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MOTO MAGAZINE 35 RUE DES MESSIERS 93100 MONTREUIL - 01 55 86 18 00 MAI 14 Mensuel OJD : 88500 Surface approx. (cm²) : 3627 N° de page : 88-94 Page 1/7 MANCHE3 3291200400524/GMA/OTO/2 Eléments de recherche : MANCHE (50) : uniquement le département en Basse-Normandie, aspects politiques, culturels, touristiques et économiques, toutes citations 1/2 SUR LES PLUS DU DÉBiQUEIIT SUR UIS TRACES DES MO I Al ILYA70 ANS, LE6JUIN1944, PLUS DE 150 000 SOLDATS ALLIÉS DÉBARQUAIENT SUR LES CÔTES DE NORMANDIE. PARMI CES COMBATTANTS DE LA LIBERTÉ, DE NOMBREUX MOTOCYCLISTES DONT QUELQUES-UNS NOUS LIVRENT ICI LEUR TÉMOIGNAGE. L a dèpartementale ondule au gré d'une campagne vert intense saupoudrée de vaches noires et blanches Mal- gre le faible relief, une cassure ouvre soudain l'horizon sur la mer et le port d'Arromanches. Ou plutôt sur les vestiges des digues que les Alliés installèrent ici aux pre- mières heures du Débarquement de Norman- die. La plus grosse opération amphibie et ae reportée de tous les temps qui, outre l'effet de surprise, dut justement son succès au fait de n'avoir pas attaque frontaiement un port exis- tant, forcément surprotege par les Allemands Rencontre. Sur l'esplanade du musée local nous attend Bernard Goulet, fringant octoge naire au guidon de sa Harley-Davidson WLA, moto emblématique de l'armée americaine durant la Seconde Guerre mondiale. Le vent et la grisaille nous poussent dans une brasserie ou, presse par nos questions, Bernard évoque ses souvenirs de jeunesse Enfant de Luc-sur- Mer, il avait 15 ans le 6juin 1944. «Cematin-là, vers 5 heures, les obus ont commence a siffler au- dessus de nos têtes Mon père m'a envoyé cher- cher nos vaches maîs les tirs venaient de la mer, qui était couverte de bateaux. Le ciel, lui, était

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MOTO MAGAZINE35 RUE DES MESSIERS93100 MONTREUIL - 01 55 86 18 00

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Eléments de recherche : MANCHE (50) : uniquement le département en Basse-Normandie, aspects politiques, culturels, touristiques etéconomiques, toutes citations 1/2

SUR LES PLUS DU DÉBiQUEIIT

SUR UIS TRACES DES MO I AlI LYA70 ANS, LE6JUIN1944, PLUS DE 150 000 SOLDATS ALLIÉS DÉBARQUAIENT SURLES CÔTES DE NORMANDIE. PARMI CES COMBATTANTS DE LA LIBERTÉ, DE NOMBREUXMOTOCYCLISTES DONT QUELQUES-UNS NOUS LIVRENT ICI LEUR TÉMOIGNAGE.

La dèpartementale ondule au gré d'unecampagne vert intense saupoudréede vaches noires et blanches Mal-gre le faible relief, une cassure ouvresoudain l'horizon sur la mer et le port

d'Arromanches. Ou plutôt sur les vestiges desdigues que les Alliés installèrent ici aux pre-mières heures du Débarquement de Norman-die. La plus grosse opération amphibie et aereportée de tous les temps qui, outre l'effet desurprise, dut justement son succès au fait den'avoir pas attaque frontaiement un port exis-tant, forcément surprotege par les Allemands

Rencontre. Sur l'esplanade du musée localnous attend Bernard Goulet, fringant octogenaire au guidon de sa Harley-Davidson WLA,moto emblématique de l'armée americainedurant la Seconde Guerre mondiale. Le vent etla grisaille nous poussent dans une brasserieou, presse par nos questions, Bernard évoqueses souvenirs de jeunesse Enfant de Luc-sur-Mer, il avait 15 ans le 6juin 1944. «Cematin-là,vers 5 heures, les obus ont commence a siffler au-dessus de nos têtes Mon père m'a envoyé cher-cher nos vaches maîs les tirs venaient de la mer,qui était couverte de bateaux. Le ciel, lui, était

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TEXTE DIDIER BOUARDPHOTOS JEAN LARQUIER, D B. ET IMPERIAL WAR MUSEUM

ll)S DU I) DAY

**-** ...u.» ». ^

BsfLc weil ' «cm par<miute qi don p e dans lincylindre Ce singul er monocylindre 2T de 98 cm'

M(̂ fabrique par la marque anglaise Excelstor jouissait* •• d une autonomie de plus de 10O km Toutefois,

_Ja difficulte de le larguer précisément la ou les^fantassins latteddaientfssait qu il etait souvent>»- recùperejarj ennemi

IL. . - -.sature d'avions J'ai pris les jambes a mon couet le temps de rentrer, mon pere avait cloue desplanches aux fenêtres Nous nous sommes barncades. Je montais juste de temps en temps augrenier, d'où je voyais les bombes tomber sur laville de Caen »Lejeune Bernard ignore encore que le D-Daya véritablement commence peu apres minuit,avec le parachutage de troupes delite a Tinteneur des terres Dont Marcus Heim, Americam de la 82e Airborne largue a proximite deSainte-Mère Eglise (I) «Je me posai a environ25 pieds (NDLR moins de Wm) dune route etavant méme d'avoir eu le temps dassemblermon USM /, ; entendis une moto qui approchaitComprenant que je ne pourrais me servir de monarme, je laissai les 2 soldats allemands me depasser Une fois qu ils furent passes et mon fusil assemble, je me mis a la recherche des autresparachutistes et de notre equipement » Celui-ci se trouve dans des containers éparpillesaux alentours A I interieur attend parfois unedrôle de mini moto baptisée Welbike censee permettre le dèplacement rapide de soldais parfois largues tres loin de leur objectifMaîs la plupart grimpent alors sur des velosalimentaires quoique pliants plus discrets,spécialement fabriques par la firme BSA Lesbarges qui se préparent au large en sont ega

.1944 la plus formidablearmada mécanisée detous les temps déferlesur cinq plages du Caltarte et du CotentinAppuyéspar12000auons 5 COQ bateaux

dont 4000 bargesdébarquent hommeset matériel en territoireoccupe Ici la r armeeamericaine a OmahaBeach protégée deventuelles contre-attaquesaériennes par des ballons de barrage

lement remplies D autres troupes aéroportéesarrivent en planeurs Horsa au risque de s écra-ser dans les forêts de pieux dressées en previ-sion d une telle invasion Ces aéronefs permet-tent d'amener du matériel lourd au plus prèsdes combats Notamment de «vraies» motos,comme la BSA M20 500 monocylindre qui re-présentera a elle seule 30% des 425000 deux-roues a moteur produits en Angleterre durantle conflit Car leur mobilite semble d'un interêtstrategique évident depuis que les side carsBMW R 75 et Zundapp KS 750 ont ete utilisescomme armes offensives lors de la Blitzkrieg,guerre eclair qui a permis aux Allemands deconquérir l'Europe en un temps record Sou-cieux de sequiper d'un vehicule leger compa-rable, les Américains ont de leur cote dévelop-pe un 4x4 révolutionnaire la Jeep Produitea pres de 638000 exemplaires de 1941 a mi-1945, elle supplantera tres vite les Harley (en-viron 90000 exemplaires) et autres Indian

Secteur britannique. Un peu plus de 70 ansséparent le V twin de l'Indian neuve avec la-quelle nous sommes justement venus, decelui de la Harley qui nous guide vers lest,le long du secteur anglo-canadien du Dé-barquement De longues plages de sable rebaptisées de leurs noms de code Gold,

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VIDEORetrouvez l'interview deBernard Goulet, témoin duD-Day et collectionneur

June et Sword Beach Ce pelerinagese termine au pont de Beneuvre, Pegasusbridge enlevé par les commandos bntanniques pour qui il constituait un objectif strategique a proximite de la batterie de MervilleFait d arme relate dans le film Le Jour le pluslong qui comme toute production hollywoo-dienne, tend a présenter la guerre commeune succession d'actes heroiques Alors quela realite fut autrement plus sinistre «Au lendemain dit Débarquement, le 7 juin la routemenant au village voisin ayant ete détruite j'aieu le malheur de tenter de passer par la plage,se i appelle Bernard La maree ramenait des diDaines de cadavres de pauvres types venus del'autre bout du monde et morts avant d'avoir puposer un seul pied en France Devant notre maison cètait un defile frénétique de vehicules etde matériel Le tout premier motard quej ai vu,

Caumont, 30 juillet 1944 Un blinde allie croise un groupede prisonniers accompagne par un policier militaire a motoPam ces Allemands la, la guerre finit bien

un Anglais, s'est tue devant moî en percutant uncamion Sa moto est longtemps restée appuyéecontre notre mur avant detre finalement recu-peree par le Génie »Depuis 1942, les motards britanniques portent un casque Mark I Despatch Rider fabrique par la Briggs Motor Bodies Ltd Sa coiffeen cuir et toile surmontée d une coque enacier n'offre hélas qu'une protection tres rela-tive Maîs cela marque quand meme un progrès par rapport a l'époque ou ils n'avaientmeme pas de lunettes et se protégeaientdes insectes comme de la poussiere avec unmasque a gaz1 Le reste de leur equipementcomporte un grand manteau un pantalonplus court que celui des fantassins des bottesde cuir ainsi qu'un poignard et un revolver enguise d armement

Danger permanent. Ces militaires doivent assurer des missions de contrôle routier, de liaison et de reconnaissance Guider les convois de camions et/ou de blindesde sorte qu'ils ne soient jamais interrompuset que personne ne segare, voila qui paraitsimple en temps de paix Maîs John JamesCharlwood a pu témoigner des risques encourus (2) «Je roulais derriere les chars et il yavait beaucoup de chaleur et de poussiere quien sortait Jai pense bon, il faut que ]e dépassef ] J'ai fonce, maîs j'ai glisse dans une ornièreet je suis tombe juste devant un char Heureusement le conducteur m'a vu, et il a tourne pourm'éviter » Les missions d estafette elles, s'averent encore plus dangereuses Transmettredes infos tactiques sur la ligne de front,entre les différentes compagnies se fait souvent de nuit, sans éclairage et par tous lestemps Comme la vie de plusieurs centaines

#1 Bernard Goulet, 85 ans est bien plusqu un simple collectionneur adolescent il aete I un des temoins directs du Jourj Outrecette Harley Davidson WLA notre Bas Normand possede une BSA M20 débarquée icimeme voila 70 ans qu il vient de léguer aumusee canadien de Juno Beach

#2 Que serait la Normandie sans sesvaches7 Mefiez vous cependant des imitalions La veritable race normande sedistingue notamment par sa robe blanchetachetée de brun et non pas de noir '

#3 En 1944, beaucoup d axes de circulationn etaient pas goudronnes Contrairement aaujourd hui bien sur, ou seules les dessertesagricoles sont en terre

#4 En restant suspendu au clocher deSainte Mere Eglise dans la nuit du 5 au 6juin 1944, le parachutiste americain JohnSteele a contnbue a la notoriété internat»nale du village Si bien qu un mannequinentretient le souvenir de sa mésaventure

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AFFAIREDE GOÛTLes motards Allies n'avaientévidemment pas le choix de leurm7nture,«qu, ne l« empêcha*

as d'en preter certaines

Capable de bombarder a basse altitude, le B 26 Marauder expliquerait en partie les faibles pertes américaines a Utah Beach.Au musee du Débarquement, cet exemplaire effectue sa derniere mission : raconter la guerre et ses souffrances aux visiteurs.

d'hommes en depend, lesdites informationsne sont pas transmises par radio ou par tê-lephone, maîs écrites sur un papier de soieque le motard garde dans sa bouche Avecconsigne de l'avaler en cas de capture1 «Lajournee commençait a minuit et elle se termi-nait a minuit Et ainsi de suite durant des semarnes entières parfois, relate le CanadienGermain Nault (3) Quand la journee d'escorteetait terminée, notre quart de transmission demessages commençait Pendant que les autresse creusaient des tranchées pour y passer lanuit, nous, nous portions en pleine noirceur endevant mémoriser tout notre trajet par cœurLes cartes que nous possédions ne compor-taient aucun nom de rue, seulement des numé-ros Je devais donc me tracer un chemin dansma tete, parce qu'il me serait impossible de lire

la carte en route Parfois les ponts inscrits sur lacarte n'existaient plus une fois rendu surplace,il me fallait donc mémoriser un second trajet aucas ou Les nuits etoiles m'aidaient beaucoup,maîs des fois, je réussissais a me perdre et a en-trer a l'intérieur des lignes allemandes Le problême lorsque cela arrivait, ce n etait pas d'y entrer, maîs bien de revenir en terrain allié sansme faire tirer dessus par mes confrères J'ai dejaeu a chanter La Madelon car j'avais oublie monmot de passe ' Cètait assez stressant car les garsdu régiment de la Chaudière tiraient d'abord etposaient les questions ensuite1 Nous roulionsparfois jusqu'à l'épuisement, je me suis mêmedeja endormi en montant un escalier1»

Secteur américain. Apres une bonne nuitde sommeil, les simples touristes que

déplore

lu pays, il n'a plus ja

de moto !

HARLEY-DAVIDSON. BSA, NORTON...AMÉRICAINS ET ANGLAIS CONFIÈRENTÀ LA MOTO UN RÔLE IMPORTANT DANS L'OFFENSIVE

Fontenay le-Pesnel, Jf juin WM. One en^^Hweydistt trace soirchemin dans la boue entre un char Sher||̂ ^̂ |pjt«t un PanierJanvier allemand (au second plan), tous den*tmJïhesetabandonnés.

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La batterie de Longues-sur Mer etait lun des

êléments clés de la de-fense côtière allemande :

4 canons de marine de150 mm abrités dans desbunkers en béton au toitde 2 m d'épaisseur! Prisea l'ennemi au lendemain

du Débarquement, ellereste en bon état auregard des intenses

bombardements subis.

Les bornes et autres panneaux comme-moratifs n« manquent pas dans lê secteurd'Utah Beach, qui fut pourtant le moinsmeurtrier du D-Day : « seulement » 200 vic-times (morts, blessés et disparus). Soit 15fois moins qu'à Omaha Beach, situé à unevingtaine de kilomètres seulement !

nous sommes mettent à présent le capà l'ouest. Les énormes pièces d'artillerie de labatterie de Longues semblent encore mena-cer Omaha Beach, première des deux plagesaffectées au débarquement des troupesUS. Désormais, le silence règne sur les 9387pierres tombales du cimetière de Colleville,qui surplombe bloody Omaha: Omaha la san-glante. 90% des hommes qui composaient lapremière vague d'assaut furent tués ou bles-sés. Beaucoup d'autres se noyèrent avant quela ligne de défense allemande puisse êtrepercée. Lin tiers des quelque 4000 morts et6000 blessés de cette seule journée du 6 juin1944, tous secteurs confondus, l'ont été ici...Un peu plus loin, la Pointe du Hoc est assu-rément le site qui témoigne le mieux de cedéchaînement de violence. Avant même leJourj, 380 tonnes de bombes furent larguéessur les fortifications allemandes édifiées là,

sur ce promontoire à l'extrémité du Calvados.Les Rangers qui le prirent d'assaut dans desconditions dantesques y découvrirent fina-lement que les pièces d'artillerie avaient étédéplacées dans les terres et remplacées pardes poteaux en bois. Les choses furent fina-lement plus simples à Utah Beach, uniquetête de pont située dans le Cotentin. Un fortcourant marin amena les péniches d'assaut2 km au sud de la zone initialement prévue,mais une conjonction d'éléments favorablesfit de cette plage la moins meurtrière descinq. Au soir du 6 juin 1944, 156000 soldatsalliés et 20000 véhicules avaient débarquéen Normandie, ouvrant une brèche dans la-quelle allaient bientôt s'engouffrer 3 millionsd'hommes.

Pièges mortels. Après un détour par le trèsbeau port de Barfleur, notre Triumph Scram-bler déambule entre les innombrables haiesde l'arnère-pays. Durant la bataille de Nor-mandie qui suivit le Débarquement, chaqueparcelle de ce bocage pouvait se transformer

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en une forteresse ennemie, chaque talus étaitpropice à une embuscade. Clair Oreal Hawnse souvient (2) : «Cétait devenu très dangereuxparce que l'ennemi mettait des fils en traversdes routes pour désarçonner les estafettes avecle fil qui s'enroulait autour de leur cou. Alors ilsnous ont supprime les motos et nous ont don-né des Jeep à conduire qui avaient une sorte decouteau juste a l'avant, qui coupait le fil quandon approchait.» Dans d'autres compagnies,la moto restait cependant indispensable[.'eclaireur Harold Villers passaitainsi ses journées au guidon (2)«Je devais monter et chercher uneposition qui etait convenable pourles canons, et trouver le moyen deposer des lignes de têléphone pourrelier les canons depuis cette posi-tion. Et puis je redescendais, remon-tais montrer la position au sergentet il disait ouais, d'accord, c'est bonAlors ensuite on redescendait et onremontait les canons. »

Êpilogue. Deux longs mois de piétinementet de combats meurtriers conduiront fina-lement a l'encerclement des 5e et 7e armées

NOTRE ARMEE

allemandes dans la Poche de Falaise-Cham-bois, une trentaine de kilomètres au sud de

Caen. Affecte dans une unite mé-dicale mobile, le motard Clair Ed-ward Adams y fut mis en joue parune sentinelle allemande sur la-quelle il préféra foncer plutôt quede se rendre (2). «Il a tiré et m'amanque. Maîs ses camarades del'autre côté de la route n'ont pas ratéleur coup. L'un d'entre eux m'a at-teint sous le bras. Juste une éraflureen fait. Et l'autre m'a eu à la cheville;c'était comme si un marteau me

martelait la cheville Pendant que je roulais, j'aicontinué en traversant la forêt et suis repasséde l'autre côté de nos lignes, et là il y avait unedemi-douzaine de soldats qui sont sortis

#1 Eclairsur a moto et fantassins gallois duI st Welsh Guards pres de Cagny, le 19 juillettors de l'opération Goodwood Cette der-niere visait a liberer Caen, un mois et demiapres le débarquement des Allies a unetrentaine de kilometres de la seulement .

#2 Deux MR (Military Poke) démontrentcomment une tige métallique fixée dansl'axe de la fourche peut empêcher le motardd'être tue par un fil tendu a travers la routeGuet-apens quia également fait beaucoupde victimes parmi les conducteurs de Jeep

#3 Deux estafettes britanniques des RoyalWelsh Fusiliers font un break avant l'attaqueci'Evrecy, le 16 juillet À lheure du the '

Les plages du seul Calvados s'étendent sur 120 km de côte. La tempërature de l'eaules rend cependant moins propices à la baignade qu'à la pêche à pied.

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avec leurs baïonnettes pour m'arrêter -les baïonnettes sur leurs fusils Alors, je suis ailem asseoir sur le trottoir dans un petit village lly avait un fermier français qui s est approche etil a dit Voulez vous un petit peu de calvados7

Etj ai repondu Oh, oui monsieur Alors, il avaitune bouteille de calva et il ma donne un verrerempli a ras bord Ce n'est pas de la binette, cèstde l'alcool distille a la ferme La morphine que ledocteur m'a donnee quand il est venu m examiner je n'en avais vraiment plus besoin »Comme beaucoup de Français, vous culti-vez un certain antiamencanisme7 Les Anglais vous agacent parfois7 Venez donc visi-ter la Basse Normandie et mesurer I ampleurde leur sacrifice vous les aimerez beaucoupplus apres Eux et leurs motos •

(1 ) Propos recueillis sur stephane delogu pagespersoorange fr/marcusheim html(2) Témoignages complets a retrouver sur le sitewww leprojetmemoire com(3) Interview a lire sur le site de nos confrères canadiens deMoto Journal (www motojournalweb com/articles/2I073/)

PRATIQUEL'ÉTAT DES ROUTESDans cette region rurale oules routes sont globalementen bon etat les tracteursadorent y débourrer leurspneus en sortant deschamps Méfiance avec cetteterre qui se transforme enboue lorsqu il pleut commeavec la pellicule de sablequ apporte le vent en bordde mer

CARTES. GUIDES ET LIVRESCarte Michelin n° 513(region Normandie) ou303 (Calvados Manche)Sous le n° 102 existeégalement un fac simile duplan historique de 1947Débarquement et bataillede Normandie font I objetd un guide chez le memeediteur (ll 90 €) ainsi qued une edition spécialedu Guide du Routard(1495€) Divers ouvragesconseilles a ceux qui veulentapprofondir le sujet Parolesdo jourj lettres et carnetsdu Débarquement, ete1944 de Jean Pierre Gueno(Libno 3€) J'ai survecu auDébarquement: GermainNault, ancien combattant,se raconte de Marilou etMartine Doyon (France Loisir16 95 €) Freres d'armes(Band af brothers) deStephen E Ambrose (Livrede poche 7 60 €} ou encoreD Day et la bataille deNormandie d Antony Beevor(Livre de poche 920€) Sansoublier Motos en guerrede Gavin Birch (ÉditionsKowarski/tutti frutti 30 SO €)

QUAND Y ALLER?Les Anglais s y connaissenten meteo douteuse et n ontpas choisi juin par hasardI ete est la saison la plusfavorable pour visiter laBasse Normandie alorsseulement arrosée 8 jourspar mois en moyenne Sousforte influence océaniquele littoral connaît defréquentes prec pitationsmaîs aussi grâce au vent unensoleillement superieur acelui de I interieur des terresEn plus d une combinaisonde pluie prévoyez une petitelaine a Caen la temperatureestivale moyenne nedépasse pas 23 °C

DORMIRFerme de la Rançonniere,route d Arromanches aCrepon (14) 0231222173www ranconniere frDans un superbe batimentancien des chambresdouillettes adaptées adifférents budgets de 70 aplus de 250 € la nuit pour 2suivant la saison et le luxechoisi (de2a4etoiles)

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MANGERLe Bouchon du Vaugueux,12rueGramdorgeaCaen (14)0231442626/wwwbouchonduvaugueux comPas de carte figée maîs uneardoise qui évolue au fil dessaisons Accueil chaleureuxcuisine copieuse uneexcellente adresse au tresbon rapport qualité/prix

La Maree, 5 quai Henri CheronaGrancamp Maisy(14)0231214100www restolamaree comLes amateurs de poissonapprécieront également saterrasse idéalement situéeface au port

Le Chasse Maree, 8 placeGeneral de Gaulle a SaintVaast La Hougue (50)0233231408www chassemaree comDu nom de la charrette quisert a transporter la pechedu jour De goûteusesspecialites de poissonset de crustacés dans uneambiance marine

À VOIR ET A FAIREParmi les tres nombreuxsites et musees que recelé laregion retenez en priorité

Le Memorial de Caen0231060645www memorial caen frDes origines de la SecondeGuerre mondiale a la finde la Guerre froide avecla réconciliât on comme filconducteur incontournable1

Les vestiges du portMulberry et le museedu Débarquementd'Arromanches0231223431 /wwwarromanches museum comBien que petit et fouillis ilexplique bien la constructionpuis I exploitation de ce portartificiel cle de la victoire enNormandieLa batterie de Longues

sur MerAncien dispositif du Mur deI Atlantique compose de4 pieces d artillerie de150mm désormais classemonument historique

La Pointe du HocSite dévaste par les bombesou il est facile d imaginerles terribles cond lions de(assautLe cimetière americain

de Colleville-sur-Mer et laplage d'Omaha Beach9 387 tombes alignées audessus de la mer poignant

Le musee duDébarquement UtahBeach, a Sainte Marie-du-Mont0233715335www utah beach comLin tres beau musee dont lehangar principal abrite I undes 6 derniers exemplairesdu bombardier B 26GMarauder

ADRESSES UTILESComite regional dutourisme de Normandiewww normandie tourisme fret www normandiememoire

Comite departementaldu tourisme du Calvados0231 279030/wwwcalvados tourisme com

Comite departementaldu tourisme de la Manche02 33 05 98 70/wwwmanchetour sme comet www débarquementmanche fr

Les impressionnants alignements de pierres tombales ducimetière americain de Colleville sur Mer rappellent auvisiteur le prix de la liberté.

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