Prix: Togo, Bénin, Burkina: 250CFA Zone CFA: 300 F Europe et autres pays: 1 euro --- Abonnement: Contacter 22 61 35 29 / 90 05 94 28

Pour la résorption du chômage des jeunes diplômés

Bi-hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses

N°541 du 16 OCTOBRE

2012

Les diplômés de la LicenceLMD vont être désormais

intégrés dans la catégorie A2

Fonction publique / Par un projet de décret en préparation Le Togo et son commerce extérieur de janvier à juin 2012

Les «huiles lourdes» toujours mieuximportées, les «phosphates» absents

au 2ème trimestre à l’export

P.4

P.3P.3

L’ANPE relance unprogramme pour 2 800

candidats à l’emploiP.7 P.6

Edmond Comlan Amoussou, Directeur de l'ANPE

Les Eperviersprennent date

FOOTBALL/CAN 2013Société/L’automédication

Une pratique quiagrandit  le marché

de faux-médicaments

Editorial Par KoffiSOUZA

MARCHE OU TRÊVEMerciMa chère Josepha,Tu me fais part de ton trouble à la suite des déclarations négatives sur les marches

de plusieurs responsables politiques et tu me demandes des conseils.Tu me dis avoir été trompée. Tu te croyais en tête d'une révolution populaire

massive et tu espérais dans la parole de Corneille :"Nous partîmes 500 et par unprompt renfort nous nous vîmes 3.000 en arrivant au port." Mais hélas rien de celane s'est produit, les marcheurs se raréfient et leurs leaders sont fatigués.

Tu te voyais transformant DECKON en Place Tahrir et ce furent les marcheurs quise tarirent.Tu espérais dans le modèle des révolutions arabes et tu constates que lesTogolais préfèrent les révolutions arables.Tu croyais remporter le pouvoir au termede la marche et tu ne trouves sous tes pas que le sable de la plage.

Je comprends que tu t'interroges et que tu te demandes où les protagonistes de lamarche veulent te conduire.

Certes "tous les chemins mènent à Rome", et il n'y a pas une façon uniqued'atteindre un objectif, même si les autres moyens peuvent être plus longs et complexes.

Mais encore faut-il que les leaders marcheurs n'aient pas perdu le sens del'orientation. A les entendre, ils paraissent égarés par l'ivresse tant leurs déclarationssont contradictoires : ils approuvent la loi sur les manifestations puis la récusent, ilsappellent à l'insurrection puis discutent avec le pouvoir. Ils s'emmêlent les pinceauxdans les sigles: ce que l'ANC approuve, le CST le récuse.

Pendant ce temps l'horloge tourne et les élections se rapprochent c'est-à-dire lemoment où les électeurs vont marcher vers les urnes.Tu risques fort d'être en retardau rendez-vous.

3

L’UNION N°541 du 16 Octobre 2012

NATIONALEFonction publique / Par un projet de décret en préparation

Les diplômés de la Licence LMD vont êtredésormais intégrés dans la catégorie A2

Sylvestre D.

La bonne nouvel le do i tcerta inement soulager lesétudiants qui n’en demandaientpas mieux. Mais, en bons Saint-Thomas, il va leur falloir toucherphysiquement le texte adopté parle Gouvernement avant d’y croire.C’est aussi ça le Togo. D’ores etdéjà, L’UNION a pu avoir échodu décret qui se prépareactuellement. On croit mêmesavoir que l’information seraofficialisée dans un prochainconseil des ministres. Il aurait dûêtre ainsi depuis quelques jourssi le Gouvernement s’était réuni,avance un responsable duministère de la Fonction publiqueet de la réforme administrative.

Les diplômés de la LicenceLMD vont être désormais classésdans la catégorie A2 de la Fonctionpubl ique, t radi t ionnel lementréservés aux ti tulaires de laMaîtrise classique, comme leréclament les «étudiants LMD»des universités togolaises. Par cetacte, ils seront ainsi autorisés à seprésenter aux concoursnationaux, comme les concoursde recrutement des commissairesde police, des élèves magistrats,des élèves au Cycle III de l’Ecolenationale d’administration (ENA)ou autres. Naturellement, lestitulaires de la Licence LMD déjàen activité devront bénéficier dela nouvel le c lassi f icat ionadministrat ive. Bien sûr, enattendant que l’adoption du futurStatut général de la Fonctionpublique vienne consacrer lacatégorisation finale.

Avec cette mesuregouvernementale, il va s’agird’une modification du droit jusqu’icien vigueur. Et pour cause, seulela Maîtrise ou son équivalent faitintégrer son titulaire dans lacatégorie A2. Or, la Maîtriseclassique a disparu du cursusuniversi taire moderne, et lesétudiants de la Licence LMD (Bac+ 3 ans) – donc sans le Master(Bac + 5 ans) – réclament lebénéf ice de cette Maî tri seclassique (Bac + 4 ans). Surtoutque la Licence LMD est marquéepar un niveau de spécialisationsupérieure à celui d’un détenteurde la Maîtrise classique avec sesconnaissances encore générales.Et que les curricula de la LicenceLMD constituent un condensé desquatre années d’études de laMaîtr ise classique et laspécialisation par les unitésd ’ e n s e i g n e m e n td’approfondissement, les unitésd’enseignement de spécialité et lesunités d ’enseignementtransversales pour laprofessionnalisation du parcours,les stages, séminaires et activitésde recherche (mémoire, thèse).L’Autorité gouvernementale y aopposé un rejet. Plutôt, elle avoulu mieux réfléchir, en mettanten place un Comité interministériel.Celui-ci finit par proposer, par

rapport à l’acceptation ou non dela candidature des étudiantstitulaires d’une Licence LMD auxconcours d’accès à la Fonctionpublique pour lesquels la Maîtriseclassique étai t exigée, que« soient également retenues lescandidatures des étud iantstitulaires d’une Licence et quiauraient validé 60 crédits enannée de Master ». Pendant unepériode transitoire ne devant pasexcéder deux ans, en attendantde dégager une idée harmoniséeavec les pays voisins. Il soutenait

que les 60 crédits post-LicenceLMD devraient élever le niveaude l ’étudiant au rang d’uneMaîtrise classique. La LicenceLMD demeurant équivalente à laLicence classique en ce qu’ellessont toutes deux préparées entrois ans après le Baccalauréat.

A la publ icat ion de cet teinformation par L’UNION, lesétudiants ont de nouveau hurlé àune injustice. Le Gouvernement abien écouté et leurs cris sont prisen compte. D’autant que, ausommet, on n’évoque plus la

suite à la page 4

Les Eperviers du Togo ont gagné un match capital synonyme d’unequalification pour la Coupe d’Afrique des Nations qui se déroule en Afriquedu Sud en 2013. Pour y arriver, ils se sont démis des Panthères duGabon par deux buts à un contre un match nul à l’aller soldé par un butpartout.

A la fin de cette palpitante rencontre, le capitaine des Eperviers,Adébayor Shéyi auteur du deuxième but togolais a animé avec soncoach une conférence de presse. Il était joyeux d’avoir participé à lavictoire de son pays. Il a félicité ses coéquipiers dont il est fier du travailaccompli. Il a rendu hommage à Didier Six leur sélectionneur grâce à quiune équipe est en train de se mettre véritablement en place. Il a remerciéle public togolais pour son soutien. Et également les membres de laFédération togolaise de football, Ftf. Autrement dit, pour Shéyi, c’est unevictoire logique des Eperviers à cause du bon esprit qui a entouré toutel’équipe.

Mais, le hic… Après la qualification, il faut aller à la CAN. Mais là, lecapitaine des Eperviers doute sur sa participation. «Mais, moi participerà la CAN, il y un point d’interrogation. Parce que, je ne sais pas si je vaisy participer ou pas.», a averti Shéyi. Cela n’est pas encore une décision,non pas un souhait. Mais, c’est une possibilité liée à des problèmesrécurrents de primes qui se posent à l’équipe nationale à chaquecampagne.

«Une équipe du Gabon, je crois que vous le savez, si elle se qualifie,les joueurs auront une prime de match de 10 ou 20 millions chacun.Nous, on veut savoir si c’est 1 million ou 2 millions, on a un gouvernement,je suis désolé de le dire, qui ne fait rien.» a expliqué Adébayor.

Lundi, en début d’après-midi, nous apprenons que le gouvernementet les Eperviers ont eu une discussion dont l’essentiel est la fixation de laprime de qualification obtenue par consensus à 15 millions de francs Cfapour chacun des joueurs. Et les joueurs, et le staff, tout le monde étaitcontent de ce compromis.

Dans les couloirs, l’on a appris que cela n’a pas été du tout facile. Car,c’est après de longues discussions que l’on est arrivé à cela. Et l’un desmembres de la Fédé d’apprécier : «le dialogue est un champ où tout lemonde gagne.» Et ce n’est pas le syndicaliste Ephrem Tsikplonou qui ledémentira quand il disait sur Legende Fm lundi après-midi : «Je n’aimepas quand on refuse le dialogue. Par le dialogue, on obtient toujoursquelque chose. Même si, l’on n’applique pas toutes les décisions, elles yrestent et servent de preuves…»

Le dialogue, l’arme de la gagneVERBATIM Par Eric J.

Les étudiants de l’Université de Lomé lors d’une AG

Le Togo et son commerce extérieur de janvier à juin 2012

Les «huiles lourdes» toujours mieux importées,les «phosphates» absents au 2ème trimestre à l’export

(112.725.021 kilos et 13,096 milliardsde francs Cfa) et du Bénin(62.788.480 kilos et 12,373 milliardsde francs Cfa). Le Ghana (7ème) et laCôte d’Ivoire (8ème) se suivent avec6,009 milliards et 4,736 milliards defrancs Cfa. La Suisse est 9ème pour4,364 milliards de francs Cfa, tandisque la Chine ferme la marche avec3,406 milliards de francs Cfa(7.466.527 kilos).

Entre avril et juin, le Nigeria laissela 5ème place et prend la tête pouravoir fait gagner au Togo 15,135francs Cfa (30.821.577 kilos). LeNiger suit avec 117.802.437 kilos et12,600 milliards de francs Cfa. Après,le Bénin, le Burkina et le Ghana. LeMali (8ème, 7.380.272 kilos et 3,544milliards de francs) devance la Côted’Ivoire et le Danemark ferme letableau avec 3,105 milliards de francs(709.406 kilos).

Ce que le Togo a pris del’extérieur

Dans ses importations, le pays aplus consommé les «huiles lourdesà l’exclusion des huiles lubrifiantes:gas-oil». Et ce, de janvier à juin2012, pour 13,498 milliards de francsCfa (29.028.817 kilos) et près de16,250 milliards de francs Cfa(32.306.153 kilos). Au premiertrimestre, elles sont suivies des«ciments non pulvérisés dits

283.125.160 kilos et 87.515.368.372francs au 2ème trimestre.

Jusque-là, le classement des paysqui commercent avec le Togo estdominé par la Chine. Cette fois-ci,elle est déclassée à la 10ème positionentre janvier-mars, avant dedisparaître pratiquement audeuxième trimestre. Au premiertrimestre, la Pologne (1ère position) apris par le Togo 19.200.000 kilos deproduits, équivalant à41.220.338.286 francs Cfa.Pourquoi ne pas y tenir une«Journée économique du Togo» ?Elle est suivie du Burkina(629.756.020 kilos et 34,625 milliardsde francs Cfa), du Niger

Fierté de l’économie togolaisedans les années 70-80 où ilscontribuaient pour plus de la moitiéaux recettes des exportations, avantla chute, bien de Togolais ne peuvents’imaginer parler aujourd’hui desexportations du pays sans les tracesdes phosphates. Pourtant, cela se litdans le récapitulatif établi par laDirection générale de la statistique etde la comptabi lité nationale(DGSCN). Du moins, comme en2011, en ce qui concerne les dixpremiers produits au secondtrimestre. Au premier rang lors dudécompte du premier trimestre 2012,avec une valeur de 48.547.986.641francs Cfa pour les 90 millions dekilos exportés, les «phosphates decalcium ou aluminocalciques naturelset craies, non moulus» ne se sontplus affichés au second trimestre. Ilsont été balayés à l’exportation parles 30.420.717 kilos du «bitume depétrole» qui ont fait gagner au payspas moins de 10.747.249.062 francsCfa. S’en suivent respectivement le«coton, non carde ni peigne: égrené»(9.830.684 kilos ayant procuré10.431.718.278 francs Cfa), les«ciments portland autres que blancs»(8.539.069.220 francs Cfa équivalantaux 133.037.240 kilos), les «sacs,sachets, pochettes, cornets enpolyéthylène» (6.752.687 kilos ayantprocuré 5.764.054.578 francs Cfa),«l’or non monétaire, y compris l’or

platine, sous autres formes brutes»(4.734 kilos pour 4.766.693.000francs Cfa), les «autres produits debeauté, de maquillage, solaires oupour la peau» (exportés à3.719.375.717 francs Cfa pour2.036.930 kilos). Les «autres enginsdu N 84.29» ont également pesédans les recettes d’exportation àhauteur de 2.903.900.974 francs Cfa(673.397 kilos), de même que les«nattes, paillassons et claies en autresmatières» (1.842.178 kilos et2.188.958.562 francs Cfa), les«barbes, sourcils, cils, mèches etsimilaires en matières synthétiques»(648.537 kilos et 1.783.678.700francs Cfa) et les «extra prima, primasupérieur, grade deux» (1.767.034kilos et 1.663.339.390 francs Cfa).

Trois mois plus tôt, au premiertrimestre 2012, les «phosphates decalcium ou aluminocalciques naturelset craies, non moulus» étaient suivisdes «ciments non pulvérisés dits«clinkers», même colorés»(630.000.000 kilos et25.275.000.000 francs Cfa), des«ciments portland autres que blancs»(143.874.780 kilos et 9.131.911.840francs Cfa). Le «coton, non carde nipeigne: égrené» était moins bien(4ème place) avec ses 7.307.147 kiloset 8.343.473.507 francs Cfa. Après,dans l’ordre décroissant, les «sacs,sachets, pochettes, cornets enpolyéthylène» (7.610.925 kilos et

6.696.523.821 francs Cfa), le«bitume de pétrole» (23.293.194 kiloset plus de 6,224 milliards de francsCfa), «l’or non monétaire, y comprisl’or platine, sous autres formesbrutes» (4.807 kilos et près de 4,837milliards de francs Cfa) et les «autresproduits de beauté, de maquillage,solaires ou pour la peau» (2.514.194kilos et près de 4,277 milliards defrancs Cfa). Les «déchets d’huiles»et le maïs ont aussi pesé à hauteurde 4,106 milliards de francs Cfa et2,932 milliards de francs Cfa.

Ce qui donne, pour le total desflux à l’exportation, 1.066.495.079kilos et 163.329.014.311 francs envaleur au 1er trimestre, et

Djifa Adjéoda, Ministre de laFonction Publique

condition des 60 crédits post-Licence LMD. Il faut rappeler quetout ce réaménagement résulte del’application des deux accordssignés les 12 et 13 janvier 2012entre, d’une part , l ’Exécut i ftogolais et les autori t ésuniversitaires, et d’autre part lescollèges des délégués et lesorganisations estudiantines desuniversités de Lomé et de Kara.Lesquels accords ont validé leprincipe de l ’intégrat ion desdiplômés de la Licence LMD dansla catégorie A2.

* La Pologne et le Nigeria détrônent la Chine dans les exportations.

Bernadette Leguezim-Balouki, Ministre du Commerce

Phot

o: L

’Uni

on

Phot

o: L

’Uni

on

L’UNION N°541 du 16 Octobre 2012

ECO-NATIONALE 4

Jean Afolabi

Sur les principaux marchés de la capitale LoméUne tendance générale àla hausse en septembre

Gaz butane, riz importé, viandede bœuf, huile rouge de palme,chinchard fumé… la tendance étaitgénéralement à la hausse au coursdu mois de septembre sur lesprincipaux marchés de la capitale.Constat en a été dressé par ladirection générale de la Statistiqueet de la comptabilité nationale. Enaoût déjà, le gaz domestique a faitgeindre les foyers. L'Associationtogolaise des consommateurs (Atc)s'en est mêlée, avec une pincée desit-in devant le ministère duCommerce à Lomé. En vain. Labouteille de 6 kilogrammes passaitde 1852 francs Cfa en juillet, pour2000 francs ronds en août, puis à2640 francs en septembre. Celle de12,5 kilogrammes quittait 3859 francsen juillet, pour 41000 francs en août,puis à 5500 francs en septembre.Cela a fait gémir, le cœur serré, maisce crie n'a fait guère réagir lesgouvernants qui ont préféré garderpour eux les raisons d'uneaugmentation aussi inattendue.

Le riz importé en vrac sèmequelque doute : son kilogramme està 500 francs ronds en septembre à

«clinkers», même colorés»(351.877.267 kilos et 13,235 milliardsde francs), du «super carburant»(23.265.057 kilos et 11,606 milliardsde francs), du «bitume de pétrole»(32.524.982 kilos et 11,493 milliardsde francs). Viennent ensuite les«autres médicaments en doses(produits des N 30.02, 30.05, 30.06exclus)» à hauteur de 1.183.563kilos, les «lames et similaires ensynthétiques, 5 mm ou de largeurapparente» pour 4,369 milliards defrancs Cfa, les «autres véhicules duN°87.04», le «polyéthylène d’unedensité inferieure à 0.94, sous formesprimaires», le «fil machine en fer ouen aciers non alliés, circulaire dediamètre < 14 mm» pour 3,517milliards de francs Cfa et le«polypropylène, sous formesprimaires» pour 4.198.425 kilos.

Au second trimestre, le Togo aimporté 19.693.190 kilos de «supercarburant» (2ème rang) pour 11,126milliards de francs Cfa. S’en suiventles «ciments non pulvérisés dits«clinkers», même colorés» àconcurrence de 10,963 milliards de

francs Cfa, les «autres huileslubrifiantes destinées à êtremélangées» pour 3.070.535 kilos, les«autres médicaments en doses(produits des N 30.02, 30.05, 30.06exclus)», les «autres engraisminéraux ou chimiques, N.D.C.A»pour 5,709 milliards de francs Cfa, le«froment (blé) dur» pour 24.301.777kilos. Les «combustibles solidesagglomères obtenus à partir de lahouille» ferment la marche avec45.155.000 kilos et 3,223 milliardsde francs Cfa.

En descendant les chiffres, àl’import, le Togo est finalement passéde 874.090.776 ki los et190.061.076.486 francs Cfa au 1er

trimestre à 833.335.856 kilos et196.663.539.752 francs Cfa au 2ème

trimestre.A l’import, le géant asiatique garde

la main. La Chine est en 1ère positionsur les deux trimestres, avec59.837.213 kilos (28,550 milliards defrancs Cfa en valeur) et 54.292.624kilos (27,578 milliards de francs Cfaen valeur). Sur les 3 premiers moisde l’année, le Ghana et la Côted’Ivoire sont les pays africains quiont pointé le nez, pour 6,986 milliards

Lomé. Il venait de 448 francs enjuin, puis 480 francs en le moissuivant, puis 484 francs en août. Laviande de bœuf fraîche avec os n'estplus à 2000 francs le kilo depuis desmois. Tout doux, la pesée, mêmeavec les os, prend de la valeur :2054 francs en juin, 2100 francs enjuillet, 2142 francs en août, on enest à 2150 francs le ki lo enseptembre. Tout doux, cela prenddu poids, et personne ne s'en rendcompte.

Le chinchard (akpala) fumé, luiaussi, frôle les 2000 francs. Il y estpresque, à 1977 francs lekilogramme. En juin, sur lesprincipaux marchés de Lomé, il se

pesait à 1910 francs. Trois moisaprès, il gagne presque 100 francs.Même démarche pour l'huile rougede palme (zomi), livrée enseptembre à 860 francs le litre. Celafait quelques francs de plus depuisjuin où elle était à 825 francs. Làégalement, l'on ne fait pas trop laremarque, pendant que sa versionvégétale locale industrielle atendance à baisser. C'est curieuxque tout veut augmenter.

Exception faite de quelquesproduits. Depuis son pic de 1014francs le kilogramme en mai, latomate fraîche locale (aklikonvi)arrive difficilement à amortir sa chute.Elle en était à 314 francs enseptembre sur les marchés de lacapitale, après un passage à 851francs en juin, puis 620 francs lemois suivant et 471 francs en août.Le haricot rouge a perdu plus de100 francs sur trois mois, depuis juinque sa mesure était vendue à 572francs. Elle en était à 436 francs enseptembre.

A l'organisation du cacao africainD'importants

problèmes financiersLa 75ème assemblée générale de

la Copal, l 'Alliance des paysproducteurs de cacao, s'est juste tenuà Yaoundé, au Cameroun. Occasionde discuter des problèmes qui minentl'organisation et des défis à venir.Parmi ces problèmes, les moyensfinanciers. Le président en exercicede l'Assemblée générale de laCopal, Luc Magloire MbargaAtangana, en a fait écho, affirmant

secrétariat qui, malgré les difficultésfinancières, a réussi à exécuter laquasi-totalité des activités retenues auprogramme de l'année cacaoyèrequi s'achève.

Née en 1962 à Abidjan en Côted'ivoire, la Copal compte à ce jour10 pays qui produisent 75% de laproduction mondiale de cacao. Il s'agitdu Ghana, du Nigéria, du Brésil, dela Côte d'Ivoire et du Cameroun, les

Pour la résorption du chômage des jeunes diplômésL’ANPE relance un programmepour 2 800 candidats à l’emploi

et 5,785 milliards de francs Cfa. Ilsont été devancés par la France(2ème, 20.578.491 kilos et 19,660milliards de francs Cfa), la Lettonie(12,119 milliards de francs Cfa), l’Inde(25.970.713 kilos et 9,926 milliardsde francs), la Thaïlande(147.518.560 kilos et 7,995 milliardsde francs Cfa), l’Espagne, les Pays-Bas et le Japon.

Au second trimestre, la Francemaintient sa 2ème place pour47.771.057 kilos et 24,956 milliardsde francs Cfa, suivie de la Belgiquepour 16,024 milliards de francs. LeGhana et la Côte d’Ivoire ont,respectivement, envoyé vers le Togo48.083.057 kilos et 15.247.660 kilosde produits, équivalant à 12,449milliards et 6,778 milliards de francsCfa. Ils ont été rejoints, sur le continent,par l’Afrique du Sud (52.102.192kilos et 7,830 milliards de francs envaleur).

A noter que, dans le commerceextérieur, le Togo n’est pas toujoursun consommateur direct, ni unproducteur direct. Il est aussi un paysde transit par son Port de Lomé eneau profonde.

la hiérarchie... Pour les mille restants,avec l’appui de la Banque mondiale,500 bénéficieront chacun d’un bonde formation qui permettra auxentreprises d’organiser à leurintention une action de formationadditionnelle selon les besoins derenforcement des compétencestechniques qui seront exprimés. Et500 en stage plus une formationsimple en technique de recherched’emploi.

En rappel, l’AIDE, qui est la versionprivée du PROVONAT (programmede volontariat), ne peut réussir sansla participation des privés. Un totalde 107 entreprises ont aujourd’huisouscrit au programme, dont 97 dansla zone de Lomé et sa périphérie. Ala première phase, près 240 millionsde francs Cfa ont servi au paiementde primes aux stagiaires. Ce montantpasse à près de 700 millions de francsà la seconde phase du programme.

A l’opposé, le volontariat, d’aprèsle texte officiel, peut s’effectuer«auprès de toute structure d’accueildont les activités d’intérêt généralconcourent au développementéconomique, scienti fique,technologique, culturel, social,humain, institutionnel du Togo enpromouvant les valeurs de solidarité,de citoyenneté en vue de créer unevéritable synergie favorable audéveloppement du pays». Lesstructures d’accueil agréées quisouhaitent recevoir un ou plusieursvolontaires s’adressent au Comité degestion du volontariat national. Cesstructures peuvent être du privécomme du public, en dévoilant lesactivités dans le cadre desquellespeut s’effectuer le volontariat national.Ce programme en est déjà à desmilliers de volontaires. Le volontairenational a droit à une allocationforfaitaire mensuelle. Elle n’a pas lecaractère d’un salaire ou d’unerémunération. Elle n’est soumise àaucun impôt, ni à aucun prélèvementsocial ; son montant est fixé à unniveau tel qu’il ne remette pas encause le caractère désintéressé duvolontariat. La mission du volontairenational est sanctionnée par uneattestation. En plus d’une allocationde fin de volontariat national, prévuepar le contrat. Le volontariat estincompatible avec toute activitérémunérée publique ou privée, àl’exception de la production d’œuvresscientifiques, littéraires ou artistiques,ainsi que, sous réserve de l’accordde la structure d’accueil, des activitésaccessoires d’enseignement.

employabilité que le programmeAIDE a été élaboré et mis enœuvre», a expliqué Edmond ComlanAmoussou, le directeur général del’Anpe.

La première phase de ceprogramme a permis à 1 060 jeunesdiplômés d’acquérir une premièreexpérience professionnelle à traversdes stages en entreprise. Un total de39 stagiaires ont été recrutés danshuit entreprises sur 240 ayant fini leurstage, soit un taux de 28%. Sur uneliste de 13.415 demandes de stageenregistrées, 2.800 candidats denationalité togolaise seront piochéspour des stages en entreprises d’unedurée d’un an. Parmi les candidats,1.100 jeunes vont bénéficier d’uneformation technique de recherched’emploi (TRE). 700 autres jeunesn’ayant pu bénéficier de stage, il seradonné une formation dont le contenusera axé sur les modulestransversaux tels que lacommunication professionnelle, laculture d’entreprise et le respect de

Encouragée par les résultats desa première phase pilote, l’Agencenationale pour l’emploi (Anpe) remetson AIDE aux jeunes demandeursd’emploi. Lundi, à son siège à Lomé,l’Agence pour l’emploi a ouvert laseconde année pilote de sonprogramme d’Appui à l’insertion et audéveloppement de l’embauche(Aide) pour la période allant à 2013,pour le compte de 2 800 candidats àsélectionner. La fourchette d’âge estfixée entre 18 et 40 ans, avec enpoche le CAP, le BT, le BTS, le BAC,ou le BAC+1ou 2 ou 3 ou 4, etc.

Le programme AIDE fait partie desmesures actives d’emploi conçues parle gouvernement pour atténuer lelancinant problème du chômage etde sous-emploi dont le taux est estimépar l’enquête QUIBB 2011 à 32,6%.A l’Agence nationale pour l’emploi, leconstat est fait d’un manqued’articulation entre la formation etl’emploi avec un système de formationmassivement orientée vers lesdisciplines du tertiaire au détriment desfilières de formation dont les profits desortie correspondent aux métiers dessecteurs porteurs de croissanceéconomique. En plus, les entreprisespourvoyeuses d’emplois sont plusexigeantes en termes decompétences ou d’expériencesprofessionnelles. C’est ainsi que 45%des jeunes diplômés passent plus de3 à 4 ans à la recherche d’un premierjob. «C’est dans la perspective delever cette contrainte imposée par lemarché de l’emploi et donc de faciliterl’accès à l’emploi des jeunes diplôméspar le biais de l’amélioration de leur

suite de la page 3

Le Togo et son commerce extérieur de janvier à juin 2012Les «huiles lourdes» toujours mieux importées, les«phosphates» absents au 2ème trimestre à l’export

Edmond Comlan Amoussou, le directeur de l'ANPE

avoir été saisi au sujet des difficultésfinancières du secrétariat général dela Copal : "A titre d'exemple, il n'y apas de fonds de réserve, le fonds depension retraite et celui des servicesrendus sont vides. En même temps,les payements tardifs, couplés àl'accumulation des arriérés depaiement des contributions au budgetadministratif, mettent à mal les activitésdu secrétariat". Toutefois, le ministrecamerounais du Commercedemande de saluer les efforts du

cinq pays fondateurs auxquels sesont ajoutés la RépubliqueDominicaine, le Gabon, la Malaisie,Sao Tomé et Principe et le Togo. LaCopal a pour objectifs l'échange desinformations techniques etscientifiques, la promotion de laconsommation du cacao, ou encorela discussion au sujet des problèmescommuns aux pays producteurs.Son siège est basé à Lagos auNigeria.

L’UNION N°541 du 16 Octobre 2012

6SPORTS/CULTURE

Bi-hebdomadaire togolaisd’informations et d’analyses

Directeur de la PublicationHugue Eric JOHNSON

Directeur de la RédactionJean AFOLABI

RédactionSylvestre D.

Hervé AGBODANMaurille AFERI

Pater LATEKossiwa TCHAMDJA

Koffi SOUZA Alan LAWSON

Abel DJOBOTony FEDA

Service photographieRoland OGOUNDE

Imprimerie: St Laurent

Tirage: 2500 exemplaires

Siège: Wuiti - Nkafu

Tél: 22 61 35 29 / 90 05 94 28

e-mail: patrie006@yahoo.fr

Casier N° 60 / M.P.

Récépissé N°0145/16/02/01/HAAC

Dessin-CaricatureLAWSON Laté

GraphismeBOGLA G.

Les Eperviers prennent dateLe Togo a obtenu son billet pour la Coupe d'Afrique des Nations, Afrique du Sud 2013 endominant le Gabon (2-1), dimanche au stade de Kégué.

FOOTBALL/CAN 2013CAN 2013 : les 16 qualifiés pour l'Afrique

du Sud et les chapeaux connus

Les partenaires d'Adebayor ontvite pris la direction de la rencontre,en multipliant des incursions dans lecamp gabonais. Brou Apanga et sescoéquipiers de la défense n'ont pasrésisté longtemps aux assauts ad-verses, l'équipe se montrant trop fé-brile au milieu du terrain.

Vers la demi-heure de jeu, l'expé-rience de Dové Womé va payer. Ilmarque le premier but du Togo (1-0) sur un long tir. La réaction desGabonais va se faire attendre, alorsque le Togo continue de contrôler larencontre. La défense des Panthè-res va être très sollicitée, mais sansfaire de grandes fautes jusqu'à la finde la première manche. BrouApanga, Aubameyang et les autressont presque effacés. "Il y 5 joueursqui ont joué contre le Burkina quisont blessés, 4 joueurs qui ont jouécontre le Togo à Libreville qui sontblessés, aujourd'hui, contre le Togoses joueurs n'ont pas joué. Mêmecette semaine, avant ce match, on aencore perdu 5 joueurs. Ce n'estpas normal, vous avez les statisti-ques, chaque fois que le Gabon joue,on change 4 ou 5 joueurs. Unechose qui s'est jamais passée dansma carrière", explique, PaoloDuarte, le sélectionneur du Gabon.

Rentrés des vestiaires, les Gabo-nais vont enfin jeter toutes leurs for-

FOOTBALL /

A l'issue de la dernière journée des éliminatoires retour de la CAN 2013, les 15équipes qui rejoindront l'Afrique du Sud, déjà qualifiée en raison de son statut depays hôte, sont désormais connues. Alors que Côte d'Ivoire, Ghana, Mali, Maroc,Nigeria, Tunise et Zambie avaient validé leurs billets pour la compétition, l'Angola,l'Ethiopie, le Niger, la RD Congo, le Togo, le Cap Vert, le Burkina Faso et l'Algérieont assuré leur participation dimanche. Les chapeaux désormais connus, reste àconnaître la composition des poules, qui seront tirées au sort le 24 octobre.

Les 16 équipes qui se disputeront le titre continental lors de la CAN 2013 enAfrique du Sud sont désormais connues. A l'issue de la dernière journée deséliminatoires de la compétition, 9 équipes déjà présentes lors de la dernière éditionont de nouveau assuré leur participation, alors que 5 nations vont renouer avec laCAN : le Nigeria, le Togo, la RD Congo, l'Ethiopie qui revient au premier plan 30ans après sa dernière qualification, et le Cap Vert qui fêtera sa grande première.

A l'issue du dernier match entre l'Algérie et la Libye, la Confédération africaine defootball a dévoilé les 4 chapeaux où ont été répartis les 16 qualifiés, en fonctions deleurs résultats dans les précédentes compétitions. Le tirage au sort des groupes auralieu le 24 octobre à Durban et la CAN du 19 janvier au 10 février 2013.

Chapeau 1 : Afrique du Sud, Ghana, Zambie, Côte d'ivoire. / Chapeau 2 : Mali,Tunisie, Angola, Nigeria. / Chapeau 3 : Algérie, Maroc, Niger, Burkina Faso. /Chapeau 4 : Togo, RD Congo, Ethiopie, Cap-Vert.

Les Eperviers du Togo contre les Panthères du Gabon à LoméSuite à une rencontre entre les Eperviers du Togo et le Premier ministre Arthème

Ahoomey-Zunu ce lundi 15 octobre 2012, au lendemain de leur victoire sur leGabon, il a été décidé de payer une prime de 15 millions de FCfa à chacun des 23joueurs appelés pour le match qualificatif comptant pour la Coupe d'Afrique desNations Afrique du Sud 2013.

En effet, les Eperviers réclamaient 18 millions chacun comme prime de qualifica-tion alors que le gouvernement voulait le porter à 12 millions de FCfa. Ainsi, aprèsdes discussions entre les deux parties, la poire a été coupée en deux.

Outre cette prime de qualification, chacun des joueurs doit toucher une prime devictoire de 3 millions de FCfa, précédemment fixée à 2,5 millions, et une prime decampement de 500 000 FCfa.

Quand au staff technique, sur promesse du Chef de gouvernement, chaquemembre va toucher également 15 millions de FCfa.

C'est donc la fin de la polémique sur cette prime qui faisait dire Adébayor,dimanche en conférence de presse après le match : "nous avons un gouvernement,excusez-moi de le dire, qui ne fait rien pour nous... "

ces dans le jeu. Le temps s'égraineet les espoirs pour la qualifications'éloignent de plus en plus. Lesjoueurs sont malmenés sur le terrainet alors qu'on attend leur réactionpour rééquilibrer le match, c'est en-core le Togo qui va corser le score(2-0). Ce second but portera la si-gnature d'Adebayor.

Le Gabon va réagir par PierreEmerick Aubameyang, mais sans

porter un grand coup à l'équipe to-golaise, en marquant un but pourl'honneur (2-1) au milieu de la se-conde manche. Le but de l'attaquantde l'AS Saint Etienne va relancer larencontre en donnant de l'espoir àtoute une nation. " A la fin, ça étédifficile pour nous, car marqué deuxbuts et revenir à 2 buts contre 1, çaété difficile, mais on l'a géré avec ungrand gardien dans le but, avec

Sadat qui est rentré et qui a fait unbon match, Serges Akakpo qui a jouéson rôle de stoppeur derrière lesmilieux ", reconnaît tout de mêmeEmmanuel Adebayor, l'attaquant to-golaise de Tottenham.

Le Togo qui a tenu en échec 1-1le Gabon à Libreville en septembredernier se qualife pour la phase fi-nale de la CAN 2013.

CULTURE

Les artistes et acteurs culturelsdu Togo ont rendu un vibranthommage à Bill Mourtala Ouro–Koura, samedi dernier, à l’Espaceculturel Fi lbleu. Une soiréed’hommage méri té à cefonctionnaire du CRAC disparubrutalement le 19 août dernier.Comédien depuis les bancs ducollège, Bill Ouro-Koura fut de lagénération qui a suivi les acteursde la troupe nationale.

Bon vivant, t rès amical etsympathique, M. Ouro-Koura étaitconnu pour ses soutiens auxartistes dont un certain nombre luia témoigné reconnaissance pourles avoir associés à des projets.

Bill-Ouro Koura est réputé pourson documentaire, T’bol ou ladanse du feu, une œuvre sur cettedanse mystique bassar. Cettevidéo, financée par l’UNESCO,porte sur le caractère initiatiquede cette danse et de l’ouverture dupays bassar à d’autres cultures.

La soirée d’hommage petitementorganisée par les artistes a étéd’une grande réussite. Sous lahoulette d’Alfa Ramsès, comédienet dramaturge, les artistes ontdonné de leur talent. Qu’il s’agissedes chorégraphes, des conteurs,et du musicien Eustache K’Mouna,tous ont bri l lé de par leurs

Hommage à Bill MourtalaOuro-Koura

Personnalités

prestations.Une quête est ouverte pour

soutenir la veuve de M. Ouro-Koura.

Bisbilles juridico-littéraires entreles ayants-droits de Franz Kafka etl'Etat d'Israël…sur fonds deplusieurs milliers de dollars. Leproblème mélange depuis quatreans littérature, faits divers, goût dulucre et patrimoine intellectuel juif. Aqui doit aller les droits sur lesœuvres de l'auteur de K et duChâteau ? La justice israéliennevient de trancher : ce sera l'Etatd'Israël le 14 novembre dernier.Tous les écrits de Franz Kafka et deson ami Max Brod devront êtretransférés des coffres privés d'EvaHoffe vers les archives de laBibliothèque nationale de l'Etat d'Israël, à Jerusalem.

Mais Eva Hoffe et ses enfants quise présentent comme les héritièresde Max Brod, l 'exécuteurtestamentaire de Franz Kafka,auteur juif d'Autriche-Hongrie etd'expression allemande mort en1924, ne l'entendent pas de cetteoreille. Son avocat vient d'annoncerl'intention de sa cliente de faire appel.

L'héritage littéraire de Kafka va être transmis auxarchives nationales israéliennes

Littérature

La juge Talia Pardo Kupelmancroit avoir pris pourtant toute lamesure de sa décision historique :"Ce cas, compliqué par lespassions, a été défendu trèslongtemps devant les tribunaux, àtravers les mers, les pays et lesépoques". "Ce procès [elle neparlait pas du roman de l'auteurpragois] a ouvert une fenêtre dansles vies, les désirs, les frustrationset les âmes de deux des plus grandspenseurs du XXe siècle."

Cependant, le feuilleton judiciairedevrait se poursuivre. Et l'affairesemble très coriace. Max Brod estmort sans laisser d'héritiers tandisque Eva Hoffe, sa secrétaire avecqui il devrait avoir une histoired'amour, a mis la main sous le magot.Et pour cause : le manuscrit originaldu Procès a-t-il été vendu en 1988,par Eva Hoffe, sa mère Esther et sasœur Ruti Wiesler, pour la sommede 1,7 million de dollars (1,4 milliond'euros) au Musée de littératuremoderne de Marbach, près de

Stuttgart, qui abrite les archiveslittéraires allemandes. Eva Hoffe(seul survivante de la famille) avaitbien l 'intention de continuer àexploiter ce filon, dont l'origineremonte au 3 juin 1924, jour de lamort de l'auteur de LaMétamorphose. Rappel des faits :dans ses dernières volontés, FranzKafka spécifiait que tous sesmanuscrits non publiés devaient êtredétruits après sa mort.

Max Brod lui-même est passéoutre la recommandation de Kafkaqui voulait la destruction de sesmanuscrits non publiés. Mais sonami estimait que cela est tropimportant pour le patr imoineintellectuel mondial pour détruire unetelle œuvre.

Après Eva Hoffe fut victime decertains cambriolages assez curieuxdont on soupçonne l'Etat d'Israël.

L’Assemblée générale d’Artérial Network reporté à ce samediL’Assemblée générale du

chapitre national du réseau culturelpanafricain Artérial Network n’a paspu avoir lieu samedi dernier, fautedu quorum requis. L’Assemblée

Institutions

générale élective est reportée à cesamedi 20 octobre. ArterialNetwork-Togo est dirigé parLéonard Yakanou, directeur duFesthef. L’association a pour objectif

le développement de la culturel auTogo et s’active pour un financementde la culture par l’Etat et despartenaires africains.

Prime de qualification des Eperviers15 millions FCfa pour chacun des 23 joueurs

Actu-Plus 7

L’UNION N°541 du 16 Octobre 2012

Eduqués sur la santé de la reproductionTogo/les professionnels de la communication

Etonam Sossou

Fonds des Nations Unies pour laPopulation (UNFPA), veut amenerles journalistes a abordérégul ièrement   les  questionsrelat ives à la santé de lareproduction. Pour s’y faire ilorganise du 15 au 19 octobre2012,  à  Kpalimé,  un  atelier  deformation  pour informer et améliorerles compétences d’une cinquantainede journalistes venus des cinqrégions du Togo à mieuxcommuniquer sur ses domainesd’intervention (la Santé de laReproduction, la Population et leDéveloppement, la Santé sexuelledes jeunes, le Genre et droitshumains).   De  l ’avis  desorganisateurs,  il est indispensabled’avoir l’appui des médias qui portentà une plus grande échelle, lesmessages. Et, cet appui ne seraefficace que si les acteurs de lacommunication disposent desinformations correctes et adoptent àproduire des émissions dans sesdomaines d’intervention. «Lespopulations à la base doiventdavantage être informées pours’approprier des enjeux de la santéde la reproduction » a affirmé lepréfet de Kloto, M. Apédo KokouDouté dans son mot d’ouverture

«Réaliser un monde où chaquegrossesse est désirée, chaqueaccouchement sans danger et lepotentiel de chaque jeune,accompli», thème de la formation,est la nouvelle vision del’UNFPA.  veut véhiculer à l’endroitdes populations togolaises à traversla presse. «En matière de santé de

enceintes ; 7,7% corps habillés et1,5% chez les jeunes de 15-24 ans(2,4% chez les filles et 0,6% chezles garçons). Parmi les jeunes de15-24 ans, seuls 54,6% ont desconnaissances exactes et complètessur le VIH et 48,8% ont déclaréavoir utilisé des préservatifs au coursdu dernier rapport à risque en 2010.

A travers le programmed’appui  de l’UNFPA et avec l’appuid’autres partenaires, des effortsont  été  enregistrés  sur  desthématiques spécifiques. C’est ainsique, entre 2008 et 2011, avec lamise en œuvre du 4ème Programmepays en cours, la couverture desformations sanitaires dispensant aumoins 3 méthodes contraceptivesest passé de 73% à 82%, lenombre de couple annéeprotection  total enregistrés dans lesystème sanitaire passe de 45000à 127000. Ce progrès dans lasécurisation des produits SR est àmettre au compte de la formation dupersonnel et des stratégies mobilespour la dispensation des méthodesPlanification Familiale.

Loterie Nationale TogolaiseCOMMENTAIRE DU TIRAGE N°198

DE LOTO KADOO DU 05 OCTOBRE 2012Le tirage de LOTO KADOO auquel nous assistons ce 12 Octobre 2012, porte le N°199.Divers lots ont été remportés dans tout le pays, par les fidèles parieurs de la LONATO, lors du tirage

N°198 de Loto Kadoo.C’est surtout à ANEHO, KEVE et à LOME, que des gros lots ont été répertoriés lors du dernier tirage de Loto

Kadoo.Les points de vente 8375 et 5951 basés dans les deux premières villes ont recensé chacun un lot de

500.000F CFA.A LOME, c’est un gros lot de 1.000.000F CFA gagné auprès de l’opérateur 8002, qui a fait le bonheur

d’un de nos parieursLa remise des lots à LOME se fera au siège de la LONATO et à l’intérieur du pays dans les Agences

Régionales.

AVEC LOTO KADOO, TOUS LES VENDREDIS,UNE FAÇON DE DEVENIR TRÈS RICHE BONNE CHANCE A TOUS !!!

Résultats du tirage N°198 de Loto Kadoo du Vendredi 05 Octobre 2012Numéro de base

69 05 63 1957

LOTO KADOO

LOTTO DIAMANTRésultats du tirage N° 609 de Lotto Diamant du lundi 15 Octobre 2012Numéro de base

1276361589

la reproduction, avant d’aller dansle curatif, il faut passer par lepréventi f qui consti tue lescommunicateurs»,  renchérit  lereprésentant -assistant de l’UNFPA,M. Koffi Vidzrakou

En effet, au Togo la proportiond’accouchement assisté par dupersonnel qualifié est de 60%, laprévalence de la contraceptionmoderne est à 13,2%, l’Indicesynthétique de fécondité à 5,17.D’autres indicateurs donnent unesituation alarmante, en l’occurrence,les résultats des enquêtes sur lesSoins Obstétricaux et Néonatalsd’Urgence (SONU, 2006) et cellesur les fistules obstétricales (2004)montrent une faible qualité et unefaible disponibilité des SONU (0,18SONU de base pour 500.000habitants), avec 16%d’accouchement dans les structuresde SONU avérées, taux decésarienne à 1,6%.

Le Togo connait également uneépidémie généralisée de VIH avecune prévalence nationale de 3,2% ;29,5% chez les professionnels desexe, 3,5% chez les femmes

sombres dans le cadre desdésormais célèbres PAS ou Plansd’Ajustements Structurels, se sentaitobliger de réduire sa contributionau secteur vital social. On ne le dirajamais assez, ces PAS furent pourles pays africains et pauvres devéritables remèdes de cheval. Lamisère gagna les hôpitaux et lecorps médical, conjuguée à ladévaluation du Franc CFA enjanvier 1994 et à des baissesdrastiques presque concomitantesde salaires. Ce fut alors le règne dusauve qui peut, où on voyait desmédecins encaisserpersonnellement et directement lesfrais de consultation. Même quandceux-ci ne s’imposaient pas. C’estainsi qu’on arrondissait les fins demois. Cette médecine subitementcoûteuse et presque privatisée allaitfaire de nombreuses victimes parmiles millions de togolais qui nepouvaient pas s’acquitter dessommes exigées avant derencontrer tel docteur ou avant dese faire opérer d’un abcès.  Impossible n’est pas togolaisDans ce pays d’idées, ces millions

de laissés pour compte allèrent setourner vers l’automédication et versla médecine indigène, ce fut unepériode faste pour charlatans, tradi-praticiens avérés ou supposés

ciseaux ou son alcool. On rentraitdu dispensaire ou de l’hôpital avecquelques cachets de Quinine ou deNivaquine. Le système sanitairefonctionnait avec des moyens defortune, mais le paludisme tuaitmoins, la cupidité et la vénalité nes’étaient pas encore généraliséesdans le corps médical. Le sermentd’Hypocrate rappelait encorevaguement quelque chose àcertains médecins…

Puis vint la crise. Et avec elle, c’estl’édifice togolais qui s’écroula, lamorale, la dignité, la conscienceprofessionnelle. L’Etat, sommé parles insti tutions financièresinternationales d’opérer des coupes

Société/L’automédicationUne pratique qui agrandit le marché de faux-médicaments

crescendo.Il faut se rappeler brièvement la

situation des soins de santé dutogolais  aujourd’hui. Avant  lesannées de plomb (criseéconomique, entre 1985-86 et1997-1998, le togolais arrivaitencore à se faire soigner. Grâce àun pouvoir d’achat qui était parmiles plus enviés d’Afrique noire. Leshôpitaux ne regorgeaient pas demédicaments (le détournement deceux-ci par un certain corps médicalne date pas d’aujourd’hui), mais àces moments-là, on ne demandaitpas encore à une femme qui allaitaccoucher d’apporter son coton, ses

famille), je disparus une secondefois: deuxième coma. Je fushospitalisé pendant trois jours et onne me demandait qu’une chose,que je rentrasse en Belgique le plustôt possible... », A.G.B.

On peut multiplier à l’infini destémoignages sur l’automédicationcomme celui-ci Malgré l’interdictiondes autorités, il est toujours possiblede se procurer des médicamentsdans les échoppes, dans les ruesdes villes, et a fortiori dans lesvillages. Non pas que l’Etat ait installédes distributeurs de médicaments oudes cliniques ambulantes partout. Ils’agit de médicaments, souvent devrais-faux, qui proviennent enmajorité du Nigéria et qui sevendent  parfois même devant despharmacies de la place, commepour narguer les uns, enl’occurrence les pharmaciens, etmontrer l’impuissance des autres, lesforces de l’ordre et l’Etat face auphénomène. Le succès de cesmarchands de médicaments audétail est franc et populaire, malgréles victimes que certaines de cespotions magiques ont parfoisoccasionnées. L’Ordre National desPharmaciens  essaie de sensibiliserles populations, mais le systèmeinformel ou parallèle est si fort auTogo que le phénomène va toujours

«C’était en juil let , lors devacances, je subis une attaqued’une grippe foudroyante. J’essayaide résister parce que j’ai horreurdes médicaments. Pour combattrecette grippe, je fus allé même fairedu sport. Mais ma situation nes’arrangea pas. Je me sentisvraiment mal et on m’apporta des«FANSIDARS» fournis par leboutiquier du coin. Je ne fis pasattention, vu mon état. Aprèsquelques heures, ma situationempira; je me grattai partout, levisage gonfla, mon corps chauffacomme jamais auparavant.Toujours est-il que, de mémoire demalade, je n’avais jamais eu aussimal de ma vie. Moi qui ai horreurdes hôpitaux, je demandai qu’onm’y conduise. Pour faire bref, unefois chez les sœurs religieuses quime soignaient, coma! Je disparuset me réveillai quelques 5 minutesplus tard, couché à même le sol.Panique générale autour desmiens qui m’avaient conduit àl’hôpital. Arrivé à la maison, lesmêmes symptômes reprirent: je megrattai, je me grattai et je me grattaiencore. On me reconduisit àl’hôpital? Au moment de monterdans la voiture (devant toute la

comme tels. Mais aussi pour nosamis vendeurs ambulants demédicaments.

Phénomène jusque-là marginal,il connut son essor avec cette criseau point qu’encore aujourd’hui, cettemédecine parallèle et ambulatoiredemeure un concurrent sérieux àla médecine allopathique. Laprincipale raison de ce commerceflorissant est essentiellementéconomique. Aussi bien pour lesvendeurs que pour les acheteurs.Parmi les premiers, on retrouveparfois des gens qui ont fait debrillantes études mais qui, face à lamenace du chômage et aux rigueursde l’inactivité, se sont lancés dansce business. «Nous le faisons parnécessité car n’ayant pas d’autresoccupations; il faut bien survivre»nous lance un de ces marchandsde médicaments. Par jour, certainsarrivent à se faire entre 5 et 10.000FCFA, 50.000 F CFA en moyennepar semaine, entre 100 et 200.000FCFA pour les bons mois, commel’un d’eux l’affirme, un peu gêné. Unmagistrat, un journaliste, un médecinou un professeur de lycée sont loindu compte. En pharmacie, c’est letout ou rien, chez les marchandsambulants, c’est le tout ou partie.Toute la différence est là, en plusdes prix du marché parallèle quisont on ne peut plus compétitifs.

86 21Numéros Bonus

Photo de famille des participants à la formation

Phot

o: L

’Uni

on