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PAR FLORENCE MARY SIMMS Septentrion Traduit par Louis Pelletier

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Par Florence Mary

SiMMS

Se p t e n t r i o n

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Par Florence Mary

SiMMS

S e p t e n t r i o n

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Pour effectuer une recherche libre par mot-clé à l’intérieur de cet ouvrage, rendez-vous sur notre site Internet au www.septentrion.qc.ca

Les éditions du Septentrion remercient le Conseil des Arts du Canada et la Société de développement des entreprises culturelles du Québec (SODEC) pour le soutien accordé à leur programme d’édition, ainsi que le gouvernement du Québec pour son Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres. Nous reconnaissons également l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.

Illustration de la couverture : Vieux four à pain au Cap-à-l’Aigle, 1898. William Notman & Son, View 3235, Musée McCord, Montréal.

Traduit de l’original : Florence Mary Simms, Étoffe du pays. Sketches of Lower St. Lawrence, Toronto et London, The Musson Book Co., Limited.

Chargée de projet : Sophie Imbeault

Révision : Solange Deschênes

Mise en pages et maquette de couverture : Pierre-Louis Cauchon

Si vous désirez être tenu au courant des publicationsdes ÉDITIONS DU SEPTENTRIONvous pouvez nous écrire par courrier,par courriel à [email protected],par télécopieur au 418 527-4978ou consulter notre catalogue sur Internet :www.septentrion.qc.ca

© Les éditions du Septentrion Diffusion au Canada :1300, av. Maguire Diffusion DimediaQuébec (Québec) 539, boul. LebeauG1T 1Z3 Saint-Laurent (Québec) H4N 1S2Dépôt légal :Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2014 Ventes en Europe :ISBN papier : 978-2-89448-774-7 Distribution du Nouveau MondeISBN PDF : 978-2-89664-842-9 30, rue Gay-LussacISBN EPUB : 978-2-89664-862-7 75005 Paris

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Même si je fais de mon mieux, je réussirai à peineEt qu’arrivera-t-il si je manque ici mon but ?

Cela servira au moins à me maintenir en haleine,À sécher mes yeux et à rire de ma chute.

Tout déçu que tu sois, relève-toi et recommence.

Browning

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NOTE DU TRADUCTEUR

En traduisant ce petit volume de Florence Mary Simms, nous avons ajouté des rubriques pour la plupart des sections de cet ouvrage, afin de permettre au lecteur de retrouver plus rapidement les sujets abordés. Lorsque l'on trouvait dans le texte original des mots en français, nous les avons reproduits tels quels, mais en les écrivant en italique. Nous avons cependant rectifié l'orthographe du mot «cata-logue», écrit «catalan» dans le texte original. Nous avons cru bon aussi de traduire les cita-tions que l'on rencontre un peu partout dans le texte.

L. P.

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Florence Mary Simms autographie son livre à Chas. S. J. Phillips le 25 septembre 1914 à Montréal. Ce dernier

aurait été un membre influent de la Société royale du Canada. Cette dédicace provient de l’exemplaire

conservé à Bibliothèque et Archives Canada.

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INTRODUCTION

L e Petit livre intitulé Étoffe du pays, dont nous présentons aujourd’hui la tra-

duction française, a été publié en anglais en 1913, à Londres et à Toronto. Il constitue un témoignage fort intéressant sur la villégiature de Cap-à-l’Aigle, autour des années 1910.

Malheureusement, son auteure, Florence Mary Simms, reste très difficile à identifier clairement. Certains en font une suffragette de l’époque, d’autres sources parlent d’un mariage et d’un décès en Nouvelle-Zélande quelques années plus tard. Mais rien de tout cela ne nous semble parfaitement convain-cant. Pour tracer un peu le portrait de cette femme, nous devons recourir à la critique interne de son petit livre. Il s’agit sûrement d’une visiteuse britannique, habitant vrai-semblablement Londres. C’est une jeune femme cultivée, d’origine écossaise et de reli-gion presbytérienne, venue passer une partie de l’été dans Charlevoix. Elle ne semble pas mariée et il n’y a pas d’enfants autour d’elle. Elle a visiblement le goût de la nature et elle

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est heureuse de quitter la grande ville avec ses chaleurs de l’été et son brouhaha habituel. En cela, elle s’avère très britannique, quand on sait combien ceux-ci, épris de jardins et de ter-ritoires non encore contaminés par la ville et l’industrie, ont découvert et mis en valeur des régions et des paysages souvent dédaignés par les habitants mêmes des lieux. On pense à la Côte d’Azur avec sa promenade des Anglais, à la Costa del Sol en Espagne, découverte d’abord par les Britanniques de Gibraltar, etc.

Le fait de voir une représentante du Royaume-Uni venir passer les vacances d’été à Cap-à-l’Aigle peut surprendre de prime abord, habitués que nous sommes à identi-fier les premiers villégiateurs de Murray Bay à des gens de Montréal, de Toronto ou des États-Unis. Mais il faut adjoindre à ceux-ci quelques personnes venues directement de Grande-Bretagne, comme l’attestent les vieux registres des hôtels. Plusieurs villégiateurs, parfois récemment établis au Canada, parfois seulement en visite, venaient ainsi de Grande-Bretagne. Comme les Kennedy de Pointe-au-Pic, sir Frederick Williams Taylor, directeur de la Banque de Montréal, le pasteur presbytérien Alexander Mackay de Cap-à-l’Aigle, etc.1 Il ne

1. Cités dans Philippe Dubé, Deux cents ans de villégiature

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faut pas oublier non plus que, depuis la fin des années 1850, il existait un service de steamers entre Liverpool et Québec, durant la saison estivale. Florence Mary Simms décrit donc la vie telle qu’elle se passait durant les pre-miers mois de l’été à Cap-à-l’Aigle vers 1910, une période qui appartient sans aucun doute à l’époque de l’âge d’or de la villégiature autour de La Malbaie.

La région de La Malbaie2, – dite Murray Bay par les estivants, en majorité de langue anglaise – a connu l’arrivée de plus en plus massive de villégiateurs à partir des années 1850. La construction du quai de La Malbaie, à Pointe-au-Pic, en 1853, a permis aux grands navires à vapeur, qui commençaient alors à sillonner le Saint-Laurent jusqu’au Saguenay, d’accoster en toute quiétude et sécurité. Avec eux, des milliers de touristes ont débarqué dans la région et se sont installés progressive-ment pour les beaux mois dans les environs de La Malbaie, à Pointe-au-Pic d’abord, mais aussi à Cap-à-I’Aigle, un peu plus éloigné et plus paisible, qui est devenu, selon les mots de

dans Charlevoix, Québec, Presses de l’Université Laval, 1986, p. 100, 135, 138.

2. Voir à ce sujet le livre déjà cité de Philippe Dubé, Deux cents ans… qui raconte l’histoire de la villégiature autour de La Malbaie.

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James MacPherson Le Moine, « la place forte de la villégiature rurale3 ».

Parmi les villégiateurs de Charlevoix, cer-tains ne font que passer, repartant rapi-dement sur un des nombreux navires qui arrivent tous les jours au quai de Pointe-au-Pic. D’autres prennent logis dans des maisons de pension qui se multiplient à cette époque ou dans de plus gros hôtels construits rapide-ment à Pointe-au-Pic. Certains louent l’habita-tion des résidents qui, pour la saison estivale, se réfugient dans leur cuisine d’été ou dans une remise. D’autres enfin, surtout après la fin du régime seigneurial (1854) qui compor-tait des obligations convenant peu à des pro-priétaires saisonniers, s’achètent un lopin de terre et ne tardent pas à bâtir un cottage où ils reviennent fidèlement année après année. Beaucoup de ces séjours couvrent les mois de juillet et août.

Le secteur le plus achalandé par les villé-giateurs est sans contredit Pointe-au-Pic où, pour accommoder l’affluence des visiteurs, on a construit de nombreux hôtels depuis 1860, comme le Central House de Georges Duberger, l’hôtel de Xavier Warren, le Riverside House de Georges Warren et surtout le Chamard’s

3. Cité dans Dubé, op. cit., p. 90.

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Lorne House, en 1878, remplacé en 1899 par le Manoir Richelieu, bâti par la compagnie de navigation Richelieu et Ontario. Le Chamard déménage alors près du golf et John Warren construit, en 1903 le Château Murray. Tous ces hôtels accueilleront au cours de ces années une large clientèle tant anglophone que fran-cophone venue passer l’été à Murray Bay.

Sans doute en raison de ces nombreux hôtels, Pointe-au-Pic ne connaîtra pas autant le phénomène des maisons de pension que la région de Cap-à-l’Aigle, qui en comptera onze autour de 1900. On n’en trouvera que deux à Pointe-au-Pic, deux à La Malbaie et une au nord-est de la rivière4.

Par contre, le phénomène des maisons à louer aux villégiateurs est plus uniformément réparti entre Pointe-au-Pic et Cap-à-l’Aigle. D’après le Murray Bay Atlas de Duberger, on

4. C. C. Duberger, Murray Bay Atlas and Maps of its Environs, Murray Bay, Alfred Cimon, 1895. Voici les noms des propriétaires de ces maisons de pension (boarding houses), tels que rapportés par ce livre qui identifie sur ses nombreuses cartes (plates) toutes les maisons existantes à l’époque. Pointe-au-Pic : Jean Baptiste Gervais, Georges Warren ; La Malbaie : Joseph Harvey, Élie Harvey ; Rivière-Malbaie : Joseph Bherer ; Cap-à-l’Aigle : J. C. Desmeules, Georges Riverin, Ulysse Bhérer, Thomas Bhérer, Johnny Bhérer, Joseph Asselin, Henri Tremblay, Joseph Duchesne, Nazaire Duchesne, William Charest, Gonzague Lajoie.

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Vue de Pointe-au-Pic, à partir du Cap-à-l’Aigle. William Notman & Son, Montréal. Photo se trouvant

dans l’édition originale.

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en compte 52 à Pointe-au-Pic et 31 à Cap-à-l’Aigle. Si l’on examine attentivement les cartes5 de cet atlas, on se rend compte qu’à Cap-à-l’Aigle, sur 64 maisons habitées par des familles, 31 sont à louer et 11 sont des mai-sons de pension, ce qui veut dire que les deux tiers des habitations du village sont engagées dans « l’industrie » de la villégiature ou du tou-risme au tournant du siècle. Ce fait social est de grande portée. Visiblement, l’industrie de la villégiature y règne en maître, pour la saison estivale, s’entend. Elle va influencer lar-gement les événements et la culture de toute la population de ce village6. Avec le déclin de plus en plus prononcé du commerce du bois d’œuvre, il semble assez évident que c’est le tourisme et la villégiature qui procurent désor-mais aux habitants un revenu d’appoint non négligeable à leur occupation traditionnelle de cultivateurs.

5. Plates 2 et 3 pour Pointe-au-Pic et plates 3 et 4 pour Cap-à-l’Aigle.

6. Normand Perron et Serge Gauthier, Histoire de Charlevoix, IQRC, Québec, PUL, 2000, chapitre 9, De la culture locale à la culture de l’autre, p. 313-345.

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Si l’on a quelque difficulté à bien identifier l’auteure de ce petit livre, on a été beaucoup plus heureux pour retrouver les lieux et les personnages auxquels le récit de Mme Simms fait allusion.

On sait avec une bonne certitude que la maison de pension où elle a habité était celle de Joseph Duchesne. Cette maison existe tou-jours sur la côte, près de l’église actuelle ; dans le village, on l’appelle habituellement « la maison longue ». C’est une vaste maison canadienne au toit en pente, pourvue de cinq lucarnes, très bien conservée avec sa vieille cheminée, son escalier dans un des coins du salon et ses chambres sous les combles.

C’était, autour des années 1910, la rési-dence de Joseph Duchesne et de son épouse Marie Jessée Bilodeau depuis 1888 et de leurs 10 enfants, dont voici les noms et l’âge qu’ils avaient au moment du récit : Cyrias (21 ans), Arthur (19 ans), Georges (17 ans), Ursule (15 ans), René (13 ans), Paul (11 ans), Juliette (9 ans), Pierre (7 ans), Charlotte (5 ans), Lucienne (2 ans) et Alice, la dernière (1 an)7.

7. Alain Anctil-Tremblay et Chantal Gravel, Les grandes familles, La Malbaie, Pointe-au-Pic, Cap-à-l’Aigle, jusqu’en 2003, tome XIX, vol. 2, La Malbaie, 2008.

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Les Duchesne ont tenu pension pendant de nombreuses années dans le village.

On pense que le forgeron auquel on fait souvent allusion dans le récit était Gonzague Lajoie dont la forge n’était pas très éloi-gnée de la maison des Duchesne. Il y avait un autre forgeron au début de Cap-à-l’Aigle, nommé François Lajoie, sans doute parent du premier8. Pour ce qui est du cordonnier dont on parle, il s’agit probablement d’Elzéar Bhérer ou peut-être d’un dénommé Marier qui exercèrent leur métier dans le village à cette époque. Le boucher auquel on fait allusion pourrait être William Charest qui faisait bou-cherie dans le village durant ces années.

L’anecdote savoureuse concernant le vais-seau l’Alert, dont deux dames de Cap-à-I’Aigle ont acheté quelques reliques avant qu’il ne soit mis à la ferraille, vise en fait les deux sœurs MacDonnell, Harriet et Emily, qui étaient les propriétaires de quelques cottages dans la partie ouest de Cap-à-l’Aigle. Leur maison, à la suite de cette aventure où elles avaient réussi à négocier quelques pièces et meubles de l’Alert, a même pris le nom du navire. Ce cot-tage a ensuite été vendu, comme l’atteste une vieille découpure de journal, datant de 1945.

8. Murray Bay Atlas, op. cit.

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Elle a été détruite par un incendie, en 1995, mais quelques meubles ont pu être sauvés9.

Ce petit livre de Florence Simms nous ren-seigne sur la vie et les occupations des villé-giateurs à Cap-à-I’Aigle, et il nous aide aussi à reconstituer la vie du village, telle qu’elle pouvait se dérouler dans les années 1910. Ce village en pleine activité se suffit à lui-même, pour l’alimentation entre autres et pour les besoins d’hommes de métiers. Les pages sur la cuisson du pain dans le four familial dont on décrit même l’architecture, celles sur la fabrication du beurre, sur la fromagerie et la culture du tabac sont particulièrement ins-tructives tout en étant écrites avec humour et pittoresque. On peut aussi avoir une idée des occupations d’hiver, avec la fabrication de catalognes et des dentelles ouvragées par des tisserandes d’expérience. On prend conscience qu’à cette époque les marchands et tous ceux qui avaient des produits de la ferme à vendre faisaient le tour des maisons avec leur voiture à cheval. On voit aussi, à plu-sieurs reprises, le forgeron du village en train de ferrer les chevaux de ferme ou de faire quelques autres travaux. On assiste à la livrai-son de l’eau potable au moyen de tonneaux

9. Témoignage de Mme Claire Bhérer-Villeneuve.

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TABLE DES MATIÈRES

Introduction 11

Chapitre I 23La maison de pension 26Ma chambre à coucher 28L’air 29La route 30

Chapitre II 34La brume du matin 34Le four à pain 34Les fraises 40Les voitures 40Scènes d’enfants 41Chez le boucher 42

Chapitre III 44Les roses 44L’automne et l’hiver 45La forge 47Le ruisseau 50Les insectes 50

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Chapitre IV 53Anecdotes 54La prière 56

Chapitre V 58Les ponts 58Une anecdote londonienne 59Un peu d’histoire 59La Malbaie 61Les villégiateurs 62Les bateaux blancs 63Retour vers Cap-à-l’Aigle 67La traite des vaches 67

Chapitre VI 69La pêche 69La marée 72Le thé sur la grève 72Les bains de mer 73La tombée du jour sur la grève 74

Chapitre VII 76Le dimanche 76L’église presbytérienne 77L’église Saint-Peter-on-the-Rock 78La tombée de la nuit 84

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Chapitre VIII 85La forge 85Le tabac 87Les enfants 87Les poulets 88Le boucher 89Les cottages : l’Alert 90Autres cottages 94Une anecdote à Vancouver 95

Chapitre IX 99La table et les mets 99Les champs, le paysage 100Un orage électrique 102Le 4 juillet 103

Chapitre X 104Journée à la pluie 104Bains de mer 105La pluie 106La mer 109Le cordonnier 109

Chapitre XI 111Le fleuve 111Souvenirs londoniens 113La tombée du jour 116

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Chapitre XII 117Les murs ont des oreilles 117Cerfs-volants 119Pique-nique aux chutes Fraser 120Évocation de l’hiver 126La fromagerie 127

Chapitre XIII 129Mort d’un oiseau 129Le salon 131La fabrication du beurre 132La dîme 135Les croix de chemins 136

Chapitre XIV 138Les marsouins 138Le baril d’eau 139La marchande ambulante 141Les Indiens 142Feux sur la grève 144

Chapitre XV 147Dernière journée 147

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CET OUVRAGE EST COMPOSÉ EN CASLON CORPS 11

SELON UNE MAQUETTE RÉALISÉE PAR PIERRE-LOUIS CAUCHON

ET ACHEVÉ D’IMPRIMER EN AVRIL 2014

SUR LES PRESSES DE L’IMPRIMERIE MARQUIS

À MONTMAGNY

POUR LE COMPTE DE GILLES HERMAN

ÉDITEUR À L’ENSEIGNE DU SEPTENTRION