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,f !' DECEPTION I^a décision négative du Thibunal administratif de I'OIT constitue une déception et, franchement, nous ne la comprenons pas. Pour quiconque connait I'OMS, il est évident qu'une carrière de trente ans e$ I'atception et non la règle. Quoi qu'il en soit, nous tenons à remercier noffe conseil, M. Klaus Samson, de tout le temps qu'il a passé au cours des trois dernières années pour nous défendre de son mieux et... bénévolement. S.Flache, Secré aire général Dan"s ce numéro :

Secré - who.int · Cest vrai, même s'il est quelquefois difficile, ôu sàns intérêt, d'opere-r une telle disdnction. Toutefois, il existe indiscutablement des môyeni permetant

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!'DECEPTION

I^a décision négative du Thibunal administratif de I'OIT constitue une déception et, franchement, nous

ne la comprenons pas. Pour quiconque connait I'OMS, il est évident qu'une carrière de trente ans e$ I'atceptionet non la règle.

Quoi qu'il en soit, nous tenons à remercier noffe conseil, M. Klaus Samson, de tout le temps qu'il a

passé au cours des trois dernières années pour nous défendre de son mieux et... bénévolement.S.Flache, Secré aire général

Dan"s ce numéro :

Auteur ônütéIL N'Y A PAS D'AGE POUR LA'RETRAITE'

l,a vieillesse n'est pas une maladie. Iæs changemen$ physiologiques qui se produisent au fil du temps neconstituent donc pas une maladie: il niexiste aucun vaccin à l'étude pour les prévenir pas plus qu il n'existe depilule pour les guérir insananément. Lorsqdon réfléchit aux transformations que le temps impoie au corps, ons'aperçoit que certains changements sont dus à l'âge andis que d'autres sont la conséquence de quelque maladiechionique conracée au cours de l'existence. Cest vrai, même s'il est quelquefois difficile, ôu sàns intérêt,d'opere-r une telle disdnction. Toutefois, il existe indiscutablement des môyeni permetant de passer l'épreuvedu temps avec succès. Certains d'entre eux conviennent à presque toutes les personnes, quelle que soient lesmdadies chroniques quelles aient contracées alors que d'auues sont plus fonction des besoins propres à unindividu ou, en d'autres termes, des occasions qui se présentent à lui.

Il est à double titre faux de croire qu'il Z e un âgq pour la retraite. D'une part, il n'y a pas d'âge précis,qui soit connu d'avance, auquel une persoÀne doit prendre sa "retraite" parce que son état de sànté ou sôn âgeItoig.. Cela reflète en panié la différènce surprenan-æ qui e-*islç entre le§capacités maximales de chaque indiv-i-du ei l'énorme variabilité des changements qui sont dus au vieillissemenL

D'autre parr. il v e une sxende différence entre les tyDes et la sravité des maladies oue chacun d'entrenous contracte ainsi qu'âru. noÏpropres désirs et le conte*tâsocial. Co-pt tenu du ait <iu it n'ixiste pas deraison biologique pour que la plupar d'entre nous prennent leur retraite ou quittent la vie aèdve tel ou tel jourparce que la tràdition le veut ou qu'ils sont frappés de proscripdon, le concept même de retraite peut être remisen question. On ne devrait pas partir du principe qu à un moment donné, l'homme doit arrêter ses activités.D'ailleurs, c'est souvent l'inverse qui se produit.

Pour que la vie et la "retraite" soient une suite de réussites, il est nécessaire de conserver ses ressourcesphysiologiques aussi longtemps que possible. Ces effons setont d'autant plus payants qu ils auronr été faitstoute uné vie durant mais on peut sàmeler à la tâche à n'impome quel âge. Dbù l'intérêt croissanr que l'onconstate actuellement pour la 6onne forme cardio-vasculaire furâce à de I'exercice et à une alimenation saine)et, plus récemment, pour la bonne forme gastro-intestinale Gtâc. à une dimenation riche en fibres). Il est éga-lemment souhaiable d'éviter, autanr que Faire se peut, tout état qui pourrait mettre un peu plus à mal les res-sources physiologiques. Il vaut donc mietx s'abstenir de s'er<poser trop souvent au soleil et cesser de fumer,même lorsqu'on a ameint un âge avancé.

I-a gériatrie érudie tous les changements qui sont dus à l'âge et/ou à la maladie er qui se traduisent parune diminution des capacités foncdonnelles. Le Programme de I'OMS pour la Santé des Personnes âgées étudiecerains de ces changements au moyen d'enquêtes qui sont menées dans diftrents pays. Dans de nombreuxcenües de recherchef légion sont les études qü visenf à perfectionner les moyens permeftant de bien vieillir plu-tôt quà soigner des maladies déterminées.

Ainsi, on cherche à circonscrire les changemenm qui, année après année, rendent les os plus fragiles ouencore à prévenir la diminution de la masse musculaire pàrce qu'on à constaté un peu partout dans le mondeque les personnes âgées sont presque toujours confrontées à ces problèmes. Rares sont lei branches scientifiquesqui ont progressé aussi rapidement que la gériauie durant la dernière décennie.

Il est donc fon probable qu'au cours des cinq à dix prochaines années, on verra apparaltre des méthodesoriginales, voire specaculaires, qui permettront à de nombréux individus sinon à nous tous, de bien vieillir.

Knight SteelChef, hogramrne pnur la Santé dts pusonnes âgées

CT.InNcEMENTS ENcoRE.. .

Voici quelques récenres nominations:

Alitnentation et Nutitîon. lâ. Dr Graeme A. Clug-ston, précedemment Médecin à l'unité de la Nutrition(NUT), a été nommé Chef

Bureau dz I'Information. Michel Barron, précédem-ment responsable de l'information a l'Union interpar-

lementaire, à Genève, a été nommé Administrateur duprogramme du Bureau de l'Information et pome-paro-le du Direceur général.

Bureau régïonaux o Monsieur G. Koulisher, précé-

demment Chef de l'Administration et de la Gestiondu Programme de Lutte contre l'Onchocercose enAfrique de l'Ouest (OCP), a été nommé Directeur du

page 2

Retraôtes

D'après la U.N. Staff Report, une publicationmensuelle indépendante paraissant à New York - dejanvier 1993 - la Caisse des retraires du personnel desNations Unies - dont l'actif dépasse 'US$ tO *it-liards - a obtenu en l99l de bonir6ultats.

Les placements en obligations, actions, biensimmobiliers- et valeurs diverses-onr rappofté au totalUS$ 757.1 millions, soit 4,3 por'rr orrtLir termes reels.En revanche, les placemenm iemporaires dans d'autresmonnaies ont aboud à une perie de US$ 22,3 mil-liorm.

Les sociétés chargées des placements sont laFiduciary Trust Company International (FTCI) etl'International Managemenr Service (lMS) ayanr I'unet l'autre leur siège à New York.

Une analyse des cotts administratifs - toal :

US$ 6,9 millions - Fait apparaître plus de US$ I mil-

lion pour le mobilier de bireau (cônrre US$ 30 000en 1990) et US$ 1,7 million (contre US$ 183 000)pour le traitement informatique des données. Enrevanche, les frais de représentation n'ont pas atteintus$ 5000.

Le coût des services d'invesdssement a forte-ment auqmenté - essentiellement en raison de lahausse de"s frais de garde et des conseils en placement

- passés de US$ 77 millions en 1990 à US$ l0 mil-lions - ainsi que du coût du trairement informatiquepassé de US$ 20 900 à US$ 590 500. Cependant, leComité des placements n'a dépensé que US$ 121200(quelque US$ 26 000 de moins qu'en 1990).

La Caisse a continué d'investir dans des paysü n'accordent pas d'oronération fiscale. Mais mêmeans les autres, des remboursemenrs de US$ 8 378

000 n'ont pas été effectués; ce Êir a éré critiqué par lesvérificateurs aux comptes dans leur rapport de I'annéedernière à l'Assemblée générale.

cI|ANGEMENTS, SUite...

Programme d'Appui, SEARO. - Monsieur J.-M.Ti'udel, précédemment conseiller principal en gestiondans le secteur privé, a été nommé Chef de OCP à sa

place.

. Le Dr Bernard Kean, précédemmenr Représenanrde I'OMS en Chine, a été nommé Directeur de lapolitique pharmaceutique, de la salubrité de I'environ-nement et de la technologie pour la sanré à §ÿPRO.

. Le Dr François Cannone, précédemment Con-

BILAN I99IEn résumé:

- Totâl des prestations versées en 1991 : US$500 800 000

- Total des contributions reçues : US$ 641millions

- Frais administrarifs : US$ 6,9 millions (soitUS$ 4 millions de plus quen 1990)

- Coût des investissemenm : US$ 12 millions(une hausse de près de US$ 3 millions)

- Nombre total des participants : 60 l8l.

Avec des investissements dans 52 pays libellésdans 4l monnaies, la Caisse occupe une-positionunique. Il n'en existe pas d'aurre qui ioit aussi diversi-fiée.'Au 31 mars l9gi,les placemènts dans les pays endéveloppement représentaiènt quelque l3 pour-centde la vàfeur co-pàble des avoirs, soii t 5 pour cent dela valeur marchande (chiffres AAFI/AFICS).

Sur ce toal, 32 pour cenr sont placés dans desinstitutions internationales de dweloppemenr (Banquemondiale), environ 44 pour..nt d"'nr des Èanqüesrégionales de développêment (Banque africaini dedéveloppement, Banque asiatique de développement,Banque interaméricaine de dé.veloppement).

_ La

majeure partie est placée en obligarions de qualité,toutes libèllées dans àes monnaies c"onvenibles.

'

Le reste des investissements dans des Davs endéveloppement - enviro n 24 pour cent - .rt pi"Jé rrtdes marchés boursiers qui se sont bien renus commeceux de I'Argentine, du Mexique, du Chili et de l'Asiedu Sud-EstI Malgré leurs bôns résultars, ces place-ments ne sont toutefois pas suffisammerpo ur i n fl uer s ur les #,ï#,î.àî"ilï'i;'êt"rmPo

nants

La moitié environ des investissemenrs sonrlibellés dans des monnaies aurres oue le dollar desEtats-Unis - non dans celles de paÿs en développe-ment, mais plutôr en yens japonais, en marks alle-mands, en livres sterling brianniques, en francs fran-çais et suisses et en floriÀs néerlandais.

seiller régional en développement des resourceshumaine_s po_ur la Santé,'§7PRO, a été nommé Repré-sentent OMS au Iaos

Senéuriat du Conseil d' Eau . Monsieur RaniithVirqsinha, détaché par la Banque asiatique de Déve-loppement, et Mons-ieur Bryan Locke, pàr le PNUD,ont été nommés respecdvement Secrétaire exécutif etSecréaire exécutif adjoint du Conseil de Concemationpour l'Approvisionnemenr en eau er l'Assainissemenr,qui travaille de façon indépendante au sein de la Divi-sion de l'Hygiène du Milieu (EHE).

page 3

La ru.brôque santé da Dn Thomas Sürasser

LA SEXUALITE DES AINEES

Lidée selon laquelle les femmes du troisièmeâge n'ont pas de besoins so<uels e$ un mythe. Si lasexualité masculine est à son apogée entre 18 et 20

ans, l'activité sexuelle féminie aceint son niveau maxi-mal lorsque la femme a enüe 30 et 4O âns et se main-

dent à ce niveau jusquà 70 ans et au del, tout étant

fonction des possibilités et du soutien social.

Dans son célèbre ouvrâge sur la gériatrie,Pathy explique que contrairement au stéréorype quiprévaut, les femmes qui sont à fâ8. de la ménopause

et les femmes ménopausées ont une libido et un inté-rêt sexuel accn§. Ceftes, des changements physiolo-giques et affecdfs se produisent au fil des ans mais,

comme pour les hommes, il est préférable d'employerle mot " changetnenl', qui n'a pas la même connotationque le mot"dlclirl'.

Est-ce que la solitude sociale et sexuelle est le

prix à payer pour vivre plus longtemps? La femmeâgée célibataire qui est en bonne santé physique etmentale peut avoir du mal à trouver un partenaire.

En moyenne, les femmes vivent plus long-temps que les hommes et par conséquent, ily a plus deyeuves que de veufr. Les femmes du troisième âge ontmoins de chances d'avoir ou de trouver un partenaire

sexuel que les hommes du même âge. Lidée erronéeet bien ancrée dans notre société qui veut que les

femmes du troisième âge ne soient pas aftirantes joue

également un rôle. De leur côté, les veufs ont tendan-ce à épouser des femmes plus jeunes qu'eux pour des

raisons sociales.

D'un point de vue physiologique, les change-

ments qui, l'âge aidant, modifient la se"xualité femini-ne sont les mêmes que ceux que connaissent les

hommes: réaction plus lente et moins intense aux sti-muli érotiques et excitation moins fréquente; il s'agitlà des changements essentiels auxquels se trouyeconfronté(e) l'homme ou la femme qui vieillit. Les

personnes âgées et en bonne santé peuvent donc avoirentre elles des relations sexuelles plus harmonieuses

qu'un couple oir l'un des pamenaires est plus jeune quel'autre. Le besoin qu'a l'être humain de se voir prodi-guer affection et tendresse par son partenaire pourpouvoir accéder à un érotisme sain persiste chez les

personnes âgées.

(un prochain articb taitera des dfficubés que

peut engend.rer la rnaladie.)

REGIuETEs REJETEEg suite...

. Aotitude à oarrer. [æ Tribunal a basé l'aoti-tude à payer des retraités non seulement sur leurspensions des Nations Unies mais aussi sur des gains

hypothétiques qui auraient été réalisés avant leurarrivée aux Nations Unies.

Thnt lc Tiibunal que I'OMS se basent sur dcs

sappositions; I'OMS admet qu'ellz ne diEosait pasd'infonnations sar cetæ question, Les requérano ontprésmté dcs déuik s-ur ce?tains cas reltrésmtatifi tlairnontrerrt que nombre d'anciens mernbres du personnel

dont lcs seraices ont été dt courte durée (y compis dtspersonnes mêmes d, ?nlt industrialiséÿ ne diEosantpas d'une autre pension, Ce qui est encore ?lus frap-pant est que lorcque ces retraités ont une aarne pen-sion, celle-ci est tràs inférieure à ane ltension des

Nations Unî.es,

o Discrimination. Iæ tibunal a estimé que

les requérants rfauraient pu invoquer une discrimi-nation que si les primes avaient été calculées sur la

fi.n page suiaante'+

ksurarwe-malaüe

ABAISSER LES COUTS ETNON LES PREgTATIONS

. N'amassez pas les médicaments, achetez juste

ce qu il vous faut. Le Comité du surveillance estime

qu'il ne faut pas demander au système d'assurance de

Ênancer des stocks.. Envisagez des solutions autres que l'hospitali-

sation : soins à domicile grâce à SITEX (Soins innaaei-neux et thhapies ætrahwpitalières) pour un simple trai-tement par voie intraveineuse; optez pour une maison

de convalescence au lieu de prolonger voüe séjour à

l'hôpial, "oùr les frais d'hébergement sont souvent plus

élevés que dans un hôtel de ltxe."Ces exemples d'économies sont vivement

recommandés dans une circulaire aux participants en

date du 11 janvier 1993. Celle-ci fait valoir quil fautendiguer auant que possible le montant des demandes

de remboursement, de manière à contrebalancer "lahausse des cotts des soins médicaux - supérieure à

l'infladon générale - et le vieillissement de la popula-tion".

En un mot comme en cent : plutôt que de

réduire les prestations, mieux vaut en abaisser le mon-tant (ainsi, on n'autorisera plus à compter du 23décembre 1992 que trois cures thermales tous les cinqans, à raison de US$ 500 chacune) et comprimer les

cotts. (Voir aussi la rabrique" DAns la presse'\

page 4

TRANCHES DE VIE

I-iart d,' être gr ands-p arents.

Ce dernier Noël a été pour Hélène Jaquemet,une ancienne du standard téléphonique, une occasionpas comme les autres. Grâce à sa fille Christine Dre-z.Ê.î et à son époux, mais sunour à son petir-fils Mael(poids : 4200 kg), elle est devenue grand-mère pour Iahuitième fois - esr-ce le record pour les anciennesfonctionnaires? Elle signale avec précision que ce

cadeau de Noël a été livré à 18 heures le 25 décembre1992.

Tout ce qu'onooudro sauf dcs uretraôüso.

. Gunter Bachmann, ancien fonctionnaire duservice Hygiène de l'Environnemenr, s'est joint à soncollègue Ivanildo Hespanhol, qui uavaille dans unediscipline similaire pour donner des conférences lorsd'un séminaire pour ingénieurs du tiers monde tenu à

Fulda (Allemagne) en janvier dernier. Encore uneentreprise commune qui associe les tdents présents etpassés.

. Jean-Louis Michon, ancien traducteur etdétenteur d'un doctorat d'études islamiques délivrépar la Sorbonne, donnera les jeudis soirs de 20 h 30 à22 heures, pendant un semesffe à pardr du 22 avril,un cours sur l'art et la civilisation de la région. Pourplus de détaits les intéressô demeuant sur place sontpriés de téléphoner Ie lundi au022 3rc 21 33).

Bouquet

o Assurance maladie - attestation : Tous les

retraités affiliés à l'assurance-maladie de I'OMS et leurconjoint onr reçu une carte aftestnt qu'ils sont aubénéfice de l'assurance, ce qui facilitera leurs relationsavec les services de santé en <:rs de nécessité. Cemeqrrte est la concrétisation d'une proposition Êite parles représentants des retraités au Comité de surveillan-ce de l'assurance-maladie, grâce à la coopération del'Adminisrration de |OMS, en pardculier de la Secré-

aire de l'Assurance.

. à Thalanayr Sundaresan, ancien fonction-naire de I'OMS, qui a "galéré" patiemment pendantdes mois pour produire le premier annuaire desmembres de l'Associarion - 32 pages au total, deAbbott en Ecosse à Zivojinovic, Margaret, en Angle-terre, evec une longue liste de personnes et de lieux

enüe ces deux extrêmes. la mise à jour pour la secon-de version a déjà commencé; elle comprendra les pré-noms et tiendra compæ d'aurres suggestions.

. à Yves Beigbeder, qui vient de publier unpetit livre sw " Le rôle international des organisationsnon glaaernernentalcs" (ONG) chez Buylant, Bruxelles.Le livre donne des indications sur le statut juridique etles caractéristiques des ONG et décrit les acrivités deceraines ONG dans les domaines de l'action humani-taire, des droits de l'homme et du développemenr.

REquETEs ne.lerees ;Êrz,

base d'une pension théorique dépassant la duréed'une carrière normale.

I*s æmoinages dcs requerano sur lear proprepérî"de de seraîce et silr cellzs dc 20 autres l,ersonnesont éü ignorés.

Dans leur mémoire, les requérants accep-taient l'idée d'une contribution minimum basée surune norme oommuna Aux fins de la proportioanali-té, principe général de droit reoonnu par le tibunal,il doit y avoir une relation raisonnable entre une tellenorme et la pension totale servie par les NationsUnies et toute auffe source.

Baser les cotisations sur un service tléoriquede 30 ans revient à iguorer les rerrenus effectifs desretraités. La periode de service normale aux NationsUnies est d'environ 17 ans pour les administrateursmais, des raisons particulières font qu'à I'OMSnombre de ces administrateurs sonr recrutés à unstade avancé de leur carrière. Ignorant tous ces argu-meots, le Tiibunal a considéré que la durée normaledune carrière à fOMS était de 30 ans.

On peut ainsi douter de la sagesse et de lajustice de la décision du Thibural qui est mainrenant,pour les rctraités, un fait accompli.

Les moyens de recours légaux sont mainte-nant épuisés mais la question demeure ouverte,notamment dans les cas de difficultés financières.

D'autres points doivent encore être.*aminés,notammert le problème du monranr excessif de laréserve obligatoire de fassurance-maladie (US$ 600millions projetés d'ici 2014), qui a un effet négatifsur les Ênances du fonds de dépôt ainsi que sur lestaux de cotisation, et celui de l'inégalité entre lesretraités dont les cotisations sont basées stu une pen-sion avant imposition et le personnel actif dont les

cotisations sont basées sur une rémunération après

imposition, Cest-à-dire un traitement net.L'acomen dc ces questions aa être ltoursuiai,

A CETTE A.G. DIOCTOBRE DERNIERPour les membres de notre association et moi-

même qui avons assisté à I'assemblée générale de I'As-sociation du Personnel d'octobre dernier, le pointprincipal à été I'adoption d'une résolution aux rermes

de laquelle I'expression "Membre de I'Assocition des

Anciens de I'OMS" s'appliquera matatis muandisuconjoint survivant. Elle a été adoptée à I'unanimité etcomble ainsi un petit vide de nos sraruts.

En revanche, un autre texte a suscité un débataussi long qu'animé. Il s'agissait de limiter I'emploid'anciens fonctionnaires en des temps de chômageélevé et de difficultés financières. Il est appâru que cer-tains fonctionnaires en ayaient gros sur le coeur etqu'ils avaient à I'esprit tel ou tel cas bien paniculier.Plusieures allusions ont été faites à des hauts foncdon-naires qui s'étaient ainsi "repliés" sur des positionslonguement préparées à I'avance.

Ce qui a fait le plus bouillir les esprits, c'esrque la durée des contrats de certains ex-fonctionnairesa été très précisément calculée de manière à leur éviterde codser à la caisse de retraite...

Iæ pome-parole des auteurs du projet de réso-

lution a admis que ce texte avait été sciemment rédigéde façon provocatrice, intenrion qui n'a qu'un peuuop bien atteint son bur, même si le débat a vraisem-blablement permis une certaine clarification. Une ver-sion révisée a été préparée à la hâte, laissant au Comitédu personnel le soin d'élaborer un texte définitif. Ils'agissait essendellemenr d'exiger que rour le mondecotise à la caisse de retraite er que les prolongationssoient examinées au cours des réunionspersonnel/administrati on, (Voir égabment'I-e nouvelisme" page 8).

Il semble rour à fait raisonnable que ceux quioccupent un emploi rémunéré cotisenr à nouveau à Iacaisse de retraite. Nous savons rous combien elle en abesoin ! Rares sonr ceux qui souhaiteraient être payés

pour faire ce qu'un collègue en acdvité ferait tour aussibien qu'eux, suftout si c'est au détriment de la carrièred'autrui. læs aurres, qui acceptent des missions vrai-semblablement ultra-spécialisées - qu'elle soientpaÉes ou non - 1'6ng pas encore à avoir peur deûouver une cohorte menaçante d'ex-collègues prête àleur interdire I'accès à la maison.

Rosemary Bell

DANS LA MAISONNoutseaux membres

La République Tchèque a été admise le 22janvier et la République Slovaque a été admise le 4février, portent ainsi le nombre des états membres àI 83.

Changements â SB§

Il y a maintenant deux points SBS qui vontuaiter des transactions bancaires suivantes:

. Bâtiment principal pour retraits er dépôtsdans toutes les monnaies. Achats er venres de méauxprécieux et pièces; ordres de virement et retraits deqrrtes bancaires. Les chèques de voyages (préavis de24 heure$.

Deux "Cassamats/Bancomats" sont dispo-nibles, dont un 24 heures srn 24,365 jours par an.

. Bâtiment L pour les mêmes services que ceuxdu bâtiment principal avec en plus : ouverrures decomptes; investissemenrs et co nseils d'investissements,codes personnalisés et clrtes bancaires; courriers auxbons soins de la banque; gesdon comptable; change-ments dladresses er de noms; transferts bancaires;attestations; qrnes clienm, chèques bloqués; €ftes per-dues; comptes numérotés; prêts.

le bureau du 6ème a fermé.

Des tirnbres ONU su.rle oôeô,llôssement

IJOrganisation des Nations Unies a publié unesérie de six timbres (valeurs: $ Etats-Unis =,29 et0,52;francs suisses 0,50 et 1,60; schillings autrichiens 5,50et 7) sur le thème : la vieillesse ; dignité et pardcipa-tion.

Ces timbres commémorcnt lAssembhe mon-dial.e sur lz uieillissement de 1982. Parmi les objectifsfixés à l'époque, on peur citer l'abolition des clichésqui perpétuent la notion du vieillard, charge pour lasociété et pour le revenu national, ainsi que deméthodes dépassées telles que le placement en institu-

Dans la presse

LES NORDIQUES PARTAGES

Faut-il abaisser l'âge de la retraite en raison duchômage et de la récession économique ? ks pays nor-diques sont panagés.

. La Finlande l'a fixé à 65 ans pour les deuxsexes avec possibilité d'une pré-retraite à 60 ans.

. En Suède, en revanche, un débat a lieupage 6

Secrétaire généra le adj ointe

actuellement sur l'opporunité de relever la barre i G7ans au lieu de 65. IJargument invoqué en faveur decette mesure e$ que les detx années supplémenairesfavoriseront sensiblement I'économie nationale rour enréduisant les prestations maladie. Suivant cerrainsexperts suédois, "le üavail est er resrera toujours béné-fique pour la santé morale et physique des'gens". Lerevers de la médaille est qu'une retraite plus précocefait de la place pour les jeunes demandeurs d'emploi;le tarrx national de chômage esr aduellement de 6pour cent.

. læ Danemark et la Norvège ont fixé à G7 ansl'âge de la retraite et les Norvégiens peuvent même tra-vailler jusquà 70 ans. En revanche, les Danois peu-vent partir dès 62 ans er ils sont nombreux à user decette faculté, la proportion des travailleurs qui ne trou-vent pas d'emploi atteignant I1,3 pour cent.

. Lltalie vient de modifier le ler janvier l'âgede la retraite. Jusqu ici, il était fixé à 60 ans pour leshommes er ï 55 ans pour les femmes; ces âges aug-menreront progressivement pour atteindre, en l'an20A2,65 ans pour les hommes et 60 pour les femmes.Le nombre des années de cotisation requises pourobtenir la pension maximale resrere inchangé (35 ans),mais Ie monranr pris en compre dans Ie calcul seradésormais de 80 pour cenr du salaire moyen des dixannées précédentes er non plus des cinq dernièresannées comme c'est le cas actuellement.

Tiibune de Gmèue, t4 décembre 1992

LES MALHEURS DE LIT GM

La General Motors déclarera pour 1992 uneperte d'environ US$23,5 milliards, Ia plus forte detoute I'histoire de l'industrie américaine, presqueentièrement imputable au coût des soins de santé pourles 594 000 retraités de la firme et leurs familles....

Il y a deux mois, Ford a annoncé, pour sa paft,une pefte de US$ 7,5 milliards de même origine. Nuln'eût pu imaginer que ces généreuses promesses taitesaux travailleurs au fil des ans se révéleraient si coû-teuses; grâce aux progrès de la médecine, les gensjouissent en effet plus longtemps de leur retraite etconsomment davantage de soins. De nombreusesfirmes américaines réduisent fomement ou supprimentles avanages destinés à leurs retraités.

Tirne, 15féurier 1993

Côtatûon

Il exisre un moyen de garantir la solvabiliré dusystème de sécurité sociale des Etats-Unis d'Amérique

et son équiÉ entre les générations: relever l'âge de lareüaite. Si 65 ans était un âge normal pour le dépan àla retraite en 1940, l'augmentation de l'espéranie devie justiferait un maintien en activité jusqdà 70 ans auminimum.

Job Cowan, Rob NelsonFondanu de "Lead... ou ltate'l

&traitdz llntqrutional Hrald Tïihuræ fu lîfuicr g3.

Lettres

"ILs oNT REMuÉ qtel ET TERRE,Voir "Remboursement d'impôts" dans les

Nouuellts d'auromne No. 11.

J'aimerais exprimer ma gratitude aux membresdu Comité exécurif qui ont ienu de nombreusesréunions avec les responsables de l'administration pourregler la-gggstion de'mon remboursement d'impôis.

LOMS a également demandé l'aide du^média-teur. Après s'être assuré du bien-fondé de mon cas, lemédiateur a remué ciel et rerre pour discuter de cetequestion et la suivre sans relâche à tous les niveaux deI'administration jusqu'à ce que des mesures soientprises. Il m a même avisé peisonnellement de l'heu-reuse conclusion de ces démarches.

Ne perdez jamais l'espoir: l'Association desAnciens et le Médiareur sonr là pour vous aider!

Shaw[y BisharaSegny France

IMPOTS : ESPAGNEJe suis pensionné de I'OMS et resident en

Espagne et je vous prie chaleureusemenr de me com-muniquer, si cette exonération existe en Espagne, et enfoncdon de quel accord ou convenrion ouànicle quel-conque qu'on puisse citer pour essayer d'obtenii duGouvernement Espagnol cette exo nération.

Dr Luigi de LuciaPkyaya SanJuan dAlicante, Espagne

INDE, PHILIPPINESIl est bien connu que Indes et philippines exo-

nèrent d'impôts les pensions de leurs nationaux.M. Fevre

Conférmces et Seruices généraux, CGS-OMS

PARAGUAY, Au sujet de l'exonération des pensions desNations Unies (Nouuellzs, 11), je vous informe que lePtaquay aussi bien aue l'Autriche et I'Espagne exonè-renr leu-rs nationatx . læs represenanrs à.I'ONU auBrésil,.en fugendne er en Uruguay n'onr pas réponduà nos demandes à ce sujet.

Joachim V'alter,4suncion, Pnaguay

page 7

Le Nouvel ..Isme,Disons-le avec plus de peine

que de ressentiment: les anciens de

I'OMS ont quelques motifs de se

sentir un peu moins les bienvenus

à l'Organisation depuis octobredernier, époque à laquelle leurscollègues en activité ont tenu leurassemblée générale annuelle.

Une résolution y a été adoptée

par 89 voix contre ) et L3 absten-

tions, à l'effet de «limiter l'enga-gement de retraités pour un travailde caractère continurr.

o La dizaine de co-auteurs a

tenu à préciser que leur démarchen'était pas discriminatoire et ne

visait personne en particulier. Ilest toutefois permis d'être d'unautre avis à la lecture du texre ini-tial:

«Le personnel demande que lerecrutement de retraité(e)s bénéfi-ciant d'une retraite sur la base de

2) ans de service ou plus, soit sus-

pendu."Ainsi, non seulement les

anciens sont montrés du doigtmais, pire encore, certains d'entreeux sont traités différemment. Audernier pointage effectué parl'Administration, 19 anciens tra-vaillaient comme consultants. En

outre, un critère de moyens - le

montant de la pension - devientune condition d'engagement.Hypothèse, 24 ans de serviceauraient été acceptables pour les

co-auteurs parce que la pensionserait moindre.

. Les co-auteurs justifiaientégalement leur projet en disantqu'il était favorable au personnel

et destiné à créet ou tout au moinsà ne pas bloquer, des emplois pourle personnel. Cependant, la .<sus-

pension, proposée ne visait pas læconsultants en soi - ce qui aurairlogiquemenr fait plus de place

-mais seulement ceux qui se trou-vaient être d'anciens fonction-

naires. Elle n'opérait aucune dis-tinction entre les anciens qui sontpayés, et ceux qui travaillent béné-

volement. Aussi peut-on raisonna-

blement supposer qu'elle était diri-gée contre tous ceux qui attei-gnent l'âge obligatoire de la rerai-te.

Si la résolution s'était vouluenon discriminatoire, elle aurait dûs'appeler «Engagement de consul-

tants» tous consultants confondus

et non pas seulement ceux qü se

trouvent &re des anciens.

La résolution, aussi à courte vue

soit-elle, a été adoptée au coursd'une assemblée dont on a ditqu'elle était la plus animée qu'on

ait connue depuis des années.

Qu'elle ah été chargée de beaucoup

d'émodon, certains propos en ontattesté puisqu'on a notarnmentdit:. que le recrutement d'anciens..entraînerait une aggravation duchômage dans la régionr,c'est-à-dire sur le marché süsse;. qu'il s'agissait, dans une certaine

mesure, de "donner une chance auxjeunesr;. et que certains anciens considé-

raient la retraite comme une«punition».

Finalement, un certain bon sens

l'a emporté. Le paragruphe où ilétait que$ion de suspendrc a été

repoussé. et un nouYeau texte(c.-à-d. "limiter l'engagement") a

été adopté. Toutefois, en modifiantles termes, on n'a malheureuse-ment pas entendu modifier l'inten-tion de la résolution.

Dans sa forme finale, c'est tou-jours de l'âgisme (voire de lagérontophobie): un groupe d'indi-vidus a été inéqütablement traité.De plus, la résolution ne fait aucu-

ne disrinction entre les rypes et les

durées de contrats, et ne tient pas

compte des intérêts de I'Organisa-

Peter O*orîo

tron.Venant pouffant de la part de

fonctionnaires internationaux, letexte méconnaît les droits fonda-

mentaux, et notamment lelibre-choix laissé à chacun de tra-vailler ou pas. Or, le plus grandsujet de fierté de I'ONU, la Décla-ration universelle des droits del'homme, reconnaît Ie droit au tra-vail.

En effet, il est incontestablegue tous les individus sont investisde ce droità condition qu'ils sou-

haitent I'exercer, qu'une organisa-tion ait besoin de leurs services etque, bien entendu, les règlements

soient respectés, notamment en

matière de pensions.

Telle est la position de I'Asso-

ciation des anciens de I'OMS.Déplorant la montée de "I'âgis-

Dê», <<cette nouvelle discrimina-tion», un journaliste de I'European

observait: ..La seule consolationque nous ayons c'est qu'à la diffé-rence des autres ismes tels quel'antisémitisme, le racisme ou lesexisme, «I'âgisme» ne se limitepas à une minorité... Tôt ou tard,tout le monde sera vieuxrr.

G"auteur est à I'OMS. )

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