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8 4 * A n n é e . — A ® 1 6Numéro — CINQ CENTIMBS Dimanche 23
JOURNAL EjE SEN LISR é d a c t e u r e n c h e f y l o n f r B E R T R i m
■------------ — - - ^ - s - - ___________ * ________
BUREAUX, RËDACTIQN & ADMINISTRATIONS i a i i ï g - fil, Plaça de l’Hôtel-de-Vilie, flft SBBS&lfi
T à l à P H O l C H K. «
Les m anuscrits, insérés ou n m , ne sont pas rendus.
Paraissaat le Jeudi et le Dimanche,Paraissant la Jeudi et le Dimanche!
a s s o i t waiMEiBirT bi Otscj Mm *é», I , °" «’ABoan au Buicaax de Jcuraal si dass tou< ■ te I bnr#aQX d* posta. — i ’abonjaamaat ast parabla’ “* J d ayanoa et oontinua da plala droit Jusqa’i réc*ptloa■ * ». | d’avis contraire.
p a r te n t dm S- mm du SB dm eftaqaa s o i .
E» 3H ® ‘m - 3 S r S32SI B T I O M Î É ü l
so io a u u u ................ ©,2S — j F*ît* divers............... . Ils —•a «’acoapM ra s b’esse*ttoe ae-nassou* n» 1 rxçpe
au oaess, réglâmes, otg., «oncemant Pari* et les Départais «at» spaT^aea** airestamaatllans bursanx du journal.
Sentis, le 22 Février 1913
Cri d ’alarme
■ Elle a créé au prix de grands sacrifices, des . ouvres, l'assistance et de p révoyance; elle a
favorisé le prodigieux essor de la mutualité, elle s ’est penchée avec bonté sur la douleur et la misère humaine. Mais sans se faire l’illusion que la société puisse entièrem ent triom pher de la nature, sans croire qu’il soit loisible à personne de m aîtriser le sort et de fixer le bonheur, elle m esure l’étendue des ravages que causent la m aladie, l’ignorance de l’hygiène, l’invalidité, elle suppute le nombre des efforts perdus et des in ortunes im m éritées ; et elle voit indéfiniment ouvert devant elle le champ des espérances et des am éliorations sociales.
Pour réa lise r progressivem ent la tâche qu’il ucçiVffifdir, la République a le devoir
• - maintenir avec ferm eté l’ordre à l ’intérieur, de veiiler jalousem ent à l’équilibre de ses budgets et à l’in tégrité de sa puissance financière lis; fai e enfin tout ce qui dépend d’elle pour assurer à la F rance, dans le respect universel de notre dignité nationale, les bienfaits do la paix çxtéiieure.
La défense nationale.La paix ne se décrète pas par la volonté
d une seule puissance et jam ais l’adage que nous a légué l’antiquité n ’a été plus vrai qu’aujourd’hui ; il n’est possible à un peuple d’ètre efficacement pacifique qu’à la condiiioa d’ètre toujours prêt à la guerre .
Une France dim inuée, une F rance exposée par sa faute à des défis ou à des humiliations ne serait plus la F rance. Ce serait commettre un crime contre la civilisation que de la isser déchoir notre pays, au milieu de tant de nations qui développent sans cesse leurs forces militaires. Notre arm ée et notre m arine nous donnent, tous les jours, des preuves de leur dévouement, et de leur vaillance. Tournons vers elles notre pensée vigilante et ne recu lons devant aucun tfforl, devant aucun sacrifice pour les coasoi d r et les fortifier.
D tas leur ’abeur .silencieux, elles sont les plus utiles aux Siairesdc notre diplomatie. Nos paroles de paix et d 'hum anité auront d’autant plus.de chance d ’ètre écoutées qu’on noussau- i» «sfeux arm és et plus résolus.
Depuis p lusieurs mois, nous travaillons avec l’Ençope, entière k conjurer ies .péri s d’une & iae redoutable. Fort de la confiance du P a rlement et du pays, sûr de la fidélité de ses a> iiés et de ses amis, le 'gouvernem ent de la République poursuivra avec persévérance une podtrque de franchise, de sagesse et de fermeté.
C’est à servir celte politique, c’est à en maintenir l’unité dans l’avenir, que j em ploierai, sans défaillance, toute mon énergie.
AU PARLEMENT
Tué en sau tan t a ’ua t rain
Echos et NouvellesU n e b e l l e f a m i l l e . — M. Thomas-Ar-
thur Stack de Purley est em barrassé : il ne trouve plus dans tout le calendrier légal <J ■ nom plaisant à son vingt-neuvième enf»nt qi i vient de naître.
Ce père prolifique, âgé seulem ent de 54 ans, ne peut plus se rappeler les noms, les dates de naissance, ies lieux de séjour de plusieurs de ses enfants, dont vingt-deux vivent et se p o rtent bien sur vingt-neuf dont le ciel a gratifié ses deux unions.
Plusieurs, qui s’étaient expatriés e t établis dans les colonies anglaises, sont m ariés et p ires dé famille.
I a r é d u c t i c n d e s t a x e s p o s t a l e s . — EtolJSJton frère 1rs E chos de l ’exporta tion dit tenir de bonne source que, d’accord avec des représentants du commerce et de l'industrie, le comité consultatif des P. T. T. a adopié, dans une de ses de nières séances, la motion suivan econcerran t la réduction des taxés postales entre la F rance.et l’é tranger.
« Le gouvernement français ne p rendra pas Un-môme l’initiative d’un àbaissem en de taxes avec un pays é tranger. Mais chaque fois qu’une puissance étrangère nous au ra précédés da ns cette voie, le gouvernem ent s’em pressera de la suivre. »
En conséquence, des négociations vont avoir lieu incessamment avec les Elals-U- h et le Canada pour la réduction des taxes postales à dix ou quinze centim es.
aerou antique.Le trib t s i i y* de Compièghé a solu»
tionné un procès in t-u i^ par M. C 'ém ent- Bayard, f- Cdàsrr.iftfeuris de ballons, à son voisin du hangar de la Morte B .euil, M. eb> querel.
Ce dem i r :îy,ii t, soi : prétexte dp protéger sa propriété, em oure te f e ci de.fil de.fer à pointes et de hauts j iquj ts ; ou tus, gênant la sort ie des d irigeables h sur lesquels.'notant* m en ti, le Dup><y-.ic-Lôme, vint, l e ' i l août dernier, se déchirer par l’arrière , M Clément
1 2 . F euilleton du COURRIER de L'OISE Jo b ic é ta it restée u n m o m e n t in te r dite sous la violence de cette in jonction. Mais elle rep r i t b ien tô t son a s su ra n c e et osa affronter le r e g a rd de sa jeune m aîtresse . •
— l e père s’appelle P ie r r e G ilbert, répond it elle. Q u o iq u ’il a it été condam né il p a ra î t q u ’il n ’é ta it p a s coupable .. . E t il n ’est v en u t ro u v e r M. P a u l que p o u r lu i a p p o r te r les p reu v es de son in nocence.
B erthe eu t un r ire am er.— Oui, c’est cela I la comédie continue,
cet h o m m e spécule s u r que lque odieuse supercherie ; son audace égale son aveu glem ent ! M ais lui ! lui ! le fi s de cet n o m m e ! il va p rê te r les m a in s à ce d e r n ie r m ensonge, sou lever u n nouveau scandale ! .
— O h ! ne dites pas cela, M adem oiselle, fit l’enfan t avec u n geste s u p p l ian t ; ca r v o u s vous repentiriez d 'a vo ir été in juste . M. P a u l est incapable de vous faire de la peine, et la p reuve, c’est que d em ain il se ra par t i
— O ù va-t-il ?— A M ontpellier, où son p è re a été
condam né.B erthe re to m b a su r le d ivan, m uette ,
le sein gonflé, le reg a rd fixé au p a rq u e t . Elle re s ta ainsi quelques m in u te s ; puis, to u t à coup , elle re leva le fron t. EPe venait d 'en tendre M. G au t ie r l ’appeler à t ra v e r s la porte .
— V a ! dit-elle ; laisse-moi ! je veux v o ir m o n père. Q u a n d il se sera éloigné, tu v iendras me re trouver .
Job ic alla o u v r i r aussitô t , e t M. G a u tier e n tra .
— Chère^enfant, dit le vieillard, ah !
— On vient de me l’assurer .— Et v o u s a-t-on fait conna ître en
même tem ps où se rend M. D id ier ?— Non !.. Mais n ’est ce pas c la ir ? :1
a compris qu ’il ne p o u v a i t re s te r p 'u s longtemps d an s une ville où l 'h istoire de so n père est m a in te n a n t dévoilée. . et j ’estime q u ’il n ’a u ra p lu s envie d’y revenir !
B erth e secoua la tête avec force.— Eh bien ! d é tro m p ez-v o u s! répli-
qua-t-eüe. Car s’il s’éloigne, c 'est p o u r se rendre à M ontpellier, où, paraît-il , P ierre G ilbert a été c o n d a m n é ; il n ’a
-J 'u”.'ï 9^pensée que d’y rechercher les preux ej de l’innocence de son père !..
M. Gautier ne ré p o n d a i t p a s ; la p â leur avait envah i ses t r a i t s ; il é tait livide. :
— Mon p è re ! . . . s’écria B erthe en lui prenant |es mains.
—: Caisse moi, chère en fan t . . . bal- b u 'ia ;e vieillard.
— Vous êtes sou t i ran t ?..— T in t d ’eaènem ents en si peu d e
tem ps m’on t b o u ’eversé.— Oh ! qu e je le hais, ce m a lheu reux ,
pou r tout le m al q u ’il n o u s a fait !M Gautier a t t i ra doucem ent sa fille
dan s ses b ras et oublia ses lèvres dans ses cheveux.
Tais-toi ! ta is - to i ! m u rm u ra - t - i l d un ton brisé ; il ne fau t m aud ire personne ! Tu es jeune ; tu ne conna is rien de la vie; et si les événem ents qui v iennent de s’accom plir on t été bien cruels pour n o u s tous, peu t-ê tre n ’est-ce pas a toi q u ’il app a r t ien t de co n d am n er ceux que tu accuses.
Je ne vous com prends pas.
Berthe resta im m obile et droite, com m e si elle eut été changée en une s ta tue de m arbre.
Mais cela du ra à peine ; p resque a u s sitôt ei e rev in t à elle, et son visage s’e m p o u rp ra de hon te :
— L u 1 dit-elle la gorge serrée. Lui 1 tu t es t rom pée !
— Oh ! non , Mademoiselle .— T u l’as vu ?— A l’ins tan t .— O ù cela ?— D an s le parc.B erthe c o u ru t à la fenêtre,, p 'ongea
son rega rd au dehors et se re t i ra in s t a n tan ém en t , p a r u n m o u v em en t de p u d eu r offensée.
£ f t « Ç flU liJK K D i i O l S l- *
dem andait que son voisin, qui excédait ainsi son droit de propriété , fût obligé de démolir en tièrem ent ces clôtures.
Le tribunal, en ce qui concerne l’accident du D upuy-de-Lôm e, a reconnu la responsabilité de M. Coquerel et l’a condamné au paiem ent de domm ages et in térêts à fixer par é ta ts En ce qui concerne la clôture, le tribunal dit que, dans le délai de quinzaine è dater du jugem ent, Coquerel devra supprim er les tiges pointues surm ontant ses clôtures à peine <l’u> eiastrein!ed(j25fr.parjour pendant un mois. Ce délai passé, M. Clément pourra les détru ire aux frais du défendeur.
Ce dernier a l’intention de faire appel du jugem ent.
Une ïête patrioiipe à Compièpe.(Su ite .)
Puis M. Morlière, p rés i ien t de la Com piégnoisc, se lève.
A llo cu tio n s de M M . M orlière ' et L ang lo is.
Le dévoué président offre tout d’abord à MrneLaly, une superbe gerbe de Heurs,
fttisî se tournant vers le héros de la fête, i. Morlière dit toute l’émotion qu'il
éprouve e n ju i remettant ce simple souve nir, remercîmént de longues années de labeur et de devoir.
Nous espérons, continue-t-il, vous voir encore longtemps parmi nous.
M. le président de la C om piègno ise , ter mine son discours fort applaudi par un sou venir ému envers les gymnastes disparus et en saluant M. Rabot, doyen du Conseil municipal qui a tenu en dépit de son âge, à assister au banquet.
De nouveau, le ban sonore vibre sous les voûtes des Minimes puis M. Langlois, moniteur de la N oyonna ise , qui, en 1868, commença ses premiers exercices dans cette même salle, vient dire àM. Laly, toute l’affectueuse sympathie que lui vouent ses anciens élèves et retrace rapidement lac a rr iè re du décoré d’au jo u rd ’hui. On applaudit chaleureusement M. Langlois, puis M. Cazier prend la parole.
Discours de M . Cazier.M. Cazier apporte àM . Laly les félicita
tions de l’Association départementale et il rappelle le rôle prépondérant qui fut, dès sa fondation, en 1896, joué dans cette Association par le héros de cette fête qui est le président d’honneur de la Société. Jamais on ne fait en vain appel à l’expérience et au dévouement de ce vénéré doyen. Son nom servira plus tard d’exemple aux générations à venir.
« Au nom de tous les assistants du banquet et aussi au nom des gymnastes qui se réuniront bientôt dans une grande fête et s ’y inscriront, nous vous offrons ce livre d ’or. Avec Mme Laly, le soir, vous Jefeuil- ieterez et vous verrez les noms de vos amis, de tous ceux qui, comme vous, n’ont qu’un idéal, faire le bien. »
M. Cazier termine son improvisation en remerciant M.’Cazaletde sa présence parmi nous et en exprimant le désir de le voir souvent revenir dans l’Oise.
Un vieil ami de M. Laly, M. Fournier, président du Conseil des Prud’hommes, rend ensuite hommage à M. Héquet, successeur de M. Laly.
Enfin, M. Cazalét se lève à son tour. Il annonce qu’il a envoyé à MM. Loubet, au- cien président de la République, Mille- rand et Etienne, ancien ministre et actuel ministre de la Guerre, le télégramme suivant :
« En remettant la croix de la Légion d’honneur à notre doyen Laly, la pensée des gymnastes réunis au banquet va vers vous dans un sentiment de reconnaissance et d’affection. Le parrain, Charles Ca- zalet. »
M. Cazalet dit ensuite toute sa joie d’avoir été appelé à remettre la croix des braves à l’excellent français qu’est M. Laly. M. Laly, dit l’orateur, a donné pendant toute sa vie, le plus bel exemple de patience et de dignité.
Au milieu de tant de choses qui changent, la L égiond’honneur a gardé sa pureté, son légitime rayonnement, c’est pourquoi la place de notre ami était parmi ses membres.
« Constant Laly, levez-vous. Au nom du peuple français et au nom des pouvoirs qui me sont'conférés par le Président de ia République, je vous fais chevalier delà Légion d’honneur. »
Une immense acclamation salue legeste et Jes paroles qui l’accompagnent.
M. Laly, très ému, remercie, et la fête se termine par un triple ban en son honneur,
Les Retraites ouvrières.Les pensions de retraites ouvrières et
paysannes suivantes, ont été homologuées par le ministre du Travail :
MM. Richard à Péroy-les-Gombries, Charpentier à Neuilly-en-Thelle, Thierry à Pont-Sainte-Maxence, Teltier à Nogent- sur-Oise, Scriveà Précy, Seurot à Greil, Thirard, à Pont, Delaplace à Saint-Yaast- les-Mello, Delaître à Réez Fosse-St-Mar- tin, Boucher à Mareuil-sur-Ourcq, Caron à Yauciennes, Cagnet à Lévignen, Belle- mère à Jrum illy , Boufïlet à Sl-Leu-d’Es- serent, lioupin à Creil, Gaisne à Boran, Decaix à Pont, Thuillier à Yerberie, Col- pin à Eméville, Chaux à Bouillancy, Du- theil à Creil, Guichard à Thiverny, Po- goaiit à Creil, Petit à Lagny-le-Sec, Pril- leux Auguste à Nogent-sur-Oise, Levert à Villeneuve-sur-Verberie, Poulain à Brasseuse, Villain à Nogent-sur-Oise, Privé à Saint-Vaast-les-Mello, Noret au Mesnil- en-Thelle.
Mines Cartier à Séry-Magneval, Meu- nie, à Villers-sous-Saint Leu, Lefèvre à Yauciennes, Ballon à Mareuil sur Ourcq, Landescher aFoulangues, Lagand à Creil, Rousseau à Chevreville, Deshayes à Boran, Piquet à Lamorlaye, Caron à Béthisy Saint Pierre, Dusseaux à Mesnil-en-Thel- le, Boutrel a Chévreville, Minquet à No- gent-sur Oise, Mlle Boursier à Pont, Mmes Aubin à Chambly, Lacorne à Lévignen, Poulain à Brasseuse, Colas à Yerberie, Poney à Verberie, Lacroix à Creil, Mlle Pape à Pont, Mmes veuve Verdin, à Neuilly-en-Thelle ; Lerambert à Creil.
Projet de Fédération des groupes commerciaux et industriels de l’Oise.Gomme suite à une réunion prépara
toire qui s’est tenue à Clermont, a laquelle assistaient trois délégués de l’Union, les différents Syndicats, Associations, Unions de Beauvais, Breteuil, Compiègne, Clermont, Liancourt, Mouy, Noyon, Senlis, dans un esprit de mutualité, pour cen-
■ traliser et faire aboutir les efforts faits par ces groupements pour la défense des intérêts du petit et moyen commerce, de la petite et moyenne industrie, de tous les
Satentés en général, une réunion se lien- ra le dimanche 28 février, au Cercle com
munal de Clermont, à deux heures de l’après-midi, à laquelle sont convoqués les présidents et membres des bureaux délé-
fués des Associations, Syndicats ou Unions es commerçants et patentés existant dans
le département de l’Oise.
Concours de Prime d’honneur et de Prix culturaux.
Le délai d ’inscription pour le concours de prime d’honneur, de prix culturaux et de prix de spécialités qui doit se disputer dans l’Oise en 1913, sera clos le 1er mars prochain.
Nous engageons tous les bons cultivateurs de l’Oise, à présenter à ce concours officiel, soit toute leur culture, soit la spécialité qu’ils jugent la plus méritante (culture de betteraves, vacherie, outillage, manutention, etc.).
Ils doivent, sans tarder, demander à la Sous-Préfecture les imprimés nécessaires et les renvoyer à l’Administration à la fin du mois.
Ce sont les lauréats de prime d’honneur et de prix culturaux d’autres départements qui composent le jury, sous la p résidence d’un inspecteur général de l’Agriculture.
La visite des concurrents aura lieu avant la moisson de 1913.
Des objets d’art et des sommes importantes sont affectés à ce concours.
Les Elections de 1913.On sait qu’aux term es de la loi, les Conseils
généraux et d’arrondissem ent doivent ôtre renouvelés par moitié tous les tro is an s. Les sièges ont é té , à cet effet, divisés en deux ries. Ceux de la prem ière sé rie , pour le Conseil général, ayant été soumis au renouvelle- m ent en 1910, ce sera , en 1913, le tour de ceux de la deuxièm e série . Pour les sièges du Conseil d’arrondissem ent, le renouvellem ent aura lieu dans les cantons dont le rep résen tan t au Conseil général ne se ra pas soum is au renouvellem ent, de telle sorte qu’il n’y ait qu’une élection par canton.
Voici la liste des cantons où les élections auront lieu avec les noms des conseillers sortants :
C o n s e i l g é n é r a l .A rrond issem en t de Sen tis .
C répy-en-V alo is, M. le Dr Chopinet. député P ont-Ste-M axence, M. Decroze, négociant, S en tis , M. Dupui3, m aire de Pontarm é.
C o n s e i l d ’a r r o n d i s s e m e n t .A rro n d issem en t de Sen tis .
B e lz , M. D elozanne.C reil, MM. Aury-Pauquet et Coquatrix. N anteu il-le-R audou in , M. Saliez. N eu illy -en -T h e lle , M. Vignon, propriétaire
L e S o n g e d u M a r i.E x tr a i t d 'u n m anuscrit trouvé
d ans les ru in e s des A rènes de Sen lis , le 2 fé v r ie r 1912.
C'était pendant l’horreur d’une profonde nuit.La mère de ma femme, devant moi s’est montrée. Comme au jour du mariage, pompeusement fardée Ses vieux ans n’avaient point ahattu sa fierté. ’ Même, elle avait encore cet éclat emprunté,Dont elle eut soin de prendre et d’orner son visage Le jour où par malheur, je me mis en ménage. ’ Gendre ! m'a-t-elle dit, fils digne de moi,.Te veux avec ma fille, habiter sous ton toit,Vous admirer tous deux et manger à ta table,Mon fils, en achevant ces mots épouvantables,Son ombre vers men lit a paru se pencher Et moi, je lui tendais les mains pour l’étrangler Mais je n’ai plus trouvé qu’un horrible mélange,De poudres et de fards, de cheveux de rechange,Et comble de l’horreur, un râtelier très vieux Que des chiens dévorants, se disputaient entr’eux.
Pour copie conforme,C. P.
«-------P h a r m a c i e o u v e r t e .
Demain dimanche, M. Bardou, rue de l’Apport-au-Pain.
H o m o n y m ie .Les frères Magnier Alexandre, Paul,
A'bert, à Senlis, nous prient de dire qu’ils n ’ont rien de commun avec un sieur MaS gnier, condamné pour un vol d’outils.
Il va sans dire qu’il ne s’agit que d’une homonymie. Le condamné de l’autre jour e tt un nommé Xavier Magnier, 40 ans, avec lequ 1 MM. Magnier n’ont bien e n tendu, rien de commun.
Dont acte.
A u T h é â t r e .Le Sun g F ran ça is .
Dans mon compte-rendu de jeudi de la pic e S a n g F r a n ç a is , qui a remporté un si vif succès au théâtre municipal de Senlis, les lecteurs auront lu entre les lignes les réserves que je faisais, non pas sur la pièce en tant que spectacle, encore moins sur l’excellente interprétation des acteurs, mais plutôt sur l’opportunité du sujet choisi. Je suis heureux de voir une confirmation de mon point de vue dans le J o u r n a l de v en d red i et par un écrivain des plus qualifiés : M. Charles Humbert, sénateur. Dans un article « L’Eflbrt Français », l’ancien rapporteur du budget de la guerre dit :
« Ce n’est plus l’heure d’exalter dans la foule, par des procédés de café-coniWt, j un patriotisme ignorant de notre cpriàivjàJ réefle par rapport aux autres puissances “ de l’Europe. »
Je n ’aurais pu si bien dire. A mon humble avis, il ne faut pas vouloir faire donner au théâtre plus qu’il ne peut donner. Veut-on compter sur lui pour moraliser, entraîner ou régénérer les peuples, on fera œuvre stérile.Le théâtre doit rester le théâtre, c’est-à-dire quelque chose d’agréable et de sain.
En développant notre amour du beau, il pourra devenir moralisateur mais ce sera là ce que les médecins appellent un effet secondaire.
Je profite de l’occasion que j ’ai de revenir sur cette intéressante soirée pour réparer un oubli que je considère comme regrettable :
Je n’ai pas félicité M. Lhostys de la façon probe et consciencieuse dont il a rendu le personnage du vieux lorrain patriote, Antoine Valmy, ancien capitaine de 1870, c’est un type de vieux guerrier adouci par l’âge, âme d roite et fière, cœur généreux. M. Lhostys dans ce rôle a trouvé les accents qu’il fallait. Mais pourquoi prononce t il aréoplane ? Est-ce pour ne pas se singulariser, attendu qu’il s’agit d’une pièce populaire et que cette prononciation est tellement répandue que l’Académie est bien capable, un jour, de la sanctionner. Et puisque je suis sur le chapitre des ’ colonel danspose sous Védige protectrice du drapeau Il s’agit évidemment d’une coquille dans le manuscrit, d’une faute de copiste, et mon intention n ’est nullement de chercher une misérable chicane à M. Silvestre dont j ’admire le beau talent, mais plutôt de montrer le danger qu’il y a à mêler les styles. C’est une petite critique à l’adresse des auteurs. Ah ! si tout le monde voulait parler le langage simple, sans chercher de grands mots que l’on risque d’estropier !
N’insistons pas. D’ailleurs ces petits lapsus passèrent inaperçus.
R . C.
de se déplacer à cette époque, ne perdra rien de son intérêt, car les Cotteréziens présenteront sur le terrain une équipecomplète.
Tout en souhaitant bonne chance, aux visiteurs, espérons que les « Verts et Blancs » seront à hauteur de leur tâche et continueront leur série de brillants succès. ___________
D’A venir, L 'E spéranceet la Jeunesse de C répy.
Plus heureuse que la 38 équipe, qu’une dépêche de la dernière heure avait informée de la défection, de la 2“ équipe 1’ «Espérance Bélhysienne », la 4° de la « Jeunesse de Crépy » a rencontré dimanche dernier, à Béthisy-Sainl-Martin, la 2” de 1’ « Avenir » de ce pays.
Malgré tome l’énergie dont les équi- jv.-ors de B éth isy , o n t fait preuve et les progrès faits par celte équipe, Les Verts et Blancs ont gagné 11 partie par cinq buts à deux.
M atch R etour Pendant que la 2e équipe de l’Avenir se
faisait battre par la 4* de Crépy, la 1" était allée à Béthisy-Saint-Pierre pour se rencontrer avec la l r0 de l’Espérance, et ont fait match nul, 1 à I.
Nous donnerons, dans un prochain numéro, le compte rendu de ce match qui fut intéressant.
F a u x b r u i t s .Notre honorable concitoyen M. Leplâtre,
nous prie de remercier les personnes qui lui ont témoigné de la sympathie dans les circonstances pénibles qu’il vient de tra verser.
Il informe sa clientèle qu’il continuera son commerce comme par le passé, contrairement aux bruits mis en circulation dans un but que l’on conçoit facilement.
Syndicat des CharcutiersDans leur réunion du dimanche 16 fé
vrier dernier, les charcutiers de l’arrondissement de Senlis ont renouvelé comme il suit leur bureau :
Président, M. Gauthier ; vice-président, M. Boursier ; secrétaire-trésorier, M. Robert.
traversC o n s e i l M u n ic ip a l .
L’abondance des matières nous oblige à renvoyer Je compte rendu du Conseil Municipal à notre prochain numéro.
Jeunesse de Crépy.Le Comité des Sports de notre société
avaibpour le dimanche 2 mars, arrêté le match sensationnel de la saison 1912- 1913. Il s’agissait, pour la l r9 équipe, de lutter, au terrain de Mermont, contre l’équipe l r’ de «Championnat Sports »,actuellement 3e du championnat de Paris, derrière l’équipe renommée de 1’ « Etoile des Deux-Lacs (qui ne l’a battue que par 3 à 2) et le Patronage Ollier. Or, une demande faite par le F. G. S. P. F., flatteuse pour les Verts et Blancs, puisqu’elle re connaît le bon état du terrain de notre société vient contrecarrer nos projets.
C’est en effet à Crépy que se jouera une , . manche de la demi-finale du Championnatlapsus, notons “it.-.-J#® France, entre les champions de l’Oise
v.n.e_°™ !s ? n- ®êbre r „ cye- e t ceux de l’O rlé a n a is . C e tte c irc o n s ta n c epar elle même n’eût point empêché la partie projetée, puisque le J. C. possède deux terrains, mais la position actuelle des équipes dans le championnat de l’Oise laisse entrevoir la qualification de la Jeunesse de Crépy pour se rencontrer contre l’Orléanais, de là l’impossibilité de matcher « Championnet Sports ».
Cette très intéressante partie est donc subordonnée au résultat du Championnat de l’Oise qui sera connu probablement demain soir.
En attendant, malgré tout, le plaisir que nous aurions de recevoir au plus tôt les équipiers parisiens, nous nous permettons d’espérer, et nos amis le comprendront bien, que nous n’aurons par la faculté de les voir le 2 mars prochain.
Le secrétaire de la G. S . J . C.
— A la fonderie Véry, Dufossé Alphonse, 33 ans, demeurant quai d'Aval, a reçu un grain de limaille de bronze dans l’oéil droit.
— A l’Electricité, Thenerkauf Max, 34 ans, électricien, demeurant rue de Gournay, a été brûlé à l'avant-bras droit par le courant électrique, il est atteint de brûlure infectée de ce membre.
L a noyée identifiée. — Ainsi que nous le disions dans noire dernier numéro, plusieurs pistes pour établir l’identité de cette femme, paraissant sérieuses, il a été procédé mercredi à 3 heures, à l’exhumation de la noyée qui a été formellement reconnue par son mari, Mellé Georges, habitant Beaumont (Seine-et-Oise), qui avait eu d’elle trois enfants. 11 avait dû se séparer de sa femme pour vivre avec ses enfants, à cause de ses habitudes d’intempérance, elle se nomme Juliette-Euphémie Lyon, née le 28 août 1873, à La Bouverie, province de Hainaut (Belgique). On suppose en raison de ses habitudes d’intempérance, qu’elle sera tombée à l’eau alors qu’elle ne jouissait pas de toute sa lucidité.
O bjets trouvés. — Mlle Fernande Le- comte, demeurant rue du Parc, a trouvé sur la passerelle de ce dernier, une clef qu’elle a déposée au commissariat.
— Il a été trouvé rue Charles-Augusle Dugué, un portemonnaie en cuir rouge, presque neuf, contenant une certaine somme. Le réclamer au commissariat.
U n io n c a t h o l i q u e d u P e r s o n n e l d e s c h e m i n s d e f e r .
Nous rappelons à nos lecteurs que jeudi prochain, jou r de la mi-carême, Y Union ca tho lique des E m p lo y é s de chem ins de fe r donnera sa séance récréative. Les personnes qui désireraient des cartes feront bien de se presser, car les listes de location sont déjà presque entièrement couvertes.
Pour la location s’adresser chez M. l’abbé Cugnière, rue Sainte-Prothaise.
L e c o n c e r t d e c e s o i r .Rappelons que ce soir a lieu, au Théâtre,
le concert du Club Sportif Senlisien.Nous souhaitons à nos jeunes conci
toyens, le grand succès qui sera la juste récompense de leurs efforts.
Rappelons que mardi prochain 23 février, la tournée Gilbert que les Senli- siens ont déjà tan t de fois applaudie, donnera au théâtre, une représentation d’Une N u it de Noces, l’amusant vaudeville dft Kéroul et Barré.
Cette pièce qui est un des plus grands succès de fou rire du répertoire sera interprétée par M. Emile Charlet, Mme Maud Gilberty, Mme Ferrât, MM. Charmy et Lyris, etc.
Elle sera précédée de L a P a ix chez Soi, le célèbre petit acte de Courteline.
C’est une bonne soirée de gaîté en perspective.
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P r o t é g e z - v o u s d e s c a m b r io le u r spar la serrure électrique L a v ig n e ,
B o u c h e r - B e r n o u x , représentant à Senlis.
E lle sonne en ou v ran t;E lle sonne en ferm ant ;E lle sonne si elle n’est pas complètement
ferm ée ;E lle sonne si elle n’est pas complètement
ouverte :E lle sonne si on y in troduit une fausse E lle sonne même avec une clé en bois ;E lle sonne avec sa pfopre clé, si vous l’aviez
égarée.Serrure spéciale pour les officiers mi
nistériels, notaires, avoués, huissiers, etc.Serrure spéciale pour garages d’auto
mobiles, caves.Verrou de sûreté électrique.Bec de canne électrique pour maisons
de commerce, vestibules, etc., etc.G a r a n t i e 1 0 a n n é e s .
V oir le fo n c tio n n em en t M aison B o u c h e r - B e r n o u x , Senlis.
clé ;
M a is o n N o c h é .Cessation de commerce, grand raflais,
Faïence, porcelaine, cristaux fantaisie verrerie pour marchands. Pots à fleurs, bouteilles, tuyaux.
V o l d ’u n e b i c y c l e t t e .M. Lahorde, garçon ae café, avait laissé
sa bicyclette « Triomphe » à la porte du Café du Chalet. Lorsqu’il voulut la reprendre, elle avait disparu.
Le voleur est activement recherché.
Etat c iv il d e S en lis .du 15 au 22 février 1913.
N aissances,20. Louis-Eugène Bontemps, rue du Cllàtel.21. Marcel-Andro Rogé, rue Rougemaille.
P ublica tion de m ariage.22. E ntre M. Ferdinand-Eugène De Kock, char
re tier, dem eurant à Boran et Mlle Aloy- sia-Marie Millet, sans profession, demeuran t à Senlis.
Décès15. Emile Cousin, rentier, 63 ans, rue du Vieux-
Chemin-de-Pont.
Chronique Sportive.Oise contre S tine-et-M arne.
La « Jeunesse de Crépy » i re équipp, champion de l’Oise depuis 1908, s’est déplacée dimanche dernier, pour rencontrer à Meaux l’équipe l re du Patronage Saint- Faron, champion de Seine-et-Marne 1911- 1912. ^ -------
Les Verts et Blancs sont revenus, une fois encore, victorieux, 5 buts contre 0 tel fut le résultat de la partie.
Les Crépynois eussent pu prendre un avantage plus grand sans le manque de précision dont les avants ont fait preuve dans les schools. C’est là le point faible de l’équipe.
Un entraînement très sérieux va être organisé pour remédier à ce défaut qui pourrait compromettre l ’issue des matchs de championnat.
Une visite a tten d u e .La 2e équipe de la « Jeunesse de Grépv »
recevra dimanche prochain à 12 h. 40 l’équipe correspondante du Foot-ball Club Cotterézien. Ce match qui devait avoir lieu le 2 février dernier et remis à une date ultérieure en raison de l’impossibilité dans laquelle s’est trouvé le Club invité,
Chien h a rg n e u x , — M. Léopold Dau- chin, demeurant rue de Gournay, est venu déclarer au commissariat que, jeudi après- midi, son fils âgé de 5 ans, qui sortait de chez lui avec un gâteau à la main, avait été mordu au bras droit par un chien de forte taille, muni d’un collier et d’une muselière, demandant que l’on en recherche le propriétaire. Les agents s’étant mis en campagne, ne tardèrent pas à découvrir ce dernier qui allait faire un déménagement à Saint-Maximin, il se nomme W estr clin, et habite rue Voltaire, à Mon- tataire. Il a été invité à faire examiner son chien par un vétérinaire et à fournir un certificat constatant qu’il n’était atteint d’aucune maladie.
E x tr a i t de ju g e m e n t . — Les gendarmes ont procédé à l’arrestation, en vertu d’un extrait de jugem ent de Charpentier Eugène, natif de Liancourt et de sa femme née Crampon-Leu, de Nogent. Tous deux ont été écroués à Senlis.
C o y e .Séance d u Conseil m u n ic ip a l d u 17
Lévrier 1913. — Etaient présents : MM.J. Mirabaud, m a ire ; Caillotin, adjoint; baron de Neuflize, Doliger, P. Delbar, Pautet, Mirville J. fils, Doliger, Grand- collot, Lemoine H., Vaast, Longa J., Kohler, Thierry, A Casse et Champagne Auguste.
Absent : M. Huet, excusé.Secrétaire : M. Mirville.Sur la proposition de M. le Maire, le
Conseil décide, à l’unanimité, l’envoi de l’adresse suivante à M. le Président de la République :
« Nous soussignés, membres du Conseil municipal de Coye, au début de cette séance, la première depuis l’élection présidentielle, adressons au nouveau chef de l’Etat, M. Raymond Poincaré, nos bien sincères félicitations pour la haute distinction que lui a conférée l’Assemblée Nationale.
« Nos félicitations s’adressent non seulement à l’homme éminent, opiniâtre, au républicain pincère dont toute la carrière politique est irréprochable, mais aussi au diplomate avisé qui, à des heures particulièrement difficiles, délicates et graves, s’est efforcé d’éviter un conflit général, en mettant sa haute intelligence et sa. grande habileté au service de la paix, e t qui a grandi ainsi la France aux yeux de 1 é tranger, lui a attiré l’estime, la considération, la sympathie et la reconnaissance, non seulement de l’Europe entière, mais du monde civilisé ».
Canton de Creil.CREIL
B a l travesti. — Le bal des commerç a n ts , qu i. a eu lie u sam ed i d e rn ie r , a obtenu un succès très marqué. Le public était fort nombreux et dans la foule une quantité de toilettes ravissantes et de tra vestis pittoresques produisirent à la fois un effet merveilleux et amusant. L’organisation du bal fut parfaite et ceux qui l’assumèrent méritent les plus sincères éloges.
La surprise fut saluée d’immenses éclats de rire. D’ailleurs, la gaîté ne cessa de présider à toute cette fête dont on gardera, à Creil, un durable souvenir.
Le défilé fut superbe : Polin, Dranem, Mayol, Turcs, Chinois, éléphants, ours, géants, sans compter les intéressants équilibristes, connurent des applaudissements enthousiastes.
Au cours de ce bal, M. Bloch, le sympathique président, a prononcé le spirituel discours suivant ;
Mesdames, Mesdemoiselles, M essieurs,
La moindre surprise de cette fête ne serait pas la m étam orphose, de par l ’usage, d’un modeste direeteur de théâtre en orateur disent ; c’est plus que jamais le cas de constater que l’habit ne fait pas le moine. Certes, le comble de l’a rt pour le président d’un bal travesti serait de n ’user de la parole que pour mieux déguiser sa pensée ; je ne pousserai pas aussi loin l’am our do la couleur locale et jevous dirai bonnem ent et tout net les choses utiles à notre avis et agréables au moins pour nous, qu’un aimable devoir m’impose de vous faire entendre.
Creil, une fois de p lus, vient de nous montre r que sur un terra in — terrain à louer,'sans réserve, celui de la charité, — il savait réun ir toutes les bonnes volontés, tous les concours, Notre population Creilloise a fait accueil à une œuvre désormais connue et classée, et, cette année encore, les subsides sont venus pour perm ettre à cette fête d’avoir une heureuse suite, car, vous le savez, pas d’argent, pas de suite ; c’est su rtou t, d’ailleurs, dans nos œuvres d ’assistance, auxquelles vont les bénéfices de notre soirée, que se répète le mot connu : « Plus il y a de sous, plus on rit. »
Le Comité, en constatant le succès de sa mission, n’en tire pas vanité, ce n ’est pas dans le vain que se trouverait aujourd’hui la vérité ; il en reporte tout l’honneur, tou t le m érite su r les générosités qui lui vinrent en aide et qu’il voudrait pouvoir énum érer si elles n ’étaient trop.
Mais si je les sais opposés à une publicité tapageuse, je n ’en sens que plus impérieux le devoir de leu r adresser, à ces bienfaiteurs, nos rem erciem ents publics et chaleureux.
Ce prem ier devoir accompli, il me tarde d’en accomplir un second : c’est de reconnaître les dévouements qui ont déterminé le charme de cette soirée et qui ont apporté la joie, laquelle on le sait, est la politesse du cœur. Merci aux parents, aux cavalières élégantes, Ileurs toutes plus jolies les unes que les autres, aux cavaliers pleins d’entrain et de gaieté, à nos excellents amis, Mme et M. Beuvelet, si cordialem ent serviables, et, d’une façon générale, à toutes les personnes qui se sont intéressées à ce bal.
Enfin, je sais gré à mos amis du Comité de leu r collaboration précieuse et entendue qui a tant simplifié ma tâche. Leur tâche et la iqienne furent douces, car cette fête étant la fête de tous, dont les bénéfices vont à tous, Creil, je le répète, nous a fait un tel accueil que nous fûmes à l’honneur sans être à la peine.
Je ne serai pas plus longtemps un empêcheur de danser en rond ; bien que la mendicité soit interdite dans le départem ent, nous allons faire passer des solliciteurs si charm ants que vous n ’hésiterez pas à vous dépouiller en leur faveur, et pour que la main gauche ne jalouse pas la droite, donnez des deux m ains, et pour ce beau geste, encore : Merci.
A ccidents. — A l’usine Saxby, Albert Maréchalle, 30 ans, perceur, demeurant rue Yoltaire, à Montataire, s’est fait un lumbago en tournant la table de sa machine a percer.
Puis le Conseil jour
a abordé son ordre du.
— Programme du matinée et soirée :
C iném a-Théâtre. dimanche 23 février,
P rem ière partie .Le fou de la Falaiee, drame. — Gros-Lard a
de bons poumons, comique. — Orchestre.Sa m ajesté l’honneur, g rand dram e. —■ Boi-
re a u e t G ribeuilletle, s’am usent, fou-rire in terprété par Deed.
D euxièm e p a rtie .Attractions sensationnelles !
Troisièm e pa rtie .Pathé-Journal, toutes les actualitéss de la
sem aine. — Fruits et légum es anim és, scène comique à trucs. — Orchestre.
Le Vautour et la Colombe, film d’art italien, scène de la vie m oderne en 2 parties et 25 tableaux, de M. Guiseppe Petraï, in terp ré té par M. Rossi Pianelli et Mlle N. de F errari.
Rigadin, peintre cubiste, fou-rire interprété par Prince.
B onsoir-R etraite.
A cciden ts. — Aux établissements Day- dé, René Cagnard, 19 ans, alézeur, demeurant à Ars-Cambronne, s’est fait des contusions au médius et à l’annulaire par suite de la chute d’une pièce de fer, sur la main gauche.
— Dubois Alfred, découpeur à l’Electricité, demeurant, 4, rue Boursier, souffre d’une plaie conluse par écrasement de l’index droit due à la chute d’un outil.
O bje t trouvé. — M. Bennezon, marchand devins, rue Victor-Hugo, a trouvé samedi, place Carnot, un cache-nez marron qu’il a déposé au commissariat.
E ta t-c iv il d u 15 au 21 fé v r ie r 1913-N aissances. — 14. Marche Maurice-Henri ;
14. Quest René-Emilien ; 15. Druelle Lucienne- Léontine Jeanne ; 16. Schenck Jeanne-Suzanne ; 16. Boulanger Lilianne-Adrienne ; 16. Girau- det Pierre-Gustave ; 16. Theuerkauff Ilerm ann- Henri-Maurice ; 18. Lafeuille P ie rre ; 18. Obert Henri-Edouard.
P ublica tions de m ariages. — E ntre M. Du- chatel Marceau Jules, électricien et Mlle Langlois Marthe-Jeanne, repasseuse, tous deux domiciliés à Creil.
E ntre M. Decamp Hilarion, employé de commerce, domicilié à Creil et Mlle Lebel Aimée- Louise, domestique, domiciliée à Acy-en-Mul- tien (Oise).
E ntre M. Hum m er Maurice-Henri, coiïretier et Mlle Lacuissc Aline-Lucie, employée de commerce, tous deux domiciliés à Creil.
M ariages. — 20. M. Morel Eugène-Léopold, serrurier et Mlle Ilérouard Germaine-Léonie, employée de commerce, tous deux domiciliés à Creil.
Décès. — 14. Poirier Augustine-Marguerite, manouvrière, veuve Soutif, âgée do 70 ans.
C h a n t i l ly .Un écha faudage se ro m p t. — Lundi,
trois ouvriers serruriers de la maison Martin, de Paris, ont été victimes d’un accident, rue du Connétable. P a r suite de la rupture de l’échafaudage sur lequel ils travaillaient, les trois hommes furent précipités à terre d’une hauteur de trois mètres. Deux d’entre eux, Ruche et Métivier furent assez grièvement blessés. Ruche a été atteint à la tête, Métivier a plusieurs côtes fracturées. Le troisième n’a que des contusions sans gravité.
C iném a P athé , sa lle d u Théâtre. — Programme des soirées des 22 et 23 février 1913 :
P rem ière P artie .La forêt de Fontainebleau, voyage. — Boi-
reau (ex-Gribouille) e t la Demi-Mondaine, scène comique jouée par Deer. — La Servante coquette, scène dram atique japonaise (Pathé- co'.or). — L’Oubliée, dram e pathétique jouée par Mlle Mistinguelt. — Grand incendie à Jer- sey-City, docum entaire am éricain. - Une nuit agitée ! scène comique jouée par Max Linder.
15 m inutes d ’en tr acte.D euxièm e P a rtie .
Un roman de collège, comédie am éricaine. — Les m artyrs de la vie, scène de la vie cruelle, g rand dram e sentim ental, 35 minutes de projections. — Rigadin rat d 'hôtel, scène comique jouée par Prince.
Sélec t C iném a. — Place de la Gare. — Programme des soirées des 22 et 23, et matinée du 23 février 1913.
P rem ière P artie .Les A bruetes, voyage. — Petite m artyre,
dram e pathétique. — E ntre deux feux, comédie de franc rire jouée par le gros et joyeux Bunny de la V ilagraph et Cie. — Le Bonnet blanc, comédie dram atique sentim entale jouée par Mme Harduin et M. Pirau-Valton, du Vaudeville. — Un locataire qui a trop d ’enfants, comique.
10 m inutes d’en tr’acte.D euxièm e P artie .
G aum ont-Journal, actualités du monde entie r. — L’esprit du mal, g rand dram e de la vie m oderne, 40 m inutes de projection. — Groslard a de bons poumons, comiquô.
1° Il a admis la demande de sursis d’incorporation formulée par M. Dubuisson, de fa classe 1910.
2° Donné un avis favorable aux demandes d’allocations journalières en faveur de MM. Graux et Déprez.
3° Accepté les conclusions de la Commission des fêtes relatives au renouvellement des baux avec les entrepreneurs da manège et de la tente du bal.
4° Autorisé M. le Maire à prélever, su r le crédit des dépenses imprévues, deux créances, l’une de 24 francs, l’autre dei 19 fr. 80, datant de 1910.
3° Accepté le bail, entre M. le Maire e t VL le Curé, pour la location du presbytère.
6° Approuvé la délibération de la Commission administrative du Bureau de bienfaisance, relative aux indemnités dues aux familles nombreuses.
7° Faisant droit à la demande de deux institutrices-adjointes mariées, le Conseil leur a accordé à chacune une indemnité de logement de 30 fr.
8° Passant aux affaires diverses, M. lft Maire a déclaré :
1° Que le retard subi pour la réfection de la chaussée, sous le pont du chemin de fer, provient de ce qu il faut attendre la prochaine réunion du Conseil générai qui aura lieu après Pâques, l’Assemblée départementale ayant à voter les fonds pour l’exécution de ce travail urgent. Le dossier est parvenu un mois trop tard pour que le Conseil général se prononce à la session d’août dernière.
2° Relativement aux travaux du chemin du Clos des Vignes, des pourparlers étant engagés avec divers entrepreneurs, le travail va commencer incessamment.
3* Répondant à une question qui lui est souvent posée : Quand aurons-nous l’eau I M. le Maire déclare que les études se poursuivent, bien lentement, il est vrai, mais que la faute n’en incorpbe pas œujours à l’entrepreneur, mais plutôt aux multiples formalités qu’exige cette entreprise.
4° M. le Maire a déclaré qu’il nourrit toujours l’espoir de doter la commune d’un éclairage électrique et a invité ses collègues à lui signaler les modifications à apporter quant au nombre et à l’emplacement des lampes.
3° Relativement au projet d’aliénation des terrains communaux au lieu diC les Bruyères, M. le Maire a déclaré qu’il s’occupait de la question.
Le Conseil a exanSiné ensuite la liste des personnes admises par la Commission administrative du Bureau de bienfaisance à l’assistance médicale gratuite.
M e llo .Ivrogne v io len t. — M. Boidin, direc
teur de l’usine de Mello, a porté plainte contre son ouvrier Hilaire Casimir, qui étant ivre lundi matin, lui a sur une simple observation porté un coup de poing en pleine figure. Hilaire sera poursuivi pour ivresse et violence.
M o n la t a ir e .A ccidents. — Haegeman Remi, 36 ans,
contremaître aux forges, demeurant 47, cité ouvrière, a été blessé à la jambe gauche par une paille qui s’est détachée d'une tôle qui était au laminage, il en est résulté une plaie contuse qui entraînera 15 jours d’incapacité de travail.
üe lier Lucien, 16 ans, aide au chantier à billettes,demeurantrue de la République, a eu la main droite serrée entre aeux piles de billettes ce qui lui occasionnera également une incapacité de travail de 15 jours.
B icyclistes en d é fa u t. — Gelée François, ouvrier d’usine à Montataire, et Flamand Léopold, de Cires-les-Mello, ont attrapé l’un et l'autre une contravention pour avoir circulé avec une bicyclette non éclairée.
N o g e n t .M. Demagnez, le généreux propriétaire
de Nogent, vient de faire don au Bureau de bienfaisance d’une somme de 200 fr. Au nom des pauvres, merpi au généreux donateur.
FAITS LOCAUXB a r b e r y .
Liste des Conscrits. — Bavard, Bernard, Brochet, Dumont, Fillin, Fréchou, Gaessens, Lefèvre, Vincent.
B é t h i s y - S a i n t - P i e r r e .L ’E p a rg n e de B éth isy . — Les mem
bres de l’Epargne de Béthisy, réunis dimanche dernier, en assemblée générale ont voté la dissolution de la société.
N écrologie. — Mardi, ont eu lieu en l’église, les obsèques de M. Caron, dit Dambly, père, décédé dans sa 88e années.
Nous adressons à safamille nos compliments de condoléances.
D’un travail de M. Lefèvre-Pontalis, sur l’architecture religieuse au xi* et au xii» siècle, dans l’ancien diocèse de Soissons, nous extrayons ce qui suit à propos du grand porche, au mieux de la salle du catéchisme de l’église de Béthisy-Saint- Pierre :
« La façade de l’église est dissimulée par un grand porche qui remonte en partie au xiva siècle, et qui a été défigurée par des remaniements modernes. Au
fond, s'ouvre la porte principale de l’église. Elle se compose d’une archivolte en tiers point ornée de tores, de gorges et d’un rinceau de feuillage. Les retombées s ’appuient sur six colonpettes engagées dont les chapiteaux sont couverts ae cro chets et de feuillages. La décoration de cette porte offre tous les caractères du xii* eiècle ; elle a pu être construite à l’époque des travaux qui ont été exécutés dans différentes parties de l’église vers la fin du x n e siècle. »
Construit avant le clocher ce porche lui se r t d’épaulement et, par suite, sa démolition nuirait à la solidité de ce clocher. C’est pour cette raison, et parce que jugée dangereuse, cette démolition envisagée plusieurs fois a toujours été différée.
A ccid en t d 'au tom ob ile . — M. Gossart, industriel à Béthisy-Saint Pierre, voyageait, dimanche en auto avec sa femme et ses enfants et vers 4 heures il traversait, à Yerberie, la route nationale, à la porte de l’auberge Monvoisin; au même instant, une autre auto venant de Compiègne et se dirigeant sur Paris, arrivait au même point.
L’inévitable rencontre se produisit. L’avant de la voiture de M. Gossart fut brisé, l ’autre voiture n’eut rien et fort heureusem ent personne ne fut blessé.
B o is s y - F r e s n o y .Su ic id e . — Mme Palmyre Guilbert, a
été trouvée noyée dans une mare voisine de son habitation. Cette femme était désespérée de voir que l’état de son mari malade depuis quelque temps ne s’améliorait pas. C’est au chagrin qu’il faut’attri- b u e r la cause de son suicide.
B o u r s o n n e .B u reau d'assistance. — M. Seignier
(Gaston), cultivateur, est nommé administra teur du bureau d’assistance.
C r é p y - e n - V a l o i s .Dans l'ense ignem ent. — Nous appre
nons que Mme W eissenburger, l’ancienne directrice de notre école de jeunes filles, qui a pris récemment sa retraite, a été nommée directrice honoraire par arrêté de M. le ministre de l’instruction publique.
Les nombreuses personnes amies, que compte Mme W eissenburger, dans Crépy, seront heureuses, nous n ’en doutons pas, de la distinction accordée à celle dont elles ont apprécié longtemps le talent e t le dévouement.
A v a n t l ’exercice. — Les jeunes gens de la classe 1912, en la réunion qu’ils ont tenue chez M. Dufour, ont décidé d’organiser, pour le vendredi 7 mars, jour de la révision, un grand bal de nuit. Afin de donner tout l’éclat possible,à cette soirée, les commissaires, Blouquy-Fleury, De- barle Albert, Duchêne Emile, Lignereux Albert, Pot Félicien, Yassal Paul et Ver- cleyen André, ont retenu, pour cesoir-là, les salons de l’hôtel des Trois-Pigeons.Us ont, de plus, fait tous les efforts pour re cueillir les nombreuses adhésions des jeunes conscrits et nous pensons que les non
inscrits ne tarderont pas à participer à l’organisation pécuniaire de la soirée en perspective.
Société d ’h o rticu ltu re . — Séance du 9 février 4912, présidence de M. Petit, président. Présents, 45; absents excusés, 2. Ordre de la séance : 1° lecture du procès- verbal de la précédente réunion : adopté ; 2° conférence de M. Loiseau ayant pour objet les travaux du mois ; indications relatives à la taille des rosiers; exposé de M. Petit ; 4° tirage de la tombola.
M auvais voisinage. — Alexandre Martin ne vit pas eh bonne intelligence avec son voisin, Albert Glaisse, 38 ans, depuis que les deux hommes se sont ren contrés chez le juge de paix. Ces jours derniers, après quelques paroles désagréables, Glaisse a abattu sur son voisin uu poing vindicatif et le malheureux Martin a eu la figure douloureusement ensanglantée. Il a aussitôt porté plainte contre son adversaire et les gendarmes ont dressé procès verbal de l’incident qui aura probablement des suites devant le tribunal correctionnel.
C ir e s - le s - M e l lo .Vol d ’o u tils . — Des malfaiteurs in
connus ont volé à M. Sentier des outils, une pioche et une fourche, qu’il avait laissés dans une carrière, à la Briqueterie. On recherche les auteurs de ce méfait.
E r c u is .Une m arn ière s'écroule. — Trois
hom m es ensevelis. — Un terrible accident s’est produit jeudi matin, à quelques kilomètres de Creil, entre les villages d’Ereuis et de Crouy-en-Thelle. Une marnière s’est écroulée, ensevelissant trois charretiers et les chevaux qu’ils conduisaient. Aussitôt que les ouvriers occupés non loin de l’accident s’aperçurent de i’é- boulement, ils organisèrent les secours. Le déblaiement fut long et difücultueux, car, à chaque instant, de nouveaux blocs de marne se détachaient, menaçant d’engloutir à leur tour les sauveteurs. On put enfin dégager les trois hommes. Les deux premiers, MM. André et Paul Lefèvre, grâce aux soins énergiques qui leur furent donnés, recouvrèrent bientôt leurs sens et furent ramenés chez leur patron, M. Henri Gouverchel, entrepreneur à Ercuis. On espère les sauver.
Quant au troisième charretier, M. Henri Caillaux, âgé de 60 ans, on le trouva mort. Il avait été étouffé sous l’argile. On s’occupa ensuite de dégager les chevaux. Les pauvres bêtes étaient dans un tel état qu’on a dû les abattre séance tenante.
L’accident serait dû aux fortes gelées.F r e s n o y - l a - R i v i è r e .
M. Saliez Eugène-Gléophas a été élu dimanche conseiller municipal.
B ureau d ’a ss is ta n c e .— MM. Dubout (Léon) et Grinon (Léon) ont été nommés administrateurs du bureau d’assistance.
N a n t e u i l - l e - H a u d o u in .N écrologie. — M. Fidel-Edmond Le-
nicque, notaire honoraire, ancien prési
dent de la Chambre des Notaires de I arrondissement de Senlis, est décédé, en son» domicile à Nanteuil, le 48 de mois, dans sa 80e année.
Ses obsèques ont été célébrées vendredi, en l’église de Nanteuil.
IV e u ilI y -e n -T h e lI e .A la p o s te .— M. Doucet (Henri-Octave),
facteur rural à Hermes, est nommé facteur au bureau de Neuilly-en-Thelle en remplacement de M. Corbery, retraité.
O r r y - la - V i l le .Les m ésaventures de Bouletabosse. —
On nous écrit :Rouletabosse ne peut décidément rester
tranquille. Leshabitants d’Orry en avaient été débarrassés pendant quelque temps — le temps, pour Rouletabosse, de se rendre insupportable ailleurs. Mais notre homme après avoir encombré de sa grotesque per sonne les environs, a pensé sans doup que la commune d'Orry était le seul endroit où l’on subirait avec empressement ses gasconnades. Il s’était fourré le doigt dans l’œil.
Dimanche dernier, Rouletabosse était au conseil municipal croyant sans doute que cette assemblée s’égayerait de son ignorance administrative. Le débat ne lui offrit peut-être pas l’occasion de montrer suffisamment sa nullité et il résolut de prouver qu’à défaut d’intelligence il sait le vocabulaire des gens sans aveu qu’il a sans doute connus dans ses nombreux déplacements. Apercevant l’honorable M. Roussel, ancien maire, Rouletabosse, soudain furieux, l’interpella en termes tellement grossier, que la réponse ne se fit pas a ttendre . .A l’unanime approbation, un soufflet magistral s’est abattu sur l’intéressante figure de Rouletabosse qui a jugé p ru d e n t 'd ’encaisser sans protester.
Depuis ce temps, notre homme se terre et ne souffle mot.
La population d’Orry peut enfin respirer : Rouletabosse a trouvé son maître ! Il est à espérer qu’il restera coi long- tiemps. Signé : C ing lan t.
P o n t - S a in t e - M a x e n c e .P our la caisse des écoles.—Une somme
de 45 fr. 50 provenant de la soirée lyrique du 26 janvier dernier, a été versée au bureau de bienfaisance et à la caisse des écoles par M. Morel.
R u l ly .Incend ie . — Mardi dernier, vers six
heures et demie du soir, le feu a pris tout à coup, on ne sait comment, à une meule de 6.500 gerbes de blé, sur le chemin de Bray, à environ 150 mètres des maisons du hameau de Chamicy.
M. Lemaire François, cultivateur, qui s’en est aperçu, le premier, donna aussitôt l’alarme. En quelques instants, une meule d’avoine de 7.000 gerbes prenait feu également et bientôt, des deux foyers, s’élevaient vers le ciel des flammes gigantesques.
On a dû se borner à préserver la meule la plus proche au moyen de bâches mouillées.
Ces meulesappartienne.nl àM .P au l De- launay, cultivateur et maiçe de Rully.
Les pertes, évaluées à 40.000 francs, sont couvertes par une assurance à la Cie le P h én ix .
S a in t - L é o n a r d .incendie. — Le feu a éclaté dans une
remise appartenant à Mlle Fichu, propriétaire, et qui est adossée à sa maison d habitation.
Kn peu de temps, la remise a été complètement détruite ainsi qu’une petite voiture, du bois et des outils qui s’y t ro u vaient.
Les déglts ne s«nt pas encore estimés.Le feu aurait été mis, par une lanterne
laissée dans la remise et qu’un chien aurait renversée.
V a u r i e n n e s .M ariage d e M . L o u is d e C o rn o is . —
Niys avons annoncé, dans un de nos _rs numéros, le mariage de M. Louis
dé Cornois, ingénieur des Arts et Manufactures, fils du baron et de Mme la baronne de Cornois, avec Mlle Madeleine Maistre, fille de M. Maistre, consul de Belgique et consul d’Espagne à Nice.
La cérémonie, très brillante, a eu lieu lundi dernier, en l’église Notre-Dame de Nice, magnifiquement ornée de fleurs.
A midi, le cortège, dans lequel nous avons remarqué M. le général Goiran, ancien ministre de la Guerre, fait son entrée auxsonsde la Marche N u p tia le , de Mendelssohn.
La messe fut célébrée par un prêtre, ami de la famille, qui donna aux jeunes époux la bénédiction que le Pape leur avait accordée.
Pendant la messe, nous avous entendu un véritable concert spirituel.
Tout d’abord, le P a ter N oster, de Flon, chef d’orchestre à l’Opéra de Nice,
u’une cantatrice de grand talent a détaillé e façon parfaite, accompagnée aux
orgues par 1 auteur.Puis le classique P an is A nge licus, de
Franck, pour ténor, avec accompagnement de violon et de harpe, et l’O sa lu taris , de Flegier,avec accompagnement d’orgues.
Un violoncelliste amateur, paraît-il, mais de jolie force, a exécuté à la communion Y-Aria, de Bach. N’eùt été la majesté
Â./ieq, des applaudissements unanimes salué la note finale.
Un interminable défilé, qui comprenait toutes les notabilités de Nice et de la ré gion, eut ensuite lieu à la sacristie.
Nous adressons de nouveau toutes nos félicitations à M. et Mme Edouard de Cornois, et à M. et Mme Louis de Cornois tous nos vœux de bonheur. A. B.
V e r b e r ie .Nécrologie .— Nous apprenons avec re
gret la mort de Mme Yasseur née Gueulle Julie, ancienne hôtelière, décédée à son domicile à Yerberie, dans sa 60' année.
Ses obsèques ont eu lieu mercredi dernier 49 février, au milieu d’une affluence considérable.
Nous adressons à M. Vasseur, son mari, à ses enfants et à toute la famille, nos sincères condoléances.
Revue des Livres.L’A n m r n î r e d e la C u rio sité e t d e s
B ea u x -A rts pour l’année 19 '3 , vient de paraître .
La nouvelle édition de cet in téressan t ouvrage co .tient dans une prem ière partie le ré sumé des principaux événem ents artistiques de l’année 1912; des tableaux détaillés des grandes ventes qui ont eu lieu en 1912 en F rance et à l’é tranger ; une liste des expositions artistiques annoncées pour 1913 et une foule de renseignem ents pratiques in téressant les am ateurs, a rtistes, antiquaires.
La seconde partie donne la lisie des an tiquaires en tous genres du monde entier, ainsi que les professions qui s ’y rattachent.
La troisièm e partie renferm e l’in téressan te liste des am ateurs collectionneurs de P aris et des départem ents, avec des indications sur le genre de leurs collections.
La quatrièm e partie est une liste dos ad resses des artistes, peintres, aquarellistes, pastellistes, m iniaturistes, graveurs, sta tuaires, habitant en F rance, avec leur titres, récom penses aux expositions.
Cet un ouvrage extrêm em ent curieux, qui contient une variété de documents d’un in té iê t tout à fait rem arquable, et qui est indispensable à toutes les personnes qui, par goût ou par profession, s’occupent d’a rt ancien ou m oderne ou de collection.
Edité en un volume de 575 pages, donnant environ 25.000 ad resses, soigneusem ent tiré sur beau papier et relié , l’ouvrage est en vente aux prix suivants : Livré à P aris , 8 fr. ; franco départem ents, 8 fr. 50 ; é tranger, 9 francs.
A d m in is tra tio n : 9 0 , rue S à in t-L azare , P aris. __________ _
M. Poincaré est installé à l’Elysée, p é n é tre r dans le palais présidentiel, qu’une consigne impitoyable ferme aux regards curieux, tel est le plaisir que nous donne un am usant article contenu dans le num éro de F évrier , des L e c tu r e s p ou r T ous.
Soucieuse de suivre toujours de plus près l’actualité, les Lectures po u r Tous se doivent de m ettre à profit leur immense succès pour développer encore leurs moyens d’information. Tous leurs lecteurs se réjouiront d’apprendre qu’elles vont très prochainem ent devenir bim ensuelles. A partir du I ,r avril, la célèbre revue paraîtra le I e* et le 15 de chaque mois, et cette extension réserve à son public les plus séduisantes surprises.
Voulez-vous en a ttendant, vous rendre compte, dès à p résent, de l’a ttra it et de la variété qu’offrent les L e c tu r e s p ou r T ou s "? Lisez le numéro de février, magnifiquement illustré, et dont voici le sommaire :
Le reportage sous la m itra ü le . — N o sP ré - siden ts chez eu x . — TJn p e in tre de La grâce et du rêve, par Louis Gillet. — F oules en p r iè res su r les rives du Gange, par le docteur Le Play. — C hez m a ître P in , le jo y e u x a u b erg iste, par Jean Aicard, de l’Académie française. — Les m irages de la p eu r , par Armand Rio. — E t le p r ix des p laces m o n ta it toujours. — Une id y lle dans le R anch , rom an adapté de l’anglais d’après E.-W. Ilornung, par J. Chalençon (deuxième partie). — A u coin du fe u . — Des p la is irs où il y a de la gêne.
Abonnements. — Un an, P aris 6 fr. ; Départem ents, 7 fr. ; E tranger, 9 fr. — Le numéro : 50 centim es.
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1A JOIE EE VIVRE ÏUSSIEKet s a n s r é g im e [coû teu x n i g ê n a n t.
Dans son ouvrage classique « sur l’origine constitutionnelle et le tra it-m ont des m aladies locales », qui fait autorité dans le monde médical, le docteur Abernélhy, m edecin-consultant de feu la Reine Vic’oria d’A ngleterre, écrit ;
<i Quand on a réussi à faire disparaître les « symptômes qui annonçaient un dérangem ent « des organes digestifs, il arrive toujours que « les maladies locales, qui avaient résisté à « l’emploi des traitem ents locaux, disparais- « sent prom ptem ent, et le m alade a toujours « reconnu, dans ces sortes de cas, qu’il a « éprouvé presque aussitôt un bien-être gé- « néral qui excitai sa surprise au plus haut « degré. »
Le docteur Doyen écrit : 8, rue Duret, P aris, le 13 juin 1911.
Voici plus de tren te ans que je suis un des plus ardents propagateurs de l a R E V A L E S - CIERE.
Je la conseille sans exception dans tous les cas d’intolérances gastriques ou intestinales, de sténose pylorique (rétrécissem ent de l’orifice de l’estomac) au début, et de troubles de nutrition, chez les adultes aussi bien que chez les enfants.
Je vous au torise à publier ma le ttre .Docteur E. Doyen.
(La R e v a le s c iè r e est en usage constant dans les hôpitaux anglais depuis 60 ans).
P our les convalescents, c’est la nourriture par excellence, l’alimentation indispensable pour réparer les forces épuisées par l’âge, le travail ou les excès. Elle est aussi le m eilleur alim ent pour élever les enfants, qui la p ren nent avec plaisir quand toute au tre nourriture leur répugne.
Le Docteur Elmslie écrit à ce sujet : « La « R evalescière vaut son pesant d’or. »
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GUERISSEZ-VOUS t i r PLANTESLes remèdes m inéraux em poisonnent vos organes, les
ex tra its chimiques des plantes n ’on t.pas d’eflicacité, un seul remède ne peut guérir tous vos maux. Vous qui souffrez, é c r i v e z à | D t > tie M a r t a i n n e v i l l e (Somme), U M .W ARRE, v U K S i v o u s indiquera sans frais ie.retnùds toujours bienfaisant, jam ais nuisible., que Dieu a mis dans U natu re pour guérir chacun des m aux dont souffre l'humanité.
Le G érant : Savreux-Blanchard
Imprimerie Administrative et Commerciale 9-11, place de l’Hôtel-de-Yille, Senlis-
a n n r iw e a J u d i c i a i r e * .f , A**. 1.
jÊtude de M8 H e n r i G O lV llA R D ,do ch u r en droit, avoué
à Beauvais, 6 , rue Robert.
Î P O jüs u r surenchère du sixième,
li’UNE
Sise au te rro ir de CHAMBLY, arrondissem ent de Senlis (Oise).
L’adjadication aura lieu le SAMEDI 8 MARS 1 9 1 3 , à un s heure de ] relevée, en l’audience des criées du Tribunal civil de Beauvais, au Palais de Justice de celte ville.
On fait savoir à tous ceux qu’il appartien d ra :
1° Qu’en vertu et pour exécution d’un jugem ent rendu sur requête parle Tribunal civil de Beauvais, à la date du neuf janvier mil neuf cent tre ize , en reg istré et signifié.
Il a été :Aux requête , poursuites e t dili
gences de :M. Conslanl-Alphonse GUILBERT,
industrie l, dem eurant à P aris, rue des Petits Hôtels, numéro 16, ci-devant et actuellem ent quai de Valmy, num éro 196
« A gissant au nom et com- « tu teur naturel et légal de : « 1° Monsieur Roger-Henri
GUILBERT, né à Paris (10- arrondissem ent), le onze décem bre mil huit cent quatre-vingt-dix-huit ; 2° Mademoiselle Germaine-Suzau ne-Amélie GUILBERT, née à P aris (!0« arrondissem ent)
« le d ix-huit décem bre mil « huit cent quatre-vingt-dix- « neuf, ses deux enfants mi- « neurs, issus de son union « avec Madame Henriette-Eu- « génie CORON, son épouse,
le
I que la succession de M. Coron n’a été acceptée par les dits m ineurs Guilbert, que sous bénéfice d’inven-
: taire seulem ent ainsi qu’il résulte d’un acte passé au Greffe du Tribunal civil de Beauvais, le deux mai mil
I neuf cent douze, enregistré.2° Qu’aux term es d ’un acte passé
au Greffe du Tribunal civil de Beauvais, le d ix-sept février mil neuf cent
[treize,-enregistré et dénoncé.M. Gaston Coltin, propriétaire, de-
| m eurant à Chambly (Oise), assisté de M8 Henri Gondard, avoué, qu’il a constitué à l’effet d’occuper pour
1 lui.
A déclaré surenchérir du sixième, outre les charges, et porter à la somme de cent soixante-quinze francs le prix principal de cent cinquante francs moyennant lequel, aux term es d’un procès-verbal d ressé par M» Violetle, notaire à Méru, le neuf février mit neuf cen t treize. Monsieur Arthur Guidez, ouvrier d’usine, dem eurant à Chambly (Oise), a été déclaré adjudicataire du cinquième lot de l’affiche de la vente.
En conséquence, et toutes les formalités prescrites par la loi ayant été rem plies, il sera , aux r*. quête, pour suites et diligences, de :
Monsieur Cottin susnommé, sur- enchéiisseur ayant pour avoué M Gondard, en présence ou eux dûment appelés de :
1° Monsieur Constant - Alphonse Guilbert susnommé, en sa qualité sus-indiquée,
Poursuivant la prem ière vente ayant pour avoué M8 Lelièvre,
2° M o n s ie u r Zéphir François Gon- s e a u s s i s u s n o m m é e n s a q u a l i t é égalem ent suc-indiquée,
N’ayant pas d’avoué constitué ;3e Et encore en présence de Mon
sieur Arthur Guidez, ouvrier d’usine, dem eurant à Chambly
Adjudicataire surenchéri, n’ayant pas d’avoué constitué.
Procédé le S a m e d i h a it Mur!;, m il n e u f c e n t tre i/.e , & une h eu re d e r e le v é e , en l’audiencè des criées du Tribunal Civil de Beauvais. à la vente aux enchères, au
2° A M8 L e liè v r e . avoué à Beauvais, 15, rue Nuily-d’Hécourt ;
38 A M8 V io le tte , notaire à Méru ;
C H A N T I L L YAgence de Location
ETGérance de Propriétés
G . B E A Ü C O Ü R T9, rue de G o u v ieu x , 9
Société en nom collectif John Carratt et Simon.
« q u a tœ ^ é c e m b re ’ m i l 'h m tl plus offrant et dern ier enchérisseur
« cent quatre-yingt-dix-neuf. » | ^ g ^ ^ d o n t iT désignation suitAyant pour avoué constitué M8 H
Lelièvre, exerçant près le Tribunal civil de Beauvais, et dem eurant en I lad ite ville, 15, rue de Nully-d’Hé court.
En présence ou lui dûm ent appelé de Monsieur Zéphir-François GONSE, ren tie r , dem eurant à P ersan (Seine et-Oise)
« P ris au nom et Comme « subrogé-tuteur des m ineurs « Robert Henri GUILBEBT et « G erm aine-Suzanne-A m élie « GUILBERT, sus-nom m és,« fonctions auxquelles il a été « nommé et qu’il a acceptées,« suivant délibération du Con- « seil de famille desdits mi- « neurs, tenue sous la p rési- « dence de M. le Juge de paix « du dixième arrondissem ent « de Paris, le vingt-deux avril « mil neuf cen t douze, cu ie - « g is trée . »
Procédé le D i m a n c h e n e u f F é v r i e r rail neuf cent treize, en la m airie de Bornel et par le m inistère de M» Violette, notaire à Méru, a la vente sur publications judiciaires d’une partie des im meubtes dépen dant de la succession de Monsieur Henri-Eugène CORON, en son vivant p ropriéta ire , dem eurant à Méru, où il est décédé, rue Lakanal, numéro 5 le trois avril mil neuf cent douze, et dont les m ineurs Guilbert, ses petits- enfants sont héritie rs, conjointem ent pour le tout ou divisém ent chacun pour moitié par représentation de Madame H enrietle-Eugénie CORON, leu r m ère, décédée, épouse de Mon sieu r Constant-Alphouse GUILBERT, sus-nom m é, é tan t observé toutefois
DÉSIGNATIONLot un ique .
Six ares quarante-neuf centiares de te rre , lieudit les Belles-Croix, commune de Chambly, tenant d’un côté Monsieur Louis Dubois, d ’au tre côté le chemin de fer, d’un bout le chemin de fer et d ’autre bout la route nationale.
Mise à prix résu ltan t de la suren chère, cent soixante-quinze francs c i................................................ 1 7 5 fr.
4° Et au Greffe du i Beauvais.
Tribunal Civil
A rt . 2.
exploité, c i .......................... 3.500 fr.2° E t trois mille cinq
cents francs représen tan t la valeur de l’apport de Monsieur Simon, qui consistera par son concours personnel aux affaires de la Société, ses co n n a issances spéciales et sa clientèle, c i .-___ 3.500 fr.
Ensemble : sept mille francs, c i ............................ 7 .000 fr.
Article huitièm e.Les bénéfices comme les pertes
seront partagés par moitié entre les associés.
Article neuvième.Chacun des associés pourra verser
dans la Société, en compte courant, au delà de sa mise, telle somme qui lui conviendra ju squ ’à concurrence de mille francs ; si la Société a besoin de ces fonds, ces sommes lui produiront in térêt à six pour cent par an, à com pter du v ersem en t; elles ne pourront être re tirées par celui qui les aura versées qu’un mois après avertissem ent donné à l’autre associé.
Article dixième.Les charges de la Société com
prendront : 1° les loyers, la patente, l’assurance et les contributions ; 2° les frais de voyages et les appointements des commis ; 3° et généra lement toutes les dépenses occasionnées par le commerce.
Article onzième.Chaque associé prélèvera annuel-
I lem ent et par douzième chaque mois, lune somme de deux cents franei pour subvenir à ses besoins personnels.
En outre, les frais de voyages que les as-ociés auront à faire pour les affaires du commerce social seront payés sur la production d’un simple
| état de celui qui les aura faits.
Aux term es d’un acte sous signa- tu res privées, fait en quatre exem- p ’aires à Chantilly (Oise), le quinze lévrier mil neuf cent treize, en registré à Senlis, le dix-huit février suivant, il a été établi en tre :
Monsieur John-W illiam CARRATT, sellier, dem eurant à Chantilly, route de Lamorlaye ;
Et Monsieur Albert SI vi ON, sellier, dem eurant aussi à Chantilly, avenue de la Gare, num éro 23 ;
Les statu ts d’une Société en nom c o l l e c t i f p o u r l’e x p lo i ta t io n d ’u n fo n d s d e c o m m e r c e d e s e l le r ie , dont extrait litté ra l suit :
Article prem ier.M essieurs Carratt et Simon s’as
socient en nom collectif pour faire le commerce de sellerie.
Article deux 'èm e.Cette Société est contractée pour!
une durée de dix années qui corn-1 II sera procédé tous les ans, dans m enceront le prem ier m ars mil neuf I la prem ière quinzaine du mois de cent treize. Ijanvier, à un inventaire en double
Article troisièm e. I original, qui constatera 1 é tat de laI Société à cette époque, et les béné-
Le siège social est fixé à Chantilly, j ficesconstatés seront laissés dans laSociété jusqu’à son expiration ; ils seront portés au crédit du compte de
leur cent
Article douzième, sera procédé tous les ans.
Outre la mise à prix qui p récède, cette vente aura lieu aux charges et conditions énoncées au cahier des charges dressé par M8 Violette, notaire à Méru, et dont un extrait est déposé au Greffe du Tribunal Civil de Beauvais, où chacun est admis à en prendra comm unication.
F ait et rédigé par l’avoué su renchérisseur soussigné.
Beauvais, le dix-neuf février mil neuf cent treize.
(Signé) : H. GONDARD.E nregistré à Beauvais, le vingt fé
vrier mil neuf cent treize par M. le Receveur qui a perçu un franc qua tre-v ing t-hu it centim es, décimes compris.
route de LnmorlayeArticle quatrièm e.
La raison sociale sera : a C a r r a i t e t S im o n » .
Chacun des associés fera usage de la signature sociale, mais il ne pourra engager la Société qu’autant que t’obligation sera relative aux opéra lions com m erciales et inscrite su r les registres. En conséquence, tous bi - lets, lettres de change et généra lement tous engagem ents exprim eront la cause pour laquelle ils auront été souscrits.
Article cinquième.Les deux associés consacreront
tout leur tem ps et tous leurs soins aux affaires ue la Société, sans pouvoir s’in téresser directem ent ou indi-1 rectem ent dans un autre établisse-! m ent commercial.
Article sixièm e.
Les livres de com m erce seront tenus indistinctem ent par chacun des deux associés ; les achats et les ventes auront lieu par les deux associés.
Article septièm e.Le fonds social est fixé à sept mille
francs, composés de 1° Trois mille cinq cents francs
S 'adresser m enls :
p our les renseigne-
1° A M8 H enri G ondard, docteu r en droit, avoué à Beauvais, 6 , rue Robert, poursuivant la su ren chère :
chacun d’eux et produiront à profit des in térêts de six pour l’an.
Sur les bénéfices, chaque associé prélèvera en outre de l’allocation personnelle fixée par l'artic le onze, l’in térêt au taux de six pour cent par an : de sa mise sociale ; 2° des fonds par lui versés en compte courant ; 3° de sa part des bénéfices, capitalisée chaque année.
Article treizièm e.
La Société sera dissoute de plein I droit par le décès de l’un des associés avant l’expiration du terme fixé pour sa durée.
Dans ce cas, la veuve et les, héritiers de l’associé décédé ne pourront faire apposer les scellés, ni procéder à un inventaire judiciaire, le seul inventaire qui pourra être réclamé sera fait en la forme commerciale entre l’associé survivant et les représentants du prédécédé, et il sera procédé à la liquidation par le survivant suivant les prescriptions de l’article quatorze ci-après.
L’associé survivant aura la faculté de conserver le fonds de commerce pour son compte personnel. Dans ce cas, la valeur du fonds et de l’acha-
avec l’intérêt à six pour cent, à compter de ce décès.
A défaut p a r l e survivant de déclarer dans les deux mois, son intention de conserver le commerce, il sera déchu de la faculté qui lui est réservée.
Article quatorzième.- LtUjissolution de la Société pourra être dem andée par chacun des assoùés en cas de perte de la moitié du fonds social, et il serait a lorl procédé à la liquidation comme il sera dit sous l’article ci-après.
Même en l’absence de perte, chacun des associés aura encore le droit de demander la dissolution d e là Société avant le term e fixé pour sa durée, en prévenant l’autre associé six mois d’avance, et à la charge :1° De lui payer une indem nité de mille francs ; 2° de lui la isser le droit exclusifde conserver l’établissem ent.
Artic’e quinzième.Six mois avant l’expiration de la
présente Société, es associés se feront respectivem ent connaître leur intention de la continuer ou de 'a liquider. Dans le prem ier cas, ils prendront, pour assu rer la continuation, les arrangem ents nécessaires ; dans le second cas, la liquidation commencera dès !e jour où finiront les dix années pour lesquelles elle est contractée, et trois mois avant cette époque, il ne sera fait aucune opération dont le résu lta t sera it de nature à re ta rder les époques des rentrées ; les associés feront, au contraire, en sorte d ’activer la réalt sation des bénéfices et le recouvrement des capitaux.
Article seizième.■ La liquidation devra être faite dans le délai d ’une année, et si ['expiration de ce term e, il reste encore des créances à recouvrer, il en sera fait deux lots qui seront tirés au sort ; sur l’ac if chacun prélèvera aa mise sociale et le surplus sera partagé par moitié.
Tou. pouvoir m eessa ire est donné a l’un et à l’autre des associés, et même au porteur d ’un double du présent acte de société, à l’effet de le faire publier conformém ent à la loi.
pour l’exécution des p résen tes,domicile est élu à Chantifiy, dans le lo n d s de com m erce objet des présentes.
Des doubles de l’acte dont ex trait précède ont, ôté déposés conformém ent à la loi, l’un au Greffe du Tribunal de Commerce de l’arrondissemeiii de Senlis et l'au tre au Greffe de la Justice de Paix du can-
par M8 L. Chastaing, son av jué constitué ;
D’une part ;E t par défaut contre Madame Ho-
norine-Palm vre Sodoyer, épouse de Monsieur DÙjon, sus-nommé, avec lequel elle est domiciliée de droit audit N ogent, mais résidan t de fait à Paris, 19, rue d’Uzès, chez Madame Pithon ;
D éfenderesse défaillante faute par elie d’avoir constitué avoué ;
D’autre part ;Il appert :
Que la séparation de corps a été prononcée d’entre les époux Dujon, aux torts de la femme.
La présente insertion est faite en conformité de l’article 247 du code civil et en vertu d’une ordonnance rendue sur requête par Monsieur Baulet, juge au Tribunal civil de Sentis, faisant fonctions de président en l’absence de ce m agistrat régulièrem ent empêché, le d ix-neuf février mil neuf cent treize, enreg istré .
Pour extrait :170 Signé : CHASTAING.
166
ton de Creil, le dix-neuf vrier mil neuf cent treize.
Pour insertion : BEAUCOURT.
fc-
A r t . 4.
Étude de H* G aston LOIR,avoué à Senlis,
24, rue de la République.
Assistance Judiciaire.A dm ission du 17 Octobre 1912.
D’un jugem ent rendu par défaut par le Tribunal civil de Senlis, en date du dix-sept décem bre mil neuf cent douze, enreg istré ;
Entre Madame. Lucie-Léonie GRË- MONT, énouse de Monsieur Louis Ulysse Dû VAL. avec lequel elie demeure ae droit, mais autorisée à résider f t r> .-i lant de fait à Monta taire, 42, Cité Ouvi 1ère, chez Monsieur Hardouin ;
Et '■ onsieur f.ouis-Ulysse DUVAL, chaudron ie-r. ayant dem eure a Mon- tatairé, 42. < ité Ouvr ère, màis a c tuellem ent sans domicile ni ré s idence connus ;
Il appert :Que le divorce a été prot oncé
d’en tre les dits époux Duval-Gré- mont, à la requête ct-au profit de la femme.
Pour extr il publié conformément l’article 247 du code civil, en vertu
d’une ordonnance de Monsieur te Président du Tri unal civil de S m - lis, en date du dix-.neu1’ février mil neuf cent treize, en reg istrée , pour faire courir les délais d’opposition à t’égard de Monsieur Duval, ledit ju gem ent n’ayant pu être signifié à sa personne.171 Signé : G. LOIR.
A r t . 6.
CO NVO CATIO N
Messieurs les Actionnaires de la S o c ié té A n o n y m e d e l’ro d u its C éra m iq u es d e l’ont- S a in te -M a x en cc (O ise). (Anciens E tablissem ents Defrance et Cie), sont convoqués en assem blée générale o rdinaire , le sam edi quinze m ars p rocha in , à d e u x heures de l’ap rès-m id i, au Grand-Hôtel, boulevard des Capucines, à Paris.
ORDRE DU JOUR :1° Rapport du Conseil d’Adminis-
tration ;2e Rapport du Commissaire ;3° Examen des comptes et du
bilan et vote sur leu r approbation ;4° Fixation du dividende ;5° Nomination du Commissaire de
Surveillance ;6° Nomination d’un membre du
Conseil d’adm inistration en rempla- cemen de Monsieur M ichelet, dont les pouvoirs sont expirés ;
7° Nomination d’un quatrièm e membre du Conseil d’âdm inistra tion ;
8° Décision nouvelle à prendre concernant la fixation de l’im portance des je tons de présence, des Adm inistrateurs.
Conformément à l’article 31 des Statuts, M essieurs les p 'opriétaire d’actions au porteur et Messieurs les titulaires d’actions nominatives q üi veulent user du droit de réur.ion visé au paragraphe deux de l’ariic le tren te des statu ts, devront déposer leurs titres au plus lard le vingt-sept lévrier prochain, soit au Siège Social à Pont-Sainte-M axencc, ou dans une des Agences du Crédit Lyonnais, v Paris ou en Province, soit à ia Banque Messein, Fisson et Cie, à Pa is.
Le Conseil d ’A dm in istra tion .
A r t . 9.
É tude de M8 D H E R B E , huissier à Pont-Sainte-Maxence.
Suivant écrit sous signatures privées en date des vingt-six janvier et trois février mil neuf cent treize, M onsieur et Madame LAPCH1N ont cédé' à M onsieur et Madame BLANCHE!’, de Montataire, le fo n d s d e c a té - l ia r qu’ils faisaient valoir à Beauvais, rue de la Manufacture, et dans lequel ils géraient un b u rea u de ta b a c s , moyennant un prix indiqué audit acte.
Domicile élu en l ’Etude de M» DHERBE, huissier.
Pour insertion :467 DHERBE.
Éludes de : H 8 A . J A C Q U E T , avoué à Beauvais, rue Biot, n8 6;
#I8 BOURGEOIS, notaire à Méru;
et M8 Q U EM ’IER, notaire à Chambly,
Succession (lame yeuve MOREL
A V E N D R ELe DIMANCHE 9 MARS 1 9 1 3
à deux heurese.t la Mairie de Belle-Eglise, canton
de Neiiilly-en-Thel’le, par M8 QUENTIER, notaire :
T -J IS rE ]
A r t . 3 .
formant la mise de Monsieur C arrait Jlandage se ra fixée par deux expertset com prenant l’é tablissem ent de commerce de sellerie lui appartenant, exploité à Chantilly, roule de Lamorlaye, et se composant de la clientèle ou achalandage, le m atériel et les objets mobiliers servant! au comm erce, ainsi que le droit au bail des lieux où le com m erce est!
choisis par les parues et, à défaut d ’accord par le P résiden t du Tribunal de Commerce.
Ce qui se ra dû aux héritiers du co-associé décédé devra leur être payé au siège social, en trois portions égales de six en six mois, la prem ière six mois après le décès,
/dutdc de M8 L . C H A S T A IN G ,avoué à Senlis,
successeur de M8 A. Sainte-Beuve.
Assistance Judiciaire.Décision du S u re a u de Sen lis
du 12 Sep tem bre 1912.
E X T R A ITDE
Jugement de Séparation de Corps.
D’un jugem ent rendu par défaut par le Tribunal civil de Senlis, le di décembre mit neuf cent douze, en registré ;
Au profil de Monsieur Louis llet ri Dujon, comptable, d. m eurant A No- gent-3ur-Oise rue Jeun-de-la-Fon- taine ;
Demandeur com parant et concluant
Art. 7. DEUXIÈME AVI
Suivant a c e so '-s seings privé- ci date du deux février mil neuf certl treize, enreg istré , Monsieur et Madame François TILl.IER-DEDRAY, bouchers à T> iers (Oise), ont vendu à Monsieur Anselme TILV 1ER "et à Madame Jeanne AUBIN, son épouse, dem eurant à Thters, ie fon d » d e c o m m e r c e d e m a r d i» nd b o u ch er par eux exploité audit Thiers.
Les oppositions au paiement du prix seront valablement formées pai simple acte extra-judiciaire da dix jours qui suivront le | avis, au dom icre de Monsieur dame t i l ’ier Debray.
Pour avis :137 TH.LIER.
A r t 5.
Assistance Judiciaire.Décision d u 19 Décembre 1912.
D’un jugem ent rendu par le Tri butial civil de Senlis, le d ix-huit février mil neuf cent treize, enregistré;
Entre Madame Gérard Sidonie, épouse do Monsieur Grave, aucien hôtelier à Cires-les-Mello, avec teque elje dem eure actuellem ent à Neutlly- sur-Seine, 50, rue de Sablonville ;
D em anderesse com parant, con cluant et plaidant par M° Oscar Sa- vary, avoué ;
D’une p a rt;Et Monsieur Grave, dem eurant
Neuilly-sur-Seine, 50, rue de Sablon ville ;
D’autre part ;Il appert :
Que la séparation de biens a ôté prononcée d’en tre les époux Crave- Gérard.
Pour extrait :172 Signé : O. SAVARY.
A r t . 8 .
Etude de V!8 D H E R B E , huissier à Pont-Sainte-Maxence.
PREMIER AVIS
s ise à R e lI c -F g - lis c ,section de Gandicourl,avec C our, Ja rd in
et P arcelle de Terre, y a tten a n te
Mise à prix : 1 .2 9 0 francs.
15 Pi ces j e i erre11 Parcaües de Bois
sises terro ir de B E L L E - É G S . I S E ;
Mises à prix totales ; 4 .2 2 9 fr.2°
Et le LUNDI 1 0 MARS 1 6 1 3à d e u x heures,
en la Mairie d’Esohes,canton de Méru par M' BOURGEOIS, notaire :
UNE
ü p a i s o n BourgeoiseelMH sise à E s c h e s
avec cour, ja rd in , petit Lo s taillis et futaie.
Mise à prix, 9 .0 0 0 (r.
127 Pièces de Terre2 P arcelles da Bois
Suivant écrit sous signatures privées en date à Nogenl-sur-Oise dés huit et dix-huit février mil neuf cent treize, enregistré, Monsieur Gustave BARB10T a cédé à Monsieur André BELLARD, ouvrier mécanicien à Gré py-en-Valois, le fo n d s d e qui.» e a il le r ie , p lo m b e r ie c i c o u v er tu r e , qu’il fait valoir à N ogent-Jet pari ie te rro ir de B e lle -F g lis e .
Sises terro irs d’E s c h e s , V é r u , B o r n e l et F o sse u se .
Mises à prix totales : 8 (>74 fr.
2 Pièces de Terresises partie te rro ir de B o rn el
sur-Oise, rue de Bonvillcrs, num éro I 93, moyennant un prix et aux char-j ges et conditions exprimées audit | acte.
L’entrée en jouissance a été fixée ! au prem ier m ars mil neuf cent treize. |
La présente insertion sera renouvelée dans le num éro du six mars | mil neuf cent treize.
Domicile élu à Pont-Sainte-Maxence, ! en l’Etude de M ’ DHERBE, h u issie r .|
Pour insertion 168 DHERBE.
Mises à prix to tales : 1 ,9 4 0 fr,*ET
Une Pièce de Terreto rro ir d’i l é d o u v i l l c , canton de l’isle Adam.Mise à prix : 1 0 0 f r .
S ’adresser p our les renseigne* m en ls :
A !H'8 J a cq u e I, B o u r g e o is e t Q u en tler susdits.
Le CUUKiUEK DE L 018E
Études de E S C A V Y , B A U D E T e t C H A S T A IIM G ,
avoués à Sentis.
À M8 R n l é / c n u x , -notaire à Chantilly, dépositaire du cahier des charges ;
A Hl« G a l o y , notaire S P récy ; et à AI, L e g r a n d , 5, rue des Nations, à, Creil.
tièrem ent clos de murs e t de g rii- lage> 8itué à Senlis, lieu dit le Clos
u ™ aP‘ire > prés la Gare des m archandises, pouvant servir de chantier ou de jard in . — S’ad resser à M* Gazeau, notaire.
VENTE S U R LICITATION
dite de Jouvancouri;2».
l i r a ® Ü a 3 s ® ns i s e à S e u i l s ;
A g e n c e d e L o c a t io n ET
GERANCE D E P& O PR Ië T ë Scar foute boîte qui n’aurait pas au dos le portrait du “Pierrot crachant le feu” ne serait qu’une vulgaire contrefaçon du
9 , rue de G ouvieux , 9U N E M A IS O N
s i s e à C a m lH ïy ;
U N E M A ï S O Ns i s e à S t - N ic o la s - d ’A c y ,
ET
Diverses Pièoes de Terreen n a ture de
terre labourab le , pré et bois s i t u é e s t e r r o i r d e C o u r t e u i l .
L 'adjudication aura lieu le M A R D I l i M A R S tS i 1 3 , à 1 1 heures d u m a tin , en l’audience des criées du Tribunal civil de Senlis, au Palais de Justice de ladite ville, rue de la République,
S 'adresser pour les renseignem en ts :
1° A M,s F s e a v y , B a u d e t et C h a s i a i n g . avoués ;
2° A >1" P e t i t et G a z e a u , notaires à Senlis..- -1q rrnriw-nr
Études de SW« L o u i s E S C A V Y , avoué à Senlis,
e t de M ‘ B O U Q U E T , notaire à N euilly-én-Thelle.
/V V e n d r e ù U A m ia b le
1° Propriété Bourgeoisepouvant être convertie en usine ou industrie, a tü minutes d ’une gare.
C onsistant en :Principal corps d ’habitation cons
tru it en p ierres et briques, couvert en ardoises et zme, ainsi Composé :
En sous-sol : deux caves, une buanderie, une cave h charbon, une cuisine avec calorifère.
Au rez-de chaussée ; cuisine, salle à m anger, salon et b jféa* .
Au prem ier étage : 4 cham bres 1 feu, cabinet de toilette, salie de bains e t w .-e .
Au deuxièm e étage : 8 chambres à feu.
Grande cour dans laqueüese trouve un grand bâtiment Construit en pierres et briques, couvert en tuiles m écaniques, composé d’un rez-de-chaussée, de 3 cham bres et d’un grand g ren ier à fourrage.
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13.400 m ètres.P rix : 40.000 francs.
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Etude de Me BALÉZEAUX, notaire à Chantilly.
A vendre par adjudication publique et volontaire, le Dimanche 2 Mars 1913, à une heure e t dem ie, à Gouvieux, en la salle de la Mairie, par le m inistère de M° Balézeaux, notaire à Chantilly, 4 P iè c e s d e T e r r e , à Gouvieux.
A céder pour se re tire r des affaires, tr è s b on T a b a c , B u v ette ,Epicerie avec Salle de Bal, seul dans gentille bourgade de l’Oise. — Maison ancienne. — S’ad resser à M' D herbe, huissier.
Etude de M5 S O U R D E L , notaire à f o it-Saiate-M axence,
CREDIT FONCIER DR FRANCESUCCURSALE DE L’OISE2° Propriété Bourgeoise
sise à 4 kilom. de Chantilly, avec eau et gaz. Contenance : 8.000 m ètres.
P rix : 25 000 francs.
A vendre à l’am iable, M a is o n b o u r g e o i s e , située à Saint-Gervais- Pontpoint ( 2 kilom ètres de Pont- Sainte-M axence), avec jard in planté, le tout contenant 1.800 m ètres.
S’adresser à Me SOURDEL,
Étude de M« MAUG1N, notaire ,à Verberie (Oise).TENTE SUR LICITATION
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par le m inistère de M* B o e q u e t , notaire à Neuilly-en-Theüc,
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cher, cabinet de to ile tte , salle de bains.
Au 2e étage : cham bres de domestiques.
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A vendre à î’a ff iia b !e ,b e lle P r o p r ié té d e c a m p a g n e , située à 4 Kilomètres de la gare de Pont- Samtc-rfaxeiice, route de Compiègne, de la contenance de 21.300 m ètres.
S’adresser à M* SOURDEL.S’adresser à Me B a léze a u x .
notaire à Chantilly. 76; a * * r- On demande des ou vrier» »e t m in e u r s chez
M. SOLARI, à Magenta-Montataire.m
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S’adresser à M* SOURDEL.
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à m anger et salon.A l’étage : 3 grandes cham bres. G renier au-dessus, cave sous la
maison.Jardin de t .800 m ètres.
P rix ; iO.CQO francs.
L’adjudication aura lieu le L U N D I t O V A R S î 3 1 3 , à d e u x heures de Vaprès-m idi,' par le m inistère et en l’Elude de M* BOCQUET, nota ire à Neuiily-én Thelle.
P our k.s ren se ig n em en ts , s 'a dresser : .
A '«• K S C A V Y , avoué à Senlis, poursuivant la vente ;
Et à u» B O U Q U E T , notaire à Neui ly-en-T hdle, rédacteu r et dé posiia’ie du cah ie r des charges.
A vendre h l'amiable, b e l l e P r o p r i é t é de construction récente, avec grand jaijdi u, sise à F leurines.
S 'adresser à'M- SOURDEL.s e r v a n t a c tu e l l e m e n t d 'h ô te l
r e s ta u r a n t , b u v e t te e t tabacs ,s im é * - ù îts G a r e
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Revenu snnn. i par bail authentique : 3.0CÛ francs.
BËtnUliMEMENT : ET -
Un T erra in à Bâtird e 5 5 2 m è t r e ssitué au même lieu.
Étude de M8 P E T I T , notaire , - à Sentis.
A 'vendre h l’am iable, b e l l e P r o p r i é t e b o u r g e o i s e , sise à Pôm Sainte- Maxence, avec jard in d ’ag rément et potager, ie tout de la conte nanCe d ’environ 3.000 m ètres.
S’ad resser à M* SOURDEL.
5° iïiaisan Bourgeoisesise à Gouvieux, com prenant :
Cuisine, salon, salle â m anger et autres pièces.
G cham bres à coucher.Jardin e t communs divers.
P rix : 30 000 francs.
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P rix : 35.000 francs.
A louer, M a i s o n d e C o m m e r c e , sise à Senlis, rue de l ’A p - port-au-Pain, n« 9. — S’ad resse r à M« Petit, notaire.
A céder de suite, F o n d s d e C o m m erce d ’E n trep ren eu r d e S e r r u r e r ie e t M éca n ic ien .dans localité im portante. — S’adr. à M* Petit, notaire.
Etude de « • L o u is E S C A V *docteur en droit,
avocat, avoué à Senlis, rue de Villevert, n° 7.
j A vendre h l’amiable, b e a u J a r d in , sis à F leurines, de la contenance d ’environ 30 ares, avec pièce d’eau.
S’adresser à M* SOURDEL.
VIIA vendre à l’am iable, b e l l e P r o
p r i é t é b o u r g e o i s e , sise à Pont- Sainte- Maxence, rue de la République, n° H , com prenant maison
I d’habitation avec notam ment salle à m anger, 2 salons, salle de billa-d, 6 cham bres, g ren ier et vastes caves, concession d’eau, grand ja rd in , serre , kiosque, écurie, rem ise et au tres dépendances, le tout contenant environ 2 500 m ètres.
S’ad resser à M* SOURDEL.
VIIIA vendre à l’am iable, b e l l e P r o
p r i é t é d o c a m p a g n e , avec ja r din d’agrém ent, potager et bo is,eau abondante, à I 800 m ètres de la gare de Pont-Sainte-M axence
S’adresser à M8 SOURDEL.
JOUISSANCE I M M É D I A T E
Étude de M* R IC H A R D , notaire â Pont-Sainte-M axence.
. B on M obilier, à vendre par ad judication volontaire, à Pont-Sainte- Maxence, quai A rsène-B erdin, par le m inistère de M* Edmond Richard notaire à Pont-Sainte-M axence, lé Dimanche 23 Février 1913, à deux heures de relevée.
S’ad resser pour tous renseignem ents, à Si. L o u i s R i v e t , propriétaire, e t à Me B a l é z e a u x , notaire à Chantilly. 09
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A louer, C h a s s e su r 6 hectares de bois, au te rro ir d’Aumont, fieu dit le Chemin Royal. — S’adr. à M8 Petit, notaire. ’
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du M ôulin-Sîiint-ïronet du V ieux-cliem in-dc-^ont.
2°
Commune de VERNEÜIL(Oise) près Creil.
P o u r c a u s e t ie s a n t é ,
A
p our en trer en jouissance de suite ,A vendre à l’amiable, t r è s b o a
H ô te l - R e s t a u r a n t , susceptible d’augm entation, dans ville de 1 Oise, à une heure de Paris.
S’ad resser à M? SOURDEL.
A vendreh l’am iable, b o a F o n d s d ’E p i c e r i e - M e r c e r i c , situé danscommune de l'arrondissem ent de Senlis, sur ligne de chemin de fer en voie de construction.
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C A B I N E T D ’A F F A I K E St e r r o ir d e S e n l i s ,fieux dits « Glus de ia Santé »,
>< La Queue de la Brosse »,« Le Vieux Chemin de Pont »,
« La Fontaine aux Ma’.adi s », « Le Vaiotru ».
Pou ‘ p lu s am ples ren se ig n em en ts , s 'ad resser à :
M* E S C A V Y , avoué à Sentis, rédac teu r du cahier des charges, poursuivant la vente ;
Et au Greffe du Tribunal civil de Sentis, pour prendre connaissance du cahier des charges, tù il est dé-jJOSS.«tu»
Études de îl* G a s t o n L O IR , licencié en droit, avoué à Senlis,
24, rue de la République, successeur do M« Dklapoutk:
ci dè ta* B A L É Z E A U X , notaire a Chantilly.
située sur la roule de Creil à Pont,
com prenant :Corps d’habitation co n fo rtab le ,
vastes hàli-nen’s d’exploitation, écuries', étab les a vaches, plusieurs hangars, etc ...
Cour traversée par une source abondante alim entant une m are.
Jard ins, clos en pâtures, terres labourables.
Le tout d’une contenance de 4 hectares.
Location : 1 .2 0 0 f ra n c s .
Étude de M« Edm . CAILLAT,,huissier à Senlis.,M . L Û B G S O I S
1, ru e des Fossés,
à Crépy - en - V a lo isA céder de suite, b o n F o n d s
d e B o u r r e l i e r , dans gentille ré s idence de l’arrondissem ent de Senlis.
! S’ad resser à M<= SOURDEL.XII
A vendre à l’am iable, T e r r a i n pouvant servir à la construction et au jard inage, avec source abondante, de la contenance de un hectare environ, situé à proximité de la gare de Pont-Sainte-M axence. i
S’adresser à M8 SOURDEL.
XIIIA vendre par adjudication volon
ta ire , le Dimanche 2 Mars 1913, à deux heures, en 1 Etude de Me Sour- del, notaire, G P i è c e s d e T e r r e , sises territo ire de Sarron. 146
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et Boucheries, e tc ..., etc...
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L ocation : 2 .0 0 0 f ra n c s .A V E I V S ^ R E
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L oc at io n : 8 0 0 f r a n c s .
Cette proprié té , adm irab lem en t située ü p ro x im ité de la fo rê t d ’B a- la tte e t de l ’Oise, conviendra it à un en tra îneur, à un m archand de bestia u x , é leveur, etc ...
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S’adr. au Bureau du Journal, \ ce
s i s e à G O U V I E U X ,lieu d it L e R ep as , tiü 4,
L’adj idii.ation aura lieu le D lttA N f- , G U E 2 M A R S 1 9 1 3 , à une
heure de Vaprès m id i, en la Mairie de Gouvieux, par le ininis ère de M* BALÉZEAUX, notaire à (h a t/iifÿ .
S a lrc s tse r pour t. s renseignem en ts ■
A -M» G a s to n Î.O JR ;-avoué h Senlis, poursuivant ia ven te ;
A .113 y i in d o f , M o < a n d . t j s c a r y , avoués â Senlis, préseWfs ’S la vente ; !
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ON DEMANDEA céder par suite de décès, dam-
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.’* V E W i * R E
Superbe Bogheicaoutchouté, éta l de neu f,
S adresser à M. BOURDON, bouclier à Senlis. 114)
A vendre à l’am iable, M a is o n d ’h a b i t a t i o n , av. c Grange et Jardin, sise à Villers-Saint-Frambourg, rue de la Ruelle. — S’adresser à Me Dherbe, huissier.
TU par nous. Maire de la Ville de Fenlis apposée à l’article . La pour légalisation de la signature de
j Im prim erie Administrative et Commerciale de Senlis, Loup b e r t r o z , D irec teu r-A dm in ijffeM *11, place de l’Hôtel-de-ViJi».