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Photo : DR Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 MERCREDI 12 OCTOBRE 2016 - 10 MOUHARAM 1438 - N° 7919 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 l ÉQUIPE NATIONALE DE FOOTBALL La succession de Rajevac désormais ouverte 2015, la pire année de l’histoire moderne du climat P a r C h e r i f R a h m a n i ( P . 9 ) C o n t r i b u t i o n l TRAMWAY D’ALGER Grève surprise l Les Algérois ont été privés du tramway durant toute la journée d’hier. Sans préavis, des travailleurs du réseau exploitation Setram d’Alger, la société d'exploitation du tramway, ont observé un arrêt de travail. PAGE 5 PAGE 14 l IL CONVOQUE TRANQUILLEMENT LE COMITÉ CENTRAL DU FLN LE 22 OCTOBRE Saâdani sans véritable rival l Le secrétaire général du Front de libération nationale, Ammar Saâdani, convoque, officiellement, les membres du comité central du parti en prévision de la deuxième session annuelle de cette instance, prévue pour ce samedi 22 octobre, à Alger. «Il s’agit d’une session ordinaire avec un ordre du jour comportant quatre points», nous confie-t-on de bonne source. PAGE 3

PAGE 14 l IL CONVOQUE TRANQUILLEMENT LE COMITÉ … · MERCREDI 12 OCTOBRE 2016 - 10 MOUHARAM 1438 - N° 7919 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67

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IIII

- 0074

MERCREDI 12 OCTOBRE 2016 - 10 MOUHARAM 1438 - N° 7919 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

l ÉQUIPE NATIONALE DE FOOTBALL

La succession de Rajevacdésormais ouverte

2015, la pireannée del’histoiremodernedu climat

Par Cherif Rahmani (P. 9)

Contribution

l TRAMWAY D’ALGER

Grève surprisel Les Algérois ont été privés du tramwaydurant toute la journée d’hier. Sans préavis,des travailleurs du réseau exploitation Setramd’Alger, la société d'exploitation du tramway,

ont observé un arrêt de travail. PAGE 5

PAGE 14

l IL CONVOQUE TRANQUILLEMENT LE COMITÉCENTRAL DU FLN LE 22 OCTOBRE

Saâdani sansvéritable rival

l Le secrétaire général du Front delibération nationale, Ammar

Saâdani, convoque, officiellement,les membres du comité central duparti en prévision de la deuxièmesession annuelle de cette instance,prévue pour ce samedi 22 octobre, à

Alger. «Il s’agit d’une sessionordinaire avec un ordre du jourcomportant quatre points», nousconfie-t-on de bonne source.

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Page 2: PAGE 14 l IL CONVOQUE TRANQUILLEMENT LE COMITÉ … · MERCREDI 12 OCTOBRE 2016 - 10 MOUHARAM 1438 - N° 7919 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67

Un jour, un sondage

OUI : 53,30%

NON :39,20%

S. OPINION :7,60%

Résultat sondage

Pensez-vous que les coursde soutien dispensés dans

les universités doivent être interdits ?

NON Sans opinionOUI

PPIl se dit que c’est le Président Bouteflika lui-même qui inaugurera,

le 1er novembre prochain, la nouvelle ligne ferroviaireZeralda-Birtouta. A cette occasion de date du déclenche-ment de la lutte armée pour la libération, le chef de l’Etataura à visiter d’autres réalisations, assurent dessources.

Mercredi 12 octobre 2016 - Page 2

[email protected]

SOIT D IT E N PA SSAN TSOIT DIT E N PASSANT

I l est des jours comme ça oùj’ai envie de vous dire combienje me sens concernée par vos

messages, nombreux. Et si celapeut vous rassurer, sachez quevos préoccupations ne sont niuniques ni isolées. Voici, pourillustrer certains des propostenus, quelques extraits de ce quem’a écrit une dame, en colère,dont je tairai le nom.

«… Je vous avoue que je n'arri-ve pas à dormir. Non pas à causedes soucis que je peux avoir, carcomme dirait mon grand-père, iln'y a que les morts qui n'ont plusde soucis et que cela fait partie denotre quotidien. Si je me permetsde vous écrire, c'est pour vousdemander si nous devons êtrefiers d'être Algériens et avoir pourreligion l'islam. Si je vous pose laquestion, c'est en rapport avec ceque je vois dans ma belle ville quis'appelle Bougie.

Je me suis promenée du côtéde Gouraya et j'ai vu des cime-tières complètement abandonnés,transformés en dépotoirs, sous le

regard indifférent du voisinage.Des poubelles jonchent le sol etdes odeurs nauséabondes quin’avaient l’air de déranger person-ne. Mieux, à l'heure où je vousécris, quelque part dans le quar-tier, une famille prépare le mariagede l'un de ses enfants. La fête batson plein et la musique fait unvacarme du diable sans que per-sonne s'élève contre cela. Mêmepas la gendarmerie qui ne se trou-ve pas loin. Dites-moi où se trouvele respect du voisinage, des per-sonnes malades ou des personnesâgées ? Est-ce qu'ils pensent auxpersonnes qui se lèvent à 5 heuresdu matin pour aller travailler, auxbébés, aux enfants qui vont àl'école ?

A ces mêmes personnes qui,chaque vendredi, mettent leur plusbelle robe et leur chéchia pouraller prier comme tout musulmanqui se respecte, j’aimerais deman-der s’il n'y a pas une sourate quiparle du respect d'autrui et du voi-sinage ! Le manque de savoir-vivre en communauté me fait dire

que nous serions peut-être unpeuple ingouvernable.

Rassurez-moi et dites-moi, parpitié, que je me trompe !» Lesexemples généreux sont nom-breux. Ils nous confirment quetous les travers se guérissent !Gardez le sourire, il fouette lemoral dans le bon sens !

M. B.

Par Malika [email protected]

L’insomnie, je connais !

La détresse du diplomatequi a échappé au Mujao

Le diplomate qui était en poste à Gao (Mali)Mohamed Boumahamed et

qui a pu échapper aux élé-ments du Mujao en avril2012 continue de solliciter

le ministre Lamamrapour qu’il puisse être

affecté à Tunis afin depoursuivre ses soins très

lourds. A rappeler qu’aprèsle malheureux épisode de

Gao, ce diplomate avait étéaffecté à Tunis du 1er sep-

tembre 2012 au 10juillet 2016. Aprèscette date, l’adminis-

tration lui a signifiéson départ à la retrai-te.

DIGOUTAGEPar Arris TouffanPar Arris Touffan

Bouteflika sur le terrain le 1er novembre

Hé, mieux vautgagner !...

Après des études très pointues, une expéri-mentation en laboratoire et sur le terrain, uneobservation scientifique de milliers de cas, etce, pendant des années et des années, j’enarrive à ce résultat inattendu : en foot, il vautmieux gagner que perdre ou faire match nul !Oui, monsieur, vaut mieux gagner.Pourquoi ? Parce que pardi quand tu gagnes,on oublie les faiblesses, les inconséquences,les inélégances… Par contre, lorsque tu perds,ou même que tu fasses match nul, commec’est le cas avec l’EN, tout ce qui ne va pasvient flotter désagréablement à la surface. Lematch nul face au Cameroun fait déjà montrerles dents aux uns et aux autres. Le mélodramenational n’est pas loin… Même les rodomon-tades nulles de Saâdani ne camouflent pas cematch nul !

A. [email protected]@yahoo.frfr

Pensez-vous que le pétrole va, rapidement,atteindre la barre des 60 dollars après la décision

de la Russie de réduire sa production ?

Autoroute Est-Ouest, encoredes investissements

L’AGA (Algérienne de gestion des auto-routes) va lancer un immense programme detravaux d’entretien de l’autoroute Est-Ouest.Des travaux qui concernent en grande partiela signalisation et les glissièresen béton armé. A celas’ajoute l’acquisition devéhicules de balayage etde nettoyage de l’auto-route. En ces temps decrise financière, ne serait-il pas plus judicieux demettre en adjudica-tion l’exploitationde cette autorou-te ? Si telle est laprochaine étape,pourquoi investirmaintenant ?

ERISCOOPERISCOOP

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Le Soird’Algérie Mercredi 12 octobre 2016 - PAge 3Actualité

Kamel Amarni - Alger (LeSoir) - L’ordre du jour en ques-tion, tel que fixé par AmmarSaâdani, est comme suit :«Présentation du bilan annueld’activité du parti ; présentationdu bilan financier annuel ; pré-sentation du rapport de l’instan-ce de coordination et de la pros-pective et, enfin, arrêter la stra-tégie électorale du parti.» A la simple lecture du seul

ordre du jour, l’on conclut aisé-ment que Ammar Saâdani seprojette déjà vers les prochainesélections législatives. «C’estd’ailleurs la raison pour laquellela composante du comité centraldu 22 octobre prochain seraélargie à de nombreux mouha-fedhs qui n’en font pas partiemais qui assisteront à titre d’invi-tés. D’autres invitations serontégalement adressées à des per-sonnalités nationales et histo-riques du parti», nous révèlenotre source. Pour rappel, la composante

du comité central du FLN a étéprofondément modifiée depuisle dixième congrès de juin 2015.Officiellement, le nombre desmembres de cette instance cen-trale du parti est de 505. Parmi eux, de hauts respon-

sables comme le président de

l’Assemblée populaire nationa-le, Larbi Ould Khelifa ; le secré-taire général de la présidencede la République, BenamerZerhouni ; le président-directeurgénéral de la compagnie natio-nale Air Algérie, MohamedAbdou Bouderbala ; son homo-logue des Douanes algériennes,Kaddour Bentahar, et pratique-ment la moitié du gouverne-ment de Abdelmalek Sellal. Une quinzaine de ministres,

en effet, y figurent, commeTayeb Louh, AbdelkaderMessahel, AbdelmadjidTebboune, Boudjemaâ Talai,Tahar Hadjar, AbdelwahabNouri, Abdelmalek Boudiaf,Abdesselam Chelghoum,Ghania Idalia, Houda Feraoun,Mounia Meslem, AbdelkaderOuali, Mohamed El-Ghazi etMustapha Rahal. En d’autrestermes, il s’agit là de la moitiéde la composante du Conseil…des ministres. Le parti, pourrappel, est lui-même présidé, demanière officielle et statutaire,par Abdelaziz Bouteflika. C’estdire que le comité central duFLN est devenu comme jadis :une véritable institution en soi.Selon notre source, «le seul faitde convoquer cette instancesuffit pour comprendre que

Ammar Saâdani n’a jamais étélâché en haut lieu, comme celaavait été hâtivement conclu parde nombreux observateurs». Ilest vrai que l’avenir de AmmarSaâdani à la tête du FLN est aucentre de toutes les spécula-tions depuis sa dernière sortiepublique le 5 octobre dernier.Ses fracassantes déclarationset les accusations gravissimesqu’il assénait ce jour-là à l’en-contre de l’ancien patron desservices, le général Toufik, et del’ancien chef de gouverne-ment, Abdelaziz Belkhademqu’il a accusés, rien moins qued’être des «traîtres à la solde dela France», étaient d’une violen-

ce telle que cela a agacé mêmele cercle le plus proche deAbdelaziz Bouteflika. «C’estvrai, concède notre source.Mais ce n’est pas la premièrefois que Saâdani commet desmaladresses qui ont irrité l’en-tourage présidentiel. Il y a euégalement l’affaire de sonimmixtion dans le dernier rema-niement du gouvernement deAbdelmalek Sellal en juin der-nier et, un mois auparavant, sesviolentes attaques contreAhmed Ouyahia dont il récla-mait publiquement le limogeagede son poste de directeur decabinet de la présidence de laRépublique.

Cinq mois plus tard, niOuyahia n’a été inquiété, nimême d’ailleurs Saâdani ! Toutjuste si ce dernier avait étérecadré pour ne plus s’attaquerà Ouyahia.» Selon toujours notre source,

«le pouvoir, qui accorde uneimportance extrême aux pro-chaines élections, ne veut aucu-nement ouvrir des fronts inutilesentretemps. Une guerre ouverteentre le FLN et le RND ne l’ar-range pas du tout. Encoremoins une guérilla à l’intérieurdu FLN». Il ne faut donc pass’attendre à «un miracle» ducôté du FLN, à court terme.

K. A.

IL CONVOQUE TRANQUILLEMENT LE COMITÉ CENTRAL DU FLN POUR LE 22 OCTOBRE

Saâdani sans véritable rivalLe secrétaire général du Front de libération nationale,

Ammar Saâdani, convoque, officiellement, les membresdu comité central du parti en prévision de la deuxièmesession annuelle de cette instance, prévue pour ce same-di 22 octobre, à Alger. «Il s’agit d’une session ordinaireavec un ordre du jour comportant quatre points», nousconfie-t-on de bonne source.

Ammar Saâdani convoque, officiellement, les membres du Comité central du parti.

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FLN : le silence assourdissant du Comité centralA nnoncée comme un évènement

majeur, l’intervention du secré-taire général du FLN devant

une assemblée de cadres hypnotisés(Comité central, élus, membres du gou-vernement) dans la réunion tenue le05.10.2016 à l’hôtel Riadh, interpelleincontestablement le militant.La réflexion permet de constater et de

relever :Les déclarations et affirmations sur

des sujets et des personnes laissentperplexe, considérant qu’à un momentoù les préoccupations essentielles detoutes les institutions nationales (armée,services de sécurité, gouvernement etpartis) sont d’assurer la stabilité écono-mique et sécuritaire, et de préparer leséchéances législatives, MonsieurSaâdani, de retour de vacances, engagele FLN dans des débats malsains pardes déclarations tendancieuses, irres-ponsables et inopportunes.Paradoxalement, alors qu’un parti

politique, a fortiori le parti du FLN, a unemission de mobilisation et d’encadre-ment, Monsieur Saâdani, faisant fi de lasituation organique du parti et des défisauxquels fait face le pays, s’érige en pro-cureur. Il accuse, menace et condamne.Précisons pour la clarté des débats

que la mission du procureur s’inscritdans un cadre strict, celui des lois. Dans le cadre du parti, l’article 40 des

statuts précise que le secrétaire généraldu parti n’est que le porte-parole duparti. Donc toute déclaration est aupara-vant débattue par le Comité central qui,en vertu des dispositions de l’article 41,adopte les résolutions, recommanda-tions et prend les décisions. Celles-cisont alors rendues publiques par la voieofficielle représentée par le secrétairegénéral.Il y a donc soit violation des statuts,

soit accord des membres du Comitécentral à l’ensemble de ses déclarations.L’échelle des valeurs est donc renverséeà l’intérieur du parti.A l’heure actuelle, alors que toutes les

déclarations politiques et administrativess’attachent à souligner le caractère impé-ratif de garantir la stabilité et la sécurité del’Etat et mobiliser les énergies face auxdéfis et enjeux à relever sur le plan natio-nal et international, le secrétaire généraldu FLN sème le trouble et la division.Tout au long de son histoire, le FLN a

été dirigé par des hommes dont la com-pétence et l’engagement ont forcé lerespect des militants, des pouvoirs etmême des adversaires, conduisant le

pays à l’indépendance et à la construc-tion d’un Etat qui s’enorgueillit aujour-d’hui d’avoir 1,5 million d’étudiants.Ces hommes ont su au demeurant

préserver les rangs et la cohésion et seretirer dès la première contestation sta-tutaire par les militants de leur légitimité,et ainsi éviter la division des rangs, lour-de de conséquences, pour le parti etpour le pays.La lecture des principes et fonde-

ments inscrits dans les statuts ensei-gnent au militant l’obligation de respec-ter l’honneur et la dignité du citoyen, etque la liberté de parole a pour corollairele respect des règles. Monsieur Saâdani, outrepassant

toutes ces règles, s’attaque bassementà des personnalités symboles de laRévolution, parce qu’elles ont exprimélégitimement leur désaccord sur la situa-tion du parti.Et ce comportement ne trouve aucun

écho moral dans les rangs du Comitécentral, organe souverain selon les sta-tuts entre deux congrès. Le silenceassourdissant s’amplifie donc. Incontestablement l’heure est grave.L’article 30 des statuts comporte

comme instance supérieure le Président.L’esprit et la lettre du texte présentent le

Président comme le rempart ultimecontre les dérives et les abus. Toutefois,la voix des militantes et des militants doitd’abord s’élever pour exiger le respectdes statuts, règlements et principes, fon-dement de l’Etat algérien, de touteurgence.

F. B.-C.

Par Fatiha Belgacem-Chelouche,membre du Comité central du FLN

et ancienne députée

CONTRIBUTION

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Le Soird’Algérie Actualité Mercredi 12 octobre 2016 - PAGE4

Il prévoit un nombre réduit detransactions du fait que «les motsde passe n’ont pas encore étédonnés». A ce titre, il a été décidéde différer la campagne de sensi-bilisation de sorte «qu’elle inter-vienne en pleine période d’utilisa-tion», a encore informé l’hôte d’ElMoudjahid qui se montre cepen-dant optimiste quant à la réussitede cette démarche qui s’inscritdans la modernisation du systèmefinancier et bancaire.

«Il n’y a pas de raison pour unéchec, a-t-il tranché, et ce, pour lasimple raison que la relation estentre deux acteurs : la banque etles grands facturiers qui vont s’at-teler conjointement à convaincre leporteur de cartes». Selon M.Boudiaf, depuis le lancement duprocessus, on compte 13 banquesqui y ont adhéré, six banquespubliques (Bdl, Badr, Bna, BEA,CPA et CNEP), auxquelles s’ajou-tent sept banques privées (SGA,Natixis, HSBC, Housing Bank, AlBaraka Bank, Trust Bank et AGB).Aussi, le portail web dédié au e-paiement, en l’occurrence bitaka-

ti.dz, a enregistré, toujours selon leconférencier, quelque 6 000 visitespour 22 000 pages consultées etune moyenne de consultation de 4minutes. Les grands facturiersconcernés sont au nombre de neuf: dont les trois opérateurs de télé-phonie mobile, Algérie Télécom,AADL Alger, la Cnas, Air Algérie,Tassili Airlines, Amana assuranceet la Seaal.

Des discussions sont en courspour faire adhérer d’autres acteursà l’instar de la Sonlegaz, ADE,Seor (Société de gestion des eauxd’Oran) et Seco (Société de ges-tion des eaux de Constantine», adéclaré le conférencier. On comp-te actuellement 1,3 million decartes bancaires, sur celles-ci,environ 500 000 sont dotées demots de passe afin d’être utiliséesdans le paiement électronique (e-paiement.

La remise des cartes de e-paie-ment pour les porteurs est condi-tionnée par le passage auxagences bancaires et la signatured’un avenant à leur contrat debase, a fait savoir Mouatassem

Boudiaf. Les banques ont d’ores etdéjà commencé à saisir les déten-teurs des cartes. Aussi, les por-teurs peuvent demander leurscartes e-paiement directementauprès de leurs agences ban-caires ou via le portail bitakati.dz,ou encore à travers les portails desbanques qui proposent ce type depaiement.

Par ailleurs, l’hôte d’ElMoudjahid a annoncé que le télé-paiement sera introduit avant la finde cette année, et permettranotamment aux entreprises depayer leur G50 via internet.

Pour ce qui est du m-paiementou paiement via le mobile, Boudiafdira que ce sera fait après uneévaluation du e-paiement, demême que son lancement seraconditionné par la mise en placed’un cadre juridique adéquat pouréviter tout dépassement.

Dans son allocution, le ministredélégué chargé de l'Economienumérique et de la Modernisationdes systèmes financiers a rappeléque la mise en place de la moné-tique est intervenue en Algérie dès1995 avec la création d’une filialepar la Banque d’Algérie. C’est ainsi

que l’on a assisté à la naissancede la première transaction deretrait dès 1997. Depuis 2006,date de l’arrivée du paiement enmasse, et ce, jusqu’à 2016, lepaiement par carte est tombé dansune espèce de profonde léthargie,admet M. Boudiaf.

Les statistiques fournies parl’invité du forum d’El Moudjahidfont état de 6 millions de retraitscontre quelques dizaines de mil-liers de transactions de paiementannuellement ; un chiffre qualifiéd’«insolent» par le conférencier.Dès lors, ajoute-t-il, «nous avonsessayé de comprendre les raisonsde cette défection des porteurs decartes bancaires. On a relevé troisparamètres liés au manque deconfiance qui peut être dû soit àune méconnaissance ou bien àune insatisfaction de la part desporteurs échaudés ou déçus.

L’autre paramètre est lié à unproblème de communication decertains porteurs de cartes CIB nesachant même pas que leurscartes étaient en réalité des cartesde paiement», a expliqué l’hôted’El Moudjahid qui a observé queles services concernés ont «entre-pris de rehausser» cette confianceperdue en essayant de l’instaurerauprès des porteurs de cartes ban-caires.

Younes Djama

LANCEMENT DU E-PAIEMENT EN ALGÉRIE

13 banques et neuf facturiers ont adhéré au processus

Mouatassem Boudiaf, ministre délégué chargé de l'Économienumérique et de la Modernisation des systèmes financiers.

EXPORTATIONS CÉRÉALIÈRES

La France veut rester le premierfournisseur de l’Algérie

Abder Bettache - Alger(Le Soir) - C’est ce qui ressortdes «rencontres 2016 franco-algériennes des céréales» quise sont tenues hier à Alger enprésence de 200 participants,sous le parrainage du premierresponsable de la représenta-tion diplomatique française enAlgérie, M. Bernard Emié.

Selon un communiqué depresse rendu en la circonstan-ce et à en croire cette mêmesource, «cette réunion est uneoccasion de développer plu-sieurs thèmes qui intéresse-

ront l’ensemble des partici-pants». Il s’agit notammentdes résultats de la productionfrançaise avec une présenta-tion de la qualité de la récoltefrançaise de l’année 2016.

A ce propos, on indique«qu’en raison des conditionsclimatiques particulières quiont touché la France cetteannée, cette production 2016est historiquement atypiqueen termes de quantité et dequalité». L’autre thème encette occasion est celui relatifaux tendances et perspec-

tives des marchés céréaliersinternationaux, marqué par«un contexte de forte progres-sion de la production maisavec des conditions de mar-ché qui demeurent fluc-tuantes». C’est à cette problé-matique que font face aujour-d’hui les céréaliers français,dont l’inquiétude première estcelle de voir leurs parts demarchés en Algérie se rétré-cir. Les Français qui se voientpour la seconde année consé-cutive concurrencés par laproduction céréalière améri-caine et russe veulent mettrede leur côté tous les atoutspour maintenir leur premièreposition en tant que premierfournisseur céréalier del’Algérie.

Pour rappel, la campagnecéréalière 2014/2015 étaittrès difficile pour le blé fran-çais au Maghreb. Aux 12 pre-

miers mois de cette cam-pagne, la France n’a exportéque 4 millions de tonnes deblé tendre vers cette région,contre 7,1 millions de tonnesà la même période l'an passé.«Cette baisse est particulière-ment flagrante vers l'Algériequi a dû diversifier sessources d'approvisionnementpour satisfaire aux exigencesde son cahier des charges, enraison de la baisse du dispo-nible français»,avait expliquéle site spécialisé FranceAgricole qui précise quel’Algérie s’est tournée versl’Allemagne, la Suède, laPologne et le Royaume-Unipour ses approvisionnements,en blé tendre. Il est à noterque «l’Algérie demeure, àcôté de l’Egypte, l’un des plusgrands importateurs decéréales au monde».

A. B.

Au lendemain du lancement du processus d’e-paie-ment, le 4 octobre dernier, 260 transactions de paiementont été enregistrées, a indiqué hier, Mouatassem Boudiaf,ministre délégué chargé de l'Economie numérique et de laModernisation des systèmes financiers, lors de son pas-sage au forum d’El Moudjahid.

COMMUNIQUÉ DUSYNDICAT NATIONALDES JOURNALISTES

(SNJ)Notre consœur Manal Bellala, journaliste à la

chaîne de télévision El Djazaïrya TV, a été victi-me d’une lâche agression, physique et morale,lundi 10 octobre 2016, au niveau de la Mutualitéde la centrale syndicale sise à Zeralda, où elledevait assurer la couverture médiatique d’uneactivité du parti du Front de libération nationale.

Notre consœur a été prise à partie par un vul-gaire individu, lui-même élément d’une véritablemilice qui fait office de «service d’ordre» et quisévit à chaque fois qu’il s’agit d’une grandemanifestation publique du parti, depuis 2013.

Ces miliciens n’en sont pas à leur premierdérapage : à chaque grande rencontre du FLN,ils se distinguent par un comportement d’authen-tiques «gangsters», au point de menacer l’ordrepublic.

Cette mystérieuse milice, violente et agressi-ve, est en train de porter gravement atteinte àl’image et à la réputation du parti , pourtantconnu pour ses traditions d’hospitalité et duniveau élevé de son organisation des grandesrencontres publiques. Le syndicat, qui assurenotre consœur de son soutien total et sansréserves, interpelle officiellement la direction duparti ainsi que les plus hautes autorités du pays,particulièrement la Direction générale de laSûreté nationale, sur le cas de cette milice mys-térieuse.

Le syndicat tient , et avec insistance, à attirerl’attention des responsables de la DGSN sur lesrisques physiques réels que ladite milice fait cou-rir, à chaque occasion, d’abord à la famille de lapresse mais aussi à des militants du parti lui-même.

Le syndicat ne manquera pas, enfin, d’exigerdes poursuites judiciaires contre l’agresseur pré-cité ainsi que ses responsables et met en gardecontre toute autre dérive similaire à l’avenir.

P/ le Syndicat national des journalistes,le Secrétaire général,

Kamel Amarni

Comme chaque année, les céréaliers françaisfont leur lobbying auprès de leur clientèle algérien-ne. Or, pour cette année, la production de 2016 asensiblement baissé tant en quantité qu’en qualité,ajouter à cela la hausse de la production mondiale,notamment américaine et russe, d’où l’offensiveengagée depuis hier pour arracher des parts demarchés.

REGROUPEMENT RÉGIONAL DES OPÉRATEURS MINIERS

L’industrie minière pour redresser l’économie du paysDans la journée de lundi dernier, l’hô-

tel Eden de Sidi-Bel-Abbès a regroupéles opérateurs miniers, les directeurs deplusieurs secteurs et les chefs d’antennede l’Agence nationale de l’activité minièrede la région ouest pour débattre d’unejournée de sensibilisation sur les engage-ments et responsabilités dans le domainede l’activité sur les aspects environne-mentaux de l’industrie minière.

Cette journée a été d’emblée animéepar le directeur général de l’Anam(Agence nationale de l’activité minière)qui a rappelé en filigrane les déclarationsdu ministre des Mines et de l’Industrie àpropos de l’année 2016 caractérisée par

une activité minière plus intensifée àcause de la crise économique et de labaisse des recettes des hydrocarbures.On doit, dira-t-il, donner du dynamisme àl’activité minière pour redresser l’écono-mie du pays. Le DG a évoqué la nouvelleloi applicable en 2017 car, ajoutera-t-il,2014 n’a pas répondu aux attentes desopérateurs miniers. Cette nouvelle loioffrira plus d’avantages aux opérateursminiers qui seront soumis à la règlemen-tation. Nous avons, déclarera-t-il, 2 456sites miniers en Algérie dont 1 530 enactivité, 90 en cours de démarrage, 349non démarrés, 443 en cessation d’activi-té et 44 abandonnés. Concernant la

région de l’ouest, il existe 794 sitesminiers, dont 563 en activité, 122 à l’arrêtet 103 non démarrés abandonnés.

Toujours au sujet de l’activité minière,il fera remarquer que quelque 348 acci-dents se sont produits faisant 17 morts et331 blessés. La responsabilité est àimputer aux exploitants qui n’ont pas res-pecté les mesures de sécurité imposées. 

Quant aux infractions, la police miniè-re a, lors de ses sorties sur le terrain,relevé 1 172 cas dont 36 avec poursuitesjudiciaires, 78 mises en demeure et 18exploitations objets de cessation d’activi-té.

A. M.

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Rym Nasri – Alger (Le Soir) -Les différentes stations de la lignedu tramway d'Alger reliant Dergana-centre à Ruisseau, n’ont pas vu letram passer durant toute la journéed’hier mardi 11 septembre. Dès lematin, le trafic sur cette ligne a étéinterrompu sans préavis. Un arrêtqui a justement pénalisé beaucoup

d’usagers de ce moyen de transportnotamment les abonnés. Nombred’entre eux s’apprêtaient à serendre au travail et d’autres àrejoindre les bancs de l’université. Après une longue et vaine atten-

te sur les quais, les usagers ont finipar se rabattre sur d’autres moyensde transport. Les bus restent ainsi

la seule solution pour ces habituésd’un tramway qui, cette fois, a man-qué à l’appel. Les plus pressés ontopté pour les taxis. Une perturbation soudaine que

la Société d'exploitation du tram-way d’Alger, Setram d’Alger,explique par un «arrêt de travail col-lectif sans préavis» observé par«les travailleurs du réseau d'exploi-tation de Setram». L’entreprise s’excuse ainsi dans

un communiqué rendu public,auprès de ces usagers pour cet

arrêt de travail «inopiné» et «sansrevendications». Elle assure qu’ellerestera «intransigeante» face à toutmouvement anarchique qui pénali-se directement ses usagers.D’autant plus, poursuit-on, «laDirection générale de Setram a faitdu dialogue social et de la disciplinede travail une ligne de conduiteconstante et non négociable». Pour pallier cette situation et

dans le but d’assurer aux voya-geurs une mobilité ordinaire, l’entre-prise ajoute la même source, a pris

des «mesures nécessaires». «Undispositif a été mis en place en col-laboration avec l'Etusa et une entre-prise de bus privée, a été mise enplace pour assurer la prise en char-ge des voyageurs restés bloquésdans les stations», précise-t-on. Toujours est-il, aucune échéan-

ce quant à la reprise du trafic dutramway n’a été avancée parSetram qui assure que les usagersseront informés de l'«évolution dela situation».

Ry. N.

Le Soird’Algérie Mercredi 12 octobre 2016 - PAge 5Actualité

TRAMWAY D’ALGER

Grève surpriseLes Algérois ont été privés du tramway durant toute la

journée d’hier. Sans préavis, des travailleurs du réseauexploitation Setram d’Alger, la Société d'exploitation dutramway ont observé un arrêt de travail collectif.

240 000 DÉFICIENTS VISUELSSONT RECENCÉS EN ALGÉRIE

Pour une unité derecherche sur la vision

artificielle Le 15 octobre étant consacré Journée inter-

nationale de la canne blanche, l’associationDjisr el wafa dont le leitmotiv est d’être au ser-vice des citoyens nécessiteux ou en situationde handicap, compte célébrer l’événementcomme il se doit. Et ce, en organisant, ce jour, à l’hôtel Mouflon d’Or

d’Alger, une conférence sur la recherche sur la vision arti-ficielle, qui constitue, en fait, une première scientifique enAlgérie. Les débats seront animés par Dr Mohand Saïd,médecin ophtalmologiste, chercheur spécialisé dans larecherche sur la vision artificielle, co-assistant du profes-seur Joseph Sahel du Centre européen de la vision àParis et Abdel-Rani Abdouch, président de l’Union franco-algérienne de Lorraine et membre fondateur de l’associa-tion organisatrice. Selon Naeïma El Menna, présidente de Djisr el wafa,

cet événement scientifique vise la création d’une unité derecherche sur la vision artificielle en Algérie avec les cher-cheurs locaux accompagnés dans leur mission par desexperts étrangers ou algériens exerçant à l’étranger, lasensibilisation des autorités compétentes sur la nécessitéd’engager des enquêtes épidémiologiques sur les mala-dies dégénératives de l’œil en Algérie avec une prévalen-ce actuelle de 240 000 déficients visuels dont 60 000aveugles.

M. K.

L’Office national de lutte contrela drogue et la toxicomanie a com-muniqué hier les résultats de sonenquête nationale sur la prévalen-ce de l’usage du tabac, de l’alcoolet des autres drogues en milieuscolaire. Des résultats qui ne sontpas des plus rassurants…

Naouel Boukir – Alger (Le Soir) –Avant de présenter les statistiques aux-quelles a abouti cette enquête, il y a lieu depréciser l’échantillon pris par cette étude etses caractéristiques. L’échantillon représentatif est de l’ordre

de 12 103 élèves répartis sur 240 classesde CEM et 186 classes de lycées à travers46 wilayas des 48. Effectuée du 17 au 21avril dernier, l’étude s’est portée sur unquestionnaire anonyme de près de 120questions afin d’analyser toutes lesfacettes psychologiques et socioécono-miques de ce fléau. Evidemment, lesélèves concernés ont été interrogés sans la

présence de leurs professeurs, respon-sables administratifs ou une quelconqueconnaissance. Et ce, pour éviter que leurétat d’esprit ou leurs réponses ne soientinfluencés par ces derniers.Dans un constat préliminaire, il en res-

sort de manière flagrante que le cannabisest la drogue «la plus populaire» 3,61%auprès des adolescents âgés de 15 à 17ans. Ce taux est de 2,72% pour les troisgroupes d’âge constitués : moins de 15ans, 15-17 ans et plus de 17 ans. La droguequi suit celle-ci dans le classement estl’ecstasy 1,09%. Toutefois, ce sont les psy-chotropes qui occupent la deuxième placeavec 2,28%. Ce qui est plus inquiétant,c’est que 6,6% des élèves optent pour uneconsommation variée de plusieurs sub-stances et que 62% des consommateurs decannabis sont parallèlement consomma-teurs de tabac et d’alcool.Arrêt sur analyse, quels facteurs explica-

tifs de ces résultats ? Le cannabis est sanssecret une drogue «bon marché» et de plusen plus accessible ces dernières années.

Pour ce qui est des psychotropes, il existetout un marché, voire un réseau informeldétournant les médicaments de leur fonc-tion médicale. Puisque, faut-il le rappeler,ce n’est pas ces substances en soi qui sontinterdites. La problématique réside dansl’utilisation illicite de substances licites. Unphénomène plus complexe à contrôler.

Le DG de l’Office national de luttecontre la drogue et la toxicomanie,Mohamed Abdouh Benhalla, parle «d’unconstat alarmant puisque la première prisede cannabis, entre autres, concerne desadolescents de plus en plus jeunes». C’estpourquoi cette enquête a pour objet «d’affi-ner notre politique de lutte qui devra impli-quer les ministères de l’Education, de laSanté, de l’Intérieur … et d’autres institu-tions au regard des enjeux de ce phénomè-ne».D’ailleurs, l’enquête en question a été

réalisée en collaboration avec le MedSpad(Mediteranean School Survey Project onAlcohol and other drugs) du GroupePompidou intergouvernemental. MedSpad,

qui concerne les pays méditerranéens quien sont membres, met à la disposition deces derniers «une méthodologie et unquestionnaire standards qu’ils devront rela-tivement adapter à leurs enquêtes auniveau local pour ce qui est de la consom-mation de l’alcool et de la drogue en milieuscolaire», a expliqué Salah Abdennouri,consultant auprès du Groupe Pompidou.Evidemment, cette coopération régiona-

le mais aussi européenne permettra d’éta-blir des analyses comparatives avec lesautres pays et d’harmoniser les politiquesde lutte contre ce fléau. A ce titre, laconsommation de tabac, alcool et droguesen milieu scolaire algérien est moins impor-tante que celle enregistrée par le Maroc en2013, cependant plus forte qu’en Tunisie.Mais pour savoir si la proximité avec leMaroc et l’échec scolaire en sont les princi-paux facteurs explicatifs, il faudra attendreles lectures approfondies des résultats decette étude qui ne sont aujourd’hui qu’àniveau d’analyse préliminaire.

N. B.

SELON UNE ENQUÊTE NATIONALE EN MILIEU SCOLAIRE

Le cannabis et l’ecstasy sont les drogues lesplus consommées par les jeunes adolescents

Salima Akkouche -Alger (Le Soir) - La ministrede l’Education nationale atenté de rassurer les syndi-cats autonomes et éviterune perturbation dans sonsecteur. Ces derniers ontdéjà déposé un préavis degrève auprès de leur tutellepour un arrêt de deux jours.Le motif de la protestationn’est pas lié, cependant, àun bras de fer avec le minis-tère de l’Education. Cesneuf syndicats ont simple-ment rejoint les différentssyndicats des autres sec-teurs qui protestent contrel’annulation des retraitesanticipée et proportionnelle.Nouria Benghabrit a doncpris l’initiative de réunir les

parties concernées, syndi-cats, associations desparents d’élèves, DG de laCNR et cadres du ministèredu Travail, pour éclaircir leschoses à la corporation. C’était l’occasion,

explique le ministère del’Education sur sa pageFacebook, de permettre aupartenaire social de posertoutes ses préoccupations etlever toutes les ambiguïtésautour du dossier de laretraite. La ministre del’Education a ainsi rassuréque la pension de retraitedes enseignants est calcu-lée sur la base des cinq der-nières années et non passur la base des dix dernièresannées de travail comme

cela circule et que la primede rendement est égalementcomptabilisée dans la pen-sion de retraite. Les syndi-cats ont aussi appris queseule la retraite proportion-nelle est supprimée, laretraite après 32 ans de ser-vice sera toujours devigueur, ont expliqué lescadres du ministère duTravail. Le maintien de la retraite

proportionnelle, a expliquele DG de la CNR, entraîneraun sérieux préjudice pour leséquilibres financiers de laCNR. Plus de 52% dunombre total de pensions deretraites directes, dit-il, sontservies aux retraités avantl'âge de 60 ans, soit unecharge financière annuellede plus de 405 milliards dedinars. Meziane Meriane,coordonnateur du Snapest,estime que l’abrogation del’ordonnance 97/13 relativeà la retraite proportionnelleet sans condition d’âge, ins-tituée en 1997 dans le cadre

du programme d'ajustementstructurel, vise, une nouvellefois, à une compression d’ef-fectifs indirectement.«Puisque la CNR est en dif-ficulté financière, commentpourra-t-elle remplacer l’ef-fectif qui va partir à la retraite?» s’interroge le syndicalistequi parle de cafouillage. Selon lui, si l’Etat veut

renflouer les caisses de laSécurité sociale, il n’a qu’às’attaquer au marché de l’in-formel. Plus de 60 000 fonc-tionnaires, dit-il, ont déjàdéposé leurs dossiers deretraite et les enseignantsconstituent le plus grandnombre. Selon MezianeMeriane, la ministre del’Education «a fait ce qu’elledevait faire». Cependant,l’initiative de la ministre del’Education ne suffira pasdésormais pour dissuaderles enseignants de leurdémarche puisque le dos-sier ne dépend pas de sesprérogatives.

S. A.

SUITE À UNE MENACE DE GRÈVE

Benghabrit réunit le partenaire social sur le dossier de la retraite

La ministre de l’Education nationale a réuni lessyndicats de son secteur et les associations desparents d’élèves lors d’un atelier d’informationsur le dossier de la retraite. Nouria Benghabrit apris cette initiative pour calmer les esprits de lacorporation qui a rejoint le mouvement de protes-tation prévu les 17 et 18 octobre prochains sur lasuppression de la retraite anticipée.

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La solidarité communautaireà Sétif n’est plus un vain mot.Cet acte citoyen consolidechaque jour un peu plus la dyna-mique du développement localet s’inscrit dans le cadre de ladisponibilité de toutes les poten-tialités privées ou publiques dela région à agir dans la réalisa-tion de projets d’intérêt généralsans aucune contrepartie.«La solidarité et le travail de

bienfaisance ne doivent pas êtrelimités à la construction desmosquées. Il y a d’autresdomaines qui sont tout aussiimportants pour ce genre d’ac-tion. L’éducation et la santé,ainsi que les routes et l’eaupotable peuvent être des cré-neaux de solidarité communau-taire», dira M. MohamedBouderbali, l’ex-wali de Sétif etactuel wali de Tizi Ouzou.Des paroles qui ont été vite

prises au sérieux par nombre dechefs d’entreprises locales et quiles ont concrétisées sur le ter-rain.Réalisation de routes,

construction d’écoles, réalisationde centres de santé, réhabilita-tions de structures sanitaires etéducatives, dotation en matérielmédical… le tout sans que l’Etatne débourse aucun sou. Tellessont les actions réalisées parces chefs d’entreprises et opéra-teurs économiques de la wilaya.Des œuvres d’autant plus

méritoires qu’elles attestent del’adhésion de toutes ces entre-prises et hommes d’affaires àune philosophie fondée sur lecommunautarisme et s’inscrit deplain-pied dans la démarche ini-tiée par les hautes instances dupays, dans la mission qui estdésormais assignée aux collecti-vités locales pour la création derichesses supplémentaires etleur contribution à la dynamiquedu développement local. Encoreune fois, Sétif se distingue entant que wilaya pionnière dansde nombreux domaines, et lasolidarité communautaire faitd’elle le précurseur de ce genred’action au niveau national.

Disponibilité totale des chefs d’entreprisesLors d’une rencontre convi-

viale qui a réuni dernièrement

l’ex-wali de Sétif, M. MohamedBouderbali, aux chefs d’entre-prises et opérateurs écono-miques de la wilaya de Sétif, cesderniers n’ont pas manqué unefois encore de faire état de leurdisponibilité.«Prendre en charge des équi-

pements d’utilité publique est undevoir. Nous devons tout fairepour pérenniser ces actions desolidarité et les transformer enculture. Nous ne ménageronsaucun effort pour réaliser debelles infrastructures. Nousferons le maximum pour leslivrer dans un temps record»,soulignent des hommes d’af-faires de la région, visiblementfiers d’écouter la liste de tousces projets qui sont déjà enmarche, ou d’autres qui serontpris en charge prochainement.«Je salue l’esprit de solidarité

et de responsabilité des opéra-teurs économiques de la wilayadécidés à prendre en chargegracieusement des opérationsvisant à booster la distribution del’eau potable, à réhabiliter destronçons routiers, à construiredes salles de soins , à réaliserdes structures éducatives etautres. L’adhésion des investis-seurs, des industriels et entre-preneurs est un acte citoyen quihonore les acteurs de la vie éco-nomique de la région», avaitsouligné l’ancien wali de Sétif.Après quoi, les différents

directeurs de l’exécutif de wilayainterviendront pour exposerdans le détail les différentesactions de développement localqui sont en cours par le canal duvolontariat d’entreprises et l’im-pact qu’elles sont appelées àproduire sur les aspirations etpréoccupations du citoyen.

Deux projets de dédoublement de voieParmi les actions de solidari-

té communautaires initiées parle wali de Sétif et réalisées parles chefs d’entreprises de larégion, figurent la réalisation dedeux grands projets de dédou-blement de la RN 77 A, entre ElEulma et Hammam Sokhna, sur15 km et celui de la réalisationde l’évitement sud de la ville deSétif sur 22 km. Pas moins de 9entreprises, dont 2 publiques,

travaillent sur le premier projetqui est en phase avancée. Lesecond projet qui traverse les 3communes de Guedjel, Sétif etMezloug est pris en charge par 5entreprises dont 1 publique pourla réalisation d’une voie dédou-blée, s’ouvrant sur l’autoroute, lepôle sportif, l’aéroport et le parcindustriel de Sétif avec la contri-bution volontaire de bureauxd’études et de laboratoires. Cesdeux projets ont fait économiserau Trésor public la rondelettesomme de 120 milliards de cen-times.

Centres de santé et équipements médicauxLe secteur de la santé a

bénéficié grâce à cet élan desolidarité communautaire d’unepolyclinique à Aïn Sfiha avecses commodités et ses équipe-ments médicaux. Les concep-teurs de ce projet viennent éga-lement de doter cette infrastruc-ture d’un véhicule destiné auxsoins à domicile. Coût de l’opé-ration, 5,6 milliards de centimes.Ces mêmes bienfaiteurs vontlancer dans les prochains joursune opération de réhabilitationdu service de pédiatrie de l’an-cien hôpital mère et enfant deKaâboub pour un montant de 19millions de dinars.Un autre projet, qui sera

lancé dans les jours à venir,concernera la réalisation auniveau de l’ancien hôpital d’ElEulma, d’un service d’hémodia-

lyse (18 postes), un serviced’oncologie médicale (18 lits) etune morgue (6 casiers), le toutévalué à près de 42 millions dedinars.Notons qu’un autre bienfai-

teur a offert deux ambulancesmédicalisées de marqueMercedes au secteur de lasanté, et qui seront prochaine-ment affectées dans des centresde santé des localités déshéri-tées.

Réalisation de 15 écolesprimaires

Quant au secteur de l’éduca-tion dans la wilaya de Sétif, ilbénéficiera à son tour de cetimportant élan de solidarité avecla réalisation de 15 écoles pri-maires de type C1 (09 salles decours). Ces projets seront livrésdans les mois à venir avec leurséquipements et mobiliers. Cesréalisations auraient coûté àl’Etat près de 15 milliards decentimes. Aussi, certains chefsd’entreprises ont émis le vœu deréhabiliter certaines écoles pri-maires à travers la wilaya et quise trouvent dans un état déplo-rable.«Toutes ces opérations ne

coûteront rien au Trésor public.Ces projets seront réalisés gra-cieusement par les chefs d’en-treprises de la wilaya, lesbureaux d’études, laboratoireset les services chargés ducontrôle et du suivi travaillerontégalement gratuitement. Le rôle

des pouvoirs publics dans cesopérations est de fournir l’assiet-te foncière à l’implantation duprojet. Nous espérons que cegenre d’actions ne se limiterapas à la wilaya de Sétif mais segénéralisera à travers d’autreswilayas du pays», nous a affirméM. Mohamed Bouderbali. L’expérience de Sétif traduit

simplement la démarche descitoyens «ne pas compter uni-quement sur l’Etat surtout encette période». Les voies etmoyens sont en train d’êtrerecherchés pour une contribu-tion à la résolution des pro-blèmes de la région. La force quiréside dans cette coopérationentre les fils et filles d’une mêmeville est cette volonté et cetteprise de conscience vis-à-visdes réalités du milieu, de l’in-existence d’un Etat providenceet de l’atteinte d’un objectif demise en valeur d’une wilayasous tous ses aspects. Les inté-rêts communs à défendre sontpris en compte. L’organisation et la planifica-

tion ont permis à Sétif de bénéfi-cier de plusieurs réalisations quicontribueront à améliorer le quo-tidien de ces habitants dans lesdomaines de la santé, l’éduca-tion, les travaux publics et dansbien d’autres secteurs. C’est unpas vers une autonomisationdes acteurs privés et un débutd’une dynamique porteuse dechangement pour un mieux-êtrede la population.

Imed Sellami

Le Soird’Algérie Mercredi 12 octobre 2016 - PAGE 6Société

SOLIDARITÉ COMMUNAUTAIRE

Sétif, une longueur d’avanceLe monde de la solidarité communautaire et de l’in-

térêt général est en constante évolution dans la wilayade Sétif. L’intérêt que les acteurs économiques etsociaux de la capitale des Hauts-Plateaux lui portentest grandissant.

Phot

o : D

R

L'ex-wali donnant le coup d'envoi du projet de réalisation du dédoublement de la RN 77A.

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La mosquée en question,dont les travaux ont débuté en2013, a consommé plus 15 mil-lions de dinars pour se retrouver,quatre ans après, au point dedépart, c'est-à-dire au niveaudes fondations. Selon le prési-dent de l'association, des interfé-rences ont été dès le départenregistrées par le choix du ter-rain situé sur une assiette argi-leuse et accidentée, ce qui anécessité des explorations deplus de quatre mètres de profon-deur pour renforcer les fonda-tions appuyées par des murs desoutènement consistants afind'assurer une rigidité des infra-structures.

Quatre ans après, on a l'im-pression que les travaux vien-nent à peine d’être entamés, lesite est situé dans un quartierqualifié par le président de l’as-sociation de pauvre et dansl’impossibilité de contribuer à saréalisation dont les ressourcesfinancières demeurent les seulsproduits de quêtes autoriséespar la Direction des affaires reli-gieuses et des wakfs avec despériodicités dépassant les deuxans.Selon notre interlocuteur, «à

ce rythme il est quasi impossiblede réaliser cet édifice que lapopulation attend avec impatien-ce, nous sommes à court de res-sources financières et les habi-tants de ce quartier ne sont pasen mesure de contribuer à saconstruction» et d'ajouter«d'ailleurs, je profite de la pré-sence de votre journal pourdénoncer la lenteur et la bureau-cratie qui règnent au niveau de la

structure chargée des associa-tions qui nous bloque pour lerenouvellement des membres del'association alors que le dossierest à leur niveau depuis plus de6 mois». Il nous précise encore«cette situation de vide juridiquene nous permet pas d'activerlégalement, de ce fait nous noustrouvons bloqués , je vous rap-pelle aussi qu'un dossier completa été déposé au niveau du minis-tère de tutelle depuis 2015, maissans suite, vu tout ce qui précè-de, nous demandons une atten-tion particulière de toutes lesautorités pour sauver ce projet

qui risque de ne pas voir le jour».Donc, c'est un SOS que les

habitants de ce quartier lancentaux autorités de tutelle à leur têtela Direction des affaires reli-gieuses qui doit libérer dans les

meilleurs délais la légalité decette association qui pourra aumoins activer et remplir ses attri-butions. En attendant, ce sont leshabitants du quartier populeuxRHP qui payent en effectuant de

longs déplacements pour accom-plir leurs prières , le ministère etles responsables locaux vien-dront-ils en aide aux habitants dece pauvre quartier ?

Moussa Chtatha

Le Soird’Algérie Mercredi 12 octobre 2016 - PAGE 7Régions

AÏN BEÏDA

Une mosquée et des interrogations

Avant leur installation officielle qui devrase faire selon nos informations au niveau duministère de l’Intérieur pour les 18 walisconcernés par le dernier mouvement deswalis opéré par le président de la République,la semaine dernière ; à Bouira et c’est parceque, exceptionnellement, cette wilaya estconcernée par le départ des deux premiersresponsables et l’arrivée de deux nouveaux ;à savoir le départ du wali, Nacer Maskri, mutévers Sétif, ainsi que le SG de la wilaya,Ahmed Meguellati, promu wali de Laghouat ;et l’arrivée du nouveau wali, Mouloud Chérifi,qui vient d’être muté à Bouira, après avoiroccupé le poste de wali délégué de la cir-conscription de Dar El Beida, ainsi que lenouveau SG de wilaya, M. Laârdja Chikh, quiétait chef de daïra de Sig avant d’être promu

SG de la wilaya de Bouira. Ce lundi, ilsétaient des centaines de personnes parmi lesreprésentants de la société civile, des cadresde la wilaya, des industriels, des députés duFLN et du RND, des représentants des partispolitiques, les directeurs de l’exécutif, desnotables des villages ; ils étaient tous là enprésence des responsables de la sécurité,pour faire les adieux à l’ancien wali, NacerMaskri qui a pleuré lors d’une allocution danslaquelle il a rappelé les meilleurs momentspassés à Bouira, en remerciant tous ceuxavec qui il a eu à travailler mais égalementles citoyens et leurs représentants ; au SG dela wilaya, Ahmed Meguellati qui vient d’êtrepromu wali de Laghouat, une promotion tantméritée pour celui qui n’a jamais ménagéd’efforts pour être à la hauteur de sa mission

au niveau de la wilaya de Bouira en tant queSG de wilaya. La cérémonie a concerné également le

nouveau wali, Mouloud Chérifi qui a promisde travailler sans relâche pour être à la hau-teur de sa nouvelle mission à la tête de lawilaya de Bouira, en appelant les 45 P/APCégalement présents dans la salle de laMaison de la culture Ali-Zamoum, pour lesrassurer en leur promettant de les aider dansleurs tâches et d’être leur soutien indéfectibleen faisant en sorte à ce qu’il n’y ait plus derupture entre l’administration et les élus dupeuple mais une complémentarité. A la fin de cette cérémonie, des cadeaux ont

été offerts aux quatre responsables concernéssoit par les mutations soit par les promotions.

Y. Y.

BOUIRA

Cérémonie en l’honneur des ancienset des nouveaux walis et SG

Cette initiative louable, certes,a buté, inexorablement, sur desinterventions et des déclarationsformelles empreintes d’unelangue de bois digne de la pério-de du parti unique et émaillées,cependant, par des chiffres surles efforts consentis pat l’Etat enmatière, respectivement, deprise en charge des besoins deces structures éducatives en per-sonnel mobilisé entrant dans lecadre des différents mécanismesd’insertion à l’emploi et parailleurs, en efforts financiers pource qui est des achats alimen-taires des cantines scolaires etdes équipements bureautiques.Prenant la parole, le wali s’est

fendu d’un discours d’autosatis-faction effaçant, superbement,d’un revers de main les efforts

consentis par ses prédécesseurset se prévalant d’être le seularchitecte des bons résultatsenregistrés par le secteur del’éducation durant ces 3 der-nières années, soit depuis savenue à la tête de la wilaya.Dans sa lancée, le wali ins-

truira le directeur de l’éducationde préparer une convention typepour engager des accords departenariat avec les autres struc-tures de la wilaya dont le muséedu Moudjahid, le parc animalierde Brabtia, le PNEK, la DJS etc.Et ce, dans l’objectif évident depermettre aux écoliers de s’im-prégner et de s’ouvrir à d’autreshorizons et au monde.Abordant la grande probléma-

tique des cantines scolaires, ledirecteur de l’éducation révélera

que sur 242 cantines que comptela wilaya, 56 servent des repasfroids alors qu’ils étaient audébut de l’année au nombre de33 cantines. Une augmentationincompréhensible et qui n’a pasconvaincu outre mesure le waliqui a estimé que les motifs invo-qués sont fallacieux et sans fon-dements.Cependant, des P/APC inter-

rogés sur cette question ont indi-qué, en sourdine, que «certainsdirecteurs recourent au subterfu-ge des repas froids pour glaner,illégalement, de l’argent. La DALfinance à hauteur de 35 DA lerepas, alors que dans certainesécoles, les élèves n’ont droit qu’àune portion de fromage et dupain. Des directeurs sans ver-gogne qui s’enrichissent sur ledos des écoliers avec la compli-cité des fournisseurs».«La mise en place de centrales

d’achats de produits alimentaires,au niveau de chaque daïra avecl’introduction de l’outil informa-

tique pour la gestion des stocks,permettra un tant soit peu de limi-ter cette hémorragie qui toucheles deniers publics», ont estimécertains maires avec dépit.Il est judicieux d’indiquer que

la directrice de la DAS (actionsociale) a révélé que l’Etat mobi-lise pour la wilaya, chaqueannée, 56 milliards de centimespour le personnel affecté auxécoles primaires entrant dans lecadre des mécanismes du DAIS,de l’ex-IAIG et filet social, soitexactement 6 653 personnestouchant chacune un salaire de6000 DA par mois.«Après enquête au niveau

des écoles de la daïra de Dréan,il s’est avéré que plusieursfemmes affectées à des travauxau sein des écoles touchent,mensuellement, leur pactolesans jamais bouger de leursdemeures», a martelé le chef dedaïra éponyme, lors de sonintervention. Pour sa part, le DAL (le direc-

teur de l’administration locale)affirmera que pour cette année,2016, l’Etat a octroyé une aidede 17 milliards de centimes auxdites écoles avec la projectiond’achat de 12 nouveaux bus pourle transport scolaire.Dans la même veine, le wali

donnera rendez-vous aux pré-sents dans six mois pour organi-ser une autre messe afin d’analy-ser les résultats obtenus aprèscette première rencontre.Seul bémol, le P/APW et la

commission de l’éducation del’APW dont les subventions rele-vant du budget de wilaya au sec-teur sont légion, furent lesgrands absents à cette réunion,ce qui est intrigant et suppose undivorce consommé entre le waliet ledit P/APW ou plutôt une bou-derie conjoncturelle, attisée parcertains élus du peuple. Lesfuturs jours révéleront les véri-tables dessous de cette relationen dents de scie.

Daoud Allam

EL TARF

Une journée d’étude pour la formePh

oto

: DR

Le premier responsable de la wilaya a provoqué unejournée d’étude sur l’état des écoles primaires en convo-quant un grand conclave avec les 252 directeurs desditesécoles que compte la wilaya, les chefs de daïra, les maireset les directeurs de l’exécutif, et ce, au niveau du grandamphithéâtre de l’université, samedi dernier.

M. Bengroun A., président de l’association religieusede la mosquée «Ala Yasser» implantée au quartier appelécommunément RHP sur les hauteurs de la ville de AïnBeïda, une cité qui compte plus de 200 000 habitants, asollicité notre journal pour dénoncer et décrire la situa-tion de cet édifice religieux.

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En effet, après étude des dos-siers présentés, la caisse aaccepté 137 et a refusé un seuldossier. De fait, les employeursne seront pas soumis aux pénali-tés de retard et bénéficieront à

terme de l’annulation pure etsimple des majorations. La pro-longation est effective jusqu’au31 décembre 2016». Et il ajoute-ra pour mieux étayer ses diresque «cette action relève de l’ap-

plication des dispositions excep-tionnelles de la loi de financescomplémentaire de l’année 2015.Ainsi la Cnas devant l’engoue-ment des employeurs a décidéde prolonger la période d’octroides échéanciers, et ce, jusqu’au31 décembre 2016».

Abordant les nouvelles opéra-tions lancées dernièrement par laCnas, notre interlocuteur révéle-ra avec enthousiasme que «deuxopérations pilotes viennent d’être

lancées et qui concernent, enparticulier, les dialysés au niveaudes cliniques privées qui seront,dorénavant, exemptés de recou-rir à l’ancien système de paie-ment et ce, après l’introductiond’un système électronique, évi-tant toute forme de bureaucratieet de retard et dont l’exempleconcret est la carte Chifa. Ladeuxième opération a trait à lamise à la disposition de nosassurés d’un site web «Bouabet

el hana» qui permettra aux entre-prises le payement à distance,sachant que ce dernier est entréen fonctionnement pour notrewilaya une journée après sa miseen œuvre au niveau national soitle 5 octobre dernier. Egalementcette plateforme informatiquepermettra de recevoir les innom-brables doléances de nos assu-rés et leurs prises en chargeeffectives et avec célérité».

Daoud Allam

Le Soird’Algérie Mercredi 12 octobre 2016 - PAge 8Régions

CNAS EL TARF

137 employeurs bénéficient de prolongationspour régulariser leurs salariés

Lors d’un point presse organisé en marge des portesouvertes sur la Cnas, qui s’étaleront durant une semaine.Le directeur de cet organisme a indiqué, sans ambages,que «ce sont exactement 138 employeurs qui ont expriméleur volonté de bénéficier de prolongations pour régulari-ser leurs salariés.

NAÂMA

43 687 logementsdepuis l’année 2000 Dans le cadre des différents programmes spéciaux

de l’habitat, la wilaya de Naâma a, depuis l’année2000, bénéficié d’un quota de 43 687 logements toustypes confondus, dont la quasi-totalité a été réalisée.

Le quota octroyé à la wilaya fait ressortir, en détail,244 pour le LSP, 570 pour le LPA, 600 pour le LPP,600 pour l’AADL, 7 804 pour le LPL, 702 logementspromotionnels, 4 417 pour la réhabilitation de loge-ments pour l’amélioration du bâti et du cadre de viedes mal-logés et 28 750 habitations rurales, dont ungrand nombre a ciblé la couche des fonctionnaires,une mesure qui a grandement soulagé la pression surle logement social.

De son côté, le FNPOS (Fonds national de péré-quation des œuvres sociales) a réalisé près d’un mil-lier de logements dans les trois grandes aggloméra-tions de la wilaya (Aïn-Séfra, Mécheria et Naâma)pour les fonctionnaires.

Or, à chaque opération de distribution des loge-ments sociaux, la liste des bénéficiaires ne fait pasque des heureux, provoquant ainsi des mécontente-ments et des sit-in de part et d’autres. A chaque foiségalement, les commissions de distribution des loge-ments se trouvent face à des milliers de dossiers dedemandeurs de logement.

B. Henine

Depuis l’informatisa-tion du fichier de l’état civilà la délivrance de la carted’identité nationale bio-métrique, par simple clicdu clavier, beaucoupd’eau a coulé sous lesponts de la rigidité, du cal-vaire et des aberrationsbureaucratiques vécusauparavant par l’adminis-tré algérien. Au niveau dela wilaya de Mila, cetteopération de rapproche-ment du citoyen de sonadministration, par le tru-chement d’une moderni-sation avérée et continuedu service public est vrai-

ment palpable, mais unemunicipalité, semble sortirdu lot pour être citéecomme référence, c’estincontestablementChelghoum Laïd, malgrél’instabilité, les luttes etles frictions qui minent lagestion de cette assem-blée élue, grâce évidem-ment, aux efforts consen-tis par une administrationmunicipale qui est au fouret au moulin, avec pourobjectif, la prise en char-ge des doléances descitoyens et l’améliorationdu service public , et lepari semble bien tenu !

Ainsi, après l’entame del’opération de délivrancedes cartes grises puis despasseports biométriques,voilà le tour des permis deconduire, délivrés à unecadence très acceptableatteignant les 150 docu-ments en une seule jour-née et c’est là un exploiten soi. Signés par lasecrétaire générale de lamunicipalité, sur instruc-tion du wali, la délivrancede ces documents admi-nistratifs sembleconnaître un bon rythmede croisière, au grandbonheur des demandeurs! A signaler que le person-nel en charge de ces ser-vices a subi une formationpar les services de ladaïra, qui viennent parces actions de passer le

témoin avec pour objectif,diminuer davantage lapression sur ces docu-ments tout en réduisant,autant que possible, lesdélais de délivrance.Même sur le plan budgé-taire, la commune s’ensort plutôt bien arrivantmême à équilibrer sabalance de paiement,avec des recettes fiscalesqui tournent autour de300 millions de dinars,pour l’année en cours, etdes prévisions de341.027.558,00 pour2017, c’est dire queChelghoum Laïd repré-sente l’une des rarescommunes qui ne sontpas déficitaires sur le planbudgétaire et c’est tantmieux !

A. M’haïmoud

CHELGHOUM LAÏD (MILA)

Une commune qui s’en sortplutôt bien

Il faut avouer qu’en matière de débureaucra-tisation et d’amélioration du service public, lescollectivités locales sont en avance d’une révo-lution par rapport aux autres secteurs et lesfaits sont là pour en témoigner !

Un enfant, M. M., âgé de 12ans, 2 adolescents, D. A. et B.A. de 17 et 18 ans, 1 jeune, T.M. de 19 ans et une femme de49 ans ont été interpellés etarrêtés par la police de la 9e

Sûreté urbaine. Ils sont soup-çonnés d’avoir participé à des

vols par effraction en s’intro-duisant dans les chambres desrésidents étudiants pour déro-ber des ordinateurs portables ;deux téléphones portables,des vêtements, des documentsadministratifs de la monnaienationale (4000 DA) et de la

monnaie étrangère (600 dol-lars U.S) et (150 euros).Alertés, les services de policeaprès les investigations ontréussi à identifier les mis encause qui ont reconnu leursimplications dans ces larcins etont dénoncé cette femmeaccusée de recel des objetsvolés. Une partie des vols aété récupérée, le reste a étéécoulé. Présentés en compa-rution directe devant le tribunal

des flagrants délits, B. A. et T.M. ont été condamnés à 4 ansde prison ferme, D. A. a étéplacé dans un centre de réédu-cation pour mineurs tandis quela receleuse et le jeune enfantsont cités à comparaître enaudience dans le cadre decette affaire. Une questionreste à poser : comment sefait-il que des personnes étran-gères errent dans les couloirsdes blocs d’hébergement sans

être répérées par les agents degarde de l’université. Il devraity avoir un minimum de sécuritéet si la direction des œuvressociales n’agit pas maintenant,le problème risque de s’aggra-ver. Enfin, étant donné que dela monnaie étrangère a étécitée dans cette affaire, il estprobable qu’il s’agit là de vic-times étrangères étudiants àMostaganem.

A. B.

MOSTAGANEM

La cité des 2000 lits frappée par un scandaleDécidément, les cités universitaires n’en finissent pas

avec les scandales. C’est le cas, cette fois-ci, de la rési-dence des 2 000 lits à Kharouba qui a été le théâtre d’unesérie de vols dans les loges des étudiants.

Ooredoo participe à la 7e édition du Salon international de la Constructionet de la Gestion urbaine «Oran Expo BTPH», qui se tient du 10 au 13 octobre2016, au Centre des conventions d’Oran. Placé sous le haut patronage de Monsieur le Wali d’Oran, le Salon «OranExpo BTPH» regroupe les principaux acteurs nationaux et étrangers acti-vant dans les secteurs du bâtiment, des travaux publics, de l’habitat et del’hydraulique.Au fil des années, ce Salon est devenu un rendez-vous incontournable pourles professionnels du secteur du bâtiment et des travaux publics, des entre-

preneurs, des architectes, des chefs de projets et des conducteurs des travaux.En effet, le Salon «Oran Expo BTPH» permet de répondre d’une manièreoptimale aux besoins spécifiques du secteur du bâtiment et constitue uneoccasion unique pour les exposants algériens de promouvoir leur savoir-faireet de conclure des partenariats stratégiques avec des entreprises aux réfé-rences internationales. Ooredoo est présent au Salon à travers un City Shop où les commerciauxde Ooredoo Business proposent aux visiteurs professionnels les différentesoffres et solutions Ooredoo qui leur sont dédiées.

Des ateliers sont organisés durant ce Salon au niveau du stand Ooredoo,permettant de présenter aux entreprises les différentes offres de Ooredooadaptées à leurs besoins, telles que la TéléContact, les solutions Métier sur-mesure pour les agents itinérants ainsi que les offres et solutions Voix et Data. Ainsi, Ooredoo confirme sa volonté de se rapprocher davantage de sesclients Entreprises afin de mieux les accompagner à travers des solutionsadaptées à leurs attentes et des offres innovantes, pratiques et avantageuses.

Le Département des relations publiques et médiaOoredoo

présente ses offres et solutions destinées aux professionnels7e Salon international de la Construction et de la Gestion urbaine «Oran Expo BTPH»

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Selon un volumineux rapport de 300pages consacré à l’état du climat «State ofthe Climat», élaboré par 400 scientifiqueset chercheurs du monde entier, l’année2015 a été la pire année de l’histoire moder-ne du climat. L’année 2015 a été égalementl’année des paradoxes, cumulant séche-resses et inondations…

Sécheresse et baisse des rendementsEn effet, des sécheresses sévères ont frappé la

planète et principalement l’Europe, l’Afrique… etd’autres parties de la planète avec des effets surles peuplements végétaux, les rendements agri-coles et les forêts. Les superficies affectées ont étédeux fois plus importantes en 2015 qu’en 2014.

Inondations et catastrophesécologiques

Paradoxalement, l’année 2015 a également étémarquée par une pluviométrie abondante qui acausé de graves inondations dans le monde avecl’occurrence des effets sociaux, sanitaires et ali-mentaires qui ont bouleversé la vie de dizaines demillions de personnes.

Des records absolus de températuresLes températures au-dessus des terres et des

océans ont battu des records par rapport à 2014.Cette évolution s’est d’ailleurs confirmée tout aulong des six premiers mois de 2016 et a été exacer-bée par le phénomène météorologique El Nino.

En effet, les six premiers mois de 2016 ont étéles plus chauds sur le globe, au point où le recordde température de l’histoire moderne du climat aété pulvérisé cet été au Koweït, frôlant les 55°C.Dans le même ordre d’idées, des records de cha-leurs ont été battus un peu partout sur la planètepour la deuxième année consécutive.

La température à la surface des terres del’Arctique a battu des records et a augmenté de2,8°C depuis le début du 19e siècle.

Des eaux plus chaudes ont accéléré la propaga-tion d’algues. Ce phénomène a perturbé gravementla vie marine et menace la subsistance deshommes et des femmes dans le Pacifique nord.

Le niveau des eaux continuede monter

Le niveau des eaux monte régulièrement et pro-gressivement de 3,3 millimètres par an et a atteint

son plus haut niveau avec environ 70 millimètres deplus que la moyenne enregistrée en 1993. Cettehausse est du reste plus importante dans certainesrégions que dans d’autres. Cette montée affecteplus les îles et certaines régions du Pacifique et del’océan Indien.

Dans les années à venir, il est parfaitement clairque les niveaux des eaux continueront à monter aufur et à mesure de la fonte des calottes glacières etdes glaciers d’Europe (c’est le cas des glaciersalpins), en Afrique (c’est le cas du Kilimandjaro) etailleurs.

De nombreuses villes, cités et habitats sont ainsimenacés et mettent en danger la vie de millions devie d’habitants sur notre planète.

Les cités méditerranéennes ne seront pas épar-gnées à moyen terme par cette tendance inexo-rable et tragique de la montée des eaux.

La concentration du gazà effet de serre a augmenté

Tous les relevés scientifiques et toutes les obser-vations systématiques et indépendantes l’affirmentet confirment cette tendance.

L’augmentation du gaz à effet de serre avec sestrois composantes (dioxyde de carbone CO2,méthane et protoxyde d’azote) a atteint pour la pre-mière fois un niveau record et des sommets en2015.

Le dioxyde de carbone a franchi la barre fati-dique et symbolique des 400 parties par millions(ppm), passant à 400,8 ppm à Hawaï sur le volcanMauna Loa.

Dans le même temps, le niveau du CO2 sur l’en-semble de notre planète a flirté avec cette limitefatidique de 400 ppm et a dépassé le 399,4 ppm,avec une hausse de 2,2 ppm par rapport à 2014.

Tous les marqueurs et tous lesindicateurs sont au rouge

Ainsi, tous les indicateurs du changement clima-tique (croissance du gaz à effet de serre, augmen-tation des températures, montées des eaux, fontedes glaces, récurrence des inondations et dessécheresses) sont au rouge, selon les donnéesrécentes de la NASA et alertent les gouvernementsde la planète sur les effets désastreux du change-ment climatique si rien n’est fait afin d’atténuer cestendances haussières.

Et les pays du Maghreb ?L’Algérie, cœur du Maghreb, pays semi-aride,

avec 0,2 ha de superficie agricole par habitant tout

en étant importateur net de produits agricoles, setrouve en première ligne face au défi climatique.Dans le même temps, le capital écologique despays du Maghreb, difficilement renouvelable, s’éro-de et leurs réserves en capital naturel non rempla-çable s’épuisent progressivement.

Afin d’assurer sa sécurité alimentaire et end’autres termes sa sécurité, notre pays, à la lisièred’un ensemble fortement déstabilisé, se doit d’as-sumer des choix radicaux et initier une vraie révolu-tion verte fondée sur une agriculture alternative,une agriculture climato-intelligente à l’image de cer-tains pays émergents.

L’humanité vit à créditPour revenir à la planète, et sans verser dans

l’alarmisme, l’humanité consomme, comme relevéprécédemment, avec insouciance la totalité desréserves qu’elle peut renouveler en un an.

L’humanité vit de ce fait à crédit en augmentantson «droit de tirage» sur les biens communs desgénérations futures.

Nous y reviendrons dans une contribution pro-chaine en analysant les effets immédiats de cetteposture et en posant les questions essentiellespour le futur de notre planète et de notre région.

Cherif Rahmani, ambassadeur des Déserts etdes Terres arides (Convention des Nations-Unies pour la lutte contre la désertification),président de la Fondation des Déserts du

Monde, ancien ministre

Le Soird’Algérie Mercredi 12 octobre 2016 - PAGE 9Contribution

2015, la pire année de l’histoiremoderne du climat

Par Cherif Rahmani

Le moudjahid Amar Guemachevient de nous quitter à l’âge de 90ans ce lundi 10 octobre 2016 à Sétif,sa ville natale. L’enfant de «Tangea»- quartier populaire et haut lieu de larésistance qui a marqué la ville lorsdes massacres de 1945 - était unmilitant accompli, dévoué à la causenationale.

Humble et discret, il possédaitune mémoire infaillible sur laRévolution de 54 et sur les faits etgestes de Ferhat Abbas. CheikhAmar appartenait, avec le regrettéMahmoud Hakimi, aux premierscercles les plus proches du regrettéprésident. Avec son bon sens et laraison, il rendit accessible aux mon-tagnards des Babords, aux fellahs et

à la jeunesse, le Manifeste et lesouffle de Novembre. De par sa sta-ture altière, dessinée dans le bur-nous et le chèche traditionnel encostume et cravate, sa gestuelle élé-gante, il incarnait l’authenticité quifusionne avec la modernité.

Pour cheikh Amar, la vie de lanation se confond le plus souventavec le parcours et le combat del’homme exceptionnel qu’étaitFerhat Abbas. Voici la convictionprofonde, la passion qui l’a animéune vie durant.

Avec le centenaire Hadj Boussad,que Dieu lui prête encore vie, ilconstituait le dernier carré de fidèlesà Ferhat Abbas. Conscience vivanted’une région entière, il fut dénommé

«Sawt el Djebel» par les maquisardset la population de Sétif.

A cette évocation du militant, jeme dois d’ajouter une touche per-sonnelle.

Si Amar a prolongé la vie deFerhat Abbas, à chaque rencontre jepouvais me rendre compte du res-pect et de l’affection qui liaient lesdeux hommes. A mon égard, si Amarétait aussi attentif qu’un père.

Si Amar nous laisse aussi uncapital précieux, il ne s’agit pas defortune, de terrains ou d’immeublesmais d’une attitude de droiture etd’engagement, de mise en œuvredes principes qu’il avait fait siens.Bien que humble, il a réussi à ins-truire ses enfants et à leur faire fran-

chir toutes les étapes de l’éducation,voilà sa fierté.

Cet héritage moral qu’il nous lais-se, le sens civique, le goût pour lachose publique, le dévouement, cesont là autant de valeurs qui ont per-mis à l’Algérie de traverser desétapes difficiles, de se maintenir etgarder le cap sur le progrès dedemain.

Allah yarahmak Si Amar.

Que Dieu Tout-Puissantt’accueille en Son VasteParadis. Repose en paix.

Ton ami et fils, Nassim Abbas

Hommage à Cheikh AmarPar Nassim Abbas

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Le Soird’Algérie Culture Mercredi 12 octobre 2016 - PAGE 10

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«Récits et Témoi-gnages» de Moha-med Abdeldjebardit Hamou, vient

de paraître. Dans cet ouvra-ge, l’auteur relate des évène-ments d’une vie mouvemen-tée dans toutes ses dimen-sions, durant la période colo-niale et post-indépendance(1930-2001), avec une préci-sion minutieuse et d’unemémoire infaillible encoretrès fraîche ; des faits en fili-grane racontés dans leurstricte réalité, dans le tempsprécis (jour, date, heure,sujets traités, climat …), sansomettre aucun détail, sans lamoindre hésitation quand ils’agit de dire la vérité, rien

n’est laissé ou raconté auhasard ou au pif. Or, certainsévènements ont été vécuspar l’auteur lui-même, dansune conjoncture difficiledurant la période coloniale :les torturés de la Dzira, lacréation des scouts, le der-nier hommage à son compa-gnon Mohamed Kermoud, lecamp de Kreider (El-Kheiteractuellement) ; Géryville (El-Bayadh), Colomb-Béchar(Béchar) ; le boxeur improvi-sé Bouaziz et le combat livréà un légionnaire le descen-dant par K.-O. ; la fièvre desannées 40 et la mort du capi-taine Ardassenoff (le mardi 27août 1946) tué par les frèresMoulay (jugés et condamnés

à mort), c’est ce capitaine quia conduit les massacres du 8mai 1945 et muté dans larégion de Aïn-Séfra, le pre-mier chahid de la région «Bin-hasse» tué le 14 juillet 1953 àParis, lors de la célébrationdu 14 juillet ; la fête gâchéedu 1er novembre, les arresta-tions et les jugements, et biend’autres sujets à lire avec unplaisir évident.«Récits et Témoignages»,

retrace également le nationa-lisme, le militantisme et lepatriotisme, mais aussi desgrands évènements qui ontsecoué la capitale des montsdes Ksour, la ville natale deHamou qu’il a tant chérie,Aïn-Séfra, ville de Sidi-Bout-khil, à laquelle il lui réservedes pages entières illustréesde photographies et des des-criptions de sa richesse natu-relle, jadis la mer de l’Alfa, lesminerais, l’agriculture et l’éle-vage, l’hydrographie, ses dje-bels géants (Aïssa, Mekter,Mzi, Morghad), la géographieet la répartition des popula-tions, sa culture dimension-nelle (berbère-chleuh) etautant d’autres atouts querecèle cette contrée dusud/ouest. Comme il n’a pasmanqué de raconter quelquesfaits, sur sa ville adoptive,Béchar, où il a occupé desfonctions de responsabilitédans le domaine bancaire.Hamou, comme aiment l’ap-peler ses pairs, est né le 9avril 1926 à Aïn-Séfra, garçonunique d’une famille denotables, dirigée par un pèretraditionnaliste mais non aus-tère, il vit à l’aise durant touteson enfance. En nationaliste affirmé, il

se voit confier plusieurs mis-sions et contribue à la dyna-misation de deux groupesscouts à Aïn-Séfra et Béchar.Membre du PPA et moudja-hed, alors en poste dans l’an-nexe des affaires saha-riennes à Béni-Ounif, il eutaccès à certains secrets-

défense de l’armée coloniale,qu’il transmit aux respon-sables de l’ALN et devint l’es-pion particulier du colonelLotfi auquel il lui rendit sou-vent visite à son PC à Figuig(Maroc). Démasqué, il est considéré

comme un chef de la révolu-tion et à ce titre, il est arrêtéle 27/06/1957, et incarcéré àla prison civile d’Oran ; puisjugé et condamné le02/02/1958 à purger unepeine de prison à la centralede Berrouaghia, jusqu’à salibération, début mai 1960.De 1963 à 1967, il présida ladélégation spéciale de lacommune de Aïn-Séfra, entant que maire. Après des emplois dans le

domaine administratif et hos-pitalier, il travailla commecadre dans le secteur ban-quier, où il a dirigé le CPA deBéchar, avant de clôturer saretraite en 1992 commedirecteur régional à la BDL deBéchar. Gestionnaire auxvaleurs incontestables,intègre et dévoué, citoyenaux principes inaltérables,

d’une simplicité excessive, ilest de par son comportementexemplaire à l’égard de tousceux qu’il côtoie, surtout lesdémunis, un homme d’hon-neur. Tout est rapide, instan-tané chez ce grand personna-ge, qui réagit aux situationsauxquelles il est confrontéavec beaucoup de calme, desagesse. Comme il en est de même

de ses écrits : des aventures,des anecdotes, des séries defaits réels, des belles his-toires qu’il conte admirable-ment dans cet ouvrage demémoires «Récits et Témoi-gnages» de 168 pages. Quepeut-on dire de ce grand-père, grand révolutionnaire,grand intellectuel, qui vient denous offrir et offrir aux géné-rations futures, un plateau enor plein, une riche archive,une riche bibliothèque, unelongue histoire coloniale etune autre post-indépendan-ce. Merci Hamou et que Dieute prête longue vie pleine desanté. Ne dit-on pas à toutseigneur, tout honneur !

B. Henine

PARUTION

RÉCITS ET TÉMOIGNAGES (1930-2001)DE HAMOU ABDELDJEBAR

La Caisse nationale de Mutualité agricole (CNMA), laFédération nationale des producteurs de pomme de terre(FNPPT), et l’Office national interprofessionnel deslégumes et des viandes (ONILEV) ont signé ce mardi 11octobre 2016 au siège de la CNMA – Caisse nationale demutualité agricole à Alger, une convention de partenariattriangulaire par le directeur général de la CNMA, le prési-dent de la FNPPT et le directeur général de l’ONILEV;respectivement M. BENHABILES Cherif, M. GUEDMA-NI Lahcène et M. Sahraoui BENALLAL, a-t-on précisé enmarge de la cérémonie de signature. Ce nouveau partenariat «CNMA-FNPPT-ONILEV»

ainsi élaboré qui s’annonce bénéfique pour les exploitantsagricoles ( Producteurs, Transformateurs, Stockeurs…)adhérents de la Filière pomme de terre via la FNPPT etl’ONILEV, deux organisations impliquées directementdans le dispositif relatif au système de production et de

régulation et de soutien, leur permettra de se rapprocherdes Caisses régionales de mutualité agricole CRMA quisont réparties à travers tout le territoire national (67CRMA et 414 bureaux locaux de proximité).Ces agriculteurs adhérents pourront bénéficier des

avantages offerts par la CNMA dans le cadre de ce parte-nariat via des couvertures assurantielles adaptées sécuri-sant leurs revenus à travers la prise en charge des risquesliés à leurs productions agricoles « assurance Perte de Ren-dement», les risques «bris de machine» pour les entrepôtsfrigorifiques, les risques «perte de produits» en entrepôtsfrigorifiques et autres couvertures relative aux installa-tions, équipements et responsabilité…Ces trois opérateurs économiques du secteur agricole

s’associent à travers ce partenariat en vue de participerconcrètement au développement du secteur et l’accompa-gnement des agriculteurs dans tous les compartiments de

son activité pour : - garantir une traçabilité des soutiens octroyés par les

pouvoirs publics aux producteurs de pomme de terre, - assurer et sécuriser les revenus des producteurs - accompagnement et conseil des agriculteurs par des

visites d’experts CNMA (respect des itinéraires tech-niques…). L’ambition de la CNMA étant de participer efficace-

ment à l’organisation de la filière pomme de terre et d’as-surer son rôle économique dans la gestion des risques liésà cette activité, en encourageant les producteurs à amélio-rer leurs productions, à maitriser les techniques de stocka-ge.Des journées de sensibilisations et d’information seront

organisées prochainement conjointement entre les troisopérateurs CNMA-FNPPT-ONILEV au profit des agricul-teurs adhérents à travers tout le territoire national.

Signature convention de partenariat triangulaire«CNMA- FNPPT-ONILEV»

Mohamed Abdeldjebar dit Hamou.

Ph. D

R.

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Le Soird’Algérie Culture Mercredi 12 octobre 2016 - PAGE 11

LIBRAIRIE CHEIKH DE TIZI-OUZOU(19, AVENUE ABANE-RAMDANE,TIZI-OUZOU)Samedi 15 octobre à partir de 13h30 :Sarah Haidar signera son livre (roman)La morsure du coquelicot, paru auxéditions Apic.LIBRAIRIE GÉNÉRALE D’EL-BIAR (4,PLACE KENNEDY, EL-BIAR, ALGER) Samedi 15 octobre à 14h30 : KhalfaMameri signera son livre Krim Belka-cem, paru aux éditions El-Amel.CAFÉ LITTÉRAIRE DE BEJAÏAMercredi 12 octobre à 16h : Lespécialiste de la communication etdirecteur de recherche au CNRS(Centre national de la recherchescientifique), Dominique Wolton,animera un café littéraire au Théâtrerégional de Béjaïa sur le thème de lacommunication.AUDITORIUM AÏSSA-MESSAOUDI DELA RADIO ALGÉRIENNE (21,

BOULEVARD DES MARTYRS, ALGER) Jeudi 13 octobre à 19h : Concert dugroupe espagnol De la Purissima. BIBLIOTHÈQUE NATIONALED’ALGÉRIE (EL-HAMMA, ALGER)Samedi 15 et dimanche 16 octobre :Colloque international : «Cervantes : deArgel a España» (Cervantès : d’Alger àl’Espagne). Avec la participation deMiguel Ángel De Bunes Ibarra,chercheur au Conseil supérieur desrecherches scientifiques de Madrid, deAlfredo Alvar Ezquerra, professeur derecherche au Centre des scienceshumaines et sociales et spécialiste duXVIe siècle, Emilio Sola Castaño,directeur du Centre européen pour ladiffusion des sciences sociales, etprofesseur à la faculté des lettres et dephilosophie de l’université Alcalá deHenares à Madrid, Luis Bernabé Pons,professeur à l’université d’Alicante, etenfin de José Manuel Lucía Mejías,professeur à l’université Complutensede Madrid.

GALERIE «SIRIUS» (TÉLEMLY, ALGER)Jusqu'à la fin du mois d’octobre :Exposition collective «Palettesdifférentes» avec les artistes ValentinaGhanem Pavlovskaya, Alexandra Gillet,Naïma Doudji, Jamal Matari, AllmuthBourenane, Karim Sergoua, NacibRachid et Ahmed Stambouli.SEEN ART GALLERY (156,LOTISSEMENT EL-BINA, DÉLY-IBRAHIM, ALGER)Jusqu’au 5 novembre : Exposition«Graphic & Vous» de l’artiste plasticienYassine Belferd.GALERIE D’ARTS AÏCHA-HADDAD(84, RUE DIDOUCHE-MOURAD,ALGER)Jusqu’au 22 octobre : Exposition del’artiste Abdesslam Bouzar.GALERIE DES ATELIERS BOUFFÉED’ART (RÉSIDENCE SAHRAOUI, LESDEUX-BASSINS, BEN AKNOUN, ALGER)Jusqu’au 31 octobre : Exposition depeinture par l’artiste Djahida Houadef. GALERIE DAR-EL-KENZ (LOT

BOUCHAOUI 2, N°325, CHÉRAGA,ALGER)Du 15 au 31 octobre : Exposition«Quand l’Art est en je... » de l’artisteMohamed Massen. Vernissage lesamedi 15 octobre à partir de 15h.MUSÉE NATIONAL DU BARDO (AVENUEFRANKLIN-ROOSEVELT, ALGER)Jusqu’au 31 octobre : Expositioninternationale d’art contemporain «Al- Tibaq». Avec les artistes MaziaDjab (photographie, peinture murale),Mo' Mohamed Benhadj (liveperformance), Albert Coma Bau(peinture, installation- Espagne), AmelBenmohamed (photographie), AmineAïtouche (peinture murale), Hind FaizaO. (photographie), Claudio Burei(installation-Italie), Elena Bellantoni(video art-Italie), Giuliana Bellini(installation-Italie), Mounir Fatmi(installation, peinture murale etphotographie-Maroc), Ulla Karttunen(installation-Finlande), ValentinaFernandez (video art-Allemagne/Italie).

Jusqu’à la fin de l’année : Exposition«L’Algérie dans la préhistoire.Recherches et découvertes récentes».PALAIS DES RAÏS (BASTION 23, ALGER)Jusqu’au 27 octobre : Exposition«Cartographie des forteresses d’Oran»du Centre géographique de l’arméeespagnole. GALERIE EZZOU’ART, CENTRECOMMERCIAL DE BAB-EZZOUARJusqu’au 14 octobre : Expositioncollective des artistes plasticiensSneak, Lmnt Splntr et Chawki Atia sousle thème «The Past».PROJECTION FILMS AUX ISSERSL’ONCIC met en exécution unprogramme de projection de filmsalgériens à la salle des Issers, dans lawilaya de Boumerdès.Jusqu’au 19 octobre : 3 séances :14h-17h-20h, Machahou de BelkacemHadjadj.Du 20 octobre au 5 novembre : 3séances : 14h-17h-20h, Zabana ! deSaïd Ould-Khelifa.

[email protected]

Ahmed Lagraâ est un auteur discretet réservé, au style sobre. Son écrituredépouillée d’affection dénote de lamesure, de la simplicité. Il écrit court, cequi exige de l’attention et de la rigueur, etcela donne des livres où la non-fictionest reine. Rapporter fidèlement des faitsauthentiques — son domaine de prédi-lection — ne lui laisse pas envisagerl’écriture d’un roman par exemple. Maispeut-être attend-il le moment opportun ?L’autre particularité d’Ahmed Lagraâ,c’est de toujours éditer ses ouvrages àcompte d’auteur. La formule a ses incon-vénients aux plans de la conception for-melle du produit, de l’impact sur lepublic... Il est certain, en tout cas, qu’unbon éditeur rendrait plus visible le travailméritoire de ce natif de Béchar, moudja-hid, universitaire et ancien diplomate.

Pour rappel, Ahmed Lagraâ a déjàpublié six ouvrages : L’émigration algé-rienne en Belgique, aspects et considéra-tions (essai) ; Si Abdelkamel, chef del’OCFLN, l’oublié de Béchar ( il était lesecrétaire du chef politique de Béchardurant la guerre de Libération nationale) ;Le Sud-Ouest, Béchar, du tumultueuxpassé au misérable avenir (essai) ;Quand l’ignorance gère l’intelligence ;Le destin tragique de Fatna ; Le défi del’amour. L’exemple des trois dernierslivres cités, Un idéal brisé, ou l’illusionparadisiaque de l’exil est un opusculed’une centaine de pages, en format depoche. Dès l’avant-propos, le lecteurqui découvre pour la première foisAhmed Lagraâ comprend combien l’his-toire qui va suivre ne peut être qu’au-thentique. Un témoignage sur unefamille émigrée que l’auteur a person-nellement connue. Voici ce qui est écritdans l’avant-propos : «Lors de messéjours professionnels en Belgique,France, Maroc et Tunisie, l’essentiel de

mon travail était focalisé sur le plansocial. J’ai été amené à traiter, maisaussi à approfondir les âpres difficultésauxquelles était confrontée notre émi-gration. Il m’a été donné d’être tantôt leconseiller, tantôt le juge, l’arbitre, lereprésentant de la loi. Je me suis pro-fondément attaché à cette émigration.Je l’ai servie avec amour, abnégation etsincérité. Preuve en est ; en france,dans le 93, Seine-Saint-Denis, j’ai habi-té la cité des Quatre mille à la Courneu-ve, au milieu des miens. Je n’ai jamaisressenti le moindre malaise ou regret.

Mon véhicule neuf, de marque Audi,était stationné toutes les nuits au par-king de la cité. Il n’a jamais fait l’objetd’une quelconque agression. Je fus etje reste l’unique agent de l’état, de rangde diplomate à avoir résidé parmi lessiens. J’en suis très fier !»

Autant dire que l’auteur connaît par-faitement l’environnement dans lequel ilvit et fait évoluer ses personnages. Enfin observateur, il accorde toute sonattention au décor physique, au milieusocial pour mieux saisir et comprendreleurs effets sur l’homme.

A fortiori lorsqu’il s’agit de raconterl’exil, le déracinement, les problèmesd’identité et de culture, les conflitsgénérationnels, les inévitables bras-sages, la situation complexe des bina-tionaux, la condition de la femme et sonévolution, le combat que chacun mènepour s’en sortir ou pour échapper aughetto devenu étouffant... En procédantà un élagage maximum — grâce à desphrases courtes, à des mots simples etconcrets et à l’intérêt humain qu’il privi-légie dans le texte (un maximum de per-sonnages différents et agissant chacunselon ses motivations) —, AhmedLagraâ donne à lire un récit dynamique,avec beaucoup de moments de crise et

d’événements qui vont bouleverser lavie des personnages. 

Dans un tel resserrement drama-tique, ce sont des événements banalsen apparence, mais qui, par la suite,s’avèrent des tournants de la vie. Aussi,Un idéal brisé, ou l’illusion paradisiaquede l’exil décrit, en accéléré, l’évolutiond’une famille entre une situation dedépart et une situation d’arrivée.

Après l’avant-propos, le lecteurentre vite et bien dans le récit, grâce àl’effet de réel. Cette histoire vraies’ouvre sur la description d’une situa-tion résumée en quelques lignes. Unesituation bien curieuse et qui peut chan-ger la vie d’au moins un des person-nages : «Une famille algérienne, rési-dente à Nanterre, en région parisienne,a confié sa fille, âgée d’à peine deuxans, à une Belge d’origine flamande.Celle-ci, accompagnée de son mari, arencontré Hachemi inopinément àParis, lors de son séjour. C’est unsamedi après-midi.» Et comme poursouligner que ce n’est pas une blaguebelge, l’auteur (qui connaît bien le paysdes Flamands et des Wallons) rappelle,aussitôt après, des éléments d’histoire,de géographie, de sociologie, notam-ment en ce qui concerne les caractéris-tiques des communautés d’origineétrangère établies en Belgique, dont lesMarocains et les Algériens.

Dans le court chapitre suivant, lelecteur apprend à se familiariser avecce couple de Flamands «mariés depuisune trentaine d’années», sans enfant etmis au chômage suite à la délocalisa-tion de l’usine où ils travaillaient commeouvriers. Quant à Hachemi, il est «chefd’une famille nombreuse, installée enFrance durant la lutte de libération dupays. Il est uni à sa cousine du côtématernel. Son épouse n’a jamais tra-vaillé. Elle baragouine la langue deMolière, apprise au contact de l’entou-rage et du voisinage français. Lui estallé à l’école jusqu’à la fin du primaire. Ila deux garçons et quatre filles. Safemme est enceinte, pratiquement surle point d’accoucher. Enfin, il est auchômage depuis presque une année. Ilattend avec impatience sa mise à laretraite pour retourner à Biskra.»

Hachemi invite le couple chez lui, à

Nanterre. Les Flamands découvrentl’hospitalité algérienne, un mode de viedifférent, une autre culture. Ils débar-quent dans une autre planète, appa-remment. C’est le début de relationssuivies. La Belge est aux petits soinspour la dernière-née de la fratrie, Zaher-El-Belle, âgée de deux ans et qu’«ellesurnomme sans difficulté, Isabelle».Elle propose de recueillir la petite chezelle, en Flandre, et de l’élever. Hachemiet sa femme Fatima acceptent l’offre deChristine, d’autant que rien n’est officia-lisé... En l’absence de dialogues, la lec-ture est encore plus rapide. Les person-nages se révèlent par leurs actions etpar leur réalité modeste, leur décor devie au quotidien. Maintenant, ce sont«les circonstances de l’exil de Hache-mi» qui participent au mouvement del’intrigue.

Retour sur sa naissance à Biskra,son départ pour la France à l’âge de 22ans, en pleine guerre, son retour enAlgérie «en septembre 1963 pour quin-ze jours de congé pour se marier avecFatima, parente du côté maternel».Hachemi rentre en France avec safemme ; il voit sa famille s’agrandir :naissance de Meriem, puis de Hayat,Nadia, Mohamed, Faïçal, Samia, Isa-belle et maintenant Djamila. La famillevit dans un appartement F5.

Zoom sur le parcours de chacun desenfants. Mohamed a été exclu du collè-ge, il a effectué son service militaire enAlgérie où il a décidé de rester. Il tra-vaille dans une société nationale, semarie, «achète un terrain à Biskra etdébute la construction» d’une maison.Hayat est étudiante, Nadia prépare sonbac et Meriem se marie en Algérie à uncousin... Tous sont détenteurs de docu-ments français.

Les événements se précipitent. Faï-çal «effectue son service militaire en Alle-magne dans le cadre de l’OTAN pourneuf mois seulement». Il a choisi la Fran-ce car «l’Algérie est en pleine décennierouge». La destabilisation familiale com-mença «à partir de cette année-là,comme si le destin changea de trajectoi-re». Ahmed Lagraâ exprime en profon-deur cette évolution rapide.

«Les coups durs (qui) commencent àpleuvoir sur la famille» : à cause du chô-mage, Faïçal est parti en Algérierejoindre les groupes terroristes ! Hayatprépare un troisième cycle, mais elledécouche et finit par quitter le foyer fami-lial... Et comme un malheur ne vientjamais seul ! Dans les dernières pagesdu livre, on retrouve Isabelle. Elle étudieà l’université flamande, vit en concubina-ge avec Lucien, un ouvrier avec qui elleaura un enfant prénommé Vincent. Laconclusion («Retrouvailles familiales»)est susceptible d’interprétations mul-tiples, à plusieurs niveaux autour dumystère de la nature humaine. Le lecteura toute liberté d’y réfléchir longuement.

Hocine Tamou.....................

Ahmed Lagraâ, Un idéal brisé, ou l’illu-sion paradisiaque de l’exil, récit édité àcompte d’auteur, année 2015, 110 pages

Photo : D

R

Ils (elles) ne sont pastrès nombreux les hommes(et les femmes) de théâtre(comédiens, metteurs enscène, dramaturges, scéno-graphes...) présents dansles salles lors des généralesdes pièces et surtoutlors des représentationspubliques.

Aux avant-premières desfilms et surtout aux séancespubliques, les hommes (etles femmes) du cinéma(acteurs, réalisateurs, scé-naristes...) ne sont pas vrai-ment nombreux dans lessalles.

On a comme l’impres-sion que les chanteurs, lesauteurs, les compositeurs,les musiciens, etc., ne sontpas intéressés par lesconcerts que donnentd’autres artistes même dansles salles des villes où ilshabitent.

Dans les galeries d’art,les plasticiens (peintres,sculpteurs...) ne viennentpas en nombre aux vernis-sages et surtout les joursd’après les vernissages.

Aux rencontres litté-raires, ce ne sont pas les«gens du livre» (écrivains,poètes, traducteurs, etc.)qui remplissent les salles.

Pourquoi les «gens dudomaine» eux-mêmes nesont, apparemment, pas inté-ressés par les activités cultu-relles et artistiques ?

L. B. [email protected]

LE COUP DE BILL’ART DU SOIR

Les «gens du livre»et les autresPar Kader Bakou Le dernier ouvrage d’Ahmed Lagraâ, Un idéal brisé, ou

l’illusion paradisiaque de l’exil, raconte le vécu d’unefamille algérienne émigrée. Cette fois encore, il s’agitd’une histoire vraie, basée sur des faits réels.

L égende du cinéma mondial, le Polonais AndrzejWajda, mort dimanche à 90 ans, a été pendant toutesa vie le chantre de la difficile histoire polonaise à

laquelle il a su donner une dimension universelle, récom-pensée par un Oscar en 2000 pour l'ensemble de sonœuvre. Né le 6 mars 1926 à Suwalki (nord-est), AndrzejWajda veut suivre l'exemple de son père, militaire de car-rière, et tente, sans succès, d'entrer en 1939 dans uneécole militaire, à la veille de la Seconde Guerre mondiale.Pendant l'occupation nazie, il commence à suivre descours de peinture qu'il prolongera après la guerre à l'Aca-démie des beaux-arts de Cracovie (sud), avant d'entrerdans la célèbre école de cinéma à Lodz (centre).

Ses premiers films sont imprégnés de l'expériencedouloureuse de la guerre, de la résistance polonaise contreles nazis. Son premier long métrage, Génération (1955),un récit portant sur le sort de jeunes des faubourgs de Var-sovie pendant l'occupation, a donné naissance à la célèbre«Ecole polonaise de cinéma», courant où l'on entreprenait

un débat sur l'héroïsme et le romantisme polonais. En1957, Andrzej Wajda obtient à Cannes le Prix spécial dujury pour son chef-d'œuvre sur l'insurrection de Varsovieen 1944, Kanal (Ils aimaient la vie). «Ce fut le début detout», avoua-t-il à l'AFP 50 ans plus tard. «Cela m'a permisde faire ce qui devait être mon film suivant, Cendres et dia-mant (1958). Il m'a donné une position forte dans le cinémapolonais.» A partir des années 70, l'œuvre d'Andrzej Wajdas'inspire du patrimoine littéraire polonais : Le bois de bou-leaux (1970), Les Noces, (1972), La Terre de la grandepromesse (1974).

Après la chute du communisme en 1989, AndrzejWajda revient à l'histoire avec notamment Korczak (1990),L'Anneau de crin (1993) ou La Semaine Sainte (1995). Iladapte toujours au cinéma les grandes œuvres de la litté-rature polonaise comme Pan Tadeusz, quand Napoléontraversait le Niemen (1999) et La Vengeance (2002). Sonfilm sur la Pologne moderne d'après 1989, MademoisellePersonne (1996), ne rencontre pas le succès escompté.

UN IDÉAL BRISÉ, OU L’ILLUSION PARADISIAQUE DE L’EXIL D’AHMED LAGRAA

L’histoire tumultueuse d’une famille émigrée

HOMMAGE

Andrzej Wajda, conteur de l'histoire polonaise

En librairie

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Le Soird’Algérie Mercredi 12 octobre 2016 - PAGE12

MONDIAL DE L’AUTOMOBILE DE PARIS

Crise de maturité oulimite d’un concept ?

Le constructeur sud-coréen a saisi l’opportu-nité de la biennale parisienne pour mettre envaleur ses avancées dans le domaine des éner-gies renouvelables en présentant ses dernièrescréations qui ont suscité de l’intérêt et de l’en-gouement de la part du public. C’est la nouvelleOptima hybride qui marque une nouvelle étapedans la révolution «verte» de KIA.

Le vaisseau amiral du constructeur ambition-ne de s’en aller à la conquête de l’Europe et don-ner, du coup, un aperçu de ses projets futuristes.

Pour la première mondiale de KIA, c’estincontestablement la présentation de la toutenouvelle Rio qui arrive parée de ses plus beauxatours et surtout qui se met en conformité avecles nouvelles tendances stylistiques de ce labelet signé de son chef d’orchestre Peter Schreyer.Et en dépit d’un design très proche du modèlequ’on connaît, le constructeur insiste bien surune nouvelle et quatrième génération de sacitadine, rivale des Renault Clio et Peugeot 208.Esthétiquement, le look gagne en dynamisme,grâce notamment à la calandre «nez de tigre»désormais pleine et plus fine. Plus agressifs, lesprojecteurs ont également été légèrementredessinés. Les logements d’antibrouillardsévoluent, tout comme le bouclier avant. A l’arriè-re, l’ensemble apparaît moins pataud. Lesmodifications apportées sont légères, biendosées et efficaces. Dans l’habitacle, les modi-fications sont tout aussi substantielles, l’écrancentral du nouveau système d’info-divertisse-ment est positionné plus haut. KIA a greffé unnouveau volant, déplacé les aérateurs pour libé-rer de l’espace.

L’ambiance est plus épurée. C’est encoreune réussite ! En revanche, la marque du grou-pe Hyundai ne dit pas un mot sur les motorisa-tions. La production de cette quatrième généra-tion débutera en fin d’année.

Le stand KIA présente naturellement le nou-veau Sportage avec son style moderne et élé-gant et sa dotation si riche et variée et qui lepositionne d’une certaine manière dans un seg-ment indéniablement haut de gamme.

B. B.

JÉRÔME MICHERON,DIRECTEUR STRATÉGIE MARQUE ETPRODUITS PEUGEOT, AU SOIR AUTO :

«L’Algérie reste un des marchésimportants de Peugeot»

Le responsable de lastratégie marque et pro-duits de Peugeot revientdans cet entretien sur lesdétails de la nouvelledémarche de la marque aulion visant la conquête denouveaux segments et denouvelles clientèles.

Le Soir Auto : Doit-on parlerd’un nouveau plan de dévelop-pement du groupe Peugeot ?Jérôme Micheron : En effet,

après le plan de transformation etle redressement de l’entreprise,on est parti dans une secondeétape, celle d’un développementsur de nouveaux territoires afind’approfondir la mutation dugroupe pour ne plus être qu’unconstructeur de voitures maisaussi un opérateur de mobilité ausens large avec l’objectif de

répondre aux attentes des clientsnon seulement dans la posses-sion de voiture mais égalementdans l’usage. Nous nous devonsdonc de proposer à nos clientsdes solutions de partage à tra-vers toute une stratégie qui esten train de se mettre en placeautour de l’internationalisation etla transformation de l’entrepriseautour de ses métiers.

Quelles retombées pour lamarque Peugeot ?

C’est une marque qui se dis-tingue d’abord par des ventes quine cessent de progresser d’an-née en année avec des succèsdans plusieurs régions dumonde. Cette présence est entrain de se renforcer grâce à lastratégie de développementd’une gamme de SUV dont desmodèles sont présentés actuelle-ment au Mondial de Paris.

Une brève rétrospective nouspermet de constater que Peugeota procédé dans un passé récentau renouvellement de toute sagamme, avec 208, 2008, 308 etqui sont autant de vrais succèsdans les différents marchés.J’ajouterai également la 301 quia permis d’internationaliser enco-re davantage la marque Peugeotet son retour sur certains mar-chés où elle n’y était plus. Ainsi età la faveur de l’offensive des SUV

dans le monde, Peugeot complè-te son offre avec 5 SUV dont lehaut de gamme 5008 vient d’êtredévoilé. L’objectif de cette straté-gie c’est donc de pouvoirrépondre rapidement auxbesoins et aux évolutions desclients, qui sont aujourd’hui etquel que soit le segment dansl’attente de véhicules beaucoupplus forts et beaucoup plus dyna-miques avec une tendance pourles SUV. Ce sont des véhiculesqui incarnent la modernité et lavalorisation et qui sont souventl’expression de la réussite desclients. D’autant que les SUV sesont débarrassés actuellementdes aspects de baroudeur rus-tique et ont évolué vers desmodèles racés, élégants, dyna-miques et hypertechnologiques àl’image de la 3008. De mêmequ’ils sont particulièrement effi-cients en matière d’émission deCO2. Nous avons en fait unerecette de SUV qui séduit de plusen plus les clients et dans toutesles parties du monde.

A ce rythme, les SUV mon-tent inexorablement en gammeet leur tarification s’envoleégalement. Devrons-nousnous attendre à une offre dansce segment destinée à desclients moins exigeants ?

Sans m’étaler sur la future

stratégie produits de Peugeot, jepeux juste vous souligner quecelle-ci sera déclinée aussi enfonction de la présence de lamarque dans les différentesrégions ainsi qu’en fonction desattentes des clients.

Ce qui est certain aujourd’hui,c’est que l’offre des différentsmodèles évolue et s’adapte enpermanence aux besoins desclients, c’est le cas des berlinesqu’on retrouve proposées ensedan, hatchback, coupés,hybrides, etc. et il en sera demême sans doute pour les SUV.

Quelle est la place del’Algérie dans cette nouvellestratégie de Peugeot ?

L’Algérie a toujours été undes marchés traditionnels etimportants de Peugeot aussi biendans les volumes que dans l’offreproduits. Il y a aujourd’hui uneévolution dans la réglementationlocale qui nous amène à envisa-ger de nouvelles solutions pourassurer une pérennité de la pré-sence de Peugeot en Algérie.

Et concernant le projet demontage ?

En l’heure actuelle, nousn’avons pas de nouvelles infor-mations à communiquer.Propos recueillis par B. Bellil

Ses deux journées pres-se réservées aux profes-sionnels des médias et del’automobile ont vu conver-ger vers le Palais des expo-sitions de la porte deVersailles des centaines depersonnes qui ont assistéaux cérémonies de lance-ment des nouveautés et desconférences de presse orga-nisées par les constructeurs.De nouvelles dispositionsont été prises pour améliorerles conditions d’accueil etd’orientation en offrantnotamment aux journalistesdes espaces nettement plusimportants et des moyensmodernes permettant unecouverture optimisée et effi-cace de l’événement.

On signalera par ailleursque, quelques semainesauparavant, des critiquesassez acerbes ont été formu-lées à l’encontre de ceMondial et des prix jugésexcessifs de location desstands par les participants etdu peu de retombées surl’image des marques. Ledoyen des salons automo-biles aurait-il atteint les

limites de son concept ? Lesavis divergent, mais beau-coup rappellent d’abord lemérite de ce salon historiqueet sa contribution dans lerayonnement de l’automobileà travers le monde et ledéveloppement de sonindustrie. Il a été le reflet del’évolution spectaculaire destechnologies à travers lesdécades et aussi le témoindes périodes creuses où lesecteur rongeait son painnoir pour des raisonsdiverses dont des récessionséconomiques à répétition.

Paradoxalement, lesaudiences de ce salon ontconnu une croissance conti-nue aussi bien des visiteursque du nombre des journa-listes accrédités et qui vien-nent de toutes le régions dumonde. En tout état decause, cette crise de maturi-té a eu des effets immédiats,la démission du président ducomité d’organisation duMondial et la réduction de sadurée d’organisation à 14 aulieu de 16 jours dès l’éditionde 2018.

B. B.

Phot

os :

DR

Chez Seat, la participa-tion s’est articulée autourdes innovations technolo-giques qui s’affinent actuel-lement dans les centres derecherche et de développe-ment du constructeur. Adéfaut de nouveautés, Seatprésente un concept-carappelé Ateca X-Periencequi semble déjà préfigurerd’une production en sériefuture ou probablementd’une finition spécifiquequ’on pourrait découvrirplus tôt que prévu.

Sur Ateca, ce conceptannoncerait un renforce-ment des aptitudes defranchissement de ce SUVaux allures élégantes etraffinées, à travers notam-ment une garde au solrelevée et une monte

pneumatique mieux adap-tée aux escapades horsdes sentiers battus. Sousle capot, Seat Ateca X-Perience dispose d’unbloc diesel, TDI qui déve-loppe une puissance de190 ch. Selon les respon-sables de la marque, l’ob-jectif de ce concept c’estde mettre l’accent sur levolet baroudeur du véhicu-le et mettre en confianceles conducteurs et leurspassagers sur les perfor-mances d’Ateca dans cedomaine. Celui-ci estcensé donc d’aller au-delàde la limite des capacitésdes autres SUV.

Des éléments quicontribuent à renforcercette image de baroudeurfont leur apparition comme

des rails de toit chromés,un aileron arrière montéau-dessus du hayon, despare-boue montés directe-ment sur les pare-chocarrière, une grille frontale…

Côté design, on retrou-ve «l’esprit de Barcelone »avec son innovation et samodernité. En plus de ceconcept, la marque ger-mano-espagnole propose

un nouveau concept destand axé sur le digital etles nouvelles technolo-gies. Il est constitué dedeux zones qui permettentaux visiteurs de «vivre etde respirer la marque», unamphithéâtre intercactif en4D et un espace extérieurconçu pour les rencontreset la détente.

B. B.

«L’esprit de Barcelone» à la conquête du monde

KIA

Nouvelle Rio en 1re mondiale

ENTRETIEN

Le Salon de Paris entame sa deuxième etdernière semaine et continue toujours d’en-registrer une affluence importante, notam-ment durant les week-ends.

S E AT

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Le Soird’Algérie Mercredi 12 octobre 2016 - PAGE13

D S W O R L D

Un héritage de plusieursdécades que DS entendbien capitaliser et mettre enavant dans ses perspectivesde développement et dedéploiement aux plansrégional et international.Une succursale-pilote,

appelée DS World, a étécréée et ouverte à Paris àpartir de la fin de l’année2013 et qui offre au public unaperçu des prestations qui ysont proposées. Et comme àtout seigneur, tout honneur,

le DS World se situe dans leprestigieux Triangle d’Orconstitué des célèbres

avenues des Champs-Elysées, Montaigne etGeorges-V. Les visiteurs etles clients sont ainsiaccueillis au cœur du hautlieu du luxe de France etdans une ambiance feutréeet haut de gamme où semêlent exposition de véhi-cules de la gamme DS, par-fums, couleurs et matériauxutilisés dans la fabricationartisanale des selleries encuir. De même qu’on peutapprécier des expositions

périodiques sur les produitsreprésentatifs du luxe,habillement, bijoux, maro-quinerie, etc., organiséesavec les principales maisonsfrançaises dans le domaineainsi que des artistes ou desstylistes de mode les plus envue sur la scène. Un immeuble de trois

étages dédié chacun à unthème précis de l’histoire dela marque et surtout de sesambitions. Au premier, c’est un

retour aux fondamentaux quiont fait la force de DS à tra-vers l’exposition d’unesuperbe DS 19 cabriolet de1958 dans un état deconservation remarquable.Un véhicule qui a boulever-sé le paysage automobilemondial avec son styleavant-gardiste, son architec-ture originale et dynamique,et ses équipements révolu-tionnaires, dont quelques-uns ont été repris bien desdécennies plus tard par cer-tains constructeurs.

On en citera la suspen-sion hydraulique, les freinsassistés, les phares direc-tionnels…Lieu de vente et de

conseil, le DS Store proposedes services exclusifs auxacquéreurs de véhicules DS,comme la livraison à domicile de la voiture, uneprise en charge complète duvéhicule pour les opérationsd’entretien.Le DS World du Triangle

d’Or parisien se fixe commechallenge de prospecter etd’attirer une clientèle traditionnellement orientéevers le haut de gamme etavec une préférence pourles berlines de luxe alle-mandes.

Des conseillers commer-ciaux profondément impré-gnés des valeurs et de laprestigieuse histoire de lamarque sont chargés deconvaincre les clients ou deles maintenir sous l’emprisedes différents modèles de lagamme. D’autres DS Stores sont

en cours de préparationdans plusieurs pays à tra-vers le monde notammentcelui d’Alger dont l’ouvertureest prévue dans quelquessemaines, selon la directricede DS Algérie, SihemOulmane, qui nous accom-pagnait durant cette viréedans l’univers du luxe à lafrançaise.

B. Bellil

Une vitrine du luxeà la française

I V A L / F I A T

Le groupe Ival et représen-tant de la marque italienne,Fiat Professionnal, annonce ladisponibilité et la commerciali-sation du nouveau Doblo dansplusieurs déclinaisons de car-rosseries, Combi Long X2 etCombi Court X2. Selon uncommuniqué du concession-naire, ce véhicule utilitaire sedistingue par des qualités fonc-tionnelles, des capacités dechargement, de performance,de productivité, d’efficience etd’un rapport qualité/prix com-pétitif. Un design amélioré,avec une face largement domi-née par une calandre massiveet des optiques redessinés. Lechangement a égalementconcerné l’habitacle avec une

planche de bord revue et corri-gée, un nouveau volant et desgarnissages reconsidérés.Sous le capot, le nouveauDoblo se conforme à la straté-gie du groupe Fiat, «Une mis-sion, un moteur», et bénéficie

de l’apport d’un bloc diesel,MultiJet turbo, développantune puissance de 90 Ch.Le prix de vente du nou-

veau Fiat Doblo débute à partirde 2 640 000 DA TTC.

LSA

Le nouveau Doblo disponible

MERCEDES

Le géant allemand se distingue à Paris par un espace oùtrônent royalement des modèles futuristes qui renforcent l’en-gagement de la marque pour l’énergie électrique. Une tendan-ce mondiale sur laquelle le Mondial de Paris a insisté et quireprésente sans aucun doute le début d’une profonde révolu-tion de l’industrie automobile.Pour Mercedes, cet engagement va au- delà de simples

concepts qui égaient les stands et amusent les badauds, c’estla création d’une marque entièrement dédiée au véhiculesélectriques et dont la gamme est appelée à s’élargir au coursdes prochaines années. Baptisé EQ, ce nouveau label exposeun concept-car qui porte le nom significatif de Génération EQqui inaugure la plate-forme modulable qui serait utilisée dansla mise au point prochaine de berlines compactes et de SUV.Génération EQ est donc le premier prototype d’une grandefamille qui a par ailleurs vocation à jouer le rôle de plate-formede recherche et développement pour les véhicules autonomesdu groupe Mercedes.Génération EQ intégrerait d’ailleurs les meilleures techno-

logies d’aide à laconduite et de sécu-rité, maintient dans lafile, régulateur devitesse actif, freinaged’urgence, etc., etqu’on trouve notam-ment sur laMercedes Classe E.

Le concept-car EQ présenté sur le Salon intègre un packde batteries 70 kW/h qui offrirait environ 500 km d’autonomieau véhicule. Une jolie performance doublée d’une puissancemoteur annoncée à 300 kW (ce qui équivaut environ à 408 Chpour un moteur thermique) qui délivrerait un couple de 700Nm. Outre ces données impressionnantes, on espère surtoutque Mercedes tiendra ses promesses quant à l’arrivée d’unsystème de recharge rapide. Baptisé CCS, celui-ci permettraitde récupérer jusqu’à 100 km d’autonomie en seulement 5 à 15minutes de recharge. Le constructeur travaille également à laconception d’un chargeur spécifique pour la maison, qui pour-rait accumuler de l’énergie captée par des panneaux solaires.L’intérieur de Génération EQ est également très futuriste,

avec des afficheurs numériques sur la planche de bord pourafficher les compteurs de vitesse, la navigation GPS et lesautres fonctions multimédia. Le concept-car EQ est assezimpressionnant, et nous sommes impatients de voir ce quenous réserve cette nouvelle marque de véhicules électriques.Par ailleurs, on ne peut oublier de citer l’extraordinaire

concept-car, Vision Mercedes-Maybach 6 qui surprend les visi-teurs et aussi les journalistes qui n’hésitent pas à marquer unelongue pause juste pour apprécier ses lignes particulièrementfluides et sa longueur de plus de 5 mètres.

B. B.

Génération EQ, ou l’engagementpour l’électrique

La marque Dacia propo-se pour cette édition duMondial de Paris unegamme revisitée de sesmodèles. Quatre de sesmodèles bénéficient ainsid’un restylage de façadeavec des éléments de décoret de carrosserie inédits,comme c’est le cas d’unenouvelle signature lumineu-se à l’avant et à l’arrière quiconfère une allure moderneet plus élégante, des feuxdiurnes à LED constitués dequatre rectangles superpo-sés. C’est aussi le bouclieravant redessiné avec sacalandre aux lignes chro-mées et qui dégage unesensation de robustessepour la voiture.De son côté, la nouvelle

Sandero Stepway, quireprend, dans son évolutionde design, des éléments sty-listiques de Duster, incarneon ne peut mieux cette

offensive de charme duconstructeur franco-rou-main.On retrouve cette évolu-

tion également dans l’habi-tacle avec l’apparition deplusieurs éléments de décoret de matériaux de qualitécomme le chrome satiné quihabille des parties de laplanche de bord. Ondécouvre un nouveau volantà quatre branches quiintègre enfin dans son milieuun avertisseur dont la com-mande était par le passépositionnée en-dessous et àgauche du volant.Côté équipements, les

nouvelles Logan, LoganMCV, Sandero et SanderoStepway se dotent d’aides àla conduite améliorant lasécurité, le confort et la maî-trise du véhicule, caméra derecul, aide au démarrage encôte, etc.

B. B.

D A C I A

Une gamme revisitée

Une situation stratégique en plein cœur du Triangle d’Or parisien.

Une association de style et de savoir-faire.

Plus qu’un modèle, la DS 19 constitue une référence en matière de design et de raffinement.

C’est une nouvelle orientation dans le groupePSA, la marque DS prend son envol, renforceson autonomie et revoit ses ambitions de quali-té à la hausse. C’est désormais le porte-éten-dard du luxe à la française et l’expression d’unsavoir-faire dans le domaine du raffinement etdu bien-être.

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FOOTBALL

ÉQUIPE NATIONALE DE FOOTBALL

La succession de Rajevacdésormais ouverte

l L’après-Cameroun aura en définitivelaissé des séquelles sur la sélection nationa-le. Première conséquence d’un nul qui frei-ne l’élan des Verts dans la course pourRussie-2018, le limogeage du technicienserbe, Milovan Rajevac.

L’idylle FAF-Rajevac a tourné court.Quelque 70 jours après l’amorce de la relationde travail entre l’ex-coach du Ghana et le pré-sident de la FAF Mohamed Raouraoua, lesdeux parties ont convenu d’arrêter les fraisd’une collaboration condamnée par le semi-échec de dimanche soir face au Cameroun,lors de la première journée des qualificationsau Mondial-2018.

Un nul qui n’aura fait qu’aggraver le senti-ment d’exaspération qui régnait au sein duClub Algérie dès les premiers échanges avecle coach serbe dont la difficulté de communi-quer n’était pas la seule tare. Ses choix tech-niques étaient tout aussi contestés. Cela s’estvérifié lors de la sortie face au Lesotho durantlaquelle, outre le dérapage disciplinaireSlimani-Boudebouz, des interrogationspesaient sur le véritable rôle de Rajevac dansle choix des joueurs mais aussi sa décision dene pas faire profiter ces derniers, du moinsceux qui n’avaient pas la chance de participerà la démonstration de force face au Lesotho,d’une joute amicale internationale (Rajevacavait préféré, en dernière minute, livrer unmatch face au WA Boufarik) durant la trêveinternationale de septembre dernier. Pis, alors

que les forfaits de joueurs-cadres se multi-pliaient et que, par ailleurs, la logique des sta-tistiques du temps de jeu de certains convo-qués au stage en prévision de la confrontationdevant les Lions indomptables était impla-cable, Rajevac a fait le sourd, préférant adop-ter sa petite «philosophie» et partir en vrillesur des questions élémentaires de la prépara-tion d’un match crucial face à un adversaired’un autre calibre que celui qu’il a affronté le 4septembre à Blida. Un entêtement qui a vexéles joueurs mais aussi les collaborateursnationaux et étrangers (français) du Serbe.Ces derniers ne comprenaient pas particuliè-rement les «réflexions» émises par le nou-veau sélectionneur concernant l’attitude partrop offensive des Verts (pressing haut et per-manent), lui qui «conseillait» à son nouveaumonde de faire preuve de prudence dans lagestion des matchs.

Quelques détails à réglerUne stratégie qui n’était pas du goût des

joueurs, des autres membres du staff maiségalement du président de la FAF en person-ne. Ce dernier n’a, certes, pas apostrophé lenouveau premier responsable à la barre tech-nique des Verts, préférant laisser le temps autemps. Cependant, l’impact de la contre-per-formance de la sélection devant une équipedu Cameroun qui ne constitue, de l’avis géné-ral, pas ce foudre de guerre devant lequelFeghouli et consorts allaient trébucher, desurcroît sur un terrain où ils restaient sur une

série de 13 matchs sans défaite entaméedepuis le 4-0 infligé au Rwanda (éliminatoiresdu Mondial-2014) en juin 2012, est tel que laséparation est inévitable. La FAF, dont le pre-mier responsable a fermé tous les canaux decommunication depuis dimanche soir, s’estexprimée hier suite à une sollicitation del’APS. Une source fédérale, certainementMohamed Raouraoua, ayant révélé la tenued’un tête-à-tête entre Rajevac et Raouraoua,a soutenu que la cassure «entre lui (Rajevac,ndlr) et les joueurs (…) s'est bel et bien pro-duite». Une «cassure» exprimée par le capi-taine de l’équipe Carl Medjani qui est allé voirl’entraîneur serbe pour l’informer que le grou-pe n’était pas disposé à continuer le travailsous sa coupe. Des sources proches de laFAF ont confié au Soir d’Algérie que le prési-dent de la fédération, Mohamed Raouraoua, acautionné l’approche des joueurs, montrantson «dégoût» tout au long du match face auCameroun. «Le président de la FAF était telle-ment en colère qu’il n’était pas en mesure derejoindre, durant la mi-temps, le salon d’hon-neur lors de la pause-café en compagnie desVIP invitées à la rencontre dont desministres», assure notre source qui confirmeque la séparation entre la fédération et letechnicien serbe est «consommée». «Il nes’agit pas d’une séparation à l’amiable. C’estun limogeage en bonne et due forme.Rajevac attendra la décision de Raouraouajusqu’à ce que ce dernier trouve un succes-seur dont le nom sera annoncé probablementaujourd’hui lors de la réunion du bureau fédé-ral», souligne notre interlocuteur qui confirme,d’autre part, que «Rajevac n’aura droit qu’àune mensualité (40 000 euros) en guise dedédommagement». Il semble bien que le pré-sident Raouraoua ait pris les devants au sujetde la question des indemnités à verser en casde rupture unilatérale du contrat qui le liait jus-qu’en mars 2019. Le Serbe, qui était au chô-mage depuis cinq années, aurait, selon nossources, négocié sa collaboration avec la FAFen position de faiblesse. Sur un plan financier,les 40 mille euros consentis par la Fédérationalgérienne représentaient une «belle ristour-ne» comparativement au salaire et autresroyalties versés au Français ChristianGourcuff. Ce dernier était rémunéré à 65 milleeuros et avait droit à de nombreux avantages.Sur le plan contractuel, Rajevac ne semblepas avoir pris la peine de fixer des préalablesen cas d’échec. Son contrat d’objectif ne pré-voyait pas, selon nos sources, des échéancesprécises même si, publiquement, il déclaraitqu’il avait accepté la mission de diriger l’ENalgérienne avec laquelle il comptait aller endemi-finale du Mondial-2018 en sus d’un titreafricain au Gabon, l’hiver prochain.

La piste française réactivéeReste maintenant à savoir si l’interprète et

entraîneur adjoint de Rajevac, Kristian

Cvijetic, aura droit au même traitement. Asavoir le versement d’un seul salaire en guisede dédommagement. C’est, grosso modo, cedétail qui devait prévaloir durant la rencontreprévue hier entre Raouraoua et le désormaisex-driver des Verts. Un entraîneur étrangerqui aura battu le record d’éphémérité à labarre technique de la sélection nationaleaprès le Belge Robert Waseige resté à la têtedes Verts pendant quatre mois (mai à sep-tembre 2004) avec, à la clé, le cuisant échecà Annaba face au Gabon (0-3) en élimina-toires du Mondial-2006. Son compatriote,Georges Leekens, a fait mieux avec une lon-gévité de six mois (janvier à juillet 2003)durant lesquels il a dirigé 7 matchs dont deuxà caractère officiel (qualifications à la CAN-2004) matérialisés par un succès face à laGambie et un nul à Ndjamena face au Tchad.La parenthèse Rajevac fermée, la FAF est àla recherche de son successeur. Depuis lundiaprès-midi, la quête du nouveau sélection-neur accapare l’emploi du temps du patron dela FAF plus que jamais convaincu que seulela piste française est en mesure de sauver lesmeubles. Un choix qui vient battre en brècheles «injonctions» de certains pour qui l’entraî-neur local ou des bina tionaux serait lameilleure des solutions. Les nomsd’Abdelkader Amrani (ESS) ou RabahSaâdane (parti à la retraite) mais égalementcelui de Djamel Belmadi (Lekhwiya, Qatar)avaient circulé sur les réseaux sociaux aumême titre que ceux des Français RolandCourbis, Raymond Domenech ou LaurentBlanc. Cependant, Raouraoua semble per-suadé que les techniciens français offrent demeilleures garanties. Sauf que pour les attireret les convaincre du bienfondé du projet de laFAF, cette dernière devrait mettre lesmoyens.

A titre de référence, Roland Courbis, quiexerce la fonction de consultant chez RMC,touchait à Montpellier, son dernier club enFrance, 50 000 euros, soit dix fois moins queLaurent Blanc qui avait un salaire de 500 000euros au P-SG version qatarie. Pour l’anciensélectionneur de l’équipe de France, libredepuis le Mondial en Afrique du Sud, leschiffres sont encore plus affolants. S’il est vraiqu’avant de partir à la retraite forcée,Domenech percevait un net annuel de 560 00euros, soit une mensualité de moins de 47000 euros (Rajevac touchait 365 000/an avecle Ghana alors que Rabah Saâdane avait unerentrée annuelle de 245 000), aujourd’hui ladonne a nettement évolué. Hier, une gazetteaméricaine spécialisée a fait de Domenech, lesportif-entrepris, la personne la mieux payéeavec des gains de l’ordre de 82 millions/an,somme amassée entre septembre 2015 etseptembre 2016. D’après les calculs dePeople With Money, ces chiffres tiennent desgains directs mais aussi des revenus issus departenariats publicitaires, des royalties et desinvestissements. Pour le magazine américain,Domenech (64 ans) pèserait 245 millionsd’euros engrangés à partir de gains profes-sionnels, placements boursiers, un patrimoineimmobilier conséquent et le très lucratifcontrat publicitaire avec les cosmétiquesCoverGirl. L’ex-latéral gauche de l’OL possé-derait, par ailleurs, plusieurs restaurants àParis (dont la chaîne «Chez l'grosRaymond»), un club de football à Lyon, etserait également impliqué dans la mode ado-lescente avec une ligne de vêtements«Domenech Séduction», ainsi qu'un parfum«L'eau de Raymond». De quoi donner le tour-nis à tous ceux qui songeraient à tâter lepouls du néo-président du syndicat desentraîneurs en France (Unicatef). Réponseprobable ce jour d’Achoura…

M. B.

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FOOTBALL

CRITIQUÉ DE TOUTES PARTS, MILOVAN RAJEVAC AVAIT POURTANT AVERTI :

«J’ai besoin de temps pourmettre en place ma stratégie…»l La désignation du techni-

cien serbe, Milovan Rajevac, à latête de la sélection nationale defootball en juin dernier succé-dant à Christian Gourcuff,certes n’avait pas fait l’unani-mité dans le pays en dépit de sacarte de visite, mais dès sa pre-mière apparition devant lesreprésentants des médias, ilavait déclaré qu’il avait besoinde temps. «Ce que je demande, c'est de

m'accorder du temps pour mettreun style de jeu propre à moi ausein de la sélection algérienne»,avait-il annoncé lors sa premièreconférence de presse.Dimanche, il annonce que «letemps presse et il faut réagircontre le Nigeria». Des contradic-tions de la part de celui qui veutnon seulement emmenerl’Algérie en Russie, mais rempor-ter également la Coupe d’Afriquetout en annonçant qu’il a besoinde temps. De combien de tempsa-t-il besoin ? On ne le saurapas. De déclaration en déclara-tion, Rajevac brouille le supporter

algérien. L’ancien entraîneur dela sélection du Ghana aveclaquelle il avait atteint la finale deCAN 2015, Milovan Rajevac, enprésentant devant la pressequelques jours après son instal-lation en annonçant d’entrée qu’il

a de grands projets pour l’Algérieen affirmant «j’espère gagner laCAN et aller au Mondial avec lasélection algérienne. J’ai été à laCAN et au Mondial avec leGhana. La Coupe du monde est une

compétition majeure dont tout lemonde rêve et je veux biendépasser la deuxième place réa-lisée avec le Ghana à la CAN».Et alors que les Verts enchaî-naient des résultats-fleuves, leSerbe arrive et déclare qu’il «pré-fère gagner 5 matchs 1-0 que degagner un match 5-0» ou encore«avec moi, c'est toute l'équipequi doit défendre et attaquer» enajoutant que le plus important,c'est de ne pas prendre de buts.«Les équipes que j'ai entraînéesprennent généralement très peude buts». Enthousiaste, avec des

ambitions démesurées, le néo-sélectionneur, sans connaîtreréellement la composante de sanouvelle sélection, affirme qu’il aun challenge intéressant et diffici-le en même temps avec l’Algérie.Si le premier match officiel duSerbe à la tête des Verts, face auLesotho remporté largement (6-0), jouait le 4 septembre dernier,n’était pas un «bon» test pour lesélectionneur, face au Cameroundimanche lors du match nul (1-1)comptant pour la 1re journée despoules des qualifications pour leMondial 2018, le Serbe, quiassume, a rappelé qu’il avaitdéclaré qu’il a besoin de tempspour mettre en place sa stratégiede jeu avec les Verts. «Jedécouvre à peine l'équipe. Onn’a fait que deux stagesensemble. Il y a des choses àrevoir à l'avenir» a-t-il affirmédimanche pour ne pas l’accabler.Il faudra ajouter à cela l’éven-

tuel problème de vestiaire que leSerbe n’arrive pas à gérer, dumoins pour la dernière rencontredes Verts. Si pour beaucoup, la langue

pose problème, pour Rajevac «iln’y aura pas de problème decommunication surtout que cer-tains joueurs algériens maîtrisentl’anglais. Le football est aussi unlangage universel. Je vais fairedes efforts pour apprendre lefrançais comme j’ai appris l’an-glais lorsque j’ai travail lé auGhana», avait-il rassuré qui, faut-il le rappeler, s’exprime en serbealors que son assistant, KristianCvijetic joue le traducteur…Aura-t-il assez de temps pourapprendre le français ?

Ahmed Ammour

ADLÈNE GUEDIOURA :

«Rien n'est encore joué»Le milieu de terrain algérien, Adlène Guedioura, a assuré que

rien n'était encore joué dans la course à la qualification pour laCoupe du monde de 2018 en Russie, malgré le nul concédé àdomicile par les Verts face au Cameroun (1-1), dimanche dans lecadre de la 1re journée des éliminatoires. «Déçu de ne pas avoirobtenu la victoire, mais rien n'est joué et le combat continue», aposté le joueur de Watford (Premier League) sur son compteTwitter officiel. Guedioura a été titularisé pour la première foisdepuis plusieurs mois, profitant de l'absence de Nabil Bentaleb(Shalke04-Allemagne) suspendu pour cumul de cartons.

CONTRIBUTION

Un nul qui prend la forme d’une défaite !«Pour un jour de synthèse, il faut des

années d’analyse»(Fustel de Coulanges)

Cette équipe du Cameroun aura ainsiconfirmé à nouveau qu’elle reste la bêtenoire de l’équipe d’Algérie. Et les Algériensà leur tour ont montré encore une fois leurincapacité à venir à bout de cet ogre afri-cain. Si le Cameroun aujourd’hui n’est pascelui qu’on devrait craindre, il n’en demeurepas moins qu’il a réussi à montrer qu’il étaitle mieux organisé sur le terrain, qu’il prenaitle temps nécessaire (très à l’aise) pour bienconstruire. Et il y a réussi sans dommages.L’équipe d’Algérie en revanche et tout l’en-cadrement qui préside à sa destinée n’ontpas encore saisi ni compris qu’une équipe,c’est tout d’abord une symétrie, un arrange-ment ordonné de ses éléments, une harmo-nie qui résulte d’un travail soigneusemententrepris. Et dans cette rencontre, a-t-on vuquelque chose qui y ressemble ? Rien, sinon une équipe camerounaise

qui cherchait un résultat et qui a fini par l’ob-tenir, et avec prouesse ! Le football est intel-ligence, messieurs de la FAF. Et le mental yest pour beaucoup tant dans la défaite quedans la réussite. L’équipe algérienne n’apas cru en ses possibilités, et on a sentiqu’elle était incapable de quitter son piédes-tal et de changer le cours du match. Labataille est loin d’être gagnée messieurs dela Faf, à l’image de ces joueurs qui se

démenaient presque pour rien. Le niveaupeu élogieux est là pour indiquer les com-partiments à traiter et les joueurs à mettre àl’écart. Notre nul (défaite) n’est pas d’ordretactique bien que l’on ait beaucoup à diredans ce chapitre. Le mauvais choix desjoueurs a grandement influé sur le résultat.On peut hasarder quelques explications quipeuvent être admises pour justifier cet écart.Mais la vérité est là. Elle ne trompe pas.Cette tendance à vouloir appliquer devieilles solutions à des problèmes nouveauxdoit disparaître pour laisser place à plus desouplesse. Aujourd’hui, les choses ne doi-vent pas passer aussi facilement. Il s’agitencore une fois de l’équipe nationale, deses couleurs que l’on tend à banaliser sansen éprouver le moindre ressentiment. Desjoueurs qui alternent le bon et le moins bon.Le Cameroun joue, impose son jeu etgagne. C’est à cela que l’on reconnaît unegrande équipe. Et le Cameroun en est une.Il le démontre sous toutes les facettes. Onattendait un Mahrez rayonnant mais en vain.Le coach camerounais plus intelligent aréussi à le mettre «hors d’état de nuire» enle reléguant à un rôle moins persuasif. Onn’a pas vu ainsi un Mahrez faire usage deson pied gauche (sa force) lui qui nous ahabitués à des accélérations et à bifurquerpour se mettre en position de faire mal.Muselé et faute de pouvoir mieux faire, ils’est vu contraint de faire usage de son

faible pied droit sans incidence du reste surle cours du match. Le coach Rajevac devaity penser ! Une façon de voir desCamerounais qui les a menés plus loin queprévu. La défense, on en a assez parlé etles résultats tardent à être visibles. Onsemble s’en soucier de moins en moins àl’image de Zeffane, qui, l’air effaré, ne put àaucun moment du match contenir lesassauts des Camerounais qui profitèrent desa mollesse et de celle de la défense pourmettre un but dans les filets de M’Bolhi. LesAlgériens n’ont pas finalement réussi àvaincre le signe indien. Le Cameroun restera cette bête même

blessée (amoindrie) que l’Algérie ne battrapas. En tout cas pas de sitôt. Le processusn’est donc pas achevé et les résultats atten-dus n’ont pas suivi. L’inquiétude s’installe etles choses risquent d’al ler mal. Nousn’avons pas de joueurs d’exception commele furent Madjer, Assad, Kaci Saïd,Bencheikh, etc. Ceux d’aujourd’hui ne fontpas la différence. Le grand Pelé a eu saCoupe du monde à 17 ans. Parler aujour-d’hui d’expérience est de mon point de vueune aberration. Soit on est fort soit on nel’est pas, et les Algériens ne le sont pas. Jel’ai déjà constaté et j’en ai parlé dans mesprécédentes contributions. Il a fallu uneéquipe, une vraie pour que tout s’écroule.Oui, l’équipe nationale est soumise à lamenace de tout perdre. Jamais l’agacement

n’a été aussi fort. La fédération par un espritde sacrifice peut montrer comment on peut,si on le désire, faire avancer les choses. Lesjoueurs issus de notre championnat (lessélectionnés) peuvent être contents de serendre utiles. Voici donc venu le temps deleur donner satisfaction, de leur permettrede se battre pour gagner leurs places. Lesqualités peuvent faire la différence, ellespeuvent aussi distinguer les uns des autres.Cette tendance à valoriser ce qui vient deloin doit cesser. Reconnaître la qualité quinous entoure est fondamental. Notre footballn’est pas si mauvais qu’on le croit. Le PACde Hydra nous fait chaque week-end ladémonstration. Le football qui y est pratiquéest de qualité. C’est le seul dont nous pou-vons nous en enorgueillir. Les entraîneurssoucieux du bon travail à fournir peuvents’en inspirer pour aider à une amélioration.Cette équipe nationale n’est-elle pas toutcompte fait le fruit de ce que nous lui avonsenseigné, les mauvaises habitudes ?Maintenant, il s’agit de redresser la situationet croire à l’impossible. On peut parfoisgagner des joutes que l’on considérait per-dues. C’est la qualité du joueur, le vrai. Maispour ce faire, la fraternité doit s’exprimersans limite dans cette équipe qui souffre deses profondes divisions.

A. Z.

Par Abderrahmane Zerouati

DANS UN TWEET,ROLLAND COURBIS PRÉCISE :

«Personne nem’a appelé»

Annoncé comme probable succes-seur de Milovan Rajevac à la barretechnique des Verts, le FrançaisRolland Courbis a tenu, à travers untweet publié sur son compte, à préci-ser qu’il n’a pas été contacté par unequelconque partie algérienne. «Je suishabitué à ce que mon nom circuledans les clubs et sélections où çabouge. Je ne change pas ma position.Je suis déjà très content qu’on pense àmoi, mais je ne peux en dire plus car jen’ai rien de plus à dire. Personne nem’a appelé», a-t-il confirmé. L’anciendriver de l’USMA a déjà fait l’objet desollicitations au lendemain de la sépa-ration avec Halilhodzic puis son com-patriote Christian Gourcuff.

M. B.

FORFAIT CONTRELE CAMEROUN

Mandi reprendle travail avecle groupe

Absent durant les deux dernièresconfrontations de l’EN algérienne res-pectivement contre le Lesotho, en sep-tembre, et le Cameroun, dimanchesoir, le défenseur international algériendu Real Bétis a repris hier le travailavec le groupe. Ses soucis aux adduc-teurs qui lui ont fait perdre pas mal dematchs, en club comme en sélection,sont désormais oubliés. Aïssa Mandiqui a suivi d’intenses soins depuisdeux semaines a réintégré hier matinle groupe professionnel du Real Bétisdirigé par Gustavo Poyet. Ce dernier ainsisté auprès des médecins du clubsévillan pour que son défenseur algé-rien soit prêt pour la réception du RealMadrid, samedi. De bon augure pourun élément dont l’absence contre leCameroun a grandement handicapé lasélection nationale.

M. B.

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FOOTBALLNIGERIA

Rohr a besoin de 11 points pourqualifier les Super Eagles

l Le conseiller technique dela sélection nationale du NigeriaGernot Rohr a estimé que sonéquipe aura besoin de 11 pointsdans le «groupe de la mort»pour se qualifier pour la sixièmefois à la phase finale de la Coupedu monde 2018 en Russie.«Je pense que nous avons

besoin de 11 points pour être lepremier du groupe, mais toutesles équipes ont une bonne chan-ce de se qualifier (pour la Coupedu monde)», a déclaré Rohr lorsd'une conférence de presse. LesSuper Eagles ont remporté troisprécieux points contre la Zambie(2-1) dimanche à Ndola en matchde la première journée des quali-fications du Mondial 2018 avantd'accueill ir l 'Algérie le 12novembre prochain à Uyo. «Noussavons tous qu'il est très difficilede gagner un match dans les éli-minatoires surtout en déplace-ment. Mais nous l'avons fait», a-t-il indiqué. Le technicien franco-allemand

a ajouté que malgré cette victoire,les Super Eagles ont besoin des'améliorer avant d'affronterl'Algérie lors de la seconde jour-née. «Nous avons beaucoup detravail à faire. Nous avons quelques pro-

blèmes et nous devons êtremieux dans certaines situationsdéfensivement et offensivement.Nous n'avons pas tiré, mais nousavons obtenu les trois points dela victoire. Attendons le prochainmatch contre l'Algérie dans unmois à Uyo», a-t-il dit. L'anciensélectionneur du Gabon et duNiger a estimé d'autre part que

son équipe avait baissé de ryth-me en seconde période à causede la fatigue et de la chaleur. «Cefut un bon match de footballcontre la Zambie, les deuxéquipes voulaient gagner. Lorsde la première période, nousavons obtenu ce que nous espé-rions, nous avons bien joué etnous avons marqué deux buts.En seconde mi-temps, la Zambieétait la meilleure équipe sur leterrain», a-t-il fait remarquer.«Nous étions un peu fatigués enseconde période en raison desefforts physiques déployés enpremière période. Les joueurs ontcouru beaucoup, alors qu'il faisaittrès chaud dans un endroit où iln'est pas facile de jouer. LesZambiens ont poussé, poussé etils ont marqué et auraient pu éga-liser à 2-2, mais nous avons biendéfendu parce que l'esprit d'équi-pe est très bon», a-t-il souligné.

ZAMBIE

Le Président zambien veut unsélectionneur national local

Le Président de la ZambieEdgar Lungu a demandé à laFédération zambienne de footballd'engager un sélectionneur natio-nal local pour diriger lesChipolopolos au lendemain de ladéfaite essuyée devant le Nigeria(1-2) pour le compte de la pre-mière journée des qualificationsde la Coupe du monde 2018, arapporté lundi la BBC. La Fédération zambienne de

football (FAZ) a cherché à recru-

ter un entraîneur étranger pourdiriger la sélection nationale.L'ancien sélectionneur del'Afrique du Sud Gordon Igesundavait été pressenti pour prendreen main les Chipolopolos. Mais lePrésident zambien est contrel'engagement d'un technicienétranger : «Oubliez un entraîneurexpatrié. Nous pouvons le faireavec un entraîneur local». D'autrepart, Lungu a apporté son soutienà l'entraîneur par intérim des

Chipolopolos, Wedson Nyirenda,qui a été nommé en remplace-ment de George Lwandamina lemois dernier. Par ailleurs, endépit de la défaite face auNigeria, le Président zambienreste optimiste pour la suite deséliminatoires du Mondial 2018.«Nous pouvons le faire. D'autreséquipes l'ont déjà fait avant nous.Maintenant, c'est à nous de lefaire, et je suis sûr que nousallons le faire», a-t-il ajouté.

MESSAOUDI ABDELKADER (DÉFENSEUR DU RC RELIZANE) :

«Battre l'Entente de Sétif est notre but»Le défenseur des Lions de la

Mina du Rapid de Relizanerevient sur la victoire acquiseface aux Mobistes et nous parledu prochain match important quiles attend face aux Ententistes etpromet de battre les Sétifiens le

week-end prochain.

Quel est votre commentairesur le succès arraché face auMouloudia de Béjaïa ?La victoire arrachée face à la

formation du MOB n’a pas étéfacile pour nous dans la mesureoù nous avons affronté une équi-pe coriace et nous nous sommesdéplacés à Béjaïa pour réussir unbon résultat. Néanmoins, le butinscrit en début de partie nous apermis de bien gérer la suite dumatch puisqu’on s’est procuré

d’autres occasions de buts maisnous les avons mal exploitées.

Dans quel état d'esprit setrouve le groupe après ce suc-cès ?Je pense que l'état d'esprit qui

prévaut est bon, surtout aprèscette victoire qui nous permet deretrouver le moral. J'estime quetous les joueurs sont mis dans debonnes conditions et ne comptentpas lâcher prise. On doit bienpréparer le reste du parcours etgagner d'autres matchs.

Vous allez affronter

l’Entente de Sétif ce week-end,comment s’annonce pour vouscette rencontre ?Ce sera un match difficile car

on va affronter une solide équipesétifienne qui cherche des pointspour se rassurer. En ce qui nousconcerne, nous tâcherons demaintenir cette belle série enallant réussir le meilleur résultatpossible ce week-end bien quenous soyons conscients quenotre tâche ne sera pas facile.

Propos recueillis parA. Rahmane

LIGUE 2 MOBILIS7 entraîneursont plié bagageaprès seulement

5 journéesLa valse des entraîneurs, qui a fait

plusieurs victimes en Ligue 1 algérien-ne de football, est en train de prendredes proportions alarmantes en cedébut de saison, cette fois-ci en Ligue2 où pas moins de sept entraîneurs enont fait les frais au bout de cinq jour-nées seulement. La palme dans ceregistre revient au GC Mascara quis'est débarrassé de son deuxièmeentraîneur depuis l'intersaison, aprèsavoir résilié le contrat de FrançoisBracci, le technicien français qui avaitsuccédé à Abderrahmane Mehdaoui,parti de la maison du nouveau promuavant même le début d'exercice. Cinqautres formations se sont égalementséparées de leurs entraîneurs au coursdes premières journées du champion-nat, à savoir le RC Arbaâ, le MC El-Eulma, l'ASM Oran, le WA Boufarik etla JSM Skikda. Le CRB Aïn Fekroun a failli rallon-

ger la liste cette semaine, avant que ladirection du club ne revienne à demeilleurs sentiments et garde soncoach Mourad Karouf. A propos deKarouf justement, il est, en compagniede Mourad Rahmouni (MC Saïda), leseul entraîneur maintenu à la barretechnique de son équipe pour ladeuxième saison de rang. Les 14autres pensionnaires du deuxièmepalier ont tous changé de respon-sables techniques.

RÉUNION DE LA CD/LFP

Un match de suspension pour KaroufLe désormais ex-entraîneur

du CRB Aïn Fekroun, MouradKarouf a écopé d'un match desuspension ferme suite à sonexpulsion le week-end dernier,lors du match qui avait opposéson équipe à l'US Biskra pour lecompte de la 5e journée de Ligue2 Mobilis (1-1), a annoncé laLigue de football professionnel(LFP). Outre sa suspension pourun match ferme, l'ancien défen-seur et entraîneur de la JSKabylie devra s'acquitter d'une

amende de 30 000 DA, aumoment où l'un de ses assis-tants, l'entraîneur des gardiensAomar Hamenad, «restera sus-pendu jusqu'à son audit ion»selon la LFP. L'entraîneur desgardiens du MO Béjaïa, LyèsBenhaha, connaît déjà sa sanc-tion, puisque la commission dediscipline de la LFP a déjà renduson verdict le concernant, endécidant un match de suspen-sion ferme à son encontre, ainsiqu'une amende de 30 000 DA.

L'ancien Nahdiste et Usmistea été exclu lors du match enretard contre le CR Belouizdad,disputé samedi pour la mise àjour de la 4e journée de Ligue 1Mobilis et remporté finalementpar le MOB (1-0). La commission de discipline

de la LFP a prononcé d'autressanctions à l'issue de sa dernièresession, lundi, dont une grandepartie contre les clubs, pour utili-sation de fumigènes de la part deleurs supporters.

COUPE D’ALGÉRIEINTER-QUARTIERSFinale le 27

octobre à BécharLa finale de la Coupe

d’Algérie inter-quartiers de foot-ball 2016 organisée sous lepatronage du ministre de laJeunesse et des Sports, en col-laboration avec l’associationOuled El-Houma, est dédiée àla mémoire du regrettéSoukhane Abderrahmaneancien joueur de la glorieuseéquipe du FLN des années1958/1962. Cette finale est pré-vue le 27/10/20I6 dans lawilaya de Béchar. A cette occa-sion, M. Abderrahmane Berguiprésident de l’association OuledEl-Houma animera une confé-rence sur le sport de proximitéet sur le phénomène de la vio-lence dans les stades.

HALTÉROPHILIE :MONDIAUX-2016 JUNIORS

EN MALAISIEFarès Touairi,

seul représentantde l'Algérie

L'haltérophile Farès Touairi (77 Kg)sera le seul représentant algérien auxchampionnats du monde juniors (gar-çons et filles), organisés du 19 au 25octobre à Penang en Malaisie.«L'objectif tracé par l'instance fédéraleà travers cette participation est de figu-rer parmi les huit premières nations,malgré la difficulté de la mission», aindiqué le directeur des équipes natio-nales (DEN), Mohamed Bouabache.En parlant de la difficulté de la mission,le même responsable a évoqué «leniveau dont jouissent les athlètes pré-sents à cette compétition. Le niveaudes juniors se rapproche de celui desseniors». Farès Touairi, frère de l'autrehaltérophile Aymen, ralliera la Malaisiele 18 octobre, alors que son entrée enlice est prévue pour le 23 octobre.«Farès s'est contenté d'une prépara-tion à Chéraga (Alger) avant de partir àBarika (Batna) pour continuer sonstage sous la conduite de son entraî-neur Yahiaoui Abdelmounaim. Sa pré-paration dure depuis 6 mois», a-t-ilajouté. Par ailleurs, les championnatsd'Afrique cadets et juniors (garçons etfilles), initialement programmés pour lemois de septembre à Alger, ont étéfinalement reportés.

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Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Mercredi 12 octobre 2016 - PAGE 17

[email protected]

Quand on fait son ménage,on «brûle» autant de calories qu’en faisant du vélo? VraiSelon l'ardeur que l'on ymet, le ménage comme levélo représente unedépense comprise entre150 et 250 calories parheure (et mêmedavantage encorelorsqu'on fait le grandnettoyage !)

L’ananas fait fondre les graisses ? FauxAucun aliment n'a cettepropriété... Dommage !En revanche, de mêmeque le kiwi, l'ananasrenferme une enzymeprotéolytique capable de«prédigérer» lesprotéines.

Quand on fait un régimeminceur, il faut supprimerle sel ?Faux Cela ne sert à rien, sinonà éliminer un peu d'eauau début : on la reprendra(heureusement) dès qu'onsalera à nouveaunormalement. On al'impression de perdre dupoids plus vite, mais c'estune illusion : les graissesde réserve sont toujourslà! Et supprimer le sel

rend le régime moinsfacile à suivre.

Il est plus difficile de perdre du poids quand on a déjà fait de nombreux régimes ? VraiC'est particulièrementdifficile quand se sont

succédé des phasesde pertes de poids etde reprise de poids(phénomène «yo-yo»). On observe alors une«résistance» del'organisme au régime, cequi rend l'amaigrissementbeaucoup plus difficile.

Vrai/faux sur les régimes

PHOT

OS : DR

La banane est un remèdenaturel contre la peau sèche

et les cheveux fragiles

En plus de ses vertus incroyables pourla santé, la banane s’utilise aussi dansle cadre esthétique, c’est un hydratantnaturel efficace pour la peau et lescheveux… La banane est vraiment un remèdenaturel contre beaucoup de maladies etses vertus pour la santé ne sont plus àprouver.Lorsque vous la comparez à unepomme, elle contient 4 fois plus deprotéines, 2 fois la quantité d'hydrate decarbone, 3 fois plus de phosphore, 5 foisplus de vitamine A et fer, et 2 fois desautres vitamines et minéraux. Elle est également riche en potassium etest l'un des aliments les plus nutritifs.

Alors, il est peut-être temps de changerla célèbre phrase par ce qui suit : unebanane par jour éloigne le médecin pourtoujours.

I- Masque pour les cheveux fragiles Pour renforcer vos cheveux fragilesessayez un masque à base de bananeen écrasant une et en la frottant sur voscheveux encore mouillés. Laisser lemasque agir pendant une demi-heureavant de rincer. II- Masque pour la peau sèche- Écrasez une banane. - Mélangez avec 3 cuillères de mieljusqu'à l’obtention d’un mélangehomogène.

D é l i c e n o i rD é l i c e n o i ra u x p i s t a c h e sa u x p i s t a c h e s200 g de biscuits au chocolat, 80 g debeurre, 400 g de chocolat noir, 15 cl de

crème fraîche, 125 g de pistachesdécortiquées non salées

Mettez les biscuits et le beurre dans lebol d’un robot et mixez à grande vitessequelques secondes. Tapissez un platrectangulaire de film étirable et étalez lapréparation dedans en appuyant du boutdes doigts. Concassez grossièrement lespistaches. Cassez le chocolat en petitsmorceaux et mettez-les dans une jatte.Faites bouillir la crème fraîche et versez-la sur le chocolat en remuant au fouetjusqu’à l’obtention d’une crème lisse.Ajoutez les 3/4 des pistaches etmélangez encore. Versez la préparationdans le plat et saupoudrez avec le restede pistaches, puis mettez au frais 2h.Sortez le gâteau du moule avant de ledécouper en tranches.

Tartelettesaux oignons

rougesPâte brisée, 1,250 kg d’oignonsrouges, 4 c. à s. d’huile d'olive,350 g de crème fraîche épaisse,10 cl de lait, 4 œufs, beurre, sel,

poivre

Pelez et émincez les oignons.Faites chauffer l’huile dans unepoêle et mettez les oignons àrevenir en remuant jusqu’à ce qu’ilssoient bien dorés. Egouttez-les surdu papier absorbant. Préchauffez lefour th.7 (210°C). Beurrez 6 petits moules à tarteindividuels. Etalez la pâte sur unplan de travail fariné. Piquez-la avec une fourchette etdécoupez 6 ronds à la mesure desmoules. Garnissez-les de pâte, côtépiqué en dessous. Dans une jatte,fouettez les œufs entiers avec lacrème et le lait. Salez et poivrez. Ajoutez lesoignons. Répartissez la préparationdans les fonds de tarte. Enfournezet faites cuire 20 min. Sortez lestartelettes du four, laissez refroidir 3à 4 min et démoulez.

ASTUCEComment nettoyer une

plaque envitrocéramique

Le nettoyage d’une plaque envitrocéramique n’est pas toujours évident.C’est une surface fragile qu’il faut protégerdes rayures. Découvrez ces 5 astuces degrand-mère pour faire briller et nettoyer uneplaque en vitrocéramique sans l’abimer.

Le savon noirMettez une bonne noisette de savon noirmou sur une éponge humidifiée. Frottez,rincez et essuyez.Le bicarbonate de soudeHumidifiez une éponge douce et versez-y 2c. à café de bicarbonate de soude. Nettoyezla plaque, rincez et séchez avec un chiffonen microfibres.

Le vinaigre blancVaporisez du vinaigre blanc sur la plaque decuisson. Passez un coup d’éponge, la saletédevrait s’enlever. Si ce n’est pas le cas,ajoutez quelques gouttes de liquide vaisselleet frottez à nouveau. Lustrez avec un chiffondoux.

Les conseils de grand-mèrePour enlever les taches incrustées, aidez-vous d’un grattoir spécial vitrocéramique oud’une spatule en bois.N’utilisez pas d’éponge abrasive car vousrisquerez de rayer la plaque.

Les pommes de terreOn les consomme trop souvent sous forme de friteset accompagnées de viandes en sauce ou dehamburgers bien gras. Mais au naturel, ousimplement rôties avec un peu d’ail et d’huiled’olive, les pommes de terre sont bien plusdiététiques qu’on le croit. Elles sont pleines devitamine C et B6, et leur peau est riche en fibres.

Le fromage

De nombreuses études récentessuggèrent qu’une combinaison deproduits laitiers normaux etécrémés, parmi lesquels le fromage,pouvait réduire votre tension,équilibrer votre glycémie, vous aiderà garder la ligne et même prolongervotre vie. Et n’oubliez pas que, en diététiqueparticulièrement, tout est unequestion d’équilibre : on payetoujours ses excès, mais aussi sescarences !

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MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms

de sept clubs européens sacrés champion en 2016.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Club écossais»

1- FC BRUGES2- FC BARCELONE3- BENFICA DE LISBONNE4- JUVENTUS DE TURIN

5- LEICESTER CITY

6- BAYERN DE MUNICH

7- PSG

MOT RESTANT = CELTIC DE GLASGOW

F I C A C E L I S B O NN E B E N O L E C R A NF C B R U G E S F C B EC Y A N I JE E B L R UL R Y E U VT N T I T EI D I C R E T S E C E NC E M U N I C H P S D TD E G L A S G O W G S U

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

I M M A C U L E É - S I G N E SN O I R - N O T R E S - L E S AC I L - C - I V R E - C U - S LE S - C A A R - E - A R - L O VS - I R I S - P R E M U N I R AS O M A L I E - A R - - E T - TA V I - L E - P I M E N T - C RN A T T E - R E T I R E - S O IT I E N - F E R - Y E - G M - CE R E - G I - C I E - T R A C ES E - P A L E U R - T E E - A S- S E R G E N T - R O N D E S -C - N I - R A - R A I D I S - DO R N E R A - D E C L I N - C AN I E R A - P E L L E S - B A DT O M E - S A L I E S - T - R AR N I - R E N I E R - R E U N IA S - F O L I E S - P A R T E S

V - D O S - E R - P A I N - T ME P O U S E R - P E R D I T - EN A R R A S - V I R A I T - C -T R E M I E S - E M I R - S O TI T - I - P E G R E S - M I N IO I E - M - V E R T - R I - S GN E - T E T I N E - S O L E - ZS - S A L I R A - B A L E - L I- M I N E R - S T A G E - S I RP O R T S A Y - B R A S S E N T

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

- A N D R O P O V - R U S S I EY U A N - S E N I L E - A E R -O N T - F A R C E - T A R M A CU E - G I - C E - L A I D E - HR - A R E T E - H U R L E - C EI N G E R E - - - - D E - B O F- O - L E - - - - - E - T A R DK I N E - G - - - - - D A N S E

G R E - M A R I S - B I - D - TB C - B A R I L - R E N I E R A- I D O L E S - V I T A L - O TC E U X - S - S E V I R - P U -A - E A U - M U T E S - P R E TP O L I T B U R O - E S S O R E

LETTRES DELETTRES DEANTALYAANTALYA

- - - - - - A D A L I A - -O T T O M A N - - - - - - -- - - - - - T U R Q U I E -- - - - - T A U R U S - - -- - - A T A L L I D E S - -- - - - - B Y Z A N T I N E- - - S A T A L I A - - - -

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

Le Soird’Algérie Détente Mercredi 12 octobre 2016 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Son pays

Tourna----------------Phoque----------------Dinar

Espion----------------

DiscoursFilet d’eau

----------------Primate

Sodium----------------Terre----------------Univers

Dans lapeine----------------Echéances----------------RésidaiMesure----------------Néon----------------Erosion

Rappel----------------Stations----------------Tournoi

Oiseau----------------Mer----------------BrosseBasse

----------------Lutécium

(inv)

Iridium----------------

Radium

Conspues----------------Mer----------------Gaver

Finde soirée

----------------Pour deux

Emarge----------------Vieux do----------------BanqueEgoutte

----------------Tour dechant

Dessert----------------

Ravi

Traîne----------------

BagnardRigolera

----------------Couture

Sa mort

Néon----------------

AllureBourré

----------------Semence

Alternative----------------

TêtuesSix à Rome----------------

RefugeDans legosier

----------------Ile

Etablisse-ment

----------------Mise

Sa passion

Egards----------------

Préfixe

Cérium----------------Halte----------------Culture

Limite----------------Rappel----------------VainPiège----------------Mollusque----------------Thallium

Voyelledouble----------------Valise----------------DévêtusAméricium

----------------Osmium

Ornée----------------Singe (inv)----------------Halée

Maligne----------------

Doté

Son école----------------

Huile

1- ROMANCIER

2- POÈTE

3- AUTEUR DRA-

MATIQUE

4- ROMAN

5- AUTEURE

6- ŒUVRE DE

BORIS VIAN

SARTRE

1

2

3

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12

LETTRES DE : L’Existentialisme

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Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Mercredi 12 octobre 2016 - PAGE 19

Architectefrançais

----------------Capitale

Langue----------------

EnviesTantale

----------------Troublé

Tenta----------------Confuses

Article----------------Nation----------------Equipées

Tableau----------------Sous-pré-fectures----------------Satisfaite

Entrée deRome

----------------Titane

Institut----------------Ainsi (inv)----------------Légumes

Organisationinternationale----------------Ville des USA----------------Natte

Sélénium----------------Période

Utilisas----------------Aluminium----------------Banque

Organisationinternationale----------------Possessif----------------Préposition

Roi deShakespeare----------------Liaison----------------SaisissaitInstrument----------------Erigées

Piège (ph)----------------Coiffures

Allaien justice----------------

HalteNiaises----------------Défauts----------------Libérée

Dégonflée----------------

ApprisAseptisées----------------Dinar----------------Rassembler

Argon----------------Situé----------------Impôt

Ex-Assemblée----------------

SaintOsmium----------------Diplôme----------------Préposition

Revoit----------------Sevrés

Artère----------------Boxeuralgérien

Issues----------------Boule----------------Pertes

Hélium----------------

CuivreDévoile

----------------Sous-sols

Possessif----------------Sans le sou

Récoltes----------------

Arbres

Mesures----------------Livreurs

Décombres----------------Scandium

RaisonsSent

----------------Instrument

Gouttelettes----------------

FiléeTester

Cérium----------------Mesure

Forcer----------------Joyaux

Diabolique----------------

Crier

Possessif----------------Conviendra

Issus----------------

Haltes

Moisi----------------Consonnedouble

Choisis----------------Espèces

Souvenir----------------Blague

Eclats----------------Sentinelles----------------Insectes

Pareil----------------

CloseVille russe----------------Représentant

Institut----------------

Impies

Mâchoires----------------Note----------------Gonflement

Germanium----------------Epaulé (ph)

Béryllium----------------

Caché

Soigner----------------Espèceanimale

Trou du nez----------------Parentes

BloquéesAdulé

----------------Plaisanterie

Poissons----------------Diplôme

Pousses----------------Réalitésabstraites

Possédé----------------Pronom(dés)

Fin desoirées

----------------Plante

Fin desoirées----------------Mouton----------------PrépositionUtilisons

----------------Note

Balancer----------------Ustensile----------------DocumentTitre

----------------Désemplit

Bienfaiteur----------------Organisationinternationale----------------TricotBas

----------------Monnaie

Voyelledouble

----------------Nouveau

Misa----------------Molybdène

Situé----------------Arsenic

Note----------------Meitnerium

Ecole----------------Liaison

Paroi----------------

Nazis

Conjonction----------------Titane----------------DiplômeComplotait----------------Atténué

TerrainType (ph)----------------Flatteur

Cas----------------

Douce

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La rentrée scolaire n’a pasencore fini de dire«bismi‘Llah» que nos chers

enfants ont battu le pavé. Leschaises n’ont pas encore étéchauffées que les citoyens dedemain se sont défoulés dans lesrues de Tizi. Ce jour-là, des collé-giens m’ont arrêté, je me trouvaisdans mon tacot, juste face à leurlycée, et m’ont presque obligé àklaxonner pour que je puisse pas-ser. J’ai tenté de comprendre. J’aiinterpellé deux jeunots, à l’alluredécontractée, pour connaître lesraisons de cette grève. «On nousa touché aux vacances…» On,c’est qui ? dis-je en souriant. «Leministère… Allez, passez, mainte-nant…» Je n’ai pas demandé monreste. J’ai continué mon chemin,l’air de rien. C’est quoi ça, encore? Les vacances scolaires ont étéraccourcies ! Je n’ai rien vu d’offi-ciel. Il n’y a pas eu de communi-qué. Encore moins de communi-qué infirmant la rumeur. Ah, neserait-elle pas une rumeur qui a laforme vulgaire d’une manipulation? Tout est possible en ce pays desmiracles. Mais qui a intérêt à fairebouger cette masse juvénile, fragi-le, influençable et malléable à sou-hait ? Silence radio de la part duministère de l’Education. Hierencore, ces jeunes ont faillidépasser la ligne rouge de l’émeu-te. S’il est vrai qu’il y a démissiondes parents dans cette affaire-là, iln’en demeure pas moins que là-haut, on n’a pas traité avecrigueur cette escarmouche.L’habitude est une seconde naturechez nous ; on laisse pourrir leschoses, on intervient après dansla précipitation et l’affolement.Personnellement, je ne crois pas àune réaction spontanée de cescollégiens et lycéens ; il y a bienquelque part un boutefeu qui allu-

me l’incendie. Il faut le trouver, cepyromane. Et que justice passe !Que l’on se rappelle du «chahutde gamins» d’Octobre 88 !Aurons-nous le fin mot de l’histoi-re, après enquête, je ne le pensepas ; je reste sceptique etconvaincu qu’on passera l’épon-ge, tant que la paix sociale n’estpas en danger. Justement, l’équi-libre social est tellement fragilequ’une flammèche peut mettre lefeu à la maison Algérie. Je ne suispas le seul à penser ainsi, malheu-reusement. Le feu couve, il suffitd’une petite brise pour que l’irré-parable se produise. En veux-tu, en voilà ! C’est l’ex-

pression qui m’est venue à l’es-prit, en lisant certains commen-taires sur les conférences depresse des patrons du FLN et duRND. Les conférences de presseont un goût d’amertume dansnotre pays ; elles sont la voie pri-vilégiée pour tomber à bras rac-courcis sur l’adversaire dumoment. Remarquez que je n’utili-se pas l’expression d’ennemidans ce cas d’espèce ; pourtant, ily a de quoi. Pour Saâdani, sesadversaires du moment sont der-rière tous les problèmes del’Algérie ; le M’zab, ce sont eux !La dégringolade des prix du pétro-le, ce sont eux ! La mainmise (!)de la France, ce sont eux !Tiguentourine, ce sont eux ! LeFLN au musée, ce sont eux ! Il y aune telle gravité dans ces proposque l’Algérie officielle aurait dûréagir. Et officiellement ! Il n’y apas eu le moindre frémissement.Ni d’El-Mouradia, ni d’El-Biar. Oùva-t-on comme ça ? Ailleurs, cettehistoire aurait fini dans le bureaud’un juge. Pas en Algérie ! Lepatron du RND, Ouyahia, a mis sacasquette partisane et a tenté derépondre, en prenant la défense

des mis en cause par son alterego. Ce n’est pas suffisant !Demain est un autre jour, onoubliera. On passera l’éponge.Jusqu’à la prochaine conférencede presse qui prouvera que notrepays est répulsif pour sescitoyens. Pour preuve, nosgardes-côtes ont mis la main surdes harragas. Des jeunes, certai-nement. En compagnie demineurs. Nos gardes-côtes fontleur job, c’est normal. Personnene cherche à comprendre pour-quoi nous voulons tous embar-quer vers cet ailleurs mirifique. Jedis «tous», parce que nous vou-lons tous abandonner le navireAlgérie. Ceux qui ont les moyenssont déjà là-bas, qui à Neuilly, quidans une banlieue parisienne. EtSaâdani vient dicter, par conféren-ce interposée, ses velléités patrio-tiques. Il n’est pas le seul, malheu-reusement. Au fait, ils sontcombien à crécher là-bas ? Aavoir un pied là et là-bas ? Alors,«le peuple opère en marge»,comme le dit si bien le poète. Puisce peuple ne croit plus en rien.Encore moins la frange de sa jeu-nesse. L’esprit est ailleurs. Si levisa est refusé, on l’achète. Sinon,on tente la traversée dans uneembarcation de fortune. Ça passeou ça casse ! L’ailleurs est ten-tant ! Alors que les uns et lesautres déversent leur fiel sur toutce qui bouge, qu’on manipule lescollégiens, qu’on traficote par-cipar-là, qu’on institue la corruptioncomme sport national, l’ailleursreste finalement le rêve à réaliser. Sport, tu as dit sport ? J’ai vu

des mines déconfites après le nulde notre équipe nationale. Je nevois pas pourquoi. Notre équipen’a pas su trouver les filets came-rounais, où est le problème ?C’est simple, il y avait une équipe

en face, non ? Alors que lemeilleur gagne ! Notre équipe n’apas été à la hauteur, il n’y a pas dequoi fouetter un chat. Si notreéquipe a foutu une raclée à l’autreéquipe, ça n’arrêtera pas lesconférences de presse où le veninse déverse à tire-larigot. Si notreéquipe nationale rate le prochainmondial, le lac ne brûlera pas.Encore moins la Méditerranée !Nos jeunes tenteront toujours laharba. Et je continuerai toujours àpenser que la bricole est une insti-tution nationale. L’Algérie va mal ;et ce n’est pas de l’alarmisme quede le crier sur tous les toits. Je dismon pessimisme à qui veut l’en-tendre. Je voudrais dire au poètede Toulouse que j’ai dépassé lestade du «peptimisme». Je ne suisplus entre deux rives, je suis enmarge. Un peu comme ce peuplequi se tait le long du quotidien.

Y. M.

EN VEUX-TU, EN VOILÀ !

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : [email protected]

PANORAMAPANORAMA

TENDANCES

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]@hakimlaalam

POUSSE AVEC EUX !Cette fois-ci, Saâdani est allé trop loin dans

l’outrance selon …

… Donald Trump !

Belayat est gentil. Dans un entretien à moncanard, il affirme : «Saâdani n’a pas agi seul.»M’enfin ! On s’en fout un chouia de savoir siAmmar a agi seul ou pour le compte de la logeP2 Troisième District Nord ! Ce qui importe pourl’Algérie, pour sa survie, pour sa santé mentale,c’est de savoir comment un gars comme Saâdania pu agir. Agir, bark ! Sans même avoir besoin desavoir qui le fait agir, qui lui dit d’agir et de débi-ter ces monstruosités. Un pays où un «personna-ge» pareil peut juste agir est un pays en dysfonc-tionnement grave. Y’a un truc qui ne tournefranchement pas rond chez nous du simple faitque ce gus puisse agir aussi librement, aussipubliquement. Ensuite, lorsqu’on aura enfincerné où se situe le dysfonctionnement grave,lorsqu’on aura localisé la panne, maâlich ! On

discutera de qui, de quoi et de pourquoi. Onpourra procéder à la dissection du cadavre, àson autopsie pour déterminer qui a allumé lapuce. Mais pas avant de nous interroger surnous-mêmes. Cette nation qui permet ça ! CetEtat-passoire qui laisse filer entre ses mailles cegenre d’impuretés. Ce «bug politique et de civili-té majeur». Parce qu’au fond, le Drebki reviendraà ses bases … Naftal ou autres. Lui m’importepeu en tant que bras armé de l’incongruité à pro-pagation rapide. Par contre, il m’importe au plushaut point de fermer l’usine qui l’a produit, lui etses clones. D’en sceller les accès et d’entamer ladécontamination du site nocif. Voilà l’urgence.Pour le reste, et pour peu que le processus dedécontamination soit mené «scientifiquement»,les agitateurs de Ammar, les allumeurs de la«Fusée Vulgaire» seront bien obligés de quitterles trous à rats et les caches où ils se terrent dèsles premiers gaz injectés. Et là… je fume du théet je reste éveillé, le cauchemar continue.

H. L

L’urgence est à la décontamination !

Youcef [email protected]