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U U N N E SÉLEC E SÉLEC T T ION ION DE DE 200 LIVRES 200 LIVRES [ [ P P O O U U R R C C E E T T É É T T É É Juin - Juillet - Août - Septembre… 2011 Partez en Vacances avec un Livre

OUR CET ÉTÉ

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Page 1: OUR CET ÉTÉ

UU NN E SÉLECE SÉLECTTIONION

DE DE 200 LIVRES200 LIVRES[ [PPPP OOOO UUUU RRRR CCCC EEEE TTTT ÉÉÉÉ TTTT ÉÉÉÉ

Juin - Juillet - Août - Septembre… 2011

Partez en Vacancesavec un Livre…

Page 2: OUR CET ÉTÉ

Des auteurs étrangers pour nous dépayser

Voici un récit aigre-doux venu d'Argentined'Eugenia Almeida, « La pièce du fond ». L'auteur met

en scène des personnagesdu quotidien qui se mettentà communiquer ensemblelorsqu'une serveuse amèneà manger à un SDF en facede son bar. Dans une petite ville deprovince, deux person-nages vont se confronteraux autres et changer leurrapport au monde… Autretitre : « L'autobus ».

Aki Shimazaki, une japonaise vivant au Canada,nous donne à lire dans « Le poids des secrets »

le récit d'un lourd secret quiréunit les personnages de cescinq petits ouvrages. L'auteurmêle l'histoire du Japon à celle deces cinq héros. Douces et tragiques, elles sontécrites de façon concise et préci-

se directement enfrançais.

Un premier roman de Salvatore Scibonapermet à l'auteur d'explorer les douteset les questionnements des immigréseuropéens qui ont peuplé l'Amérique.Son héros, Rocca La Grassa, à l'an-nonce de la mort de son fils tué enCorée en 1953, décide de fermer saboulangerie pour la première fois, etde rejoindre sa femme et ses deuxautres fils sur la côte Est. « La fin »

est un roman sur la quête d'identitéde ces immigrés européens.

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EditoAprès avoir reçu dernièrement une compilation des5 premières éditions, voici pour la 6e année consé-cutive des conseils de lecture pour bien « Partir en

vacances avec un livre ». En plus des 200 livres choisis par les bibliothécaires duCE, une nouveauté vient compléter cette sélection : desconseils de lecture pour les enfants… et les parents.En effet, c'est un livret à destination des plus jeunesqui fait son entrée cette année. Vous pourrez emprunterces ouvrages dans l'ensemble de vos médiathèques cetété en prenant garde aux dates de fermetures prévues*.

Dans sa politique de promotion de la lecture, le CE PACAmet en place des espaces de lecture enfance/jeunesse.Les premiers aménagements ont eu lieu dans lesantennes de Miramas et de Toulon et vont continuerdans les prochains mois sur d'autres sites.

Le C.E. continue l'édition d'ouvrages avec dernièrement« Les passagers du TER » et pour les enfants « Qui fait Quoichez les Cheminots », le C.E. leur propose aussi des livresdans le catalogue du cadeau de fin d'année. Pour chaque tranche d'âge, vous pouvez choisir entreun jouet, un livre ou un abonnement reçu à domicilependant plusieurs mois.Voilà qui participera, avec vos bibliothèques, à fairedurer le plaisir de lecture. A défaut de ne pouvoir prolonger les vacances, avecla lecture évadez-vous toute l'année.

Emilie CesterPrésidente de la Commission des Activités Sociales,

Culturelles et Sportives.

* Fermeture des espaces C.E. : Voir dernière page

Une nouvelle année, après lacompilation des cinq dernièresannées, avec 200 livres pouraborder nos vacances d'étéde 2011.

« Un livre, c'est quelqu'un quivous attend assis dans le noir »nous dit Antonio Lobo Antunes, unlivre comme un ami qui esttoujours présent quand on abesoin ou non de lui. Un ami

qui aide à rêver, à s'évader, à se construireà apprendre sur l'autre et sur soi-même.

Créa. Graphique & Visuel couverture : [email protected]

[…]

Un livre,

c'est

quelqu'un

qui vous

attend assis

dans le noir

[…]

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Voici un mélange de roman d'aventures et d'amourentre un déporté algérien et une alsacienne com-munarde à la fin du XIX e siècle. Déportés tous lesdeux vers la Nouvelle-Calédonie, ils s'évadent etfuient vers l'Australie où leur destin va croisercelui de Tridarir, « L'enfant du peuple ancien », unenfant aborigène de Tasmanie soumis au génoci-de anglais. Anouar Benmalek a aussi écrit « les

amants désunis » et « le Rapt ».

Hubert Klimko est un polonaisexilé en Islande ; son hérosdans « La maison de Roza » estun infirmier dans une maisonde retraite. Il nous laisse décou-vrir les différents services, desvieillards séniles, fous jusqu'àcelui des fortunés. Avec un artdu portrait, cet auteur nousséduit par la dimension humai-ne de son héros. Un secondlivre est paru en français : « Berceuse pour un pendu ».

Barbara Kingsolver créeson héros, HarrisonWilliam Shepherd,américain roman-cier, avec une telledextérité dans laconstruction de sonroman (carnets plusou moins retrouvésdu romancier lors-

qu'il vivait au Mexique et cotoyait Frida Kahlo,Diego Riviera et Trotsky, l’aide de sa secrétairepour retrouver certaines traces) que le lecteurfinit par se demander si ce personnage n'a pasréellement existé. Fresque attachante « Un autre monde » est une

histoire du début duXXe siècle auxannées 1950.

Autres livres : « Une île sous le

vent » ; « Les yeux

dans les arbres » ;

« L'arbre aux

haricots » ;

« Les cochons au

paradis » ; « Un

été prodigue ».

Après « Le ciel tout autour » où Amanda Eyre Wardnous racontait l'expérience du couloir de la mortvécue par une jeune femme de 29 ans et « À perte

de vue » qui parlait d'une famille déchirée suite àla disparition d'une fillette de cinq ans, l'auteur, ici,nous livre un recueil de nouvelles , « Les amours

de Lola ». Elle y évoque les espoirs, les doutes, lesinterrogations ou les regrets qui hantent l'esprit

des jeunes femmes trentenaires.Le lecteur retrouve avec bonheurla justesse de ton d'AmandaEyre Ward qui a aussi écrit « Pardonnez-moi ».

« Chez nous » est un roman del'acceptation de soi et des aut-res, de la réconciliation. MarilynneRobinson nous décrit le retour del'enfant prodigue, le fils d'unegrande famille qui revient auchevet de son père mourant,après vingt ans d'absence. Aucôté d'une de ses sœurs reve-nue également pour la circons-tance, vont se renouer des liensentre ces trois personnagesdans ce très beau livre au ryth-me lent. Autre livre : « Gilead ».

Antonio Lobo Antunes nous plonge dans une languesonore, rythmée. Il nous éblouit de mots, de phra-ses en nous interpellant pour nous conter dans« Le manuel des Inquisiteurs » non une histoirepolitique, mais unehistoire de person-nages qui évoluententre pouvoir et dé-chéance à l'hospiceavec, comme toile defond, les années dedictature de Salazarjusqu'aux lendemainsde la révolution en1974. Autres livres :« La splendeur du

Portugal »

« Exhortation aux

crocodiles »

« Connaissance

de l'enfer »

« Mon nom est légion »

« Que ferai-je quand

tout brûle ? »

« Mémoire d'éléphant »

« Bonsoir les choses

d'ici-bas »

« N'entre pas si vite

dans cette nuit noire ».

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Des auteurs étrangers ounon qui nous questionnent

et nous émeuvent

Nous sommes de suite pris par le styleaccrocheur de Percival Everett et emmenéstotalement dans toutes ses histoires d'écri-vain non-reconnu, un peu trop intellectuelet n'écrivant pas assez « black » alors qu'ilest afro-américain ! Aussi décide-t-il d'écrire une parodiesous pseudonyme. Autodérision et ironiejalonnent « Effacement » comme unearme devant la persistance du racisme. Autre titre : « Blessés »

Un livre écrit par une blanche, KathrynStockett, qui se met dans la peau denoires, en l'occurrence celles dedomestiques en 1960 dans l'état du

Mississipi en plei-ne époque des loisraciales. Entre les voix alter-nées de deux bon-nes noires et d'unejeune fille blanche, « La couleur des sen-

timents » raconte lacondition des domes-tiques et de leursemployeurs blancs.Ce n'est ni un livre« blanc » ni un livre« noir » c'est sim-plement un livre emplide couleurs, celles aussi parfois des sentimentsentre employées et employeurs.

Un troisième livre évoque laquestion noire aux Etats-Unis,c'est celui de Lorrie Moore, « La

passerelle ».

Il raconte l'histoire d'une jeunecampagnarde naïve et candidedécouvrant la grande ville et l'université. Pour payer ses étu-des elle cherche un travail debaby-sitter dans une famille quivient d'adopter une petite fillemétisse de deux ans. Tassie,l'héroïne, avec ses remarques àla fois acérées et naïves va êtreconfrontée au racisme. Uneautre vision de l'Amérique. Autre livre : « Déroutes ».

« Cette nuit-là » est unroman bouleversantsur l'après-tragédie deBhopal en Inde. Le héros, un jeunehomme de 19 ans nepeut plus se déplacerqu'à quatre pattes, latoxicité des pesticidesdue à l'explosion de l'usine d'Union Carbidea déformé sa colonnevertébrale. Indra Sinha,l'auteur, fait revivre àson héros, Animal,nom qu'il s'est donné,« cette nuit-là » en décembre 1984, jusqu'à main-tenant, avec humour et cynisme sur un sujet grave.Le héros est en quête de sa condition humaine.

Premier roman d'un biologis-te, Thomas Heams-Ogus racontel'histoire de ces « Cent seize

Chinois et quelques » qui,sous l'Italie Mussolinienne,furent rassemblés à traverstoute l'Italie pour être assi-gnés à résidence dans unmonastère des Abruzzes oùils côtoyèrent des Tziganeseux aussi internés. Ils avaientsimplement le tort d'être Chinois, ennemis duJapon qui était l'allié de l'Italie fasciste. L'auteur acherché comment on pouvait réagir quand onétait embarqué dans une vie autre que la sienne.Très beau roman sur ce fragment étrange du passé.

Un autre roman sur l'exil, celui de Kéthévane Davrichewy, « La mer

noire » fait revivre le passé émou-vant d'une vieille dame de quatrevingt dix ans. Tamouna parle deson enfance en Géorgie, sonpremier amour, puis son exil àParis et son attente de Tamaz,

son premier amour. Le lecteur se surprend à attendre aussi la venuede Tamaz, dans ce beau récit.

Les personnages de « Cette vie ou une autre »

n'ont a priori pas de liens entre eux. Ils ont tousplusieurs visages ou portent des masques etsont en recherche d'identité.Miles qui écume le Canada à larecherche de son frère jumeau,schizophrène ; Lucy amoureused'un professeur qui changesans arrêt de nom et Ryan, ungamin en quête de son pèrebiologique. Un véritable chas-sé-croisé entre le chaos inté-rieur de ces personnages. Dan

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Chaon est un auteur surprenant !Un livre venu du Bénin, jubilatoire et inquiétantavec un drôle de titre : « Le piment des plus beaux

jours ». Jérôme Nouhouaï nous dresse un tableau crude la condition étudiante au Bénin, avec une ques-tion centrale : où commence la xénophobie ? À lired'urgence, c'est drôle, ironique avec une languequi vaut le détour.

Autre titre : « La mort du len-

demain ».

C'est l'histoire d'un petit gar-çon, mal aimé mais coura-geux dans l'Amérique desannées cinquante au seind'une famille bourgeoise.Mêlant récit actuel et retoursur son enfance, l'auteur,Robert Goolrick, nous trace unehistoire poignante et doulou-

reuse de sa vie. Avec « Féroces », peu à peu, dans une écriture deplus en plus intime, sobre et tendre, l'auteur nouslivre une confession déchirante, une vérité féroce. Autre livre : « Une femme simple et honnête ».

« Je suis un ange venu du Nord » est un roman aurythme lent ; vingt-cinq ans après des vacancescommunes chez leur père durant leur enfance,trois demi-sœurs de mères différentes se retrou-vent auprès de lui. Linn Ullmann nous fait partagerpetit à petit les souvenirs de ces étés où certains élémentsreviennent à la surface et le lecteur comprend que quelquechose est arrivé qui a mis fin à leurs retrouvailles. Autre livre :« Avant que tu ne t'endormes ».

Un petit livre poétique avec un titreplein de promesses « Parle-leur de

batailles, de rois et d'éléphants »

sur un séjour de Michel-Ange àConstantinople en 1506. Michel-Ange est vu par la prose de MathiasEnard comme un être vaniteux, orgueil-leux, colérique, livré auxassauts de l'amour. C'esttrès beau. Autre livre ; « Zone ».

Une amitié étrange naîtentre les deux héros dulivre de Javier Cercas, « À la

vitesse de la lumière ». L'un est apprenti-écrivain venant d'Espagne, le nar-rateur, l'autre un vétéran du Vietnam. Tous deux travaillent à l'université d'une petite villede l'Illinois au fin fond des Etats-Unis. Au cœur dece livre, la guerre du Vietnam et le destin brisé dela jeunesse américaine. Cercas se demande et nous interroge : peut-onécrire pour se reconstruire en se racontant et enracontant l'autre ? Autre titre : « Les soldats de Salamine ».

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Prendre plaisir au contactd'écrivains ou de leurshéros et partager

un moment de leur vie

Peut-on rire de tout ? Iegor Gran nous livre unpamphlet qui, comme il se doit, est excessif,d'une mauvaise foi absolue et très drôle. Après avoir écrit un article publié dansLibération en juin 2009, cité en “bonus” à la findu livre, contre l'esthétisme du film « Home » deYann Arthus-Bertrand et au vu des réactionspolémiques qu'a suscité cet article, il publie« L'écologie en bas de chez moi » mêlant fic-tion, essai, entre provocation et méchanceté ! À ne pas manquer. Autres titres : « O.N.G. ! » ; « Jeanne d'Arc fait

tic-tac » ; « Ipso facto ».

Comment passer des vacances de rêvesdans un pays de cauchemars ? Rui Zink le faitpour nous. Dans un livre féroce à l'humourméchant cet écrivain portugais nous décrit lesdéambulations de son héros, touriste suicidai-re. Ici, dans « Le destin du touriste » le but n'estpas de nous faire rire mais de nous provoquerde nous interpeller, quand devient-on insatis-fait au point de vouloir toujours plus de sen-sations fortes, toujours plus de voyeurisme,toujours plus de danger ?

Les premiers romans ont bien souvent un grand charme, celui de décou-verte d'abord puis d'attente de nouveaux écrits. Voici quatre premiers romans aussi réussis l'un que l'autre….

Le premier est un roman généreux qui nous vientd'Islande. Le personnage principal, narrateur, s'exi-le de son pays natal fait de laves noires pour par-tir loin d'un vieux père, d'un jumeau autiste et dela perte brutale de sa mère, mais aussi d'unepaternité accidentelle. Il s'en va avec, dans savalise, des « Rosa candida » une espèce de rosesassez spéciales qui donne le titre au récit. Cesroses lui serviront à restaurer une ancienne rose-raie dans un monastère.Un roman lumineux où il suffit de voir des filmsclassiques pour avoir les réponses aux questionsexistentielles : la vie, l'amour, le sexe. Un magnifique petit roman d'Audur Ava Olafsdöttir.

Un autre petit bijou de Jandy Nelson, « Le ciel est

partout » nous raconte une belle histoire de deuil,d'absence, mais aussi les joies et espoirs de l'adolescence. Lennon, dite Lennie a dix septans lorsque sa sœur âgée de dix neuf ans meurtbrutalement. Comment continuer, comment sereconstruire quand la personne qui sert de réfé-rent disparaît ? Un hymne à l'amour, à la vie, à l'écriture, à la lecture…

Le troisième est une bellehistoire narrée par Iris, l'hé-roïne de Katharina Hagena. Irisrevient à la maison de sonenfance et nous fait revivrela mémoire de ses tantes,de sa grand-mère. « Le goût des pépins de

pomme » est un récit surles femmes de plusieursgénérations de leur maisonet de leur jardin. L'auteur arrive même à nousfaire sentir le goût des pommes, des confitures…

Et le quatrième est unroman à trois voix, celles detrois sœurs réunies autourde la mort de leur père etqui découvrent brutalementà la lecture du testamentque leur père avait unedouble vie et qu'il y a unquatrième héritier. Françoise Kerymer nous livreun roman agréable à lire : « Il faut laisser les cactus

dans le placard ».

Le livre de Sabina Berman, « Moi »,laisse le lecteur émerveillé. Karen Nieto est une enfant sau-vage, battue que sa tante héri-tière d'une conserverie de thonau Mexique va rééduquer. Karen est autiste, elle possèdeune mémoire phénoménale, undon pour la vision dans l'espaceet une grande concentration. Très proche des animaux elle vamettre au point des stratégies

pour limiter les souffrances des bêtes avant l'abattage. Cette héroïne est attachante et sensible,elle réfute Descartes au profit de Darwin, on seprend à raisonner à sa manière autiste…

Trois livres sur l'Inde contemporaine et la persistance des mariages arrangésdans la même caste.

Dans « Anita cherche mari », AnitaJaïn se met en scène. Jeuneaméricaine d'origine indienne detrente deux ans, elle retournevivre à Delhi, afin de trouver unmari choisi par ses parents. Mais il n'y a guère de différencesdans un certain milieu entreLondres, New York et Delhi et ils'avère que les hommes sontpartout les mêmes… Alors mariage arrangé ou non ?

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Le deuxième, écrit aussi par une femme,Anne Cherian, nous conte le parcours inverse,celui d'un homme de 35 ans, médecinanesthésiste qui lors d'un retour en Indepour la mort de son grand-père, se voitcontraint de faire un mariage arrangé avec« Une bonne épouse indienne ». Celle-ci seretrouve aux U.S.A avec un mari qui n'aqu'une idée : divorcer. C'est sans comptersur la force de caractère et l'intelligence deLeïla, sa femme.

Un troisième mariage arrangé maisavec tromperie sur la “marchandise”a déjà eu lieu, le héros est à la têted'une famille de treize enfants. « Planning familial » de Karan Mahajanraconte la vie de ce couple avec denombreuses péripéties pleines d'hu-mour et de tendresse et des situa-tions cocasses qui prêtent à rire.

Imaginez une vieille femme de 92ans qui garde la forme grâce à del'herbe qui fait rire et la haine qu'elleentretient vis-à-vis de son voisinaussi vieux et aussi fou. Ajoutez àcela un troisième larron et vous aveztous les ingrédients pour faire de « Volvo trucks » un roman hilarant etloufoque. Erlend Loe, norvégien aaussi écrit : « Doppler », « Autant en

emporte la femme » ; « Naïf, super ».

Un gros roman pour l'été se passant à Londresdans les cuisines d'un grand restaurant. Toutcommence mal, un plongeur a été retrouvé mortdans les sous-sols du restaurant… Après « Sept mers et treize rivières » et « Café

Paraiso », Monica Ali nous offre à lire une peinturesociale de l'Angleterre. Dans « En cuisine », lechef cuisinier va voir sa vie bouleversée quand ilva se mettre à regarder la réalité autour de lui…Passionnant.

Trois légers romans amusants,dans « Miss Sweety » de ValérieSaubade, l'héroïne, Samantha, vittoujours à 36 ans chez sa grand-tante et sa grand-mère. Docteuren psychologie, elle souffre detimidité et ne peut enseigner.Elle est chargée de la rubrique“cœurs brisés” d'une revuelorsque son quotidien est boule-versé par une lettre anonyme.Roman attachant dû aussi auxdescriptions de la vie des deuxvieilles dames.

Comment reconquérir l'êtreaimé ? Devenir voyante pourpourrir la vie de la remplaçante !c'est ce que fait l'héroïne de « Ne

dites pas à ma mère que je suis

voyante, elle me croit libraire à

Vancouver ». Eileen Cook nousembarque dans des aventuresplus ou moins burlesques et çamarche !

Le troisième est un livrequi a été écrit dans lesannées 50, de nombreu-ses fois tourné en filmou joué au théâtre… « Tante Mame » est l'his-toire d'un jeune garçon,orphelin, élevé par unetante très fantasque. Patrick Dennis réussit enco-re à nous faire rire….

Diane Chamberlain doit aimerles phares, dans « Que la

lumière soit », c'est enco-re un élément importantde l'histoire. Des tourbillons de pas-sions et d'illusions vonts'enchaîner. Autres titres : « Retour à

Kiss River » ; « L'enfant des bois » ; « L'enfant

de l'été » ; « Vies secrètes ».

Nous avions tous aimé « De la part de la prin-

cesse morte » de Kenizé Mourad. Cette fois-cielle nous entraîne dans les pas d'une héroïnerebelle, une saga historique dans un état richedu Nord de l'Inde en 1856. Hazrat Mahal vaparticiper à la première rébellion contre lesanglais au côté des Cipayes pour l'indépen-dance de l'Inde. « Dans la ville d'or et d'argent »

raconte ce destin d'une femme héroïque etméconnue. Autre livre : « Le jardin de Badalpur ».

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La justesse de tondes auteurs français

Dans « Cour Nord » Antoine Choplin a une tendresseparticulière pour ses personnages. Il décrit ici la fin d'un monde, celui des minesdans le Nord et du monde ouvrier. Pendant que son père entame une grève dela faim, inutile, son fils Léopold se produit enconcert. Entre résignation et rébellion, ceroman sonne très juste. Autres titres : « Radeau » ; « Apnées » ; «

Léger fracas du monde ».

Henry Bauchau donne une grande place à l'artdans ses livres comme facteur d'équilibre etde reconstruction de soi. « L'enfant bleu »,c'est la rencontre d'un psychotique violentde 13 ans et de sa psychothérapeute qui estau centre du roman. Pour communiqueravec Orion, la psychanalyste l'amène audessin et à la sculpture. Un début de com-plicité se crée entre eux qui permet à Oriond'exprimer ses terreurs. C'est un livre trèsbeau et très fort qui nous laisse heureux à lafin du livre même si on reste inconsolable.Dans « Déluge », Florian le peintre fou pour-rait être un Orion qui a vieilli… Là aussi l'artpanse des blessures…Autres titres : « Antigone », « Le boulevard

périphérique », « La déchirure ».

Un petit livre très beau avec une construc-tion polyphonique à trois voix qui donne laversion des trois personnages. « Une succulente au fond de l'impasse », c'estle triomphe de l'amitié sur l'amour ; l'amitiéqui permet la consolation et la chaleurhumaine. Anne Bragance a aussi écrit : « Anibal »; « Le fils-récompense » ; « Le lit » ;

« Le chagrin des Resslingen » ; « La chambre

andalouse » ; « Casus belli ».

Éric Faye aime écrire sur des petitstressaillements qui, de la banalitéversent dans l'étrangeté. Avec « Nagasaki », inspiré d'un faitréel au Japon, il raconte l'histoire de Shimura-san inquiet de voir sesprovisions disparaître, s'aperçoitqu'une femme vit chez lui depuis unan. Histoire banale sur la vacuité dela vie jusqu'au moment où cettefemme prend la parole.

À découvrir aussi : « Mes trains de nuit » ;

« L'homme sans empreintes »; « Le syndicat des

pauvres types ».

Une multitude dechagrins dans ceroman, celui avanttout de trois fem-mes.Celui de la grand-mère, Mila, qui toutesa vie alors qu'elleélevait sa petite-fillea écrit à sa filleemprisonnée. Celuid'Héléna qui a tou-jours gardé le mutis-me sur le braquagepour lequel elle a étécondamnée et n'ajamais répondu auxlettres de sa mère.Et enfin celui d'Angèle qui est née en prison...Judith Perrignon dans « Les chagrins » de sa belle etdouce écriture sait nous toucher avec ses per-sonnages d'une profonde humanité. Autre écrit : « C'était mon frère... : Théo et Vincent

Van Gogh ».

Un court roman deJean-Marie Blas de Roblèscontrairement à sonmonumental « Là où les

tigres sont chez eux »

nous interroge sur nosrapports avec la véritéhistorique. « La montagne de minuit »

entraîne deux person-nages, Bastien, gardiend'un collège jésuite etRose, sa voisine depalier, entre vérité etmensonges au sommetdu Potala au Tibet...

Une trentaine de courtes nouvelles, monologuesvifs et efficaces jalonnent « Quand nous

serons heureux ». Les narrateurs racon-tent un moment de leur existence, la vierêvée et celle qu'ils vivent en réalité touten aspirant au bonheur. Un petit chefd'œuvre de CaroleFives concernantaussi bien leshommes que lesfemmes.

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Un roman dense oùl'on ne s'ennuie pasun seul instant. L'histoire d'une famillede l'Occupation à nosjours où l'auteur, LionelDuroy dans « Le chagrin »

essaie de comprendred'où il vient pour par-venir à s'émanciper dupassé afin peut-êtrede se reconstruire. Déjà avec « Priez pour

nous », l'auteur nousavait ravi et étonnéavec son enfance. Autres titres : « Méfiez-vous des écrivains » ;

« Mon premier jour de bonheur ».

À l'inverse, Jean-BaptisteDel Amo avec « Le sel »

veut réinventer la famil-le, la restaurer. Louise, veuve d'un pê-cheur sétois a décidéde réunir ses enfantsautour d'un repas. Lelivre se déroule sur lajournée, occasion pourLouise de se souvenirde tous les instants quiont forgé sa vie. L'auteur donne éga-lement la parole aux

enfants. Un livre très beau qui donne envie de lireou relire son premier roman : « Une éducation

libertine ».

Une fable tragique, une satire de la dictature por-tée par une langue hallucinée en un court récit oùLinda Lê, une nouvelle fois excelle. La premièrephrase définit tout lelivre, « Cronos » est unefable politique où leslecteurs, les esthètesn'ont aucune chancede s'en sortir. Et pourtant c’est aussile chant d'amour d'unejeune femme qui serebelle... Autres titres : « Les trois Parques » ;

« Voix » ; « Calomnies » ;

« In memoriam » ; « Les

évangiles du crime » ;

« Autres jeux avec le

feu ».

Quelques auteurs classiques ou en passe de l'être

Virginia Woolf écrit « Flush », petit livre pétillantd'esprit en 1932. C'est une biographie imaginaire sur le chiend'une femme poète, Élizabeth Browning, dontVirginia Woolf s'est inspirée. À travers le regardde Flush, l'auteur reprend les thèmes qui luisont chers, critique de la société Victorienne,tyrannie des hommes à l'encontre des femmes...Autres titres : « Orlando »; « Les vagues »; « Mrs

Dalloway »; « La mort de la phalène », « La cham-

bre de Jacob ».

C'est le récit d'un homme sur l'amour fusionnelqu'il entretient avec sa mère. « La promesse de

l'aube » est non seulement l'histoire de la jeu-nesse de Romain Gary, mais aussi le récit d'unefamille d'immigrés de Russie vers la France. Sur un ton tragi-comique, c'est un véritable crid'amour.Autres titres : « La vie devant soi »; « Lady L. » ;

« Les racines du ciel » ; « Les cerfs-volants » ;

« Éducation européenne ».

Après « Scènes de la vie d'un jeune garçon » et« Vers l'âge d'homme » où John Maxwell Coetzee selivrait à l'autobiographie, ici avec « L'été de la

vie », il crée un narrateur, universitaire, chargéde rédiger son autobiographie après sa mort ! Prétexte à faire parler différents personnagesextérieurs sur lui-même, prétexte aussi pour sedemander ce que pèse l'existence d'un créa-teur face à sa création. Toujours aussi prenant,ce prix Nobel de Littérature a aussi écrit : « L'âge de fer » ; « Le maître de Pétersbourg » ;

« Michaël K, sa vie, son temps » ; « Disgrâce » ;

« Journal d'une année noire ».

Un auteur Danois, Jorn Riel a écrit de nombreux« racontars » où il s'attache à décrire la vie despopulations du Groenland. Le dépaysementest toujours présent, y compris dans « Le nau-

frage de la Vesle Mari et autres racontars »,dans ces histoires tendres et farfelues. Un vrairégal. Autres livres, souvent publiés en troistomes : « Heq »; « La maison de mes pères »; «

Le garçon qui voulait devenir un être humain »;

« Le jour avant le lendemain ».

Un autre prix Nobel de Littérature, le turc OrhanPamuk, nous raconte la manipulation d'un jour-naliste chargé de couvrir les élections munici-pales dans une petite ville d'Anatolie et dedécouvrir pourquoi un certain nombre de jeunesfilles voilées se suicident. « Neige » contienttoutes les contradictions entre orient et occi-dent et le journaliste se fait tour à tour mani-puler par les islamistes et par les laïcs. Autres titres : « Istanbul : souvenirs d'une ville »

et « Le musée de l'innocence ».

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De nouveaux auteurs parmi ceux qui nous donnentle frisson

Le livre de Sébastian Faulks s'ouvre sur les confes-sions d'un tueur. Très vite le lecteur ne sait plus

s'il lit des souvenirs ou s'il a affaire à des fan-tasmes, ceux de « Mr Engleby ». Époustouflant. Autre titre « Le diable l'emporte ».

« Le sang des pierres » de Johan Theorin est letroisième volet de sa trilogie (?) se passantdans l'île d'Ôland, dans la mer Baltique ; après« L'heure trouble » et « L'écho des morts ».

Mêlant le fantastique des légendes et anec-dotes de l'île ainsi que la vie d'aujourd'huiavec ses ex-travailleurs de la mer et ses néo-ruraux, l'auteur créeune atmosphère detroubles, de réma-nences du passéqui laisse le lecteur

en haleine jusqu'audénouement.

Un thriller effrayant etpalpitant. Le tueur mani-pule les enquêteurs etl'auteur, Donato Carrisimanipule avec talentles lecteurs. À chaquefois que nous croyonsavoir compris, l'auteurcrée un nouveau rebondissement jusqu'au final. « Le chuchoteur » est un livre haletant et docu-menté d'un bout à l'autre. L'auteur vient de rece-voir le prix SNCF du polar européen, 2011.

Une histoire terrifiante sur fond de crimes nazis.Nicholas, le héros de Frank Delaney dans « Les

enfants de la nuit » ne se remet toujours pas del'assassinat de sa compagne, il y a trois ans. Unephotographie d'une statuette volée lors de sonassassinat va le mener de Londres à Venise...pour enquêter. Éprouvant mais difficile à lâcher.

« Seul à savoir » est le troisième roman de PatrickBauwen après « L'oeil de Caine » et « Monster ».

Cela commence comme une histoire romantiqueet se poursuit comme un thriller implacable surfond de recherches médicales et comme un jeupar l'intermédiaire de facebook. C'est haletantjusqu'au bout.

Richard Zamanski est un flic solitaire, placardisédans une petite station balnéaire. Pour découvrirl'assassin de son ancien professeur, il partira auMali, à Bamako. Alain Wagneur met en scène lesrelations franco-africaines dans « Djoliba, fleuve

de sang », récit qui se suit avec plaisir.

Un autre policier qui sesitue au Bénin, celui deFlorent Couao-Zotti, « Si la cour

du mouton est sale, ce n'est

pas au porc de le dire ».Un livre excellent pourdécouvrir l'ambiance deCotonou, capitale du Bénin,avec ce policier assez noir.Violence, corruption, sexua-lité et humour dans une lan-gue fortement imagée font lecharme et l'attrait de ce récit.

« L'enfant perdu » de JohnHart est un livre sur l'enfan-ce volée, celle de la soeur,disparue mais aussi cellede Johnny, le frère jumeauqui, un an après le drame,enquête et fouille toute larégion à la recherche de sasoeur. Un bon policierémouvant. Autre titre : « Le roi des

mensonges ».

Nous avions aimé « La sou-

ris bleue », paru en 2004,de Kate Atkinson ainsi que « Les choses s'arrangent

mais ça ne va pas mieux »,avec « Parti tôt, pris mon

chien » nous retrouvonsJackson Brodie, l'ancienpolicier devenu détectiveprivé dans un roman quioscille entre 1975 et main-tenant. Un petit miracle de tendresse et d'hu-

mour. Autres titres : « À

quand les bonnes

nouvelles ? » ;

« Dans les coulis-

ses du musée » ;

« Dans les replis du

temps » ; « On a de

la chance de vivre

aujourd'hui ».

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Page 11: OUR CET ÉTÉ

Des auteurs quinous proposentd'autres réalitésou des dérives

possibles de nos sociétés

Voici deux visions futuristes de deux auteurs n'ap-partenant pas à la science fic-tion et qui décrivent de possi-bles dérives de nos sociétés.

Imaginez une société où il estinterdit de tomber maladeparce que cela coûte de l'ar-gent... Une société qui traquele moindre indice de mauvaisesanté et où il est interdit deprendre des drogues (café,thé, alcool, cigarettes).Cauchemar, utopie ? L'héroïnede « Corpus delicti : un procès »

veut simplement honorer lamémoire de son frère mort.Dans un style sec et précis JuliZeh nous parle de ces dérives. Autre titre : « La fille sans qualités ».

Une autre possibledérive dans un futurproche, une sociétéhypersurveillée où leslivres sont interdits cardangereux... « La ballade de Lila K »

commence avec la jeunenarratrice arrivant dans

un centre de réinsertion à l'âge de six ans. Untrès beau roman avec des personnages aty-piques et une belle histoire d'amour. Blandine LeCallet a aussi écrit : « Une pièce montée ».

Un jour normal de canicule,dans une tour HLM debanlieue... Construit commeun thriller avec un cres-cendo vers la terreur dupremier jour au onzième jourjusqu'au final. « La maison

qui glissait » est un pas-sionnant récit de Jean-PierreAndrevon qui a aussi écrit : « Le travail du furet » ;

« Sukran » ; « Le refuge de

la nuit » ; « Le livre d'or de la

science fiction » ; « Le monde

enfin : récits d'une fin de

monde annoncée ».

Un gros roman ambitieux, fascinant et dépaysant,« Le fleuve des dieux » de Ian Mc Donald se situe enInde en 2047. On suit le destin mêlé de neuf per-sonnages dans un pays où il n'y a pas eu demousson depuis trois ans. C'est un roman verti-gineux d'où le lecteur sort épuisé mais heureux.Autre titre : « Roi du matin, reine du jour ».

Michel Jeury, auteur connu d'un cer-tain nombre de lecteurs pour seslivres sur le terroir (« L'année du

certif' » par exemple) était avanttout connu dans les années 70pour ses écrits de science fictionde la même veine que JohnBrunner ou Philip K. Dick, avec parexemple sa chronologie « Le temps

incertain », « Singes du temps » et « Soleil chaud poisson des profon-

deurs ». L'éditeur Bragelonne, ici,avec « Escales en utopie » rééditeses premiers romans dont « Aux

étoiles du destin » et « Poney-dra-

gon » et quelques nouvelles plusrécentes. Passionnant. Autres titres : « May le monde » eten romans du terroir : « Angéline »,

« Le jeune amour », « La petite école

dans la montagne », « Le dernier

certif », « La classe du brevet ».

Deux auteurs secachent sous le pseudonyme dePittacus Lore pour écrire une saga dontle tome un, « Numéro quatre » sortégalement en film. Neuf adolescents, issus de la planèteLorien sont pourchassés sur terre pard'autres extraterrestes un par un.Trois sont déjà morts...L'un des deux auteurs James Frey aaussi écrit « Mille morceaux ».

Voici une histoire de mer, d'hommes,de courage, de violence et de pas-

sion. « Nous, les noyés »

est un livre passionnantd'aventures qui se situedans la mer Baltique et estécrit par un Danois, CarstenJensen.

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Les médiathèques vous proposent aussi des revues, des guides de voyage, des documentaires,des B. D. pour adultes et pour les enfants, des romans, des albums pour les enfants de 15 moisà 6 ans...Le prêt est de 3 semaines renouvelables 1 fois, avec la possibilité d'emprunter 5 livres + 5 revuespar personne inscrite.

Des supports numériques sont également à votre disposition : DVD, CD, CD ROM. Les prêts se font par famille à raison de 3 DVD + 3 CD audio + 3 CD ROM pour 1 semaine.

La consultation des fonds des médiathèques se fait désormais sur Internet à partir du lien sur lesite CER PACA : http://www.ce-paca.org Des réservations peuvent être faites dans les médiathèques à partir de l'impression de vos choix.

Pour les cheminots isolés, agents actifs ou retraités et leurs ayants-droit qui, pour des raisonsde poste (travail de nuit, horaires décalés) ou d'éloignement, ne peuvent fréquenter la bibliothèque du C.E, la BCPC (bibliothèque centrale de prêt par correspondance) est à leurdisposition. Il suffit de s'inscrire gratuitement au 140 rue de Bercy 75012 Paris, ou en ligne sur lesite du CCE SNCF (http://www.ccecheminots.com). Des listes de livres vous seront envoyées. Vous recevrez vos titres choisis à la gare la plus proche de votre lieu de travail ou de domicile.

AVIGNONMardi : 13 h 30 à 17 hMercredi : 10 h à 17 h

Jeudi : 9 h à 12 h 30 et 13 h 15 à 17 h Vendredi : 10 h 30 à 12 h 30

et 13 h 15 à 16 h✆ : 04 90 27 84 22 / 528 422

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CANNES-LA-BOCCAMercredi : 10 h à 12 h 15 et 13 h 30 à 17 hVendredi : 10 h à 12 h 15 et 13 h 30 à 16 h

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GAPMardi et mercredi :

10 h à 12 h 30 et 13 h 15 à 17 hVendredi :

10 h à 12 h 30 et 13 h 15 à 16 h✆ : 04 92 40 93 50 / 529 350

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MARSEILLEMardi et jeudi :

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MIRAMASMardi et jeudi :

10 h à 12 h 30 et 13 h 15 à 17 h mercredi : de 10 h à 17 h vendredi : de 10 h à 16 h

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NICEMardi : 10 h à 12 h 15 et 13 h 30 à 17 h

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TOULONMardi et mercredi :

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Les horaires d'ouverture des médiathèques

Les médiathèques seront fermées du vendredi 22 juillet à 16 h. jusqu'au mardi 23 août 2011 à 10 h.