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84* A nnée . 16 Numéro — CINQ CENTIMBS Dimanche 23 JOURNAL EjE SENLIS R édacteur en chef y lo n fr B E R T R im ------------ - - ^-s-- ___________ * ________ BUREAUX, RËDACTIQN & ADMINISTRATION S i a i i ï g - fil, Plaça de l’Hôtel-de-Vilie, flft SBBS&lfi TàlàPH O lC H K. « Les manuscrits, insérés ou nm, ne sont pas rendus. Paraissaat le Jeudi et le Dimanche, Paraissant la Jeudi et le Dimanche! assoit waiMEiBirT b iOtscj Mm *é», I, °" «’ABoan au Buicaax de Jcuraal si das s tou < ■ te I bnr#aQXd* posta. — i ’abonjaamaat ast parabla ’ “* J dayanoa et oontinuada plala droit Jusqa’i réc*ptloa *». | d’avis contraire. partent dm S- mm du SB dm eftaqaa s o i . E» 3H ® ‘m -3 S r S32SI B TIO M ÎÉül soioauuu ................ ©,2S j F*ît* divers............... . Ils •a «’acoapM ras besse*ttoe ae-nassou* n» 1 rxçpe auoaess, réglâmes, otg., «oncemant Pari* et les Départais «at» spaT^aea** airestamaatll ans bursanx du journal. Sentis, le 22 Février 1913 Cri d’alarme Elle a créé au prix de grands sacrifices, des . ouvres, l'assistance et de prévoyance; elle a favorisé le prodigieux essor de la mutualité, elle s’est penchée avec bonté sur la douleur et la misère humaine. Mais sans se faire l’illusion que la société puisse entièrement triompher de la nature, sans croire qu’il soit loisible à per sonne de maîtriser le sort et de fixer le bon heur, elle mesure l’étendue des ravages que causent la maladie, l’ignorance de l’hygiène, l’invalidité, elle suppute le nombre des efforts perdus et des in ortunes imméritées ; et elle voit indéfiniment ouvert devant elle le champ des espérances et des améliorations socia les. Pour réaliser progressivement la tâche qu’il ucçiVffifdir, la République a le devoir • - maintenir avec fermeté l’ordre à l’intérieur, de veiiler jalousement à l’équilibre de ses bud gets et à l’intégrité de sa puissance financière lis; fai e enfin tout ce qui dépend d’elle pour assurer à la France, dans le respect universel de notre dignité nationale, les bienfaits do la paix çxtéiieure. La défense nationale. La paix ne se décrète pas par la volonté d une seule puissance et jamais l’adage que nous a légué l’antiquité n’a été plus vrai qu’au jourd’hui ; il n’est possible à un peuple d’ètre efficacement pacifique qu’à la condiiioa d’ètre toujours prêt à la guerre. Une France diminuée, une France exposée par sa faute à des défis ou à des humiliations ne serait plus la France. Ce serait commettre un crime contre la civilisation que de laisser déchoir notre pays, au milieu de tant de na tions qui développent sans cesse leurs forces militaires. Notre armée et notre marine nous donnent, tous les jours, des preuves de leur dévouement, et de leur vaillance. Tournons vers elles notre pensée vigilante et ne recu lons devant aucun tfforl, devant aucun sacri fice pour les coasoi d r et les fortifier. D tas leur ’abeur .silencieux, elles sont les plus utiles aux Siairesdc notre diplomatie. Nos paroles de paix et d'humanité auront d’autant plus.de chance d’ètre écoutées qu’on noussau- i» «sfeux armés et plus résolus. Depuis plusieurs mois, nous travaillons avec l’Ençope, entière k conjurer ies .péri s d’une &iae redoutable. Fort de la confiance du Par lement et du pays, sûr de la fidélité de ses a> iiés et de ses amis, le'gouvernement de la Ré publique poursuivra avec persévérance une podtrque de franchise, de sagesse et de fer meté. C’est à servir celte politique, c’est à en maintenir l’unité dans l’avenir, que j emploie rai, sans défaillance, toute mon énergie. AU PARLEMENT Tué en sautant a’ua train Echos et Nouvelles Une belle fam ille. — M. Thomas-Ar- thur Stack de Purley est embarrassé : il ne trouve plus dans tout le calendrier légal <J ■ nom plaisant à son vingt-neuvième enf»nt qi i vient de naître. Ce père prolifique, âgé seulement de 54 ans, ne peut plus se rappeler les noms, les dates de naissance, ies lieux de séjour de plusieurs de ses enfants, dont vingt-deux vivent et se por tent bien sur vingt-neuf dont le ciel a gratifié ses deux unions. Plusieurs, qui s’étaient expatriés et établis dans les colonies anglaises, sont mariés et pi res dé famille. I aréducticn des taxes postales. — EtolJSJton frère 1rs Echos de l’exportation dit tenir de bonne source que, d’accord avec des représentants du commerce et de l'industrie, le comité consultatif des P. T. T. a adopié, dans une de ses de nières séances, la motion suivan econcerrant la réduction des taxés pos tales entre la France.et l’étranger. « Le gouvernement français ne prendra pas Un-môme l’initiative d’un àbaissemen de taxes avec un pays étranger. Mais chaque fois qu’une puissance étrangère nous aura précédés dans cette voie, le gouvernement s’empressera de la suivre. » En conséquence, des négociations vont avoir lieu incessamment avec les Elals-U- h et le Canada pour la réduction des taxes postales à dix ou quinze centimes. aerou antique. Le trib t si i y* de Compièghé a solu» tionné un procès int-ui^ par M. C'ément- Bayard, f- Cdàsrr.iftfeuris de ballons, à son voisin du hangar de la Morte B.euil, M. eb> querel. Ce demi r :îy,ii t, soi : prétexte dp protéger sa propriété, emoure tefe ci de.fil de.fer à pointes et de hauts j iquj ts ; ou tus, gênant la sort ie des dirigeables h sur lesquels.'notant* menti, le Dup><y-.ic-Lôme, vint, le'il août dernier, se déchirer par l’arrière, M Clément 12. F euilleton du COURRIER de L'OISE Jobic était restée un moment inter dite sous la violence de cette injonction. Mais elle reprit bientôt son assurance et osa affronter le regard de sa jeune maîtresse. • — le père s’appelle Pierre Gilbert, répondit elle. Quoiqu’il ait été condamné il paraît qu’il n’était pas coupable... Et il n’est venu trouver M. Paul que pour lui apporter les preuves de son in nocence. Berthe eut un rire amer. — Oui, c’est cela I la comédie continue, cet homme spécule sur quelque odieuse supercherie ; son audace égale son aveu glement ! Mais lui ! lui ! le fi s de cet nomme ! il va prêter les mains à ce der nier mensonge, soulever un nouveau scandale ! . — Oh! ne dites pas cela, Mademoi selle, fit l’enfant avec un geste sup pliant ; car vous vous repentiriez d'a voir été injuste. M. Paul est incapable de vous faire de la peine, et la preuve, c’est que demain il sera parti — Où va-t-il ? — A Montpellier, où son père a été condamné. Berthe retomba sur le divan, muette, le sein gonflé, le regard fixé au parquet. Elle resta ainsi quelques minutes ; puis, tout à coup, elle releva le front. EPe venait d'entendre M. Gautier l’appeler à travers la porte. — Va ! dit-elle ; laisse-moi ! je veux voir mon père. Quand il se sera éloigné, tu viendras me retrouver. Jobic alla ouvrir aussitôt, et M. Gau tier entra. — Chère^enfant, dit le vieillard, ah ! — On vient de me l’assurer. — Et vous a-t-on fait connaître en même temps où se rend M. Didier ? — Non !.. Mais n’est ce pas clair ? :1 a compris qu’il ne pouvait rester p'us longtemps dans une ville où l'histoire de son père est maintenant dévoilée. . et j’estime qu’il n’aura plus envie d’y revenir ! Berthe secoua la tête avec force. — Eh bien ! détrompez-vous! répli- qua-t-eüe. Car s’il s’éloigne, c'est pour se rendre à Montpellier, où, paraît-il, Pierre Gilbert a été condamné; il n ’a -J'u”.'ï 9^pensée que d’y rechercher les preux ej de l’innocence de son père !.. M. Gautier ne répondait pas ; la pâ leur avait envahi ses traits; il était livide. : — Mon père!... s’écria Berthe en lui prenant |es mains. —: Caisse moi, chère enfant... bal- bu'ia ;e vieillard. — Vous êtes soutirant ?.. — Tint d’eaènements en si peu de temps m’ont bou’eversé. Oh ! qu e je le hais, ce malheureux, pour tout le mal qu’il nous a fait ! M Gautier attira doucement sa fille dans ses bras et oublia ses lèvres dans ses cheveux. Tais-toi ! tais-toi ! murmura-t-il d un ton brisé ; il ne faut maudire per sonne ! Tu es jeune ; tu ne connais rien de la vie; et si les événements qui viennent de s’accomplir ont été bien cruels pour nous tous, peut-être n’est-ce pas a toi qu’il appartient de condamner ceux que tu accuses. Je ne vous comprends pas. Berthe resta immobile et droite, comme si elle eut été changée en une statue de marbre. Mais cela dura à peine ; presque aus sitôt ei e revint à elle, et son visage s’empourpra de honte : Lu 1 dit-elle la gorge serrée. Lui 1 tu t es trompée ! — Oh ! non, Mademoiselle. Tu l’as vu ? — A l’instant. — Où cela ? — Dans le parc. Berthe courut à la fenêtre,, p'ongea son regard au dehors et se retira ins tantanément, par un mouvement de pudeur offensée.

Paraissaat le Jeudi et le Dimanche, JOURNAL EjE SENLIS Jeudibmsenlis.com/data/pdf/js/1913/bms_js_1913_02_23_MRC.pdf · eiastrein!ed(j25fr.parjour pendant un mois. Ce

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Page 1: Paraissaat le Jeudi et le Dimanche, JOURNAL EjE SENLIS Jeudibmsenlis.com/data/pdf/js/1913/bms_js_1913_02_23_MRC.pdf ·  eiastrein!ed(j25fr.parjour pendant un mois. Ce

8 4 * A n n é e . — A ® 1 6Numéro — CINQ CENTIMBS Dimanche 23

JOURNAL EjE SEN LISR é d a c t e u r e n c h e f y l o n f r B E R T R i m

■------------ — - - ^ - s - - ___________ * ________

BUREAUX, RËDACTIQN & ADMINISTRATIONS i a i i ï g - fil, Plaça de l’Hôtel-de-Vilie, flft SBBS&lfi

T à l à P H O l C H K. «

Les m anuscrits, insérés ou n m , ne sont pas rendus.

Paraissaat le Jeudi et le Dimanche,Paraissant la Jeudi et le Dimanche!

a s s o i t waiMEiBirT bi Otscj Mm *é», I , °" «’ABoan au Buicaax de Jcuraal si dass tou< ■ te I bnr#aQX d* posta. — i ’abonjaamaat ast parabla’ “* J d ayanoa et oontinua da plala droit Jusqa’i réc*ptloa■ * ». | d’avis contraire.

p a r te n t dm S- mm du SB dm eftaqaa s o i .

E» 3H ® ‘m - 3 S r S32SI B T I O M Î É ü l

so io a u u u ................ ©,2S — j F*ît* divers............... . Ils —•a «’acoapM ra s b’esse*ttoe ae-nassou* n» 1 rxçpe

au oaess, réglâmes, otg., «oncemant Pari* et les Départais «at» spaT^aea** airestamaatllans bursanx du journal.

Sentis, le 22 Février 1913

Cri d ’alarme

■ Elle a créé au prix de grands sacrifices, des . ouvres, l'assistance et de p révoyance; elle a

favorisé le prodigieux essor de la mutualité, elle s ’est penchée avec bonté sur la douleur et la misère humaine. Mais sans se faire l’illusion que la société puisse entièrem ent triom pher de la nature, sans croire qu’il soit loisible à per­sonne de m aîtriser le sort et de fixer le bon­heur, elle m esure l’étendue des ravages que causent la m aladie, l’ignorance de l’hygiène, l’invalidité, elle suppute le nombre des efforts perdus et des in ortunes im m éritées ; et elle voit indéfiniment ouvert devant elle le champ des espérances et des am éliorations socia­les.

Pour réa lise r progressivem ent la tâche qu’il ucçiVffifdir, la République a le devoir

• - maintenir avec ferm eté l’ordre à l ’intérieur, de veiiler jalousem ent à l’équilibre de ses bud­gets et à l’in tégrité de sa puissance financière lis; fai e enfin tout ce qui dépend d’elle pour assurer à la F rance, dans le respect universel de notre dignité nationale, les bienfaits do la paix çxtéiieure.

La défense nationale.La paix ne se décrète pas par la volonté

d une seule puissance et jam ais l’adage que nous a légué l’antiquité n ’a été plus vrai qu’au­jourd’hui ; il n’est possible à un peuple d’ètre efficacement pacifique qu’à la condiiioa d’ètre toujours prêt à la guerre .

Une France dim inuée, une F rance exposée par sa faute à des défis ou à des humiliations ne serait plus la F rance. Ce serait commettre un crime contre la civilisation que de la isser déchoir notre pays, au milieu de tant de na­tions qui développent sans cesse leurs forces militaires. Notre arm ée et notre m arine nous donnent, tous les jours, des preuves de leur dévouement, et de leur vaillance. Tournons vers elles notre pensée vigilante et ne recu ­lons devant aucun tfforl, devant aucun sacri­fice pour les coasoi d r et les fortifier.

D tas leur ’abeur .silencieux, elles sont les plus utiles aux Siairesdc notre diplomatie. Nos paroles de paix et d 'hum anité auront d’autant plus.de chance d ’ètre écoutées qu’on noussau- i» «sfeux arm és et plus résolus.

Depuis p lusieurs mois, nous travaillons avec l’Ençope, entière k conjurer ies .péri s d’une & iae redoutable. Fort de la confiance du P a r­lement et du pays, sûr de la fidélité de ses a> iiés et de ses amis, le 'gouvernem ent de la Ré­publique poursuivra avec persévérance une podtrque de franchise, de sagesse et de fer­meté.

C’est à servir celte politique, c’est à en maintenir l’unité dans l’avenir, que j em ploie­rai, sans défaillance, toute mon énergie.

AU PARLEMENT

Tué en sau tan t a ’ua t rain

Echos et NouvellesU n e b e l l e f a m i l l e . — M. Thomas-Ar-

thur Stack de Purley est em barrassé : il ne trouve plus dans tout le calendrier légal <J ■ nom plaisant à son vingt-neuvième enf»nt qi i vient de naître.

Ce père prolifique, âgé seulem ent de 54 ans, ne peut plus se rappeler les noms, les dates de naissance, ies lieux de séjour de plusieurs de ses enfants, dont vingt-deux vivent et se p o r­tent bien sur vingt-neuf dont le ciel a gratifié ses deux unions.

Plusieurs, qui s’étaient expatriés e t établis dans les colonies anglaises, sont m ariés et p i­res dé famille.

I a r é d u c t i c n d e s t a x e s p o s t a l e s . — EtolJSJton frère 1rs E chos de l ’exporta tion dit tenir de bonne source que, d’accord avec des représentants du commerce et de l'industrie, le comité consultatif des P. T. T. a adopié, dans une de ses de nières séances, la motion suivan econcerran t la réduction des taxés pos­tales entre la F rance.et l’é tranger.

« Le gouvernement français ne p rendra pas Un-môme l’initiative d’un àbaissem en de taxes avec un pays é tranger. Mais chaque fois qu’une puissance étrangère nous au ra précédés da ns cette voie, le gouvernem ent s’em pressera de la suivre. »

En conséquence, des négociations vont avoir lieu incessamment avec les Elals-U- h et le Canada pour la réduction des taxes postales à dix ou quinze centim es.

aerou antique.Le trib t s i i y* de Compièghé a solu»

tionné un procès in t-u i^ par M. C 'ém ent- Bayard, f- Cdàsrr.iftfeuris de ballons, à son voisin du hangar de la Morte B .euil, M. eb> querel.

Ce dem i r :îy,ii t, soi : prétexte dp protéger sa propriété, em oure te f e ci de.fil de.fer à pointes et de hauts j iquj ts ; ou tus, gênant la sort ie des d irigeables h sur lesquels.'notant* m en ti, le Dup><y-.ic-Lôme, vint, l e ' i l août dernier, se déchirer par l’arrière , M Clément

1 2 . F euilleton du COURRIER de L'OISE Jo b ic é ta it restée u n m o m e n t in te r ­dite sous la violence de cette in jonction. Mais elle rep r i t b ien tô t son a s su ra n c e et osa affronter le r e g a rd de sa jeune m aîtresse . •

— l e père s’appelle P ie r r e G ilbert, répond it elle. Q u o iq u ’il a it été condam né il p a ra î t q u ’il n ’é ta it p a s coupable .. . E t il n ’est v en u t ro u v e r M. P a u l que p o u r lu i a p p o r te r les p reu v es de son in ­nocence.

B erthe eu t un r ire am er.— Oui, c’est cela I la comédie continue,

cet h o m m e spécule s u r que lque odieuse supercherie ; son audace égale son aveu glem ent ! M ais lui ! lui ! le fi s de cet n o m m e ! il va p rê te r les m a in s à ce d e r ­n ie r m ensonge, sou lever u n nouveau scandale ! .

— O h ! ne dites pas cela, M adem oi­selle, fit l’enfan t avec u n geste s u p ­p l ian t ; ca r v o u s vous repentiriez d 'a ­vo ir été in juste . M. P a u l est incapable de vous faire de la peine, et la p reuve, c’est que d em ain il se ra par t i

— O ù va-t-il ?— A M ontpellier, où son p è re a été

condam né.B erthe re to m b a su r le d ivan, m uette ,

le sein gonflé, le reg a rd fixé au p a rq u e t . Elle re s ta ainsi quelques m in u te s ; puis, to u t à coup , elle re leva le fron t. EPe venait d 'en tendre M. G au t ie r l ’appeler à t ra v e r s la porte .

— V a ! dit-elle ; laisse-moi ! je veux v o ir m o n père. Q u a n d il se sera éloigné, tu v iendras me re trouver .

Job ic alla o u v r i r aussitô t , e t M. G a u ­tier e n tra .

— Chère^enfant, dit le vieillard, ah !

— On vient de me l’assurer .— Et v o u s a-t-on fait conna ître en

même tem ps où se rend M. D id ier ?— Non !.. Mais n ’est ce pas c la ir ? :1

a compris qu ’il ne p o u v a i t re s te r p 'u s longtemps d an s une ville où l 'h istoire de so n père est m a in te n a n t dévoilée. . et j ’estime q u ’il n ’a u ra p lu s envie d’y revenir !

B erth e secoua la tête avec force.— Eh bien ! d é tro m p ez-v o u s! répli-

qua-t-eüe. Car s’il s’éloigne, c 'est p o u r se rendre à M ontpellier, où, paraît-il , P ierre G ilbert a été c o n d a m n é ; il n ’a

-J 'u”.'ï 9^pensée que d’y rechercher les preux ej de l’innocence de son père !..

M. Gautier ne ré p o n d a i t p a s ; la p â ­leur avait envah i ses t r a i t s ; il é tait livide. :

— Mon p è re ! . . . s’écria B erthe en lui prenant |es mains.

—: Caisse moi, chère en fan t . . . bal- b u 'ia ;e vieillard.

— Vous êtes sou t i ran t ?..— T in t d ’eaènem ents en si peu d e

tem ps m’on t b o u ’eversé.— Oh ! qu e je le hais, ce m a lheu reux ,

pou r tout le m al q u ’il n o u s a fait !M Gautier a t t i ra doucem ent sa fille

dan s ses b ras et oublia ses lèvres dans ses cheveux.

Tais-toi ! ta is - to i ! m u rm u ra - t - i l d un ton brisé ; il ne fau t m aud ire per­sonne ! Tu es jeune ; tu ne conna is rien de la vie; et si les événem ents qui v iennent de s’accom plir on t été bien cruels pour n o u s tous, peu t-ê tre n ’est-ce pas a toi q u ’il app a r t ien t de co n d am n er ceux que tu accuses.

Je ne vous com prends pas.

Berthe resta im m obile et droite, com m e si elle eut été changée en une s ta tue de m arbre.

Mais cela du ra à peine ; p resque a u s ­sitôt ei e rev in t à elle, et son visage s’e m p o u rp ra de hon te :

— L u 1 dit-elle la gorge serrée. Lui 1 tu t es t rom pée !

— Oh ! non , Mademoiselle .— T u l’as vu ?— A l’ins tan t .— O ù cela ?— D an s le parc.B erthe c o u ru t à la fenêtre,, p 'ongea

son rega rd au dehors et se re t i ra in s ­t a n tan ém en t , p a r u n m o u v em en t de p u d eu r offensée.

Page 2: Paraissaat le Jeudi et le Dimanche, JOURNAL EjE SENLIS Jeudibmsenlis.com/data/pdf/js/1913/bms_js_1913_02_23_MRC.pdf ·  eiastrein!ed(j25fr.parjour pendant un mois. Ce

£ f t « Ç flU liJK K D i i O l S l- *

dem andait que son voisin, qui excédait ainsi son droit de propriété , fût obligé de démolir en tièrem ent ces clôtures.

Le tribunal, en ce qui concerne l’accident du D upuy-de-Lôm e, a reconnu la responsa­bilité de M. Coquerel et l’a condamné au paie­m ent de domm ages et in térêts à fixer par é ta ts En ce qui concerne la clôture, le tribu­nal dit que, dans le délai de quinzaine è dater du jugem ent, Coquerel devra supprim er les tiges pointues surm ontant ses clôtures à peine <l’u> eiastrein!ed(j25fr.parjour pendant un mois. Ce délai passé, M. Clément pourra les détru ire aux frais du défendeur.

Ce dernier a l’intention de faire appel du jugem ent.

Une ïête patrioiipe à Compièpe.(Su ite .)

Puis M. Morlière, p rés i ien t de la Com piégnoisc, se lève.

A llo cu tio n s de M M . M orlière ' et L ang lo is.

Le dévoué président offre tout d’abord à MrneLaly, une superbe gerbe de Heurs,

fttisî se tournant vers le héros de la fête, i. Morlière dit toute l’émotion qu'il

éprouve e n ju i remettant ce simple souve nir, remercîmént de longues années de labeur et de devoir.

Nous espérons, continue-t-il, vous voir encore longtemps parmi nous.

M. le président de la C om piègno ise , ter mine son discours fort applaudi par un sou venir ému envers les gymnastes disparus et en saluant M. Rabot, doyen du Conseil municipal qui a tenu en dépit de son âge, à assister au banquet.

De nouveau, le ban sonore vibre sous les voûtes des Minimes puis M. Langlois, moniteur de la N oyonna ise , qui, en 1868, commença ses premiers exercices dans cette même salle, vient dire àM. Laly, tou­te l’affectueuse sympathie que lui vouent ses anciens élèves et retrace rapidement lac a rr iè re du décoré d’au jo u rd ’hui. On ap­plaudit chaleureusement M. Langlois, puis M. Cazier prend la parole.

Discours de M . Cazier.M. Cazier apporte àM . Laly les félicita­

tions de l’Association départementale et il rappelle le rôle prépondérant qui fut, dès sa fondation, en 1896, joué dans cette Association par le héros de cette fête qui est le président d’honneur de la Société. Jamais on ne fait en vain appel à l’expé­rience et au dévouement de ce vénéré doyen. Son nom servira plus tard d’exem­ple aux générations à venir.

« Au nom de tous les assistants du ban­quet et aussi au nom des gymnastes qui se réuniront bientôt dans une grande fête et s ’y inscriront, nous vous offrons ce livre d ’or. Avec Mme Laly, le soir, vous Jefeuil- ieterez et vous verrez les noms de vos amis, de tous ceux qui, comme vous, n’ont qu’un idéal, faire le bien. »

M. Cazier termine son improvisation en remerciant M.’Cazaletde sa présence par­mi nous et en exprimant le désir de le voir souvent revenir dans l’Oise.

Un vieil ami de M. Laly, M. Fournier, président du Conseil des Prud’hommes, rend ensuite hommage à M. Héquet, suc­cesseur de M. Laly.

Enfin, M. Cazalét se lève à son tour. Il annonce qu’il a envoyé à MM. Loubet, au- cien président de la République, Mille- rand et Etienne, ancien ministre et actuel ministre de la Guerre, le télégramme sui­vant :

« En remettant la croix de la Légion d’honneur à notre doyen Laly, la pensée des gymnastes réunis au banquet va vers vous dans un sentiment de reconnaissan­ce et d’affection. Le parrain, Charles Ca- zalet. »

M. Cazalet dit ensuite toute sa joie d’a­voir été appelé à remettre la croix des braves à l’excellent français qu’est M. Laly. M. Laly, dit l’orateur, a donné pen­dant toute sa vie, le plus bel exemple de patience et de dignité.

Au milieu de tant de choses qui chan­gent, la L égiond’honneur a gardé sa pu­reté, son légitime rayonnement, c’est pourquoi la place de notre ami était par­mi ses membres.

« Constant Laly, levez-vous. Au nom du peuple français et au nom des pouvoirs qui me sont'conférés par le Président de ia République, je vous fais chevalier delà Légion d’honneur. »

Une immense acclamation salue legeste et Jes paroles qui l’accompagnent.

M. Laly, très ému, remercie, et la fête se termine par un triple ban en son hon­neur,

Les Retraites ouvrières.Les pensions de retraites ouvrières et

paysannes suivantes, ont été homologuées par le ministre du Travail :

MM. Richard à Péroy-les-Gombries, Charpentier à Neuilly-en-Thelle, Thierry à Pont-Sainte-Maxence, Teltier à Nogent- sur-Oise, Scriveà Précy, Seurot à Greil, Thirard, à Pont, Delaplace à Saint-Yaast- les-Mello, Delaître à Réez Fosse-St-Mar- tin, Boucher à Mareuil-sur-Ourcq, Caron à Yauciennes, Cagnet à Lévignen, Belle- mère à Jrum illy , Boufïlet à Sl-Leu-d’Es- serent, lioupin à Creil, Gaisne à Boran, Decaix à Pont, Thuillier à Yerberie, Col- pin à Eméville, Chaux à Bouillancy, Du- theil à Creil, Guichard à Thiverny, Po- goaiit à Creil, Petit à Lagny-le-Sec, Pril- leux Auguste à Nogent-sur-Oise, Levert à Villeneuve-sur-Verberie, Poulain à Bras­seuse, Villain à Nogent-sur-Oise, Privé à Saint-Vaast-les-Mello, Noret au Mesnil- en-Thelle.

Mines Cartier à Séry-Magneval, Meu- nie, à Villers-sous-Saint Leu, Lefèvre à Yauciennes, Ballon à Mareuil sur Ourcq, Landescher aFoulangues, Lagand à Creil, Rousseau à Chevreville, Deshayes à Bo­ran, Piquet à Lamorlaye, Caron à Béthisy Saint Pierre, Dusseaux à Mesnil-en-Thel- le, Boutrel a Chévreville, Minquet à No- gent-sur Oise, Mlle Boursier à Pont, Mmes Aubin à Chambly, Lacorne à Lévi­gnen, Poulain à Brasseuse, Colas à Yerbe­rie, Poney à Verberie, Lacroix à Creil, Mlle Pape à Pont, Mmes veuve Verdin, à Neuilly-en-Thelle ; Lerambert à Creil.

Projet de Fédération des groupes commerciaux et industriels de l’Oise.Gomme suite à une réunion prépara­

toire qui s’est tenue à Clermont, a laquel­le assistaient trois délégués de l’Union, les différents Syndicats, Associations, Unions de Beauvais, Breteuil, Compiègne, Clermont, Liancourt, Mouy, Noyon, Sen­lis, dans un esprit de mutualité, pour cen-

■ traliser et faire aboutir les efforts faits par ces groupements pour la défense des in­térêts du petit et moyen commerce, de la petite et moyenne industrie, de tous les

Satentés en général, une réunion se lien- ra le dimanche 28 février, au Cercle com­

munal de Clermont, à deux heures de l’après-midi, à laquelle sont convoqués les présidents et membres des bureaux délé-

fués des Associations, Syndicats ou Unions es commerçants et patentés existant dans

le département de l’Oise.

Concours de Prime d’honneur et de Prix culturaux.

Le délai d ’inscription pour le concours de prime d’honneur, de prix culturaux et de prix de spécialités qui doit se disputer dans l’Oise en 1913, sera clos le 1er mars prochain.

Nous engageons tous les bons cultiva­teurs de l’Oise, à présenter à ce concours officiel, soit toute leur culture, soit la spé­cialité qu’ils jugent la plus méritante (cul­ture de betteraves, vacherie, outillage, manutention, etc.).

Ils doivent, sans tarder, demander à la Sous-Préfecture les imprimés nécessaires et les renvoyer à l’Administration à la fin du mois.

Ce sont les lauréats de prime d’honneur et de prix culturaux d’autres départe­ments qui composent le jury, sous la p ré­sidence d’un inspecteur général de l’Agri­culture.

La visite des concurrents aura lieu avant la moisson de 1913.

Des objets d’art et des sommes impor­tantes sont affectés à ce concours.

Les Elections de 1913.On sait qu’aux term es de la loi, les Conseils

généraux et d’arrondissem ent doivent ôtre renouvelés par moitié tous les tro is an s. Les sièges ont é té , à cet effet, divisés en deux ries. Ceux de la prem ière sé rie , pour le Con­seil général, ayant été soumis au renouvelle- m ent en 1910, ce sera , en 1913, le tour de ceux de la deuxièm e série . Pour les sièges du Con­seil d’arrondissem ent, le renouvellem ent aura lieu dans les cantons dont le rep résen tan t au Conseil général ne se ra pas soum is au renou­vellem ent, de telle sorte qu’il n’y ait qu’une élection par canton.

Voici la liste des cantons où les élections auront lieu avec les noms des conseillers sor­tants :

C o n s e i l g é n é r a l .A rrond issem en t de Sen tis .

C répy-en-V alo is, M. le Dr Chopinet. député P ont-Ste-M axence, M. Decroze, négociant, S en tis , M. Dupui3, m aire de Pontarm é.

C o n s e i l d ’a r r o n d i s s e m e n t .A rro n d issem en t de Sen tis .

B e lz , M. D elozanne.C reil, MM. Aury-Pauquet et Coquatrix. N anteu il-le-R audou in , M. Saliez. N eu illy -en -T h e lle , M. Vignon, propriétaire

L e S o n g e d u M a r i.E x tr a i t d 'u n m anuscrit trouvé

d ans les ru in e s des A rènes de Sen lis , le 2 fé v r ie r 1912.

C'était pendant l’horreur d’une profonde nuit.La mère de ma femme, devant moi s’est montrée. Comme au jour du mariage, pompeusement fardée Ses vieux ans n’avaient point ahattu sa fierté. ’ Même, elle avait encore cet éclat emprunté,Dont elle eut soin de prendre et d’orner son visage Le jour où par malheur, je me mis en ménage. ’ Gendre ! m'a-t-elle dit, fils digne de moi,.Te veux avec ma fille, habiter sous ton toit,Vous admirer tous deux et manger à ta table,Mon fils, en achevant ces mots épouvantables,Son ombre vers men lit a paru se pencher Et moi, je lui tendais les mains pour l’étrangler Mais je n’ai plus trouvé qu’un horrible mélange,De poudres et de fards, de cheveux de rechange,Et comble de l’horreur, un râtelier très vieux Que des chiens dévorants, se disputaient entr’eux.

Pour copie conforme,C. P.

«-------P h a r m a c i e o u v e r t e .

Demain dimanche, M. Bardou, rue de l’Apport-au-Pain.

H o m o n y m ie .Les frères Magnier Alexandre, Paul,

A'bert, à Senlis, nous prient de dire qu’ils n ’ont rien de commun avec un sieur MaS gnier, condamné pour un vol d’outils.

Il va sans dire qu’il ne s’agit que d’une homonymie. Le condamné de l’autre jour e tt un nommé Xavier Magnier, 40 ans, avec lequ 1 MM. Magnier n’ont bien e n ­tendu, rien de commun.

Dont acte.

A u T h é â t r e .Le Sun g F ran ça is .

Dans mon compte-rendu de jeudi de la pic e S a n g F r a n ç a is , qui a remporté un si vif succès au théâtre municipal de Senlis, les lecteurs auront lu entre les lignes les réserves que je faisais, non pas sur la pièce en tant que spectacle, encore moins sur l’excellente interprétation des acteurs, mais plutôt sur l’opportunité du sujet choisi. Je suis heureux de voir une confirmation de mon point de vue dans le J o u r n a l de v en d red i et par un écrivain des plus qualifiés : M. Charles Humbert, sénateur. Dans un article « L’Eflbrt Français », l’ancien rapporteur du budget de la guerre dit :

« Ce n’est plus l’heure d’exalter dans la foule, par des procédés de café-coniWt, j un patriotisme ignorant de notre cpriàivjàJ réefle par rapport aux autres puissances “ de l’Europe. »

Je n ’aurais pu si bien dire. A mon humble avis, il ne faut pas vouloir faire donner au théâtre plus qu’il ne peut don­ner. Veut-on compter sur lui pour mora­liser, entraîner ou régénérer les peuples, on fera œuvre stérile.Le théâtre doit rester le théâtre, c’est-à-dire quelque chose d’agréable et de sain.

En développant notre amour du beau, il pourra devenir moralisateur mais ce sera là ce que les médecins appellent un effet secondaire.

Je profite de l’occasion que j ’ai de reve­nir sur cette intéressante soirée pour réparer un oubli que je considère comme regrettable :

Je n’ai pas félicité M. Lhostys de la façon probe et consciencieuse dont il a rendu le personnage du vieux lorrain patriote, Antoine Valmy, ancien capitaine de 1870, c’est un type de vieux guerrier adouci par l’âge, âme d roite et fière, cœur généreux. M. Lhostys dans ce rôle a trouvé les accents qu’il fallait. Mais pourquoi prononce t il aréoplane ? Est-ce pour ne pas se singulariser, attendu qu’il s’agit d’une pièce populaire et que cette prononciation est tellement répandue que l’Académie est bien capable, un jour, de la sanctionner. Et puisque je suis sur le chapitre des ’ colonel danspose sous Védige protectrice du drapeau Il s’agit évidemment d’une coquille dans le manuscrit, d’une faute de copiste, et mon intention n ’est nullement de chercher une misérable chicane à M. Silvestre dont j ’admire le beau talent, mais plutôt de montrer le danger qu’il y a à mêler les styles. C’est une petite critique à l’adresse des auteurs. Ah ! si tout le monde voulait parler le langage simple, sans chercher de grands mots que l’on risque d’estropier !

N’insistons pas. D’ailleurs ces petits lapsus passèrent inaperçus.

R . C.

de se déplacer à cette époque, ne perdra rien de son intérêt, car les Cotteréziens présenteront sur le terrain une équipecomplète.

Tout en souhaitant bonne chance, aux visiteurs, espérons que les « Verts et Blancs » seront à hauteur de leur tâche et continueront leur série de brillants suc­cès. ___________

D’A venir, L 'E spéranceet la Jeunesse de C répy.

Plus heureuse que la 38 équipe, qu’une dépêche de la dernière heure avait infor­mée de la défection, de la 2“ équipe 1’ «Espérance Bélhysienne », la 4° de la « Jeunesse de Crépy » a rencontré diman­che dernier, à Béthisy-Sainl-Martin, la 2” de 1’ « Avenir » de ce pays.

Malgré tome l’énergie dont les équi- jv.-ors de B éth isy , o n t fait preuve et les pro­grès faits par celte équipe, Les Verts et Blancs ont gagné 11 partie par cinq buts à deux.

M atch R etour Pendant que la 2e équipe de l’Avenir se

faisait battre par la 4* de Crépy, la 1" était allée à Béthisy-Saint-Pierre pour se rencontrer avec la l r0 de l’Espérance, et ont fait match nul, 1 à I.

Nous donnerons, dans un prochain nu­méro, le compte rendu de ce match qui fut intéressant.

F a u x b r u i t s .Notre honorable concitoyen M. Leplâtre,

nous prie de remercier les personnes qui lui ont témoigné de la sympathie dans les circonstances pénibles qu’il vient de tra ­verser.

Il informe sa clientèle qu’il continuera son commerce comme par le passé, con­trairement aux bruits mis en circulation dans un but que l’on conçoit facilement.

Syndicat des CharcutiersDans leur réunion du dimanche 16 fé­

vrier dernier, les charcutiers de l’arron­dissement de Senlis ont renouvelé comme il suit leur bureau :

Président, M. Gauthier ; vice-président, M. Boursier ; secrétaire-trésorier, M. Ro­bert.

traversC o n s e i l M u n ic ip a l .

L’abondance des matières nous oblige à renvoyer Je compte rendu du Conseil Mu­nicipal à notre prochain numéro.

Jeunesse de Crépy.Le Comité des Sports de notre société

avaibpour le dimanche 2 mars, arrêté le match sensationnel de la saison 1912- 1913. Il s’agissait, pour la l r9 équipe, de lutter, au terrain de Mermont, contre l’équipe l r’ de «Championnat Sports »,ac­tuellement 3e du championnat de Paris, derrière l’équipe renommée de 1’ « Etoile des Deux-Lacs (qui ne l’a battue que par 3 à 2) et le Patronage Ollier. Or, une de­mande faite par le F. G. S. P. F., flatteuse pour les Verts et Blancs, puisqu’elle re ­connaît le bon état du terrain de notre so­ciété vient contrecarrer nos projets.

C’est en effet à Crépy que se jouera une , . manche de la demi-finale du Championnatlapsus, notons “it.-.-J#® France, entre les champions de l’Oise

v.n.e_°™ !s ? n- ®êbre r „ cye- e t ceux de l’O rlé a n a is . C e tte c irc o n s ta n c epar elle même n’eût point empêché la partie projetée, puisque le J. C. possède deux terrains, mais la position actuelle des équipes dans le championnat de l’Oise laisse entrevoir la qualification de la Jeunesse de Crépy pour se rencontrer contre l’Orléanais, de là l’impossibilité de matcher « Championnet Sports ».

Cette très intéressante partie est donc subordonnée au résultat du Championnat de l’Oise qui sera connu probablement demain soir.

En attendant, malgré tout, le plaisir que nous aurions de recevoir au plus tôt les équipiers parisiens, nous nous permettons d’espérer, et nos amis le comprendront bien, que nous n’aurons par la faculté de les voir le 2 mars prochain.

Le secrétaire de la G. S . J . C.

— A la fonderie Véry, Dufossé Alphon­se, 33 ans, demeurant quai d'Aval, a reçu un grain de limaille de bronze dans l’oéil droit.

— A l’Electricité, Thenerkauf Max, 34 ans, électricien, demeurant rue de Gournay, a été brûlé à l'avant-bras droit par le courant électrique, il est atteint de brûlure infectée de ce membre.

L a noyée identifiée. — Ainsi que nous le disions dans noire dernier numéro, plu­sieurs pistes pour établir l’identité de cet­te femme, paraissant sérieuses, il a été procédé mercredi à 3 heures, à l’exhuma­tion de la noyée qui a été formellement reconnue par son mari, Mellé Georges, habitant Beaumont (Seine-et-Oise), qui avait eu d’elle trois enfants. 11 avait dû se séparer de sa femme pour vivre avec ses enfants, à cause de ses habitudes d’intem­pérance, elle se nomme Juliette-Euphémie Lyon, née le 28 août 1873, à La Bouverie, province de Hainaut (Belgique). On sup­pose en raison de ses habitudes d’intem­pérance, qu’elle sera tombée à l’eau alors qu’elle ne jouissait pas de toute sa lu­cidité.

O bjets trouvés. — Mlle Fernande Le- comte, demeurant rue du Parc, a trouvé sur la passerelle de ce dernier, une clef qu’elle a déposée au commissariat.

— Il a été trouvé rue Charles-Augusle Dugué, un portemonnaie en cuir rouge, presque neuf, contenant une certaine som­me. Le réclamer au commissariat.

U n io n c a t h o l i q u e d u P e r s o n n e l d e s c h e m i n s d e f e r .

Nous rappelons à nos lecteurs que jeudi prochain, jou r de la mi-carême, Y Union ca tho lique des E m p lo y é s de chem ins de fe r donnera sa séance récréative. Les personnes qui désireraient des cartes feront bien de se presser, car les listes de location sont déjà presque entièrement couvertes.

Pour la location s’adresser chez M. l’abbé Cugnière, rue Sainte-Prothaise.

L e c o n c e r t d e c e s o i r .Rappelons que ce soir a lieu, au Théâtre,

le concert du Club Sportif Senlisien.Nous souhaitons à nos jeunes conci­

toyens, le grand succès qui sera la juste récompense de leurs efforts.

Rappelons que mardi prochain 23 fé­vrier, la tournée Gilbert que les Senli- siens ont déjà tan t de fois applaudie, don­nera au théâtre, une représentation d’Une N u it de Noces, l’amusant vaudeville dft Kéroul et Barré.

Cette pièce qui est un des plus grands succès de fou rire du répertoire sera inter­prétée par M. Emile Charlet, Mme Maud Gilberty, Mme Ferrât, MM. Charmy et Lyris, etc.

Elle sera précédée de L a P a ix chez Soi, le célèbre petit acte de Courteline.

C’est une bonne soirée de gaîté en pers­pective.

+--------

P r o t é g e z - v o u s d e s c a m b r io le u r spar la serrure électrique L a v ig n e ,

B o u c h e r - B e r n o u x , représentant à Senlis.

E lle sonne en ou v ran t;E lle sonne en ferm ant ;E lle sonne si elle n’est pas complètement

ferm ée ;E lle sonne si elle n’est pas complètement

ouverte :E lle sonne si on y in troduit une fausse E lle sonne même avec une clé en bois ;E lle sonne avec sa pfopre clé, si vous l’aviez

égarée.Serrure spéciale pour les officiers mi­

nistériels, notaires, avoués, huissiers, etc.Serrure spéciale pour garages d’auto­

mobiles, caves.Verrou de sûreté électrique.Bec de canne électrique pour maisons

de commerce, vestibules, etc., etc.G a r a n t i e 1 0 a n n é e s .

V oir le fo n c tio n n em en t M aison B o u c h e r - B e r n o u x , Senlis.

clé ;

M a is o n N o c h é .Cessation de commerce, grand raflais,

Faïence, porcelaine, cristaux fantaisie verrerie pour marchands. Pots à fleurs, bouteilles, tuyaux.

V o l d ’u n e b i c y c l e t t e .M. Lahorde, garçon ae café, avait laissé

sa bicyclette « Triomphe » à la porte du Café du Chalet. Lorsqu’il voulut la repren­dre, elle avait disparu.

Le voleur est activement recherché.

Etat c iv il d e S en lis .du 15 au 22 février 1913.

N aissances,20. Louis-Eugène Bontemps, rue du Cllàtel.21. Marcel-Andro Rogé, rue Rougemaille.

P ublica tion de m ariage.22. E ntre M. Ferdinand-Eugène De Kock, char­

re tier, dem eurant à Boran et Mlle Aloy- sia-Marie Millet, sans profession, demeu­ran t à Senlis.

Décès15. Emile Cousin, rentier, 63 ans, rue du Vieux-

Chemin-de-Pont.

Chronique Sportive.Oise contre S tine-et-M arne.

La « Jeunesse de Crépy » i re équipp, champion de l’Oise depuis 1908, s’est dé­placée dimanche dernier, pour rencontrer à Meaux l’équipe l re du Patronage Saint- Faron, champion de Seine-et-Marne 1911- 1912. ^ -------

Les Verts et Blancs sont revenus, une fois encore, victorieux, 5 buts contre 0 tel fut le résultat de la partie.

Les Crépynois eussent pu prendre un avantage plus grand sans le manque de précision dont les avants ont fait preuve dans les schools. C’est là le point faible de l’équipe.

Un entraînement très sérieux va être organisé pour remédier à ce défaut qui pourrait compromettre l ’issue des matchs de championnat.

Une visite a tten d u e .La 2e équipe de la « Jeunesse de Grépv »

recevra dimanche prochain à 12 h. 40 l’équipe correspondante du Foot-ball Club Cotterézien. Ce match qui devait avoir lieu le 2 février dernier et remis à une date ultérieure en raison de l’impossibilité dans laquelle s’est trouvé le Club invité,

Chien h a rg n e u x , — M. Léopold Dau- chin, demeurant rue de Gournay, est venu déclarer au commissariat que, jeudi après- midi, son fils âgé de 5 ans, qui sortait de chez lui avec un gâteau à la main, avait été mordu au bras droit par un chien de forte taille, muni d’un collier et d’une muselière, demandant que l’on en recher­che le propriétaire. Les agents s’étant mis en campagne, ne tardèrent pas à décou­vrir ce dernier qui allait faire un démé­nagement à Saint-Maximin, il se nomme W estr clin, et habite rue Voltaire, à Mon- tataire. Il a été invité à faire examiner son chien par un vétérinaire et à fournir un certificat constatant qu’il n’était atteint d’aucune maladie.

E x tr a i t de ju g e m e n t . — Les gendar­mes ont procédé à l’arrestation, en vertu d’un extrait de jugem ent de Charpentier Eugène, natif de Liancourt et de sa fem­me née Crampon-Leu, de Nogent. Tous deux ont été écroués à Senlis.

C o y e .Séance d u Conseil m u n ic ip a l d u 17

Lévrier 1913. — Etaient présents : MM.J. Mirabaud, m a ire ; Caillotin, adjoint; baron de Neuflize, Doliger, P. Delbar, Pautet, Mirville J. fils, Doliger, Grand- collot, Lemoine H., Vaast, Longa J., Kohler, Thierry, A Casse et Champagne Auguste.

Absent : M. Huet, excusé.Secrétaire : M. Mirville.Sur la proposition de M. le Maire, le

Conseil décide, à l’unanimité, l’envoi de l’adresse suivante à M. le Président de la République :

« Nous soussignés, membres du Conseil municipal de Coye, au début de cette séance, la première depuis l’élection pré­sidentielle, adressons au nouveau chef de l’Etat, M. Raymond Poincaré, nos bien sincères félicitations pour la haute dis­tinction que lui a conférée l’Assemblée Nationale.

« Nos félicitations s’adressent non seu­lement à l’homme éminent, opiniâtre, au républicain pincère dont toute la carrière politique est irréprochable, mais aussi au diplomate avisé qui, à des heures particu­lièrement difficiles, délicates et graves, s’est efforcé d’éviter un conflit général, en mettant sa haute intelligence et sa. grande habileté au service de la paix, e t qui a grandi ainsi la France aux yeux de 1 é tranger, lui a attiré l’estime, la consi­dération, la sympathie et la reconnais­sance, non seulement de l’Europe entière, mais du monde civilisé ».

Canton de Creil.CREIL

B a l travesti. — Le bal des commer­ç a n ts , qu i. a eu lie u sam ed i d e rn ie r , a ob­tenu un succès très marqué. Le public était fort nombreux et dans la foule une quantité de toilettes ravissantes et de tra ­vestis pittoresques produisirent à la fois un effet merveilleux et amusant. L’orga­nisation du bal fut parfaite et ceux qui l’assumèrent méritent les plus sincères éloges.

La surprise fut saluée d’immenses éclats de rire. D’ailleurs, la gaîté ne cessa de présider à toute cette fête dont on gardera, à Creil, un durable souvenir.

Le défilé fut superbe : Polin, Dranem, Mayol, Turcs, Chinois, éléphants, ours, géants, sans compter les intéressants équilibristes, connurent des applaudisse­ments enthousiastes.

Au cours de ce bal, M. Bloch, le sym­pathique président, a prononcé le spiri­tuel discours suivant ;

Mesdames, Mesdemoiselles, M essieurs,

La moindre surprise de cette fête ne serait pas la m étam orphose, de par l ’usage, d’un mo­deste direeteur de théâtre en orateur disent ; c’est plus que jamais le cas de constater que l’habit ne fait pas le moine. Certes, le comble de l’a rt pour le président d’un bal travesti serait de n ’user de la parole que pour mieux déguiser sa pensée ; je ne pousserai pas aussi loin l’a­m our do la couleur locale et jevous dirai bon­nem ent et tout net les choses utiles à notre avis et agréables au moins pour nous, qu’un aimable devoir m’impose de vous faire enten­dre.

Creil, une fois de p lus, vient de nous mon­tre r que sur un terra in — terrain à louer,'sans réserve, celui de la charité, — il savait réun ir toutes les bonnes volontés, tous les concours, Notre population Creilloise a fait accueil à une œuvre désormais connue et classée, et, cette année encore, les subsides sont venus pour perm ettre à cette fête d’avoir une heureuse suite, car, vous le savez, pas d’argent, pas de suite ; c’est su rtou t, d’ailleurs, dans nos œu­vres d ’assistance, auxquelles vont les bénéfices de notre soirée, que se répète le mot connu : « Plus il y a de sous, plus on rit. »

Le Comité, en constatant le succès de sa mission, n’en tire pas vanité, ce n ’est pas dans le vain que se trouverait aujourd’hui la vérité ; il en reporte tout l’honneur, tou t le m érite su r les générosités qui lui vinrent en aide et qu’il voudrait pouvoir énum érer si elles n ’étaient trop.

Mais si je les sais opposés à une publicité tapageuse, je n ’en sens que plus impérieux le devoir de leu r adresser, à ces bienfaiteurs, nos rem erciem ents publics et chaleureux.

Ce prem ier devoir accompli, il me tarde d’en accomplir un second : c’est de reconnaître les dévouements qui ont déterminé le charme de cette soirée et qui ont apporté la joie, laquelle on le sait, est la politesse du cœur. Merci aux parents, aux cavalières élégantes, Ileurs toutes plus jolies les unes que les autres, aux cava­liers pleins d’entrain et de gaieté, à nos excel­lents amis, Mme et M. Beuvelet, si cordiale­m ent serviables, et, d’une façon générale, à toutes les personnes qui se sont intéressées à ce bal.

Enfin, je sais gré à mos amis du Comité de leu r collaboration précieuse et entendue qui a tant simplifié ma tâche. Leur tâche et la iqienne furent douces, car cette fête étant la fête de tous, dont les bénéfices vont à tous, Creil, je le répète, nous a fait un tel accueil que nous fûmes à l’honneur sans être à la peine.

Je ne serai pas plus longtemps un empê­cheur de danser en rond ; bien que la mendi­cité soit interdite dans le départem ent, nous allons faire passer des solliciteurs si charm ants que vous n ’hésiterez pas à vous dépouiller en leur faveur, et pour que la main gauche ne jalouse pas la droite, donnez des deux m ains, et pour ce beau geste, encore : Merci.

A ccidents. — A l’usine Saxby, Albert Maréchalle, 30 ans, perceur, demeurant rue Yoltaire, à Montataire, s’est fait un lumbago en tournant la table de sa ma­chine a percer.

Puis le Conseil jour

a abordé son ordre du.

— Programme du matinée et soirée :

C iném a-Théâtre. dimanche 23 février,

P rem ière partie .Le fou de la Falaiee, drame. — Gros-Lard a

de bons poumons, comique. — Orchestre.Sa m ajesté l’honneur, g rand dram e. —■ Boi-

re a u e t G ribeuilletle, s’am usent, fou-rire in ter­prété par Deed.

D euxièm e p a rtie .Attractions sensationnelles !

Troisièm e pa rtie .Pathé-Journal, toutes les actualitéss de la

sem aine. — Fruits et légum es anim és, scène comique à trucs. — Orchestre.

Le Vautour et la Colombe, film d’art italien, scène de la vie m oderne en 2 parties et 25 ta­bleaux, de M. Guiseppe Petraï, in terp ré té par M. Rossi Pianelli et Mlle N. de F errari.

Rigadin, peintre cubiste, fou-rire interprété par Prince.

B onsoir-R etraite.

A cciden ts. — Aux établissements Day- dé, René Cagnard, 19 ans, alézeur, demeu­rant à Ars-Cambronne, s’est fait des con­tusions au médius et à l’annulaire par suite de la chute d’une pièce de fer, sur la main gauche.

— Dubois Alfred, découpeur à l’Elec­tricité, demeurant, 4, rue Boursier, souf­fre d’une plaie conluse par écrasement de l’index droit due à la chute d’un outil.

O bje t trouvé. — M. Bennezon, mar­chand devins, rue Victor-Hugo, a trouvé samedi, place Carnot, un cache-nez mar­ron qu’il a déposé au commissariat.

E ta t-c iv il d u 15 au 21 fé v r ie r 1913-N aissances. — 14. Marche Maurice-Henri ;

14. Quest René-Emilien ; 15. Druelle Lucienne- Léontine Jeanne ; 16. Schenck Jeanne-Suzanne ; 16. Boulanger Lilianne-Adrienne ; 16. Girau- det Pierre-Gustave ; 16. Theuerkauff Ilerm ann- Henri-Maurice ; 18. Lafeuille P ie rre ; 18. Obert Henri-Edouard.

P ublica tions de m ariages. — E ntre M. Du- chatel Marceau Jules, électricien et Mlle Lan­glois Marthe-Jeanne, repasseuse, tous deux do­miciliés à Creil.

E ntre M. Decamp Hilarion, employé de com­merce, domicilié à Creil et Mlle Lebel Aimée- Louise, domestique, domiciliée à Acy-en-Mul- tien (Oise).

E ntre M. Hum m er Maurice-Henri, coiïretier et Mlle Lacuissc Aline-Lucie, employée de commerce, tous deux domiciliés à Creil.

M ariages. — 20. M. Morel Eugène-Léopold, serrurier et Mlle Ilérouard Germaine-Léonie, employée de commerce, tous deux domiciliés à Creil.

Décès. — 14. Poirier Augustine-Marguerite, manouvrière, veuve Soutif, âgée do 70 ans.

C h a n t i l ly .Un écha faudage se ro m p t. — Lundi,

trois ouvriers serruriers de la maison Martin, de Paris, ont été victimes d’un ac­cident, rue du Connétable. P a r suite de la rupture de l’échafaudage sur lequel ils tra­vaillaient, les trois hommes furent préci­pités à terre d’une hauteur de trois mètres. Deux d’entre eux, Ruche et Métivier fu­rent assez grièvement blessés. Ruche a été atteint à la tête, Métivier a plusieurs côtes fracturées. Le troisième n’a que des contu­sions sans gravité.

C iném a P athé , sa lle d u Théâtre. — Programme des soirées des 22 et 23 fé­vrier 1913 :

P rem ière P artie .La forêt de Fontainebleau, voyage. — Boi-

reau (ex-Gribouille) e t la Demi-Mondaine, scène comique jouée par Deer. — La Servante coquette, scène dram atique japonaise (Pathé- co'.or). — L’Oubliée, dram e pathétique jouée par Mlle Mistinguelt. — Grand incendie à Jer- sey-City, docum entaire am éricain. - Une nuit agitée ! scène comique jouée par Max Linder.

15 m inutes d ’en tr acte.D euxièm e P a rtie .

Un roman de collège, comédie am éricaine. — Les m artyrs de la vie, scène de la vie cruelle, g rand dram e sentim ental, 35 minutes de projections. — Rigadin rat d 'hôtel, scène comique jouée par Prince.

Sélec t C iném a. — Place de la Gare. — Programme des soirées des 22 et 23, et matinée du 23 février 1913.

P rem ière P artie .Les A bruetes, voyage. — Petite m artyre,

dram e pathétique. — E ntre deux feux, comé­die de franc rire jouée par le gros et joyeux Bunny de la V ilagraph et Cie. — Le Bonnet blanc, comédie dram atique sentim entale jouée par Mme Harduin et M. Pirau-Valton, du Vau­deville. — Un locataire qui a trop d ’enfants, comique.

10 m inutes d’en tr’acte.D euxièm e P artie .

G aum ont-Journal, actualités du monde en­tie r. — L’esprit du mal, g rand dram e de la vie m oderne, 40 m inutes de projection. — Groslard a de bons poumons, comiquô.

1° Il a admis la demande de sursis d’in­corporation formulée par M. Dubuisson, de fa classe 1910.

2° Donné un avis favorable aux deman­des d’allocations journalières en faveur de MM. Graux et Déprez.

3° Accepté les conclusions de la Com­mission des fêtes relatives au renouvelle­ment des baux avec les entrepreneurs da manège et de la tente du bal.

4° Autorisé M. le Maire à prélever, su r le crédit des dépenses imprévues, deux créances, l’une de 24 francs, l’autre dei 19 fr. 80, datant de 1910.

3° Accepté le bail, entre M. le Maire e t VL le Curé, pour la location du presby­tère.

6° Approuvé la délibération de la Com­mission administrative du Bureau de bien­faisance, relative aux indemnités dues aux familles nombreuses.

7° Faisant droit à la demande de deux institutrices-adjointes mariées, le Conseil leur a accordé à chacune une indemnité de logement de 30 fr.

8° Passant aux affaires diverses, M. lft Maire a déclaré :

1° Que le retard subi pour la réfection de la chaussée, sous le pont du chemin de fer, provient de ce qu il faut attendre la prochaine réunion du Conseil générai qui aura lieu après Pâques, l’Assemblée départementale ayant à voter les fonds pour l’exécution de ce travail urgent. Le dossier est parvenu un mois trop tard pour que le Conseil général se prononce à la session d’août dernière.

2° Relativement aux travaux du chemin du Clos des Vignes, des pourparlers étant engagés avec divers entrepreneurs, le travail va commencer incessamment.

3* Répondant à une question qui lui est souvent posée : Quand aurons-nous l’eau I M. le Maire déclare que les études se poursuivent, bien lentement, il est vrai, mais que la faute n’en incorpbe pas œujours à l’entrepreneur, mais plutôt aux multiples formalités qu’exige cette entre­prise.

4° M. le Maire a déclaré qu’il nourrit toujours l’espoir de doter la commune d’un éclairage électrique et a invité ses collègues à lui signaler les modifications à apporter quant au nombre et à l’empla­cement des lampes.

3° Relativement au projet d’aliénation des terrains communaux au lieu diC les Bruyères, M. le Maire a déclaré qu’il s’oc­cupait de la question.

Le Conseil a exanSiné ensuite la liste des personnes admises par la Commission administrative du Bureau de bienfaisance à l’assistance médicale gratuite.

M e llo .Ivrogne v io len t. — M. Boidin, direc­

teur de l’usine de Mello, a porté plainte contre son ouvrier Hilaire Casimir, qui étant ivre lundi matin, lui a sur une sim­ple observation porté un coup de poing en pleine figure. Hilaire sera poursuivi pour ivresse et violence.

M o n la t a ir e .A ccidents. — Haegeman Remi, 36 ans,

contremaître aux forges, demeurant 47, cité ouvrière, a été blessé à la jambe gauche par une paille qui s’est détachée d'une tôle qui était au laminage, il en est résulté une plaie contuse qui entraînera 15 jours d’incapacité de travail.

üe lier Lucien, 16 ans, aide au chantier à billettes,demeurantrue de la République, a eu la main droite serrée entre aeux piles de billettes ce qui lui occasionnera égale­ment une incapacité de travail de 15 jours.

B icyclistes en d é fa u t. — Gelée Fran­çois, ouvrier d’usine à Montataire, et Flamand Léopold, de Cires-les-Mello, ont attrapé l’un et l'autre une contravention pour avoir circulé avec une bicyclette non éclairée.

N o g e n t .M. Demagnez, le généreux propriétaire

de Nogent, vient de faire don au Bureau de bienfaisance d’une somme de 200 fr. Au nom des pauvres, merpi au généreux donateur.

FAITS LOCAUXB a r b e r y .

Liste des Conscrits. — Bavard, Ber­nard, Brochet, Dumont, Fillin, Fréchou, Gaessens, Lefèvre, Vincent.

B é t h i s y - S a i n t - P i e r r e .L ’E p a rg n e de B éth isy . — Les mem­

bres de l’Epargne de Béthisy, réunis di­manche dernier, en assemblée générale ont voté la dissolution de la société.

N écrologie. — Mardi, ont eu lieu en l’église, les obsèques de M. Caron, dit Dambly, père, décédé dans sa 88e an­nées.

Nous adressons à safamille nos compli­ments de condoléances.

D’un travail de M. Lefèvre-Pontalis, sur l’architecture religieuse au xi* et au xii» siècle, dans l’ancien diocèse de Soissons, nous extrayons ce qui suit à propos du grand porche, au mieux de la salle du ca­téchisme de l’église de Béthisy-Saint- Pierre :

« La façade de l’église est dissimulée par un grand porche qui remonte en par­tie au xiva siècle, et qui a été défigurée par des remaniements modernes. Au

Page 3: Paraissaat le Jeudi et le Dimanche, JOURNAL EjE SENLIS Jeudibmsenlis.com/data/pdf/js/1913/bms_js_1913_02_23_MRC.pdf ·  eiastrein!ed(j25fr.parjour pendant un mois. Ce

fond, s'ouvre la porte principale de l’é­glise. Elle se compose d’une archivolte en tiers point ornée de tores, de gorges et d’un rinceau de feuillage. Les retombées s ’appuient sur six colonpettes engagées dont les chapiteaux sont couverts ae cro ­chets et de feuillages. La décoration de cette porte offre tous les caractères du xii* eiècle ; elle a pu être construite à l’épo­que des travaux qui ont été exécutés dans différentes parties de l’église vers la fin du x n e siècle. »

Construit avant le clocher ce porche lui se r t d’épaulement et, par suite, sa démo­lition nuirait à la solidité de ce clocher. C’est pour cette raison, et parce que jugée dangereuse, cette démolition envisagée plusieurs fois a toujours été différée.

A ccid en t d 'au tom ob ile . — M. Gossart, industriel à Béthisy-Saint Pierre, voya­geait, dimanche en auto avec sa femme et ses enfants et vers 4 heures il traversait, à Yerberie, la route nationale, à la porte de l’auberge Monvoisin; au même instant, une autre auto venant de Compiègne et se dirigeant sur Paris, arrivait au même point.

L’inévitable rencontre se produisit. L’avant de la voiture de M. Gossart fut brisé, l ’autre voiture n’eut rien et fort heureusem ent personne ne fut blessé.

B o is s y - F r e s n o y .Su ic id e . — Mme Palmyre Guilbert, a

été trouvée noyée dans une mare voisine de son habitation. Cette femme était dé­sespérée de voir que l’état de son mari malade depuis quelque temps ne s’amé­liorait pas. C’est au chagrin qu’il faut’attri- b u e r la cause de son suicide.

B o u r s o n n e .B u reau d'assistance. — M. Seignier

(Gaston), cultivateur, est nommé adminis­tra teur du bureau d’assistance.

C r é p y - e n - V a l o i s .Dans l'ense ignem ent. — Nous appre­

nons que Mme W eissenburger, l’ancienne directrice de notre école de jeunes filles, qui a pris récemment sa retraite, a été nommée directrice honoraire par arrêté de M. le ministre de l’instruction publi­que.

Les nombreuses personnes amies, que compte Mme W eissenburger, dans Crépy, seront heureuses, nous n ’en doutons pas, de la distinction accordée à celle dont elles ont apprécié longtemps le talent e t le dé­vouement.

A v a n t l ’exercice. — Les jeunes gens de la classe 1912, en la réunion qu’ils ont tenue chez M. Dufour, ont décidé d’orga­niser, pour le vendredi 7 mars, jour de la révision, un grand bal de nuit. Afin de donner tout l’éclat possible,à cette soirée, les commissaires, Blouquy-Fleury, De- barle Albert, Duchêne Emile, Lignereux Albert, Pot Félicien, Yassal Paul et Ver- cleyen André, ont retenu, pour cesoir-là, les salons de l’hôtel des Trois-Pigeons.Us ont, de plus, fait tous les efforts pour re ­cueillir les nombreuses adhésions des jeu­nes conscrits et nous pensons que les non

inscrits ne tarderont pas à participer à l’organisation pécuniaire de la soirée en perspective.

Société d ’h o rticu ltu re . — Séance du 9 février 4912, présidence de M. Petit, pré­sident. Présents, 45; absents excusés, 2. Ordre de la séance : 1° lecture du procès- verbal de la précédente réunion : adopté ; 2° conférence de M. Loiseau ayant pour objet les travaux du mois ; indications re­latives à la taille des rosiers; exposé de M. Petit ; 4° tirage de la tombola.

M auvais voisinage. — Alexandre Martin ne vit pas eh bonne intelligence avec son voisin, Albert Glaisse, 38 ans, depuis que les deux hommes se sont ren ­contrés chez le juge de paix. Ces jours derniers, après quelques paroles désa­gréables, Glaisse a abattu sur son voisin uu poing vindicatif et le malheureux Martin a eu la figure douloureusement ensanglantée. Il a aussitôt porté plainte contre son adversaire et les gendarmes ont dressé procès verbal de l’incident qui aura probablement des suites devant le tribunal correctionnel.

C ir e s - le s - M e l lo .Vol d ’o u tils . — Des malfaiteurs in­

connus ont volé à M. Sentier des outils, une pioche et une fourche, qu’il avait lais­sés dans une carrière, à la Briqueterie. On recherche les auteurs de ce méfait.

E r c u is .Une m arn ière s'écroule. — Trois

hom m es ensevelis. — Un terrible acci­dent s’est produit jeudi matin, à quelques kilomètres de Creil, entre les villages d’Ereuis et de Crouy-en-Thelle. Une mar­nière s’est écroulée, ensevelissant trois charretiers et les chevaux qu’ils condui­saient. Aussitôt que les ouvriers occupés non loin de l’accident s’aperçurent de i’é- boulement, ils organisèrent les secours. Le déblaiement fut long et difücultueux, car, à chaque instant, de nouveaux blocs de marne se détachaient, menaçant d’en­gloutir à leur tour les sauveteurs. On put enfin dégager les trois hommes. Les deux premiers, MM. André et Paul Lefèvre, grâce aux soins énergiques qui leur furent donnés, recouvrèrent bientôt leurs sens et furent ramenés chez leur patron, M. Henri Gouverchel, entrepreneur à Ercuis. On espère les sauver.

Quant au troisième charretier, M. Henri Caillaux, âgé de 60 ans, on le trouva mort. Il avait été étouffé sous l’argile. On s’occupa ensuite de dégager les chevaux. Les pauvres bêtes étaient dans un tel état qu’on a dû les abattre séance tenante.

L’accident serait dû aux fortes gelées.F r e s n o y - l a - R i v i è r e .

M. Saliez Eugène-Gléophas a été élu di­manche conseiller municipal.

B ureau d ’a ss is ta n c e .— MM. Dubout (Léon) et Grinon (Léon) ont été nommés administrateurs du bureau d’assistance.

N a n t e u i l - l e - H a u d o u in .N écrologie. — M. Fidel-Edmond Le-

nicque, notaire honoraire, ancien prési­

dent de la Chambre des Notaires de I ar­rondissement de Senlis, est décédé, en son» domicile à Nanteuil, le 48 de mois, dans sa 80e année.

Ses obsèques ont été célébrées vendre­di, en l’église de Nanteuil.

IV e u ilI y -e n -T h e lI e .A la p o s te .— M. Doucet (Henri-Octave),

facteur rural à Hermes, est nommé fac­teur au bureau de Neuilly-en-Thelle en remplacement de M. Corbery, retraité.

O r r y - la - V i l le .Les m ésaventures de Bouletabosse. —

On nous écrit :Rouletabosse ne peut décidément rester

tranquille. Leshabitants d’Orry en avaient été débarrassés pendant quelque temps — le temps, pour Rouletabosse, de se rendre insupportable ailleurs. Mais notre homme après avoir encombré de sa grotesque per sonne les environs, a pensé sans doup que la commune d'Orry était le seul en­droit où l’on subirait avec empressement ses gasconnades. Il s’était fourré le doigt dans l’œil.

Dimanche dernier, Rouletabosse était au conseil municipal croyant sans doute que cette assemblée s’égayerait de son ignorance administrative. Le débat ne lui offrit peut-être pas l’occasion de montrer suffisamment sa nullité et il résolut de prouver qu’à défaut d’intelligence il sait le vocabulaire des gens sans aveu qu’il a sans doute connus dans ses nombreux dé­placements. Apercevant l’honorable M. Roussel, ancien maire, Rouletabosse, sou­dain furieux, l’interpella en termes telle­ment grossier, que la réponse ne se fit pas a ttendre . .A l’unanime approbation, un soufflet magistral s’est abattu sur l’in­téressante figure de Rouletabosse qui a jugé p ru d e n t 'd ’encaisser sans protester.

Depuis ce temps, notre homme se terre et ne souffle mot.

La population d’Orry peut enfin res­pirer : Rouletabosse a trouvé son maître ! Il est à espérer qu’il restera coi long- tiemps. Signé : C ing lan t.

P o n t - S a in t e - M a x e n c e .P our la caisse des écoles.—Une somme

de 45 fr. 50 provenant de la soirée lyrique du 26 janvier dernier, a été versée au bu­reau de bienfaisance et à la caisse des éco­les par M. Morel.

R u l ly .Incend ie . — Mardi dernier, vers six

heures et demie du soir, le feu a pris tout à coup, on ne sait comment, à une meule de 6.500 gerbes de blé, sur le chemin de Bray, à environ 150 mètres des maisons du hameau de Chamicy.

M. Lemaire François, cultivateur, qui s’en est aperçu, le premier, donna aussitôt l’alarme. En quelques instants, une meule d’avoine de 7.000 gerbes prenait feu éga­lement et bientôt, des deux foyers, s’éle­vaient vers le ciel des flammes gigantes­ques.

On a dû se borner à préserver la meule la plus proche au moyen de bâches mouil­lées.

Ces meulesappartienne.nl àM .P au l De- launay, cultivateur et maiçe de Rully.

Les pertes, évaluées à 40.000 francs, sont couvertes par une assurance à la Cie le P h én ix .

S a in t - L é o n a r d .incendie. — Le feu a éclaté dans une

remise appartenant à Mlle Fichu, pro­priétaire, et qui est adossée à sa maison d habitation.

Kn peu de temps, la remise a été com­plètement détruite ainsi qu’une petite voi­ture, du bois et des outils qui s’y t ro u ­vaient.

Les déglts ne s«nt pas encore estimés.Le feu aurait été mis, par une lanterne

laissée dans la remise et qu’un chien au­rait renversée.

V a u r i e n n e s .M ariage d e M . L o u is d e C o rn o is . —

Niys avons annoncé, dans un de nos _rs numéros, le mariage de M. Louis

dé Cornois, ingénieur des Arts et Manu­factures, fils du baron et de Mme la baronne de Cornois, avec Mlle Madeleine Maistre, fille de M. Maistre, consul de Belgique et consul d’Espagne à Nice.

La cérémonie, très brillante, a eu lieu lundi dernier, en l’église Notre-Dame de Nice, magnifiquement ornée de fleurs.

A midi, le cortège, dans lequel nous avons remarqué M. le général Goiran, ancien ministre de la Guerre, fait son entrée auxsonsde la Marche N u p tia le , de Mendelssohn.

La messe fut célébrée par un prêtre, ami de la famille, qui donna aux jeunes époux la bénédiction que le Pape leur avait accordée.

Pendant la messe, nous avous entendu un véritable concert spirituel.

Tout d’abord, le P a ter N oster, de Flon, chef d’orchestre à l’Opéra de Nice,

u’une cantatrice de grand talent a détaillé e façon parfaite, accompagnée aux

orgues par 1 auteur.Puis le classique P an is A nge licus, de

Franck, pour ténor, avec accompagne­ment de violon et de harpe, et l’O sa lu taris , de Flegier,avec accompagnement d’orgues.

Un violoncelliste amateur, paraît-il, mais de jolie force, a exécuté à la commu­nion Y-Aria, de Bach. N’eùt été la majesté

Â./ieq, des applaudissements unanimes salué la note finale.

Un interminable défilé, qui comprenait toutes les notabilités de Nice et de la ré ­gion, eut ensuite lieu à la sacristie.

Nous adressons de nouveau toutes nos félicitations à M. et Mme Edouard de Cornois, et à M. et Mme Louis de Cor­nois tous nos vœux de bonheur. A. B.

V e r b e r ie .Nécrologie .— Nous apprenons avec re­

gret la mort de Mme Yasseur née Gueulle Julie, ancienne hôtelière, décédée à son domicile à Yerberie, dans sa 60' année.

Ses obsèques ont eu lieu mercredi der­nier 49 février, au milieu d’une affluence considérable.

Nous adressons à M. Vasseur, son mari, à ses enfants et à toute la famille, nos sin­cères condoléances.

Revue des Livres.L’A n m r n î r e d e la C u rio sité e t d e s

B ea u x -A rts pour l’année 19 '3 , vient de pa­raître .

La nouvelle édition de cet in téressan t ou­vrage co .tient dans une prem ière partie le ré ­sumé des principaux événem ents artistiques de l’année 1912; des tableaux détaillés des grandes ventes qui ont eu lieu en 1912 en F rance et à l’é tranger ; une liste des exposi­tions artistiques annoncées pour 1913 et une foule de renseignem ents pratiques in téressant les am ateurs, a rtistes, antiquaires.

La seconde partie donne la lisie des an ti­quaires en tous genres du monde entier, ainsi que les professions qui s ’y rattachent.

La troisièm e partie renferm e l’in téressan te liste des am ateurs collectionneurs de P aris et des départem ents, avec des indications sur le genre de leurs collections.

La quatrièm e partie est une liste dos ad res­ses des artistes, peintres, aquarellistes, pas­tellistes, m iniaturistes, graveurs, sta tuaires, habitant en F rance, avec leur titres, récom ­penses aux expositions.

Cet un ouvrage extrêm em ent curieux, qui contient une variété de documents d’un in té iê t tout à fait rem arquable, et qui est indispensa­ble à toutes les personnes qui, par goût ou par profession, s’occupent d’a rt ancien ou m o­derne ou de collection.

Edité en un volume de 575 pages, donnant environ 25.000 ad resses, soigneusem ent tiré sur beau papier et relié , l’ouvrage est en vente aux prix suivants : Livré à P aris , 8 fr. ; franco départem ents, 8 fr. 50 ; é tranger, 9 francs.

A d m in is tra tio n : 9 0 , rue S à in t-L azare , P aris. __________ _

M. Poincaré est installé à l’Elysée, p é n é tre r dans le palais présidentiel, qu’une consigne impitoyable ferme aux regards curieux, tel est le plaisir que nous donne un am usant article contenu dans le num éro de F évrier , des L e c ­tu r e s p ou r T ous.

Soucieuse de suivre toujours de plus près l’actualité, les Lectures po u r Tous se doivent de m ettre à profit leur immense succès pour développer encore leurs moyens d’information. Tous leurs lecteurs se réjouiront d’apprendre qu’elles vont très prochainem ent devenir bi­m ensuelles. A partir du I ,r avril, la célèbre revue paraîtra le I e* et le 15 de chaque mois, et cette extension réserve à son public les plus séduisantes surprises.

Voulez-vous en a ttendant, vous rendre compte, dès à p résent, de l’a ttra it et de la va­riété qu’offrent les L e c tu r e s p ou r T ou s "? Lisez le numéro de février, magnifiquement il­lustré, et dont voici le sommaire :

Le reportage sous la m itra ü le . — N o sP ré - siden ts chez eu x . — TJn p e in tre de La grâce et du rêve, par Louis Gillet. — F oules en p r iè ­res su r les rives du Gange, par le docteur Le Play. — C hez m a ître P in , le jo y e u x a u b er­g iste, par Jean Aicard, de l’Académie fran­çaise. — Les m irages de la p eu r , par Armand Rio. — E t le p r ix des p laces m o n ta it tou­jours. — Une id y lle dans le R anch , rom an adapté de l’anglais d’après E.-W. Ilornung, par J. Chalençon (deuxième partie). — A u coin du fe u . — Des p la is irs où il y a de la gêne.

Abonnements. — Un an, P aris 6 fr. ; Dé­partem ents, 7 fr. ; E tranger, 9 fr. — Le nu­méro : 50 centim es.

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SAVON des P R I N C E S du CONGOMéfie*-eou3 des im itations. — V. VAlsstER.

1A JOIE EE VIVRE ÏUSSIEKet s a n s r é g im e [coû teu x n i g ê n a n t.

Dans son ouvrage classique « sur l’origine constitutionnelle et le tra it-m ont des m aladies locales », qui fait autorité dans le monde médi­cal, le docteur Abernélhy, m edecin-consultant de feu la Reine Vic’oria d’A ngleterre, écrit ;

<i Quand on a réussi à faire disparaître les « symptômes qui annonçaient un dérangem ent « des organes digestifs, il arrive toujours que « les maladies locales, qui avaient résisté à « l’emploi des traitem ents locaux, disparais- « sent prom ptem ent, et le m alade a toujours « reconnu, dans ces sortes de cas, qu’il a « éprouvé presque aussitôt un bien-être gé- « néral qui excitai sa surprise au plus haut « degré. »

Le docteur Doyen écrit : 8, rue Duret, P aris, le 13 juin 1911.

Voici plus de tren te ans que je suis un des plus ardents propagateurs de l a R E V A L E S - CIERE.

Je la conseille sans exception dans tous les cas d’intolérances gastriques ou intestinales, de sténose pylorique (rétrécissem ent de l’ori­fice de l’estomac) au début, et de troubles de nutrition, chez les adultes aussi bien que chez les enfants.

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P our les convalescents, c’est la nourriture par excellence, l’alimentation indispensable pour réparer les forces épuisées par l’âge, le travail ou les excès. Elle est aussi le m eilleur alim ent pour élever les enfants, qui la p ren ­nent avec plaisir quand toute au tre nourriture leur répugne.

Le Docteur Elmslie écrit à ce sujet : « La « R evalescière vaut son pesant d’or. »

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ex tra its chimiques des plantes n ’on t.pas d’eflicacité, un seul remède ne peut guérir tous vos maux. Vous qui souffrez, é c r i v e z à | D t > tie M a r t a i n n e v i l l e (Somme), U M .W ARRE, v U K S i v o u s indiquera sans frais ie.retnùds toujours bienfaisant, jam ais nuisible., que Dieu a mis dans U natu re pour guérir chacun des m aux dont souffre l'humanité.

Le G érant : Savreux-Blanchard

Imprimerie Administrative et Commerciale 9-11, place de l’Hôtel-de-Yille, Senlis-

a n n r iw e a J u d i c i a i r e * .f , A**. 1.

jÊtude de M8 H e n r i G O lV llA R D ,do ch u r en droit, avoué

à Beauvais, 6 , rue Robert.

Î P O jüs u r surenchère du sixième,

li’UNE

Sise au te rro ir de CHAMBLY, arrondissem ent de Senlis (Oise).

L’adjadication aura lieu le SAMEDI 8 MARS 1 9 1 3 , à un s heure de ] relevée, en l’audience des criées du Tribunal civil de Beauvais, au Palais de Justice de celte ville.

On fait savoir à tous ceux qu’il ap­partien d ra :

1° Qu’en vertu et pour exécution d’un jugem ent rendu sur requête par­le Tribunal civil de Beauvais, à la date du neuf janvier mil neuf cent tre ize , en reg istré et signifié.

Il a été :Aux requête , poursuites e t dili

gences de :M. Conslanl-Alphonse GUILBERT,

industrie l, dem eurant à P aris, rue des Petits Hôtels, numéro 16, ci-de­vant et actuellem ent quai de Valmy, num éro 196

« A gissant au nom et com- « tu teur naturel et légal de : « 1° Monsieur Roger-Henri

GUILBERT, né à Paris (10- arrondissem ent), le onze dé­cem bre mil huit cent qua­tre-vingt-dix-huit ; 2° Ma­demoiselle Germaine-Suzau ne-Amélie GUILBERT, née à P aris (!0« arrondissem ent)

« le d ix-huit décem bre mil « huit cent quatre-vingt-dix- « neuf, ses deux enfants mi- « neurs, issus de son union « avec Madame Henriette-Eu- « génie CORON, son épouse,

le

I que la succession de M. Coron n’a été acceptée par les dits m ineurs Guilbert, que sous bénéfice d’inven-

: taire seulem ent ainsi qu’il résulte d’un acte passé au Greffe du Tribu­nal civil de Beauvais, le deux mai mil

I neuf cent douze, enregistré.2° Qu’aux term es d ’un acte passé

au Greffe du Tribunal civil de Beau­vais, le d ix-sept février mil neuf cent

[treize,-enregistré et dénoncé.M. Gaston Coltin, propriétaire, de-

| m eurant à Chambly (Oise), assisté de M8 Henri Gondard, avoué, qu’il a constitué à l’effet d’occuper pour

1 lui.

A déclaré surenchérir du sixième, outre les charges, et porter à la som­me de cent soixante-quinze francs le prix principal de cent cinquante francs moyennant lequel, aux term es d’un procès-verbal d ressé par M» Violetle, notaire à Méru, le neuf fé­vrier mit neuf cen t treize. Monsieur Arthur Guidez, ouvrier d’usine, de­m eurant à Chambly (Oise), a été dé­claré adjudicataire du cinquième lot de l’affiche de la vente.

En conséquence, et toutes les for­malités prescrites par la loi ayant été rem plies, il sera , aux r*. quête, pour suites et diligences, de :

Monsieur Cottin susnommé, sur- enchéiisseur ayant pour avoué M Gondard, en présence ou eux dû­ment appelés de :

1° Monsieur Constant - Alphonse Guilbert susnommé, en sa qualité sus-indiquée,

Poursuivant la prem ière vente ayant pour avoué M8 Lelièvre,

2° M o n s ie u r Zéphir François Gon- s e a u s s i s u s n o m m é e n s a q u a l i t é égalem ent suc-indiquée,

N’ayant pas d’avoué constitué ;3e Et encore en présence de Mon­

sieur Arthur Guidez, ouvrier d’usine, dem eurant à Chambly

Adjudicataire surenchéri, n’ayant pas d’avoué constitué.

Procédé le S a m e d i h a it Mur!;, m il n e u f c e n t tre i/.e , & une h eu re d e r e le v é e , en l’audiencè des criées du Tribunal Civil de Beau­vais. à la vente aux enchères, au

2° A M8 L e liè v r e . avoué à Beau­vais, 15, rue Nuily-d’Hécourt ;

38 A M8 V io le tte , notaire à Mé­ru ;

C H A N T I L L YAgence de Location

ETGérance de Propriétés

G . B E A Ü C O Ü R T9, rue de G o u v ieu x , 9

Société en nom collectif John Carratt et Simon.

« q u a tœ ^ é c e m b re ’ m i l 'h m tl plus offrant et dern ier enchérisseur

« cent quatre-yingt-dix-neuf. » | ^ g ^ ^ d o n t iT désignation suitAyant pour avoué constitué M8 H

Lelièvre, exerçant près le Tribunal civil de Beauvais, et dem eurant en I lad ite ville, 15, rue de Nully-d’Hé court.

En présence ou lui dûm ent appelé de Monsieur Zéphir-François GONSE, ren tie r , dem eurant à P ersan (Seine et-Oise)

« P ris au nom et Comme « subrogé-tuteur des m ineurs « Robert Henri GUILBEBT et « G erm aine-Suzanne-A m élie « GUILBERT, sus-nom m és,« fonctions auxquelles il a été « nommé et qu’il a acceptées,« suivant délibération du Con- « seil de famille desdits mi- « neurs, tenue sous la p rési- « dence de M. le Juge de paix « du dixième arrondissem ent « de Paris, le vingt-deux avril « mil neuf cen t douze, cu ie - « g is trée . »

Procédé le D i m a n c h e n e u f F é v r i e r rail neuf cent treize, en la m airie de Bornel et par le m inistère de M» Violette, notaire à Méru, a la vente sur publications judiciaires d’une partie des im meubtes dépen dant de la succession de Monsieur Henri-Eugène CORON, en son vivant p ropriéta ire , dem eurant à Méru, où il est décédé, rue Lakanal, numéro 5 le trois avril mil neuf cent douze, et dont les m ineurs Guilbert, ses petits- enfants sont héritie rs, conjointem ent pour le tout ou divisém ent chacun pour moitié par représentation de Madame H enrietle-Eugénie CORON, leu r m ère, décédée, épouse de Mon sieu r Constant-Alphouse GUILBERT, sus-nom m é, é tan t observé toutefois

DÉSIGNATIONLot un ique .

Six ares quarante-neuf centiares de te rre , lieudit les Belles-Croix, commune de Chambly, tenant d’un côté Monsieur Louis Dubois, d ’au tre côté le chemin de fer, d’un bout le chemin de fer et d ’autre bout la route nationale.

Mise à prix résu ltan t de la suren chère, cent soixante-quinze francs c i................................................ 1 7 5 fr.

4° Et au Greffe du i Beauvais.

Tribunal Civil

A rt . 2.

exploité, c i .......................... 3.500 fr.2° E t trois mille cinq

cents francs représen tan t la valeur de l’apport de Monsieur Simon, qui con­sistera par son concours personnel aux affaires de la Société, ses co n n a is­sances spéciales et sa clientèle, c i .-___ 3.500 fr.

Ensemble : sept mille francs, c i ............................ 7 .000 fr.

Article huitièm e.Les bénéfices comme les pertes

seront partagés par moitié entre les associés.

Article neuvième.Chacun des associés pourra verser

dans la Société, en compte courant, au delà de sa mise, telle somme qui lui conviendra ju squ ’à concurrence de mille francs ; si la Société a be­soin de ces fonds, ces sommes lui produiront in térêt à six pour cent par an, à com pter du v ersem en t; elles ne pourront être re tirées par celui qui les aura versées qu’un mois après avertissem ent donné à l’autre asso­cié.

Article dixième.Les charges de la Société com­

prendront : 1° les loyers, la patente, l’assurance et les contributions ; 2° les frais de voyages et les appointe­ments des commis ; 3° et généra le­ment toutes les dépenses occasion­nées par le commerce.

Article onzième.Chaque associé prélèvera annuel-

I lem ent et par douzième chaque mois, lune somme de deux cents franei pour subvenir à ses besoins per­sonnels.

En outre, les frais de voyages que les as-ociés auront à faire pour les affaires du commerce social seront payés sur la production d’un simple

| état de celui qui les aura faits.

Aux term es d’un acte sous signa- tu res privées, fait en quatre exem- p ’aires à Chantilly (Oise), le quinze lévrier mil neuf cent treize, en re­gistré à Senlis, le dix-huit février suivant, il a été établi en tre :

Monsieur John-W illiam CARRATT, sellier, dem eurant à Chantilly, route de Lamorlaye ;

Et Monsieur Albert SI vi ON, sellier, dem eurant aussi à Chantilly, avenue de la Gare, num éro 23 ;

Les statu ts d’une Société en nom c o l l e c t i f p o u r l’e x p lo i ta t io n d ’u n fo n d s d e c o m m e r c e d e s e l ­le r ie , dont extrait litté ra l suit :

Article prem ier.M essieurs Carratt et Simon s’as

socient en nom collectif pour faire le commerce de sellerie.

Article deux 'èm e.Cette Société est contractée pour!

une durée de dix années qui corn-1 II sera procédé tous les ans, dans m enceront le prem ier m ars mil neuf I la prem ière quinzaine du mois de cent treize. Ijanvier, à un inventaire en double

Article troisièm e. I original, qui constatera 1 é tat de laI Société à cette époque, et les béné-

Le siège social est fixé à Chantilly, j ficesconstatés seront laissés dans laSociété jusqu’à son expiration ; ils seront portés au crédit du compte de

leur cent

Article douzième, sera procédé tous les ans.

Outre la mise à prix qui p récède, cette vente aura lieu aux charges et conditions énoncées au cahier des charges dressé par M8 Violette, no­taire à Méru, et dont un extrait est déposé au Greffe du Tribunal Civil de Beauvais, où chacun est admis à en prendra comm unication.

F ait et rédigé par l’avoué su ren­chérisseur soussigné.

Beauvais, le dix-neuf février mil neuf cent treize.

(Signé) : H. GONDARD.E nregistré à Beauvais, le vingt fé­

vrier mil neuf cent treize par M. le Receveur qui a perçu un franc qua tre-v ing t-hu it centim es, décimes compris.

route de LnmorlayeArticle quatrièm e.

La raison sociale sera : a C a r r a i t e t S im o n » .

Chacun des associés fera usage de la signature sociale, mais il ne pourra engager la Société qu’autant que t’obligation sera relative aux opéra lions com m erciales et inscrite su r les registres. En conséquence, tous bi - lets, lettres de change et généra le­ment tous engagem ents exprim eront la cause pour laquelle ils auront été souscrits.

Article cinquième.Les deux associés consacreront

tout leur tem ps et tous leurs soins aux affaires ue la Société, sans pou­voir s’in téresser directem ent ou indi-1 rectem ent dans un autre établisse-! m ent commercial.

Article sixièm e.

Les livres de com m erce seront tenus indistinctem ent par chacun des deux associés ; les achats et les ventes auront lieu par les deux as­sociés.

Article septièm e.Le fonds social est fixé à sept mille

francs, composés de 1° Trois mille cinq cents francs

S 'adresser m enls :

p our les renseigne-

1° A M8 H enri G ondard, doc­teu r en droit, avoué à Beauvais, 6 , rue Robert, poursuivant la su ren ­chère :

chacun d’eux et produiront à profit des in térêts de six pour l’an.

Sur les bénéfices, chaque associé prélèvera en outre de l’allocation personnelle fixée par l'artic le onze, l’in térêt au taux de six pour cent par an : de sa mise sociale ; 2° des fonds par lui versés en compte courant ; 3° de sa part des bénéfices, capita­lisée chaque année.

Article treizièm e.

La Société sera dissoute de plein I droit par le décès de l’un des asso­ciés avant l’expiration du terme fixé pour sa durée.

Dans ce cas, la veuve et les, héri­tiers de l’associé décédé ne pour­ront faire apposer les scellés, ni pro­céder à un inventaire judiciaire, le seul inventaire qui pourra être ré­clamé sera fait en la forme commer­ciale entre l’associé survivant et les représentants du prédécédé, et il sera procédé à la liquidation par le survivant suivant les prescriptions de l’article quatorze ci-après.

L’associé survivant aura la faculté de conserver le fonds de commerce pour son compte personnel. Dans ce cas, la valeur du fonds et de l’acha-

avec l’intérêt à six pour cent, à compter de ce décès.

A défaut p a r l e survivant de dé­clarer dans les deux mois, son inten­tion de conserver le commerce, il sera déchu de la faculté qui lui est réservée.

Article quatorzième.- LtUjissolution de la Société pour­ra être dem andée par chacun des assoùés en cas de perte de la moitié du fonds social, et il serait a lorl procédé à la liquidation comme il sera dit sous l’article ci-après.

Même en l’absence de perte, cha­cun des associés aura encore le droit de demander la dissolution d e là So­ciété avant le term e fixé pour sa durée, en prévenant l’autre associé six mois d’avance, et à la charge :1° De lui payer une indem nité de mille francs ; 2° de lui la isser le droit exclusifde conserver l’établissem ent.

Artic’e quinzième.Six mois avant l’expiration de la

présente Société, es associés se fe­ront respectivem ent connaître leur intention de la continuer ou de 'a liquider. Dans le prem ier cas, ils prendront, pour assu rer la continua­tion, les arrangem ents nécessaires ; dans le second cas, la liquidation commencera dès !e jour où finiront les dix années pour lesquelles elle est contractée, et trois mois avant cette époque, il ne sera fait aucune opération dont le résu lta t sera it de nature à re ta rder les époques des rentrées ; les associés feront, au contraire, en sorte d ’activer la réalt sation des bénéfices et le recouvre­ment des capitaux.

Article seizième.■ La liquidation devra être faite dans le délai d ’une année, et si ['expiration de ce term e, il reste en­core des créances à recouvrer, il en sera fait deux lots qui seront tirés au sort ; sur l’ac if chacun prélèvera aa mise sociale et le surplus sera partagé par moitié.

Tou. pouvoir m eessa ire est donné a l’un et à l’autre des associés, et même au porteur d ’un double du présent acte de société, à l’effet de le faire publier conformém ent à la loi.

pour l’exécution des p résen tes,do­micile est élu à Chantifiy, dans le lo n d s de com m erce objet des pré­sentes.

Des doubles de l’acte dont ex trait précède ont, ôté dépo­sés conformém ent à la loi, l’un au Greffe du Tribunal de Commerce de l’arrondissemeiii de Senlis et l'au tre au Greffe de la Justice de Paix du can-

par M8 L. Chastaing, son av jué constitué ;

D’une part ;E t par défaut contre Madame Ho-

norine-Palm vre Sodoyer, épouse de Monsieur DÙjon, sus-nommé, avec lequel elle est domiciliée de droit audit N ogent, mais résidan t de fait à Paris, 19, rue d’Uzès, chez Madame Pithon ;

D éfenderesse défaillante faute par elie d’avoir constitué avoué ;

D’autre part ;Il appert :

Que la séparation de corps a été prononcée d’entre les époux Dujon, aux torts de la femme.

La présente insertion est faite en conformité de l’article 247 du code civil et en vertu d’une ordonnance rendue sur requête par Monsieur Baulet, juge au Tribunal civil de Sentis, faisant fonctions de président en l’absence de ce m agistrat réguliè­rem ent empêché, le d ix-neuf février mil neuf cent treize, enreg istré .

Pour extrait :170 Signé : CHASTAING.

166

ton de Creil, le dix-neuf vrier mil neuf cent treize.

Pour insertion : BEAUCOURT.

fc-

A r t . 4.

Étude de H* G aston LOIR,avoué à Senlis,

24, rue de la République.

Assistance Judiciaire.A dm ission du 17 Octobre 1912.

D’un jugem ent rendu par défaut par le Tribunal civil de Senlis, en date du dix-sept décem bre mil neuf cent douze, enreg istré ;

Entre Madame. Lucie-Léonie GRË- MONT, énouse de Monsieur Louis Ulysse Dû VAL. avec lequel elie de­meure ae droit, mais autorisée à ré­sider f t r> .-i lant de fait à Monta taire, 42, Cité Ouvi 1ère, chez Mon­sieur Hardouin ;

Et '■ onsieur f.ouis-Ulysse DUVAL, chaudron ie-r. ayant dem eure a Mon- tatairé, 42. < ité Ouvr ère, màis a c ­tuellem ent sans domicile ni ré s i­dence connus ;

Il appert :Que le divorce a été prot oncé

d’en tre les dits époux Duval-Gré- mont, à la requête ct-au profit de la femme.

Pour extr il publié conformément l’article 247 du code civil, en vertu

d’une ordonnance de Monsieur te Président du Tri unal civil de S m - lis, en date du dix-.neu1’ février mil neuf cent treize, en reg istrée , pour faire courir les délais d’opposition à t’égard de Monsieur Duval, ledit ju ­gem ent n’ayant pu être signifié à sa personne.171 Signé : G. LOIR.

A r t . 6.

CO NVO CATIO N

Messieurs les Actionnaires de la S o c ié té A n o n y m e d e l’ro d u its C éra m iq u es d e l’ont- S a in te -M a x en cc (O ise). (An­ciens E tablissem ents Defrance et Cie), sont convoqués en assem blée géné­rale o rdinaire , le sam edi quinze m ars p rocha in , à d e u x heures de l’ap rès-m id i, au Grand-Hôtel, bou­levard des Capucines, à Paris.

ORDRE DU JOUR :1° Rapport du Conseil d’Adminis-

tration ;2e Rapport du Commissaire ;3° Examen des comptes et du

bilan et vote sur leu r approbation ;4° Fixation du dividende ;5° Nomination du Commissaire de

Surveillance ;6° Nomination d’un membre du

Conseil d’adm inistration en rempla- cemen de Monsieur M ichelet, dont les pouvoirs sont expirés ;

7° Nomination d’un quatrièm e membre du Conseil d’âdm inistra tion ;

8° Décision nouvelle à prendre concernant la fixation de l’im por­tance des je tons de présence, des Adm inistrateurs.

Conformément à l’article 31 des Statuts, M essieurs les p 'opriétaire d’actions au porteur et Messieurs les titulaires d’actions nominatives q üi veulent user du droit de réur.ion visé au paragraphe deux de l’ariic le tren te des statu ts, devront déposer leurs titres au plus lard le vingt-sept lé­vrier prochain, soit au Siège Social à Pont-Sainte-M axencc, ou dans une des Agences du Crédit Lyonnais, v Paris ou en Province, soit à ia Ban­que Messein, Fisson et Cie, à Pa is.

Le Conseil d ’A dm in istra tion .

A r t . 9.

É tude de M8 D H E R B E , huissier à Pont-Sainte-Maxence.

Suivant écrit sous signatures pri­vées en date des vingt-six janvier et trois février mil neuf cent treize, M onsieur et Madame LAPCH1N ont cédé' à M onsieur et Madame BLAN­CHE!’, de Montataire, le fo n d s d e c a té - l ia r qu’ils faisaient valoir à Beauvais, rue de la Manufacture, et dans lequel ils géraient un b u rea u de ta b a c s , moyennant un prix in­diqué audit acte.

Domicile élu en l ’Etude de M» DHERBE, huissier.

Pour insertion :467 DHERBE.

Éludes de : H 8 A . J A C Q U E T , avoué à Beauvais, rue Biot, n8 6;

#I8 BOURGEOIS, notaire à Méru;

et M8 Q U EM ’IER, notaire à Chambly,

Succession (lame yeuve MOREL

A V E N D R ELe DIMANCHE 9 MARS 1 9 1 3

à deux heurese.t la Mairie de Belle-Eglise, canton

de Neiiilly-en-Thel’le, par M8 QUENTIER, notaire :

T -J IS rE ]

A r t . 3 .

formant la mise de Monsieur C arrait Jlandage se ra fixée par deux expertset com prenant l’é tablissem ent de commerce de sellerie lui apparte­nant, exploité à Chantilly, roule de Lamorlaye, et se composant de la clientèle ou achalandage, le m até­riel et les objets mobiliers servant! au comm erce, ainsi que le droit au bail des lieux où le com m erce est!

choisis par les parues et, à défaut d ’accord par le P résiden t du Tribu­nal de Commerce.

Ce qui se ra dû aux héritiers du co-associé décédé devra leur être payé au siège social, en trois por­tions égales de six en six mois, la prem ière six mois après le décès,

/dutdc de M8 L . C H A S T A IN G ,avoué à Senlis,

successeur de M8 A. Sainte-Beuve.

Assistance Judiciaire.Décision du S u re a u de Sen lis

du 12 Sep tem bre 1912.

E X T R A ITDE

Jugement de Séparation de Corps.

D’un jugem ent rendu par défaut par le Tribunal civil de Senlis, le di décembre mit neuf cent douze, en re­gistré ;

Au profil de Monsieur Louis llet ri Dujon, comptable, d. m eurant A No- gent-3ur-Oise rue Jeun-de-la-Fon- taine ;

Demandeur com parant et concluant

Art. 7. DEUXIÈME AVI

Suivant a c e so '-s seings privé- ci date du deux février mil neuf certl treize, enreg istré , Monsieur et Ma­dame François TILl.IER-DEDRAY, bouchers à T> iers (Oise), ont vendu à Monsieur Anselme TILV 1ER "et à Madame Jeanne AUBIN, son épouse, dem eurant à Thters, ie fon d » d e c o m m e r c e d e m a r d i» nd b o u ch er par eux exploité audit Thiers.

Les oppositions au paiement du prix seront valablement formées pai simple acte extra-judiciaire da dix jours qui suivront le | avis, au dom icre de Monsieur dame t i l ’ier Debray.

Pour avis :137 TH.LIER.

A r t 5.

Assistance Judiciaire.Décision d u 19 Décembre 1912.

D’un jugem ent rendu par le Tri butial civil de Senlis, le d ix-huit fé­vrier mil neuf cent treize, enregistré;

Entre Madame Gérard Sidonie, épouse do Monsieur Grave, aucien hôtelier à Cires-les-Mello, avec teque elje dem eure actuellem ent à Neutlly- sur-Seine, 50, rue de Sablonville ;

D em anderesse com parant, con cluant et plaidant par M° Oscar Sa- vary, avoué ;

D’une p a rt;Et Monsieur Grave, dem eurant

Neuilly-sur-Seine, 50, rue de Sablon ville ;

D’autre part ;Il appert :

Que la séparation de biens a ôté prononcée d’en tre les époux Crave- Gérard.

Pour extrait :172 Signé : O. SAVARY.

A r t . 8 .

Etude de V!8 D H E R B E , huissier à Pont-Sainte-Maxence.

PREMIER AVIS

s ise à R e lI c -F g - lis c ,section de Gandicourl,avec C our, Ja rd in

et P arcelle de Terre, y a tten a n te

Mise à prix : 1 .2 9 0 francs.

15 Pi ces j e i erre11 Parcaües de Bois

sises terro ir de B E L L E - É G S . I S E ;

Mises à prix totales ; 4 .2 2 9 fr.2°

Et le LUNDI 1 0 MARS 1 6 1 3à d e u x heures,

en la Mairie d’Esohes,canton de Méru par M' BOURGEOIS, notaire :

UNE

ü p a i s o n BourgeoiseelMH sise à E s c h e s

avec cour, ja rd in , petit Lo s taillis et futaie.

Mise à prix, 9 .0 0 0 (r.

127 Pièces de Terre2 P arcelles da Bois

Suivant écrit sous signatures pri­vées en date à Nogenl-sur-Oise dés huit et dix-huit février mil neuf cent treize, enregistré, Monsieur Gustave BARB10T a cédé à Monsieur André BELLARD, ouvrier mécanicien à Gré py-en-Valois, le fo n d s d e qui.» e a il le r ie , p lo m b e r ie c i c o u ­v er tu r e , qu’il fait valoir à N ogent-Jet pari ie te rro ir de B e lle -F g lis e .

Sises terro irs d’E s c h e s , V é r u , B o r n e l et F o sse u se .

Mises à prix totales : 8 (>74 fr.

2 Pièces de Terresises partie te rro ir de B o rn el

sur-Oise, rue de Bonvillcrs, num éro I 93, moyennant un prix et aux char-j ges et conditions exprimées audit | acte.

L’entrée en jouissance a été fixée ! au prem ier m ars mil neuf cent treize. |

La présente insertion sera renou­velée dans le num éro du six mars | mil neuf cent treize.

Domicile élu à Pont-Sainte-Maxence, ! en l’Etude de M ’ DHERBE, h u issie r .|

Pour insertion 168 DHERBE.

Mises à prix to tales : 1 ,9 4 0 fr,*ET

Une Pièce de Terreto rro ir d’i l é d o u v i l l c , canton de l’isle Adam.Mise à prix : 1 0 0 f r .

S ’adresser p our les renseigne* m en ls :

A !H'8 J a cq u e I, B o u r g e o is e t Q u en tler susdits.

Page 4: Paraissaat le Jeudi et le Dimanche, JOURNAL EjE SENLIS Jeudibmsenlis.com/data/pdf/js/1913/bms_js_1913_02_23_MRC.pdf ·  eiastrein!ed(j25fr.parjour pendant un mois. Ce

Le CUUKiUEK DE L 018E

Études de E S C A V Y , B A U D E T e t C H A S T A IIM G ,

avoués à Sentis.

À M8 R n l é / c n u x , -notaire à Chantilly, dépositaire du cahier des charges ;

A Hl« G a l o y , notaire S P récy ; et à AI, L e g r a n d , 5, rue des Nations, à, Creil.

tièrem ent clos de murs e t de g rii- lage> 8itué à Senlis, lieu dit le Clos

u ™ aP‘ire > prés la Gare des m ar­chandises, pouvant servir de chan­tier ou de jard in . — S’ad resser à M* Gazeau, notaire.

VENTE S U R LICITATION

dite de Jouvancouri;2».

l i r a ® Ü a 3 s ® ns i s e à S e u i l s ;

A g e n c e d e L o c a t io n ET

GERANCE D E P& O PR Ië T ë Scar foute boîte qui n’aurait pas au dos le portrait du “Pierrot crachant le feu” ne serait qu’une vulgaire contrefaçon du

9 , rue de G ouvieux , 9U N E M A IS O N

s i s e à C a m lH ïy ;

U N E M A ï S O Ns i s e à S t - N ic o la s - d ’A c y ,

ET

Diverses Pièoes de Terreen n a ture de

terre labourab le , pré et bois s i t u é e s t e r r o i r d e C o u r t e u i l .

L 'adjudication aura lieu le M A R D I l i M A R S tS i 1 3 , à 1 1 heures d u m a tin , en l’audience des criées du Tribunal civil de Senlis, au Palais de Justice de ladite ville, rue de la République,

S 'adresser pour les renseigne­m en ts :

1° A M,s F s e a v y , B a u d e t et C h a s i a i n g . avoués ;

2° A >1" P e t i t et G a z e a u , no­taires à Senlis..- -1q rrnriw-nr

Études de SW« L o u i s E S C A V Y , avoué à Senlis,

e t de M ‘ B O U Q U E T , notaire à N euilly-én-Thelle.

/V V e n d r e ù U A m ia b le

1° Propriété Bourgeoisepouvant être convertie en usine ou industrie, a tü minutes d ’une gare.

C onsistant en :Principal corps d ’habitation cons­

tru it en p ierres et briques, couvert en ardoises et zme, ainsi Composé :

En sous-sol : deux caves, une buanderie, une cave h charbon, une cuisine avec calorifère.

Au rez-de chaussée ; cuisine, salle à m anger, salon et b jféa* .

Au prem ier étage : 4 cham bres 1 feu, cabinet de toilette, salie de bains e t w .-e .

Au deuxièm e étage : 8 chambres à feu.

Grande cour dans laqueüese trouve un grand bâtiment Construit en pierres et briques, couvert en tuiles m éca­niques, composé d’un rez-de-chaus­sée, de 3 cham bres et d’un grand g ren ier à fourrage.

Communs divers.Jardin d’agrém ent et potager.L’ensem ble d ’une superficie de

13.400 m ètres.P rix : 40.000 francs.

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Etude de Me BALÉZEAUX, notaire à Chantilly.

A vendre par adjudication publi­que et volontaire, le Dimanche 2 Mars 1913, à une heure e t dem ie, à Gouvieux, en la salle de la Mairie, par le m inistère de M° Balézeaux, notaire à Chantilly, 4 P iè c e s d e T e r r e , à Gouvieux.

A céder pour se re tire r des affai­res, tr è s b on T a b a c , B u v ette ,Epicerie avec Salle de Bal, seul dans gentille bourgade de l’Oise. — Mai­son ancienne. — S’ad resser à M' D herbe, huissier.

Etude de M5 S O U R D E L , notaire à f o it-Saiate-M axence,

CREDIT FONCIER DR FRANCESUCCURSALE DE L’OISE2° Propriété Bourgeoise

sise à 4 kilom. de Chantilly, avec eau et gaz. Contenance : 8.000 m ètres.

P rix : 25 000 francs.

A vendre à l’am iable, M a is o n b o u r g e o i s e , située à Saint-Gervais- Pontpoint ( 2 kilom ètres de Pont- Sainte-M axence), avec jard in planté, le tout contenant 1.800 m ètres.

S’adresser à Me SOURDEL,

Étude de M« MAUG1N, notaire ,à Verberie (Oise).TENTE SUR LICITATION

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Offre cette année à la clientèle à des prix défiant toute concurrence, un grand choix de Graines sélec­tionnées provenant des m eilleures cultures.

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Envoi franco gare de l’acheteur.

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A V E N D R EA L’AMIABLE

par le m inistère de M* B o e q u e t , notaire à Neuilly-en-Theüc,

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B e l l e P r o p r ié té d’Agrément et de Chasse, constituant un parc bien boisé de 11 hectares, sise te r­roir de-POnt-Saihte-Maxence, à l’en­trée de la ville, à droite de la des­cente de la route de F leurines à Pont (route de P a n s à Lille), à ven­dre à 1 am iable. — S’adresser à M* Maugin, notaire.

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Cuisine, salon, salle à m anger,Au l ,r étage : 3 cham bres à cou­

cher, cabinet de to ile tte , salle de bains.

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S’adresser à M* SOURDEL.S’adresser à Me B a léze a u x .

notaire à Chantilly. 76; a * * r- On demande des ou vrier» »e t m in e u r s chez

M. SOLARI, à Magenta-Montataire.m

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S ad r. au Bureau du Journal. 1148

M. GUINOT, arm es et auto­mobiles, place de la Halle, à Senlis demande un a p p ren ti. 1173

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à m anger et salon.A l’étage : 3 grandes cham bres. G renier au-dessus, cave sous la

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L’adjudication aura lieu le L U N D I t O V A R S î 3 1 3 , à d e u x heures de Vaprès-m idi,' par le m inistère et en l’Elude de M* BOCQUET, no­ta ire à Neuiily-én Thelle.

P our k.s ren se ig n em en ts , s 'a ­dresser : .

A '«• K S C A V Y , avoué à Senlis, poursuivant la vente ;

Et à u» B O U Q U E T , notaire à Neui ly-en-T hdle, rédacteu r et dé posiia’ie du cah ie r des charges.

A vendre h l'amiable, b e l l e P r o ­p r i é t é de construction récente, avec grand jaijdi u, sise à F leurines.

S 'adresser à'M- SOURDEL.s e r v a n t a c tu e l l e m e n t d 'h ô te l

r e s ta u r a n t , b u v e t te e t tabacs ,s im é * - ù îts G a r e

«i’O r r y l a - . i i l i e (O ise ) .

Revenu snnn. i par bail authentique : 3.0CÛ francs.

BËtnUliMEMENT : ET -

Un T erra in à Bâtird e 5 5 2 m è t r e ssitué au même lieu.

Étude de M8 P E T I T , notaire , - à Sentis.

A 'vendre h l’am iable, b e l l e P r o p r i é t e b o u r g e o i s e , sise à Pôm Sainte- Maxence, avec jard in d ’ag ré­ment et potager, ie tout de la conte nanCe d ’environ 3.000 m ètres.

S’ad resser à M* SOURDEL.

5° iïiaisan Bourgeoisesise à Gouvieux, com prenant :

Cuisine, salon, salle â m anger et autres pièces.

G cham bres à coucher.Jardin e t communs divers.

P rix : 30 000 francs.

6° Maison de Commercepouvant au besoin être convertie en maison bourgeoise, â s e à Chan­tilly, dans une rue passagère. — Revenu : t . 850 francs.

P rix : 35.000 francs.

A louer, M a i s o n d e C o m ­m e r c e , sise à Senlis, rue de l ’A p - port-au-Pain, n« 9. — S’ad resse r à M« Petit, notaire.

A céder de suite, F o n d s d e C o m m erce d ’E n trep ren eu r d e S e r r u r e r ie e t M éca n ic ien .dans localité im portante. — S’adr. à M* Petit, notaire.

Etude de « • L o u is E S C A V *docteur en droit,

avocat, avoué à Senlis, rue de Villevert, n° 7.

j A vendre h l’amiable, b e a u J a r ­d in , sis à F leurines, de la conte­nance d ’environ 30 ares, avec pièce d’eau.

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S’adresser à M8 SOURDEL.

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Étude de M* R IC H A R D , notaire â Pont-Sainte-M axence.

. B on M obilier, à vendre par ad ­judication volontaire, à Pont-Sainte- Maxence, quai A rsène-B erdin, par le m inistère de M* Edmond Richard notaire à Pont-Sainte-M axence, lé Dimanche 23 Février 1913, à deux heures de relevée.

S’ad resser pour tous renseigne­m ents, à Si. L o u i s R i v e t , proprié­taire, e t à Me B a l é z e a u x , notaire à Chantilly. 09

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A vendreh l’am iable, b o a F o n d s d ’E p i c e r i e - M e r c e r i c , situé danscommune de l'arrondissem ent de Senlis, sur ligne de chemin de fer en voie de construction.

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>< La Queue de la Brosse »,« Le Vieux Chemin de Pont »,

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Pou ‘ p lu s am ples ren se ig n e­m en ts , s 'ad resser à :

M* E S C A V Y , avoué à Sentis, rédac teu r du cahier des charges, poursuivant la vente ;

Et au Greffe du Tribunal civil de Sentis, pour prendre connaissance du cahier des charges, tù il est dé-jJOSS.«tu»

Études de îl* G a s t o n L O IR , licencié en droit, avoué à Senlis,

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Étude de M« Edm . CAILLAT,,huissier à Senlis.,M . L Û B G S O I S

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à Crépy - en - V a lo isA céder de suite, b o n F o n d s

d e B o u r r e l i e r , dans gentille ré s i­dence de l’arrondissem ent de Senlis.

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A vendre à l’am iable, T e r r a i n pouvant servir à la construction et au jard inage, avec source abondante, de la contenance de un hectare en­viron, situé à proximité de la gare de Pont-Sainte-M axence. i

S’adresser à M8 SOURDEL.

XIIIA vendre par adjudication volon­

ta ire , le Dimanche 2 Mars 1913, à deux heures, en 1 Etude de Me Sour- del, notaire, G P i è c e s d e T e r r e , sises territo ire de Sarron. 146

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A -M» G a s to n Î.O JR ;-avoué h Senlis, poursuivant ia ven te ;

A .113 y i in d o f , M o < a n d . t j s c a r y , avoués â Senlis, préseWfs ’S la vente ; !

Pour visiter, s ’ad resse r à M. B E R T R A N D , garde particulier à Ver- neuil. 136

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S adresser à M. BOURDON, bou­clier à Senlis. 114)

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TU par nous. Maire de la Ville de Fenlis apposée à l’article . La pour légalisation de la signature de

j Im prim erie Administrative et Commerciale de Senlis, Loup b e r t r o z , D irec teu r-A dm in ijffeM *11, place de l’Hôtel-de-ViJi».