316
Journal junior international à distance numéro 52 Villeneuve- Saint-Georges Ecole Jules Ferry Ministère de l'Education Nationale Centre de Liaison de l'Enseignement et des Médias d'Information Photo : école Jules Ferry , 17 mars 2005 Je me souviens... Ils se souviennent PARTICIPANTS

pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

  • Upload
    doandat

  • View
    214

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Journal junior international

à distancenuméro 52

Villeneuve-Saint-Georges

Ecole Jules Ferry

Ministère de l'Education NationaleCentre de Liaison de l'Enseignement et des Médias d'Information

Photo : école Jules Ferry , 17 mars 2005

Journal junior international

à distancenuméro 52

RubriqueNotre école

Notre enfanceNotre famille Notre histoire

Nos jeux Nos lectures Nos loisirs

Notre mémoire Nos passions Notre pays

Notre quartierNos rencontres

Notre ville Nos voisins Nos voyages

Je me souviens... Ils se souviennent   PARTICIPANTS

dessin : Alexia Fulbert, 11 ansUne ville Un établissement Une équipe

Bulgarie : SofiaChine : XiangfanFrance : AMOPA, Arcueil, Argenteuil, Choisy-le-Roi, Créteil, Gien, Kaweni, Le Mans, Le Mée sur Seine, Paris, Saint-Ouen, Villeneuve-Saint-Georges, YerresGrèce : ThessaloniqueItalie : Catane, VerucchioMaroc : Marrakech Al Haouz, Rabat, Salé el JadidaPologne : TichyRoumanie : Brasov

0

Page 2: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Vous avez participé à ce

numéro  

vous êtes25

établissements scolaires

 

vous venez de  8 pays

et De 4 continents

Afrique Asie,

Europeet Océanie Dessin : Guillaume Coubetergues -É cole Jules Ferry - Cm2B

Arcueil (France) 

Collège Dulcie SeptemberContact : Khadija YanouriSite : Collège Dulcie September

Argenteuil (France)

  Collège Eugénie CottonContact : Magalie Mourey

Asni (Maroc) 

Collège d'AsniContact : Ahmed Azakhou

Brasov (Roumanie)

  Lycée : Colegiul National "UNIREA"Contacts : Monica Negoita, Gabriela Hurghis

Catane (Italie)Liceo scientifico Statale E.Boggio LeraContact : Elena CalcagnoSite : Liceo scientifico Statale E.Boggio Lera

Choisy le Roi (France)

  Collège Jules VallèsContact : Catherine Collet

Créteil (France)  Lycée Gutenberg

Contacts : Marie-Madeleine Huchet, Murielle Thésée

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

2

Page 3: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Le Mans (France)Lycée Saint CharlesContact : Corinne Chaillou

Le Mée sur Seine (France)  École Molière

Contact : Jean-François QuilfenSite : École Molière

Kaweni (Île de Mayotte - France)

  Lycée professionnel Contact : Natacha Lemaire

Paris (France)

  Collège Pierre Mendès France - SEGPAContact : Madame Lucarelli

Rabat (Maroc)

 

Lycée Al Ghazali –TémaraContacts : Haoua Malika, Benjeddi TouhamLycée Groupe Scolaire Med V Contacts : Hikmat el Hannach - Sakhir NadiaLycée Lalla AïchaContact : Nezha Omari Alaoui

Saint Ouen (France)

  Collège MicheletContact : Laure Laborde

Salé El Jadida (Maroc)

  Lycée Cadi IaadContact : Hanane Nejjar

Sofia (Bulgarie)

 Lycée 23 "Frédéric Joliot-Curie"Contact : Daniela Guetcheva Site : Lycée 23 "Frédéric Jolio-Curie"

Thessalonique (Grèce)

  1er collège de TriandriaContact : Tonia KouridouSite : 1er collège de Triandria

Tichy (Pologne)

 Zespol Szkol numéro 5 Contact : Rosa TomalaSite : Zespol Szkol

Verucchio (Italie)  Scuola media statale

Contact : Alessandra Falconi

Villeneuve-Saint-Georges (France)  École Jules Ferry

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

3

Page 4: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Contacts : Cécile Baudouin, Mélanie MoirandCollège Jules FerryContact : Pascale Weber, Karine RisselinCollège PierreBrossoletteContacts : Nolwenn YoussoufSite : Collège Pierre Brossolette

Xiangfan (Chine) 

École MLF-PSAContact : Philippe VergnesSite : École MLF-PSA

Yerres (France)

  École Les Grands GodeauxContact : Catherine Régeasse-Mortier

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

4

Page 5: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Collège Dulcie SeptemberArcueil France

Notre école 5èmeCRAINTE QUI SE RÉALISE

La veille de la rentrée en sixième, j’étais dans tous mes états… J’avais appelé toutes mes amies et nous parlions des classes où nous voulions être. Quand j’eus terminé, je me suis mise à préparer mes affaires pour le lendemain. La nuit, je ne pouvais pas dormir, j’étais bien trop anxieuse pour fermer l’œil ; résultat, le lendemain (jour de la rentrée des classes), j’étais très fatiguée et j’avais peur de me perdre dans un couloir ou de me tromper de salle et d’être ridiculisée…Quand 7h30 sonnèrent, je pris mon sac et mon manteau et, sans crainte, je suis sortie de chez moi. Je suis passée chercher une amie et ensuite, nous sommes allées ensemble au collège.Entre la première et la deuxième heure de la matinée, le changement de salles qui m’avait rendue très anxieuse la veille n’était pas si terrible que ça ! Les numéros des salles étaient inscrits sur mon emploi du temps et donc, comme je l’avais espéré, je ne me suis pas perdue ! A la récréation, je suis restée avec mes amies car nous n’étions pas dans la même classe. Les deux heures qui suivirent n’eurent rien de dramatique ! Puis je suis allée manger. Je n’aimais pas le fait d’être la plus jeune mais j’étais heureuse de manger dans un vrai self même si cela n’avait rien d’extraordinaire. J’ai déjeuné avec mes amies puis je suis retournée en cours. Et là , ce que je redoutais arriva … Même si cela m’arriva, ensuite, plusieurs fois dans l’année, celle-ci était la pire. Cela n’a rien de grave, maintenant que j’y repense. Mais je me suis égarée dans les couloirs et trompée de salle. J’étais au bon étage mais à la mauvaise porte ! Quand je me rendis compte que je m'étais trompée, je courus vers la bonne salle. J’étais en retard. A la fin des cours, en rentrant chez moi, je savais que je garderais toujours un souvenir de cette première journée !

Amel

Notre école   5èmeDE LA NEIGE SANS LES SKIS

Nous étions partis au ski de bonne heure le 16 janvier 2003, il était environ 6h du matin. Nous avions d’abord pris le car jusqu'à Lyon pour prendre le T.G.V. ; nous avions mis au moins deux heures pour arriver à Lyon et trois heures à peu près pour atteindre la Haute–Savoie.Notre chalet se nommait les hirondelles, le paysage était beau et le chalet était bien décoré.Cela m’avait fait bizarre quand je suis entrée dans le chalet car c’était grand, et quand je suis montée dans la chambre que nous avions choisie, je vis qu'elle était composée de plusieurs lits superposés, deux armoires et d’une petite salle d’eau. Il y avait des douches dans les couloirs car dans certaines chambres, il n’y en avait pas. Les chambres se situaient au rez-de-chaussée et au premier étageAu deuxième étage se trouvaient les salles de classe, il y en avait trois, une pour chaque école : Joliot-Curie et Henri Barbusse. La salle supplémentaire était pour les CLIN (ce sont des élèves qui viennent d’un pays étranger et qui apprennent à parler français). Nous travaillions le matin et nous faisions du ski l’après-midi. Sur un tableau était écrit l’emploi du temps de chaque journée et les veillées de chaque soirée.

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

5

Page 6: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Pour la cantine, il y avait une grande salle séparée en deux par une cloison et une double porte. Un coin de la salle était réservé aux enseignants. Sur un des cotés de la cantine, il y avait des objets dont la plupart était des souvenirs, mais aussi des vêtements.Sur la neige nous avons fait plein de jeux. Nous avons fait du ski alpin, une balade en raquettes et le dernier jour, une balade collective de ski alpin. Moi, je n’ai pas aimé le ski, je ne sais pas pourquoi mais par contre j’ai bien aimé la neige. Mon moniteur s’appelait Gilbert, il était vraiment très gentil.Les dix jours sont passés tellement vite que je ne les ai pas vu passer. La veille du départ, quand j’ai regardé le tableau et le programme de la veillée, c’était écrit « SURPRISE ». Nous n’avions aucune idée de ce que ça pouvait bien être. Le soir même, il y eut une « boum » et il y avait un DJ. Nous nous sommes couchés comme les autres soirs (22h). Et le lendemain, ce fut le départ du chalet pour retourner à Arcueil.J'ai retrouvé Monsieur Colin, mon professeur de CM2, et je lui ai posé quelques questions au sujet du voyage au ski que nous avons fait avec ma classe.

Caroline

Nos rencontres   5èmeDE LA NEIGE SANS LES SKIS

J'ai retrouvé Monsieur Colin, mon professeur de CM2, et je lui ai posé quelques questions au sujet du voyage au ski que nous avons fait avec ma classe.

Quel est votre meilleur souvenir de ce voyage ? Mon meilleur souvenir du séjour au ski est le jour où j'ai joué avec plusieurs élèves de ma classe, ils se lançaient les clefs de ma chambre pour que je ne puisse pas y entrer.Avez-vous aimé le soir de la descente aux flambeaux ?Oui, j'ai bien aimé la descente aux flambeaux, c'était un spectacle féerique.Quels ont été les mauvais moments ?A vrai dire, des mauvais moments, je ne me rappelle pas en avoir eu.Avez-vous savouré la nourriture savoyarde ?J'aime bien les produits et la nourriture savoyards, particulièrement la fondue.Etiez-vous content lors de la remise des étoiles ? Oui, j'étais fier de mes élèves, ils ont presque tous eu leur étoile.Aviez-vous déjà fait du ski ? Si oui, quel est votre niveau ?Oui, j'ai skié de nombreuses fois. J'ai obtenu la flèche, c'est l'un des meilleurs niveaux au ski.Que vous a apporté ce voyage ?Ce voyage a été une grande satisfaction car plusieurs élèves n'avaient jamais skié. De plus, il y avait une bonne ambiance et tous les enfants ont été heureux de profiter de la neige.Ce voyage de dix jours en Haute-Savoie a apporté beaucoup de bonheur à tout le monde, petits et grands.

Caroline

Notre école   6èmeDU COLLÈGE D'AUJOURD'HUI...

... au lycée d'autrefoisNotre collège se trouve à Arcueil, il se nomme Dulcie September. Il y a un grand nombre de salles (005 à 215). Elles sont différentes les unes des autres. Dans notre collège, on s’habille

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

6

Page 7: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

comme on veut, ce que je veux dire, c’est que nous ne portons pas d’uniforme comme avant. Le collège est mixte, les garçons et les filles sont mélangés. Et c’est pareil pour les professeurs, il y a des messieurs et des mesdames. Le collège contient environ 650 élèves, les classes vont de la 6ème à la 3ème. En 1967, le collège de Gif était mixte, les filles devaient se mettre en jupe ou en robe sauf quand il faisait en dessous de 0°c, le pantalon était alors toléré. Les garçons n’avaient pas le droit d’avoir les cheveux longs. Ils portaient des blouses grises et les filles portaient soit la blouse bleu ciel soit la blouse rose, c’était au choix.En 1937, il n’y avait pas de collège mais des lycées. A cette époque, les élèves n’avaient qu’un seul stylo plume et un crayon. En 6ème, les professeurs n’étaient pas tous sévères. Le lycée était très grand, il y avait environ 1500 élèves et les classes pouvaient contenir une quarantaine d’élèves. Les salles de classe étaient plus vastes en 1937 qu’en 2005. Les niveaux allaient de la 6ème à la terminale. Quand les élèves n’étaient pas sages ou travaillaient mal, on enlevait des points de conduite et à chaque fin de semaine, on faisait le total des points.Les élèves des lycées de Lyon avaient un cahier pour chaque matière (mathématiques, français…). Les tables étaient horizontales et on pouvait y placer deux élèves. En terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et pour les travaux pratiques, il y avait des salles spéciales. Pour avoir de l’encre pour le stylo à plume, il y avait un encrier sur la table, et on y trempait le stylo plume pour écrire. Pour la musique et le dessin, il n’y avait pas les mêmes salles. Pour la gymnastique, il y avait une très grande salle avec des agrès, elle s’ouvrait sur la cour de récréation. Les élèves faisaient deux heures de gymnastique par semaine. Dans ce lycée, il n’y avait que des filles, même pour les professeurs. Elles allaient toujours au lycée à 8 h, finissaient à 12 h. et reprenaient les cours à 14 h pour terminer à 16 h.En Bulgarie, à cette époque, les élèves du collège écrivaient avec un stylo à plume. Les professeurs étaient plutôt sévères. En général, les élèves étaient 43 à 45 par classe, il y avait un seul bâtiment. Les garçons travaillaient le matin et les filles l’après-midi et en milieu d’année, les garçons commençaient l’après-midi et les filles le matin. Quand les élèves étaient punis, les professeurs donnaient un devoir à faire à la maison et s’ils faisaient des bêtises, on les faisait sortir de la classe et au bout de trois punitions, ils pouvaient être renvoyés du collège. Les tables étaient composées d’un banc et d’un pupitre en bois, on pouvait y placer deux élèves. Sur le banc il y avait un petit creux pour l’encrier. Comme il n’y avait pas de chauffage central, ils se chauffaient au poêle.

C.M

Notre mémoire   6èmeHOMMAGE À DULCIE SEPTEMBER

Notre collège porte le nom de Dulcie September, c'était une femme qui luttait contre le racisme. Pour lui rendre hommage, nous avons fait des œuvres en arts plastiques. Nous sommes quatre classes du collège qui avons participé à ce projet. Sur une feuille, nous avons tracé trois rectangles et dans chaque rectangle, nous avons dessiné nos idées. Ces trois tableaux sont les panneaux qu’il y a au fond de la cour de notre collège. Quand tout le monde eut fini ses œuvres, nous les avons descendues dans la salle polyvalente pour les exposer et les soumettre aux votesLes classes du collège ont choisi l’œuvre qu’elles préféraient ; l’œuvre qui a recueilli le plus de voix sera représentée et nous y ajouterons des détails tirés des autres œuvres. Au milieu du panneau central, il y aura deux œuvres en fond et deux autres œuvres sur les cotés. Toutes les classes concernées par le projet réaliseront la fresque.

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

7

Page 8: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Les propositions de la classe de 6ème E pour la fresque vous intéressent ? Cliquez sur la flèche, à votre droite

Dulcie September était une militante et elle était membre de l’ANC (African National Congress), un parti politique sud-africain qui revendiquait l’égalité entre les Blancs et les Noirs. Pour nous, elle a transmis des valeurs humaines telles que la tolérance, le respect, l’égalité, la paix, la fraternité et la liberté.Dans nos œuvres, nous avons représenté ces valeurs de la manière suivante : nous avons écrit le prénom et le nom de Dulcie September avec des caractères différents, nous avons utilisé des images et des mots qui montrent son combat. On peut aussi dessiner des formes et des figures qui symbolisent la liberté et la paix ; avec des couleurs sombres, nous désignons ceux qui ne sont pas d’accord avec Dulcie September.

Meggy Azevedo, Maywenn Vernet avec la participation d’Etienne

Notre école   6èmeUNE FRESQUE POUR DULCIE

Propositions des élèves de 6ème ENous avons fait de petits bonshommes (d’un côté les Blancs et de l’autre côté les Noirs) et au milieu, nous avons dessiné deux crayons où tous les bonshommes de chaque côté se précipitent pour écrire « mélangeons-nous ».

Camille, Dounia, Félix, Megguy et TracyCe sont des paysages (la plage, la montagne et Arcueil) qui sont reliés par de l'eau, ils se rejoignent grâce à la liberté. Pour Arcueil, nous avons décidé de faire des maisons et au fond le viaduc.

Gressy, Jérémy et Julien C.Sur le panneau de gauche, on a fait un lion et une cage avec un oiseau qui s'envole. Au-dessus, on a écrit "liberté".Sur le panneau du milieu, on a dessiné une balance et au-dessus, on a écrit "égalité".

Et sur le panneau de droite, on a représenté des personnes qui se tiennent la main et au-dessus, on a fait un coucher de soleil au-dessus duquel on a écrit "fraternité".

Célia, Julien B., Kevin L. et YannickC'est une histoire de carrés.Dans ces carrés, il y a des dessins. Dans le premier tableau, les carrés sont reliés par des liens de FRATERNITE. Ils sont ensuite regroupés dans le tableau EGALITE et enfin ils sont libres dans le ciel avec un cheval qui court en toute liberté sur le tableau LIBERTE.

Jenny, Marianne et Sarra

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

8

Page 9: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Notre projet consiste à montrer la vie de personnes de différentes couleurs de peau. Nous avons aussi représenté la devise française par des photos en mettant des gens en action dans un paysage.

Etienne, Kevin R., Matthias et VincentSur le 1er tableau nous avons fait l’acrostiche de Dulcie.Sur le 2ème tableau, nous avons colorié et découpé les initiales de Dulcie September (D et S)Et sur le 3ème tableau, nous avons fait l’acrostiche de September.

Angéline, Amélie, Julie, Maywenn et Thierry

Notre enfance   5èmeL’ÉCOLE DE FRANCE

Je venais juste d’arriver en France, car avant j’étais à Tahiti. Deux jours plus tard, c’était la rentrée scolaire du CM2C’était bizarre, dès que je suis entrée dans la cour, j’ai vu des marques par terre et après j’ai compris que c'était pour se ranger alors qu’à Tahiti nous devions nous ranger devant nos classes. Après j’ai remarqué qu’il fallait monter au deuxième étage ; à Tahiti, il n’y avait pas d’étage. Il y avait aussi des mots que les élèves prononçaient que je ne comprenais pas parce que je mélangeais le français et le tahitien.A l’entrée de la classe, notre professeur faisait l’appel et j’étais la dernière, j’avais peur de la réaction des autres élèves, mais je suis quand même partie au tableau pour me présenter, car personne ne me connaissait.A la récréation, j’étais assise toute seule et deux garçons sont venus vers moi et ils se sont montrés gentils avec moi. A la récréation qui suivait le repas, une fille a bien voulu jouer avec moi, et depuis ce jour, cette fille est devenue une amie. Nous n’arrêtions plus de jouer ensemble. Et petit à petit, je me faisais plein d’autres amis.Aujourd’hui je suis en 5ème et je garde toujours contact avec mes amis du CM2. Bien que j’ai rencontré d’autres amis, rien ne remplacera ceux du CM2.

M.M.Nos lectures   5ème

LES LIVRES DE MA VIE Je vais vous parler de trois livres Eragon, Silverwing et Anténis Fowl. Ces livres sont tous aussi passionnants les uns que les autres, car c’est de la science-fiction et du fantastique.Je me souviens d’avoir lu ces livres, ils m’ont plu car ce sont des livres merveilleux.Eragon est un enfant de quinze ans, il trouve une pierre bleu saphir dans la forêt. Il se rend vite compte que la pierre bleue n’est autre qu’un œuf de dragon. Cela bouleverse sa vie...

Dans Silverwing , Ombre est un chauve-souriceau de la tribu des Ailes d’Argent.Les chauves-souris n’ont pas le droit de regarder le soleil. Ombre, lui le regarde. Sa vie bascule...Artémis Fowl est un garçon de douze ans. Il a une intelligence hors du commun. Il enlève une fée et demande une rançon. Artémis est recherché par les Farfadets, les membres des Forces Armées de Régulation des fées...

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

9

Page 10: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Je vous conseille vivement de lire ces livres.Dorian

Notre pays   5èmeLE MERVEILLEUX VOYAGE

vers mes originesJe n'étais jamais allée au Pakistan. Je ne savais pas comment c'était. C'était en 2001, pendant les grandes vacances, nous avons pris l'avion pour y aller. J'étais vraiment contente. On a voyagé pendant de longues heures, toute une journée.La découverte du PakistanOn a atterri le soir. Quand je suis descendue de l'avion, il faisait très chaud et l'air n'était pas pareil à celui de Paris. Quand j'ai quitté l'aéroport pour rejoindre ma famille, j'ai vu d'étranges voitures, des voitures à trois roues ! J'ai demandé à ma mère ce que c'était, elle m'a répondu que c'était un taxi qu'on appelle "richka". C'est avec ce très petit taxi à une porte qu'on a quitté l'aéroport. Là-bas, les voitures ne sont pas comme à Paris. Il y a aussi des chevaux qui tirent des charrettes.La maisonJ'aperçois pour la première fois la maison de ma famille. Au début, je ne savais pas que c'était une maison parce qu'il n'y avait pas de toit. Ce n'était que de la pierre, il y avait des insectes partout. C'était comme une cour de récréation, sauf qu'il y avait des étages et six chambres. Le dernier étage, c'était là où mes oncles faisaient voler les cerfs-volants tous les matins et soirs. On voyait des cerfs-volants partout dans le ciel, c'était comme des oiseaux dans le ciel. C'était magnifique!Au quotidien.Le matin, au petit déjeuner, on mangeait salé. J'adorais le "naan". Le "naan", c'est une sorte de crêpe un peu gonflée. Avec le "naan", on avait des pois chiches épicés. Pour les malades, quand c'est interdit de manger épicé, on fait des oeufs ou des biscuits avec du lait salé ou sucré que mon oncle prépare. Moi, j'adore salé, c'est meilleur. Le goût est un peu acide.A midi, on ne mange que des plats à base d'épices. J'adorais le "daal". Le "daal", c'est une sauce aux lentilles qu'on mange soit avec du riz soit avec du "rôti" (crêpe longue et très fine).

L'eau qu'on boit au Pakistan vient du robinet mais elle n'a pas le même goût qu'à Paris. Parfois à cause de cela, on peut être constipé ou attraper un virus car l'eau est sale. Alors on met parfois un produit dedans pour faire disparaître les microbes.L'école.Le matin, mon cousin se prépare pour aller à l'école. Il se met en uniforme.L'école ouvre de 8h à 13hQuand je sors pour accompagner mon cousin à l'école, je vois plein d'étudiants et d'étudiantes en uniforme. J'arrive devant l'entrée de l'école, je le laisse rentrer en classe puis je pars. Les filles n'ont pas le droit d'y entrer. Je me souviens que me mère m'avait dit qu'avant, il n'y avait pas d'école mixte et les élèves travaillaient par terre avec un stylo, un cahier et des livres.Le mariage de mon oncle.J'ai aussi assisté au mariage de mon oncle. Cela a duré plusieurs jours. Pendant ces jours, on a dansé et on a chanté. Il y avait beaucoup de gens que je connaissais et d'autres que je ne connaissais pas. C'était comme si on était dans un concert. Il y avait des musiciens et des danseurs. Tout le monde avait mis des bijoux, du maquillage et de beaux habits.C'est le plus beau de mes souvenirs !

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

10

Page 11: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Henna Quraishi

Notre histoire   6èmeLes faits marquants du XXIème siècle.

Nous allons vous parler de quelques faits marquants du XXIème siècle. Les faits que nous allons aborder sont l’effondrement des Twins Towers aux Etats- Unis, l’attentat de Madrid et enfin le Tsunami qui s’est produit en Asie du sud- est.Les Twins Towers Les tours de Word Trade Center se sont effondrées le 11 septembre 2001 en plein milieu du quartier de Manhattan.Il y a eu dans cet attentat à peu prés 2900 victimes. Les tours du Word Trade Center faisaient cent dix étages, cent dix étages qui se sont écroulés comme un château de cartes.L’attentat de MadridL’attentat de Madrid a eu lieu le 11 mars 2004 à 72 heures des élections législatives.Ce jour- là, il y a eu quatre explosions qui se sont produites dans trois trains à proximité de la gare d’Atocha. Il y a eu 62 morts lors de cet attentat.Le tsunamiLe tsunami est une catastrophe naturelle, plus précisément un raz de marée. Il a provoqué la mort de 225000 personnes en Asie du sud-estCette catastrophe a eu lieu le 26 décembre 2004 à 1h59 (heure de Paris). Ce raz de marée a été causé par deux plaques tectoniques qui se sont percutéesSur l’échelle de Ritcher, la force du tsunami était de 9.Nous avons choisi ces faits marquants parce que ce sont, pour nous, les faits les plus médiatisés du début du XXIè siècle.

Vincent et Etienne

Nos loisirs   5èmeMINI SÉJOUR MOTO20 au 25 février 2004

Dans notre quartier, il y a un centre de loisirs. Ce centre de loisirs s’appelle « club 12-15 ». Le club 12-15 a organisé un mini séjour du 20 au 25 février 2004. J’y ai participé avec deux de mes amies et une autre que je connaissais à peine.Nous avions pris le T.G.V jusqu'à Poitiers, nous avions fait environ une heure trente à deux de train. Une fois arrivés, nous avons pris un car qui nous a menés dans un centre d’hébergement à Saint Cyr. Le soir de notre arrivée, on était très pressé d’être au lendemain pour commencer la moto.Dès le lendemain matin, nous nous sommes habillés pour ce premier cours. Ce jour-là, j’ai eu quelques petites gamelles mais après, c’est passé tout seul.Le professeur qui nous enseignait la moto me disait de me lever tout en conduisant la moto, de lâcher une main, d’enlever un pied et de conduire sans les mains. J’ai réussi à faire tout cela sauf enlever le pied.Le 23 et le 24 février, c’était pareil sauf que l’on évoluait davantage.Malgré notre départ le matin, nous avions quand même fait de la moto. Le professeur a été gentil car il nous a fait faire des tours sur le champ au lieu du terrain de moto. Une fois la moto finie, nous sommes rentrés au centre d’hébergement

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

11

Page 12: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Nous sommes arrivés vers 22 heures au club 12-15.Sara

Notre enfance   5èmeUNE RENTRÉE INOUBLIABLE

Le jour où j’ai quitté l’école primaire, cela m’a fait un peu mal au cœur, l’idée de rentrer en 6ème me rendait anxieuse. Pendant les vacances d’été, je n’ai pas arrêté de penser à ma rentrée en 6ème. Le dernier jour des vacances, je fis les derniers préparatifs.Le soir venu, je ne mangeai pas car j’étais trop angoissée, je ne pus fermer l’œil de la nuit. Le lendemain, j’étais anxieuse et en même temps, pressée de savoir ce qui allait m’arriver. Une de mes amies devaient venir me chercher, je l’attendais puis nous sommes parties au collège. A notre arrivée, il y avait déjà du monde, je me rappelle de tous les parents qui accompagnaient leurs enfants. Le collège ouvrit, tout le monde entra, nous sommes allés dans le réfectoire et les éducateurs nous ont demandé de nous asseoir. Ensuite, la Principale commença à appeler les noms des élèves par classe. Vint le mien, j’étais en 6C, je m’étais retrouvée avec quelques camarades de l’école primaire. A l'heure du repas, mes amies et moi qui n'étions pas dans la même classe avons échangé nos horaires. Puis le soir venu, mes amies et moi sommes rentrées chez nous. Je préparai les affaires pour mon 1er jour d'école, et m'endormis un peu anxieuse et triste car le lendemain recommençait l'école.

L.O.

Notre mémoire 6è, 5è, 4è

COLLECTE DE SOUVENIRSSouvenirs d'enfance

Je me souviens qu'à 4 ans, je buvais au biberon. Farès, 4è

Je me souviens, quand j'étais petite, je tombais tout le temps.Pauline, 4è

Je me souviens d'une punition : ne pas blesser mes camarades avec un lance-pierre. Marley, 4è

Je me souviens de moi petite avec les joues gonflées comme les poches d'un hamster. Fatoumata, 4è

Je me souviens de ma rentrée au CP.J'avais 6 ans.

Quelle angoisse de ne connaître personne et de ne pas savoir où on était. Julien, 6è

Je me souviens quand j'étais en classe de mer;avec mes camarades, nous avions fait de la pêche à pied, il y avait plein d'étoiles de mer.

Dounia, 6èJe me souviens quand j'ai appris à faire du vélo

et quand mon père a enlevé les petites roues. Matthias, 5è

Je me souviens de mes baskets avec des personnages de dessins animés dessus.

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

12

Page 13: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Marley, 4èJe me souviens quand j'avais 5 ans, j'avais les cheveux extrêmement bouclés.

Yann, 4èJe me souviens quand j'ai été me faire percer les oreilles.

Megguy, 6è

Notre mémoire 6è, 5è, 4è

COLLECTE DE SOUVENIRSLes premières fois

Je me souviens de mon premier amoureux. Eloïse, 4è

Je me souviens de ma première bagarre. Nicolas, 4è

Je me souviens de mes premières baskets lumineuses. Sylvain, 4è

Je me souviens quand pour la première fois, j’ai pris l’avion. Ryan, 4è

Je me souviens de la première fois où j’ai vu ma mère pleurer. Yann, 4è

Je me souviens quand je suis allé au Puy du Fou pour la première fois.Paul, 4è

Je me souviens de la première fois que j'ai joué dans une pièce de théâtre. C'était en 2001, j'étais en CM1 et on avait présenté notre pièce au théâtre Jean Vilar.

Loréna, 5èJe me souviens quand j'ai appris à marcher au Sri Lanka avec ma grand-mère.

Kevin R., 6è

Notre mémoire 6è, 5è, 4è

COLLECTE DE SOUVENIRSSouvenirs désagréables

Je me souviens, quand j'avais 3 ans, un chat m'a mordue jusqu'au sang. Marianne, 6è

Je me souviens, quand j'étais petit et que j'ai vu pour la première fois les camps de concentration.

Cela m'a fait un choc. Yann, 4è

Je me souviens des jeunes Italiens qui ont explosé à cause d'une bombe. Florian M., 5è

Je me souviens quand j'étais en primaire et que je me faisais punir au piquet. Kevin R., 6è

Je me souviens du jour où je rentrais de l'école etmes parents m'ont annoncé qu'ils se séparaient,

pour ensuite divorcer. Cela m'a fait un choc.

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

13

Page 14: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Stéphy, 4èJe me souviens d'une punition, j'ai écrit cent fois

ne pas cracher dans la tasse à café d'une maîtresse. Hamida, 4è

Notre mémoire 6è, 5è, 4èCOLLECTE DE SOUVENIRS

Souvenirs agréablesJe me souviens quand je portais les talons de maman.

Sarah, 4èJe me souviens du jour de la naissance de ma soeur.

Precille, 4èJe me souviens quand ma chienne a eu ses petits, c'était trop mimi.

Angéline, 6èJe me souviens quand je faisais des gâteaux à la campagne avec ma soeur.

Marion, 4è Je me souviens quand j'ai fini Allo2 sur X-box en deux après-midi en coopération.

Florian M., 5èJe me souviens que mon père avait fait une cocotte avec de l'encre et le professeur l'a reçue.

Florian L., 5èJe me souviens quand j'ai lu mon premier Picsou Magazine, je me suis amusé avec le gadget.

Dorian, 5èJe me souviens quand je faisais manger mon grand-père, il m'appelait "maman".

Sarra, 6èJe me souviens d'une série télé dont je ne me rappelle plus le nom, c'était mes premiers

films de science-fiction, genre auquel j'ai pris peu à peu goût. Jules, 5è

Je me souviens quand le PSG a gagné la coupe de France. Kevin L., 6è

Notre mémoire 5è, 4è

COLLECTE DE SOUVENIRSÉvènements rares

Je me souviens de mon année de CM2 car j'ai eu trois mois de vacances grâce à la grève des professeurs.

Jules, 5èJe me souviens avoir porté un cobra royal.

Benjamin, 4èJe me souviens, lors d'un match de foot PSG-OM, tout le monde jetait des objets

sur les Parisiens, comme des portables. Yoann, 5è

Je me souviens du 11 septembre, Eloïse était chez moi et on regardait la télé.Sur toutes les chaînes,

il y avait les tours jumelles, les avions fonçaient dessus. Eloïse et moi étions choquées.Pauline, 4è

Je me souviens de l'inondation à Arcueil en 1994.Benjamin, 4è

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

14

Page 15: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Notre enfance   5èmeJEUX DE NOTRE ENFANCE

Nous avons choisi de nous souvenir de nos jeux d'enfants car nous aimions ces jeux. Nous les avons pratiqués en primaire.

Quand nous étions petits, nous jouions à "dauphin-dauphine". Les règles étaient simples, une personne devait lancer un ballon tout en criant un prénom, la personne qui était nommée devait rattraper le ballon. Si le ballon tombait à terre avant que la personne appelée ne l'ait attrapé, celle-ci faisait trois pas puis essayait de toucher une personne avec le ballon. Si elle attrapait le ballon sans qu'il touche le sol, elle appelait directement une personne.

Nous jouions aussi à "l’épervier". Ce jeu était plus compliqué. Nous choisissions une personne qui se plaçait au milieu d’un terrain délimité et nous faisions deux camps. La personne qui était toute seule au milieu du terrain était le chasseur, il devait dire : « Où sont les cerfs ? ». Les autres personnes, c'était les cerfs, ils devaient répondre : « Dans la forêt ! ». Le chasseur : « Qu’est-ce qu’ils y font ? ». Les cerfs : « Ils y travaillent.». Le chasseur : « A quel métier ? ». Les cerfs : « Au charpentier ! ». Le chasseur : «Faut-il les tuer?». Si les cerfs répondaient "oui", les cerfs devaient aller d'un camp à l'autre et s'ils répondaient "non", le chasseur devait recommencer. Lorsqu'un cerf se faisait attraper, il devenait chasseur. Il existait une autre version, sans cerfs et sans chasseur. Il y avait une seule personne au milieu du terrain et toutes les autres personnes devaient traverser le terrain sans se faire toucher. Ceux qui étaient touchés devenaient "éperviers". Le gagnant était celui qui n'était jamais touché.Nous nous souvenons de "la balle au prisonnier". Nous étions deux équipes et chacune avait un terrain avec une prison. Les joueurs d'une équipe devaient toucher un joueur de l'équipe adverse avec un ballon. Dès que quelqu'un était touché, il allait en prison. Pour en sortir, il devait toucher une personne de l'équipe adverse avec le ballon. "Chat couleur" : il y avait un chat qui disait une couleur, et tous les autres devaient aller toucher cette couleur sans se faire toucher par le chat.

Anthony , Baptiste, Florian M. et Toumani

Notre famille   5èmeLA FAMILLE, C'EST SACRÉ

Je vais vous raconter un de mes voyages à l'étranger, c'est le meilleur de mes souvenirs.C'était pendant les grandes vacances en 2000, j'avais 9 ans. Ma mère, mon grand frère et moi avons pris le car de Paris à Alicante (en Espagne) puis nous avons pris le bateau à Alicante pour aller à Oran (en Algérie). Je n'étais encore jamais allée là-bas, je devais y rester un mois entier. Je ne connaissais ni cousins, ni cousines, ni oncles, ni tantes, ni même mes grands-parents qui vivaient là-bas. Dans le bateau, j'étais toute excitée et impatiente de connaître mes cousines, des personnes avec qui m'amuser. Or, en descendant du bateau, l'inquiétude et le stress avaient pris place ; je me trouvais vite intimidée. Pourtant, le trajet avait été tranquille.En arrivant au port, je vis ma mère s'avancer vers deux dames et un monsieur, elle les prit dans ses bras. Ensuite, j'ai su par ma mère que c'était ma grand-mère, ma tante et mon oncle. Nous avons pris la voiture pour aller jusqu'à la maison de ma grand-mère où mes cousins, mes cousines et mes tantes nous attendaient. J'étais très angoissée. En rentrant, je fis leur connaissance, j'essayais de me faire très discrète. Pourquoi ? Je ne sais pas.

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

15

Page 16: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Ce que j'ai beaucoup aimé et que j'aime encore, c'est la maison de ma grand-mère. Je me rappelle la première fois où j'y suis entrée. La maison est très spacieuse et bien décorée : le salon marocain est magnifique, il y a de grands cadres, de beaux rideaux et de grands canapés. La cuisine est bien équipée, les ustensiles et la vaisselle sont assortis à la couleur des murs. Les chambres sont joliment décorées grâce à leur beau papier peint. Côté extérieur, le jardin est très grand, il y a beaucoup de fleurs et deux bancs. Avec mes cousins et mes cousines, nous partions à la plage, celle-ci est située à une demi-heure de chez ma grand-mèreAvec une amie de ma mère (elles se connaissaient depuis vingt ans) et ses quatre filles, nous louâmes une petite maison au bord de la mer. Rien ne manquait, tout était là : le sable chaud, la mer, le joli panorama du coucher de soleil, contrairement à Paris. Nous avons passé de très bons moments et nous nous sommes très bien amusés.Je suis revenue chez ma grand-mère pour y passer encore deux semaines. Le quartier est populaire mais plutôt tranquille et calme. Il y a plein d'épiceries, quelques magasins et un grand supermarché. Cet été-là, la chaleur était étouffante, or, pour moi, c'était la chaleur idéale pour des vacances. Mais toutes les bonnes choses ont une fin, hélas ! j'ai dû rentrer chez moi à Arcueil (France).Cela reste mon meilleur souvenir de vacances même si je n'ai pas visité la ville et ses monuments mais plutôt parce que je fis la connaissance de ma famille. Finalement, comme on dit : "la famille, c'est sacré!"

Sonia

Notre enfance   5èmeUNE RENTRÉE PAS COMME LES AUTRES

Moi, je suis d'origine algérienne.Cela faisait deux mois que je vivais en France auprès de ma tante, mon oncle et toute leur famille, cela faisait deux mois que je n'allais pas à l'école car je ne savais pas bien parler français. Peu à peu j'ai appris la langue française.Ma tante a cherché une école pour que j'apprenne le français. Quand elle eut enfin trouvé une école qui m'acceptait, j'étais contente mais en même temps angoissée par cette rentrée.Le jour de ma rentrée dans une classe spéciale qui s'appelle la CLIN, j'étais très timide mais tous les élèves de cette école et même les professeurs étaient très gentils. Peu à peu, j'allais jouer avec les élèves de ma classe et même avec ceux de toute l'école.Ma rentrée s'est faite au mois de novembre, c'était un lundi, les élèves préparaient leurs affaires pour partir en classe de découverte. A 16h30, je suis rentrée chez moi puis je suis partie acheter des habits et tout ce dont j'avais besoin pour le voyage.Mardi, le lendemain de mon premier jour de classe, nous partions pour une petite ville qui s'appelle le Loup-Garou. Nous avons passé toute une journée sur la route, nous sommes arrivés le soir. J'étais très contente d'arriver dans cette ville avec toute ma classe et deux autres classes de mon école.J'ai passé une très bonne semaine avec mes camarades car ils me comprenaient quand je parlais, cela m'a touchée parce que je ne savais pas très bien parler français. Ils m'ont même appris à parler leur langue.Le jour du départ, presque tous les élèves voulaient rester avec moi car j'étais très timide et je n'allais vers personne.Quand les cours ont repris, le lundi suivant le voyage, ma maîtresse s'est bien occupé de moi. En deux mois, j'ai bien appris le français et je savais le parler couramment. Je suis passée

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

16

Page 17: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

dans une classe normale, en CM1.J'ai été très contente de ma rentrée en CLIN, ainsi j'ai pu passer deux années merveilleuses de CM1 et CM2.

E.K

Notre famille   4èmeASLAOUI CHER YOUNES

Tous mes vœux pour une bonne fête de l’Aid ! Comme chaque année, nous sommes allés acheter le mouton vivant à Barbès. Mais cette année, l’affaire a été mouvementée ! Alors que Rachid et Mohamed transportaient le mouton dans le métro, les contrôleurs nous ont interpelés… Nous avons été obligés de prendre la fuite avec le mouton dans les bras ! ! ce n’était pas pratique du tout. Nous croyions les avoir semés, mais hélas, ils nous ont aussitôt trouvés pour nous confisquer le mouton. Et en route pour le commissariat ! avec le mouton qu’on a appelé Tom Cruise : les aventures, ça rapproche ! !Heureusement, nous étions à Barbès et le commissaire était musulman et compréhensif…Nous avons fini par rentrer à Arcueil et avons installé le mouton, comme un roi, sur le balcon. Trois jours plus tard, alors que nous commencions à nous y attacher, Mahmoud l’a égorgé sans pitié. Nous étions un peu tristes, mais il était tellement bon que cela n’a pas duré… Salut

H . Aslaou

Nos voyages   5èmeSOUVENIRS DE VACANCES

Un voyage économiqueL’année dernière, je suis parti à l’aire Marin, un camping trois étoiles. Il y avait une grande piscine et beaucoup de caravanes, on avait plein de tickets restaurant. On mangeait tous les jours au restaurant pour ne plus avoir de tickets sinon ils ne seraient plus valables et on ne pourra plus s’en servir.J’aimais surtout jouer avec ma cousine : on faisait du vélo, on allait à la piscine, à la mer ou on jouait aux jeux de société.On était six personnes à dormir dans une caravane. Il y avait deux chambres : une pour mes parents et l’autre pour ma sœur, ma cousine, mon frère et moi. On dormait sur un clic-clac et on était là pour une semaine.

Florian LPetites rafales... Un jour, en Ardèche, il faisait très beau...Tout d'un coup, des nuages sont arrivés des montagnes. Il a commencé à pleuvoir et à y avoir beaucoup de vent. Juste après, une mini tornade est arrivée assez loin du camping. Il pleuvait tellement que de l'eau a commencé à entrer dans ma tente. Pour être à l'abri des dangers, je suis allé me protéger de la tempête là où il y a les toilettes. Ma soeur et moi n'étions pas les

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

17

Page 18: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

seuls. Des copains étaient venus se mettre à l'abri aussi. Mes parents, eux, sont restés sous la tente.A la fin de la tempête, je suis sorti des toilettes. L'eau de la rivière avait beaucoup monté. Une tente s'était retrouvée à l'eau, des caravanes sur le dos ou inondées et une grosse branche d'arbre était tombée juste à côté de ma tente et d'une caravane voisine. Les pompiers sont venus pour l'enlever et aider les gens à remettre leur caravane debout.

YoannUn petit tour en ItalieJ’ai fait un voyage en Italie il y a un an et demi, en 2003, avec ma famille. Je suis allé dans différents campings ou hôtelsIls étaient très confortables et il y avait souvent des piscines. J’ai visité plusieurs villes comme Rome, Venise, Pise ou Florence et j’ai vu beaucoup de grands monuments comme le Colisée, le Forum à Rome ou la Tour de Pise. Je suis allé au Vatican, et j’ai pu voir la chapelle Sixtine et la basilique St Pierre. Ensuite je suis allé à Pompéi et j’ai vu les trois plus grands volcans d’Italie : le Vésuve, le Stromboli et l’Etna. Je suis allé en Sicile. Il faisait très chaud et c’était agréable car dans le camping où je me trouvais, il y avait une piscine. Je suis allé à la mer : elle était magnifique. Il y avait une plage à perte de vue et l’eau était très claire et j’ai vu beaucoup de gros poissons. Ce que j’ai surtout aimé pendant ces vacances, c’est la mer de Rome.

M.L

La Guadeloupe

L'été 2003, le 30 juin, plus précisément, je suis parti en Guadeloupe en avion. Le voyage était long ; on est resté 8 heures en altitude.Une fois sortis de l'avion, ma mère et moi avons pris nos bagages et nous nous sommes dirigés vers la sortie où nous avons rejoint la cousine de ma mère. Nous étions dans une ville appelée Pointe-à-Pitre qui est pire que Paris pour la circulation. Nous sommes allés vers la préfecture appelée Basse-Terre. Nous avons mis une demi-heure pour y arriver. La Guadeloupe est séparée en deux parties : la Basse-Terre où se trouve le volcan qui s'appelle La Soufrière et dont la ville principale est Basse-Terre. Et la Grande-Terre qui est toute plate, sans aucun relief, et dont la ville principale est Pointe-à-Pitre.Dès que nous sommes arrivés dans la maison que nous avait prêtée la cousine de ma mère, nous nous sommes couchés. Je suis resté deux mois en Guadeloupe. Le premier mois, j'étais seul avec ma mère et le deuxième mois, mon beau-père, mon frère et ma soeur nous ont rejoints. Le premier mois, on allait à la plage et le deuxième mois, on allait rencontrer la famille et visiter la Guadeloupe.

Matthia

Notre histoire   3èmeLETTRES DE POILUS

Arcueil, 17 mars 2005. Aujourd'hui, trois élèves de notre collège ont reçu, à leur grande surprise des lettres écrites par leurs grands-parents, il y a près de 90 ans. Verdun,Le 18 mars 1916,Ma chérie, Je t'écris pour te dire que je ne reviendrai pas de la guerre. S'il te plaît, ne pleure pas, sois forte. Le dernier assaut m'a coûté mon pied gauche et ma blessure s'est infectée. Les médecins disent qu'il ne me reste que quelques jours à vivre. Quand cette lettre te parviendra,

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

18

Page 19: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

je serai peut-être déjà mort. Je vais te raconter comment j'ai été blessé.Il y a trois jours, nos généraux nous ont ordonné d'attaquer. Ce fut une boucherie absolument inutile. Au début, nous étions vingt mille. Après avoir passé les barbelés, nous n'étions plus que quinze mille environ. C'est à ce moment-là que je fus touché. Un obus tomba pas très loin de moi et un morceau m'arracha le pied gauche. Je perdis connaissance et je ne me réveillai qu'un jour plus tard, dans une tente d'infirmerie. Plus tard, j'appris que parmi les vingt mille soldats qui étaient partis à l'assaut, seuls cinq mille avaient pu survivre grâce à un repli demandé par le Général PétainDans ta dernière lettre, tu m'as dit que tu étais enceinte depuis ma permission d'il y a deux mois. Quand notre enfant naîtra, tu lui diras que son père est mort en héros pour la France. Et surtout, fais en sorte à ce qu'il n'aille jamais dans l'armée pour qu'il ne meure pas bêtement comme moiJe t'aime, j'espère qu'on se reverra dans un autre monde, je te remercie pour tous les merveilleux moments que tu m'as fait passer, je t'aimerai toujours.AdieuSoldat Charles Guinant

Antoine Favre-FélixVerdun, le 7 septembre 1917,Chère Lucie,Je t'écris pour te donner de mes nouvelles.Hier soir, vers 19h, mes camarades et moi commencions la soupe ; il n'y en avait pas assez pour tout le monde, alors on a partagé nos parts qui étaient déjà maigrelettes. A ce moment-là, nous avons été appelés à faire un assaut dans la tranchée des Boches. J'ai commencé à courir et à tirer sur les Allemands. Quelques minutes plus tard, j'étais à terre. Ma jambe était ouverte, une mare de sang tapissait le sol. La fin des coups de feu était proche. Les infirmières sont venues me chercher. Surtout, ne t'inquiète pas, je suis légèrement blessé à la jambe. Je suis heureux de t'écrire. Ces temps-ci, le courrier se fait rare à cause du manque de facteurs. Les docteurs ont dit que ma jambe se rétablirait très vite. Je te demande pardon de ne pas être à tes côtés dans des moments aussi durs et que tu doives élever nos enfants seule. Je suis désolé.Bonne nuit ma petite LucieSoldat Charles GuinantP.S. : Embrasse Charles, Alphonse, Léonine et Georges de ma part. Et surtout ne t'inquiète pas pour moi.

Audrey Delize,Verdun,Le 18 octobre 1917,Ma très chère Louise,J'ai quitté les tranchées hier au soir vers 23h, maintenant je suis au chaud et au sec à l'hôpital, j'ai à peu près ce qu'il faut pour manger. Hier, vers 19h, on a reçu l'ordre de lancer une offensive sur la tranchée ennemie à un peu plus d'un kilomètre. Pour arriver là-bas, c'est le parcours du combattant, il faut éviter les obus, les balles allemandes et les barbelés. Lorsqu'on avance, il n'y a plus de peur, plus d'amour, plus de sens, plus rien. On doit courir, tirer et avancer. Les cadavres tombent, criant de douleur. C'est tellement difficile de penser à tout que l'on peut laisser passer quelque chose, c'est ce qui m'est arrivé. A cent mètres environ de la tranchée Boche, un obus éclata à une dizaine de mètres de moi et un éclat vint s'ancrer dans ma cuisse gauche, je poussai un grand cri de douleur et tombai sur le sol. Plus tard, les médecins et infirmiers vinrent me chercher pour m'emmener à l'hôpital, aménagé dans une ancienne église bombardée. L'hôpital est surchargé, il y a vingt blessés pour un médecin. On m'a allongé sur un lit, et depuis j'attends les soins.

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

19

Page 20: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Embrasse tendrement les gosses et je t'embrasse. Soldat Charles Guinant, brigadier, 58è régiment.P.S. : J'ai reçu ton colis ce matin, cela m'a fait plaisir, surtout le pâté et la viande. Si tu peux m'en refaire, j'y goûterai avec plaisir.

Arthur Berger

Nos rencontres   3ème

DEUX HEURES À AUSCHWITZLa deuxième guerre mondiale a duré de 1939 à 1945. Cette guerre a été particulièrement meurtrière. Adolf Hitler, chef de l’Allemagne à cette époque a porté l’antisémitisme au maximum de l’horreur. Six millions de Juifs ont été déportés dans des camps où ils étaient massacrés. Nous célébrons cette année le 60ème anniversaire de la libération de ces camps d’extermination. C’est dans ce cadre que notre collège a eu la visite de Monsieur Avran, le plus jeune rescapé français d’Auschwitz

Notre collège a eu la visite de Monsieur Avran, le 29 novembre de 9 heures à 11 h. Agé de 77 ans, il parcourt les collèges et les lycées de France pour raconter son histoire. Monsieur Avran a en effet vécu la seconde guerre mondiale.D’origine juive, il a été arrêté le 10 novembre 1943 puis déporté au camp d’extermination d’Auschwitz.A son arrivée, il avait 16 ans. Caché dans un wagon, il est resté avec son frère dans le groupe des hommes. Sa mère et sa sœur sont restées dans l’autre file et ont été gazées.Il a ensuite travaillé très durement pour la construction des chemins de fer. Il a réussi à survivre et c’est le plus jeune Français rescapé d’Auschwitz.Ce camp a été libéré par les Américains le 6 mai 1945.

Nous avons été marqués par les photos des camps d’extermination, par la façon dont il a perdu une grande partie de sa famille mais aussi par son tatouage sur le bras. Son matricule est gravé pour toujours et il le voit tous les matins. Sa visite nous a profondément touchés et nous a inspiré du respect.Un peu de vocabulaireAntisémitisme : hostilité systématique à l’égard des JuifsCamp d’extermination : Camp dont le but était la «solution finale», c’est-à-dire l’extermination de tous les Juifs.Auschwitz : le plus grand camp d’extermination de la seconde guerre mondiale. Il se trouve en Pologne.Gazer : les déportés étaient regroupés dans des « salles de douche » et on leur faisait respirer un gaz mortel, le zyclon B.Matricule : les déportés n’étaient plus appelés par leur nom mais par un numéro tatoué sur le bras.

Madame DEULLIN, Professeur d’histoire,

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

20

Page 21: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

et la classe de 3ème CPhoto : droits réservés au collège Dulcie September

Notre enfance   5èmeUNE NOUVELLE VIE

Je me souviens que quand j’avais quatre ans, en 1996, j’habitais à Montrouge dans un appartement avec mes parents. Nous voulions déménager car ma mère était enceinte (il fallait une chambre en plus) ; et mes parents voulaient habiter plus près de leurs lieux de travail. Nous avons donc visité plusieurs maisons. Je me souviens qu’un jour on a visité une maison assez vieille avec dans le jardin, un bassin d’eau rempli de petits poissons. Mes parents cherchaient une maison avec trois chambres (une pour eux, une pour mon futur frère et une pour moi), une grande cuisine, un salon et un garage. Mes parents ne trouvaient pas une maison qui correspondait à leur demande.Mais un jour, mon père me montra une photo dans un journal. C’était à Arcueil, une grande maison, et derrière celle-ci, il y avait une allée et de grands arbres. Nous avons été la visiter, c’était un jeune couple qui habitait la maison. Quand nous avons vendu notre appartenant à deux vieilles dames, mes parents achetèrent cette maison ; et en plein milieu des vacances de Noël 1996, nous avons emménagé. Mon père avait fait le plafond des chambres, tout était bien propre.J’étais très contente car j’avais une chambre pour moi et j’allais dans une nouvelle école. Heureusement que nous avons trouvé une maison car tous les soirs ma grand-mère m’emmenait à la clinique pour voir ma mère ; elle allait bientôt accoucher !

Chloé

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

21

Page 22: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Collège Eugénie CottonArgenteuil France

Notre ville   Classe NA

MA VILLE AU PORTUGALSalut, je m'appelle Gil.Je suis né à Porto au PortugalAvant d'arriver en France, j'habitais à Santa-Maria-da-Feira. Il se situe en Aveiro,au nord du Portugal et aussi au sud de Porto.A Santa-Maria-da-Feira, tout près de l'église il y a un château joli et grandAu Portugal, il y a des choses différentes d'ici en France. Là-bas il fait plus chaud, il y a plus de jours fériés et il y a des choses chères (voitures...). Avant j'aimais mon collège qui s'appelait Ecole E.B. 2/3 de Lourosa.

Illustration : droits réservés au collège Eugénie Cotton

Moi je restais avec mes grands-parents pour aller au collège parce que mon collège était loin de ma maison.       

Ola, eu me chamo GilEu nasci no Porto em PortugalAntes de chegar a França, eu vivia a Santa-Maria-da-Feira. Ele se situa a Aveiro, no norte de Portugal e também no sul do Porto.A Santa-Maria-da-Feira, perto da igreija tem um castelo lindo e grande.Em Portugal, tem coisas diferentes de aqui em França. La faz mais quente, o tempo, tem mais feriados e tem coisas caras (carros...).Antes eu gostava da minha escola que se chama Escola E.B. 2/3 de Lourosa.Eu ficava com os meus avos para ir à escola porque a minha escola ficava longe da minha casa.

Gil-5°6:

Notre pays   Classe NA

NOTRE PAYS, L'ALGÉRIEAlgerMa ville s'appelle Alger au nord de l'Algérie.Je me souviens quand j'étais un peu petit, là-bas avec mes amis dans mon quartier. Toujours, on s'amusait et on parlait devant la mer et sur le sable que j'aime bien. Franchement j'étais content parce que toute ma famille était avec moi et surtout mes parents et notre maison en ALGÉRIE.Elle était grande surtout le jardin où j'avais mes oiseaux.       

Jeudi 17 mars 2005J'habitais dans une villa. Mes amis et moi on partait ensemble à l'école. Quand on sortait, on allait faire les devoirs ensemble et après on allait jouer au foot dans le petit terrain.

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

22

Page 23: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Pendant les vacances, j'allais visiter les grands magasins de voitures et très souvent j'allais à la mer et c'est ça mon grand pays.

      Hamoudi Nourredine

Nos rencontres   Classe NA

MA GRANDE SOEURJeudi 17 mars 2005Quelqu'un que j'aime beaucoup, c'est ma grande soeur parce que c'est elle qui me comprend le plus.Et c'est elle qui me fait confiance le plus comme je le fais. Elle a 26 ans et pour moi c'est comme si elle était ma 2ème mère, mais malheureusement elle n'est pas tous les jours avec moi comme avant parce qu'elle s'est mariée et elle est restée là-bas au Maroc avec ses enfants. Je ne peux pas la voir plus qu'une fois par an, même si elle me manque beaucoup. Mais ce n'est pas grave parce que c'est ça, la vie ; et la vie, c'est comme ça parce qu'on ne la partage pas toujours avec les personnes qu'on aime.      

Hayat

Notre pays   Classe NA

MON PAYS, L'AFGHANISTANMardi 15 Mars 2005

Je suis JAHANGIRI Jahangir, je viens d'Afghanistan. J'ai 16 ans. Depuis un an 2 mois, j'habite en France. Je suis seul ici. Mes parents sont en Afghanistan. En Afghanistan, j'habitais à Uado do au nord-est de l'Afghanistan. C'est un village où j'ai grandi. J'aimais tout le monde. Presque toute ma famille habite dans ce village. Moi aussi j'ai grandi là-bas. C'est un village montagneux au très bon climat mais il n'est pas très grand.

Au qaria asta qui man anjé zdaqui miconama rali rada asta da chmala Afghanistan asta. Famille ma enja asta e' zdaqui miconata au bshra reba asta.Rada félan d' franceais zdaqui miconama d' ranai aqa Afghan asta tom au Argenteuil ast Rada félan makatba miraoma au dars maranma cndma 16 caldarma au 1 cale 2 maasta D'Franceais zdaquimiconama.

Jahangiri Jahangir

Notre histoire   Classe NA

MA VIE, MA VILLE, MON VILLAGEJe m'appelle Ghizlaine, je suis marocaineJe me souviens. J'étais au Maroc. Il y avait plein de choses à regarder : beaucoup de gens dans la rue qui ne travaillent pas et qui dorment dans la rue.

Moi, j'habitais dans un appartement. Avec ma famille, on avait un grand appartement. Mon

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

23

Page 24: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

père travaillait en France tout seul.

Après, je suis venue le rejoindre et je n'étais pas contente parce que ma mère était restée au Maroc. Après, je suis rentrée dans une école. J'étais très contente. J'ai trouvé beaucoup de copines.

J'aime beaucoup ma famille et j'aime la musique. J'aime beaucoup parler avec les gens. J'aime beaucoup de choses dans ma ville : Saint Gratien et Argenteuil en France.

J'habite avec ma grande soeur et son mari. Ils ont un bébé. Ils sont très gentils avec moi. Moi aussi, je suis contente avec eux. Mon père travaille loin à Saint Dizier. Il vient nous rendre visite parfois.

Une petite comparaison entre Fez et Argenteuil. A Fez il y avait plein de choses que j'aime : ma famille, mes copines. Ils m'aiment autant que je les aime. A Argenteuil, je n'ai pas trouvé la même chose. Des fois je suis triste.

J'ai beaucoup de choses dans ma ville : je veux réaliser mes rêves je veux finir mes études et je veux travailler pour être professeur en France. Je veux me marier avec un garçon que j'aime.       

Ghizlaine:

Notre famille   Classe NA

NA PAPÉ, NA MAMÉMon père, ma mère

Na papé, na maméJeudi 17 mars

Mon père, ma mère.Na papé, na mamé.Ils font tout pour moi quand j'ai besoin de quelque chose.Ils me donnent ce dont j'ai besoin. Ma mère me donne tout.Ma mère elle est très très gentille avec moi et mon père aussi.Ils sont merveilleux ensemble et je les adore.

Notre pays   Classe NA

NOTRE PAYS, LA TURQUIE Turquie

Je m’appelle Bayram. Je viens de Turquie. Il n’y avait pas assez de travail pour tout le monde. J’habitais dans une petite ville et il n’y avait pas autant de magasins qu’à Argenteuil où je suis maintenant. Mon village s’appelait Verte : il n’y avait pas beaucoup de routes. Il y avait beaucoup d’animaux, des chèvres (keçi), des chevaux (at), des chiens (kopek), des moutons, des ânes (esek).

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

24

Page 25: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Bayram

En Turquie, j'habitais à Konya. Je soutenais comme équipe de foot, la Galatasaray ; le joueur que j'aime le plus au monde c'est Tuncay Sanli. Il a 21 ans et il joue à Fenerbahce et il a marqué cette saison 11 buts. Maintenant, je vais vous présenter Tuncay. Il a des cheveux longs et il a des yeux marron et il porte le n° 10 de Fenerbahce. J'aime bien la vitesse et la technique du foot.

Ben Konyada oturuyorum. Ekibimin adi Galatasaray ama benim en begendigim oyuncu Tuncay Sanli 21 yasinda Fenerbahcade oynayan bir oyuncu bu sene oynadigi 20 macta 11 buts 13 asist yapmistir .Fenerbahcada bu oyuncu 10 numara. Simdi onu size tanitacam saclari uzun ve kahverengi. Bu futbolcunun teknigini cok seviyorum

Mustafa Atmaca

Nos passions   Classe NA

NOUS AIMONSHakan Sukur l

Hakan Sukur est l’attaquant de l’équipe de Galatasaray en Turquie. Avant, il était dans l’équipe de Parme. Il est resté deux ans en Italie. Après, il est retourné en Turquie. Il a bon caractère. Il est surnommé "KRAL" qui veut dire Prince en Turc.

Hakan Suku Galatasaray ekibinin forvet oynayan bir oyuncusudur. Uzun boylu kisa sacli ve her macta gol atan bir oyuncudur.Iyi bir karaktere sahip bir kisidir

Oruc Onur

Viviane Ndour

L'artiste VIVIANE NDOUR je l'aime beaucoupElle est gentille et belle très très belle. J'aime aussi sa voix quand elle chante. Ça me plaît beaucoup c'est un son que j'aime beaucoup de Viviane Ndour. Quand je la regarde en train de chanter ça me plaît beaucoup.J'adore son titre « fll ».      

Le chevalJeudi 17 mars 2005

Moi j'aime bien le cheval. Je m'appelle Semra j' ai 15ans .Moi j'aime bien le cheval.Mon cheval est marron et un peu blanc.Mon cheval mange l'herbe du pré et boit de l'eau.Je monte sur mon cheval depuis l'âge de 10 ans en Turquie.Il y a plein d'arbres, plein de chèvres.Moi j'aime bien les chèvres turques car elles donnent du lait, des yaourts et les Turcs en mangent.

Benim adim Semra15 yasimi_dayim ben atlari çok severim .Benim atimi rengi kirmiz biraz da beyaz .Benim atimi ote yiyoresu içiyor .Ben atini sirtina biniyorum.Ben atimi çok severim 10 yasin da turkiye de çok arahce var çok keçi var.Ben çok keçi ler çok seviyorum .Turkiye de sut aliyoruz yaourts yapiyoruzTurkiye de yiyoruz.

Semra

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

25

Page 26: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Notre pays   Classe NA

WILDALINE - HAÏTI

Une vision de Haïti.Ma ville, mon village de Wildaline.Dans mon quartier, il y a beaucoup de gens, d'enfants très gentils.Dans mon quartier, il n'y a pas beaucoup de cités mais beaucoup de pavillons, des grands magasins et beaucoup de marchés. Je suis allée à l'école tous les jours sauf le SAMEDI ET LE DIMANCHE.Je viens d'un grand collège ; en classe, il y avait 32 élèves et le bureau du directeur et de la directrice. Pendant la récréation, on jouait, on sautait dans la cour. Nous faisions des courses de bicyclette. Je me souviens des professeurs très gentils, de la maîtresse très gentille, des copines gentilles.Quand j'arrivais en retard, je prenais des punitions : je restais une heure de temps sans bouger.

Koman ou yè wildaline mwen bwen mwen remen ahiaiti pake twe bwen mwen soliel mwen pier arweb bowcoup aniaux bowcoup jawdin plen moun ki vendre dans le

marche mwen amie anpil mwen twou temps avek amie bowcoup artice ki chante

bwen ce yo grand ville ki plen gen.

Notre pays   Classe NA

MA VIE À MADAGASCARJe me souviens... Ma ville à Madagascar.

Je m'appelle Laurent, je viens de Madagascar. Je suis arrivé en France il y a 6 mois, mais avant j'habitais à Tananarive, la capitale de Madagascar. J'habitais dans un village. Devant la maison, il y avait de grands arbres et beaucoup d'oiseaux. L'histoire de mon quartier : les rues étaient vivantes car il y avait beaucoup de gens, d'enfants, de petits magasins.Du lundi au vendredi, j'allais à l'école à 8h et finissais à 15h. Le dimanche, je jouais dans la cour. L'histoire de maman : elle est venue en France en 2000 jusqu'à 2005 sans moi et je suis venu ICI en France en 2005 pour l'école.emoi vin de madagascra stisi ecansa stisi vari ni lalana gocagca bertak pangalrta bertak ni natori anadalan sadi stisi gaz bertac ni magatak stici écoule gatoi

Laurent

Notre pays   Classe NA

MON PAYS, LA CÔTE D'IVOIREJe m'appelle Nathalie. J'ai 14 ans. Mon pays d'origine, c'est la Côte d'Ivoire.

Dans mon village, j'habitais dans une villa. Quand j'étais un peu petite, mes amis et moi on partait à l'école ensemble...Et on jouait dans

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

26

Page 27: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

la rue. On dansait aussi. Le soir je rentrais dans ma famille. J'étais seule et j'aurais aimé avoir un petit frère.       

Maintenant, j'habite en France depuis 2 mois avec ma mère mais nous n'avons pas encore trouvé de maison pour nous seules. Je vais à l'école à Argenteuil depuis Février dans un grand collège où d'autres enfants viennent d'arriver de différents pays.

Nathalie

Notre pays   Classe NA

MON PAYS, LE MALI Mali

Jeudi 17 mars 2005

Je m'appelle Djerriatou. J'ai 16 ans et je viens du Mali. Je suis arrivée en France en 2003. Avant, j'habitais dans une grande ville au Mali : Labidou.

C'est au sud du Mali. Dans ma rue, il y avait des petites maisons. Maintenant, j'habite en banlieue nord et c'est beaucoup plus grand. Il fait chaud dans mon pays d'origine.

Quand c'était la saison des pluies on déménageait dans une autre maison pour faire le maïs, le manioc, les cacahuètes. On écrasait le manioc. Les enfants commencent à 12 ans à travailler aux champs.

Niambda namdaga l'ecolinga

Djerriatou

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

27

Page 28: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Collège AsniMarrakech Al haouz Maroc

Notre mémoire  

SOUVENIRS DE NOTRE ÉCOLE D’après le premier registre de l’école d’Asni, alors que le Maroc était sous la colonisation de la république française, l’inscription des premiers élèves a été faîte le 6 octobre 1954, date officielle figurant sur l’en-tête du registre de l'école :

La cour de l’école d'Asni, avec les anciennes salles construites en pierres locales avant 1954.

(Photo prise en février 2005)

  Abdekader bel hadj lahcen, garçon, âgé de 5 ans né en 1949 ;

  Saadia bent Lhaj lahcen, fille, âgée de 6 ans, née en 1948.

À première vue, les parents des premiers inscrits sont les personnes de Makhzen (chèhk), des commerçants ou des personnes connues.D’après le tableau ci-contre, M le Bihan* (11 ans d’expérience) et M. Mohamed k-hal Laâyoune (13 ans d’expérience) sont les directeurs qui ont marqué l’histoire de cette école ; non seulement par leurs périodes longues mais aussi par leurs sacrifices et leurs services de qualité dans le domaine éducatif. Les habitants les plus âgés gardent en mémoire de bons souvenirs de ces deux directeurs. Malgré la période courte qu’il a passée en tête de l’administration, M.Mohamed Boulahriss a redonné du dynamisme à l’école après une période stagnante. La preuve est la réputation que l’école a eu au niveau de la région.

Tableau des directeurs de l’école Asni

6 octobre 1954 M.le Bihan*

1 octobre 1965 M.Ali Socrate

1 octobre 1971 M.Mohamed K-hal Aâyoune

16 septembre 1984 M.Driss El Masoudi

16 septembre 1986 M.Mohamed Elhanbali

16 septembre 1993 M.Hassan Etanili

16 septembre 1996 M.Elhoceine Elghazi

02 septembre 2002 M.Mohamed Oulahriss

* M le Bihan : on l’appelle peut être M LebrasMerci à M. le directeur de l’école d’Asni qui nous a fourni ces informations.

Texte rédigé par Abdellah Idmanssour (16 ans)

NOS ANCIENS SE SOUVIENNENT Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

28

Page 29: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Les anciens élèves de l'école d'Asni se souviennent….

A gauche (veste noire) : M. Lebras Hadj Ahram (60 ans) Benoukrim lkbiraHadj Mohamed Himmi Bouysque Ahmed

Photo : droits réservés au collège d'Asni

NOS ANCIENS SE SOUVIENNENTHadj Mohamed Himmi

Je m’appelle Hadj Mohamed Himmi ; je suis né en 1934. Je me souviens très bien d’avoir privé mon fils de l’école, il est maintenant professeur de Maths à Marrakech. Mais lui il était têtu. Il m’avait dit à la lettre : « ou bien tu me laisses rejoindre mes amis à l’école ou bien je me tue » Alors j’ai été obligé d’obéir à son désir. D’ailleurs, tous les parents étaient obligés d’emmener leurs enfants à l’école ; sinon ils avaient affaire aux autorités locales.Un jour, le caïd m’a dit si j’avais des enfants de l’âge de l’école et que je les en prive, j’irai en prison.Maintenant Dieu merci je suis très content de mes fils. C’est grâce à l’école que l’aîné a un laboratoire photos à Marrakech.

Texte rédigé par Khadija Aït Dihamou (15 ans)

NOS ANCIENS SE SOUVIENNENTHadj Ahram

« J’ai aujourd’hui 60 ans pourtant je me souviens comme si c’était hier. J’étais le premier à être inscrit sur le registre de l’école d’Asni. Rares sont les parents qui emmènent leurs

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

29

Page 30: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

enfants à l’école. Mon père refuse de me faire inscrire. C’est grâce à des personnes du village que j’étais à l’école parmi quelques enfants.Je me rappelle très bien notre directeur, il s’appelle Monsieur Lebras. En 2003, il a visité l’école en compagnie de sa fille. La visite n’était pas prévue alors, je n’étais pas là pour le rencontrer. C’était un homme sévère mais sérieux. Il ne voulait que du bien pour les enfants du douar. Il a contacté les parents d’élèves et a fait une campagne de sensibilisation dans toute la région afin d’encourager les parents à conduire leurs enfants à l’école. C’est vrai que je n’ai pas eu mon certificat de primaire mais c’est grâce à lui que je sais maintenant lire et écrire. J'ai lu sans l’aide de personne Notre-Dame de Paris et les Misérables de Victor Hugo et quelques pièces de théâtre traduites bien sûr en arabe.

Hadj Ahram (avec la djellaba jaune) lors de son allocution à Tahanout le 1er avril 2005, à

l’occasion de la remise des attestations aux apprentisqui ont bénéficié d’un stage de formation organisée

par l’association de la coopération technique marocco-allemande. 

J’espère que Monsieur Lebras est encore en vie et en bonne santé. Je garde de bons souvenirs de lui. Et j’ai aussi des photos qui me rappellent ces moments formidables. »Hadj Ahram (60 ans), maintenant président du conseil provincial au niveau de la région d’Al Haouz.

Texte rédigé par Idriss Chadirri(16 ans)

NOS ANCIENS SE SOUVIENNENTBenoukrim Ikbira

Je m’appelle Benoukrim lkbira Je suis née en 1959 ; maintenant je suis mère de deux garçons et deux filles. L’aînée de la famille a 25 ans.Quand j’étais petite, j’aimais beaucoup l’école. Malheureusement, ma mère avait besoin de moi pour l’aider dans les travaux ménagers et pour la garde de mes petits frères et soeurs. C’était pénible vu mon âge.C’est vrai que ma mère ne voulait que mon bien, mais elle avait tort de me priver de l’école, surtout que j’étais intelligente et j’avais un bon niveau.Après, elle a eu des regrets, mais c’était trop tard.

Ce qui m’a beaucoup marqué à l’école c’est un directeur (k-hal Laayoune) qui me conseillait de m’échapper de la maison et de venir à l’école. Il me disait souvent de ne pas bien faire le travail à la maison, de mettre trop de sel dans la pâte à pain pour que ma mère me laisse libre. Il a fait en vain des interventions auprès de mes parents pour que je termine mes études.

Texte rédigé par Fatima Amanssour (16 ans)

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

30

Page 31: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

NOS ANCIENS SE SOUVIENNENTBouysque Ahmed

15 mai 1980 : de gauche : M.Mohamed K-Hal Laatoune, M. Abdessalam OutzoughitMon nom est Bouysque Ahmed ; j’ai 40 ans. Je me souviens d’une période très noire à l’école où les enseignants utilisaient la violence et les punitions corporelles de toutes sortes. Outzoughit, que Dieu ait son âme dans sa Sainte Miséricorde, nous a appris beaucoup de choses, mais je me souviens qu’il a donné 150 coups de bâton sur les plats de pied d’un élève parce que il n’avait pas appris sa leçon.

Texte rédigé par Charaf Eddine Bouysque (14 ans)Photo : droits réservés au collège d'Asni

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

31

Page 32: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Colegiul National "UNIREA"Brasov Roumanie

Notre histoire   IXè bilingueBRASOV

La Ville d'AntanBrasov, la Ville d’Antan. La grandeur du passé évoquée par un habitant avisé C’était un très beau jour et je me suis décidée à faire une promenade aux pieds de la montagne Tampa. Il faisait chaud, même si l’hiver dure encore.Je me suis assise sur un banc, près d’un vieil homme. On voyait parfaitement les murs de l’ancienne cité“Quels murs beaux et forts ! ” dit le vieux. Moi, très curieuse, je lui ai posé quelques questions et une très belle conversation, que j’essaierai de reproduire ici, a suivi avec le vieux monsieur, ancien professeur d’histoire.

Les murs qui se trouvent devant nous entouraient seulement le centre de la ville ?Non. Les hautes murailles protégeaient autrefois toute la cité et les soldats, dans les tours guettaient les ennemis et étaient prêts à prendre les armes à tout moment. Pas même une mouche ne pouvait y entrer.- Comment étaient-ils armés à cette époque-là ?- Avec des fusils, des sabres, des arbalètes, des boucliers, et des canons que tu peux même admirer au Musée d’Histoire de la ville. - Derrière les murailles on aperçoit la tour de l’Eglise Noire. Pourquoi s’appelle- t-elle comme ça ?- Elle a été incendiée par les Turcs en 1689. Elle s’appelle “l’Église Noire” parce qu’elle est devenue noire à cause des fumées.

- Est-ce qu’il y a encore d’autres vestiges du passé ? - Tu peux observer le Bastion des Tisseurs, le plus ancien du pays, et la Porte Catherine, la seule porte datant du Moyen Âge. Au loin, on voit La Tour Blanche et la Tour Noire veiller sur la ville. Puis, juste devant toi il y a la Maison du Conseil construite en 1420, aujourd’hui le Musée d’Histoire. N’oublions pas l’Église Saint Bartholomé - la plus ancienne de la ville - qui date de 1241, ou l’Église Saint Nicolas, qui abrite la Première Ecole Roumaine.

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

32

Page 33: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

- Comment s’appelait notre ville pendant ces temps glorieux ?- Au Moyen Âge, notre ville s’appelait “Kronstadt”, la ville de la couronne. Tu connais l’emblème de la cité qui était alors le symbole du pouvoir royal. En ce temps-là, Kronstadt était un très fort centre commercial et culturel situé au carrefour de quelques importantes routes commerciales entre l’Occident et l’Orient, la Transylvanie et la Valachie.- Quand je regarde ces monuments, il me semble que tout le monde du passé est devant moi, et j’entends le frémissement de l’ancienne cité !Le vieux monsieur se lève doucement et avec un sourire de bonhomme dit :- Pendant tes promenades, en regardant ces monuments, rappelle-toi le passé et n’oublie jamais qui tu es !- Je vous remercie infiniment pour ce bref cours d’histoire !

Roxana Constantinescu

Nos loisirs   IXè bilingueNOS LOISIRS

À nous, les élèves de la IX-ème bilingue de français-roumain du “Colegiul National Unirea” de Brasov - Roumanie 

J’aime le basket-ball Robert DonoiuMes copains parlent Andreea MalureanuMa passion est le football Vlad ArisanuJ’aime lire Ana-Maria IlieJ’adore la musique Petra Gherasim.J’aime me promener Petra GherasimNotre passion est la peinture Sorina Pruneanu, Andreea MalureanuJ’aime faire du ski Alexandra Tobias.

Nos loisirs   IXè bilingue

J'AIME LE BASKET-BALL

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

llustrations : droits réservés au colegiul national UNIREA

33

Page 34: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

J’aime le basket-ball parce que je crois qu’il est bon pour la santé. En y jouant nous devenons plus forts, plus sains. Parce que c'est un sport d’équipe, on peut connaître beaucoup de personnes et on peut se faire des amis.À Brasov nous jouons au basket à plusieurs endroits : en été sur le terrain qui se trouve aux pieds de la montagne Tampa, qui est le meilleur parce qu’il est toujours ombragé.En hiver je joue dans la salle de sport avec mes collègues. C'est là que l'on a les meilleures conditions pour jouer - il n’y fait ni trop chaud, ni trop froid, la salle est grande, et l’atmosphère est très agréable.

Robert DonoiuPhoto : droits réservés au Colegiul National "UNIREA"

Nos loisirs IXè bilingue

MA PASSION C'EST LE FOOT-BALLJ’aime beaucoup le sport, mais surtout le football qui est nommé par les fans, “le roi”.Pour pratiquer ce sport il est nécessaire d’avoir de l’agilité, de la confiance dans ses forces et dans celles des autres, et surtout de l’intelligence.

Moi, je pratique ce sport depuis cinq ans. Quand je me trouve au milieu d’un match, je ne pense qu’au ballon et aux joueurs (n’oublions pas que le football est un sport d’équipe).En jouant au football, je me sens à l’aise et je suis détendu, malgré le fait que je dois toujours être attentif au ballon et aux adversaires. Plus je marque des buts, plus je suis content.Une autre chose que j’aime au football est le fait qu’il ressemble beaucoup à la vie.

On ne peut toujours gagner, on perd aussi. Ce sport me fait apprendre comment savoir perdre. Grâce au football, je suis devenu plus courageux, plus vigoureux, et plus habile encore.

Vlad ArisanuPhoto : droits réservés au Colegiul National "UNIREA"

Nos loisirs   IXè bilingue

MES COPAINSJe me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

34

Page 35: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

parlent de leurs loisirsEn faisant un sondage parmi les ados, j’ai beaucoup appris sur la manière dont ils passent leurs loisirs.

Sur la première place se trouve la musique à égalité avec les jeux sur l’ordinateur. La raison pour laquelle on écoute de la musique est qu’elle donne de la tranquillité et nous aide à nous détendre après un jour d’école difficile.

Les jeux sur l’ordinateur sont aimés parce que c’est un moyen d’échapper pour quelques moments à la réalité. Les jeux préférés sont ceux qui représentent un combat ou une compétition.

À la deuxième place se trouvent les promenades dans la ville. La majorité de mes copains aiment se balader accompagnés par plusieurs amis, tandis que les autres aiment être accompagnés, soit par un ami, soit par leur mère ou leur père.

Les promenades sont suivies de près par la lecture.Il y a encore des élèves qui aiment regarder la télé. Les chaînes les plus visionnées sont celles de musique et de documentaires.Quelques filles me disent qu’elles aiment faire des achats : des vêtements ou des produits de beauté. De ce sondage résulte que 50% des ados aiment la musique et l’ordinateur, tandis que l’autre moitié préfère les promenades, la lecture ou d’autres activités.

Andreea MalureanuPhoto : droits réservés au Colegiul National "UNIREA"

Nos loisirs IXè bilingue

J'AIME LIRESi c’est un jour triste, je passe mon loisir en méditant seule dans ma chambre à ce que je pourrais faire. Écouter de la musique ? Non. Voir un film, peut-être ? Non, encore. Chaque fois je me dis que seulement un bon livre m’aiderait à chasser l’ennui qui envahit mon cœur. Mon livre préféré est et restera toujours “Des Vers et de la Prose” de Ion Minulescu. Grâce à ce poète, j’ai pris plaisir à la poésie, et aussi à écrire des poésies, moi même.J’ai visité la bibliothèque de ma ville, où j’ai découvert un tas de livres dont les titres m’étaient totalement inconnus. C’est ainsi que la littérature est devenue mon hobby. Aujourd’hui je lis presque partout : dans les parcs, à la maison, à l’école. Je passe des nuits blanches, sans même penser que le lendemain je dois aller en classe.La lecture m’a transformée et elle est mon plus grand plaisir. Il y a de bons livres, ou moins bons, mais quels qu’ils soient, je les aime tous, et je les apprécie au moins pour l’effort que l’écrivain a fait pour les écrire.

Ana-Maria IlieNos loisirs   IXè bilingue

J'ADORE LA MUSIQUE

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

35

Page 36: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Il y a beaucoup de manières dont je passe mes loisirs, mais ce que j’aime le plus est d’aller à la Philharmonique pour écouter les concerts.L’orchestre de Brasov est aussi bon que n’importe quel autre d’Europe. La preuve en est le fait que les meilleurs chefs d’orchestre et les plus grands solistes viennent ici pour jouer.En plus, le répertoire est très varié : on joue de la musique de toutes les époques, à partir de Vivaldi ou de Corelli jusqu’à Mozart ou Beethoven, à partir de Schumann ou Chopin jusqu’à Tchaïkovski ou Stravinsky.Mais il y a toute une atmosphère dans la salle de spectacle.J’aime les sons que les instrumentistes produisent en accordant leurs instruments et quand il y a un concert pour piano et orchestre, mon cœur est comme un métronome qui est en pleine résonance avec la musique interprétée par le soliste. J’ai toujours la poitrine creuse quand j’entends l’orchestre. Chaque son du piano produit par les touches frappe mon âme. Mes émotions se mêlent au tumulte des sons. Je suis complètement subjuguée par la beauté de la musique. Rien ne peut égaler ce moment où il n’y a que moi, la musique et le pianiste. Le reste disparaît, se fond dans les distances. Seule l’idée que le concert finira assombrit le bonheur que je vis chaque jeudi, depuis trois ans.

Petra Gherasim.

Nos loisirs   IXè bilingue

MA PASSION C'EST LA PEINTUREPendant mes loisirs, j’aime beaucoup dessiner. C’est une occupation qui me détend et qui développe mon imagination. Quand je suis triste ou heureuse, ou quand j’ai de l’inspiration, je prends un crayon, et je laisse ma main danser sur la feuille de papier toute blanche. À ce moment-là je me sens comme un créateur dans un univers de couleurs et de lignes. En dessinant, je m’extériorise ; mon monde et mes sentiments sont reflétés par mes dessins.

Sorina Pruneanu 

Je suis devant la toile avec le pinceau à la main et, étant de bonne humeur, je commence à mélanger les couleurs. Dans quelques minutes, ma peinture est finie. La multitude de couleurs est une preuve que les dessins sont faits dans un moment où ma disposition est bonne, où j’aime tout le monde, toute la nature.Mes sentiments sont rendus dans des formes géométriques et avec des couleurs. En regardant mes “chefs d’oeuvres” on peut très bien se rendre compte de ce que j’ai senti quand j’ai travaillé un tableau.Par exemple, quand je suis triste, j’utilise le noir, le gris ou des nuances foncées ; quand je suis heureuse, des couleurs comme le rouge, le jaune ou l’orange, dominent ma toile. Il y a des fois, je mélange la tristesse avec le bonheur, et ainsi le résultat est étonnant.Selon moi, la peinture est la meilleure façon d’exprimer ses sentiments.

Andreea Malureanu

Nos loisirs   IXè bilingue

J'AIME ME PROMENERJe me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

36

Page 37: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Ce que j’aime beaucoup est sortir en fin de semaine avec ma chienne pour une longue promenade dans la forêt. Moi, je me repose ainsi après une semaine d’école et mon quadrupède jouit de l’air frais, chasse des oiseaux et des mouches et réussit toujours à épuiser son énergie.Elle aime surtout l’hiver et moi, je ne cesserais jamais de la regarder bondir dans la neige ou essayant d’attraper les flocons de neige qui dansent dans l’air.Rien ne me donne plus de bonheur que le balancement de sa queue ou son aboiement gai. Ces toutes petites choses qui semblent insignifiantes pour certains, me rendent heureuse et m’aident à reprendre des forces.

Petra GherasimPhoto, droits réservés SB

Nos loisirs   IXè bilingue

J'AIME FAIRE DU SKI Le temps n’a aucune valeur si on ne sait pas en jouir. Chaque moment doit être inoubliable. Moi, j’aime faire du ski, parce que lorsque mes skis glissent sur la neige, j’ai l’impression que je peux toucher le ciel, que je vole, et alors j’oublie tout ce qui ne pourrait jamais m’offrir un bonheur pareil. Je pratique le ski pour m’évader de la vie quotidienne. Pour moi, le ski représente chaque fois une nouvelle aventure, parce que je me lance dans l’inconnu, parce que le connu peut devenir inconnu.

C’est juste la raison pour laquelle, le ski me fascine.Alexandra Tobias.

Photo, droits réservés SB

Notre ville   IXè bilingueDERRIÈRE CETTE PORTE

Qu’est-ce qu’il y a derrière cette porte ? La force de l’esprit, clef de la connaissance Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

37

Page 38: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Quelle beauté…La porte… Aussi grande que petite, aussi austère que grandiose. De toute façon, elle domine tout.Encadrée de deux petites tours, la porte de l’Eglise Noire est une présence à laquelle on ne peut pas échapper.Mais qu’est-ce qu’elle représente ? Elle pouvait être la porte qui sépare le passé du futur. Derrière elle, le passé vit encore, évoqué par les chants du chœur. De l’autre côté, le futur. On doit y pénétrer pour connaître le passé, sinon, le futur sera sombre. Cette porte provoque notre imagination. La porte cache-t-elle un empire, celui des livres, de l’amour ? Un autre monde peut-être ? Certes, elle a un secret. La mort, la vie, c’est ça qu’elle cache ? Des anges, des hommes, des ombres ? On ne peut pas s’en rendre compte. Le mystère enveloppe ce mur et ne permet à personne de comprendre. Mais si c’était la porte du paradis ?Le chant de l’orgue se fait entendre, c’est comme un appel désespéré d’entrer pour découvrir ! Cet orgue doit être le témoin des événements passés et la musique qu’elle chante ne fait que les raconter. Le besoin de remonter aux origines est de plus en plus grand ! Ouvre-toi, ma porte, laisse-moi entrer ! Un pouvoir extraordinaire fait ouvrir la porte ; quelle grandeur, quelle splendeur éblouissante… Oui, maintenant je comprends tout, c’est la porte de mon refuge. J’y suis entrée, et personne ne peut plus me déranger. Je suis seule, tranquille. L’orgue me donne la réponse à toutes mes questions.La porte cache vraiment un autre monde. La clef qui peut l’ouvrir est notre imagination.

Sorina PruneanuIllustration : droits réservés au colegiul national UNIREA

Notre ville   IXè bilingueLE GÉANT

Le monde fascinant de l’enfance éveille à la vue d’un “ami” oubliéUn bel après-midi je me promène dans la ville ; je me repose après une semaine d’école très difficile. À la fin de ma promenade, bien que le soir soit avancé, je ne peux passer près de la Tour sans m’arrêter pour la regarder. Des souvenirs encore vifs me lient à cette Tour qui se trouve aux pieds de la montagne Tampa.

Je me souviens, donc, d’un soir quand j’avais environ six ans et je me promenais avec mon père. Nous étions devant cette Tour. J’étais absolument éblouie par sa grandeur, par l’air imposant qu’elle avait, par la magie qu’elle dégageait, magie qui me fit croire que je me trouvais dans le XVIè siècle. J’ai nommé cette tour “ Le géant”. Je plaignais le “pauvre géant”, parce que dans ma vision, le fait qu’il n’avait pas de jambes et ne pouvait pas marcher était un manque important. J’ai commencé à lui rendre visite plus souvent, je lui

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

38

Page 39: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

parlais, une fois même je lui ai apporté une couronne de fleurs. Mais je fus déçue parce que la couronne était trop petite pour sa “tête”.

Les enfants me disaient effrayés que dans le “ventre” du géant il y avait un monstre avec trois têtes et sept yeux, mais je savais que ce n’était pas vrai, que soit ils se moquaient de moi, soit, les gens leur disaient des mensonges.Mon plus grand désir était de devenir aussi “une tour”, parce que, je pensais que mon géant s’ennuyait. Je voulais rester à jamais avec lui pour causer ensemble, pour lui tenir compagnie. Les souvenirs de mon enfance se succédaient vite dans ma tête et je regrettais de ne plus pouvoir regarder la tour sans cette naïveté enfantine qui donnait vie à chaque objet qui m’entourait et qui me faisait croire obstinément à des choses qui ne pouvaient pas exister dans la réalité. Parmi les fées et les princes de mon enfance, le géant reste et restera le plus vif souvenir et ne pourra jamais être effacé.

Mais la cloche de l’Église Noire sonne, et je reviens sur terre. Il est trop tard et je dois abandonner le monde merveilleux de mon enfance. Adieu ! Dis-je à ma tour bien-aimée, et d’un pas pressé je rentre à la maison.

Nicoleta SlavaIllustration : droits réservés au colegiul national UNIREA

Notre ville IXè bilingue

LES MURS DE LA CITÉ Les murs de la Cité, source inépuisable de légendes. Un brave soldat défend la cité au prix de sa vie

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

39

Page 40: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

J’aime me promener, au moins une fois chaque hiver, derrière les ruines. Le lierre grimpe sur ces vieux murs, et jaillit des lézardes, tombant jusqu’à terre. C’est un très beau contraste entre la blancheur de la neige, et la couleur du lierre, sur lequel le soleil verse ses rayons dorés. Cette atmosphère éveille en moi des souvenirs très tendres de mon enfance. Mais je ne puis pas retenir mon sourire au souvenir d’une légende que mon oncle m’a racontée une fois pendant l’une de nos promenades.“Ces murs étaient une fois très hauts et forts et grâce à eux, notre ville était très bien protégée. Il était impossible d’attaquer ces remparts ». Mais, quand même …Il était alors un chevalier, Arnulf Lesabrefort. C'était un garçon comme il faut, il aidait tout le monde qui avait besoin de quelque chose. Il était aussi très courageux. Il n’aurait pas hésité à se jeter dans les flammes pour sauver quelqu’un, fut-il son pire ennemi.

Enfin, tout était très calme dans la cité en ces temps-là. On ne craignait aucune attaque ennemie. Mais un jour, en se promenant au-delà des murailles, Arnulf aperçut un homme courir. Il se mit à le suivre mais il perdit sa trace. Soudain, il entendit un bruit de pas - c’était un soldat qui le suivait de près. Cela lui parut étrange et il décida de venir la nuit pour guetter. Il vint le soir même et après quelques minutes, il entendit la conversation suivante: « D’accord, demain j’ouvrirai les portes de la cité et vous pourrez pénétrer avec votre armée, mais je veux encore de l’argent ».C’était le même soldat qu'il avait poursuivi le matin. Il semblait qu’Arnulf a interrompu la conversation. Et ils décidèrent de se rencontrer dans la soirée pour fixer les derniers détails. “C’est ça, donc !” pensa notre héros… “Traître !” cria-t-il en sortant de son abri.Un coup de sabre et le soldat fut tué. L’autre ne recula pas d’une semelle, mais à son signe, trois autres soldats apparurent et attaquèrent Arnulf.Il a lutté, animé d’un courage surnaturel, même s’il fut blessé par un des ses ennemis. Il tua l’un des soldats. En entendant le bruit, d’autres soldats, les gardes, firent leur apparition. Mais, malheureusement, trop tard, car après avoir tué le deuxième et chassé le troisième ennemi, Arnulf rendit son âme. Les soldats devinèrent aussitôt ce qui s’était passé.

Après l’enterrement d’Arnulf, on vit , sur les murs près desquels Lesabrefort lutta si bravement, l’inscription suivante: "Isci mourut lï brasve garçon, Arnulf Lesabrefort en défendant la ville et les gens qu’il aimoyit et par lesquels il étoyt aimé… Lï 24 Décembre, 1392".Et vraiment l’inscription était là, fraîche comme si elle eût été écrite hier…

Petra Gherasim

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

40

Page 41: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Illustration : droits réservés au colegiul national UNIREA Notre ville   IXè bilingue

RUE DE LA CORDELa Rue de la Corde, entre la réalité et l’imaginaireJe me promenais à travers la ville. J’étais mélancolique. Soudain, comme du néant, cette rue est apparue. Si petite, si étroite… la plus étroite d’Europe. Il y avait sans doute beaucoup de mystères qui se cachaient à l’abri de l’obscurité de cette rue.J’étais fascinée…La présence de cette ruelle éveillait en moi beaucoup de questions, dont je ne pouvais pas trouver les réponses..Je me demandais combien de secrets elle cache. J’étais plongée dans des rêves pareils, quand devant moi, apparut une fille. Elle était vêtue d’un manteau noir. Elle était très belle, mais semblait si…si…étrange. D’abord je me suis effrayée, puis je me suis rendue compte qu’elle voulait me dire quelque chose, car elle me faisait signe de m’approcher. Au moment où je voulus la suivre, quelqu’un m’a surpris. L’instant suivant, la jeune personne avait disparu aussi mystérieusement comme elle avait apparu.Quel malheur ! Juste quand j’étais si assoiffée de savoir la vérité, elle a disparu. Je suis sûre que cette silhouette était la clef du mystère.J’y suis allée plusieurs fois, ayant l’espoir de retrouver la “personne” mystérieuse. Mais, malheureusement, la rue fut fermée de deux portes immenses en bois ; le secret était gardé par deux grands verrous en fer qui demeuraient là, implacables et immuables comme les portes.Maintenant la rue n’est plus fermée et même si j’y vais habituellement, je n’ y ai jamais revu l’ombre

Madalina DumitruIllustration : droits réservés au colegiul national UNIREA

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

41

Page 42: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Liceo scientifico Statale E. Boggio LeraCatane Italie

Notre mémoire   4CLLES TRADITIONS

Qu'est-ce que c'est ?Depuis quelques années nos traditions subissent des influences étrangères qui les modifient. Par exemple en Sicile le 1er Novembre on fête “les morts”. C’est une façon pour faire rappeler aux enfants leurs parents morts qu’ils n’ont pas connus.

Chaque ville fête à sa façon ; à Catane les parents cachent aux enfants les cadeaux, en particulier des jouets, “envoyés par les morts ”, tandis qu’à Palerme cette fête est caractérisée par la visite au cimetière. Les enfants ont un rôle d’intermédiaires entre la vie et la mort, symboles de ce monde qui a besoin d’être lié à ses traditions. C’est aussi l’occasion pour déguster une grande quantité de gâteaux typiques. ! Malheureusement cette tradition dont la valeur est très significative a été aujourd’hui remplacée par la fête d’origine anglophone : HALLOWEEN En Angleterre et en Amérique cette fête est une manière pour rappeler la sorcellerie et le monde irréel et obscur, chez nous elle perd complètement sa vraie valeur et devient uniquement une fête commerciale : DU MARKETING ! Dans notre pays les enfants se déguisent en monstres, sorciers, fantômes, mais à la différence des pays anglophones, ils ne vont pas de maison en maison pour recevoir des gâteaux ou des plaisanteries. Aujourd’hui dans le monde il y a de graves problèmes et on devrait chercher à améliorer la condition surtout de ceux qui ont moins de chance que nous et de donner plus d’importance aux valeurs, aux traditions qui donnent un sens à notre vie.

Roberto Aiello, Roberta Costantino, Daniela FatuzzoLaura La Piana, Giovanna Longhitano, 17 ans

Notre histoire 4CL

UNE TRAGÉDIE INDESCRIPTIBLETragedie umane indimenticabiliJe me souviens quand j’ai lu le livre de Primo Levi : « Se questo è un uomo ». Il fut déporté à Auschwitz en 1944 et après sa libération en 1946, il a écrit ce chef-d’œuvre pour raconter son expérience et pour transmettre son message : ne pas oublier.Il faut rappeler la souffrance, l’humiliation d’un peuple, victime de la plus grande tragédie humaine : l’HOLOCAUSTE.Une poésie introduit le livre :

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

42

Page 43: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Se questo è un uomo Considerate se questo è un uomo Che lavora nel fangoChe non conosce paceChe lotta per mezzo paneChe muore per un si o per un noConsiderate se questa è una donna,Senza capelli e senza nome Senza più forza di ricordare Vuoti gli occhi e freddo il grembo Come una rana d’inverno

Considérez si c’est un hommequi travaille dans la bouequi ne connaît pas la paixqui lutte pour un bout de pain qui meurt pour un oui ou pour un non Considérez si c’est une femme, Sans cheveux et sans nom Sans avoir la force de rappeler Les yeux vides et le sein froid Comme une grenouille d’hiver

Buonamico Giorgia, Reina Mariangela, 17 ansPhoto du haut : droits réservés au Liceo scientifico Statale E. Boggio Lera, Catane

Photo d'en bas : don de David Perlmutter, droits réservés à l'école Jules Ferry, Villeneuve-Saint-Georges

UNE TRAGÉDIE INDESCRIPTIBLELa vie est belle...

Mi ricordo anche......Je me souviens, quand, à l’âge de 9 ans, j’ai vu un film titré “la vita è bella”, écrit et joué par Roberto Benigni, un acteur italien. Cette expérience, a été ma première connaissance avec un monde terrifiant : le nazisme.Cette période, pas trop lointaine, a provoqué l’extermination de presque 7 millions de personnes.Benigni, dans ce film, a focalisé le contexte historique et social de cette période, mais il a réussi à le rendre comique et ironique en même temps parce que dans le déroulement du film, la réalité se transforme dans un jeu pour cacher la vérité à un petit enfant et la rendre moins tragique.C’est un film très significatif parce qu’on apprécie et on aime Benigni qui a réussi, avec un talent extraordinaire, à interpréter les sentiments des juifs et la douleur que ce peuple a été et est obligé de subir même aujourd’hui.

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

43

Page 44: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Guardo Roberta, 17 ans 4CLScènes du film : droits réservés au Liceo scientifico Statale E. Boggio Lera

UNE TRAGÉDIE INDESCRIPTIBLEEt encore...

E ancora..... ICette année tombe le soixantième anniversaire de la libération du champ de concentration d’Auschwitz, un événement important et dans le domaine politique et dans le domaine social et l’Organisation des Nations Unies a participé à la commémoration pour la première fois dans l’histoire. Mais l’art, la littérature et le cinéma aussi ne permettent pas de courir le risque d’oublier.

Je me souviens d’un film du metteur en scène américain Steven Spielberg : Schindler’s list. Le film est le témoignage de l’indélébile histoire du personnage Oskar Schindler, un membre du parti national-socialiste, qui sauve la vie à 1100 juifs pendant l’holocauste. A travers ce film on découvre la réalité de la déportation nazie dans l’Europe entière, mais, on comprend aussi qu'avec l’expérience, l’homme développe la capacité de faire la différence à travers ses petites mais significatives actions.

Gazzo Giovanni, 17 ans 4CLIllustration : droits réservés au Liceo scientifico Statale E. Boggio Lera, Catane

Notre histoire   4CLJe me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

44

Page 45: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

LA JOURNÉE NATIONALE DES "FOIBE"Le 10 Février 2005, pour la première fois, on a commémoré la journée nationale des “foibe”.L’ événement tragique qui a chaviré le peuple italien d’Istrie, a eu lieu à la fin de la deuxième guerre mondiale en 1943 ; cette persécution a commencé avec le général communiste yougoslave Tito, qui a cherché à éliminer la présence italienne dans le territoire istrien.

Les Italiens ont été tués et jetés dans les ”foibe”, des fosses naturelles du terrain typiques de la zone carsique.Dans ces “foibe” il y avait des hommes et des femmes, fascistes et anti-fascistes, coupables seulement d’être Italiens et de s'opposer à l'annexion du territoire par Tito.L’exode a été, en réalité, un réel nettoyage ethnique qui a visé à déraciner le caractère italien de ce territoire.L'Italie n'a pas accordé pas trop d’importance à cet épisode si tragique pour éviter sa responsabilité à l’égard des Istriens, des Fiumens et des Dalmates ; les historiens aussi ne se sont pas intéressés à cet événement.La littérature néo-fasciste l’a reporté à la mémoire des Italiens.L’auteur le plus important de cette littérature est Carlo Mazzantini, qui a écrit plusieurs oeuvres sur cet argument.

Nous pensons que le souvenir doit vivre, il ne doit pas produire de la rancune, mais il doit éviter que d’autres crimes se produisent à l’avenir. Célébrer est triste, mais se rappeler est important.

Alò Valentina, Giuffrida Chiara, Montalto Andrea, Motta Giulia, Sampirisi Samuele, 17 ansPhoto : droits réservés au Liceo scientifico Statale E. Boggio Lera, Catane

Notre mémoire   4CLSAiNTE AGATHE

Ritratto della Santa Patrona di Catania

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

45

Page 46: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Nous nous souvenons d’une jeune fille de quinze ans, qui a donné sa vie pour conserver ses idéals de liberté, de chasteté, de religiosité : Sainte Agathe, la patronne de la ville de Catane.

Nous nous souvenons de son nom qui signifie Bonté. Nous nous souvenons d’une jeune fille aux longs cheveux blonds qui entourent son visage angélique, allumé par ses yeux pleins de lumière divine.Nous nous souvenons de sa vie, de ses renoncements, de ses souffrances et surtout de sa détermination contre la société de son temps.Nous nous souvenons d’une jeune fille de bonne famille qui a courageusement choisi la vie la plus noble, celle de la virginité et de l’amour pour le Christ, un amour qui l’a portée à la mort la plus cruelle.Nous nous souvenons de son renoncement au mariage pour devenir l'épouse de Jésus Christ, en répudiant l’empereur Quinziano V.

Nous nous souvenons de l’ange qui après le martyre lui a guéri les seins, arrachés par la volonté d’un homme cruel ; celui-ci l’a torturée parce qu’elle ne se donnait pas.Nous nous souvenons de ses souffrances quand elle a été brûlée vive, enveloppée dans un voile rouge.Nous nous souvenons de son image toujours présente dans nos coeurs et dans celui de ceux qui l’aiment.Nous nous souvenons de son voile rouge qui a sauvé la population de Catane de la colère du volcan Etna, pendant son éruption de 1626.Nous nous souvenons de ses reliques qui nous témoignent son existence : un sein, une main, un pied et son crâne. Nous nous souvenons de son buste reliquaire, plein de bijoux très précieux qui ont été donnés par beaucoup de fidèles qui ont reçu des grâces par Elle.Nous nous souvenons et nous nous souviendrons toujours de son Amour pour Dieu qui l’a conduite entre ses bras, jusqu’à la Sainteté.

Arena Rossella, Chiarenza Agata, Bella Giuliana, Peluso Romina, Maravigna Francesco, 17 ansIllustration : droits réservés au Liceo scientifico Statale E. Boggio Lera, Catane

Notre mémoire   4CLLA FÊTE DE SAINTE AGATHE

Religiosità e misticismoNous nous souvenons des célébrations, qui se déroulent chaque année dans notre ville,

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

46

Page 47: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

pour la fête de la Sainte Patronne : Sainte Agathe.Nous nous souvenons que le premier jour de fête est le 3 Février, pendant lequel le maire et les autres assesseurs défilent sur des carrosses, dans la rue principale de la ville, suivis des représentants des associations agathines. C’est le jour du « carrosse du Sénat ».Nous nous souvenons aussi que le soir il y a le magnifique spectacle pyrotechnique qui suit le rythme musical des plus grands compositeurs de la musique classique.Nous nous souvenons de la splendide messe de l’aube du 4 Février, appelée « messe de l’aurore », où les dévots attendent l’apparition de S. Agathe sur son trône. C’est un moment de profonde religiosité et communion. Ce jour le buste de S. Agathe et ses reliques, conservées dans un cercueil en argent, orné par des œillets roses qui représentent le martyre de la sainte, sont portés par les dévots dans les zones périphériques de Catane. C’est le tour extérieur.

Nous nous souvenons que le 5 Février, qui représente le jour de la mort de notre patronne, il y a le tour intérieur du cercueil, orné par des œillets blancs qui symbolisent la pureté et la virginité de la sainte. Les dévots portent leur sainte dans les deux rues principales du centre historique de Catane.Pendant la fête les dévots endossent le typique « sacco » un froc blanc avec un chapeau noir, des gants blancs et une pochette blanche.Ils manifestent leur dévotion et leur admiration pou Agathe en criant des poésies pour elle.Nous nous souvenons les gâteaux typiques : les « petits olives » et les « petites mamelles » de Sainte Agathe.Et pour finir la fête dure dans le temps parce qu’elle représente un symbole important pour les catanais.

Magri Federica, Finocchiaro Veronica, Di Giovanni Maria Carmen, 17 ansIllustration : droits réservés au Liceo scientifico Statale E. Boggio Lera, Catane

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

47

Page 48: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Collège Jules VallèsChoisy le Roi France

Notre pays   Classe NA

LA ROUMANIEJe m’appelle Camélia et je suis roumaine. J’ai douze ans. Ca fait quatre mois que j’ai quitté mon pays pour venir en France au collège Jules Vallès à Choisy-le-Roi. J’ai laissé là-bas de chers amis, des parents, des camarades.Je me souviens avec plaisir de mon pays, de mon village natal. C’est là-bas que j’espère aller cet été avec mes parents.Je me rappelle de mes camarades avec lesquels je passais de bons moments à l’école et avec lesquels on essayait de trouver de bonnes occupations.D’habitude, nous, les filles, nous allions chercher de belles fleurs dans les champs qui se trouvent à la périphérie de mon village. Si on restait ensemble avec les garçons, ils nous proposaient de jouer au football. On se divertissait beaucoup.

Ce que j’aimais le plus en Roumanie, chez moi, c’était de rester chez ma grand-mère que j’aime beaucoup et qui me manque vraiment. Mon pays est si beau que je ne peux pas vous le décrire en quelques mots, alors je préfère vous inviter à le visiter.

Texte : CamillePhoto : droits réservés au collège Jules Vallès

Notre pays   Classe NA

LE PORTUGALJe m’appelle Carla et j’ai seize ans. Je viens d’arriver en France et je suis en classe d’accueil. Je viens du Portugal. Je me souviens de mon pays. Je me souviens des beaux paysages, des plages et des beaux monuments comme la tour de Belém, notre Dame de Fatima, le monastère de Géronimos et tous les autres.Je me souviens aussi du parc « Da Tripeira » où se trouvait une aire de jeux avec un grand jardin.J’aimais bien aussi « Arrobida choping », il y avait un centre commercial, des cinémas, des restaurants et des salles de jeux aussi. Dessin : Pirasath, la tour de Belem

J’aime beaucoup mon pays, il est différent des autres. Jamais je n’oublierai les moments passés là-bas.Il y a un monument que j’aimais particulièrement : c’est le sanctuaire notre Dame de Fatima.Il se trouve dans un petit village au centre du Portugal, dans une

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

48

Page 49: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

région montagneuse la « Sierra De Aire » située à environ 100 kilomètres de Lisbonne, la capitale du pays. On dit que c’est dans ce village que la vierge est apparue à trois petits bergers : Lucia, Francisco et Yacinta en 1917, alors qu’ils gardaient leurs brebis au lieu-dit « Cora Da Irio ».On dit qu’elle voulait transmettre un message de paix.

Dessin : Yasintha, FatimaBarros Léal Carla. 16 ans 6ème CLA

Notre pays   Classe NA

LISBONNE - PORTUGALJe m’appelle Solange et j’ai quinze ans. Je suis portugaise et je viens d’arriver en France à Choisy-le-Roi. Je veux vous parler de mon pays.Je me souviens de quand on se promenait dans la ville de Lisbonne.Je me souviens de mes amies et amis. Je me souviens de quand on allait au cinéma.Je me souviens des bons petits plats : du chevreau avec des pommes de terre cuites, du bifteck avec des œufs, des tranches de porc.Je me souviens de ma famille bien sûr.Je me souviens de mon bikini pour aller à la plage.Je me souviens de toutes mes bêtises.Je me souviens des beaux arts du Portugal.Je me souviens de ma maison.Je me souviens du monastère de Jéronimos : mon monument préféré.Le monastère de Jéronimos se trouve dans le quartier de Belém à 6 km à l’Ouest de Rossio. Il date de 1502 et c’est le roi Manuel qui l’a construit. Des gens importants y sont enterrés, d’autres viennent y prier. J’aime ce monastère car il est très beau et il est très important sur le plan historique.J’aime aussi le Portugal parce que c’est un beau pays et que toute ma vie est là-bas.

Texte : Moreira Solange, 15 ans . 6ème CLA.Illustrations : carte, Bruno, drapeau, Clara.

Notre pays   Classe NA

LE SRI LANKABonjour, nous sommes tamouls et nous venons du Sri Lanka. Nous nous appelons Pirasath, Yasintha, Niruthikka, Nirosan, Jeyakumaresan et Vinthusan.

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

49

Page 50: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Nous nous souvenons de notre pays et de ses temples.Sigiriya est un temple superbe en haut d’une montagne très haute. Il date du 19ème siècle et est en pierre. Nous l'aimons car il est très beau et possède des peintures très anciennes.Nous nous souvenons aussi de Thalathamalikai, dans la ville de Kandi. C’est aussi un beau temple en pierre où beaucoup de gens vont prier. Il se trouve dans un lieu très calme, près de la mer.Nous nous souvenons aussi de notre collège. Nous avions un uniforme. Nos professeurs étaient très gentils. Nous étudions le Tamoul, les Mathématiques, l’Anglais, les Sciences, le Sport, la Géographie, la Musique aussi. Nous travaillions sans récréation jusqu’à 12 heures puis l’école était finie ! Nous aimions nos professeurs et le temple.

John Vinton Niruthikka, Wiknesvaran Yasintha et Pirasath, Jeyamooorthy Jeyakumaresan et Viknesvaran Vinthushan., 6ème CLA

Dessins : carte, Vinthushan, drapeau, Nituthika, blason, Yashintha.

Notre pays Classe NA

LE PAKISTANJe m’appelle Huma et j’ai treize ans, et mon pays c’est le Pakistan. J’aime bien mon pays parce qu’il y a la mosquée d’Islamabad. Elle se trouve à Islamabad. Elle est en pierre.Elle sert à prier. Je l’aime beaucoup parce qu’elle est belle. Elle fut construite en 1985 sur le modèle d’une tente et elle fait partie des monuments récents de la capitale du Pakistan. Ses quatre minarets entourant le monument mesurent 90 mètres de hauteur.

Huma, 13 ans, 6ème CLAPhoto : droits réservés collège Jules Vallès.

Notre pays   Classe NA

LE MAROCNous nous appelons Saïd et Oirda, nous venons du Maroc. Il y a très peu de temps que nous sommes en France.

Moi Saïd, je me souviens de mon école. On avait des cours d’Arabe, de Français et d’Anglais. On avait un uniforme. Mon cours préféré était les Maths parce que j’aimais bien. En Arabe, on lisait des contes. Le professeur était gentil.

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

50

Page 51: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Moi Oirda, je me souviens de la recette du Tajine.Prends le tajine, mets un peu d’huile, un peu de viande. Ajoute un demi oignon. Laisse cinq minutes reposer. Après mets un peu de tomates avec du sel. Laisse mijoter, ajoute des carottes, des pommes de terre, un peu d’ail, un peu de brocoli, du poivre et un navet. Laisse bien mijoter. Mets le tajine sur la table. Mange normalement le tajine marocain.Bon appétit !

Saïd et Oirda El Kharcha, 13 et 16 ans. 6ème CLA.Dessin : drapeau, Oirda

Notre pays   Classe NA

L'ALGÉRIEJe m’appelle Nabil et j’ai quatorze ans. Je viens d’Alger.

Alger est une belle ville avec un monument aussi grand que la Tour Eiffel, Makam El Chahid. Ce monument est très beau et très grand. Il date de 1954. Il a été construit pour se souvenir de la guerre et du million et demi de morts. Tous les gens vont le visiter.Je me souviens de ma ville et d’un plat de là-bas : le couscous. On peut visiter mon pays rien qu’en mangeant le couscous !Ouvre le paquet de couscous et mets le couscous dans une grande assiette. Après prends un peu d’eau froide et laisse reposer un peu de temps. Jette l’eau qui était dans l’assiette et laisse un quart d’heure. Après épluche les légumes et coupe-les. Ajoute du sel et verse l’eau sur les légumes. Fais cuire les légumes dans une marmite. Mets le couscous sur la table.C’est prêt ! bon appétit !

texte : Kaddour Nabil.14 ans 6ème CLA.Dessins : Monument Makam el Chahid, Nabil,

Notre pays   Classe NA

L'INDEJe m’appelle Hema-Priya et je suis une tamoule indienne. Je suis arrivée en France il y a quatre mois.

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

51

Page 52: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Je me souviens de mon pays et surtout du Taj Mahal. Le Taj Mahal est un monument qui se trouve à Agra. Il date de 1630 et 1652. C’est le roi Mumtaz-I-Mahal qui l’a construit. Il est en pierre. Le Taj Mahal est très beau, on le visite pendant les vacances.Je me souviens aussi de mon école à Pondichéry. J’avais un professeur qui s’appelait Tanalashmi, il était gentil. Je m’habillais en uniforme. J’avais des cours d’Anglais, de Tamoul, de maths, de sciences sociales, d’Education Physique et Sportive, de Musique….La récréation était entre 11 heures et 11 heures quarante. On jouait. J’aimais mes professeurs et le temple.

texte : Hema-Priya Radjendirame, 15 ans, 6ème CLA.Dessins : droits réservés collège Jules Vallès

Notre pays   Classe NA

LA TURQUIENous sommes Cansel, Cagdas et Tanju et nous venons d’Istanbul en Turquie. Nous avons 12, 14 et 16 ans. Nous nous souvenons de notre pays, de ses monuments, de son école…

Moi, Cansel, je me souviens de la Turquie.En Turquie, à l’école, c’était très bien parce que les amis étaient très gentils. Ils ne se moquaient pas des gens. On travaillait bien en Turquie. La maison aussi était bien. On était tous les jours dehors. On jouait avec ma mère, ma tante, les cousines au volley-ball. C’est pour ça que j’aime bien la Turquie.Je me souviens aussi de Kiz Kulesi.

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

52

Page 53: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

C’est une tour construite par Tuncer Baykara. Autrefois, la tour servait à regarder autour de la ville si les ennemis arrivaient. Aujourd’hui, c’est un restaurant.Moi, Tanju, je me souviens du monument d’Anitkabir. Il se trouve à Ankara. Il date de 1944. Il est en pierres rares. C’est un grand tombeau où il y a un musée. C’est le tombeau de Mustafa Kemal (Ataturc) qui a décidé en 1938 de transférer à Ankara le siège du gouvernement. Je me souviens de ma grand mère. Je me souviens de mes amies. Je me souviens de ma cuisine. Je me souviens de ma maison parce qu’elle était grande. Il y avait un grand jardin. Je me souviens de mon copain parce qu'on allait danser le Hip Hop.Moi Cagdas, je me souviens de mon école : Valî Cahit Bayar i.o.o collège. On allait au collège à sept heures du matin. On avait tous les cours qu’on a dans le collège en France sauf qu’on avait six heures de cours par journée et on se séparait en deux équipes : les élèves de la matinée et les élèves de l’après-midi. Tous les professeurs devaient mettre un costume et faire des vœux pour enseigner. On mettait un uniforme aussi.Nous aimions beaucoup Istanbul.

Cansel Canpolat 12 ans, Cagdas Canpolat 14 ans, Tanju Sercesme16 ans, 6ème CLADessins : drapeau, Cansel, monument d'Anitkabir, Vinthushan

Notre pays   Classe NA

POLOGNEJe m’appelle David et j’ai seize ans. Je viens de Pologne.

Je suis arrivé il y a quatre mois environ. Je veux être cuisinier. Je me souviens d’une recette d’un bon petit plat polonais : « Barzcz et Uszkami ».Ingrédients :De l’ os à moelle.0.5 kg de betterave rouge.2 gousses d’ail.De l’huile végétale.Un peu de poivre.

Uszka Fais de la pâte avec de la farine de blé, de l’eau et des œufs. Mélange 10 dg de champignons avec 0.5 kg de viande hachée et de la choucroute. Fais cuire et enveloppe la farce dans la pâte. Cela fait des raviolis.Baszcz :Epluche les betteraves et fais cuire une heure le tout.Ajoute le Barszcz (la sauce) à l’uszka (les raviolis).Bon appétit !

Marszaluk David, 16 ans. 6ème CLA.

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

53

Page 54: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Notre école   Classe NA

MON COLLÈGE AU SRI LANKAJe me souviens de mon collègeMon pays c’est le Sri Lanka. J’allais au collège de Jaffna, une ville au nord du pays. J’étais en 7ème (4ème pour la France ). Dans mon collège une dame venait pour aider mon collège.Dans mon collège il y avait des ordinateurs comme en France.Dans mon collège j’étais premier de la classe en sport : le principal m’avait donné un cadeau. LE TSUNAMI : il n’avait pas emporté mon collège car il était solide. Mais dans la ville de Jaffna, il y a eu des dégâts et puis des personnes qui sont mortes (39).

NirosanPhoto : droits réservés collège Jules vallès:

 

Notre pays   Classe NA

LE CHÂTEAU DE DRACULAJe me souviens du château de Dracula .Le château de Dracula se trouve en Transylvanie. Il date de 1300 et a été construit par le chevalier Dietrich. C’est un château en pierre, très visité par les touristes.

J’aime bien Dracula (Vlad Tepes).Petrus Camélia. 12 ans. 6ème Cla

Photo : Château Bran. Droits réservés au collège Jules Vallès

Lycée GutenbergCréteil France

Notre enfance 1ère STTMA PREMIÈRE LEÇON

Je me souviens de la première fois où j’ai fait du vélo à deux roues.C’était un après-midi, il faisait chaud et j’ai demandé à mon père de faire du vélo à deux roues car je voulais faire comme mon frère et ma sœur. Au début, j’étais jalouse puis après avoir essayé le vélo, j’ai ressenti de la douleur, j’avais

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

54

Page 55: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

mal partout. J’avais à peu près quatre ou cinq ans. Je suis sur la piste qui est face de mon bâtiment.Mon père a d’abord enlevé une roue pour que j’aie un peu d’équilibre, puis il a enlevé la deuxième roue. Je commence à pédaler, il me pousse et me lâche, je pédale très vite. Je me souviens de mon père criant : « pédale, pédale ! » Et là je tombe. J’ai commencé à pleurer, ça m’avait fait très mal. J’ai demandé à mon père : « pourquoi je n’y arrive pas ? » Il a répondu : « pour réussir, il faut essayer plusieurs fois. » Alors j’ai suivi son conseil et j’y suis arrivée même si ce n’était pas du premier coup.

Sandra

Notre mémoire 1ère STTUN LANCEMENT INOUBLIABLE

Le jour où j’ai assisté au lancement de la fusée Ariane a été un moment inoubliable. C’était il y a six ou sept ans par un après-midi de grosse chaleur. J’étais enfermée à regarder la télévision lorsqu’au journal on nous a informés que le soir même, il y aurait le lancement de la fusée.Je n’étais pas stupéfaite car je savais que j’allais encore regarder son « décollage » dans le ciel et non pas au sol. Je continuais donc mon activité. Quand le soleil se coucha, je partis à la plage qui se trouvait à deux cents mètres en compagnie de mes voisins.Le soir arriva, je rentrai, mon père me demanda si ma soeur et moi voulions aller au restaurant. Nous partîmes tous les trois en voiture et nous restâmes une heure dans ce restaurant. Quand nous sortîmes, mon père nous demanda si nous voulions assister au lancement de la fusée qui aurait lieu à vingt-deux heures trente. Nous dîmes « oui » et nous partîmes pour une heure de voiture.Arrivés là-bas, nous vîmes que la pelouse était déjà bondée de monde. J’essayai de me faufiler entre les personnes pour pouvoir être plus près du grillage. Après avoir bataillé, j’y suis arrivée. L’excitation était à son comble car le décompte allait bientôt commencer. Au fond de moi, j’étais impatiente mais cela ne se voyait pas. Enfin le décompte commença « 10, 9, 8, 7......3, 2, 1 ». J’étais comme en extase devant ce décollage qui était pour moi comme l’éruption d’un volcan au ralenti. Pendant vingt secondes, je ne pensais plus à rien, je n'étais plus dans mon corps. Cela ne dura que vingt secondes car elle partit de plus en plus haut, puis je ne la vis plus, c’était comme une étoile filante.

Carole

Nos passions 1ère STTLE TATOUAGE

J'’avais décidé de marquer mes 18 ans, ce devait être un tournant, un symbole dans mon adolescence.Après avoir pris rendez-vous, une sorte d’anxiété me gagna, je commençai à me rendre compte qu’après ça mon corps ne serait plus jamais le même, qu’il subirait un changement irréversible et qu’il mourrait avec. Les railleries de ma mère ne faisaient qu’attiser mon angoisse. Peut-être avais-je fait une erreur ? Peut-être était-ce uniquement le témoignage d’une crise d’adolescence inachevée, ou encore un de mes nombreux caprices ?Le jour J arriva finalement et je me rendis à l’endroit où se tournerait une page de ma vie. Je

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

55

Page 56: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

rentrai dans le salon de tatouage d’un pas décidé pour mieux dissimuler cette étrange sensation qui me serrait la gorge et étreignait mon cœur. La tatoueuse arriva, c’était une jeune femme blonde d’une vingtaine d’années dont le calme et la gentillesse me rassurèrent. Mais l’attente de la douleur était omniprésente et me bouleversait à chaque minute. On s’installa dans une petite pièce qui pouvait à peine contenir quatre personnes. Je m’allongeai sur un fauteuil en cuir très confortable qui avait sûrement supporté un bon nombre de personnes qui, comme moi, avaient voulu devenir uniques. Elle m’expliqua ce qui allait suivre et commença ce qui me parut être dans un premier temps l’office d’un bourreau. Lorsque l’aiguille pénétra dans ma peau, je me dis intérieurement qu’il était trop tard pour faire marche arrière. Je me sentais comme une toile vide sur laquelle un peintre aurait commencé son œuvre. La douleur me déçut un peu. N’étant pas de nature douillette, je crois que j’aurais voulu souffrir davantage. C’était une douleur semblable à une griffure profonde, une douleur dont j’avais l’habitude à cause de mes nombreuses chamailleries passées.

Après deux heures de travail, j’obtins enfin ce que je désirais depuis toujours. Un dragon ornait mon bras comme un écusson. Ce mythique animal avait été choisi en référence à mon goût prononcé pour la culture japonaise, et pour faire un clin d’œil à l’enfant que j’étais, qui rêvait de devenir un ninja comme ceux que l’on voit dans les films.

Jérémy Larcher

Notre histoire 1ère STTCLANDESTIN

Je me souviens de mon arrivée en France en provenance du Maroc. J’étais en claquettes alors qu’il faisait 5 degrés. Cela m’a fait un choc. Dans un premier temps j’étais triste car je m’étais séparé de mes cousins, tantes, oncles, grands-parents. Je n’arrêtais pas de pleurer car j’ai grandi avec eux et c’est avec eux que j’ai fait toutes les bêtises possibles. De plus je pensais à la façon dont allait se passer mon arrivée en France. Je ne connaissais aucun mot de français et je savais que ça allait être dur. Alors je continuais à pleurer.A mon arrivée à l’aéroport, j’étais stupéfait en voyant des personnes habillées avec des grosses vestes, écharpes, bonnets alors que moi j’étais en short, claquettes et tshirt. Les gens me fixaient comme si j’étais une célébrité, on aurait dit le film. Un indien dans la ville lorsque le héros arrive à Paris. Tout le monde me regardait de haut en bas comme si j’étais un extra-terrestre. Les trois années suivantes ont été très difficiles. J’ai été placé dans une classe pour les enfants qui ne savent pas le français. En plus de ça, je vivais dans un deux pièces alors qu’on était huit. Je voyais mon père qui se levait à cinq heures et revenait à six heures le soir pour gagner le SMIC. Il se battait pour que ses enfants vivent correctement, cela a duré dix ans.Un jour, j’ai emménagé à Créteil dans un appartement de cinq pièces. Lorsqu’on s’est installé, j’avais l’impression d’être dans un palace. Mes parents m’ont inscrit dans une école en bas de chez moi. J’ai commencé à me faire des amis à l’école et en jouant au football. C’est grâce à eux que j’ai appris la langue. Pendant toute ma scolarité en primaire, les journées se ressemblaient : cours de 8h30 à 16h30, puis football jusqu’à 19 heures. Je me suis fait une place et toutes ces années de galère m’ont valu le surnom de « clandestin » que je porte toujours d’ailleurs. Quand je repense au jour de mon arrivée, je constate qu’il y a un grand fossé avec aujourd’hui, et je comprends maintenant mieux pourquoi la population africaine tente par

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

56

Page 57: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

tous les moyens de fuir l’Afrique pour l’Europe. Chaque été je retourne au pays, car pour moi la famille, c’est sacré. Là-bas, je constate qu’en quatorze ans le gouvernement marocain n’a toujours rien fait pour aider les populations les plus démunies. Au moment où j’écris ce passage, je pleure car vous ne savez pas toutes les souffrances que j’ai endurées et que tout le peuple africain endure chaque jour, entre famine et guerre civile. Je vous demande juste une petite pensée pour eux. Je vous remercie de m’avoir lu jusqu’au bout et j’espère que cela vous a plu.

Mouhssine Tahri

Notre histoire 1ère STTUNE JOURNÉE D'HORREUR

Je me souviens. C’était une journée comme les autres, un mardi précisément. Exceptionnellement, j’avais fini les cours à 15 heures et quand je suis rentrée chez moi, toutes les télévisions étaient allumées. Ma soeur était dans sa chambre et à peine avais-je eu le temps de fermer la porte que j’ai entendu ma soeur qui criait : « vite ! Dépêche-toi ! Viens voir à la télé ce qui se passe aux Etats-Unis. » Je me suis dirigée vers la télé et quand j’ai vu les images, je suis restée bouche bée. La scène filmée par des amateurs repassait en boucle sur toutes les chaînes.J’étais vraiment choquée et triste mais je croyais que c’était fini quand d’un seul coup le deuxième avion est venu heurter la deuxième tour. On entendait les gens crier et pleurer, c’était horrible. Je me rappelle des gens coincés dans les tours qui se jetaient dans le vide pour ne pas mourir brûlés.Et en quelques secondes, les tours se sont effondrées et là, des larmes se sont mises à couler sur mes joues et j’ai eu un pincement au coeur. Je crois qu’à ce moment-là, j’ai pensé aux familles des victimes et plus particulièrement aux enfants qui ont perdu un de leurs parents. Ce moment restera gravé dans ma mémoire et surtout gravé dans tous les esprits.

Marine Monteleone

Nos passions 1ère STTUN MOMENT MERVEILLEUX

Cela faisait deux longs mois que j’attendais cette date, le 20 juin 2004. Tous les jours j’en parlais, j’écoutais chaque jour son album en entier pour pouvoir connaître ses paroles par coeur. J’en ai rêvé de ce jour-là et enfin il est arrivé ! Avec mes copines, j’avais fait les magasins pour avoir LA tenue parfaite pour cette soirée. Toute la journée du 20 juin, je me suis préparée pour être à la hauteur de celui que j’admirais. J’étais tellement joyeuse de le voir que j’en avais des frissons, c’est peut-être difficile à croire pour certaines personnes mais, pour moi, c’était le meilleur. A chacune de ses apparitions à la télévision, je montais le volume au maximum et j’interdisais à quiconque de parler pour que je puisse l’entendre et jouir de sa merveilleuse voix. Le soir venu, j’étais stressée mais tellement joyeuse de le voir. Avec mes copines, je me suis rendue à Bercy. Il fallait faire la queue mais une fois à l’intérieur j’étais trop contente ! Nous avons attendu deux heures au milieu d’une foule de gens qui étaient aussi impatients que moi de le voir. Et là, les lumières s’éteignirent et il arriva sur la scène, et mes larmes commencèrent à couler en même temps qu’il commençait à chanter. Durant toute la soirée, j’étais heureuse à tel point que je ne faisais que pleurer. Eh oui ! qui l’eût cru ? C’était un

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

57

Page 58: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

chanteur qui me faisait pleurer de joie ! Ce chanteur, c’est Usher !Aujourd’hui mes sentiments n’ont pas changé, ils sont encore plus intenses ! J’adorerais remonter le temps pour pouvoir revivre encore cette merveilleuse soirée ! C’était un moment merveilleux...

Sabrina D

Nos voyages 1ère STTPREMIER DÉPART À L'ÉTRANGER

Je me souviens du moment de l’année où mes parents nous ont annoncé à ma soeur et à moi que nous allions partir pour la première fois de notre vie dans un pays étranger. C’était en mars dernier. Nous en avions tellement rêvé ! Bien sûr, les années précédentes nous partions en vacances. Nous avions même été en Espagne, mais on était bébés alors on ne se souvenait de rien. Les autres fois, on restait en France et on roulait durant des heures et des heures. Après avoir entendu cette nouvelle, nous avons sauté partout tellement nous étions heureuses, et puis nous nous sommes dit qu’on allait prendre l’avion pour la première fois, ce qui ne faisait qu’augmenter notre sourire et notre bonne humeur. Nous nous posions plein de questions : est-ce que ça va être bien ? Est-ce que dans l’avion tout allait bien se passer ? Toutes les questions y sont passées. J’avais vraiment hâte d’être en juillet.Et puis ces quelques mois sont passés et nous étions en juillet. Nous avons préparé nos valises avec beaucoup d’excitation. Le moment tant attendu est arrivé. Nous sommes allés à l’aéroport et après deux ou trois heures d’attente nous sommes entrés dans l’avion : ça nous a fait une drôle de sensation : nous étions à la fois angoissées et heureuses. L’avion a enfin décollé. Mes parents avaient peur mais pas nous - enfin si, un peu quand même ! Nous sommes arrivés, soulagés et heureux. Le soleil était au rendez-vous. Tout était vraiment très beau, magnifique. Nous sommes restés là-bas deux magnifiques semaines. Ce séjour, on n’est pas prêt de l’oublier. Il restera gravé à jamais dans notre mémoire. Quand la rentrée est arrivée, on a repensé à nos superbes vacances et surtout aux gens qu’on a rencontrés. C’est un magnifique souvenir.

Tracy

Notre mémoire 2nd SAN2SOUVENIRS DE VIE

"Bouts de souvenirs, souvenirs de vie"Le temps de l’innocence« Je me souviens de la naissance de mon chat car je l’ai vu naître sous mes yeux. Ce jour là je suis née avec lui ».« Cela remonte au plus profond de ma mémoire, je me souviens être entrée dans une penderie et pour la première fois je me suis vue dans la glace »« Je devais avoir 5 ans et je jouais avec une épingle, je l’ai mis dans une prise électrique ; une lumière bleue a jailli. J’ai fait un bond et j’ai crié : « Elle me suit, elle me suit ». J’ai grimpé sur le fauteuil et la lueur s’est éteinte….comme mes rêves »Le temps de la conscience

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

58

Page 59: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

« Je me souviens de mon stage auprès d’enfants handicapés. Mes frères, comme j’ai appris de choses auprès de vous ! ».

Le temps de l’amour »Je me souviens de son odeur de fleur bleue, de son corps chaud. Un soir, ses mains m’ont

frôlée. J’étais hypnotisée. Je me suis mise à trembler. J’aime ce sentiment étrange et je voudrais qu’il m’habite toujours« .

Le temps du chagrin« Je me souviens d’avoir pleuré tellement longtemps que je me suis endormie ».« Je me souviens de ce jour où mes parents m’ont appris qu’ils se séparaient. Mon monde d’enfant s’est effondré à jamais ».Le temps des regrets« Je me souviens de mes vacances en Tunisie, là où le soleil m’avait dit : « voilà le paradis, la plage, la joie de vivre ». Mais quand je reviens ici, je me fane comme une fleur qui est en manque d’amour ».Le temps du bonheur « Je me revois sur le podium. J’étais qualifiée pour les championnats de France de judo. J’étais fière. J’avais lutté, j’avais gagné ».Le temps de l’espoir« Je me souviens, ma vie était un enfer et parfois, je laissais s’écrier mes mots sur le papier. Des mots de la mélancolie et du désespoir. Mes larmes ont, aujourd’hui effacé ces mots de souffrance pour trouver un nouvel élan vers d’autres espaces et d’autres éternités ».

« bouts de vie, souvenirs de vie »2SAN2 lycée Gutenberg de Créteil

 

 

Collège Ernest BildsteinGien France

Notre enfance   6ème presse QUAND J'ÉTAIS PETIT

au PortugalJe me souviens, quand j’étais petit, pendant nos vacances au Portugal, j’accompagnais mon grand père et son âne avec mes deux sœurs. On montait tous les trois sur l’âne et ma mère faisait des photos. Chaque soir, je mangeais chez mes grands-parents, j’allais au café du village et je revenais dormir chez eux.Je me souviens quand j’allais à la piscine à Vila Pauca de Aguiar, une ville voisine, je

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

59

Page 60: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

m’amusais bien avec mes cousins, mes cousines et mes deux sœurs.Le soir, je m’endormais très vite avec mon petit chien en peluche.Le jour du départ, c’était toujours difficile ; je ne voulais pas partir et je voyais tous les membres de la famille pleurer.

Bruno Da Cruz

Notre enfance   6ème presse À 6 ANS JE JOUAIS À...

Je m’appelle Ouafa, j’ai douze ans et je me rappelle quand j’avais six ans et que je jouais à l’élastique avec mes copines ou au foot avec les garçons.Avec mes meilleures amies, nous nous amusions aussi à la marelle, à la corde à sauter et même à la balle aux prisonniers, et on faisait des rondes.C’était génial !

Ouafa

Notre enfance   6ème presse À L'ÉCOLE PRIMAIRE

Je jouais...Quand j’étais en classes primaires, je jouais souvent à la marelle*, à l’élastique* et aux pogs*. Les garçons jouaient aux billes et aussi aux pogs car tout le monde aimait ça !Je jouais également à la corde à sauter et avec mes amies, nous essayions de battre des records de sauts !J’ai encore tous ces jeux mais je n’y joue plus. Je suis grande… *marelle : c’est un quadrillage dessiné à la craie sur le sol, on saute de case en case et on envoie un petit caillou.

*élastique : Deux filles tiennent un grand élastique autour de leurs jambes et une troisième doit faire des sauts par dessus sans le toucher*pogs : ce sont des ronds de cartons illustrés qu’il faut faire sauter le plus possible.

Gladys

Nos passions   6ème presse PASSIONS

D'hier et d'aujourd'huiQuand j’étais toute petite, vers l’âge de 3 ans, j’adorais les chevaux, me promener en famille. Plus tard, vers 7 ans, je faisais du vélo et du roller ; j’ai une chienne, alors, j’aimais beaucoup la promener et aussi être avec papa quand il bricolait, courir après les poules de mon voisin, faire peur aux vaches dans le pré à côté de chez moi. J’aimais aussi courir : faire de l’athlétisme avec papa et de la gymnastique avec ma sœur. Vers l’âge de 9 ans, j’ai fait des compétitions de cross avec mes copines Alexandra et Alice. C’est à cette époque que j’ai commencé à m’intéresser aux métiers de la justice.

Plus tard je veux être avocate, douanier ou policier. Aujourd’hui, mes passions n’ont pas vraiment changé : ce sont, l’équitation, promener ma

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

60

Page 61: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

chienne, jouer avec mes sœurs, faire des plaisanteries aux autres, faire de l’athlétisme...J’ai arrêté la gymnastique car ma sœur Pauline était tout le temps plus forte que moi, même aux compétitions !

Amandine

Notre enfance   6ème presse MES BÉTISES

Lorsque j’étais petite, je faisais beaucoup de bêtises ! J’aimais jeter du sel dans la cuisine puis jouer dedans comme si c’était un bac à sable ; couper les cheveux de mes poupées pour qu’ils repoussent après. Je me coupais aussi mes propres cheveux ; je rentrais dans la piscine toute habillée, attrapais mon chat par le cou pour lui faire des bisous…Mes voisins avaient un chien et moi, je m’amusais à lui donner du citron !Un jour mon frère m’a dit que l’herbe c’était de la salade, et moi, comme je l’écoutais, j’étais prête à en manger !D’ailleurs, j’aimais beaucoup manger des cailloux.Vers 7 ans, j’inventais des recettes en utilisant toutes sortes d’aliments : par exemple, je prenais un yaourt, de la farine, de l’eau, du vinaigre et je mélangeais ; je mettais de l’herbe dans un plateau et par dessus je versais cette « sauce » que j’avais faite.Je prenais aussi des œufs, je les lâchais par terre et en riant, je jouais dedans…C’était le bon temps !

Hanifa

Notre enfance   6ème presse C'ÉTAIT FORMIDABLE

Salut, Je m’appelle Fatima, je me souviens de ma petite enfance quand je zozotais et quand ma copine Ouafa et moi, jouions à l’élastique. Je me rappelle aussi que je faisais beaucoup de bêtises.Quand j’étais à la maternelle, je gardais toujours une peluche sur moi !Mes deux amies : Ouafa et Hanifa et moi nous tapions les garçons et formions une « bande ».J’aimais lire devant la porte de mon bâtiment avec mes voisines.J’avais une maîtresse de maternelle qui s’appelait Katie et je me souviens qu’elle nous montrait des cassettes quand nous étions sages !Mon enfance était formidable, car c’était trop facile ! Quand je regarde maintenant mes feuilles de travail, je me dis : « pourquoi ne peut-on pas redevenir toute petite !!

Fatima

Nos rencontres   6ème presse LE DAUPHIN

Une merveilleuse rencontreJe me souviens d’un jour, pendant mes vacances au Maroc où j’étais allée à la plage comme tous les dimanches. Et ce jour là je vis un dauphin, près de moi, je l’ai caressé et il était très doux !Quel super souvenir !

Naziha

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

61

Page 62: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Notre enfance   6ème presse À LA MATERNELLE

Quand j’étais en maternelle, on jouait souvent à la maman et au papa, c’était amusant. A l’école primaire, au cours préparatoire, on jouait au loup glacé*, au chat perché, au chat couleur*.. A partir du Cours élémentaire, les garçons ont commencé à nous courir après. Je garde un bon souvenir des jeux que je faisais à l’école. Maintenant au collège, ce n’est plus la même chose ! Mon maître et mes maîtressesEn maternelle, j’avais une maîtresse super sympa, elle nous apprenait très, très bien. Par contre celle que j’avais au CP criait tout le temps et elle voulait me faire sauter une classe ; mais je ne l’ai jamais fait.Au CE, j’avais un maître très gentil : un jour, j’avais oublié mon cartable et il ne m’a rien dit ! Ma maîtresse de CM était aussi très bien et au collège nous n’avons plus de maître ni de maîtresse mais des professeurs qui sont tous géniaux.

*le loup glacé : Il y a un loup et quand il touche quelqu’un, celui-ci ne peut plus bouger, il est « glacé »*le chat couleur : celui qui est le chat dit une couleur et on doit toucher quelque chose qui a cette couleur.

AlexandraNos voyages   6ème presse

EN TURQUIETous les ans, en juillet, nous partons en Turquie avec la voiture. Nous passons en Italie, en Grèce puis nous entrons en Turquie et nous sommes très contents !Là-bas, j’habite dans la campagne ; ceux qui y vivent disent que je suis riche, en fait, ce n’est pas vrai !Nous allons souvent au hammam avec mon grand frère ; l’eau y est très chaude.En Turquie, je retrouve tous mes cousins. Mon père et ma mère partent souvent en ville faire des courses ; mes copains et moi, nous allons à la pêche.Ceux qui vivent là-bas ne se soucient pas de savoir si l’eau est propre ou pas, ils se baignent tout de suite et sans maillot de bain !Une fois, on a vu un petit serpent très dangereux, on aurait pu se faire tuer mais on s’est vite sauvés !

Recep

Nos passions   6ème presse LA MUSIQUE

J’ai beaucoup de passions mais la musique est la principale : j’en écoute tous les jours. J’aime aussi la lecture, regarder des séries à la télévision comme « Charmed » et écrire, surtout finir des histoires, même si je ne suis pas très bonne en rédaction.J’aime par dessus tout chanter. M’amuser avec mes amies, me balader avec elles, faire du vélo, me promener en famille,

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

62

Page 63: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

mais aussi aller dans les parcs d’attractions, voilà mes autres passions !Alicia

 

Lycée professionnel Kaweni France

Notre enfance   2nd CSS L'AVENIR ME DIRA...

La vie d'une adolescente pas comme les autresJe suis toujours très entourée parce que je fais souvent des bêtises. Dans la vie on est confronté à beaucoup de problèmes. On se dit que la prochaine fois « je ferai mieux que ça ». Le lendemain c’est un échec total. Que feriez-vous si votre mère passait son temps à vous crier dessus ou que votre père ignore votre existence ?Je me dis que je ne suis pas la seule à être malheureuse, certaines se demandent pourquoi la vie est injuste ? Moi même je l’ignore. Je n’ai pas beaucoup de chance dans le domaine de l’amour car je n’ai jamais connu l’amour d’un père ; ne croyez surtout pas que je me plains. J’adore rire même si au fond de moi je suis triste, je n’ai pas demandé à venir au monde, sans doute que j’ai une mission à accomplir, mais j’aurais aimé voir la vie en rose comme la plupart de mes amies. Quand je serai adulte, comme ma mère, j’aurai aussi un travail, un mari et des enfants et je ferai tout pour les protéger. Dans mon enfance personne ne voulait jouer avec moi.A cette époque là je mangeais seule dans un coin.Tout ce qui me passionne c’est le chant, j'adore Céline Dion. Je serai peut-être chanteuse, qui sait ?Le divorce de mes parents m’a beaucoup surprise et même aujourd’hui encore je les imagine ensemble, peut-être que c’est ma faute ?Je sais à présent que la vie est faite de bonheur et de tristesse.La vie ne vaut rien mais rien ne vaut la vie.Je suis une fille pas fille unique mais j’aurai aimé l’être pour avoir tout ce que je désire ; tant pis si je suis grosse, laide et bonne à rien comme disent certaines. Ma grand-mère pense que je suis comme elle mais l’avenir le dira…

Yssouf Bacar Yassir

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

63

Page 64: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Lycée Saint CharlesLe Mans France

Nos voyages   2ndAVENTURE EN MARTINIQUE

Quoi vous raconter sur ce voyage que j’ai trouvé absolument fantastique ! Tout d’abord, La Martinique c’est 8 heures d’avion et quand tu sors de l’avion et que tu arrives à l’aéroport de Fort de France, tu as une chaleur et une humidité sous tes vêtements que tu n’as jamais connues ailleurs ! Si tu aimes le soleil comme moi c’est une destination qui est pour toi. Là-bas, la vie est tranquille, sauf sur les routes où l’on peut dire qu’il n’y a que des chauffards !!! Sinon une fois bien installé, la vie est totalement différente qu’en Métropole…

Avec le décalage horaire le matin tu ne te lèves pas après 8 heures, petit déjeuner au bord de la mer, petite baignade pour bien se réveiller dans une eau à 30/32 degrés environ, ensuite petit tennis vraiment vite fait avant qu’il ne fasse trop chaud. A midi on mange bien, même très très bien, bien sûr il faut imaginer :Que des produits frais locaux, des fruits exotiques, Acras de Morue, Boudins Antillais et fruits de mer à volonté et sans oublier le poulet boucané !!! Ensuite de midi à 16 heures il n’y a rien à faire mis à part dormir sur le sable chaud des Salines (une des plus belles plages du monde et la plus belle à mes yeux), ensuite un petit tour de jet ski ou petite plongée en fond marin coloré ou peut-être volley sur la plage ou ski nautique.Et après l’effort, le réconfort avec une petite glace coco, après quoi il faut aller se préparer car la nuit va être longue et certainement se finir à l’aurore sur la plage.

Julien, 2nd, Activité "Journaliste en herbe", 11/02/2005Illustrations : droits réservés au lycée Saint Charles, Le Mans

Nos jeux   2nd

Vous rêvez de vivre la seconde guerre mondiale ? Alors plongez-vous dans l’univers de Battlefield 1942 !!!!!

Battlefield est un jeu révolutionnaire car à l’inverse du jeu Counter Strike, on peut utiliser tous les véhicules de guerre existant dans le monde réel de 1942. Ce jeu est formidable de par ses graphismes et surtout de par son mode multi joueurs. Pour plus d’informations notre équipe a interrogé un jeune adolescent fan de ce jeu.

Comment as-tu découvert ce jeu ?

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

64

Page 65: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Un jour, un ami m’a demandé de l’accompagner pour faire une partie en réseau de Battlefield 1942. Depuis je suis « accro » à ce jeu.Quelle satisfaction tires-tu de ce jeu ?Cela me procure un certain défoulement et cela calme mes pulsions guerrières enfouies à l’intérieur de chaque être !!!

Que préfères-tu comme mode de jeu ? Multi joueurs ou solo ?Ce jeu est sans conteste meilleur en mode multi joueurs !! D’ailleurs le mieux est de faire une partie avec ses amis, c’est vraiment très cool !!Quels sont les différents équipements et différents camps possibles à jouer ?Dans Battlefield 1942, il est possible de servir au côté des Alliés (Russes, Américains, Anglais.) ou du côté de l’Axe (Allemagne, Japon). Pour tous les camps, il est possible de prendre 5 équipements : - Antichar : équiper d’un lance roquettes antichar. - Assaut : équiper d’une mitrailleuse.- Médecin : permet de soigner les unités.- Eclaireur : équiper d’un fusil sniper

- Sapeur : pose des mines et des charges explosives

François-René D et Florent A, 2nd, Activité "Journaliste en herbe"Illustrations : droits réservés au lycée Saint Charles, Le Mans

Nos lectures   2ndPLUS FORT QUE LA HAINE

Tim GuenardIl a fallu des années de silence et d’amour pour pouvoir presque tout dire...

« Elle ne me dit rien pas un mot, la femme s’éloigne, elle porte des bottes blanches… J’ai trois ans et ma mère vient de m’attacher à un poteau électrique sur le bord de la route qui ne mène à nulle part. »

C’est ainsi que commence le 1er chapitre de l’autobiographie de Tim Guenard : « Plus fort que la haine ».Une enfance meurtrie, abandonné par sa mère, battu par son père, hospitalisé pendant 2ans, enfant de l’Assistance, fugueur, violé…un cœur brisé.Tim Guenard accumula des manques d’amour durant toute son enfance. Entre maisons de corrections (d’où il sera renvoyé), familles d’accueil, et la vie dans la rue (garage à vélo), la haine envers son père le fait survivre; l’envie de le tuer lui a donné la force de se battre pour avoir le droit d’être heureux.Il se durcira pour ne plus recevoir de coups qui sont plus moraux que physiques.De rencontre en rencontre, (Mère Térésa, Léon le clochard, le vieux curé…) l’espoir d’une vie « comme les autres » change sa violence et sa haine en amour.

Il ira aider et aimer les personnes et les enfants handicapés qui lui apprendront à aimer. Il Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

65

Page 66: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

veut avoir une famille, un foyer, une femme et en aucun cas reproduire le schéma paternel…« Les coups les plus violents, je les ai reçus de celui qui aurait dû me prendre par la main et me dire je t’aime ».Ce livre est émotionnellement dur, mais captivant.Le message d’espoir est l’un des deux thèmes principaux de Tim Guenard ; on reçoit des émotions fortes et un grand attendrissement vis-à-vis de l’auteur.Les horreurs de sa vie, et les embûches au bonheur nous en disent beaucoup sur nos problèmes.Il nous apprend à chercher pourquoi les « mauvais garçons » agissent de telle sorte, ne pas juger si l’on ne connaît pas.Tim a été un « dur » renvoyé de la maison de correction, boxeurs, loubars… il s’est pris en main et a décidé d’être aimé.Ce témoignage est un message d’amour et de pardon, il a pardonné à son père : « Moi, je suis arrivé devant lui après des années d’absence et je lui est balancé mon pardon […] »La force qui l’anime et sa sincérité m’émeuvent.Après avoir lu le récit de sa vie, nous, en tant que lecteurs, avons du mal à pardonner à son père.L’amour que Tim a en lui, l’espoir qu’il a d’aimer est particulièrement touchant.« Pardonner, ce n'est pas oublier. C'est accepter de vivre en paix avec l'offense. Difficile quand la blessure a traversé tout l'être jusqu'à marquer le corps comme un tatouage de mort. […]La douleur se réveille souvent ; avec elle, la mémoire. Pour pardonner, il faut se souvenir. Non pas enfouir la blessure, l'enterrer, mais au contraire la mettre au jour, dans la lumière ».Tim Guenard vit actuellement sur les bords de Lourdes, entouré de sa femme Martine, et de ses 4 enfants. Il a 40ans, est apiculteur, ils accueillent tout deux des personnes en difficulté et les aident à se reconstruire.Et je finirai cet article par ces mots à lui : « Aujourd’hui je me bats pour être un bon père, un bon mari et un bon fils... de Dieu le Père. Mes enfants sont devenus mes racines. Auprès d'eux, l'homme blessé que je suis a reçu des guérisons. Lorsqu'ils m'appellent mon papa, je sens un délicieux frisson courir le long de mon échine. Une émotion exquise. Je ne veux pas m'habituer à ce qu'on m'appelle papa. C'est la plus belle chose au monde. Je me souviens de tous ces " mon papa " qui m'ont manqué. Je rends grâce. Et je confie au Dieu Père tous les enfants qui n'ont personne à qui dire " mon papa ". »

MCH, 2nd, Activité "Journaliste en herbe"Illustrations : droits réservés au lycée Saint Charles, Le Mans

Nos passions   2nd

UN CHAMPION À MES CÔTÉS

Sébastien Bourdais est un jeune Sarthois de 25 ans qui a déjà remporté le championnat de Champ car aux Usa en 2004.Je suis une fan de Sébastien Bourdais depuis déjà 4 ans. Je l’ai rencontré pour la première fois à la Parade des Pilotes en 2000.Depuis 1 an je fais partie de son fan club.

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

66

Page 67: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

J’ai eu la chance de me faire photographier avec lui à la Parade des Pilotes 2000 et à l’Abbaye de l’Epau en Décembre 2004 pour célébrer son retour en France.Dès que je le vois je craque sur lui car pour moi c’est un champion qui n’est malheureusement connu que par un petit nombre de Sarthois.Il a tout de même la chance d’être l’ambassadeur du Mans auprès de la Fédération Française d’Automobile.C’est un homme simple, sympa et qui a tout pour être un champion.Comme dirait Sébastien Bourdais « Rouler avec une Ferrari c’est comme donner une sucette à un bébé ».

Je suis tout à fait d’accord avec ce qu’il dit car je pense que rouler en Ferrari est aussi réalisable que de donner une sucette à un bébé.

J’espère que le rêve de Sébastien Bourdais se réalisera un jour car il mérite énormément de monter en F1.

Coralyne Beaudoux, 2nd, Activité "Journaliste en herbe", 11/02/2005Illustrations : droits réservés au lycée Saint Charles, Le Mans

Nos passions   2ndCÉLINE DION

Chanteuse, comédienne, née à Charlemagne, près de Montréal le 30 mars1968. Sa mère était violoniste et son père accordéoniste. Issue d’une famille de quatorze enfants, la plupart actifs dans le spectacle ! Céline commença à chanter des chansons de Ginetto Reno à l’âge de sept ans au restaurant de ses parents puis sa mère lui écrivit sa première chanson : « Ce n’était qu’un rêve » et en expédia l’enregistrement à René Angelil qui devint plus tard son mari et le père de son enfant René Charles. En peu de temps, elle conquit les Etats-Unis, l’Europe…, bref le monde grâce à sa voix extraordinaire et à sa simplicité ! Mon album préféré de Céline est : « D’eux ».

Amandine, 2nd, Activité "Journaliste en herbe", 11/02/2005Illustration : droits réservés au lycée Saint Charles, Le Mans

Nos loisirs   2ndPEACE LOVE & KURT

Leader du groupe grunge « Nirvana », Kurt Cobain a réussi à toucher toute une génération, grâce à des mélodies accrochantes, et des textes touchants, inspirés de son vécu et de ses rêves..

Ils sortent en 89, leur premier album « Bleach », qui n’eut pas un énorme succès, mais certaines personnes remarquent le talent, l’énergie, la présence et le charisme qui émanent de Kurt Cobain.

Malgré cet échec, ils sortent le 23 septembre 1991, « Nevermind Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

67

Page 68: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

», qui, grâce à des titres comme « Smeels Like Teen Spirit », « In Bloom », etc.... atteint un succès international, et se vend à 6 millions d’exemplaires. Kurt Cobain commence à avoir d’intenses maux d’estomac, mais les médicaments ne servaient à rien. Il commence donc à prendre des acides et de l’héroïne afin de diminuer les douleurs. Début 1992 au cours d’une tournée en Europe, il rencontre Courtney Love, leader du groupe pop « Hole » et se marie avec elle peu de temps après. Elle aussi a beaucoup de problèmes avec l’héroïne. Ils auront un enfant en avril 1993, appelé « Frances Bean », car elle avait une forme de haricot à la première écographie !!Après une longue attente, le 13 septembre 1993 parait « In Utero », qui est un album beaucoup moins formaté « radio » que son prédécesseur, qui connaîtra donc un succès moins important !

Malgré de nombreuses cures de désintoxication Kurt Cobain était toujours accro à l’héroïne, et dépensait 400$ par jour pour se fournir.

Le 18 novembre 1993. Nirvana, a été invité sur le plateau de MTV, pour un de leur fameux « Unplugged », un concert entièrement acoustique, et ce fut une ENORME réussite. Le CD de ce concert sortira peu après la mort de Kurt Cobain et ce fut l’un des cd les plus vendus dans l’histoire du rock.

Le 4 avril, Kurt Cobain s’échappa du centre où avait lieu sa cure de désintoxication, rentra dans sa maison à Seattle, prit une dose d’héroïne inhumaine, écrivit une lettre pour sa femme et se tira une balle dans la tête.Un électricien découvrit le corps le 8 avril, et Kurt Cobain est rentré dans le grand groupe de rock star morte à 27ans : Jim Morisson, Jimmy Hendrix, Janis Joplin etc..

« Paix, Amour, Empathie.. »

L. Donne, 2nd, Activité "Journaliste en herbe"Illustrations : droits réservés au lycée Saint Charles, Le Mans

Nos loisirs   2nd

La magie est ce que l’on pourrait appeler l’impossible. Je me rappellerais toujours de la première fois où j’ai fait un tour devant un public et il y avait des enfants qui regardaient avec des yeux qui brillent. C’est là que l’on se rend compte que la magie est un outil de langage car elle parle avec les yeux.Cela m’a donné envie de continuer pour faire encore briller quelques petites étoiles. Pour vous donner l’envie de commencer voici un petit tour !

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

68

Page 69: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Le tour : L’heure des AS !!!!Secret : prenez un jeu de cartes et avant de faire le tour placez les quatre as au-dessus puis faites examiner le paquet. Ensuite faites le mouvement droite gauche pour faire deux paquets du même nombre de cartes, renouvelez l’expérience avec les deux paquets obtenus et ensuite retournez les quatre cartes sur les quatre paquets et si c’est l’heure ils apparaîtront.

Matthieu , 2nd, Activité "Journaliste en herbe"Illustrations : droits réservés au lycée Saint Charles, Le Mans

Nos voyages   2ndC'EST CHEZ MOI

Mon pays d’origine, le Maroc est un petit pays qui m’a toujours fait rêver, que ce soit ses plages, ses saunas, ses hôtels, ses traditions…

Un hôtel de Marrakech

Quelques villes importantes :

Rabat, ma ville est la capitale !Pour moi, Rabat est la meilleure ville du Maroc puisque c’est là qu’habite le roi Mohamed VI !Chaque fois que je pars au Maroc, j’ai l’impression de revenir chez moi. Je pars au Maroc environ une fois par an pour revoir mes oncles et ma tante.A chaque fois que je vais là-bas je me renouvelle l’esprit car je retrouve mes amis, mes cultures, mes paysages (les plages, « le sable », les montagnes…).

Marrakech, Grande ville touristique (qu’il faut essayer de visiter !!!) qui est située au centre du Maroc. C’est une très jolie ville avec plein de places et de monuments à découvrir : la mosquée « El Fna », la place Djemaâ El Fna, les grands marchés…

B. Aïsha, 2nd, Activité "Journaliste en herbe"Illustrations : droits réservés au lycée Saint Charles, Le Mans

Nos loisirs   2ndMERZHIN

Ce Groupe de rock celtique et festif débute sa carrière en 1996. Les membres du groupe commencent sur le banc d’une école !

Durant l’été de 1996, leur premier concert à Landerneau pour la fête de la musique fut un succès énorme.

Eté 1998, l’histoire se poursuit avec la rencontre d’un gérant de bar qui décide de programmer MERZHIN durant ses soirées ! Satisfait de cette musique, il décide d’en parler à

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

69

Page 70: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

un de ses compères Dominique Leclerc (Producteur).Les deux hommes, à la tête d’une boîte de production organisatrice de concerts (LMP), décident qu’il est temps pour eux d’aider ce jeune groupe prometteur.Octobre 1998, LMP et MERZHIN officialisent leurs premiers contacts par un contrat de management afin d’assurer le développement du groupe. On évoque l’idée d’un CD de quelques titres pour pouvoir démarcher quelques pubs concerts afin de se faire les dents sur scène et au comptoir.Avril 1999, sortie du mini album de 5 titres. Ce premier CD est édité à 3000 exemplaires et envoyé à de nombreux lieux de concerts, et conjointement mis en vente par le réseau de STARTER en Bretagne.Eté 1999, première tournée, premier contrat de disque… LMP organise une première tournée des bars et des clubs de la région, et tout s’enchaîne à une vitesse folle : la plupart des concerts attirent beaucoup de monde, MERZHIN est même cette année là révélation du Festival Off de Lorient en août… Le groupe se vend de mieux en mieux, hors des frontières régionales, mais cela commence à faire peur à certains membres du groupe, car ils n’ont pas fini leurs études !Mais ils décident tant bien que mal de continuer l’aventure et signent un nouveau contrat de licence avec une nouvelle maison de disques du label BMG qui se chargera dorénavant de promouvoir le groupe et de distribuer les (futurs) albums. L’album : « Pleine Lune », qui s’est vendu à 40 000 exemplaires dans toute la France.

Eté à Novembre 2000, multiples concert pour promouvoir l’album : « Pleine Lune ».

Août 2002, leur deuxième album intitulé : « Adrénaline » est mis en commerce après un an d’enregistrement en studio, mais les radios n’ont pas voulu les faire passer sur les ondes car la musique du moment est plutôt du R&B. En 2004, la tournée pour l’album : « Adrénaline » et la reprise du chemin du studio pour remettre les idées au clair à grands renforts de percussions de rock’ n’roll. But avoué : le troisième album.

Nous verrons la suite des évènements en 2005…

Benoît, 2nd, Activité "Journaliste en herbe", 11/02/2005Illustrations : droits réservés au lycée Saint Charles, Le Mans

Nos passions   2nd

PLUS FUN... PLUS SNOWBOARDSi le snow est la nouvelle tendance je pense que le snow est surtout pour les amateurs de sensations fortes. Ce nouveau sport est apparu il y a quelques années pour satisfaire une nouvelle génération plus friande de nouvelles sensations.

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

70

Page 71: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

On recense 5 disciplines :

 

Le Freestyle ou half-pipe : figures acrobatiques dans les rampes de neige, Le style alpin : slalom géant, super-géant, Le free-ride : pratiqué dans les hors-piste, où il y a de la poudreuse, Le boarder cross : catégorie très spectaculaire, il s’agit d’une course par groupe de 2 ou 4, sur un parcours jonché de bosses, virages et tremplins, Le module contest : c’est une épreuve de saut.

C’est moi ! vous le croyez ?

Dans ce type d’épreuves, les accidents sont nombreux, notamment chez les débutants qui se rattrapent le plus souvent sur les mains. Il s’ensuit des fractures de bras et d’épaules.

Mathieu Minier, 2nd, Activité "Journaliste en herbe", 11/02/2005Illustrations : droits réservés au lycée Saint Charles, Le Mans

Nos passions   2ndC'EST CELLE LÀ QUE JE VEUX

Parfois il y a des forces proches à forte personnalité qui sont puissantes, fiables et belles. La Toyota Celica fait partie d’elles.

En quelques points elle exploite un 4 cylindres, 1.8 litres nommé VVTI. Développant 143 chevaux, 16 soupapes et avalant le 0 à 100km/h en 8.7 secondes.

Elle est fiable, sécurisante, majestueuse et aussi magnifique autant par la beauté extérieure qu'intérieure. Pour finir elle est faite selon mes exigences.

Julien Heras, 2nd, Activité "Journaliste en herbe"Illustrations : droits réservés au lycée Saint Charles, Le Mans

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

71

Page 72: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Nos voyages   2nd

Connaissez-vous ces drapeaux ?

La capitale de la l’Allemagne est Berlin.

La capitale de la Turquie est Ankara.

La capitale de l’Espagne est Madrid.

Les allemands mangent beaucoup de charcuterie par rapport à l’Espagne qui, elle, n’en mange pas et par rapport à la Turquie qui en mange très peu. Une des traditions très connue de l’Allemagne est la fête de la bière (en octobre).Autre tradition, les marchés de Noël et plein d’autres fêtes…Il y a de très jolies collines à voir, et des musées très intéressants…

Les turcs mangent des kebab, et notamment au petit déjeuner ils mangent beaucoup de fromages.Il y a la basilique Sainte Sophie qui est très jolie, à ISTAMBUL. Elle réunit dans son architecture, à la fois les styles musulman avec ses 4 minarets et chrétien.Il y a beaucoup de mosquées notamment la mosquée Bleue. Il u a aussi des plages qui sont plutôt très jolies et assez grandes.

La fête nationale est le 12 octobre.En plus des corridas, l'Espagne a des coutumes gastronomiques très connues comme la Paella, Las Fallas, ainsi que le Turron qui est offert à Noël… Il y a aussi en Espagne de très belles plages A Barcelone, il y a la Sagrada Familia de Gaudi.Picasso est célèbre et a peint de très beaux tableaux comme les demoiselles d’Avignon.

Nous sommes parties en Espagne, en Allemagne, en Turquie. Durant ces séjours il s’est passé beaucoup de choses. Dans ces trois pays nous avons visité des musées dans lesquels on nous a raconté l’histoire du pays où nous étions. Chaque pays a une histoire très différente de celle des autres. Ce qui nous a permis d’apprendre différentes cultures.

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

72

Page 73: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Nancy,Céline,Lucile , 2nd, Activité "Journaliste en herbe", 11/02/2005Illustrations : droits réservés au lycée Saint Charles, Le Mans

École Molière Le Mée sur Seine France

Nos lectures   CM2JE ME SOUVIENS... ILS SE SOUVIENNENT

de leurs peursNous avons décidé d’enquêter sur les souvenirs qui font peur et surtout sur les souvenirs de lectures. Pour cela, nous avons demandé à une centaine d’élèves de l’école Molière de répondre à un questionnaire.Des souvenirs de lecture

Illlustration inspirée du cri de Munch

Lucien : « J’ai eu très peur dans un stade près d’une forêt. Des habitants et mes amis nous nous racontions des histoires d’horreur ».Canan : « Une fois, j’ai entendu dans un livre des femmes qui étaient découpées en morceaux comme Barbe Bleue; ça m’a fait peur ».Naomi : « J’ai eu peur quand j’ai regardé et lu Harry Potter ».Valentin : « Je me souviens que j’ai eu très peur quand j’étais en train de lire « Vendredi 13 ». Il y avait une paire de ciseaux plantée dans la nuque de quelqu’un. »Vincent : « C’était un soir, ma mère m’a raconté des histoires. Comme ma fenêtre était ouverte, un coup de vent ouvrit mon placard. Et j’ai cru qu’un monstre allait s’en échapper ».Amandine : « J’ai très peur quand je lis, je vois les personnages réellement dans ma chambre. Aussi ça fait du bien d’avoir peur ».Lloyd : « J’ai peur quand je fais le grand 8 et lis « la maison aux 6 cercueils » de J. Peel ».

Analyse de l’enquêteLa plupart des enfants disent ne pas aimer lire ou ne pas être peureux. En revanche, quand on leur demande s’ils aiment lire les livres qui font peur, les deux tiers répondent oui. Ils les préfèrent parce qu’il y a du suspense, de l’action, des sensations fortes, des monstres effrayants, des choses extraordinaires, des sorcières, des dragons, des fantômes ou des ogres. Les genres de livres préférés sont les romans policiers, fantastiques et les contes comme Barbe Bleue. Les filles osent plus montrer leur peur que les garçons. Elles se souviennent mieux des titres comme la maison aux 6 cercueils, Harry Potter, la maison hantée…Non pensons aussi que les enfants aiment les histoires qui font peur parce qu’ils savent que c’est de la fiction. Ca les aide à affronter leurs vraies peurs.

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

73

Page 74: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Des témoignagesJudith : « Quand j’étais petite j’avais peur car je croyais qu’il y avait un monstre sous le lit ».Nicolas : « Quand mon père est entré dans ma chambre en pleine nuit, j’ai cru que c’était un monstre ».Elisabeth : « J’ai eu peur quand j’ai regardé un film. Une fille était perdue dans la forêt, une dame la regardait avec des yeux ronds. La petite fille a crié et la dame n’a rien fait ».Christelle : « J’ai eu très peur quand un garçon a imité une sorcière. Mais cela m’a donné une bonne leçon ».Tiffany : « J’ai eu très peur quand j’ai laissé mon placard ouvert, j’ai cru qu’il y avait quelqu’un et ma sœur m'a fait peur en mettant une torche sur son visage ».Sophie : « J’ai eu très peur quand, le soir après mangé, j’ai perdu une dent. Quand je dormais, deux personnes avec des chapeaux pointus sont venues me la prendre ».Destan : « Quand il pleut, le soir, les arbres tapent sur la fenêtre. On dirait que c’est une personne ».

CM2 A

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

74

Page 75: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Collège Pierre Mendès-FranceParis - 20ème France

Notre pays   4ème SEGPA

RÊVE AU MALIL’arrivée dans le pays

Il y a trois ans je suis parti au Mali, à Bamako. C’était en juillet, il faisait très chaud et je me souviens des paysages immenses, ocres et verts, je me souviens d’un baobab énorme que quelqu’un avait creusé pour s’en faire un lieu de réunion avec ses amis.Quand la nuit est tombée, mon oncle est venu me chercher pour m’emmener chez lui au village. Arrivés là-bas, il m’a montré tous ses animaux : les chevaux, les ânes, les moutons, les chèvres regroupés dans différents enclos autour de la maison. Il y avait même un chien de garde.

Tous réunis autour du tiebAprès la visite on s’est installés dehors, autour d’une grande table pour manger « le tieb ». Vingt-cinq personnes étaient réunies là, la famille et les voisins. Ma tante a amené les plats : le riz qu’on mange avec les mains, le poisson en sauce avec des légumes. Chacun avait un grand bol et on se servait avec une grande écumoire.

Rencontre irréelle avec trois chasseursMes cousins et leurs amis m’ont raconté des histoires de hiboux qui crachent du feu et de chasseurs volants. Dans la nuit j’ai rêvé…Je suivais trois chasseurs dans la brousse. Tout allait très bien, ils dansaient, ils chantaient et tiraient des coups de fusil pour chasser les mauvais esprits. Tout d’un coup, le premier chasseur s’est transformé en lion, le deuxième en caillou et le troisième en termitière. Alors là, j’ai couru, couru et je me suis réveillé.      

Ouagué Kadiourou, 14 ans4ème de la SEGPA

Notre pays 4ème SEGPA

LES CHASSEURS DE MUSIQUE La confrérie des chasseurs est puissante et la plus vieille institution du Mali.

Les chasseurs font le lien entre les hommes et les forces de la nature et à ce titre, ils ont quatre grandes fonctions. Il leur incombe la création des villages et du tracé des routes, la gestion de l'Armée et de la police communautaire, la médecine traditionnelle.Au cours des cérémonies, les chasseurs dansent, chantent et tirent des coups de fusils pour chasser les mauvais esprits.Avec leurs connaissances de la brousse et de sa flore, les chasseurs sont des guérisseurs dont l'efficacité n'est plus à prouver.D’après les conteurs d’Afrique les chasseurs du mali peuvent se métamorphoser.      

4ème de la SEGPA

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

75

Page 76: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Notre pays 4ème SEGPA

LE MALICARTE DU MALI

Statut : République Superficie : 1 240 190 km²Population : 11 000 000 habitants (est. 99)Langue officielle : Français Langues parlées :

 Bambara, Peul, Senoufo, Soninke,Songhai, Dogon

Religions :   Islam (94 %),

Christianisme (4 %)Animisme (2 %),

Capitale : Bamako 4ème de la SEGPA

Illustration : droits réservés

Notre pays 4ème SEGPA

TIEB DIENRecette du tieb

Ingrédients :- 1 gros poisson (Daurade ou Mérou )- Oignons : 2- Carottes : 4- chou vert : 1- Navets : 2 - Manioc : 1 tubercule- Potiron : 1 morceau- Tomate concentrée : 1 petite boîte- Yète (poisson séché) : 1 morceau- sel, - piment,

- 1 cube maggi

Préparation :

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

76

Page 77: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Faire dorer le poisson préalablement fariné et le garder de côté. Eplucher et couper grossièrement les légumes. Dans une marmite, faire revenir dans de l’huile, la moitié des oignons émincés avec la tomate concentré, délayée dans un peu d’eau. Mettre de l’eau et faire bouillir. Plonger alors tous les légumes y compris l’autre moitié d’oignons mixés ou pilés et y ajouter le cube maggi. Saler, ajouter le piment entier sans le couper, faire cuire environ 1 heure et mettre ensuite le poisson et laisser cuire 20 mn. Quand tout est cuit sortir l’ensemble des ingrédients et maintenir au chaud. Dans le bouillon, faire cuire le riz à petit feu.Pour servir prendre un grand plateau y verser le riz puis disposer le poisson et les légumes au centre du plat.

4ème de la SEGPAIllustration : droits réservés

Notre pays 4ème SEGPA

LE BAOBABLe baobab est un arbre de la savane africaine qui a une longévité exceptionnelle.On trouve des spécimens âgés de prés de 4500ans.Le mot baobab vient de l’arabe buhibab qui signifie «nombreuses graines».

4ème de la SEGPAIllustration : droits réservés:

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

77

Page 78: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Groupe Scolaire Med VRabat Maroc

Notre mémoire    

Je me souviens, tu te souviens… 

Nous aimons tous fouiller dans notre mémoire pour dénicher un bon souvenir qui nous fait rêver. Alors nous pouvons acquérir une certaine assurance produite par les bons souvenirs que nous retenons de notre passé. Et cela a une influence bénéfique sur le présent et sur l’avenir.Cependant, il n’y a que ces bons souvenirs que nous réussissons à évoquer ; car, enfouis dans notre subconscient, il y en a certains, traumatisants, qui nous marquent d’une manière indélébile et qui influent sur notre comportement d’une façon ou d’une autre. Ainsi on finit par se poser une question complexe : Les souvenirs participent–ils dans la progression de l’être humain ou au contraire font-ils de lui un être condamné par le passé et ses tourments ?Si on observe certains patients atteints d’amnésie, on se rend compte de l’importance du passé en ce qui concerne la mise en place de notre présent. Ces personnes sont incapables de vivre sereinement parce qu’ils n’ont aucune référence qui les lie avec leur passé. Ils ne peuvent donc reconnaître ni leurs goûts, ni leurs pensées antérieures.Mais, il est vrai qu’on préfère oublier des souvenirs douloureux qui génèrent en nous une morosité incurable.Alors comment pouvons-nous traiter nos propres souvenirs ?Pour pouvoir trouver la réponse, on ne doit pas craindre le passé. On devrait l’inclure dans notre vie quotidienne et faire preuve de volonté pour surmonter toutes nos angoisses.

Nawal Alioua (17ans).:

Notre enfance    

C’était un jour inoubliable !

Je me souviens d’un jour remarquable qui restera bien gravé dans ma mémoire. C’était ma première entrée en classe, le jour où mes parents ont décidé qu’il fallait que j’aille à l’école. A leurs yeux, j’étais la fille gâtée qui vivait avec son petit frère et il était temps d’avoir des amies.Je passais mon temps à regarder les dessins animés et à feuilleter les bandes dessinées. C’était pour cela que j’avais une immense imagination. Ma mère me disait toujours que je vivais au sein de la fiction. Tout le temps, j’étais calme et silencieuse, la notion du bruit n’existait pas pour moi.Je me souviens encore de ce jour. C’était mon père qui m’a accompagnée à l’école. Sa voix était rassurante. Il est resté avec moi à peu prés quinze minutes, puis il a disparu, j’ai cru que je ne le reverrais plus jamais.En entrant en classe, la première chose que j’ai remarquée, c’étaient les illustrations sur les murs, puis le bruit que produisaient les autres élèves. Quelques mots étaient écrits sur le tableau noir.

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

78

Page 79: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

J’ai fermé mes yeux en les pressant de mes deux mains et j’ai commencé à imaginer que j’étais dans une autre planète.Mais le bruit des élèves était insupportable. J’ai sursauté quand une voix m’a demandé mon nom. Aucune réponse. Tout à coup, j’ai commencé à crier et à pleurer. J’imaginais que la vie se réduisait dans cette classe, en une superficie limitée. Je vivais un grand cauchemar.Personne ne m’a demandé pourquoi je pleurais. Seule une petite fille, qui était assise tout prés de moi, a osé me poser cette question. J’ai retenu mes larmes un instant et aussitôt, j’ai continué à pleurnicher.Je n’ai ouvert les yeux que lorsqu’on m’a dit que ma mère était là. Elle était venue me chercher. Alors j’ai quitté ce monde étrange où l’on parlait tous à la fois. J'ai serré la main de ma mère très fort. Comme elle discutait toujours avec ma maîtresse, je la forçais à partir, tellement j’avais hâte de retrouver ma vie paisible.

Asmae Al Moqaddem (17ans).

Notre enfance    

Je me souviens d'avoir étéUNE ADOLESCENTE

Je me souviens,D’avoir été une adolescenteUn peu, mais pas trop délirante.Je me souviens,D’avoir vécu dans un drôle de mondeSans lois, ni amendes.Je me souviens,D’avoir voulu changer ce mondeEn un autre, plein de fées et de contes.Je me souviens,D’avoir voulu me révolter contre mes valeurs,Et de vivre ainsi sans peurs.Je me souviens,D’avoir aimé un jeune garçonAvec tendresse, douceur et passion.Je me souviens,D’avoir vécu cette histoire d’amourQui a laissé en moi, des peines et des remords.      

Rajae Lotfi ( 18 ans )

Lycée Lalla AïchaRabat Maroc

Notre mémoire    

SE SOUVENIR...Est-ce bon, ou mauvais ?

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

79

Page 80: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Lorsqu’on se remémore un événement, un voyage, un vécu, un fait, instinctivement, on éprouve des sentiments relatifs à la nature du souvenir. On rit, on pleure, on appréhende, on jubile … Cette tendance et cette aptitude à se souvenir est-elle bonne ou au contraire nuit- elle au déroulement normal de notre vie ? Ma foi, elle est serviable quand il s’agit d’agréables souvenirs récréatifs. Cela constitue en l’occurrence une évasion effective et une échappée infaillible lorsqu’on vit un malheur : on ne se lasse point de ce passe-temps synonyme de quiétude.D’autres personnes considèrent que le fait de se souvenir est plutôt déplaisant car il ne vient à leur mémoire que les souvenirs déplaisants, des événements douloureux et pénibles appartenant à un passé banni.En somme, si pour certains, le souvenir « est un fait qui peut luire comme un ostensoir » (Baudelaire) ; pour d’autres, en revanche, c’est « un miroir horrible qui fait souffrir » (Maupassant)

Nada El Ouadrhiri (15 ans)Professeur : Nezha Omari Alaoui

Notre enfance   1ère ABS3Un mensonge

J’étais une enfant plutôt calme et sage. Ce qui fait que des bêtises je n’en faisais vraiment pas trop ; n’empêche que comme chaque enfant de mon âge, il fallait bien s’amuser et mentir un peu quand même.L’un de mes souvenirs les plus marquants fut celui où j’ai dû mentir pour ne pas aller à l’école.A cette époque, j’étais en CE1, et le bus de l’école passait toujours me prendre devant chez moi et m’y déposait une fois les cours terminés, moi et mon ami Mehdi qui habitait un peu loin de notre maison. Et c’était l’oncle Jamaâ, l’assistant du chauffeur qui s’occupait toujours de moi à la demande de ma mère. Un jour à midi, en route vers la maison, l’oncle Jamaâ nous déclara : « s’il vous plaît, dorénavant, que ceux qui savent d’avance qu’ils ne peuvent venir nous préviennent ; ça ne sert à rien de perdre du temps à vous attendre ! »En entendant cette belle phrase, mon cerveau s’illumina d’une idée de génie : je n’avais qu’à lui dire que je ne viendrais pas cet après-midi. Ainsi il ne passerait pas me chercher et maman ne comprendrait pas pourquoi il n’était pas venu, il n’y aurait personne pour m’emmener à l’école et je pourrais enfin bénéficier d’un après-midi de luxe chez moi ! Quatorze heures approcha, nous descendîmes devant la porte de l’immeuble et nous restâmes là à attendre le bus …mais en vain. Maman dit : « c’est bizarre pourquoi il n’arrive pas? » Je répondis innocemment : « je n’en ai aucune idée ! »Il se faisait tard et je commençais à me sentir tellement fière de mon intelligence. Tout à coup ma mère me dit qu’on devait aller chez Mehdi pour voir si le bus était passé. Alors ça, ce n’était pas prévu. « Zut alors »me dis-je.Sa maman nous dit qu’il venait juste de partir et si on avait la chance (ou plutôt la poisse) on le trouverait. Alors, maman s’est mise à courir, m’entraînant avec elle pour rattraper le bus. Et malheureusement il était au coin de la rue attendant que le feu rouge laisse place au vert. J’étais tellement déçue.Mais, je savais qu’une bonne fessée m’attendrait au retour après que le « gentil » oncle Jamaâ me dénonça sans pitié à ma mère.

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

80

Page 81: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Là, je me sentis comme la fille la plus idiote qui puisse exister en regardant la porte du bus se refermer derrière moi et ma mère s’éloigner en me faisant des signes qui signifiaient :    « Tu ne perds rien pour attendre, je t’aurai à ton retour ! »

Mereiem Bouchtaoui (16ans)Professeur : Nezha Omari Alaoui

Notre mémoire    

Les souvenirsLes souvenirs sont des imagesVécues dans notre passageDans cette vie pleine de pages.Heureuses ou sinistresQuelques soient les vitresOuvrons-les pour nous rappeler Des faits qui crépitent Dans notre petiteCervelle qui susciteLe plaisir et le dégoûtLes bonnes actions de scoutLe bonheur et la fête La gloire et la défaiteDe notre vie d’élite.      

Fatima Zohara Moumayez (16 ans)Professeur : Nezha Omari Alaoui

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

81

Page 82: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Lycée Al Ghazali –TémaraRabat Maroc

Nos rencontres   1ère Sc. 1Une rencontre inoubliable

J’avais 5 ans quand j’ai rencontré Christophe, en 1992, dans un hôpital parisien. Nous étions atteints tous les deux de thalassémie, maladie qui nécessite une greffe de la mœlle osseuse.Nous avons subi tous les deux la même intervention chirurgicale. Heureusement pour Christophe, il en est sorti indemne ; quant à moi, malheureusement, l’opération s’est soldée par un échec, même si ma sœur était une donneuse compatible.

Durant cette intervention extrêmement difficile, nos mamans se sont rencontrées. À partir de ce moment-là est née une belle amitié entre nos familles et nous avons par la suite tissé des liens bien solides.Depuis, le soutien, la disponibilité de cette famille m’ont été d’un grand réconfort : ils ont parlé de mon cas à leurs proches, leurs amis, leurs collègues pour qu’ils puissent me venir en aide, et prier pour moi. Christophe et Siham

"Un baiser d'amitié et d'innocence"Grâce à eux j’ai pu me procurer l’appareil nécessaire au traitement (perfusions de Desferal).Je leur voue un sentiment sublime et beaucoup d’affection.Nos prières ont été exaucées, nous avons revu cette bonne famille. En 2001, nos amis français sont venus nous rendre visite au Maroc. Ils ont beaucoup apprécié l’accueil que nous leur avons réservé. Durant ces moments privilégiés, nous avons pu échanger nos idées, parler de nos pays, de nos religions, de nos modes de vie, etc.En 2003, j’avais des contrôles médicaux à faire en France, j’ai passé au sein de cette famille un week-end au cours duquel j’ai pu les apprécier encore davantage. Je me dis bien souvent : « C’est dommage qu’ils n’habitent pas au Maroc ! » Je suis très sensible à leur politesse, leur gentillesse, leur bonté. Je pense que le bon Dieu nous a réunis pour être ensemble. Le père de Christophe vient souvent au Maroc pour son travail et ne manque pas de venir nous voir.Je pense que les vrais amis sont ceux que nous rencontrons dans les moments pénibles de la vie, c’est pour cela qu’il faut à tout prix préserver cette amitié.Je me souviendrai toujours de ma rencontre avec Christophe dans cet hôpital.

Benjelloun Siham, 17 ans - Professeur : Haoua MalikaPhoto prise par Benjelloun Fouzia, et publiée avec l'autorisation des familles.

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

82

Page 83: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Collège Michelet Saint-Ouen France

Nos lectures    

QUI A CONNU LE FEU Rencontre avec Yvan Alagbé

In Who has known fire, Yvan Alagbé has imagined a meeting between King Behanzin, the African sovereign of the Dahomey Kingdom, and King Sebastien, who had left three centuries before, to enter a crusade against infidels.After doing some research on Behanzin and Dom Sebastien, we met Yvan Alagbé, the writer of Who has known fire. We talked about the imaginary encounter between two kings that time sets apart. What are their common points? Isn’t their story ours?Then, Yvan guided us into the discovery of Olivier Bramanti’s graphic work.Béhanzin et Sébastien sont deux rois qui se sont battus pour faire régner leur lumière contre les ténèbres de leurs ennemis. On a l’habitude de le dire pour Sébastien mais cela peut être aussi vrai pour Béhanzin. Ces deux rois ont été vaincus tous les deux et ont connu l’exil, l’éloignement. Ils ont été ennemis, opposés, puis, leurs histoires se sont liées.On peut imaginer leur rencontre sur une île où l’histoire des blancs et celle des noirs se sont heurtées et mêlées : la Martinique, la Guadeloupe, Haïti, Cuba, le Cap-Vert…Au sein du Club Citoyenneté, si chacun(e) pense à la génération de ses grands-parents ou de ses arrière-grands-parents, nous nous rendons compte que nous avons tous et toutes des origines floues et multiples. Nous sommes des métis et des métisses. Notre histoire c’est celle des colons et des colonisés. Comme dit l’écrivain américain James Baldwin en regardant un film de Gary Cooper sur des cow-boys et des indiens, nous découvrons, un jour, que l’indien(ne) massacré(e) c’est chacun(e) d’entre nous (« ne suis-je pas indien aussi ? » Qui a connu le feu), mais aussi, pouvons-nous ajouter, que le cow boy, la cow-girl, abruti(e), c’est aussi chacun(e) d’entre nous.Cette rencontre imaginaire, qui parle du christianisme et du vaudou, nous fait réfléchir sur les religions. Nous rions facilement des croyances des autres que nous considérons comme des légendes, des mythes amusants. Peut-on regarder avec la même distance la religion, la culture de notre famille ?Les illustrations d’Olivier Bramanti dialoguent avec le texte. Pas de couleurs flashy qui attirent, accrochent, rassurent, mais limitent la vision. Du noir sur la page blanche, contretype de la blancheur aveuglante qui veut faire disparaître le noir, les peurs, les douleurs, les souffrances, la misère. Mais, un regard attentif décèle du blanc dans le noir…Pas de paysages exotiques mais des corps, des têtes qui racontent avec beaucoup d’émotion et en laissant la place à l’imagination, l’histoire de la colonisation, les défaites.Chacun(e) peut interpréter les dessins comme il/elle veut. Chacun(e) peut lire l’histoire comme il/elle veut : dialogue entre deux rois, entre un colon et un colonisé, entre deux fantômes, deux spectres, deux fous, deux prisonniers, deux ivrognes.

Qui a connu le feu… Qui a connu la lumière, la chaleur, le soleil, le mouvement de la flamme, la brûlure, la destruction, la mort, la nuit, la peur, la torture, le changement dans la douleur, la connaissance et le danger, la vie…

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

83

Page 84: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Illustration : Olivier Bramanti

Qui a connu le feu est publié aux Editions Frémok.

Club CitoyennetéIllustration : Olivier Bramanti, droits réservés au club citoyenneté du collège Michelet

Nos lectures    

QUI A CONNU LE FEU Histoire de Dom Sebastien

Whoever could be interested in the imaginary encounter of King Behanzin with King Dom Sebastien?This is what we asked ourselves on hearing about Yvan Alagbé and Olivier Bramanti’s project. We started doing some research. The stories of these two kings are fascinating. They set us thinking about great discoveries, slavery, religions. Let us go back in time and meet Dom Sebastien.

Le XVIème siècle, c’est l’Age d’Or pour le Portugal. Dans le sillage des découvreurs (Vasco de Gama), et des conquérants, marchands et missionnaires vont construire un Empire du Brésil à Macao, en passant par l’Afrique. La littérature portugaise est riche de textes et de témoignages célébrant la construction, marquée par de terribles naufrages, de cet empire maritime. « O mer salée, combien de ton sel est fait des larmes du Portugal ! » (Mer portugaise, Fernando Pessoa). Le Portugal avait l’exclusivité du commerce au Brésil, en Afrique et dans tout l’Extrême-Orient. Tout s’est gâté en 1578 avec la bataille des Trois Rois (Trois rois y ont péri : le roi du Maroc, Abd al-Malik ; le prétendant au trône, l’ancien sultan, Mohammed al-Moutawakkil, qui avait été évincé par le roi, son oncle, et commandait dans ce combat un contingent renforçant l'armée portugaise ; le roi du Portugal).En 1578, le roi Sébastien avait 24 ans, il n’était pas marié. Il n’y avait personne pour lui succéder. Sa disparition signifiait la fin de la dynastie. La guerre était très mal préparée. Le roi est parti le jour de la Saint Jean avec une immense armée couverte d’armures très lourdes et très chaudes. Arrivés sur le champ de bataille, le 4 août, les Portugais ont été écrasés en quelques heures. Cette bataille, symbole pour les Marocains de la récupération des territoires nationaux et de la résistance à l'envahisseur chrétien, allait avoir des conséquences tragiques pour le Portugal : annexion du Portugal par Philippe II d’Espagne, perte de puissance des Portugais en Orient. Les Portugais et les Espagnols ont compris qu’ils ne pourraient plus toucher à la méditerranée musulmane. Ils n’ont plus songé à conquérir l’Algérie, la Tunisie ou le Maroc. La division entre l’Empire turc, le Maroc qui restait indépendant de l’Empire turc et la méditerranée chrétienne a été scellée à ce moment-là. Mais, là, où l’histoire devient encore plus intéressante c’est que dans l’imaginaire les Portugais ont continué à croire qu’une nouvelle croisade permettrait de conquérir ce territoire laissé à l’islam. Ils n’ont pas voulu croire à la mort du roi dont le corps n’a pas été retrouvé. Ils ont voulu

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

84

Page 85: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

croire que le roi s’était déguisé, échappé, et qu’il avait réussi à gagner la côte. Dans cette époque d’exaltation biblique, ils se sont mis à attendre son retour comme celui du messie. Des imposteurs se sont faits passer pour le roi et des personnes les ont suivis et se sont faites tuer pour eux. Le poète Fernando Pessoa a beaucoup écrit sur le retour de Dom Sébastien Les Portugais ont réussi à croire à leur propre fantasme, né de la douleur et de l’espérance. Lorsque Lisbonne se réveille dans le brouillard, les Portugais disent encore « Peut-être que le roi Sébastien va revenir ». Cet espoir du retour du roi s’est transmis du Portugal à l’empire. On en retrouve des échos au Brésil.

Club CitoyennetéIllustration : Olivier Bramanti, droits réservés au club citoyenneté du collège Michelet

Nos lectures    

QUI A CONNU LE FEU L’histoire de Béhanzin

Whoever could be interested in the imaginary encounter of King Behanzin with King Dom Sebastien?This is what we asked ourselves on hearing about Yvan Alagbé and Olivier Bramanti’s project. We started doing some research. The stories of these two kings are fascinating. They set us thinking about great discoveries, slavery, religions. Let us go back in time and meet King Behanzin.Fils du roi Glélé, Béhanzin (1844 – 1906) est le dernier roi du Dahomey (actuel Bénin). Béhanzin signifie mot à mot « Le monde tient l’œuf que la terre désire » et peut être interprété par « Je suis le roi attendu par le monde entier ».La richesse du royaume du Dahomey était fondée sur le commerce des esclaves destinés à l’Amérique. Dès le XVIème siècle, le Dahomey a été le lieu privilégié de la traite des noirs.Les Portugais se lancèrent les premiers dans la traite des noirs, c’est-à-dire dans la déportation massive des africains vendus comme esclaves.Au XVIIIème siècle, les Etats (portugais, espagnols, anglais, hollandais), qui avaient des colonies, et les colonies américaines se livraient à ce trafic. Les villes (Nantes, Bordeaux, Liverpool, Bristol…) qui pratiquaient le commerce triangulaire prospéraient : les bateaux embarquaient des verroteries, des armes, des bijoux, de l’alcool. Arrivés en Afrique, les négriers échangeaient leur cargaison contre des esclaves. Les esclaves étaient vendus en échange de coton, de sucre, de vanille et de différents produits tropicaux. Les révoltes d’esclaves étaient assez fréquentes à bord.

Pour se procurer des esclaves, les européens faisaient sur le sol africain des descentes à main armée ou traitaient avec les chefs locaux qui vendaient des prisonniers de guerre et même leurs sujets.

Béhanzin s’opposa à la colonisation de son royaume par la France. C’est l’un des plus grands résistants africains aux conquêtes coloniales françaises. On raconte que, grâce à un sortilège, Béhanzin a arrêté de la main les troupes françaises. La France a conquis le Dahomey en 1894. La défaite de Béhanzin a entraîné le rattachement du Dahomey à l’Empire colonial

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

85

Page 86: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

français. Béhanzin fut dépossédé de son pouvoir et déporté à la Martinique puis en Algérie.Dans Qui a connu le feu, le roi Béhanzin parle. C’est un monologue, une diatribe. Béhanzin est très en colère. Il est dégoûté, révulsé par le comportement des colons : « Je vois les navires chargés d’esclaves à en couler, en route vers d’autres paradis, gonflés de peur et de haine. » « Combien mer salée contiens-tu de larmes de nègres ? » « Mais trop de crime, trop de sang. Quoi donc nourrissait votre folie. La lumière sans doute la lumière. »Il n’est pas pour autant le gentil de l’histoire : « Je suis moi aussi empereur, roi des nègres, grand marchand d’esclaves. »

Qui a connu le feu est publié aux éditions Frémok.

Texte : Yvan Alagbé

Illusrations : Olivier Bramanti

Club CitoyennetéIllustration : Olivier Bramanti, droits réservés au club citoyenneté du collège Michelet

Nos loisirs    

LA TÊTE À L'ENVERS Hip hop is not a form of dance, music and visual art –graffiti and tags—coming from nowhere. In The head upside down, a show conceived by contemporary choreographer Zaza Didier, three extremely sexy dancers, Adam Alli, Fabrice Taraud, Stéphane Soilihi , and one extremely funny and sexy lecturer, Véronique Rousseau, are telling us the story of the choreographic expression of the hip hop movementDans les années 1950-1960, aux Etats-Unis, la population noire livre une lutte acharnée pour mettre un terme à la ségrégation sociale. Des populations originaires d’Amérique du Sud (Mexique…) et des Caraïbes (Porto Rico, Jamaïque…), en quête de meilleures conditions de vie, viennent s’installer dans les ghettos. La crise économique est terrible et l’insécurité, la délinquance, les gangs, les trafics se développent.Dans les quartiers insalubres, mais aussi lieux d’échange de cultures, le Bronx, le Queens et Brooklyn, va naître le Hip Hop dans les années 1970. Des fêtes s’organisent, de nouveaux sons liés à l’emploi des doubles platines et de la table de mixage des DJs (disc-jokeys) originaires de la Jamaïque (un des premiers DJs, DJ Clive Campbell, qui a pris pour nom de scène, Kool Herc, en référence au légendaire Hercule) apparaissent (scratch, passe-passe…).

Les jeunes dansent et inventent une danse au sol, le Break Dance (break : interruption des instruments à l’exception de la batterie qui continue à donner le tempo ou le beat), melting pot inspiré par la danse acrobatique de James Brown, par les danses africaines, les comédies musicales de Cab Calloway, la salsa, la capoeira (Venus d’Afrique avec leurs danses et leurs chants, les esclaves brésiliens ont créé un rituel, la capoeira. Le rituel, qui semblait inoffensif aux yeux des maîtres, était une préparation au combat pour la liberté.), les arts martiaux, la gymnastique sportive. Les combats de danse, dans lesquels l’important est d’apprendre en imitant et en se défiant, prennent la place des combats

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

86

Page 87: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

meurtriers des gangs.Parallèlement au Break Dance, sur la côte ouest des Etats-Unis, se développent les danses debout. Le Locking (blocage), créé par Don Campbell, est inspiré du mime Marcel Marceau. Un nouveau style apparaît l’Electric Boogie connu en Europe sous le nom de Smurf. Les sources d’influence sont multiples : les danses africaines, les robots, le comportement des personnes, les séries TV, les reportages sur l’espace et les astronautes, les dessins animés, les affiches de PUB, le mime…Dans les années 1980, Afrika Bambaataa fait découvrir le Hip Hop à la France. Cet ex-chef de gang, devenu DJ, parcourt le Bronx et le monde. Il fonde la Zulu Nation (en référence aux guerriers Zoulous d’Afrique du Sud), mouvement pacifiste. Dans l’album, « Planet Rock », il rend hommage au groupe allemand Kraftwerk.La Tête à l’Envers est un spectacle inoubliable parce qu’il fait découvrir la fabuleuse histoire du Hip Hop mais aussi parce qu’il fait réfléchir sur les préjugés, les stéréotypes. Et si le Hip Hop permettait de lutter contre le sexisme, le machisme, l’homophobie, les ghettos culturels. Et si le tango et le Hip Hop se rencontraient… Et si le Hip Hop et la danse classique se rapprochaient… Sauts, pointes et têtes à l’envers… Yo…

« Les fleuves m’ont laissé descendre où je voulais ». Le bateau ivre, Arthur Rimbaud

Club CitoyennetéIllustrations : droits réservés au club citoyenneté du collège Michelet

Nos loisirs    

SOUVENIRMémoire, temps, espace

Contemporary dance does sound strange. Time, space…words that split your head as mathematics problems can do. Yet, following a contemporary dance workshop and talks in English, French, and Turkish, with choreographer Özlem Alkis and her working partner Claire Buisson, a researcher in sociology, the perceptions of the members of the Citizenship Club changed.So let us not be afraid of the dark. Let us dance and…rediscover mathematics.L’atelier avec Özlem et Claire nous a permis de mieux comprendre la recherche d’Özlem et des danseurs de danse contemporaine.Le corps du danseur, de la danseuse devient un espace, un espace qui se met en relation avec l’espace de la scène, l’espace des autres danseurs et danseuses, l’espace des spectateurs et des spectatrices.

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

87

Page 88: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Un espace n’existe pas, s’il n’est pas bâti, habité. Ce sont les corps, les gestes qui font exister l’espace. Notre espace c’est là où nous habitons, là où nous inscrivons des trajets, des allers et des retours. Comme dit Özlem, nous sommes tous des escargots et des tortues, nous vivons avec la maison que sont notre corps et notre espace mental.En apportant le mouvement, le temps, le corps du danseur, de la danseuse fait exister l’espace, le sort de l’indifférence.

Özlem part de la vie quotidienne et la transforme en mouvements de danse. Dans sa chambre en Turquie, en France, dans un studio de répétition, elle est attentive à la façon dont son corps réagit, aux souvenirs qui ressurgissent. Par le mouvement, elle met du lien entre les expériences du passé, du présent et crée des possibles, du futur.Özlem fait revivre dans l’espace de son corps des bouts d’expérience, des moments conscients et inconscients, pour produire une sensation nouvelle. Elle transfère des blocs de temps sur son coude, sur ses articulations, sur des morceaux de son espace. Elle donne à ses souvenirs un endroit où avoir lieu.Les danseurs donnent des espaces au temps. Par la rencontre des corps, des espaces, les temps des personnes se rencontrent

La danse contemporaine c’est le subtil croisement entre temps et espace. Le mouvement, le temps font exister l’espace, l’espace donne au temps, à la mémoire un lieu pour s’exprimer

Club CitoyennetéPhotos : Safia,

Nos rencontres    

RENCONTRE AVEC ÖZLEM ALKIS

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

88

Page 89: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Özlem Alkis is a young Turkish choreographer. She is interested in all types of dance: contemporary, classical, hip hop …Her latest show concept, The Body as a Room is a questioning about memory, about the body as space. For Michelet Junior High School’s Citizenship Club, she has run a workshop, together with her friend Claire Buisson, who is pursuing sociology research into contemporary dance. Memories of some encounter.Nous entrons dans la pièce. Il fait noir. Özlem nous demande de fermer les yeux et de nous déplacer dans la pièce. Que se passe-t-il dans nos têtes ? Le noir, c’est la peur, c’est la vie d’aveugle. On ne ferme les yeux que pour dormir, quand il n’y a personne à côté.Du silence, on passe au bruit, à l’agitation. Dans le « white studio » plongé dans le noir, ce sont des cris et des bousculades.Nous n’avons pas l’habitude de prendre conscience de nos corps. Les rares moments où nous faisons attention à notre corps sont des moments de douleur ou d’angoisse. Les anorexiques, les boulimiques, les toxicomanes maltraitent leur corps, l’exhibent là où leur histoire s’est brisée.Nous n’avons pas l’habitude de percevoir. Dans le monde occidental, on voit avec les yeux.Peu à peu, nous arrivons à nous calmer. Nous avons moins peur, nous faisons moins de bruit, nous ne courons plus n’importe comment. Nous commençons à marcher en cherchant à nous repérer, à ne pas heurter violemment un(e) camarade. Il n’y a pas que la vue pour se repérer : les mains, la chaleur des personnes qui passent autour de nous. Une énergie émerge du corps. On peut avoir une connexion avec le corps, autre qu’avec les yeux.

Un autre moment fort de l’atelier avec Özlem. Nous nous sommes mis dos à dos. Nous nous sommes mis à l’écoute du corps de l’autre pour sentir le mouvement naître dans le corps de l’autre. Il peut y avoir des conversations de corps à corps, les corps peuvent se mettre en résonance.

Club Citoyenneté,illustrations : Sarah, Islam

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

89

Page 90: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Lycée Cadi IaadSalé El Jadida Maroc

Notre mémoire 1 A.C.B.L.UNE BANDE À PART

L’institut ALAMANA est l’endroit où j’ai passé les plus beaux jours de ma vie, accompagnée de mes deux fidèles amis Houda et Amine. Tous les trois, on formait une bande à part.

Je suis née le 8 octobre 1987 en France dans une ville appelée Meulan, d’un père qui est ouvrier spécialisé à l’usine Renault et d’une mère, femme au foyer. On est d’origine berbère de la région d’Agadir et j’en suis très fière.

Deux ans plus tard, mon frère Ahmed est né. Nous quittâmes Meulan pour s’installer à Rabat puis après à Salé. Quelques mois plus tard, mon frère Younes est né. Je m’approchais de mes sept ans, et j’allais à l’institut ALAMANA où mon frère étudiait également.En 1995 j’étais en deuxième année, je commençais l’année dans la bonne humeur, car en plus de la naissance de ma petite sœur Meryem, j’avais fait la connaissance d’une très jolie fille nommée Houda et on était devenu de très bonnes amies.

Elle avait de longs cheveux noirs. Sa petite tête ronde et ses yeux rieurs lui donnaient un charme de plus, mais ce que j’appréciais le plus, c’était son sens d’humour. Elle me racontait des blagues et on s’amusait comme des folles dans la cour pendant les récréations. Je me souviens encore d’un petit garçon Amine qui nous rejoignait souvent.En classe, j’étais une élève sérieuse et douée surtout en français et puisque j’adorais la France, Amine, pour me taquiner, ne cessait de répéter que l’Allemagne est un pays plus beau que la France.

Quand le professeur sortait de la salle, Houda, Amine et moi profitions de ces rares occasions pour semer la pagaille en classe et quand le professeur essayait de trouver les coupables, il finissait par échouer car nous étions de vrais experts mais cela ne nous empêchait pas d’être les premiers de la classe et d’être la fierté de nos familles.

Amina BASKIKI, 17 ans., 1.A.C.B.L

Nos voyages 1 A.C.B.L.UN VOYAGE PAS COMME LES AUTRES

Le 15-7-1995 est une date que je n’oublierai jamais. Elle me rappelle le jour où j’ai vécu un événement qui m’a marqué pour toujours. J’avais huit ans et c’était les grandes vacances d’été quand mon père rentra de son travail et nous annonça une très bonne nouvelle : « Mes enfants, soyez prêts, dans quelques jours on ira tous en Espagne ! ».

Mon cœur fut inondé de joie et je n’arrivais pas à croire que je visiterais enfin le pays de mes rêves. Je ne réalisais que mon rêve était devenu réalité que lorsque mon père nous demanda

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

90

Page 91: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

de préparer les valises. Notre trajet commença d’abord par le voyage en train de Rabat en direction de Tanger où nous passâmes toute la nuit jusqu’à 8h du matin. Après avoir pris notre petit déjeuner, nous nous dirigeâmes vers le port où le bateau qui nous attendait était plein « à craquer » de voyageurs qui voulaient passer de l’autre côté de la Méditerranée.

Une demi-heure après, le paquebot leva l’ancre et commença à naviguer quand j’éclatai en sanglots de peur de tomber dans l’eau. Mon père essaya en vain de me calmer mais sans cesse je répétai : « je ne veux pas mourir, je veux rentrer chez nous ! »Je n’étais calmée qu’à la vue de charmants dauphins qui nous poursuivaient et nous souhaitaient la bienvenue à leur façon !

Une fois arrivés, nous étions reçus chaleureusement par mon oncle et son charmante épouse espagnole qui vivaient à Malaga. Ils nous firent visiter la ville avec ses musées, son théâtre et ses parcs d’attraction et quelle était notre joie en sachant que notre arrivée coïncidait avec la semaine de fête (fiesta).

Ce fut vraiment un séjour de rêve d’autant plus que j’avais fait la connaissance de Soraya avec qui j’avais passé de bons moments même si je ne comprenais pas toujours ce qu’elle disait.

Ce souvenir est resté à tout jamais gravé dans ma mémoire.Kawtar Bahou, 17 ans,

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

91

Page 92: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Lycée 23 "Frédéric Joliot-Curie"Sofia Bulgarie

Notre enfance    

MES SOUVENIRS Comment était ma première enfance ?

Chacun naît avec des traits caractéristiques qu'on garde jusqu'à la fin de sa vie.Les hommes acquièrent leurs habitudes par la suite dans le milieu social où ils se développent. Du moment de la naissance et le temps où je ne m'en souviens de rien, maman me dit que je suis née avec un sourire et que j'ai été un bébé très lumineux. Il paraît que j'ai été un bébé qui aimait beaucoup manger et boire, ce qui causait parfois des problèmes à maman. On m'a dit qu'à la fête, à l'occasion de mes premières pas, que tout d'abord j'avais pris des aquarelles et qu'ensuite j'avais couru pour attraper le petit pain. Mon rhume allergique et la présence de tiers d'amygdale, ne m'ont empêchée d'avoir une enfance ordinaire. J'aimais jouer au LEGO, regarder des BD à la télé et regarder des livres avec des images. Chaque soir maman me racontait des contes. Une autre particularité de mon caractère c'était que j'étais une enfant turbulente qui bougeait sans cesse et qui fouillait toute la maison. Ce qui est typique pour moi c'est que je suis un peu distraite mais je suis heureuse telle que je suis

Notre enfance   11classeMON ENFANCE

Je me souviens... Mon enfance était une suite d`amusement et de joie.Mais maintenant, quelle est l`enfance des petits ?

Trop différente que la mienne.Les jeunes gens de ma génération se souviennent de leur enfance

avec des promenades à la montagne ou dans le parc,avec des étés passés chez les grands-parents,

entourés d'attention comme des petits rois et reines.Moi, je me souviens

que chaque été je passais au moins un mois à la montagne dans un chalet avec ma grand-mère, mon grand-père et des amis.

Pendant les nuits nous faisions des feux,les adultes nous montraient comment s`orienter dans la montagne,

reconnaître les arbres, les fleurs et aimer la nature. Ils nous ont montré le monde passionnant des livres.

Et maintenant ? Quelle est l`enfance d'aujourd'hui ?

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

92

Page 93: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Les gosses ont changé les promenades dans la nature par des ordinateurs, le sport et les livres par des jeux électroniques.

Ces choses nouvelles présentent aux enfants de nos jours beaucoup d`information,mais dehors du pays de l`ordinateur, il y a un autre monde.

Mais si les jeunes ne s`intéressent pas à lui, il est en train de disparaître.Je me souviens de mon enfance comme la meilleure période de ma vie.

Une période qui m`a donné des richesses bien appréciées.Elle m`a montré ce que signifie l`amitié

et grâce aux livres, elle m`a appris comment rêver.J`avais une enfance magnifique

et je crois que chaque enfant le mérite.Pavlina Petrova 17ans

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

93

Page 94: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

1er collège de TriandriaThessalonique Grèce

Nos rencontres    

LA CATASTROPHE D'ASIE MINEURERencontre avec Andréas Tsiboukelis

Je suis né à Magnésie dans l’Asie Mineure, mais j’étais habitant de Smyrne ; membre d’une famille de six personnes.

Mon père était employé de la Gare Ferroviaire. En 1922 je suis devenu réfugié persécuté de l’Asie Mineure. Tout ce dont je me rappelle de ma ville, ce sont les événements graves dans ma mémoire. L’armée grecque reculait suivie de la population civile, 300 000 grecs de cette ville… et Smyrne était en flammes.

Quand on courait des environs vers le port, qui était le plus grand de la Méditerranée, on était poursuivi par une masse en colère. C’était des Tsetes, des Kurdes, surtout ceux-là, qui ont commis les crimes, qui ont pillé les gens, qui ont violemment enlevé les jeunes filles.La peur t’endurcit quand tu vois une telle masse derrière toi, quand tu vois une foule de personnes se diriger vers le quai de Smyrne pour se sauver. Les gens couraient, tombaient, se bousculaient et étaient piétinés.Des cris, des hurlements ; les mères perdaient leurs enfants.Devant cette panique et ce désastre, tu es perdu et apeuré.On essayait de trouver un bateau. Mon parrain m’a conduit en fuite vers le port pour nous embarquer, on a été arrêtés à la sortie de la gare ; on a emmené mon parrain et un peu plus loin, on l’a assassiné.Mon père a pu s’enfuir plus tôt grâce à son fez ; il s’est caché dans les soutes d’un navire. Un collègue turc de mon père qui était mécanicien des trains nous a enfin aidés à quitter Smyrne. Nous sommes partis ayant seulement avec nous un petit paquet avec la machine à coudre de ma mère et deux boites avec des bijoux en or. Un peu plus tard on a réalisé que ces boites ne contenaient que des fourchettes. Le 14 septembre 1922 on a débarqué à Kalamaria, à Thessalonique.

Keramari Stella, Hourpouliadou ChristinaPhoto, droits réservés au 1er collège de Traandria

Notre histoire    

LA CATASTROPHE D'ASIE MINEUREJe me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

94

Page 95: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Détails historiques1920 Traité de Sèvres. La Grèce reçoit la Thrace orientale et l’administration de Smyrne. Mais les jeunes Turcs Kémalistes se retranchent à Ankara en attendant de passer à la contre-attaque. 1921-22 : catastrophique expédition grecque en Asie Mineure. Victoire complète de Kemal.9 Septembre : Prise de Smyrne par les Kémalistes. Incendie et massacre de populations grecques.18 Septembre : les troupes grecques abandonnent l’Asie Mineure.11 Octobre : armistice. Le bilan du désastre grec est très lourd.24 Juillet 1923 : Traite de Lausanne. La Grèce perd la Thrace orientale, Smyrne et sa région et doit accueillir près d’un million et demi de réfugiés qui vivaient en Asie Mineure depuis l’époque homérique. 400 000 Turcs sont transférés en Anatolie. La Grèce paiera les conséquences sociales, politiques et culturelles de cette catastrophe militaire pendant des décennies.

Un grand malheur s’est abattu sur la Grèce.

Tant de corps jetés

Dans la gueule de la mer

Dans la gueule de la terre ;

Tant d’âmes

Livrées aux meules, comme des grains de blé

G. Seferis. Né Asie Mineure,Prix Nobel de Littérature

1er collège de TriandriaPhoto, droits réservés au 1er collège de Traandria:

Notre mémoire    

SOUVENIRS SCOLAIRESdes années 1970

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

95

Page 96: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Ma mère me parle souvent de sa vie scolaire qui est différente de la mienne puisque les temps ont bien changé. Elle allait à une école de jeunes filles et elle portait un long tablier bleu avec un col bleu comme toutes les jeunes filles de son âge. A vrai dire, cela ne lui plaisait pas du tout.Les profs étaient sévères et ils imposaient des punitions mais malgré leur sévérité, ils étaient respectés par la majorité de leurs élèves.Les élèves avaient cours tous les jours sauf le dimanche, les classes étaient petites et le nombre d’élèves énorme. Les écoles ne disposaient ni de laboratoires, ni d'ordinateurs et les livres étaient très compliqués. Malgré les difficultés et les problèmes que ma mère qui est prof d’anglais aujourd’hui, a affrontés, c’est avec émotion qu’elle se souvient de sa vie scolaire et elle voudrait revivre tous ces moments.

Efstratiadou Marianna

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

96

Page 97: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Zespó Szkól Tichy France

Notre histoire   classe III MIAUSCHWITZ

S'en souvenir pour que l'histoire ne se répète pasNous habitons à 25 km de cet endroit dont tant de gens gardent un souvenir douloureux. Rien d’étonnant que nous éprouvons le besoin d’en écrire.

Premièrement, pour rappeler que le camp d’extermination Auchwitz-Birkenau a été créé en Pologne par l’état nazi et entretenu par le Reich hitlérienne. Et beaucoup de Polonais y ont péri.Deuxièmement, pour évoquer d’autres camps, en Pologne et dans toute l’Europe, qui auraient dû « résoudre définitivement le problème juif ».L’antisémitisme n’est pas encore mort... Soyons vigilants !Troisièmement, nous voudrions souligner que dans des camps pareils, ce n’était pas que des Juifs qui étaient tués. De la même manière on a essayé de « résoudre » le problème des Roms, des Arméniens, des malades mentaux..... Quant aux autres nations et groupes n’appartenant pas à la race des « surhommes », on a commencé par l’élimination des élites intellectuelles et des autorités spirituelles : tout au début de la 2ème guerre mondiale, tous les professeurs des universités polonaises ainsi que des prêtres s’opposant à l’agression hitlérienne ont été arrêtés et transportés aux camps de travail comme celui de Dachau et où, en majorité, ils ont été tués. La xénophobie lève la tête de temps en temps ... Soyons vigilants !La quatrième raison qui nous pousse à aborder ce sujet, c’est la manière dont les nazis traitaient l’homme. Un être humain leur servait d’outil ou de matériel pour en produire p.ex. du savon. Leur philosophie était telle qu’un humain qui ne pouvait plus travailler ni être utile, devait être éliminé de la société. Soyons vigilants !Le droit de l’euthanasie qui est en vigueur dans certains pays et les projets de certains milieux de l’élargir ne pourront-ils mener à la situation pareille ? Est-ce qu’on est en mesure d’éliminer le risque d’en abuser ?Soyons vigilants !La tentation de jouer le rôle de Dieu ainsi que du maître da la vie et de la mort est toujours dangereuse. Souvenons-nous toujours des victimes d’Auschvitz !

Milena Nieglos, Aleksandra Gorgon, Ewelina Ziecik, 18 – 19 ans

 

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

97

Page 98: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Scuola media stataleVilla Verucchio Italie

Notre mémoire   Classe I D SE SOUVENIR, C'EST VIVRE

C’est impossible d'oublier les souvenirs ; les oublier, c’est oublier de vivre.En particulier, les amis de l'enfance et de l’adolescence restent les plus beaux souvenirs. Voilà l’histoire des deux filles de Verucchio qui nous parlent de rêves et de souvenirs : quelques fois, c'est la même chose.

Il ricordo è una delle cose più importanti della vita. Noi pensiamo che ogni persona abbia un ricordo del quale non si vorrebbe mai dimenticare. Dimenticarsi di un ricordo è come dimenticarsi di vivere!Questo è uno dei ricordi più fondamentali della nostra amicizia: ci presentiamo.Noi (Giulia Eusebi & Giulia Gengarelli) ci siamo conosciute nella palestra ATHENA di Villa Verucchio. Le nostre MAMME si conoscevano già, ma noi non lo sapevamo!!!Ci siamo incontrate in una lezione di danza; eravamo molto timide, per questo stavamo sempre in ultima fila. Noi avevamo la stessa età, ma inizialmente non avevamo avuto tempo per conoscerci. Alla fine della lezione, negli spogliatoi, conversavamo in riguardo alla lezione stessa. Ognuna di noi pensava che saremmo diventate buone amiche. Io (Giulia Gengarelli) non avevo il coraggio di mettere più piede in quella palestra (perché a volte non mi trovavo bene) e non volevo dirlo a Giulia. Riguardo a me (Giulia Eusebi) avevo provato piacere a ballare la prima lezione, ma alla seconda o terza il balletto era troppo veloce e io non riuscivo ad eseguirlo.

Così smisi di andare a quelle lezioni, come Giulia! (comunque io, Giulia Eusebi, continuo a fare danza alla palestra ATHENA, ma con un’ altra insegnante).

"Le souvenir est une des choses les plus importantes de la vie. Nous pensons que chaque personne possède un souvenir qu'il ne voudrait jamais oublier. Oublier un souvenir est comme oublier de vivre.Voici un des souvenirs les plus importants de notre amitié.Nous ( Giulia Eusebi et Giulia Gengarelli) nous sommes connues au gymnase Athena de Villa Verrucchio. Nos mères se connaissaient déjà mais nous ne le savions pas !Nous nous sommes rencontrées à un cours de danse, nous étions très timides, c'est pourquoi nous nous sommes mises au dernier rang. Nous avions le même âge mais au départ nous n'avons pas eu le temps de se connaître. A la fin du cours, dans les vestiaires, nous avons parlé du cours. Chacune de nous pensait que nous serions devenues bonnes amies. Moi (Giulia Gengarelli) n'ai plus eu le courage de remettre les pieds dans ce gymnase ( parce que parfois je m'y sentais mal à l'aise ) et je ne voulais pas le dire à Giulia.(Giulia Eusebi) : j'avais ressenti du plaisir à danser lors du 1er cours mais au 2ème et 3ème ça allait trop vite et je ne parvenais pas à suivre.

Donc j'ai cessé d'aller à ces cours, tout comme Giulia. Donc moi, (G.Eusebi) j'ai continué à faire de la danse mais avec une autre enseignante.

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

98

Page 99: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Poi sono passati gli anni e noi non ci incontravamo MAI e se ci vedevamo per strada non ci riconoscevamo perché eravamo cambiate!Arrivò il primo giorno di scuola, e tutte e due non ci riconoscemmo, mentre le nostre MAMME sì!!!Col tempo siamo diventate buone amiche e abbiamo cominciato a conoscerci meglio.Ora, io e Giulia Gengarelli qualsiasi cosa dobbiamo fare (scolastica o non) collaboriamo insieme.

Puis les années ont passé et nous ne nous rencontrions jamais et si il nous arrivait de nous croiser dans la rue nous ne nous reconnaissions pas car nous avions trop changé.Arriva le premier jour d'école et nous nous ne reconnaissions pas alors que nos mères si !Avec le temps nous sommes devenues de bonnes amies et nous avons commencé à mieux nous connaître. Maintenant moi et G.Gengarelli dès que nous avons quelque chose à réaliser ( travail scolaire ou autre ) nous le faisons ensemble.

Giulia Gengarelli & Giulia Eusebi

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

99

Page 100: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Collège Jules FerryVilleneuve-Saint-Georges France

Notre pays REP 21 Classe NA

LE MALIJe suis né au Mali en 1989. Dans mon village, au Mali, j’avais beaucoup d’animaux : des chevaux, des ânes, des vaches. Je me souviens qu’un jour, ma mère m’a dit : « tu seras un homme » ; cela m’a beaucoup touché. C’était avant que je vienne en France.Dans mon village, on apprend le français et l’arabe. Dans mon village, ce que je préférais, c’était de monter à cheval et sur les vaches. Chez nous, on mange beaucoup de riz, mais aussi des souris !En 1997, dans mon village, j’étais parti en forêt avec des vaches. J’avais disparu. Tout le village me chercha. Vers trois heures du matin, j’eus peur car il y avait beaucoup de loups et de renards. Ouf !

Madicumba (Mali)Classe Nouveaux Arrivants (11, 16 ans)

Notre pays REP 21 Classe NA

LA TURQUIEMon pays, c’est un pays fantastique : il y a beaucoup de musique car c’est un pays musulman. Mon pays est très beau : il y a la mer et la montagne. La Turquie est un grand pays avec 75 millions d’habitants. La Turquie a beaucoup d’écoles ; les jeunes vont ensuite à l’université et travaillent. Il y a beaucoup de jeux pour les garçons. On mange de la viande, on ne boit pas d’alcool, on boit du thé et du café.

Numan (Turquie)Classe Nouveaux Arrivants (11, 16 ans)

Notre pays REP 21 Classe NA

LE MAROCDans mon pays, j’allais toujours à la plage. Avec mes amis, on riait et on jouait toujours au foot. On allait aussi à la plage, on nageait. Les gens étaient très gentils avec moi. Le soir, on rentrait à la maison à minuit. Le matin, après le déjeuner, on retournait à la plage, on prenait le canoë et on allait sur la mer.

Kalil (Maroc)Classe Nouveaux Arrivants (11, 16 ans)

Notre pays REP 21 Classe NA

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

100

Page 101: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

LE SOUDANAu Soudan, il y a environ 40 millions d’habitants. Le Soudan est le plus grand pays d’Afrique. Il y a de beaux paysages, près du Nil. Le Nil est le plus grand fleuve du monde. Au Soudan, le Nil se sépare en deux, le Nil Bleu et le Nil Blanc. La différence se voit. Le Nil blanc est un peu jaune et le Nil Bleu est bleu. Les touristes naviguent sur le Nil.Au Soudan, il y a aussi le Sahara. C’est un grand désert africain. On y trouve des pyramides anciennes. Au Soudan, il y a eu le premier pharaon noir. Il était célèbre en Afrique.

Houssam (Soudan)Classe Nouveaux Arrivants (11, 16 ans)

Notre pays REP 21 Classe NA

LE CAP VERTJ’ai vécu au Cap Vert pendant 12 ans. J’avais envie de venir en France. Quand je suis venu, j’étais très très content. Mais maintenant, je n’ai plus envie d’être ici parce que je ne suis pas avec mon père et ma mère. Il y a mon oncle et ma tata, mais mes parents me manquent beaucoup. Il y a très longtemps, mon père a eu un accident, il est resté longtemps à l’hôpital. Maintenant, il est mort. Quand j’étais petit, je jouais au football avec mon frère. Je jouais aussi à la corde à sauter et à la marelle. Je m’amusais beaucoup avec mon frère, avec des petites voitures que l’on se fabriquait. Cela prenait beaucoup de temps.

Michael (Cap Vert)Classe Nouveaux Arrivants (11, 16 ans)

Notre pays REP 21 Classe NA

LE SRI LANKAMon pays est le Sri Lanka. Il y a beaucoup de monde, mais c’est très joli. Il y a de nombreux temples qui sont très beaux. Il fait très chaud. On mange du riz. On cultive le thé. Il y a plusieurs religions comme l’hindouisme, le bouddhisme, la religion musulmane et chrétienne. Il y a aussi des éléphants.J’ai un frère de 20 ans qui s’appelle Jegan. Mes deux sœurs de 19 et 17 ans s’appellent Anura et Samitha. Ma mère s’appelle Maheswary et a 45 ans. Je n’ai pas de père, il est mort. Il s’appelait Gunasingam. J’aimais beaucoup mon père. Mes sœurs sont très jolies et mon frère est très sérieux.

PavithiraClasse Nouveaux Arrivants (11, 16 ans)

Notre enfance REP 21 Classe NA

UN RÊVE ÉTRANGE Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

101

Page 102: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

J’ai été un jour dans la forêt ; j’y ai vu un grand serpent qui ressemblait à un vampire. Je l’ai vu manger un homme. Quand il m’a vue, il a couru vers moi ; je me suis enfuie. Il m’a suivie. J’ai alors vu une épée dans un arbre. Je l’ai prise et ai tué ce serpent. C’était un rêve.

Raghed (Syrie)

Un homme part au travail dans la nuit, à 5 heures du matin. C’est l’été. Il marche dans la forêt. Il voit derrière lui quelque chose, il avance parce qu’il a peur. Puis il s’arrête ; derrière lui, il entend un bruit. Il continue sa marche. Puis, il prend un caillou. Il jette ce caillou, le loup sort des bois. L’homme a peur, il crie. Sa femme se réveille. Elle dit à son mari : « Eh ! Arrête de crier ». L’homme rêvait.

Saad (Maroc)Classe Nouveaux Arrivants (11, 16 ans)

Notre enfance REP 21 Classe NA

PREMIER AMOURJe me souviens qu’un jour, j’ai rencontré un petit ami sur la plage. Je parlais beaucoup. Il m’a donné son numéro de téléphone. J’ai passé une très belle journée à la plage. Pour moi, c’était extraordinaire : je parlais, je faisais connaissance. C’était un beau souvenir.

Francia (Haïti)Classe Nouveaux Arrivants (11, 16 ans)

Notre enfance REP 21 Classe NA

MON ACCIDENTJe me souviens quand j’étais petit, j’avais trois ans, mon père m’a écrasé avec sa voiture. La roue de la voiture est passé sur mon ventre et est revenue. Je suis parti à l’hôpital avec mon grand-père et mon oncle. Quand on est arrivé à l’hôpital, les médecins m’ont soigné. Je suis alors rentré chez moi et suis resté un mois dans mon lit. Après, j’étais en pleine forme.

Habib (Algérie)Classe Nouveaux Arrivants (11, 16 ans)

Notre enfance REP 21 Classe NA

MON QUARTIERQuand j’étais petit, j’avais un petit vélo ; j’en faisais tout le temps devant ma maison sur la place. Tous les dimanches, j’allais chez mes grands-parents. Ils avaient un tout petit âne et une charrette. Je faisais un petit tour dans les champs. Cela me faisait plaisir. J’aimais beaucoup ma vie avant, dans mon pays.

Oussama (Maroc)Classe Nouveaux Arrivants (11, 16 ans)

Notre école REP 21 3ème

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

102

Page 103: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

STAGE CHEZ LES POMPIERS Je sais que quand je serai adulte, je me souviendrai de mon stage chez les sapeurs-pompiers de Créteil. J’étais en 3ème A, c’était en février 2005, mon stage commença le lundi 7 février 2005 à huit heures trente. Je suis arrivé à huit heures dix juste avant le rassemblement. Dès mon arrivée, je fus directement présenté à tout le monde, ensuite, le rassemblement a sonné ; j’ai pu y participer, c’était vraiment impressionnant et difficile à imaginer ; puis les pompiers et moi-même avons été courir autour de la caserne (c’était assez froid, surtout au début ; après, on s’habitue au froid), et nous avons été au gymnase : après trois tours de caserne, nous avons fait une à deux heures de musculation. Ensuite d’autres pompiers et moi sommes allés nous doucher (la propreté est très importante chez les pompiers) puis après la douche, il y a la pause café, puis à dix heures trente il y a le rassemblement. Ensuite, un petit groupe de pompiers vont au FPP (Formation Professionnelle Permanente) ; en fait, il s’agit de révisions de secourisme (moi-même j’y ai participé comme blessé, puis comme pompier). A midi, il y a le foyer qui s’ouvre (le foyer est un bar où l’on peut acheter des boissons ou jouer au baby-foot, ou encore au jeu de fléchettes), et le self. Pour dire « bon appétit », ils disent « bon app’ » : cela ne m’a pas vraiment étonné, car mon père est un ancien cabot (Caporal), donc depuis que je suis tout petit j’ai entendu ce genre de vocabulaire. A treize heures trente, il y a un rassemblement pour faire l’appel, puis ma journée s’est passée tranquillement (j’étais exténué après ma séance de sport). J’ai été au standard pour répondre au téléphone et prendre des notes (en général les pompiers se relaient pour rester au standard) et j’ai fini ma première journée (qui fut assez dure) à seize heures trente. J’ai sauté le cours de gym. Le lendemain, ma matinée s’est passée comme la première, mais l’après-midi, j’ai été interpelé par un pompier qui m’a demandé si cela me plairait de nettoyer un engin. J’ai tout de suite dit oui, cela me plairait, mais quand j’ai vu l’état de l’engin, j’ai cru que c’était une blague, surtout quand ils ont dit qu’il avait été nettoyé. Il était tellement sale que quand on passait un doigt, on voyait la trace. J’ai dit au pompier avec qui j’étais que ceux qui l’avaient nettoyé ne savaient pas le faire. Après avoir branché les tuyaux sur la lance à incendie, j’ai commencé à nettoyer l’engin puis à le rincer à la lance (c’est lourd quand même). J’ai ensuite visité la remise (c’est là où l’on s’occupe de vérifier le matériel). Aujourd’hui, c’est un jour spécial pour les pompiers car il y a des Lieutenants pour voir les capacités des pompiers en manœuvre (exercices incendie ou de secourisme). Cela durera toute la journée et dans toute la caserne (ça c’est une journée). Ce matin, j’ai eu un petit pincement au cœur car c’est mon avant-dernier jour et je crois que les pompiers l’ont ressenti, car aujourd’hui il n’y a pas de FPP mais une manœuvre avec la nacelle et on me propose de monter dedans avec le casque de feu et le ceinturon. Je suis monté assez haut, c’était vraiment impressionnant.

Le lendemain fut un peu plus riche en émotions : comme c’était le dernier jour, je suis parti à la salle de musculation, mais à midi ce fut beaucoup plus drôle. Comme tout bon pompier, je fis mon pot de départ. A quatorze heures pour mon dernier rassemblement, le Capitaine était

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

103

Page 104: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

là avec un pull-over et une feuille, je crois que j’ai failli tomber dans les pommes, c’était une impression étrange mais joyeuse, quand il m’a appelé et m’a dit : « Au nom de toute la brigade je vous dis bravo » puis il me donne mon « sweat » et une lettre de félicitation et tout le monde a dit « un discours ! » (devant quarante hommes on a peur). Je crois que la peur se sentait dans ma voix quand j’ai parlé, puis j’ai eu le droit au coup de raquette (c’est quand on salue). Ensuite tous les pompiers m’ont applaudi et m’ont félicité, c’était vraiment impressionnant. Juste avant de partir, j’ai tenu un pari avec un pompier : monter la grande tour et la redescendre en moins de trois minutes. Moi j’ai mis quatre minutes trente secondes. Cette semaine restera à tout jamais dans mon cœur et dans mon esprit. Un énorme merci à tout le personnel de la caserne car je sais que c’était assez dur pour eux, et donc un énorme merci de m’avoir accepté et encouragé.

Mathieu

Notre enfance REP 21 3èmeEN ALLANT À L'ÉCOLE

Premier pas à la maternelleSi mes souvenirs sont justes, voici comment les choses se passèrent : je devais alors avoir un peu plus de trois ans lorsque je fis mon premier pas à la maternelle, je me souviens, j’étais très timide mais en même temps je faisais beaucoup de bêtises. Tout cela m’est encore si présent que je me rappelle les dînettes et les poupées – il y en avait même une qui me faisait peur – les voitures, les garages, les coloriages d’animaux, de fleurs, et surtout les poissons. Il est temps que je parle de mes amies : j’avais trois copines du même âge que moi... autant que je m’en souvienne avec le temps, une de mes amies et moi nous sommes séparées et devenues les pires ennemies qui puissent exister. Un jour, je ne sais plus pourquoi, ah ! oui ! Je me souviens qu’elle m’avait tiré les cheveux, alors j’avais mis de la colle sur sa chaise. Imaginez le drame ! Après, bien sûr, elle n’est pas restée collée. J’étais fière de ce que j’avais fait. La scène m’avait frappée au point que je crois bien qu’à chaque fois que j’en parle, je souris ! Au point que je crois bien n’en avoir oublié le moindre détail ! cela me fait beaucoup rire. Au moment où j’écris ces lignes, je repense aux bons moments comme aux pires. Mais comme maintenant ce passé s’est éloigné, car j’ai déménagé, j’ai toujours une place dans mon cœur pour ce souvenir.

CamillePremière rentrée en maternelleJe me souviens de ma première rentrée des classes en maternelle. Si mes souvenirs sont justes je devais avoir trois ans, c’était en septembre. Comme chaque année, les listes des classes étaient inscrites sur le mur du préau, dans la cour de récréation. J’étais avec ma mère. Lorsqu’elle me déposa devant la porte, je ne voulus pas me séparer d’elle, je pleurais en la voyant se diriger vers la sortie, mais au fil des jours je m’y habituais.

Il est temps que je parle de la classe. Ma classe était très colorée, il y avait des coloriages collés sur les murs, des petites bricoles suspendues au plafond, une bibliothèque, un coin dînette pour les filles et des poupées ; pour les garçons il y avait des circuits de voitures. Si mes souvenirs sont justes, après la cantine, nous devions faire la sieste jusqu’à la récréation. Voici comment les choses se passaient : à treize heures trente, les institutrices devaient préparer les lits. Il y avait des couvertures roses pour les filles et bleues pour les

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

104

Page 105: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

garçons. Ensuite elles nous racontaient plusieurs histoires comme Le petit Chaperon rouge, Les trois petits Cochons et d’autres encore pour que l’on puisse s’endormir. A la sortie de l’école, et c’est le premier souvenir que je retrouve, je rentrais à la maison et je regardais mes dessins animés préférés comme par exemple Le Manège enchanté.

JessicaMon passage en sixième. Je me souviens du jour où ma maîtresse de CM2 m’a annoncé que je passais en sixième. Ce jour-là, j’étais très heureuse, mais je ne le montrais pas car j’étais très timide. En rentrant chez moi, ma mère attendait avec impatience la réponse des professeurs. Je lui tendis mon bulletin, elle le lut très attentivement, moi j’attendais patiemment. Quand elle leva la tête, je vis dans ses yeux pétillants une grande fierté.

Véronique

Notre histoire REP 21 3èmeNOUS SOMMES ORIGINAIRES

Nous avons aux alentours de 15 ans, nous vivons à Villeneuve-Saint-Georges, nous allons en classe au collège Jules Ferry, mais nous venons...  du Mali Nakana  de la Colombie Katia

du Portugal Katia  du Soudan Hassan

du Cap-Vert Véronique  de l'Île de la Réunion Jodia

Notre pays REP 21 3ème

JE VIENS DU CAP-VERTLe pays où mes parents sont nés est une île près de l’Afrique. Je trouve que c’est un pays merveilleux car tous les gens se connaissent entre eux. Je me souviens du premier jour où j’ai découvert l’endroit où mes parents avaient grandi. J’ai voulu connaître cet endroit, pour pouvoir savoir et connaître les choses que mes parents avaient vécues, et peut-être les revivre avec beaucoup de plaisir. Ce qui m’a étonnée, c’est que tout le monde m’a appelée dans tous les sens, alors que je ne connaissais personne, je me suis rendu compte un peu plus tard que mes parents m’avaient déjà parlé de ces personnes, et que c’étaient mes cousins.

Je suis très heureuse d’avoir un aussi beau souvenir de mes premières vacances au Cap-Vert. J’y suis retournée plusieurs fois et chaque fois cela m’a donné le même plaisir mais avec des découvertes toujours nouvelles.

Véronique

Notre pays REP 21 3ème

JE VIENS DE LA COLOMBIE Je devais avoir un peu plus de trois ans lorsque ma mère m’expliqua l’histoire de son pays, la

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

105

Page 106: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Colombie. J’ai trouvé que c’était passionnant. Elle m’a expliqué les traditions et la vie qu’elle avait vécue là-bas. C’était misérable et très marquant. Ma famille là-bas est très gentille. Elle m’a montré des photos de ce pays. La vie n’est pas la même qu’en France. Elle m’a expliqué cette histoire pour que je connaisse le pays en restant en France. Comme ça, lorsque plus tard j’irai, je saurai à quoi m’attendre.

Katia

Notre pays REP 21 3ème

JE VIENS DU MALI Je me souviens quand j’avais dix ans, j’ai pris l’avion pour la première fois. Si mes souvenirs sont justes, quand je regardais par la fenêtre, je voyais le paysage en tout petit, il était magnifique. Quand je suis arrivée dans l’aéroport du Mali, il faisait nuit, mon oncle m’a accompagnée chez ma cousine en voiture et je regardais par la fenêtre ; le pays était illuminé. Quand je suis arrivée, je me suis endormie. Le lendemain, je suis allée à la plage, et la mer était d’un bleu très clair ; je me suis amusée avec mes cousines puis je suis rentrée. Je me souviens du sol, rouge bordeaux. Le pays est très différent de la France.

Nakana

Notre pays REP 21 3ème

JE VIENS DU PORTUGALJe me souviens qu’un jour, je suis partie au Portugal.C’était pendant les grandes vacances. J’avais alors huit ans. Ça a été mon premier voyage. Le lieu se situait à Porto, où ma famille habitait, à la campagne.

Dans mes souvenirs lointains, il y a la plage à quelques kilomètres de la ville. J’étais avec toute ma famille.Je ne me suis pas vraiment bien amusée parce que je ne connaissais pas vraiment ma famille qui était là-bas. Ils m’ont déçue car ils n’ont pas vraiment été gentils. Ils ne me connaissaient pas. Je ne comprenais pas la langue. Je trouvais gênant d’être dans un pays et de ne pas comprendre quand on me parlait. C’est pour cela que je me souviens de mon premier voyage.

Katia

Notre pays REP 21 3ème

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

106

Page 107: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

JE VIENS DE L’ÎLE DE LA RÉUNIONMon pays est l’île de la Réunion, ce n’est pas vraiment un pays, c’est une île qui se trouve près de Madagascar dans l’Océan Indien. Ce que j’aime bien quand je vais là-bas, c’est la plage où l’eau est bleu clair, transparente, on voit au fond les petits grains de sable briller dans l’eau, les beaux garçons avec leurs yeux verts, et surtout, ma famille qui est toujours contente de me voir.J’ai beaucoup de souvenirs de mes vacances passées là-bas, je suis même allée à l’île Maurice, c’est juste à côté, on ne met même pas dix minutes en avion. J’en ai bien profité. Je me souviens aussi : le goût des glaces à la vanille, l’odeur des bons petits plats que ma tante faisait, les couleurs des saris, ces vêtements colorés, le jour du service et les parties de cache-cache que je faisais avec mes cousins dans les champs de canne à sucre. Il y a une partie de cache-cache qui m’a vraiment marquée, c’est le jour où mon petit cousin s’est perdu : ma cousine et moi, nous l’avons cherché pendant deux heures, on était très inquiètes, on paniquait et en même temps on rigolait parce que je lui avais dit de rester avec ma cousine. Et en fait, il était à la maison ! Ma cousine et moi étions énervées et en même temps rassurées. J’adore aller là-bas, je m’amuse bien. Mais ce que j’aime le plus là-bas, c’est regarder le coucher de soleil sur la plage ! C’est vraiment une chose magnifique à voir, surtout pour les touristes. S’ils découvrent cela pour la première fois, cela restera gravé pour toujours dans leur mémoire, tout comme c’est resté gravé dans la mienne. Plus tard, je compte bien habiter là-bas !

Jodia

 Notre pays REP 21 3ème

JE VIENS DU SOUDANJe me souviens de mon pays : le Soudan, la famille que j’ai là-bas et les amis. Je me souviens du temps qu’on passait ensemble, des fêtes qu’on avait. S’il y avait un mariage ou une fête religieuse, toute la famille se réunissait, tout le monde dansait, chantait et s’amusait.

L’école où j’ai été n’était pas comme ici : les classes sont plus petites et il y a plus d’élèves. Il y a beaucoup d’écoles, chaque quartier a une école, comme ça il n’y a pas besoin de bus ou de transport, tout le monde va à l’école à pied. Je me souviens qu’on avait beaucoup plus de devoirs qu’ici, surtout apprendre des poèmes par cœur. Je me souviens qu’on habitait une grande maison. Toute la famille habitait dedans.Je ne m’ennuyais jamais, il y avait toujours quelqu’un. J’avais plus de cousines que de cousins de mon âge, donc je ne jouais pas beaucoup au foot. Mais on dessinait des maisons, des arbres et des personnages. Je me souviens qu’il faisait très chaud dehors, et qu’on ne pouvait pas sortir l’après-midi. On attendait jusqu’au soir pour jouer dehors, tout le monde sortait et s’amusait. Je me souviens qu’à la fin d’une partie de foot, on achetait des bouteilles de coca dans le magasin de mon oncle et on restait dehors jusqu’à ce que nos mères nous appellent.

Hassan

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

107

Page 108: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Nos voyages REP 21 3èmeNOUS AVONS FAIT UN BEAU VOYAGE

Nous avons aux alentours d 15 ans, nous vivons à Villeneuve-Saint-Georges, nous allons en classe au collège Jules Ferry, et il nous arrive de voyager...

  À La Rochelle, Mathieu    dans les Vosges Dany  

 

dans le Midi, à Marseilleet en camargue

ManuelVictorine  

Nos voyages REP 21 3ème 

LA ROCHELLE - ZOOJe devais avoir cinq ans, c’était au mois de juillet, j’étais à La Rochelle, cela devait être un mardi après-midi. J’étais allé au zoo de La Flèche. J’avais eu très peur car c’était la première fois que j’allais au zoo et que je voyais des animaux sauvages.J’éprouvais une telle angoisse que j’écrasais la main de mon père. Mon père, à la fin de la visite, me dit : « Eh bien, tu vois, c’était pas si terrible que ça ». Et je pense que c’est depuis ce jour que j’aime les animaux, quels qu’ils soient, aussi terrifiants soient-ils.

Mathieu

Nos voyages REP 21 3ème 

DANS LE SUD-ESTÀ Marseille

Je me souviens de mes premières vacances à Marseille. Le premier jour où je suis allé à la plage, je me suis demandé ce que c’était, je voyais des personnes aller dans cette eau.La plage se nomme « la Pointe Rouge », elle est juste à côté du « Pradeau ». La plage m’a plu. Je n’avais jamais vu cela. Le paysage était magnifique. J’ai fait mon baptême de mer.

Manuel

En CamargueSi mes souvenirs sont justes, en 1998, j’étais partie en Camargue ; j’y pars tous les étés. Là, une scène s’est passée et m’a choquée pour des années. Voilà ce qui s’est passé : un jour, alors que j’allais à la piscine, un homme tomba dans l’eau en se fracturant la tête et mourut dans l’eau. Il y avait du sang partout ! Au départ j’avais

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

108

Page 109: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

tellement peur que j’allais pleurer ; mais finalement, j’ai juste eu vraiment peur ! Les personnes qui étaient dans l’eau sont sorties immédiatement avec stupeur. Le maître nageur appela tout de suite les pompiers qui vinrent immédiatement. Toutes les personnes étaient terrifiées et personne n’a pensé à aller le chercher dans l’eau. Il y avait une femme qui criait en pleurant, elle devait être sa femme. Depuis ce jour, à chaque fois que je pense à cette scène, cela me terrifie.

Victorine

Nos voyages REP 21 3ème 

SKI DANS LES VOSGES  Je me souviens, quand au cours de quelques jours de vacances durant le mois de février, je décidai d’aller en séjour au ski dans les Vosges avec un centre qui se trouvait dans mon quartier. Certaines personnes que je fréquentais et moi nous trouvâmes ensemble.Par la suite on commença les séances de ski, sport que je ne pratiquais jamais. Cependant j’apprenais certaines conditions de vie dans cette atmosphère qui m’a plu. Cela m’a permis de m’intégrer plus facilement. Les journées passées en ce lieu m’ont fait découvrir des choses que j’ai appréciées : ces journées de ski m’ont appris à connaître ce loisir, mais comme je venais de débuter, je ne connaissais pas les règles et la pratique de ce sport. J’ai bien aimé ce séjour.

Dany

Notre famille REP 21 3ème

EN FAMILLEC’était un après-midi, dans les environs de quatorze heures. Il faisait très chaud. Cela devait faire six mois que ma mère avait eu mon frère. Pour la première fois je crois, je l’ai porté dans mes bras, ce qui m’a fait très plaisir, on est resté, nous trois, pendant une heure ou plus, à le regarder, à lui parler.

SeghirSi mes souvenirs sont justes, voilà ce qui s’est passé : c’était chez moi. Mes parents étaient assis pour regarder la télé. Ils avaient l’air heureux. Moi, je sortais de ma chambre pour les rejoindre quand, tout à coup, ils m’offrirent deux peluches identiques. J’ai d’abord cru que c’était pour une cousine, mais non ! C’était pour m’annoncer que j’allais avoir une petite sœur ou un petit frère. A ce moment-là, j’étais vraiment heureuse, car je voulais vraiment avoir une petite sœur. Mais plus maintenant... c’est un frère que j’ai eu.

VictorineC’était un jour particulier pour moi : la « fête des mères ». Moi qui étais encore petite, je voulais lui faire un cadeau de mes propres mains, qu’elle n’oublierait pas de sitôt. Alors je décidai de lui faire un gâteau. Mais je ne savais pas comment m’y prendre ; je demandai

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

109

Page 110: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

donc à la personne concernée en ne lui disant pas que le gâteau était pour elle. Elle voulait m’aider, mais j’ai refusé. Alors elle me donna des explications et des recommandations. Quelques heures plus tard, mon gâteau était cuit, mais il ne ressemblait pas à la photo ! A mon visage, ma mère comprit que c’était pour elle et me dit que c’était le geste qui comptait.

ElodieJe me souviens que, quand je partais en vacances au Portugal, où habite ma grand-mère, le matin, je rejoignais ma mamie dans le grand jardin et je la regardais jardiner. Le jardin était grand. Chaque matin, elle me gardait des fraises. Elle disait toujours à ma mère que les belles fraises étaient pour moi. Maintenant, à chaque fois que je passe devant l’endroit où les fraises poussaient, je me revois avec elle en train de manger les belles fraises qu’elle me réservait. Je suis émue de me rappeler son amour.

KathieCela se passait vers vingt heures trente, je devais avoir sept, huit ans. Avant de dormir, maman me racontait toujours une histoire. Notre chambre est assez grande avec beaucoup de bleu. Un soir, maman et moi étions dans notre chambre elle me lisait une histoire d’un air joyeux pour ne pas que je remarque sa tristesse, mais je m’en aperçus rapidement. Lorsqu’elle finit son histoire et que je fus prête à m’endormir, je lui demandai pourquoi elle était si triste. « Je n’aime pas voir une maman triste, surtout quand elle est superbe », lui dis-je. Ma mère, si contente de mes paroles, me prit dans ses bras, et me fit un baiser sur la joue, puis elle me rassura, me répéta que tout allait bien. Du coup, ma mère s’endormit avec moi et nous passâmes une bonne nuit.

JessicaC’était un dimanche. Je devais aller voir les feux d’artifice du 14 juillet et mon père me prit dans ses bras car il vit que j’avais peur. Il me rassura et il me consola. C’était un moment inoubliable. J’ai ressenti une grande émotion parce que j’ai vu dans ses yeux que ça lui faisait plaisir.

KatiaTout m’est encore si présent que j’ai envie de redevenir enfant. Je me souviens de mes Noëls en famille lorsque tous mes cousins et cousines, mes tantes et mes oncles étaient tous réunis pour une soirée qu’on ne peut oublier, un jour particulier, le 25 décembre. J’attendais ce jour avec impatience et surtout nous étions excités à l’idée d’avoir tous ces cadeaux sous le sapin, nous, on se jetait dessus. Après l’ouverture des cadeaux, on se partageait tous les jouets qu’on avait reçus et on s’enviait, mais on n’était pas jaloux de ce que l’autre avait. Voilà mon plus beau souvenir et je le garderai dans ma mémoire toute ma vie puisque tout le monde grandit et que l’on se disperse. Je veux me rappeler que la famille est importante et qu’il faut se soutenir, qu’un ami s’en ira mais que la famille sera toujours là.

ElodieJe me souviens que cette scène se passa un soir dans la salle à manger ; nous étions, ma mère et moi, assises sur le canapé. Je devais avoir cinq ans et j’étais très fatiguée. Ma mère me serrait fort dans ses bras comme si elle voulait me protéger. Je commençais à m’endormir quand ma mère me fit un bisou et m’enroula dans une couverture. Je me souviens d’une phrase qu’elle me disait toujours : « Fais de beaux rêves et pense à moi ! », puis je m’endormais ; en restant à mes côtés, ma mère s’endormait aussi ! Et à chaque fois que je pense à ce moment, cela m’émeut.

Camille

 Notre histoire REP 21 3ème

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

110

Page 111: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

IL FAUT TRAVAILLER À L'ÉCOLE C’était un jour au Mali. Mon père m’a dit : « Il faut travailler à l’école ». Le soir, quand je suis revenu à la maison, il me dit : « Va faire tes devoirs », des fois, j’oubliais de faire mes devoirs, et il me punissait. Il me conseillait de ne pas faire de bazar dehors, de faire attention dehors aux bandits. Un jour, mes amis et moi avons fait un scandale contre une autre bande. Quand mon père a entendu cela, il m’a tapé. Ce soir-là, c’était la première fois que mon père me tapait. Ce soir-là, pour lui faire plaisir, j’ai dit à mes amis de se réunir et de discuter entre nous au lieu de faire des bêtises. En même temps, on a fait du thé. Quand il est revenu, il nous a vus faire du thé ; il a dit : « c’est ça, mes enfants, c’est bien. » Si je faisais quelque chose de mal, il me punissait, après, il me consignait. Malgré tout, j’aime mon père.

Moussa

Notre histoire REP 21 3ème

MON ENFANCE EN ALGÉRIEJe ne me souviens plus très bien de mon enfance en Algérie, mais il y a un certain souvenir qui m’a marqué et que je garde jalousement dans mon cœur. Je me souviens de cette enfance, de ma première rentrée à l’école avec mes cousins et mes amis, mon premier jour d’école avec angoisse et pleurs.

Mais plus les années ont passé, plus je me suis habitué. J’allais à l’école avec enthousiasme, voir mes amis pour nous amuser. L’école ça nous était égal. Nous passions toutes nos journées à jouer au foot. Mais plus on grandissait, plus le désespoir s’installait, les amis quittaient tous l’école. Rien à faire, à part les journées de foot, tous les jours, du foot, foot, foot. Après l’école, le même mur, tous les jours. Heureusement, je suis venu en France, et pour dire la vérité, cela m’a cassé un peu mon enfance. On a changé de monde, tout a changé pour moi, mes habitudes, mes amis. Mon enfance en Algérie est la plus belle enfance que j’ai pu avoir. On essayait de tout faire avec rien. Comment ne pas penser à l’Algérie quand je suis à Paris ?

Seghir

Notre mémoire REP 21 3ème

JE ME SOUVIENS...Je me souviens... bleuJe me souviens des dessins du ciel que l’on faisait avec mon cousin. Je me souviens de mon école peinte en bleu en Algérie. Je me souviens des yeux bleus de mon grand-père. Je me souviens du ciel bleu de la canicule de l’an dernier. Je me souviens de ma bille bleue.

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

111

Page 112: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Je me souviens quand j’ai nagé pour la première fois dans le Nil. Je me souviens de la veste bleue de mon père. Je me souviens de mon cerceau bleu. Je me souviens de la première fois que j’ai pris l’avion. Je me souviens... rougeJe me souviens d’un bouquet de roses. Je me souviens de la correction de ma prof remplie de rouge. Je me souviens du bonnet du Père Noël. Je me souviens du Père Noël qui me faisait peur. Je me souviens de toutes mes fautes d’orthographe que l’on corrigeait en rouge. Je me souviens que je n’aimais pas cette couleur. Je me souviens de la couleur de notre maison. Je me souviens du fruit que je préfère. Je me souviens de mon manteau avec des fleurs rouges. Je me souviens des lèvres de ma mère. Je me souviens de cette veste rouge. Je me souviens de ma poupée et de sa robe rouge. Je me souviens que dans le drapeau de la France il y a du rouge. Je me souviens de ma petite robe rouge. Je me souviens de la voiture des pompiers. Je me souviens de ce cœur dessiné. Je me souviens de la couleur du sang.

Je me souviens... orangeJe me souviens de ce fruit que je déteste. Je me souviens de la Tour Eiffel dans la nuit. Je me souviens de l’odeur de l’orange. Je me souviens du sirop. Je me souviens de ma prof de CE1 qui s’appelait Orange. Je me souviens du jus pressé le matin.Je me souviens...Je me souviens du jour de mardi gras. Je me souviens de mes mauvaises notes. Je me souviens qu’en CM2 j’avais gagné un diplôme de poésie. Je me souviens de mes bêtises. Je me souviens du parfum de ma mère. Je me souviens de tous mes professeurs de l’an dernier. Je me souviens que j’adore rire. Je me souviens du printemps. Je me souviens du goût d’un médicament. Je me souviens de la porte d’entrée. Je me souviens de mon premier jour de théâtre.

Textes collectifs

 

Notre enfance REP 21 3ème

QUAND J'ÉTAIS PETIT Je me souviens que quand j’étais petite, un matin, après le départ de ma mère, mon père me

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

112

Page 113: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

réveilla pour le petit déjeuner et me prépara pour aller à l’école. Mon père m’y emmena en moto ce matin-là, il m’a laissée tenir le guidon. Mon père voyait dans mes yeux que j’étais toute contente. Cette scène fut le meilleur moment que j’ai passé avec mon père : une scène de complicité. Je n’avais que deux ans.

ElodieLe jour de mes cinq ans, mon père vint me chercher au parc, il m’expliqua que les chiens, quand ils atteignent un certain âge, il arrive qu’ils meurent. Je ne comprenais pas pourquoi mon père me parlait de ce sujet. Petit à petit, je compris que mon chien était mort, je demandai à mon père si mon chien était mort. Il me répondit « oui, il est mort en avalant une balle ».

Julien

Un jour, je n’avais que sept ans, nous étions dans le salon et je pris le livre Le petit Chaperon rouge qui était très compliqué à lire pour une petite fille de mon âge. J’appris à le lire avec mon orthophoniste à l’insu de mes parents. Un soir, je suis rentrée et j’ai dit à ma mère et à mon père que je voulais leur lire une histoire pour les bercer. J’ai commencé à lire sans m’arrêter. A la fin de l’histoire, mes parents étaient stupéfaits que j’arrive toute seule à lire un livre, sans aucune aide. « Ma fille, me dirent-ils, on est fier de toi ». Moi, j’étais tellement contente que je m’endormis dans leur lit.

Salina

Notre enfance REP 21 3ème

ANNIVERSAIREJe me souviens d’une scène qui m’a beaucoup ému avec ma mère. J’allais avoir mes sept ans. J’étais parti avec mon frère jouer au foot, pendant que ma mère me préparait une fête d’anniversaire.La maison était décorée de plusieurs ballons attachés au plafond, il y avait aussi beaucoup de confiseries, de gâteaux. Tout était parfait. Il y avait aussi des confettis. Dès que je suis rentré chez moi, j’ai vu beaucoup de mes amis déguisés ; puis je me suis déguisé aussi et on a fait la fête toute la journée, on a dansé, nous avons fait un cache-cache avec des ballons de différentes couleurs. On devait se les jeter les uns sur les autres. Nous nous sommes beaucoup amusés, puis j’ai soufflé mes bougies et ma mère m’a offert un cadeau. Le papier cadeau était transparent avec de petits ours dessus ; il y avait un très beau ruban rouge que j’ai défait délicatement et que j’ai gardé dans ma poche. Mon cadeau était un gros sac de billes ; il y en avait de toutes les couleurs et de toutes les tailles. Elles étaient toutes très belles, je les ai rangées dans mon tiroir, dans une trousse avec une fermeture dorée. La journée s’est achevée ainsi.

Christophe

Notre enfance REP 21 3ème

MON CHIENQuand j’étais petit, j’aimais les chiens. Je jouais toujours avec le chien de mon grand-père.

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

113

Page 114: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Le jour de mon anniversaire, mon père est venu me chercher à l’école comme tous les jours, mais cette fois on n’est pas rentré directement, on est allé chez ma tante. Le soir quand on est retourné à la maison, j’ai vu beaucoup de poils par terre. Je savais que j’allais avoir un cadeau, mais pas un chien, je refusais de le croire. Quand je voulus monter dans ma chambre, je trouvai un petit chien à côté de mon père et il me le donna. Ce soir, je n’ai même pas dormi. J’ai joué avec lui jusqu’au matin. Je ne voulais même pas aller à l’école.Pour moi, avoir un chien était dix fois mieux qu’avoir une playstation par exemple. Je ne pouvais pas le croire, car ma mère ne voulait pas de chien dans la maison.C’était une surprise pour ma mère aussi parce que mon père ne lui en avait même pas parlé.

Hassan

 

Notre enfance REP 21 3ème

SCÈNES D'ENFANCEOn était dans un zodiaque sur la mer Méditerranée. Ma mère était à l’arrière et moi à l’avant. Je l’ai vue tomber, elle a paniqué et moi j’ai éclaté de rire, car je savais qu’elle arrivait à nager, et quand elle est remontée, elle a ri à son tour.

ManuelJe devais avoir neuf ans, c’était pendant les vacances de Noël. Je rêvais d’aller voir les vitrines à Paris et ma mère ne voulait pas. Et un soir j’ai pleuré parce que je voulais vraiment y aller. Mais mon père, ce jour-là, était de l’après-midi, il travaillait et ne rentrait qu’à vingt-deux heures. Il était tellement fatigué quand il rentrait, mais quand il m’a vue, il a décidé alors de m’emmener. Il avait insisté. Et ce soir-là, j’ai passé la plus belle soirée de Noël. On est allé au restaurant, après on a regardé les vitrines. Et ce soir-là j’ai vraiment vu que mon papa était prêt à faire n’importe quoi pour me rendre heureuse. J’en ai pleuré de joie, mais au fond de mon cœur, en secret. Il a vu que j’étais joyeuse ! J’étais contente d’avoir passé cette soirée avec mon papa. Entre père et fille ! Et voilà la scène qui m’a le plus marquée parce que ce soir-là, j’ai vu combien mon père m’aimait et qu’il tenait vraiment à moi.

Jodia

C’était en hiver, j’étais à la maison et ma mère était dehors dans le froid, partie m’acheter ce portable dont je rêvais. Elle est rentrée et m’a dit avec joie : « Tu vois, je n’ai pas oublié ce que tu voulais avoir ». J’étais heureuse : j’avais tellement attendu que je n’y croyais plus. Ma mère était aussi heureuse que moi de me l’avoir offert car elle savait que c’était celui que je voulais. Je l’ai remerciée.

Nakana

 

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

114

Page 115: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

 

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

115

Page 116: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Collège Pierre BrossoletteVilleneuve-Saint-Georges France

Nos rencontres 6èmeRENCONTRES

Nous avons interviewé notre professeur de français sur deux thèmes, la lecture et les voyages, puis l'un de nos parents sur l'école. Voilà Notre professeur de français et la lectureQuel livre avez-vous lu récemment ?J ‘ai lu : "Le ventre de l’Atlantique" de Fatou Diome, jeune auteur sénégalaise.Quel(le) est votre auteur préféré(e) ? Pourquoi ?J’en ai plusieurs, mais j’aime bien Andrée Chédid, les thèmes très humanistes de ses livres me plaisent. Quel est le livre qui vous a le plus marqué pendant votre enfance ?C’était "Chien perdu sans collier", j’étais petite et c’est un des premiers « gros » livres que j’ai lu, c’était une histoire triste à propos d’un chien perdu.Quel est votre livre coup de cœur ? Pourquoi ?J’ai adorée "Belle du seigneur" d’Albert Cohen parce que c'est une histoire d’amour passionnante.Quel est votre livre de chevet ? Pourquoi ?En ce moment, je lis un récit policier, mais il ne me passionne pas.Lors de votre enfance, étiez-vous une grande lectrice ?Oui, j’ai toujours aimé lire, d’ailleurs, je suis devenue professeur de français !

Alison, 6ème3Notre professeur de français et les voyagesQuelle est votre destination préférée ? Je suis allée deux fois en Crète et c’est une destination que j’ai beaucoup appréciée.Quel voyage vous a le plus marqué ?C’est mon voyage aux USA. J’étais jeune et j’étais allée chez ma tante. C’était mon premier grand voyage. Quel est votre moyen de transport préféré ? C’est l’avion, parce que je le prends rarement et que c’est amusant.Quel est le pays que vous avez préféré ? Pourquoi ? C’est encore la Crète. J’aime ses paysages et son histoire. Pourquoi voyagez- vous ?Pour avoir un regard sur le monde, voir de nouveaux paysages et rencontrer d’autres cultures.

Yasmina, 6ème3

Nos parents à l'écoleAvais- tu des loisirs quand tu étais petit(e) ?

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

116

Page 117: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Oui, j’avais des loisirs, je faisais de la piscine.Est-ce que tu travaillais bien à l’école ?Oui, dans l’ensemble, je travaillais bien à l’école, j’étais assez studieuse.Quel est ton plus mauvais souvenir au collège ? L’oral est le plus mauvais souvenir que j’ai du collège, je n’aimais pas prendre la parole devant les autres. Avais- tu un professeur que tu admirais beaucoup ?J’ai eu un professeur d’anglais qui m’a marqué.Quel âge as- tu trouvé ton premier emploi ?J’ai trouvé mon premier emploi à 17 ans, c’est jeune.

Mandy, Cindy et Solène, 6ème3

Notre mémoire 6ème

PREMIER JOUR AU COLLÈGEOn se souvient de notre premier jour au collège On était en classe de 6ème et on n’arrivait pas à trouver les salles de cours car il y en avait trop. En primaire, on n’avait qu’une seule salle de classe et un seul professeur ; au collège on a plus de professeurs qu’en primaire. La cantine n’était pas la même qu’au collège car on ne portait pas de plateau. C’était les dames de service qui nous servaient notre repas, au collège, on se sert tout seul : c’est plus amusant et c’est mieux car on prend ce qu’on préfère. Entre le collège et l’école primaire, nous préférons le collège car il y a plus de professeurs et ça prouve que nous avons grandi !

Larbi, Soufiane, Franck., 6ème 3

Nos voyages 6èmeLE FUTUROSCOPE

Le Futuroscope est un parc d’attractions consacré à l’image et qui se trouve à Poitiers. Pour partir au Futuroscope, on avait dessiné des dessins sur des petites cartes que l'on vendait aux parents qui voulaient en acheter. Avec l’argent qu’on avait récolté, on a payé les places pour le Futuroscope. Je me souviens du jour où on est parti tôt le matin, puis on est arrivé là bas, on est allé voir des projections et il y avait des choses merveilleuses et magnifiques. On a pique-niqué dans l’herbe pendant près d’une heure, après on est allé dans des sortes de manège et dans une boutique souvenirs. J’étais déçue parce que je n’avais pas d’argent pour acheter des souvenirs pour ma famille. Puis, le soir nos parents nous attendaient devant l’école et nous étions contents de cette expérience, même si on est rentré en retard, car il y avait du monde sur la route !

Elodie, 6ème3

Nos loisirs 6èmeLA DANSE

Je suis passionnée par la danse, car j’aime bouger, j’aime danser le HIP- HOP, le BREAK-

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

117

Page 118: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

DANCE, la DANSE MODERNE, mais pas le CLASSIQUE. Je suis assez douée, surtout depuis cette année avec le collège et l'Association sportive et grâce aux compétitions entre les collèges et les lycées. L’A.S. est l’association sportive du collège. On se regroupe le mercredi après-midi au gymnase du collège pendant 2 heures. On installe les tapis, après on s’échauffe, puis on danse : c’est très amusant !J’adore venir à l’A.S. pour danser car on s’entraîne à danser pour les compétitions.La danse c’est quelque chose qui bouge qui est rythmé, il ne faut pas être mou ! C’est ma passion et je l’adore depuis l’âge de 5 ans. Pour moi chaque danse à son propre accessoire. Quand je n’ai rien à faire, je danse, j’aimerais être danseuse professionnelle.

Ines, 6ème3

Nos loisirs 6èmeLE TIGRE

Un jour on a vu le film. "Les deux frères". Ce film nous a marquées car il était un peu triste, mais la fin était marrante car les deux tigres font des petites blagues mais pas méchantes ! Nous vous invitons à aller le voir. Caractéristiques :Le tigre est une espèce en voie de disparition et il est solitaire. Sa longueur est de 1,40m à 2,80m et sa queue est de 60 à 95cm. Le tigre s’alimente de cerfs, de buffles, de sangliers et de singes. Son poids peut atteindre 220kg. La femelle peut avoir une portée de 2 à 3 petits. Pourquoi aime-t-on le tigre ?On aime cet animal car son pelage est doux et son visage est bien dessiné. De plus, cet animal est le roi de la savane. Il existe deux sortes de tigre « Le tigre blanc rayé de noir » et « Le tigre marron clair rayé de marron foncé ». Les tigres ont un flair très développé.

Elodie et Epiphanie, 6ème3

Nos loisirs 6èmeLA BATTERIE

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

118

Page 119: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

J’ai voulu faire de la batterie quand j’ai commencé à écouter du Rock et du Métal.

J’ai choisi la batterie à la place de la guitare ou de la basse parce que j’ai préféré le son de cet instrument aux autres.

Je me souviens que c’est grâce à mon frère que j’ai eu cette passion, parce qu’il écoutait beaucoup de musique.

J’aime bien le groupe Green Day, le groupe Slipnot, le groupe Enhancer, le groupe Aqme et le groupe Limp Bizkit.

Dorian, 6ème3

Nos loisirs 6èmePASSIONS

Jamel DebbouzeJe me souviens du jour où je l’ai vu pour la première fois à la télévision. Il était si drôle que je n’arrêtais pas de rire. Depuis, je le trouve super cool !Je me souviens encore du jour où je l’ai vu dans une émission du meilleur comédien national. A la finale, il y avait Jamel Debbouze et Gad Elmaleh. Bien sûr, c’est Jamel Debbouze qui a gagné !A mon avis, depuis, il est devenu plus célèbre que je ne le pensais. Jamel Debbouze est un comédien venu d’une cité : « Dis Jamel ! Quoi de neuf ? ».Jamel Debbouze a signé un contrat avec une célèbre marque de sport pour fabriquer des chaussures. La somme de ces chaussures achetées permet d’offrir des lunettes aux enfants qui en ont besoin : « Qu’est-ce que t’es généreux, Jamel ! En tous cas, il est temps pour tous de faire une bonne action, merci Jamel Debbouze ! »

Sara 6éme3Le hip - hopMon premier cours de hip hop était difficile car je ne savais pas encore danser. Après je me suis amélioré en y allant plus souvent. Le professeur de danse ne venait jamais, alors on l’a remplacé. Après le nouveau professeur nous a appris à faire du hip hop maintenant je suis un professionnel. Et j’aime bien venir le mercredi après midi avec mes copains , pour faire du hip-hop !

Oumarou, 6ème3

Ma première console de jeux vidéosJe me souviens du jour où j’ai eu ma première console de jeux vidéo. A ce moment-là, elle coûtait très chère. Les jeux, les boutons étaient difficiles à comprendre et c’était très difficile de jouer la première fois. J’avais du mal à jouer car la manette était très grosse, puis j’ai eu

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

119

Page 120: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

mon premier jeu. Il y avait beaucoup d’effets spéciaux et il y avait beaucoup de sortes de jeux. Il y a des jeux cultes de combats, d’aventures et de football. Moi, ceux que je préfère ce sont les jeux de combat.

Jason, Aurélien et Massira, 6ème3

Notre pays   4ème DMSOUVENIRS DE TUNISIE

Je m’appelle Souad, j’ai bientôt 15ans, je suis arrivée en France il y a 1 ans et demi, je venais de Tunisie.J’étais la dernière des 5 enfants de mes parents. J’étais très gâtée ; dès que je demandais quelque chose, je l’avais, et personne ne me refusait ce que je demandais. Ils disaient toujours “c’est la petite, elle fait ce qu’elle veut”.

En Tunisie j’habitais un quartier très calme avec des voisines très gentilles et très agréables. Je les aimais toutes. Elles étaient vraiment trop gentilles avec moi, je les respectais et elles aussi elles me respectaient.J’avais des copains et des copines, j’étais toujours avec eux ; je ne me disputais jamais avec eux, je les aimais de tout mon coeur et eux aussi ils m’aimaient. J’ai grandi dans une famille ni trop riche ni trop pauvre, ils s’aimaient beaucoup les uns les autres. Mon père et mes grands frères étaient des agriculteurs. Alors j’avais la passion de la terre et de tout ce qui la concerne, surtout le jardinage. J’aimais bien semer, retourner la terre et aussi planter de petits arbres et des fleurs.J’allais dans une petite école dans une ville qui était un peu loin de chez moi. J’aimais bien y aller. J'ai continué mes études jusqu’en 6ème.

Ensuite mon père m’a amenée en France. C’était mon premier voyage et ma première séparation de tout mon entourage. Je laissais mes grands frères, mes camarades de classe, mes voisins et voisines, mon quartier et ma ville. J’ai découvert de nouveaux camarades, de nouveaux voisins, c’est comme si j’étais née de nouveau.Et maintenant c’est très agréable d’avoir deux vies différentes.

Souad ChoulIllustration : droits réservés à Souad et à sa famille.

Notre école 4ème DM

SOUVENIRS DE TUNISIEMon école

Avant d'arriver en France, j'allais à l'école exactement au sud de la Tunisie. J'ai terminé mon école primaire là bas.C'était un peu loin de chez moi, mais c'était quand même très bien, et en plus c'était vraiment bien organisé. Tout le monde travaillait ensemble, même les professeurs qui étaient très gentils.Il y avait quelques élèves dans la classe qui faisaient du bruit et qui ne faisaient pas les exercices. Ils étaient alors punis par les professeurs. D'une façon générale, ils avaient des heures de retenue l'après-midi, le vendredi ou le samedi.Mon école était très calme par rapport aux autres écoles.

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

120

Page 121: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

En Tunisie, les horaires de l'école sont :dans les écoles primaires, le matin de 7h30 à 10h30, l'après-midi de 12h30 à 15h30.dans les collèges et les lycées, le matin de 8h30 à 12h30, et l'après-midi de 14h30 à 18h30.Les vendredis et samedis, il n'y a cours que le matin, pas l'après-midi.Pendant la semaine, on apprend les mêmes matières qu'en France. Par contre, il n'y avait que 3 heures de français par semaine, et on apprenait l'arabe.

Souad Chou

Notre quartier 4ème DM

SOUVENIRS DE TUNISIEMon quartier

En Tunisie j’habitais au sud dans une ville qui s’appelle Djerba. Nous étions à côté de la mer dans un quartier très calme où tout le monde vivait ensemble. C’était une belle vie.Il y avait, situé pas loin de chez moi, un centre commercial où mon grand frère travaillait. De plus, il y avait une grand jardin où j’allais chaque matin pour faire un peu de sport avec mes amies. J’allais aussi au centre commercial, où on jouait avec des ballons. Pendant les vacances, j’allais à la mer, sur la plage de Djerba. C’était une plage de sable. On jouait dans l’eau avec des ballons, on nageait...c'était vraiment bien.Dans mon quartier, il y avait ma meilleure amie. Elle s’appelait Farida. Elle venait chez moi, j’allais chez elle, on faisait les cours ensemble et on passait aussi le week-ends ensemble, presque toute la journée. Quand j’y pense, c’était vraiment très bien....ce sont de bons souvenirs.

Souad ChoulIllustration : droits réservés à Souad et à sa famille

Notre mémoire 4ème DM

SOUVENIRS DE TUNISIEMes copains, mes copines

En Tunisie, à l’école primaire où j’étais, j’avais des copains et des copines, et aussi des amies qui étaient très gentilles. On faisait notre travail ensemble pour avoir de bonnes notes. Et, bien sûr j’avais aussi des amies dans mon quartier. On jouait ensemble comme des soeurs. Je me souviens surtout de Farida. C’était ma meilleure amie. Elle habitait à côté de chez moi. On s’entendait vraiment bien. On se connaissait depuis l’âge de 4 ans. Nos soeurs aussi étaient copines. On s’est séparées quand je suis venue en France, à l’âge de 13 ans. Mais maintenant, quand je vais en vacances en Tunisie, je lui ramène toujours un cadeau, et dès que j’arrive, elle vient chez moi et tout de suite après je pars chez elle.

Souad Choul

Notre pays 4ème DMJe me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

121

Page 122: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

SOUVENIRS DE TUNISIEDeux vies... que c'est agréable !

J’ai habité en Tunisie presque 13 ans, et je connais très bien ce pays. Il est très agréable. J’ai connu beaucoup de villes. En plus il est magnifique ; les gens sont très sympas, et il y a un climat qui est plus beau par rapport à la France. C’est pour cela qu’il y a beaucoup de touristes qui partent là bas pour passer leurs vacances. En plus la vie n’y est pas chère.

mapremière

vie. .

la Tunisie

Et en France aussi ma vie est agréable. J’ai de nouveaux amis aussi. J’ai une nouvelle école qui me plaît. Ici il y a une cantine, et en plus on travaille sur les ordinateurs et sur Internet. ’ai aussi trouvé des cousines que je ne connaissais pas et qui sont très gentilles. En France il y a des magasins plus grands qu'en Tunisie comme Carrefour.

Je me plais en France, mais mon pays c’est aussi la Tunisie et je voudrais bien aller y passer les vacances, avec ma famille, et retrouver tout le monde.

Souad Choul:Illustrations libres de droits

Nos voyages   4ème DMVOYAGE EN LANGUEDOC

Je me souviens, quand j’étais petite, j’avais environ 3 ans, j’ai fait un voyage dans le sud de la France, dans le Languedoc, dans un village appelé Valras-Plage, qui se trouve dans l’Hérault, à côté de Béziers.

La ville :La ville de Valras-Plage est très peuplée il y a beaucoup de restaurant et de petits commerces. Pour faire les grandes cours il faut aller à Béziers et il y a en plus des commerces de plage.La ville est propre, elle est nettoyée tous les matins et le soir. Le dimanche il y a le grand marché sinon les autres jours il y a le petit marché de tous les jours. Il fait toujours chaud. La vie n'est pas pareille qu'à Paris car ici au mois d’Août vers le 15 il ne fait pas beau alors que là bas il fait beau tout le temps. Même pendant cet hiver il faisait dans les 12°/13° alors qu'ici il faisait -5°.Ça arrive des fois qu'au mois de juillet il pleuve mais ça s’arrête vite, et après il fait un beau soleil

Les Animations :Les animations du soir sont :- la fête foraine,- le théâtre de la mer, (etc.…) La partie de pêche :A la pêche il faut y aller très tôt le matin car dans la journée il fait trop chaud et il y a du bruit.La pêche c’est rigolo car nous jouons à faire des gages, par exemple, si on n'a pas attrapé pas de poisson au bout d’un

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

ma deuxième

vie..

.la France

122

Page 123: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

heure on a un gage. La Plage :L’eau est très claire comme le ciel bleu.Le sable est très fin et chaud, l’eau est chaude,Le vendeur de "chouquettes" a un surnom : on l'appelle chouchou. Il y a aussi le vendeur de beignets et de boissons.La plage est grande et il y a un port. Il fait vraiment très chaud et pour aller a la mer il faut attendre que la fraîcheur arrive, vers 17h

.Prescyllia HenryonPhotos : droits résevés à Prescyllia et sa famille

Notre histoire   3èmeLODZ, BUCHENWALD

"Je me souviens, j’avais 8 ans en 1945"Tout au long d'un cd-rom réalisé lors d'une interview à l'école Jules Ferry de Villeneuve-Saint-Georges, Monsieur David Perlmutter nous raconte ce qu’il a vécu. Il commence par nous préciser qu’à la fin de la guerre, il n’avait que 8 ans ; il en aura 68 en avril prochain.

Il nous parle d'abord d’une photographie dont il a confié un tirage à l'école Jules Ferry et qui a fait le tour du monde.Monsieur Perlmutter est l’enfant de droite. Cette photographie a été prise vraisemblablement par un soldat américain, dans les jours qui ont suivi la libération. En effet, il a les manches retroussées alors qu’il n’a fait beau que quelques jours, au moment de la libération (11 avril 1945). Il nous précise aussi qu’il n’a jamais porté la tenue rayée car il n’y en a jamais eu à sa taille.

Quelques datesEn avril 1937, il naît en Pologne.1er septembre 1939, les troupes nazies débarquent en Pologne.

Fin octobre 1939, les allemands ont décidé que tous les juifs devraient être regroupés dans des ghettos (« cité juive», mots détournés car à l’origine, c’était une cité où les juifs allaient vivre volontairement). Il y été organisé des « rafles » où ont été tués de nombreux enfants. Pour qu'il ne soit pas pris, son père le cachait dans une double fenêtre. D’un côté, les nazis

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

123

Page 124: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

souhaitaient « exterminer » les Juifs, mais d’un autre côté, ils en avaient besoin pour travailler.Le 14 octobre 1942, il y a une sélection, un officier allemand séparant les Juifs en deux groupes : à gauche, essentiellement des vieillards, des femmes et des enfants (ceux qui n’étaient pas aptes à travailler), et à droite, ceux qui iraient dans les camps. D'octobre 1942 jusqu'à fin novembre 1944, les 2000 juifs qui restaient ont été mis dans un camp où il fallait travailler 8 heures par jour dans une usine de verrerie (vases, verres). M. Perlmutter était une sorte de « serveur », il apportait de l’eau aux ouvriers qui travaillaient aux fours. Il lui est arrivé de travailler toute la nuit, alors qu’il n’avait que 6 ou 7 ans. Lorsqu’il s’endormait, il se faisait réveiller à coup de seaux d’eau.En novembre 1944, les Juifs furent « évacués» vers des camps de concentration en Allemagne, car les Russes avançaient à grands pas, et les nazis ne voulaient pas qu’ils libèrent les juifs. Il est arrivé en janvier 1945 dans le camp de Buchenwald (forêt d’hêtres).Ces camps existaient depuis 1937, créés par les nazis pour les personnes qui dérangeaient Hitler.BuchenwaldÀ Buchenwald, si on lui a attribué un numéro, le 116 930, il n'a eu aucun tatouage. L’épreuve des tatouages, a-t-il dit, n’a eu lieu qu'à Auschwitz.Il y avait , à Buchenwald, 66 « baraques » en bois, dans lesquelles ont été mis 70 000 juifs, noirs, gens dit « anormaux » ou encore des prisonniers politique qui ont pris la « direction » du camp. Ces derniers ont réservé 2 baraques spécialement pour les enfants et les adolescents.A ce moment, il a été séparé de son père qui l’avait confié à un adolescent d’une quinzaine d’années. Il allait tout de même le voir, et ce dernier lui réservait un peu à manger. Trois jours avant la libération, le jour de son anniversaire, son père n'avait rien à lui donner. En effet, cela faisait 2 ou 3 jours qu’il n’y avait plus ni appel ni distribution de nourriture. Ayant très faim, il alla à l’infirmerie où on lui donna un peu de pâtes de riz qu’il devait économiser jusqu’au jour de la libération. Ce jour-là, il avala tout ce qui lui restait.Ce jour-là, aussi, il voulut aller voir son père mais il avait été évacué avec à peu près 40 000 personnes ; ils avaient été emmenés pour être exécutés.Une organisation de résistance s’improvisa, avec les armes qu’ils avaient piquées lors d’une destruction d’usine d’armes. Les Américains sont arrivés 2 jours plus tard, mais beaucoup de gens étaient morts de faim, de maladie… Leurs premiers repas, une soupe aux lardons, ont rendu malades bon nombre d’affamés, car leurs corps n’étaient plus habitués à manger autant de graisse.David Perlmutter est arrivé en France en juin 1945 seul, il n'avait plus aucune famille. D’après lui, si les camps avaient été directement bombardés, cette horreur aurait peut-être pris fin plus vite.

En conclusionPour finir, David Perlmutter a tenu à dire à son auditoire que le but de son intervention au sein de la classe était de témoigner, de faire en sorte que les jeunes se souviennent et fassent passer le message aux générations qui vont suivre.

Morgan LaquerreSource : cd-rom « Je me souviens, ils se souviennent, Lodz, Buchenwald… J’avais 8 ans en 1945 »

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

124

Page 125: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Nos passions 3èmeC'EST LA FÊTE!!!

Chaque personne a des passions, des envies, ... Pour nous, c'est plus particulièrement la fête dans nos pays respectifs.

Nous allons donc essayer de vous en dire un peu plus en ce qui concerne la fête dans nos pays qui sont la Chine et la Martinique.

C'est important à nos yeux d'autant plus que depuis toutes petites, nous faisons la fête avec nos familles.    Zoukez en Martinique...    La fête en Chine   

Stéphanie Cassidé, Nina Chansavang, 14 ansPhoto : droits réservés à Stéphanie et à sa famille.

Nos passions 3ème

ZOUKEZ EN MARTINIQUEA un certain moment de mon enfance, lorsque j'habitais en Martinique, dès l'âge de 2 ans jusqu'à mes 6 ans, je me réveillais avec la musique : la radio était allumée toute la journée. Je me souviens d'un jour tout particulièrement, le 15 août, c'est le jour de la Sainte Marie et chaque année, il y a la fête car la commune où j'habite s'appelle Sainte-Marie.

Le matin après manger, je partais avec mes cousines et ma tante pour aller voir des matchs de football, et pour distraire les gens, les personnes qui organisaient cette fête, mettaient de la musique. Pendant que les joueurs étaient sur le terrain, mes cousines et moi, étions en train de danser et plus le temps passait, plus nous avancions sur le terrain. Tout le monde nous regardait, même les joueurs. Après que nous ayons remarqué que tout le monde nous regardait, sur le coup nous avons eu honte, mais, vu que les gens se mirent aussi à danser, alors, nous aussi, nous avons continué.Les gens là-bas aiment faire la fête et ne manquent pas une occasion de s'amuser. Mais le plus dur, c'est de se lever le matin pour aller au travail ou pour aller à la mer où l'on amène les postes de radio pour bronzer tout en musique.

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

125

Page 126: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

La Martinique est un pays plutôt petit mais plein de joie de vivre. Là-bas on aime la fête et s'amuser.Pendant les grandes vacances, presque tous les soirs, il y a des fêtes où il y a des artistes, des manèges,... et tout cela dans différentes communes ou villes.

Stéphanie Cassildé Nos passions 3ème

LA FÊTE EN CHINE ...Tous les ans à des dates différentes, il y a un repas avec toute ma famille. C'est une fête un peu religieuse qui célèbre le nouvel an chinois. Grâce à cette fête, je me souviens de mon pays d'origine, la Chine. Je n'y suis jamais allée mais grâce à cette fête, j'essaie de l'imaginer

Le nouvel an, c'est quoi ?Le nouvel an, c'est une nouvelle année qui commence pour la Chine. C'est comme le nouvel an de la France, mais en France, le réveillon c'est le 31 décembre tous les ans et le 1er Janvier c'est le jour du nouvel an. C'est aussi une fête avec plein de décorations chinoises traditionnelles, c'est à dire de couleur rouge, des dragons, des danseuses maquillées, de la musique chinoise jouée sur des instruments traditionnels. ll y a aussi des pétards dans les rues.

Le nouvel an chez moiLe nouvel an chez moi, c'est une réunion de famille organisé par les membres de ma famille. Nous nous réunissons pour une soirée en fêtant le nouvel chinois. Chaque famille donne, à chaque enfant, une pochette rouge contenant une certaine somme d'argent.

Texte et illustration : Nina Chansavang

Nos passions 3èmeL'EXPRESSION CORPORELLE

Nous sommes trois jeunes filles de Villeneuve-Saint-Georges, avec chacune nos envies, nos plaisirs, une passion. Nous avons une chose en commun, l'expression corporelle. Nous nous souvenons de nos débuts, chacune dans une discipline différente.

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

126

Page 127: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

pour Amandine, l'expression corporelle, c'était la danse

pour Charlène, la GRS

pour Vanessa, le patinage sur glace.

Nous voulons vous faire partager nos passions en rapport avec l'expression corporelle ; le souvenir de nos débuts dans les trois disciplines.

Illustration : Christine Ong

Nos passions 3ème

L'EXPRESSION CORPORELLEet la GRS

 La GRS, c'est à la fois de la gym et de la danse avec des engins : le cerceau, le ruban, la corde, les massues, le ballon, mais avec ces engins on fait aussi de la gym au sol.

Je me souviens de cette passion, la GRS, qui a été très dure, entre les entraînements deux fois par semaine, et les compétitions presque tous les week-ends à partir du mois de mars. Mais bon ce n'était pas si désagréable, car grâce à cette passion je me suis lâchée, et j'ai moins peur de me produire en spectacle. Sinon je me suis fait des copines qui étaient dans mon groupe et on se soutenait, on s'entraidait pour tout ce qu'on faisait. Mais dès que je pratiquais ce sport je n'étais plus la même et j'étais dans un autre monde. Quand je me préparais dans les vestiaires, pour me changer et m'entraîner un peu avant de passer devant les jurys, j'avais une

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

127

Page 128: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

pression qui montait. Dès que c'était à mon tour, la pression montait de plus en plus, mais dans un sens il faut avoir cette pression car tu prends énormément plus de risque, et tu essaies de faire tout correctement sans aucune faute.Quand j'entendais la musique, je commençais et cela était un grand plaisir pour moi. Je le faisais partager au spectateur c'est ce que je préférais faire, mais je me disais quand même dans ma tête "il faut que j'y arrive, il ne faut pas que je fasse de faute…" je me le disais sans cesse, et je finissais mon enchaînement sans aucune faute. Mes copines et mon professeur me félicitaient c'est cela aussi, de ressentir une joie qu'on t'applaudisse, et que tout le monde soit content de toi. Mes parents étaient fiers de moi, mais le plus important c'est d'être fière de soi même.

Maintenant j'ai compris que cette passion qui l'était pendant mon enfance a été très importante car toute cette pression que j'avais, me manque, mais je n'ai pas eu le choix de décider si je devais continuer ou pas malheureusement.

Mais maintenant je peux dire une chose, si je retrouve un club de GRS, je n'y manquerais pas pour pouvoir m'inscrire.

J'espère que je vous ai fait partager ma passion pour la GRS, qui l'a été dans mon enfance, et qui m'apporte énormément au jour d'aujourd'hui.

Charlène GAUTIEIllustration : Christine Ong

Nos passions 3ème

L'EXPRESSION CORPORELLEet le patinage sur glace

Je me souviens de la première fois où je suis allée sur la glace. C'était un après-midi d'été, avec mes cousins. J'avais six ans. Dès que j'ai mis les pieds sur la glace, j'ai eu l'impression que j'allais tomber. Ce jour là, il y avait beaucoup de monde. Tout le monde se poussait. Au début, j'avançais doucement, de peur de tomber mais une heure après je m'étais vite habituée à la glace. A partir de ce moment là, je n'ai plus eu peur de tomber, ni d'aller vite, c'était comme faire du roller à part que ça glissait plus. En quelques heures, j'avais appris à patiner, et aussi à aimer le patinage. Avant, lorsque j'y allais, j'avais envie d'y rester très longtemps.

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

128

Page 129: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Lorsque je patinais : J'avais l'impression de voler, je me sentais toute légère, comme si plus rien existait, que tout s'était mis sur pause. Je me sentais libre, car j'avais l'impression que je pouvais faire tout ce que je voulais. C'était comme si j'étais seule sur Terre, que personne n'était là pour me déranger, me parler,… Plus j'allais vite et plus j'avais l'impression que l'air m'emportait. Quand je patinais, j'oubliais tout, tous mes soucis, mes préoccupations. Quand j'avais besoin de m'isoler, j'allais à la patinoire. Même si le patinage n'était pas humain, j'arrivais à me consoler rien qu'en patinant. Le fait de patiner, résolvait tous mes problèmes. Cette passion m'apportait tout. Le patinage me manque, cela fait deux ans que je n'y suis pas retournée, car je ne pense plus à y aller, je n'ai plus assez de temps.

Vanessa SiliphayvanhIllustration : Christine Ong:

Nos passions 3ème

L'EXPRESSION CORPORELLEet la danse

Je me souviens lors de ma petite enfance, je suis allée voir un spectacle de danse à Paris. Depuis ce jour, je me passionne pour la danse, je ne rate aucune émission de danse à la télé. La danse me permet à la fois de décompresser et de me défouler.

Dans ma petite enfance j'avais fait de la danse dans un club pendant deux ans, mais depuis j'ai arrêté car cela ne me plaisait pas et les pas de danse étaient trop faciles pour moi. Ce que je voulais c'était apprendre. En revanche je n'apprenais pas. Mais cela ne m'a pas empêché de continuer à pratiquer la danse. Cette passion je la partage avec ma meilleure amie, je dansais avec elle, on inventait des pas ensemble en fonction du tempo et du rythme de la musique. La plupart de mon temps libre je danse. J'aimerais refaire de la danse dans un autre club.J'adore la danse mais je ne veux pas en faire mon métier.

Amandine Aniorte.Illustration : Christine Ong

Nos passions 3ème

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

129

Page 130: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

LA POÉSIE Depuis quelques années déjà, j’ai une passion, la poésie. J’exprime par mes poèmes des choses que je n’arrive pas à exprimer ou qui, tout simplement m’inspirent, tels que certains souvenirs, des rêves, des envies…La poésie, c’est pour moi la meilleure façon d’exprimes mes sentiments.Et puis, je les illustre parfois par des dessins. C’est une autre passion que j’ai depuis toute petite.J’espère que ces quelques poèmes vous plairont et qu’en les lisant vous aurez envie d’en écrire vous même, ou simplement d’en lire d’autres.Mais avant, je vous souhaite de prendre autant de plaisir à les lire que moi, j’ai eu à les écrire.

Amour secret Toile Arc en ciel la PaixTexte et illustration : Christine Ong, 14 ans

Nos passions 3ème

TOILE ARC EN CIELUn soir de printemps, je me suis mise à rêverJe m’étais endormie à la nuit tombéeUne toile blanche alors se présentait devant moiUne palette de couleurs à mon arrivée s’avançaDes pinceaux descendaient doucement dans un potEt trempaient alors ils ressortaient aussitôtPuis leurs poils foncés effleuraient la paletteCouverte de peinture couleur de fêteViolet, couleur d’un horizon lointainIndigo, teint de l’aventureBleu, celui du ciel du soir au matinVert comme le feuillage de mère natureJaune doux rayon du soleilOrangé, pareil au fruit chériRouge, couleur de l’amour qui émerveilleQue de lumières colorées pour cette douce rêverie...

Poème et illustration : Christine Ong, 14 ans

Nos passions 3ème

LA PAIXJe me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

130

Page 131: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

La Paix, quel est ce mot qui rime avec tolérance ?

Un geste, une parole, une pensée, une présenceLe fait d’être là quand quelqu’un a du chagrin

Effacer ses larmes et lui tendre la mainMais faut-il une guerre pour faire la paix

Faut-il blesser, souffrir et haïr à jamaisLes autres à cause de leur religion

Les autres sans aucune compassion ?Imagines tu une vie dans la haine

Déchaînée par la violence et la peineOù le mal règne en maître

Où l’on guette la mort par la fenêtre.Ne serait-ce pas plus simple d’apprécier

D’aimer, d’arrêter de juger ou d’accepterLes différences qui font de nous

Des hommes, des êtres uniques mais avant tout

Malgré nos origines, nos partis, nos couleursDes frères de sang, des frères de coeur.

Poème et illustration : Christine Ong, 14 ans

Nos passions 3ème

AMOUR SECRETJe ne cessais de penser à toiDès lors je t’ai connuToutes les nuits, je rêvais de toiMais tu n’en as rien suJe voudrais tant t’avouer mes sentimentsTout l’amour que mon cœur ressentTe regarder dans les yeux, sans avoir à rougirTout te dire de moi, sans avoir à mentirT’enlacer dans mes bras, oh doux amour innocentOn se baladerait main dans la main comme des enfantsMais de tout cela tu n’en sauras rienC’est mon petit secret et ce n’est que le mienEt peut être qu’un jour tu t’apercevrasQue ce n’est que pour le tien que mon cœur bat.

Poème et illustration : Christine Ong, 14 ans

Notre pays 3ème PPFIGUIG

J’ai passé mon enfance au Maroc dans une ville qui s’appelle Figuig, c'est dans cette ville que j'ai passé les plus beaux jours de ma vie. Je l’ai quittée à l’âge de 11 ans ; j’étais

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

131

Page 132: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

très malheureuse car il fallait que je quitte ma famille, mes amies, mes voisins, ma maison, mon école enfin beaucoup de choses. Cette ville n’est pas connue du tout. Mais c’est la mienne, alors j’aimerais grâce à mes souvenirs vous la faire découvrir, en vous parlant d’abord d’elle, Figuig, de son climat, puis de mes voisins, des fêtes qui y ont lieu, de ses jardins, et du plat traditionnel du Maroc, le couscous,.Pour finir je vous parlerai des outils qu'utilisent les femmes de Figuig pour travailler.

Malika LaliPhoto : droits réservés à Malika et sa famille

MA VILLE, FIGUIGCette ville est une des plus célèbres oasis de l’Afrique du nord. Elle se situe au Sud-Est marocain et fait frontière avec l’Algérie. Figuig est à 3km de Beni Ounif, village qui appartenait autrefois aux habitants de Figuig et qui est actuellement algérien. Figuig se situe à 400km d’Oujda (au Sud) à 100km à l’est de Colomb Bechar (Algérie) et à 150km à l’Ouest de Aïn Sefra (Algérie).

Figuig est la porte du désert, elle se situe à 1200m d’altitude. Sa superficie est d’environ 25000km² vu du rétrécissement frontalier de l'ouad (rivière) Zouzfana. Frontière entre l’Algérie et le Maroc, Figuig, vieille province saharienne, est un carrefour caravanier du Sud au Nord et de l’Est à l’Ouest entre le Maroc l’Algérie, le Sénégal et la Mauritanie.La population est diversifiée, berbères et arabes musulmans, et juifs autrefois.Figuig est un ensemble de sept ksour, la principale est Zenaga qui compte la moitié des habitants de Figuig. Les autres sont l’Oud Akhir, Laâbidate, Lamiz, Oulade Slimane, Hamame el Foukani et Hamame Tahtani.Le ksar c’est un ensemble d’habitations entouré autrefois d’un rempart.A Figuig on parle deux langues différentes, le berbère et l'arabe.

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

132

Page 133: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

L’école Elle commence à l’âge de 6ans. Nous rentrons directement en classe de cours préparatoire. Figuig est composé d’un seul lycée, mais de plusieurs collèges et écoles primaires. En ce qui concerne les études après le lycée nous sommes obligés de changer de ville.Le marché Le marché a lieu une fois par semaine (le mardi).Tous les habitants font leurs courses pour toute la semaine.S’il manque des petites choses comme le sel, les allumettes, nous avons des épiceries prés de chez nous.D'autres produits, comme le pain, sont faits à la maison.Mais pour les courses plus importantes, il faut aller les faire dans d'autres villes, et c'est plus loin.

Les vêtements Les femmes portent soit des djellabas, soit des draps blancs qui entourent tout le corps. On ne voit que le visage. Pour les jeunes filles, ce sont des vêtements normaux. Les hommes portent des robes marocaines, mais aussi des vêtements normaux.

Malika LaliPhoto d'en haut droits réservés à Malika et sa famille,

Photo d'en bas, don de l'association socio-culturelle Oudaghir

LE CLIMAT DE FIGUIGFiguig est une oasis, c'est à dire un bout de terre qui se trouve au milieu de désert, et sur lequel il y a un point d'eau. Grâce à cette eau, on peut trouver à Figuig des jardins dans lesquels on cultivera des fruits, des légumes et des céréales, alors que dans le désert on ne trouve que des palmiers. Le climat de figuig est tropical. Il fait donc en été très très chaud mais en hiver il peut faire froid. En hiver il y a souvent du vent mélangé avec la pluie qui souffle très très fort alors qu'en été c'est le soleil qui tape fort.

Cette année est une année extraordinaire car il a neigé pour la première fois. Une copine m'a Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

133

Page 134: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

envoyé les photos. Jusque là, je n'avais jamais vu Figuig comme çà, avec de la neige

Malika LaliPhotos de Figuig, don de l'association socio-culturelle Oudaghir

Photos de Figuig sous la neige, droits réservés à Malika et sa famille

LES OUTILS DES FEMMESGrâce à ces outils et avec la laine des moutons, les femmes fabriquent des vêtements d'hiver pour les hommes, par exemple des djellabas. Elles fabriquent aussi des couvertures, et de très beaux tapis qui sont simples ou avec des dessins. Grâce à ces outils aussi, les femmes occupent leur temps libre et en plus, en vendant leurs travaux, elles gagnent de l'argent.

Ce ne sont pas toutes les femmes qui travaillent avec ces outils ; ce sont la plupart du temps les femmes un peu âgées.Quand on les voit travailler avec ces outils c'est très impressionnant. Quand elles les utilisent, par exemple pour tisser la laine, elles se servent à la fois de leurs mains et de leurs pieds. Ainsi, la laine de mouton devient des fils qui serviront à fabriquer les tapis, les djellabas, les couvertures, etc...

Malika LaliPhoto : droits réservés à Malika et sa famille

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

134

Page 135: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

LES FÊTES À FIGUIGÀ Figuig, les fêtes sont très importantes aux yeux des habitants de cette ville.

À la veille de la fête du ramadan ”l’Aïd El Fétre” les parents envoient leurs enfants pour donner l’argent aux pauvres "zakate". Le jour de l'Aïd, les habitants se réveillent tôt à 5h00 du matin pour s’habiller de leurs nouveaux vêtements. À 8h00, c'est l’heure du départ pour la mosquée pour la prière de l’Aïd "El Khotba" qui dure deux heures. À la fin de cette prière tout le monde s’embrasse pour cet évènement.

"L’Aïd El Kebir" se fête deux mois après la fête du ramadan “l’Aïd El Fetre”. Au cours de cette fête on égorge le mouton. Cela se fait après la prière de la fête. Pour les familles dans lesquelles il n’y a pas d’homme, il faudra attendre jusqu’à ce que leurs voisins aient terminé d’égorger leur propre mouton pour qu'ils viennent égorger le leur. Puis chaque famille s’invitera pour goûter le mouton des voisins et discuter de leur goût.

Malika LaliPhoto : droits réservés S.B.

LES JARDINS DE FIGUIGFiguig est une oasis. Autour il y a le désert, mais à Figuig il y a de l’eau et des jardins et les jardins ont beaucoup plus d‘importance qu’en France.À Figuig, il y a un grand réservoir d’eau, comme une piscine. Des canaux permettent d’arroser les jardins. Les habitants payent l’eau et ils ont droit à une certaine quantité. Quand ils en prennent on mesure ce qu'ils prennent, et s’ils dépassent leur part, ils payent à nouveau.A Figuig il y a quelques magasins dans la ville, principalement des épiceries. Mais après, c’est le désert. Aussi les jardins sont très importants ; chaque ksar doit assurer la survie de ses habitants.Dans les jardins, on trouve des légumes comme des tomates, des carottes, des aubergines, des navets, des concombres, des citrouilles, des artichauts, des oignons, des aubergines, des choux fleurs et de l'ail.

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

135

Page 136: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

On trouve aussi des fruits : des figues, des raisins, des pêches, des pommes, des abricots, des melons, des pastèques.On trouve enfin des arbres, principalement des oliviers, et surtout des palmiers-dattiers qui donnent des dattes de toutes sortes.

Malika LaliPhoto : droits réservés à Malika et sa famille

LE COUSCOUSPlat traditionnel de Figuig

Recette   de la semoule  des carottes  des navets  des fèves fraîches  des courgettes  des aubergines  des tomates  des oignons  du persil plat  du coriandre  des pois chiches

  des épices (sel, poivre, cumin, piment doux, huile)

  de la viande (au choix : mouton, veau, poulet...)

La semoule doit être travaillée avec de l’eau et mise à la vapeur pour la cuisson. Cette étape est renouvelée à plusieurs reprises jusqu' à ce que la semoule soit tendre.

Pour préparer la sauce du couscous on commence d'abord par mettre l'huile en premier avec la viande et les oignons coupés. Ensuite on laisse cuire un peu et on rajoute de l'eau et les légumes. Après tout ça on rajoute les épices. Il faut laisser cuire environ une heure. En même temps on met le couscous dans le couscoussier pour qu'il puisse cuire grâce à la vapeur de la sauce, et quand le couscous et la sauce sont bien cuits, on met le beurre bien dans le couscous

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

136

Page 137: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

À la fin on sert dans une assiette qui s'appelle "tajra" en berbère et, en général on mange le couscous avec des piments.

Malika Lali, Kadiatou KantePhoto : droits réservés à Malika et sa famille

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

137

Page 138: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

École Jules FerryVilleneuve-Saint-Georges France

Notre enfance REP 21 CP

L'ÉCOLE D'AUTREFOISNous sommes de élèves de Cours Préparatoire de Villeneuve-Saint-Georges, dans la région parisienne.

 

Nous sommes allés à Pouilly-le-Fort

 

pour visiter une école d'autrefois.

 

dans cette école, il y avait deux classes :

  une pour les garçons,

  une pour les filles

 

Luc et Enzo

Notre enfance REP 21 CP

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

138

Page 139: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

L'ÉCOLE D'AUTREFOIS

Il y avait des pupitres dans la classe des grands et des petits

Zaynab

Les enfants écrivaient avec une plume et de l'encre. Ils avaient un encrier sur leur pupitre

Steve et Mickaël

Notre enfance REP 21 CP

L'ÉCOLE D'AUTREFOIS

Le maître portait une blouse grise et un costume

Les élèves étaient habillés avec un béret et une pèlerine

Le poêle chauffait la classe et la nourriture des élèves

Quand les élèves étaient punis, le maître leur mettait un bonnet d'âne, il accrochait leur cahier dans leur dos

Mélanie et Canishia Gianni Kéttia et Anissa Enzo

 

 

 

Notre enfance REP 21 CPJe me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

139

Page 140: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

L'ÉCOLE D'AUTREFOIS

Le maître portait une blouse grise et un costume

Les élèves étaient habillés avec un béret et une pèlerine

Le poêle chauffait la classe et la nourriture des élèves

Quand les élèves étaient punis, le maître leur mettait un bonnet d'âne, il accrochait leur cahier dans leur dos

Mélanie et Canishia Gianni Kéttia et Anissa Enzo

Notre enfance REP 21 CPL'ÉCOLE D'AUTREFOIS

les garçons faisaient de l'imprimerie

Pour jouer dans la cour, il y avait des toupies, des quilles et des cordes à sauter

Les filles faisaient de la broderie

Ugurcan et Claudia Allan Audrey et Nathalie

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

140

Page 141: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Notre enfance REP 21 CE1PREMIER JOUR DE CLASSE

À la maternelleJe me souviens, le premier jour en maternelle, la maîtresse ne nous laissait pas notre doudou. Dans la classe de Nathalie, je partais à la musique.Quand j’étais chez Léna, la maîtresse des moyens, elle était très gentille avec moi. En CP, ma mère m’a accompagnée. J’avais trois copines : Sonia, Rachel et Ophélie.

BénédicteAu Cours PréparatoireLe premier jour en CP, je me souviens que j’étais contente et que j’avais envie de porter un cartable, mais cela m’a fait tout drôle. Je suis rentrée dans la classe, c’était bizarre quand je l’ai vue. La maîtresse a dit : « On est en CP. On va faire un son. » et elle a commencé à lire. On a aussi commencé à lire. C’était bizarre de lire, j’avais du mal. On a lu des mots très faciles mais je n’y arrivais pas. On a commencé de lire Frisapla, on a décrit les dessins.Le soir, je suis rentrée et j’ai tout raconté à maman.A la cantine, je ne savais pas ce qu’il fallait faire et je me suis dit : « Pourquoi les enfants mettent la table ? » et aussi, « C’est les dames de service qui doivent nettoyer pas les enfants ? »

Charlotte Je faisais des bêtisesJe me souviens le premier jour en CP, je travaillais avec ma maîtresse Madame Michot. Je faisais des bêtises, je tapais, criais, sautais, dansais et j’étais mal polie. Je mangeais des goûters en classe alors qu’on n’avait pas le droit.

Pamela J'étais contentLe premier jour de CP, je me rappelle c’était le 2 septembre 2003. J’étais content, je m’amusais bien. Mes parents m’ont accompagné le premier jour. Mon cartable était un Lucky Lucke. Ma maman m’aidait à travailler. Je n’avais pas encore 7 ans. Avant, je faisais du judo.

TeddyJ'avais fait...Je me souviens j’avais fait un travail, on est allé en récréation. On faisait de la peinture. Après, j’étais en vacances.

Matthieu

J'étais très bavardJe me souviens qu’à la rentrée j’étais allé à l’école, là je suis rentré dans la classe. J’étais très bavard. Comme

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

141

Page 142: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

j’étais toujours bavard, la maîtresse m’a donné une punition. Elle me grondait, me grondait et me grondait alors je suis devenu sage et le premier de la classe. J’étais content. Mais le lendemain, de nouveau, je bavardais.

Alkassem

J'avais fait...Je me souviens j’avais fait de la peinture et je travaillais dans ma classe. Ma maîtresse s’appelait Madame Poupon. Pendant les vacances, je regardais la télé. J’ai dessiné un bonhomme. Je suis allée à la plage, il y avait un spectacle avec beaucoup de monde.

VinithaUn jour...Je me rappelle quand j’avais 6 ans et que je suis parti au zoo avec la classe. Avec mes copains et mes copines, on a vu un éléphant. Après, il y avait un lion qui avait de grandes dents. On a aussi vu un lapin, on lui faisait des signes car il voulait sortir de sa cage. En classe, on travaillait sur les animaux sauvages et les animaux domestiques

Geraldo

Notre mémoire REP 21 CE1JE ME SOUVIENS...

Je me souviens... quand  Je me souviens quand maman me portait dans son dos.Je me souviens quand j’étais bébé, maman me changeait.Je me souviens quand je partais avec le papa de ma cousine.Je me souviens quand je suis partie en vacances à la plage.Je me souviens quand je suis allée au cirque.Je me souviens quand je suis partie voir des animaux.Je me souviens quand j’ai vu un arc-en-ciel et un papillon sur un arbre.Je me souviens que j’étais contente.Je me souviens…

DorcasJe me souviens... PapiJe me souviens de mon plus triste souvenir. C’est quand mon papi est mort. J’ai beaucoup pleuré parce qu’il était à l’hôpital. Malheureusement je ne pouvais pas entrer. Il est revenu, il est reparti et là il est mort. C’est là que j’ai le plus pleuré.

Mon autre papiIl est arrivé la même chose à mon autre papi, mais lui, il avait une infirmière qui venait chez lui pour lui donner les médicaments qu’il devait prendre.

Fiona

Notre mémoire REP 21 CE1Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

142

Page 143: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

JE NE PARLAIS PAS ENCORE FRANÇAISJe me souviens quand je ne parlais pas encore le français et que je ne parlais pas avec la maîtresse. Je lui montrais avec mon doigt pour qu’elle me comprenne. Dans la classe de CLIN, la maîtresse était gentille avec moi et elle nous a donné des affiches.

Je venais d’arriver en France. J’ai pris l’avion pour venir. C’était mon anniversaire et je l’ai fêté dans l’avion !C’était très bien et il y avait beaucoup de monde. C’était la première fois que je venais en France, j’étais contente.

Je me souviens quand j’étais petite, un jour, je me suis cachée dans l’armoire. Maman me cherchait partout. Je me souviens aussi quand ma tata m’avait mise dans une voiture et que je tombais tout le temps.

Lenicia

Nos voyages REP 21 CE1JE ME SOUVIENS

Quand je suis allé...Au SénégalJe me souviens d’un voyage au Sénégal, c’était la première fois que j’y allais. Quand l’avion s’est envolé, j’ai eu le vertige. Au Sénégal, les gens parlaient en sénégalais, mais moi je ne comprenais pas et je leur répondais : « la la la ou ou ou o o ».Quand il pleut au Sénégal, il n’y a plus de routes. Elles ressemblent à des piscines.

Aïcha Au bord de la merJe me souviens quand je suis parti avec toute ma famille au bord de la mer. On est allé à la plage et j’ai trouvé une étoile de mer. Je ne savais pas nager. Alors j’ai demandé à mon père de me donner la bouée en plastique et il me l’a ramenée.

Nivethan

Au PortugalJe me souviens quand je suis partie au Portugal en voiture. On s’est arrêté sur la route pour manger puis on est reparti. C’était très long, du matin jusqu’au soir. La nuit, quand nous sommes arrivés, nous sommes tout de suite allés nous coucher. Le lendemain, nous sommes allés au bord de la mer.

Kelly

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

143

Page 144: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Je me souviens quand je suis allé chez ma copine au Portugal. Je me rappelle aussi que mon papi et ma mamie étaient gentils avec mon petit frère et moi.

Mickaël

Dans les LandesJe me souviens quand j’étais dans les Landes. Nous sommes arrivés le matin. On a installé les matelas et, avec ma sœur, on sautait dessus.Il faisait toujours beau. J’ai aimé quand nous sommes allés nous promener. On a visité une église, elle était belle. Elle avait des vitraux et on a allumé une bougie.

Isabelle

En AlgérieJe me souviens quand je suis allé en Algérie pour les vacances. J’ai mangé du couscous. J’aimais jouer avec maman et aller chez ma cousine Hanane. Elle habite sur une colline. Avec elle, je regardais le lac en haut de la colline.

LyesÀ la PlageJe me rappelle en vacances, j’étais à la plage. Je faisais du bateau et j’ai vu une pieuvre, après j’ai vu des grands poissons.

NicolasAu skiJe me rappelle quand je suis allée au ski. Il y avait mes parents. Ma tata et ma cousine étaient venues avec nous. On avait pris l’avion. La montagne et le paysage étaient très beaux. J’ai vu une avalanche et un glaçon de trois mètres. Il avait gelé, il y avait du verglas. On a aussi vu des chiens des neiges.Ma maman sait faire du ski. Moi, j’ai pris des leçons et j’ai appris à faire les virages. J’ai eu ma première étoile. Mon papa est tombé.

MéganeÀ Punta CanaJe me souviens quand je suis allée à Punta Cana. La mer était bleue et je me suis baignée. Les arbres n’étaient pas comme en France, ils étaient vraiment très beaux. Je me suis fait une copine, elle s’appelle Anna. On s’envoie des lettres.C’était plus beau à Punta Cana qu’à Paris.

Ophélie

Notre famille REP 21 CE1

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

144

Page 145: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

LA NAISSANCEde nos frères et soeurs

De quoi te souviens-tu ?Dia-Eddine : Je me souviens de la naissance de mon frère Amir.Sultan : Et moi de celle de ma sœur Melek .Sabrina : Moi aussi je me souviens de la naissance de mon frère Bilal.Comment as-tu réagi ?Dia-Eddine : J’étais un peu jaloux mais content quand même.Sultan : J’étais contente d’avoir une petite soeur.Sabrina : Moi, j’étais contente d’avoir un petit frère.Quel âge avais-tu ?Dia-Eddine : J’avais 5 ans.Sultan : J’avais 6 ans quand ma sœur est née.Sabrina : Moi aussi j’avais 6 ans quand il est né.Quand as-tu vu ton frère ou ta sœur pour la première fois ?Dia-Eddine : Je l’ai vu quand je suis allé à l’hôpital. Mes

parents m’ont laissé le porter et il s’est endormi dans mes bras en suçant son pouce. C’était bien.

Sultan : Moi aussi je suis allée voir ma sœur à l’hôpital et j’ai pu la porter.

Sabrina : La première fois que j’ai vu mon frère c’était à la maison quand ma maman est sortie de l’hôpital. Quand je l’ai vu, je lui ai fait plein de câlins et de bisous.

Quel est ton plus beau souvenir ?Dia-Eddine : Mon plus beau souvenir c’est quand mon frère a dit mon prénom pour la

première fois, il avait 18 mois et j’étais très fier !Sultan : Moi, c’est quand j’ai porté ma sœur pour la première fois à l’hôpital.Sabrina : Mon plus beau souvenir c’est quand mon frère a marché pour la première

fois tout seul dans le jardin de notre maison.

Quel est ton plus mauvais souvenir ?Dia-Eddine : Mon plus mauvais souvenir c’est quand mon frère m’a vomi dessus !

c’était dégoûtant et ça ne sentait pas bon !Sultan : Moi c’est un peu pareil mais c’est quand ma sœur m’a fait caca dessus !Sabrina : Moi, mon plus mauvais souvenir c’est quand mon frère n’arrêtait pas de

tomber dans les escaliers car à chaque fois j’avais très peur !

Notre école REP 21 CE1

NOTRE ANCIENNE ÉCOLEDe quoi te souviens-tu ?

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

145

Page 146: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Nounou : Je me souviens de mon ancienne école Youcef : Moi aussi, je m’en souviens. Comment s’appelait cette école ? Nounou : Je crois que c’était Marcel Cachin ; et toi ? Youcef : Moi, c’était Romain Rolland. Comment s’appelait ta maîtresse ? Nounou : Laurence Youcef : Moi, je ne m’en souviens plus ! Avais-tu des copains ? Nounou : Oui plusieurs. Ils se prénommaient : Nabil, Lizar et Lucas Youcef : Moi c’était Julien, Kader et Zacharia. Peux-tu me décrire ton école ? Nounou : Il y avait 13 classes Youcef : Je crois qu’il y en avait 12 dans mon école. Qu’as-tu appris à l’école ? Nounou : J’ai appris à lire et aussi à écrire entre les lignes. Youcef : J’ai appris à compter de 0 à 20 et aussi à lire ! Quel est ton plus beau souvenir dans cette école ? Nounou : Je ne sais pas, je ne me souviens pas…. Quand j’ai appris à lire !

Youcef : Moi c’est quand j’ai fait une sortie en forêt et que l’on a ramassé pleins d’objets !!

Quelle a été ta première impression quand tu es arrivé à l’école Jules Ferry ? Nounou : J’avais un peu peur car je ne connaissais personne et je n’avais pas de copains ! Youcef : Moi, j’étais très content parce que je savais que je trouverais de nouveaux amis !

Notre école REP 21 CE1

PREMIER JOUR D'ÉCOLEL’école maternelleJe me souviens de l’école maternelle.Il y avait des vélos, des trottinettes, des enfants qui n’arrêtaient pas de m’embêter.Un jour, j’ai jeté du sable dans le visage d’une petite fille et j’ai été puni.En classe, ma maîtresse me racontait des histoires tous les jours. Mais ma préférée était celle dans laquelle on ne voyait pas les images. Il fallait prendre une lampe spéciale (un néon je crois) pour voir les dessins apparaître. Elle était vraiment bien ! HarisMon CP

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

146

Page 147: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Je me souviens de mon premier CP. J’étais très contente de voir cette nouvelle école. Dans la classe, j’ai retrouvé des amis qui jouaient avec moi à l’école maternelle.En CP, nous sommes allés voir un spectacle qui s’appelait « la petite fille aux allumettes ».C’était un très beau spectacle !

BridieMa première journée à l’école Jules FerryJe me souviens de ma première journée d’école. En classe, il y avait des élèves que je ne connaissais pas.J’étais en CPC.La maîtresse s’est présentée puis tous les élèves se sont aussi présentés.Dans la classe je me suis assise à droite.J’ai regardé la maîtresse et les autres enfants. Ils avaient l’air gentils et je me suis vite fait de nouveaux amis.

LeïlaMon premier jour d’école

Je me souviens de ma première journée à l’école Jules Ferry. C’était la première fois que je venais à l’école.J’avais un peu peur même si ma maîtresse était très gentille.Dans la classe, je me suis assise à droite.Nous avons commencé par faire une dictée. Il fallait copier les mots trois fois pour se préparer à la dictée du lendemain. ’était difficile mais cela m’a plu. Fidji

Notre pays REP 21 CE1

CHEZ NOUS... AU...Sri Lanka Nous nous souvenons de notre pays : le Sri Lanka .Nous avons pris l’avion pour y retourner. à-bas, il y a la mer. Elle est blanche et bleue. Les poissons sont de toutes les couleurs mais les plus fréquents sont gris et rouges. Ils sont très beaux ! Dans notre pays, nous retrouvons notre famille : notre grand-mère et notre grand-père.

Quand nous y sommes retournées, nous avons joué aux voitures et nous avons péché des poissons que nous avons mangés. Quand nous habitions là-bas, nous allions à l’école où l’on travaillait très bien.

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

147

Page 148: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Nous faisions de la danse, d’ailleurs Yogitha a gagné une médaille. Nous jouions souvent dans le désert, et

Yogitha et RajeenaMa maison au VietnamJe me souviens de mon pays.J'habitais en France et je suis partie en avion pour aller au Vietnam. Ma maison était rouge et blanche. Aussi, il y avait des fleurs dehors tout autour de la maison.Je me souviens quand mon père nous a emmenés en moto, ma mère, ma petite soeur et moipour aller au marché puis nous sommes rentrés.

Anh Thu

Nos voyages REP 21 CE1

C'EST LES VACANCESMon voyage en MéditerranéeJe me souviens quand j'étais allé en Méditerranée.C'était pendant les grandes vacances.On avait loué un gîte. Le lendemain matin, je suis allé à la plage.Après je suis allé au Buffalo-grill puis je suis allé me promener avec mon papa et ma chienne près de l'eau. Puis mon papa a vu un poisson et il a pris notre chienne et l'a mise à l'eau.Le soir, je suis allé apprendre à faire du vélo à deux roues puis je suis allé dormir.

Clément

Mes vacances en Guadeloupe Je me souviens de mes vacances en Guadeloupe.Cela s’est passé quand j’avais 6 ans. J’y suis allé en avion.Là-bas, j’ai vu des crabes de terre sur la route.Puis je suis allé à la mer. J’ai joué dans l’eau pendant que papa est allé chercher un bateau gonflable.Quand il est revenu avec le bateau nous sommes tous montés dessus. C’était super.

Après je suis allé dans ma maison. Elle était en bois et tout autour, il y avait beaucoup d’arbres et du sable.C’était vraiment très joli !

Joshua.Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

148

Page 149: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

La Thaïlande

Je me souviens de mes vacances en Thaïlande. Je suis allé à la mer et j’ai regardé mon papa faire du scooter des mers. Puis nous nous sommes tous baignés : mes parents, ma sœur et moi.Le lendemain matin, nous sommes partis au Laos en avion. Le midi, nous sommes allés à la piscine. Après nous nous sommes rendus à la fête foraine du village. J’ai conduit une petite moto et j’ai fait six tours d’une plus grosse. C’était de super vacances !

ThierryL’Afrique Je me souviens de mon voyage en Afrique. Je suis partie au Niger. J’y suis allée en avion.Là-bas, je suis montée sur un chameau puis je suis allée dans la brousse où j’ai vu des animaux sauvages.

J’ai pu observer des crocodiles, un hippopotame, des gazelles, un phacochère, un troupeau de buffles, des babouins (ce sont des singes méchants). Il y avait une vache à bosse.J’ai campé même si je n’étais pas rassurée car il y avait des lions sauvages.Quand je suis revenue de la brousse, je suis allée me baigner et je me suis rendue au terrain pour jouer avec d’autres enfants.J’ai appris à parler « germa » avec des africains ; pour dire :« Bonjour », on dit « fofo »« ça va », on dit « matigo »« on y va » on dit « emoqué »C’était un voyage fabuleux.

Anaïs D.

Notre enfance REP 21 CE1

QUAND J'ÉTAIS PETITComment j’ai appris à faire du vélo

Mon plus beau souvenir c’est quand j’ai appris à faire du vélo à deux roues avec mes parents.D’abord mon père a commencé par enlever une roue pour que j’apprenne à garder mon équilibre.Ensuite, quand j’ai réussi, il m’a enlevé ma deuxième roue. Il me tenait derrière pour que je ne tombe pas.Puis , il m’a lâchée et je me suis rendue compte que je roulais toute seule ! J’étais très heureuse de savoir faire du vélo.

Anaïs AJ'avais une chienne

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

149

Page 150: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Je me souviens que, quand j’étais petite, j’avais une chienne qui s’appelait Léna.Elle était noire et marron. Elle n’arrêtait pas de me pousser avec son museau. C’était très amusant ! Elle me faisait beaucoup rire. Je lui montais souvent sur le dos et elle me laissait faire.Quand je ne voulais plus de mes gâteaux, je lui donnais et elle était très contente.Enfin, elle était très drôle car, dès que je lui disais « chaussette », elle allait chercher toutes les chaussettes qu’il y avait dans la maison.

Marine

Nos voyages REP 21 CE1

VOS VACANCES À L'ÉTRANGERDe quoi te souviens-tu ? Faïk : Je me souviens de mes vacances en Italie. Jessica : Moi de mes vacances au Portugal et toi Rahime ? Rahime : Je me rappelle mon voyage en Algérie. Quel âge avais-tu quand tu y es allé ?  Faïk : J’avais trois ans quand je suis allé en Italie. Jessica : J’avais 7 ans, je crois ! Rahime : Je ne sais pas à quel âge j’y suis allé. Comment y es-tu allé ? Faïk : J’ai pris l’avion pour la première fois ! Jessica : Nous y sommes allés en voiture mais le voyage fut long ! Rahime : Je crois que j’ai pris le TGV mais je ne suis plus sûr.

Qu’as-tu fait là-bas ? Faïk : J’ai visité des villes. D’ailleurs, j’ai vu un château fort avec

des remparts. Je suis monté tout en haut de la tour. De là-haut, j’ai pu voir toute l’Italie, c’était vraiment très beau ! J’ai pris des photos du château pour garder de beaux souvenirs et ne pas oublier mes vacances !

Jessica : Moi j’ai passé mes vacances à la plage avec mes amies. Je me suis baignée et j’ai nagé avec mes copines !

Rahime : Là-bas, je suis parti à la mer. Sur la plage, j’ai joué au ballon avec d’autres enfants. Puis j’ai joué à sauter dans l’eau et je me suis baigné. Il faisait très chaud.

Notre famille REP 21 CE2

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

150

Page 151: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

NOS PARENTSSouvenirs d'école

Les élèves de la classe de CE2 de l’école Jules Ferry ont souhaité connaître les souvenirs d’école de leurs parents.

A la lecture des interviews, les élèves ont d’abord été rassurés : ils ont appris que même leurs parents faisaient parfois des bêtises à l’école.Mais ils ont été choqués par l’attitude de certains enseignants à cette époque. Les adultes se souviennent souvent d’un maître ou d’une maîtresse sévère qui tapait sur les doigts avec une règle en fer ou qui leur faisait porter le bonnet d’âne. Notre classe a été plus particulièrement touchée par deux interviews que nous avons décidé de vous présenter dans leur intégralité :

  Une école de campagne dans les années 1970Une école villeneuvoise, toujours dans les années 1970

CE2aNotre famille REP 21 CE2

UNE ÉCOLE DE CAMPAGNEdans les années 1970

La mère de Rémi garde de doux souvenirs d’une école à la campagne dans les années 70.« En 1973, j’étais en classe, dans une école à la campagne, dans un tout petit village dans le département du Gers. Dans cette école, il y avait seulement deux classes. La première était pour les petits avec les classes de : section enfantine (3ème année de maternelle), CP et CE1. La deuxième classe était pour les grands, avec les classes de : CE2, CM1 et CM2.Il y avait deux maîtresse, une pour chaque classe. Ma maîtresse était ma maman car elle était institutrice. J’ai toujours eu ma maman à l’école comme maîtresse.

Dans notre classe, nous avions des tables en bois pour deux élèves avec des casiers dessous pour nos affairesIl y avait une grande cour avec de l’herbe, où les garçons jouaient souvent au rugby, et un grand préau devant chaque classe.A midi, quelques enfants mangeaient à la cantine. Il n’y avait pas de cuisine pour préparer les repas. C’est une dame qui habitait en face de l’école qui cuisinait les plats chez elle et qui venait à l’école avec une petite charrette pour porter les casseroles et les couverts. Quand le repas était fini, nous rangions les assiettes et les couverts au bout de la table. La cantinière ramassait tout et repartait chez elle avec sa charrette. Ensuite, ils ont construit une cuisine et c’était plus facile pour faire les repas. Une des deux maîtresse mangeait avec nous et nous surveillait. Le dernier jour d’école, avant les grandes vacances d’été, nous sortions toutes les tables des classes et nous les lavions avec de l’eau et du savon. C’était très rigolo et nous étions souvent tout mouillés à la fin de la journée !!Aujourd’hui cette école est fermée car il n’y avait pas assez d’élèves. Les enfants sont obligés de prendre un bus et de faire 15 km pour aller à l’école la plus proche. »

CE2a

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

151

Page 152: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Notre famille REP 21 CE2

UNE ÉCOLE VILLENEUVOISEdans les années 1970

Le père d’Aïcha était également à l’école à Villeneuve-Saint-Georges mais dans un autre groupe scolaire Condorcet (proche de notre école).« Lorsque j’étais à l’école primaire au groupe scolaire Condorcet, nous avions une grande cour avec des tilleuls tout autour. Les bâtiments avaient deux étages. Les classes avaient de grandes fenêtres. Notre classe avait un grand tableau vert sur pied qui pouvait pivoter. Il n’y avait pas d’horloge ni casier mais des portemanteaux dans le couloir. Nous étions assis sur des bancs à deux places avec des casiers sous des pupitres. Nous écrivions avec des porte-plume que l’on trempait dans des encriers blancs en faïence. Les buvards roses estompaient nos erreurs. Les maîtres étaient très sévères par rapport aux maîtresses. Il arrivait qu’un élève se fasse frapper et les punitions étaient très rudes. Par exemple rester sous le préau les bras tendus en les faisant tourbillonner. Pour ma part, j’étais bon élève mais un peu turbulent, surtout dans la cour où l’on jouait souvent au football et aux billes. Les bonnets d’âne n’étaient plus en vigueur ni les uniformes mais la blouse était obligatoire.L’enseignement reposait essentiellement sur le calcul, l’orthographe, la grammaire, l’histoire et la géographie. Le sport avait une place importante, surtout avec les maîtres, fous d’activités. La piscine de Villeneuve-Saint-Georges n’était pas encore ouverte. Nous avions une salle commune de bibliothèque avec une télévision en noir et blanc où nous avons pu regarder le premier pas sur la lune en 1968. »

CE2a

Notre histoire REP 21 CM1

RENTRÉE DES CLASSES Il y a des souvenirs qui ne s’oublient pas. La rentrée des classes fait partie de ces moments exceptionnels et riches en émotion : nouvelle maîtresse, nouveaux amis, peur des grands … Raihan a neuf ans, il vous raconte ses rentrées au CP et au CE1Lola a 8 ans, elle vous raconte sa rentrée au CM1 BAudrey, 6 ans, vous parle de sa rentrée au CPTout comme ValérianeClément, lui vous parlera de la rentrée au CM1,Valentin de celle du CE1Yannis et Stéphanie, de leur rentrée au CP.

AUDREY ENTRE AU CPJe me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

152

Page 153: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Je m’appelle Audrey , j’avais six ans quand je suis rentrée au CP :«Le matin, le réveil a sonné, j’ai sauté de mon lit ! J’étais contente d’aller à l’école pour retrouver ma meilleure copine Ariane. Je suis arrivée devant l’école un peu stressée parce qu’il y avait les grands et nous, on venait de quitter la maternelle. On allait apprendre à lire et à écrire ! Maman a lu la liste de ma future classe et j’étais dans la même classe que ma copine Ariane. La cloche a sonné. Ariane et moi étions en train de rigoler et nous étions dans la cour. Et pendant ce temps, la maîtresse était déjà montée en classe et elle comptait les enfants : 29. Il en manquait 2. La maîtresse a regardé dans la cour et elle nous a trouvées. Ouf ! Nous sommes vite montées. C’était génial, j’étais dans la même classe que ma copine et à côté d’elle !»

Audrey

VALÉRIANE ENTRE AU CPJe me présente : je m’appelle Valériane et je vais vous raconter ma rentrée de CP :

«Premier jour, ma mère me réveille, j’ai peur, l’angoisse totale ! Oh là là, aujourd’hui, je rentre au CP. Vite ! Maman me prépare, je prends mon petit-déjeuner. Vite, mon cartable…

Ca y est ! Je suis à l’école. Très stressée, je monte et hop. Malheur ! Je me trompe de classe. Mais ma maîtresse m’appelle. Ouf ! Voilà, je suis contente.Ma maîtresse s’appelait Mme Jacquemet. Ce jour-là, nous avions joué et nous avions écouté de la musique et voilà, c’est la fin de la journée.»

Valériane

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

153

Page 154: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

CLÉMENT ENTRE AU CM1Clément, neuf ans, vous parle de sa rentrée de CM1 :

«Elle a été très dure ! Tout a commencé chez moi : j’étais en train de dormir lorsque, tout à coup, la montre a sonné à sept heures. Aussitôt, j’ai dit à mon frère : « Je n’ai pas envie d’aller à l’école ! » Mais je suis quand même allé à l’école et j’avais très peur. J’avais beaucoup d’angoisse. En voyant les fiches des classes, j’ai découvert que j’étais dans la classe de Mlle Rinaldi.

Et voilà, c’est parti pour une année de CM1.»

Clément, 9 ans:

LOLA ENTRE AU CM1Je m’appelle Lola et j’ai huit ans. Je vais vous raconter ma rentrée de CM1b : « C’était le jour de la rentrée et j’avais un peu peur. Oui, je sais, j’étais aussi très joyeuse d’avoir retrouvé Audrey, ma meilleure copine !J’ai regardé la fiche des classes et je me suis dit que peut-être j’aurais encore Mlle Rinaldi. Et je l’ai eue ! J’aurais bien voulu changer mais c’est la vie ! Mais c’est vrai qu’elle est aussi gentille !Puis, nous sommes rentrés en classe et nous avons commencé la journée… Mais j’ai eu un claquement au cœur car je n’étais pas avec Audrey.»

Lola

 

RAIHAN ENTRE AU CPJe me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

154

Page 155: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Bonjour ! Je m’appelle Raihan, j’ai neuf ans et je vais vous raconter mes rentrées de CP et de CE1. « Ma première rentrée était au CP.». J’étais nouveau dans l’école, j’avais peur mais c’est là que j’ai eu mes premiers copains, Paul et Jonathan. Quand la maîtresse est arrivée, j’ai eu peur d’elle et même très peur : elle était méchante. Moi et mes copains, on disait que c’était une sorcière…Ma deuxième rentrée était celle en CE1. J’avais deux maîtresses. Elles étaient très gentilles et aussi très drôles. Et j’ai trouvé un meilleur copain : Yahia. Mon copain Yahia était comme un frère…»

Raihan, 9 ans

 

STPÉHANIE ENTRE AU CPC’était la rentrée de CP pour moi et j’avais un peu peur. Mais bon, il fallait y aller. Sur la route, je me disais : « Est-ce que la maîtresse ou le maître que je vais avoir sera gentil ? » Je suis rentrée à l’école et j’ai vu plein d’affiches. Ma maman m’a dit où étaient les CP et je suis allée voir. J’étais toute excitée de voir comment était ma maîtresse. Quand elle est arrivée, je me suis dit qu’elle allait être très méchante. Et elle m’a placée à côté d’un garçon ! Et en plus, je le déteste ! Et moi, je continuais à me poser des questions :« Est-ce qu’elle va être gentille avec moi quand elle va m’appeler devant toute la classe ? Vont-ils se moquer de moi et de mon prénom ? » Mais personne ne s’est moqué de moi ! Et finale.

Stéphanie, neuf ans

 

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

155

Page 156: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

VALENTIN ENTRE AU CE1Je m’appelle Valentin, j’ai huit ans. Mon récit commence le soir, la veille de la rentrée en CE1 : « C’était l’heure d’aller dormir mais il y avait mon feuilleton à la télévision. Dans la salle à manger, je me suis caché pour regarder la télévision. Drame ! Mon papa m’a vu. Puis il m’a expliqué un peu comment tout allait se passer cette année, en CE1.Le jour de la rentrée, ma maman m’a emmené à l’école et j’étais très effrayé. En regardant les affiches des classes, je me suis mis à pleurer et la panique m’a envahi ! Le maître m’a surpris et m’a dit d’arrêter de pleurer. Puis tout le monde s’est présenté et nous avons travaillé. Ouf, la récréation …»

Valentin, 8ans

 

YANIS ENTRE AU CPJe m’appelle Yanis : « Quand j’avais six ans, je suis rentré en CP. J’avais peur car c’était ma première année à la grande école ! J’avais peur des grands, que les exercices soient trop durs et que le maître soit trop méchant. Mais le plus dur, c’était de se faire des amis. Je ne connaissais pas l’école, je ne savais pas le nom des classes.Je croyais qu’il y avait des balançoires et des toboggans comme en maternelle. J’avais un petit cartable mais je n’étais pas habitué à en porter. Je ne savais pas s’il allait tenir toute l’année. Et puis, je m’y suis fait. »

Yanis

Notre enfance REP 21 CE1/CE2

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

156

Page 157: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

NOS SOUVENIRS D’ENFANCEBonjour,Nous sommes une classe à double niveau de l’école Jules Ferry à Villeneuve St Georges.

Voici les élèves de CE1 Voici les élèves de CE2

Lorsque les CM2 de l’école nous ont proposé le thème du cyberfax 2005, nous sommes tombés d’accord pour travailler sur nos souvenirs d’enfance. Nous vous proposons donc notre travail d’apprentis journalistes :1) L’interview de ceux qui nous ont connus sages comme des images2) Mais aussi les récits des petits monstres que nous étions

Classe de CE1/CE2 école Jules Ferry Villeneuve Saint Georges

 

Notre enfance REP 21 CE1/CE2

VOUS VOUS SOUVENEZde NOTRE enfance

Nous avons élaboré une série de questions destinées à être posées aux personnes qui s’occupaient de nous durant notre tendre enfance. Voici un condensé des interviews

Qui s’occupait de moi quand j’étais petit(e) ?Ma nounouMes frères et sœursMes parentsMes oncles mes tantesEst-ce que j’étais sage ?OUI collectif !!!!Donne un mot pour me décrire quand j’étais petit(e).

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

157

Page 158: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Adorable, mignonne, capricieuse, pleurnicheur, sage comme une image, casse-cou, bagarreur, timide, bavard…Quels étaient mes jouets préférés ?Les poupées, mes animaux domestiques, les voitures, les peluches, les jouets de mes frères, les jeux de construction, j’adorais dessiner, le maquillage et les bijoux…Quel était mon repas préféré ?Les frites, les glaces, le couscous, les bonbons, les saucisses, la galette des rois, les cigarettes, les escargots, la bouillie, les hamburgers, les côtes de veau, le riz…Qu’est-ce que je détestais manger ?La soupe, les légumes en général (épinards, brocolis, chou-fleur, carottes, oignons, petits pois, tomates…)Quelle était ma chanson préférée ?Au clair de la lune, la chanson de l’alphabet, I’m a Barbie girl, la Bamba, ouvrez la cage aux oiseaux, une chanson douce, fais dodo Colas mon petit frère… Qu’est ce que je refusais catégoriquement de faire ?Me réveiller tôt, aller me coucher, aller à la piscine, prendre une douche, monter sur un vélo, jouer à la corde à sauter, me brosser les cheveux…

Avais-je un doudou, si oui comment s’appelait-il ?Certains avaient une peluche qu’ils ne quittaient jamais : Lolo, Pimboli, Minouche, Lapino, Maki, Oufi, Missy, Tigrou, Oisotte, Fifi, Coco…d’autres avaient un objet porte bonheur qui les aidait à s’endormir : une patte de lapin, une balle, un mouchoir, une couverture…enfin certains avaient peur du noir et avaient besoin de la lumière pour dormir.Pour information, sur 21 élèves 9 suçaient leur pouce la maîtresse aussi !!!!

Classe de CE1/CE2 école Jules Ferry Villeneuve Saint Georges

Notre enfance REP 21 CE1/CE2

FAIT MARQUANTde NOTRE enfance

Après avoir posé ces questions aux membres de notre famille nous avons tenté de remonter le temps pour nous souvenir d’un fait marquant de notre petite enfance.Le lit de mamanMa maman m'a raconté ce souvenir d'enfance. J'étais bébé. Cela se passe dans la chambre de mes parents. Je pleurais, alors ma maman a dit à ma soeur de venir me bercer pour m'endormir. Je me suis endormi dans les bras de ma soeur. Elle m'a posé dans les bras de ma maman qui m'a posé dans son lit.

Allan 

La tétineUn jour ma maman était enceinte de ma petite soeur moi, je prenais encore la tétine mais,

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

158

Page 159: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

mon papa avait décidé de me la retirer alors que maman prenait de la viande dans le congélateur, elle a trouvé la tétine, c’est moi qui l’avait cachée.

BarbaraUn jour heureuxLe 18 août, le jour de mon anniversaire, je suis partie avec mes parents et mes cousins au parc Disneyland. Dans l’après-midi, mes cousins se sont perdus, on ne les retrouvait plus. Nous sommes allés manger mon gâteau d'anniversaire dans une salle. C'était un gros gâteau à la fraise, qui était tout fondu. On a passé tout l'après-midi à chercher mes cousins. A la fermeture du parc, on a retrouvé mes cousins, ils jouaient dans les jeux à l'entrée du parc, ils ne pleuraient même pas. ChekinaLes pieds dans le platQuand j’étais bébé, mon père travaillait dans un restaurant, ma mère m’avait emmenée là-bas. À l’époque je marchais à 4 pattes. Ce jour là au menu : frites, boulettes, carottes et petit pois et au dessert un flan. Tout le monde a ri quand j’ai mis les pieds dedans.

HatoumaL’injusticeEn hiver 2001, chez moi alors que ma nourrice Helena me gardait, j'ai voulu jouer avec mes soeurs de 5 et 3 ans, mais elles ne voulaient pas alors elles se sont mises à pleurer et elles se sont plaintes à Helena. Elle m’a puni et m’a dit" va dans ta chambre je ne veux plus te voir". Je suis parti dans ma chambre en donnant un coup de pied à mes soeurs. Quand mon père est rentré Helena lui a raconté tout ce que j'avais fait et j'ai été privé de télévision pendant une semaine. EmileLes épinards Quand j'étais petit en Turquie j'ai renversé tous les épinards sur le sol. Ça a fait rire ma mère et un peu crier aussi et grâce à la photo ça fait des souvenirs.

IbrahimLe jour du grand ménageQuand j'étais en train de regarder la télévision je me souviens que j'avais envie de ranger toute la maison. J'avais 8 ans. C'était un jour d'hiver. J'étais très contente. Mon père aussi était heureux.Je l’ai fait avec mes frères et soeurs. Après maman est venue elle était fière de nous. C'était trop bien.

FatouLe coup de piedMa mère m’a raconté une histoire : j’avais 6 et demi, c’était dans le salon il y avait mon frère, ma mamie et moi. J’adorais donner des coups de pied dans les enceintes de mon père puis quand il arrivait je disais que c’était mon frère, je montais dans ma chambre et je riais.

Jonathan

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

159

Page 160: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Oui-OuiC’est ma soeur qui m’a raconté ce souvenir d'enfance. Je pleurais et j’étais en colère dans ma chambre et j’appelais ma soeur pour qu’elle me prépare mon biberon parce que j’avais très très faim. Elle m’a raconté l'histoire de Oui-oui, j’adorais cette histoire. Alors, je me suis tout de suite arrêté de pleurer. HannanLe coup de jusJe vais vous raconter une histoire qui s'est passée en Algérie. Quand j'étais en Algérie j'avais trois ans. Cela s'est passé chez mes grands-parents. A chaque fois que ma tata était dans la cuisine, moi j'étais dans ma chambre à l'étage et je touchais à l'électricité et aux allumettes, je me suis brûlée la main. Quand je suis descendue de ma chambre, ma tata m'a dit de ne plus toucher à l'électricité et aux allumettes car cela est très dangereux pour un enfant. Depuis, je ne touche plus à l'électricité, et j'ai une petite cicatrice.

HassibaLe tricot Quant j'étais petite et que j'avais 2 ans et demi, ma maman m'emmenait chez ma mamie pendant 4 semaines. Et quand j'étais chez mamie dès que ma mamie tournait le dos, je prenais les aiguilles et je me piquais avec. Je coupais la laine et ma mamie disait : "qui a coupé ma laine ?" Elle savait que c'était moi, et je me cachais dans ma chambre et je faisais et exprès de dormir. J'étais coquine et j'avais un fou rire.

 Julie  La chipieQuand j'étais petite je faisais beaucoup de bêtises, je mordais les draps, cassais les verres etc.Je faisais beaucoup rire. Ma mère me chantait des chants que sa mère lui chantait. J'aimais jouer avec les affaires de ma mère mais quand elle arrivait, oups, mince, c'était fini la récréation !

LaurianeLa chuteJe me souviens quand j'avais 2 ans. On était en Grande-Bretagne, c'était l'été.Le dimanche 7 décembre 2000, j'avais faim il était 16 heures 30, mon père a été me chercher une pomme sur le pommier. Mon père était coincé dans le pommier. Je suis partie chercher ma maman. La branche commençait à se casser. Ma maman et moi, nous sommes arrivées trop tard. Mon père est tombé. C'est pour cela que maintenant il a la tête couverte de bleus.

Laura

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

160

Page 161: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

La vilaine poussetteUn jour quand c’était l’été nous sommes sortis dans le jardin. Papa faisait le barbecue, il préparait les saucisses.Nicolas jouait au football. Maman me prenait en photo. Je me suis appuyée sur ma poussette et je suis tombée.

Sarah C.

Le feu d’artificeJe m'appelle Teddy. Je suis né le 13 juillet 1996 donc pour tous mes anniversaires j'ai droit à un feu d’artifice. Le problème, c’est que quand j’étais petit, j'avais peur de tout ce bruit alors je pleurais et ma maman me berçait.

TeddyLa petite fesséeQuand j'étais petite j'avais colorié un livre parce que j'étais en colère et ma mère m'avait donné une fessée. Elle m'a fait un câlin après m'avoir grondée. Après je suis allée dans ma chambre pour jouer et j'ai pleuré. Et je suis allée revoir ma mère et je l'ai tapée, elle m'a mis encore une fessée et je me suis mise en colère.

Sarah

Les bêtisesJ’avais 4ans. J'étais mignon, quand ma mère voulait que je m’habille chaudement je m’habillais comme si c'était l'été parce que le soleil brillait. Je croyais aussi que la queue du chat était un nounours, alors j'écrasais la queue du chat. Et quand ma mère achetait à manger et qu’elle partait au travail je vidais le frigo. Et maintenant je suis sage comme une image n'est ce pas maman ?

TorfikiMes petits chatonsJe vais vous raconter une histoire dont je me souviens. J'avais entre 7 et 8 ans. Cette histoire s'est passée au mois de décembre, un dimanche en 2004. Il y avait mon père, ma mère, ma soeur, mon frère. Dans le couloir, j'avais vu des chatons. Ils venaient de Normandie. Il y en avait 2, un était tigré et l'autre était gris et blanc. C'était la soeur de mon père qui les lui avait donnés. Et on les a gardés pendant un an et demi. Ils étaient sages. Et un jour, ils sont partis un des deux a trouvé une femme, l’autre l’a suivi... et j'ai pleuré. SihemLe catalogueQuand j’avais 3 ans, je vivais à Belleville et je dormais toute seule et une fois, mes frères m’énervaient. Comme j’étais maligne alors je me vengeais en déchirant les catalogues de mes frères et je les laissais par terre. Alors mes frères le disaient à ma mamie et ma mamie me punissait et moi je pleurais dans ma chambre. Après mon

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

161

Page 162: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

papy est venu me consoler et il m’a offert un catalogue. Sonia

La starQuand j'étais bébé j'avais l'habitude de jouer à la mode. Tous les après-midi je restais dans la chambre et je prenais tous les parfums et je jouais à la mode avec mes chaussures à talons et mon maquillage. Et quand je sortais de la chambre ma mère et mon père se moquaient de moi.

 Tassadit

Les collants rougesQuand j’étais petite je ne supportais pas les collants : ils me piquaient. Un jour, ma mère m’avait tout de rouge vêtue avec d’horribles collants en laine, je me suis rapidement éclipsée avec une paire de ciseaux et j’ai transformé ces collants en d’adorables petites chaussettes !

La maîtresseLa TurquieDepuis mes six ans tous les étés je pars en Turquie. Ce qu’il y a de bien en Turquie c'est le marchand qui se déplace pour vendre les pastèques j'aime bien aussi la Turquie car je peux jouer à cache-cache la nuit.

WilliamsClasse de CE1/CE2 école Jules Ferry Villeneuve Saint Georges

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

162

Page 163: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

JE ME SOUVIENS...de ma ville au Portugal...

Je me souviens de ma vie au Portugal…Je me souviens de cette ville toujours ensoleillée, des grands bus blancs, des taxis couleur soleil… des grands magasins où j’allais faire les courses avec maman…

 

 

 

 

 

  

Ricardo Vieira… des restaurants où nous mangions, maman et moi, des couscous, des pizzas, …

 

 

 

 

  

Ricardo Vieira

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

163

Page 164: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

 

Je me souviens de mon école : petite, aux murs blancs et jaunes … de son grand portail vert !

 

 

 

 

 

 

 

  

Ricardo VieiraComme j’étais petit, j’allais à l’école le matin. Maman m’accompagnait à pied et venait me chercher vers 13 heures après la cantine. Nous rentrions à la maison où je faisais mes devoirs … et surtout je regardais la télévision !

 

 

  

Ricardo Vieira

 

 

 

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

164

Page 165: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Je me souviens que je n’avais pas école le samedi matin … et j’en profitais pour rester sous la couette !

 

 

 

 

  

Ricardo VieiraJe me souviens de mon appartement au 3ème étage… chez nous il n’y avait pas de radiateur… pas besoin avec notre soleil quotidien !Je vivais dans cet appartement, seul, avec maman. Le week-end, nous sortions pour faire les magasins et aller parfois au cinéma.

  

Ricardo Vieira

 

 

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

165

Page 166: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Je me souviens de l’hôtel où travaillait maman… elle y faisait des ménages.

 

 

 

 

 

  

Ricardo VieiraJe me souviens qu’un soir, maman m’a dit : « Dans dix ou vingt jours, nous partons vivre en France. »Un après-midi, nous sommes rentrés, maman a préparé quatre grosses valises… le lendemain, nous prenions le bus pour la France!

 

  

Ricardo Vieira

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

166

Page 167: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Je me souviens de ce long voyage de deux jours en bus : j’ai beaucoup dormi… j’ai traversé de nombreuses villes, découvert de nombreux paysages ...

 

 

 

  

Ricardo VieiraNous sommes arrivés, maman et moi, à Villeneuve-Saint-Georges vers minuit… la ville dormait déjà et semblait bien triste.

 

 

 

 

 

 

 

  

Ricardo Vieira

 

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

167

Page 168: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Ensuite, nous avons pris un taxi qui nous a amenés dans notre nouvel appartement. Quand je l’ai vu, il ne m’a pas plu !

 

 

 

 

 

 

 

  

Ricardo VieiraMaintenant, je m’y suis habitué et je m’y sens bien !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ricardo Vieira

 

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

168

Page 169: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

 

Notre histoire REP 21 Clin

JE ME SOUVIENSde ma ville en Turquie...

Je me souviens de ma ville en Turquie… Je me souviens des taxis jaunes, de nos vieilles voitures, des bus à tickets… des magasins Turcs, des boucheries… des maisons...

 

 

 

Soner Gonende ma maison...

 

 

 

 

 

 

 

Soner Gonen

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

169

Page 170: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Je me souviens...de mon école où la sonnerie était très forte… et de la grande porte par laquelle j’entrais, toujours grande ouverte…

 

 

 

 

 

 

 

 

Soner GonenJ’allais en cours le matin, le lendemain, l’après-midi… les récréations étaient un peu courtes…les après-midi, un peu trop longs à jouer et à regarder la télévision.

 

 

 

 

 

 

 

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

170

Page 171: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Soner GonenJe me souviens de ma vie en famille… nous vivions tous ensemble, ma mère, mon frère et sa femme, mon autre grand frère… et moi.

 

 

 

  

Soner Gonen

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

171

Page 172: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Je me souviens peu de mon père, parti six ans plus tôt que nous, en France. Je me souviens de ces longs moments au téléphone avec lui …il organisait notre venue en France…

 

 

 

 

 

  

Soner Gonen

Un soir, le téléphone a sonné : c’était mon père ! Il nous disait de faire nos bagages très rapidement afin de le rejoindre en France.

 

 

 Soner Gonen

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

172

Page 173: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Au bout de deux mois, mon frère a enfin obtenu nos papiers… dès le lendemain, maman et moi partions pour Ankara… la voiture était très chargée !

 

 

 Soner Gonen

 Soner Gonen

 

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

173

Page 174: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Après de longs jours passés en bus et un passage par l’Allemagne, nous franchissions enfin la frontière française. Nous sommes arrivés à Villeneuve-Saint-Georges, un matin, très tôt, il devait être six heures environ…

 

 

 Soner GonenJe me souviens de la réaction de ma mère lorsqu’elle a vu notre appartement : « Je n’aime pas ces maisons où la cuisine est dans le salon ! » Je me souviens aussi qu’en entrant je me sentais un peu perdu.

 

 

 

 

 

 

 Soner Gonen

 

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

174

Page 175: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Aujourd’hui, je m’y suis un peu habitué mais je ne pense pas encore l’aimer.

 

 

 

 

 

Soner Gonen

Illustrations(dessins, découpages et

collages) : Soner Gonen

Notre enfance REP 21 CM2QUAND NOUS ÉTIONS AMIS...

Nous sommes trois élèves de CM2 de l'Ecole Jules Ferry à Villeneuve-Saint-Georges. Nous allons vous parler de nos amis qui sont partis de l'école

Je suis arrivé à Jules Ferry en CE1. Dans ma classe, il y avait un garçon qui s'appelait Florian. Nous sommes devenus les meilleurs amis du monde. Malheureusement, il est parti de l'école l'année d'après. En CE2 nous étions toute une bande de copains mais Florian me manquait. Il nous avait dit qu'il reviendrait. Deux ans après il n'est toujours pas là et je l'attends, je voudrais qu'il revienne.

Baran

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

175

Page 176: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

L'année dernière, ma meilleure amie, c'était Jade. On l'appelait Jadis. Elle était très gentille, on jouait tout le temps ensemble. Elle me faisait tellement rire que j'en pleurais. Maintenant la bande des meilleurs amis a été séparée. Jade est dans une autre école, il ne reste plus que Pavitra, Alain, Florian et moi. Jade nous manque beaucoup.

Cristina

L'année dernière, mon meilleur ami s'appelait Marlon. Il nous faisait rire tout le temps. Il était fort en blagues. On jouait au foot, à chat, à cache-cache. Mon meilleur souvenir de lui, c'est une course de voiliers pendant la classe de mer. Il était troisième et moi j'étais juste derrière. Il est parti en fin d'année. Sans lui le groupe des garçons est vide, il me manque beaucoup

Guillaume

Nos loisirs REP 21 CM2AGRÉABLES PASSE-TEMPS

Nous sommes des élèves de CM2, nous avons entre 9 et 11 ans et nous allons vous raconter les meilleurs souvenirs de nos loisirs. Le poneyQuand j'avais 8 ans, je faisais du poney pour la première fois. Maintenant que j'ai 9 ans, je fais des concours. Dans le premier concours auquel j'ai participé, j'ai été éliminée, j'étais trop stressée. Depuis, aux autres concours, j'ai été classée deuxième. J'ai reçu une coupe avec une jolie médaille et j'ai eu mon troisième galop de poney.Marine B.La danseJ'ai une passion, c'est la danse. Je trouve que c'est un formidable moyen d'expression. Quand je serai grande, je voudrais devenir danseuse professionnelle.

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

176

Page 177: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Mon premier spectacle : un jour notre professeur de danse, Laure, nous a annoncé que nous ferions un spectacle 15 jours après et là, j'ai commencé à avoir très peur. Le soir du spectacle, j'étais dans les coulisses et je me disais que je n'y arriverais jamais. Mais quand nous sommes rentrés sur scène et que la musique a commencé, je n'y ai plus pensé et tout s'est bien passé.

JulieLa gymnastiqueAvant, je faisais de la natation mais je n'aimais pas ça. Donc j'ai dit à ma mère que je voulais changer de sport et faire de la gymnastique parce que c'est mon sport préféré. J'ai appris à faire des roulades. Au début, je les faisais de travers, c'était très drôle. Nous avons aussi appris à faire des pyramides à 5. Je n'ai pas encore fait de spectacle, mais rien que d'y penser, ça me fait très peur : je risque de refaire mes roulades de travers ! Texte et illustration : Cigdem

Nos rencontres REP 21 CM2J’AVAIS 8 ANS EN 1945 ...Sa mémoire, notre histoire

Le vendredi 14 janvier, Monsieur David Perlmutter est venu dans notre classe pour nous raconter son histoire : pendant la deuxième guerre mondiale, il a été déporté. Nous vous la racontons à notre tour.Monsieur Perlmutter est né en 1937 dans la ville de Lödz en Pologne. La guerre commence le 1er septembre 1939 et en octobre les juifs (26 000 dans la ville de Lödz) sont regroupés dans des ghettos.

Pendant 3 ans, Monsieur Perlmutter s’est caché dans une double-fenêtre pour échapper aux rafles que les Allemands menaient dans le ghetto. Le ghetto a duré jusqu’au 14 octobre 1942. Monsieur Perlmuttter avait alors 5 ans et il ne restait plus que 2 000 juifs dans le ghetto. Ce jour-là, il y a eu une sélection : les officiers allemands triaient les juifs en 2 colonnes (une pour ceux qui sont aptes à travailler et l’autre pour les inaptes). Monsieur Perlmutter était du mauvais côté avec sa mère. Celle-ci voulait que son fils reparte dans les gens qui n’étaient pas encore passés, le problème est qu’il ne voulait pas lâcher sa main. Elle l’a alors giflé pour qu’il s’éloigne. C’était le première fois qu’elle agissait ainsi, cela a beaucoup marqué

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

177

Page 178: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Monsieur Perlmutter. En 1944, il a été envoyé dans un camp de travail : il devait amener de l’eau aux souffleurs de verre et à 6 ans il travaillait presque toute la nuit. En janvier 1945, le camp a fermé et les prisonniers ont été envoyés au camp de concentration de Buchenwald. Quand ils sont arrivés, il y avait déjà 60 000 personnes dans des baraques construites à l’origine pour abriter chacune 40 chevaux. Ils dormaient sur des paillasses. Les adultes protégeaient les rares enfants qui vivaient encore. Un jour, monsieur Perlmutter a été séparé de son père, celui-ci l’a confié à un adolescent de 14 ans pour le protéger.

Le principal problème, c’était la nourriture, il fallait se rationner et partager avec les autres. La dernière fois que monsieur Perlmutter a vu son père, c’était 3 jours avant la libération du camp, c’était son anniversaire, mais malheureusement son père n’avait plus de nourriture pour lui. Il a donc été à l’infirmerie où on a eu pitié de lui et on lui a donné un bol de riz.Le jour de la libération du camp par les Américains le 11 avril 1945, monsieur Perlmutter a essayé de retrouver son père, mais celui-ci avait été évacué par les Allemands. Il est mort lors de cette évacuation. A la fin de la guerre, monsieur Perlmutter s’est retrouvé tout seul, il n’avait plus de famille, sa mère et ses grands-parents sont morts dans les chambres à gaz.

C ette photo, don de monsieur David Perlmutter, sur laquelle on le voit (en bas à droite) a été prise par un soldat américain lors

de la libération de BuchenwaldClqsse de Cm2BPhotos : Cm2B:

J’AVAIS 8 ANS EN 1945 ...Nos impressions

Je trouve qu’il a été très courageux, il est venu nous raconter son histoire en classe, c’était très triste. (Jérémie C.)

Il nous a raconté les horreurs qu’il a vécues et j’ai été très ému surtout quand il a dit que son père a été emmené pour se faire tuer. Il a eu beaucoup de courage. (Guillaume)Cette histoire est triste, je n’ai pas aimé quand il a dit que sa mère est morte dans les chambres à gaz, cela m’a fait penser à mes grands-parents. (Ilyass)D’habitude, je n’aime pas trop les interviews, mais celle-ci m’a intéressé parce qu’il a vécu ça en Allemagne et qu’il a été très courageux. (Jérémie.B)Cette histoire m’a beaucoup émue, je me sentais dans cette histoire. Quand il a parlé de sa cachette dans la double fenêtre, cela m’a choquée qu’il soit obligé de faire ça pour s’en sortir. (Ann-Sophie)J’ai beaucoup aimé questionner Monsieur Perlmutter, il avait beaucoup de sang froid car, pour raconter une histoire aussi horrible que la seconde guerre mondiale il fallait beaucoup de courage. J’ai été émue quand il a parlé de son père qui s’est fait tuer car cela devait faire bizarre de ne plus avoir quelqu’un pour s’occuper de soi, surtout à 8 ans. (Jilliane)

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

178

Page 179: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Moi, j’ai ressenti plein d’émotions : tristes, joyeuses et même drôles à certains moments. J’ai beaucoup aimé cette intervention : ce qu’il a vécu, plus jamais personne ne doit le subir. (Marine C)L’intervention de monsieur Perlmutter m’a choquée et m’a fait pleurer car il a été sauvé et libéré grâce à son père qui lui donnait à manger, qui lui a trouvé une cachette... (Jessica)J’ai été choqué d’apprendre que les Allemands tuaient tout le monde et qu’il y avait eu des Arabes dans les camps de concentration : je ne le savais pas...(Kamal)J’ai bien aimé cette interview car monsieur Perlmutter a raconté la deuxième guerre mondiale et je n’en avais jamais entendu parler auparavant. A un moment, j’ai pleuré car il disait qu’il avait perdu toute sa famille, c’est vraiment triste. (Julie)Pour moi ,c’était triste et émouvant. Ce qu’il a dit est très difficile mais il l’a raconté parce qu’il ne veut pas que cela recommence. (Floriane)J’ai trouvé que c’était très intéressant et en même temps très triste parce qu’il a vécu des choses terrifiantes. (Sandy)Ce qui m’a le plus frappé dans cette interview, c’est quand monsieur Perlmutter a raconté comment il devait avoir de la nourriture dans le camp. (Hawa)Ce témoignage m’a beaucoup plu car c’était à la fois intéressant et triste, surtout à la fin quand il a dit qu’il avait perdu toute sa famille. (Alain)Monsieur Perlmutter expliquait très bien ce qu’il a vécu, il est très courageux d’être venu nous voir pour nous raconter son histoire. (Florian)L’interview de monsieur Perlmutter m’a touchée parce que c’est triste tout ce qu’il a vécu quand il était petit. (Marine B.)C’est horrible d’avoir subi des choses pareilles quand on est petit, je n’aurais pas voulu que ça m’arrive et j’espère que personne ne subira ça dans l’avenir. (Baran)Ce qui m’a le plus touché dans le témoignage de monsieur Perlmutter, c’est quand il a dit que c’était son devoir de témoigner pour que tout le monde sache ce qui s’est réellement passé. (Alexia)J’ai beaucoup apprécié l’histoire de l’enfance de monsieur Perlmutter qui est un homme ordinaire mais qui à l’âge de 5 ans s’est retrouvé dans un camp de travail. Cela fait bizarre de penser que nous, au même âge, on est heureux... C’est une histoire tragique et en même temps instructive.(Sonia)

Moi, j’ai bien aimé parce que ça m’a émue et je me suis rendue compte de ce qu’un enfant de 8 ans pouvait ressentir pendant la deuxième guerre mondiale. Je me suis identifiée à monsieur Perlmutter et ça m’a fait mal au coeur. Il était très convaincant et touchant.(Leïla)J’ai adoré cette interview car ça m’a appris beaucoup de choses sur le camp, je me suis rendue compte que j’avais beaucoup de chance de ne pas avoir vécu pendant la guerre. Quand il a parlé de sa famille, j’ai pleuré car cela m’a fait penser à mes grands-parents que je n’ai pas connus. Il est très important pour moi que personne n’oublie jamais ce qu’a vécu monsieur Perlmutter.(Diana)

Notre famille REP 21 CM2HISTOIRES DE FAMILLE

Nous nous appelons Leïla, Jilliane et Floriane. Nous sommes toutes les trois dans une classe de CM2 à Villeneuve-Saint-Georges. Toutes les trois, nous nous souvenons de choses émouvantes, tristes ou douloureuses qui sont arrivées dans nos familles.

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

179

Page 180: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Ma grand-mèreIl y a très longtemps au moins 5 ou 6 ans que je n'ai pas vu ma grand-mère. Je l'aimais beaucoup. J'allais tout le temps en vacances chez elle. Un jour je ne sais pas pourquoi, elle s'est fâchée avec mes parents et depuis je ne l'ai plus revue. J'ai voulu raconter ce souvenir parce qu'elle me manque beaucoup : cela me rend triste de ne plus la voir.

Floriane Mon grand-oncleIl y a très très longtemps, mon grand-oncle, qui était commerçant alla un jour dans un petit village du nord de la Côte d'Ivoire pour vendre quelques affaires. Quand il est arrivé, je pense que les villageois avaient faim car ils n'ont pas manqué de le prendre comme repas! Ces personnes un peu bizarres (vous l'avez deviné) étaient des CANNIBALES!! On n'a plus jamais revu le grand-oncle...

Jilliane

Mon grand-pèreMon grand-père a fait la guerre, mais je ne me souviens plus laquelle, je pense que c'était la seconde. Il est très vieux, il a 94 ans et je l'adore ! Pendant la guerre, il a perdu des doigts : deux pouces,un index et un majeur. Il a vraiment été courageux même si il n'aime pas vraiment en parler...

Leïla

Nos voyages REP 21 CM2EN VACANCES

Nous sommes des élèves de la classe de CM2 b de l'école Jules Ferry et nous avons gardé nos meilleurs souvenirs de vacances pour vous les raconter.La Martinique et la GuadeloupeQuand j'avais 3 ans, je suis partie en Martinique et en Guadeloupe. J'ai gardé de formidables souvenirs de ces vacances. En Martinique, nous avons été à la plage très souvent, il y avait des coquillages qu'on ramassait. Il y avait un rocher au beau milieu de l'océan, on l'appelait "le diamant". En Guadeloupe, je me souviens du marché, des bananes qui étaient très bonnes et puis de l'odeur de la mer et des langoustes que l'on voyait dans l'eau. Un jour nous avons ramené à l'hôtel un gros coquillage, je l'ai mis à mon oreille pour entendre le bruit de la mer. J'ai alors senti une pince sur mon oreille : c'était un gros Bernard-l'ermite!!

Marine CEn SuisseQuand j'étais petite, je suis allée en Suisse, à Lausanne. Je suis allée visiter le Lac Léman. Il y avait des canards et des cygnes qui nageaient. A côté du lac il y avait un parc où nous nous sommes promenés. C'était très joli ! Ensuite nous avons visité la ville de Lausanne. Quelle chouette après-midi !

Sandy

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

180

Page 181: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

L'AlgériePendant les petites vacances, je suis parti en Algérie en avion. Quand l'avion a décollé (on a attendu longtemps), je voyais les maisons comme des ballons de foot. On a survolé des petites îles. Quand on a atterri, j'ai vu mon grand-père et mon oncle. Quand je suis arrivé à la maison de mes parents, j'ai cherché mon chien, je ne l'ai pas trouvé, alors je suis monté chez ma grand- mère. C'est là que je l'ai trouvé en compagnie de mon cousin que je ne connaissais pas : c'était la première fois que je le voyais. Lui aussi, il a été content de me connaître !

KamalMon séjour en ItaliePendant les grandes vacances en 2003, je suis allée avec mon oncle, ma tante et mes cousins dans un centre de vacances en Italie. On était logés dans un mobil-home, c'était un quatre pièces. Dans ce centre de vacances, il y avait deux piscines et beaucoup de magasins. Une fois, on est allé visiter Venise, c'était magnifique ! Il y avait beaucoup d'oiseaux et également une très grande église, elle devait être vieille. On est reparti en bateau le soir (on s'était un peu perdu, heureusement on s'est retrouvé avec une carte !). J'en ai gardé un super souvenir !

Ann-Sophie

La GuadeloupeLa Guadeloupe est un département d'outre-mer merveilleux. Si vous avez la chance d'y aller, vous serez émerveillés... L'eau de l'océan est très transparente, pas besoin de masque ou de lunettes de plongée pour regarder les poissons ou les crabes ! Il y avait plein de petits poissons de toutes les couleurs. Nous habitions dans un bungalow. Il y avait des insectes dedans, il y en a même un qui s'est réfugié dans le tee-shirt de ma petite soeur !

AlexiaLe voyage en AllemagnePendant les grandes vacances, mes parents nous ont dit qu'on allait partir en Allemagne rendre visite à nos cousins. Nous leur avons acheté des jouets, des bonbons, des sucettes... puis nous sommes partis. Le trajet a duré 6h. Mais moi je me suis endormi au bout de 4h, je dois dire que j'ai très mal dormi ! De plus nous avons mis 2h à trouver l'adresse ! enfin nous sommes arrivés, mes cousins nous attendaient. Quelle aventure !

AlainAu PortugalA toutes les grandes vacances, je vais au Portugal où toute ma famille vit. Je vais à la piscine et à la plage, c'est ce que je préfère : la mer est bleu ciel, on voit presque le fond. L'année dernière, je suis partie seule, mais mes parents m'ont rejoint un peu plus tard. Nous sommes alors allés dans le sud du Portugal en camping-car. Je n'aime pas trop partir comme ça, je préfère rester tranquillement chez mes grands-parents où je peux jouer avec ma cousine qui a le même âge que moi.

DianaLes Pays-BasQuand je suis parti au Pays-Bas, j'ai été bien embêté car je ne savais pas parler hollandais. Alors j'ai pris un dictionnaire hollandais et j'ai commencé à apprendre des mots. J'ai bien aimé ce séjour parce que j'allais à la piscine avec mes frères, mon oncle et des copains. Pour revenir, j'ai pris le TGV. Quand je suis arrivé chez moi, deux surprises m'attendaient : un

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

181

Page 182: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

vélo tout neuf et un chien ! C'était un voyage très réussi !Ilyass

Le Cap-Vert Je me souviens de ma vie au Cap-Vert : tous les dimanches, j'allais à la plage pour faire du sport. Quand j'allais à l'école, j'y allais à pied, c'était derrière la maison. Dans l'école, c'était presque calme, mais dans les autres classes il y avait toujours du bruit. Quand j'ai eu 6 ans ma mère m'a offert un vélo. Ce que j'étais content !

RudneyLe Portugal

Cette année, c'était la première fois que je fêtais Noël au Portugal. J'ai reçu beaucoup de cadeaux et d'argent. Ensuite, le 26 décembre, j'ai fêté mon anniversaire avec mon papi et ma mamie. J'étais un peu triste parce que mon chien n'était plus là. C'était fantastique de fêter Noël et mon anniversaire avec mes papis et mamies parce qu'on ne les voit pas souvent! On est resté une petite semaine là-bas. C'est trop court ! nous avons rendu visite à presque toute la famille, nous avons mangé beaucoup de chorizo et une spécialité avec de la pâte feuilletée (en portugais, ça s'appelle "Natas")... Quand nous sommes partis, j'ai vidé toutes mes larmes !

Jessica

Notre école REP 21 CM2LA CLASSE DE MER

Il y a presque un an, nous étions le 10 mai 2004 et nous attendions le car. Bien sûr ce n'était pas pour aller en sortie mais pour aller en CLASSE DE MER ! Le car n'est arrivé que vers 8h30, 9H00. Dedans, il y avait les moniteurs : Loïc, Bérangère, Dominique et Audrey. Nous avons passé toute la journée dans le car en leur compagnie.Le soir, quand nous sommes arrivés, nous avons défait nos valises puis nous sommes allés manger et enfin dormir. Pendant le séjour, nous avons fait plusieurs activités : voile, pêche, visites mais nous avons aussi travaillé ! Nous avons visité : Fort Boyard, l’île d'Aix, la plage aux coquillages, l'île aux oiseaux...Le dernier jour, nous avons fait une boum qui s'est très bien passée mais nous étions tristes de partir. Cette expérience nous a tous beaucoup marqués !

Hawa, Sonia, Jérémie C. et Florian

Notre ville REP 21 CM2VILLENEUVE-SAINT-GEORGES

Le mardi 25 janvier 2005 au matin, nous avons visité le vieux Villeneuve en compagnie

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

182

Page 183: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

d’un architecte Mr Martucci. Au 17ème siècle, Villeneuve-Saint-Georges était un carrefour très important entre la route commerciale venant du sud vers Paris et la voie royale allant à Versailles, Fontainebleau, Yerres et Sénart où le roi chassait.Cette visite nous a permis de découvrir l’histoire de notre ville mais également de retrouver les lieux dont Gérard Pussey (auteur de Mamy Ward, livre que nous lisons en classe) évoque dans son roman.

1ère étape :Au début de la rue commerçante, certaines maisons datent du 18ème siècle et avaient un jardin qui allait jusqu'à la Seine.

2ème étape :Nous avons emprunté la rue Victor DuruyNous sommes arrivés place SolférinoC'est dans ce quartier, et plus particulièrement sur cette place que jouait Gérard Pussey avec ses camarades quand ils étaient petits.

3ème étape :Sur le chemin de l’église, une maison est en rénovation, on a percé des trous dans la façade pour permettre d’évacuer l’humidité. L’église date du 13ème siècle et est de style roman (peu de décorations, peu d’ouverture). En haut du clocher, il y a des abats–sons qui permettent au son des cloches de descendre jusqu’en bas de Villeneuve : cela permettait aux habitants d’entendre les différentes heures sonnées par les cloches.

4ème étape :Nous sommes descendus dans la rue de la Bretonnerie et avons retrouvé l’ancienne maison de Mamy Ward au n°6. Plus loin, Michel Rapin a installé son cabinet de kinésithérapeute et à droite, la ruelle des cochons a gardé ses vieux pavés.

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

183

Page 184: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

5ème étape : Dans une cour au 25 rue de Paris, nous avons vu une vieille demeure datant du 18ème siècle avec un escalier en fer forgé. Les initiales du propriétaire y sont inscrites : B et M.

Nos impressionsLa visite de Villeneuve-Saint-Georges m’a beaucoup appris sur la ville où j’habite. Il y a des choses auxquelles je ne pensais pas du tout : il y avait par exemple une dame de la noblesse (Madame De Sévigné ) qui est très célèbre pour ses lettres envoyées à sa fille. Elle a séjourné de temps en temps dans une maison à Villeneuve-Saint-Georges. Cette visite m’a beaucoup plu.

SoniaC’était très bien ! Ca nous a appris plein de choses ! Nous avons aussi vu le lieu où Michel Rapin l’ami de Gérard Pussey travaille. Michel Rapin est kinésithérapeute. C’était formidable de voir les lieux du livre alors que pour moi c’était très vieux.

Alexia

J’ai adoré cette visite car on se baladait partout, des élèves prenaient des photos, on écoutait le monsieur, c’était marrant, enfin bref c’était super ! Si c’était à refaire, je le referai.

Ann-SophieJ’ai beaucoup aimé car monsieur Martucci nous a donné des explications sur Villeneuve-saint-Georges, il nous a appris comment était la ville avant. C’était très bien ! Ce que je n’ai pas aimé c’est qu’il faisait très froid.

FlorianeLe mardi 25 janvier 2005, nous avons visité Villeneuve-Saint-Georges avec un architecte Mr Martucci. J’ai trouvé cette visite très intéressante parce qu’il nous a dit des choses que je ne savais pas sur la ville et j’ai beaucoup aimé.

SandyMoi j’ai bien aimé la visite parce que ça m’a permis de savoir plus de choses sur la ville où je suis née. Mais je ne comprenais pas très bien, ce que disait le monsieur. Alors j’étais un

peu en décalage. Mais ça m’a tout de même appris beaucoup de choses.Leïla

J’ai bien aimé la visite car j’ai appris plein de choses. On a vu la place Solférino, l'église datant du 12ème siècle, la maison de Mamy Ward, la prison dans la ruelle des cochons et le cabinet de Mr Rapin. C’est grâce à cette sortie que j’ai connu Mr Rapin qui est kinésithérapeute. Et j’ai été très content de faire la visite.

FlorianJe trouve que c’est bien parce que Mr Martucci nous a bien expliqué les endroits où on passait. Il parlait bien fort pour qu’on entende. Il avait un accent italien. Il nous a montré la maison de Mamy Ward et le cabinet de Michel Rapin.

Alain

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

184

Page 185: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

J’ai bien aimé la visite de Villeneuve-Saint-Georges parce que j’ai appris que c’était une ville très fréquentée.

JérémieNous avons fait une visite à Villeneuve-Saint-Georges avec un architecte. Il avait un accent. Quand il nous parlait je n’entendais rien car il parlait tout doucement. On a aussi vu la maison de Mamy Ward où elle habitait autrefois.

HawaJ’ai bien aimé cette visite parce qu’on a appris beaucoup de choses sur cette ville. Le problème, c’est qu’il faisait froid et que je n’entendais presque rien. C’était très intéressant.

Marine B.La visite de Villeneuve-Saint-Georges était très intéressante car nous avons reconnu et découvert des lieux. Nous avons aussi beaucoup appris. L’architecte nous a montré des lieux très jolis.

Marine .C

Nous avons visité Villeneuve-Saint-Georges avec un architecte italien, il avait un accent et je n’entendais rien de ce qu’il disait. Mais j’ai quand même beaucoup apprécié cette visite.

CristinaLa visite de Villeneuve-Saint-Georges m’a beaucoup intéressée car je voulais savoir l’histoire de ma ville. A un moment l’architecte nous a dit qu’avant Villeneuve était un carrefour pour aller à Versailles. Cette visite m’a appris beaucoup de choses sur Villeneuve.

JulieJ’ai aimé la balade parce que j’ai vu des endroits que je n’avais jamais vus. Monsieur Martucci nous a raconté l’histoire des rues, c’était très bizarre de penser que des gens avant nous vivaient là il y a très longtemps…

KamelJ’ai bien aimé la visite de VSG car j’étais curieuse. Nous avons lu un livre et il y avait un personnage qui a vécu dans une maison. Et lors de cette visite nous avons vu où il habitait. J’ignorais qu’il y avait tant d’endroits. C’était super mais lors de cette visite je ne le vous cache pas il faisait très froid ça c’était moins bien.

DianaMr Martucci nous a fait visité VSG. J’ai beaucoup appris par exemple Les initiales sur l’escalier d’une maison …On a retrouvé des endroits du livre « Mamy Ward » et aussi des endroits où je passe.

JessicaAu mois de Janvier on est parti visiter VSG. On est parti dans la ruelle des cochons. En passant on a vu le cabinet de Michel Rapin et la maison de Mamy Ward. J’ai vraiment bien aimé.La visite était bien. Tout m’intéressait surtout la maison de Mamy Ward. Sa maison était vieille mais belle. C’était fatigant mais intéressant.

CigdemJ’ai bien aimé car j’ai appris que VSG était beaucoup fréquenté autrefois par des marchands, surtout de vin. Et il y avait madame De Sévigné et Mamy Ward avec Gérard Pussey, Michel Rapin. A chaque fois que Mr Martucci nous disait quelque chose je revoyais VSG au temps de Mamy Ward.

GuillaumeDepuis notre visite, j’ai connu Michel Rapin qui est kinésithérapeute. Il connaît Gérard Pussey et Mr Guillemin qui s’est suicidé. Ces trois personnes se sont connues chez Mamy Ward. Je lui donnerai le journal cyberfax. Nous nous rencontrerons un mercredi avant 18h.

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

185

Page 186: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

FlorianLa visite de Villeneuve-St-Georges était très intéressante même si il faisait froid. J’ai beaucoup aimé quand nous sommes allés vers l’église car ce que l’architecte disait était passionnant.

JillianeJe n’ai pas aimé la visite parce qu’il faisait froid. On a visité la rue de la Bretonnerie, la place Solférino, la ruelle des cochons, la maison de Mamy Ward, la vieille église datant du 13ème siècle, la plus vieille auberge de VSG, le cabinet de Michel Rapin.

Rudney

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

186

Page 187: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

École MLF-PSAXiangfan Chine

Nos voyages CE1AU SRI LANKA

Le dimanche, nous avons regardé des pêcheurs sur la plage de Négombou : on y a vu une énorme langouste et un crabe à la carapace violette ; ils pêchaient sur des pirogues à balanciers.Le lundi, nous sommes allés à Anuradhapura voir des grands stupas. Tous les jours, des gens viennent prier. Au Sri Lanka, il n’y a pas de temple, les stupas remplacent les temples. Ensuite, notre guide m’a donné un souvenir. Puis on s’est promené dans la vieille ville ; des cours d’eau alimentent la ville.Le mardi, à Habarane, on a vu des animaux du Sri Lanka et on a fait une balade à dos d’éléphant. Ensuite on est entré dans le parc et on a vu des singes et des éléphants.Le mercredi, à Polonnaruwa, on a découvert un palais de sept étages, maintenant il n’y en a plus que trois. Ensuite, on a vu une sculpture et un singe a fait caca sur maman ! Puis nous sommes partis pour Kundy et sur la route, nous nous sommes arrêtés aux grottes de Dumbula.Le jeudi, nous nous sommes rendus au temple de la dent. A Kundy, il y avait des éléphants. On a aussi admiré un magnifique point de vue sur Kundy, après nous sommes allés voir un jardin botanique, c’était très joli. A l’orphelinat d’éléphants, il y en avait plein ! Cet orphelinat accueille des éléphants malades ou blessés : on a vu un éléphant qui avait marché sur une mine, il avait un pied en moins, et un autre qui n’arrêtait pas de s’arroser.Le vendredi, nous avons assisté à un spectacle de danse et à la fin, des marcheurs sur le feu ont marché sur du vrai feu : c’est incroyable !Le samedi, on est allé voir une fabrique de batik, c’était très intéressant : ça bouillonnait ! Les dames dessinaient avec de la cire très très chaude. Après nous sommes allés voir une usine où ils faisaient sécher du thé de Ceylan : il est délicieux !Le dimanche, nous sommes allés au Yala National Park voir des animaux. On a vu des biches, des paons, des cerfs, des éléphants, des buffles d’eau. Le dimanche, on a vu toute la côte qui a été touchée par le tsunami, c’est incroyable : je n’imaginais pas un tel désastre ! C’est inouï !Le Sri Lanka c’est magnifique, j’aurai bien voulu rester plus longtemps !

Thomas

Nos voyages CE1À HONG KONG

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

187

Page 188: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Nous sommes allés à Causeway Bay pour voir ce qu’il y avait à voir. A minuit pile, j’ai fait un vœu : c’était le Nouvel An chinois. On s’est rendu à Shatin, près de Snoopy World : j’ai conduit le bus (un faux bus), le toboggan et je me suis fait photographier avec Snoopy. L’après-midi, je suis monté sur le bateau de Snoopy et j’ai fait le tour du lac. J’ai marché avec papy dans un parc.A Ocean Park, on a descendu à toute vitesse le torrent fou. J’étais à l’avant du bateau : j’ai eu un peu peur et à l’arrivée, j’étais tout mouillé ! Ensuite je suis monté dans le petit train. Après, il a avancé très vite et il allait dans tous les sens. Quand on est arrivé, notre tête tournait beaucoup !Au spectacle du Marineland, j’ai vu deux dauphins et un phoque. Les deux dauphins pèsent beaucoup de kilos. Les dauphins et le phoque faisaient la course. Des femmes faisaient une danse du Brésil, un musicien jouait de la trompette et un autre du tambour. Tout le monde applaudissait.Nous avons pris la télécabine pour voir ce qu’il y avait de l’autre côté du parc. J’ai conduit une voiture et j’ai doublé presque toutes les voitures de course ! Après tout ça, j’ai vu Bugs Bunny et tous ses amis ; on est rentré dans le parc. Celui des personnages qui m’a fait le plus rire, c’est le canard Daffy Duck, parce que Elmer tire avec son fusil sur lui : il n’a plus de plumes et Daffy dit qu’Elmer est toujours méchant avec lui. Tout cela m’a beaucoup plu, j’ai passé un bon séjour !

Louis

Nos voyages CE2EN NOUVELLE-ZÉLANDE

Arrivés à Auckland, nous avons pris une fois encore l’avion pour Christchurch. Le lendemain, nous avons pris le camping-car pour dix jours. Le premier jour, nous avons traversé les Alpes d’Est en Ouest et nous sommes arrivés dans un camping. Le deuxième jour, nous sommes partis pour un glacier : c’était super ! On a fait une promenade. Le lendemain, nous avons retraversé les Alpes, mais cette fois-ci, d’Ouest en Est, pour aller à Kaikoura. Le quatrième jour, nous avons pris le bateau pour aller voir des baleines, des dauphins et des phoques. Le soir même, nous étions à Picton où dans l’hôtel, il y avait un baby-foot, un ping-pong et un palet. Pour y jouer, il faut taper sur un palet qui doit rentrer dans le trou de l’adversaire.

Le cinquième jour, nous avons pris un très grand ferry (j’ai failli me perdre, tellement il était gros !). Il nous a transportés à Wellington (la capitale de la Nouvelle-Zélande, île du Nord). Après le ferry, nous avons roulé quatre heures pour arriver au pied d’un volcan. Le lendemain, nous avons fait une balade de dix-sept kilomètres (la plus belle de Nouvelle-Zélande !). Le jour suivant, nous sommes allés à côté d’un geyser. Dans le parc du geyser, on a vu une

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

188

Page 189: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

flaque d’eau magique : quand on trempait la main gauche dans la flaque, on pouvait faire un vœu. Le jour d’après, nous avons visité un parc. À la sortie du parc, il y avait un lac plein d’arsenic. L’après-midi, nous avons visité un village Maori. Le soir même, nous sommes allés dans un camping face à l’Océan Pacifique et je m’y suis baigné. Il y avait des vagues énormes ! Le dixième jour, nous sommes repartis pour Auckland. Une fois arrivés, nous avons rendu le camping-car. Le jour suivant, nous avons fait un circuit en bus à étage.Ces vacances m’ont bien plu et je voudrais bien y retourner !

Jean-Roch

Nos rencontres CM2LE VIEUX MONSIEUR D'ANGKOR

Lors de mon voyage au Cambodge en février 2005, en visitant des temples, j’ai rencontré un vieil homme, gardien balayeur des temples d’Angkor, qui a pour particularité d’être connu dans le monde entier : il figure, en effet, sur la couverture d’un célèbre guide touristique qui parle du Cambodge.Sur la photo du livre, il est présenté debout, près d’une fenêtre sur laquelle poussent les racines d’un énorme fromager.

Le vieil homme est en train de balayer la poussière avec un outil artisanal fait de branchettes de bamboo. Il est souriant sur le livre comme dans la réalité.Je l’avais imaginé comme sur le livre et voilà que je l’ai vu en vrai, en chair et en os. Il faisait la même chose que sur l’image : il poussait les feuilles avec le même balai.L’homme dont on parle est chauve. Il a la peau tannée par le soleil tropical. Ses yeux sont grands et marron.

Il porte un costume en coton léger de couleur violette et il marche pieds nus sur la terre battue et sur les pierres écroulées. Le vieil homme a plus de 80 ans, il est tout petit et très maigre. Il gagne sa vie en vendant aux touristes de petits bouddhas dorés. Il reçoit aussi des pourboires que lui laissent les visiteurs des temples. Quand il n’est pas en train de travailler ou de se faire prendre en photo avec les touristes, il se repose en s’asseyant sur un petit banc fait de pierre, placé à l’ombre, près d’une des parois du temple. On ne le voit jamais dormir dans la journée. Au contraire, il est très actif car il y a beaucoup

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

189

Page 190: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

de visiteurs qui arrivent durant toute la matinée et qui reviennent en fin d’après-midi, après avoir déjeuné et fait la sieste à leur hôtel. Il parle français et dit souvent très vite aux touristes : « Bonjour mesdames et messieurs ». Il dédicace les livres dans lesquels il apparaît.Nous avons tout de suite reconnu le vieux monsieur en rentrant dans l’enceinte des temples. Nous avons pris une photo du vieux monsieur et mon père a fait le cadrage. En arrière-plan, on peut apercevoir les ruines splendides du sanctuaire d’Angkor.Désormais, quand je reverrai la photo de ce guide touristique, toutes les images de cette rencontre me reviendront en mémoire.Le merveilleux film « Deux frères », qui parle de la vie de deux tigres, a été tourné dans ce décor naturel et historique. Le vieil homme a sûrement dû assister au tournage.

Anthony

Nos rencontres 5èmeCHEZ POPAUL

Popaul est un imposant Chinois d’une quarantaine d’années. Il possède un restaurant près de la place du Peuple à Xiangfan.A l’intérieur de son restaurant, il y a quelques tables, mais si on vient à beaucoup, il vaut mieux choisir une grande table à l’extérieur, installée juste devant la cuisine.Le restaurant « Chez Popaul » est situé entre une boutique de chaussures pour hommes et une infirmerie qui laisse traîner ses seringues par terre : certaines se trouvent à deux mètres de la table !La cuisine de « Chez Popaul » est plutôt petite. Elle comprend un évier blanc carrelé d’un côté, avec un robinet, et aussi une table de travail. De l’autre côté, il y a un wok qui sert à cuire les aliments.Lorsque l’on arrive, Popaul nous dresse immédiatement la table avec son éternel sourire, et nous tend le menu en français. On peut manger des frites, des grenouilles, des écrevisses, du riz, des nouilles sautées, de l’omelette aux tomates... On montre à Popaul ce que l’on veut et il répète en français. Il ne prononce pas les R, ce qui est très drôle lorsqu’il dit grenouille, il prononce « guenouille ».

On n’attend pas longtemps pour que Popaul ou sa femme, également très sympathique, nous donne à chacun une paire de baguettes « à casser » car elles sont collées, et un verre en plastique très léger qu’il faut remplir d’eau (froide, sinon le verre fond) pour ne pas qu’il s’envole. Il y a aussi des assiettes et des bols fraîchement lavés (parfois il y a encore un peu d’eau au fond, mais une fois égoutté, c’est très propre), le tout sur une nappe en plastique, certes un peu collante, et il ne faut pas tirer dessus, sinon ça la troue et ça emmène toute la vaisselle avec !Ce n’est pas pour rien que Popaul a ouvert un restaurant. Il fait des plats délicieux. Ses nouilles sautées sont réputées, son omelette aux tomates est très réussie, ses grenouilles font le régal de tous (même ceux qui n’aimaient pas) et ses frites enchantent les petits !A la fin du repas, il ne reste plus rien dans les plats, et Popaul nous tend son livre d’or (déjà

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

190

Page 191: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

bien rempli) et tout le monde peut signer. Au début du livre d’or, un célèbre chef d’état a laissé sa signature… mais cela mérite d’être vérifié !Bref, on ne regrette pas d’être venu, et il n’est pas rare d’entendre des personnes réclamer : « Dis, quand est-ce qu’on retourne chez Popaul ? »

Constance

Nos rencontres 3èmeLE SCULPTEUR SUR CARAMEL

A Xiangfan, sur la place du Nanhu, près des remparts de la vieille ville, est installé un vendeur ambulant, mais ce n’est pas un vendeur ordinaire : en effet, il fait de délicieuses sucettes en caramel…D’abord, il fait chauffer du caramel dans un petit wok, placé sur un réchaud au charbon qui est posé à côté de son petit tabouret. Peu après, lorsque le caramel est chaud, il en prend un peu avec une cuillère à soupe et pose un bâtonnet sur sa planche de travail en fer. Puis, grâce à sa cuillère faisant office de bec verseur, il crée des formes en caramel sur le bâtonnet, puis fait sécher toutes ses œuvres. Après, il les expose devant lui sur son étal et les passants les achètent. Une sucette coûte environ 5 maos. Ce monsieur, dont nous ne connaissons pas le nom, sait faire tous les animaux du zodiaque chinois en caramel. Pour en faire un, il met environ vingt secondes. Au début, on ne sait absolument pas ce qu’il va exécuter, car il fait d’abord une multitude de traits dans tous les sens mais ensuite, on distingue facilement l’animal. Chaque enfant a demandé son animal du zodiaque chinois en caramel et chaque sucette a été mangée très rapidement !

Sophie

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

191

Page 192: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

École Les Grands GodeauxYerres France

Nos voyages   CPSEA LIFE

Jeudi 17 février 2005, nous sommes allés à Sea-life, à Val d'Europe.Nous avons touché une étoile de mer, un crabe, une capsule de raie… dans une petite bassine.Dans les bassins tactiles, nous avons caressé des raies. C'était drôle !Ensuite, nous sommes allés voir les requins après avoir vu un petit film.Nous avons vu beaucoup de variétés de poissons dont des poissons clowns comme "Nemo".A la fin de la visite, nous avons pique-niqué puis nous avons repris le car pour rentrer à l'école.

CP 1 des Grands GodeauxPhotos : Stéphane Philippon

Notre quartier   CPAUTREFOIS LES GRANDS GODEAUX

Notre classe de CP a rencontré Monsieur BAUMONT qui est l'archiviste de la ville de Yerres. Il nous a montré comment était le quartier des Godeaux, il y a longtemps avant la construction de l'école.On a vu des plans anciens et une carte postale ancienne. Monsieur. BAUMONT nous a expliqué que notre quartier était composé de terres cultivées et de vignes comme un vieux registre du cadastre le dit." Les Godeaux" était le nom d'une grande parcelle jaune sur le plan, pour planter des vignes.Un "godeau" était une sorte d'instrument en bois pour creuser la terre et planter la vigne. Ainsi la parcelle des Godeaux était plantée de piquets en bois…A côté, il y avait le bois des Godeaux.

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

192

Page 193: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

CP 1 des Grands GodeauxPhoto Cathy Régeasse-Mortier

Carte postale : droits réservés à l'école Les Grands Godeaux

Notre quartier   CPAUTREFOIS L'ÉCOLE DES GRANDS GODEAUX

L'école des Godeaux a été construite entre 1960 et1962. Il y avait 10 classes.Les filles et les garçons n'étaient pas ensemble comme maintenant…Il y avait 5 classes de garçons et 5 classes de filles, un directeur et une directrice dans notre école. L'école et la cour étaient séparées en deux par une petite bande de terre… Chacun jouait de son côté.

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

193

Page 194: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Les enfants écrivaient avec un porte-plume trempé dans l'encre violette et ils soulignaient au crayon de couleur rouge. Les stylos n'existaient pas.

CP 1 des Grands GodeauxPhoto des cahiers : Evelyne Pillet

Notre école CE1UNE ÉCOLE AUTREFOIS

Compte-rendu d’une visite à l’école d’autrefois de Pouilly-le-Fort en Seine et Marne. La conduite des enfantsJ’ai découvert que les filles et les garçons étaient séparés. Pour rentrer en classe, ils se rangeaient du plus petit au plus grand en silence, quand la cloche sonnait.Ils restaient debout à côté de leur pupitre. Ils devaient s’asseoir lorsque le maître leur disait. Ils attendaient les bras croisés sur la table qu’il leur distribue une feuille pour se mettre à écrire.

Tristan, 8 ans - Dessin : DianaLes vêtements de l’écolierIls portaient tous (garçons et filles) une blouse noire ou bleu foncée pour ne pas se salir et pour qu’ils soient tous à égalité.Les filles avaient une pèlerine noire avec une capuche et des sabots en bois, décorés. Les garçons mettaient une cape noire, un béret sur la tête et des sabots en bois.Pour le repas de midi, ils apportaient un panier avec une gamelle contenant le manger.

Charlotte, 7 ans - Dessin : GuillaumeEcrire à la manière d’autrefoisJ’ai mis une blouse noire pour ne pas me tacher car l’encre ne s’en va pas. On nous a distribué un buvard et une feuille qu’on a posée sur un sous-main.J’ai trempé le porte-plume dans l’encrier.J’ai écrit avec et j’ai séché l’encre avec le buvard.

Giulia, 8 ans - Dessin : Julie

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

194

Page 195: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Les punitions autrefois. Les punitions étaient : le bonnet d’âne, taper avec une baguette sur les doigts, à genoux sur un petit banc avec les mains sur la tête, le cahier derrière le dos, les lignes.Quand on faisait une tache d’encre sur la table avec le porte-plume, c’était une tape avec la baguette. Une autre punition : on devait se mettre à genoux sur un petit banc avec les mains sur la tête pendant dix minutes. Lorsqu’on parlait trop, le maître donnait cent lignes à écrire.Il fallait mettre le bonnet d’âne quand on n’arrivait pas à faire un exercice ou quand on n’avait rien compris. Lorsqu’un enfant faisait des taches sur son cahier, on lui mettait derrière le dos et il devait faire le tour de la cour avec.

Solène et Julia, 8 ans - Dessin : Lucie

Notre enfance CE2 - CM1JE ME SOUVIENS DE L'ÉCOLE

Interview de Madame Rivalland sur son enfance dans l'école Les garçons et les filles étaient-ils dans la même classe ?Non, ils n'étaient pas dans la même classe.Quels étaient vos jours de repos ?Notre jour de repos était le jeudi.Appreniez-vous une langue étrangère ?Non, on n’apprenait pas de langue étrangère.Aviez-vous un maître ou une maîtresse ?Nous avions une maîtresse.Faisiez-vous beaucoup de sorties ?Non, nous ne faisions pas de sortie.Comment étiez-vous habillés à l 'école ?Nous étions habillés avec un tablier.Est-ce que vous avez gardé des amis de votre enfance ?Non, je n'en ai pas gardé.Avec quoi écriviez-vous ?Avec un porte-plume et de l'encre violette.Alliez-vous toute seule à l 'école ?Non, je n'y allais pas toute seule.Les exercices étaient-ils faciles, difficiles ou moyens ?Les exercices étaient faciles.A quoi jouiez-vous quand vous étiez petites dans la cour ?Je jouais comme vous.

Combien étiez-vous dans la classe ?On était 32 élèves (à peu près).

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

195

Page 196: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Quel était votre sport favori ?C'était la natation.Faisiez-vous du sport ? Lesquels ?On faisait comme vous.Mangiez-vous à la cantine ?Non, il n'y avait pas la cantine.

Vincent, Romain, Nicolas (9 ans)Dessin : droits réservés à l'école Les Grands Godeaux

Notre enfance CE2 - CM1L'ENFANCE DANS VOTRE ÉCOLE

Pour savoir comment elle était dans l'école autrefois, nous avons interviewé Madame PILLET, notre directrice. Qu'est-ce qui a changé dans cette école ?On venait travailler le mercredi et le samedi et pas le jeudi. Il y avait 5 classes de filles et 5 classes de garçons. Une directrice pour les filles et un directeur pour les garçons, il y avait une bande au milieu de la cour marquent un côté pour les filles et un côté pour les garçons.Quelle était votre maîtresse préférée ?Mes maîtresses préférées étaient : Mme Rosier, Mme Babdet, Mme Raynal. Quelle était votre classe préférée ?Mes classes préférées étaient le CP, CM1 et CM2. Quelle était votre matière préférée ? Mes matières préférées étaient : le français, les maths, l'histoire, le dessin.Avez-vous redoublé ? Non je n'ai pas redoublé.Avez-vous eu des punitions ?Oui j'ai eu 1 punition.Avez-vous eu des mauvaise notes ?Non je n'ai jamais eu de mauvaises notes.Avez-vous eu beaucoup de copines ?Oui j'ai eu beaucoup de copines.A quoi jouiez-vous dans la cour ?On jouait à la marelle, à l'élastique, au yoyo et au mille bornes.Quels sports pratiquiez-vous ?On pratiquait : le ballon prisonnier, la danse (pour la fête d'école), le jonglage.Restiez-vous à la cantine et à l'étude ? Je restais à l'étude mais jamais à la cantine.

Julie, Marion, Anaïs (8 ans)Illustration : droits réservés à l'école Les Grands Godeaux

Nos passions CM1 - CM2CONSEIL MUNICIPAL DES JEUNES

À la rescousse !Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

196

Page 197: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

« Afin de permettre aux jeunes de participer à la vie de la commune et tenir compte des aspirations de la jeunesse au plan local, le conseil municipal a décidé, par délibérations du 29 septembre 1997 de la création d’un conseil municipal des jeunes (C.M.J.) »Composé de 35 membres cette année, le Conseil municipal des jeunes concerne les enfants yerrois des classes de CM2 et de 6ème Dans notre école, Les Grands Godeaux, sept élèves étaient candidats. Le vote et le dépouillement se sont déroulés dans la salle polyvalente le mardi 23 novembre 2004. Ces élections étaient organisées comme des vraies. Il fallait passer dans un isoloir pour mettre son bulletin dans une enveloppe, après avoir entouré les noms des 2 candidats choisis. Ensuite on devait mettre l’enveloppe dans l’urne et signer le registre. Puis on a dépouillé et on a annoncé les noms des 2 élus.

Quelques mots de Kevin E. élu au Conseil Municipal des jeunes :« Je pense que le C.M.J. est bien pour améliorer la ville de Yerres. (Eu penso que o C.M.J. é bom para a melhorar a villa de Yerres.) Et c’est pour cela que j’ai choisi d’y participer et que je suis particulièrement fier d’avoir été élu. »

Kevin E., Cristina C. (11 ans) Kevin A., Marie P. (10 ans)Photos : droits réservés à l'école Les Grands Godeaux

Notre enfance CM1 - CM2MYSTÈRE, MYSTÈRE

Classes de découvertesNotre classe, le CM1/CM2 de l’école des Grands Godeaux à Yerres (près de Paris) va partir pour la première fois en classe de découvertes et nous nous posons beaucoup de questions. Nous avons décidé d’interroger les enseignants de notre école. Sur neuf, cinq enseignants ne sont jamais partis en classe de découvertes. Nous avons décidé d’interroger deux de nos enseignantes. Quand vous étiez petites, êtes-vous parties en classe de découvertes ? Où ? Quand ?Mme Savary : Oui, à la Chapelle D’Abondance en 1968 quand j’étais en CM1. Mme Thoury : Oui, à Vallouise près de Puy St Vincent en 1976 quand j’étais en CM2.

Y avait-il beaucoup d’animateurs ? Combien ?Mme S : Oui , il y avait 2 animateurs.Mme T : Oui , il y avait 4 animateurs.

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

197

Page 198: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Avez-vous aimé la classe de découvertes ? Pourquoi ?Mme S : J’ai adoré car c’était la première fois que je partais sans mes parents et c’était la première fois qu’on était mélangé garçons et filles.Mme T : Oui. J’ai appris à skier.

Qu’est-ce que vous faisiez en classe de découvertes ?Mme S : Du ski. J’ai visité une fromagerie, une région et le barrage de Briançon.Mme T : On faisait du ski de piste et le matin on avait classe, pendant trois semaines.Quel moment avez-vous préféré ? Pourquoi ?Mme S : Les veillées, car on était mélangé avec les garçons.Mme T : Quand on m’a donné ma première étoile. Car j’étais fière.Combien y avait-il de personnes dans les chambres ? Faisiez-vous des batailles de polochons ?Mme S : Dans les chambres on était quatre ou cinq, oui on faisait des batailles de polochons.Mme T : Oui, il y avait 5 filles dans les chambres.Nous avons trouvé que la classe de découvertes était bien, dans le temps, après avoir interviewé deux enseignantes.

Camille (9ans), Emmanuelle (10 ans), Maïssa (10 ans), Elodie (10 ans )Photos : droits réservés à l'école les Grands Godeaux

Dessins : Camille, Emmanuelle et Maïssa:

Notre mémoire CM1 - CM2TSUNAMI

Le tsunami a fait des sans abri,Le raz de marée a entraîné la pauvreté,La colère de la mer a semé la terreur,

La peur et le malheur,La destruction a causé des disparitions,

Les survivants sont pleins de pleurs et de peurs,La survie est compromise par les épidémies,

Tout est démoli.

La fureur des mers a engendré la douleur,Sur cette terre, les gens errent en enfer,

A cause de la mer qui leur a prisDes gens chers.

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

198

Page 199: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Les habitations ont été touchées par la destruction,Le séisme a fait des victimes,Dans les îles et dans les villes,Et la vague a fait un carnage.Corentin (9 ans) Nicolas S. (9 ans), Timothé (9 ans), Nicolas L. (10 ans)

Dessins : Nicolas, Marie

Notre famille CM1 - CM2MON ENFANCE EN ROUMANIE

Nous, élèves de CM1 / CM2, à Yerres en région parisienne nous sommes demandés comment se passait la scolarité à l’étranger. Mr et Mme Malciu, parents de l’un d’entre nous, ont bien voulu nous expliquer comment était l’école en Roumanie, il y a environ 25 ans.

Quelles différences y a-t-il entre l’école en Roumanie et en France ?Eh bien tout d’abord en Roumanie on travaillait tous les mercredis, en revanche les samedis étaient libres ou réservés aux activités extra-scolaires. Durant les 4 années d’école primaire on travaillait avec le même instituteur et aussi, les notes étaient sur dix et non sur vingt. Mais ça, ce ne sont que des différences de forme. Je crois que la différence la plus marquante c’est l’esprit de compétition. Là-bas il est cultivé depuis le plus jeune âge. Par exemple, chaque année on organise des olympiades. A la fête de fin d’année les meilleurs élèves sont récompensés par un diplôme et une couronne de lauriers.

A quelle heure l’école commençait-elle et finissait-elle ?Ca dépend des écoles. En général les cours commençaient à 8 heures du matin et finissaient à midi pour les élèves de la primaire. A 14 heures pour les collégiens.

Il y avait plus ou moins de devoirs qu’ici ?Beaucoup plus ! Mais comme les après-midis étaient libres, c’est compréhensible !Quelles différences de vie importantes y avait-il ?La vie d’un écolier était complètement différente. Je crois qu’on passait moins de temps à l’école mais par contre le travail à la maison était beaucoup plus important qu’ici. On avait aussi l’obligation de porter un uniforme. Les filles devaient avoir les cheveux bien attachés et les garçons les cheveux bien courts.A partir de quel âge apprend-on une langue étrangère et combien de temps par semaine ?On commençait en CE2 (8 ans) avec 2 heures par semaine. La deuxième langue étrangère

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

199

Page 200: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

commençait en 6ème et on avait 1 heure par semaine de cette 2ème langue. En fait dès la maternelle, les enfants apprennent une langue, des petits mots, des chansons…Quels sont les plats traditionnels ?Le plat que tous les enfants aiment s’appelle « sarmale » c’est composé de feuilles de choux marinées et de viande hachée, et puis comme gâteau, il y a « cozonac », c’est une sorte de brioche. Les enfants aiment ça également.

Merci à Corneliu et sa famille qui ont bien voulu nous aider. On peut voir qu’il y a des différences entre ces deux pays pourtant proches géographiquement. Finalement nous préférons être à l’école ici et maintenant. Multumesc foarte mult, doanna si domnul Malciu cà ati ràspuns la intrebàrile noastre.

Corneliu, Alexandre, Estelle (10 ans), Quentin, Mathias (9 ans)Illustrations : Estelle, Marie

Notre enfance CM1 - CM2L'ÉCOLE AU PORTUGAL

A escola en PortugalNous sommes élèves du cm1/cm2 à Yerres en région parisienne, nous avons voulu savoir comment se passait l’école au Portugal il y a quelques années. Pour cela nous avons interviewé la maman et le grand-père de deux d’entre nous. Voici leurs réponses à nos questions :

Où étiez-vous à l’école ?Madame Gerez : J’étais à l’école à Pinhào dans un village.Monsieur Palméla : J’étais à l’école d’Etat.A quel âge l’école était obligatoire et à quel âge pouvait-on la quitter ?M.G : L’école était obligatoire à 7 ans et on pouvait la quitter à 15 ans..P : L’école était obligatoire à 7 ans et on pouvait la quitter à 10 ans.

Y avait-il des écoles mixtes ? Etiez-vous dans l’une de ces écoles ?M.G : Il n’y avait pas d’écoles mixtes.M.P : Il n’y avait pas d’écoles mixtes.Vous plaisiez-vous là-bas ? Pourquoi ?M.G : Je me plaisais là-bas. Parce qu’il y avait mes copines et mes cousines.Y avait-il plus de maîtres ou de maîtresses ?M.G : Il y avait des maîtresses chez les filles et les deux chez les garçons.M.P : Il y avait plus de maîtres.En moyenne, combien y avait-il d’élèves dans une classe ?M.G : Il y avait plus de 25 élèves dans une classe.M.P : En moyenne, il y avait 30 élèves.Y avait-il des doubles niveaux ?

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

200

Page 201: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

M .G : Il y avait qu’une classe pour tous les niveaux.M .P : Non, il n’y en avait pas .Avaient-ils des récompenses quand ils avaient de bonnes notes ?M.G : Comme récompenses il y avait des médailles.M.P : Non, il n’y en avait pas.Quelles disciplines y avait-il à cette époque ?M .G : A cette époque, on nous frappait avec une règle sur les doigts et on nous frappait avec une canne derrière les genoux. M .P : On nous tapait sur les mains avec une règle.Combien de temps duraient les récréations ?M.G : Les récréations duraient à peu près une demi-heure.M.P : Les récréations duraient à peu près une demi-heure. Nous aimons bien l’école au Portugal, mais nous préférons l’école de maintenant.

Isabel (9 ans), Naomi (10 ans), Aurélia (10 ans) et Claire (10 ans)Dessin : Naomi

Notre famille CM1MA GRAND MÈRE

Enfant cachée !Ma grand-mère se souvient. Elle avait 7 ans. Cela s’est passé très tôt, le matin. Il faisait encore nuit, elle dormait avec sa mère depuis que son père avait été arrêté le 14 mai 1941.On sonne à la porte. Sa mère regarde par la fente du volet. Il y avait devant la porte deux agents de police et un homme en civil. Il y avait une voiture derrière eux.Ils sonnent plusieurs fois et personne ne répond. Enfin, ils partent.

Mon arrière-grand-mère regarde encore par la fenêtre. Elle voit qu’ils sont partis. Très tard dans la nuit, une voix appelle. Mon arrière-grand-mère regarde par la fenêtre et voit sa sœur Régine. Elle la fait entrer.Un peu plus tard, la tante de ma grand-mère, ma grand-mère et sa mère se sont enfuies avec une valise contenant quelques vêtements. C’est comme ça qu’elles ont échappé à la rafle du Vel d’Hiv.

Après la guerre, elles ont appris que le lendemain de leur fuite, les policiers étaient revenus avec un serrurier qui a forcé la porte. Tout ce qui était dans la maison avait été emporté.

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

201

Page 202: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Lise (9 ans)Photos confiées par la famille Knoll - droits réservés à l'école Les Grands Godeaux

Nos voyages CM29 JOURS DE DÉLIRES !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Deux maîtresses et leurs élèves sont partis en classe transplantée dans un chalet s’appelant "La Chaux" à la Chapelle d’Abondance en mai 2004. 4 filles vous racontent leur séjour et leurs délires

Tu te souviens ?Oui je me souviens.Ils se souviennent ? Oui ils se souviennent …

D’un séjour inoubliable en Haute-Savoie !6h45 : le départ.A peine le temps d’un dernier au revoir aux parents, que le car démarre.Snif, snif.Dans le car, à chacun son occupation.(musique, lecture…) 17h45 : arrivée au chalet.tout le monde est excitéde voir ce beau chalet,de faire la connaissancedes animateurs, ils sont très gentils !Et de découvrir les chambres !

Les 9 jours La vie au chalet Nous pouvions prendre le petit déjeuner à 8h00. Le matin nous avions souvent classe.Nous avons fait des sorties comme :la visite de l’usine d’Evian.puis une promenade à Yvoire.

Les animateurs et les maîtresses nous ont fait des blagues.Samedi soir dîner super bonet la veillée : BOUM !!!!!!!!!!!!!!!!

Mardi 18 mai : le retour à Yerres !Coraline, Ninon, Justine et Sonia., (10 ans)

Photos : : Isabelle Thoury-Danancher

Notre histoire   CM2AU REVOIR LES ENFANTS

Film de Louis MalleLa maîtresse nous a montré ce beau film pour les 60 ans de la Libération des camps de concentration. Il raconte la vie d’un enfant juif caché pendant la 2ème guerre

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

202

Page 203: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

mondiale.En janvier 1944, un enfant juif, Jean Kippelstein, entre dans un collège catholique pour essayer de survivre sous le nom de Jean Bonnet. L’assistant de la cuisinière, pour avoir fait du marché noir, est renvoyé du collège. Il se venge en dénonçant les trois enfants juifs cachés et le prêtre complice.

Corentin raconte : « ça m’a fait un gros choc car j’ai eu peur pour Jean qui a été déporté. »« Le film m’a vraiment touché surtout à la fin. » confie Clément.Eddy avoue : « J’ai été très choqué et ça m’a fait pleurer. »Julien conclut : « C’est un très beau film mais ça m’a choqué. »

Corentin (11 ans), Clément, Eddy et Julien (10 ans)Dessin : Corentin

Notre histoire   CM2LA SECONDE GUERRE MONDIALE

1100, c’est en milliards de dollars, le coût des dépenses militaires de la guerre.50 millions, c’est le nombre de victimes de la seconde guerre mondiale.6 millions, c’est le nombre de juifs morts, victimes des Nazis.135000 c’est le nombre de soldats qui débarquent en Normandie le 6 juin 1944.En 1918, l’Allemagne n’accepte pas, après sa défaite, de donner une partie de son territoire à l’ennemi.A partir de 1936, la guerre semble inévitable.En Allemagne, dès 1933, les persécutions contre les juifs commencent. Hitler leur interdit de nombreuses activités et en 1941, il les oblige à porter une étoile jaune sur leurs vêtements.

La France libéréeL’annonce des débarquements en Normandie puis en Provence et les succès militaires remportés par les alliés entraînent le soulèvement de la population française qui participe, aux côtés des troupes, à la libération des villes et des villages en août 1944.

Alexis (11 ans), Thomas et Guillaume (10 ans ½)Dessins : Alexis

Notre mémoire   CM2LA MÉMOIRE

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

203

Page 204: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Aidée de nos cinq sens et de la pensée, la mémoire permet de garder des restes d’événements passés dont on se souvient. La mémoire est la capacité de se rappeler de moments passés.Il y a la mémoire volontaire (lorsqu’on apprend une leçon et qu’ensuite on fait une évaluation, notre mémoire va chercher les réponses), la mémoire involontaire (quand on se souvient d’un certain moment, de quelqu’un…). La mémoire est utile pour tous les apprentissages puisqu’elle enregistre les informations. Les connaissances mémorisées constituent une trame sur laquelle viennent se greffer des connaissances.

Norman et Tom (10 ans et demi)D essin : Tom

Notre mémoire   CM2LES MEILLEURS ET LES PIRES

Moments de la vieEn France, dans l'Essonne, à Yerres, deux enfants mènent une enquête auprès de leurs camarades de classe sur les meilleurs et pires moments de leur vie.Les meilleurs moments de la vieSur 24 personnes interrogées,

 

5 pensent que ce sont... les naissances de membre(s) de la famille4  pensent que ce sont... les retrouvailles avec des personnes éloignées3 pensent que ce sont... les voyages2 pensent que c'est... un bon classement sportif 1 pense que ce sont... des livres plaisants1 pense que c'est...  le passage de la grande section au CP8 sont sans opinion (1)  

Les pires moments de la vieSur 24 personnes interrogées,   4 pensent que ce sont... les séparations (2)  3 pensent que c'est... la mort d'ami(e)s, de membre(s) de la famille  3 pensent que ce sont... les disputes  1 pense que c'est... faire la connaissance des beaux-parents  1 pense que c'est... la naissance d'un petit frère  3 sont sans opinion (1)    3 n'ont pas voulu dévoiler leur opinion (3)(1) Personnes sans opinion : elles ont eu soit l'embarras du choix ou soit leurs pires ou meilleurs moments ont été «effacés» de leurs mémoires (2) la personne a eu deux opinions

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

204

Page 205: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

(3) ce sont ceux qui n'ont pas voulu repenser à ces mauvais moments

Nessim (11 ans) et Eliott (10 ans)Dessin : Nessim et Elliott

Notre mémoire   CM2LA TEMPÊTE DE 1999

Il doit être environ 02h, 02h30 quand une bourrasque arrache les branches les plus fragiles des arbres. Au début, les dormeurs enfermés dans leur sommeil bienheureux ne se doutent de rien.Pourtant la tempête fait rage. L’eau sort de son lit. Le vent déchaînéhurle entre les branches encore sur leur support. Au réveil des habitants, ceux-ci peuvent constater les dégâts :69 morts, 8 disparus, plusieurs milliers de militaires mobilisés et des milliers de personnes choquées. Le bilan est grave…Notre envoyée spéciale a voulu en savoir plus. Nous avons interrogé une sinistrée, Sophie : « Je devais avoir 5 ans ; quand je me suis réveillée, j’ai cru que les arbres marchaient, c’était stupéfiant. » Cette tempête a été très meurtrière.

Océane 10 ans , Fatima 11 ans, Sophie 10 ansDessins : Sophie et Océane:

Notre famille   CM2QUELQUES COURSES AVEC SES CHIENS

Leslie et Margaux ont interviewé Véronique Mancina, la maman de Leslie.

Qu’est ce qu’une course de chiens de traîneaux ?Une course de chiens de traîneaux c’est à la fois une passion pour les chiens, du sport et un grand moment de plaisir mais c’est très dangereux.

Pourquoi est-ce dangereux ?C’est dangereux car il peut y avoir des avalanches, on peut se perdre et dans les descentes, le traîneau, lourd, peut doubler les chiens…A quoi sert le chien de tête ?

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

205

Page 206: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Le chien de tête sert à diriger le traîneau.Combien de chiens tirent le traîneau ? De quelle race ?Il peut y avoir entre un et quinze chiens : quinze pour les traîneaux lourds et la « pulka » pour un chien. Ce sont souvent des huskies.Les chiens peuvent tirer le traîneau à partir de 18 mois. Comment êtes-vous parvenue à faire des courses de chiens de traîneaux ? Ayant une passion pour les chiens, j’ai rencontré des amis qui tenaient des refuges pour les chiens. J’ai fait une course puis deux et j’ai eu envie de continuer cette aventure avec mes chiens…

Leslie et Margaux (10 ans ½)Signature : Dessins : Leslie, Margaux et Bichon

Nos loisirs   CM2ON A VU UNE STAR

C'est génialEléonord et Manon se souviennent d’avoir vu une star.

Où as-tu vu cette star ?E : en Côte d’IvoireM : au Zénith.Comment s’appelait-elle ?E : Monic-CécaM : Lorie Où habite-elle ?E : Elle habite à Abidjan rue to-to-banM : Dans le Val d’OiseDe quelle origine est-elle ?E : ivoirienneM : française

Etais-tu surprise de la voir ?E : Oui car je venais voir ma grand-mère et je l’ai vueM : Non car je savais que j’allais la voir.

L’as-tu vu en concert ?E : Non jamaisM : Oui ce jour là

Est-elle ta star préférée ?E : Oui car j’aime bien sa voix M : Non car je n’aime pas trop sa voix

Eléonord D.(10 ans ) et Manon H.(10ans)dessin : Manon et Éléonor

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

206

Page 207: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Villeneuve-Saint-Georges17 mars 2005 France

BOUCLAGE

Pascale Weber, professeur d'espagnol est venue nous aider pour le bouclage

Nolwenn Youssouf, professeur de français aussi.

Elvie Lavandera, elle aussi est venue nous rendre visite et nous aider

Jilliane travaille sur l'ordinateur : elle vérifie les articles

Jessica, elle colorie les fiches des articles arrivés

Que de concentration !

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

207

Page 208: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Jérémie était stressé avant la conférence de rédaction

Marine B., elle est en train de lire son article

Le père de Leila était venu voir le bouclage

Cristina et Florianne relisent leurs articles avant la conférence de rédaction

Alexia et Jérémie C. sont en train d'ouvrir le courriel

Le professeur de français aide une élève à classer sa pochette

Jessica regarde le chemin de fer et colorie les inscriptions

Florian regarde l'ordinateur. Mais... qui donc se cache derrière ?

Madame Youssouf lit les articles qui arrivent.

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

208

Page 209: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Kamal lit les articles de sa pochette

Leila lit un de ses articles... quel sérieux !

Diana se concentre sur un de ses articles

Rudney cherche les drapeaux des pays qui nous ont envoyé des articles

Jilliane contrôle les inscriptions et les articles arrivés

Une élève affiche les une des journaux des années précédentes

Qui se cache derrière la pochette ? Jérémy ? Quel timide !

Drôle de tête pour la maîtresse !

Y-a-t-il un problème ? Non, ce sont les articles qui arrivent.

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

209

Page 210: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Jilliane, adjointe au rédac chef reprend les articles avec ses camarades;

et maintenant que fait-elle ? Elle vérifie le chemin de fer ou elle surfe sur internet ?

Madame Pascale Weber, elle, donne des explications aux élèves

L'après midi, Madame Karine Risselin, professeur de français est venue nous aider,

ainsi que Madame Sylviane Gresser, conseillère pédagogique de Villeneuve,

et notre directrice. Qu'est-ce qui

Et nous avons reçu la visite puis celle de Monsieur Gérard Racine, premier maire adjoint de la ville.

sans oublier celle de la mère de Kamel Djedia.

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

210

Page 211: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

de madame Berti (maman de Marine),

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

211

Page 212: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Madame Govart, principale du collège Jules Ferry était là aussi,

ainsi que Madame Koblan Huberson, mère de Jilliane, sans oublier

Sylvie Altman, maire adjoint chargée de la culture et Jean Pierre Alberganti, maire adjoint chargé de la ville.

Monsieur Hervé Lefeuvre, Inspecteur d'académie adjoint, était venu assister au bouclage,

ainsi que Marie-Françoise Poulain (Clemi national, accompagnée d'un stagiaire suédois,

Patrick Berthelot, Délégué académique du Clemi, était là, lui aussi.

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

212

Page 213: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Étaient là également Claire Teninges de la Délégation académique aux relations internationales,

et David Perlmutter que la classe de Cm2b avait interviewé en janvier. On n'a pas pu aller l'embrasser.

Le rédacteur en chef et son adjointe pouvaient relire le chemin de fer et préparer la conférence de rédaction.

Après un petit moment de concentration,

sous l'oeil de Marie Hélène Oger de l'Inspection académique du 94,

Florian pouvait commencer la conférence de rédaction

Toute la classe a fait la photo pour la Une, avec David Perlmutter.

Monsieur Lefeuvre a terminé le bouclage en félicitant la classe,

sous le regard de Marif Poulain, "responsable" du journal cyberfax!

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

213

Page 214: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

Photo souvenir des "travailleurs" de la classe pilote : Jérémie, Baran, Kamal et Ilyass.

Les photographes de la classe ont vraiment voulu se faire photographier eux aussi... il n'y a pas de raison.

C'est le moment de se quitter... alors... rendez-vous pour le prochain journal !

UNE VILLEOù sommes-nous ? 

Fresque réalisée par les élèves de Madame Ghélia Sid-Otmane

Villeneuve-Saint-Georges a existé bien avant notre ère. Des haches de pierre et grattoirs en silex ont été trouvés au XIXème siècle.En 52 avant J-C, il y a eu le passage des troupes romaines. Puis en 1913, des tombes mérovingiennes ont été découvertes.L’histoire de la commune est marquée par sa position du confluent de l’Yerres et de la Seine, ce qui a permis des échanges économiques dès le XIIIème siècle, surtout avec le vin de Bourgogne.Au XVIIIème siècle, il y avait à Villeneuve-Saint-Georges un important relais de poste bientôt doublé par les Écuries du Roi édifiées en 1773. L’orientation de la ville vers les transports s'accentue en 1847 avec l’établissement du chemin de fer.Les ateliers de réparation, ouverts à Triage en 1882, emploient jusqu’à 2500 ouvriers. Villeneuve-Saint-Georges a connu une industrialisation dès le XIXème siècle. Elle possède une vie associative importante impulsée par la population cheminote. En 1944, les bombardements anéantissent les

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

Accueil

214

Page 215: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

installations ferroviaires, et font en outre de nombreuses victimes.La SNCF reconstruit alors une gare de Triage qui sera un temps la plus moderne d’Europe. La ville panse ses graves blessures, mais subit précocement le contrecoup des difficultés économiques des années 70, et surtout de l’effondrement des effectifs dans les ateliers de réparations de la SNCF. La population diminue de 11% entre 1975 et 1982. Aujourd'hui, Villeneuve-Saint-Georges fait partie de l'Europe. L'Euro est devenue la monnaie unique. Le printemps 2004 a vu l'arrivée dans l'Union européenne de 10 nouveaux pays, Chypre, la République tchèque, l'Estonie, la Hongrie, la Lettonie, la Lithuanie, Malte, la Pologne la Slovaquie et la Slovénie. D'autres, comme la Bulgarie, la Roumanie et la Turquie attendent qu'on les accueille.L'avenir nous dira si Villeneuve, grâce à cette nouvelle Europe pourra tourner une nouvelle page dans son histoire.

Sophie Papadopoulos, Stéphanie Tranmars 2001, actualisé en mars 2004

UNE ÉCOLE 

UNE ÉQUIPEQui fait quoi ?

 

Rédacteur en Chef : Florian Pourchayre Adjointe au Rédacteur en Chef : Jilliane Koblan-HubersonSecrétaire de Rédaction : Jessica DominguesCourriel : Alexia Fulbert, Jérémie ChinayaPhotographes : Marine Claverolat, Guillaume CoubeterguesCM2B de l'école Jules Ferry :

 Marine Berti, Jérémie Bobeke, Ann-Sophie Boudon, Hawa Cissoko, Kamal Djedra, Diana Guerreiro, Jennifer Kostic, Julie Laclaverie, Floriane Leproux, Sandy Mendès, Cigdem Minyas, Alain Nerius, Cristina Pitaresi, Ilyass Rhachtoun, Leïla Sadiki, Rudney Silva, Sonia Tabbi, Baran Yol

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

Qui sommes-nous ? 

Ecole Jules Ferryphoto Serge Brondeau

  Les écoles Jules FerryLa première école est ouverte le 1er octobre 1882. Mais la ville se développe. Le chemin de fer construit de nouveaux ateliers ; en 1899 le nombre d'élèves dépasse les prévisions. L'école primaire actuelle est inaugurée le 21 septembre 1902. Le groupe scolaire du cours complémentaire ouvre ses classes le 1er octobre 1933. (*)

(*) Sources : Jean Marie Castel "Aujourd'hui et hier Villeneuve-Saint-Georges" Édition Debouis Grésil (1994)

215

Page 216: pbmedias.free.frpbmedias.free.fr/souvenir/outils/version papier.doc · Web viewEn terminale, en cours de sciences, les élèves étaient dans un amphithéâtre pour travailler et

L´équipe des enseignants :  Cécile Baudouin, Mélanie Moirand

Établissements et enseignants associés :   Arcueil, collège Dulcie September : Khadija Yanouri

Créteil : lycée Gutenberg : Murielle Thésée, Marie-Madeleine HuchetLe Mée sur Seine, école Molière : Jean François QuilfenVilleneuve-Saint-Georges :  collège Pierre Brossolette : Nolwenn Youssouf

collège Jules Ferry : Pascale Weber, Karine RisselinImages : Toutes les illustrations qui ne sont pas clairement identifiées sont de la responsabilité des écoles correspondantes

Mise au format html : sous traitée en collège dans le cadre des programmes de technologie du cycle centralMaquette : Maelle Mauline, Aimée Chansavang - mars 2003Directeur de Publication : Serge Brondeau

Coordination : Clemi

DES AIDES, DES SOUTIENS   

Vous nous avez aidé 

Nous tenons à remercier très sincèrement :

La municipalité de Villeneuve-Saint-Georges, et plus particulièrement Sylvie Altman, maire adjoint chargée de la culture et Laurence Robin, maire adjoint chargée de l'enseignement, sans oublier Laetitia, leur secrétaire.La rédaction du journal "Le Figaro", pour son accueil du 3 février 2005, et plus particulièrement Georges Potriquet Secrétaire Général de la rédaction,Le journal "Libération" pour son accueil du 4 février 2005, et plus particulièrement notre accompagnatrice, Véronique Morvan,Jean Pierre Ventura, Inspecteur de l'Éducation Nationale de la 11ème circonscription du Val de Marne et son équipe,Florence Niccolai, pour son aide encore et toujours précieuse dans la compréhension de la langue italienne,Anh Huynh, et le service documentation du rectorat de Créteil, pour leur assistance matérielle,le Clemi, et plus particulièrement Anne Bocquet, responsable des accueils média, sans oublier Marif Poulain, et Patrick Berthelot toujours à nos côtés et sans lesquels il n'y aurait pas ce journal

Je me souviens… ils se souviennentCyberfax! n°52 – 17 mars 2005

216