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Nutrition clinique et métabolisme 27 (2013) S57–S175 / Cahiers de nutrition et de diététique 48 (2013) S57–S175 S121
aucun outil diététique spécifique à la prise en charge des patients
migraineux.
Référencesþ:1. The international classification of headache disorders 2nd edition Cephalal-
gia 2004;24(1):1-160.
2. Finocchi C., Sivori G. Food as trigger and aggravating factor of migraineNeurol Sci 2012;33(Suppl 1):S77-S80.
3. Trigger factors of migraine and tension-type headache : experience andknowledge of the patients.
4. EFSA Panel on Biological Hazards (BIOHAZ) Scientific Opinion on riskbased control of biogenic amine formation in fermented foods, EFSA journal2011;9:2393p. www.efsa.europa.eu/fr/efsajournal/pub/2393.htm
P133Impact du lait de soja sur les paramètres biochimiques chez les souris Swiss mâleS. Addou1,*, I. Zériouh1, I. Béghaoui1, Z. Safa1, Z. Bennecib1,
K. Belounnes1, O. Khéroua1
1Laboratoire de la physiologie et de la sécurité alimentaire, Dépar-tement de biologie, Université, Oran, Algérie
Introduction et but de l’étude. – L’alimentation non maternelle
à base des protéines de soja ne peut être recommandée qu’en pré-
vention d’une allergie ou intolérance alimentaire chez les nourris-
sons à haut risque. Le lait de soja est un produit diététique sans
lactose, sans saccharose, sans gluten et sans protéines du lait de
vache. Il est enrichi en méthioonine, en carnithine, en fer et en zinc
Ce lait industriel à base de protéines de soja constitue la princi-
pale source phyto-estrogènes. Il est donc important d’évaluer les
niveaux d’apports en phyto-estrogènes contenus dans les aliments à
base de soja que peuvent consommer les nourrissons et les jeunes
enfants.
Le but de notre travail est d’évaluer les conséquences de la
consommation de lait de soja sur le dosage biochimique (cholesté-
rol, albumine) des souris swiss utilisés comme modèle expérimen-
tal.
Matériel et méthodes. – Dans notre étude, nous avons utilisé 40
souris mâles âgées de 4 semaines et pesant en moyenne
(23,27±0,5)g.Ces animaux sont répartis en 4 groupes :
Groupe 1 : 10 souris issus d’une maman allaitante nourri au lait
de soja et recevant pendant les 90jours du lait de soja.
Groupe 2 : 10 souris issus d’une maman allaitante nourri au lait
de soja et recevant pendant les 90jours des bouchons et de l’eau.
Groupe 3 : 10 souris issus d’une femelle témoin et recevant pen-
dant les 90 jours du lait de soja
Groupe 4 : Lot témoin de 10 souris ne recevant pendant toute la
période expérimentale que des bouchons et de l’eau.
Dans cette étude on a procéder à la mesure hebdomadaire du
poids corporels, et la mesure de la quantité de lait de soja consommé
chaque jour pour toutes les souris,
Résultats. – Nos résultats montrent que le poids corporels à
diminué de façon très significative chez l’ensemble des groupes
expérimentaux ayant ingéré du lait de soja.
Le dosage biochimique a relevé un taux d’albumine diminué, par
contre, le taux de cholestérol est élevé chez les souris expérimen-
taux par apport aux souris témoins.
Conclusion. – L’analyse biochimique (cholestérol, albumine)
révèle une modification significative due à la consommation du lait
de soja, chez la souris swiss.Ces résultats indiquent que l’ingestion
du lait de soja n’est pas sans conséquence elle semble provoquer des
altérations de certains paramètres biochimiques sériques ainsi qu’un
disfonctionnement rénal des souris Swiss ayant ingéré ce lait.
Référencesþ:Imhof M, Molzer S, Imhof M. Effects of soy isoflavones on 17b-estradiol-in-
duced proliferation of MCF-7breast cancer cells. Toxicology in Vitro 22 ;2008:1452-1460.
Lecerf JM. Données. Cahiers de nutrition et de Diététique, 2007 ; Volume 42, Is-sue 4 : 207-217.
Romero V, Dela Cruz C, Pereira M. Reproductive and toxicological effets of iso-flavones on female offsping of rats exposed during preghancy. Departmentof pharmacology, institue of biosciences, Sào Paulo State University(UNESP), Botucatu, SP, Brasil. Anim. Reprod. 2008, v.5, n.3/4, p. 83-89,Jul/Dec
P134Effets différentiels des acides gras omega 3, EPA et DHA, lors de l’intoxication chronique du foie par l’éthanolN. Podechard1,*, A. Collin1, M. Chevanne1, D. Cassio2, O. Kah1,
M.-T. Dimanche-Boitrel1, D. Lagadic-Gossmann1, O. Sergent1
1IRSET, UMR Inserm U1085 Université de Rennes 1, Rennes,2SCICF – Inserm UMR S 757, Université de Paris sud, Orsay,
France
Introduction et but de l’étude. – Précédemment, nous avons
montré qu’en fonction de leur nature, les acides gras polyinsaturés
n-3 à longue chaîne (omega 3) ont des effets opposés sur la toxicité
hépatique de l’éthanol. Ainsi, lors d’une exposition aiguë d’hépato-
cytes de rat en culture primaire par l’éthanol, l’acide docosahexaé-
noïque (DHA, C22:6n-3) inhibe le remodelage membranaire ainsi
que le stress oxydant et la mort cellulaire induits par l’éthanol
(Aliche-Djoudi et al., 2013) tandis que l’acide eicosapentaénoïque
(EPA, C20:5n-3) augmente cette toxicité (Aliche-Djoudi et al.,2011).
Par la suite, nous avons décidé d’étudier, in vitro et in vivo, les
effets d’une exposition prolongée à l’éthanol en prenant pour
modèles d’études les cellules de la lignée WIF-B9, hépatocytes hau-
tement différenciés, et les larves de zebrafish récemment décrites
pour l’étude de la toxicité hépatique de l’éthanol.
Matériel et méthodes. – Les cellules WIF-B9 ont été quotidien-
nement traitées par l’éthanol à 25 mM en présence ou non de DHA
ou d’EPA (10 μM) pendant 4 jours. Les larves de zebrafish ont été
exposées à l’éthanol (43 mM) avec ou sans acide gras à 0,5 μM
durant 7 jours.
Résultats. – Pour ces deux modèles, nous avons mis en évidence
que le DHA est capable de protéger les hépatocytes de la peroxyda-
tion lipidique et de la mort induites par l’éthanol tandis que l’EPA
accroît ces effets. De plus, l’EPA augmente la stéatose due à l’étha-
nol, alors que le DHA protège de celle-ci. En outre, nous avons
montré, in vitro, que l’EPA, à l’inverse du DHA, en accentuant
l’agrégation des radeaux lipidiques, augmente les effets toxiques de
l’éthanol. Enfin, dans les WIF-B9, la toxicité de l’EPA est inhibée
par l’acide ursodésoxycholique, un agent stabilisant les membranes
ou par la cholestérol oxydase, un composé déstructurant les radeaux
lipidiques.
Conclusion. – Au final, nous avons pu montrer, à la fois in vitroet in vivo, que les deux acides gras omega 3 ont un impact différent
sur la toxicité hépatique de l’éthanol lors d’exposition prolongée.
Ces résultats suggèrent donc la prudence quant à l’utilisation de sup-
pléments à base d’EPA dans le contexte des maladies alcooliques du
foie et révèlent l’importance de développer des essais plus appro-