24
Un évènement avec le soutien de Paris, 16 octobre 2019 #J2A2019

Paris, 16 octobre 2019 #J2A2019 - ifa-asso.com.pdfLa gouvernance dans les régions françaises et dans toute sa diversité (ETI, entreprises familiales, entreprises en croissance,

  • Upload
    others

  • View
    2

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Paris, 16 octobre 2019 #J2A2019 - ifa-asso.com.pdfLa gouvernance dans les régions françaises et dans toute sa diversité (ETI, entreprises familiales, entreprises en croissance,

Un évènement avec le soutien de

Paris, 16 octobre 2019

#J2A2019

Page 2: Paris, 16 octobre 2019 #J2A2019 - ifa-asso.com.pdfLa gouvernance dans les régions françaises et dans toute sa diversité (ETI, entreprises familiales, entreprises en croissance,

2 #J2A2019

Le développement économique doit s’effectuer en  lien étroit avec les évolutions sociales et environnementales en France, en Europe et dans le monde, comme le souligne la loi Pacte.

Administrateurs et dirigeants ont un même impératif : comprendre  les  enjeux d’un monde économique et d’une société en forte évolution pour guider au mieux la performance de leur structure. Pour les accompagner, l’IFA, la maison des administrateurs, mène de nombreuses actions en matière de réflexion, d’information, de formation, de partage de bonnes pratiques et de services ouverts à tous les administrateurs, dirigeants et personnes intéressées par le domaine de la gouvernance. Lors de cette journée #J2A2019, l’IFA met l’accent sur de nouveaux territoires d’intérêt pour tous, pour une meilleure compétitivité de leur organisation : construction  d’un mode de gouvernance européen, apprentissage de l’intelligence artificielle, gouvernance de la cybersécurité, prise en compte des enjeux climatiques….La gouvernance dans les régions françaises et dans toute sa diversité (ETI, entreprises familiales, entreprises en croissance, mutuelles, coopératives, organismes à but non lucratif…) est également à l’honneur, sans oublier le monde académique, avec la remise du prix IFA de la recherche en gouvernance.

Cet évènement fait l’objet d’une captation vidéo

Pour participer aux débats.

Envoyez vos questions par sms au

07 57 91 19 75

Page 3: Paris, 16 octobre 2019 #J2A2019 - ifa-asso.com.pdfLa gouvernance dans les régions françaises et dans toute sa diversité (ETI, entreprises familiales, entreprises en croissance,

3#J2A2019

Programme de la journée

8h30 - 8h45 Introduction

Denis Terrien, président de l’IFA

8h45 - 9h30 Le monde dans tous ses états

Bertrand Badré, ancien directeur général finances de la Banque mondiale, fondateur et PDG de Blue like an Orange Sustainable Capital, auteur de Money Honnie : et si la finance sauvait le monde ?

9h30 -11h00 Vers un modèle de gouvernance européen ?

4 chiffres clés pour comprendre Floriane de Saint Pierre, présidente d’Ethics & Boards

Débat avec la participation de :

Bruno Roche, économiste en chef et président de Mars Catalyst, think tank du groupe Mars, auteur de Completing capitalism

Stanislav Shekshnia, senior affiliate professor and programme director of “Leading from the Chair” at INSEAD

Denis Terrien, président de l’IFA, directeur général des Petits Chaperons Rouges

Pascale Witz, membre du board Fresenius Medical Care (Allemagne DAX40), Horizon Therapeutics (Irlande), Perkin Elmer et Regulus Therapeutics (US)

11h00 -11h30 Pause

11h30 -13h00 La gouvernance du risque cyber

4 chiffres clés pour comprendreThierry Delville, associé PwC, ancien délégué aux industries de sécurité au ministère de l’Intérieur

Débat avec la participation de : 

Brigitte Bouquot, présidente de l’AMRAE, éditrice avec l’ANSSI du guide à paraître La maîtrise du risque numérique, l’atout confiance

Guy-Philippe Goldstein, Enseignant à l’école de guerre économique, Advisor PwC, Advisor at Expon Capital, auteur de 7 jours avant la nuit

Jacques Martinon, magistrat à la direction des affaires criminelles et des grâces, ministère de la Justice

Jean-Philippe Pagès, membre du comité de direction de Bessé

13h00-14h00 Cocktail déjeunatoire

Page 4: Paris, 16 octobre 2019 #J2A2019 - ifa-asso.com.pdfLa gouvernance dans les régions françaises et dans toute sa diversité (ETI, entreprises familiales, entreprises en croissance,

4 #J2A2019

14h00-14h05 Les nouveaux chantiers de reflexion de l’IFA

François Bouvard, délégué général de l’IFA

14h05-15h00 Les enjeux français, européens et internationaux de l’intelligence artificielle – Regards croisés

David Sadek, vice-président recherche, technologie et innovation chez Thales

Renaud Vedel, préfet coordonnateur ministériel pour l’IA au ministère de l’intérieur

15h00-15h30 Les enjeux climatiques sont-ils bien pris en compte par les conseils d’administration ? Présentation de l’étude menée auprès des adhérents de l’IFA

Françoise Malrieu, présidente du groupe de travail enjeux climatiques de l’IFA

Laurent Morel, associé Carbone 4

Hughes-Marie Aulanier, manager Carbone 4

15h30-17h00 Start-ups et Scale-ups, ETI familiales et régionales, associations et fondations : nouveaux territoires de gouvernance

Associations fondations

Jean-Pierre Duprieu, président de Don en confiance

Sabine Roux de Bézieux, présidente de la fondation Araok/association Esprit de famille et présidente de la fondation de la mer

ETI familiales et régionales

Pascaline de Dreuzy, administratrice de Séché Environnement, co-présidente du club IFA entreprises familiales

Bruno Hug de Larauze, PDG Idea, administrateur de l’IFA

Start-ups Scale-ups

Fleur Pellerin, CEO de Korelya Capital, membre du conseil d’administration de Devialet

Véronique Saubot, co-présidente du club IFA Start-ups/Scale-ups.

17h00-17h30 Prix IFA de la recherche en gouvernance : l’exercice du droit de vote dans les sociétés

Aurélien Rocher, Université de Lyon

18h00-18h30 Cocktail networking

Tous les débats sont animés par

Eric Revel, journaliste économique

@ericrevel1

Page 5: Paris, 16 octobre 2019 #J2A2019 - ifa-asso.com.pdfLa gouvernance dans les régions françaises et dans toute sa diversité (ETI, entreprises familiales, entreprises en croissance,

5#J2A2019

Les intervenants

  Bertrand Badré

@BertrandBadre

Bertrand Badré est directeur général et fondateur de Blue Like An Orange Sustainable Capital. Auparavant, il était directeur général et directeur financier de la Banque mondiale. Avant de rejoindre la Banque mondiale, il était directeur financier des groupes Société Générale et Crédit Agricole et a été membre de l’équipe diplomatique du Président Jacques Chirac en tant que représentant personnel adjoint du président pour l’Afrique. Il a travaillé sept ans chez Lazard, à New York et à Londres, puis à Paris en tant qu’associé gérant où il a notamment co-dirigé avec

succès la restructuration d’Eurotunnel. Il a débuté sa carrière à Paris en tant qu’inspecteur des Finances. Il siège actuellement au conseil de Wealth Simple, une Fintech canadienne en gestion d’actifs et il est membre non-exécutif du conseil d’administration de Getlink (Groupe Eurotunnel). Il a récemment écrit le livre Money Honnie, si la finance sauvait le monde?, traduit dans plusieurs langues dont le chinois. En 2004, il a écrit « Eau » avec Michel Camdessus, sur la finance et l’accès à l’eau.

Bertrand Badré est diplômé de l’ENA, SciencesPo et HEC. Il intervient régulièrement dans des universités comme Georgetown, Johns Hopkins, Princeton and Oxford.

Brigitte Bouquot

@BrigitteBouquot

@AMRAE_officiel

Brigitte Bouquot débute sa carrière à la direction financière d’IBM France. En 1996, elle est secrétaire générale adjoint de Dassault Électronique, puis de Thomson CSF, devenu Thales - quand elle le rejoint à sa privatisation. Chez Thales, elle est successivement directeur des grands comptes et de la stratégie pour les activités de systèmes d’informations critiques, directeur de l’audit interne du groupe et secrétaire du comité des risques

et du contrôle interne, directeur des assurances et de la gestion des risques. Elle est aujourd’hui présidente des sociétés d’assurance du groupe, chargée de mission auprès du directeur financier du groupe. Administratrice de l’AMRAE en 2012, elle en est élue présidente en 2015.

X 76 et docteur ingénieur en économie de l’école des Mines, INHES, Brigitte Bouquot est officier de la Légion d’honneur.

Page 6: Paris, 16 octobre 2019 #J2A2019 - ifa-asso.com.pdfLa gouvernance dans les régions françaises et dans toute sa diversité (ETI, entreprises familiales, entreprises en croissance,

6 #J2A2019

François Bouvard

@IFA_asso

François Bouvard commence sa carrière dans le groupe Schlumberger. En 1989, Il rejoint McKinsey où Il est nommé directeur France de l’activité de conseil aux entreprises industrielles puis dirige l’activité de conseil aux gouvernements pour l’Europe et co-fonde le McKinsey Center For Government, institut de recherche mondial pour le secteur public. Consultant indépendant depuis 2013, il se consacre à des missions de conseil en stratégie et gouvernance auprès de dirigeants d’entreprises et d’organisations à but non lucratif, dont le Tony Blair Institute For Global

Change qu’il a contribué à fonder. Il est administrateur et membre de conseils consultatifs de plusieurs entreprises dont Devialet, Coorpacademy, eXplain et ShARE. Il est également président du groupe ICAM (6 000 étudiants, 11 campus en France, en Afrique, en Inde et en Amérique du Sud). François Bouvard est ingénieur de l’Institut Catholique d’Arts et Métiers (ICAM Lille, 1981), titulaire d’un MBA de Harvard Business School (Boston, 1989) et du certificat d’administrateur de sociétés IFA Sciences Po (2013).

Pascaline de Dreuzy

Pascaline de DREUZY est présidente de P2D Technology, expert de la santé connectée par la promotion des Technologies Innovantes et de l’intelligence artificielle dans l’aide à la décision médicale, la coordination des soins et la prévention. Pédiatre, elle pilote pendant plus de 25 ans des projets précurseurs, innovants et transversaux dans le C.H.U Necker Enfants Malades à Paris : médecine ambulatoire, urgences et diagnostic en un jour puis crée, développe et dirige l’équipe de prise en charge de la douleur et des soins palliatifs pédiatriques devenue la première équipe européenne. De 2011 à 2013, elle est médecin-manager dans des cabinets de conseil en

stratégie (ANAP, Arthur Hunt) puis elle crée son entreprise. Parallèlement, elle est entrée tôt dans le monde des affaires comme administratrice de l’une des holding familiales de contrôle du groupe PSA. Elle est très investie dans la gouvernance d’entreprise. Elle est administratrice indépendante de TF1, Séché Environnement et la Fondation Hugot du Collège de France et a exercé un mandat chez Navya (véhicules autonomes) et au Samu Social International. Elle est membre du comité des experts du fond d’investissement dans l’innovation de Bpifrance. Pascaline de Dreuzy est médecin des hôpitaux de Paris, diplômée de l’EMBA-HEC et du certificat d’Administrateur de Sociétés de SciencesPo-IFA.

Floriane de Saint Pierre

@EthicsandBoards

Floriane de Saint Pierre est fondatrice et présidente d’Ethics & Boards, 1ère data place internationale indépendante dédiée à la gouvernance d’entreprise qui permet aux institutions, aux fonds et aux sociétés de suivre 250 données publiques relatives à la gouvernance des sociétés cotées. Elle débute sa carrière au sein de la direction financière de Dior, puis fonde un cabinet leader dans le conseil en ressources humaines pour les groupes de luxe. Elle est membre des conseils d’administration de la French American Foundation France, du Palais de Tokyo et de la Société des Amis du Centre

Pompidou, dont elle est secrétaire générale. Elle est également membre du collège des experts de l’Institut du Capitalisme Responsable.Floriane de Saint Pierre est diplômée de l’ESSEC.

Page 7: Paris, 16 octobre 2019 #J2A2019 - ifa-asso.com.pdfLa gouvernance dans les régions françaises et dans toute sa diversité (ETI, entreprises familiales, entreprises en croissance,

7#J2A2019

Thierry Delville

@PwC_France

Thierry Delville est diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure de Police (ENSP) de Lyon. Après avoir été chef de Circonscriptions dans le Val d’Oise et en Seine Saint Denis, Il a occupé plusieurs postes à responsabilités en lien avec les systèmes d’information et la recherche en sécurité. En 2009, il devient directeur des services techniques et logistiques de la préfecture de police de Paris. En 2014, Thierry Delville devient délégué ministériel aux industries de sécurité, puis délégué aux industries de sécurité et à la lutte contre les Cybermenaces.Depuis novembre 2018, Thierry Delville est

associé au sein du cabinet PwC France où il est responsable du développement d’un pôle de cyber intelligence. Ce pôle réunit des expertises multiples afin de proposer une approche de sécurité globale aux entreprises. Il est ancien auditeur du National Executive Institute du FBI (Etats-Unis)

Jean-Pierre DUPRIEU

@donenconfiance

Jean-Pierre Duprieu a fait toute sa carrière dans le groupe Air Liquide dont il a été directeur général adjoint jusqu’en 2016. Dans ce rôle, il a assuré la supervision des activités Europe et Santé. Il a été simultanément en charge de la supervision de fonctions informatique et achats. Il a supervisé un certain nombre de sujets de gouvernance groupe tels que les conseils d’administration, l’assemblée générale et les relations investisseurs. Il est membre du conseil de surveillance de Michelin et membre de son comité d’Audit. Il est membre du conseil d’administration du Groupe Korian,

membre de son comité d’audit et préside son comité des nominations et rémunérations, membre du conseil d’administration du Groupe SEB. Il est président du « Comité de la Charte du Don en Confiance » depuis 2016. Il est également président de la fondation AgroParisTech et de la fondation soutenant l’ensemble Correspondances, dans l’univers musical. Jean-Pierre Duprieu est ingénieur agronome, diplômé d’AgroParisTech.

Bruno Hug de Larauze

@HLarauze

Après avoir occupé différents postes de gestion, de direction du personnel et de marketing- vente au sein de Ford France, Bruno Hug de Larauze est devenu directeur marketing et communication puis directeur du service aux entreprises au sein de la CCI de Nantes et Saint Nazaire (1991 – 1994). Il prend alors un nouveau virage professionnel en devenant le directeur général de MTTM La Fraternelle en 1996 devenue IDEA en 2011. Il est aujourd’hui le PDG de IDEA Groupe.

Page 8: Paris, 16 octobre 2019 #J2A2019 - ifa-asso.com.pdfLa gouvernance dans les régions françaises et dans toute sa diversité (ETI, entreprises familiales, entreprises en croissance,

8 #J2A2019

Guy-Philippe Goldstein

@guypgoldstein

Intervenant à l’Ecole de Guerre Economique (EGE), contributeur au journal académique de l’Institute for National Security Studies (Tel-Aviv), Guy-Philippe Goldstein est enseignant et chercheur sur les questions de cyber-puissance et cyber-sécurité. Il est également advisor pour PwC où il a mené plusieurs études sur les questions de cybersécurité et de gestion de l’entreprise et advisor pour le fond ExponCapital. Enfin, il est l’auteur de plusieurs romans d’anticipation portant sur les questions des menaces à venir, où la cyber-défense joue un rôle central (7 jours avant la nuit). 

Françoise Malrieu

@FranoiseMalrie1

Françoise Malrieu débute sa carrière à la BNP comme analyste financier. Vice-président en charge du suivi de participations dans la banque d’affaires du groupe BNP, Banexi, elle est nommée en 1979 adjoint au directeur du département d’analyse financière, puis dirige ce département (1982). Elle est élue dans le même temps secrétaire général puis vice-président de la Société française des analystes financiers (SFAF). Elle poursuit sa carrière dans le domaine des fusions-acquisitions chez Lazard Frères (1987-2001), où elle est nommée directeur, gérant puis associé-

gérant et anime l’équipe de fusions-acquisitions, avant de rejoindre Deutsche Bank (2001-2003) en tant que managing director à Paris et à Londres, responsable de l’équipe de finance d’entreprise pour la France et banquier conseil, puis Aforge Finance, comme associé-gérant jusqu’en 2009. En 2008, elle participe à la création de la Société de Financement de l’Economie Française (SFEF) dont elle est présidente jusqu’à la fin de l’activité de la société (2015). Elle est administrateur de La Poste, Engie et Lazard Frères Banque. Françoise Malrieu est diplômée d’HEC et du Centre de formation à l’analyse financière (CFAF).

Jacques Martinon

Magistrat de l’ordre judiciaire, Jacques Martinon a débuté sa carrière en tant que juge d’instruction dans différentes juridictions (Senlis, Bobigny), avant de rejoindre la direction des affaires criminelles et des grâces (DACG) au ministère de la Justice.

Chef de la mission de lutte contre la cybercriminalité, il a participé aux travaux de la Revue Stratégique de la Cyberdéfense éditée par le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) et contribue à la comitologie – procédure de prise de décisions normatives européennes – instaurée (C4, Centre de Coordination des Crises Cyber). Il prépare

diverses dépêches de politiques pénales en matière de cybercriminalité, et représente la France au sein du réseau européen EJCN (European Judicial Cybercrime Network). Enfin, il a participé au groupe pluridisciplinaire de hauts fonctionnaires sur la régulation des réseaux sociaux, en collaboration avec la société Facebook (rapport rendu en mai 2019).

Page 9: Paris, 16 octobre 2019 #J2A2019 - ifa-asso.com.pdfLa gouvernance dans les régions françaises et dans toute sa diversité (ETI, entreprises familiales, entreprises en croissance,

9#J2A2019

Jean-Philippe Pagès

Jean-Philippe Pagès a intégré en 2014 le comité de direction de Bessé, conseil en assurances, dont il dirige le pôle Industrie & Services. Au titre de ses missions  transverses, il est en charge de l’activité du groupe en conseil cyber assurance et a piloté la rédaction de l’enquête de Bessé réalisée conjointement avec PwC, « Les dirigeants d’ETI face à la menace Cyber  » publiée en 2018. Auparavant, Jean-Philippe Pagès a exercé différentes responsabilités au sein de groupes internationaux, toutes dans l’univers de l’assurance des grands risques industriels en France et à l’international. Il a ainsi été successivement membre de direction

du groupe AGF-ALLIANZ, managing director de Marsh et directeur général pour la France de l’assureur australien QBE.  

Fleur Pellerin

@fleurpellerin

Diplômée de l’École supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC), de l’Institut d’études politiques de Paris, Fleur Pellerin rejoint la Cour des comptes à sa sortie de l’ENA en 2000. En mai 2012, Fleur Pellerin est nommée ministre déléguée chargée des PME, de l’Innovation et de l’économie numérique. Durant son passage à Bercy, elle crée la dynamique de la FrenchTech , initie des mesures en faveur des entrepreneurs, et s’emploie à mettre le numérique au cœur de l’action gouvernementale et de l’Etat. En 2014, elle devient secrétaire

d’État chargée du commerce extérieur, de la promotion du tourisme et des Français de l’étranger, puis ministre de la Culture et de la Communication à compter du 26 août 2014. Après avoir quitté le gouvernement en 2016, elle démissionne de la fonction publique et crée Korelya Capital. Avec ce fonds d’investissement, elle mobilise 200 millions d’euros, levés auprès du géant de l’internet sud-coréen Naver et de sa filiale Line, pour investir dans des start-up technologiques européennes et les faire croître en les accompagnant notamment à l’international.  Fleur Pellerin est administratrice indépendante de Schneider Electric, KLM, Talan, Devialet et Naver France. Elle siège également aux conseils de diverses institutions et think-tanks (festivals CanneSeries et Eurockéennes, fonds de dotation du Musée du Louvre, Institut Montaigne, France Digitale).

Laurent Morel

@carbone4

Laurent Morel est asso-cié de Carbone4. Il a dé-buté sa carrière au sein du groupe Compagnie Bancaire dans le do-maine du financement des équipements pro-fessionnels. Il y a parti-

cipé à la création puis à la direction de ARVAL. En 2005, il a rejoint   la foncière Klépierre pour diriger l’activité centres commerciaux et est pré-sident du directoire de 2008 à 2016. Il est diplô-mé de l’École Centrale Paris.

Hugues-Marie Aulanier

@carbone4

Hughes-Marie Aulanier est manager  chez Carbone 4. Il a travaillé dans l’indus-trie minière et métal- lurgique, sur des projets industriels innovants et des fusions-acquisition s

et a su faire émerger le changement climatique et la décarbonation de l’économie comme un des enjeux clés de la réflexion stratégique. Il est di-plomé de Mines Nancy et Sciences Po.

Page 10: Paris, 16 octobre 2019 #J2A2019 - ifa-asso.com.pdfLa gouvernance dans les régions françaises et dans toute sa diversité (ETI, entreprises familiales, entreprises en croissance,

10 #J2A2019

Bruno Roche

@BrunoROCHE20

Bruno Roche est l’économiste en chef de Mars Inc., une multinationale familiale, à la tête de marques bien connues comme M&Ms, Mars, Snickers, Uncle Ben’s, Pedigree, Royal Canin, Wrigley’s gum…

A ce titre, il dirige Catalyst, think tank interne de Mars. Sous sa direction Catalyst a développé des méthodologies novatrices dans les domaines de l’efficacité marketing, de la culture organisationnelle et de l’intégration des fusions et acquisitions au niveau mondial. Les membres de Catalyst

couvrent de nombreuses disciplines académiques, de la physique théorique à l’anthropologie, de l’intelligence artificielle à la philosophie, de l’économie du développement. Depuis 2007, il dirige le programme Économie de la mutualité qui est passé d’un programme de recherche pionnier à une innovation de modèle d’affaires révolutionnaire applicable à toutes les entreprises. Bruno Roche a co-créé le Mutuality in Business Lab de l’Université d’Oxford en 2014, a rejoint le Forum économique mondial en 2015 et a co-écrit le livre Completing Capitalism en 2017 (traduit en chinois en 2018). Bruno Roche a suivi un parcours en mathématiques appliquées avec une spécialisation en économie internationale, finance et sciences de gestion (phD en sciences de la gestion, Solvay Business School, Université Libre de Bruxelles).

Aurélien Rocher

Aurélien Rocher est docteur en droit et chargé d’enseignements à l’Université Jean Moulin Lyon 3. Auteur d’une thèse sur L’exercice du droit de vote dans les sociétés, il est spécialisé dans les domaines du droit des sociétés et du droit boursier et financier. Dans le champ de la gouvernance, ses sujets de recherche principaux sont le droit de vote, l’engagement actionnarial et la responsabilité sociétale et environnementale. Ses autres domaines de recherche sont essentiellement les fusions-acquisitions et l’innovation. Aurélien Rocher est par ailleurs titulaire du certificat d’aptitude à la profession d’avocat (CAPA) ainsi que d’un master diplôme

de juriste conseil d’entreprise (DJCE) et travaille comme manager au sein de Deloitte Legal à Genève.

Sabine Roux de Bézieux

@SBezieux

Sabine Roux de Bézieux est engagée depuis près de quinze ans ans dans la philanthropie, d’abord avec la fondation ARAOK qu’elle a créée en 2005 avec son mari, puis en lançant l’association Un Esprit de Famille, qui rassemble les fondations familiales et privées en France. Elle préside par ailleurs la Fondation de la Mer et est enfin active dans le milieu associatif, chez United Way France et Espoir Niger. Elle est directrice générale de Notus technologies. Elle siège au conseil de plusieurs sociétés cotées ou non cotées : Tarkett, ABC arbitrage, Altur investissement et ANF

immobilier. Sabine Roux de Bézieux est diplômée de l’ESSEC.

Page 11: Paris, 16 octobre 2019 #J2A2019 - ifa-asso.com.pdfLa gouvernance dans les régions françaises et dans toute sa diversité (ETI, entreprises familiales, entreprises en croissance,

11#J2A2019

David Sadek

@thalesgroup

David Sadek est vice-président Recherche, Technologie & Innovation, chez Thales, en charge notamment de l’intelligence artificielle et du traitement des données. Il a été précédemment directeur de la recherche de l’Institut Mines-Télécom et vice-président recherche chez Orange.

Docteur en informatique et spécialiste en intelligence artificielle et technologies cognitives, il a créé et dirigé chez Orange pendant plus de quinze ans les équipes de R&D sur les agents intelligents et le dialogue

naturel humain-machine. Ses travaux sont à l’origine des premières réalisations technologiques d’agents conversationnels, au niveau mondial, ainsi que du standard ACL de langage de communication inter-agent. Il a également piloté plusieurs programmes de transfert industriel et de déploiement de ces technologies. Membres de nombreuses instances scientifiques et technologiques, nationales et internationales, il a présidé le comité d’évaluation du programme contenus numériques & interactions de l’Agence nationale de la recherche et a été un pilote de l’initiative FranceIA de stratégie nationale en intelligence artificielle. Il a aussi été membre du comité de coordination d’Allistène (l’alliance des acteurs de la recherche publique dans le domaine du numérique) et membre du groupe fondateur de la Cerna, la commission de réflexion sur l’éthique de la recherche en sciences et technologies du numérique, de cette alliance. Il a également été représentant de la France au « G7 des innovateurs ».

David Sadek a eu pendant près de dix ans le titre d’expert émérite du groupe Orange. Il a reçu le prix France Télécom de la meilleure innovation technologique, le prix Orange de la meilleure innovation de service, le trophée des Casques d’Or du Forum européen de la relation client. Il est également lauréat de la médaille Blondel.

Véronique Saubot

@veroniquesaubot

Véronique Saubot commence sa carrière dans l’audit en 1989 chez Arthur Andersen, elle rejoint ensuite Le groupe Valeo ou elle occupera différents postes opérationnels et corporate pendant plus de 13 ans. En 2003, Valeo la nomme directrice du plan stratégique du groupe. En 2007, elle démarre Coronelli International qu’elle crée avec une offre de service de conseil en stratégie de l’innovation. En 2014, elle rachète Tykya une société de conseil à destination des start-ups technologiques et innovantes qui a accompagné plus de 300 start-ups dans leur levée de fonds publics/

privés ou leur rapprochement vers des grands groupes en France et dans le monde. En 2019, elle rejoint le cabinet Kairn strategy consulting comme associée.

Elle est administratrice de La Poste, LISI, Harmonie Mutuelle et du fonds d’investissement Dayone.

Elle est colonel de la réserve citoyenne dans la gendarmerie.

Page 12: Paris, 16 octobre 2019 #J2A2019 - ifa-asso.com.pdfLa gouvernance dans les régions françaises et dans toute sa diversité (ETI, entreprises familiales, entreprises en croissance,

12 #J2A2019

Stanislav Shekshnia

@shekshnia

@INSEAD

Stanislav Shekshnia est professeur affilié à la Faculté d’entrepreneuriat et entreprise familiale de l’INSEAD où il dirige le programme Leading from the Chair.

Ses domaines de recherche portent sur le leadership et la gouvernance efficace. Il est à l’avant-garde de la recherche dans les bonnes pratiques en matière de gestion du conseil d’administration – stratégies de

comportement itératif pour la réalisation des objectifs – et il a proposé un modèle de leadership en 3S pour les présidents de conseil. Stanislav Shekshnia préside le conseil d’administration de la Russian Fishery Company et du groupe Samolet Development. Il est membre du conseil d’administration de NLMK et de NIS. Entre 1992-2001, Stanislav Shekshnia a occupé divers postes de direction (CEO et COO) chez Alfa-Telecom, VimpelCom, Millicom International Cellular et Otis Elevator. Il est associé principal de Ward Howell, une entreprise de conseil spécialisée dans le développement de talents, et il est président de l’Institut Talent Equity appartenant à Ward Howell.

Stanislav Shekshnia est diplômé de l’Université d’État de Moscou (master et doctorat d’État) et de l’Université Northeastern à Boston (MBA).

Denis Terrien

@denis_terrien

Entrepreneur, dirigeant et administrateur, Denis Terrien est membre de conseils d’administration depuis une quinzaine d’années. Il est actuellement président du conseil d’administration de Vivarte, membre du conseil d’administration de Cofidis et de Ciel Textile. Il est également directeur général des Petits Chaperons Rouges et membre du conseil de surveillance de Grandir, premier groupe de crèches en France et un des leaders internationaux du secteur. Auparavant, il a dirigé des sociétés dans le domaine de la distribution, de service, de technologie, et de biens

de consommations pour des groupes multinationaux à capital privé ou familial ainsi que pour des sociétés cotées en Bourse. Denis a commencé sa carrière chez McKinsey à Londres. Il a ensuite fondé amazon.fr. Président de Sanford Europe, il en a dirigé l’expansion en EMEA et en Inde. Après une année comme senior partner chez Aloe Private Equity, il a été nommé directeur général du groupe 3SI et y conduit une transformation digitale. Après la vente au groupe Otto, il est nommé président exécutif. Il a été président de l’association Entreprise et Progrès de 2011 à 2019 où il a piloté, en 2017, la publication de l’ouvrage La revanche de la gouvernance. En 2013 à l’IFA, il avait contribué à la publication Structure de gouvernance de l’entreprise : critères de décisions. Il a aussi participé à l’écriture de nombreux livres sur le leadership. Il est président de l’IFA depuis mai 2019.

Denis Terrien est diplômé de Harvard Business School (MBA), de l’Université d’Oxford (Master of Science) et de l’Enseeiht (Ingénieur en mathématiques).

Page 13: Paris, 16 octobre 2019 #J2A2019 - ifa-asso.com.pdfLa gouvernance dans les régions françaises et dans toute sa diversité (ETI, entreprises familiales, entreprises en croissance,

13#J2A2019

Renaud Vedel

@ReVe6el

Renaud Vedel est haut-fonctionnaire du ministère de l’Intérieur depuis 20 ans, préfet depuis 2012. Après des fonctions de sous-préfet dans le Vaucluse et en Ariège, il a servi plus de 10 ans dans la police nationale, notamment comme conseiller juridique du directeur général et secrétaire général de la préfecture de police. De 2012 à fin 2016, il a travaillé en cabinet ministériel, comme directeur-adjoint du cabinet du ministre de l’Intérieur en charge des politiques de sécurité, puis comme conseiller du Premier ministre pour les affaires intérieures, de sécurité et de renseignement. Il

s’investit désormais dans les enjeux d’innovation et de transformation numérique. Depuis 2018, il est coordonnateur ministériel en matière d’intelligence artificielle. A ce titre, il anime les travaux du groupe Technologies du projet de livre blanc du ministère de l’Intérieur et représente la France au sein du groupe de travail IA et sécurités mis en place par la Commission européenne.

Pascale Witz

Pascale Witz est présidente de PWH Advisors, société de conseil stratégique aux CEO et Investisseurs dans le domaine de la santé. Elle a été Vice-Présidente Exécutive et membre du comité executif de Sanofi de 2013 à 2016, dirigeant l’une des plus grosses activités, le diabète. Auparavant, Pascale Witz a passé 17 ans chez GE Healthcare, les 5 dernières années en tant que PDG d’une société pharmaceutique, acquise par General Electric. Elle est aujourd’hui administratrice de Perkin Elmer (US), Regulus Therapeutics (US), Fresenius Medical Care (D), Horizon Therapeutics (Irl); et précédemment de Tesaro (US) et de Savencia (F).

Pascale Witz est de formation Ingénieur biochimiste (Insa Lyon), et titulaire d’un MBA de l’Insead.

Page 14: Paris, 16 octobre 2019 #J2A2019 - ifa-asso.com.pdfLa gouvernance dans les régions françaises et dans toute sa diversité (ETI, entreprises familiales, entreprises en croissance,

14 #J2A2019

« L’exercice du droit de vote dans les sociétés »

Thèse en droit d’Aurélien Rocher soutenue le 5 décembre 2018, sous la direction de Nicolas Borga, Professeur de droit privé à l’Université Jean Moulin Lyon 3

Le droit de vote est la prérogative politique suprême de l’associé. Si de nombreux débats se sont intéressés à son caractère essentiel et à ses conditions d’attribution, peu de réflexions se sont concentrées sur ses modalités d’exercice. Celles-ci font pourtant l’originalité de ce droit individuel qui ne peut s’exercer que collectivement et sont déterminantes de son effectivité, lui qui ne peut se manifester qu’épisodiquement au gré des réunions de la collectivité des associés. La recherche des principes gouvernant son exercice, sujet méconnu car relevant surtout de la pratique, devrait permettre de mieux cerner sa portée.

Sur le plan individuel, le principe essentiel est celui de la liberté du vote, qui peut même neutraliser partiellement les règles de son attribution, comme en cas d’abstention ou d’activisme actionnarial. Cette liberté suppose toutefois que l’intégrité du vote et son caractère éclairé soient préservés. Or il peut être altéré par des pressions extérieures, motivées par la valeur économique du droit de vote, ce qui requiert des dispositifs renforcés de protection.

Sur le plan de l’organisation collective du scrutin, l’accent est mis sur l’intérêt social, justifiant la prédominance de la loi de la majorité et venant tempérer la liberté du vote. Ces règles organisationnelles, tout en garantissant le droit de participer aux décisions collectives, promeuvent une certaine loyauté du vote, notamment en sanctionnant les abus du droit de vote, et une certaine éthique du vote, comme au travers du say on pay. Cette prise en compte croissante des intérêts collectifs lors du vote invite à renouveler certaines réflexions majeures du droit des sociétés. Elle interroge en particulier sur le rôle de l’associé et sur le bien-fondé de certains principes tels que celui qui prohibe les cessions de droits de vote.

Télécharger la synthèse de la thèse ( 10 pages)

Les membres du Jury du Prix IFA 2019 :Académiques : Patricia Charlety, professeur, ESSEC BUSINESS SCHOOL et chercheur au THEMA, Michel Magnan, professeur et titulaire de la chaire de gouvernance d’entreprise S.A. Jarislowsky, Concordia Universtity - John Molson School of Busines, Sophie Schiller, professeur agrégé, Université Paris IX- Dauphine

Praticiens : Valentine Bonnet, directrice gouvernement d’entreprise et conformité, AFG - ASSOCIATION FRANCAISE DE GESTION FINANCIERE, Daniel Lebègue, président d’honneur, IFA, Patrick-Hubert Petit, directeur associé, KPMG, Anne-Charlotte Porret, Secrétaire du conseil d’administration d’EDF, Jean-Philippe Roulet, ancien secrétaire du conseil d’Orange et Secrétaire Général du HCGE

Remise du prix par Daniel Lebègue, Patrick-Hubert Petit et Patricia Charlety

Avec le soutien de

La thèse lauréatedu Prix IFA de la recherche

en gouvernance

Page 15: Paris, 16 octobre 2019 #J2A2019 - ifa-asso.com.pdfLa gouvernance dans les régions françaises et dans toute sa diversité (ETI, entreprises familiales, entreprises en croissance,

15#J2A2019

GOUVERNANCE BANCAIRE

MAI 2019

Le conseil d’une banque est régi à la fois par les dispositions du code de commerce relatives au conseil d’administration d’une société anonyme, mais également par la réglementation bancaire tant en France (notamment dans le Code monétaire et financier) qu’en Europe. Ces dispositions imposent des spécificités en matière de gouvernance, prévoient des dispositions relatives à l’aptitude des membres des conseils des établissements bancaires, et renforcent le rôle du conseil d’administration et de son secrétariat.Ce rapport a été mené dans le cadre d’un groupe de travail créé pour mieux appréhender les spécificités de ce secteur, échanger sur les bonnes pratiques à mettre en œuvre, et produire un document de référence IFA sur les meilleures pratiques de gouvernance dans le monde bancaire.

Gouvernance BancaIre enjeux et spécificités

Les publications de l’IFa

GOUVERNANCE DISSOCIÉE

AVRIL 2019

La dissociation des fonctions de président et de directeur général qui relève d’une décision du conseil d’administration a été choisie en 2018 par 59% des sociétés du SBF120. Sans prendre position pour ou contre cette gouvernance, l’IFA propose au travers de ce nouveau rapport sur la gouvernance dissociée (actualisation de la version de 2013), à celles qui l’ont adoptée ou qui souhaitent l’adopter, un ensemble de bonnes pratiques pour assurer un fonctionnement harmonieux. Ce mode de gouvernance favorise l’autonomie du conseil et le dialogue avec les actionnaires, à condition que les rôles de chacun soient clairement définis et bien compris.

Ce document est disponible en version anglaise.

Gouvernance Dissociée Les conditions du succès

Les publications de l’iFa

Les publications de l’IFA

GUIDE DE GOUVERNANCE DES ENTREPRISES FAMILIALES

SEPTEMBRE 2019

L’objet de ce guide est triple : 1. analyser de manière factuelle les spécificités de leur gouvernance, au travers des entreprises familiales cotées, dont l’information est publiquement disponible ; 2. déterminer quels sont les enjeux principaux des entreprises familiales (cotées ou non), tels qu’ils ont pu être identifiés au cours des 6 réunions du groupe de travail ; 3. proposer 10 bonnes pratiques, que le groupe de travail a souhaité mettre en avant, en partenariat avec le cabinet d’avocats Altana et sous l’égide de l’Institut Français des Administrateurs.

Il va de soi que l’ouverture et l’organisation d’une gouvernance dépendent de nombreux facteurs, tels que la taille de l’entreprise, son stade de développement, le nombre d’actionnaires familiaux, le niveau de contrôle de l’entreprise par la famille et, bien sûr, les valeurs de la famille.

Ce Guide n’a donc vocation ni à l’exhaustivité des constats effectués ni à l’universalité des propositions formulées, mais bel et bien à apporter quelques clés aux entreprises familiales afin qu’elles puissent y puiser des idées pour organiser leur propre gouvernance, dans l’intérêt de l’entreprise dans une perspective de croissance et de pérennité. Dans cette perspective, la matrice des bonnes pratiques a vocation à présenter de manière concrète et circonstanciée les étapes clés de la vie d’une entreprise familiale et quelques bonnes pratiques de gouvernance à appliquer pour y faire face.

GUIDE DE GOUVERNANCE DES ENTREPRISES FAMILIALES

Une gouvernance ouverte

pour un sens et une performance durables

Les publications de l’IFA

Page 16: Paris, 16 octobre 2019 #J2A2019 - ifa-asso.com.pdfLa gouvernance dans les régions françaises et dans toute sa diversité (ETI, entreprises familiales, entreprises en croissance,

16 #J2A2019

GOUVERNANCE DES FILIALES D'UN GROUPE

Le conseil d’administration

et le reporting intégré

Les publications de l’IFA

LE CONSEIL D'ADMINISTRATION ET LE REPORTING INTEGRÉ

JUIN 2017

Pour l’IFA, la démarche de « réflexion intégrée » permet de déterminer la vision à long terme de l’entreprise et la démarche de « reporting intégré » a pour but de l’exprimer de manière claire auprès du marché. Partant du constat qu’il n’existe pas encore de consensus sur ce que doit être le reporting intégré, l’IFA a décidé de réunir un groupe de travail pour identifier les avantages de cette initiative, analyser les expériences en cours et faire des recommandations à ses membres sur l’implication des administrateurs et du conseil d’administration dans cette démarche.

Ce document est disponible en version anglaise.

LES GROUPES COOPÉRATIFS ET MUTUALISTES

Principes et bonnes pratiques d’une gouvernance originale et efficiente

Les publications de l’IFA

LES GROUPES COOPÉRATIFS ET MUTUALISTES

SEPTEMBRE 2019

Ce nouveau guide vient compléter « le Guide de gouvernance des coopératives et mutuelles » publié en 2013. S’intégrant dans les évolutions économiques, les coopératives et les mutuelles ont constitué des groupes de sociétés, hybrides par leur statut parfois, dont la gouvernance ne peut se calquer sur celle des groupes « capitalistes », en raison notamment de la finalité particulière des maisons mères et du lien étroit avec les sociétaires, qui a des incidences sur l’ensemble de la chaine de gouvernance. Ce sont ces différences et les recommandations issues d’une réflexion collective menée par le groupe de travail « gouvernance des coopératives et des mutuelles » de l’IFA que ce guide souhaite présenter.

Ce document est disponible en version anglaise.

LE RÔLE DU PRÉSIDENT DE CONSEIL Une autorité influente

au service d’une gouvernance efficace

Les publications de l’IFA

PRÉSIDENTS DE CONSEIL : SUR LE PONT !

LE RÔLE DU PRÉSIDENT DE CONSEIL

JANVIER 2018

Ce rapport est le fruit des travaux menés par le groupe de travail « le rôle du président de conseil » de l’IFA. Le groupe de travail a rencontré une cinquantaine de présidents, DG, PDG, administrateurs, experts et gestionnaires de fonds qui se sont exprimés sur les structures de gouvernance en France et plus particulièrement sur le rôle du président de conseil. Le groupe de travail s’est, en particulier, concentré sur les nouveaux défis auxquels sont confrontés les conseils et leurs présidents sur l’efficacité de la gouvernance, la contribution attendue du président et sur la question de la dissociation entre le président et le DG. Des recommandations d’évolution des textes et un recueil de bonnes pratiques sont proposés.

Ce document est disponible en version anglaise.

Guide pratique à destination des administrateurs sur leur responsabilité juridique

Note de synthèse de la commission juridique

Les publications de l’IFA

RESPONSABILITÉ JURIDIQUE DES ADMINISTRATEURS

SEPTEMBRE 2018

Ce guide pratique est la seconde édition issue de la note de synthèse de la commission juridique de l'IFA, initialement publiée en 2016. Il est centré sur les nouvelles réglementations qui placent la "compliance" au cœur de la gouvernance et du contrôle interne.

Il est destiné aux administrateurs qui siègent au sein des conseils d’administration de sociétés anonymes régies par le droit français. Son objectif principal est de leur rappeler la responsabilité juridique attachée au mandat qu’ils exercent, cela dans le cadre de sociétés qui peuvent aussi faire partie d’un groupe.

Ce document est disponible en version anglaise.

Page 17: Paris, 16 octobre 2019 #J2A2019 - ifa-asso.com.pdfLa gouvernance dans les régions françaises et dans toute sa diversité (ETI, entreprises familiales, entreprises en croissance,

17#J2A2019

Gouvernance des entreprises à participation de l'état

Les publications de l’IFA

GOUVERNANCE DES ENTREPRISES A PARTICIPATION DE L'ÉTAT

MAI 2017

Le groupe de travail a décidé dans le courant de l’année 2016 de mettre à jour ses travaux de 2011 sur les sociétés à participation publique afin de proposer des pistes d’amélioration de la gouvernance des entreprises à participation de l’Etat permettant l’alignement de leurs pratiques avec celles des entreprises privées.

Le groupe de travail a procédé par entretiens avec des praticiens : dirigeants, administrateurs, hauts fonctionnaires et actionnaires impliqués dans la gouvernance des entreprises à participation publique.

GOUVERNANCE DES FILIALES D’UN GROUPE

Principes et bonnes pratiques

Les travaux de l’IFA - mai 2016

MAI 2016

Les grandes entreprises ont de nombreuses filiales. La gouvernance de cet ensemble – le groupe – comme de ses différentes parties constitue un enjeu majeur : elle doit combiner la conformité aux règles juridiques et la recherche de performance et de création de valeur. L’objectif de la gouvernance au sein d’un groupe est de faire une synthèse harmonieuse des intérêts de la société mère et des différentes filiales et participations, et notamment de faire en sorte que la vie sociale des filiales soit réelle et apporte un vrai plus au bon fonctionnement du groupe et à sa performance. L’objet de ce document est de formuler des recommandations pour une bonne gouvernance des groupes, et pour l’administrateur siégeant dans les filiales de ces groupes.

GOUVERNANCE DES FILIALES D'UN GROUPE

Le conseil d’administration

et le reporting intégré

Les publications de l’IFA

LE CONSEIL D'ADMINISTRATION ET LE REPORTING INTEGRÉ

JUIN 2017

Pour l’IFA, la démarche de « réflexion intégrée » permet de déterminer la vision à long terme de l’entreprise et la démarche de « reporting intégré » a pour but de l’exprimer de manière claire auprès du marché. Partant du constat qu’il n’existe pas encore de consensus sur ce que doit être le reporting intégré, l’IFA a décidé de réunir un groupe de travail pour identifier les avantages de cette initiative, analyser les expériences en cours et faire des recommandations à ses membres sur l’implication des administrateurs et du conseil d’administration dans cette démarche.

Ce document est disponible en version anglaise.Les publications de l’IFA

Rôle du comité d’audit en matière de cybersécurité

MARS 2016

Les nombreux cas de fraudes, escroqueries et attaques cybernétiques ont mis en lumière l’importance croissante de la cybersécurité. Les préjudices financiers des activités cybercriminelles sont considérables. Le polymorphisme de la cybercriminalité (crime organisé, espionnage industriel, fraude au président, « hacktivisme » politique, pirate solitaire, employés mal intentionnés…) et sa dimension devenue mondiale, accentue le danger et brouille la détection de la menace, affaiblissant dès lors les capacités de réponses efficaces. Le cyberespace permet à un pirate se trouvant n’importe où dans le monde de mener ses attaques dans plusieurs pays et juridictions, ce qui complique les enquêtes et l’application des lois. Le club des présidents de comité d'audit a étudié quel pouvait être le rôle du comité d'audit dans la prise en compte de cette famille de risque.

RÔLE DU COMITE D'AUDIT EN MATIÈRE DE CYBERSECURITÉ

VADE-MECUM pour les Comités de Rémunérations

Les publications de l’IFA

VADE-MECUM POUR LES COMITÉS DE RÉMUNERATIONS

MAI 2017

Le club des présidents de comités de Rémunérations de l’IFA a publié un vade-mecum sur les outils de rémunération des dirigeants mandataires sociaux disponibles en France et sur la manière de les utiliser efficacement. Ce document est destiné aux administrateurs, et notamment aux membres de comités de Rémunérations qui préparent les travaux du conseil d’administration ou de surveillance, appelés à se prononcer en amont de l’assemblée générale des Actionnaires.

Ce document est disponible en version anglaise.

Page 18: Paris, 16 octobre 2019 #J2A2019 - ifa-asso.com.pdfLa gouvernance dans les régions françaises et dans toute sa diversité (ETI, entreprises familiales, entreprises en croissance,

18 #J2A2019

La gouvernance : un levier

pour le développement des start-up

avec le soutien de

Novembre 2015

NOVEMBRE 2015

La transformation de nos économies et de nos sociétés s'accompagne d'une dynamique entrepreneuriale nouvelle et positive qu'il convient d'accompagner afin d'en favoriser le succès. C'est pourquoi il est important de réfléchir aux modalités de gouvernance qui vont accompagner les différentes étapes de croissance afin d'en assurer sa pérennité, le dialogue avec ses parties prenantes, particulièrement ses actionnaires, son personnel ou ses clients.

Les conclusions de la réflexion menée par le groupe de travail de l’IFA sur la gouvernance des start-up montrent que sa mise en place est un véritable levier de développement et de compétitivité. Ce guide recense 10 recommandations pour aider les créateurs d’entreprise à prendre la mesure de l’importance d’une bonne gouvernance aux différents stades de développement, quel que soit le statut juridique retenu.

LA GOUVERNANCE : UN LEVIER POUR LE DÉVELOPPEMENT DES START-UP

JANVIER 2016

L’IFA a constitué en 2015 un groupe de travail présidé par Louis GALLOIS, président du conseil de surveillance de PSA Peugeot Citroën, sur le sujet du Risk Appetite, dont l’objet est de mieux cerner, au sein des conseils, les risques que les organisations sont prêtes à accepter au regard de leur stratégie et de mesurer l’alignement des parties prenantes.

Le groupe de travail, a confirmé le lien indispensable entre le Risk Appetite et un dispositif de risk management structuré et opérationnel. Mais il a pris le parti, en se démarquant de certaines évolutions récentes, d’ouvrir la réflexion sur les aspects culturels plus que sur les aspects de processus ou de mesure. Il s’est focalisé sur le développement d’une culture où la prise de risque reflète la capacité du Management à gérer les risques nécessaires à la création de valeur attendue dans le cadre de la stratégie de l’entreprise.

RÔLE DU CONSEIL DANS LA DÉTERMINATION DU RISK APPETITE

Véritable enjeu de compétitivité

Les publications de l’IFA

ROLE OF THE BOARD IN THE DETERMINATION OF RISK APPETITE

Genuine competitiveness issue for companies

RÔLE DU CONSEIL DANS LA DETERMINATION DU RISK APPETITE

LES QUESTIONS CLÉS

Les 100 questions clés qui peuvent être posées au quotidien aux administrateurs dans l’exercice de leurs missions accessibles sur le site de l’IFA

L’ACTU IFA DE LA GOUVERNANCE

Cette newsletter, unique en gouvernance, offre aux adhérents de l’IFA tous les lundis soir un panorama de I’actualité vue dans la presse, sur le web et les réseaux sociaux avec notamment le suivi des nominations, des assemblées générales et des principales publications.

LES FICHES IFA DE L’ADMINISTRATEUR

Pour comprendre et analyser, en quelques minutes, les enjeux et les impacts des directives, lois et règlements, votés ou en projet, ainsi que des dernières actualités liées à la conformité.

et aussi...

Page 19: Paris, 16 octobre 2019 #J2A2019 - ifa-asso.com.pdfLa gouvernance dans les régions françaises et dans toute sa diversité (ETI, entreprises familiales, entreprises en croissance,

19#J2A2019

«L’entreprise européenne gagnera par la gouvernance». La tribune de Denis Terrien et Guylaine Dyèvre (IFA)

19 juin 2019

« La vraie compétitivité des entreprises européennes ne réside pas exclusivement dans la qualité du produit ou du service ou celle du dialogue social, mais aussi dans la qualité de la gouvernance »

La mondialisation engendre une concurrence féroce pour nos entreprises. Les menaces de guerre commerciale la rendent en outre imprévisible. Pour rester performante, une entreprise pourrait être tentée de baisser ses prix et donc ses coûts. C’est insuffisant. La vraie compétitivité des entreprises européennes ne réside pas exclusivement dans la qualité du produit ou du service ou celle du dialogue social, mais aussi dans la qualité de la gouvernance.

Quatre priorités régissent la gouvernance : l’approbation de la stratégie, le choix des mandataires sociaux et du directeur général, le contrôle de l’entreprise et des risques, et la maîtrise de l’information. En 2019, dans le duel auquel se livrent les Etats-Unis et la Chine, chaque puissance veut affirmer sa suprématie économique tout en imposant son propre modèle de gouvernance, dicté par sa culture et son histoire.

Individualisme. Aux Etats-Unis, la gouvernance repose sur trois grands principes : la prégnance de l’individualisme qui dilue la notion de responsabilité collective ; le respect de la conformité qui repose sur des processus formels ; la toute-puissance de l’actionnaire qui peut occulter l’existence d’autres parties prenantes. Ce modèle oriente l’entreprise vers des actions délivrant des résultats rapides pour les actionnaires mais il conduit à une financiarisation de l’économie et il survalorise la rentabilité de court terme. Les rapports humains se judiciarisent et le développement du capital humain passe parfois au second plan.

La gouvernance à l’européenne doit s’appuyer sur l’entreprise et son projet, afin de construire un capitalisme inclusif et responsable

Le modèle de gouvernance chinois reflète aussi le mode de développement du pays : l’étatisme et la prédominance des interactions politiques ; l’obéissance à la personne plus qu’aux règles ; l’attachement communautaire consacre l’absence d’individualisme humain et de réelle

autonomisation de l’initiative. Ce deuxième modèle ne correspond pas non plus à ce que nous sommes en France et en Europe.

Nous pouvons, nous devons, développer un troisième modèle. L’Europe s’est construite sur un chemin de conflits et d’alliances, une union des langues et des civilisations et la diffusion de la culture et des arts au-delà des nations. Cette histoire a érigé l’altérité, c’est-à-dire la reconnaissance et l’acceptation de l’autre, en valeur européenne. Ce modèle a ses lourdeurs qui nuisent à la créativité mais il répond à nos choix de société. Oui l’Europe dispose de moins de capitaux privés mais elle redistribue plus et elle pratique activement le dialogue social.

La gouvernance à l’européenne doit s’appuyer sur l’entreprise et son projet, afin de construire un capitalisme inclusif et responsable. Il n’existe de capitalisme digne de ce nom qu’en intégrant les enjeux à la fois économiques, sociétaux et humains.

Nous proposons de l’axer sur trois fondements. D’abord, une éthique forte, fondée sur le respect de la personne, pour laquelle une action n’est bonne que dans la mesure où elle respecte la personne humaine, contribue à son développement et créé de la valeur pour la communauté. Ensuite, une meilleure prise en compte des parties prenantes car se limiter aux actionnaires aboutirait à recroqueviller l’entreprise sur elle-même. Sans candeur toutefois : les parties prenantes constitutives de l’entreprise doivent garder une préséance sur les parties tierces. Enfin, nous, Européens, refusons que le judiciaire se substitue aux rapports humains « mano a mano » et cherchons à défendre des valeurs et l’esprit des lois.

Voilà pourquoi, au lieu de rechercher une conformité formelle dans la prise de décision, nous devons privilégier trois engagements pour une gouvernance refondée : une responsabilité vis-à-vis d’une meilleure intégration des parties prenantes, l’humanité et le courage.

Denis Terrien, président de l’Institut français des administrateurs (IFA). Guylaine Dyèvre, vice-présidente.

L’IFA dans la presse

Page 20: Paris, 16 octobre 2019 #J2A2019 - ifa-asso.com.pdfLa gouvernance dans les régions françaises et dans toute sa diversité (ETI, entreprises familiales, entreprises en croissance,

20 #J2A2019

« L’IFA prône l’élaboration d’un modèle européen de gouvernance dans un code de Place »

Entretien avec Denis Terrien, président de l’Institut français des administrateurs 17 JUIN 2019

L’Agefi  : Comment évoluera  l’IFA, dont vous avez été élu président le 29 mai dernier ? 

Denis Terrien : L’IFA, « maison des administrateurs », a pour première mission d’accroître la compétitivité des entreprises françaises et européennes. Si le gouvernement l’a améliorée par une série de mesures comme le CICE (crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi) et le dialogue social, la compétitivité des entreprises françaises passe aussi par l’amélioration de la gouvernance. Nous devons travailler pour aboutir à une gouvernance européenne optimale qui serait loin de la gouvernance américaine actuelle fondée sur l’individualisme, la conformité et la toute-puissance de l’actionnaire, ou de la gouvernance asiatique basée sur l’étatisme, l’obéissance à la personne plus qu’aux règles, et sur une forme de communautarisme.

Comment bâtir cette gouvernance européenne ? 

Cette gouvernance européenne pourrait se construire sur trois piliers. D’une part, une éthique forte, issue de la culture du personnalisme développé par le philosophe Emmanuel Mounier, en mettant le respect de la personne au centre. D’autre part, une meilleure prise en compte de toutes les parties prenantes (stakeholders) – internes (employés et actionnaires) et externes (clients, fournisseurs, banques, ONG…) – et non pas des seuls actionnaires. Une démarche largement portée par la loi Pacte. Déjà au sein d’Entreprise et Progrès [que Denis Terrien a présidé de 2011 à 2019, ndlr], je militais pour une plus forte représentation des salariés au conseil. Nous avons besoin d’administrateurs qui connaissent l’entreprise de l’intérieur. Enfin, cette gouvernance doit s’appuyer sur une discussion ouverte entre les parties prenantes et non sur la recherche d’une simple conformité. Cela exige des administrateurs, responsabilité, humanité et courage. Si l’on croit dans ce modèle européen de gouvernance, il faut l’élaborer, le structurer dans un code de Place, et le défendre. Nous avons besoin de principes cohérents pour toutes les entreprises, grandes et petites. Il en va de la compétitivité des entreprises françaises et européennes.

Dans ce contexte, comment se positionne l’IFA ? 

Comme « maison des administrateurs », l’IFA s’adresse à tous les types de sociétés (grandes entreprises, ETI, PME, start-up, scop, fondations, associations, mutuelles…). Pour déployer tous nos projets, nous nous donnons pour

mission de nous ouvrir à tous les types de gouvernance, de partager et de former. Nous avons déjà des programmes de formation, notamment avec Sciences-Po et Audencia, et annonçons aujourd’hui un partenariat avec HEC pour une formation certifiante sur la gouvernance des ETI familiales. Nous sommes naturellement ouverts à d’autres accords avec d’autres écoles. Et dans une vision européenne, nous voulons rayonner hors de France et accentuer notre présence à l’international.

Quels vont être vos principaux axes de travail ? 

Nous allons poursuivre les travaux des différents comités et commissions. Mais notre responsabilité est aussi de réfléchir aux nouveaux changements sociaux, économiques, technologiques et climatiques. Nous menons notamment une série de réflexions sur les start-up, sur les fondations et sur les entreprises familiales. Nous allons lancer deux nouveaux clubs, l’un sur gouvernance et climat, l’autre sur gouvernance et cybersécurité. Tous les trois à cinq ans, de nouveaux thèmes émergent en matière de gouvernance. Il faut savoir les saisir à temps.

La gouvernance de l’IFA va-t-elle évoluer ?

L’une de mes premières décisions a été de créer la fonction de vice-président. Le conseil a élu Guylaine Dyèvre à ce poste. Chacun des quarorze membres du conseil devra s’engager sur un sujet de gouvernance, par exemple en présidant un club. De plus, tous nos clubs seront désormais coprésidés, afin de leur donner une plus grande dynamique. Nous voulons aussi ouvrir l’IFA aux régions. Un premier pas a été fait avec l’entrée au conseil de l’IFA de deux administrateurs issus de province : Frédéric Motte (Lille) et Bruno Hug de Larauze (Nantes). Ce n’est qu’un début.

par Bruno De Roulhac

Page 21: Paris, 16 octobre 2019 #J2A2019 - ifa-asso.com.pdfLa gouvernance dans les régions françaises et dans toute sa diversité (ETI, entreprises familiales, entreprises en croissance,

21#J2A2019

« Pour être durable, l'entreprise doit tenir compte de son impact sociétal et environnemental »

Entretien avec Denis Terrien, président de l'Institut français des administrateursJUILLET 2019

L’heure des profits à tout crin est révolue. Face à la pression des jeunes générations, des actionnaires et des consommateurs, l’entrepreneur n’a plus le choix : dans le pilotage de son entreprise, il se doit d'intégrer les conséquences sociales et écologiques générées par son activité économique, assure Denis Terrien, dirigeant des Petits Chaperons Rouges et de Vivarte, également président de l'Institut français des administrateurs (IFA).

Le Journal des Entreprises : Bruno Le Maire se félicitait récemment du progrès fait par les entreprises françaises en matière de gouvernance. Les PME et  les ETI  sont-elles concernées par ces progrès ? 

Denis Terrien : Il est vrai que le sujet de la gouvernance a été plus discuté et mis en place dans les grandes entreprises ces dix dernières années. Dans ces sociétés, la gouvernance s’est bien améliorée et, quand des cas de mauvaise estion sont avérés, ils sont la plupart du temps liés à un problème de gouvernace. Une bonne gouvernance aide à améliorer la compétitivité des entreprises. Malgré cela, l’apport d’une bonne gouvernance est moins compris par certains dirigeants des ETI et des PME.

Quels sont les freins dans les PME ?

D. T. : Généralement, le dirigeant de PME détient, parfois avec sa famille, le capital de l’entreprise qu’il dirige. Il peut percevoir la mise en place d’un conseil d’administration ou l’arrivée d’administrateurs extérieurs comme une intrusion dans « son » entreprise. Et il pense que cette intrusion ne va pas l’aider, voire, parfois, le bloquer.

Comment améliorer  la gouvernance des PME et ETI? Qu’ont à gagner les PME et  les ETI à mettre en place des règles définissant  la manière dont elles sont gérées et contrôlées ?

D. T. : Certains dirigeants ont peur de se doter d’un conseil d’administration, parce qu’ils craignent que ce conseil aille décider à leur place. Mais la décision appartient toujours au directeur général. C’est toujours lui qui porte la société. La différence, c’est qu’il le fait dans un cadre qui est défini par le conseil d’administration.

« Dans un conseil d'administration, il faut mettre les sujets tabous sur la table et oser en parler. »

Les entreprises familiales qui osent s’ouvrir à des administrateurs extérieurs en retirent généralement un bénéfice. Ces administrateurs aident le DG ou le PDG. La plupart des dirigeants se sentent très seuls. Il est bon d’avoir une personne avec qui on peut échanger des idées, se faire challenger, même si, in fine, il appartient toujours au dirigeant de décider.

Qu’est-ce qu’une bonne gouvernance d’entreprise ?

D. T. : Une bonne gouvernance est un ensemble de règles de suivi de l’entreprise qui aide à une meilleure compétitivité. Il s’agit d’accompagner l’entreprise dans quatre grands domaines : la définition de la stratégie, la nomination des mandataires sociaux et du directeur général, le contrôle des risques, comme la cybersécurité, et enfin, l’information sur l’entreprise.

Comment  améliorer  la  gouvernance  dans  les  PME  et ETI ?

D. T. : L’Institut Français des Administrateurs (IFA), c’est la maison des administrateurs, une association qui réunit 3 700 membres. Le rôle de l’IFA est de réfléchir à toutes les formes de gouvernance. Nous allons ainsi lancer deux groupes de réflexion, l’un sur la gouvernance des ETI familiales, l’autre sur celle des start-up. Nous voulons aussi aujourd’hui rayonner davantage

dans les régions et venons pour cela de nommer deux nouveaux administrateurs : Bruno Hug de Larauze, PDG du Groupe Idea à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), et l’industriel nordiste Frédéric Motte.

Est-ce  que  certaines  recettes  mises  en  place  dans  les grandes  entreprises  peuvent  être  dupliquées  dans  les PME ?

D. T. : Il y a effectivement des pratiques qui sont appropriées pour les ETI et les PME. Il est ainsi conseillé d’avoir deux administrateurs indépendants au conseil d’administration. Ces personnes qui sont libres oseront plus facilement dire les choses au DG ou au PDG qu’un membre de la famille. Deuxièmement, dans un conseil, il faut avoir des discussions ouvertes sur la stratégie, les risques de la société, les plans de succession… Ces sujets sont parfois tabous, mais il faut les mettre sur la table et oser en parler. Beaucoup de sociétés familiales peuvent ainsi être perturbées par des questions de succession. Si les discussions franches ont lieu

Page 22: Paris, 16 octobre 2019 #J2A2019 - ifa-asso.com.pdfLa gouvernance dans les régions françaises et dans toute sa diversité (ETI, entreprises familiales, entreprises en croissance,

22 #J2A2019

de manière anticipée, on parvient à désamorcer la plupart des problèmes.

Les avancées de la loi Pacte. Plusieurs articles de la loi Pacte  concernent  la  gouvernance. Qu’apporte  cette  loi sur ce sujet pour les PME ?

D. T. : Je suis un défenseur de tous les éléments qui ont été mis dans la loi Pacte. Et c’est difficile d’en choisir un plutôt qu’un autre. Cette loi pose tout de même le sujet des externalités. Ce n’est pas une obligation, mais on peut aujourd’hui mentionner dans ses statuts que l’entreprise peut prendre en compte l’environnement et le social. C’est une énorme avancée.

Dans une grande entreprise, on a souvent des grands plans, de RSE par exemple, mais qui sont assez éloignés du terrain. Dans une PME ou une ETI, on a beaucoup plus d’emprise sur son territoire et on est beaucoup plus impliqué dans le sociétal et l’environnemental de son territoire.

« Aujourd’hui, une entreprise ne peut pas recruter, si elle ne pense qu’à apporter un retour aux

actionnaires. »

Raison  d’être  et  société  à  mission  :  est-ce  que  les entreprises  s’approprient  déjà  ces  nouveaux  concepts portés par la loi Pacte ?

D. T. : Je rappelle que toutes les entreprises peuvent avoir une raison d’être, mais toutes les entreprises ne peuvent pas être facilement des sociétés à mission, c’est-à-dire des entreprises qui poursuivent des objectifs sociaux et environnementaux conformes à leur raison d’être. Il y aura très peu de sociétés à mission. En revanche, se poser la question du "Pourquoi j’existe ?" est fondamental. Cette raison d’être est liée à une réflexion qui doit se dérouler au sein du conseil d’administration.

Les entreprises françaises ont-elles déjà eu cette réflexion ?

D. T. : On est tellement pris dans l’action que beaucoup d’entreprises fonctionnent et se développent au fur et à mesure des opportunités. Mais, si on ne se pose pas ces questions, le risque est de ne pas appréhender les évolutions du marché. Beaucoup de sociétés limitent leur croissance pour cette raison.

L'émergence d'un nouveau modèle de gouvernance

Vous dîtes que la gouvernance des entreprises n’est pas la même en fonction des pays. Pourquoi ?

D. T. : La gouvernance trouve ses racines dans l’histoire, dans une culture, un modèle de société, une conception philosophique et morale. Par exemple, aux États-Unis, la mentalité est beaucoup plus individualiste et donc la gouvernance américaine est individualiste. C’est lié à l’histoire de ce pays, à celle des pionniers. Les Américains, venant de culture et de pays différents, ont aussi judiciarisé leurs relations. Enfin, toutes les actions de leurs entreprises sont faites pour les actionnaires, aux dépens des autres parties constitutives de l’entreprise. Ce modèle a l’avantage d’une focalisation forte sur des actions délivrant des

résultats rapides. Mais il conduit aussi à la financiarisation de l’économie, à une poussée de la rentabilité à court terme, au détriment de la gestion d’une entreprise à moyen et long terme.

En quoi le modèle européen est-il différent ?

D. T. : Nous ne sommes pas aussi individualistes. Du fait des guerres et des paix qui ont jalonné notre histoire, de la présence de différentes langues et cultures, en Europe, nous n'existons que parce que l’autre existe. C’est une spécificité européenne : seul, je n’existe pas, j’existe parce qu’il y a des Anglais, des Allemands, etc. C’est cette altérité qui définit qui on est, selon la théorie développée par le philosophe Emmanuel Mounier, à l’origine du courant personnaliste.

« Les entreprises n’ont plus le choix : elles doivent prendre en compte le sociétal et l’environnemental. »

Nous n'avons pas non plus judiciarisé nos rapports. Les relations se font par des discussions, le mano a mano. Aux États-Unis, tout est fait pour l’actionnaire. Alors, c’est bien, cela génère des résultats à court terme. En Europe, on fait davantage attention à toutes les parties prenantes. Aussi bien celles qui sont constitutives de l’entreprise - les salariés et les actionnaires - que les autres, les ONG, les banquiers. C’est une dimension que l’on retrouve dans la loi Pacte et la raison d’être de l’entreprise.

Est-ce  que  ce  modèle  peut  tenir  la  route  dans  une économie mondialisée ? Les entreprises qui s’inscrivent dans  ce  modèle  ne  risquent-elles  pas  de  perdre  en compétitivité  face  à  des  concurrents  qui  n’ont  pas  ces préoccupations ?

D. T. : Je vais vous dire l’inverse. Nous n’avons plus le choix. Aujourd’hui, une entreprise ne peut pas recruter, si elle ne pense qu’à apporter un retour aux actionnaires. Elle ne peut plus vendre non plus, car les consommateurs sont très soucieux des conditions de fabrication des biens qu’ils achètent. Ce basculement s’opère par les jeunes générations, qui n’acceptent plus que l’entreprise ne fasse pas attention au sociétal et à l’écologie.

Il y a cinquante ans, quand François Dalle (alors président de L’Oréal, NDLR) et Antoine Riboud (fondateur de Danone, NDLR) ont créé l’association Entreprise et Progrès, en disant qu’il n’y avait pas de développement économique sans développement social, les entreprises pouvaient encore décider si elles s’inscrivaient ou non dans ce mouvement. Aujourd’hui, elles n’ont plus le choix : les actionnaires le demandent à l’image de Larry Fink, le patron de BlackRock, le plus grand fonds américain. Les fonds d’investissement, les clients et les employés le demandent aussi.

Je ne pense pas que les entreprises seront durables, si elles ne prennent pas en compte le sociétal et l’environnemental. Il faut avoir le courage d’inscrire son entreprise dans ce mouvement, car nous avons une responsabilité vis-à-vis du monde. C’est avec ce type de responsabilité et de décision que nous allons contribuer à faire un monde meilleur. Propos recueillis par Stéphane Vandangeon

Page 23: Paris, 16 octobre 2019 #J2A2019 - ifa-asso.com.pdfLa gouvernance dans les régions françaises et dans toute sa diversité (ETI, entreprises familiales, entreprises en croissance,

POUR MÉMOIRE

L’IFA vient de lancer une enquête de satisfaction.

Nous souhaitons mieux comprendre comment vous nous percevez, quels sont nos points forts et nos axes de progrès afin d’améliorer notre accompagnement dans votre rôle d’administrateur et de dirigeant. Si cela n’est pas déjà fait, nous vous remercions de consacrer un peu de votre temps à cette enquête car pour avancer nous avons besoin de vous !

Notes

Page 24: Paris, 16 octobre 2019 #J2A2019 - ifa-asso.com.pdfLa gouvernance dans les régions françaises et dans toute sa diversité (ETI, entreprises familiales, entreprises en croissance,

L’Institut Français des Administrateurs est l’association de référence des administrateurs en France, avec près de 4000 membres exerçant leurs fonctions dans des entreprises de toutes tailles et tous secteurs. Maison des administrateurs, l’IFA a pour missions d’informer sur les sujets de gouvernance, d’organiser le partage d’expériences et la réflexion collective, de former et de faire entendre la voix des administrateurs dans le débat public pour promouvoir le concept d’une gouvernance au service de la compétitivité des organisations.L’IFA est présent sur l’ensemble du territoire français avec des délégations régionales à Paris, Lille, Strasbourg, Lyon, Marseille, Toulouse, Bordeaux et Nantes. L’IFA est également membre fondateur de la Confédération européenne des associations d’administrateurs (ecoDa).

11 bis rue Portalis 75008 Paris [email protected]

www.ifa-asso.com @IFA_asso