Le Bonjour du «Soir»

L’Algérie est un généreux donateur. Tout le mondele reconnaît et nous en sommes souvent fiers. Dèsqu’un malheur frappe un pays déshérité, nos avionssont les premiers à se poser sur les tarmacs pour ydéposer produits de première nécessité etmédicaments. Nos frontières sont ouvertes à tous lesdamnés de notre région. Nous avons tellementd’argent que nous prêtons même aux riches, via leurclub très fermé et affameur des peuples en difficulté,le FMI à qui nous avons cédé 5 milliards de dollars !Cet Etat donne aussi sans compter logements,

camionnettes peu sûres pour nouveaux permis,magasins à gogo, crédits à en-veux-tu-en-voilà, sansaucune garantie de remboursement ; des sommescolossales qui auraient pu bâtir une grande industriese substituant à l’importation qui gangrène notreéconomie !Mais, bizarrement, lorsque l’Etat nous prend nos

terres pour ses projets, comme ce doublement devoies d’une route où ne passent que quelquesvoitures tous les quarts d’heure – je la vois de chezmoi et je me dis : quel gaspillage, en pensant à toutesces routes qui ont besoin d’être… triplées tant ellessont bouchonnées à longueur de journée — ;bizarrement donc, cet Etat si généreux devient chiche,cupide et d’une infâme avidité lorsqu'il s’agitd’indemniser les terres qu’il nous prend de force ! A12 dinars le mètre carré, faites le calcul des ridiculessommes que l’on nous accorde en contrepartie dedizaines d’hectares de bonne terre ! On en viendrait àsouhaiter que nous soyons des désœuvrésperturbateurs dans un quartier chaud, des civilsbombardés par Israël ou occupés par le Maroc pourattirer l’attention de cet Etat et bénéficier un peu de sagénérosité légendaire. Même pas ! Car nous n’avonsrien à faire de sa générosité ! Nous parlons d'un droitélémentaire : que l’Etat paie simplement les terresqu’il s’accapare à leur prix réel !

farahmadaure@gmail.com

Généreux et…chiche

MARDI 2 SEPTEMBRE 2014 - 7 DHOU AL-QI’DA 1435 - N° 7269 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

l MOSQUÉE D’ALGER

Editio

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ISSN

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La réception retardée jusqu’à fin 2016l AIR ALGÉRIE ÉVOQUE UNPROBLÈME DE TRAÇAGE

l ÉDUCATION

Les enseignantsfont leur rentréeaujourd’hui

l SELON L’AMBASSADEURDE CHINE EN ALGÉRIE,

YANG GUANGYULe secteur minierrecèle de grandes

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l MAHI KHELIL, MINISTRE DES RELATIONSAVEC LE PARLEMENT, AU SOIR D’ALGÉRIE :

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«Le gouvernement aprésenté 17 projetsde lois au Parlement»l «Au menu de cette session, les lois portantmodernisation de la justice, la protection de la femmeet de l’enfant, la pêche et l’aquaculture, le code desdouanes, etc.»l «La mouture finale du projet de loi portant révisionde la Constitution n’est pas encore soumise à l’examendu Conseil des ministres.»l «Souvent, des propositions de lois émanant decertains parlementaires sortent du cadre de laConstitution.» PAGE 3

PPL’association Ibtissama va lancer à Béni

Ourtilane une ferme pédagogique pourenfants mentalement retardés. Il s’agitd’une démarche d’assistance pour letravail, l’organisation et la gestion.Cette initiative va retenircertainement l’attention du fait quel’approche est totalement méconnuedu grand public et surtout des parentsd’enfants handicapés mentaux.

Belkhademréagit

Réagissant à notrePeriscoop paru dimanche etconcernant son fils recrutépar l’APN, M. Belkhademnous a contacté pouraffirmer que son fils,détenteur d’une licence del’Ecole de commerce, a unsalaire mensuel nedépassant pas les 31.000 DAet qu’il n’a jamais bénéficiéd’un véhicule de service.

Une ferme pédagogique

Un jour, un sondage

OUI NON Sans opinion

OUI : 70,21%

NON : 19,08%

Sans opinion :10,71%

Pensez-vousqu’avec le décèstragique du joueurEbossé, nous allonsassister à moins

d’actes de violencedans les stades ?

Résultat sondage

La rentrée scolaire vous coûte-t-elle plusde 20 000 DA ?

ProtestationsLes habitants de Ferdjioua (Mila) ont fermé hier le

siège de la daïra afin de protester contre la lourdeur quicaractérise la distribution des logements. Selon nosinformations, les immeubles sont terminés depuis déjàun certain temps mais l’administration locale tarde à les

affecter.

ERISCOOPERISCOOP Soirperiscoop@yahoo.fr

Mardi 2 septembre 2014 - Page 2

Le Soird’Algérie Mardi 2 septembre 2014 - PAGE3ActualitéMAHI KHELIL, MINISTRE DES RELATIONS AVEC LE PARLEMENT, AU SOIR D’ALGÉRIE :

«Le gouvernement a présenté17 projets de lois au Parlement»

Le Soir d’Algérie : La ses-sion d’automne du Parlements’ouvre officiellementaujourd’hui, mardi. Une ses-sion bien chargée, contraire-ment à la précédente qui a vules parlementaires pratique-ment au «chômage». Peut-onavoir un aperçu plus détaillésur le programme de la ses-sion ?

Mahi Khelil : Comme vous lesavez, l’article 4 de la loi orga-nique régissant les relationsentre les deux Chambres prévoitdeux sessions par an pour leParlement.

Ce mardi, et dès l’ouvertureofficielle à l’Assemblée puis auConseil de la nation, le bureau del’APN tiendra une réunion àlaquelle assiste un représentantdu Sénat pour arrêter le pro-gramme. Mais d’ores et déjà, jepeux vous annoncer que le gou-vernement a présenté pas moinsde dix-sept projets de loi.

Quatre parmi ces avant-pro-jets étaient programmés lors dela précédente session mais n’ontpu être examinés, en raison dutemps réduit, au printemps der-nier, lors de la campagne électo-rale pour les présidentielles.N’empêche, le Parlement a eutout de même à se pencher surd’autres projets en juin et juillet.

Des projets de loi qui venaientconcrétiser des engagements decampagne électorale deMonsieur le président de laRépublique. Il s’agit de la loi surle service national et celleconcernant l’état civil. S’agissantde projets nouvellement déposéspar le gouvernement, au nombrede treize, il y a bien sûr le projetde la loi de finances pour 2015, leprojet de loi portant règlementbudgétaire pour 2012.

D’autres projets de lois extrê-mement importants sont égale-ment prévus à l’ordre du jour decette session, comme les loisportant modernisation de la justi-ce, la protection de la femme etde l’enfant, la pêche et l’aquacul-ture, le code des douanes, etc.

La révision de laConstitution, également ?

La mouture finale du projet deloi portant révision de laConstitution n’est pas encore

soumise à l’examen du Conseildes ministres et, avant cela, dugouvernement. Dès qu’elle lesera, on avisera.

Outre l’examen et le votedes lois, le travail duParlement, c’est également lecontrôle de l’exécutif, à traversnotamment les questionsorales et écrites. Or, les parle-mentaires se sont toujoursplaints des retards mis entreleurs questions et lesréponses des ministres.

Il faut bien distinguer entre lesquestions orales et celles écrites.Les questions écrites sont régiespar la loi, en termes de délais.Les membres de l’exécutif sontdonc tenus de respecter desdélais stricts, en la matière. Cequi n’est pas le cas des ques-tions orales.

Ceci dit, il y a effectivementparfois des retards enregistrésde certaines réponses qui fontperdre tout l’intérêt, et de laquestion posée et de la réponsedonnée, en définitive. Selon lesstatistiques, les délais sont res-pectés à hauteur de 80% auniveau du Conseil de la nation etseulement à 65 % pourl’Assemblée.

L’exécutif est attentif à cettepréoccupation et, d’ailleurs, dansle plan d’action du gouverne-

ment, un chapitre entier estconsacré pour le Parlement. Ilsera certainement repris par lanouvelle Constitution et, partant,par la loi organique régissant lesdeux Chambres.

Parmi tous les membres dugouvernement, on ne voitjamais deux ministres venirrépondre à des questions deparlementaires : celui desAffaires étrangères et sonhomologue, ou plutôt le vice-ministre de la Défense nationa-le. N’est-ce pas un manque deconsidération pour leParlement ?

Absolument pas ! Le ministredes Affaires étrangères et le vice-ministre de la Défense nationalesont, quand ils sont concernéspar une question au Parlement,représentés par un membre del’exécutif, le ministre desRelations avec le Parlement enl’occurrence. C’est le ministredes Relations avec le Parlementqui représente, y compris lePremier ministre quand celui-cin’était pas disponible. Commed’ailleurs c’est le cas aujourd’hui.Le ministre des Relations avec leParlement représente donc legouvernement au parlement et,en l’espèce, quand il vientrépondre à une question desti-née à l’un de ses collègues ou

même au Premier ministre, il lefait de concert avec le concerné.En définitive, sa réponse et celledu concerné.

Dans l’opposition, et mêmeparmi les parlementaires de lamajorité, il est reproché augouvernement de faire l’impas-se sur la déclaration de poli-tique générale, qui est pour-tant une obligation constitu-tionnelle.

C’est une exception. Vousn’ignorez pas que nous avonsvécu une année exceptionnelle,celle de la campagne électorale.Le gouvernement n’a pas pré-senté sa déclaration de politiquegénérale devant le Parlement,durant la session précédente,faute de temps.

Le gouvernement avait parailleurs présenté son plan d’ac-tion durant la même période oùnous avons enregistré pas moinsde 325 interventions de parle-mentaires. Tout cela, il fallait bienle caser dans des délais très ser-rés.

Cela étant, monsieur lePremier ministre avait eu, aupa-ravant, à mener une campagneélectorale et, en quelque sorte,avait quasiment tout déclarés’agissant de la politique du gou-vernement.

Autre reproche fait à l’exé-cutif, et pas des moindres,celui de monopoliser l’initiati-ve de proposition des lois.Aucun projet émanant des par-lementaires n’a jamais étéretenu, certainement de maniè-re «convenue» entre le gouver-nement et le bureau del’Assemblée.

Souvent, des propositions delois émanant de certains parle-mentaires sortent du cadre de laConstitution. Certainement,aussi, que la prochaineConstitution se penchera sur laquestion.

A mon sens, il est nécessairede revoir à la hausse le nombreminimum de députés requis pourpouvoir initier un projet de loi.L’éventail devant être plus largeque ce qu’il est aujourd’hui oùvingt députés seulement peuventle faire. C’est une question dereprésentativité et , donc de

souci démocratique. Car, entermes concrets, vingt députésreprésentent combien decitoyens ? Quelques milliers oudizaines de milliers seulement.

A l’échelle d’une nation de lataille de l’Algérie, c’est peu dechose. Peu en tout cas pourengager des initiatives de lois quidéteindront sur le quotidien demillions de citoyens.

Le phénomène de l’absen-téisme des députés, tant auxséances plénières qu’auniveau des commissions, enta-me sérieusement la crédibilitéde l’institution.

Oui, c’est effectivement unproblème. A mon sens, c’estdans le cadre de la révision de laloi organique régissant leParlement et les relations entreles deux Chambres qu’il fautréfléchir à des solutions idoines.

Certes, mais une loi, celleportant sur les «incompatibili-tés», interdisant aux parlemen-taires de cumuler d’autresfonctions avec leur mandat encours, n’a jamais été appli-quée, en réalité.

A ma connaissance, il n’y aaucun cas d’incompatibilité auniveau du Parlement. J’y étaismoi-même député et j’avaisrenoncé à mes fonctions d’origi-ne dès mon élection commedéputé.

De nombreuses voix récla-ment, depuis quelque temps,la suppression du Conseil dela nation dès la prochaine révi-sion de la Constitution. Êtes-vous de cet avis ?

La mouture finale du projet derévision de la Constitution n’estpas encore connue. Toutefois, età mon avis, le Conseil de lanation est une institution d’équi-libre indispensable.

J’estime au contraire qu’il y alieu de lui donner un peu plus deprérogatives pour jouer pleine-ment son rôle, celui d’un contre-poids nécessaire pour le bonfonctionnement et l’harmonie del’institution législative.

K. A.

La session d’automne duParlement, avec ses deuxChambres, sera ouverte dèsaujourd’hui avec les traditionnellescérémonies au niveau del’Assemblée populaire nationale etdu Conseil de la nation. Plusieursprojets de loi d’une extrême impor-tance sont déjà programmés àl’ordre du jour et d’autres encore leseront, en cours de route. Le plus attendu étant, sans

conteste, le projet de loi sur la révi-

sion de la Constitution. Une révi-sion constitutionnelle qui cham-boulera l’édifice institutionnel dupays, dont le Parlement lui-même,justement. Le Parlement, tel qu’il afonctionné depuis la premièreAssemblée pluraliste de 1997, n’ajamais fait l’unanimité au sein de laclasse politique. Cela, au moment où le citoyen ne

l’a jamais perçu comme une institu-tion digne d’intérêt, comme leprouvent les très maigres taux de

participation dès qu’il s’agit desélections législatives. Ce sont toutes ces questions que

nous avons abordées dans cetentretien avec le ministre desRelations avec le Parlement, MahiKhelil, lui-même issu del’Assemblée populaire nationale oùil présidait la commission desfinances avant sa nomination dansle gouvernement Sellal en mai2014.

Phot

o : D

R.

Entretien réalisé par Kamel Amarni

Mahi khelil.

Le Soird’Algérie Mardi 2 septembre 2014 - PAge 4Actualité

Rym Nasri - Alger(Le Soir) - La Mosquée d’Algerqui devrait être livrée en sep-tembre 2015 ne sera finale-ment livrée qu’en novembre2016. Un délai de quatorzemois a été accordé hier, par leministre des Affaires reli-gieuses et des Wakfs,Mohamed Aïssa, qui a effectuéune visite d’inspection au chan-tier de la Mosquée d’Alger àMohammedia, à l’est de lacapitale. Se montrant plus au moins

«satisfait» du taux d’avance-ment global des travaux qui nedépasse pas 28%, le ministreassure qu’il œuvre pour réduireles délais de réalisation.«Malgré le retard enregistré,l’Algérie aura sa grande mos-

quée en 2016», dit-il. Et d’ajou-ter : «La première unité de laMosquée d’Alger sera récep-tionnée en mars 2016 et nousenvisageons recevoir le projetavant le 1er novembre 2016.»Compte-tenu de la lenteur

des travaux, Mohamed Aïssaa sommé l’entreprise de réali-sation d’accélérer et de livrerle projet contraint par troisfacteurs.En attente de la conclusion

des négociations avec unbureau d’étude canadien pourles plans de charge, la réalisa-tion de la mosquée rencontreune autre contrainte, celle del’insuffisance du nombre de tra-vailleurs recrutés par l’entrepri-se de réalisation. Ce qui a incitéle ministre à exiger de l’entrepri-

se à respecter ses engage-ments. «L’entreprise de réalisa-tion s’est engagée à assurer 3000 travailleurs sur le chantier àpartir du mois prochain», préci-

se-t-il. Troisième contrainte évo-quée par le ministre : des loge-ments relevant du ministère de laFormation et de l’Enseignementprofessionnels qui occupent les

espaces réservés au bâtimentde la Protection civile, à celui del’administration et aux rési-dences. Un dossier qui, indique-t-il, désormais pris en chargepar le Premier ministre. «LePremier ministre a ordonné auwali d’Alger de libérer cet espa-ce», souligne-t-il. Lancé en mars 2012, le pro-

jet de Djamaâ El Djazaïr prévoitla réalisation d’un grand com-plexe religieux. Doté d’unecapacité d'accueil de 120 000visiteurs, le site comprendra unesalle de prières, un centre cultu-rel comprenant un amphi-théâtre, une bibliothèque, unegrande école coranique «DarCoran» pouvant accueillir ethéberger 300 étudiants, unbâtiment administratif et unposte avancé de la sécuritécivile ainsi qu’un parking de6 000 véhicules.

R. N.

MOSQUÉE D’ALGER

La réception retardée jusqu’à fin 2016

Phot

os :

DR

Les délais de réalisation seront réduits.

ACCUSÉ D’AVOIRFILMÉ DES POLICIERS

VOLEURSYoucef Ould Dada

condamné à deux ans de prison

La Cour de Ghardaïa a confirmé le juge-ment du tribunal qui condamne Youcef OuldDada. Accusé d’avoir diffusé une vidéo mon-trant des policiers en train de commettre unvol lors des violences qu’a connues la wilayade Ghardaïa, l’homme a été condamné à deuxans de prison et à 100 mille dinars d’amende.Il a été poursuivi pour «atteinte à l’intérêtnational» et «outrage à un corps constitué». Des poursuites que la Laddh (Ligue algé-

rienne pour la défense des droits de l’Homme)qualifie «infondées». Elle appelle à «un procèséquitable notamment par une contre-expertisedu rapport d’analyse élaboré par la police quis’est retrouvée dans cette affaire juge et par-tie», précise la Laddh dans un communiqué. Les avocats de la Laddh en concertation

avec le concerné, envisagent ainsi de se pour-voir en cassation tout en demeurant mobiliséspour exiger la libération de Ould Dada, ajoute-t-on.

R. N. BATNA

5 morts et 2 blessés dans un accident de la

circulation près de BitamCinq personnes ont trouvé la mort et deux

autres ont été blessées dans un accident de lacirculation survenu hier après-midi sur la routenationale n° 78 dans sa portion reliant la loca-lité de Bitam (sud-ouest de Batna) à la wilayade Biskra, a-t-on appris auprès de laProtection civile. Les personnes décédées, un homme, deux

femmes et deux fillettes, étaient toutes à bordd’un véhicule de tourisme qui a été percuté deplein fouet par un camion semi-remorque dontles deux occupants ont été blessés, a indiquéla même source. Il s’agit du second accident mortel en

moins de 24 heures dans la wilaya de Batna,un motocycliste ayant également trouvé lamort, dimanche dans la commune de Chaâba,après avoir été fauché par un véhicule, ontrelevé les services de la Protection civile.

APS

La Mosquée d’Alger ne sera pas livrée avant novembre2016. Le taux d’avancement global des différentes infra-structures du projet ne dépasse pas 28%.

ÉDUCATION

Les enseignants font leur rentréeaujourd’hui

ILS PRÉVOIENT UNE MARCHE DANS LA CAPITALELA SEMAINE PROCHAINE

Les gardes communaux reviennent à la charge

Ces patriotes, ayant luttécontre le terrorisme dans lesannées 1990, exigent unereconnaissance. Ils dénon-cent la commission installéeau niveau du ministère del’Intérieur et des Collectivités

locales, depuis trois ans, etchargée d’étudier le dossierdes gardes communaux.«Nous constatons aujour-d’hui l’absence d’une volontépolitique pour régler définiti-vement ce dossier pour nous

rendre nos droits bafouésdepuis la création de cecorps en 1994», ont écrit lesgardes communaux dans uncommuniqué. M. Alouia, porte-parole du

mouvement des gardes com-munaux libres, souligne quece corps demande «la satis-faction pure et simple de l’en-semble des points soulevés

dans la plate-forme desrevendications déposée enmars dernier au niveau duministère de l’Intérieur».Les gardes communaux

comptent maintenir la pressionet prévoient une marche natio-nale le 10 septembre prochain.L’action va démarrer de lawilaya de Bouira vers Alger.

S. A.

C’est aujourd’hui que lesenseignants font leur rentrée desclasses. 23 931 nouveaux ensei-gnants rejoindront les établisse-ments scolaires, pour une pre-mière rentrée des classes.

Salima Akkouche - Alger (Le Soir) -Ils seront environ huit millions d’élèves àrejoindre les établissements scolaires le7 septembre prochain, premier jour dela rentrée scolaire. Mais avant, ce sontles enseignants qui rejoignent aujour-d’hui leurs postes de travail. En plusdes 550 000 enseignants qui exercentdéjà dans les trois paliers, 24 000 nou-velles recrues feront leur première ren-trée aujourd’hui. Admis dans le secteur, suite au

concours de recrutement qui s’estdéroulé en juillet dernier, ces nouveauxvenus au secteur de l’éducation ont, aupréalable, suivi une formation le moisd’août dernier. Pendant 12 jours, ils onteu à traiter des thèmes relatifs à lagestion de la classe, la didactique de ladiscipline, la psychologie de l'enfant etla psychopédagogie, la législation sco-laire et l'intégration des nouvelles tech-nologies dans l'enseignement.Cependant, c’est le thème des catas-trophes naturelles qui a été choisi

comme le cours théorique modèle. Lessyndicats du secteur estiment que l’ef-fectif reste insuffisant malgré son ren-forcement. Ces derniers estiment le manque par

une moyenne de plus de 700 ensei-gnants par wilaya. Soit le secteur accu-se un manque de plus de 10 000 ensei-gnants au niveau national. Ceci, en plusdes enseignants qui devront «quitterl’école» pour prendre leur retraite.«Avec une prime de 25 000 000 de cen-times, l’enseignant préfère prendre sa

retraite après 32 ans d’exercice en rai-son de la violence dans les établisse-ments scolaires et les nombreux autresproblèmes auxquels il fait face duranttoute l’année scolaire», a souligné leSnapest.Par ailleurs, pas de signes de chan-

gement pour cette année scolaire.Cependant, les revendications desenseignants demeurent posées. Unesituation qui menace la stabilité de l’an-née scolaire.

S. A.

Le secteur accuse un manque de 10 000 enseignants.

Le mouvement national des gardes communauxlibres a renoué avec la protestation. Des déléguésde wilaya ont tenu un rassemblement devant lamaison de la presse Tahar-Djaout à Alger.

Le Soird’Algérie Mardi 2 septembre 2014 - PAGE5Actualité

LE SECTEUR INDUSTRIEL RECONFIGURÉ

Dix grands groupes verront le jour avant la fin 2014

Chérif Bennaceur - Alger (LeSoir) - La stratégie industrielleprend forme à travers la restruc-turation du secteur public mar-chand industriel. Cité hier par l’Agence nationa-

le de presse, le ministre del’Industrie et des Mines,Abdesselam Bouchouareb a indi-qué que le Conseil des participa-tions de l’Etat (CPE) a adopté unnouveau schéma de réorganisa-tion de ce secteur à travers lacréation de dix grands groupesindustriels. Le processus de créa-tion de ces grands groupes sefera toutefois «de façon graduel-le, de sorte à ne pas entraver lacontinuité de l’activité des entre-prises publiques industrielles et àpromouvoir les conditions idéalespour assurer le décollage des

groupes et la cohérence de leursstratégies», explique-t-il. Indiquant que les nouveaux

grands groupes verront le jouravant la fin de l’année 2014,Abdesselam Bouchouareb préci-se que le redéploiement porte surla création, à partir des 18Sociétés de gestion des partici-pations de l'Etat (SGP) relevantdu ministère de l'Industrie et desMines, des groupes industrielsqui «présentent une taille critique,des synergies et des complémen-tarités ainsi qu'un potentiel dedéploiement sur les marchésnationaux et internationaux». Finalité de cette reconfigura-

tion, une simplification de la prisede décision selon le ministre del’Industrie. Ainsi, la société mèresera l’unique interlocuteur de l’ac-

tionnaire, un seul pôle de déci-sion se substituera à la myriadede centres de décision et agira aunom de l’Etat actionnaire dontelle exercera la plénitude desprérogatives. Ce qui permet d'avoir une

«masse critique» pour renforcerla position compétitive des

groupes dans les filières ciblées,de mettre en place les conditionsde leur développement et innova-tion pour disposer de la flexibiliténécessaire à l’adaptation auxnouvelles mutations. Il s'agit aussi de s'affirmer pro-

gressivement comme des «entre-prises leaders» et de réaliser une

spécialisation sur certains pro-duits, de mutualiser les res-sources et de partager les coûtsnotamment en matière d’approvi-sionnement en inputs et derecherche et développementainsi que de bénéficier d’un régi-me fiscal spécifique aux groupes,a-t-il fait remarquer. Rappelons que depuis 2001,

le secteur public marchand estregroupé en une trentaine deSGP et d’entreprises publiqueséconomiques (EPE) non affiliées,sous l’autorité du ministère encharge des participations del’Etat. Ce secteur est régi par lesdispositions de différents textes,notamment l’ordonnance 01-04. A partir de l’année 2008 et sur

résolution du CPE, il a été décidéque chaque ministre sectorielconcerné par l’activité de la SGPassure la présidence de sonassemblée générale et le suivi dudéveloppement des entreprisesen portefeuille. C’est ainsi que leportefeuille du secteur publicmarchand a été ventilé sur les dif-férents ministères. Ce portefeuille est constitué

de 18 SGP et de 6 EPE non affi-liées dans le secteur de l'indus-trie, de 3 SGP et de 4 EPE nonaffiliées dans le secteur destransports et de 3 SGP et d'uneEPE non affiliée dans le secteurde l'agriculture. Le schéma adopté par le sec-

teur de l'industrie et des minespourrait être adopté par lesautres secteurs.

C. B.

Annoncée depuis quelques semaines, la restructura-tion du secteur public industriel est dorénavant entérinée.Jeudi dernier, le Conseil des participations de l’Etat (CPE)a approuvé la création progressive d’une dizaine degrands groupes industriels avant la fin de l’année.

Phot

os :

DR

Un chiffre d’affaires de 338 milliards de dinarsNotons, par ailleurs, que les

entreprises du secteur publicmarchand industriel ont réali-sé un chiffre d'affaires de 338milliards de dinars en 2013,soit une hausse de 18% parrapport à l'année 2012. Les 18 Sociétés de Gestion

des participations de l'Etat (SGP)et les 6 entreprises publiqueséconomiques (EPE) non affiliéesont également enregistré une

hausse de 13% de leur valeurajoutée à 138 milliards de dinars.Selon le département deBouchouareb, cette croissanceest tirée essentiellement par troisbranches, soit les matériaux deconstruction, la métallurgie et tra-vail des métaux ainsi que la fabri-cation de machines et équipe-ments. Employant un effectif de 93

472 agents à fin 2013 (hausse de

1,73%), le secteur public mar-chand industriel est composé de317 entités (30 groupes contrô-lant 185 filiales et 102 mono-entreprises) dont 266 entités rat-tachées à 14 SGP auxquelless'ajoutent 32 sociétés de gestionimmobilière chapeauées parquatre SGP-zones industrielles. Par ailleurs, le secteur public

marchand dans l'économie natio-nale regroupe 832 entités dont

90% relevant des SGP, réalisantun chiffre d'affaires global de 824milliards de dinars et 391 mil-liards de dinars de valeur ajou-tée, employant un effectif de plusde 288 400 agents à fin 2013. Près de 10% de ces entre-

prises réalisent un chiffre d'af-faires supérieur à 2 milliards dedinars par entreprise, a-t-on pré-cisé.

C. B.

AIR ALGÉRIE ÉVOQUE UN PROBLÈME DE TRAÇAGE

Deux avions ATR se sont «légèrement» percutésDeux avions ATR, appartenant à la compagnie

aérienne Air Algérie, se sont frôlés au niveau desailes à l’aéroport Houari-Boumediène d’Alger.

Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Visiblement, lacompagnie aérienne Air Algérie n’a pas fini avec les inci-dents. La série noire a commencé le 24 juillet dernier lors du

crash du vol AH 50 17 au nord-Mali, causant la mort de116 passagers. Hier, ce sont deux ATR 27 500 de la mêmecompagnie qui se sont «légèrement» frôlé les ailes à l’aé-roport Houari-Boumediène d’Alger. La compagnie explique la raison de cet incident par

«un traçage trop rapproché du parking des aéronefs». «Aumoment de stationner, un des deux avions a touché lebout d’aile du deuxième avion qui était au sol», a expliqué

la cellule de communication de la compagnie aérienne, quiprécise que «cet incident sans gravité n’a causé aucundommage». L’appareil, au moment du stationnement, devait suivre

un traçage (une signalisation horizontale au niveau duparking) bien défini. Dans ce cas, s’agit-il d’un traçage mal fait ? Le traçage,

explique un spécialiste, se fait au centimètre près pourlaisser assez d’espace entre un appareil et un autre etrépond à des règles internationales. Erreur de pilotage ? La tour de contrôle a-t-elle mal

guidé l’appareil ? Soulignons que c’est l’Entreprise natio-nale de navigation aérienne (ENNA) qui est chargée de lavalidation du traçage.

S. A.

L’objectif de Bouchouareb est la simplification de la prise de décision.

TRANSPORT MARITIME

Acquisition de cinq nouveaux navires de transport de marchandisesà la fin 2014

La Compagnie nationale de navi-gation (Cnan) sera dotée de cinqnouveaux navires de transport demarchandises à la fin 2014, a affir-mé hier à Alger le ministre desTransports, Amar Ghoul. «Cinq navires seront acquis par la Cnan

à la fin de cette année», a indiqué leministre qui a présidé la cérémonie deréception et de mise en exploitation d'unnavire de transport de marchandisesSaoura, à la gare maritime du port d’Alger. Le ministre a précisé que cette acquisi-

tion entre dans le cadre du programme demodernisation de la flotte nationale qui pré-

voit l’achat de 27 navires, dont 25 de trans-port de marchandises et deux de transportde voyageurs. Selon M. Ghoul, ce programme a été

doté d’une enveloppe financière globale de120 milliards de dinars.

Essaoura, construit au Danemark et quia déjà servi pendant deux ans, a coûté16,5 millions de dollars et sa première mis-sion sera à destination du port d’Anvers enBelgique. Ce navire se prête aussi bien au trans-

port de conteneurs qu’à celui des céréaleset des produits pétroliers avec une capaci-té de 10 000 tonnes ou 700 conteneurs. Le ministre a indiqué aussi que cette

acquisition entre dans le cadre de laconcrétisation du plan d’action du Premierministre visant à moderniser les transportsmaritimes et la création d’emplois. L’augmentation des capacités d’accueil

des ports et la création des ports secs ainsique leur liaison par voie ferroviaire sontaussi parmi les actions prévues par leministère des Transports. De son côté, le président-directeur

général de l’Entreprise portuaire d’Alger,Abdelaziz Guerrah, a affirmé que cettestructure accueille 750 000 conteneurs paran et prévoit d’atteindre une capacité d’unmillion d’unités à partir de 2016, grâcenotamment à un projet de construction d’un

nouveau quai à conteneurs. La capacitéd’accueil des bateaux de voyageurs seraaussi doublée pour pouvoir traiter deuxnavires simultanément tout en diminuant letemps d’attente à deux heures et 30minutes. La présidente du directoire de la SGP-

Gestrammar, Rabia Lounis, a soulignépour sa part que l’acquisition de nouveauxnavires a pour objectif de récupérer 25%du fret maritime de marchandises en 2020au profit du pavillon national, précisant parailleurs que l’âge moyen des navires de laflotte est de 36 ans alors que ceux acquisont moins de cinq ans.

APS

Énième incident à Air Algérie.

EconomieLe Soird’Algérie M Mardi 2 septembre 2014 - PAGE 7

Chérif Bennaceur - Alger (LeSoir) - C’est ce que le nouvelambassadeur de Chine en Algé-rie, Yang Guangyu, qui a été reçusamedi par le ministre de l’Indus-trie et des Mines, AbdesselamBouchouareb, a laissé entendre,hier, lors d’une conférence depresse. Ainsi, la Chine formuleclairement son intérêt pour lesprojets miniers et industriels,notamment ceux qui seront lan-cés dans le cadre du programmequinquennal 2015-2019. Certes,la nature des projets n’est pasprécisée, l’ambassadeur plénipo-tentiaire chinois évoquant austade actuel «l’échange d’infor-mations». Ce faisant, les entreprises chi-

noises sont disposées, estime-t-on, à exploiter toutes les opportu-nités offertes par le nouveau pro-gramme quinquennal, doté d’uneenveloppe de plus de 262 mil-

liards de dollars, à développer«sans réserves» le transfert detechnologie et répondre auxbesoins algériens. «La Chine estouverte à toutes sollicitations dela partie algérienne» et entendcontinuer à «répondre aux sou-haits des Algériens», assureraSon Excellence Yang Guangyu.Une sollicitude chinoise déjà affi-chée pour le secteur des travauxpublics où des contrats ont étédéjà obtenus par des entrepriseschinoises. Certes élusif quant à laréalisation controversée de l’au-toroute Est-Ouest, l’ambassa-deur chinois relèvera, cependant,l’objectif de poursuivre la coopé-ration dans le secteur des tra-vaux publics, le rail, l’hydrauliquemais aussi les énergies renouve-lables. A ce propos, Son Excel-lence Yang Guangyu a fait étatd’un projet lancé par des entre-prises chinoises dans le domaine

de l’énergie solaire, pour un coûtde 500 millions de dollars. L’op-portunité pour le diplomate chi-nois de relever «l’immensité des

champs d’actions de coopérationqui s’ouvrent au partenariat éco-nomique et commercial» entreles deux pays, l’absence de sec-

teurs d’activité où la présencechinoise est rare et la volonté deconsolider un partenariat audemeurant satisfaisant. Comme il ne manquera pas

d’inciter les entreprises chinoisesdéjà implantées en Algérie àcréer des socités mixtes de pro-duction, en vue de contribuer à laréduction de la facture d’importa-tion de l’Algérie. A charge ausi cependant

d’une bonne disponibilité des res-sources humaines notammentqualifiées, l’ambassadeur chinoisn’écartant pas le recours à lamain-d’œuvre originaire d’autrespays asiatiques. Evoquant, par ailleurs, la lutte

contre la contrefaçon et l’importa-tion de produits de mauvaisequalité, l’ambassadeur chinoisévoquera la disponibilité de sonpays à participer à des «actionsciblées» avec les autorités com-pétentes algériennes. De fait,Yang Guangyu évoquera unecoopération active et à boosterdans le domaine culturel et deséchanges humains, dans ledomaine militaire mais aussidiplomatique, faisant état d’uneconvergence de vues sur lesquestions et problématiquesinternationales. Comme il affir-mera le soutien de la Chine à ladémarche algérienne de pacifica-tion et sécurisation de la régiondu Sahel et de promotion du dia-logue notamment inter-malien eten Libye.

C. B.

SELON L’AMBASSADEUR DE CHINE EN ALGÉRIE, YANG GUANGYU

Le secteur minier recèle de grandes opportunités

La Chine et l’Algérie en quelques chiffres :- Les investissements chinois en Algérie représentent

quelque 1,5 milliard de dollars.- Les entreprises chinoises ont contribué à la création de 40 à

50 000 emplois directs et 100 000 emplois indirects en Algérie.- 35 000 Chinois sont présents en Algérie, notamment dans le

cadre des projets de partenariat.- Les échanges commerciaux ont atteint les 8,1 milliards de

dollars en 2013, avec une balance commerciale favorable à laChine.

Après avoir affiché leurentente ce week-end àKyoto, les Premiersministres indien et japonaisont fait un pas vers uneplus grande coopération àl'occasion d'un sommetlundi soir à Tokyo, dansl'espoir d'offrir un contre-poids face à la Chine. «Le monde sait que le XXIe

siècle est celui de l'Asie, mais saforme et sa nature ne sont pasencore bien définies. Celadépendra de la façon dont leJapon et l'Inde travaillerontensemble», a lancé NarendraModi au cours d'une conférencede presse à l'issue de leur ren-contre. Et d'ajouter : «Notre rela-tion a franchi une nouvelleétape.»Son homologue nippon, Shin-

zo Abe, a fait preuve du mêmeenthousiasme, estimant que leurrelation bilatérale était «celleayant le plus de potentiel aumonde». «Narendra Modi a choisi le

Japon pour sa première visitebilatérale en dehors de l'Asie duSud, signe de sa détermination àdévelopper les liens» entre lesdeux pays, s'est-il égalementfélicité.

S'il a émis le souhait de bâtir«un partenariat global et straté-gique spécial», pour l'instant lesdeux dirigeants n'ont pas fait étatde grandes avancées. La presse japonaise avait

évoqué la création d'une structu-re de consultation «deux plusdeux» réunissant les ministresdes Affaires étrangères et de laDéfense des deux pays, commele Japon le fait déjà avec lesEtats-Unis ou la France, maisrien de si précis n'a été décidé àce stade. Dans une déclarationcommune, les deux dirigeantsont simplement dit «chercherdes moyens de renforcer» leur

coopération dans ces deuxdomaines, via des consultationsministérielles régulières qui pour-raient être étendues par la suite«à d'autres pays de la région». Les puissances asiatiques,

qui ont pour ambition de «mon-trer la voie» en Asie, selon l'ex-pression de M. Modi, cherchentà contrer la Chine, menace com-mune aux deux pays sur fond dedifférends territoriaux. Dans ce contexte, depuis son

arrivée au pouvoir fin 2012, legouvernement de M. Abe anotamment musclé la défense etlevé l'interdiction de vendre desarmes à l'étranger. Il espère un

jour fournir à l'Inde son avionamphibie US-2. Cette unionnippo-indienne est de nature àplaire aux Etats-Unis, allié histo-rique du Japon qui s'inquièterégulièrement de la montée enpuissance de Pékin. Le Japon etl'Inde doivent choisir une voie dedéveloppement pacifique, et nonun expansionnisme «de styleXVIIIe siècle» qui consiste «às'emparer du territoire d'uneautre nation et à voguer dansses eaux», avait déclaré Naren-dra Modi à son arrivée à Tokyo,dans une allusion à peine voiléeà l'Empire du milieu.

Des prêts de 50 milliardsde yens

Il s'exprimait devant un par-terre d'hommes d'affaires nip-pons. Car l'autre objectif de lavisite de M. Modi, venu avec uneimportante délégation d'entre-preneurs, était de développer lesliens économiques avec leJapon, quatrième investisseur enInde. Il repart avec la promessed'investissements publics, privéset d'aides d'un total de 3 500 mil-liards de yens (25,5 milliardsd'euros), soit un doublement surles cinq ans à venir, dans toutessortes de domaines : transports,énergie propre, sécurité de l'ap-

provisionnement en eau, indus-trie agroalimentaire... Un prêt de 50 milliards de

yens (364 millions d'euros) faitpartie du lot, en vue de laconstruction d'infrastructures(voies ferrées, autoroutes etcomplexes industriels, selon lequotidien économique japonaisNikkei). Dans le nucléaire civil,domaine dans lequel les négo-ciations avaient été interrompuespar la catastrophe de Fukushimaen 2011, les deux pays ne sontpas parvenus à un accord, maisM. Abe a fait état «de progrèssignificatifs ces derniers mois». Enfin, a été annoncée une

coopération sur les terres rares,ces métaux essentiels pour lesproduits de haute technologie.Cette décision, qui doit êtreeffective «au plus vite», marquelà encore la volonté de l'archipelde réduire sa dépendance à laChine, qui lui fournit 60% de cesressources. Narendra Modi avaitété chaleureusement accueillisamedi par Shinzo Abe à Kyoto,pour un dîner privé et une petitevisite touristique de l'anciennecapitale impériale. En 2015, cesera au tour du Premier ministrejaponais, qui a déjà visité unnombre record de pays, de serendre en Inde.

Le Japon et l'Inde à l'offensive pour mieuxcontrer la Chine

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os :

DR

Le secteur minier recèle de grandes opportunités pourle développement de la coopération économique bilatéra-le, du partenariat stratégique global algéro-chinois.

La demande de RDV par Internet dès octobreL’ambassade de Chine en Algérie lancera dès le mois d’octobre2014 un système de rendez-vous sur Internet pour la demande devisa. Dès cette date, l’obtention d’un numéro de rendez-vous sera obli-gatoire pour tout demandeur de visa, indique-t-on. Néanmoins, lesdemandeurs sans rendez-vous demeureront acceptables durant lemois de septembre. Pour prendre rendez-vous, veuillez cliquer surle lien http://211.100.27.25/vacisyy. Pour connaître le mode d’emploi, veuillez consulter le site internetde l’ambassade : http://dz.china-embassy.org/fra/lsfw. Ce que l’ambassadeur de Chine explicitera par le souci de sonambassade de faciliter l’accueil des demandeurs de visa, offrir unemeilleure qualité de services et compenser l’exiguïté des locaux.

Son excellence Yang Guangyu, ambassadeur de Chine en Algérie.

Narendra Modi avec son homologue japonais Shinzo Abe à Tokyo.

La nécessité de pourvoir l’uni-versité d’un nombre de placespédagogiques plus conséquent,en rapport avec son développe-ment, s’était fait ressentir dès larentrée 2 009. Aussi, lors de savisite cette année-là, le ministrede l’Enseignement supérieur etde la Recherche scientifique avaitannoncé la réalisation de 8 000nouvelles places pédagogiquespour faire face à l’afflux de nou-veaux étudiants. Cette nouvelledotation s’inscrivait dans le cadredu plan quinquennal 2009-2014.Nous sommes à la veille de la

rentrée et à ce jour, les travauxpour la réalisation de cette rallon-ge en places pédagogiques n’ontpas encore commencé.Selon les informations dont

nous avons pu disposer, seuleune première enveloppe avait étéallouée concernant seulementl’étude de faisabilité concomitam-ment avec l’attribution d’uneassiette de quelque 20 ha pourrecevoir l’extension. Certes, unelongue procédure a permis finale-

ment d’aboutir à la récupérationde cette superficie par le déplace-ment de l’Institut de technologiedes grandes cultures, L’ITGC, quia été transféré à Bir Ould Khelifa,la commune qui jouxte celle deKhemis Miliana au sud.Il était aussi question de dépla-

cer la ligne électrique de hautetension qui empêche touteconstruction sur une superficieestimée à 35 ha. Cette ligne esttoujours là. «Le dossier est tou-jours à l’étude», nous a-t-on sou-vent répondu.Selon les dernières informa-

tions que nous avons pu obtenir,le projet de construire une pre-mière tranche de 2 000 placespédagogiques est entièrementfinalisé et l’entreprise à qui le pro-jet a été confié a même été dési-gnée, et ce, après plusieursappels d’Offres Nationaux, maisles travaux n’ont pas encoredébuté pour des raisons nonencore déterminées. Pour ce qui est des 6 000

places pédagogiques à réaliser,

on indique que deux appelsd’offre nationaux ont été lancéssans succès aussi un appeld’offres, international va êtrelancé après révision du cahier descharges.Par contre, la construction

d’une bibliothèque principale, durectorat, du restaurant principal etde la Direction des œuvres uni-versitaires, la DOU, sont en coursde réalisation. Ce retard dans la construction

n’est donc pas sans se répercutersur les conditions dans lesquellesva fonctionner l’université. En effet, cette année ce sont 4

300 nouveaux étudiants qui ontété orientés sur l’université deKhemis Miliana, contre 4 300 sor-

tants, ce qui à première vuesemble relever d’un équilibre.Cependant avons-nous appris,sur les 4 300 sortants seuls 1 200titulaires de masters vont libérerdes places pédagogiques, d’unepart et des 3 100 étudiants ayantobtenu leurs licences dans lecadre du LMD, très nombreuxvont se réinscrire pour des étudesde master.Pour faire face à cette situa-

tion, nombre de places pédago-giques limité, un train de mesuresont été prises pour pallier à cescontraintes, à savoir, les cours sedérouleront 6 jours sur 7 (sauf levendredi), 6 séances quoti-diennes au lieu de 5, un nombred’étudiants par groupe plus élevé.

Par ailleurs, une structure pro-visoire va s’ouvrir dans un établis-sement moyen désaffecté, l’Ex-CEA, Raïs-M’hamed, qui apresdes aménagements qui dureront5 mois (livrable en février) et quicoûteront quelque 17 milliardspour recevoir 1200 étudiants. Unretard qui engendre un autreretard et un surcoût à coups demilliards.Toujours à propos de cette

rentrée, pour faire appel à uncorps professoral de haut-niveau,un ensemble de 50 logementsflambant neuf, grand standing, aété réalisé au quartier Essalem,deux blocs de 24 et 26 logementsdotés d’ascenseurs, ce qui estune innovation ici. Les clés de ceslogements ont été mises à la dis-position du service de gestion del’université. Ces logements serontattribués comme logements defonction sur la base de critèresprédéfinis.Cependant, ces 50 logements

ne vont pas encore être attribuésaux enseignants car, avons-nousappris, les branchements d’élec-tricité et de gaz n’ont pas été réa-lisés à cause, dit-on, d’un litigeopposant la SDO (Sonelgaz) etun entrepreneur. Encore donc unretard !

Karim O.

Le Soird’Algérie Mardi 2 septembre 2014 - PAGE 8Régions

KHEMIS MILIANA

Un important retard dans la construction annonceune rentrée universitaire difficile

Le secteur du tourismevient de faire l’objet d’uneattention particulière duCalpiref par le lancementd’un appel à manifestationd’intérêt pour la réalisation,dans le cadre de l’investisse-ment, de 11 hôtels dont 5domiciliés dans le chef-lieude wilaya.En fait, l’opération initiée depuis

la fin de l’année 2013 a été quelquepeu retardée par le délai de finalisa-tion du contenu de l’appel à propo-sitions d’une part, et le peu d’intérêtmanifesté par les promoteurs d’in-vestissement d’autre part. Ainsi,l’appel, clôturé formellement le 8juillet dernier a été enfin prorogé defaçon presque illimitée pour per-mettre une bonne compétition et unmeilleur affinement des proposi-tions.Il faut souligner que les assiettes

de terrain proposées ont été judi-cieusement choisies, car situées auxentrées de la ville et bien desserviespar les voies de communication.Comme précité, Tiaret a la

palme d’Or dans ces projets avec 5hôtels dont 2 de catégorie 5 étoiles,1 en 4* et 2 en 3*. Des superficiesallant de 2 500 à 30 000 m² leursont dédiées. Les 6 infrastructureshôtelières restantes sont réparties à

travers les agglomérations deFrenda, Aïn-Dheb, Ksar-Chellala,Serguine à proximité de la stationthermale, Aïn-El-Hadid etTakhmaret. Le standing projetédans ces localités est de 4 et 3*.A la satisfaction de tous les

acteurs de la donne touristique, leCalpiref, qui est un comité regrou-pant les directions exécutives etorganismes publics impliqués dansle développement de l’investisse-ment et la régulation du foncier éco-nomique, a voulu par cette actionaffecter les meilleures assiettes deterrain périurbaines, très convoitéesd’ailleurs, à des projets d’améliora-tion du cadre de vie, facteur d’at-tractivité déterminant des investis-sements. En effet, des projets structurants

comme la raffinerie de Sid-El-Abed,le Complexe algéro-émirati de véhi-cules tout-terrain, le pôle universi-taire et son futur CHU, l’aéroportAbelhafidh-Boussouf complètementrénové, et les deux parcs industrielsde dernière génération totalisantplus de 600 ha, confortés par uneplateforme logistique (port sec) etune armature routière et ferroviairedes plus denses, ne peuvent s’ac-commoder de l’indigence remar-quable des infrastructures d’accueilexistantes au sein de la wilaya deTiaret. Car, à l’évidence, ces réali-

sations vont drainer une catégoriede ressources humaines exi-geantes en matière de cadre de vie,de loisirs et aussi une panoplied’évènements supposant un niveaud’organisation de haute qualité. La destination Tiaret sera aussi à

l’évidence promue, tant le patrimoi-ne touristique (vestiges archéolo-giques, patrimoine équestre, artisa-nat, tourisme de mémoire…) qu’ellerecèle est en mal de valorisation parsuite de l’insuffisance constatée desinfrastructures d’hébergement , derestauration et de détente.Rappelons dans ce contexte que

seuls 4 hôtels de standing accep-table, néanmoins non classés, avecune capacité de l’ordre de 400 litstentent de «parer à l’essentiel» entermes d’accueil et/ou de tenued’évènements particuliers (sémi-naires, banquets, forums…). Il y a lieu de souligner enfin que

l’appel à manifestation d’intérêt seraétudié en temps utile, en commis-sion spécialisée, devant retenir entoute équité les meilleurs projets surla base de critères objectifs préala-blement concertés comme le designde l’ouvrage, les qualifications desporteurs des projets, le partenariatéventuel en matière de labellisation,les capacités financières des postu-lants, les délais de réalisation etc.

Mourad Benameur

BOUDOUAOU

Un père de famille et sesdeux enfants tentent

de s’immoler par le feu Dhiafi Tayeb, 48 ans, ses deux enfants et son neveu ont

tenté, dans la nuit du samedi vers 22 heures, de s’immoler parle feu. La tentative s’est déroulée devant le siège de l’APC de

Boudouaou ex-Alma, dans le centre de la wilaya de Boumerdès.Comme dans pareille circonstance, la foule est intervenue pourépargner aux candidats au suicide collectif d’aller jusqu’au boutde leur acte. Cependant, dimanche matin, le père de famille, l’unde ses fils et le cousin étaient couverts de pansements. «Ce sont des blessures causées par le feu», a affirmé Tayeb

qui était entouré de dizaines de citoyens de la localité venus toutcomme lui manifester leur colère devant le siège de l’APC deBoudouaou. Motif de cette colère : la distribution opaque, parl’exécutif communal , de 517 espaces commerciaux de 4 mètressur 3 au sein du souk de Boudouaou alors que lui et ses compa-gnons de fortune qui observaient un sit-in, dimanche matin ensont exclus. «Je vous le dis, des carreaux ont été cédés moyen-nement 10 000 dinars. Des affectations ont été distribuées lanuit. Moi et mes fils, cela fait plus de 5 ans que nous travaillonsdans ce marché, nous avons été exclus et nos dossiers, nous lesavons découverts dans la poubelle de l’administration communa-le», a lancé Tayeb.Nous réitérons notre question en lui rappelant que l’accusa-

tion qu’il lance publiquement contre les membres de l’APC estgrave. C’est la foule qui reprend l’accusation pour son compte,«Des espaces ont été cédés à des personnes qui n’ont jamaisexercé dans le marché», dira un jeune manifestant. L’opération consistait à éliminer l’anarchie qui régnait dans ce

marché et plus tard, le rentabiliser puisque «il est question dupayement des loyers par les attributaires». Par ailleurs, comme c’est une manifestation de foule, des

langues se sont déliées pour nous faire part de l’affaire d’unepartie des terrains de ce marché convoités par les membresde l’exécutif communal. Nous avons tenté, par deux fois, dejoindre les membres de cet exécutif, mais la porte du siège del’APC est restée fermée. Nous n’avons pas eu plus de chanceau téléphone vu que ni le maire ni son intérimaire n’ont daignérépondre sur la ligne directe du bureau du maire ni sur leursportables respectifs.

Abachi L.

11 HÔTELS DE HAUT STANDINGEN PERSPECTIVE À TIARET

Quand le secteur de l’hôtellerie présente des opportunités

d’investissement

Le Centre universitaire de Khemis Miliana, devenumaintenant Université, n’a pas cessé de se développeret d’accueillir un nombre de plus en plus grand d’étu-diants dans les différents domaines. Des 700 étudiantsinscrits au début des années 2000, on en est à présentà plus de 20 000.

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Egalement utilisé par les habi-tants riverains du site, ce réseau aété d’abord créé clandestinementpour servir de bâche à eau par lesentreprises du bâtiment.

De gros diamètre, la conduite aété ensuite détournée pour alimen-ter illicitement des habitations etd’autres entreprises commer-ciales. La gravité de la situation estd’autant plus importante du faitque la majorité des 160 000 habi-tants de la commune d’El-Bouniest à forte concentration d’habita-tions particulières et de bidonvilles.

C’est également le lieu d’im-plantation du marché de gros quialimente toute la population deAnnaba en fruits et légumes et dela zone d’activité commerciale. Ade rares exceptions, tous s’alimen-tent depuis des décennies aumoyen de piquages illicites à partirde la conduite principale propriétéde la Seata. Les derniers boulever-sements qu’a vécus cette entrepri-se publique, victime d’un détourne-ment de deniers estimé à 230 mil-lions de dinars alors que ledécompte se poursuit toujours, ontimposé aux cadres gestionnairesde pousser plus loin les opérationsde contrôle.

Celles-ci ont amené à la décou-verte par le service commercial dela Seata El-Bouni des piquages illi-cites. L’objectif de ces opérationsétant, de réhabiliter l’autorité del’entreprise sur la distribution del’eau potable, d’éradiquer lespiquages illicites sources de conta-mination de l’eau potable avec ceque cela représente comme risque

sur la santé publique. Qu’elles soient d’eau potable

ou de l’assainissement, lesconduites sont pratiquement col-lées les unes aux autres. Il suffiraitde la moindre fuite pour entraînerune cross-connexion aux consé-quences graves sur la santé de lapopulation. Pour les techniciens dela Seata, notamment les releveurshabitués du terrain, cette situationreprésente une véritable bombe àretardement. Particulièrementdepuis quelques mois avec lesfuites générées par le vieillisse-ment des conduites illicites d’eaupotable et assainissement.

Risques sur la santé publique,mais aussi au plan financiersachant que les piquages illicites,qui durent depuis des décennies,causent un préjudice annuel deplusieurs dizaines de milliards dedinars, il n’y a pas que cespiquages qui en sont la cause.

Des habitants et gérants d’acti-vités commerciales n’hésitent pasà détériorer leur compteur d’eauou à réaliser une conduite parallèlesouterraine pour ne pas avoir àpayer la redevance Seata. Ils sontdes centaines principalement àBouzarourah, Boussedra,

El-Bouni, 1er-Mai, Hadjar-Eddis,Kharaza, Chabia, Sarouel,Boukhadra I,II et III… à utilisercette pratique. Des entreprises pri-vées, dont l’eau potable est incon-tournable pour leur activité, sontde la partie. Leurs gérants ne seprivent pas de consommer l’eau dela Seata sans payer un centime.

Ce sont aussi ces stations de

lavage, unités de production dematériaux de construction, entre-prises du bâtiment, unités de

transformation agroalimentaire…qui, détournant l’eau de la Seata,réalisent des chiffres d’affaires

annuels mirobolants. Ces milliardsqui gonflent leur compte bancaire,ne les incitent pas, pour autant, àrégulariser leur situation vis-à-visde la Seata. Etrangement, cettedernière n’applique pas contre euxles mesures contraignantes pré-vues, telle que la coupure systé-matique de l’alimentation en eaupotable. Ce qui ne sera plus le casà l’avenir. En effet, dès 2015, leministère des Ressources en eaun’assurera plus le paiement de lamasse salariale.

Dorénavant, la Seata devracompter sur ses propres moyenspour répondre à cette obligationmensuelle vis-à-vis de plusieurscentaines d’agents et cadres.

Telle est, selon notre sourceproche du cercle des décisions àAlger, l’instruction du ministère desRessources en eau. Elle seraapplicable dès janvier 2015.

A. Bouacha

Le Soird’Algérie Régions

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Avec la mise au jour par le service commercial d’El-Bouni de la Société des eaux, de l’assainissement d’ElTarf et Annaba (Seata) d’un réseau d’assainissementtransformé en une source d’eau potable pour l’alimenta-tion des logements de divers segments achevés ou encours d’achèvement et prêts à l’attribution à proximité dela cité du 1er-Mai, de Annaba, c’est une véritable bombe àretardement qui a été ainsi découverte.

Mardi 2 septembre 2014 - PAGE9SEATA

Au détournement s’ajoutent piquages illiciteset risques de cross-connexion

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LUTTE CONTRE LESLIEUX DE DÉBAUCHE

À MOSTAGANEMArrestation

de 3 hommes et 4 femmes Agissant sur information et en vertu d’un mandat

de perquisition délivré par le procureur de laRépublique, les éléments de la police de la 1re

Sûreté urbaine ont procédé à l’arrestation de septpersonnes dans un domicile servant de lieu dedébauche. Durant l’opération, apprend-on auprèsde la cellule de communication relevant de la Sûretéde wilaya, 3 hommes et 4 femmes de mœurslégères ont été arrêtés en flagrant délit de prostitu-tion. Les mis en cause avaient en leur possessiondu kif traité, des comprimés de psychotropes et desarmes prohibées. La tenancière de l’établissementD. M. âgée de 42 ans, qui a pris la fuite au momentde la descente policière, a fait de son domicile unvéritable commerce, elle touchait auprès de la clien-tèle 1 000 DA à chaque passe.

Une procédure judiciaire a été instruite à leurencontre pour création de lieu de débauche et pros-titution. Présentés devant le parquet tous les mis encause ont été placés sous mandat de dépôt enattendant leur comparution devant le tribunal desflagrants délits.

A. B.

TLEMCEN

Le centre anticancer de Chetouaneopérationnel à la fin d’année

Lors de sa visite de travail dans lawilaya de Tlemcen, le ministre de laSanté a déclaré «qu’au vu des projetsréalisés dans cette wilaya, celle-ci doitdevenir un pôle d’excellence de santé».

Le ministre s’est attardé sur les prin-cipaux objectifs : à savoir la carte sani-taire, la gestion rationnelle des CHU, lescritères d’affectation des médecins spé-cialistes. Ces affectations se feront àl’avenir au niveau local, en concertationavec les walis Outre cette décentralisa-tion, le ministre a demandé aux gestion-naires d’informatiser leur système degestion pour évaluer leur besoin et dres-ser des bilans réels. Dans la daïra deChetouane, les travaux de terrassementpour la réalisation du nouveau CHU ontcommencé et d’autres projets sont en

cours dans les daïra de Sid-Djilali et àBâb-El-Assa. La population deNedroma, quant à elle, va pousser ungrand ouf ; l’hôpital de Nedroma, d’unecapacité de 80 lits, sera achevé endécembre. Pour le rappel, cette infra-structure a accusé un retard de… huitannées. Il a fallu attendre la visite de M.

Saci Ahmed Abdelhafid wali de Tlemcenà Nedroma, pour que les choses soientprises en main.Interpellé sur le risque decontamination par le virus Ebola, leministre a indiqué que l’Algérie a pris sesdispositions et le risque est minime,dans les pays du Maghreb.

M. Zenasni

GUELMA

Le calvaire du transport urbainLes Guelmis sont énor-

mément gênés par l'anar-chie qui frappe de pleinfouet le secteur du trans-port urbain. Un véritablefléau, impacté de plus enplus par l’informel.

Les riverains ont fait porter lechapeau aux élus locaux et auxresponsables de la Direction destransports de la wilaya qui sontpointés du doigt et qui ne font rienpour stopper ce phénomène. Ils'agit d'une véritable probléma-tique qui persiste depuis desannées, mais aucune mesure poury remédier n’a été prise.

Les transporteurs en quêted'usagers se bousculent et mettentla pression. «C'est une véritable

concurrence. On doit se débrouillersinon notre revenu risque de dimi-nuer. Il faut dire que le nombre debus par ligne ne cesse d'augmen-ter.

Au début, on était peu nom-breux mais ces derniers temps, laconcurrence devient naturellementrude mais aussi déloyale, c'est laraison pour laquelle des conflitssurgissent à chaque fois», nousrévèle l’un d’eux. Les usagers etles riverains se plaignent à leurtour. Ainsi, ils dénoncent l'anarchietotale qui règne dans le secteur. Ilsdéplorent les comportements et lesattitudes inappropriés de certainschauffeurs et receveurs qui impo-sent leur diktat.

«Le bien-être des usagers estloin d'être leur préoccupation». A

cela s'ajoute le nonrespect du codede la route et des lois qui régissentce secteur d'activité qui se trouveaujourd'hui affecté par un autrefléau, celui de l'informel.

Des chauffeurs de taxi clandes-tins sévissent ces derniers temps,notamment au boulevard Souidani-Boudjemaâ du côté du cinéma leTriomphe et de la Direction de l'hy-draulique. Un phénomène quicause un grand tort aux réglemen-taires. Au nombre de clandestinsqui pointent chaque jour, les rive-rains évoquent les désordres et lesmultiples obstacles à la fluidité dela circulation, enregistrés quoti-diennement au niveau du boule-vard Souidani-Boudjemaâ ducentre-ville.

Noureddine Guergour

Enfin, c’est une bonne nou-velle pour les malades atteintsde cette grave pathologie. LeCAC (Centre anticancer) deChetouane sera inauguré offi-ciellement, en décembre 2014.

Soir Retraite Le Soird’Algérie Mardi 2 septembre 2014 - PAGE 10

Souvenez-vous, les augmenta-tions salariales attribuées aux tra-vailleurs avec effet rétroactifdepuis 2008 ont contribué inexora-blement à une forte poussée del’inflation et les seules victimesétaient bien sûr les retraités s’ils nebénéficiaient pas d’une nouvelleactualisation de leurs pensions deretraite.

Pour mieux illustrer cette disparité de revenu,l’exemple du veilleur de nuit de l’agence Cnas quiperçoit actuellement un salaire net de : 41000DA soit 2,27 fois le SMIG (18 000DA), alorsqu’un cadre supérieur d’une société nationalepercevait en 2000, avant sa sortie en retraite,un salaire net de 35 000DA ce qui représentaitles 5,83 fois le SNMG de l’époque (6 000DA).Face aux revendications légitimes des retraitésnées des grands écarts entre d’un côté, lesnouveaux salaires des travailleurs actifs del’après-2008 et de l’autre côté, les niveaux despensions de retraite restées très faibles en rap-port avec la faiblesse des taux de revalorisa-tions annuelles et alors que les retraités atten-daient avec impatience cette actualisation, leprésident de la République avait alors décidéune revalorisation exceptionnelle des pensionsde retraite antérieures au 31 décembre 2011«dite : revalorisation exceptionnelle du prési-dent Bouteflika», à la charge du budget del’Etat, et ce, à compter du 1er janvier 2012. Atitre de rappel, cette revalorisation exception-nelle s’est effectuée par paliers comme suit : -a) +30% sur le net perçu pour les pensions2011 inférieures à 15 000 DA ; -b) +28% pour les pensions entre 15 000 et 20000 DA ; -c) +26% entre 20 000 et 25 000 DA ; -d) +24% entre 25 000 et 30 000 DA ; -e) +22% entre 30 000 et 35 000 DA ; -f) +20% entre 35 000 et 40 000 DA ; -g) +15% pour les pensions supérieures à 40 000 DA. Souvenez-vous également qu'à cette

époque, l’objectif de cette revalorisation excep-tionnelle était donc, en quelque sorte, une espè-ce d’actualisation des pensions de retraite ouplutôt une sorte de mise à niveau des pensionsde retraite en rapport aux nouveaux salairesdes travailleurs actifs, en adaptation aux fluc-tuations des conditions économiques et à ladégradation flagrante du pouvoir d’achat et parconséquent cette revalorisation exceptionnelleétait la très bien venue en 2012 car le retraitésne s'attendaient surtout pas à ce que le mon-tant de cette revalorisation exceptionnelle 2012n'est pas assujetti aux revalorisationsannuelles.

Nouvelle injusticeMaintenant et après les deux dernières

années d’expérience, force est de constaterque cette majoration exceptionnelle 2012 pour-tant devenue partie intégrante de la pension deretraite, n’a jamais été prise en compte lors desrevalorisations annuelles successives de 2013et 2014 puisque, soi-disant, toute revalorisationde pension de retraite ne doit s’effectuer tech-niquement que sur la base du montant du der-nier avantage principal déjà revalorisé et actua-lisé : c’est la règle et la condition sine qua nonà l’effet de lui faire subir de nouvelles déduc-tions de la sécurité sociale (-2%) et de nou-velles retenues d’IRG suivant le barème IRG encours. Ainsi pour tous les retraités d’avant2012, les revalorisations annuelles des pen-sions de retraite de l’année 2013 et celle de

2014 sont tout simplement tronquées (voir mespoints de vue sur notre quotidien Le Soir d’Al-gérie rubrique «Soir retraite» du 21 mai 2013 etdu 29 avril 2014) ce que les retraités ne com-prendront jamais et par conséquent, cette caté-gorie de retraités ayant bénéficié de cette reva-lorisation exceptionnelle se demande pourquoileur infliger une nouvelle injustice qui, en fait,ne va concourir qu’à creuser de nouveau l’écartentre les salaires actuels et les pensions deretraite que, souvenez-vous, cette même reva-lorisation exceptionnelle 2012 a été instauréepour réparer cette disparité flagrante entre lessalaires et les pensions de retraite. En effet,cela revient à dire tout simplement, que pources retraités d’avant- 2012, la revalorisationannuelle sera partielle et pas totale car unebonne partie de leur pension ne sera pas reva-lorisée et ce comme suit : - les 30% de leurpension sont tronquées à chaque revalorisationannuelle pour le palier (a) cité ci-dessus ; - les 28% de leur pension sont tronquées à

chaque revalorisation annuelle pour le palier (b)cité ci-dessus ; - les 26% de leur pension sont tronquées à

chaque revalorisation annuelle pour le palier (c)cité ci-dessus ;

- les 24% de leur pension sont tronquées àchaque revalorisation annuelle pour le palier (d)cité ci-dessus ; - les 22% de leur pension sont tronquées à

chaque revalorisation annuelle pour le palier (e)cité ci-dessus ;

- les 20% de leur pension sont tronquées àchaque revalorisation annuelle pour le palier (f)cité ci-dessus ; - les 15% de leur pension sont tronquées à

chaque revalorisation annuelle pour le palier (g)cité ci-dessus.

Revoir la compositionde l’avantage principal

A titre d’exemple, voici une revalorisationd’une pension de retraite pour l’année 2014. Lemontant de la pension nette d’un retraité mariéau 30 avril 2014 est égal à 30 076,24 DA, dontla majoration exceptionnelle 2012 est égale à 5341,96 DA (soit 28% de sa pension de 2011) et

dont la majoration pour conjoint à charge estégale à 2 500,00 DA : l’augmentation relative àla revalorisation 2014 va s’appliquer non pas aumontant net à savoir 30 076,24 DA mais, procé-dure CNR oblige, elle va s’appliquer unique-ment à l’avantage principal de cette pensionsoit pour ce cas 23 230,08 DA, c'est-à-dire,sans le montant de la majoration exceptionnellede 2012 (5 341,96 DA) et également sans lamajoration pour conjoint à charge (2 500,00DA), soit en fin compte, comme si la pensionnette n’était que de 22 234,28 DA (30 076,24 -5 341,96 - 2 500,00), et ce, aux lieu et place de la vraie

pension nette qui est de 30 076,24 DA. Et cen’est pas encore fini : lors de l’opération revalo-risation au taux de 12%, on doit égalementdéduire un taux de 2% pour la Sécurité socialeet bien sûr l’IRG au barème 2010 en vigueur,soit pour notre exemple ci-dessus, le nouvelavantage principal majoré à +12% passeradonc à 26 017,69 DA, duquel il faut lui déduire: 1. les 2% de Sécurité sociale soit -520,35 DA ;2. la déduction de l’IRG barème 2010 soit -858,80 DA ; 3. la restitution de la majoration exceptionnelle2012 : + 5 341,96 DA ; 4. la restitution de la majoration pour conjoint àcharge + 2 500 DA ; ce qui nous donne unepension nette revalorisée à 12% de 32 480,50DA, soit une augmentation nette de 2 404,26DA (32 480,50 - 30 076,24), ce qui est l’équiva-lent d’une augmentation nette d’à peine 7,99%uniquement, au lieu et place des 12% brutsannoncés. Constat, la majoration exceptionnel-le de 2012 est devenue maintenant pénalisantepour les retraités d’avant 2012 dans toutes lesrevalorisations annuelles futures de leur pen-sion de retraite. Il est grand temps pour les décideurs du minis-tère du Travail et de la FNTR d’actionner unetoute nouvelle actualisation des pensions deretraite comme celle effectuée en 2006 pourbalancer carrément le montant de cette fameu-se revalorisation exceptionnelle 2012 dans lemontant de l’avantage principal afin ne pasléser cette catégorie de retraites.

M. Benmoumene, Aïn Defla

Le Soir d’Algérie - Espace «Retraite» — E.mail : soiretraite@hotmail.com

LIBRE DÉBAT

Depuis l’instauration de la majoration exceptionnellede 2012, la revalorisation annuelle des pensions

de retraite est tronquée

Pour éviter l’implosion du systè-me de retraite des fonctionnairesmarocains, le gouvernement Benki-rane engage une réforme quirepousse notamment l’âge dedépart à la retraite de 60 à 62 ans,puis à 65 ans progressivement. Lessyndicats de fonctionnaires semobilisent pour atténuer l’impact duprojet gouvernemental. Un total de1 700 signatures en une quinzainede jours. C’est ce qu’a recueilli lapétition contre la réforme desretraites au Maroc lancée le 8 aoûtà l’initiative des fonctionnaires sou-tenus par leurs syndicats. «La péti-tion n’émane pas d’une organisa-tion, il s’agit plutôt d’une initiativepar et pour les premiers concernés,à savoir les fonctionnaires. Tout lemonde a maintenant l’occasion dedonner son avis sur cette réforme»,affirme Hassan El Mardi, syndicalis-te, membre du conseil d’administra-tion de la Caisse marocaine deretraite (CMR). En cause, la réformedes retraites des fonctionnairesannoncée par l’Exécutif pour sauverla CMR, au bord de la faillite. Et quirepose sur trois piliers. Le gouver-nement Benkirane propose de por-ter l’âge de départ à la retraite de 60à 62 ans, puis de le reculer progres-sivement à 65 ans. Le projet prévoit

également l’augmentation du tauxde cotisation des fonctionnaires, quidoit progressivement passer de 10à 14%, et la révision de la méthodede calcul de la pension de retraite.Cette dernière devrait alors être cal-culée sur la base du revenu moyenobtenu lors des huit dernièresannées avant la retraite, et non plussur la dernière année de travail.

Caisse déficitaireDe leur côté, les syndicats,

l’Union marocaine du travail (UMT)en tête, demandent que le rallonge-ment de l’âge de départ à la retraitesoit facultatif et non pas obligatoire,et que le taux de cotisation se répar-tisse en deux tiers pour l’Étatemployeur et un tiers pour le fonc-tionnaire. Pour l’instant, le projet deloi de réforme du régime civil despensions de retraite des agents del’État est entre les mains du Conseiléconomique, social et environne-mental (CESE), consulté par le gou-vernement pour avis. Le projet seraensuite adressé au Parlement. Maisle temps presse. Pour la premièrefois depuis sa création en 1930, laCMR est déficitaire cette année. En 2014, l’organisme connaîtra

un déficit de 200 à 300 millions dedirhams, soit entre 17,8 et 26,8 mil-

lions d’euros. Et si aucune mesuren’est prise, la Caisse aura épuiséses 7,1 milliards d’euros de réserves(79 milliards de dirhams) d’ici 2020.Pis encore, selon un rapport de laCMR en 2013, son déficit actuarielpourrait s’envoler à 605 milliards dedirhams (54 milliards d’euros) sur unhorizon de cinquante ans.

Allongement de la durée de vieLes premières suggestions sur

la nécessité de faire évoluer le sys-tème de retraite des fonctionnairesremontent pourtant à 1997. Il fallutattendre 2010 pour que le conseild’administration de la CMR suggèreaux pouvoirs publics des pistes deréforme. Depuis, plusieurs commis-sions techniques et la Cour descomptes ont demandé de mettre enplace les trois volets de la réforme.Sinon le système implosera. Au cours de ces vingt dernières

années, la durée de vie au Marocest passée de 60 ans en moyenne à72 ans. Le pays compte aujourd’huiun retraité pour 4 actifs contre unpour 11 dans les années 1970. Et au-delà de 2020, le rapport

s’inversera. Car l’administrationconnaîtra alors un pic de départs àla retraite, avec 22 296 retraitésattendus en 2020.

Les agents publics marocains rechignent à partir en retraite à 62 ans

Comment trouver des emplois aux900 000 jeunes contractuels algérienssans emploi ? En partie en envoyant àla retraite les fonctionnaires de plus de60 ans. C’est la solution trouvée en jan-vier par le Premier ministre. Une mesu-re peu appliquée. Le gouvernementvient de rappeler les administrations àl’ordre. Le gouvernement fait face à lafronde des fonctionnaires algériens deplus de 60 ans, contraints de partir à laretraite pour libérer leur poste. Le 26 janvier dernier, le Premier

ministre, Abdelmalek Sellal, avait adop-té une circulaire relayée et expliquéepar la direction générale de la Fonctionpublique (DGFP) à tous les directeursdes ressources humaines des institu-tions et administrations publiques dupays. L’instruction gouvernementaleimpose aux différentes administrationsde mettre à la retraite de manière obli-gatoire et systématique les fonction-naires âgés de 60 ans, l’âge légal dudépart à la retraite. Plus de 60 000agents seraient concernés par cettemesure. À titre d’exemple, les minis-tères de l’Industrie et de l’Éducation ontmis en application la circulaire, alorsque ceux du Tourisme et de la Culturen’ont toujours rien entrepris.

AssouplissementÀ travers une nouvelle instruction, le

Premier ministre a envoyé en août unepiqûre de rappel à tous les ministères etaux institutions relevant de la Fonctionpublique. Une relance à la fois pluscontraignante et plus souple…

La circulaire de janvier dernierexcluait les fonctionnaires occupant despostes sensibles ou demandant unegrande expérience. Mais à partir de larentrée de septembre, l’obligation dedépart à la retraite à 60 ans s’appliqueraà toutes les catégories de fonction-naires. Et concernera également lescadres supérieurs de la haute fonctionpublique. Mais face aux difficultés quele Premier ministre a éprouvées pourfaire appliquer son texte depuis janvier,il a adouci son exigence, selon El Kha-bar. Le quotidien arabophone, qui affir-me avoir consulté la nouvelle circulaire,assure qu’elle donne aux responsablesdes différentes administrations «la lati-tude de garder 40% des personnelsdont l’âge dépasse 60 ans». Pendant ce temps, les jeunes sans

emploi trépignent. La mesure devaitservir à rajeunir l’administration algé-rienne en libérant des postes stables etpermanents pour une partie des 900000 contractuels sans emploi, des chô-meurs et des jeunes diplômés universi-taires. Partie remise ?

L’Algérie peine à mettre ses fonctionnairesde plus de 60 ans à la retraite

MondeLe Soird’Algérie Mardi 2 septembre 2014 - PAGE 11

Selon l'agence officielle Lana,une majorité des membres du Par-lement élu le 25 juin et reconnupar la communauté internationale,a voté réuni à Tobrouk, dans l'ex-trême est du pays, en faveur d'unereconduction de M. Theni.

Il a été chargé de former ungouvernement de 18 membres,alors que le sortant comptait unetrentaine de ministres. Au sein ducabinet de 18 membres, sept doi-

vent faire partie d'un mini-cabinetde crise, selon l'agence.

M. Theni a remis jeudi dernierau Parlement la démission du gou-vernement provisoire qu'il dirigeaitet qui avait été chargé d'expédierles affaires courantes.

Le gouvernement Theni, quisiégeait dans l'est du pays pouréchapper, tout comme le Parle-ment, à la pression des milicesarmées, est contesté par ces

milices, à majorité islamistes, quiont pris le contrôle de Tripoli aprèsavoir conquis l'aéroport à leursrivaux nationalistes.

Ces miliciens de la coalition«Fajr Libya» (Aube de la Libye)ont annoncé leur intention de for-mer un gouvernement parallèle àTripoli, dirigé par Omar al-Hassi,connu pour ses sympathies isla-mistes.

Ils ont auparavant convoquél'Assemblée sortante, le Congrèsgénéral national (CGN), dont lemandat a expiré théoriquementavec l'élection du Parlement, etcelui-ci a repris ses travaux.

LIBYE

Le chef du gouvernement sortant chargéde former un nouveau cabinet

TUNISIELe président de la Constituante

candidat à la présidentielle Le président de l'Assemblée nationale constituante

tunisienne (ANC), Mustapha Ben Jaafar, sera candidat àla présidentielle du mois de novembre, a annoncé lundison parti de centregauche, Ettakatol.

«Nous annonçons officiellement la candidature deMustapha Ben Jaafar à la présidentielle», a déclaré àl'AFP le porte-parole d'Ettakatol, Mohamed Bennour.

«Nous estimons que M. Ben Jaafar a joué un rôledéterminant pour la réussite de la phase transitoire (versla démocratie), son rôle à la tête de l'ANC a été détermi-nant (...) c'est l'homme de la situation», a-t-il ajouté.

M. Ben Jaafar, figure politique tunisienne de premierplan, préside l'ANC qui après moult retards et crises poli-tiques a adopté la nouvelle Constitution du pays en débutd'année, ouvrant la voie à des législatives en octobre et àla présidentielle en novembre. Sa candidature était atten-due. Le CPR du président Moncef Marzouki et Ettakatolsont les deux partis séculiers s'étant alliés avec les isla-mistes d'Ennahda, vainqueurs des élections en octobre2011 de l'ANC. MM. Ben Jaafar et Marzouki ont été trèscritiqués pour avoir formé cette coalition par nombre deleurs anciens amis politiques. L'alliance a néanmoinsgouverné la Tunisie jusqu'à l'adoption de la Constitution,après quoi ils ont laissé la place à une équipe apolitiquechargée de conduire le pays aux élections.

Agé de 73 ans, M. Ben Jaafar est un francophone etfrancophile assumé, proche des dirigeants du parti socia-liste français, y compris du président François Hollande.

Opposant au régime déchu de Zine El Abidine Ben Ali,ce médecin radiologue de formation, avait voulu se pré-senter en 2009 à la présidentielle mais sa candidatureavait été rejetée.

Les élections de l'automne en Tunisie doivent par-achever le processus de «transition vers la démocratie»lancée par la révolution de décembre 2010-janvier 2011.La Tunisie fait figure de dernier espoir de réussite du Prin-temps arabe et les scrutins doivent pérenniser les institu-tions pour la première fois depuis la chute de Ben Ali.

Soldats irakiens, forces kurdes etmiliciens chiites, appuyés par desfrappes américaines, ont intensifiélundi leurs opérations contre les dji-hadistes de l'Etat islamique (EI) enIrak, où les violences ont tué aumoins 1 420 personnes en août,selon l'ONU.

A Genève, le Conseil des droits del'Homme de l'ONU débat d'une résolution,soutenue par l'Irak et les cinq membresdu Conseil de sécurité, demandant d'ur-gence une enquête sur les atrocités com-mises par les djihadistes de l'EI dans cepays.

«L'EI n'est pas un phénomène irakienmais une présence transnationale quiprésente un danger imminent pour tousles pays du monde», a déclaré le ministreirakien des Droits de l'Homme, Moham-med Chia al-Soudani, lors d'une réunionextraordinaire du Conseil. Réputés pourleurs exactions — exécutions, viols — etaccusés de «nettoyage ethnique» et decrimes contre l'Humanité par l'ONU, cesextrémistes sunnites sont aussi engagésdans la guerre en Syrie voisine et ont pro-clamé fin juin un califat sur les régionsconquises à cheval entre l'Irak et la Syrie.

Au nord de Baghdad, les combattantskurdes et les miliciens chiites, forts deleur succès dans la ville turcomaned'Amerli où ils ont brisé avec l'armée unsiège djihadiste de plus de deux mois, ontréussi à reprendre la localité de Soulei-mane Bek, à une quinzaine de km plus aunord.

«En quelques heures nous avonsréussi à sécuriser complètement la ville»,a déclaré à l'AFP Hadi al-Ameri, le com-mandant de la milice chiite Badr à Soulei-mane Bek, située à 175 km au nord deBaghdad et aux mains de l'EI depuis onzesemaines.

Les combattants ont célébré ce suc-cès en tirant en l'air et en criant des slo-gans hostiles à l'EI, selon un correspon-dant de l'AFP sur place.

A quelques kilomètres de là, les forceskurdes et chiites ont encerclé le village deYankaja, qu'ils tentent de prendre aux dji-hadistes en le soumettant à un pilonnageintense. Avec ces deux succès, les forcesirakiennes aidées des miliciens et desPeshmergas, cherchent à reprendre duterrain après leur déroute au début de l'of-fensive lancée le 9 juin par les djihadistesqui ont réussi à s'emparer en quelquesjours de larges pans de territoire au nord,à l'est et à l'ouest de Baghdad.

1 420 morts en août L'armée américaine a appuyé l'offen-

sive terrestre par de nouvelles frappesaériennes dimanche à proximité d'Amerli,dont les habitants manquaient d'eau, denourriture et de médicaments et où l'ONUavait dit craindre un «massacre» par l'EI.

Alors qu'aucun bilan précis des perteshumaines depuis le début de l'offensivedjihadiste n'est disponible, l'ONU aannoncé lundi qu'au moins 1 420 per-sonnes avaient été tuées et 1 370 bles-sées dans les violences en août.

Au cours de ce mois, les djihadistesont renouvelé leurs assauts dans le nordde l'Irak, s'emparant de plusieurs localitéset poussant les combattants kurdes à seretrancher dans leur région autonome duKurdistan. Devant la progression de l'EI,des centaines de milliers de personnesont été chassées de chez elles. Selonl'ONU, 1,6 million d'Irakiens ont été dépla-cés cette année par les violences, dont850 000 durant le seul mois d'août, parmilesquelles un grand nombre de membresdes minorités chrétienne, yazidie et turco-mane. Cette crise humanitaire a poussé

les Occidentaux à intervenir, en faisantlivrer de l'assistance humanitaire maisaussi en armant les combattants kurdes.Seuls les Etats-Unis interviennent militai-rement, avec des frappes aériennes.

Commencé le 8 août, ce soutien amé-ricain, premier engagement militaire desEtats-Unis en Irak depuis le retrait deleurs troupes fin 2011, a déjà joué un rôlecrucial dans la prise à l'EI le 17 août dubarrage de Mossoul (nord), le plus impor-tant du pays.

Bombes à sous-munitionsen Syrie

Face à la montée en puissance desdjihadistes, les Etats-Unis pourraient pré-ciser leur stratégie concernant ce groupedès «la semaine prochaine», a indiquél'élu américain Dutch Ruppersberger,après que le président Barack Obama areconnu jeudi ne «pas encore avoir destratégie».

Le chef de la diplomatie John Kerry,attendu dans la région après un sommetde l'Otan les 4 et 5 septembre, a soulignéque M. Obama proposerait un plan d'ac-tion à l'ONU en septembre. Dans cecontexte, l'Allemagne a annoncé qu'elleferait une première livraison d'armes auxKurdes. La Chambre basse du Parlementallemand, le Bundestag, a consacré lundiune session extraordinaire à ce sujet. EnSyrie, où le conflit a fait plus de 191 000morts depuis mars 2011, l'EI a été accuséd'utiliser des bombes à sous-munitionsdans le nord, une arme interdite parHuman Rights Watch. Et au Golan (sud),44 Casques bleus fidjiens sont retenusdepuis jeudi par le Front Al-Nosra, labranche syrienne d'Al-Qaïda, alors quedes combats intenses se déroulaiententre armée et rebelles, notamment àproximité de la frontière israélienne.

IRAK

Les opérations s'intensifient contre les djihadistes

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Le chef du gouvernement sortant libyen Abdallah al-Theni a été chargé lundi par le Parlement élu de former unnouveau cabinet restreint, alors que les autorités n'ontpas de contrôle réel sur le pays livré aux milices.

Les djihadistes de l'Étatislamique (EI) ont utilisé desbombes à sous-munitions enSyrie, au moins dans unendroit, tandis que le régimesyrien continue d'avoirrecours à cette arme interdi-te, a assuré lundi HumanRights Watch.

Cette organisation basée à NewYork se fonde sur des rapportsfournis par des responsableslocaux kurdes et des clichés pour

déclarer que l'EI en a fait usage le12 juillet et le 14 août.

Selon elle, cette arme interdite aété utilisée lors de combats entre legroupe djihadiste et des combat-tants kurdes aux environs de l'en-clave kurde d'Aïn al-Arab, dans laprovince d'Alep, près de la frontièreavec la Turquie.

Il semble que c'est la premièrefois que ces ultra-radicaux utilisentce type d'armes, et la manière dontils ont pu les acquérir reste obscu-re.

Les bombes à sous-munitions

peuvent être tirées par l'artillerie oul'aviation. Elles lâchent sur unelarge surface des grappes depetites bombes, qui peuvent tuer etblesser lorsqu'elles explosent àleur tour, parfois longtemps aprèsavoir été tirées.

Elles sont aussi utilisées par legouvernement syrien dans lescombats contre les rebelles quicherchent à le renverser. HRW arecensé l'usage par le régime de249 bombes à sous-munitionsdepuis mi-2012, se fondant sur destémoins et des vidéos.

La Syrie n'a pas signé en 2008le traité d'interdiction des sous-munitions, tout comme les États-Unis ou Israël.

HRW a appelé toute la commu-nauté internationale à signer le trai-té, et a renouvelé son appel à unembargo sur les armes au gouver-nement syrien et aux autres par-ties qui commettent des abus dansle confit.

«Tout usage de bombes à sous-munitions doit être condamné, maisla meilleure réponse est que toutesles nations adhèrent au traité les

interdisant et agissent ensuite col-lectivement pour leur élimination»,soutient le chef de la division desarmes de l'ONG, Steve Goose,dans un communiqué.

«Le Conseil de sécurité del'ONU doit imposer un embargo surles armes au gouvernement syrienet aux autres groupes armés quiviolent de manière systématique etgénéralisée les droits de l'Hom-me», ajoute le groupe.

Plus de 191 000 personnes ontété tuées dans le conflit depuismars 2011, selon l'ONU.

SYRIE

L’État islamique fait usage de bombes à sous-munitions

Le Soird’Algérie Culture

lesoirculture@lesoirdalgerie.com

On croyait que le chagrin,d’amour ou autre, fait rétrécirla peau du visage et donne unsacré coup de vieux à la per-sonne qui en souffre. Finale-ment l’expression «se réduirecomme une peau de chagrin»,signifie se réduire progressi-vement jusqu'à ce qu’il n’enreste plus rien. Son origine estdans un roman de Balzac.

La Peau de chagrin est unroman d’Honoré de Balzacpublié en 1831 par Gosselin etCanel dans les Romans etcontes philosophiques. Lethème central est le conflitentre désir et longévité. Lapeau de chagrin magiquereprésente la force vitale deson propriétaire. Elle se racor-nit à chaque satisfaction deson désir. Le héros s'entourede richesses pour se retrouvermisérable et décrépit à la fin.Le jeune Raphaël de Valen-

tin a perdu son dernier sou aujeu. Il veut se suicider. Il entrepar hasard chez un antiquaire,où un vieil homme lui montreune «peau de chagrin» qui a lepouvoir d’exaucer tous lesvœux de son propriétaire. Le vieillard met en garde le

jeune homme et lui expliqueque chaque désir exaucé feradiminuer la taille de cettepeau, symbole de sa vie : «Lecercle de vos jours, figuré parcette peau, se resserrera sui-vant la force et le nombre devos souhaits, depuis le plusléger jusqu'au plus exorbi-tant». Le jeune homme accep-te ce pacte diabolique, tropdésespéré qu’il est. Au début,Raphaël ne se préoccupe pasde l’avertissement du vieilhomme et se lance dans desfolies. Il devient immensémentriche, connaît la gloire et lessuccès mondains. La peau luidonne l’héritage d’un richeoncle et l’amour de Pauline, sajeune voisine. Mais très viteRaphaël de Valentin qui envi-sageait de produire une gran-de œuvre (La Théorie de lavolonté), devient un être pré-maturément vieilli, dévoré parune maladie, que ni les méde-cins ni les cures dans desvilles d’eau ne peuvent guérir.Prenant conscience de l’inexo-rable rétrécissement de lapeau, et du temps qui lui estcompté, il en vient à vivre enreclus, espérant ainsi évitertoute occasion de formuler unautre vœu. Sa survie devenantsa seule préoccupation. A lafin, il meurt rongé d’amertume,foudroyé par un dernier désir,celui de vivre encore…

K. B. bakoukader@yahoo.fr

LE COUP DE BILL’ART DU SOIR

Mardi 2 septembrre 2014 - PAGE 12

SALLE IBN KHALDOUN

Concert de l’artiste azerbaïdjanaisZabit Nabizade

SALLE IBN-KHALDOUN (ALGER- CENTRE) Jeudi 4 septembre à 21h30 : Concert deZabit Nabizade et son ensemble (Azer-baïdjan).

THÉÂTRE NATIONAL ALGÉRIENMAHIEDDINE-BACHTARZI (ALGER)

Jusqu’au 8 septembre : 9e édition duFestival national du théâtre professionnel.

FILMATHÈQUE MOHAMED-ZINET DERIADH-EL-FETH(EL-MADANIA, ALGER) :Jusqu’au 3 septembre : Journées du filmasiatique, organisées par l’ambassade duJapon, en collaboration avec les

ambassades de Chine, d’Iran et d’Indonésie.Mardi 2 septembre à 18h : Film AlMotabakki (le survivant) de Sayfullah Dad(Iran/Syrie, 1994).Mercredi 3 septembre à 18h : Film WaterBoys de Shinobu Yaguchi (Japon, 2001).

MUSÉE PUBLIC NATIONAL DES ARTS ET

TRADITIONS POPULAIRES DARKHDAOUEDJ EL-AMIA (BASSE CASBAH,ALGER) Jusqu’au 3 septembre : Exposition«Mienne Casbah, tes légendes et tessecrets » de l’artiste AbderrahmaneKahlane, en hommage à Himoud Brahimi dit«Momo».

Par Kader BakouPeau de chagrin

Emplissant de sa forte présen-ce la scène installée à l’inté-rieur de la salle omnisports de

la cité des 1 600-Logements d’El-Khroub (Constantine), AbdelkaderSecteur a subjugué les nombreuxspectateurs venus découvrir cetartiste à la réputation établie. De son vrai nom Abdelkader

Arahmane, l’humoriste algérien,natif de Ghazaouet (Tlemcen), afait rire aux éclats une audience lit-téralement accrochée à ses faitset gestes, tout en non-dits et en

messages codés qu’il a magistra-lement su exprimer et faire parta-ger avec la salle. Avec un spectacle nouveau de

près de 85 minutes, présenté pourla première fois en mars dernierau théâtre du Temple à Paris(France), Abdelkader Secteur afait étalage de tout son talent, cequi n’a pas manqué d’enchanterses fans, épris de son humourcaustique, parfois acerbe, véhicu-lé par un parler dialectal algérienoù l’accent propre à l’ouest du

pays est omniprésent. Le comé-dien a confié à la fin de son spec-tacle, dans un bref entretien àl’APS qu’il avait tout d’abord vouluintituler cette dernière œuvreAbdelkader El Moustache ouakhaoutou 16, signifiant textuelle-ment Abdelkader le Moustachu etses 16 frères. Une idée abandon-née du fait des exigences desorganisateurs de ses spectacles àl’étranger, ce qui explique que leshow soit resté «sans nom», aindiqué l’artiste. La thématique du

monologue est multiple, elle variedu quotidien de l’émigré algérienet de ses difficultés de s’insérerdans un contexte socioculturel etéconomique qui n’est pas le sien,à la déchirure d’une générationmontante, déracinée et souffrantde malvie après avoir perdu sesrepères. Ce spectacle était initiépar l’Office des sports, de la cultu-re, du tourisme et des loisirs(Oscult) d’El-Khroub dans le cadrede ses activités programméespour la saison estivale.

ANIMATION One man show «électrique»

d’Abdelkader Secteur à El-Khroub

L’ artiste azerbaïdja-nais Zabit Nabizadeet son ensemble

musical, donneront unconcert ce jeudi (4 sep-tembre) à partir de 21h 30, àla salle Ibn-Khaldoun àAlger. Nabizade qui est aussi pro-fesseur au Conservatoirenational d’Azerbaïdjan deBakou, se produit souventen un trio, formé avec lepercussionniste Ali AsgarMammadov et le joueur dekemenche (sorte de violonlocal) Khayyam Mammadov. A Alger ce jeudi, il sera aussiaccompagné par d’autresmusiciens de son ensemble

à savoir Kamile Nebiyeva,Aysu Sadiqova, AbuzerGuliyev et Rami Abdulayer.Zabit Nabizade et son

ensemble, sont de brillantsreprésentants du Mukhamd’Azerbaïdjan, une musiquesavante et populaire à lafois. C’est également un artouvert à l’improvisation surscène et ailleurs. Le mukham reflète les

différentes rencontres cultu-relles caucasiennes, perseset turques qui ont formé lecreuset de la culture del’Azerbaïdjan, un pays tur-cophone de l’ex-Unionsoviétique, situé dans larégion du Caucase. Le

mukham intègre, parexemple, des éléments duradif perse et du makamturc. Il a aussi adopté les

mélodies et techniques d’in-terprétation des bardes«ashik» qui parcouraient lepays jadis. Toutes ces richesses ont

donné, à la fin, une musiqueet un art originaux.Le concert de Zabit Nabi-

zade et son ensemble cejeudi à la salle Ibn-Khal-doun, (Alger-Centre) estorganisé par l’Etablissementarts et culture de la wilayad’Alger.

Kader B.

L a quatrième édition du festival culturellocal «Lire en fête» sera ouverte jeudi pro-chain à Constantine sous le slogan

«Constantine : le livre, rescapé de la civilisa-tion», a appris l’APS auprès de la direction dela culture. Prévu sur une quinzaine de jours, cet évé-

nement littéraire dont le coup d’envoi seradonné la veille de la rentrée scolaire, vise à«encourager la lecture et à inculquer l’amourdu livre, tout en favorisant la créativité desenfants qui se verront offrir davantage d'oppor-tunités de s'adonner à la lecture», a-t-on souli-gné. Le programme d’animation concocté à cette

occasion sera ponctué par une multitude d’ac-tivités, notamment des expositions de livres

pour enfants, des conférences, des spectaclesdivertissants (représentations théâtrales,contes...) ainsi que des travaux d’ateliers, aprécisé la même source. Outre la grande tente aménagée au centre

ville et le siège de la direction de la culture,d’autres espaces disséminés à travers lawilaya seront ouverts pendant cette manifesta-tion afin d’accueillir les nombreuses activitésludiques et de loisirs prévues, a précisé un res-ponsable de la direction de la culture, souli-gnant qu’un bibliobus disposant de plus de 11000 ouvrages de différentes disciplines seramis à la disposition des petits lecteurs aucentre de l’antique Cirta. Cette manifestation qui a déjà fait son petit

bout de chemin puisqu'elle se tient chaque

année dans plusieurs wilayas du pays s’articu-lera, en grande partie, autour de : l’enfant et lelivre, le théâtre, l’enfant et l’art, l’enfant et lescontes et l’enfant et les excursions culturelles.Selon la direction de la culture, l’ouverture dufestival donnera lieu à un carnaval «coloré» aucentre de la cité des Ponts, avec la participa-tion d’associations théâtrales et de clowns aux-quels sera associée la fanfare des scoutsmusulmans algériens. Un concours de dessin pour les enfants

âgés de 6 à 15 ans, ayant pour thème «Lessites et les monuments de l’antique Cirta» seraégalement organisé en la circonstance. Il vapermettre de sélectionner les meilleuresœuvres dont les auteurs seront récompensés àla clôture de ce festival.

CONSTANTINEOuverture jeudi de la 4e édition du festival

«Lire en fête»

Zabit Nabizade et son ensemble sont de brillants représentants du Mukhamd’Azerbaïdjan, une musique savante et populaire à la fois. C’est également un art ouvertà l’improvisation sur scène et ailleurs. Le mukham reflète les différentes rencontresculturelles caucasiennes, perses et turques qui ont formé le creuset de la culture del’Azerbaïdjan, un pays turcophone de l’ex-Union soviétique, situé dans la région duCaucase.

Le Soird’Algérie Sports Mardi 2 septembre 2014 - PAGE13

FOOTBALLLE MINISTÈRE DES SPORTS ÉVOQUE UNE DÉLINQUANCE ET NON UNE VIOLENCE DANS LES STADES

Une feuille de route complémentairemise en branle !

l Un peu plus d’une semainedepuis le drame survenu à Tizi-Ouzou, au stade du 1er-Novembre exactement, où l’at-taquant camerounais de la JSK aété tué par un projectile lancédepuis les tribunes, les pouvoirspublics semblent s’impliquer. Leministère des Sports sort enfinde son mutisme.

Hier, dans une note d’informa-tion dont nous détenons unecopie, le département duPr Tahmi a dressé une «feuille deroute complémentaire» consacréeà la lutte contre la «délinquancedans les enceintes et établisse-ments publics», particulièrementles sites où se tiennent les mani-festations sportives. Une premièreremarque : le communiqué d’hierrendu public après une réunion decoordination tenue au niveau duministère des Sports évoque ladélinquance pas la violence.

Ce rectificatif va-t-il recadrer ledébat sur les violences dans nosenceintes sportives ? Insufflera-t-ilune nouvelle stratégie de luttecontre la furie meurtrière des fana-tiques du sport et du sport-roi enparticulier ? M. Tahmi et ses colla-borateurs ne l’explicitent pas dansle texte transmis aux médias etcertainement aux différents parte-

naires, une nouvelle fois sensibili-sés à propos du phénomène da laviolence dans nos stades.

Hier, la réunion de coordinationintervenue en prolongement duConseil interministériel tenudimanche a débouché sur cinqpoints jugés essentiels pour endi-guer le fléau. D’abord, l’activationet la promulgation du plan finalrelatif aux textes d’applicationdédiés à la création des comitésde supporters, à la commissionnationale exécutive de préventionet de lutte contre la violence, ainsique le fichier national des per-sonnes interdites d'accès auxinfrastructures sportives. Un vieuxprojet, en somme, que les respon-sables de l’ex-MJS tentent deréanimer dans l’espoir de l’appli-quer enfin…

A l’exemple de cette mesurevieil le de presque dix ans quiappelait à l’installation du systèmede vidéosurveillance dans nosstades.

Or, mis à part quelques stadesdont certains ne sont plus en ser-vice à l’exemple du stade du 5-Juillet (Alger), le projet qui date del’ère… Abdelmalek Sellal, l’actuelPremier ministre qui assurait àl’époque l’intérim au MJS, a vécuet nos infrastructures sportives,pas seulement les stades de foot-ball, sont demeurées dépourvues

de toute norme de sécurité pasuniquement du système de lavidéosurveillance. Encore que «lagénéralisation de l'installation desystème de vidéosurveil lancedans tous les stades de footballaccueillant les matchs de Ligues 1et 2 professionnelles», n’est qu’unénième projet pour lequel l’Etatdoit sortir le chéquier.

Les clubs, tout aussi respon-sables du maintien de la psychosedans nos stades, doivent simple-ment signer des conventions avecles gestionnaires de ses infra-

structures, conventions dans les-quelles sont consignés leurs droitset devoirs.

Si le ministère oblige les clubsà désigner un responsable de lasécurité, disposition contenuedans le cahier de charges qu’im-plique le passage au statut declub professionnel, aucun détailn’est mentionné à propos desdroits et devoirs des clubs. Seuleindication (malencontreuse ?),cette «feuille de route complémen-taire» semble exclure les autrespaliers du football (petites divi-

sions) où la violence- délinquanceest encore plus féroce. Pour leministère, les clubs professionnels(L1 et 2) doivent ouvrir un dossierlié à la formation des stadiers (unautre vieux projet) qui implique lacollaboration de la DGSN, parte-naire «qui a exprimé sa disponibi-lité», précise le ministère desSports qui conclut son communi-qué en annonçant que l'ensembledes fédérations seront saisies «àl'effet d'appliquer cette feuille deroute».

M. B.

SOUS L’ÉGIDE DU MINISTÈRE DE LA COMMUNICATION

Lancement prochain d’une vaste opérationde sensibilisation contre la violence

Le ministre de la Communication, Hamid Grine, aannoncé hier à Alger, le lancement prochain d'unevaste opération de sensibilisation contre la violence,avec le concours des différents secteurs relevant deson département. «Le ministère de la Communication,au même titre que d'autres institutions, a été chargéd'enclencher une large opération de sensibilisation surle phénomène de la violence dans la société algérien-ne, à travers des spots publicitaires véhiculant unmessage clair», a déclaré le ministre, lors d'une confé-rence-débat sur la presse sportive et le fair-play, ini-tiée par l'Organisation nationale des journalistes spor-tifs algériens (ONJSA), dans le sillage du décès sur unterrain de football, du joueur de la JS Kabylie, AlbertEbossé. Les différents organes de presse (télévisions,

radios, presse écrite, presse électronique et réseauxsociaux) seront associés à cette opération qui est ins-crite sur le long terme. «Nous espérons qu'à traverscette opération qui ne se limite pas dans le temps,nous pourrons rendre la société plus sensible à cefléau qui est un phénomène qu'il faut éradiquer», asouligné M. Grine lors de cette rencontre tenue à lasalle des conférences du complexe sportif Mohamed-Boudiaf. Cette décision a été prise lors de la réuniond'un Conseil interministériel, tenue dimanche etconsacrée à la délinquance dans les enceintes et éta-blissements publics. En marge de la conférence, leministre de la Communication a annoncé la tenue, finseptembre 2014, d'un séminaire regroupant desacteurs du mouvement sportif.

Le Soird’Algérie Sports Mardi 2 septembre 2014 - PAGE14

FOOTBALLMOHAMED ABROUK (EX-GARDIEN DE BUT DU CRB ET DE L’EN) :

«On me surnommait l’araignée»

Le Soir d’Algérie : Abordons l’actualité.Comme les joueurs de la JSK, vous avez vécula mort d’un coéquipier, Moha, à la fin desannées 60. Comment gère-t-on un momentaussi tragique ?

Mohamed Abrouk : Ce sont des momentsdifficiles à gérer et douloureux.

Moha est mort sur le terrain ?Contrairement à Ebossé, Moha n’est pas mort

sur le terrain. On revenait de Sidi-Bel-Abbès oùnous venions de perdre une rencontre de cham-pionnat sur le score de deux buts à un. Dans lavoiture qui nous ramenait vers Alger, Moha etMadani s’étaient un peu disputés sur la respon-sabilité du deuxième but et à une heure du matin,chacun est rentré chez lui. Le lendemain, Mohaqui avait l’habitude de passer chez son coiffeur aeu un malaise cardiaque.

Et il est décédé par la suite ?On l’a emmené à l’hôpital où il a rendu l’âme

à l’âge de vingt-cinq ans.  Quand on a appris lanouvelle, on était abattu et consterné.

Et la reprise des entraînements a dû êtretrès difficile ?

Ce drame était intervenu en début de semai-ne et à l’époque, on ne s’entraînait pas aussi sou-vent qu’aujourd’hui. Par conséquent, on a eu letemps d’encaisser ce coup dur avant dereprendre les entraînements.

Quels conseils pourriez-vous donner auxjoueurs de la JSK qui pleurent encore la mortd’Ebossé ?

Ils vont reprendre les entraînements parcequ’avec le temps, la douleur s’estompe et puis ilfaut que la vie continue. Moi-même, j’ai perdumon père un mercredi. Le lendemain, j’étais trèsmalade, mais il a bien fallu que je sois présent ledimanche pour être dans la cage du CRB qui dis-putait un match de championnat. Dieu leMiséricordieux nous a donné cette faculté d’ou-blier nos malheurs pour faire face aux exigencesde la vie.

Personnellement, que pensez-vous de ladisparition d’Ebossé ?

C’est un grand malheur qui s’est abattu sur cegrand club qu’est la JSK. On n’a pas idée debalancer un caillou sur un joueur. C’est unmanque de civisme. Regardez (il nous exhibeune photo en noir et blanc). C’est un match dansles années 60 au stade Zabana d’Oran où nousavions évolué devant 50 000 spectateurs. Vousnoterez qu’il y a même du public debout devant laligne de touche avec juste une barrière de sépa-ration avec le terrain et personne n’avait l’idéed’agresser les joueurs. Je n’arrive pas à com-prendre pourquoi tout a changé.

Pensez-vous que la JSK s’en remettra ?Oui, je pense qu’elle s’en remettra mais j’es-

père qu’on ne lui infligera pas un huis clos trèslong parce que cela l’empêchera d’avoir des ren-trées d’argent et pendant ce temps-là, il faudrabien payer les joueurs qui ont des salaires trèsélevés. La JSK est obligée de refaire surface. Lamort fait partie de la vie et puis il faut se souvenirde Gacemi, ce jeune attaquant qui est mort sur leterrain de Tizi-Ouzou. C’était aussi un coup durmais la JSK l’a surmonté.

Vous étiez le gardien de but de la grandeéquipe du CRB qui formait l’ossature de l’EN.Tant de grands joueurs qui n’ont pas pu sequalifier à la Coupe du monde de 1970.Pourquoi ?

C’est le Maroc qui nous avait éliminés. Onavait une grande équipe nationale, c’est vrai. Aumatch aller on avait gagné par deux buts à zéro.Au retour, le sélectionneur national voulait garderle résultat et on a opté pour une tactique trèsdéfensive. Ce jour-là, on aurait pu prendre huitbuts mais j’avais fait un grand match. Finalement,on a été battus par trois à zéro et les Marocainsméritaient leur qualification au Mondial de Mexicoen 1970.

Amar, l’ex-défenseur latéral de ce grandCRB, est décédé récemment. Quel joueurétait-il ?

C’était un gagneur et un superbe défenseur. Ilavait horreur de perdre et, sur le terrain, lesanciens s’en souviendront sûrement, c’était unvrai gladiateur.

Il paraît qu’il était difficile à gérer sur le ter-rain.

Non, avec moi, il n’y a jamais eu de pro-blèmes. D’ailleurs, sur les corners, je lui disais dese placer au premier poteau et il a toujours bienexécuté cette mission.

Et Djillali Selmi qu’on surnommait le«Brésilien» ?

Oui, parce que c’était un remarquable drib-bleur mais aussi un bon fainéant.

Pourquoi un bon fainéant ?C’était dans sa nature de ne pas forcer

comme les autres. Mais il compensait cela parune technique exceptionnelle et une bonne lectu-re du jeu.

Et puis il y avait Hacène Lalmas, lepatron...

Que dire de Lalmas qui était un joueur d’ex-ception. A lui seul, il pouvait renverser tout lecours d’un match; parfois, avant de pénétrer surle terrain, il se retournait vers nous et nous disait :«Hé, les gars, cette rencontre c’est moi qui laremporte» et il tenait souvent parole en inscrivantdes buts décisifs et spectaculaires. C’était le vraipatron au CRB.

Et même en sélection où il y a eu un pro-blème de leadership avec Rachid Mekhloufi ?

Non, il n’y a jamais eu de véritables pro-blèmes entre Lalmas et Makhloufi, du moins àma connaissance et sur ce que j’ai vécu ensélection.

Pourtant, les journaux de l’époque ontévoqué ce problème...

Moi, je vous raconte ce que j’ai vécu. Le seulproblème qu’il y a eu, c’était le jour où l’on devaitaffronter la Tunisie. Avant le match, RachidMakhloufi entre dans le vestiaire et revêt lemaillot n° 10. Quelques minutes plus tard, c’étaitau tour de Hacène Lalmas de pénétrer dans levestiaire. Là, il cherche le n° 10 et il s’aperçoitque c’est Makhloufi qui le porte. Alors, il s’estcontenté d’enfiler le n° 6 sans rien dire, mais iln’était pas du tout content.

Il y avait donc bien une inimitié entre lui etMakhloufi ?

Non, certes il n’a pas apprécié de porter lenuméro d’un milieu défensif, lui le stratège habi-tuel de Belouizdad, mais après, cela s’est bienpassé que ce soit sur le terrain ou en dehors.

Qui était l’entraîneur national à cemoment-là ?

C’était le Français Lucien Leduc. Ce jour-là, ilavait aligné Makhloufi dans sa position de milieuoffensif alors que Lalmas s’était retrouvé un peuen retrait. Bon, il aurait pu apporter plus s’il avaitévolué dans son poste habituel, mais on a tenuen échec les Tunisiens sur un score vierge àTunis chez eux. Enfin, il faut dire que Makhloufiétait en fin de carrière et par la suite Lalmas aretrouvé son numéro fétiche.

Comment expliquez-vous le fait que legrand CRB des années 60 et 70 n’ait pas eude relève à ce jour ?

Je pense que c’est un problème de gestion etde compétences. On a pu bénéficier de l’apportd’anciens professionnels comme Ahmed Arab etZitoun qui ont été de véritables entraîneurs etorganisateurs. Ensuite, il y a aussi le talent desjoueurs. On ne peut pas produire un Lalmas tousles dix ans. D’ailleurs, avec lui comme entraîneur-joueur, on avait remporté trois titres.

C’est vous qu’on surnommait le «Chatnoir» ?

Non, moi on m’a surnommé la panthère noireensuite l’araignée.

D’anciens coéquipiers comme Kalem etSelmi se sont retrouvés dirigeants du CRB.Pourquoi pas vous ?

Pour la simple raison qu’on ne m’a jamais sol-licité pour un poste de dirigeant. Certes, j’aientraîné les jeunes à un certain moment de mavie, et puis c’est tout. Et puis je considère quecompte tenu de mon vécu, je suis plutôt un tech-nicien qu’un gestionnaire.

Alors pourquoi n’avez-vous pas opté pourune reconversion au poste d’entraîneurcomme l’ont fait Kalem et Kouici ?

Figurez-vous que j’ai exercé le métier d’en-traîneur puis je me suis retiré parce qu’il y avaittrop de problèmes. En plus du manque demoyens, parfois je n’étais pas du tout payé etc’est ce qui m’a poussé à abandonner.

Et aujourd’hui, que faites-vous ?

Je vivote avec une simple retraite.Mais vous êtes membre de la Commission

de règlement des litiges...Oui, tout à fait, ce n’est pas une occupation à

temps complet, mais ça me permet de resterdans le milieu du football.

Quel est votre meilleur souvenir dans lefoot ?

J’en ai plusieurs. Je garde un bon souvenir dela finale de la Coupe du monde «militaires» en1969 contre la Grèce. Ce jour-là, j’avais arrêté unpenalty et on m’avait agressé. Le match a étéarrêté sur un score vierge et les Grecs qui évo-luaient chez eux ont été déclarés champions dumonde.

Ce n’était pas juste...Moi, je ne pouvais pas reprendre la partie. Je

ne pouvais plus bouger parce que j’avais été tou-ché à la colonne vertébrale. L’entraîneur ne vou-

lait pas me remplacer parce quetout était basé sur moi. Alors, ilavait décidé d’abandonner le ter-rain pour se contenter de lamédaille d’argent.

C’est plutôt un mauvaissouvenir ?

Non, parce qu’on avait atteintla finale et que durant cette sai-son, j’avais joué 64 matches encomptabilisant les rencontresavec le CRB, l’EN de la police,l’EN civile et l’EN militaire. C’étaitun record en une saison. Etdurant cette même année, j’aiété élu meilleur athlète algérienaprès avoir été consacré meilleurgardien en 1968.

Le CRB avait remporté laCoupe et le Championnat ainsique la Coupe maghrébine. Leregret, c’est de ne pas avoirgagné la Coupe d’Afrique desclubs champions ?

Et pourtant nous avionsdébuté dans cette épreuve.

C’était lors de ce fameux match contreJeanne d’Arc du Sénégal ?

Oui, nous menions par cinq buts à trois austade du 20-Août quand le gardien sénégalais,Thiam, a agressé Lalmas et s’en sont suivies deséchauffourées. Ensuite, la Fédération algériennenous a empêchés d’aller jouer le match retour àDakar de peur de représailles. Elle voulait nousprotéger. Bien des années plus tard, ce mêmeThiam, qui n’est plus de ce monde aujourd’hui,était revenu avec le Sénégal et il avait demandéà me voir ainsi que Lalmas. On avait fait la paixautour d’un déjeuner auquel je l’avais invité.

Est-ce que le football vous a donné ce quevous lui avez donné ?

Le foot ne m’a rien donné. J’ai une retraite dedix mille dinars par mois et «fiha baraka».

Propos recueillis par Hassan Boukacem

l Mohamed Abrouk est une autre légende vivante du foot national. Dans les années 60, il était legardien de but du grand CRB et de l’EN. Il a totalisé quarante sélections à une époque où les rencontresinternationales étaient moins nombreuses qu’aujourd’hui. Mais si on devait lui compter ses présencesau sein de l’EN de la police et celle des militaires, il atteindrait facilement soixante capes. Elu meilleurportier en 1968 puis meilleur athlète l’année suivante, celui que l’on surnommait «l’Araignée» tant ildonnait l’impression d’avoir tissé une toile infranchissable dans sa cage nous raconte certains souvenirsdans cet entretien.

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L’EN FILLES JUNIORS SANS ENTRAÎNEUR

Soraya Haddad démissionnairel L’entraîneur national de la

sélection féminine juniors, SorayaHaddad, n’est plus en poste. La médaillée olympique aux JO de

Pékin a décidé, la semaine dernière,de mettre un terme à sa collaborationavec la fédération pour des raisonsqu’elle a préférées taire. «Pour lemoment», dira-t-elle dans une déclara-

tion à notre journal. Et d’expliquerqu’elle rendra publiques les vraies rai-sons de son retrait des affaires tech-niques de la sélection féminine«juniors» qu’elle dirige depuis bientôt11 mois. Il est à rappeler que Haddaddevait s’occuper de l ’EN seniorsdames, choix proposé par la fédérationprésidée par M. Messaoud Mati. C’estelle qui a préféré prendre en mains les

juniors dès leur retour du Mondial de lacatégorie, en octobre 2013 enSlovénie, et ce, expliquait-elle, «pouravoir davantage d’expérience dans ledomaine». Haddad a mis un trait à sariche carrière de judoka en 2013 aprèsavoir conquis le monde (médaillée debronze aux JO de 2008 et auxMondiaux de 2005) et l’Afrique (5 titresindividuels). M. B.

PARME REFUSE UN ÉCHANGEAVEC GENOA

Mesbah versSampdoria

Le mercato a fermé hier soir. Une dernière chancepour quelques internationaux algériens en quête de stra-pontins à l’ image de Djamel Mesbah dont le clubemployeur, Parme AC, et son entraîneur, RobertoDonadoni, ne semblent pas près à conserver dans leureffectif l’enfant de Didouche-Mourad. Hier, alors que lesParmesans refusaient un échange Bertolacci- Mesbah,ce sont les grenats de la Sampdoria qui se sont manifes-té pour connaître les détails du contrat du latéral algé-rien. Une offre a même été soumise aux dirigeants deParme qui semblaient attendre le dernier moment pourrendre leur réponse.

Cadamuro prêté àOsasuna pour une saison

Le défenseur inter-national algérien de laReal Sociedad (Ligaespagnole), LiassineCadamuro, a été prêtépour une saison auClub Atletico Osasuna,a indiqué le club espa-gnol de seconde divi-sion de football sur sonsite officiel. Le joueurde 26 ans qui a étéprésenté hier à la pres-se, s'est dit «heureux»d'avoir rejoint Osasunaavec lequel il fera «lemaximum» pour retrou-ver la première divi-sion. «Je suis ravi de

m'engager avec Osasuna, une belle équipe avec un mer-veilleux public. Je vais me donner à fond pour permettreà l'équipe de retrouver l'élite. C'est la mission de tout legroupe», a déclaré Cadamuro à la presse. De son côté,le directeur sportif d'Osasuna n'a pas tari d'éloges sur ledéfenseur central algérien. «C'est un joueur polyvalentqui nous donne de l'assurance. Il a le profil idéal que l'en-traîneur Jan Urban avait demandé» a indiqué PeterVasilijevic. Sous contrat avec la Real Sociedad jusqu'enjuin 2016, Cadamuro avait déjà été prêté en deuxièmedivision la saison dernière à Majorque.

Taïder retourne à l’Inter MilanPrêté le mois dernier au club anglais de Southampton,

l’international algérien Saphir est finalement retourné àson club employeur, l’Inter Milan. Taïder qui n’a pas pus’adapter au sein de l’équipe entraînée par le néerlandaisRoland Koman revient en Italie où de nombreux clubs àl’exemple de Sassuolo veulent s’attacher ses services. Al’heure où nous mettons sous presse, des tractationsétaient en cours entre les responsables des deux clubsde la Serie A pour le transfert, à titre de prix, de l’interna-tional algérien convoqué pour le stage des Verts prépara-toire aux matches face à l’Ethiopie et le Mali.

M. B.

CAN-2015 U20 (ÉLIMINATOIRES)

L’Égypte ne défendra passon titre au Sénégal

L’Egypte, tenante du titre, ne défendra pas sa couron-ne au Championnat d'Afrique des nations CAN-2015 desmoins de 20 ans de football au Sénégal, après son élimi-nation lors du dernier tour qualificatif dont les matchsretour ont été disputés ce week-end. Battue lors de lapremière manche au Congo (0-2), elle n'a pas réussi àrefaire complètement son retard (2-1). Finaliste il y adeux ans en Algérie, le Ghana a bien redressé la barreaprès son faux-pas du match aller (0-0). Il est allé s’impo-ser à Libreville de la plus belle des manières avec quatrebuts à la clé, deux en première période et deux dans lescinq dernières minutes. Médaillés de bronze en 2013, lesFlying Eagles se sont qualifiés sans peine, le Lesothoayant refusé de se rendre au Nigeria avant le match«aller» en raison d’un premier cas de fièvre Ebola dans lepays. Les équipes qualifiées pour la CAN-2015 prévue auSénégal du 8 au 22 mars prochain sont l'Afrique du Sud,le Congo, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Mali, le Nigeria, leSénégal (pays organisateur) et la Zambie.

HANDISPORT : MONDIAL-2014 DE JUDO

L’Algérie visera le podium«pour les plus expérimentés»

l La sélection algérien-ne de judo pour malvoyants(handisport), composée decinq athlètes dont deuxjuniors, prendra part auchampionnat du Monde, du1er au 7 septembre auColorado (Etats-Unis), avecl'obligation de podium pourles plus expérimentés, aindiqué l'entraîneur del'équipe nationale, RezkiBelkacem. Le choix du staff tech-

nique pour le Mondial améri-cain s'est porté sur les deuxex-champions du monde etparalympiques Sid Ali Lamri(-66kg), Mouloud Nora (-60kg), leur compatrioteMohamed Kamel Belabes (-60kg) et les deux juniorsYoucef Redjai (-73kg) etAbdelaoui Cherine (-52kg).«En raison de l'importancede l'évènement et l'obligationde résultat, notre choix s'estporté sur les athlètes les plusexpérimentés et qu'on estimecapables de réaliser cetobjectif qui reste dans leurscordes», a déclaré Belkacemà l'APS. Les trois judokasseniors sont des habituésdes grands évènements etont eu à monter, au moinsune fois, sur un podium mon-dial, à l'image de Lamri, Noraet Belabes, alors que la parti-cipation des deux juniors(Redjai et Abdelaoui) est ins-crite dans la politique de lan-cement dans le bain desjeunes athlètes. «On aurait

aimé faire participer plusd'athlètes, mais vu le coût dudéplacement et le niveau dela compétition, on a préférélimiter notre présence à cinqathlètes dont deux juniors quiseront tenus d'aller le plusloin possible dans la compéti-tion», a expliqué l'entraîneurnational. Pour ce faire, lesathlètes algériens ont effec-tué une «bonne» préparationponctuée par une compéti-tion amicale pour l'équipeavec les valides de l'équipenationale de Pologne. Unepréparation qualifiée de«bonne et bénéfique» pourles athlètes qui ont énormé-ment progressé. «Les ath-lètes sont prêts pour leMondial. Pour la premièrefois, ils n'ont pas de problè-me avec leur poids (1er enne-mi du judoka). En plus, tousles examens concernant laclassification de nos athlètesont été effectués par l'ophtal-mologue Hamid Lakel qui vales défendre auprès de la

commission de classificationde l'IBSA au Colorado», asouligné le coach national.Selon le programme de clas-sification établi récemmentpar l'IBSA (Fédération inter-nationale des sports pourvisuels), la classification detrois judokas algériens serarevue à l'occasion duMondial. Il s'agit de MouloudNora, Abdelaoui Cherine etMohamed Belabes. «Nousavons reçu une notificationde l'IBSA indiquant que seulsles athlètes (B3) serontrevus, avant le début de lacompétition, alors que lesclasses des B1 et B2 neseront pas concernés, vu leurnombre important», a-t-onexpliqué à la Fédérationalgérienne handisport (FAH).Les cinq athlètes algériensentreront en lice, le jeudi 4septembre, dans les catégo-ries -60kg, -66kg et73kg/hommes et -52kgdames, avec les éliminatoiresdans la matinée, alors que

les finales de ces catégoriesauront lieu dans l'après-mididu même jour. La compéti-tion par équipes, à laquelle lasélection nationale pourraitprendre part, est program-mée le samedi 6 septembre.Plus de 200 athlètes(hommes et dames), repré-sentant une trentaine depays, sont annoncés pourprendre part au Mondialaméricain. Lors de la derniè-re édition disputée à Antalyaen Turquie en 2011, l'Algérieavait remporté six médaillesdont une en or. L'Azerbaïdjanavait remporté la premièreplace avec quatre médailles(deux en or, une en argent etune bronze), suivie de laChine avec trois médaillesdont deux en or.

VOILETraversée Oran-Carthagène-Oran du 1er au 6septembreUne traversée Oran-

Carthagène (Espagne)-Oran sera organisée du 1erau 6 septembre avec laparticipation de voiliersalgériens et étrangers.Vingt-cinq (25) équipages,issus notamment d'Algérie,de France et d'Espagne,sont attendus à cette mani-festation organisée par laFAV, en collaboration avecla Direction de la jeunesseet des sports (DJS) d'Oranet la Ligue oranaise devoile, indique l'instancefédérale. Le départ auralieu ce lundi à partir d'Oranavec arrivée à Carthagènele lendemain. Quant audépart de la traverséeretour, il aura lieu depuis laville espagnole le 4 sep-tembre et l'arrivée se ferale lendemain en soirée,selon le programme établipar la FAV. Outre cette tra-versée, une régate de voi-liers est au programme dece rendez-vous sportif, lesamedi 6 septembre auniveau de la baie d'Oran, afait savoir la fédération enprécisant que ces manifes-tations sont organiséesdans le cadre de sesefforts pour le développe-ment de la voile hauturièreen Algérie.

ATHLÉTISME : MEETING DE BERLIN (800M)

Makhloufi termine 2e mais batson record personnel

Le champion olympique algérien du 1500m, Taoufik Makhloufi, a pris la 2e placesur 800 m dans le cadre du Meeting WorldChallenge de Berlin, se faisant battredimanche soir pour un centième de secon-de par l 'Ethiopien Mohammed Aman(1:43.52 contre 1:43.53). La sortie «alle-mande» de Makhloufi, médaillé de bronzeaux derniers championnats d'Afrique-2014à Marrakech (Maroc) sur la même distan-ce, lui a permis de battre son record per-sonnel sur 800m qui était de 1min 43sec88/100. Des résultats qui confirment leretour progressif de l'enfant de Souk-Ahras(26 ans) à son niveau après près de 18mois d'absence des pistes pour cause demaladie. La 3e place de cette course estrevenue au Polonais Adam Kszczot, auteur

d'un chrono de 1:44.02. L'athlète algérien adisputé, à l'occasion de la réunion deBerlin, sa 7e épreuve de la saison après lemeeting de Doha (1 500m), de Shanghai(800m), Eugène (mile), Rome (1 500m), lasérie et la f inale des championnatsd’Afrique (800m). Makhloufi est annoncé,par ailleurs, au meeting de Rieti (Italie) quiaura lieu le 7 septembre prochain. L'autrereprésentant algérien ayant pris partdimanche au rendez-vous de Berl in,Yacine Hathat en l'occurrence, a occupé la12e et dernière place du 1 500m avec unchrono de 3:38.37 dans une course rem-portée par l ’Ethiopien MekonnenGebremedhin (3:33.24), devant son com-patriote Aman Wote (3:33.32) et le KényanVincent Kibet (3:33.58).

Quel luxe est plusindispensable que de laisserderrière soi un sillageparfumé ? Pour créer votresignature olfactive, sachezchoisir votre parfum et utiliserles bons points d'ancrage.

Un univers parfumé Et de fait : nul besoin des'asperger de la tête auxpieds ; pour peu qu'ellessoient distillées auxendroits stratégiques,quelques gouttesodoriférantes suffisent àcréer un univers parfumé.Appliqué là où le sangafflue, un parfum peutdiffuser sa senteur durantdes heures. Les zonesphares sont la base de lanuque, l'intérieur despoignets et le lobe desoreilles mais aussi, pour lesplus audacieuses, le creuxdu décolleté ou l'espaceentre les seins.

Parfumer sa tenueAutre option pour fairedurer le sillage : parfumer

sa tenue. L'idée est devaporiser du parfum ou del'eau de toilette sur lesvêtements de façon à créerun halo de senteur autourde soi. Attention toutefois àne pas tacher le tissu :déposez du parfumseulement sur l'envers oules doublures desvêtements et évitez lesétoffes fragiles, les couleursclaires et les bijoux (tout

particulièrement les perles).Prenez garde aussi si votrefidélité à un parfum n'estpas à toute épreuve :certaines matièresretiennent longtemps lesodeurs et les mélanges nesont pas toujours dumeilleur effet.

Se méfier du soleil En été, méfiez-vous duparfum. De nombreux jussont photosensibilisants,c'est-à-dire susceptiblesd'induire une réactionépidermique lorsqu'ils sontexposés aux UV. Ceci peutse manifester par destaches brunâtres ou pardes allergies. Pourcontourner cet écueil, lemieux est d'investir dans unparfum ou une eau detoilette spéciale été(dépourvue d'ingrédientsphotosensibilisants). Le cas échéant, vouspouvez aussi parfumer lesvêtements, voire lescheveux ou vous contenterd'asperger les zones nonexposées du corps.

Quel parfum choisir ?Il n'y a pas vraiment derègles pour choisir unparfum, si ce n'est qu'il fautimpérativement l'essayeravant de l'adopter. En effet,un jus réagit différemmentselon la peau d'unepersonne et tel parfum jugédélicieux sur votre meilleureamie peut être totalementdifférent sur vous. Attendezau minimum dix minutesaprès la vaporisation pourobtenir la «véritable»senteur du parfum et, sipossible, évaluez sa tenueen le testant durantquelques heures. Dans votre sélection, tenezcompte des circonstanceset des saisons. Un parfum opulent seportera plus facilement lesoir que durant la journée,où il risque de déranger. Demême, il sera sans douteplus adapté en hiver quependant la belle saison oùles senteurs légères sontdavantage prisées.

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Mardi 2 septembre 2014 - PAGE 17

magfemme03@yahoo.fr

Quiche aux champignons

300 g de pâte brisée, 2 c. à soupe d’huile, 100 gd’olives, 1 oignon, 600 g de champignons,

4 œufs, 100 g de crème, 3 c. à soupe de persilciselé, sel, poivre

Epluchez l'ail et l'oignon et hachez-les. Faitesdoucement revenir les olives dans l'huile chaude avecl'oignon. Ajoutez les champignons. Salez, poivrez etlaissez cuire 10 min à feu vif, jusqu'à ce que l'eaus'évapore. Préchauffez le four th.7 (210°C). Foncez un moule àtarte avec la pâte brisée. Mélangez les œufs, lacrème, le persil, sel et poivre. Recouvrez le fond depâte avec les champignons refroidis. Répartissez lemélange crème-œufs. Enfournez et laissez cuire 40 min.

Lorsqu'on fait de l'exercice, les échangescellulaires s'intensifient et l'éliminationdes toxines s'accélère. Une partie de cesdéchets est évacuée par la respiration,qui devient plus rapide. Le reste estrejeté par la transpiration, une voied'élimination des toxines souvent oubliée.Toute élévation de la température internedu corps (lors d'un sauna, d'une fièvreou... d'un sport) est compensée par uneaugmentation de la transpiration ! La sueur contient de l'eau, bien sûr, maisaussi du sel et de nombreuses toxinesdont l'urée et l'acide urique.

Pour transpirer, le sport est un excellentmoyen car il fait monter rapidement latempérature interne.

BOUGEZ POUR ÉLIMINER !

Créez votre sillage parfumé

Pâte brisée : Au robotculinaire, mélangez lafarine avec le beurre,ajoutez le sucre et le sel,puis incorporez l’eau.

Formez une boule, larecouvrir et laissezreposer 1 heure. Abaissezpour foncer un moule àquiche de 25 cm.

Crème au citron : Dansune casserole, mélangerau fouet, les jaunesd’œufs, le sucre, le jus etle zeste de citron.Délayer la fécule avecl’eau et l’ajouter aumélange. Amener àébullition à feu moyen enbrassant. Retirer du feu.Incorporer le beurre etlaisser refroidir.

Meringue : Au batteurélectrique, monter lesblancs d’œufs en neigeferme en y incorporant lesucre. Préchauffer le fourà 200°C. Verser la crème au citrondans l’abaisse de pâte. A l’aide d’un sac àpâtisserie remplir demeringue, garnir ledessus de la pâte. Cuireau four pendant 30 à 40min. Si la meringuedevient dorée trop vite,abaisser la températuredu four à 180°C.

QUESTIONPourquoi vous ne maigrissez pas ?Vous ne pratiquez pas le bon sport

Vous faites du jogging, dela gym ou de lamusculation, et les kilos

superflus sonttoujours là ! Tousces exercicesphysiquesintenses, maisde courte durée,vous font perdre

de I'eau par le biaisde la transpiration,brûlent les réserves deglucose des muscles,

mais ils ne touchent pas àla graisse.Pour avoir une chance de

puiser dans vos réservesgraisseuses, vous devezplutôt pratiquer une activitéphysique de faible intensitémais de longue durée.Faites 30 à 45 min demarche, de natation, devélo à votre rythme,chaque jour en respirant àfond. L'oxygène de l'air vaêtre utilisé pour transformerla graisse en acides gras,qui seront ensuitefacilement éliminés.

Ampoules douloureusesOn prend du coton et on l'imbibe de jus de citron,puis on s'en passe sur les pieds attention il nefaut surtout pas en mettre sur les ongles desorteils ça les endommagerait, vu que le citron ades propriétés astringentes, il resserre les poresde la peau et il a aussi une fonction aseptisantenaturelle. Ensuite on peut enfiler des chaussuresneuves sans risquer d'avoir une ampoule. Fini les douleurs ! De plus, le citron a uneodeur agréable, donc que du bonheur ...

Ail confit30 gousses d’ail, 1 c. à s. d’huile d’olive,

sel, poivre

Faites revenir les goussesdans l’huile pendant 5minutes. Placez-les dans un carréde papier sulfurisé et faitesconfire au four th 4 pendant20 minutes. Ôtez la peau, versez dansun bol, salez et poivrez.Servez cet assaisonnementavec une volaille grillée.

Tarte au citronTarte au citron

PÂTE BRISÉE : 3/4 tasse de farine, 1/3 tasse debeurre, 1 cuil. à soupe de sucre, 1 pincée de sel,

1/2 tasse d’eau.CRÈME AU CITRON : 3 jaunes d’œufs, 2/3 de

tasse de sucre, 1/2 tasse de jus de citron, zestede citron, 3 cuil. à soupe de fécule de maïs, 1

tasse d’eau, 2 cuil. à soupe de beurre. MERINGUE : 3 blancs d’œufs, 1/2 tasse de sucre.

Phot

oS :

DR

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms

de sept œuvres et la revue que fonda Suhayl Idris .Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Sa seconde passion»

1- FEUX ETNEIGES2- LARMESAMÈRES3- QUARTIER

LATIN4- NOS DOIGTSQUI BRÛLENT5- UNE ROSE DESANG

6- DÉSIRS

7- AL MANHAL

8- AL ADAB

MOT RESTANT = THÉÂTRE

A S F T H E A T R E B AM E E A N G D E S I R DE M U S E D E S O R S AR R X E A LE A E N L AS L T U M LQ S N T A AU E E I B R U L E N N HA G I U Q S T G I O D SR T I E R L A T I N N O

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

GRASSOUILLETS-SCOUIE-PR-ION-EMIRUSE-TT-P-I-MNA-APA-KRANKL-MET-LII-HAI-OK-VATICANLAMBEZE-BE-IES-DLESINA-RONDES-ARER-LT-BARDER-DCASERA-NO-DES-DE-I-EU-SONDAS-REBUTAS-CT-NOS-REFUS-L-BROIES-RE-ITERTU-ARES-PESEES-EESSIEN-CENTRE-MCRATES-SENTES-TOIN-OS-SA-ARE-DOITANP-DEVALE-COUTAII-BECANE-CR-RET

T-CAP-TE-FRAIS-I-RATURE-REINE-NOEMOTIF-GERME-TANSC-ES-REVUE-HI-S--IS-FANEE-MARS-COL-CEDEE-FOIS-DOS-BATIR-PEUR-GIB-RALES-PIRE-TAGRAISIN-OIES-MAINATTENTIONS-MANNE

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

-NEUER-ALLEMAGNEMOME-ECRIA-E-AI-ATU-FP-ME-DAHLEBNE-PIEGE-VENUE-AU-ARETE-RONDE-NYESSORE----TR-EUELASSE-----SENT-R-RIE-R-----SARIN

BIS-DARDS-D--ESMRN-LEVEE-LAMES-UE-ROTIE-GA-IL-MNMOITES-DORME-EPIENGIN-CONGO-TROC-GARDIENDEBUTS-H

LETTRES DELETTRES DE

CONDORCONDOR

----BEGAMENDER--ETHIOPIE----------NEGUS-----THEODORE---------TANA-----------RAS-----

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

Le Soird’Algérie Détente Mardi 2 septembre 2014 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Erreur----------------Cloîtrés

Lent----------------Quelqu’un

Sonpays

Dans lapeine----------------Individu----------------Voix élevée

Alternative----------------Mariées----------------Fer (inv)

Dans le bloc----------------Fin deséries----------------Gâter

Va àlondres----------------Sied----------------Cérium (inv)Indien----------------Exténué----------------Flotter

Possessif----------------Eliminées

Blague----------------Début desoirée

Digitigrade----------------Deux àRome----------------Endures

Formed’être----------------Vecteurs----------------Flaques

Dévêtues----------------Flatteur

Pressai----------------Camembert

Pars----------------

Tellure

Sonmétier

Photos----------------Pronom----------------Fan deLiverpoolCapitale

----------------Dompter

Lézard----------------

Mise

Titre----------------Déprimé

Sujet----------------Aperçue

Fatigué

Jeu----------------

Loyal

Lombric----------------

Pur

Coupé court----------------Fleuve----------------SainePréposition----------------Direction

Pronom----------------Averse----------------Champ

Via----------------Adverbe----------------PrimeVagues

----------------Net

La première----------------Disque

Article----------------Transpirer

Dans laplaine----------------Sélénium----------------Partira

Détester----------------Mammifères

Négation----------------Hurlement

Sonrang

Atlas----------------Possessif----------------TamisCrédits

1- PHARAON

2- PAYS

3- CITÉ

4- BARON FON-

DATEUR

5- MONUMENT

6- DIVINITÉ

EGYPTE

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

LETTRES DE : Heliopolis

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Mardi 2 septembre 2014 - PAGE 19

Héritage----------------

Râles

Pli----------------

Traîna

Travailleraà la lime

----------------Pays

Radium----------------

CoupéPronom----------------Captif----------------Lézards

Privatif----------------Couteau----------------Formed’être

Dans l’arène----------------Roche----------------PraséodymePoisson----------------Singea----------------Tellure

Fleuve----------------Pars----------------Europe

Volonté----------------Dans la nuit----------------Os

Colère----------------

QGVille russe----------------Champ----------------Eprouvés

Troublé----------------Peuple----------------SevraComplot

----------------Possessif

Couvre ladent----------------Pays----------------Libérés

Béryllium----------------

ClairPronom

----------------Région del’Ukraine

Fin de verbe----------------

Fin deséries

Détendre----------------Perforés

Vifs----------------

DentBoule

----------------Pousses

Fin decorvée

----------------Article

Possessif----------------Cité antique----------------Confiant

Possessif----------------Eteintes

Bloquons----------------Actinium

Situées----------------Hommes----------------Piétinés

Impôt----------------Apprise----------------EmergesTouchés

----------------Echoués

Obligée----------------Molybdène

Appris----------------Possessif

Vieux----------------Erbium

Façonnés----------------

Eue

Jeu----------------Décédé----------------Oiseaux

Bienfaitrices----------------Pensifs

Cérium----------------Dans levent

Voies----------------Originaires

Dissimulés----------------Plus âgées

FeuilletonNickel

----------------Fleur

Actricefrançaise

----------------Titane

Caractères----------------Exprimée

Pièces----------------Rompit

Condition----------------

ArticleExplosais----------------Ternira

Jaillis----------------Bâtiment----------------CalciumNaturels

----------------Flatteur

Gaz----------------Humanitaire----------------CheminCube

----------------Fin de soirées

Prix----------------

BriséeRame

----------------Univers

Démonstratif----------------Capitale

Molybdène----------------

CartonSéaborgium----------------

ArticleDans larose

----------------Praséodyme

Divers----------------Rechignai

Comparatif----------------

MisaitIle

----------------Nazis

Gravit----------------

GoulotObjectifs

Estima----------------

HâtaMentor

----------------Note

Ingurgité----------------Terrains

Possessif----------------

IssusEmerge

----------------Tennis

Peine----------------Silencieux

Précieux----------------

NéonEnduite

----------------Détestés

Concepts----------------Multitude

Hale----------------

MoisInterjection----------------

LacGermanium----------------Soldats

Vains----------------

Saison

Concept----------------Lanthane

Article----------------Praséodyme

Cloîtrée----------------Peuple

Passage----------------Américium

Filet d’eau----------------Lithium

Duo----------------

RefusAstate

Amers----------------

Motmagique

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NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès et

les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera auxclasses privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peurd’attaquer le mal, autant quand il provient de la

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On aurait tort de circonscrire l’étroitessedes liens la croissance continue du courantd’échanges entre l’Algérie et la Turquie auxseuls avantages comparatifs, au demeurantlégitimes, que trouvent les partenaires desdeux pays à travailler ensemble.

Par d’heureuses circonstances, les rap-ports entre les deux pays ont toujours étéempreints de sérénité, de respect mutuel.

Certes, la Turquie enregistre ce que lesexperts appellent un «bénéfice d’image» quiremonte à l’autorité de la Sublime Porte surnotre pays et aux faits d’armes communs quiont réuni les deux communautés sous la ban-nière de l’Islam. A cela, s’ajoute le fait que cesconvergences ont été conservées dans lamémoire collective des Algériens par un pro-gramme scolaire qui accorde «la part belle» àla présence turque à travers les siècles.

Il faut dire que la Turquie n’a jamais démé-rité un tel respect. D’abord en termes d’image.Au delà de son imposante démographie (72millions d’habitants), la Turquie est, avec unPIB qui avoisine, bon an mal an, les 400 mil-liards d’USD, la 20e plus grande économie aumonde et ne compte pas s’arrêter là, en saqualité d’une des économies émergentes lesplus dynamiques au monde (avec une crois-sance spectaculaire du PIB qui se rapprochedes deux chiffres)

Les petites et très petites entreprisesconstituent la colonne vertébrale de l'écono-mie turque, mais le pays comptabilise toutesles catégories connues de mobilisation ducapital (les «éléphants» ou grosses sociétés,les «gazelles» très performantes et les «sou-ris» ou start-up innovantes). Un modèle quechérissent les Algériens, sans y parvenir.

Comme nous le verrons plus loin, ce quivient d’être écrit donnerait certainement dubaume au cœur à Ahmet Davutoglu qui vientd’être nommé président de l'AKP (Parti de lajustice et du développement) à l'issue d'uneréunion de son parti et donc Premier ministreà compter du vendredi 29 août, après l’appro-bation de sa candidature lors d’un congrèsextraordinaire tenu deux jours auparavant.

«L'ambition et la détermination d'AhmetDavutoglu dans la lutte contre l'État parallèleont été importantes pour sa candidature», aexpliqué, jeudi, Recep Tayyip Erdogan, actuelPremier ministre et nouveau président élu,aux cadres du parti réunis à Ankara pour justi-fier son dévolu sur Ahmet Davutoglu, désor-mais dauphin désigné. Outre l’aversion com-mune pour leur ancien allié d’hier, les deux

hommes pensent déjà aux élections législa-tives de juin 2015 qui doivent asseoir davanta-ge leur pouvoir.

La phobie de «l’Etat parallèle» chezErdogan est telle qu’il juge tout le travailentrepris (le «grand mouvement de restaura-tion» entrepris selon lui par l’AKP depuisdouze ans) à l’aune des victoires dans la luttecontre cet «État parallèle», terme utilisé pourdésigner le mouvement de son ancien alliéFethullah Gülen, coupable de lui avoir notam-ment fomenté des procès en corruption.

Depuis décembre dernier, Recep TayyipErdogan accuse cet imam exilé aux Etats-Unisd’avoir activé ses réseaux au sein de la policeet de la magistrature pour monter une enquêteanti-corruption destinée à renverser le gouver-nement.

«Que ce soit l'État parallèle ou autre chose,que ceux qui souhaitent empêcher cettemarche sacrée le sachent bien, l'AKP se dres-sera face à eux. Ceux qui veulent semer la dis-corde au sein du parti échoueront», a-t-ilassuré.

Le second homme fort de la Turquie estdonc Ahmet Davutoglu, ancien professeur derelations internationales, conseiller diploma-tique d'Abdullah Gül puis de Recep TayyipErdogan avant de devenir ministre desAffaires étrangères en 2009. Il est notammentconnu pour sa diplomatie panislamiste.

Behlül Özkan, enseignant à l’Université deMarmara, a été l’élève d’Ahmet Davutoglu, à lafin des années 1990. Il sort de deux ans derecherches qui l’on amené à passer au peignefin plus de 300 publications d’AhmetDavutoglu depuis 1986, époque à laquelle lenouvel homme fort d’Ankara avait 27 ans etpréparait son doctorat. Survival, la revue del'International Institute for Strategic Studies,vient de publier le détail de ses investiga-tions(*).

Pour lui Ahmet Davutoglu développe enmatière de politique étrangère une vision qu’ildécrit comme «la synthèse d’une idéologiepanislamiste et de théories expansionnistesoccidentales archaïques».

Cet «archaïsme» date du milieu desannées 1980, période pendant laquelle AhmetDavutoglu contribuait à la rédaction de nom-breuses publications de l’Islam politique.

Dans ces écrits, Ahmet Davutoglu reprenddes théories de la pensée allemande d’avant1945, telles que le Lebensraum («espacevital») ou le «pays central» (merkez ülke).Cette théorie expansionniste considère que

l'Allemagne étant située au milieu de l'Europe,elle est inévitablement exposée et doit doncse créer des zones de contrôle au-delà de sesfrontières. Ahmet Davutoglu a créé unconcept similaire pour la Turquie que BehlülÖzkan qualifie de «panislamisme», une idéolo-gie nationaliste «au-delà des Etats-Nations»qui reflète «une vision offensive de la poli-tique étrangère».

Profondeur stratégique, l’ouvrage majeurd’Ahmet Davutoglu, publié en 2001, est leréceptacle de ces thèses. On y retrouve debeaux restes de son passage au Lycée alle-mand d’Istanbul, l'un des plus prestigieux.

«Panislamisme» et non «néo-ottomanis-me» car ce dernier terme est jugé improprepar le chercheur turc : «Ce n’est pas unconcept nouveau. Il avait déjà été utilisé sousla présidence de Turgut Özal (1989-1993). Maisd’abord, qu'est-ce que l'ottomanisme pourqu'on puisse parler d'un néo-ottomanisme?L'ottomanisme, c'est l'occidentalisation del’Empire ottoman initiée à partir des années1830, avec les Tanzimat; c’est le mouvementde modernisation des institutions et, plusimportant encore, c’est le développementd’une identité ottomane face au délitement del'Empire, une identité au-delà des groupes eth-niques et confessionnels. Dans cette logique,les Arméniens sont des Ottomans, les Juifs,les Arabes aussi... Il fallait tenir l'Empire aveccette identité ottomane. Ahmet Davutoglus'oppose à cela, il rejette cette vision reprisepar Turgut Özal, qu’il qualifie “d’ottomaniste”et de “journalistique”. Donc Ahmet Davutoglun'est pas ottomaniste et encore moins néo-ottomaniste. C'est un islamiste, et un panisla-miste en matière de politique étrangère.»

Behlül Özkan en est convaincu et rappelle,à ce propos, l’espoir placé dans le bref épiso-de du «printemps arabe» pour donner chair auprécieux «merkez ülke» (pays central) : «Dansles années 1990, Ahmet Davutoglu écrivaitque les dictatures du Moyen-Orient n'étaientpas durables, qu'elles s'effondreraient toutesun jour et que des régimes islamistes les rem-placeraient. Et que ces régimes se rangeraientnaturellement sous le leadership de la Turquie: en Egypte, en Tunisie, en Syrie... soutenantl'image d'un “Croissant de l'Ikhwan (frère oufratrie en arabe)” comprenant les Frèresmusulmans en Égypte, le Hamas enPalestine».

Derrière le «panislamisme», trois grandsacteurs seraient en compétition «fraternelle»(le Qatar, l’Arabie Saoudite et la Turquie) pour

orienter le cours des choses dans un sens quileur est favorable : «Au moment desPrintemps arabes, il a cru que l'heure étaitvenue pour la Turquie de sortir sur la scènede l'Histoire. Il s'est vu comme l'un de ceuxqui écriraient cette Histoire (…) Au momentdes Printemps arabes, il s’est dit : “c'est lemoment, c'est l'occasion que nous offrel'Histoire et nous devons la saisir”», commen-te Behlül Özkan.

En adoptant le panislamisme, AhmetDavutoglu court après une «utopie», estimeencore Behlül Özkan, car «aujourd'hui, quelpays arabe voudrait de la Turquie commecentre ?»

Chez Ahmet Davutoglu, l'Histoire s’estarrêtée en 1918, «comme si le nationalismearabe, le panarabisme, les mouvements socia-listes... n'avaient pas existé».

Conséquences : plus d’un million de réfu-giés syriens vivent en Turquie, 49 citoyensturcs sont retenus en otage par l’État isla-mique en Irak, et nos relations ont été rom-pues ou dégradées avec tous les pays duMoyen-Orient, sauf le Qatar», déplore le cher-cheur.

A. B.

(*) Behlül Özkan, Turkey, Davutoglu andthe Idea of Pan-Islamism, voir Survival: GlobalPolitics and Strategy, août-septembre 2014.https://www.iiss.org.

L’auteur revient sur nombre de ses conclu-sions dans un entretien accordé à AnneAndlauer, lundi 25 août 2014, pour le journalen ligne www.lepetitjournal.com.

Par Ammar Belhimerammarbelhimer@hotmail.fr

Poutine a lancé lundi la constructiondu gazoduc par lequel la Russie va expor-ter pour la première fois du gaz à la Chineet rééquilibrer vers l'Asie ses échangescommerciaux, au moment où ses relationsavec les Occidentaux sont au plus bas.

«Nous lançons le plus grand projet deconstruction au monde. Il n'y en aura pas deplus important dans un futur proche», a souli-gné le président russe, cité par les agencesrusses lors d'une cérémonie en Iakoutie, enSibérie orientale.

«Mais le plus important, ce ne sont pas lesrecords, mais c'est qu'il s'agit d'un projet trèsimportant pour la Fédération de Russiecomme pour la République populaire deChine», a-t-il ajouté.

Le gazoduc «Force de Sibérie», d'unelongueur totale prévue de 4.000 kilomètrespour une capacité de 61 milliards de mètres

cubes, doit permettre de relier les gisementsde Sibérie orientale au réseau gazier existantet de le prolonger vers l'Extrême-Orient,jusque Khabarovsk et Vladivostok. Saconstruction et celle des infrastructures liéessont estimées à 55 milliards de dollars.

Il doit surtout permettre à Moscou d'hono-rer son contrat signé en mai avec Pékin,après dix ans de difficiles négociations, pourpermettre à la Russie de livrer pour la premiè-re fois du gaz à la Chine par gazoduc.

Ce mégacontrat est estimé à 400 milliardsde dollars sur 30 ans et prévoit des livraisonsde 38 milliards de mètres cubes par an à par-tir de 2018. La construction du tronçon chinoisdoit commencer au premier semestre 2015, aprécisé le vice-Premier ministre Zhang Gaoli

lors de la cérémonie. Les exportations de gazrusse se font actuellement vers les pays d'ex-URSS et l'Union européenne. L'accord gaziercorrespond à une volonté de Moscou derééquilibrer son commerce extérieur, actuelle-ment tourné vers l'UE, en faveur des paysasiatiques. Cette nécessité, déjà dictée par lasituation économique plus dynamique en Asiequ'en Europe ces dernières années, a étérenforcée par la crise sans précédent depuisla Guerre froide entre Moscou et lesOccidentaux qui s'échangent les sanctions.

Les Européens cherchent par ailleurs àréduire leur dépendance au gaz russe alorsque la nouvelle «guerre du gaz» opposantKiev et Moscou risque de perturber les appro-visionnements pendant l'hiver.

Poutine lance la construction du gazoduc russe vers la Chine

Pho

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Le 5 septembre 2010, notre cher et regrettéMohamed Salah MENTOURI

était ravi à l’affection de sa famille et de ses amis.L’engagement passionné pour l’Algérie tout aulong de sa vie, et ce, dès son plus jeune âge, sadroiture et sa générosité restent à jamais gravésdans les mémoires. En ce jour de commémoration,la famille Mentouri demande à tous ceux qui l’ontconnu et apprécié pour son intégrité, sonpatriotisme, sa compétence, son courage, maiségalement pour sa discrétion, sa disponibilité,d’avoir une pensée en sa mémoire.Repose en paix, Mohamed Salah, toi qui es mort debout comme tu as vécu.Tu n’es pas mort dès lors que tu es présent dans les mémoires de ceux qui restentattachés aux idéaux que tu as, avec d’autres, portés d’une Algérie forte, libre,attachée à ses racines et fière de son histoire, et résolument moderne.Une cérémonie de recueillement est prévue le vendredi 5 septembre à 10 heuresau cimetière El-Alia.

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