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Suisse .... Fr. 6.— Fr. 3.— Union postale » 12.— » 6.— Les abonnements étrangers se paient d'avance Paraissant le Mercredi et le Samedi a la Cüanx-de-Fonds On s'abonne a tous les bureaux de poste. ANNONSES suisses zOct., offres et demandes "de place 10 et. la ligne, étrangères 25 centimes la ligne . Les annonces se paient d'avance Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle et des Syndicats professionnels. Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal Bureau des Annonces : HAASENSTEIN & VOGLER, 49, rue Leopold Robert, LA CHAUX-DE-FONDS et succursales en Suisse et à l'étranger Le commerce et les commerçants — Du Monde Economique. Le vieux préjugé, qui consistait à regar- der le commerce et ceux qui le pratiquent comme une besogne avilissante, existe en- core aujourd'hui. Nombreux sont encore ceux qui croient que c'est déchoir que de pratiquer X'échange. M Yves Guyot est un de ceux qui ont le plus lutté contre ce préjugé, digne du XVIII e et non du XX e siècle. Son livre est à la fois un plaidoyer en faveur du commerce et aussi un traité théorique. C'est sous ces deux points de vue que nous allons l'analyser. L'échange n'a point pour but de thésau- riser ; celui qui vend, par le fait même de celte vente, prouve qu'il a à satisfaire un besoin ; on n'échange pas pour le plaisir, mais pour un besoin et plus la société est civilisée, plus le nombre des besoins s'ac- croit. D'où le rôle de plus en plus prépon- dérant du commerçant. L'intermédiaire, qui, d'un côté, recher- che les produits, et de l'autre, les besoins, multiplie les achats. Le rôle du commer- çant, de l'intermédiaire entre le producteur et le consommateur n'en déplaise aux pro- tectionnistes et aux socialistes, est parfai- ment justifié; peut-être M. Yves Guyot est-il trop optimiste, quand il parle de la probité du commerçant. Certes le profit, auquel on s'est tant attaqué, que réalise le commerçant dans la vente de chaque pro- duit, est très légitime ; mais il faut recon- naître que quelquefois la marge entre le prix de revient et le prix de vente est trop grande. Souvent c'est le commerçant qui a voulu réaliser un plus grand prolît; un trop grand profit n'est cependant pas dans son intérêt, puisque la consommation est d'autant plus forte que le produit est meil- leur marché. Vendre beaucoup est à bon marché, tel doit être le souci de tout com- merçant. Combien y a-t-il de phases dans l'his- toire du commerce ? Il y en a trois d'après Bruno Hildebrand et Karl Bücher et cinq d'après List. M. Yves Guyot en établit huit. Je cite les trois dernières: 1815-1845: pro- tectionnisme systématique; 1840-1880: Li- bre-échange et traités de commerce; 1881- 1908: réaction protectionniste et socialiste. C'est je crois sortir du cadre que de flaire une pareille classification. Pour Yves Gu- yol, une chose lui importe: libre-échange ou prôlcctrori? Il y a plus. Ni Karl Bü- cher, ni Lisi, ni Hildebrand ne sont arri- vés à donner une classification vraiment scientifique. Le commerce a toujours existé ; à l'ori- gine, il était en nature; telle la jolie anec- dote que l'auteur nous raconte, d'après Lelourmau : «Cook et Bougainville, raconte qu'à Taïti, à Touya, à la Nouvelle-Zélande, aux îles Marquises, aux Sandwich, les femmes venaient passer la nuit à bord, et le lende- main les hommes venaient audevant d'elles pour leur prendre les cadeaux que leur avaient promis les matelots. La veille les hommes leur criaient, au moment où elles se jcltaient à l'eau pour venir au navire: Demande pour moi de la poudre, Sahio ! Oie, souviens-toi du poisson salé. Marne, apporte-moi de la tapa'rouge, du Poisson salé, des dents, du chacalot! Ce commerce de femmes existe encore aujourd'hui; d'une part, on vend encore des Géorgiennes pour les harems turcs ou marocains; de l'autre on trafique la chair humaine : C'est la traile des blanches. Après les échanges en nature, tels que nous les voyons encore pratiqués sur la côte africaine au Moyen-Age, vinrent les échanges en monnaie, argent ou or. Ré- cemmenl cette monnaie ^métallique a été remplacée, en partie seulement, par les billets de banque. Peut-être un jour cette monnaie métallique et de papier sera-t-elle remplacée par des virements entre nations. Nous passerons les chapitres consacrés au droit commercial, où M. Yves Guyot nous permet d'apercevoir sa science rare de juriste achevé, pour retenir une des parties du livre, la plus importante, semble-t-il, bien qu'une des plus courtes. C'est le livre VI consacré au Commerce International. Nous connaissions déjà par les ouvrages de Ricardo, Stuart Mill et Bastable ce qu'était ce commerce international; M. G. Lecar- pentier en avait donné l'an dernier une excellente analyse. Le livre VI du livre de M. Yves Guyot nous permet de nous ren- dre compte exactement de la valeur de toutes ces théories qui furent fort discu- tées. M. Yves Guyot réduit d'abord à néant les théories de Cairnes sur la distance, la différence dans le langage, la religion et les habitudes; de plus, il remarque avec rai- son dans.la théorie de Bastable des erreurs significatives. Bastable croit que les fron- tières naturelles, mers, montagnes, etc., etc., sont de nature à créer le type de com- merce international et il cite comme exem- ple, que le commerce entre l'angleterre et l'Irlande est international, parce que tra- versé par un détroit ! Le commerce inter- national ne peut exister qu'entre groupes non concurrents. Encore faut-il s'entendre. Est-ce que le commerce est international parce que le travail et le capital ne circu- lent pas librement entre les groupes, qua- lifiés de non concurrents? Ou bien, ne faut-il pas donner au terme groupes non concurrents la signification suivante: Lés libres-échangistes estiment, en théorie, que chaque pays devrait se livrer aux industries qui lui sont le plus propres (alors, il y a commerce international. Mais, en prati- que, les faits prouvent au contraire, que plus le développement économique des des peuples s'accentue, plus chaque pays à une tendance à développer chaque bran- che de sa production pour concurrencer le voisin. M. Yves Guyot estime qu'actuellement les nations, au point de vue commercial, ne sont séparées les unes des autres que par les douanes c'est surtout l'intérêt, si l'ont veut personnifié par des droits de douane plus ou moins élevés, qui les sé- pare. De même que l'intérêt du produc- teur est en raison inverse de celui du con- sommateur, de même l'intérêt d'une nation, à moins qu'elle ne puisse presque rien produire et doive dépendre entièrement de l'étranger, est diamétralement opposé à une autre. Que dire de la balance du com- merce? l'exemple du Royaume-Uni prouvé sa fausseté. Regrettons donc que tant de

Paraissant le Mercredi et le Samedi a la Cüanx-de … · çant, de l'intermédiaire entre le producteur et le consommateur n'en déplaise aux pro ... naître que quelquefois la marge

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Suisse . . . . Fr. 6.— Fr. 3.— Union postale » 12.— » 6.—

Les abonnements étrangers se paient d'avance Paraissant le Mercredi et le Samedi a la Cüanx-de-Fonds On s'abonne a tous les bureaux de poste.

ANNONSES suisses zOct., offres et demandes

"de place 10 et. la ligne, étrangères 25 centimes la ligne .

Les annonces se paient d'avance

Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle et des Syndicats professionnels.

Les Consulats suisses à l 'étranger reçoivent le journal

Bureau des Annonces : HAASENSTEIN & VOGLER, 49, rue Leopold Robert, LA CHAUX-DE-FONDS et succursales en Suisse et à l'étranger

Le commerce et les commerçants

— Du Monde Economique. —

Le vieux préjugé, qui consistait à regar­der le commerce et ceux qui le pratiquent comme une besogne avilissante, existe en­core aujourd'hui. Nombreux sont encore ceux qui croient que c'est déchoir que de pratiquer X'échange. M Yves Guyot est un de ceux qui ont le plus lutté contre ce préjugé, digne du XVIIIe et non du XX e

siècle. Son livre est à la fois un plaidoyer en faveur du commerce et aussi un traité théorique. C'est sous ces deux points de vue que nous allons l'analyser.

L'échange n'a point pour but de thésau­riser ; celui qui vend, par le fait même de celte vente, prouve qu'il a à satisfaire un besoin ; on n'échange pas pour le plaisir, mais pour un besoin et plus la société est civilisée, plus le nombre des besoins s'ac-croit. D'où le rôle de plus en plus prépon­dérant du commerçant.

L'intermédiaire, qui, d'un côté, recher­che les produits, et de l'autre, les besoins, multiplie les achats. Le rôle du commer­çant, de l'intermédiaire entre le producteur et le consommateur n'en déplaise aux pro­tectionnistes et aux socialistes, est parfai-ment justifié; peut-être M. Yves Guyot est-il trop optimiste, quand il parle de la probité du commerçant. Certes le profit, auquel on s'est tant attaqué, que réalise le commerçant dans la vente de chaque pro­duit, est très légitime ; mais il faut recon­naître que quelquefois la marge entre le prix de revient et le prix de vente est trop grande. Souvent c'est le commerçant qui a voulu réaliser un plus grand prolît; un trop grand profit n'est cependant pas dans son intérêt, puisque la consommation est d'autant plus forte que le produit est meil­leur marché. Vendre beaucoup est à bon marché, tel doit être le souci de tout com­merçant.

Combien y a-t-il de phases dans l'his­toire du commerce ? Il y en a trois d'après Bruno Hildebrand et Karl Bücher et cinq d'après List. M. Yves Guyot en établit huit. Je cite les trois dernières: 1815-1845: pro­

tectionnisme systématique; 1840-1880: Li­bre-échange et traités de commerce; 1881-1908: réaction protectionniste et socialiste. C'est je crois sortir du cadre que de flaire une pareille classification. Pour Yves Gu-yol, une chose lui importe : libre-échange ou prôlcctrori? Il y a plus. Ni Karl Bü­cher, ni Lisi, ni Hildebrand ne sont arri­vés à donner une classification vraiment scientifique.

Le commerce a toujours existé ; à l'ori­gine, il était en nature; telle la jolie anec­dote que l'auteur nous raconte, d'après Lelourmau :

«Cook et Bougainville, raconte qu'à Taïti, à Touya, à la Nouvelle-Zélande, aux îles Marquises, aux Sandwich, les femmes venaient passer la nuit à bord, et le lende­main les hommes venaient audevant d'elles pour leur prendre les cadeaux que leur avaient promis les matelots. La veille les hommes leur criaient, au moment où elles se jcltaient à l'eau pour venir au navire:

Demande pour moi de la poudre, Sahio ! Oie, souviens-toi du poisson salé. Marne, apporte-moi de la tapa'rouge, du Poisson salé, des dents, du chacalot!

Ce commerce de femmes existe encore aujourd'hui; d'une part, on vend encore des Géorgiennes pour les harems turcs ou marocains; de l'autre on trafique la chair humaine : C'est la traile des blanches.

Après les échanges en nature, tels que nous les voyons encore pratiqués sur la côte africaine au Moyen-Age, vinrent les échanges en monnaie, argent ou or. Ré-cemmenl cette monnaie ^métallique a été remplacée, en partie seulement, par les billets de banque. Peut-être un jour cette monnaie métallique et de papier sera-t-elle remplacée par des virements entre nations.

Nous passerons les chapitres consacrés au droit commercial, où M. Yves Guyot nous permet d'apercevoir sa science rare de juriste achevé, pour retenir une des parties du livre, la plus importante, semble-t-il, bien qu'une des plus courtes. C'est le livre VI consacré au Commerce International.

Nous connaissions déjà par les ouvrages de Ricardo, Stuart Mill et Bastable ce qu'était

ce commerce international; M. G. Lecar-pentier en avait donné l'an dernier une excellente analyse. Le livre VI du livre de M. Yves Guyot nous permet de nous ren­dre compte exactement de la valeur de toutes ces théories qui furent fort discu­tées. M. Yves Guyot réduit d'abord à néant les théories de Cairnes sur la distance, la différence dans le langage, la religion et les habitudes; de plus, il remarque avec rai­son dans.la théorie de Bastable des erreurs significatives. Bastable croit que les fron­tières naturelles, mers, montagnes, etc., etc., sont de nature à créer le type de com­merce international et il cite comme exem­ple, que le commerce entre l'angleterre et l 'Irlande est international, parce que tra­versé par un détroit ! Le commerce inter­national ne peut exister qu'entre groupes non concurrents. Encore faut-il s 'entendre. Est-ce que le commerce est international parce que le travail et le capital ne circu­lent pas librement entre les groupes, qua­lifiés de non concurrents? Ou bien, ne faut-il pas donner au terme groupes non concurrents la signification suivante: Lés libres-échangistes estiment, en théorie, que chaque pays devrait se livrer aux industries qui lui sont le plus propres (alors, il y a commerce international. Mais, en prati­que, les faits prouvent au contraire, que plus le développement économique des des peuples s'accentue, plus chaque pays à une tendance à développer chaque bran­che de sa production pour concurrencer le voisin.

M. Yves Guyot estime qu'actuellement les nations, au point de vue commercial, ne sont séparées les unes des autres que par les douanes c'est surtout l'intérêt, si l'ont veut personnifié par des droits de douane plus ou moins élevés, qui les sé­pare. De même que l'intérêt du produc­teur est en raison inverse de celui du con­sommateur, de même l'intérêt d'une nation, à moins qu'elle ne puisse presque rien produire et doive dépendre entièrement de l 'étranger, est diamétralement opposé à une autre. Que dire de la balance du com­merce? l'exemple du Royaume-Uni prouvé sa fausseté. Regrettons donc que tant de

200 LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE

personnages officiels, de ministres et même d'économistes disent: la balance est en notre faveur ou non.

Je ne puis que citer quelques autres cha­pitres : celui relatif aux statistiques doua­nières, que M. Yves Guyot traite avec une maîtrise remarquable, et dans lequel il montre les contradictions, maintes fois constatées, des statistiques. Nous signale­rons une erreur, certainement pas imputa­ble à l'auteur. Les attachés commerciaux ne sont pas des jeunes gens. M. Yves Guyot di t : «Il est probable que ces jeu­nes gens apprendront quelque chose ; mais ils est moins sûr que leurs missions soient utiles à leurs compatriotes». Ces «jeunes gens» ont au moins quarante ans et sont tous consuls de première classe.

Je terminerai en disant un mot des trai­tés de commerce. « Ce sont, écrit l'auteur, et nous nous y associons de tout cœur, des éléments de stabilité et de sécurité écono­miques, tant que les préjugés protection­nistes auront de l'inlluence ». Contre le protectionnisme aveugle, dressons des trai­tés de commerce ; ce seront des palliatifs sérieux contre le mal.

Comme on le voit, M. Yves Guyot a fait œuvre d'économiste, de sociologue, de ju­riste et aussi à traité la question en homme pratique. Au côté théorique, il y a le côté pratique. Puisse son livre rencontrer de nombreux lecteurs et faire pénétrer dans le public cette idée, qu'il n'y a pas de sots métiers, mais qu'il n'y a que de sottes gens.

Emigration

Les temps difficiles que traverse l'indus­trie horlogère obligent beaucoup d'ouvriers à passer de l'autre côté de l'Océan. Tout dernièrement, G5 horlogers jurassiens se sont expatriés. Jeudi dernier encore, un train bondé de jeunes emigrants est parti de Rienne.

On ne peut que regretter cet exode d'ou­vriers horlogers; mais il faut vivre et au­cune considération ne permet de jeter un blâme à ceux qui, ne trouvant plus des conditions d'existence dans la mère patrie, s'en vont ailleurs chercher de quoi vivre.

Quant au remède à une telle émigration, il est hors de notre portée, parce que les crises générales, comme celle que nous traversons aujourd'hui, ne sont pas notre fait et que nous les subissons sans les pouvoir empêcher.

Si jamais le sentiment élevé de la pré­voyance sociale, nous conduit à réaliser l'assurance générale contre les risques de chômage, nous pourrons alors retenir" chez-nous des ouvriers devenus surnuméraires pour un temps et dont les bras et les ta­lents nous manqueront, lorsque les affaires seront redevenues normales.

Le commerce suisse en Egypte

Suivant le rapport de l'Agence commerciale suisse à Alexandrie, le commerce de l'Egypte avec l'étranger enregistre pendant l'année 1908 une forte diminution aussi bien pour l'exporta­tion que pour l'importation.

Cette tendance de baisse du mouvement com­mercial égyptien continue malheureusement en­core. La diminution sur les chiffres du trafic affecte tous les Etats en relation avec l'Egypte, sauf la Grèce, la Roumanie et la Russie. Elle est plus importante pour la Suisse du moment que l'on constate non seulement une diminution gé­

nérale , mais aussi une réduction du pour­centage.

La statistique de la direction des douanes égyp­tiennes, qui vient de paraître, donne les Irensei-gnements suivants pour l'année 1908 de l'im­portation suisse, en ce qui concerne l'horlogerie et la bijoulerie. Cependant ces chiffres ne sonl pas rigoureusement exacts, parce qu'une partie des marchandises suisses, acheminées par Gènes, Venise et Trieste, sont inscrites par l'Egyple au trafic italien ou autrichien.

Livr. Egypt.

Orfèvrerie et bijouterie 20.— Montres de poche et mouvements 1.562.— Horloges et réveils 77.—

(1 liv. égypt. == fr. 25,9235) Les affaires en horlogerie et en bijouterie sont

très affectées, car dans les villes la consomma­tion a subi un arrêt ensuite de la diminution de la capacité d'achat des entrepreneurs, des em­ployés et des ouvriers. Une grande circonspec­tion est donc recommandée pour ces branches commerciales.

Mise en vigueur du nouveau tarif américain

D'après des nouvelles reçues d'impor­tateurs américains de montres suisses, on s'attend à la mise en vigueur du nouveau tarif pour le 1e r juin prochain.

Situation de l'industrie en France

Le travail est très actif dans les industries du livre, notamment à Paris. Le chômage est tou­jours important dans la céramique à Limoges, dans la tonnellerie, ainsi que chez les horlogers et les lunettiers de Franche-Comté et de Savoie.

1248 syndicats, groupant289,423 ouvriers, ont répondu, pour février 1909, au questionnaire mensuel sur l'état du travail et le chômage pro­fessionnel.

Parmi ces syndicats, 1000groupant242,532ou-vriers, ont fait connaître le nombre de leurs chômeurs, soit 30,169, ce qui correspond à une moyenne de 12,4%, en y comprenant les mineurs du Pas-de-Calais, et de 13,9%, mineurs du Pas-de-Calais non compris.-Cette dernière moyenne était, le mois dernier, 'de 13,5%; elle était de 10,6 °/o en février 1908, !

L'ouvrage, pendant le mois de février, a été jugé, par comparaison avec le mois de janvier, plus abondant, par20°/<> des syndicats, groupant 24% des syndiqués; équivalent par 50% des syndicats, groupant 48% des syndiqués; moins abondant par 30°/o des syndicats, groupant 28% des syndiqués.

A la question: «Estimez-vous la situation du travail satisfaisante pour l'époque?» 551 syndi­cats, groupant 108.398 adhérents, ont répondu par l'affirmative, et 459 groupant 123,909 adhé­rents, ont répondu par la négative. (Bulletin de l'office du travail.)

Fabricants de montres et de boîtes or

Le différend entre fabricants de montres or et fabricants de boites or va entrer dans une nouvelle phase, nous communique-t-on.

On sait que le Comité de la Société suisse des fabricants de boites de montres en or ne s'est pas prêté à une reprise des négociations, sous les auspices de la Cham­bre suisse de l'horlogerie. Il n'a, de même, pas cru devoir accepter une entrevue avec le Bureau du Comité du Syndicat des fa­bricants suisses de montres or , qui lui était proposée par ce dernier.

Nous apprenons que l'Assemblée géné­rale du Syndicat vient d'être convoquée, pour mardi prochain, 27 courant, à l'effet de discuter des mesures à prendre ensuite des événements de ces dernières semaines et de parer à la situation actuelle.

Bureau fédéral de la propriété intellectuelle

Pendant l'année de gestion ont adhéré :

1° à la convention internationale du 20 mars 1883 pour la protection de la propriété industri­elle et à l'acte additionnel du 14 décembre 1900 :

les colonies britanniques de Tobago et de la Trinité; l'adhésion a déployé ses effets à partir du 14 mai 1908 (art. 16 de la conven­tion revisée);

l'Autriche et la Hongrie, y compris la Bosnie et l'Herzégovine ; l'adhésion déploie ses ef­fets à partir du Ie1' janvier 1909 ;

2° à l'arrangement du 14 avril 1891 concer­nant l'enregistrement international des marques de fabrique ou de commerce et à l'acte addition­nel du 14 décembre 1900 ;

l'Autriche et la Hongrie, y compris la Bosnie et l'Herzégovine ; l'adhésion déploie ses ef­fets à partir du 1er janvier 1909 ;

3° à la convention internationale du 9 septem­bre 1886 pour la protection des œuvres littéraires et artistiques, à l'acte additionnel et à la déclara­tion interprétative du 4 mai 1896 ;

la république de Libéria et l'Empire allemand pour les pays étant sous son protectorat; pour ces derniers, l'adhésion déploie ses effets à partir du 1er janvier 1909 ;

A la fin de l'année 1908, les pays énumérés ci-après avaient adhéré :

i. a. à Vanion pour la protection de la pro­priété industrielle, créée par la convention du 2 0 mars i883 : Allemagne, Belgique, Brésil, Cuba, Danemark

et les îles Féroë, Espagne, Etals-Unis d'Améri­que, France avec l'Algérie et les colonies, Gran­de-Bretagne avec Geylan, la fédération austra­lienne, la Nouvelle-Zélande, Tobago, la Trinité et Queensland, Italie, Japon, Mexique, Norvège, Pays-Bas avec les Indes néerlandaises, Surinam et Curaçao, Portugal avec les Açores et Madèle, Saint-Domingue, Serbie, Suède, Suisse et Tu­nisie ;

i b. à l'acte additionnel du i4 décembre igoo, modifiant la convention du 20 mars i883 : Allemagne, Belgique, Brésil, Cuba, Danemark

et les îles Féroë, Espagne, Etats-Unis d'Améri­que, France avec l'Algérie et les colonies, Gran­de-Bretagne avec Ceylan, la fédération austra­lienne, la Nouvelle-Zélande, Tobaro et la Trinité, Italie, Japon, Mexique, Norvège, Pays-Bas avec les Indes néerlandaises, Surinam et Curaçao, Portugal avec les Açores et Madère, Suéde, Suisse et Tunisie ;

2. à l'arrangement du 14 avril- iSgi, con­cernant l'enregistrement international des marques de fabrique ou de commerce, mo­difié par l'acte additionnel du 14 décembre igoo: Belgique, Brésil, Cuba, Espagnes, France,

Italie, Pays-Bas, Portugal, Suisse et Tunisie;

3. ù l'arrangement du 14 avril 18 gi, con­cernant la répression des fausses indica­tions de provenance sur les marchandises : Brésil, Cuba, Espagne, France, Grande-Bre­

tagne, Portugal, Suisse, et Tunisie;

4. à l'Union internationale pour la protection des œuvres littéraires et artistiques : Allemagne, Belgique, Danemark et les. îles Fé­

roë, Espagne et colonies, France avec l'Algérie et les colonies, Grande-Bretagne avec ses colo­nies et possessions, Haïti, Italie, Japon, Libéria, Luxembourg, Monaco, Norvège, Suède, Suisse et Tunisie.

Brevets d'invention Enregistrement«*!

Cl. 71a, n° 43659. 29 mai 1908, 6 'A h. p. — Mouvement de montres du genre dit «Ros-kopf». — J. B. Bourquard, fabricant d'hor­logerie, Soleure (Suisse). Mandataire: A. Ma-they-Doret, La Chaux-de-Fonds.

Cl. 71 f, n° 43660. 27 avril 1908, 7 h. p. — Mon­tre. — Zélim Girard, horloger, 18, rue du Crèt, La Chaux-de-Fonds (Suisse). Manda­taire: A. Mathey-Doret, La Chaux-de-Fonds.

Cl. 71 f, n° 43661. 15 mai 1908, 7 '/< h. p. — Pen­dulette. — Louis Gostet, photographe, 54, rue Jaquet-Droz, La Chaux-de-Fonds (Suisse). Mandataire: A. Mathey-Doret, La Chaux-de-Fonds.

LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE 201

Cl. 73, n° 43(562. 28 avril 4908, (>'/2 h. p. — Ou­til pour le polissage de fonds et cuvettes de boites de montres. — Théophile Maederfds, nickeleur, Bienne(Suisse). Mandataire: A.Ma-they-Doret, La Chaux-de-Fonds.

CI. 73, n° 43663.* 6 mai 1908, 8 h. p. — Machine à arrondir automatique.— Nouvelle Fabrique de Tavannes S. A., Tavannes (Suisse). Man­dataire: B. Imer-Schneider, Genève.

(Les h" des brevets dont la publication a été ajournée et pour lesquels l'ajournement n'est pas encore expiré sont marqués d'un \ )

Cl. 94, n° 43677. 2 juin 1908, 8 h. p. — Bague extensible.- — Jeanneret & Cie, fabricant d'horlogerie, 14, rue du Parc, La Chaux-de-Fonds (Suisse). Mandataire: A. Mathey-Doret, La Chaux-de-Fonds.

Cl. 94, n* 43678. 9 juin 1908, 6 '/2 h. p. — Bijou avec organe souple et extensible. — Amédée Gigon, fabricant d'horlogerie, 61, rue du Temple allemand, La Chaux-de-Fonds (Suisse). Mandataire; A. Mathey-Dore t , La Chaux-de-Fonds.

C h a n g e m e n t « c o n c e r n a n t l e d r o i t a u x b r e v e t s

CI. 64, n° 30223 avec 43133 (30223). 15 septem­bre 1904, 6 h. p.. — Mécanisme combiné de re­montage et de mise à l'heure par la tige de couronne. — Fritz Köhli, emboîleur, Prome-nadenweg 3, Bienne (Suisse). Mandataires: Naegeli & Co, Berne. Licence selon déclara­tion du 24 mars 1909, en faveur de Charles Hahn & de, Landeron (Suisse); enregistre­ment du 25 mars 1909.

Cl. 64, ri" 30606. 3 mars 1904, 43A h. p. — Coq de montre avec raquette. — Aug. Fuog, Stein s. Rhin (Suisse). Mandataires : Naegeli & Co, Berne. Transmission selon déclaration du 8 mars 1909, en faveur de Voland & Cie, Manufacture genevoise d'horlogerie de préci­sion, société en commandite par actions, 5, rue du Commerce, Genève (Suisse). Manda­taires: Naegeli & Co, Berne: enregistrement du 29 mars 1909.

Cl. 64, n» 36828. 28 mai 1906, 7 l,U h. p. — Montre. — Fabrique Valreuse , Fleurier (Suisse). Mandataire: A. Mathey-Doret, La

, Chaux-de-Fonds (Suisse). Transmission selon déclaration notariée du 19 mars 1909, en fa­veur de la Ste-Croix Watch Co (S. A.), Ste-Croix (Suisse). Mandataire: A. Mathey-Doret, La Chaux-de-Fonds : enregistrement du 19 mars 1909.

IC;>l l i : l l ions .

Cl. 53, n° 19969. Pièce à musique avec méca­nisme moteur simplifié.

Cl. 64, n° 9407 avec 9407-189. Montre herméti­que système Köhli.

Cl. 65, n" 25043. Dispositif pour bleuir et brunir par grande quantité et uniformément les res­sorts de montres.

Cl. 65, n° 38606. Machine à travailler les verres de montres.

Cl. 71c, n° 40665. Procédé de fabrication des aiguilles de montres à canon rapporté.

Brevets d'invention

(Communication de l'Office général des Brevets d'invention, A. Mathey-Doret, ingéii.consoil. La Chaux-de-Fonds).

Allemagne.

N° 208878. Dispositif pour éviter le bruit occa­sionné par la chute du râteau. — Uhrenfabrik vorm. Li Furtwängler Söhne A. G., Furt­wangen.

N° 209064. Dispositif de fixage de la béliére dans les montres de poche. — Hermann Voss, Vegesaclc.

N° 209151. Chronoscope système «Hipp» . — Rudolf Schulze, Leipzig.

N° 209424. Fixage de la béliére dans les montres. — Gustav Häusler, Hannovre. .

N" 209373. Outil à tamponner et à détamponner les cylindres d'échappement d'horlogerie. — Emile Nydegger-Leuba, Fleurier (Suisse).

Angleterre. N° 23887-1908. Horloge. — E. A.Hackelt, Kerry, N" 23739-1908.' Montre. — J . T. Pendlebury,

Manchester. N" 24367-1908. Horloger signal-avertisseur. —

J. H. Collines, Cakdena.

Etats-Unis d'Amérique. N" 915433. Tige de remontoir. — George Hart,

Pueblo, Colo. N° 915573. Horloge-réveil. — AVilliam Dupen,

Chico et William Dupen, Sacremento, Cal. N° 915605. Dispositif d'attache dans un mouve­

ment d'horloge-réveil. — A r e y H . J o h n s o n , Newnan, Ga.

N° 915762. Méthode pour durcir les trous de pivots dans les mouvements d'horlogerie, — Claude Grivolas, Sl-Cloud (France).

N° 915872. Bloc à graver. — A. Missman, Kan-' sas City, Mo.

N° 916051. Calendrier perpétuel. —. John S, Stimson, New-York.

Réclamations concernant la distribution du Journal

Les abonnés de la «Fédération horloger e» qui auraient une réclamation à formuler au sujet de la distribution, sont priés de l'adres­ser au bureau, de poste respectif et non à notre Administration, chaque bureau rece­vant régulièrement le nombre d'exemplaires correspondent à sa liste d'abonnés.

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