme de 550 € et le mon-tant des ressources mensuelles effecti-vement perçues par le demandeur, cal-culé à partir de la déclaration de revenuset de différents justificatifs. Les deman-des doivent être effectuées auprès desservices départementaux de l’ONAC dulieu de résidence des postulants. Ladate d'effet pour l'ouverture du droit estfixée au premier jour du mois qui suit ledépôt de la demande. Les décisionsd'attribution ou de rejet relèvent de lacompétence de la commission de soli-darité du conseil départemental pour lesanciens combattants et victimes deguerre, avec possibilité de recours.L'allocation est versée pour l'année civi-le, selon un rythme trimestriel à termeéchu. L'ONAC bénéficiera ainsi d'unmontant total de 5 M€ pour le finance-ment du dispositif sur l'année 2008, des-tinés à 3 200 conjoints survivants. »

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FICHE RÉCAPITULATIVE

JOURNÉE Prix Nombre deOBJET Unitaire Personnes

TOTAL

Participation aux frais :Jeudi 22 Mai 2008 - pour une personne ......................................................................... 16,00 € ...................................... = ...........................................................

- pour un couple .................................................................................... 21,00 € ...................................... = ...........................................................

Vendredi 23 Mai 2008 - Repas de midi ..................................................................................... 29,00 € ...................................... = ...........................................................

- Repas de gala ...................................................................................... 36,00 € ...................................... = ...........................................................

Journée détenteSamedi 24 Mai 2008 60,00 € ...................................... = ...........................................................

Repas et excursion ......................................................................................

Date :

TOTAL :

Signature :

BULLETIN D’INSCRIPTION AU CONGRÈS 2008

Ce bulletin d’inscription devra être envoyé impérativement AVANT LE 30 AVRIL 2008 à :Michel DEHESDIN - Trésorier de l’ADSCV

8, rue Pierre CHANTELAUZE 79000 NIORT(accompagné d’un chèque à l’ordre de l’ADSCV)

Téléphone : 05 49 24 81 42

Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Section F.N.C.V. : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Téléphone : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

• Moyen de transport : Train (Gare de Poitiers)1 ❑ Automobile ❑ (cocher la case correspondante)(1) Liaison routière assurée entre Poitiers et Parthenay

• Date d’arrivée : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Heure : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Nom de l’hôtel que vous avez choisi (réservation à votre charge) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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PROGRAMME

Lieu du congrès : PALAIS DES CONGRÈS DE PARTHENAY – 22, bld de la Meilleraye, 79200 PARTHENAY

Jeudi 22 mai

12 H 00 Accueil des participants

14 H 00 1er Conseil d’Administration

15 H 30 Ouverture du Congrès

19 H 00 Repas libre

Vendredi 23 mai

8 H 30 2ème Conseil d’Administration

9 H 30 Séance de clôture

13 H 00 Déjeuner au Palais des Congrès

16 H 30 Cérémonie Pluriconfessionnelle

17 H 00 Cérémonie au Monument aux Morts

18 H 30 Réception par la municipalité

20 H 30 Dîner de clôture au Palais des Congrès

Samedi 24 mai

Journée détente dans le Marais Poitevin...de l’Angélique aux Cagouilles

François BUTEAU14, rue Ferdinand Buisson

79000 NiortTél. 05 49 24 74 83

Courriel :buteau.francois@club-internet.fr

Courriel UDAC 79 :udac79@club-internet.fr

Fax UDAC :05 16 06 74 61

Hôtel “LES JARDINS SAINT-LAURENT” **15, rue CarnotTél. 05 49 71 28 30 – Fax : 05 49 71 28 40Chambre 1 personne : 55,00 €

Chambre 2 personnes : 60,00 €

Petit Déjeuner 6,50 €

Hôtel “LE RELAIS DES LILIAS” **Boulevard de l’EuropeTél. 05 49 94 06 44 – Fax : 05 49 64 01 94Chambre Bain/WC : 55,00 €

Chambre Douche/WC : 52,00 €

Petit Déjeuner 7,00 €

Hôtel “LE SAINT JACQUES” **13, avenue du 114ème R.I.Tél. 05 49 64 33 33 – Fax : 05 49 94 00 69Chambre Douche/WC : 60,00 €

Chambre Bain/WC : 67,00 €

Petit Déjeuner 7,00 €

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FNCVCONGRÈS 2008 – 22 et 23 mai 2008

PARTHENAY(Deux-Sèvres)

Hôtel “LE NORD” **86, avenue du Général de GaulleTél. 05 49 94 29 11 – Fax : 05 49 64 11 72Chambre Bain/WC : 52,00 €

Petit Déjeuner 6,70 €

Hôtel “LE CASTILLE” **6, avenue du 114ème R.I.Tél. 05 49 64 13 67 – Fax : 05 49 95 24 07Chambre 1 personne : 39,00 €

Chambre 2 personnes : 44,00 €

Petit Déjeuner 6,00 €

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HHEEUURREESS CCLLAAIIRREESSChevalier de la Légiond’honneur :

27 - FLANQUART Max57 - CUILUIKO Marcel60 - DUBOILLE Pierre

Chevalier de l’ordre national duMérite :

78 - LETHEULE HenriVANDERBRUGGEN André

Croix du combattant volontaireGuerre 1939-1945 :

21 - MACAIRE Roger

Croix du combattant volontaireIndochine :

26 - REYNAUD René21 - AIT FARAJI Ahmed

MAINGUY Ange29 - QUEAU Jean-François

Croix du combattant volontaireAFN :

22 - NOGUES HenryPEILLET Louis

26 - LAPEYRE PierrePIMBERT Gaston

41 - CHEVAL Robert57 - MUNIER Robert75 - RANDOT Philippe7509 - GIAMMERTINI Etienne8320 - KULKA Czeslaw89 - BOSSE Gustave95 DERRIEN Henri

Carte du combattant

8320 - FEDERICO Jean-Baptiste

Insigne de porte-drapeau

26 - MEUDAL Simone (10 ans)REY Jean

Médaille d’or ONAC

60 - MAZURIER Jacques

Distinctions associatives :

Médaille d’or de la FNCV :

01 - GEREX Félix

02 - LECLERE André06 - MUGNIER Georges07 - RAUJOUAN Etienne08 - HENQUIN Pierre

LECRIQUE Camille21 - GRANDJEAN Bernard22 - GLEYO Louis25 - LABADIE Pierre

MONNIER Jacques26 - BUFFAT Charles

CHABOUD LouisFORTUNY JoachimGENTHON René

27 - MARTEL Edouard3105 - BATUT Jean-Jacques33 - BEAUMONT Daniel

STOESSEL Joseph37 - BEAUVAIS Raoul

DUCLOY GérardMEUNIER Albert

38 - SANCHEZ Michel41 - CHARTRAIN Jean

MANANET MichelineMOLLEREAU Gabriel

44 - CHAUTY Michel49 - CLEC’H Victor

GARNIER Robert

HEURES SOMBRES

21 - ALHERITIERE Michel41 - CHARTRAIN Jean44 - CHOPIN Louis57 - ZORDAN Joseph

Médaille d’argent de la FNCV :

26 - VEYRET Jean-Pierre41 - REY Lucien45 - ROBLIN Louis

Médaille de bronze de la FNCV :

26 - BEGUIN AndréGENTHON RenéKISTLER Alfred

37 - GUILLONNEAU René

TOUBLANC Walfrid51 - CHARLES Marcel52 - BOUVIER Marcel57 - BUISSYNE Gaston58 - TOTI Dominique5904 - BLONDEAU Michel

COOLS Jean-Pierre60 - LEBELLE Lucien62 - TREHOUX Arsène66 - GUTIERRES Fernand6801 - WIELGO Stanislas6803 - TOURNIER Christian70 - COLLIN Marcel

PIGUET Marcel Henri74 - PERILLAT BOITEUX

Raymond75 - CHARRE André

DANGLA VALLAT Andrée77 - LORINET Charles79 - AUVIN Roger8306 - RONZIE Henri8320 - LUCIANI Jean-Sébastien

MATEO Jules89 - Jacques YTHIERQue les familles des disparus trou-vent ici l’expression de notre pro-fonde sympathie.

Tous nos adhérents ayant vocation à l’octroi du titre de reconnaissance dela Nation donnant droit au port de la médaille de reconnaissance de laNation, il ne nous est pas possible de les mentionner dans cette rubrique.

70 - GAUCHEY JeannineDEYNOUX AndréPUJOL ClaudeSYLVESTRE NorbertTERREAUX Charles

8303 - TURNY Gérard

Médaille d’argent de la FNAM :

49 - GELINEAU Jacques

Médaille de bronze de la FNAM :86 - GENET Guy

A tous nos très sincères félicita-tions

30

section tchadienne, se faisant accrocheren explorant la palmeraie de Kouroudi,demandait du renfort.

Ce fut mon premier héliportage opé-rationnel, mon premier posé d’assaut,mes premières émotions fortes, ma pre-mière vue de cadavres, ma premièreprogression sous le feu ennemi, mespremiers tirs meurtriers au lance-grena-de et au fusil 49-56 sur des objectifshumains très agressifs à notre égard et

aussi mes premières fouilles degrottes angoissantes avec descaches piégées où s’étaientrepliés des rebelles opiniâtres.

C’est au cours de ces der-nières actions de contrôle degrottes, qu’a été tué le grena-dier-voltigeur MARTIN. A sontour, le sergent DIARRA, quivoulait le ramener, s’est fait tueret le 1ère classe STRENTZ a étéblessé. Avec le sergent BER-TIAUX, les caporaux MOREAU,DUSSUBIEUX et moi-même,

nous avons voulu leur porter secours.Nous avons aussitôt été blesséspresque ensemble, face à un groupe derebelles très combatifs qui venaientdétrousser les corps de nos deux cama-rades abattus !

Nous avons riposté vigoureusementet cet épisode qui devenait dramatiques’est terminé grâce à l’intervention dusergent KERJOUAN qui avec samitrailleuse AA52 a pris à partie cesenragés, nous permettant ainsi de nousdégager. La nuit était en train de tombermais nous continuions à nous faire arro-ser par des rebelles rescapés, embus-qués dans des cavités rocailleuses etdifficiles à déloger.

La CPIMa a alors adopté, pour lanuit, un dispositif d’encerclement de lazone tenue par les rebelles. Nous avonseu l’appui d’un avion-luciole qui procédaà l’éclairage intermittent du terrain jus-qu’à l’aube.

Considérés comme blessés légers,nous sommes transportés jusqu’au PC

tout proche pour recevoir quelquessoins et le commandant-médecin nous ademandé de tenir jusqu’au lendemainpour être traités plus efficacement.

Le lendemain, le secteur a été net-toyé par le reste du détachement qui arécupéré de nombreuses armes et 17prisonniers blessés. Les adversaires onteu 42 tués. L’appui aérien avec deuxSkyriders et « l’hélico-pirate » à canonde 20 mm avait été efficace. Mais il fautreconnaître que sur les 120 rebelles ini-tialement dénombrés, une moitié avaitprofité de l’obscurité pour s’échapper.

Les deux blessés graves avaient étéévacués la veille au soir et c’est dans unhélicoptère Sikorski que les quatre bles-sés légers, parmi lesquels j’étais, et lesdépouilles de DIARRA et MARTIN accom-pagnées de l’aumônier, ont rejoint l’infir-

merie de Fort-Largeau*. Le soir même, unNord-Atlas sanitaire nous ramenait àl’hôpital de la base aérienne de Djamena.

Ce 18 juin 1971, anniversaire de l’ap-pel du général DE GAULLE à Londres,sera éternellement pour moi, l’anniver-saire de Kouroudi, une oasis perduedans les sables.

* Aujourd’hui Faya-Largeau.

UN ENGAGÉ VOLONTAIRE AU TCHAD

ou comment j’ai servi la France en lui consacrant cinq ans de ma vie

TÉMOIGNAGE

Je me suis engagé au1er RPIMa le 22 juin1970-J’avais 18 ans.

Je savais quedepuis plus d’un an

des unités françaises,en particulier des para-

chutistes d’infanterie demarine, étaient engagées en Afrique,dans des combats contre les rebellestchadiens et que des combattants fran-çais avaient été tués dans des accro-chages successifs.

Après mes classes et un pelotond’élèves gradés, mon brevet de para surla poitrine, je me suis porté volontairepour le Tchad où j’ai débarqué le 24 mai1971. J’avais été nommé caporal le 1er

février 1971.Affecté au 3ème commando de la 6ème

compagnie parachutiste d’infanterie demarine (CPIMa), je suis parti presqueaussitôt en opérations de contre-gué-rilla. Cette unité avait été durementéprouvée le 11 octobre précédent enperdant 11 tués et 16 blessés dans une

embuscade près de Bedo. Mon chef decommando était le lieutenant BOUVI-NET, le commandant de compagnie, lecapitaine CANAL. La mission consistaità appuyer les éléments de l’armée tcha-dienne à la recherche de bandesrebelles qui sévissaient au nord de Faya-Largeau. Dix jours après le déclenche-ment de la mission, le 18 juin 1971, une

Halte en opération

La 6e CTIM en reconnaissance

Rebelles Tchadiens

Posé d’assaut au Tchad

Remise de décorationsau caporal Daniel WAWRZASEK

31

Daniel WAWRZASEKmembre de la section de l’Hérault

que le précédent mandat en quatre mois de présence) etsept tournées de province. Pour le seul mois de mars, lessections ont parcouru près de 2 800 kilomètres de pistesdans un cadre opérationnel. Les personnels et les maté-riels sont mis à rude épreuve et personne ne semble trou-ver le temps longs.

De retour sur le camp CROCI, les sections remettentles matériels en condition, assurent la garde du site etcontinuent à s’entraîner en profitant des réelles opportu-nités qu’offre cette opération. Ainsi, toutes les sectionsont réalisé des opérations héliportées souvent combi-nées à des tirs sur un champ de tir proche d’ABÉCHEsitué en plein désert au milieu des montagnes. De lamême façon, les sections s’apprêtent à réaliser desposers d’assaut en collaboration avec l’armée de l’air etses C160. La structure particulière de la compagnie (avecses quatre sections dont trois proviennent de régimentsdifférents) offre également des possibilités d’instructionhors du commun et permet aux sections de partagerleurs savoir-faire.

La semaine dernière, le détachement d’ABECHE areçu la visite d’une délégation de journalistes (Franceinter, RFO, France 5...) qui ont pu découvrir le quotidiendes hommes de la compagnie en les accompagnant surle terrain et en participant aux activités des sections. Lasection anti-char a réalisé un exercice d’évacuation deressortissants par hélicoptère au profit de ces journa-listes. Le lendemain, après avoir passé une nuit sur le ter-rain, la délégation a suivi le peloton du LieutenantLAGERGE (renfort de l’escadron blindé au profit de laCEA) dans un exercice de freinage avec les ERC90 surl’axe BILTINE-ABECHE.

La délégation a ensuite rejoint BIRAO (CENTRA-FRIQUE) accompagnée par le CNE REIGNOUX.

UN ESCADRON DU 12ÈME CUIRS

AU TCHAD EN 2007

TÉMOIGNAGE

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Journal de marche del’escadron d’éclairagedu Dauphin Cavalerie,

engagé au Tchadcomme compagnie

d’éclairage et d’appui.

Après deux mois passés au Tchad, la Compagnied’Eclairage et d’Appui (CEA) a maintenant atteint un très bonniveau opérationnel dans un contexte sécuritaire calme etstable où les soldats de l’Armée Nationale Tchadienne et lesdifférents mouvements rebelles mènent des actions isoléeset non coordonnées.

A ce jour, la compagnie a réalisé cinq missions de recon-naissance à l’est d’ABECHE (c’est-à-dire le même nombre

MÉMOIRE AJACCIO

MÉMORIAL RÉGIONAL DES MORTS EN AFN

Le 22 septembre 2007 a eu lieu, à Ajaccio, l’inaugurationdu Mémorial régional dédié aux militaires corses morts aucours de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et deTunisie de 1952 à 1962.

Avec 272 morts, la Corse a payé un lourd tribut à ces dixans de conflits qui débutèrent en Tunisie dès 1962.

Sous l’impulsion d’Ange-Mathieu COLONNA, président duComité du Mémorial CORSE-AFN et membre de la FNCV, cemonument a été érigé sur la route des Sanguinaires, à unemplacement où se conjuguent à la fois plusieurs symbolesforts, dont son orientation vers le grand large n’est pas desmoindres. Cette œuvre collective a été menée avec le soutiendes collectivités locales et de nombreuses associations d’an-ciens combattants, dont celles desGueules Cassées et de la FédérationAndré MAGINOT.

Reçu par le président FNCV deCorse, Emilien BERNARDINI, le prési-dent national, Jacques GAGNIARD aassisté à la cérémonie d’inaugurationet a pu s’entretenir avec quelquesmembres de la section.

Lors de cette cérémonie, présidéepar le préfet et le maire d’Ajaccio, M.RENUCCI, notre compagnon Ange-Mathieu COLONNA a prononcé l’allo-cution dont nous vous présentons ci-après de larges extraits :

“Nous venons de vivre un instantd’intense émotion. Cependant, il fautrappeler qu’il aura fallu près de qua-rante ans pour que ce conflit soitreconnu comme une guerre. Il en aurafallu quarante et un pour que l’onchoisisse une date, même si elle nefait pas l’unanimité, pour honorer nosmorts de la guerre d’Algérie et descombats du Maroc et de Tunisie.Nous n’avons jamais oublié nos frèresd’arme disparus et, aux monumentsaux Morts, nous avons toujours dépo-sé gerbes et bouquets.

Ces morts et leurs familles ne demandent pas la gloiremais simplement qu’on ne les oublie pas. Soldats de la pacifi-cation pour les uns, engagés dans une guerre sans issue pourles autres, morts à vingt ans ou un peu plus, ils ont droit ausouvenir et au respect des vivants car ils ont renoncé à leurdestin personnel pour celui de la Nation.

La Corse, comme toujours, a généreusement payé sonlourd tribut de sang. 272 de ses enfants sont tombés dansl’accomplissement de leur devoir de citoyens : 42 officiers,108 sous-officiers, 112 hommes de troupe, brigadiers et capo-raux, ainsi que 10 policiers sont morts en héros au combat,morts des suites de blessures, morts en service commandé ouvictimes d’attentats, morts de maladie contractée en zone decombats, morts d’accidents, morts après avoir été faits pri-sonniers. Tous ont servi avec dignité et courage. Tous sontmorts au service de la France, tous méritent la mention “mortpour la France”.

Pour perpétuer leur mémoire, nous leur avons élevé unmémorial régional. Nous avons réuni tous les noms des dispa-rus de cette guerre, des noms connus, aimés mais sacrifiés.Nous leur devons une reconnaissance à perpétuité. Cetteoeuvre collective a été menée à bien grâce au comité régional

du mémorial composé d’anciens combattants de toutes lesrégions de Corse et à tous ceux qui ont aidé à bâtir cetteoeuvre de haute valeur morale. Merci à l’architecte, M.LORENZI, et au plasticien Elie CRISTIANI, concepteurs de cemonument plein de secrets et de symboles, comme l’a écrit lepoète DROUANT.

En effet, ce mémorial a surpris et décontenancé plusieursd’entre vous. Le jury a retenu ce monument qui touche lecoeur et l’esprit. En effet, lorsque l’on emprunte ce ponton etque l’on débouche sur ce grand marbre où sont inscrits les272 noms des Corses morts au cours de ce conflit, on prendconscience de l’importance de cette guerre. On est obligé demarquer un arrêt car on est surpris et ému par le grand nombre

de morts. Les câbles tendus retien-nent la grande dalle qui évoque lepoids de ces morts. Les inscriptionssont individualisées, elles sontsacrées, elles rappellent l’identitémais aussi les valeurs, le servicerendu, l’appartenance à une famillequi mettait dans ce fils ou cette fille(trois femmes sont également mortespour la France en Algérie), cette famil-le qui avait mis tant d’espoir, d’ambi-tion dans cet enfant promis à un ave-nir radieux. On n’a pas le droit demourir à 20 ans. Puis il y a la passerel-le, assemblage de 10 plaques, pourne pas oublier que cette guerre a duré10 ans. C’est le symbole des soldatspartis combattre en AFN. C’est la pas-serelle du bateau qui emporte noshéros vers les rivages d’Afrique parune mer qui nous sépare et nous unità la fois. C’est le symbole entre la vieet la mort, le passé et l’avenir. C’est lepassage, le parcours, le chemin versun but, la lumière, c’est à dire la véri-té, la paix. C’est la communication, lacoopération, un jour prochain lesretrouvailles, l’amitié. Comme medisait un élève “le pont à construireentre les riches et les pauvres”.

Comme vous le voyez, ce mémorial invite à la réflexion, mêmechez les enfants.

(…)Par ce mémorial, nous avons voulu symboliser notre atta-

chement, celui de notre pays à son histoire et à ceux qui sesont battus et sont morts pour lui. Nous avons aussi voulutémoigner de notre volonté inébranlable de ne jamais renoncerà notre devoir de mémoire. Ce mémorial est déjà devenu unlieu vivant. Souvent visité, il permet à nos concitoyens, auxvisiteurs, aux jeunes en particulier, d’avoir une approche pluscomplète et plus honnête de cette guerre, tant elle a concernéet concerne les familles et, en premier lieu, celles qui ont perduun être cher, sans oublier les victimes civiles, les dramesvécus par les rapatriés et les harkis. Mais n’oublions pas queles larmes et le sang n’ont pas de frontière. Alors faisons unvœu : que la chair et le sang ne soient plus jamais sacrifiés.

Comme le site de la borne de la Terre Sacrée non loin d’ici,comme le cimetière tout près, ce site est un lieu de recueille-ment pour que chacun se souvienne et oeuvre pour la paix. Ala jeunesse, trop peu présente aujourd’hui, ainsi qu’aux moinsjeunes, je dirais d’avoir toujours à l’esprit cette pensée d’AlbertCamus “Je ne connais qu’un seul devoir, c’est celui d’aimer.” »

33

34

0200 AISNE

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

La 83ème assemblée généraledépartementale de la sectionde l’Aisne des CombattantsVolontaires s’est tenue dans lasalle polyvalente de Sinceny.

Etaient présents, le conseil-ler général, Jean-Luc LA-NOUILH, le directeur de l’ONACde l’Aisne, Mathieu BLOND, lemaire de Sinceny, le colonelMaurice DUTEL, grand dignitai-re de la République, le prési-dent départemental de laFédération MAGINOT, RenéGERARD, ainsi que cinquanteadhérents et amis.

Après l’accueil des person-nalités, le président départe-mental, Roger-Max BUSSE-NIERS, déclare ouverte cetteséance et demande un instantde recueillement à la mémoirede nos compagnons décédésdepuis la dernière assembléegénérale.

Roger-Max BUSSENIERSdonne lecture du procès-verbal2006. Le trésorier, André BAC-QUET, présente le bilan finan-cier approuvé par Paul PRU-VOT et Daniel DIEDIC, contrô-leurs aux comptes, qui font étatd’une gestion saine de la tréso-rerie. Ces documents sontapprouvés par l’assemblée.

MM. BLOND, DUTEL, BUSSENIERS, LANOUILH et GÉRARD

Des remerciements sontadressés au conseil général del’Aisne, à l’ONAC départemen-tal qui ont bien voulu attribuerune subvention exceptionnelle,ainsi qu’au maire de Saint-Quentin pour son aide au finan-cement du drapeau départe-mental.

Le rapport d’activités del’année écoulée est présentépar le président départemental.Plus de quarante sorties(obsèques comprises) ont étéeffectuées par les deux porte-drapeau, Ellen LEROY et le pré-sident. 1900 kilomètres ont étéparcourus pour représenter lasection lors de diverses assem-blées générales ou réunionsd’anciens combattants, tantdans l’Aisne que dans l’Oise etla Somme, par les porte-dra-peau, le secrétaire – trésorier etle président départemental. Lasection a également participéau concours de la Résistance etde la Déportation. A ce titre,250 euros ont été offerts pourl’achat de livres. L’Aisne étaitreprésentée aux différentescérémonies organisées au« Chemin des Dames », auxréceptions à la préfecture dudépartement et au séminairedes présidents 2006. Diverscontacts ont été pris avec nos

parlementaires afin de faireaboutir notre demande de créa-tion de la barrette « MissionsExtérieures » sur la croix ducombattant volontaire. Les rela-tions avec l’ONAC ont été trèsfréquentes.

Albert GAUCHY, anciencombattant d’Afrique-du-Norddemeurant à Saint-Quentin, sepropose pour assurer la fonc-tion de porte-drapeau départe-mental. Notre emblème lui seraconfié lors de la cérémonie aumonument aux Morts.

René GERARD nous parlealors de la maison d’accueil etde retraite de la GrandeGarenne à Neuvy-sur-Baran-

geon, ouverte aux combattantsen éprouvant le besoin.

L’assemblée générale étantclose, nous nous rendons aumonument aux Morts où estorganisée la remise du drapeaudépartemental à Albert GAU-CHY. Puis il est procédé audépôt d’une gerbe. De retour àla salle, des médailles fédéralessont remises aux adhérentsméritants. Le verre de l’amitiéest offert par la municipalité. Lajournée se termine par un repasfraternel et dansant réunissantcent-dix convives.

Le président départemental,Roger-Max BUSSENIERS

0300 ALLIER

A L’HONNEUR

Le maire d’Abrest, petiteville de la banlieue de Vichy,avait organisé une réceptionpour l’un des enfants de sacommune, le 17 septembre2007.

Il s’agissait de remettre lacravate de commandeur dansl’ordre national de la Légiond’honneur à l’adjudant-chefCarmelo MICHELI, l’un de nosadhérents.

C’est le général de gendar-merie BEAUDONNET, grandofficier, qui lui a remis celle-ci,avec l’aide de l’adjudant-chefde gendarmerie MICHELI, filsdu promu.

Né en 1925 à Abrest,Carmelo MICHELI a participé

aux campagnes de France etd’Allemagne, et effectué plu-sieurs séjours en Indochine eten Afrique-du-Nord.

Revenu à la vie civile, il s’estdévoué pour sa ville natale enterminant avec le grade de gar-dien principal.

Il a reçu la médaille de lajeunesse et des sports pour sonaction au bénéfice de l’équipede football locale.

Outre le grade de comman-deur de la Légion d’honneur, ilest titulaire de la médaille mili-taire, qui lui a été remise à titreexceptionnel, de la croix deguerre avec huit citations, de lacroix de la valeur militaire avecdeux citations et de la croix ducombattant volontaire.

Nous sommes fiers de lecompter parmi nous et espé-rons être de ses amis.

Le président départemental,Bernard NINVIRTH

35

En l’absence de GuyMOREAU, contrôleur auxcomptes, hospitalisé, le prési-dent donne lecture et commen-te le rapport financier qui estégalement approuvé à l’unani-mité.

Julien SACREZ procèdealors à l’élection du tiers sortantdes membres du bureau. Sereprésentent Yvon BROUET,Paul FURET, Georges LALLE-MENT, Pierre HENQUIN et lui-même. Tous sont réélus unani-mement. Puis le président pro-cède au remplacement d’AlbertVILLIERE. Henri PRZYLECKI seprésente et est élu pour un an,le mandat de son prédécesseurdevant se terminer en 2008.

Après avoir félicité les élus,M. SACREZ propose la compo-sition du bureau suivant : Président d’honneur :

Camille LECRIQUEPrésident départemental :

Julien SACREZVice-président :

René CHANTRENNESecrétaire départemental :

André DELABAERETrésorier départemental :

Paul FERETMembres : Georges-Henri LAL-LEMENT, Ignace REMBOWSKI,Guy MOREAU, Georges RO-BERT, Yvon BROUET, AndréETCHEGOINBERRY, Pierre HEN-QUIN, André GRENDERA etHenri PRZYLECKIContrôleur aux comptes :

Guy MOREAUPorte-drapeau titulaire :

Jean-Claude JALOUXPorte-drapeau suppléant :

Hubert DRAPEMONTPuis le président fait part de

l’achat d’un nouveau drapeauqui doit être remis officiellementau monument aux Morts, cecigrâce à de généreux donateurs,à savoir le conseil général, laville de Charleville-Mézières etl’ONAC départemental, ainsique Pascal URANO. La dépen-se a été couverte en totalité. Ilindique également avoir faitl’acquisition de livres pour le «Prix de la Résistance et de laDéportation ».

Julien SACREZ souligne laparticipation de la section auxcommémorations et cérémo-nies patriotiques auxquelles lesecrétaire général et les mem-bres du bureau accompagnentJean-Claude JALOUX, toujourstrès dévoué. Il fait alors l’histo-

rique de l’ancien drapeau quiest sorti, pour la première fois,le 23 novembre 1947. Il propo-se que celui-ci soit remis aumusée « Guerre et Paix » desArdennes.

Le président clôture la séan-ce et convie tous les adhérentsau monument aux Morts où lesattendent les autorités civiles etmilitaires ainsi que de nom-breux présidents des associa-tions amies accompagnés deleur porte-drapeau. Après laremise officielle du drapeau parMme HYON-PAUL et M. AUBRY,marraine et parrain, JulienSACREZ procède au dépôt degerbe devant le monument. Ils’en suit une minute de silence.

A l’issue de cette cérémo-nie, tous se rendent à l’Hôtel deVille où un vin d’honneur, offertpar la municipalité, leur estservi. Après quelques motsd’accueil et de remerciements,le président définit ainsi lesvaleurs profondes du « devoirde mémoire » envers tous ceuxqui sont tombés lors des diffé-rents conflits : « L’oubli queLAMARTINE définissait commele second linceul des Morts nes’est jamais instauré parminous. Nous nous honorons devivre dans leur souvenir et denous montrer fidèles exécuteursdu testament moral qu’ils nousont légué. ». Au sujet de l’an-cien drapeau, Julien SACREZdéclare : « Depuis plus de deuxsiècles, chaque fois que le paysfut en danger, les Français,toutes distinctions d’idéologie,de croyance et d’origine socia-le… oubliées, animés par unsentiment patriotique profond,se sont toujours regroupés sousses trois couleurs, pour, dansune même volonté, défendre lesol de la Patrie. Notre drapeau

restera « la Mémoire » pour lesgénérations futures, de l’enga-gement et du combat des com-battants volontaires, pour que laFrance reste la France et gardesa place dans le concert desgrandes nations.»

Madame HYON-PAUL etM. MIGEOT prennent ensuite laparole.

S’ensuit alors le « verre del’amitié » pris en commun partous les membres et personna-lités présents, dans une am-biance empreinte de grandeconvivialité. Puis quarante-sixpersonnes se retrouvent auLycée hôtelier de BAZEILLESpour le traditionnel repas.

Le Secrétaire, André DELABAERE

Le Président,Julien SACREZ

NÉCROLOGIE

Décès de Pierre HENQUINPierre HENQUIN, membre

du bureau, est décédé le 30 mai2007. Entré dans la Résistancedès l’âge de 18 ans, il participeà toutes les actions du maquisde VIREUX. Il était titulaire,entre autres distinctions fran-çaises et étrangères, de la croixde guerre 1939-1945, de lacroix du combattant volontaireet de la croix du combattantvolontaire de la Résistance. Ilprésidait l’association départe-mentale « Pour la mémoire desF.F.I. », qu’il avait fondée.

Le président Julien SACREZa assisté à ses obsèques aucours desquelles il a prononcéson éloge funèbre. Il étaitaccompagné de Pierre COSTEqui portait le drapeau de la sec-tion.

0800 ARDENNES

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

Le 15 mars 2007, les mem-bres de la FNCV des Ardennesse sont réunis en assembléegénérale dans une salle del’Hôtel de Ville de Charleville-Mézières, sous la présidencede Julien SACREZ, présidentdépartemental. Siégaient à sescôtés, René CHANTRENNNE,vice-président, et André DELA-BAERE, secrétaire.

A 10 H 45, le présidentouvre la séance en remerciantchaleureusement de leur pré-sence tous les participants eten leur souhaitant la bienve-nue. Il demande un momentde recueillement en mémoired’Albert VILLIERE, membre dubureau, décédé depuis la der-nière assemblée générale,auquel il associe les membresdes familles des adhérents dis-parus en 2006.

Il demande ensuite d’avoirune pensée pour tous lescamarades malades, alités ouretenus pas certaines obliga-tions et qui ont demandé debien vouloir les excuser enadressant toutes leurs amitiés.Il fait part de l’adhésion de MmeVILLIERE et de sa joie de l’avoiravec nous, ainsi que du choixd’Henri PRZYLECKI, ancien dela Légion étrangère, de rejoin-dre notre Fédération.

Il cite ensuite les personna-lités qui ont répondu à l’invita-tion et qui nous ont assuré deleur présence au monumentaux Morts, à savoir Mme HYON-PAUL, directrice de l’ONAC desArdennes, représentant MmeDELMAS COMOLLI, préfet dudépartement, Benoît HURE,sénateur et président du conseilgénéral, Luc MIGEOT, conseil-ler municipal, chargé du mondecombattant à la ville de Char-leville-Mézières, Roger AUBRY,président d’honneur du conseilgénéral. Puis il demande d’ex-cuser les personnalités rete-nues par d’autres engage-ments.

Julien SACREZ donneensuite la parole à André DELA-BAERE, secrétaire général, afinde lire le compte-rendu de l’as-semblée générale du 13 avril2006 et présenter le rapportd’activités de l’année dernière.Ces documents sont adoptés àl’unanimité des membres pré-sents ou représentés.

Camille LECRIQUE entouré de Julien SACREZ (à sa droite)

et André ETCHEGOINBERRY

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Décès de Camille LECRIQUECamille LECRIQUE, prési-

dent départemental de la FNCVdu 6 avril 1975 au 22 mars 2005et ancien administrateur fédé-ral, est décédé le 13 juillet 2007.

Engagé volontaire au Marocen 1939, il rallie en 1943 la« Force L » du général LE-CLERC relevant des ForcesFrançaises Libres en Tunisie,puis rejoint l’Angleterre. Avecson unité devenue 2° Division

Blindée, il débarque en Nor-mandie, participe à la libérationd’Alençon, Paris et Strasbourget termine cette campagne àBerchtesgaden.

Par la suite, il effectue deuxséjours en Indochine et prendrasa retraite en 1955, après quin-ze ans et six mois de services,avec le grade de capitaine.

Camille LECRIQUE étaittitulaire de nombreuses décora-tions : Légion d’honneur, mé-

daille militaire, ordre national dumérite avec le grade d’officier,croix de guerre 1939-1945,croix de guerre des TOE, croixdu combattant volontaire et ducombattant volontaire de laRésistance, etc…

Le président Julien SACREZet André ETCHEGOINBERRY,membre du bureau départe-mental, ont assisté à sesobsèques, accompagnés dePaul FURET, porteur du dra-

peau de la section. Une plaquecommémorative des « Combat-tants Volontaires » a été dépo-sée sur sa tombe.

Camille LECRIQUE avait éténommé président d’honneur dela section des Ardennes lors del’assemblée générale du 15mars 2007.

* * *Nous renouvelons ici nos

bien sincères condoléancesaux familles des disparus.

1400 CALVADOS

A L’HONNEUR

Lors de la réunion duconseil départemental duCalvados pour les anciens

combattants et victimes deguerre et la mémoire de laNation, qui s’est tenue àOuistreham le 8 novembre2007, dans son allocution

Michel BART, préfet de larégion Basse-Normandie etpréfet du Calvados, a renduhommage à notre présidentd’honneur, Roger LE MAITRE,en ces termes :

“Je disais il y a quelquesinstants, que le monde associa-tif combattant était caractérisépar sa diversité, mais il l’estaussi par la fidélité de sesmembres.

A cet égard, je tiens à saluerRoger LE MAITRE, présidentde la section du Calvadosde la Fédération Nationaledes Combattants Volontairesdepuis 1986, qui vient de pas-ser la main cette année, au boutde 21 années de services exem-plaires.

Cette longévité dans le ser-vice traduit une foi inébranlabledans notre pays et une totaleabnégation au service dumonde combattant.”

Notre président d’honneur,qui fêtait quelques jours plustard ses 85 ans, est toujoursmembre de ce conseil et il par-ticipe toujours avec assiduitéaux réunions de la commission“Solidarité”.

Il a été très sensible auxparoles prononcées à sonégard par le préfet Michel BARTet moi aussi, au non de notresection !

Lucien ROUSSEAU,président départemental et

2ème vice-président du conseildépartemental

2200 CÔTES D’ARMOR

ASSEMBLÉE GÉNÉRALELe 8 mars 2007, les adhé-

rents de la section des Côtes-d’Armor se sont réunis àPloubalay pour leur assembléegénérale. A 10 H, la séance estouverte sous la présidence deMichel LABBE et de ses admi-nistrateurs.

Après l’instant de recueil-lement en hommage à noscamarades disparus, le prési-dent excuse les personnalitésabsentes et remercie de leurprésence le délégué militairedépartemental, M. OGER, MmeFARGUES, directrice de l’ONACdépartemental, ainsi que sonadjointe et le maire dePloubalay. Michel LABBEremercie également l’ensembledes adhérents qui ont fait l’ef-fort, pour certains, de traverserle département afin d’être desnôtres, puis donne la parole àMaurice LE NY, secrétaire de lasection, pour le rapport moral.

Ce dernier remercie notreporte-drapeau, Claude BOU-GET, de sa présence assidue àtoutes les cérémonies patrio-tiques et regrette que pour desraisons familiales il doive remet-tre le drapeau à son successeurM. LAMOTTE. Maurice LE NYconstate que le nombre desadhérents est stable, de nou-veaux membres remplaçantceux qui nous ont malheureu-sement quittés.

Notre trésorier, GilbertGOUIN, fait état de nosfinances qui sont équilibrées,mais limitent les investisse-ments qui seraient nécessaires.Le colonel OGER tient à parta-ger avec nous le plaisir qu’il ad’être des nôtres. Pour lui, noussommes l’une des rares asso-ciations qui regroupe desvolontaires. Puis Mme FARGUESrappelle ce que l’ONAC peutapporter à nos anciens (colis

« douceurs », aide financière,etc…). Son adjointe nous si-gnale les expositions qui sontmises à la disposition descommunes pour développer le« devoir de mémoire ».

Puis nous nous rendons aumonument aux Morts dePloubalay, où est remise lacroix du combattant volontaireavec barrette « Afrique du Nord »à notre camarade HenryNOGUES, par le colonel OGER.

Notre assemblée généralese termine autours d’un repas« Aux Deux Moulins » à Créhen.

Tous attendent avec impatiencela prochaine rencontre !

En mai dernier, les adminis-trateurs ont élu le nouveaubureau, ainsi composé :- Président : Michel LABBE- Vice-président délégué etsecrétaire : Maurice LE NY- Vice-président et trésorier :Gilbert GOUIN- Secrétaire adjoint : JacquesDONNE- Trésorier adjoint : Paul BRIC-QUER

Franck LECONTE, Roger LE MAITRE, Michel BART et Lucien ROUSSEAU

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2600 DRÔME

CONSEIL

D’ADMINISTRATION

La section a tenu sonconseil d’administration trimes-triel le 28 septembre 2007 àValence, en présence du prési-dent honoraire, Marcel BESSIE-RE et de M. BOULY, anciendirecteur de l’ONAC de laDrôme.

En ouvrant la séance, lecolonel CHAVE, président dé-partemental, a rendu homma-ge aux dix-sept adhérents dis-parus depuis le début de l’an-née.

Il a félicité le premier maîtrede réserve, Marcel DELABY,auquel il a eu le plaisir deremettre les insignes d’officierde la Légion d’honneur pourses services éminents.

Chevalier de cet ordredepuis 1972, médaillé militairedepuis 1954, l’intéressé, mem-bre du conseil d’administration,est également titulaire de lacroix de guerre des TOE avecsix citations, de la croix ducombattant volontaire et de l’in-signe des blessés.

Le secrétaire général, Gé-rard CHIROUZE, a présenté lesdix-neuf nouveaux adhérentsdepuis le début de l’année et aprécisé que la section comptait401 adhérents.

Le trésorier général a pré-senté la situation financière quifait apparaître un accroisse-ment sensible des dépensessociales.

Le vice-président, Jean-Baptiste SCELLES, a fait lecompte-rendu du congrèsnational qui s’est tenu à Dijondu 22 au 24 mai dernier et oùtous se sont félicités de la publi-cation du décret concernant la

création de la barrette“Missions Extérieures” sur lacroix du combattant volontaire,pour laquelle notre Fédérations’est fermement engagée. Leprésident a précisé que lesquatre députés et les deuxsénateurs du départementétaient intervenus en faveur decette création auprès duministre de la Défense.

Puis, le conseil a organisé ledéroulement de l’assembléegénérale de la section qui auralieu à Valence le samedi 17novembre.

Enfin, un repas particulière-ment convivial réunissait tousles participants.

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

La section de la Drôme atenu son assemblée générale àValence le 17 novembre 2007en présence de Madame SAN-CHEZ, représentant le préfet,du député et conseiller régional,M. LABAUNE, du lieutenant-colonel BAGARIE, commandantle groupement de Gendarmerie,du lieutenant-colonel GUITE-RAS, délégué militaire départe-mental, ainsi que des représen-tants de 24 associations amieset de près de 200 adhérents.

En ouvrant la séance, le pré-sident départemental, le colonelCHAVE, présente les 23 adhé-rents venus nous rejoindredepuis le début de l’année 2007et félicite tous ceux qui ont reçuune distinction depuis la derniè-re assemblée générale.

Le secrétaire général, Gé-rard CHIROUZE, énumère les21 adhérents décédés cetteannée, à la mémoire desquelsune minute de recueillement estobservée.

Puis il présente le bilan desactivités.

Celui-ci fait ressortir que lasection et ses quatre secteursont participé à plus de 170cérémonies depuis le début del’année, qu’elle a constitué pourses membres quelque 140 dos-siers à caractère militaire oudestinés à d’autres administra-tions, effectué près de 200visites aux malades dans lesmaisons de retraite ou à domi-cile.

Le trésorier général, AndréDESVERGNES, présente lecompte-rendu financier qui faitapparaître un accroissementdes dépenses sociales en rai-son de l’attribution de 23 allo-cations d’entraide et de colis deNoël aux plus défavorisés, enparticulier les veuves.

Le président remercie ledéputé LABAUNE et les élus dudépartement pour leurs inter-ventions concernant la créationd’une barrette « Missions Exté-rieures » sur la croix du com-battant volontaire, ce qui a étéfait par décret du 10 mai 2007.

Il demande aux adhérentsde rechercher ceux qui peuventprétendre à l’attribution de

cette distinction et de les signa-ler aux responsables des quatresecteurs, au secrétaire généralou au vice-président Jean-Baptiste SCELLES susceptiblesde les aider dans la constitutionde leur dossier.

Il est procédé ensuite àl’élection du tiers sortant duconseil d’administration puis dubureau, qui se compose ainsi :Président d’honneur :

gal Jean-Jacques BERTRANDPrésident honoraire :

Marcel BESSIEREPrésident départemental :

Willy CHAVEVice-présidents :

Joseph FAURE, Guy KRISCHNER, André PETIT, Jacques ROCHet Jean-Baptiste SCELLES

Secrétaire général : Gérard CHIROUZE

Secrétaire général adjoint :André BOYER

Trésorier général : André DESVERGNES

Trésorier général adjoint : Jean-Baptiste SCELLES

Porte-drapeau : Simone MEUDAL, Louis COCHE et Jean-Baptiste GIRAUDET

Puis a lieu une remise dedistinctions (cf. heures claires).Après les interventions desautorités, l’assemblée générales’est terminée par « La Mar-seillaise » chantée par tous lesparticipants.

Enfin, tous prenaient le potde l’amitié avant de partager unrepas particulièrement amical.

Le président départemental,

Willy CHAVE

Les membres du C.A.

Lors de l’assemblée générale 2007

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3400 HÉRAULT

REPAS DÉBUT 2007

C’est une quarantaine d’adhé-rents avec leurs épouses quiont participé, le mercredi 28mars 2007, dans une ambiancefort sympathique, à ce repas,au restaurant “La chapelle”(cuisine méditerranéenne) àVilleneuve les Maguelone, celui-ci découvert par notre adminis-tratrice départementale, JeannePOITEVIN. Comme d’habitude,il a rallié tous les suffrages desconvives. Souhaitons que detelles rencontres se renouvel-lent encore pendant de nom-breuses années.

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE2007/2008

Notre assemblée générales’est déroulée le 21 juin 2007, àl’Espace culturel de Mont-ferrier-sur-Lez, salle mise ànotre disposition par M. lemaire, Michel FRAYSSE, et leconseil municipal.

Après l’appel des adhé-rents, le pointage et l’énoncédes pouvoirs, le quorum étantatteint, le président déclarel’ouverture de l’assembléedépartementale et formule dessouhaits de bienvenue à l’en-droit des compagnons présentset leurs épouses.

Puis le président MauriceSANSPEUR donne les raisonsdu report de l’assemblée dé-partementale, du 20 mai 2007au 21 juin 2007, suite à uneintervention cardiaque en ur-gence (angioplastie des coro-naires) nécessitant un arrêtd’activité de plusieurs jours.

Depuis notre dernière as-semblée départementale, nousavons eu la grande peine deperdre ou d’apprendre le décèsde compagnons, Jacques RAM-BLES, Charles VIALET, PhilippePINCHON, Emile RAGONNETet la maman de Gérard QUAC-CHIA. Une minute de silenceest observée en leur mémoire,ainsi que pour nos soldats desmissions extérieures qui ontdonné leur vie au cours de leursmissions de paix. Les meilleursvœux de prompt rétablissementsont formulés pour nos compa-gnons malades qui ne peuventmalheureusement être pré-sents. Enfin, toutes nos félicita-tions et nos remerciements àDaniel WAWRZASEK qui vientde rejoindre notre section.

De l’énumération des activi-tés 2006 de la section et, dansl’ordre chronologique, de laparticipation des responsablesaux cérémonies patriotiques,aux réunions d’associationsd’anciens combattants et auxobsèques des compagnonsdécédés, il ressort que ce sontplus de 60 sorties que lesmembres concernés ont effec-tué dans le département,accompagnés des porte-dra-peau.

La lecture du bilan financierde l’année 2006 reflète unesaine gestion de la trésorerie.Elle est approuvée par lecontrôleur au compte, ClaudeDREYFUS.

Les rapports d’activités etfinancier sont adoptés à l’unani-mité, pour la gestion de 2006.

Puis le président donne laliste et remercie les adhérentsqui ont bien voulu faire desdons à la section.

Après réélection des admi-nistrateurs sortants sollicitantun nouveau mandat et électiond’un nouveau candidat, lebureau est ainsi constitué pourla session 2007/2008 :Président départemental :

Maurice SANSPEURVice-présidentsdépartementaux :

Paul BREGOVY et Marcel CAMPAGNE

Trésorière : Jeanne POITEVIN

Porte-drapeau départemental :Serge OBIN

Porte-drapeau (Sète – Pays deThau) : Gabriel LISSERREPorte-drapeau honoraire :

Émile CARMENI

Administrateurs départemen-taux : Claude DREYFUS, SergeFAGES, Maxime DIONNET,Émile OUVRARD, André CLE-MENT, Richard DEGALLAIX,René MONTAULON et EmileCARMENI.

Le président, au nom dubureau départemental, remer-cie les participants pour leurconfiance renouvelée. Cesremerciements vont égalementà tous les membres du bureaupour leur dévouement à laFédération, ainsi qu’aux porte-drapeau pour leurs prestationslors des manifestations patrio-tiques et des obsèques de noscompagnons.

Après l’accueil des person-

nalités, la médaille d’argent dela Fédération est remise à RenéMONTAULON, Marcel CAM-PAGNE et Serge OBIN, et lamédaille de bronze à GérardBARASCUD, pour leur dévoue-ment à la section et les servicesrendus. Toutes nos félicitationsà nos compagnons.

Des réponses sont donnéesaux doléances de certains com-pagnons concernant, entreautres, le devenir du mondeancien combattant.

Le présidentlève la séan-ce à 12 H,laissant auvice-prési-dent MarcelCAMPAGNE,à l’adminis-t r a t e u r

Claude DREYFUS et au porte-drapeau Serge OBIN le soin dele remplacer, celui-ci devant se

rendre à Strasbourg pour lesobsèques de son gendre,Charles BECHTEL, connu decertains compagnons, celui-ciayant assisté à plusieurs ren-contres départementales. “Monépouse et moi-même avons ététrès touchés par tous les témoi-gnages de sympathie et deréconfort de tous ceux qui sesont associés à notre deuil.Veuillez trouver ici nos sincèresremerciements. MauricetteBECHTEL, dans l’impossibilitéde répondre à tous ceux qui sesont associés à sa peine, vousremercie infiniment pour laquête de 193 € faite suite audécès de son époux, ainsi quetoute la famille. Elle prie toutesles personnes qui se sont asso-ciées à son deuil de trouver icil’expression de ses sentimentsémus et reconnaissants.

Le président départementalMaurice SANSPEUR

3700 INDRE-ET-LOIRE

RAOUL BEAUVAISNOUS A QUITTÉS

Au matin du 21 novembre2007, Raoul BEAUVAIS nous aquittés, enlevé par la maladie àl’affection des siens et de sescamarades.

En 1944, âgé de 17 ans, ilrejoint les Forces Françaises del’Intérieur au maquis d’Epernon,dans le sud du départementd’Indre-et-Loire, puis à la libé-ration il signe un engagementvolontaire au 32° Régimentd’Infanterie et combat sur lefront de l’Atlantique, dans lapoche de Saint-Nazaire, sec-teur Saint-Étienne-de-Montluc.En 1945, il part en Indochine ety séjourne jusqu’en 1954 où, enplus des opérations en unitéscombattantes pendant 16 mois,il exerce la fonction de garde devoies ferrées en pleine zonehostile. Puis c’est l’Algérie en1954, le Cameroun en 1960 etde nouveau l’Algérie en 1961 et1962. Il y termine sa carrièreavec le grade d’adjudant.

Revenu à la vie civile, RaoulBEAUVAIS a passé près devingt années au ministère de laDéfense avant de prendre saretraite.

En 1985, il rejoint les rangsde la section d’Indre-et-Loirede la Fédération Nationale desCombattants Volontaires et

participe activement à ses acti-vités, ce qui lui vaudra l’attribu-tion de la médaille de bronze dela Fédération en 2003. Trèsattaché à la vie de sa commu-ne, il sera élu conseiller munici-pal de Saint-Avertin en 1983.

Les obsèques de RaoulBEAUVAIS ont eu lieu le 26novembre dernier en l’Eglise deSaint-Avertin où les drapeauxde vingt-et-une associationsd’anciens combattants, dontcelui de la section, se sont incli-nés sur son cercueil recouvertdu drapeau tricolore. Conduitepar le président AndréMOREAU, une délégation de laFNCV d’Indre-et-Loire estvenue rendre un dernier hom-mage à notre regretté compa-gnon. Adieu Raoul... ton souve-nir restera à jamais dans nosmémoires.

A son épouse, à ses enfants,à sa famille, les membres de lasection d’Indre-et-Loire de laFNCV renouvellent leurs sin-cères condoléances et leur pro-fonde sympathie.

* * *Raoul BEAUVAIS était titu-

laire, entre autres, de lamédaille militaire, de la croix deguerre des TOE et de la croix ducombattant volontaire.

Le président départemental,André MOREAU

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4100 LOIR-ET-CHER

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

L’assemblée générale an-nuelle de la section départe-mentale du Loir-et-Cher s’esttenue le 10 novembre 2007 àl’hôtel « Holiday Inn » de Blois.

Après vérification du nom-bre de participants et des pou-voirs, le quorum étant atteint, laséance est ouverte. Le prési-dent Lucien REY, ayant saluél’assistance, demande de res-pecter une minute de recueille-ment à la mémoire de nos com-pagnons disparus depuis ladernière assemblée et d’avoirune pensée pour les famillesdans la peine, sans oublier noscompagnons malades dont,pour certains, les jours sontcomptés.

La lecture du procès-verbalde l’assemblée de novembre2006 ne donnant lieu à aucuneremarque, ce dernier est adop-té à l’unanimité.

Lors de la présentation durapport moral, le président rap-pelle le dynamisme de la sec-tion et particulièrement celui duporte-drapeau départemental,présent à toutes les cérémoniesofficielles ainsi qu’aux invita-tions des associations amies.Présent au congrès national àDijon les 22 et 23 mai 2007 etau séminaire des présidents àNeuvy-sur-Barangeon les 24 et25 octobre 2007, Lucien REYévoque les sujets traités par leprésident fédéral Jacques GA-GNIARD (recrutement, croix du

combattant volontaire avec bar-rette « Missions Extérieures »).Pour le moment, nous ne som-mes que partiellement satisfaitscar seuls les appelés, volon-taires pour un conflit, peuvent yprétendre. Le président fédéralcontinuera ses démarchesauprès de l’autorité compétenteafin d’obtenir satisfaction pourles réservistes et les engagésvolontaires. Il rappelle que lesofficiers et sous-officiers decarrière ne peuvent y prétendre.(cf. « Les Volontaires » n° 409de juin 2007).

Le trésorier, Henri FORES-TIER, rend compte du bilancomptable avec force détails.Pour 2007, les villes de Blois etMer nous ont accordé une sub-vention. Comme il est de tradi-tion, nous avons fait un don auSouvenir Français et au muséede la Résistance. Les contrô-leurs aux comptes, AndréGEROME et André BIGOT,après avoir vérifié la comptabili-té, ont donné quitus au tréso-rier.

L’assemblée vote à l’unani-mité ces deux rapports.

Pour ce qui est du renouvel-lement du tiers sortant auconseil d’administration, PierreBECHET, Henri LANDAIS etJacques PARDESSUS, admi-nistrateurs sortants, sont à nou-veau candidats. Charles COU-RADJUT et Robert CHEVALsoumettent leur candidature àcette instance. Les participantsayant souhaité voter à mainlevée, les bulletins de vote sontretirés et nos cinq compagnonssont élus à l’unanimité.

Le nouveau conseil d’admi-nistration se compose donc dePierre BECHET, Robert CHE-VAL, Charles COURADJUT,Henri FORESTIER, JacquesLABBE, Henri LANDAIS, PierreLAMISCARRE, Marcel MAL-LARDEAU, Pierre MARCHAND,Jacques PARDESSUS, LucienREY et Claude ROULLIER. Il seréunira dans les prochains jourspour élire le bureau.

Après quelques questionsdiverses, les participants serendent au pied du monumentaux Morts où les attendent lespersonnalités pour une courtecérémonie.

Le général Jean-MarieBEYER remet l’insigne de

porte-drapeau pour 20 ans deservices à Jacques PARDES-SUS et le lieutenant-colonelDidier MOLLE, l’insigne pour 10ans de services à André BIGOT.Deux gerbes sont déposées,l’une par le conseil général,l’autre par la section. Après laminute de silence, « La Mar-seillaise », chantée par l’assis-tance, clôture la cérémonie.

De retour en salle, le prési-dent remercie les personnalitésprésentes, à savoir : Alain ABE-LIN, chef de cabinet au conseilgénéral, représentant le prési-dent Maurice LEROY, DidierCHAUDRON, maire-adjoint deBlois chargé des ancienscombattants, le lieutenant-colo-nel Didier MOLLE, délégué mili-taire départemental adjoint, legénéral Jean-Marie BEYER,président départemental de laSociété d’Entraide des Mem-bres de la Légion d’Honneur,Michel DURU, président dumusée de la Résistance, de laDéportation et de la Libérationde Blois, René LUZEUX, pré-sident de la FAITOE du Loir-et-Cher, M. DES CHAMBRE,vice-président de l’UNOR dé-partementale ainsi que les pré-sidents d’associations amiesMM. LAMlSCARRE, LANDAIS,LABBE et LASNIER. Il évoque ledécès de Jean CHARTRAIN, savie active auprès des associa-tions d’anciens combattants,particulièrement celle de laFNCV.

Il insiste sur le devoir demémoire auprès de nos jeuneset sur le respect qu’ils doiventavoir envers le drapeau, sym-bole d’unité du Pays.

Un vin d’honneur clôturecette assemblée, suivi d’unrepas convivial.

LA SECTION EN DEUIL

Le 25 octobre2007, JeanCHARTRAINnous quittait.Bien que pa-raissant fati-gué dans lesd e r n i e r stemps, rienne laissait présager un décèsaussi brutal.

Né le 11 décembre 1920à Blois, Jean n’a pas encore19 ans lorsque, le 16 octobre1939, il s’engage comme volon-taire pour la durée de la guerreau dépôt de Cavalerie n° 29 àLimoges. Le 17 octobre 1939,sur sa demande, il passe dansune unité combattante, le 14°

Escadron motorisé. Muté au 12°

Groupement provisoire decavalerie (16° Escadron dechars), il fait, comme chef dechar, la campagne des Ar-dennes, de l’Aisne, des Montsde Soissons... puis assure laprotection du repli jusqu’au22 juin, date à laquelle il seragravement blessé.

Il recevra la croix de guerreavec deux citations, la premièreen mai 1940 et la seconde enjuin de la même année. Sur sademande, il est mis en disponi-bilité en août 1940 et passedans la clandestinité au maquisd’Auvergne où il assure plu-sieurs passages clandestins dela ligne de démarcation (cour-riers, évadés…).

Rappelé, il rejoindra le 3°Régiment de Dragons jusqu’àson hospitalisation d’urgencedu fait de sa blessure de juin1940. Il est réformé définitive-ment en juillet 1943.

Le lieutenant-colonel MOLLEremettant l’insigne de 10 ans àAndré BIGOT, Jacques PARDES-SUS ayant reçu celui de 20 ans.

Au monument aux Morts devant une partie des participants de gauche àdroite au premier plan :Pt L. REY, P. LAMISCARRE, P. MARCHAND, A. ABELIN, conseil général,D. CHAUDRON, maire-adjoint de Blois

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6700 BAS-RHIN

65ème ANNIVERSAIREDE L’INCORPORATION

DE FORCEL’Association des Evadés et

Incorporés de Force (ADEIF) acommémoré cet anniversairedans l’après-midi du samedi 25août, jour de la publication del’ordonnance du gauleiterWAGNER en 1942. Cette jour-née du souvenir s’est tenue surles hauteurs d’Obernai, où estérigée la grande croix blancherappelant le drame des incorpo-rés de force.

La section du Bas-Rhin dela FNCV a tenu à s’associer à

cette cérémonie pour afficherson soutien d’autant que plu-sieurs de ses membres fontpartie des alsaciens concernéspar cette ordonnance, en y par-ticipant par sa présence et ledépôt d’une gerbe, par le prési-dent délégué national, JacquesPOTASCHMANN, le vice-prési-dent national, Jean FORES-TIER, et par Henri IBOS. Cedernier, réfractaire au STO,s’enfuit de son village desHautes-Pyrénées et s’em-barque clandestinement à bordd’un navire pour s’engagerdans l’armée française enAfrique-du-Nord. Il participera à

la campagne de Tunisie contrel’Africa Korps, puis au débar-quement en Corse et continue-ra la campagne de France jus-qu’à la libération de l’Alsace.Pour terminer, il poursuivra sonengagement en Indochine.Notre ami IBOS, résidant àObernai, nous a été d’un grandsecours pour nous diriger versle lieu de la cérémonie.

Le président de l’ADEIF, legénéral Jean-Paul BAYARD, aprononcé, à cette occasion, undiscours rappelant les souf-frances physiques et moralesde ces enrôlés de force, notam-ment durant la campagne de

Rendu à la vie civile, Jean,indépendamment de sa vie pro-fessionnelle, sera conseillermunicipal de 1947 à 1960 àLamotte-Beuvron, puis maire-adjoint de 1953 à 1959.Parallèlement, il entre dans plu-sieurs associations patrio-tiques, mais celle avec laquelleil aura le plus d’affinités sera laFédération Nationale desCombattants Volontaires duLoir-et-Cher. Il y occupera,entre autres, le poste de tréso-rier de 1992 à 1995 puis celuide président de 1998 ànovembre 2006. Il s’y consacre-ra sans compter.

Il avait le sens du devoir demémoire et de la solidaritéenvers les plus démunis de sescompagnons et des veuves. Ilsiégeait à l’ODAC et étaitmembre de l’UDAC du Loir-et-Cher. Sous un aspect distant,Jean était d’une grande sensibi-lité et d’une grande générosité,refusant les honneurs.Quarante-huit heures avant sondécès, le conseil d’administra-tion de la FNCV lui avait décer-né la médaille d’or de laFédération. Malheureusement,il est parti sans qu’il en soitaverti.

A sa demande, ses funé-railles religieuses se sontdéroulées en toute simplicité.Tous ses amis anciens combat-tants étaient venus lui rendre undernier hommage. Lors de deuxcourtes allocutions, celles deLucien REY et du représentantdu colonel GAGNIARD, AndréMOREAU, président de la sec-tion d’Indre-et-Loire, tous deuxont fait l’éloge de leur ami.

A la sortie de l’église, les 16porte-drapeau lui ont rendu leshonneurs. Jean CHARTRAINétait titulaire, entre autres, de lamédaille militaire, de la croix deguerre 1939-1945 avec deuxétoiles de bronze, de la croix ducombattant volontaire, de lamédaille des blessés et de lamédaille de la Jeunesse et desSports.

Nous renouvelons à sonépouse et à sa famille toutesnos sincères condoléances.Nous n’oublierons pas notreami Jean qui a tant œuvré pourle monde combattant.

Le Président départemental,Lucien REY

5300 MAYENNE

Comme tous les ans, lagrande famille qu’est laFédération Nationale desCombattants Volontaires de laMayenne s’est retrouvée, le 9septembre 2007, réunie autourdu traditionnel méchoui.

C’est chez notre vice-prési-dent, Bernard LEBRETON et safemme Micheline, que se sontdéroulées les festivités dans lecadre campagnard de leur rési-dence.

Une magnifique expositionde peintures sur toile ornait lasalle de restauration où le prési-dent Herbert BLANCK a félicité

la soixantaine de personnesprésentes.

Un soleil splendide, la gaie-té des convives et le suspense

du résultat de la tombola ontenchanté les participants.

Le président départemental,Herbert BLANCK

6400 PYRÉNÉES-ATLANTIQUES

A L’HONNEUR

Notre compagnon FrancisVOLK, chef de bataillon hono-raire, demeurant à Eckbolsheimdans le Bas-Rhin, adhérent dela section des Pyrénées-Atlan-tiques, vient d’être promu augrade de commandeur dansl’ordre national du Mérite.

La remise de cette hautedistinction s’est déroulée àBayonne (64) sous l’œil bien-veillant de Saint-Michel, patrondes parachutistes.

Le 1° RPIMA de Bayonne a,par la même occasion, fêté les60 ans de la création de sa glo-rieuse aînée, la 1° demi-brigadecoloniale de commandos para-chutistes.

Ancien directeur d’un ma-gasin de la « grande distribu-

tion », le commandant VOLK adonc fait le déplacement àBayonne le 29 septembre 2007et s’est vu remettre la cravatede commandeur de l’ONM parle général de corps d’arméeMichel ZEISSER.

Engagé volontaire pour 18mois en 1964 au 6° RPIMA deMont-de-Marsan, il est ensuiteréserviste des TAP à compterde 1966 et on le retrouve jus-qu’en 1989 comme instructeurpara avec autorisation de sauts.Par la suite, il accède au corpsdes officiers de réserve. Il estnommé sous-lieutenant en1987, lieutenant en 1989, capi-taine en 1994 et chef debataillon en 2002. Vingt-huittémoignages de satisfaction duministre de la Défense, dont 13avec félicitations, viennent ré-

compenser ce valeureux réser-viste. Il s’est montré, tout aulong des périodes de « Réserve »où il a servi avec honneur etfidélité, très dynamique et com-pétent.

Qualifié de meneur aucaractère ouvert et entier, il futconstamment disponible et égalà lui-même.

Il s’est toujours affirmé dansles différents emplois qui lui ontété confiés.

A l’occasion de cette remisede décoration, la FNCV, le bu-reau départemental, le conseild’administration et les mem-bres de la section présentent aurécipiendaire leurs plus vives etsincères félicitations.

Le président départemental,Laurent CASENAVE

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Russie où un grand nombre deprisonniers du camp de Tam-bov souffrirent des dures condi-tions de captivité et en mouru-rent même pour d’aucuns. Maisle point fort de son allocutions’est situé dans le rappel de sa

requête aux différents Prési-dents de la République pourque soit enfin reconnu, sansrepentance, le drame de l’incor-poration et là, il s’adresse toutparticulièrement au présidentSARKOZY en des termes très

dignes fondés sur des faitsréels appartenant à l’histoire decette région Alsace et Moselle.

Il espère, avec derrière luitous les Alsaciens et Mosellans,que notre nouveau président dela République saura leur donnersatisfaction.

Il est bon de rappeler ceproblème de l’incorporation deforce, ordonné au mépris deslois internationales et… sansprotestation du gouvernementfrançais d’alors, problèmeencore trop méconnu (“peut-être sciemment occulté par lespouvoirs publics”, dixit legénéral BAYARD) des Françaisde l’Intérieur (terme employédans l’est pour désigner leshabitants des autres régions)

qui ignorent cette tragédieencore plus durement ressen-tie par les jeunes alsaciens nésen 1926, incorporés de forcedans les S.S., particulièrementceux incorporés dans la sinis-trement connue division “DasReich”.

Ceci est d’autant plusregrettable que le procès deBordeaux, traitant de l’affaired’Oradour-sur-Glane, n’a paspris en compte, comme il auraitdû l’être, ce problème d’incor-poration imposée par le IIIème

Reich.

“Les Alsaciens, comme l’adit le général BAYARD, ferme-ment mais sans acrimonie, enont assez d’être considéréscomme les boches de l’Est.”

7500 PARIS

CONSEILD’ADMINISTRATION

Le 19 septembre dernier,s’est tenu, au siège de la Fé-dération, notre conseil d’admi-nistration. Après avoir échangéquelques souvenirs de vacanceset suivi l’ordre du jour tradition-nel, nous avons longuementévoqué notre futur voyage deprintemps. Sans tarder, le prési-dent va étudier les deux projetsretenus afin de faire un choixdéfinitif. Cette sympathique

réunion s’est terminée par unapéritif et un repas au restaurant« Medova ».

Signalons malheureusementl’absence, pour raison de santé,de nos amis Emile BAILLEAU,trésorier, et de Nicole BOUHEL-LIER, cette dernière ayant parti-cipé à la vie de l’Association entant qu’assistante sociale pen-dant plusieurs années. De toutcœur, nous leur souhaitons unprompt rétablissement.

Le président départemental,Alain BATAILLON DEBES

7000 HAUTE-SAÔNE

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

Notre assemblée générales’est tenue à l’Hôtel de Ville deVesoul le mercredi 19 sep-tembre 2007, sous la présiden-ce du colonel GAGNIARD et dugénéral de division KOPF,membre du comité d’honneurde notre Fédération.

La journée débute à 9 H 30au monument aux Morts avecenvoi des couleurs et dépôt degerbes. Ont assisté à cettecérémonie M. CASTANIER,chef de cabinet du préfet, Mon-sieur AYALA, premier adjoint aumaire, M. BONAMY, directeurde l’ONAC du département, lechef de bataillon VIPREY, com-mandant la Gendarmerie, et lesprésidents d’associations pa-triotiques avec leur drapeau.

Selon le programme prévu,à 10 H 45 le président GERBIERouvre la séance. Il remerciel’assistance et présente lesexcuses de nombreux compa-gnons retenus pour raison desanté. Il salue particulièrementle président fédéral et le généralKOPF. Il demande un instant derecueillement à la mémoire denos treize compagnons dispa-rus depuis la dernière assem-blée générale. Jacques GA-GNIARD exprime sa satisfac-tion d’être parmi nous, il repren-dra la parole plus tard pournous entretenir de la FNCV.

Les rapports moral et d’acti-vités sont présentés par AndréMASSE, secrétaire. Le bilanfinancier est détaillé par JacquesLOEUILLARD, trésorier. Après

intervention de Jean OUDOT,contrôleur aux comptes, quitusest donné au trésorier et desfélicitations sont adressées àchacun des intervenants pour lesérieux de leur travail.

Le renouvellement du tierssortant voit la réélection deJoseph GIRARD, JeannineGAUCHEY, Charles BOMBEZINet Pierre TEILHOL. HenrietteDUREPERT accepte de prendrela place de Louis PINEY quinous a quittés. Jean GERBIERn’a toujours aucun candidat à larelève !

A 11 H, arrivent les officielspour interventions, à savoir,Monsieur AYALA, MonsieurCHRETIEN, conseiller général,et M. BONAMY. Après un motd’accueil et les excuses desparlementaires retenus à Parispar leurs fonctions, la parole estau président Jacques GA-GNIARD qui nous apporte desprécisions sur la politique fédé-rale, insistant sur l’évolution desmentalités après vingt-cinqannées de paix. Il indique quenous devons nous remettre enquestion pour assurer notresuccession. Par ailleurs, lanotion d’unités combattantesainsi que celle de l’engagementvolontaire doivent être révisées.En conclusion, le dossierconcernant la croix du combat-tant volontaire avec barrette“Missions Extérieures” n’estpas bouclé. Par ailleurs, près de2 200 croix du combattantvolontaire ont été attribuéesdepuis trois ans, seulement 5 %des récipiendaires nous ont

rejoints. Il reste donc un grostravail de recrutement…

M. BONAMY souligne lacomplexité des instructions quigèrent les attributions de cettedistinction et fait le point de sonévolution. M. AYALA se plait àsouligner les bonnes relationsqu’il entretient avec le mondecombattant. Il est vrai que l’onne fait jamais en vain appel à lui !Nous en avons encore une bellepreuve aujourd’hui. Le généralKOPF, dont nous admironstous la clarté et l’objectivité lorsde ses interventions, rappelleque la chute des effectifs estinévitable et logique. Le com-portement de nos prédéces-seurs nous impose de bienréfléchir afin de ne pas banali-ser la CCV.

C’est maintenant le verre del’amitié, offert par la ville aprèsla remise de la médaille debronze de la FNCV à JeannineGAUCHEY, André DEYNOUX etNorbert SYLVESTRE. Après ce

très beau “pot”, nous nousretrouvons une cinquantaine deconvives au restaurant “LeThéâtre” autour d’un repascomme sait en concocter lechef, Philipp DELAVAL, dansune ambiance fraternelle.

LÉGION D’HONNEUR

Le 14 juillet, nous avons eule plaisir de voir notre compa-gnon, Guy BAUDOUIN, êtrepromu officier de la Légiond’honneur. Toutes nos félicita-tions à l’heureux récipiendaire.

LA SECTION EN DEUIL

Nous avons eu à déplorerrécemment, les décès deMarie-Chantal ISLE DE BEAU-CHAINE, Marcel COLLIN etMarcel Charles PIGUET. Queles familles éprouvées trouventici, à nouveau, l’expression denos sincères condoléances etde toute notre sympathie.

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Note de la rédaction

La FNCV, membre du Cercle pour la Défense des Combattants d’AFN, est particulièrement attentive à la sauvegardede l’honneur des combattants d’Algérie. Dans le n° 409 du journal “les Volontaires”, l’article sur le film “Indigènes”constituait déjà une mise en garde. La copie de la lettre ouverte destinée au Président de la République, reproduite ci-après, constitue une nouvelle alerte à l’image inacceptable de l’action des combattants français en Algérie.

CERCLE POUR LA DÉFENSE DES COMBATTANTSD’AFRIQUE FRANÇAISE DU NORD

Secrétaire National : Association Soutien à l’Armée Française (ASAF)18 Rue de Vézelay – 75008 PARIS - Tél/Fax : 01 42 25 48 43

Paris, le 31 octobre 2007

LE DÉLÉGUÉ NATIONAL

Monsieur Nicolas SARKOZYPrésident de la RépubliquePalais de l’ElyséeRue du Faubourg Saint Honoré75008 PARIS

Monsieur le Président de la République,

Le Cercle pour la Défense des Combattants d’AFN (CDCAFN), 17 associations regroupant800 000 adhérents, a un seul but : défendre l’honneur de ceux qui ont combattu en AFN,notamment en Algérie entre 1954 et 1962. Parmi eux le million d’appelés représentant la totalitédes familles de toute la France et les harkis.

Or, ces appelés et des harkis sont insultés dans le film-fiction “L’ennemi intime”. Nous notonsavec stupéfaction que le producteur-réalisateur, M. SIRI, vient d’obtenir pour ce film le prix del’Institut de France, ce qui lui donne apparemment un label officiel de vérité !

Nous pensons :- que les appelés ayant fait la guerre d’Algérie entre 1954 et 1962 ont été de bons Français et

de bons soldats ;- que les harkis, en plus d’être de bons soldats, ont suffisamment souffert de ce conflit pour ne

pas en plus être insultés et accusés de crimes inacceptables ;- que le message délivré par ce film est nuisible à l’image de la France en Algérie ;- qu’un tel scénario ne peut qu’inciter la population d’origine maghrébine à la haine des

Français de souche européenne.

Nous allons saisir l’ensemble des associations, en plus de celles du Cercle, des amicalesrégimentaires, des associations de harkis et celles des rapatriés pour dénoncer cette attaque,d’autant plus odieuse qu’elle semble bénéficier d’une certaine connivence de l’“establishment”.La lecture des journaux ne laisse aucun doute à ce sujet. Celle de la télévision officielle, servicepublic… !!!

C’est pourquoi je vous adresse, en pièce jointe, la lettre ouverte que j’ai écrite à M. PatrickROTMAN, scénariste du film, à la demande unanime des présidents des associations duCDCAFN.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’assurance de ma très hauteconsidération.

Général du corps d’armée (cr) Bernard GILLIS

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Le respect de la vie privéeconstitue un droit fondamen-tal, inscrit dans le Code Civil,la Convention européennedes Droits de l’homme et laDéclaration universelle desDroits de l’homme de 1948.Comment s’applique-t-il dansla vie courante ?

Vous disposez d’un droitgratuit de radiation de voscoordonnées afin qu’elles nefigurent plus dans les fichiersde prospection d’une société(ou qu’elles ne soient pasmises à la disposition d’uneautre).

Pour ce faire, vous devezadresser une demande écrite.Si votre courrier demeurelettre morte, saisissez la CNIL(commission nationale de l’in-formatique et des libertés) parsimple lettre en faisant réfé-rence à la loi « Informatiqueet Libertés » n° 78-17 du 6janvier 1978 :

CNIL - 8 rue Vivienne –CS 30223 – 75083 PARIS

CEDEX 02

Votre bailleur ne peut fairevisiter votre appartement sansvotre autorisation. Vous pour-riez alors demander à sonencontre des dommages etintérêts en justice. Cela dit,vous ne pouvez pas non pluslui interdire toute visite dèslors qu’il souhaite relouer ourevendre le logement quevous occupez. L’idéal estdonc de s’entendre avec lui.

Vous ne pouvez pas refu-ser d’ouvrir votre porte à unagent de l’INSEE chargé d’uneenquête obligatoire (recense-ment).

En revanche, si vous êtesconsulté dans le cadre d’uneenquête statistique qui n’apas été agréée par le Conseilnational de l’information sta-tistique (le CNIS) et qui n’apas reçu le visa du ministrecompétent, vous pouvez refu-ser de répondre.

A l’expiration d’un délai dehuit jours à compter d’uncommandement de payerresté sans effet, un huissier,muni d’un titre exécutoire(décision de justice, actenotarié...) peut forcer le domi-cile d’un particulier (même enson absence) en présence dumaire (ou d’un conseillermunicipal), d’un policier oud’un gendarme, ou de deuxtémoins majeurs et d’un ser-rurier. Il doit néanmoins agirun jour ouvrable et seulemententre six heures et 21 heures.

Si votre téléphone est missur écoute, votre opérateur nepeut rien pour vous : la mesu-re a obligatoirement été or-donnée par un juge d’instruc-tion. Cette décision ne peuttoutefois être prise que dansdes conditions limitées etpour une durée maximale dequatre mois.

Votre employeur peutcontrôler et surveiller l’activitéde ses salariés pendant letemps de travail. Sa seule

contrainte : avertir son per-sonnel s’il utilise des disposi-tifs particuliers à cette fin :caméra vidéo, écoutes télé-phoniques...

Votre voisin ouvre de mau-vaise foi un courrier qui vousest destiné ou en prend frau-duleusement connaissance. Ilrisque une peine d’un an deprison et 45 000 € d’amende.Seuls les parents ont le droitd’ouvrir le courrier de leurenfant mineur.

Vous pouvez interdire àvotre banque de communi-quer à votre famille la positionde votre compte bancaire. Nivotre conjoint, ni votre famille,ni vos amis, ni vos créanciersne peuvent obtenir d’informa-tions sur votre compte (saufen cas de compte joint ou deprocuration).

En aucun cas, vous nepouvez vous faire délivrerl’extrait de casier judiciaired’une autre personne. Il s’agit

d’une infraction punie par laloi (amende de 7 500 €).

Le journal local a le droitde publier une photo où vousapparaissez si vous êtesimpliqué dans un événementse déroulant dans un lieupublic, et ce, dans le cadre dela liberté de l’information.

Un agent de sécurité vousdemande d’ouvrir votre sacou de vider vos poches : vouspouvez refuser, jusqu’à l’arri-vée d’un officier de police,seul autorisé à le faire. Enrevanche, d’après la législa-tion européenne, vous êtesobligé de vous soumettre à lafouille des bagages à l’aéro-port. Pour la recherche desinfractions douanières, lesagents des douanes sontégalement autorisés à fouillertoute personne ou véhicule àtout moment.

PRÉSERVEZ VOTRE VIE PRIVÉE

VIE PRATIQUE FICHE PRATIQUEEXTRAITE DE « L’ALLIÉE DE VOTRE AVENIR »

n° 12 de septembre 2006

Séminaire des PrésidentsSéminaire des Présidents

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