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PANACHE HORS-SÉRIE

PANACHE - hors-série

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Édition Été 2014. Coiffure. Maquillage. Look. Entrevues. Humeur.

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PANACHEHORS-SÉRIE

L’idée a poppé dans les montagnes saguenéennes, comme une bouteille de champagne. Il faisait moins mille. C’était en janvier. J’avais peut-être justement bu un verre de trop de cette champenoise. J’ai eu un vertige. C’était bon signe.

Je suis revenu à Montréal avec l’étincelle dans l’oeil, celle qui est contagieuse, celle que les autres attrapent en te regardant la pupille. J’ai contaminé les plus grands : Matt Waldron le coiffeur, mon ami et complice, Virginie Vandelac la maquilleuse, Caroline Bodson la styliste, PO Beaudoin le correspondant à Los Angeles, Noémie Sirois la mélomane, Julie Bernard la sportive, Catherine Éthier la blogueuse à la plume de satin rouge vif, Pierre Manning le photographe, Danny Leduc le pro de la grammaire, Marie-Claude LeBlanc la conceptrice visuelle. Des collaborateurs et amis, certifiés locaux.

Ils ont tous plongé aveuglément. Ce papier que vous avez entre les mains venait de nous être fécondé dans le coeur. C’est eux que je dois remercier pour avoir accouché sans trop de douleur de ce que vous vous apprêtez à lire. Et c’est à eux puis à vous que je fais la promesse de faire grandir ce petit projet d’envergure.

Bonne lecture… Bon été !

Un mot dU rédac

Frédérick Russo

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Août 2011. J’étais assis sur le patio d’une charmante petite maison de l’île d’Orléans que j’avais louée pour un long mois, tout seul, en réflexion. Il y avait près d’un an que j’avais quitté le monde de la télévision où j’avais oeuvré pendant plus d’une décennie et Matt, quelques jours plus tôt, m’avait appelé pour me parler d’un local où il aimerait bien y aménager un petit salon de quartier. Panache venait de naître.

Nous avions visité le local du boulevard Maisonneuve la semaine auparavant et étions tombés sous le charme de cet espace centenaire. Les hauts plafonds, la tôle de métal em-bossé, le mur de brique, les planchers de bois tout croches. Ce local nous ressemblait, nous rassemblait.

J’étais sur mon patio de l’île d’Orléans lorsque j’ai appelé Alex et Benoit, Blazys et Gérard, de la firme de design du même nom. On a parlé d’aménagement, d’écologie, de budget, de lumière, de textures. Ils m’ont nommé des termes du métier qui m’étaient bien étrangers, mais qui sonnaient doux à mes oreilles. Ils m’ont parlé de gestuelle raffinée, puis de langage unique. Comme si Panache com-mençait à parler.

Les gars étaient débordés par d’autres projets sur lesquels ils planchaient : le restaurant Communion du Vieux-Mont-réal, puis l’aire de restauration du Casino de Montréal. Ils ont quand même bûché pour que le contreplaqué de Panache puisse enfin se clouer aux murs du salon. À peine trois mois plus tard, le 1126 boulevard de Maisonneuve Est ouvrait ses portes sur 750 pieds carrés de fougue et de talent. Onze mois après l’ouverture, nous défoncions le mur de brique pour nous étendre dans le local d’à côté. Panache devenait soudainement bien plus qu’un petit salon de quartier : le contreplaqué allait commencer à rayonner sur Montréal. Une élégante partie de cette réussite revient à deux hommes dont la gestuelle unique et le langage raffiné respirent à travers les murs du salon.

Panache 1126, boul. Maisonneuve Est Design: blazysgérardConception: mobeloÉclairage: Sylvain Brault

blazysgérard derrière le plywoodPar : Frédérick Russo

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l’inspirationAkihabara, ou Electric Town pour les initiés. Au-delà des gratte-ciel, des étagés d’Udon bouillants et des concentrés de marques de luxe qui s’agglomèrent dans les quartiers propres et chics de Tokyo, se trouve ce quartier mythique : des étages et des corridors de mangas les plus osés, des allées de machines dis-tributrices de figurines miniatures en tout genre, des Pokémon de plastique par milliers et des jeux vidéos à n’en plus dormir. Le soir, lorsque dans les rues d’Electric Town s’allument les milliers de panneaux rétro-éclairés, le cœur de la mégalopole vibre au rythme fou de la ville électrique.

la collectionPour sa mouture 2014, Matt Waldron s’est inspiré de ce futuriste Japon. Couleurs vives, lumineuses, jeu de contraste entre la peau et l’habit, reflets de lumière sur un maquillage graphique, ambiance sombre et assurée, les photos sont un clin d’oeil évident au film Le 5ième élément. Avec cette collection, il s’éloigne des standards que l’on perçoit dans la mode éditoriale du moment, ou encore de celle de Hollywood, où l’on y préfère les looks plus doux, plus naturels. Comme un gros finger à la tendance bohème calculée du moment. Un finger triplé d’un sourire un peu baveux et d’un clin d’oeil sympathique…

Collection finaliste« Styliste du Québec de l’année »Contessas 2014Coiffure: Matt Waldron, Salon PanacheMaquillage: Michael GoyetteStylisme: Anabel CaronPhoto: Pierre Manning

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Par : Frédérick Russode Montréal à Tokyo

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Popularisé dans les années 60 par le man-nequin Twiggy, maintenant ultra-populaire chez les plus grandes stars de Hollywood comme Jennifer Lawrence ou Beyoncé, le pixie fait un retour fracassant sur toutes les têtes. Retour du féminisme ? Désir de réduire son temps de préparation en raison d’un horaire trop chargé ? Toutes les raisons sont valables pour passer le ciseau dans sa longue tignasse et arborer fièrement la coupe garçonne.

L’androgyne coupe pixie se décline en autant de versions qu’il y a de visages. Qu’on la porte plus courte, plus structurée, ou encore en contrastant la longueur des mèches qui la définissent, l’essentiel est de toujours en faire ressortir la douceur, la féminité. Définitivement un coup de coeur pour la saison estivale !

pour quel type de visage ? Tous, car les variantes de la coupe sont infinies.

on aime : le look femme fatale frenchie de Karine Vanasse, dont le pixie parfaitement

exécuté a percé nos écrans dans la série Revenge.

effets de lumièreDepuis plusieurs saisons, la tendance couleur est aux multiples reflets et nuances. Règle générale, les coloristes plus conventionnels se font aller le pinceau en créant un éclaircissement graduel de la racine à la pointe. Mais les techniques évoluent et le désir de pousser toujours un peu plus loin les limites de la création ont fait naître une nouvelle variante : le splashlight, ou éclaboussure de lumière. Le procédé de coloration est simple, rapide à réaliser et l’effet est tout simplement WOW ! Il suffit de créer de l’éclat dans les cheveux aux endroits où la lumière reflète naturellement : rondeur de la frange, mi-longueur des cheveux… Le résultat peut être ultra subtil ou extrêmement contrasté et fera définitivement tourner les têtes.

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Par : Matt Waldron

la revanche des garçonnesPh

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Karine Vanasse et son pixie

Twiggy, dans les années 60

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JE n’ai JaMaiS ÉTÉ LE PLuS gRanD Fan DE CoLoRaTion ChEz LES hoMMES. ManquE DE naTuREL, ou CaRRÉ-MEnT DE MaSCuLiniTÉ, LES RÉSuLTaTS SonT SouVEnT DÉSaSTREux.

Enfin, après avoir été témoin pendant des années de plusieurs têtes auburn sorties directement de la pharmacie, je suis finalement tombé sous le charme d’une tendance que j’ai appelée « Hombré » (n’hésitez pas à prononcer le « H »), succulent jeu de mots scindant les mots Homme et Ombré. Plus qu’une tendance, l’ombré est devenu une technique. Que vous aimiez les con-trastes très forts ou les pointes éclaircies tout en douceur, la technique se prête à tellement de différentes sauces que tout le monde peut y trouver son compte. MÊME LES HOMMES ! Prenez Jared Leto, qui arborait fièrement le Hombré le soir des Oscars. Question de bien adapter la technique à la gent masculine, il suffit de l’effectuer tout en douceur dans les bons endroits, et surtout avec les bonnes nuances. Osez messieurs !

la coloration pour luiosEr lE « hombré » !par : Matt Waldron

Photo: Frédérick Russo

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ca rolinedha vernas

LA MAGNIfIQUECaroline Dhavernas est l’une des actrices québécoises les plus connues de Hollywood. Partie faire carrière aux États-Unis depuis plus de 12 ans, celle qui tient présentement la vedette dans la populaire série de NBC, hannibal, est loin d’oublier d’où elle vient et n’a pas peur de nous rappeler qu’elle souhaiterait beaucoup faire un retour sur nos écrans québécois.Par : Pierre-olivier Beaudoin

Caroline, tu es de retour à Montréal depuis déjà quelques semaines. Après 12 ans à voyager et travailler à l ’étranger, Montréal reste-t-il toujours l ’endroit où tu préf ères vivre ?

Tout à fait ! J’ai eu un appartement à New York pendant 12 ans, mais je m’en suis débarrassé l’année dernière. Je suis tellement bien ici avec ma famille et mes amis. J’ai eu la chance de voyager à plusieurs endroits dans le monde et j’ai réalisé à quel point on était bien et chanceux de vivre à Montréal. Au niveau professionnel, je vais toujours vouloir travailler ici. Même que ça me manque beaucoup de pouvoir travailler dans ma langue et ma culture, au Québec…

À 35 ans, tu as toujours réussi à travailler, et ce, depuis ton enfance. Pourquoi, selon toi ?

Ma carrière a toujours été une longue pente ascendante. C’est vrai que je n’ai jamais vraiment arrêté de travailler, mais je n’ai jamais non plus eu de gros succès fracassants à la Hannah Montana. Je viens d’une famille de comédiens et j’ai été élevée dans les loges en allant voir mes parents au théâtre. Il y a souvent une con-fusion pour les enfants acteurs entre l’attention que tu reçois et l’amour véritable, mais j’ai toujours su faire la différence.

En 2007, tu as dit en entrevue que ton but premier était de décrocher des rôles au cinéma. Sept ans plus tard, on constate que tu as joué beaucoup plus à la télévi-sion qu’au cinéma. Ce dernier demeure-t-il toujours ton principal objectif ?

La télévision a beaucoup changé depuis 2007. Ce que j’adore du cinéma est que c’est un projet de courte durée. Tu rencontres des gens qui deviennent ta famille pour quelques semaines, avec qui tu explores un nouveau monde et ensuite, c’est terminé ! C’est très satisfaisant comme expérience car on se lance à fond, passionnément et intensément. La télé, c’est un travail qui s’étend sur une longue période. On arrive à connaître son personnage en profondeur parce qu’on a la chance de le jouer pendant plusieurs années. Avec la télé de très grande qualité qui se fait maintenant, je te dirais que le cinéma me manque beaucoup moins aujourd’hui. Mais c’est sûr que j’aime-rais y faire un retour bientôt.

On peut maintenant te voir dans le personnage du Dr. Alana Bloom dans la série Hannibal, sur NBC. Malheureusement, les deux premières séries américaines auxquelles tu as participé, Wonderfalls et Off the map, ont été annulées après leur première saison. Est-ce que ça fait peur de ne jamais savoir si le projet sur lequel on travaille sera de retour l ’année suivante ?

En effet, c’est insécurisant de ne jamais savoir si la série reviendra ou non, parce que tout être humain veut savoir où il s’en va dans la vie. Ça fait partie de notre code génétique, j’imagine ! Si on regarde à l’inverse, ne pas travail-ler peut parfois t’apporter de nouvelles aventures, de nouveaux projets, alors j’essaie de ne pas trop y penser…

Malgré une belle carrière américaine, tu n’aimes pas particulièrement la ville de Los Angeles. Pourquoi?

J’ai choisi de ne pas y vivre parce que je sais que je n’aurais pas été heureuse là-bas, loin de mes amis et ma famille. Par contre, plus j’y vais, plus je com-prends ce que Los Angeles a à offrir : les randonnées, la mer, la chaleur... J’ai de plus en plus d’amis qui y vivent maintenant, alors il serait temps pour moi d’y retourner et aller auditionner là-bas !

Quels sont tes plans pour cet été?

Je n’en ai pas pour l’instant. Je vais sûrement prendre des vacances, mais encore là, je n’ai rien organisé et je dirais que ça me plaît ! C’est quand les choses ne sont pas trop planifiées que les plus belles surprises arrivent !

VISITEZ LE SITE poliST.TV POUR L’ENTREVUE COMPLÈTE AVEC CAROLINE.

Photos: Pierre Manning Direction artistique: Frédérick RussoStylisme: Caroline BodsonCoiffure: Matt WaldronMaquillage: Virginie Vandelac

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la baSe : Débuter avec son rituel d’hydratation habituel, puis appliquer une base matifiante afin de préparer la peau à recevoir la superposition des produits de maquillage, et ainsi aider à leur tenue.

le Modelage : Au pinceau, sculpter les joues sous la pommette à l’aide d’un bronzant en crème. Pour obtenir un look de soirée, superposer d’une poudre bronzante légèrement scintillante.

le TeinT : Étendre sur tout le visage une goutte d’illuminateur beige scintillant (1) mélangée à une crème teintée (2). Ensuite, appliquer votre anti-cerne (3) sous les yeux, sur les imperfections, ainsi que la zone T. fixer avec une poudre haute définition translucide (4) afin d’assurer une meilleure tenue.

la finiTion : Pour un effet bonne mine, tapoter un fard à joues en crème rosé ou de couleur pêche sur les pommettes. Terminer le look en appliquant l’illuminateur beige scin-tillant (étape 2) sur les points de lumière, puis étendre en dégradé. Appliquer votre rouge à lèvre préféré et le tour est joué !

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Le maquillage d’été résulte souvent en d’inconfortables couches de produits trop gras sur la peau. En cette chaude saison où la légèreté devrait être notre leitmotiv, comment donner à l’épiderme un aspect pulpeux et lumineux tout en gardant un feeling naturel, dénudé ? Le « layering », ou la superposition, est une technique pratiquée en Asie qui gagne désormais en popularité en Amérique. Dites au revoir à la poudre opaque et au look embaumé, et bienvenue à la superposition de produits légers qui offrent transparence et lumière !

le « Layering »Par : Virginie Vandelac

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le MUsT de l’éTé

Définitivement cet été, mon coeur bat pour la robe versatile en satin ! Sa simplicité est tout à fait charmante. Son look satiné et léger s’adapte parfaitement à la saison estivale, alors que sa structure et ses détails chics la rendent définitivement urbaine. On la porte à la plage avec sandales et chapeau de paille, ou au travail avec ceinture ou foulard à la taille. Avec les bons accessoires, elle devient sophistiquée pour le 5 à 7. Et à 39 $, son prix nous fait chaud au coeur.

par: Caroline Bodson

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Authentique boule d’énergie, jeune femme absolument « AMAZING », pour lui voler cette expression qui lui pétille dans la bouche, Virginie Goudreault n’a que 22 ans lorsque lui vient l’idée du blondstory.com. Épuré, minimaliste, hyper féminin, son blogue, léger et amusant, livre au quotidien ses découvertes, touchant tant à l’art de vivre qu’à tous ces petits bonheurs d’un mode de vie sain et énergisant.

Victime de son succès ? You bet ! À peine 10 mois après ses débuts, le blogue compte un impressionnant lectorat féminin qui ne cesse de croître. Que vous soyez passionnées de bouffe, de déco, de beauté ou de voyages, vous serez sans doute charmées par sa fougue blondinette. À la croisée des chemins, avec plusieurs projets d’envergure en tête, cette hyperactive du clavier s’apprête à envahir vos laptops et appareils mobiles. Tenez-vous prêtes, vous n’avez pas fini d’entendre parler de blondstory.com !

J’ai commencé à me poupouner : vers l’âge de 18 ans. J’ai fait du sport toute ma vie, alors disons que je minimisais le maquillage !

Mon produit chouchou : le sérum Midnight Recovery de Kielh’s, pour un teint éclatant.

Mon style vestimentaire : casual chic. Je reste dans la simplicité, mais j’adore avoir un look bien défini.

Ce qu’on retrouve dans mon assiette : des légumes !

en mode cocooning, je : bois du thé, je lis et je blogue.

Ma saison préférée : l’automne, pour les chandails de laine et les gros foulards.

l’odeur qui me renvoie en enfance : le parfum de ma maman…

C’est l’été, on : fait des popsicles !

le parfum pour lui qui me fait fondre : je devais justement acheter un parfum à mon copain pour la Saint-Valentin et je viens de me rappeler que je ne l’ai pas encore fait.

Mon vin préféré : les Jamelles, un sauvignon blanc rafraîchissant !

Ma couleur de cheveux préférée : blond (clin d’oeil).

Smokey eye ou lip gloss rouge ardent ? lip gloss rouge ardent !

la couleur indémodable : le blanc, le gris et le noir, comme la majorité de ma garde robe !

Je ne sors jamais sans : mon baume à lèvres !

lors d’une soirée entre filles, on jase de : TOUT, sans retenue.

Je craque pour : le thé ! C’est une obsession chez moi…

Si j’étais un film, je serais : La Championne, un film de gymnastique que j’ai regardé au moins 32,000 fois et qui m’a vraiment fait comprendre ce que voulait dire le mot persévérance.

la beauté en 2014, c’est : le bonheur ! C’est simple : aussitôt qu’on est bien avec soi-même, on brille…

hIstoIrE d’UnE blondE

noUs l’aVons cUIsInéE…

Par : Frédérick Russo

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Virginie sur la chaise de Jimmy, styliste au Salon Panache

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Suite à une série d’actes d’homophobie perpétrés dans le village, deux journalistes du Devoir débarquent au salon afin de récolter nos commentaires. Avec 168 J’aime, 11 partages et près de 5000 vues, cette nouvelle publiée sur notre page facebook est à ce jour la plus virale !

Sandy Hogue était finaliste cette année à la presti-gieuse compétition Haute Coiffure française, qui avait lieu à Paris en février. La transformation de Camille est rapidement devenue la photo la plus populaire de notre Instagram.

Lors de l’émission 30 Vies, la nouvelle quotidienne de fabienne Larouche, le personnage de Louise Turcot était propriétaire d’un salon de coiffure, et c’est Panache que l’auteure et produc-trice a choisi. (CHUT: La rumeur veut que fabienne ait expressément écrit pour Panache, lorsque l’un des deux proprios, qui a travaillé 8 ans à ses côtés, lui aurait proposé de venir tourner au salon…)

Le party de Noël 2012 du salon restera gravé dans la mémoire (et dans les souliers !) des gens… Avec près d’un pied de « neige de pouf », nous en trouvons encore un peu partout…

ToMMy à la une du DEvoir

inSTagraM glaM...

30 viES au Salon

#yneigeCHeZpanaCHe

Wonderful #makeover by #panachemontreal #hairdresser Sandy Hogue, 2013 #contessas Québec #hairstylist of the year #winner

#montreal #hair #hairsalon #talent #art #beauty

# En plein tournage de 30 Vies!

sUIVEz-noUs :

/PanacheMontreal

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courageNotre Tommy qui brave la une du Devoir, en ces moments mouvementés dans le village où Panache a élu domicile. Toujours, nous serons contre toute forme de violence, de discrimi-nation, d’intimidation. Nous ne sommes pas la Russie, nous sommes le Canada, et Montréal est une des villes les plus ouvertes et les plus avant-gardistes de la planète. Bravo Tommy pour ton courage de montrer la face de la di-versité à la une d’un quotidien.

#PanacheMontreal

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Je pourrais vous dire beaucoup de choses sur le crossfit : vous parler des workout intenses qu’on traverse, vous décrire le stress qui monte pendant le décompte, le combat contre le temps ou contre une répétition qu’on ne parvient pas à faire. Vous expliquer toute la volonté dont on a besoin pour ne pas abandonner, puis vous décrire la magie qui se produit quand on sort de sa zone de confort et qu’on accomplit l’impensable en criant de joie. Je pourrais vous présenter les entraîneurs compétents qui m’ont entourée, con-seillée, soutenue et encouragée, vous décrire la formidable gang d’athlètes de tous les niveaux qui me motivent et m’inspirent chaque jour, vous parler de ce gym qui est devenu notre deuxième maison. Je pourrais aussi vous détail-ler les changements que le crossfit a apportés dans ma vie. Les changements physiques : je suis plus forte, plus endurante, plus mobile et plus souple. Les

changements mentaux : j’ai confiance en moi, je suis déterminée malgré les difficultés et j’ai découvert une persévérance et une force de caractère dont j’ignorais l’existence. Je pourrais vous décrire avec précision la sensation de se retrouver sur le sol à la fin d’un WOD, épuisée, à bout de souffle, trempée par sa propre sueur, le sourire aux lèvres d’avoir donné son meilleur. Vous raconter la fierté d’entendre les félicitations des autres crossfiteurs, et surtout cette petite voix à l’intérieur qui vous dit : «Tu l’as fait ! Tu es capable de tout. J’ai confiance en toi…»

Je pourrais vous raconter tout ça et plus encore, mais rien ne vous convaincra plus que de rencontrer vos limites et de les dépasser, au prix de votre propre sueur et de votre propre épuisement. Car je le sais désormais : vous en êtes capables vous aussi.

Suivez le blogue de fabienne Rossini hpostrophe.com

témoIgnagEPar : Fabienne Rossiniprésenté par Studio athlétique Locomotion

studiolocomotion.com

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Pour en savoir plus et connaître nos événementscuisinederue.org

2 mai au 3 octobre Mai à octobre

SAISON 2014

Les foodies pourront encore une fois cette année enfourcher leur Bixi à la recherche des camions de rue qui sillon-neront la métropole. Gaëlle Cerf, copro-priétaire du Grumman78, pilier de la bouffe de rue à Montréal, nous assure que 2014 sera une année décisive pour l’avenir des foodtrucks. Avec près de 45 camions membres de l’Association des restaurateurs de rue du Québec, com-parativement à 32 l’année dernière, il en revient aux montréalais de démontrer leur intérêt et de prouver à la Ville que, même assis sur un trottoir, on aime bien manger ! À vos fourchettes…

Pour suivre les camions de rue tout l’été cuisinederue.org

Mac de MarcoSalad DaysLe montréalais d’adoption nous offre un album tout en douceur, à écouter en se prélassant au parc par une chaude journée d’été, ou en se faisant décoiffer le toupet dans une décapotable, en route vers un weekend à New York. Une musique qui vous fera sentir léger et qui vous donnera envie de vous gâter !

chet FakerBuilt On GlassUn album qui s’accorde parfaitement avec votre nouvelle coupe oh-so-sexy ! Sensuel à souhait, on écoute Chet faker en prenant un (ou deux ou trois) digestif avec des amis sur une terrasse-sur-le-toît par une nuit collante d’été, ou encore en tête-à-tête avec sa douce moitié, les lumières tamisées… Built On Glass, c’est le french presqu’assuré !

boUFFE dE rUEPar : Frédérick Russo

Par : noémie Sirois

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LES RECORDS D’UNE ÉCHEVELÉE

VOYAGE AU CENTRE DE MOI 

BABOR SPA satisfait tous mes désirs. Plus détendue, plus forte, plus dynamique ; une introspection qui me permet de me réinventer. C’est simple : avec BABOR SPA, je ME fais plaisir. Une expérience spa qui va bien au-delà d’un moment d’indulgence, qui me transporte au coeur de moi-mêmde moi-même. La possibilité d’être qui je suis, tous les jours !

SHAPINGDes cellules souches uniques d’Elsberry et un complexe végétal actif affinant la silhouette qui stimulent l’élasticité et permettent de remodeler le corps.

ENERGIZINGDes cellules souches uniques de poires de Champagne qui protègent la peau la peau contre les effets de l’environnement. Des touches de limes et de mandarines qui vivifient et rafraichissent.

RELAXINGDes essences délicates de lavande et de menthe qui enveloppent le corps, créant un effet de confort et de bien-être.

BALANCINGDes Des cellules souches uniques de poires de Champagne qui renforcent les cellules de la peau alors que les effluves chaudes de bois favorisent une sensation d’équilibre.

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Du plus loin que je me souvienne, la toute première fois où je me suis sentie fEMME, il fut question de chevelure. Et quelle chevelure.

C’était en 90 ; quatrième année du primaire, je venais tout juste de découvrir la mode. En fait, j’avais découvert Jacob Jr, LA boutique hip pour jeunes filles bien mises, où l’on pouvait se procurer salopettes jean et brassières de débu-tante enveloppées dans du papier de soie. Ça coûtait cher. J’aimais ça.

Toujours est-il qu’en ce beau matin de février, j’avais hâte d’aller à l’école. Si hâte. Je m’étais levée très tôt pour torsader mon petit ban-dana prune en collier par-dessus mon col roulé crème. C’était comme le jour des frites, mais sans les frites :

JE M’ÉTAIS FAIT FAIRE MA PREMIÈRE PERMANENTE.

Des boucles souples, la dégaine de Johanne Labelle. Une merveille. Et ce que j’aimais le plus, c’est que ma chevelure sentait encore les produits chimiques. C’était une vraie. Un peu nerveuse,

j’avais quitté la Firebird jaune pâle de ma mère tête haute et cuir chevelu au vent, consciente du tumulte que j’allais créer. Arrivée en classe, j’aurais eu un ananas su’l top de la tête que mon entrée se serait fait plus discrète.

Le silence. On me scrutait ; même Louis-Philippe, le gars avec une tache d’orangeade sur le t-shirt, en revenait pas. Ça me brûlait rare dans le fond de la tête, mais il aurait fallu qu’on me passe sur le corps pour que j’arrête de sourire. À peine avais-je ouvert mon coffre à crayons qu’on me tendit un petit papier. Un petit papier plié en 10 et qui contenait le plus doux des messages : « Veux-tu sortir avec moi ? »

DAVID PAIEMENT ME DEMANDAIT MA MAIN.

David Paiement, c’était LE pétard de la classe. Cheveux en brosse sur le dessus, mèches longuettes à la nuque, référence ultime de la NASA en matière de droiture et d’affaires lisses. Et David était, jusqu’ici, sorti avec TOUTES les filles de la classe ; toutes sauf moi. J’avais pas le pedigree pour. Bon, j’arborais peut-être

une légère moustache auburn qui avait le chic de capter la lumière quand y fallait pas, mais j’estimais que ma spaciosité intérieure la ba-layait haut la main.

Et bien cette journée-là, ma permanente a éclipsé mon impétueux duvet. Aux yeux de David, c’était moi la plus belle. On s’est tenu la main. Je suis allée le voir jouer au soccer. Sa mère m’a même tapoté la tête avec affection.

Puis il m’a sacrée là, trois semaines plus tard, sans crier gare. Sans petit papier. Le charme de ma permanente n’opérait plus. Je l’ai pleuré ( et lui ai fait un finger ). David a quitté le collège et je ne l’ai plus jamais revu. Quelques années plus tard, on m’a dit qu’il s’était noyé dans une piscine en faisant une crise d’épilepsie.

Life is a bitch and then, you die ( in a piscine ).

La bise.

Conceptrice-rédactrice de qualité angus, Catherine se fait aller le clavier depuis belles lurettes et blogue deçà, delà, sur urbania et Sympatico.

lE dErnIEr motLifE iS A bitch.Par : Catherine Éthier

PANACHEHors-Série

salonpanache.ca

Rédacteur en chefDirecteur artistique

Frédérick Russo 514.509.1126 [email protected]

CollaborateursPO Beaudoin, entrevue polist.tv

Caroline Bodson, stylismeCatherine Éthier, opinion

Noémie Sirois, musiqueVirginie Vandelac, maquillage

Matt Waldron, coiffure

Révision des textesDanny Leduc

[email protected]

[email protected]

Conception visuelle et graphisme

Marie-Claude LeBlancMahtavaDesign.com

[email protected]

Publié parFrède productions enr.

514.574.37334731 Garnier

Montréal - QuébecH2J 3S6

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Imprimé au Canada, sur papier recyclé et recyclable.© 2014

PanachE En éVénEmEnts crédIts

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- 1 - 2 - 3 -Panache au Festival Juste pour Rire 2012 et 2013.

15 jours dans un conteneur à bateau aménagé au look du salon. Coupes et mises en plis minute, maquillage,

massage sur chaise, shows de dragqueens.

- 4 -Panache au Black&Blue 2012 et 2013.

hair shaping & colouring, body make-up, au son de la musique endiablée des meilleurs DJs.

- 5 -Tacos et coupes de cheveux au profit de la Fondation

Jasmin-Roy, pour lutter contre l ’intimidation. Mai 2012.

- 6 -Défi têtes rasées de Leucan, organisé par l’Ékip

Piknic Électronik, au Parc Jean-Drapeau sous la tente Panache. Été 2013.