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Orientations etcontenus grammaire

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Page 1: Orientations etcontenus grammaire

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Page 2: Orientations etcontenus grammaire

Orientations et contenusd’une nouvelle grammaire

pour l’éçole

Page 3: Orientations etcontenus grammaire

Une autre conception de la phraseet de la langue pour fairede la grammaire à l’écolervlarie-Christine Paret

1. LA RÉFLEXION SUR LA LANGUE

11 Un obstacle à la réflexion métalinguistiqueUn des obstacles majeurs à une meilleure maîtrise de la langueécrite chez les adolescents. et qui subsiste encore chez denombreux jeunes adultes même à 1’ université, est le manque demoyens intellectuels dont ceux-ci disposent pour corriger leurécrit. La plupart ne semblent pas avoir acquis le minimum deconscience des structures de la langue, qui pourrait leur permettred’utiliser avec profit les connaissances grammaticales qu’ilspossèdent par ailleurs sur le fonctionnement du systèmelinguistique, notamment orthographique. Autrement dit, ilspeuvent connaître les règles d’accord, mais dès que leurs phrasessont un tant soit peu longues ou complexes — c’est le cas dé .laplupart des phrases dès l’école secondaire —, il devient périlleuxpour eux de se lancer dans le repérage des relations grammaticalesmises en jeu pour vérifier l’application des règles d’accord. Latâche est encore plus ardue lorsqu’il s’agit. pour un élève, devérifier la construction de ses phrases. Cette conscience ne peuts’acquérir que par la manipulation intentionnelle des structuresde l’écrit et leur utilisation régulière.Bien des débats ont eu lieu sur l’incidence de la connaissance

de la grammaire sur l’amélioration de l’expression écrite, mais

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s u roui r ne le ronde uio-’axor r re muIrise dit r pliom te atta une pirr ed air t) qe eh le tp aistt-ce q suse de ombra orpho aphiqaest-à-dire nombreuses marque’ dc genre. de1somhrc, de

personne qui n’apparaissent qu’à l’écr’tu le français exige de lamn de son e ilssateur une réflexion métalinguistique rigoureuse

t2 La grammaire travaillée en classeclass nçais lang e tiater t e est donne depuis plusu iec m e ob cet t de are et id e li grammaire “n cl sseu que a a igue écrite soit mieux maîtrisée l’oral n est uner occupa ior de l’école que depuis peu et très secondaire). AuQuébec cependant. les années 1970 connurent une brève périodede remise en question de l’enseignement grammatical et l’adoptron d’une approche fonctionnelle de la langue dans le cadre «unepédagogie de la communication qui eut pour effet de rejeter l’eneignement s stématiquc de la grammaire dont on constatait le‘u d’ef r acrte Très rte es enseignant’ sous I influence dcp on oc les se sont cm a la grarimaire (Brbeau L essardParet et erre • 1988 ) S bien qu le difficultes constatécpuis quelqu s années a fin du secot daire peut ent difficilement être atrrrbuées a un abandon de l’enseignement de la grammatre à l’école.Mais cela ne signifie aucunement que tout travail sur la gram

maire soit bénéfique: il peut au contrarie être une perte de tempss ‘rtaines dittons e n pas sa s a tes (Paret 92). Ure

dus q ‘tes o 1 d t ‘ci ii ypes eiarcL s trav ur la ânaue ‘r classe d’ f ança

y r Chartrird ici rnên le chor 1 théone de férencc

ençuét e’m rues. pu dhs-au Less,rd. Parer er T’éoeo pour le coreri de u anruerrau,aie rouerai que ps-ur le rrr”s de r—eéreueo - - tes en-eignanrs de rranears du secondaire

arrt aIre Os’ exJeree- de era-:ma- au coin’ are is par seurare -nr4s “- cirapueou rrusreu-s r i- car semaine’

Page 5: Orientations etcontenus grammaire

J°eau1.eCOir»ÇtC” j9 ‘a phrase r do s iii

d e otlad scràp \u Q a e epa unis eau scolaire e t la cran r anc de Ge’ i°e2 a es on F rerisiu et -evi5r es o ir r o r Cs uC cl ijiC Oit S

u moins orthodoxe te P»rt! (Pale. 18ô: L (Jrrit;nit;i’o et,

aozec’ur. 1991: ia fictmrtutre. i994j ( ctte theorle gramniatocale que us ce au Q e, n pend ase fr e I o ur ren e abec e unes ut I e itisse e decdard. Pour que chaque é1ès puisse tirer un bene iee dc i’ensengnement de la grammaire. ii faut que l’objectif de cetenseignement lui permette de se construire de réelles procéduresde réflexion. ce qui n’est pas possible asec les outils actuels Leprinein s et les or tenu. d la gram ic re seol ir actu 1 epermettentpas 41 ense grantd amere’le (e r ag s o ‘ireà un tras ail rigoureux sur a languePourtant. les didacticiens de tradition française restent persua

dés que «faire de la grammaire» en classe, par la prise deconscience des règles du fonctionnement de la langue écritequ’elle des rait occasionner est un point de dépar indispensablea la construction d une nai risc réelle d la la n le M’ s teprisede onseierc epcu 1C U erepu e t b trelle d n passer p la m npulatio )ncrète des truct dephrase. et ccci des les premieres années du primairc

1.3 Un nouveau cadre théorique pour fairede la grammaire en classe

Les en elgnants ont donc besoin de iller u nouve athorqu ri» eér n r f r, e

2. \ou ne enelton’ pas en question 1n Aienut du Un noce enroue oui de arrearpour la somme A oSsus alu» pu inSOle -u es sOS unie’me à la norme école nImbe. li ne saurb nepelidani ‘e” in J adre ti»orque peur dur:»a’gue. Qaantnu Pnrn; c’ont in f’ ‘ur. ii Au -utile CUi le ‘n-rl;ere li ut “Y n’

u u pi fois jusp 951 de’ a ,elIe Or chaud n la \ n

oui ut u put lahora b 5’ ru t •bicn

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12 •c’ssgrae ‘ce a uramna’re

ecani ic dc a «112 e bic d une utte g mma e. tout impieuit perce une ceiie qu un utilise actuellement freine le traa1i ur Li langue plutôt que de le fasoriser. Bien des autcur sen e us es t fis’ s d grar ire lair din su ou n i. s s ne de

lassenient des nhenomene% lar*ag’ers en les expliquant par leurscaigluesh1storques kCherseL 1977e soit pour montrer son partipris morpbologtque au détriment de la s’)ntaxe (Huot 1981); aussius esedror rN eu etif tplut demrrerle ss s u ou cpu e L heor es ontempo

rames ur la langue peuvent rendre I apprentissage de la grammaire à la fois plus efficace et plus facile pour l’élève.Dans ce nouveau contexte parler de grammaire, «est parleri e se nb de co raissane qu ‘élabore peu a peu sur la

a gue se r me objet d etude Ces connaissances ne sontpas acquises une fois pour toutes, mais comme dans toute science,elles sont en constante évolution. Des conceptions entièrementous elle se so t développées urtout depuis les années 50, maisj ur I- I. t peut di e qu il iste un corps de connaissancesu Lii conser sus.La question essentielle qui se pose est alors: quelle grammaire

offrirait les meilleures ressources pour un réel travail sur la languequi puis e asoi des eu séque ces positives sur sa maîtrise? Cette

tsr r d e le- il propo’er:es déf r Lion es cia ses. de structures et des fonet unsqui soient claires et opérationnelles, c’est-à-dire sur lesuueiies1’éiéve puisse se fier. ce qui n’est guère le cas. parxempl loi su on de mit le njet comme le «... mot ou‘ap t e 1n l’ re la chose dont on

exprime l’action ou 1 etat» (Grevisse. 1969. p. 311. oulorsqu’on parie de «circonstance» à propos du groupe àMantréal dans la phrase Ii vit à Montréal. Pour cela, cese ‘mit r - de nt s’afpuye r de critère homogenest tu iv r xc f;

Page 7: Orientations etcontenus grammaire

ar Ier o b

1 4Oues ceque agrar m edto ive eappela or de granit z z e o et t ulaireuniqutment Elle e tt t rd a ire d r t

qu dan le developperi et des ennr a e s I g ti sdepuis le début du siecle r eu cons ue un os e ri re pde ncepts de critères eoF’ e s err r e ertersemble de gramirai es od ne n e d ri e eresgrammaires s rueturalLs (eut p e re e ‘r n o ss nt enrichies pour dure rir les r n n tr f rm o 1u géneratri esD autres gramnaires a r’ er p “rte s F ‘p t

nteressantes (eerta nes. pa °x mpl e pr r t s u r d 1structural. pensons a la gr’ t d a h’t i o u uertain sueces dans le années 60 pa cou p u ou m ria rraditionne le, elle se n cc na e sy t ‘ e rt e leson pas é retenues car ur ii te o r Fren

de eomprt la produet’ i ‘d° ‘°n b d F sieli posbil’( q I cflr epr semia san’e’ u p r ocr nu e ï

d Ça

te data en ‘ rea -‘ e ,, n

1 rerer teir e toast I e e

p’aeta ç’ e xV ce

le ire t idei r e te pi r ter e

de’ gueB or e ce e I e

P rdR et t

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114 “7 F’ciLVC &nse’gnemant de ‘e grammaire

inc durr héo ahir naisL 5 R n-o

i mL nité u su hie d nrich sont>a on ur esqueLes ii %emhle plu— sug au didaetcien de n’Cntcnj aux !1eories ie piu connue—. 0w —0m eeaiement les 1umi—es ai épreuse w les plu— reconnue—,De ces néorics ré >ntes. c’est i-dire dL loppées surtout dep sdéf anr 50. r u eno eert> iomheeo e r hè ope oire 0

asse d nçals ont n i nent i )dèle de la phrase 1concept de syntagme ou «groupe4’>. des procédures de définition,les catégories ou classes grammaticales. Ic concept de grammatncalité. une conception hiérarchique des structures de la langue etles concepts de récu ‘sivité et do transformation.

2 UNE AUTRE CONCEPTION DE LA PHRASE

21 Des notions essentiellesLe cadre qui permet le mieux de saisir les règles d’organisationdes éléments de la langue fait consensus depuis longtemps: c’estla phrase On a besoin, en effet pour guider les apprentissages,sav ii récisér e quelles sort les liv tes de la phrase et les

o ibil t e i truc ion 11 itér mr de ces limites. Or, ladefinitto la ph ase est problc uatiqu ,on a pu re enser jusqu’àplus de doux cents definitiuns et le problème existe encore, mon-tram ainsi qu’aucune n’est satisfaisante, ou — ce qui serait plusjuste que plusieurs le sont selon le point de vue qu’on adoptephonétique. graplnque. ynt xique. sémantique thématique,

mai’ i te

4. u’:- en croupe. er. uaer,’ et e, eau seoeire - Tnrfle equI\ aie>’\aet. e tin ne

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aso r

‘t

dépa ré(R Ce ronvenir ns de la d q e car il e

asse ien. comme le uligne Gohhe 80). à la connai anceIntuiTive que les enfants acquièrent très vite de la phrase à traversleur expérience scolaire. On ne pariera donc pas à proprementparier de définition qui conviendrait à toutes les phrases. maisd’un modèle, c’est-à-dire d’une forme abstraite ou d’un prototype auquel on pourra se référer lors du travail en classe. Ainsi,le gra rimaires nouvelles postulent, dans toute phrase du français.a présence d’une structure syntaxique sous-jacente constituéea minimum d’un groupe nominal (ou groupe du nom) en débutde phrase, suivi d’un groupe régi par le verbe (groupe verbal)es deux groupes étant obligatoires en théorie et représentant lesfonctions classiques de sujet et de prédicat Le modèle peut également comporter d’autres éléments, qui sont facultatifs et quisont aussi organisés en groupes.

H est possible de ramener toute phrase concrète au modèle:pour retrouver la structure de base derrière chaque phrase. onrétablit l’ordre le plus ordinaire possible, celui d’une phrase déclaratise sans marques régatives. interrogatives ou autres Comme

agit d’une structure sous-jacen e ‘es à-dire abstrai e, lese r ents obligatoires sur le plan theonque peuven etre en nbsent dans une phrase éelle donnec Anis le g oup n m naujet r apparait pas dans ure phrase a 1 mperatif.°lusicurs équipe de didacticiens )n )p e pius ou r n ri

icr ent, pour ce type de conception de a phrase. que l’on ommetantôt phrase de base tPeytard et Genouvrier. 1970; Gobbe. l90:Gobhe et Tordoir, 1986: Braun et Cabiilau. 1993 et MEQ, 1995).tantôt phrase P (Genevay. Lipp et Schoeni, 1984: Bronckart etSznicer. 1990) ou structure phrase P Genevay. 1994). L’intérêt d’un tel modèle pour la classe, c’est qu’il suffit à rendre compte

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p d e nieu omr nadeol- ra r r o ur ie o d u fie s pou

r s r oa a o i ,par xcmple de phrasespi I o ) dc ohrase qui en englobent d’autres (e est

z r des pi se mp ex mme Que vous obteniez ‘ettehit Y 10 q is ho zorc co ijirme ‘e que nous pensions tous)phiaau & d1 ferent’ rype (pas xemp1e nterrogatif,

mphatique et ncgatif cor ime Est-ce que ce ne seraitpas a chacar de rou que devrait en revenir la responsabilité?), ou desohrases elliptiques (Surprenant, cet éditorial!).Une description précise de la phrase, qui derient pour l’élève

un veritable outil pratique de réflexion, est un premier élémentindispensable, on va voir que, combiné a quelques autres, il pernettra une approche beaucoup plus efficace des formes syntaxiques de la langue L un d’entre eux est particulièrement puissante lidactique de la grammaire’ la notion de groupe6,qui est fondamentale dans les grammaires modernes alors qu’elle n’existepas dans les grammaires traditionnelles’

La notion de groupe syntaxiqueLes énonce réel se présentent comme des suites de motsaparen m” t su le néme plan. Cependant on saisit, même sponar et lent q il cx s e une cohési n plus forte entre certains mots

Oui us aré isétrent d a riét de ‘ langue dont la ph ase rele e

6 C es groupes oh igatoire e facultati oui constituent la phrase modèle ou phrase de base,tp f s pp lé <gr up’ d ha e dn usage s olaire,

7. qu e t de plus er lus frequent quand ces dernieres la leu, on empruntée.a e aç p us u in ana cl iquc et an en tire les e nsequences (par exemple, La Gram

s 9 4 1 Grasnr o re p r ‘et iple 987

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— ±a_#4 &o.oraflpweseetna r 117

pa dec b ilejc ut ine;ui i rellechi mininialemen sur la langue ne ien&ait pe I déeu p% c’ plt ke fi sU t

.1 • / C ti 1’ souli,flc bic n lu as les laIts 1’? portan’r. Auntir atrie,’ ote’ t j t

tait’ et mn’ona’i’. De même. Je 1 ‘article apparaît conune relit aa:eronuûsei’diforelltrnle ‘tee ioèt Ocntre’s oit la po%sioiIlté de rtgroupen’ents oan ce qui semblaitli ta w au ore nier abordIl at en effet non seulement possible mais nd!spensable de

delimiter de groupe- svmoriques à Yintéri’ur de la phrase. Lnctioi de groupe est induitc. & la constatation qu’un ensembh.de mots peut être remplacé par un aut’e ensemble ou par un seulm t ans que a structure de la phrase c. 1 oit aff ctee (le ensn’est certes pas consené. mais la grammaticalité de la phraseI st Ans u e phrase peut être. corstituéc de n arporte quegroupe ou unité de la première colonne associé à n’importequ I nup o u iedcla tcon& cs roupe sontlescon tituant obligatoires de la phrase.

a) &ne réfle*ie ii rigoureuse i contribue u I installation d une‘ur les fans di langue et les conscience linguistiqve plusreksjilc re ssnt usant

b; La réflexion tartes faits 2) permet d’arteindre I obiectjt.c) Ce#è eratche li dedl Elle 4’ suffi’

Dans Li phrase: L’re reflesion rigoureuse qu’ lesfulls de langu t L re ter q I r gi e cuti ,bveu tu 1u e I sronsclenLe linguistiqueplus assurée, la première partie peut êtrete np acce & les groupes W r€flexion sur c °s Ut o cettedemarrhe. ou par le pronom die. La deuxième partie peut etreremplacCe par es p up’s ennet d’aueindn objectij ou nutile ou par e eibe suffit. C est une opération de remplacementquipermeticidedéterminerl’sdeuxgroupesdebasedelaphr se

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by

ct t i n su gou d P rp pra

ne geen si g up aclaf er hor qu e ites u ai o rai pu rel rg,pa

-i 6n 1,(r ‘eour l’ai nc qui t en) Meme da ss des ohrases a I impera f oudan des phrases nor verbales, il est possible de postule ur eforme sous-jacente qui co respond au modèle proposé parexemple: Silence, peut être interprete comme Vous devezfaire lesilence où tous est le group’ nominal et le reste de la abrase legroupe verbalOn a vu que pour comprendre la st ‘ucturc d’une phrase, on lu

fait subir différente manipulations C ‘lie ci sont dc ut pa tulierement pu ssa ts lui se sen de p o edur s de déeou e edu fonctionr ement e la angue

L cs man pu a ions, des pr e ures de decouverte)rapfell ipuat ) as a la se elangue desri d tar q on it subr aux emeits I ibrase ont er fat esrtile a ertqusPorexp te esit n de

angn s, e’gnniiresr u llsseso d te depro (durIL tet ge’roi fl

e )iquate péato s rn le ri s edéplcemn, eemplacemert,1 fia eneite I mi bon L r t ttent’ de n d n s r o a

0 3

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n

a td r e t e

a e ( a poédueo o ) e f z naapp

e u e lase e eerinnt usqunpeutnh e z par au n-s r

la F ‘as so tmaleonstr itea eett pé at a n a ouj u ‘s s ‘ae ion d s problème’ae ord antrement d t on za mor i e mmc il ‘or ient les marSu iornho ‘du n e du le erminant dn verbe et du

e I e p r p n offeetner nr t ute structure.er n- ( n xc n n’,t t n- ur ite de la langu Le passage

d tic r ep e zig n ) rtordetozsUneenreeau Ce u ola tai(r d za ne zexideneelerôle

e o p e t d n ne peuver t jouer F dative u si bienu° egi p y 1 pzrtieip prés n.L cf in o d nnot) d’ungn pe nermet

r an r cd d ut zttuan tobigatoir ounoadn u grue an e e’ cg nepreo-itonnel

d u e r d s p ‘n Il lit dco t s e s rt’ In e’bieu a na au sdpriar’r peao uo o st ai - er r t e gu r ip irs od e

n r s ro r e e z e e edfCr

t r

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r i a gir car urr ronr u ebe,aupr du

r r eT 1 2 rfleiegrede nEéor e ut s a r ua r un pa ripportauxautrrsetlrureou a r r r s r de gr u r ou appartiennent alorsaux rem’ rIas e g a rn cdes, Dais tous es ras, le résultatde la mar ipu ation de a rtrr i e pF a grammaticale. c’est-are r tnsicVr(r con i poss ble ru Tra iça s Crs quatre opérmtion de dru a me r iplar na effacement et addition sontf idamentalr dan to r r y igation r structures de la langu ra ellr d rivr d an sa j r rême, puisqur la lançue rst t d rirn s o d’une part. son soumis aara nrs g dc or b r i r laou tonbeetnor *pluielan qu iu ai np tier irn a des listes se situant aen plarr r I u nrr (dans li pluie tombe, à la placr

d plvi r aoi e t e n cl maispas*rèveuseu “i o e r opr atio s ro st rrt pour eleve et I enseina t un i r r t dc (cou r r r propriétés sy taxiquesdccl nrt dr r cc e al ri rue Inesagitor n s la ci d d’lir s i i n o t ias de rIeira ‘ r gn r g dc dagogique suisse des-r aux n eiarr s du pr rr naires proced res de

1 ar y cd I n cl d ar r rogrnnative ransfo ma1 u e i r p viegié pou qu veut

rtre r r d r n tiga ion dans le domainee lang soi C r ud Li tNus baun 197 p 35

Page 15: Orientations etcontenus grammaire

C

d ag ner ntbe r esc yr’x

rucnc t Onpcu g en iu& ro mots na tn nk ‘n ‘ n y n ii

Le d Te en e sot es d croup s e quelles I plupart desgrammaires actuel es s cnLr dis t .0 it e groupc rominal lecrroupc erbal, le groupe adjectn’a e groune adverbial et le grompe prépositionnel Chacun e t nomme selon la classe du mot ess nf cl qui le compose. le nom le verbe 1 djectif I adverbe etpreposition Le gn u c pré rosition ml emboîte un groupe

r rinal dela tue ouu g r b o drmir)ounrêmeune phrase o o t çj _se

_j/

c ororom ouart a lui cstns déré omrr e la éal sat or r o siblc d un groupe nominal22 La langue a une structura hierarchiqueMai liicrêtde n ogr ur ason our paut ectles rots il orsi ci r )

plan A tre nent dit r g oupc unemcfaçoiq ( a i dc n eJcnmrn c g ne t S J

e’ stnos iblc Ricgc ‘cl a t oud csc)nstiu nts r i c

r étc pas P CFaquer n eo mple

placé sur c men er atresDca

F dc a e groups,s, qnani

99 d r veru hacuno n eau de egué

u

ég nntu t O

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Ie Ici ,1

L O I U)O

Page 16: Orientations etcontenus grammaire

C

C

C

t rc d hat t u cx d b)ure

a tdc u u ri disrculerer o r arrt no n de gruesur dir e p e r e 0roup adje al fient un ad ectifroicte p’ r n dver )e (t ut c e deurieme in adjectif

o uplete par n gr up rcpc itionnel a la re ic nire del’arsoctatt r) Do rp e iserd sartage,eo ripa rst oisg oupeso rir auxes dé eguedélegue presejz saeegue pjce r car reatqîocaron

pe ic group o n le r ideterrrin n nro rse ici nupeec itentuidete rimant u r rir etu grrnpe

ad ‘tiva ( te nt )e roisenegroune r e / aerert ci t rn a tu ix

guipe d ralar et t reicor te e caioadférenee sexe c 01 j n r nt

du tnudu o de r ere sn t ç ç (Y

ce rg rén un 1 si ci soea cc ai e e c u ece

1/

Page 17: Orientations etcontenus grammaire

ii çr u ru I aqu ) c ut son tou u u tro siemc

pe na at on Un g a de rouveauté des gram,r 1 a s pr u u u1endre compte’

dc c u r ( ii ene un constitua n pcut prendre une forme qui sepet a l’intérieur d ellemème. Plus généralement, la structureg cI: ante de la phrasc, avec sa forme canonique groupe nominal

‘ groupe verbal + groupes facultatifs peut contenir à I intérieurd f cun de co ustituants, des structures ayant les mêmeso u s (er s élcments peu e ut étre répétés de façon indéfinieI cs limites quon observ y te atteintes généralement, semblentd e dava 1tag a r ites le la r uémoire a court terme ou auxf ct e birarrer c qu entrai u nt des cascades de compléments,u au s cme de a lan u Proprement dit. On peut se rappeleres te utati e. h mon tioue a De nos ou a la Ionesco

Viauditlp d ipue

rg z le fer e a r ogneea e jueil le bucTe o battit e chene

R Desn la zgage cuitr o il u n ct c u uiere cil cut

pI x u prcr ucr bord, imp ific n faitu u a r truc u c langue

Page 18: Orientations etcontenus grammaire

t

C

a r e e eo neee r a op I

-, 1 gue ri g pcer 1 eqes icua de )fl LÇ) r n e r r

e u g u e erbai ta erte oue da eque aie cjie le s Les er e depro oslti)re dpha couer les rem s r(ahtés e terr re de propcuitron de ien donc

in tu et I on peut parier de phrase subordonnée

La ph asc subordonnee)an le cas o a ubo don rée est un on. tituant d rect de la r a

I e peut et e onstituant facultatif ‘omme dans Il vientt et qjl gnuTpjjje oùqtandlanu toi’rbee turconsu u r e e que le serait le groupe w minal le o nar

r o °r placer. elle peut aussi etre un co rstrtu’ nte o e ujt ilaplac dungoupcnomunaLpa

rpei e ilejiL z nie nnepas ManIa u or&rr e entere neonstutuant ng oued apr r

er pe Llledj ‘elkajuefr/JJ2igL. I es enehâs edan 1 u r ‘I r o i nndeeomplem ntdre tdu erbe

Te e let foi jeJ vrbe deL nmp1cireme açon. r cl ive or martcstune b rd re

n t 1er r elefa ‘riedugou rourrac»r rer nr ouel r mplément du nom, lu 1 ut g upe preposuor cl g ou de 1 adj° (1 eputf°te groupe n urinal

Page 19: Orientations etcontenus grammaire

r n bic r onr d p op sitio r pnr initie o e p oble neq i i s n rs d n le g a r n i e ) air tradit onn I

e ar il r est pet re n n e e nes de ers p’r ex Irpie i

erait bien d 1f e e de dete m rer ou e situe le en «principal>entre les deux pa tics de a uhrase Vous roulors I que la decision soi prise au p us vite ri du po n de vue de la structureommc nous allons le voir, Pour distinguer la phrase englobante,celle qui est de plus haut niveau, avec au moins ses deux groupesde base obligatoires, les grammaires modernes préfèrent 1 expression de phrase matrice. Mais attention! Les termes de proposition principale et de phrase matrice ne sont pas équivalents,ils représentent en eftet deux conceptions différentes de la phrase. En français, une phrase comme Paul dit est impossible sanscomplément direct du verbe Dans la phrase Paul dit qu il sera làbientôt, la subordonnée est donc considérée comme un élémentconstituant de la phrase englobante. la phrase matrice, puisqu’ ellevient combler une lacune de la structure: Paul dit [quelque chose].Ce n’est pas le cas lorsqu’on fait de Paul dit la proposition principale puisque c’est un enoncé ne correspondant pas à une phrasepossible de la langue La conception moderne mtioduit plusd homogénéité et de rigueur dans l’analyse de la phrase. Notonsqu’en vertu du principe de récursivité, toute phrase peut jouer lerôle de matrice pour une enchâssée Ainsi dans Je rois que Pierrea dit qu ‘il viendra la subordonnee que Pierre a dit qu 1 iendraest la phrase matrice de la subordonnée qu il y cadra

Page 20: Orientations etcontenus grammaire

3 Les ‘otions de classes de mots et de fonctonssyntaxques

es classes de rrotsO i a arle des grandes unites de la phrase, groupes et phrasesubordonnée mais quen est il du classement des diverses sortese mot a I ntéricu des groupes7Toute description de la langueente de réparti les mot dans des classes en leur reconnaissantdes aracteristiques communes C est une question essentielle sio ‘ut pou oi e bli des règles Ainsi, depuis les grammairesg ues et la i ie on r arle des parties du discours que sont ler le verbe 1 adjectif, etc Mais les points de vue ont changé

pa ce que les procédures pour les déterminer ont évolué, et lese r es de lases ou de catégories grammaticales semblent maine ant s ppropries (Cïary Prieur, 1985) Les procédures sonte. ire nes que celles qui ont servi a l’établissement des groupee t a dire I pér’ tions & dcplacement, remplacementi cernent et add tion Comme pour un groupe, ce sont les pos

‘rib d’u’i Ir qui déterminent sa Cla C C

qui sig ufic oce elle e n’cxiste pas pour un mot hors phrase Parr iple e o o ut étre un djectif mais aussi un r on

Page 21: Orientations etcontenus grammaire

c rree e ae : 127

ean le p ru a e s pic nL ai e np du m in

entdn moiude comme nstouani dicultauf con peut en affet eup im sa s qu la hia ce e é’ tre tau nad ale qui pere e ;n icr rut ie cc r e et a ac. o k.

constituant escnoc] du groupe nominal, avec le détermtnant unnza le ining nui j. On so t pourquoi le tenue de nature» desra na es ii nr les e p hi cf si is ilsait entendre que chaque unité de la langue était catégorisée parasance, qu’elle possédait une nature intrinsèque, alors que est

rtex e gu q qu de n la (J je Jet eelle fèrme, c’est terme. une Jerme).

L a confrontation de PiU5CUf5 contextes Permet de décager les

r ropriétés p rt eulires de e lai e us- ass de r o s Si 1 oncompare Elle rra aille dur et Elle travaille beaucoup, on peutvoir que dans certains cas, dur et beaucoup appartiennent à unemême classe Cependant. si l’or seu préciser les propriétés dechacun. le rapprochement des constructions possibles. Elle a beaucoup travaillé, et des constructions impossibles: cElle a dur traaillé, mont e que si cert inc unites peux e n être adjectif eadverbe, d’autres ne le peux ent pas. De la même façon. a l’intérieur de la catégorie des adjectifs. la comparaison des contextesen et de fa r de dis met n une crtrpetitu t’mula te, inccon.pétitlon natumale. mais c cmii très ‘timulant, ‘etait trèsnational. Deux sous-classes se dégagent parmi les adjectifs: ceuxqui qualifient et ‘eux qui cl isser tLe tir ail scola re d vra permettre de se gardec dc dés elopper

une vue figée du fonctionnement de la langue. qui associeautomatiquer ent une nat lien un riot, t fas riser au contraireune prise de ons ienec de la s uplesse dc ses po sihil tes et del’importance du contexte.

Les fonctions syntaxiquesLa notion de fonction est relative aux relations que les groupesentretiennent à l’intérieur de la phra e, autrement dit au rôle quechacun d eux ou arrap o aux au s, s tr nes qui sig en

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e r ee Je e e ‘nccp ‘i neu elle de IC phrase or eioba‘eat les rnèrees qu dar ie gIammare traditionnelles rnat

‘ct ohoi Je ranctie” en définte de maniee beaucoup plus sim1 er ‘euc rnodeinc. à paru de ritère -ntasi

t morp ique pas se s critère us quiolu td tiei a laceIt p a bliga oire fa

if, ain es cii orpho g u s tels e omn de dc l’ace rd ou verbe ar le sujet, o celle de 1 e cord dupartIcipe pase pat le complément direct AinSi, dans le prototype qu’est la ohree de hase. le sujet est le groupe obligatoirepi&é avant le groupe verbal et qui commande 1’ accord du verbe.L definir comme «10 mot ou le groupe de mots désignant I’ être

e hose d exprim 1 action ou 1 etat> (Grevisse 1969),pu mu u s p”ratlonne par exemple dans le cas bien connunhrase. pas ves (Le o e ‘erbal a éte rédigé par le secré

t e) ou dans e lu des impersonnelles (Il faut y aller). La position du constituant dans la structure de la phrase étant le premiercritère, on parlera plus s olontiers de position sujet que de foncflon suiet. Le sujet peut parfois se réaliser en autre chose qu’ungroupe notninai, par exemple en une phrase subordonnée. comr on Fa vu

1 utre t e ‘onctior s le complement, que l’on nommes r clé r t i est co plé e le groupe obligatoire apres ler e si u co olemer I orbe, et d apres sa forme, il est

J t ou mdi Le nom u egalernent des compléments de diverses classes ou catégories: groupe de l’adjectif, groupe prépoitionneI. subordonnée relatixe, etc. Ii n’estpas indispensable.sauf peut-être pour consulter certaines grammaires. de recouririres tèt aus ter’ue d’épithète et d’apposition. qui ne sont que des

arnculi comple e ts du non I es classes impiese le t rho e e rti ‘ou l’adsorbe peuvent recevoir

J o pic n dv e ortiairementà son pinion), l’ad(heure d appierd feureu que e soit fini) etc.

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<‘cep ‘on de cogite

Seul L ‘n’plérnent tic phrasc c- cproptcmcnt numme

ouisqu’tI na complète par la phrar de ta même manére quLeroune prepoLtionnel coinpièrc un nrm ou un ‘,erhc, mais pu Pest un conrituant dc la plu arr cnmrnc le sujet u lu uroupe serbai, aset la différence pu il est faLultat,PParmi le> ompiéments du verbe. ufl Gistnaue euaiemem Pat

tribut, qui art un complément du serbe pour un sous-enembiede verbes particuliers au point dc rue >emantiquc et syntaxique.Au point d e sémantique et mo n o iquc. l’attnhut du sujou du nplcr direct «s in p r re un predicexpr eu i rue cr stique» et o e e arq e d’accor uanu’ tu goupcadeti al(F t o e lnro tite) R egel u 994 3D autres éléments oxisten d r u ir g cuve r emn i

des «fonctions» dans un sens u peu duO en les prépo tionles subordonnants et les coordonnant , Ils (nt souvent un rôled’introduction d’un constituant subordonné au sens large. c’ustà- dire qui n’est pas au même niveau dans la structure. Ainsi unepréposition peut introduire un groupe nominal (gygnt ce SOIr) ouune phrase subordonnée (oyant qu’elle télèvhone). Ils peuventavoir aussi un rôle de liaison de constituants au même nir eaudans la structure de la phrase: c’est le cas des coordonnants quirelient ou deux groupes nominaux (Pool et sa SOEUr). ou deuxverbes, ou deux subordonnées (dès qu’il l’a vu et qu’il l’at’eCOOIllI ).

2,4 Les transformationsUne d s aisons u nportantes du chou u c grammaire nc r e

dan les asses u un nombre cr s it dc u t qu’ dl ne edc aire ‘ ire des bscr atio’us a u ou t’ des s rue pu derendr ru rec e cn Oc c ganla angue Or ‘ le quatre r u s du entales qu n

1<, Ii t ntspordamplémem ‘rd,tionneII nst,nc e’. q» ran JJep’açabie ou pp imah1

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3 en

ti Isec s ht que de lasse, tuaixTsie d’ai dites hue les e ‘ents des gramva tes tecn ‘u ungeicIV et qui dci e stdel’ohseiation,5ata dc-’uiu e’:— .enarnrtps d’aiieurs, d une parenté entre desphr se- ce -tru::ires diftérntes: par exemple: Pierre écrit n:rtrlrie Pie, tu L eut ‘t. Pir’rrt écru ii à Marie,’, Pzeriu n ‘écrztcas u Varie, ( ‘ré, Petie qui écrit u litcrie etc Ou encore entre1a phrase aUlX e et la phrase passis e correspondante. Cette caractérruque de la iargue, qui a donné lieu à des hypothèses théoriques tres nches dan- lesquelles nous n’entrerons pas ici, met enévidence les u s ibihtés de passage de u rtaines constructionssyntaxiqu es, ce qu’on p t aopeOr des transforlîlritlOné

Ain g r e phrase e aratn e a une phrase intergat se e ar u se transformation lute i’ogatne. En fait, il

existe r grand ion hre de transforni ations interrogatives, selone type d ir fomation attendu (interrogation totale ou partielle),ou selon an ‘té de 1er gue (marqueurs de renforcement familiers cita r nue ou nême c’est que. comme dans Où est-ce qu’ils’a? Où c’est q t i ra? ou encore —tu au Quebec: Tu t’as-tu senu Li. Mais toutes peur enm être décrites de manière précise.Contramrement à la créativité illimitée que chaque individu manifeste dans la façon d’organiser entre elles les différentes structuresdisponibles, il n’existe à peu près pas de possibilité de créativitépour chacune de ces structures.Pnur passer de la phrase Je Jdis “es exercices tous les jours à la

torrne emphatique Ce exercices, je les fais tous les jours. onprotède à plus e ‘s changements qu’on peut décrire précisément:déplacemer t u gr upe ces exercices en debut de phrase, addition d’une au e o une intonation p rticuheie à l’oral, et à

16 r ) F uvaux er dpw nuée 5f aasuiteuat rh

,Kur r u s’ u ‘a n y user isnrsciertoq n é e u nmuire g é ail e rsr,t sut nn 11e, nn le pas ige su

‘u I pu’ ru tu’ u pro d b r se r li ailon dr surFace,

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nc-p’oirk nque

i’crit d un ocec dc ponLtuatio. reunIacmenL r un iionou place aissce vacante ainstement de la forme du pronom

as cerne et nombre de I antécedent fer’ Lest i’enemb1e uece changements qu’nn nomme «emphase ‘arecpronom de reprse.i ou encore dilocation il est donc posNihie dedéfiu,r par des rZgles, de façon stricre oes relations sicn1icatL entre les phrases (Mtiner, 197F Hum. 1981 rCe qu’on appelle transformation st une operation p1o

complexe n simple déplaeem ) u’une substitution Fgenera i r t e plusieurs d o e ations simples. cr ron y e il de voir p r la transformation empha ique Le sor bredes tan forirations est assez li nite ans une langue: en français,I s ri e pales en plus de la precedente sont les transfor flanc nqui conduisent aux différents types de phrases a partir d unestructure la plus simple possible celle de la phrase de base (cfci-dessus) et les transformations qui permettent d’enchâsser unephrase a 1 intérieur d’une autre ou à i ster eur d’un groupe (letransformations eompléti’e. infinitive et relative) D’autrestranformations bien connues sont la passivation et les transformations «accord sujet/verbe et d’accord dans le groupenominai. Enfin, les transformations de réduction font passer unephrase dont e verbe est conjugué à une phrase dont le serbe estun infinitif ou un participe. Une des conditions pour ce faireest que le roupe nominal sulet de ce verbe soit identique à ungroupe nominal de la phrase matrice: a’nsi Elle pense qu’elle litae roman pe se réduire à Elle pen se I e e roman, ou le sujet dei’infinit t ff L et Si (ou part i e flouer, vous cou eplus di stucs mt En fumant e z plu s de ris r’e

U x edautr s nipulator q i ou e onplu s nte si se xique narexempe a orinats i nqu e s s

a I t ion t e epam s adjeLti ( e brefuonst or r ce sur le no e r rient du parht mères e o s j us, L’intérêt d re e eration est doa slest un pr lexical de dent ation )umetde nar ailler les

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tt morphol uus rattaJices d erses catég s

‘s (bref iès etc. t. abrégetaxi içan par u

a sti hras net dJav. iformat ndensc r sion. On y

immedi ement les poss lites qu’une tel e nanipulation ‘ edu travail en classe pour aire parenir les clés es à des niveduxdcxpresion plus éiabor&. ‘,Ces quelques remarques laissent entrevoir les voies qui

‘ousrent à l’enseignant dans sa classe pour faire comprendre defaçon concrète, en déconstruisant et reconstruisant des phrases.les particularités des st uctures sYntaxiques de la langue et lesressources qu elles offrent pour l’expression Il faudra toutefoiss g’rdcr d u se conception nais e des transformations qui rcviendrait a demander à des élèves de passer d’une phrase a l’autre deman ere plus ou moins intuitive, c’est à-dire sans qu’ils disposent de consignes précises qui les obligent «a prendre consciencedes opérations syntaxiques qui permettent de [le faire. ... et de]découvrir les contraintes liées à une transformation précise» (Huot.1981. p. 5$). Pour être rigoureux, les divers aspects d’une règledc transformation doivent être décrits avec précision et être spécifiques à chaque construction syntaxique. Au Québec, quelquesmanuels d’exercices proposent des manipulations de transformations, mais qui souvent ne répondent pas à des critères précisou qui sont fondées sur des approximations de sens qui ne sou-t ennc it pas l’elève dan r effort de structuration (C hartrand,I ))3 Il a donc lieu de prendre toutes le precautions nécessaircs p ur assurer dc la précision des consignes et pour que lesens ne it ni un critère unique. ni un cote e négligé.

18. Mais egalernent plus ah,trait. dn e de la non,,nal,,a ion. puisqu’on perd les indca:u us Je ernps apportees par le s erhe. Sr a nominalisaton. 501f P.’ur up/’ feu re le oc ubulaue.

Jaus 1. cnileeron Cer’eo: appende - J Duh,-,-- e,R Lgne Pa,is: Larousse

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ae p L e ete ‘i ta ua

ax t u p ahi le la riait iseo Nadeui ci me ne Un e adre ne net

o r o r n de dus ifi atior de traniput s e d e s hra: s — dont l’analyse devient urc

u er aço apruprition du métalangaga r r ic il pu de e appue ur la comprehension dese i m s ui on d al ord etc démontés et remontes, et nor

u ne méworisation de règles et dc définitions peu comprisescl remplace avantageusement une connaissance de la langue ànart d’une analyse abstraite dont les enseignants ont été lespie uers constater l’inefficacitéLoin «adopter Ls descriptions grammaticales des linguistes

1 cad e de refere ice que se donne la didactique sert ses objccu s oui sor t de ser r aux appre itissages et à l’enseignementI e faire elle fat subir aux savoirs dits «savants» certaines

ifications, p fois mportantes tout en préservant une cohéer e ntrne (exigenc ssentielle) c’est ce qu’on appelle la transp II r idct que dL ‘ioi I es contenus présentés ici noucmhl t conf rme aux xigenees de cohérence interne d’écoior ic t d ffi ac te p rtinence) Et nous pensons qu’en plus deo se che e élèves un accès plus facile, parce que reposantI u’ctp1n ceh’mts aux itructures du français un cl

dr de rUeren e e ur e tell approche de la grammaire ne peunt a i j u effet bene ique sur l’apprentissage d autres laiau et engendrer un t itude globale beaucoup plus posit ie àcg d u ‘rgag

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1q4 s nm rpsç:r7f,pq ace

Réfé s hibliograpi’ uesBU LIPP, 4.LM R

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BI SSA I M lIA,r :t au sau,v J ( ‘r( >J,tiarisI Quehec. Pc u afdcel, Dort ion du Comei a

Le Gn,ve:fe’. P-’; ovo E;me 2, \k ore&: L’ni;ersi;é deu’éa 9bS

BEOOMFIELD. L. t 1957, L ,JiOLIOJ,’’ \exr-York: FinIt.BRÀLN, A. et CXBILL U. J. F. t l991 Lt t’an’.-as Polir rhtc on. Gnon-

mai-e Jntrrac’tive de la DOra ce et du texu Braxeiles: Plantvn.BRONCkART, PP. et SZ\J’ER, G. t i990t ciiption grammat le

£ e es d’une d y i u de la gramrr a L anç’ais auk u d ho

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Q ‘ par e’ Éditie. S ts L.etties et Tee s ques. Saint-Laure s9 or une yr in 6

6 ord au 54 ,,uide e a o u 4

e ,a ph race n Guide pc doc ta GCOMBE flES, B. et CACARDE, J.-P. 1982i. ‘Ln nouvel esprit gramrla

na’ flonqu’s.

0F S ILLERS. 51.-F:. l 95 te,; t,” ouuioi’e -‘. taolc vus, Mont,eai:CircJ.\rncnu,ns.

(;.5RyPRIFT R. 51.-N .:o,.. De ‘e ‘fr’,”i”i”e . s ‘iu,.’,nstaoe L’ode

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Page 29: Orientations etcontenus grammaire

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Page 30: Orientations etcontenus grammaire

NOUItL uveiÉDITIONREVUE enseignement

de la grammaireiii in le \ iie est pris Ls nOIR eiU\ prm!rammes ei!a1ei1t Rs( tl liment dans\nie dtin iutti et ensei.!itefl1eiIt de la I’ammaire ami de i londft aU\ hesoins ciLIL\ es.

R ur flhiCti\ Il OLiei UC \ IIa.!e. \ 0k i liii t)ll’ I1.!C e entiel qui ct)I1trihuelI u enrichL”5 appreni iswe tle’ deves et i acLroilre I etliL’acIi de FeflseinelTenI.

I )ans un ou ruee reniuquahie par la qualii. la varitk cl I cessihi ie detestes, le colleciit Pour un nouvel enseignement de la grammaire pmpose:

• une didaci ique de lu ramiuuire au L-leur de I pprenhissae de I ‘eciilure:• titie v’pcIi\ e niultidiniensionnelle de I •enseinemeni de la eramnmne et

lii K ahuLiire: iainmaiie de la phrase. grammaire du ie\ie. orthographe.le\i({Lie. L()IflIflIiflILHtk)fl et disenuis:

• uiiie (lL’sLripilon Loherenie et sjinpliiiee du lInLilunneineni de la lineuc:• des (ILmirches i li \ e’ ‘issi tnnantes.

R tir lus. eilsewnaules Li cils lenailis (III prlnlaile et du secondaire, qui oulLrendre I’appientissaee de la iinnnaue utile. lurmaleur. ‘ ure passionnant P 1111

etc es. ‘oi de propositions didactiques LuIk ft’les et siunulantes sur les directioisut le et les ecueils u e lier tur rele ev le dcli d’un itoux et enseignement de 1

eraininaire.

1 Suzanne.G. Chartrand a unr ici des IldiCus. 1.5 sskweue ciles clierrIicurs lu (Li. L du ( idu IleuL-us ci d’Europe: R. Biain,R ( tdr1rand, ( (a ihu I (ir C I isher F (enes nC. (crmain, R. (obbe, D. I,eernan, NI. Nadeau. M.C. Paret.S. Reboul. C. Sirnard, (LVaadend,rpe.

4 \jiiesair LI15CICI1C JI seLliLle pendait plicurs années.Suan—G hartr d acq I t ne ni t u t en d duel que IIi 11K us lit!) t S I Lit_i iL’ Li IIIILI\LI1IIfls IIi_Itt t I ilIlqil (IL ii J 111)111 fIL ci (IL I tt._LIIIILI1I tilt] ( 1 III k LItuhllIquL

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