N°87 - 17 eannée - Automne 2013 - édité à 40 000 exemplaires - Abonnement : 30 euros

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Le journal

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13 Arles, Lucien Clergue

L’extraordinaire itinéraire

! Page 8, Arles, La magie de Provence Prestige !! Page 26, Châteaurenard, Le dynamisme au cœur de la rentrée !

Les Baux, Châteaurenard,Maussane, Sénas, GravesonSaint-Rémy, Eygalières, Tarascon, Eyguières, Arles…Les rendez-vousde l’automne

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Au nomde l’artdivin

Au nomde l’artdivin

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Patrick Préjeanun acteur heureuxPatrick Préjeanun acteur heureux

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Directeur de la publication, gérant : Nicolas CoissardRédaction : Nicolas Coissard, Anne-Sophie Sourd, Laurence Ferrier, EricMorichaud et Rémi LacassinCrédits photos : Max Fontaine (Studio 121) et DRImpression : RotimpressPublicité et communication : Béatrice BettinelliLe Journal du Pays Salonais et de l’Etang de Berre, Le Journal du Luberon,le Journal des Alpilles et le Journal des Aixois, 44 rue Lafayette 13300 Salon de Provence est édité par la SARL de presse Aurélia Editions, au capital de 1500 euros. RCS B 419 512 918

RÉDACTION : 06 09 98 67 49PUBLICITÉ : 06 03 29 74 62

redaction@aureliaeditions.fr - www.journaldesalpilles.fr

ui sera le gagnant ? Qui sera levainqueur ? Qui sera le champion? Qui sera l’élu ? Les paris sont

lancés. En ce début de saison sportive etbientôt électorale, les amateurs de parispeuvent s’en donner à cœur joie. Au jeu despronostics chacun a son avis, sa tendance,son favori. Qui du PSG, Monaco et l’OM pour le foot-ball, qui de Toulon, Clermont, Toulouse,Castres… pour le rugby, qui de Paris,Montpellier, Chambéry… pour le hand-ball… obtiendra les faveurs d’un titre en finde championnat ?Pour les parieurs que nous sommes tous,les jeux sont ouverts. Tout comme celui desélections prochaines avec les paris dumeilleur candidat, les paris du maire sor-tant qui va être sorti, celui de l’opposantqui va échouer et, comme on le voit, dès àprésent ou déjà selon les hypothèses, lesparis sur qui va être candidat à la prési-dentielle de 2017 !

Alors, les parissont ouverts etcomme à la rou-lette… rien ne vaplus…

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Incognito C’est en toute discrétion que le ministre de l’intérieur Manuel Vallss’est fondu, cet été, dans la foule, lors de la fête votive de Maussane-les-Alpilles, accompagné de sa famille et de son ami le chef d’orchestreet compositeur Jean-Claude Petit. Le premier adjoint Jack Eymieuainsi que sa femme Jeanine ont été présentés à l’actuel locataire de laplace Beauvau à Paris. Conversation chaleureuse entre les deux élus.

Un nouveau Van GoghdécouvertLe musée Van Gogh d'Am-sterdam compte désormais untableau de Van Gogh sup-plémentaire dans sa collec-tion. Une huile datée de1888 intitulée “Coucher de soleilà Montmajour”, évoquantun paysage de chênes près del’abbaye a été authentifié parun comité d’experts. “Toutindique que cette toile a étéeffectivement peinte par unVan Gogh alors au sommetde son art, qui vient d'ache-ver “La chambre à coucher”et ses “Tournesols”, commenteAxel Rueger, directeur du muséehollandais.Cette œuvre, ache-tée en 1908 par un collec-tionneur, a été découverte aprèsavoir passé plus d’un siècledans un grenier.

Copé de retour à Châteaurenard C’est à Châteaurenard que Jean-François Copé, député de Seine-et-Marne, maire de Meaux,président de l’UMP a fait sa rentrée politique. Aux côtés de Bernard Reynès, député-maire,de Jean-Claude Gaudin, sénateur-maire de Marseille, de Bruno Gilles… Jean-François Copé, qui un an auparavant avait lancé, ici même, sa campagne pour l’élec-tion interne, rappelait “j’ai fait le choix de rassembler autour de moi dans l’équipe dirigeantetoutes les sensibilités de l’UMP” et espérait “qu’une nouvelle génération UMP soit en trainde naître”, tout en évoquant “un travail d'évaluation” concernant le bilan du président Sar-kozy qui devrait se tenir au mois d’octobre.

Chacun son tourProfitant de plusieurs repor-tages dans les Alpilles pourson émission La maisonFrance 5, le journaliste pré-sentateur Stéphane Thébauten a profité pour venir se joindreaux spectateurs du Tour de Fran-ce à Maussane-les-Alpilles.Contrairement aux coureurscyclistes, il sillonne notre paysmais toute l’année…

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Par Nicolas Coissard Edito

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Le Journal des Alpilles

L’agence Janssens fête son anniversaireL´agence immobilière, Janssens Immobilier a célébré le premier anniversaire de l’agence de Saint-Rémy. Installé cours Mirabeau, c’est dans le parc de l’hôtel de l’Image que Rudy Janssens accom-pagné de Clade Segalin, directeur et des collaborateurs de l’agence ont invité leurs partenaires,clients et amis. Rudy Janssens et son épouse Carine, belges néerlandophones, tombés amoureuxde la Provence et du Luberon, ont choisi de s’y installer. A Bonnieux, Lourmarin, Saint-Rémy etAix-en-Provence Janssens immobilier propose “un large en choix de biens, diversifiés en budget,couvrant les deux versants de cette mythique montagne du Luberon, et les Alpilles” en direction d’uneclientèle internationale.

Les paris sont lancés

Claude Segalin et Rudy Janssens

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EGLISE SAINT-GABRIEL DE TARASCON :L'HYMNE À LA LUMIÈREAu milieu des pins et des oli-viers, à la sortie de Saint-Etien-ne du Grès en directionde Fontvieille, se dresse la cha-pelle Saint-Gabriel. En bordde route, on y accède après avoirgrimpé quelques marches aurythme du chant des cigales.Le monument religieux,construit durant le deuxièmetiers du XIIe siècle, est d’unerare sobriété hormis sa faça-de magistrale (descriptioncomplète sur le site amis-saintgabriel.chez.com) ; contras-te qui fait, d’ailleurs, toute sarichesse et sa beauté.“Dans l’art roman, l’architectureest au service de l’intériori-té. On vient ici chercherl’apaisement”, explique Jean-Marie Birot, vice-président des

Amis de de la chapelle Saint-Gabriel et délégué du curé deTarascon pour les relations exté-rieures et les activités cultu-relles. “Le terme de chapelleest impropre car il s’agitd’une église paroissiale mêmes’il n’y a désormais plus deville autour.” Sauf que la Tourde Défense (un peu plushaut), la carrière et les tracesde l’aqueduc romain nord (quialimentait Arles en eau) témoi-gnent d’une vie, jadis, active.Sur l’emplacement de l’édi-fice, recensé par ProsperMérimée pour apparaître dansla première liste des MonumentsHistoriques dès 1835, trois lieuxde cultes se sont ainsi succé-dés : le premier à l’époque romai-ne (en attestent les vestiges d’untemple sous la route D33 et ladécouverte d’un cippe funé-raire trouvé à proximité, et abri-té à droite de l’autel), détruit

en 500 par les invasions bar-bares, le deuxième reconstruitau VIe siècle mais à nouveaumis à mal au IXe siècle par lesinvasions sarrasines cette fois-ci et, enfin, l’actuel daté du XIIe

siècle donc, fruit d’un échan-ge avec les moines de Saint-Victor à Marseille contre leurseigneurie de Vacquières en Crau.Porte d’entrée vers les Alpilles,Saint-Gabriel – aujourd’hui unmodeste hameau – abritait autre-fois près de 5000 habitants etse nommait Ernaginum. Connupour être le dernier village oùl’on pouvait arriver “à piedssecs”, avant le delta de la Duran-ce et du Rhône, il se situait auconfluent des trois voiesromaines : via Domitia (versNîmes, Narbonne et l’Es-pagne), via Aurelia (vers Aix-en-Provence et l’Italie) dite JuliaAugusta, et via Agrippa (versArles et Lyon). Une cité

Au nom de l’art divin

Au nom de l’art divin

Les Journées européennes du Patrimoine terminées,

nous vous proposons de partir à la découverte de

quelques-unes de nos plus belles églises.

Il ne s’agit pas forcément des plus célèbres, ni des plusgrandes, ni des plus belles…

Simplement, chacune a une histoire à raconter.

De Ventabren à Salon de Provenceen passant par Tarascon,

un guide privilégié nous attendaitpour une visite instructive

autour d’un trésor culturel, historique ou architectural…

Par Rémi Lacassin

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Suite page 4 !!!

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antique très fréquentée car sour-ce d’emplois grâce aux trans-ports routiers et fluviaux.Sauf que cette activité éco-nomique va décliner au Moyen-Âge autant en raison de l’as-sainissement des marais (lesmétiers de passeur d’eaudouce s’essoufflent) que d’uneinsécurité croissante… Et quela population va émigrer versce qui va devenir Tarascon, avecson château surélevé pour mieuxrésister à l’ennemi !La chapelle Saint-Gabrieln’en demeure pas moins un siteprivilégié, grâce à sa lumino-sité exceptionnelle, du matinau soir. Avec une petite fenêtreà l’Est et un oculus grandio-se à l’Ouest, cerclé d’untétramorphe avec, à ses pointscardinaux, les symboles du Christet des évangélistes : hommepour l'Incarnation et Mathieu,taureau pour le Sacrifice et Luc,lion pour l Résurrection et Marc,aigle pour l’Ascension etJean). Alors, quand le jour pénètredans l’église, le recueille-ment est à son zénith.

NoteL’association des Amis de la cha-pelle Saint-Gabriel organise desanimations tous les premiersdimanches du mois, d’avril àoctobre (10h-18h). L’église estouverte pour la messe de Noël(24 décembre) et celle de… Saint-Gabriel (29 septembre, jour dela fête des archanges), ainsi quepour des baptêmes et desmariages exceptionnels. Dansun esprit œcuménique, lelieu de culte catholique est ouvertaux confessions orthodoxe etprotestante. Contact :st.gabriel.asso@orange.fr

L’ÉGLISE SAINT-MICHEL DE SALONDE PROVENCE : DU ROMAN AU GOTHIQUE Remettre l’église au milieu duvillage. L’expression, fré-quemment utilisée en rugby,puise tout son sens avecSaint-Michel, placé au cœurde Salon de Provence. Et pourcause, le monument religieuxa été construit au début du XIIIesiècle, au pied du château deL’Empèri* (en opposition auRoyaume de France, situé del’autre côté du Rhône). Al’époque, les bâtiments de cultesuivaient l’essor démogra-phique, économique, spirituelde la ville… “Aujourd’hui, onréduit l’église aux actes et auxcélébrations religieuses. Maisle fondement même de l’égli-se paroissiale au Moyen-Âgeétait d’assurer l’accompa-gnement de la populationdans la vie sociale”, rappellele père Michel Desplanches,prêtre diocésain, curé deSalon.Salon est alors fief de l’ar-chevêque d’Arles (le diocèsene sera rattaché à celui d’Aixqu’en 1801). L’église Saint-Michel témoigne du passagede l’art roman à l’art gothique.“Ce dernier se cherche, il serévèle massif mais charmantdans sa maladresse. Il résis-tera néanmoins à tous les trem-blements de terre”, note le natif

d’Aix en Provence, qui enta-me sa dixième année à la têtede la paroisse de Salon-Grans.La griffe gothique, on laretrouve à l’intérieur de l’égli-se avec une nef unique, troistravées à croisées d’ogive etune abside à cinq pans, légè-rement inclinée vers le Nordce qui symboliserait la tête pen-chée du Christ sur la croix.La nef se compose, côté Sud,de deux chapelles funéraires :Saint-Joseph et la Vierge(anciennement Notre-Dame dePitié) où se retrouvait la cor-poration des notaires. Juste àcôté, l’autel de la Croix mon-trant certains instruments dela Passion (lance, roseau,éponge, flambeau, lanterne, gan-telet de fer, échelle, tenaille...)sur une fresque colorée qui illu-mine Saint-Michel, “petitoasis de paix et de recueille-ment” comme l’observe le pèreDesplanches. Des couleurs vivescensées offrir un autre récit d’unevie quotidienne souvent dif-ficile à l’époque. L’agneau pascal sur le tympandu portail est un symbole chré-tien par excellence : le Christressuscité qui a vaincu la mort…Autre curiosité du portail à sou-ligner, la représentation de Saint-Michel face aux trois visagesde diablotins, soit l’ange char-gé du combat contre Satan,menant le combat de la lumiè-re contre les ténèbres. Un vraitrésor est, malheureusement,encore caché dans les réservesdu musée de Salon : une Pen-

tecôte de Karsten Van Limbospeinte sur bois, datant duXVIe siècle, qui attend d’êtrerestaurée !Enfin, le grand tableau situéau-dessus du maître-autel pro-vient du couvent des Ursulines(établi à Salon en 1634, dis-sout à la Révolution) et dontle portail est visible en bas dela rue Lafayette. Par chance,le maire David a sauvéquelques pièces rares de ce patri-moine dont cette toile del’Annonciation ; elle est attri-buée à Jean Daret, peintre pro-

vençal devenu peintre deLouis XIV. Une fierté localeau même titre que les clochesinstallées dans chaque arcade,depuis une douzaine d’années,grâce à un généreux donateur.Preuve, s’il en est, que les Salo-nais gardent une affection par-ticulière pour Saint-Michel.

* en langue provençale, prononcez"impèri”

NoteOuverte au public de 10h à 12het de 15h à 17h, sauf le lundi

matin, le samedi après-midi etle dimanche, l’église Saint-Michel,classée Monument historiqueen 1983, propose une messele mercredi (9h) et une autrele samedi (18h30). La messe enrite tridentin (latin), comme auXVIe siècle, se déroule les pre-mier et troisième dimanchesdu mois à 18h. www.paroissesalongrans.fr

L’association des Amis del’orgue historique de Saint-Michelcherche à remettre en état cetinstrument presque bicentenaire.Contact : orguestmichel@orange.fr

EGLISE SAINTE-LUCEDES TAILLADES : LAMOSAÏQUE ENPLEIN CŒUR Perché à 250 mètres, VentaAutantparce qu’elle est remarquableque parce que l’intérieur de l’égli-se Saint-Trophime est simpleet modeste, la mosaïque offer-te par René Le Clerc et accro-chée au-dessus de l’autel illu-mine l’église Sainte-Luce.Un don d’exception effectuépar un Tailladais d’adoption,encadré par les deux saints titu-laires, lors de la restaurationde l’édifice religieux il y a plusde vingt ans.« Cette mosaïque du sanctuairese compose de deux triangleséquilatéraux : l’un, supérieur,avec le trèfle de la Trinité, levisage du Christ ressuscité, leclocher de l’Eglise et le Cal-vaire ; l’autre, inférieur, avecla coupe contenant le sang duChrist et les eaux primordiales »,détaille l’abbé Bruno Gerthoux,curé pour Robion et LesTaillades. « Au centre, on voitSainte-Luce, martyr, dont lesyeux ont été arrachés. »Cette église, peu ornée, pré-sente une architecture baroque,contre-réformiste. Le baptis-tère en pierres taillées vient rap-peler que le savoir-faire des habi-tants des Taillades vaut tout l’ordu monde. Sa constructionremonte au XIIe siècle mais,trop petite, elle a connu un pre-mier agrandissement, sansdoute au XVIIe siècle, puis fina-lement une autre église, plusgrande, a été édifiée entre 1742et 1760 ; c’est par la sacristie

que l’on rejoint l’église originelleet le presbytère… aujour-d’hui propriété privée ! Il s’agitlà, d’ailleurs, d’une des der-nières propriétés des Tailladessituées sur la partie haute, aumême niveau que la seule tourrescapée du château-fort entou-ré de ses sept murailles.Sainte-Luce est fêtée le 13décembre aux Taillades ; et,aujourd’hui encore, le dimanchele plus proche de cette date,il y a le marché de Noël. Cejour-là, à l’église, l’abbé Ger-thoux bénit des cierges rouges,symbole du martyre, en son hon-neur avant de les remettre auxfidèles paroissiens. Saint-Tro-phime, lui, était commémorélors d’une procession enoctobre.Enfin, Saint-Gens dont une cha-pelle à son nom se situe de l’autrecôté des Taillades a égalementune histoire avec ce village duLuberon ; elle a été bénie parle curé Bernard le 14 septembre1879. « Il est le saint-patronde la jeunesse provençale. Chaqueannée, de grands pèlerinagessont organisés en sa mémoi-re ; notamment ceux où deshommes portent sa statue deMonteux au Sanctuaire de Saint-Gens au Beaucet, près de Car-pentras, tous les week-ends deseptembre, en référence àson parcours », explique l’ab-bé Bruno Gerthoux. AuxTaillades, Saint-Gens est fêtéen septembre et autour du 16mai (jour de sa fête), ce quicorrespond à la date de la Foiredu village. Une messe a été célé-brée dans cette chapelle le 14septembre, pour l’anniver-saire de sa bénédiction.Comme un hommage auxTaillades et à la richesse de sonpatrimoine…NoteL’église est ouverte pour la messe,le samedi à 18h. Le dimanchele plus proche de la Sainte-Luce,l’abbé Gerthoux reprend un can-tique en provençal écrit par l’an-cien curé des Taillades, lepère Gillot, qu’il a lui-mêmemis en musique. Contact : parois-se.derobion@orange.fr Pourvisiter l’église et sa mosaïque,contacter la mairie des Taillades :04 90 76 09 26. Retrouvez l’his-toire et l’actualité du Sanctuairede Saint-Gens sur www.saint-gens.fr

!!! Suite de la page 3

culpteur reconnu, Guy Bareff a quit-té l’espace de deux mois son atelierde Saint-Rémy pour créer des per-sonnages étonnants à la résidence d’ar-tistes Serra, aux Baux de Provence.

Un projet “Les Marcheurs” créé dans “cet ate-lier creusé dans la roche”. “Ici, je suis dansmon élément, le minéral, et ça me plaît par-ticulièrement”, confie ce passionné de 71 ans,spécialisé dans l’argile et la céramique.Entretien…En quoi consiste votre nouvelle performance ?“Il s’agit de réaliser des personnages en argi-le de 40 cm de haut ; au total, il y en aura250 à 300 d’ici la fin de mon séjour à l’Ate-lier Serra, le 31 octobre. Peut-être qu’un jour,j’en concevrai un millier ? En attendant, ces“Marcheurs” seront exposés au printemps 2014aux Baux de Provence. L’idée a mûri pendantdeux ans. J’ai d’abord participé à une expo-sition collective à Eygalières avec unemaquette ; puis, à l’été 2012, dans le cadredu Festival a-part, aux Baux, j’ai proposé despersonnages nus de 30 cm qui sortaient dusol et se mettaient à marcher sur des bandesde terre de 2 mètres.”Pourquoi des “Marcheurs” ?“Je dessine beaucoup mais c’est la premiè-re fois que je travaille sur des personnages.Jusque-là, mes travaux relevaient plutôt del’architecture, de sculptures non figura-tives… Et soudain, sur mes carnets, j’ai grif-fonné des personnages nus, assis, rustiques,qui marchent… Il y a là une démarche for-cément personnelle : je suis à un âge où l’on

fait des bilans. Qu’ai-je fait depuis ma nais-sance ?”On devine également un message plus uni-versel, non ?“Il y a en effet une réflexion plus générale surl’humanité et la période contemporaine. Beau-coup d’artistes s’inscrivent dans cette voie.Où va-t-on ? Quel avenir se dessine ? Il estnaturel qu’en tant qu’artiste, je me pose toutesces questions…”

Cette résidence de Guy Bareff a lieu dans lecadre du “Septembre de la Céramique et duVerre” qui propose également cette année jus-qu’au 15 octobre une exposition rétrospecti-ve des céramiques d’Alice Colonieu qui a long-temps vécu en Provence et une installation d’œuvresde l'artiste Nathalie Talec, “Soleil froid”, prê-tées par le Musée National de la Céramiquede Sèvres.

Les “Marcheurs” de Guy Bareff, témoins de l’humanité

Résidence d'artistesLes Baux

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n septembre 1959,Jean Cocteau tournaitson “Testament d’Or-phée” dans les car-rières monumentales

du Val d’Enfer des Baux-de-Provence. Un lieu qui l’avaitémerveillé… “Quel mystérieuxarchitecte a construit cela ?Et pour quel usage ?” disait-il alors.En coulisses, le photographeLucien Clergue immortalisaitles scènes de ce tournagemythique qui fut le dernier filmdu poète, disparu il y a exac-tement cinquante ans. Une partie de ses photos seraexposée au Musée Yves Brayeraux côtés de quelques dessinsde Jean Cocteau inspirés pardes photos de Lucien Clergue.La complicité entre les deuxhommes remonte loin. Il y eut d’abord la rencontrede Lucien Clergue avec PabloPicasso, rencontre décisive quipermit au jeune photographearlésien d'épanouir sa créati-

vité et son talent. La relationde confiance et d’amitié quilie les deux hommes contribueà forger l’admiration de Coc-teau pour le travail de Clerguequi devint pour lui une sour-ce d’inspiration. Cette recon-naissance le conduira à travaillersur des photographies deClergue pour réaliser unesérie d’œuvres dont les pein-tures murales de la ChapelleSaint-Pierre à Villefranche-sur-Mer. L’artiste est fasciné par le regardintemporel du photographe quisaisit la poésie des gens et deslieux. C’est alors qu’il lui confie-ra la mission de photographier

les coulisses de son dernier film.L’exposition retrace cetteaventure exceptionnelle etces liens étroits entre lesdeux artistes. On y reverra avecbonheur des photos des“jeunes” acteurs qui avaientparticipé au film, Jean Marais,bien sûr, mais aussi Daniel Gélin,Charles Aznavour, ClaudineAuger et bien d’autres.Elle nous donnera peut-être enviede revoir ce lieu magique descarrières des Grands Fonts, actuelsite des Carrières de Lumièresoù, dans la salle Cocteau, onpeut revoir des extraits du Tes-tament d’Orphée.

ExpositionLes Baux de Provence

Jean Cocteau - Lucien Clergue :Coulisses d'un film

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A la découverte de nouvelles créations

Samedi 5 et dimanche 6 octobre, la seconde édition du marché des Créateurs se tien-dra place de l’église Saint-Vincent et Cour de Manville. Une trentaine de créateurs etartisans contemporains du Grand Sud présentent leurs réalisations et leurs savoir-faire.Cette manifestation est organisée par l'association Marquage, créée par l'artiste Age,il y a une dizaine d’années. Entrée libre.Renseignements : Association Marquage http://association-marquage.com

En attendant Noël La 3e édition du Salon de créateurs et santonniers setiendra les 1er, 2 et 3 novembre dans divers lieux duvillage.Sujets aux formes naïves, figurines aux costumes éla-borés, personnages pittoresques du petit peuple pro-vençal, objets d'art et de décoration, vous sont présentéspar une quinzaine de figuristes.Autodidactes pour la plupart, ils réinterprètent l’art dusanton avec créativité et originalité.Entrée libreOuvert : vendredi de 14h à 19h, samedi et dimanche de 10h à 19h.

Exposition du 1er octobre au 31 décembre 2013 au Musée Yves Brayer aux Baux-de-Provence.

Renseignements à l’Office de Tourisme : 04 90 54 34 39www.les bauxdeprovence.com

tourisme@lesbauxdeprovence.com

Carrières de LumièresExtraits du Testament d’Orphée-Salle Cocteau

Tel : 04 90 54 55 66 - www.carrieres-lumieres.com

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O DO TODAY, crééeen 2001, confirme saposition de leaderde l’Intendance etde la Conciergerie en

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TO DO TODAY c’est aussi l’as-surance de la transparence etl’intégrité : aucune commis-sion n’est prise sur ses pres-tataires.

TO DO TODAY, ce sont desréponses de proximité, pour uneréactivité et une attention dechaque instant grâce à desagences implantées dans lesAlpilles, le Luberon, à Pariset Saint Tropez au Gassin Golf& Country Club.

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TO DO TODAYinfo@todotoday.frwww.todotoday.fr

Luberon / Alpilles :Tél. +33 (0)4 90 74 93 60

Saint-Tropez :Tél. +33 (0)4 94 17 42 60

Paris :Tél. +33 (0)1 56 90 62 00

Intendance et ConciergerieAlpilles

TO DO TODAY : le temps, luxe ultime…

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élèbre glacier ducentre-ville de Saint-Rémy, le Roma nemanque pas d’atoutsà l’heure où les tem-

pératures se rafraîchissent.Si l’enseigne, créée en mai 1989,propose toujours ses crèmesglacées 100 % artisanales(parfum au lait d’amandes, tira-misu…), la carte du salon dethé s’enrichit de crêpes, gaufreset autres pâtisseries maison.En attendant de goûter auxbûches glacées, d’ici quelquessemaines, il est temps de se délec-ter d’un “Royal”, ce biscuit pra-liné croquant tout au choco-lat, d’une tarte aux fruitsfrais (abricots, pommes, fram-boises, poires, fraises, citronmeringué) ou d’un “Jeanne Mas”,ce délicieux biscuit praliné àla mousse au chocolat blancet aux fruits rouges…Autant de saveurs sucrées àdéguster autour d’un choco-lat chaud maison italien, d’unthé aux multiples variétés oud’un café élaboré, parfumé àla vanille, à la cannelle, aux

amandes… sans oublier le tra-ditionnel irish coffee ou l’in-contournable café gourmand !Une pause gourmande qui n’em-pêche pas de goûter à la cui-sine du Roma (le plat du jourmonte en gamme le week-end),

entre classiques de la cartecomme les noix de Saint-Jacques,l’escalope à la milanaise, lesgambas à la Provençale, le tour-nedos de magret de canard àla sauce au miel et nouvellessuggestions de l’automne-

hiver telles que l'escalopine defoie gras poelé et ses taglia-telles à la crème truffée ou l'es-calope de veau sauce au Mar-sala et ses pommes de terre sau-tées.

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LE ROMA - RESTAURANT ITALIEN33, boulevard Marceau - 13210 Saint-Rémy de ProvenceTél : 04 90 92 14 33 - restoleroma@orange.fr www.restaurant-le-roma.comOuvert mercredi, jeudi et dimanche de 9h à 19h. Et le vendredi et samedi de 9h à 22h.A partir du 1er novembre : ouvert du mercredi au dimanche de 9h à 19h.Fermé lundi & mardi.

Restaurant – Glacier – Salon de théSaint-Rémy de Provence

Flâner au Roma pour une délicieuse pause gourmande

communiqué

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Le salon Provence Prestigeest une réussite extraordinairetant au niveau de la durée quede la pérennité quelle est laclé de cette réussite ?Francis Guillot : Il y a laconjonction de plusieurs fac-teurs, mais j’en retiendrais un.Provence Prestige est le seulsalon en France où les expo-sants sont automatiquement choi-sis par un comité de sélectionpour garantir que les produitssoient conçus ou fabriqués enProvence. Cette vérification decette identité provençale et régio-nale se décline dès les premièresheures du salon où le comitéde sélection contrôle l’enga-gement pris par chaque expo-sant. Si ce dernier abuse… ilsera automatiquement refusél’année prochaine.

Quelles ont été les motivationspour créer Provence Presti-ge voici près de 20 ans ?Francis Guillot : Noussommes un territoire à l’attraittouristique fort en période esti-vale. Pour la période hivernalenous avons cherché à créer desévénements, à développer

l’activité lors de ces momentsplus creux en particulier pourle commerce. Noël est une fêteavec ses traditions… alors estvenue l’idée de lancer un salonau mois de novembre. ProvencePrestige était né. Et le succèsfut immédiat.

Quelle est l’ambiance qui règneà Provence Prestige ?Francis Guillot : Au fil desannées il s’est crée une atmo-sphère positive et joviale. Laconfiguration du Palais desCongrès d’Arles, avec ses mul-tiples salles, offre un véritablecircuit interne. Le chapiteau,

les points de restaurationmais aussi la décoration ou enco-re les conférences, les expo-sitions, les événements ponc-tuels… renforcent cette ambian-ce partagée par les exposantset les visiteurs. Cela en fait unrendez-vous incontournable.

Et si Provence Prestige s’ex-portait ?Francis Guillot : En effet. Noussommes sollicités par d’autrespays pour recréer un salon del’art de vivre en Provence chezeux. En 2014, Provence Pres-tige s’exportera à Bruxelles avecune quarantaine d’exposants.Nous avons aussi une deman-de émanant du Canada.

Des nouveautés pour cette 20e

édition ?Francis Guillot : Nous allonsmettre à l’honneur “Mireille”de notre cher Frédéric Mistralpour renforcer notre culture etnos traditions provençales.Et Puis Provence Prestigesaura encore et toujours créerde la magie pour étonner et émer-veiller le visiteur.

Provence PrestigeArles

La magie de la Provence tient son 20e salonFin novembre, le salon Provence Prestige fêtera sa 20e édition. Plus de 30 000 visiteurs sontattendus au Palais des Congrès d’Arles pour y découvrir l’expression du commerce, de l’arti-sanat et de la production du pays d’Arles et de Provence. Ce rendez-vous auquel le grandpublic répond présent est l’une des actions initiées par la CCI. Tour d’horizon avec Francis Guillot, président.

Les temps forts de Provence Prestige Provence Prestige labellisé Marseille-Provence 2013Fer de lance de la tradition et du terroir régional, Provence Prestige a obtenu le label Marseille Provence 2013, Capi-tale européenne de la Culture. Une distinction qui élève le savoir-faire provençal au rang de patrimoine culturel etdélivre au salon ses lettres de noblesses, au titre d’ambassadeur capital.Le pôle décoration des créateurs arlésiensArles, terre de talents ! Qu’ils soient jeunes artisans ou artistes confirmés, ils sont le pouls créatif de la ville. Le SalonProvence Prestige met à l’honneur dix d’entre eux dans un stand inédit où se mêleront bijoux, accessoires, petit mobi-lier et autres objets décoratifs. Attention, coup de cœur assuré !Les Meilleurs Ouvriers de France à l’honneurIls sont sellier, paysagiste, fontainier ou vitrailliste et ont acquis l’excellence de leur art. Ils ? Les Meilleurs Ouvriersde France. Ce concours prestigieux distingue tous les 4 ans les élites du savoir-faire français. A l’occasion de sa 20e

édition, le Salon Provence Prestige a convié la section départementale du Gard des Meilleurs Ouvriers de France àvenir présenter des talents et des univers bien souvent méconnus. Démonstrations en salle Daudet.Le Provence Prestige des tout-petitsHue dada !Des courses en sulky (chevaux à pédales), seront proposées aux enfants de 4 à 12 ans. Rendez-vous sur le parkingdu Palais des Congrès le samedi et le dimanche après-midi.Artistes en herbeL’association Môm Arles accueillera les enfants de 6 à 12 ans le temps d’ateliers créatifs. Des parcours de motricitéainsi que des initiations au goût sont organisés pour les enfants de 1 à 5 ans.Porte bébéLes jours de forte affluence (samedi & dimanche), des écharpes de portages seront mises à disposition des jeunesparents. Un parking à poussettes est prévu à l’entrée du salon.Un salon toujours plus vertChaque année, Provence Prestige sensibilise les exposants et les visiteurs au tri sélectif et au développement durable.Provence Prestige ce sont aussi :• des conférences sur le terroir et les traditions provençales.• des ateliers gourmands repas de fêtes animés par le Conservatoire Grand Sud des cuisines de Terroir.• une exposition à la Chapelle Sainte Anne (centre-ville) consacrée aux 150e anniversaire de l’opéra Mireille de CharlesGounot, pour le plaisir des mélomanes et des curieux

PROVENCE PRESTIGEDu jeudi 21 au lundi 25 novembrePalais des Congrès d'Arles - www.provenceprestige150 exposants, tous originaires de Provence, 3 500 m² destands, 4 points de restauration.6 € (gratuit pour les enfants de moins de 12 ans). 1/2 tarif pour les 12-18 ans et les groupes à partir de 20 pers.

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vec l’au-tomne, legoût pourles cheminsde terre et

les balades en collinerevient à la surface. Ilssont nombreux, eneffet, à ranger leur vélode route à cette saison.Et quoi de mieuxpour découvrir lesjoies du VTT et duVTC dans les Alpillesque de se rendre à VéloPassion où toute lagamme 2014 est déjàen rayon !Mais que les routiers se rassurent, ChristopheGros continue de bichonner les forçats du bitu-me avec, là aussi, les modèles 2014 de Giant,Cervelo et Wilier… Parmi les attractions dela rentrée, le GTR Shimano Ultegra 11 vitessesde chez Wilier ; avec son cadre en carboneet ses 7,7 kg, il est idéal pour toutes les pra-tiques (du cyclosportif au compétiteur).Spécialiste des “coursiers” et sponsor du VCdes Alpilles, Vélo Passion dispose d’une largegamme de vélos et accessoires de la collec-tion automne-hiver 2014 (casque, bonneteriecycliste, chaussures...) ; dernière curiosité, leslunettes italiennes Salice.Technicien passionné, Christophe Gros est éga-lement à vos côtés pour vous conseiller surla diététique avant, pendant et après l’effort...Sans oublier son diagnostic pointu de méca-

no qui lui permet de régler et réparer vos cycles.Un savoir-faire reconnu depuis déjà 29 ansà Saint-Rémy de Provence.

VÉLO PASSIONZAC de la gare, 13210 St Rémy de ProvenceTél : 04 90 92 49 43Site : www.velopasion.frDu mardi au samedi de 9h à 19hTarif location :VTT et VTC : 15 euros par jour, 75 euros la semaineVélo de course : 20 euros par jour, 100 euros la semaineCourse haut de gamme : 200 euros

Vélo Passion équipe les routiers et les vététistes

Vente, réparation, location Saint-Rémy

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LE+ Destockage sur les modèles 2013 : route, VTT et VTC…

espirez la santé, entre-tenez votre dos ! Ala lecture de sa cartede visite, Jean-Bap-tiste Daumont annon-

ce la couleur. Spécialisé en neu-rologie fonctionnelle, le jeuneSaint-Rémois (installé à proxi-mité d'Intermarché) participecette année encore à la Jour-

née mondiale de la Chi-ropractie, le mercredi16 octobre. L'occasionpour chacun d'entre nousde pratiquer une ana-lyse posturale gratui-te sur rendez-vous.Au quotidien, notrecorps est en effet sou-

mis à diverses tensions aux ori-gines multiples : traumatisme,manque d'exercice, décès d'unproche, difficultés scolaires, rup-ture, mal-nutrition, pollu-tion… “Je recherche et trai-te toujours la cause du mal,et non la conséquence”, confieJean-Baptiste, qui favorise

également la pratique de l'aro-mathérapie, du yoga et du kung-fu, ce dernier activant la syn-chronisation des mouvements. Face à la chronicité des dou-leurs, le chiropracteur travaillesur des ajustements vertébrauxen stimulant des zones spéci-fiques du cerveau pour leur redon-

ner de la mobilité. “Le but estd'anticiper les lombalgies,sciatiques, acouphènes, troublesdu sommeil, vertiges, cervicales…et d'éviter un afflux de médi-

caments”, conclut-il. Desthèmes qu'il développera lorsde ses prochaines conférences(un jeudi par mois).

Centre Chiropratique des AlpillesSaint-Rémy de Provence

Entre les mains d'un expert de la colonnevertébrale et des articulations

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LE+ Un spécialiste au service des enfants, adultes, personnes âgées,sportifs...

CENTRE CHIROPRATIQUE DES ALPILLES7C, avenue de la 1ère DFL - ZAC de la Gare13210 Saint-Rémy de Provence - Tél : 04 90 95 85 80Mob : 06 45 96 73 31 - www.alpilleschiro.frFacebook.com/centrechiropratique.desalpillesDu lundi au vendredi de 9h à 13h et de 15h à 19h30Uniquement sur rendez-vous - Parking gratuit.

Avec les sports et les cinéastes... Très actif auprès des sportifs de Saint-Rémy de Proven-ce (basket-ball, athlétisme, cyclisme…), Jean-Baptiste Dau-mont suit également la carrière du triathlète Benoît Bau-lain, spécialiste des Ironmen, rencontré lors du Trail desAlpilles. Autre corde à l'arc de cet expert de la colon-ne vertébrale et des articulations, sa récente participa-tion au film "Avis de Mistral", tourné dans les Alpillesavec Jean Reno - un habitué des lieux - dans le rôle prin-cipal. Figurant devant la caméra, Jean-Baptiste a en revancheoccupé un rôle clé en coulisses où il a soigné toute l'équi-pe du film...

’espace culturel de Graveson accueille pour la 11e

année, le Festival de théâtre organisé par Lili Vachetet sa troupe Nouvelle Energie. L’occasion sera bellede découvrir les 11, 12 et 13 octobre prochains destroupes de théâtre amateur venues du Gard, du Vau-

cluse et bien sûr de Graveson. “Quand nous avons créé cefestival artistique il y a 11 ans, nous souhaitions avant toutmettre à l’honneur le théâtre sous toutes ses formes. Troupesprofessionnelles ou comédiens amateurs, seules nous impor-te la qualité du jeu et les émotions véhiculées sur scène”, expliqueLili Vachet. Au programme donc, le vendredi 11 octobre à20h30, Les Héritiers, d’Alain Krief par la compagnieG.A.R.D, mise en scène Jean-Claude Vilette. Avec en fondun vrai thème de société (héritage et concubinage), cette comé-die fait une peinture décapante de la famille, décortiquée avechumour, cynisme et causticité. Le samedi 12 octobre à 20h30,

la troupe à Tour de Rôle présentera une pièce de Steeve Gooch,Transport de Femmes, mise en scène par Alain Igonet. Au tra-vers de scènes tour à tour comiques et tragiques, découvrezle destin de six femmes aux âges et parcours différents. Tro-quant leur destin de reprises de justice sans avenir, elles embar-quent pour purger leur peine loin des prisons anglaises et rede-venir sur la terre australienne des citoyennes à part entière.Enfin le dimanche 13 octobre à 15h, Lili Vachet met en scènela compagnie Nouvelle Energie dans la pièce de Georges Fey-daud Le Dindon. Vaudeville que l’on ne présente plus cettepièce relate de situations cocasses et offre une vision déca-lée de la nature humaine.

FESTIVAL DE THÉÂTRE11, 12, 13 octobre - Espace culturel - 13690 GravesonBillets en vente sur place.

Trois jours de spectacle avec le Festival de théâtre

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ompagnon de Matis-se et Derain au débutdu siècle, AugusteChabaud fait partiedes pionniers de la

peinture moderne. Le muséeéponyme de Graveson présenteune collection permanented'œuvres de ce grand artiste.La vie nocturne parisienne dudébut du siècle, le calme et latranquillité de la Montagnet-te, la vie quotidienne des vil-lages provençaux se mêlent etforment une collection pleinede vie, de force, d'intensité pic-turale. Découvrez ou redécouvrez cetartiste de talent, tant attachéà la Provence au travers d’unenouvelle installation présen-tant plus d’une trentained’œuvres inédites. “Nousavons souhaité donner unnouveau souffle au muséesouligne son président Jean-Louis Bayol et nous sommesheureux d’accueillir des toilesjamais exposées”. En nouveautéle musée offre à voir des œuvresde sa période parisienne et luiconsacre une salle entière.

De 1907 à 1912 AugusteChabaud réalise des tableauxd’influence fauviste. “Lafemme aux trois rubans”,représentant Martita, ancien-ne compagne du peintre à Paris,fait parti des œuvres emblé-matiques de cette période. Adécouvrir également “ChezMaxims” et “Magic kub”,œuvres jamais exposées aumusée de Graveson. Issus pour la plupart de col-lections privées, de Marseille,du Gard et de Suisse, les tableauxcouvrent toutes les périodes queChabaud a traversé. “Cela était

déjà le cas avant, mais aujour-d’hui nous sommes fiers de pré-senter une collection étofféeau public”, explique MoniqueLaidi-Chabaud, petite-fille dupeintre. “Je n’ai pas connu mongrand-père, mais au travers deses œuvres picturales et écrites,de ses rencontres, des différentesétapes de sa vie, nous recons-truisons son parcours et pou-vons transmettre à notre tourl’immense ouvrage que mongrand-père a laissé”. Le musée présentera égalementune grande partie de son tra-vail sur la tauromachie là aussi

inédite, comme “les arènes deGraveson”, œuvre excep-tionnelle restaurée récem-ment par Marie-Claire Rey ori-ginaire de Barbentane. Une sériesur les baigneuses est à décou-vrir également avec notammentun tableau phare de cettesérie, où un homme est repré-senté autour de ces dernières.Avec plus de 100 tableaux dontune trentaine jamais présen-tée au musée Auguste Chabaudde Graveson la collectionpermanente s’est étoffée et donneà voir une autre facette de cetartiste aux multiples talents.

MuséeGraveson

Le Musée Auguste Chabaudrenouvelle sa collection

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Rendez-vous avec l’humour !

L’espace culturel de Graveson accueille les 5 et 6 octobreprochains deux piliers de l’humour français. En effet PatrickBosso reviendra sur le “K Marseille” le samedi dès 21h,tandis qu’Olivier Lejeune présentera son one man show“je ne devrais pas vous le dire”, le dimanche 6 octobreà 15h. Rendez-vous est pris avec l’humour !!!

Le Musée de Région Auguste Chabaud vous proposetout au long de l'année :• des visites guidées de groupe • un service éducatif servant à créer un lien entre • le monde scolaire et l'univers muséal• un atelier plastique qui accueille enfants et adultes• des stages estivaux

MUSÉE DE RÉGION AUGUSTE CHABAUDCours National - 13690 Graveson en ProvenceTél / Fax : 04 90 90 53 02D’octobre à fin mai tous les jours (sauf 25 décembre et 1er janvier) de 10h à 12h de 13h30 à 18h30.Uniquement l’après-midi les week-ends et jours fériés.

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Nathalie DavoineTéléphone : 04 90 92 22 09 & 06 10 82 40 15

Saint Rémy

Traitement et rénovation des solsNettoyage fin de chantier

Une équipe de nettoyage à votre service depuis 1979

Saint-Rémy de Provence, le Châ-teau des Alpilles, belle demeure de7 hectares, ne cesse de délivrer sescharmes au fil des saisons. En cedébut d’automne, le parc ver-

doyant aux arbres centenaires et aux essencesrares laisse doucement place aux couleurs chaudeset cuivrées.Le Chef Matthias Bettinger et son équipe concoc-tent des plats raffinés de saison tels que “Lerisotto aux champignons des bois”, “La côtede veau rôtie au miel et romarin” ou “Le filetde saint pierre aux poires et gingembre”. Vouspouvez déguster ces plats devant un feu decheminé dans les salons cosy de cette mai-son de famille, ou sur la terrasse pour profi-ter des derniers rayons de soleil. Le charme,

l’authenticité et la douceur de vivre sont lesatouts de cette maison bourgeoise du XIXe. Et prolongez ces instants de plaisir en profi-tant du “Forfait bonheur” : trois nuits avec petitsdéjeuners et dîners pour deux personnes.

LE CHÂTEAU DES ALPILLESHôtel!!!!! - RestaurantRoute du Rougadou 13210 St-Rémy de Provence Tél. 04 90 92 03 33 www.chateaudesalpilles.com

Restaurant ouvert midi et soir sur réservation, fermé mercredi et jeudi midi.Formules déjeuner 2 ou 3 plats à 24 € ou 31 €.Diner à la carte ou menu à choix à 47 €.

Le château des Alpilles, l’élégante simplicité de la Provence…

HostellerieSaint-Rémy

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es métiers de l’assu-rance évoluent sanscesse, devenant pluslarges, diversifiés,pointus, nécessitant une

expertise dans chaque métier.Pour faire face à cette évolu-tion, six agents générauxAXA, ont choisi de s’unir.“L’union fait la force carnous cumulons les compétences”,note l’un des fondateurs d’As-surAlliance, le saint-rémois Oli-vier Lieffroy. Avec JackyArgaut (Châteaurenard), Jean-Marie Ville et Jean-Claude Faure(Tarascon), Stephen Casaliniet Come Cavataio (Marigna-ne), ils constituent cette équi-pe. Depuis 2007, ils ont enga-gé un grand chantier de trans-formation pour renforcer leursservices auprès des particulierset des entreprises. Aujourd’huiles besoins d’assurance sesont multipliés. La protectiondes biens (habitat, automobiles,responsabilité civile...), aux entre-prises (construction, trans-ports, bâtiments, mutuelle,prévoyance), sont toujours la

base du métier. La retraite etla dépendance, mais aussi labanque, le crédit immobilier,

les prêts personnels et le pla-cement financier font parti del’expertise d’AssurAlliance

et d’AXA. Sur la base “réin-ventons notre métier”, slogande l’assureur mondial, le grou-

pe AssurAlliance a souhaité ren-forcer son efficacité auprès desparticuliers et des entreprises.En se regroupant, les 6 agencesreprésentent aujourd’hui 12000clients et près de 35000contrats. Les six associés et leur24 collaborateurs ont organi-sé l’entreprise “pour répondreà tous les besoins en plaçantun expert à chaque étape et enrendant aux agences leurvocation d’accueil, d’informationet de service auprès de nosclients”. Ainsi, les six agencesAssurAlliance ont été réamé-nagées et réorganisées suivantle modèle “assurbanque” afinde proposer une expérience dif-férente aux clients. Au cœur des6 agences, figure désormais le

Centre d’Expertise et de Ges-tion qui regroupe l’ensembledes services administratifs,d’émission de contrats, d’ac-compagnement des sinistres…Ce Centre d’Expertise et de Ges-tion vient d’être inauguré, à Taras-con. Sur près de 500 m2, deslocaux fonctionnels sont implan-tés à “la Maison Saint-Nico-las”. Jacques de Peretti, direc-teur général d’AXA France etPierre Janin, président direc-teur général d’AXA banque,sont venus féliciter l’initiati-ve des six agents généraux. “Uneexpérience unique, au servicede la modernisation de notremétier et pour la satisfactionde nos clients”, rappellent les6 associés d’AssurAlliance.

AXA - Assurance - Banque - PrévoyanceAlpilles

Avec AssurAlliance, des experts au service des particuliers et entreprises

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ASSURALLIANCECentre d’Expertise et de GestionMaison Saint-Nicolas - 21, bd Victor Hugo13150 Tarascon - Tél : 04 88 65 80 00email : agence.assuralliance@axa.fr

Agences Axa -AssurAlliance à Saint-Rémy, Tarascon,Châteaurenard, Arles, Saint-Martin de Crau, Marignane.Tél : 04 88 65 80 00

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e mariage de la cuisine italienne etdes produits frais des Alpilles faitdes ravages depuis le printemps àSaint-Rémy de Provence. A la têtede Da Peppe - le diminutif de Gui-

seppe, l’un de ses grands-pères -, LaetitiaRicci a élaboré une carte riche en saveurslocales : “Nous nous approvisionnons à lafois auprès de petits producteurs en Italie,qui ont une référence qualité, et pour toutle reste (viande, poisson, légumes…), nousnous servons ici, dans le terroir provençal.”Avec ses menus attractifs pour le déjeuner (12,90€ le plat du jour, la formule entrée-plat ou plat-des-sert à 16,50 € et le repas complet à 19,90 €) oule dîner (menu unique à 24,90 €), DaPeppe s’inscrit comme un lieuincontournable. Il faut direque le pizzaïolo et le chefsont siciliens... Un sta-tut renforcé par une cartede vins soigneusementsélectionnés des Alpillesà l’Italie, de bouteilles en entréede gamme à de très belles réfé-rences.A la carte, outre les pâtes ou lespizza, Da Peppe propose de mul-tiples mets tels qu’un risotto aumagret de canard émincé avec unesauce à la truffe, un dos de cabillaud

à la pancetta, une côte de cochon du Ven-toux assaisonnée à la Marsala… Au rayonentrées, deux classiques : l’antipasto misto(charcuterie, fromage et légumesgrillés) et le fritto misto (assor-timent de petits légumes, gam-bas, calamars). Côté desserts, letraditionnel tiramisù et le panet-tone façon pain perdu…Les fins gourmets auront plai-sir à se retrouver dans la salle,

riche d’un magnifique four à pizza(à emporter ou servies sur le “taglie-

re di legna”), qui se prête aux repas degroupes de fin d’année (jusqu’à 90 couverts) avec desmenus personnalisés. Et, suivant la météo, la terrasse panoramique expo-

sée plein Sud vous attend !

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LE+ Soirées musicales et ambiance jazzy le jeudi, à partir du moisde novembre

RESTAURANT DA PEPPE2, avenue Fauconnet (route de Tarascon)13210 Saint-Rémy de ProvenceTél : 04 90 92 11 56 - venezmanger@dapeppe.frOuvert tous les jours de 12h à 15h et de 19h à 23h.Fermé le mardi. Pizza sur place ou à emporter.

RestaurantSaint-Rémy de Provence

Toutes les saveurs de l’Italie dans les assiettes de Da Peppe

riginaire du Rhône,Jean-Pierre Ricci estun fin connaisseurde la gastronomiefrançaise. Avec

l’arrivée de l’automne, lacarte de l’Aile ou la Cuisse prendl’accent lyonnais pour le plusgrand plaisir des habitués etdes curieux, avides de dégus-ter toutes les saveurs despetits bouchons. Installé depuisquatre ans à Saint-Rémy, le res-taurateur propose courantoctobre une série de plats déli-cieux qui arrivent tout droit desHalles de Lyon…Andouillettes de chez Bobos-se, quenelles de chez ColetteSibilia, Saint-Marcellin de lamère Richard… et pleind’autres surprises sont à

découvrir midi et soir à L’Ai-le ou la Cuisse. Avec son équi-

pe jeune et dynamique, emme-née par Guillaume David, promu

chef en septembre et en cui-sine depuis deux ans, l’éta-blissement mise sur les pro-duits de marché pour régalerses clients. En cette saison, lacarte s’enrichit des champignons(cèpes, bolets, chanterelles…).La carte des vins, soigneuse-ment sélectionnés, et l’étala-ge de desserts faits par RobertSaye donnent une plus-value

à L’Aile ou la Cuisse qui peutaccueillir des groupes jusqu’à30 couverts midi et soir. Unecorde supplémentaire à l’arc

de ce restaurant cosy et cha-leureux. Une note d’élégancequ’on apprécie autant en salleque dans le patio chauffé.

RestaurantSaint-Rémy

L’Aile ou la Cuisse met sa carte à l’heure des petits bouchons lyonnaisO

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LE+ Des pâtisseries exposées en vitrine qui suscitent l’appétit…et les photos des touristes

L’AILE OU LA CUISSE5, rue de la Commune - 13210 Saint-Rémy de ProvenceTél : 04 32 62 00 25 - Ouvert 6 jours sur 7.Midi : plat du jour à 12,9 €. Formule deux plats : 18,9 €.Formule complète : 24,9 €. Soir : menus à 29,9 € et 37 €. Carte.

Le Beaujolais nouveau fêté le 21 novembreL’Aile ou la Cuisse met les petits plats dans les grands pour l’arrivée du Beaujolais nou-veau. Jeudi 21 novembre, rendez-vous dans la rue de la Commune, privatisée de 19hà 20h30. Au programme : dégustation gratuite de Beaujolais et de cochonailles dansune ambiance musicale jazzy. Sur réservation, la soirée se prolonge au restaurant avecun menu 100 % lyonnais et, toujours, le groupe New Orleans.

our être bien com-prise, toute créationmérite qu’on trou-ve les réponses à uninlassable ques-

tionnement. Et aborder LucienClergue (né à Arles le mardi14 août 1934) pourvu d’unedocumentation même suc-cincte persuade que le personnagea déjà marqué de son emprein-te l’histoire de la photographie,mais qu’il faudra du temps pourexplorer toutes les perspectivesqu’il y a effectivement ouvertes.Sa réception au sein de la pres-tigieuse Académie des beaux-arts, le mercredi 10 octobre 2007,paraît confirmer, prémonitoi-re et lucide, l’appréciation dePablo Ruiz Picasso (1881-1973)portée aux photographies dujeune et timide arlésien qui oseaccoster le peintre andalou àla sortie de la feria d’Arles ledimanche de la Pâques 1953…

1953, ANNÉE DENAISSANCE DUPHOTOGRAPHELe jour de la corrida pascale,le 5 avril 1953, lorsque le peintrede “Guernica” l’incite à per-sévérer dans la photographie,la mort de sa mère (Jeanne Gran-geon décédée le dimanche 17août 1952) a laissé à vif uneblessure dans la chair de samémoire et le grain de ses pho-tos. La blessure ne se refermeraplus. La douleur a mis un terme,semble-t-il, à l’initiation com-mencée à treize ans sous le tuto-

rat d’un photographe amateur,Louis Chaine dont la pâtisse-rie s’ouvrait sur la rue du 4-Septembre à Arles. Le “sen-timent artistique” investit sesclichés à ce moment-là : lesservants de la postérité devrontretenir l’année de ses dix-neufans comme le commencementde l’histoire. Si l’appareil enbakélite noire offert par sa mère(en 1947) a été délaissé au béné-fice de boîtiers 6 x 6 (Semflexpuis Rolleiflex prêtés par lesjournalistes “localiers” du

quotidien Le Provençal), lessujets n’ont pas changé : ils luisont donnés par les rives duRhône - ce sont les cadavresde chats et d’oiseaux marinscharriés par le fleuve - et lesruines des quartiers arlésiensmutilés par l’aviation alliée dejuin à août 1944.

JEAN-MARIEMAGNAN, UNFRÈRE SPIRITUELLa double thématique a séduitquelques mois plus tôt, en 1952,un jeune écrivain arlésien, Jean-Marie Magnan (né le mercredi4 décembre 1929). Dans lesruelles de la vieille ville ou dansl’enceinte des arènes se noue,entre les deux hommes, unede ces amitiés indépassablesfondée sur une filiation spiri-tuelle presque tribale. Très tôt,le jeune homme solitaire et pour-tant très communicatif - la contra-diction n’est qu’apparente - sur-prend son aîné par sa capaci-té à aiguiser ses yeux au silexd’un Midi solaire, étrange,presque inquiétant. Saisie ausoixantième de seconde dansses premiers clichés, la lumiè-re vorace des ciels provençauxet des plages camarguaises révè-le les dépouilles d’animaux quele fleuve rhodanien ou lamer des Saintes-Maries rejet-te, puis ensevelit et ingère peuà peu. Peintre et sculpteur fran-çais d’origine allemande, Max

Ernst comptera parmi sespremiers admirateurs en lui ache-tant un de ses ouvrages sur lesflamants roses tués par le gelmémorable de l’hiver 1956, unde ces portfolios qu’il réaliseaprès son travail au “Liond’Arles” (une épicerie engros).“Charognes des bords duRhône, des plages des Saintes,Clergue assistait au morne fes-tin de la terre, écrit, avec super-be, Jean-Marie Magnan dansle journal “Les Lettres fran-çaises”. Il la regardait mâchon-ner ses proies sans appétit, luienlevait, pour tout dire, la nour-riture de la bouche. Ellebâillait, morose. Un jour plustard, un jour plus tôt, elle avaitavalé… Un chien larvaire dontles côtes sont comme des ailesou ailerons sous le casque polidu crâne, une poule dont lesplumes figurent une fleurdépotée, sa crête mise toute detravers, c’est à traduire ces méta-morphoses qu’il excelle.Échouées par le fleuve ou lamer et se consumant au soleil,les dépouilles d’animaux nom-breux collent à la terre, s’y cour-bent au ras et s’enfouissentd’elles-mêmes peu à peu.”Le romancier - sans nul douteun des meilleurs exégètes duphotographe - s’attache àregarder, dans le sens de la pro-fondeur, les clichés de son cadetque des écrivains et poètes degrand format commenteront bien-

tôt dans des ouvrages incon-tournables. Ce sont le surgis-sement des nus qui congédientpour un temps le chapitrefunèbre ; l’écriture comme uneencre de Chine de la gent ani-male, insectes ou volatiles, sillon-nant en griffant les tables desmarais ; la mythologie tauri-ne dont il tente d’exorciser lesombres ; les vignes noueuseset les chaumes du riz deCamargue qui fécondent avecl’élément aquatique des jeuxde miroirs et des perspectivesvertigineuses. En outre, l’aî-né bienveillant entretient les“humanités” de son camara-de ; il lui permet de découvrirJean-Paul Sartre et les exis-tentialistes, Jean Cocteau,Jean Genet et Michel Leiris.

AU NOM DE LA MÈRE…

La plume du “frère spirituel”est une boule de cristal qui lais-se deviner sous la plus extrê-me pudeur l’insupportableobsession de la mort vécue parle fils de l’épicière de la ruedu 4-Septembre. Âgé de sixans lorsque ses parents divor-cent, il prend littéralement encharge, peu d’années après, cellequi lui a donné le jour, commeferait une mère envers son enfant.À cet égard, le très beau filmd’Élisabeth Aubert Schlumberger,“Lucien Clergue, à la mort,à la vie”, exprime assez,entre autres magnifiques ins-tants, la beauté et la douleurmêlées des douze années dela vie du couple mère-enfant.“Ma mère était tout le tempsmalade, confesse-t-il à la réa-lisatrice genevoise avec l’élo-quente bonhomie gallo-romai-ne qu’on lui connaît. Elle avaitdes périodes qui pouvaient durerquinze jours où elle était aubord de la mort. On l’appe-lait "trompe la mort". Ça a étéune espèce d’angoisse per-manente. Quand elle était mala-de, au lit, très jeune j’ai faitmoi-même les pansements deses jambes qui étaient effroyables.C’était quelque chose d’in-supportable à regarder. Quandvous vivez avec quelqu’un quiest votre mère et que tous lessoirs elle vous parle de sa mort.Tous les soirs elle vous dit :“Bon, si je meurs cette nuit,il faut que tu fasses ceci, il fautque tu fasses cela ; on doit del’argent à un tel, un autre nousen doit”… J’ai vécu dans la

terreur constante, une espèced’agression de la mort.”Mère souffrante mais ô com-bien aimée, elle incite son filsà apprendre le violon dont elleconsidère l’exécutant commel’artiste romantique idéal.Répétant à l’étage de l’épiceriefamiliale les leçons donnéesà l’école de musique de la ville,le violoniste se livre avec assi-duité à un apprentissage quile confronte bientôt avec lesplus doués de l’institution. Maisla précarité du foyer interditle perfectionnement de l’élè-ve à l’École supérieure demusique de Marseille, à plusforte raison au conservatoirede Paris. Il prolonge cependantl’étude du violon, plus épiso-diquement certes, exerçantde temps à autre son jeu auxsonates et partitas de Jean-Sébas-tien Bach.Peintre et photographe, son amiRobert Durand (né à Berre-l’É-tang le dimanche 1er avril 1934)se souvient du temps de leuradolescence : “Nous avions 13ou 14 ans. Lorsque Lucien inter-rompait ses gammes au vio-lon, il revêtait un pyjama detoréador confectionné par samère de losanges d’arlequin :drapés de capes et portant l’épéede plastique au côté, nous jouionsà la corrida dans l’arène desa chambre”. “Lorsque j’ar-rivai chez ma grand-mère, àArles, poursuit-il, Lucien mefaisait, le plus sérieusement dumonde, les honneurs rituels dela quadrilla qu’il avait forméedans les rues du vieil Arles. Ilm’avait élu son "peone",autrement dit son picador !”Le week-end ou durant lesvacances, Robert séjourne audomicile de ses grands-parentsmaternels rue des Grilles, aucœur de la vieille ville.Employé aux chemins de ferPLM (Paris Lyon Méditerra-

PhotographieArles

L’extraordinaire itinéraire de Lucien Clergue

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Ami de Pablo Picasso, Jean Cocteau, Jean-Marie Magnan et Raymond Jean, proche de Michel Tournier, Saint-John Perse et Michel Leiris, l’Arlésien Lucien Clergue a œuvrétoute sa vie pour la reconnaissance de la photographie. Des Rencontres d’Arles à l’Institut de France, l’itinéraire est extraordinaire.Par Claude Darras

Lucien Clergue au côté de Pablo Picasso, à Arles,

le 29 septembre 1958

Lucien Clergue en avril 1974

Lucien Clergue tenant l’épée d’académicien que lui a dessinée Christian Lacroix

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ne cuisine du mar-ché… Beaucoupd’ici… Un peud’ailleurs… Bien-venue au Décalé !

Ouvert depuis six mois, l’éta-blissement se fait une jolie répu-tation à Saint-Rémy grâce à ladéco originale et colorée de lasalle, l’accueil souriant de Charleset les délices de Maxime, soncousin, derrière les four-neaux. Un bistrot familial, avecses banquettes en cuir, ses grandsmiroirs, ses sets de table vin-tage et son lustre insolite, quifait déjà recette en proposantun très bon rapport qualité-prix.“C’est exactement le resto danslequel je me serais vu commeclient”, sourit Charles, ravide compter sur le savoir-faire de Maxime, jeunechef diplômé de l’éco-le hôtelière d’Avignon.Exemples de cette cui-sine inventive : l’œuf mol-let frit sur le lit de len-tilles corail, les raviolescroustillantes à la pata-te douce et aux girollessautées, la blanquettede veau “façon Déca-lé”, la brouillade auxcèpes et sa verdure d’au-

tomne, le tiramisude la “mamma” ita-lienne, la pommedans tous sesétats…Outre sa carterenouvelée àchaque saison, leDécalé proposeun plat du jour(12 €) et une for-

mule enrichie d’un succulentcafé gourmand (16,90 €) pourle déjeuner ; ainsi qu’unmenu à 25 € (deux plats) pourle dîner… Sans oublier les sug-gestions en fonction des arri-vages de produits frais qu’ona plaisir à déguster avec unecarte des vins élaborée avecgoût.

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Le Décalé, bistrot familial & cuisine originaleU

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LE+ Le chef privilégie les produits frais du marché et la culture locale

LE DÉCALÉ12, av. Durand Maillane - 13210 Saint-Rémy de ProvenceTél : 04 90 92 14 65 - Facebook.com/ledecalesaintremyOuvert du mardi au vendredi midi & soir, ainsi que lesamedi soir et le dimanche soir.

réée en 2001 parAnita Dien, l’agen-ce immobilière n’aeu de cesse de sedévelopper au point

de proposer aujourd’hui, grâceà quatre collaboratrices aux mul-tiples compétences (fiscales etjuridiques notamment), unservice millimétré pour les tran-sactions comme pour les loca-tions. Au fil des ans, AJC Immobi-lier privilégie une relation deconfiance avec ses clients. Propriétaires, vendeurs ouacquéreurs potentiels, Julia Braille

gère les dossiers de transac-tion avec le même sérieux, la

même rigueur et le même enthou-siasme que sa mère Anita quidirige tout le pôle location. C’estun désir de satisfaction qui lesanime : la volonté pour Juliad’aboutir à la rencontre entreune personne et un bien ; lavolonté de présenter desacquéreurs sérieux pour menerà terme chaque transaction dansles meilleures conditions : “letout n’est pas de savoir ouvrirdes portes lorsqu’on est agentimmobilier ! j’aime m’enga-ger et accompagner mesclients, leur apporter mes

connaissances… l’acquisi-tion est un projet de vieimportant, il faut savoir êtreà la hauteur des attentes de nosclients”.La volonté pour Anita de péren-niser cette confiance qui lui aifaite depuis 12 ans par des pro-priétaires désireux de présenterdes biens locatifs de qualité etbien entendu, celle de présenterune large sélection de biens carle marché locatif reste très densesur le secteur de Saint-Rémyet ses proches alentours. Pour Anita et Julia : “échanges,

écoute et professionnalisme sontles maîtres mots de l’agence ;dans ce domaine, le challen-ge est important, mais nous avonstoujours plaisir à le relever”.Qu’il s’agisse de locations maisaussi d’un bien d’investisse-ment ou d’un bien d’envergure,tant au Sud qu’au Nord desAlpilles, AJC Immobiliervous ouvre ses portes pour quepetits ou grands rêves setransforment en réalité.

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Transaction - Location - Gestion - Location saisonnière37, boulevard Marceau - 13210 Saint-Rémy de ProvenceTél : 04 90 92 05 48 – Mob : 06 18 30 14 64Fax : 04 90 92 27 64 - ajcimmo.julia@orange.frwww.ajcimmobilier-saintremy.com -Facebook.com/julia.braille.7Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 19h, et le samedi sur rendez-vous.

De G à D : Julia Braille, Transactions,et Anita Dien et Lucie Le Magourou - Locations

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née), Léon Domergue estmort en 1919 des suites de laGrande Guerre et sa femme,Louise née Fabre, s’est rap-prochée de Jeanne Grangeonqui l’a généreusement recueilliechez elle au lendemain des bom-bardements de 1944 quiavaient éventré la maison desDomergue. En 2013, plus desoixante ans plus tard, l’ami-tié entre les deux copains n’arien perdu de sa constance etde son intensité. Témoin pri-vilégié de la carrière de LucienClergue, Robert Durand le tientsous la visée de son objectifdepuis 1977 ; une expositionde ces clichés (une soixantaineau total) a été rendue publiqueen 2008 (Lucien Clerguedans l’œil de Robert Durand).

LA RÉCRÉATIONDES SALTIM-BANQUESLe dimanche 5 avril 1953, àla sortie de la corrida pasca-le, il a l’audace de tendre unéchantillonnage de ses clichésà Pablo Picasso qui, afind’examiner les photographiesdu jeune homme, s’extrait dugroupe formé par sa filleMaya et le couple Clouzot (Véraet Henri-Georges : le réalisa-teur “tourne” alors Le Mystè-re Picasso). À l’attentionpatiente succèdent la surpri-se et l’incitation inespérée : “Jeveux en voir d’autres !” lancele maître à son interlocuteurqui rejoint derechef les nuagesde la félicité. Le 8 octobre sui-vant, sous la dictée de Jean-Marie Magnan, Lucien Clergueadresse à Picasso une lettre conte-nant un lot profus de photos :“Je vous envoie donc un livrecomplet de cent vingt photo-graphies intitulé "la GrandeRécréation", écrit-il, et six pla-quettes ("Poule morte aux bordsdu Rhône" - "la Charogne desbords du Rhône" - "Chatéchoué" - "la Dépouille" - "lesMontreurs de singes" - "le Boisde la mer"). Je pense que l’axe

commun autour de quoi jouemon œuvre à son commence-ment est probablement legrand thème de la Mort”.Moins d’un mois plus tard, levendredi 4 novembre, lemaître le reçoit dans sa pro-priété cannoise, la Californie.La Grande Récréation l’atellement séduit qu’il préco-nise de demander un texte d’ac-compagnement à Jean Cocteau.Prenant la pose dans lesruines de la vieille cité, les sal-timbanques et les acrobates dulong poème photographique ren-dent hommage à l’arlequin dePicasso, à l’Orphée de Coc-teau, à la Grande Parade deFernand Léger, à l’apprenti vio-loniste qu’il a été lui-même,et à ses copains de jeux, lesgitans du quartier voisin de laRoquette. Réminiscence dessoirées ludiques de la rue du4-Septembre avec son ami RobertDurand ? il coupe lui-mêmeles costumes des deux filles etdes trois garçons, collant surun vieux pyjama, pour la vêtu-re de l’arlequin, des losangesde papier noir découpés dansles enveloppes de protectionde ses papiers photogra-phiques.

LE DÉCOUVREURDE MANITAS DE PLATAAvec les gitans de la Roquet-

te, la complicité est réci-proque, longuement mûrie, quasifraternelle et durable. Familierdu pèlerinage des Saintes-Maries-de-la-Mer, Lucien Clergueconnaît intimement et depuisbelle lurette ces nomades, copainsde jeux de son enfance. Parmieux il découvre, en 1955, levirtuose Ricardo Baliardo (néen 1921 dans une roulotte àSète). Mais il n’a pas du toutl’âme d’un impresario etpasse le relais à André Bernard,son ami d’adolescence etcondisciple du collège Frédéric-Mistral : singulière coïncidence,natif de la Roquette (où il estné le jeudi 22 novembre1934), il est le fils d’une épi-cière dont la boutique s’ouvresur la place Paul-Doumer ! Mariéà la chanteuse Josy Andrieu etprogrammateur de “La Chan-ce aux chansons” de PascalSevran, il défend donc les inté-rêts du futur Manitas de Plata,le guitariste aux “mains d’ar-gent “, de 1965 à 1983. La consé-cration du virtuose gitan au Car-negie Hall de New York endécembre 1965 est à relier àl’exposition de Lucien Clerguequelques mois auparavant auMusée d’art moderne de NewYork, le prestigieux MoMA oùEdward Steichen (1879-1973)a monté, en 1961, la premiè-re rétrospective du photo-graphe provençal.Évoquant la première rencontre,

en mars 1964, à l’hôtel arlé-sien du Forum, entre Picassoet Ricardo Baliardo, alorsinconnu, André Bernard se plaîtà rapporter que le peintre, avantde signer la guitare du musi-cien, affirma : “Ses mains sontplus fortes que les miennes, ilfaut les payer plus cher !”. “Pro-noncée à la veille de notre pre-mière tournée aux États-Unis,reprise par la presse entière,cette déclaration nous permitde donner à guichets fermésles quatre récitals prévus auCarnegie Hall et favorisa lacarrière internationale deManitas”, reconnaît le mana-ger.

LA MYTHOLOGIETAURINELes moments de grâce procuréspar l’art flamenco, Lucien Clergueles retrouve, au gré d’unautre registre, dans le charmeindicible et mystérieux de lacorrida. Il en traque l’âpre beau-té et la violence mythique dansl’enceinte de la Real Maestranzade Séville ou bien agenouilléau bas des amphithéâtresromains d’Arles et de Nîmesoù les matadors affrontent lestaureaux andalous. Les tren-te-et-une photographies del’ouvrage Toros muertos (Édi-tec, 1963) comptent parmi lesplus belles, les plus démons-tratives ; les fidèles JeanCocteau et Jean-Marie Magnanont légendé les séquences ducombat fratricide jusqu’àl’inéluctable mort du tau-reau. Dans ce domaine spécifique,le photographe pratique avecune égale exigence le docu-mentaire. Son film “Drame dutaureau” (1965) lui vaut l’an-née suivante le prix Louis Lumiè-re. En 1968, il est même sélec-tionné au festival de Canneset aux Oscars à Hollywood avecle court-métrage “Delta de sel”(1967). Sa galerie de portraitsde toreros est à graver sur lemarbre de la commémoration :Antonio Ordóñez, El Cordo-bès, Nimeño II, Luis MiguelDominguin campent lesmodèles préférés du génial opé-rateur. Ils sont les héros de livresdont certains, édités avec lestextes choisis de poètes et d’écri-vains illustres, demeurentintrouvables aujourd’hui.

UNE GRANDE PASSION POUR LE LIVRECultivant une passion exclu-sive pour le livre, il prend plai-sir à les concevoir lui-même,

à les mettre en page : il iraitjusqu’à les fabriquer. À MichelGuerrin, chef du service “Cul-ture” du journal Le Monde, ildit sa fierté pour le livre post-hume de Paul Éluard “Corpsmémorable” (1957) : “J’ai 23ans à ce moment-là, lui dit-ilen juillet 2004, et je réunis lecarré d’as : poème d’Éluard,couverture de Picasso, poèmede Cocteau, éditions Seghers”.Véritables ouvrages d’art, seslivres sont exhaussés de signa-tures prestigieuses. Ce sont :“Née de la vague” (1968), “Genè-se : 50 photographies sur desthèmes d’Amers” (1973), com-portant des poèmes de (et choi-sis par) Saint-John Perse,“Camargue secrète” (1976) avecle peintre Mario Prassinos, “Lan-gage des sables” (publicationde sa thèse de doctorat soutenueen 1980) avec une préface deRoland Barthes, “LucienClergue, Eros and Thanatos”(Boston 1985), préfacé parMichel Tournier, “Le Nu fou-droyé” (2004) avec l’écrivainPatrick Grainville, et, le der-nier né, “Nus vénitiens”(2012), de concert avec l’écri-vain et critique Marc Lambron.La lecture de la centaine de livresillustrés de ses photographiesnécessiterait de regarder plusde 800 000 clichés si l’on sou-haitait apprécier au plus justel’inépuisable épopée de cet auteurprolixe.

PIONNIER DES REN-CONTRES D’ARLESAVEC TOURNIER ET ROUQUETTE

Avec l’écrivain Michel Tour-nier, fou de photo résidant àArles, et le conservateur du muséeJacques-Réattu d’Arles, Jean-Maurice Rouquette, il fondeles Rencontres internatio-nales de la Photo d’Arles aulendemain de Mai 68. Le pre-mier festival, pluridiscipli-naire, qu’il dirige en 1969accueille au théâtre antique lachanteuse Joan Baez et le comé-dien Robert Hirsch. Ainsiqu’il a milité, en 1965, avecJ.-M. Rouquette, en faveur dela création au musée Réattu d’unfonds de photographies (qui ras-semble aujourd’hui près de 5000œuvres), il contribue à la créa-tion en 1982 de l’École natio-nale de la photographie d’Arlesoù il enseigne jusqu’en 1999.L’iconoclaste auquel Cocteaua intimé l’ordre de rouler àcontre-vague entend ainsidonner à la photographie sa vraieplace dans les institutionsmuséales. Il veut persuader sescontemporains que le photo-graphe est un authentiquecréateur au même titre qu’unpeintre, un poète ou un archi-tecte parmi les hôtes desmusées les plus réputés. Celuide Zurich (KunstgewerbeMuseum) l’accueille en 1958au côté d’Edward Steichen quise passionne pour ses travauxau point de lui acheter, l’an-née suivante, neuf tiragespour les collections du MoMAde New York. Plusieurs rétros-pectives font saillie dans la recon-naissance internationale du poètephotographe : Paris (1984, muséed’Art moderne), New York(1985, Georges Eastman

House), Riverside en Californie(1997, musée de la Photographie),Dortmund (1999, musée d’Artet de Culture), New York (2000,John Stevenson Gallery), Fré-jus (2001, Villa Aurélienne),Vitoria en Espagne (2002), Muni-ch (2005, galerie Bernheimer),Los Angeles (2006, galerie LouisStern), Séoul et Tokyo (2006),Arles (2007, Espace VanGogh dirigé par son épouseYolande Wartel).

DES RACINES ET DU SABLEPoète photographe ? Il n’estpas peu fier du titre que lui aconféré Jean Cocteau aumoment où celui-ci l’invite, en1958, à réaliser les photogra-phies de son film, Le Testamentd’Orphée, dans les cavernesdu Val d’Enfer, aux Baux-de-Provence. Nul doute que le prin-ce des poètes aura convoquéles muses le 31 mai 2006 pourson élection à l’Académie desbeaux-arts dans la section dephotographie. Rejoignant deglorieux musiciens (WilliamChristie), cinéastes (RomanPolanski), peintres (Zao Wou-Ki) et architectes (ClaudeParent) sous la coupole du Palaisde l’Institut, il y est officiel-lement reçu le mercredi 10octobre 2007 par le peintre Guyde Rougemont. L’habit etl’épée ont été dessinés par sonami le couturier arlésien Chris-tian Lacroix. Ce jour-là, il rendun bel hommage à la généa-logie des photographes intro-duisant son allocution d’unesentence du poète de langued’oc Théodore Aubanel :“Oh ! sans la beauté que devien-drait le monde ? Luise tout cequi est beau, que tout ce quiest laid se cache” (La Vénusd’Arles, 1862). Avec un pèregardois de Saint-Gilles et unemère arlésienne de Salin-de-Giraud, le Camarguais né desurcroît sous le signe du lionest en droit de revendiquer sesracines méditerranéennes.Certes, l’Institut de France estprestigieux, “mais la plusbelle reconnaissance que j’aieue, c’est Picasso qui me l’adonnée”, énonce-t-il non sansfierté dans “Lucien Clergue,à la mort, à la vie” d’Élisa-beth Aubert Schlumberger. Faceà la caméra, il reste planté unmoment dans le sable, son Minol-ta en mains, lisant et relisant,fébrile, les signes sur le sable,comme un homme qui a trou-vé de l’or à la déchargepublique. “Il a une mémoireénorme ce sable, insiste-t-il àce moment-là, qu’il me trans-met probablement, je ne saispar quel moyen, mais en toutcas j’y suis particulièrementsensible. Sensible au point quej’ai demandé à mes filles (Oli-via et Anne) de disperser mescendres à cet endroit-là, surcette plage, et que au fond jeme rends compte que depuisquarante ans, je photographiemon tombeau.”

CDElu membre de l'Académie des

beaux-arts le 31 mai 2006, LucienClergue a été porté à la présidence

de la prestigieuse institution le 9janvier 2013, succédant à Fran-

çois-Bernard Michel, médecin,poète, écrivain et amateur d'art.

Filmo-bibliographie Lucien Clergue, à la mort, à la vie, un film deÉlisabeth Aubert Schlumberger, les films duparadoxe, 2008, 52 mn, couleur, avec, en com-plément, deux films de Lucien Clergue, “LeDrame du taureau” (1965, 10 mn), “Delta desel” (1967, 7 mn 22 s) avec un texte de Fran-çois Billetdoux et un diaporama.

Picasso mon ami, par Lucien Clergue, éditionsPlume, 208 pages, 1993.

Réception par Guy de Rougemont de LucienClergue à l’Académie des beaux-arts, le mer-credi 10 octobre 2007, Palais de l’Institut, Paris,30 pages, 2007

Clergue in America, sous la direction d’AnneClergue, association Lucien Clergue en paysd’Arles, 128 pages, 2011.

Double Fantaisie - Entretien autour d’un doute, par Lucien Clergue et Salvatore Lom-bardo, éditions Autres Temps, 93 pages, 1999

Les Lettres françaises, rubrique les arts, 2 février 1967

Lucien Clergue dans l’œil de Robert Durand, exposition de 57 photos, médiathèquecommunale Edmonde Charles-Roux Defferre, à Berre-l’Étang, mai 2008., et salle poly-valente, Le Paradou, décembre 2008.

Robert Durand (à droite) et Lucien Clergue : deux amis d’enfance, deux photographes

!!! Suite de la page 14

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chacun sa rentrée…Alors que les enfantsont repris le cheminde l’école depuisquelques semaines,

Marie-Laure Guy a, elle, prisles commandes de Biloune &Margot depuis le 1er août. Unchangement de propriétaire pourune boutique appréciée des“petits” Saint-Rémois. On ytrouve les classiques du prêt-à-porter pour bébés, enfants etadolescents : Catimini, Tarti-ne et Chocolat, Petit Bateau,IKKS, Little Marcel, Chipie,Pepe Jeans…Originaire de Tarascon, Marie-Laure a mis sa griffe sur lescollections automne-hiver enproposant la marque néerlan- daise Scotch & Soda, parti-

culièrement ten-dance. Elle s’ins-crit dans le style élé-gant et décontrac-té, bobo chic deBiloune & Margot.En attendant lerayon chaussurespour le printemps,la boutique révè-

le quelques “trésors” avec unrayon petites culottes pour les2-10 ans et un autre pour lesjeunes skaters avec la marqueDC Shoes.Dans une boutique désor-mais épurée, Marie-Laurepromet des pièces uniques dansles prochaines semaines. Sty-liste-modéliste de formation,elle entend développer la

création sur mesure de robesde baptême et de communion.Une suite logique pour cellequi, jusque-là, confectionnaitdes robes de mariée. Habituéedes magasins de vêtements pourenfants sur Saint-Rémy, ellea également le projet d’insufflerune nouvelle dynamique pourles listes de naissance (puéri-culture, petit mobilier, les

marques telles que Quax,Absorba, Philips AVENT,Tartine & Chocolat et d'autres…)Un service original et un

savoir-faire créatif que Marie-Laure souhaite associer Bilou-ne & Margot.

Prêt-à-porter pour enfants (0-16 ans)Saint-Rémy

Biloune & Margot, de grandes idées pour les petits

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LE+ Une nouvelle propriétaire à l’affût des nouvelles tendances etdes créations sur mesure

BILOUNE & MARGOT6, av. Frédéric Mistral - 13210 Saint-Rémy de ProvenceTél : 04 32 60 00 12 - Facebook.com/biloune.margotOuvert le lundi de 14h30 à 19h, du mardi au samedi de 10h à 12h30 et de 14h30 à 19h.

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vec l’arrivée de l’automne, les nou-veaux propriétaires Jérôme etFabienne Hannequin sont heureuxd’accueillir un nouveau chef, AlainZonta, originaire de Châteaurenard.

Plats revisités, nouvelles suggestions, carteset menus renouvelés, les bonnes surprises nemanquent pas pour le midi et pour le soir…Depuis le 1er octobre, la nouvelle carte de sai-son “Automne 2013” s'articule autour de pro-duits frais et locaux pour des plats variés etune cuisine du terroir. La fin d’année permettrade déguster des plateaux de fruits de mer !Autre rendez-vous à ne pas rater, l’aïoli les pre-mier et troisième vendredis du mois, midi et soir.Autant de saveurs à découvrir, midi et soir,avec les “assiettes repas” à 15 €, idéales quandon a peu de temps.Une carte enrichie qu’on a plaisir à feuille-

ter en terrasse ou dans le patio (côté place Isi-dore Rolande) ou en salle de restauration (côtéavenue Victor-Hugo), où la décoration s’estembellie avec des images flamboyantes 100 %terroir. Un goût que l’on retrouve dans les chambresde l’hôtel, également modernisées, et soigneusementappelées Glycines, Colorado provençal,Alpilles, Oliveraie… A découvrir sur le toutnouveau site Internet !

LES GLYCINESHôtel & Restaurant14, avenue Victor Hugo 13160 Châteaurenard - Tél : 04 90 94 10 66 www.les-glycines-provence.comPlat du jour à 10 €, menus à 12 € et 15 €,carte. Hôtel ouvert 7 jours sur 7 Restaurant ouvert du mardi au dimanchemidi inclus.

Les Glycines : un nouveau chef et des assiettes-repas en vedettes

RestaurantChâteaurenard

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LE+ Désormais, l’établissement accepte les ticketsrestaurant et les chèques vacances

’atelier RIDA une invitation à la décou-verte de toute la richesse et la diver-sité d’un monde mystérieux, coloréet voluptueux.Au croisement de l’Orient et de l’Oc-

cident, de l’Asie et de l’Afrique, Hassan RIDA,chineur invétéré, passionné de l’objet insoli-te, vous fait partager son amour et sa passionpour les objets et leur histoire, les tapis, lestextile , bijoux anciens et vintages ainsi queles verreries.Voyage dans le temps et l’espace. Avec la passion qui l’anime et la beauté dugeste, il vous propose la restauration et le net-

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L’Atelier Rida, les coups de cœurd’Orient et d’ailleurs

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LE+ Des pièces de tissu et accessoiresfabriqués à la main

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a 17ème édition du“ T E M P SRETROUVÉ” aenregistré un succèset une affluence

record dimanche 25 août.L'équipe de la Commission duTourisme et des Animations avaiten effet voulu donner unsouffle nouveau à cette fête ety associer les Maussanais enles invitant à participer acti-vement. Pari gagné ! Habitants,bénévoles, associations etartistes en herbe ont réponduprésent. Outre les incontour-nables animations : métiers etscènes de vie d'antan, marchéartisanal, balades en calèche,vieux vélos et tacots ougroupes de maintieb des tra-ditions, les nouveautés, lavariété des animations et deslieux proposés ont surpris et raviun public venu en masse ! Aen croire les nombreux échos,cette réussite va au-delà desespérances initiales. A souli-gner, la présence de la Com-pagnie l’Estock Fish qui a menéen amont un travail d’échangesavec les associations maus-

sanaises pour les faire parti-ciper à son spectacle “laCaravane des Mirages”. A l'occasion de cette mani-festation, le village retrouve l’at-mosphère du siècle dernier etles commerces sortent leur étal,décorent leur devanture, fontparfois même l'article en cos-tume d'époque ! Devant la gran-de diversité et l'originalité despropositions, plusieurs ini-tiatives très différentes ont été

récompensées :• le salon de coiffure MD'HAIR,devenu pour l'occasion “Bar-bier des Alpilles” en tenue etcoiffure d'époque (sans oublierles bacchantes savammentlustrées !) prix animationvivante et participative.• la boutique Le Grenier de Loui-se transformée en un atelier decouture où flottait un délicieuxair d'autrefois avec machine àcoudre rétro, dentelles, broderies

et linge brodé à souhait prixauthenticité et recherche de sadécoration.• Le centre équestre Le PetitRoman, où calèche aux boi-series et cuivres briqués, che-vaux de bois, vieil harnache-ment et selle rappelaient le tempsoù les rues de Maussane-les-Alpilles résonnaient du pas deschevaux, prix de l'originalitéde son initiative. Pour sa fidélité et sa partici-

pation inconditionnelle à la fêtedu TEMPS RETROUVÉ, laboulangerie Le Petit Gourmandreçoit une mention spéciale.Bravo à toute son équipe encostume d'arlésienne et longomai !Félicitations à tous les com-merçants maussanais qui ontjoué le jeu (et pardon à ceuxque nous aurions oubliés) :• la pharmacie Pfister, deve-nue boutique d'apothicaire •le salon de coiffure Créatif'stransformé pour l'occasionen une ravissante chambre d'en-fant provençale •La Bijoute-

rie Moniquet, résonnant du mar-teau sur l'enclume d'Adrien Moni-quet •La Boulangerie le “Paindes Alpilles”, dont l'équipe cos-tumée faisait l'article et avaitsorti son étal • Le Bistrot Marin,où ne manquaient plus que Fannyet Marius ! •Le Spar, petite épi-cerie provençale • La Bou-langerie La Toison d'Or • LaMaison de la Presse.Nous vous donnons rendez-vous“À l'an que vèn e vous espe-ren noumbrous emé lou vèstiarlaten !”

EvénementMaussane-les-Alpilles

Le “Temps retrouvé”et celui des récompenses

L

Du nouveau à la bibliothèque A partir du Lundi 7 octobre, la bibliothèque municipa-le vous propose de nouveaux horaires. Pour améliorerses services et son accessibilité, la bibliothèque sera doré-navant ouverte au public le lundi après-midi.

Horaires d'ouverture au public de la bibliothèque :Lundi de 13h à 17h (Nouveau)Mercredi 10h/12h - 15h/18hJeudi 9h30/12h (au lieu de 10h/12h)Samedi 9h30/12h (au lieu de 10h/12h)

Les triomphateursde la Temporada 2013

La Commission Taurine de la ville d’Arles a désigné lesTriomphateurs de sa saison taurine. Il s’agit du mata-dor Juan Bautista, du rejoneador Diego Ventura et dunovillero Francisco José Espada. La meilleure corrida futcelle de Domingo Hernandez et la meilleure novillada pourDos Hermanas. Les trophées seront attribués fin janvierau cours d’une soirée ou seront aussi annoncés les Car-tels de la Temporada 2014.

Songes de Nuits d’été au Domaine de la Vallongue Point d’orgue du programme évé-nementiel du Domaine de la Val-longue à Eygalières, les deux dînerslyriques des 14 et 16 août dernieront donné à déguster et à entendrel’élégance et la fantaisie. Pour l’oc-casion, le décor naturellementsomptueux du Domaine s’étaitparé de nappes blanches et de pho-tophores, les conditions idéalespour exprimer tout le talent culi-naire de JJ Prévôt, étoilé Michelin2013. Les vins du Domaine ontbien évidement joué leur partitionavec brio et fraicheur, le temps de

laisser la place aux invités d’honneur : Mozart, Rossini, Verdi, Donizetti, Bizet…un petit pan-théon musical porté par la toujours talentueuse compagnie Giovane Vocce. Chacun est ensuite rentré sous le ciel étoilé de nos Alpilles ; à la main, offert par la Vallongue,quelques échantillons du beau terroir de garrigues et de rochers… comme un souvenir de cessoirées de rêves. Vivement l’été prochain !

De marbre et d’airain L’académicien et sculpteur Claude Abeille séjourne réguliè-rement dans son mas familial de Maussane-les-Alpilles au char-me résolument provençal pour des vacances studieuses. Outrela commande du Conseil général des Hauts-de-Seine d’un bustede Bergeret de Frouville, ancien maire de la ville de Sceauxet ardent défenseur de son célèbre parc dessiné par Le Nôtre,de nombreux projets sont en cours. Aussi bien à l’Institut quedans des galeries. Pour une approche plus approfondie de sontravail et de sa recherche artistique, il suffit de feuilleter sontrès beau livre album, écrit en français et en chinois, illustréde superbes photos. Claude Abeille, édition des œuvres desacadémiciens de l’Académie des Beaux-arts de l’Institut deFrance. J.E

Joli revers de la médaille… Belle surprise pour Jean-Marc Thibault. Person-ne ne l’avait prévenu que son 90ème anniversairese déroulerait chez ses amis à Maussane-les-Alpilles,propriétaires de l’hôtel restaurant Lou Ravi Prou-vençau. Soirée réussie en compagnie de sa femmela comédienne Sophie Agacinski, de sa familleet de ses amis. Le lendemain, au cours du déjeu-ner lors de la traditionnelle fête du Temps Retrou-vé, le maire Jack Sautel lui a remis la médaillede la ville. Récompense bien méritée, puisqu’el-le couronnait non seulement la longue carrière dece célèbre réalisateur acteur et scénariste françaismais aussi parce que ce dernier était désolé de n’avoirjamais eu l’opportunité d’acquérir une maison dansce village qu’il apprécie tant ! J.E

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epuis le 1er juillet,cet établissement faitle bonheur des habi-tants de Château-renard et des envi-

rons. Un succès qui ne doit rienau hasard, mais bien auconcept imaginé de toutepièce par son chef, Marc dePassorio. C'est-à-dire une cui-sine qui joue avec des produitsfrais qui le plus souvent pos-sible sont de la région. Il suf-fit de consulter la carte pourle vérifier. Afin que tous cesproduits donnent le meilleurd'eux-mêmes les cuissonssont douces. Qu'il crée ou qu'ilrevisite un plat, le chef tientà ce que les saveurs soientintactes. Le midi, les recettesse veulent plus “faciles” poursatisfaire une clientèle qui tra-vaille. Même si elle disposede moins d'une heure, elle doitpouvoir goûter au plaisir de cettenouvelle table. Le soir les recettessont plus subtiles, plus travaillées,car les clients disposent de plusde temps. Pour commencer, pour-quoi pas des “œufs de Caille

pochés, concassé de praliné Sala-de de haricots verts et huile d’oli-ve intense” ? A suivre pour lesamateurs de poisson, un“Blanc de Saint Pierre juste plan-cha Bouillon de lait de cocoet citronnelle” et pour ceux quipréfèrent la viande un “Risd’agneau à la poudre de paind’épices, Pomme de terreécrasée”. Au chapitre desdesserts qui eux aussi suiventles saisons, le “Mi cuit de cho-colat tiède, cœur de fraise Sor-bet à la menthe fraîche”, esttout indiqué pour terminer enbeauté un dîner. Les enfantsne sont pas oubliés et dispo-sent d'un menu digne de ce nom.Quant aux tarifs ils ont été cal-culés avec la plus grande atten-tion. Pour Marc de Passoriola cuisine doit être accessibleà tous.Le cadre a aussi fait l'objet detoutes les attentions. Ici pas demur entre la cuisine et la salle.L’espace a été conçu afin quela clientèle puisse suivre de Aà Z la création de son assiet-te. Où qu'elle soit assisse elle

a l'impressiond'être derrièreles fourneauxavec l'équipe.Un peu commeà la maison, ellepeut aller elle-même chercher sabouteille, parmiune centaine deréférences, dansl'une des cathédrales à vin, crééesspécifiquement pour cet éta-blissement. Des matériauxchaud comme le bois, des cou-leurs vives comme le rouge,rendent le lieu à la fois raffi-

né et chaleureux. L'EspritCulinaire par Marc de Passo-rio étant résolument un lieu àvivre, des soirées à thème vien-dront ponctuer ces instants gour-mands, dès cet automne.

NouveauChâteaurenard

L'Esprit Culinaire, le nouveau restaurant par Marc de Passorio

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communiqué

L’Anthemis - 15 rue Berthelot - 13160 ChâteaurenardTél. : 04 90 95 74 98 - www.lesprit-culinaire.fremail : lespritculinaire@gmail.com - Ouverture 7/7 jours.

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Votre plat préféré ? Des ris de veau

Votre apéro préféré ? Un ti punch

Votre mot de la langue française préféré ? Tolérance

Votre proverbe ? “Le secret du bonheur c’est savoir se contenter

de ce que l’on a pas” Jules Renard

L’émission de télévision vous auriez aimé inventer ?5 colonnes à une

L’autre métier que vous auriez aimé faire ?Archéologue

Votre meilleur souvenir (en dehors d’un événement familial) ?Mon premier prix de conservatoire, quand mon papa était dans la salle. Oula générale de Cyrano de Bergerac avec une standing ovation à la fin de lareprésentation.

La Provence en quelques couleurs ou en symboles ?Charme, odeurs, temps de vivre

Votre héros préféré ?Jésus Christ

Si c'était à refaire ?La même chose…

Si c'était à ne plus faire ?Toutes les fois où je regardais ailleurs au lieu de regarder le malheur en facede moi.

Le titre du roman que vous pourriez écrireAmour encore et toujours

Dans le style " si vous deviez emporter sur une île déserte...Ma femme Liliane et une bouteille d’eau

Votre ambition ?Toujours pouvoir me regarder dans la glace le

matin en me levantVotre dernière émotion cinématographique... La Petite Chérie, mon dernier rôle au cinéma.

Vos journaux préférés ? L’équipe et Le Monde

Plutôt TGV ou Air France ?Le TGV ou l’avion sont des moyens de locomotions formidables mais pourmoi voyager ce n’est pas aller d’un point à un autre le plus rapidement pos-sible. Préparer son voyage et le faire en voiture en s’arrêtant dans despetites auberges et des villages c’est ce que je préfère.

Votre livre de chevet ? Quelle était verte ma vallée de Richard Lewing

69 ans. Marié. Une fille Laura. Acteur de théâtre et de cinéma, Patrick Préjean a été révélé dans le film LeGendarme et les gendarmettes. Il tourne actuellement la nouvelle saison d’UneFamille Formidable et reprend la tournée de la pièce l’Amiral à partir de 2014.

Patrick Préjean…

Patrick Préjeanun acteur heureux

Patrick Préjean, acteur de théâtre, de cinéma et de téléfilms

s’est prêté au jeu de l’interview décalée. Portrait

Propos recueillis par Anne-Sophie Sourd

Inte

rvie

wdécalÉ

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ébut octobre, la maison de maître située dans le parc Benjamin Priaulet va retrou-ver vie et activité. En bref, après des travaux d'aménagements, cet espace va accueillirle siège social de la Communauté de Communes de la Vallée des Baux-Alpilles.Si le bâtiment, comme le parc, demeurent propriété de la commune qui avait, voiciquelques années, pris possession de cet espace implanté au cœur du village pour

y aménager une aire de jeux pour enfants et un parc de détente, la Communauté de Com-munes y prendra place.

L'ensemble des services administratifs y serontrassemblés, y compris le nouveau serviced'instruction des permis de construire,prestation d’instruction que sept communesont choisi de voir assurer à compter du 1erjuillet 2013 par la Communauté de Com-munes, car l'ancienne D.D.E. n'assure plusce service.Maussane-les-Alpilles est l'un des communesfondatrices de la Communauté de Communesde la Valle des Baux, avec Fontvieille, leParadou, Mouriès, Aureille, rejointes par LesBaux, Saint-Etienne du Grès, Mas Blanc desAlpilles, Saint-Rémy de Provence et Eyga-lières. “Cette nouvelle installation démontrela montée en puissance de l’intercommu-nalité et démontre la nécessité pour chaquecommune de mettre en commun des actionset des services”, souligne Jack Sautel, mairede Maussane-les-Alpilles et 1er vice prési-dent de la Communauté de communes.

La communauté decommunes arrive dansle parc Priaulet

Maussane-les-Alpilles

D

Jack Sautel, maire de Maussane-les-Alpillesdevant les nouveaux locaux de la Communauté de Communes.

ean-Michel et Philippe n’ont pas seu-lement 7000 m2 de serres et 3000 m2

de pépinières, authentique balade richeen couleurs et parfums, à proposer àleurs clients. Depuis quatre ans, les

frères Boyer se déplacent dans les Alpilles afind’étudier l’aménagement d’un jardin, entre arbreset arbustes. “Je viens à la fois pour avoir uneidée de ce que l’on peut faire, et pour établirune relation de confiance”, confie Jean-Michel,également responsable de la vente, quand Phi-lippe gère, lui, la production.Quelques coups de décamètre avec le relevédes cotes, quelques coups de crayon avec des-sins et croquis à l’appui plus tard, le “décor”est planté. “Ensemble, on pose les bases dufutur jardin en réfléchissant au mieux à ce quiconviendrait au client. Ce déplacement est gra-tuit et il n’y a aucune obligation d’achat. Laseule condition est, si on accepte notre pro-jet, de se servir chez nous”, note Jean-Michel.Un nouveau service qui ravit, déjà, plusieurspropriétaires de la région en manque d’ins-piration au moment de choisir leur végétation.Le déplacement à domicile trouve, là, tout sonintérêt. C’est un gain de temps pour l’horti-culteur comme pour le client. “Suivant qu’ils’agisse d’une maison provençale ou d’unevilla très moderne, on ne proposera pas lesmêmes choses : oliviers, lauriers roses, potsde terre en argile dans le premier cas, mas-sifs symétriques et pots fuchsia dans le second…Il y a tellement de jardins différents.”Installés à Noves, les frères Boyer disposentégalement d’un panel de plantes exception-

nel. Avec l’arrivée de l’automne, les vivacesà fleurs (gaura, sauges arbustives, abelia...),arbustes à fleurs (lauriers roses...), aromatiques(lavande, thym, romarin...), plantes de haies(arbres d'alignement tels que l’ebbingeï, le pho-tinia...), fleurs d'automne (pensées, mini-cycla-mens, bruyère, chrysanthèmes...) sont àl’honneur.Et comme, ici, on fait bien les choses et dansla bonne humeur, Jean-Michel et Philippe com-mercialisent une large variété de pots : un styleprovençal avec les créations de la maison Ravelsituée à Aubagne, une référence, et un styleplus original avec des poteries plastiques decouleurs.

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Les bons conseils des frères Boyeraux particuliers

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orté par une excellente dyna-mique et afin de répondre tou-jours mieux aux besoins de sesclients, Pierre MAJAL renforceson équipe en cette rentrée. Outre

la collaboration d'un dessinateur et d'unejuriste spécialisée en droit de l'urbanis-me et de la construction, il s'adjoint main-tenant le savoir-faire d'un conducteur detravaux. Entouré d’une équipe pluri-disciplinaire, l'architecte dispose au seinde son agence de compétences pointueset complémentaires.Plus que jamais, il est disponible pour s'en-gager auprès de ses clients et les accompa-gner tout au long de la conception et de l'éla-boration de leur projet. En effet, concevoir unprojet de vie ou professionnel sur mesure, s'en-gager sur les prix et les délais par une réali-sation clé en mains, tout cela est de la com-pétence de Pierre MAJAL et de son équipe.Associer le maître d'ouvrage au projet,mettre à son service une organisation et desprofessionnels de qualité, réaliser une archi-tecture créative et respectueuse des hommeset des environnements, sont au cœur de leurspréoccupations.Reconnu depuis trente ans pour la qualité desa production architecturale, son sens del'écoute, la qualité de la relation qu'il sait ins-taurer avec tous ses partenaires, sa connaissancedes hommes et des territoires, Pierre MAJALpartage avec ses collaborateurs une parfaite maî-trise des nouvelles réglementations thermiqueset un intérêt constant pour l'utilisation de maté-riaux sains et novateurs. Respectueux de la miseen valeur de la culture et de l'histoire locale, ilssont aussi résolument tournés vers l'avenir.

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UNE SAISON CULTURELLE RICHE EN COULEURS !Près d'un an après son inauguration, l'espace culturel et festif de l'étoile de Châteaurenard s'impose d'ores et déjàcomme un lieu artistique et festif incontournable du Nord-Alpilles. Fort d'une programmation riche et variée, ila su conquérir un public qui était venu nombreux le 13 septembre dernier pour la présentation de la saison cul-turelle 2013 – 2014, concoctée par les services de la toute pimpante Médiathèque (voir article ci-dessous), d'unOffice Municipal de la Culture dynamique et de la direction audacieuse de l'Etoile. De la pièce de théâtre, avec“Gigi”, au Cirque bleu du Vietnam, en passant par la danse contemporaine ou encore les spectacles musicauxcomme “Piaf … Une vie en rose et noir” ou le très attendu concert de Zaz, il y en aura pour les goûts. N'atten-dez plus, demandez le programme !Renseignements auprès de l'Office de Tourisme : 04 90 24 25 50 ou www.ot.chateaurenard.com

“LET THE SUN SHINE”Municipalité très largement investie dans la réalisation de projets “durables”et soucieuse de laisser aux générations futures un monde propre, la villede Châteaurenard a lancé il y a quelques semaines un chantier de taille :la réalisation d'une centrale photovoltaïque. Située en lieu et place d'uneancienne décharge, cette réalisation, action majeure de l'Agenda 21 dela ville, comptera plus de 26 000 panneaux solaires délivrant l'équiva-lent de la consommation électrique de plus de 4 000 personnes. La posede la première pierre de ce projet d'envergure est prévue le 11 octobreprochain. Cette inauguration sera suivie le 18 octobre, à 19h au théâtre Pécout,du 4ème forum Agenda 21, réalisé dans le cadre de la fête de l'énergie,manifestation nationale qui a lieu chaque année du 15 au 20 octobre.L'occasion de faire le point sur les actions entreprises par la municipa-lité en faveur du développement durable, et étudier de nouvelles pistesde réflexion...

Rétrospective et projetChâteaurenard

Le dynamismeau cœur de la rentrée

Les rendez-vous... Du 13 au 17 novembre 2013 pour la 7ème édition du Festival de Marion-nettes. Plongez dans un monde féerique et empli de magie avecle festival “Oh ! les Mains”.Renseignements : www.cie.coatimundi.perso.neuf.fr

Pour l'inauguration de la Maison des Services de Châteaurenard,courant du mois de novembre. Véritable lieu d’accueil, d’infor-mation, d’orientation à destination des usagers du service public,qui pourront y retrouver les services municipaux recevant du public,la Maison des Services accueillera également les permanences pro-posées actuellement à la mairie annexe, facilitant ainsi grande-ment les démarches administratives des usagers.

Du 29 novembre au 1er décembre pour le 19ème marché de Noël etle 22ème marché des santons. Venez vivre la magie de Noël à Châ-teaurenard ! Renseignements : www.ot.chateaurenard.com

ET LA BIBLIOTHÈQUE DEVIENT MÉDIATHÈQUE

La réalisation de l'Esplanade Isidore Rollande était une l'oc-casion pour l'ancienne bibliothèque de faire peau neuve ! Au-delà de la façade du bâtiment, les transformations portent prin-cipalement sur l'offre de services, désormais mieux adaptéeaux besoins des usagers. A commencer par des horaires d'ou-verture repensés, des supports de documentation plus variés(presse, livres, CD, DVD, partitions de musique), et un enri-chissement constant des collections grâce aux échanges avecla bibliothèque départementale. La médiathèque n'oublie paspour autant de se tourner aussi vers l'avenir, en proposant 4postes Internet et un accès WIFI en accès libre, sans parlerde la mise en service d'un portail documentaire en ligne pré-vue pour 2014.

Renseignements auprès de la Médiathèque :04 90 24 20 80

epuis ses ateliersd’Eyragues GérardPonçon répond auxattentes des parti-culiers, profes-

sionnels, collectivités à traverstous types de travaux demenuiseries Bois Alu ou PVCintérieures ou extérieures, enneuf comme en rénovation. Lesdernières créations de cetauthentique artisan : à Gravesonune extension de mas avec, unebaie vitrée de plusieurs mètres,en PVC, vitrage feuilleté, unescalier bois, des aménagementsintérieurs personnalisés et lapose sur mesure d’une cuisi-ne en partenariat avec le spé-cialiste autrichien du domai-ne, Egger (la qualité dans tousstyles, en plus de 30 colorispossibles) ; La rénovation d’ungîte à St-Rémy, avec fenêtresPVC, volets doublés proven-çaux, aménagement dressing(Sogal) ; Une baie en alu, fenêtrescintrées bois, en rénovation demaison au Paradou ; uneporte d’entrée bois, portes fenêtreset pose sur mesure d’une cui-

sine Egger dans un mas d’Ey-ragues… Autant de réponsestechniques et esthétique faitespour durer, performantes etconfortable, sur un principesimple : écouter, conseiller, réa-liser en s'appuyant sur une vraiemaîtrise technique, des maté-riaux et bois de qualité, desmarques référence du domai-ne des menuiseries PVC ou Alu.“Nos partenaires fabricants pourl'Alu ou le PVC associent tech-nicité, respect des normes (iso-lations phonique, thermique,sécurité, classement au feu...),

nous effectuons de notre côtéla pose dans les règles de l'art,dans toutes les formes ou dimen-sions, standard ou sur mesu-re”, explique Gérard Ponçon.Pour les réalisations Bois, laconception et la réalisation sontentièrement effectuées en ate-lier, comme les portes-fenêtres,volets, portes, vérandas, per-golas, entourage de piscines,terrasses bois... en extérieur ;portes, aménagements intérieursde toutes natures, dressings, esca-liers, bibliothèques, cuisines,meubles divers... Tout est

réalisable de manière per-sonnalisée et dans tous les stylesen associant travail de menui-serie et d'ébénisterie. Un

savoir-faire proposé aussiauprès des professionnels,dans l'aménagement delocaux ou la création de devan-tures bois de magasins.Du conseil au devis à la réa-lisation, toute l'assurance d'untravail artisanal de qualitéau juste prix.

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près avoir régalé lespapilles de leurclientèle tout l’été,sur la terrasse ombra-gée, Stéphanie Roch

et toute son équipe remettentle couvert, midi et soir, jusqu’àla fin de l’année à Châteaurenard.Fort de l’agrément “maître res-taurateur” depuis janvier,attestant que ne sont cuisinésici que des produits frais, le Masde l’Echanson aborde la sai-son automnale avec le souri-re.

Plein de qualités et de simplicité,l’établissement se situe entrela brasserie et le gastronomique.Tous les midis, à l’exceptiondu week-end, on peut y décou-vrir un menu à 18,50 € avecdeux entrées, deux plats et deuxdesserts au choix ; la formu-le passe à 23 € avec un verrede vin et un café. Un menu quiévolue tous les deux jours !Autre menu séduisant, pour ledîner cette fois-ci : le chef réin-vente quotidiennement son menuentrée-plat-dessert à 28 € ; à

déguster le mardi, mercredi etjeudi soir. Toujours aussi ins-piré et créatif, le chef PascalVolle peut vous concocter unetarte de potimarron confit à l’hui-le d’olive, un demi-homard froidservi avec une macédoine delégumes ou encore une peti-te caille désossée et farcie aujus de raisin de chez Rosemarie…Une carte appétissante et pro-metteuse que le Mas del’Echanson se propose de

vous faire découvrir en grou-pe, midi et soir, notamment àl’occasion des repas d’entre-prises de fin d’année. Possi-bilité d’établir les menus avecle chef. Pensez à réserver car,avec sa réputation grandissante,l’établissement dirigé par Sté-phanie Roch est très prisé pources rendez-vous. Preuve qu’icion sait concilier quantité (deconvives) et qualité (dansl’assiette).

RestaurantChâteaurenard

Le Mas de l’Echansonséduit aussi les groupes

A

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LE MAS DE L’ECHANSON415, chemin des Iscles - 13160 ChâteaurenardTél : 04 90 95 98 18 - www.mas-echanson.netOuvert du mardi au dimanche midi. Fermé dimanche soir et lundi.

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i Claude Blanc, né àPélissanne en 1944, nedevait emporter qu’uneseule chose, qu’un seulobjet sur une île déser-

te, il s’agirait et il l’affirme,du “Tresor dóu Felibrige(Trésor du Félibrige), de Fré-déric Mistral”. En effet, pour ce sosie natu-rel du grand écrivain, poète dela Provence, prix Nobel de lit-térature, Frédéric Mistral, sonbien le plus précieux est bience dictionnaire provençal-français. Pourtant bien lourd(7 kilo), et bien encombrant.Mais pour Claude Blanc, larichesse de ce savoir est plusforte que tout. C’est d’ailleurstout naturellement qu’il com-mence à transmettre cettelangue, bien vivante pour lui,à Diane, sa petite-fille âgée dedeux ans à peine. Il forme avec sa femme Nico-le (originaire de Belgique), uncouple bien atypique. Cette der-nière, ancienne infirmière,porte dès qu’elle en a l’occa-sion les habits de l’arlésien-ne. “Elle en a le droit car elles’est mariée avec moi”,explique-t-il. Car, attention, onne plaisante pas avec la tradition.Ainsi, il n’est pas rare de lescroiser dans les rues du villagede Lançon de Provence, où ilssont établis désormais, vêtusdes apparats provençaux. Etne leur parlez pas de dégui-sement où ils se fâcheraient,tant pour eux il est normal dese vêtir ainsi. Si Nicole ne peutpas se permettre d’être, au quo-tidien, en arlésienne (le chi-gnon seul, prenant 1h30 à éla-borer), Claude, quant à lui, nes’habille presque jamais “encivil”. Même à l’époque où ilétait menuisier, les chemisesaux motifs provençaux appa-raissaient sous sa blouse. Alors aujourd’hui, tous deuxretraités, ils profitent de leurpetite notoriété pour afficherfièrement “leur” Provence. “Leregard des autres ne m’importepas. Les gens dans la rue nousabordent. Ils engagent laconversation, d’abord parcuriosité de nous voir ainsi évo-luer. Et puis j’explique pour-quoi et je peux distiller de-ci,de-là mes valeurs. Cela me rendheureux”. Frédéric Mistral et son arlé-sienne, comme aime à les appe-ler l’entourage du couple(alors que le vrai Frédéric Mis-tral n’a jamais été marié), sontfiers de représenter cette cul-ture qu’ils veulent universel-le et ouverte à tous. “Nous avonsdans le passé vécu trois ansà La Rochelle, il fallait nousvoir vêtus de la sorte dans lesrues de Charente-Maritime. Maisc’est toujours avec respect etémotion que j’expliquais à quime le demandait mon amour

fidèle et inconditionnel pour“mon pays”. Et si l’on avaitle malheur de me dire que j’étaismarseillais je répondais tou-jours de cette manière, je nesuis pas marseillais car Mar-seille n’est pas la Provence,tout comme Paris n’est pas laFrance”. D’ailleurs, Claude Blancn’a pas d’accent, du moins sonaccent est normal, “ce sont lesautres qui ont un accent”.Il ouvre une page de son dic-tionnaire. “Vous voyez lacarotte se dit en provençal, “pas-tenargo”. Toute la richesse dela langue est là”. Comme sice mot représentait à lui seul

la singularité de cette languecodifiée avec soin par Frédé-ric Mistral. “Les mots peuventêtre très différent du français ;un autre exemple, le laurier-thym se dit «faveloun””. Il porteen lui l’héritage de ses grands-parents qui ne parlaient pas lefrançais et avec qui il a apprisla langue provençale. Son chapeau vissé sur la tête,car un authentique de l’arlé-sie a le droit de le garder entoute circonstance (mêmedans une église selon une déci-sion du Pape Léon III), Clau-de Blanc rapporte que sonmeilleur souvenir (en dehors

de son mariage), reste sa par-ticipation à l’élection de la Reined’Arles, honneur incontestablepour un provençal digne de cenom. Il participe dans l’annéeà une trentaine de manifesta-tions, invité en tant que sosiede Frédéric Mistral. Le 1er mai,comme chaque année, Nico-le et lui ont assisté à Arles àla fête des Gardians. Des photos du couple sont ainsiprésentes dans les albums dumonde entier car ils se prêtentvolontiers à l’exercice. “En été,il nous faut plus d’une heurepour traverser la Place de laMairie d’Arles, tant les tou-

ristes nous demandent deposer avec eux”. Optimiste quant à l’avenir dela tradition provençale, Clau-de Blanc assure “qu’elle per-durera par-delà les années, autantla langue que le costume oules coutumes”. A travers ses poèmes, ses des-sins et ses rencontres, cesosie atypique sauvegardeson patrimoine culturel… Belhommage à “notre pays”.

ASS

InsoliteProvence

Un sosie au grand cœur, Claude Blanc alias Frédéric Mistral

SOriginaire de Pélissanne,dernier village

de l’arlésie,Claude Blanc

porte en lui,depuis son

enfance, unamour incondi-tionnel pour la

Provence.Personnage atypique et

attachant, ildéfend lesvaleurs de

“son pays”, en portant fièrement

chaque jour le costume tra-

ditionnel provençal.Rencontre

avec ce sosie de Frédéric

Mistral, aussipassionné que

passionnant.

Par Anne-Sophie Sourd

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hez Provence JardinPépinières, la natu-re est plus qu'une pas-sion, un véritable artde vivre qui se cul-

tive toute l'année. Avec l'arri-vée de l'automne, particuliè-rement propice aux plantations,Benjamin Moricelly vouspropose des haies de tout pre-mier choix (le mélange desessences d'eleagnus et dephotinia donnant respective-ment des teintes vertes et rougespour une haie compacte).Autre végétaux en vogue à cettepériode de l'année, la planta-tion d'arbres d'alignement etd'ombrage tels que les mico-couliers, les mûriers-platanes,les cyprès de Florence, les pinsd'Alep…“On dit que c'est le meilleurmoment car l'enracinement estidéal : la terre est encore chau-de de l'été et la températurede l'air est tempérée”, détailleBenjamin Moricelly, à la têtede l'entreprise familiale aux côtésd'Hélène, son épouse, et de Gil-bert, son père aujourd'hui

retraité, qui lui a transmis sapassion pour l'aménagementpaysager. S’adressant autantaux particuliers qu’aux pro-fessionnels, Provence JardinPépinières propose aux visi-teurs une balade à travers le

parc, histoire de découvrir sesserres fleuries et son étang oùdéambulent canards, cygnes…Un hymne à la nature dont onne peut pas passer à côté, quel'on vienne de Saint-Rémy, d'Ey-galières ou de Cavaillon,

grâce à un aménagement dela signalétique au bord de laroute. Une meilleure lisibili-té pour ces spécialistes des végé-taux, notamment des grossujets (oliviers centenaires…)et des plantes exotiques (Bon-

zaïs, Yucca Rostrata, Dasyli-rion, Longissimum...). Et unemeilleure chance pour la

clientèle des Alpilles de trou-ver la perle rare qui égayerason jardin !

Provence Jardin PépinièresEygalières

L'automne est la saisonidéale pour les plantations

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Jean-Louis PRAMPARO et son équipevous remercient de votre confiance

et de votre fidélité.

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Les rendez-vous de Sénas

Floralies d’automne

Dimanche 27 octobre

Pour égayer vos jardins avantles prémices de l’hiver et pré-parer le printemps. Produitsoriginaux comme les plantsde figuiers, de palmiers, desplantes aromatiques bio-logiques, des cactus, du maté-riel de jardin, seront présentsaux côtés des traditionnellesfleurs d’automne comme leschrysanthèmes, les dah-lias ou pensées.

Marché de NoëlSamedi 23 et dimanche 24 novembre

XVIIème rencontre de l’Alsace et de la Provence pour le meilleur dans les rues du village.

La magie de Noël va encore opérer avecl’installation des chalets de bois abritant unecentaine d’exposants, dont 20 nouveaux arti-sans. Le positionnement des stands sera légè-rement modifié pour plus de fluidité. La tablegourmande présentera plus de chocolat etde belles pâtes de fruits. Un nouveau grou-pe musical déambulera dans les rues, avecbien sûr, le célèbre groupe folklorique dedanseurs alsaciens, nos amis les coquelicotsde Geispolshiem , et aussi la présence duPère Noël. L’association du Marché de Noël,qui travaille actuellement à améliorer la déco-ration de la fête, voudrait inciter les rive-rains à décorer leur façade pour une fêtetoujours que plus réussie et joyeuse. Contact : 06 89 37 79 23Samedi 23, une soirée choucroute, avec animation musicale, réunira les convives à la salle polyva-lente. Renseignements et réservation à l’Office de Tourisme au 04 90 59 20 25

Sénas autrefois Dimanche 6 octobre

Exposition et grand défilé de plusde 100 vieux tracteurs dans les ruesdu village. Nous vous invitons à entreren scène et participer à l’évènementen revêtant les tenues d’autrefois.Rendez-vous dans les rues du villagepour un voyage dans le temps. Ren-seignements auprès de Pierre Gilli,organisateur au 06 18 95 12 20.

“UNE INTERIM D'ENFER”MARDI 31 DECEMBRE 2013 à 18h30 ET 21h30LA COMEDIE DU REVEILLON au Théâtre de l’Eden de Sénasavec Philippe GRUZ, Belen LORENZO, Bruno BACHOT

Un trio infernal… Le bureau est en fête ! Mme Michu ne vien-dra pas. Ses deux collègues masculins, célibataires endurcis,s'apprêtent à se la couler douce. C'est sans compter sur uneintérimaire qui débarque et qui a tout pour les faire grimperau rideau. Au grand dam des deux zozos, la guerre des sexesaura bien lieu !Une pièce endiablée qui a déjà fait rire plus de 40 000 spec-tateurs et qui nous entraîne au cœur d'une manipulation fémi-nine jubilatoire....Tarif Unique : 32 € ( cocktail compris ) Réservations au 04 90 57 79 36 ou 06 19 47 27 26

Calendrier des manifestationsdu 25 septembre au 30 novembre 2013

Samedi 28 septembreFoire à la puériculture avec le RAM, de 9h30 à 18h à la salle polyva-lente. Buvette et restauration sur place, animations pour les enfants.Contact 04 90 59 07 46Dimanche 29 septembreVide grenier de la “Gymnastique volontaire”,place du Marché, toute la journée. Renseignements à l’office du tourisme au 04 90 59 20 25Du 1er au 18 octobreExposition peinture Daniel Mathieu à l’Office de TourismeDu lundi au vendredi, de 9h à 12h et 14h à 18h. Samedi de 9h à 12h. Entrée libre. Contact au 04 90 59 20 25Dimanche 6 octobreDéfilé de vieux tracteurs et Sénas autrefoisExposition et grand défilé de plus de 100 tracteurs dans les rues du village. Toute la journée. Nous vous invitons à entrer en scène et participer à l’évènement en revêtant les tenues d’autrefois. Renseignements auprès de Pierre Gilli au 06 18 95 12 20Vendredi 11Concert The Maynard project au théâtre de l’Eden, 20h45. Tarif 15 €. Contact au 04 90 57 79 36Dimanche 13Vide grenier organisé par l’association “Burkina vert “, sur la place du marché. Contact à l’Office de Tourisme au 04 90 59 20 25Du 20 au 27 Semaine bleue, semaine Nationale des retraités et personnes âgées.Cet évènement vise à proposer des animations destinées à rapprocherles générations. Expositions, repas à thème, randonnées, ateliers…Programme complet à l’Office de Tourisme au 04 90 59 20 25Mardi 22Théâtre jeune public à l’Eden, 14h (pour le centre aéré) et 16h30 touspublic, “Les saisons du grenier magique”, spectacle à partir de 3 ans.Renseignements au 04 90 57 79 36Vendredi 25Comédie à l’Eden “Légère et sans filtre” à 20h45. Tarifs 16 € et 20 €.C’est le délicieux mélange d’une blonde light et mentholée et d’une gitane brune et sans filtre. Contact au 04 90 57 79 36Dimanche 27Floralies d’automne dans le centre ville. Contact au 04 90 59 20 25Jeudi 31Foire aux chrysanthèmes sur la place du MarchéVendredi 1er novembre, Brocante sur la place du Marché, toute la journée. Contact “le bon vieux temps” au (04) 90 54 52 24Du 5 au 29, exposition peinture à l’Office de Tourismeavec Michel RacoisSamedi 9Concert à l’Eden, 20h45, Mathis HaugDimanche 10 et lundi 11Foire aux santons, toute la journée, à la salle polyvalente. Contact au 04 90 59 20 25Vendredi 15Film documentaire à la médiathèque, 20h30 “Ceuta, douce prison”.Séance suivie d’une discussion avec les réalisateurs J Millet, LH Rechiet animée par N Feodoroff, critique d’art et programmateur au FID ;Entrée gratuite. Réservation au 04 90 57 79 33Samedi 16Comédie au Théâtre de l’Eden, 20h45 “Parlez-moi d’amour”. Réservation au 04 90 57 79 3617 novembreFête des chapeaux, salle polyvalenteUne journée gourmande et festive avec le traiteur Patrick Bonnet et l’orchestre Terry DagilTarif : 28 € Concours de chapeaux primés. Ouvert à tous, l’occasionde rencontrer des amis perdus de vue. Inscription auprès de JeanineChorda au 04 90 57 25 25Samedi 23 et dimanche 24Marché de noël Alsace ProvenceDans le centre-ville avec l’association du “Marché de Noël”.Nom-breux artisans, groupes folkloriques, table gourmande. Samedi, soirée choucroute à la salle polyvalente. Réservation au 04 90 59 20 25Vendredi 29One man show au Théâtre de l’Eden, 20h45, Thierry Marquet

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our être indispen-sable, il faut être dif-férent”. Depuis sonarrivée à la tête desCuisines du Lube-

ron il y a 8 ans déjà, JérémyCerutti a adopté cette penséede Coco Chanel. Une ligne deconduite qui préside depuis auxdestinées de cette entreprise arti-sanale installée au cœur de Saint-Saturnin les Avignon. Diffé-rent parce que soucieux de pro-poser à sa clientèle bien plusque la pose d'une cuisine, sallede bains ou un aménagementde dressing. C'est autour de cetesprit de service que les Cui-sines du Luberon proposent unvéritable accompagnementpersonnalisé au fil des étapes.Rendez-vous à domicile pourune première évaluation,conseils, définition des envies,besoins et possibilités de réa-lisation, prise de cotes ;conception et dessin par l'ar-chitecte d'intérieur de l'entre-prise ; et après validation, réa-lisation complète du projet. “Notreoriginalité, explique Jérémy

en faisant visiter ses ate-liers, réaliser entière-ment sur place et sur mesu-re nos éléments de cui-sines, salles de bains, dres-sings, bibliothèque, dansde nombreux styles et colo-ris en alliant fonctionnalité,confort et esthétique”. Unsavoir-faire encore aug-menté avec l'arrivéerécente de toutes nouvellesmachines, destinées àtravailler le bois dans toutesses déclinaisons, fini-

tions, formes et façonnages (ycompris le bambou !), et de nom-breux autres matériaux trèscontemporains. L'autre origi-nalité des Cuisines du Lube-ron, se positionner non seulementen interlocuteur unique, maiségalement proposer, en inter-ne, l'ensemble des métiers dusecond œuvre (électricien,carreleur, menuisier, peintre,plombier...), et disposer notam-ment en rénovation, réhabili-

tation d'un vrai réseau local d'ar-tisans partenaires pour le grosœuvre). Le résultat, la création

d'ambiances personnaliséeset l'aménagement d'espaces àvivre vraiment à l'image de cha-cun. Les Cuisines du Luberonce sont aussi des gammes com-plètes de fabricants de référenceen équipements ménagers(De Dietrich, Miele, Sie-mens), en robinetterie, sanitaires,luminaires et une collection desièges, chaises et tabourets. Unequalité et un état d'esprit... dif-férents à retrouver au fil despages d'un tout nouvel espa-ce Internet, sur Facebook, ettrès bientôt dans un second show-room sur Avignon ! La nouveauté dans la continuitéde l'excellence, c'est en exclu-sivité auprès des Cuisines duLuberon.

Cuisines, SDB, aménagements et ambiances d'intérieurAlpilles - Luberon

Les Cuisines du Luberon : nouveautés, créativité et qualité font l'actualité

P

communiqué

LE+ Une réalisation totalement sur mesure. L'accompagnement et le suivi à chaque étape du projet

LES CUISINES DU LUBERON21, av André Durand - ZI Rte de Pernes84450 St-Saturnin-les-AvignonTél : +33 (0)4 90 22 00 25 - Fax : +33 (0)4 90 22 49 52E-mail : contact@lescuisinesduluberon.frwww.lescuisinesduluberon.frOuvert sauf le dimanche de 9h à 12h et de 14h à 18h30.

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JOURNEES A THEME

Du samedi 5 au samedi 12 octobreLe commerce en fêteChâteaurenard

Dimanche 6 octobreVide grenier d’automne Rues du villageEyguières

Dimanche 6 octobreFoire de la Saint-Charles Champ de foire Fontvieille

Dimanche 6 octobreBourse aux jouets Salle polyvalente Yvonne-Etienne MoulinFontvieille

Dimanche 6 octobreGrande foire à la puériculture Centre Frederi Mistral de 9h à 19hMaillane

Dimanche 6 octobreVide grenier Parc du Château Saint-Andiol

Dimanche 6 octobre de 8h30 à 18h4e salon des auteurs indépendantsSalle René FatigonChâteau Saint-Andiol

Dimanche 6 octobreVide GrenierEcole de Caphan Saint-Martin de Crau

Samedi 12 octobre Festival taurin par l’école taurine d’ArlesArènes Saint-Etienne du Grès

Samedi 12 et dimanche 13 octobre de 10h à 17hSalon de la Maquette, du Modélisme, des Arts CréatifsSalle Mistral Saint-Martin de Crau

Dimanche 13 octobreFloralies d’automnePlace MonierEyguières

Dimanche 13 octobre Vide commode d’Arlésiennes Salle polyvalente Yvonne-Etienne Moulin.Fontvieille

Dimanche 13 octobre Visite du site de Murviel les Montpellier Rens : 04 90 47 56 58Mouriès

Dimanche 13 octobreFoire à la puériculture d’automneSalle du ChâteauSaint-Andiol

Dimanche 13 octobreFoire d'Automne et Vide grenierCentre-ville et sous la Grande Halle Saint-Martin de Crau

Dimanche 13 octobre BrocantePlace de la RépubliqueSaint-Rémy de Provence

Jeudi 17 octobreBourse aux poissonsMaison de la Vie AssociativeArles

Samedi 19 octobreJournée festive dans le cadre des festivitésdu 150e anniversaire de l’Opéra “Mireille”Le mas du jugeRenseignements : 06 09 44 88 57Maillane

Dimanche 20 octobreJournée détente autour des véhicules de collectionSalle de l’ancienne gareEyguières

Dimanche 20 octobre de 10h à 18hFoire aux santonsFoyer RuralOrgon

Dimanche 27 octobreVide grenier et foire à la puéricultureRues du village et foyer ruralOrgon

Mercredi 30 octobre Foire Saint-SimonCentre et tour de villeSaint-Rémy de Provence

Vendredi 1er novembreFoire de la Toussaint Châteaurenard

Vendredi 1er novembre de 9h à 19hRassemblement des vieux tracteurs et des véhicules anciens Châteaurenard

Vendredi 1er novembreVide grenierStade du MoulinNoves

Du samedi 9 au lundi 11 novembre de 10h à 19h30e Foire aux santons, 16e marché de Noëlet 8e fête de la Saint Hubert.Salle polyvalente, les Halles et les placesdu villageFontvieille

Du samedi 9 novembre au lundi 11 novembre de 10h à 19h14e édition du marché de Noël. Centre culturelRognonas

Dimanche 10 novembreBourse aux jouetsSalle du château Saint-Andiol

Dimanche 10 novembre BrocanteRens : 04 90 92 05 22Place de la RépubliqueSaint-Rémy de Provence

Lundi 11 novembre Course camarguaise Honneur à la manade LaurentArènes municipales Chomel-CoinonSaint-Rémy de Provence

Samedi 16 et dimanche 17 novembre1er foire aux santonsEspace Van Gogh Place Du Docteur Félix ReyArles

Samedi 16 et dimanche 17 novembre 9h30 à 19hSalon des antiquitésSalle polyvalente Yvonne Étienne-Moulin. Fontvieille

Dimanche 17 novembreBourse aux jouets et à la puéricultureMoulin de l’AlcazarEyguières

Saint-Rémy

es diverses cérémonies qui se déroulent à Saint-Rémy tout au long del’année 2013-14 pour célébrer la rencontre entre une terre et unhomme et marquer le cent-cinquantième anniversaire de la créationde Mireille, l’opéra célébrissime de Charles Gounod, devraient trou-ver dans la soirée du samedi 5 octobre un écrin idéal.

Tout d’abord, parce que sans limiter son ambition à l’exécution d’un simplehommage en musiques, La Cour des Arts, association qui apprécie toujours lesinitiatives originales, rendra hommage en début de soirée (18h), à CharlesGounod devant l’hôtel Ville-Verte où il séjourna, en invitant quelques-unes desplus grandes gloires du chant français d’après-guerre. Qu’il soit permis d’enjuger au son déjà lyrique des noms suivants, tous ayant répondu favorablementà l’invitation : Andrea Guiot et Andrée Esposito (sans doute les 2 plus grandesinterprètes de Mireille dans les années cinquante-soixante…et, pour la premiè-re, “la” Mireille de la représentation du centenaire, en août 1963 aux Antiquesde Saint-Rémy !), Françoise Garner (autre ambassadrice de Gounod et inou-bliable Marguerite et Juliette !), Chantal Bastide (souvent Mireille mais ayantchanté tous les grands ouvrages italiens du répertoire…).Les hommes ne seront pas en reste puisque l’on attend ce soir-là d’anciensgrands Ourrias, Vincent et Andreloun… parmi lesquels il faut citer Alain Fon-dary, René Franc et Charles Burles !Avec cet hommage vibrant, c’est le flambeau de l’art lyrique français qui serasymboliquement transmis par ces illustres artistes aux jeunes et talentueuxinterprètes du concert de 20h30, à l’Alpilium de Saint-Rémy.Ce concert aura pour ambition de dévoiler quelques-unes des multiples facettesde Charles Gounod, en mettant au programme à la fois des mélodies, de lamusique vocale sacrée et des extraits d’opéras. Bien évidemment part bellesera faite à de larges extraits de Mireille.Ce sera là l’occasion pour le public de découvrir 2 jeunes talents, Fleur Cata-lano (soprano) et Fabrice Lopez (ténor), déjà familiers de Mireille qu’ils onteu, cette année même, l’occasion d’interpréter à Marseille. Ils seront accompa-gnés au piano par Marion Liotard, artiste très dynamique dans notre région,familière des opéras d’Avignon, Toulon et Marseille et chef de chant au CNI-PAL (Centre National d’Artistes Lyriques)..

SOIRÉE GOUNODSamedi 5 octobre à partir de 18h. Concert lyrique à 20h30.Alpilium - 13210 Saint-RémyRéservation conseillée à l’Office de Tourisme.

L

à découvrir, à regarder, à écouter… dans les Alpilles

Charles Gounod célébré

Cette liste n’est pas exhaustive (l’éditeur n’est pas responsable des erreurs et omissions). Pour tous renseignements contactez les Offices de Tourisme. 

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’influence de Vin-cent Van Gogh, Nico-las de Staël, peintresque Georges Accarieadmire se ressent

dans ses œuvres. Artiste-peintre, le cavaillonais installéà Saint-Martin de Crau depuis40 ans, n’a eu de cesse de peindredepuis maintenant 60 ans. Néen 1923, rien ne le prédesti-né à la peinture. Fils de viti-culteurs originaire des Vignères(Cavaillon), il travaille d’aborddans l’exploitation familiale,aux côtés de Charles son

père. Ce dernier est d’ailleurspeintre amateur et c’est lui quilui offrira sa première spatu-le. “J’ai commencé comme cela,sur des bouts de cartons queje recouvrais de couleur”,explique Georges. Quelques années plus tard ils’installe à Saint-Martin de Crauet se lance dans la culture demelon. Parallèlement il peintdes paysages de Provence “quim’inspirent tant”. Des voyagesaussi feront l’objet de toiles.Venise, Myconos, Le Caire…Il expose à Nice, à Aix, à Saint-

Martin de Crau bien sûr. Surses toiles figuratives se distinguentdes scènes typiquement pro-vençales. Les chevriers du MontVentoux, la Sainte-Victoire, “quim’a inspiré près de 150tableaux”, les arlésiennes, lescoupeurs de lavandes… et lesiris qu’il peint avec attentionet minutie.

Ses peintures ont aujourd’huitraversé les continents, l’Asie,l’Amérique, “je sais où sontmes tableaux et qui me les aacheté”, tout est répertorié surses cahiers qu’il remplit soi-gneusement. L’exposition qu’il présenteau centre culturel de Saint-Mar-tin de Crau du 8 au 26 octobre

retrace ses 60 ans de carrière.Des tableaux emblématiquessont accrochés : des années 1950aux années 2000 jusqu’à 2013et sa dernière création. GeorgesAccarie dédie d’ailleurs cetteexposition à son père qui luia transmis son goût pour la pein-ture…A découvrir ou redécouvrir.

PeintureSaint-Martin de Crau

Georges Accarie, un parcoursde toile en toileLGeorges Accarie

n’a plus rien àprouver. Installéà Saint-Martinde Crau depuisprès de 40 ans,

cet artiste-peintre de

talents présenteune exposition

qui retrace ses 60 ans decarrière. Un

tableau par an,donnant à voir

l’évolution de sacarrière.

Par Anne-Sophie Sourd

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SPECTACLES

Samedi 5 octobre à 20h30Hommage à Charles Gounod Concert piano-chant Rens : 04 90 92 05 22Alpilium (nouvelle salle)Saint Rémy de Provence

Vendredi 11 octobre à 21hDenis MaréchalCentre de Développement CulturelSaint-Martin de Crau

Samedi 12 octobre à 20hZAZ Rens : 04 90 95 34 39 Châteaurenard

Dimanche 13 octobre Trio Brahms Schubert et Arensky Chapelle St-Martin du MéjanArles

Dimanche 13 octobre à 15h30Attention, Maîtres Chanteurs !!!!Rens : 04 90 91 51 02ThéâtreTarascon

Vendredi 15 et samedi 16 octobreCARTELThéâtre Arles

Vendredi 18 octobre à 20h30THEATRE COMEDIE Venise sous la neigePièce écrite et mise en scène par Gilles DyrekThéâtreTarascon

Samedi 19 octobre à 20h30“Les douze pianos d’Hercule”de et avec Jean-Paul Farré Rens : 04 90 93 05 23La Calade Arles

Samedi 19 octobrePièce de théâtre GIGI Rens : 04 90 95 34 39Espace culturel et festif EtoileChâteaurenard

Vendredi 25 octobre à partir de 20h30Soirée de galaChâteauSt Andiol

Vendredi 25 octobre à 20 h 30Fratricide - Pièce de : Dominique Warluzel-Rens : 04 90 91 51 02ThéâtreTarascon

Samedi 26 octobre à 20h30Concert saxophone et orgueEglise Notre-Dame de GrâceEyguières

Dimanche 27 octobre à 16hPIAF... Une vie en rose et noirRens : 04 90 24 25 50Châteaurenard

Jeudi 31 octobre à 20h30Drôles de mecsRens : 04 90 91 51 02ThéâtreTarascon

Lundi 4 novembre à 18h45Soirée Opéra Diffusion en direct “les vêpres siciliennes” Eden CinémaFontvieille

Vendredi 8 novembre à 20h30“Les mères de famille se cachent pourmourir”De Constance et Jeremy FerrariRens : 04 90 91 51 02ThéâtreTarascon

Samedi 9 novembre à 20h30Le meilleur des comédies musicales de la Compagnie EQUINOXERens : 04 90 24 25 50Châteaurenard

Samedi 9 novembre à 17h30“Un papillon dans la neige”Rens : 04 90 47 06 80Saint-Martin de Crau

Samedi 9 novembre à 20h30Elisabeth Jacquet de la GuerreRens : 04 90 92 05 22Salle d'honneur de la mairieSaint-Rémy de Provence

Vendredi 15 novembre à 21hMauraneRens : 04 90 47 06 80Saint-Martin de Crau

ANIMATIONS

Tous les jeudis de 17h à 19hAteliers d’écriture avec Annie BoccardRens : 04 90 57 81 46 Salle AgoraEyguières

Jusqu’au samedi 12 octobre11e édition de Commerce en FêteRens : 04 90 47 98 43Saint-Martin de Crau

Jusqu’au mardi 31 décembrePromenades sonoresLes Promenades sonores se téléchargentlibrement sur le site www.promenades-sonores.com puis s’écoutent in situ, dans unpaysage et dans une situation choisie.Promenade de 45 min. sur les quais duRhône et 12 points d'écoute dans la villeRens : 04 90 93 79 79Arles

Jusqu’au mardi 31 décembreVan Gogh EuropeRens : 04 91 13 20 13Saint-Rémy de Provence

Première quinzaine d'octobreFête du Commerce de ProximitéDans les boutiquesSaint-Rémy de Provence

Jusqu’au mardi 29 octobreLe Mois Art et Essai Rens : 04 90 47 06 80Cinéma Le GaletSaint-Martin de Crau

Samedi 5 octobre à 17hGrand écran d’octobre Rens : 04 90 24 20 80Médiathèque municipaleChâteaurenard

Samedi 5 octobre à partir de 14h3010e édition Foulée de la Crau Rens : 04 90 47 81 27 Saint-Martin de Crau

Le samedi 5 octobre de 14h à 17h30Braderie du Secours PopulaireSalle des FêtesSaint-Martin de Crau

Samedi 5 octobre à 15hMédecine Ayurvédique Conférence par Mireille BruschetSalle Jean-JaurèsSaint-Rémy de Provence

à découvrir, à regarder, à écouter… dans les Alpilles

e Musée des Santonsaux Baux-de-Provence,a rouvert ses portes avecune collection enrichienotamment de pièces

napolitaines exceptionnelles, desscènes illustrant les traditionsprovençales et baussenques liéesà la Nativité ainsi qu’un docu-ment filmé sur la fabrication dessantons. Le nouvel agencementsouligne l’élégance des œuvrespour certaines rares et la richessedes collections. Ce musée ras-semble ainsi 115 santons habillés,83 peints et 24 figurines napoli-taines. La donation à la Cité parl’ancien maire des Baux de Pro-vence, Raymond Thuillier, dequatre superbes figurines napoli-taines est à l’origine de la créa-tion du Musée dans les années1980. Depuis, des santons chinésou offerts sont venus compléterles diverses collections duMusée : figurines napolitaines des XVIIe et XVIIIe siècles ; santons d’église duXIXe dont les visages en carton-pâte peints et aux yeux de sulfure de verre sontl’œuvre du couvent des carmélites d’Avignon ; œuvres des célèbres santonniersCarbonnel, Fouque, Jouve, Peyron Campagna, Toussaint, Thérèse Neveu, LouiseBerger, Simone Jouglas… La cérémonie traditionnelle de l’offrande aux bergersappelée le “pastrage” est mise en scène dans le décor des Baux de Provence, devantl’église du village. Une crèche traditionnelle provençale et la vie quotidienne d’unefamille au XIXe siècle sont présentées dans deux grandes vitrines. Pour les enfants,une ribambelle de petits santons peints naïvement de couleurs vives sont placés àleur hauteur. L’exposition des œuvres dans des vitrines lumineuses ainsi qu’une présentationclaire et didactique rendent la visite du Musée des santons tout à la fois captivanteet instructive. Ouvert tous les jours, toute l’année. Entrée libre.

L

Les Baux de Provence

Le musée des santons à redécouvrir

"Mireille à livre ouvert" Maillane rend hommage tout au long de l'année au 150e anniversaire del'Opéra “Mireille”, de nombreuses manifestations ont déjà eu lieu et levillage en compte d'autres pour la fin de l'année. Le samedi 19 octobre leMas du Juge et l'association Memori de Maiano, propose une journéeexceptionnelle sur le thème "Mireille à livre ouvert". A cette occasiontrois conférences auront lieu. A 10h00 : “Mistral entre Mirèio e Madaleno” ou, en français : “Mistral,entre Mireille et Madeleine” par René Moucadel, auteur maillanais, plu-sieurs fois récompensé pour ses écrits en provençal.A 14h30 : “Le séjour de Gounod à travers sa correspondance’’ parMichel Fournier, musicologue, Mèstre d’obro du Felibrige.Et à 16h30 : ‘’La Mireille de Gounod, poème et opéra universels’’ parAndré Gabriel, musicologue, organologue et philosophe, tambourinairede grand talent, Majoral du Félibrige.

“Mireille à livre ouvert”Samedi 19 octobre - Mas du Juge - Maillane Renseignements : 06 09 44 88 57

Maillane

Cette liste n’est pas exhaustive (l’éditeur n’est pas responsable des erreurs et omissions). Pour tous renseignements contactez les Offices de Tourisme. 

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Samedi 5 octobre à 15hCourse de Taureaux JeunesArènes municipales Chomel-CoinonSaint-Rémy de Provence

Samedi 5 octobre à 16h30Passejado sur les pas de GounodPromenade théâtraliséeDépart devant l'hôtel GounodSaint-Rémy de Provence

Samedi 5 et dimanche 6 octobreVirades de l’Espoir Rens : 04 32 62 13 47Châteaurenard

Dimanche 6 octobre à 11h Grande ferrade d’automne et son traditionnel aïoliMas de CadenetFontvieille

Dimanche 6 octobre de 9h à 19hRoute des ArtistesCentre et tour de villeSaint-Rémy de Provence

Mercredi 9 octobre à 14h30Clovis Hugues, un enfant de la Belle de MaiConférence de Claude CamousSalle Jean-JaurèsSaint-Rémy de Provence

Vendredi 11 octobre à 18h“Arles Rhône III”, Conférence de SabrinaMarlier sur l’épave retrouvée dans le Rhône, à ArlesSalle des Expositions de la MairieNoves

Samedi 12 octobre à partir de 16hLa corrida des Alpilles : grande course à piedsRues du villageEyguières

Samedi 12 octobre à 20hSoirée La Carmencita, danses sévillanes et flamencoRens : 04 90 90 51 92Centre Frederi MistralMaillane

Samedi 12 octobre à 20hSalon du Commerce de proximité et de l’ArtisanatAvenue De-Lattre-de-TassignySaint-Rémy de Provence

Dimanche 13 octobre à 12hFestins de MéditerranéeRens : 04 90 92 05 22Site des Antiques et de GlanumSaint-Rémy de Provence

Vendredi 18 octobre à 18hPrésentation et conférence sur l’exposition“De Mirèio à Mireille : Genèse et destin d’un opéra romantique”, par Rémi VentureSalle d’exposition Musée MistralMaillane

Samedi 19 octobre à 19hConférence et dédicace de Jean-Louis Chiabrando “Ces acteurs qui ont fait Pagnol”Les Ateliers Agora Eyguières

Samedi 19 octobre à 19hProjections de photosRens : 04 90 55 12 56Saint-Martin de Crau

Dimanche 20 octobre48e Finale du Trophée San Juan, organisée par le Club Taurin Paul Ricard L’EncierroAènes Régis ChauvetNoves

Dimanche 20 octobre à partir de midiRendez-vous autour de la photoRens : 04 90 55 12 56 Saint-Martin de Crau

MaillaneVendredi 25 octobre à 20h30Conférence : veillée d'octobre : l'ocre et sonexploitation dans la région d'Apt Châteaurenard

Vendredi 25 octobre à 10hCircuit découverte au fil de l’eau et du centre ancienRDV Office de TourismeEyguières

Vendredi 25 octobre à 21 hProjection sur l’histoire de la tarasqueCentre culturelRognonas

Vendredi 25 octobre à 18hBoîte à musiques animée par Philippe De Rodat Saint-Martin de Crau

Samedi 26 octore à 12hRepas dansantSalle de l’EspacierNoves

Samedi 26 octobre à 16h30"Ciné-rencontre" animée par Laura Vichi. Médiathèque Saint Martin de Crau

Jeudi 31 octobre à 10hCircuit découverte au fil de l’eau et du centre ancien RDV office de tourismeEyguières

Dimanche 3 novembre à 15hCourse des Révélations par le Club Taurin Paul RicardArènes municipales Louis ThiersSaint-Martin de Crau

Samedi 9 novembre à 17h30Défilé de la Légion étrangère d’AubagneDépart de la mairie - arrivée place ThiersEyguières

Samedi 9 novembre à 17h30Conférence sur Jean MoulinAteliers AgoraEyguières

Samedi 9 novembre à partir de 20hSoirée countryRens : 06 18 80 09 38 St Andiol

Samedi 16 novembre à 14h30Ateliers d’écriture de novembreMédiathèque municipaleChâteaurenard

Samedi 16 novembre à 15hJournée du fantastiqueRens : 04 90 57 94 62Grenier de l’AlcazarEyguières

à découvrir, à regarder, à écouter… dans les Alpilles

ans le cadre des festivités du 150e anniversaire de l'Opéra “Mireille”,la ville de Maillane accueille du 8 au 31 octobre prochains une expo-sition exceptionnelle. “De Mirèio à Mireille : Genèse et destin d'unopéra romantique”, retrace la légende de ce chef d'œuvre écrit parCharles Gounod en 1863.

A noter le vendredi 18 octobre Rémi Venture proposera une visite commentéede l'exposition.

“DE MIRÈIO À MIREILLE : GENÈSE ET DESTIN D’UN OPÉRA ROMANTIQUE”Du 8 octobre au 31 octobreSalle d’exposition du Musée Mistral - Maillane - Rens. 04 90 95 84 19Ouvert du mardi au dimanche de 9h30à 12h et de 13h à 18h30.

Simplicité et bonne humeur autour du jazz

Le 9e Workshop International de Jazz, composé d’amateurs ou profes-sionnels, se déroulera, comme chaque année, à Maussane-les-Alpillessous la direction d’Ulrich Hoffmeier de Berlin et Anthony Wilson de LosAngeles. Ces passionnés de jazz viennent du monde entier passer 6 jourspour étudier et jouer ensemble. Un concert exceptionnel clôturera cette semaine de rencontres et auralieu le samedi 2 novembre à 20h30 à la salle Agora Alpilles. Simplicité etbonne humeur seront aussi de la partie.

9e workshop international de jazzSamedi 2 novembre à 20h30 - Salle Agora AlpillesEntrée libre

Maussane-les-Alpilles

DL'hommage à "Mireille"

Cette liste n’est pas exhaustive (l’éditeur n’est pas responsable des erreurs et omissions). Pour tous renseignements contactez les Offices de Tourisme. 

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la Sainte-Catheri-ne, tout bois prendracine.” L’adageque des généra-tions d’agriculteurs

et jardiniers ont vérifié est tou-jours d’actualité.Le Jardin Jacques Rouy invi-te ses clients à privilégier lesplantations d’automne, gagesd’une bonne reprise au prin-temps et d’une meilleurerésistance à la sécheressel’été suivant. “Planter à cettesaison permet au systèmeracinaire de se développer enprofondeur dans un sol enco-re chaud alors que les frimasralentissent l’épanouissementdes parties aériennes”, détailleLuc Percie du Sert, gérant del’entreprise.C’est également le moment derabattre les haies, tailler les mas-sifs et élaguer les arbres d’or-nement. Les plaies de taille surle bois aoûté auront le tempsde cicatriser harmonieuse-ment avant les gelées defévrier ; les plantes pourrontainsi mieux préparer leurs bour-

geons de printemps.Avoir un beau jardin se pré-pare toute l’année !Expert dans la création, l’en-tretien de jardins et l’aména-gement paysager, le JardinJacques Rouy met en scène les

végétaux sous la belle lumiè-re d’automne et ses tempéra-tures clémentes. En cette sai-son, les végétaux peuventêtre tour à tour plantés, soignés,taillés. Les feuilles rassemblées,puis transformées en compost,

apportent à la terre les nutri-ments dont elle a besoin.Après l’exubérance estivale,les jardins retrouvent sous lacisaille des jardiniers la beau-té sculpturale et raffinée qu’of-frent les plantes méditerranéennes

taillées par des mains expertes.Bientôt, les réseaux d’arrosa-ge seront une dernière fois visi-tés, vérifiés, afin de préparersereinement la renaissancedu printemps prochain.Faire naître votre jardin sur plans,croquis ou esquisses aquarel-lées, mettant en valeur les atouts

de votre propriété, est une descompétences du Jardin JacquesRouy qui propose égalementdes programmes d’entretien àla carte : hebdomadaires,mensuels ou saisonniers pourcorrespondre à tous les bud-gets !

A

communiqué

LE+ Jusqu'à 50 % de crédit d'impôt pour certains travaux d'élagage et d'entretien de jardin

LE JARDIN JACQUES ROUY978, chemin des cris verts - 84000 AvignonTél : 04 90 82 43 60 – jacques-rouy@wanadoo.frwww.lejardinjacquesrouy.fr

Jardin - Patrimoine - PaysageAlpilles

Planter, tailler et élaguer avec le Jardin Jacques Rouy

luminum, Alu / bois, PVC, depuis 1978 entre Luberon et Alpilles, Alu Granon imagine et réalise des vérandas, pergolas entièrement personnalisées, ainsi que des volets, baies,fenêtres, portes fenêtres sur mesure... Une référence placée sous le signe de la qualité, du savoir-faire, du service et de l'accompagnement, à destination de l'habitat ou du bâti-ment professionnel.

JDA : Dominique Granon, vous avez créé Alu-Granon avec votre épouse et votre père ettravaillez aujourd'hui avec vos fils... Alu Granon est devenu un, sinon, l'acteur majeurdu domaine de la véranda et de la menuiserie sur mesure, peut-on parler d'une successstory ?Dominique Granon : A la française alors, et peut être même plus "à la provençale" carnous sommes très attachés à travailler sur un secteur que nous connaissons parfaitement,accompagnant parfois certains clients au fil des générations ! Alu Granon, c'est aussi unemanière d'être et de faire, basée sur l'engagement de chacun, depuis Loïc pour la partie com-merciale, à Cédric, en charge de la coordination, et chacun de nos collaborateurs et techni-ciens.

JDA : Quel est le quotidien d'une entreprise travaillant en partenariat avec une référen-ce comme Technal ?Cédric Granon : Celui d'un artisan soucieux de qualité et de satisfaire aux attentes de sa clientèle. Nous accompagnons chacun dans toutes les étapes deson projet, grâce à notre propre bureau d'étude. Nous fabriquons nos menuiseries dans nos ateliers de Cavaillon, et assurons tout le SAV. Nos réalisations

sont ainsi parfaitement adaptées, en neuf comme sur de l'ancien. Et puis nous nous attachons à maintenir un haut niveau de qua-lité, avec la formation permanente de nos techniciens et l'obtention de labels ou normes, tel, CE, BBC, Socotec…

JDA : Vos réalisations, notamment les vérandas, montrent de véri-tables pièces supplémentaires...Loïc Granon : Tout à fait, la véranda, telle que nous la concevonsest le prolongement naturel et harmonieux de l'habitat. Une vraiepièce à vivre, réalisable dans tous les styles, coloris, taille et formessur mesure, équipable de nombreux accessoires de confort, comme levolet de toiture Bubendorff. Des innovations aussi par exemple avec les ouvrants cachés du coulis-sants Luméal : un gain de 8 à 14 % de surface vitrée à taille égale avecun ouvrant coulissant classique (performances thermiques exceptionnellesconfort acoustique, sécurité. Design unique, lignes épurées, finitions laquées,coloris exclusifs, intégration discrète. Motorisable...) !

A

communiqué

526, chemin Dorio - 84300 CavaillonTél. : 04 90 78 12 76 - Fax : 04 90 71 65 52alu.granon@wanadoo.fr - www.alu-granon.frDu lundi au vendredi, de 9h à 12h et de 14h à 18h30Le samedi de 9h à 12h.

Cédric et Loïc Granon

Dominique Granon

Fenêtres Alu et PVC - Volets - Vérandas - Pergolas

Alu Granon, une qualité qui fait la différence

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Balades en Provence…Après une balade,

une découverte, une exposition…

en Provence, voici pour déjeuner

ou dîner à proximitéquelques propositions

d’escales gourmandes.

Gourmandises en Provence

…

Conçue comme un diptyque, l’exposition Le Grand Atelier du Midi se dérou-le au musée Granet d’Aix-en-Provence et au Palais Longchamp (musée des Beaux-Arts) à Marseille, réunissant près de 200 chefs-d’œuvre de la peinture entre 1880 et 1950-1960. À partir de deux figures tutélaires de la modernité, Vincent Van Gogh et Paul Cézan-ne, les œuvres présentées cherchent à expliciter comment le Midi, au sens large, du nordde l’Espagne au nord de l’Italie, avec quelques incursions en Afrique du Nord, a été unfabuleux laboratoire pour l’élaboration de la modernité en peinture.Le volet aixois de cet événement labellisé “Marseille-Provence 2013” aborde la questionde la forme et trouve naturellement sa référence à Cézanne, “père” de l’art moderne telque le considéraient Braque, Matisse ou Picasso. Les termes de “forme” et de “couleur”,qui peuvent paraître opposés, se trouvent intimement mêlés dans une complémentarité révé-lée par Cézanne : “Quand la forme est à sa richesse, la couleur est à sa plénitude”. A décou-vrir jusqu’au 13 octobre.

Musée GranetPlace Saint Jean de Malte 13100 Aix-en-Provence Tél : 04 42 52 88 32www.museegranet-aixenprovence.frwww.grandpalais.fr/fr/evenement/le-grand-atelier-du-midiwww.mp2013.fr

La ville de Salon de Provence donne carte blanche à Nico-le Brousse sculpteur femme, sculpteur de femmes, jusqu’au 3 novembre.Dix-sept de ses sculptures sont présentées à ciel ouvert Cours Pelle-tan, Rue Moulin d’Isnard, Place des Centuries, Cours Gimon... En phaseavec la vie et la spiritualité, l’artiste donne à voir “ses femmes” entoute pudeur et offre aux visiteurs une partie de son travail.

Le Salon des Antiquaires et Galeries d’Art deMarseille aura lieu au Parc Chanot du 19 au 27 octobreprochains. Ce salon fait partie des grandes manifesta-tions culturelles qui jalonnent le parcours de la ville,cette année Capitale Européenne de la Culture. Ce salonréuni les plus grands antiquaires de France et aussi unevingtaine de grandes Galeries d’Art ancien et contem-porain. Un expert proposera une visite guidée à 11htous les jours en semaine expliquant et rattachant l’ob-jet à l’histoire de France (véritable cours d'histoire del'art). Il peut garantir les achats des visiteurs et déli-vrer des certificats d’authenticité sur demande.

Salon des Antiquaires et Galeries d’Art de Marseille Ouvert de 10h30 à 19h, nocturne le jeudi 24 octobrejusqu’à 22h.Entrée 8€, gratuit pour les mineurs accompagnés.Restaurant, buvette, parking 4 € la journée.www.salondesantiquaires.frRenseignements au 0 614 600 601

Qui ne connait pas le melon de Cavaillon ? Véritable symbo-le commun à tous les Cavaillonnais, la production de la célèbre cucur-bitacée est étroitement liée à l’histoire de la ville et de ses habitants.Cultivé dès le Moyen Âge sur les terres fertiles du bassin de la Duran-ce, le précieux produit devient dès cette période un véritable ambas-sadeur de prestige de notre ville. L’exposition “Une ville, un fruit, Lemelon dans tous ses états”, présentée à la Chapelle du Grand-Couventjusqu’au 16 novembre, permet aux visiteurs de découvrir ou redécouvrirle melon et son histoire d’une manière originale, ludique et multico-lore… À voir également l’exposition Le Melon de Cavaillon ou la construc-tion d’un Patrimoine aux archives municipales de Cavaillon (Place ducloître).

Une ville, un fruit…Le melon dans tous ses états !!!Jusqu’au 16 novembreChapelle du Grand-Couvent (Grand’ Rue) - 84300 CavaillonOuvert tous les jours de 13h30 à 18h30 sauf mardi et dimanche.

RESTAURANT PETIT π RPetite rue Saint-Jean - 13100Aix-en-ProvenceTél : 04 42 52 30 42Menus entrée/plat ou plat/dessert à 18€. Entrée/plat/dessert à 39€. A la carte (choix d’entrée à 15€,plats à 20€, desserts à 15€.

A tous les gourmets en quête de différence, on ne pourra que conseiller, vivement, defranchir le seuil du Petit π r(Petit Pierre). Un restaurantsans aucun semblable, nichéau cœur du centre ancien de la cité Aixoise.

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RESTAURANT PRÉVÔT1 étoile au MichelinTable gastronomiqueAteliers de cuisine353, avenue de Verdun 84300 CavaillonTél : 04 90 71 32 43 www.restaurant-prevot.com facebook.com/RestaurantPrevotMenus à 48 €, 62 €, 74 €, 85 €.Menu Petit Chef à 19 € pour les enfants. Formule déjeuner Entrée + plat ou plat + dessertà 26 € ou Entrée + plat + dessert à 32 €. Carte. Ouvert du mardi midi au samedi soir.

A chaque saison, Jean-JacquesPrévôt remet le couvert avec unmenu exclusivement réaliséautour d’un produit. Saint-Jacques, champignons, truffeou asperge... Le maître-restau-rateur étoilé au Michelindepuis le printemps vous sur-prendra de son inventitivité etde son talent !