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Origine et évolution de la matière organique :
de l’inerte à l’émergence du vivant
Laboratoire de Physique des Interactions Ioniques et Moléculaires (PIIM)
Aix Marseille Université (AMU), Centre de St Jérôme, service 252, Marseille
T. Chiavassa
Origine et évolution de la matière organique :
de l’inerte à l’émergence du vivant
Sous quelle forme se présentent les premières traces de vie ?
Par quel type de scénario la vie a pu apparaître sur notre planète ?
Comment la matière inerte se complexifie ?
Quelques questions que nous allons abordées !
Astrochimie : Evolution des composés chimiques dans le milieu interstellaire (MIS) et
dans des objets interplanétaires (satellites de planètes, comètes, météorites…).
Contexte de nos études
Hydrogène
Atomes
Carbone
OxygèneAzote
Objectif : comprendre comment cette matière évolue à partir des molécules primitives
- Observations astrophysique/missions spatiales
- Expériences de simulation en laboratoire
Briques
élémentaires
du vivant
Molécules
complexes
Glycine
(Acide aminé)
Purine
(Base nucléique)
Acide Myristique
(Acide gras)
Glycéraldehyde
(sucre)
Eau
Méthanol
Ammoniac
Molécules
primitives
Les oligopeptides
Protéine
Enzyme
Acides
aminés
Briques élémentaires(acide aminé, base nucléique, sucre…)
Biomolécules (protéines, acides nucléiques…)
Vers l’émergence du vivant
Les oligopeptides Les oligonucléotides
Protéine
Enzyme(ADN)
Chimie prébiotique
Acides
aminés
Interconnecté
� Pas de protéines sans réplication
� Pas de réplication sans protéines
Bases
nucléiques
Sucres
Phosphates
Chimie prébiotiqueChimie prébiotiqueBriques élémentaires
(acide aminé, base nucléique, sucre…)
Biomolécules (protéines, acides nucléiques…)
Vers l’émergence du vivant
Terre primitive
Biomolecules
simplif
y
simplif
y
Cellule vivanteCellule primitive
replication
replicase
RNA
translation
Acides nucléiques (ARN, ADN)
Protéines-Enzymes
Fin Hadéen (-4Ga)
Continents
Océans d’eau liquide
Surface protégée du vent solaire par
un champ magnétique
Schopf et al. (2002) Nature, Wray et al.,Science, 274 (1996), 568-573
Stromatolithes
Les plus vieilles et plus simples formes de vie sont datées de 3,5 Ga
Composés de cyanobactéries (algues bleu-vert)
6CO2 + 12H2O + lumière → C6H12O6 + 6O2 + 6H2O.
Glucose
L’apparition de ces cyanobactéries a entrainé la photosynthèse : Rejet de O2
Emergence de la vie terrestre
700 Ma : Apparition des premiers animaux/coquillages et méduses
L’accumulation de O2 a entraîné une explosion de la diversité !
500 Ma : Apparition des premiers poissons
245 Ma : Premiers mammifères
400 Ma : Premiers insectes
5 Ma : Humanité
AustralopithèqueEnv 4,2-2,5 MA
Homo sapiensEnv 35000 ans
Emergence de la vie sur Terre : Origine terrestre ?
Hypothèses d’Oparin (1924) et Haldane (1929)
Synthèse abiotique de composés organiques : atmosphère primitive de la Terre
Mais pas d’ADN ou ARN
Acides aminés, bases nucléiques……
Expérience de Miller-Urey (1953)
La soupe primitive
Emergence de la vie sur Terre : Origine terrestre ?
Synthèse abiotique de composés organiques : sources hydrothermales sous-marines
Situation propice à la formation d'hydrocarbures
(Holm et Charlou, 2001).
Possibilité de former des acides aminés (A. Loison, thèse 2010)
Emergence de la vie sur Terre : Origine extraterrestre ?
Molécules organiques délivrées par des petits corps du système solaire : météorites, comètes
astéroïdes ..
Meteor crater (Arizona)
Grand bombardement tardif : 3,9 milliards d'années
durée de 50 à 150 MA
R. Gomes et al , Nature 2005
Induit par la migration des
planètes géantes
Cratères lunaires
Origine de l’univers
13,7 Ga
Particules (quarks, électrons, photons)
Big BangTempérature (K)
Formation des premiers
éléments (H, D, He, Li, Be)
1 minFormation des protons et
neutrons109 K
Nucléosynthèse primordiale
3 min
temps1032 K
Découplage de la lumière et de la matière 380000 ans
Formation des premiers
atomes (H, D, He, Li, Be)103 K
Formation d’atomes plus
lourds (C, N, O…)
550 MA
(Satellite Planck !)
Formation des premières étoiles et galaxies
Nucléosynthèse stellaire< 102 K
(-173°C)
Quelle est l’origine de cette matière extraterrestre ?
Supernova
Etoile de masse faible
Production et éjection d’éléments > Fe
(…Co, Zn, Hg, I, Au, Pt , U)
Ejection d’atomes……Al, Mg, Si, Fe
Formation de poussières (silicates, O>C)
(SiC, Carbone, C>O)
Les atomes plus lourds sont formés sont formés dans les étoiles en fin de vie
V838 Monocerotis (crédit Hubble)
Géante rouge (Phase AGB)
Etoile de masse élevée
Nébuleuse du crabe (crédit Hubble)
Numéros atomiques des éléments
Ab
on
da
nce
s re
lati
ve
s
Nucléosynthèse
primordiale
Abondance Cosmique/ H
He (0,1) Si (3,3.10-5)
C(3,3 10-4) Fe (3.0 10-5)
O (7 10-4) Mg (2,4.10-5)
N (9 10-5) Al (3,1.10-6)
S (2 10-5)
P (2 10-7)
Quelle est l’origine de cette matière extraterrestre ?
Matière
organique
Nucléosynthése
stellaire
Matière minérale
Eléments des poussières
interstellaires
Capture des neutrons
Etoile Evoluée
Cycle de la poussière interstellaire
Nuage diffus
Perte de masse et réinjection
de la poussière/éléments
Nuage dense
Contraction
Disque protoplanétaire
EffondrementFormation d’une
étoile et planètes
Système planétaire
Evolution
stellaire
Où se sont formées les premières molécules organiques ?
Nébuleuse d’Orion, Crédit Hubble
Gaz (99%) /poussières (1%)
Où se forment les molécules interstellaires ?
T<20 K
(-253°C)
Détection en Radioastronomie
IRAM (télescope du Plateau de Bure)
ObservationsDans les nuages denses
Particule de poussière interplanétaire (IDP)
(Bradley et al, Science, 2005)
Taille des poussières 0,1 µm
Nébuleuse d’Orion, Crédit Hubble
Où se forment les molécules interstellaires ?
T=10-20 K
Détection en Radioastronomie
ObservationsDans les nuages denses
Gibb et al , ApJ 2000
Gaz (99%) /poussières (1%)
Particule de poussière interplanétaire (IDP)
(Bradley et al, Science, 2005)
Taille des poussières 0,1 µm
Molécules détectées dans le MIS et les
enveloppes circumstellaires: Gaz et SolideComposés hydrogénéesH2, HD, H3+, H2D+Chaînes et cycles carbonésCH CH+ C2 CH2 CCH C3CH3 C2H2 l-C3H c-C3H CH4 C4C-C3H2 l-C3H2 C4H C5 C2H4 C5Hl-H2C4 HC4H CH3CCH C6H C6H2 HC6HC7H CH3C4H C8H C6H6 Composés contenant H, O, COH CO CO+ H2O HCOHCO+ HOC+ C2O CO2 H3O+HOCO+ H2CO C3O HCOOH CH2COH2COH+ CH3OH CH2CHO HC2CHO C3OCH3CHO c-C2H4O CH3OCHO CH2OHCHO CH3COOHCH3CHOH (CH3)2O CH3CH2OH (CH3)2CO HOCH2CH2OHC2H5OCH3 HCOOCH3Composé contenant H, C, NNH CN NH2 HCN HNC N2H+NH3 HCNH+ H2CN HCCN C3N CH2CNCH2NH HC3N HC2NC NH2CN C3NH CH3CNCH3NC HC3NH+ C3N CH3NH2 C2H3CN HC5N CH3C3NC2H5CN HC7N CH3C5N HC9N NH2CH2CN HC11N C3H7CN CCNComposés contenant H, O, C, NNO HNO N2O HNCO HCONH2, CH3CONH2, CH3NCOComposés soufré, silicés et autres espècesSH CS SO SO+ NS SiH SiCSiN SiO SiS HCl NaCN MgCN MgNCH2CS HNCS C3S c-SiC3 NaCl AlCl KClHF AlF CP PN H2S C2S SO2OCS HCS+ c-SC2 SiCN SiH4 SiC4 CH3SHC5S FeO AlNC
+ molécules deutérées
Plus de 180 molécules détectées
(radiostronomie/infrarouge)
C60+
Nébuleuse d’Orion, Crédit Hubble
Où se forment les molécules interstellaires ?
T=10-20 K
Détection en Radioastronomie
IRAM (télescope du Plateau de Bure)
Satellite ISO
Détection en infrarouge
ObservationsDans les nuages denses
Gaz (99%) /poussières (1%)
Particule de poussière interplanétaire (IDP)
(Bradley et al, Science, 2005)
Taille des poussières 0,1 µm
* Whittet et al., Astron. Astrophys. 315(1996) L357-L360
Silicates/
Matière carbonéé1000 5004000 2500
Nombres d’onde (cm-1)Cassiopée
OCN- Espèces Abondances (%)
H2O 100
CO2 22
CO 16
NH3 13
CH3OH 5
H2CO 4
HCOOH 3
CH4 2
OCN- 1
Glaces interstellaires
Spectre infrarouge (NGC-7538-IRS9)
Accrétion (H, O, C, N..)
Diffusion
Réaction chimique
silicates et matière
carbonéeManteau de glace
(H2O, NH3, CH4, CO, CO2…)10 K
Nuage moléculaire
Dense (10-20 K)« molécules
Primitives »
Comment se forment les glaces interstellaires et les molécules primitives ?
Ces grains peuvent jouer un rôle catalytique en induisant la formation de H2
H2CO, CH3OH
en permeVant : CO → HCO → H2CO → CH3OHH H 2H
Formaldéhyde MéthanolWatanabe et al, ApJ, 2002
1) Effet Thermique
(10-200 K)
composés volatils
« Glace primitive»
(H2O, CO, CO2..)
Cœur de
silicates
2) Effets du rayonnement VUV (flux stellaire)
ProtoétoileNuage
moléculaire
Environnement
stellaire
(T=100-200 K)
Disque
protoplanétaire
Formation d’un
système planétaire
(Planètes.
Astéroides
Comètes,.)
T<20 K
104 –105 ans 105 –3x106 ans >5x107 ans
enveloppe
composés réfractaires
(Résidu)
Formation de
planétésimals
3x106 - 5x107 ans
Comment la matière évolue des molécules primitives vers des molécules complexes ?
Lien ?
Mission Rosetta (2014- )
-Etude de 67P/Churyumov-Gerasimenko (Famille de Jupiter)
RDV (Orbiter): 6 Août 2014
Images (OSIRIS)
Quels types de molécules dans les comètes ?
PHOTO ESA. ROSETTA. MPS FOR OSIRIS
Quels types de molécules dans les comètes ?
Instrument VIRTIS (Visible InfraRed Thermal Imaging Spectrometer)
-Très faible albedo (R=6%)
- T surface : 180-230 K (septembre 2014)
-Composition identique partout
- Pas de présence d’eau
--Présence de matière organique réfractaire déshydratée
Information sur la Surface
F. Capaccioni et al, Science 2015
-Atterrissage du lander Philae 12 novembre 2014
Credits: ESA/Rosetta/OSIRIS
X
Quels types de molécules dans les comètes ?
Présence de molécules organiques en
quantité importante sous la surface
de la comète (10-20 cm)Images (OSIRIS)
2 instruments (COSAC/PTOLEMY) ont pu sniffer
la surface lors du rebond !
Quels types de molécules dans les comètes ?
POM
F. Goessmann et al, Science 2015
Météorite Murchison (0,6-3% matière carbonée)
5-25% (Matière organique soluble)75-95% (MOI)
Les météorites chondritiques carbonées : Murchison ( 1969)
Quels types de molécules dans les météorites?Quels types de molécules dans les météorites?
Grande diversité de molécules (P. Schmitt-Kopplin et al, PNAS 2010)
Traitement: extraction (H2O, 100°C)-
hydrolyse HCl, 6M et dérivatisation
Plus de 500 structures identifiées
Grande diversité de molécules
Analyses ciblées de la Matière Organique Soluble
Les météorites chondritiques carbonées : Murchison
Pizzarello et al., Meteorites and the Early Solar System II,
2006, 625-651
Quels types de molécules dans les météorites?
Acide aminé
Base nucléique : uracile xanthine
Acide carboxylique
Expériences de simulation en laboratoire (PIIM)
Dispositif expérimental AHIIA
(Analysis from the Heating of Interstellar Ice Analogs)
Molécules complexesIrradiation VUV (10-200 K)«Molécules primitive»
(H2O, CH3OH, NH3…)Effet thermique (10-200 K)
N
N
N
NO
OHH2N
R R
1) Expériences de réactivités ciblées (Projet RING)
Glace interstellaire oucométaire
Ex : Molécules cibles
HMTAcides aminés et
précurseurs
POM
HO-(CH2O)n-H
Déterminer les mécanismes
de formation
Irradiation VUV (10-200 K)
Effect thermique (10-200 K)
Composés volatils
Hale Bopp Comet
National Astronomiy of Japon Observatory
Hot corino (IRAS16293-2422), Cazaux et al, 2003
Régions de
formation
d’étoiles
Comète
2) Analyse globale des composés organiques volatils (Projet VAHIIA, ANR : G. Danger)
«Molécules primitive»
(H2O, CH3OH, NH3…)
Glace interstellaire ou
cométaire
Déterminer les molécules présentes dans
les environnements d’étoiles
et de comètes
Irradiation VUV (10-200 K)
Effect thermique (10-200 K)
(Résidu)
Composés volatils
3) Analyse globale des résidus (projet RAHIIA)
«Molécules primitives»
(H2O, CH3OH, NH3…)
Wild 2 comet, Nasa
Comète
Météorite
Glace interstellaire oucométaire
Déterminer la composition des
comètes et météorites
RING
VAHIIA
RAHIIA
Dispositif expérimental AHIIA
(Analysis from the Heating of Interstellar Ice Analogs)
Expériences de simulation en laboratoire sur des analogues de glaces interstellaires
FT-IR
Dispositif AHIIA
cryostat
Expériences de simulation en laboratoire sur des analogues de glaces interstellaires
Mélange gazeux
10-9 mbar
≈ mbar
Enceinte
Tête cryogénique
Expériences de simulation en laboratoire sur des analogues de glaces interstellaires
Mélange gazeux
FT-IR
Expériences de simulation en laboratoire sur des analogues de glaces interstellaires
10-9 mbar
≈ mbar
Dispositif AHIIA
cryostat
lignesd’injection
Expériences de simulation en laboratoire sur des analogues de glaces interstellaires
« Glace»
FT-IR
Dépôt T=10-80 K
Mélange gazeux
Expériences de simulation en laboratoire sur des analogues de glaces interstellaires
10-9 mbar
Dispositif AHIIA
cryostat
Expériences de simulation en laboratoire sur des analogues de glaces interstellaires
« Glace»
Dépôt T=10-80 K
FTIR
Dispositif AHIIA
Expériences de simulation en laboratoire sur des analogues de glaces interstellaires
Mélange gazeux
10-9 mbar
Enceinte
FT-IR
Expériences de simulation en laboratoire sur des analogues de glaces interstellaires
S
D
FTIR
FT-IR
« Glace»
FT-IR
Dépôt T=10-80 K
Flux de la lampe H2
F=1014 photons.cm-2. s-1
S
D
FTIR
Expériences de simulation en laboratoire sur des analogues de glaces interstellaires
Mélange gazeux
10-9 mbar
Dispositif AHIIA
lampe VUV
FT-IR
Expériences de simulation en laboratoire sur des analogues de glaces interstellaires
Projet RING
10-9 mbar
10 K
V=4K/min
290 K
V=4K/min
« Glace»
Projet RING
Expériences de simulation en laboratoire sur des analogues de glaces interstellaires
Mélange gazeux
Dispositif AHIIA
FT-IR
Expériences de simulation en laboratoire sur des analogues de glaces interstellaires
S
DFT-IR
40V=4K/min
290 K
V=4K/min
Sublimation« Glace»
10-8 mbar
FT-IR
Dispositif AHIIA
Projet RING
Mélange gazeux
Expériences de simulation en laboratoire sur des analogues de glaces interstellaires
10 K
FT-IR
QSMRGA
Expériences de simulation en laboratoire sur des analogues de glaces interstellaires
41V=4K/min
290 K
V=4K/min
Sublimation« Glace»
FT-IR
10-8 mbar
Dispositif AHIIA
Projet VAHIIA
(ANR-12-JS08-0001-01)
Mélange gazeux
Expériences de simulation en laboratoire sur des analogues de glaces interstellaires
10 K
Expériences de simulation en laboratoire sur des analogues de glaces interstellaires
Unité de
préconcentration
et injection
Cannes de
transfert
10-8mbar
FT-IR
Dispositif AHIIA
Projet RAHIIA
Mélange gazeux
Expériences de simulation en laboratoire sur des analogues de glaces interstellaires
cannes de transfert
Expériences de simulation en laboratoire sur des analogues de glaces interstellaires
Cannes de
transfert
10-7 mbar
FT-IR
Dispositif AHIIA
Projet RAHIIA
Mélange gazeux
cannes de transfert
Expériences de simulation en laboratoire sur des analogues de glaces interstellaires
Cannes de
transfert
10-7 mbar
FT-IR
Analyse ex-situ du grain
(Orbitrap, GC-MS, HPLC-MS)
Dispositif AHIIA
Projet RAHIIA
Mélange gazeux
Expériences de simulation en laboratoire sur des analogues de glaces interstellaires
cannes de transfert
Expériences de simulation en laboratoire sur des analogues de glaces interstellaires
amides
Alcool-acideAmine
HMTΔ (300 K)
hν (VUV-78 K) temps =44H
hν
(adapté de Oberg et al 2009)
CH3OH CH3O
hν hν hνH2CO HCO
CO
Méthanol Formaldéhyde
OHHCOOH
CO2
OH
Acide
formique
Irradiation VUV d’un analogue de glaces interstellaires (CH3OH/NH3/H2O)
H2O/NH3/CH3OH =3/1/1
hν (VUV-78 K)
CH3OH CH3O
hν hν hνH2CO HCO
OHHCOOH
CO
CO2
hν
OH(adapté de Oberg et al 2009)
RésiduH2O/NH3/CH3OH =3/1/1
Δ (300 K)hν (VUV-78 K)
amides
Alcool -acideAmine
HMT(Résidu
300 K
hν (VUV-78 K) temps =44H
Méthanol FormaldéhydeAcide
formique
Irradiation VUV d’un analogue de glaces interstellaires (CH3OH/NH3/H2O)
N
N
N
N
(HMT )
+ de 50% de la massedu résidu
COV
Mécanisme de Formation de HMT (projet RING)
Vinogradoff et al, A§A, 2013
Réseau de réactions (grains) : Formation de
molécules organiques complexes
Theulé et al, Advances in space research, 2013
POM
Irradiation VUV du méthanol (20K) et réchauffement à 300 K
Analyse en GC-MS des différents photoproduits
(projet VAHIIA)
N. Abou-Mrad et al (2015)
Molécules détectées dans les environnements
d’étoiles et de comètes
Prochaines étapes : Irradiation VUV du CH3OH/NH3/H2O
hν (VUV-78 K) + ∆ (300 K)
Résidu
100 µg
Composition MOS ?
H2O/NH3/CH3OH =3/1 /1
IAS
collaboration
Analyse des résidus réfractaires issus d’analogues de glaces (H2O/NH3/CH3OH =3/1/1)
hν (VUV-78 K) + ∆ (300 K)
H2O/NH3/CH3OH =3/1 /1
Hydrolyse acide et dérivation
Analyses ciblées
30 acides aminés
Résidu
100 µg
GC-2D-MS/MS
IAS
collaboration
Meinert et al., Chem.PlusChem., 77 (2012) 186-191
Analyse des résidus réfractaires issus d’analogues de glaces (H2O/NH3/CH3OH =3/1/1)
hν (VUV-78 K) + ∆ (300 K)
H2O/NH3/CH3OH =3/1 /1
Hydrolyse acide et dérivation
Analyses ciblées
30 acides aminés
Résidu
100 µg
Spectrométrie de masse haute
résolution : ORBITRAP
Solubilisation dans CH3OH
Source electrospray
ESI (+) ou ESI (-)
ions
(M+H)+
Analyses Globales
collaboration
ions
(M-H)-
IPAG
IAS
collaboration
GC-2D-MS/MS
Meinert et al., Chem.PlusChem., 77 (2012) 186-191
Danger et al., Geochim.Cosmochim.Acta, 118 (2013) 184-201
Analyse des résidus réfractaires issus d’analogues de glaces (H2O/NH3/CH3OH =3/1/1)
Intérêts : haute sensibilité (sub femtomolaire), haute précision masse (R=100000)
Fenêtre
hν (78 K)
∆ (300 K)
∆ (300 K)
hν (78 K)
∆ (300 K)
MOS
Ref 1
Ref 2
Différenciation entre synthèse du résidu et contaminants
Différenciation entre synthèse du résidu et contaminants
Dizaine de milliers d’espècesJusqu’à m/z 4000 → macromolécules
Dizaine de milliers d’espècesJusqu’à m/z 4000 → macromolécules
Danger et al., Geochim.Cosmochim.Acta, 118 (2013) 184-201
Analyse des résidus réfractaires issus d’analogues de glaces (H2O/NH3/CH3OH =3/1/1)
Groupe CHNO-95% des molécules forméesComposition élémentaire moyenne
Groupe CHNO-95% des molécules forméesComposition élémentaire moyenne
H/C=1.65, N/C=0.33, O/C=0.37
Mode ESI (-)
Analyse des résidus réfractaires issus d’analogues de glaces (H2O/NH3/CH3OH =3/1/1)
Groupe CHNO
Mode ESI (-)
Diagramme de van Krevelen
Danger et al, 2015
Analyse des résidus réfractaires issus d’analogues de glaces (H2O/NH3/CH3OH =3/1/1)
Ces résidus peuvent être considérés comme analogues à la MOS des météorites mais aussi à
la matière cométaire.
Comparaison entre la MOS du résidu et la MOS de la météorite de Murchison
eau
Résidu organique réfractaire
Conditions de la terre primitive(T, PH, minéraux)
Auto-organisation
de la matière ?
Devenir de la matière organique soluble ?
Sélection ?
Energie
Cellule
?
Briques
élémentaires
Biomolécules
?
Acides aminés Oligopeptides
L. d’Hendecourt (IAS, Paris) R. Pascal (IBMM, Montpellier)
Evolution prébiotique ?
Grégoire Danger
Fabien Borget Isabelle Couturier
Fabrice DuvernayNathalie Pietri Patrice Theulé Abdelkrim Toumi
(PhD student)
Thierry ChiavassaNinette Belles-Limeul
(Post-Doc)
Aurélien Fresneau
(PhD student)
Astrochemistry Group, team Spectrométries et Dynamique MoléculaireLaboratory Physique des Interactions Ioniques et Moléculaires
UMR-CNRS 7345, Centre Saint-Jérôme, case 252Aix-Marseille University, 13397, Marseille, France
http://sites.univ-provence.fr/piim/-Astrochemistry-.html
Teddy Butscher
(PhD student)
Le soleil, la terre... la vie : La quête des origin es
http://www.exobiologie.fr/
Robert Pascal, Hervé Martin, Muriel Gargaud, Purification Lopez Garcia, Thierry Montmerle, Ed Belin
- http://www.exobiologie.fr/index.php/actualites/ouvrages/interdisciplinaire-ouvrages-
actualites/parution-de-louvrage-levolution-de-lunivers-aux-societes/
Evolution de l’Univers aux sociétés
40 auteurs parmi lesquels JP Bibring, M. Gargaud, L. d’Hendecourt, H. Martin, R. Pascal
Glace
migration
I
migration
I
migration
I
migration
I
migration
I
Analyse des Composés organiques volatils (VAHIIA)
Glace
migration
I
migration
I
migration
I
migration
I
migration
I
Analyse des Composés organiques volatils (VAHIIA)
Glace
migration
I
migration
I
migration
I
migration
I
migration
I
Analyse des Composés organiques volatils (VAHIIA)
Glace
migration
I
migration
I
migration
I
migration
I
migration
I
Analyse des Composés organiques volatils (VAHIIA)
Glace
migration
I
migration
I
migration
I
migration
I
migration
I
Analyse des Composés organiques volatils (VAHIIA)
Analyse des Composés organiques volatils (VAHIIA)
migration
IEntrée des composés dans
le spectromètre de masse
Analyse des Composés organiques volatils (VAHIIA)
Ionisation des composés
dans la source(IE ou IC)
Analyse des Composés organiques volatils (VAHIIA)
Focalisation des ions
Analyse des Composés organiques volatils (VAHIIA)
Piegeage des ions
dans la trappe
Analyse des Composés organiques volatils (VAHIIA)
Expulsion de la trappe et
détection des ions
« Mesure de la masse »m/z
I
ion moléculaire
Spectre de masse
ion fragment
Quels types de molécules dans les comètes ?
Collecteur d’aérogel {Crédit NASA}
Wild 2 vu depuis
la sonde
Aérogel
Trace de grain
cométaire
Sonde Stardust
Grains cométaires recueillis de Wild 2 :
Résultats analyses : traces de Glycine et CH3NH2
(Sandford et al, 2006)
Mission Stardust (2006)