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Paris 2016 Après Clermont-Ferrand (2012) et Lille (2014), c’est donc à Paris que s’est déroulé le dernier Congrès naonal de médecine et santé au travail, du 21 au 24 juin. Co-organisé par la Société française de médecine du travail et les trois sociétés de médecine du travail d’Île-de-France, il s’adressait à tous les professionnels de santé au travail, acteurs de terrain, ensei- gnants-chercheurs, médecins inspecteurs du travail et, plus globalement, à tous ceux qui s’intéressent aux différents aspects de la spécialité. Huit thémaques Cee année, le congrès était organisé autour de huit thémaques : main- en dans l’emploi ; approches prévenves par branche professionnelle dans les services de santé au travail ; actualités autour des pathologies professionnelles ; missions des services de santé au travail ; surveillance biologique des exposions ; urgences en santé au travail ; cancers profes- sionnels ; sous-traitance et nouveaux secteurs professionnels à risque, acvités précaires. L’ACMS très présente Tous les projets proposés par les équipes de l’ACMS au comité scien- fique ont été retenus. Une vingtaine de communicaons dont trois orales ont ainsi été présentées sur des sujets aussi divers que le mainen dans l’emploi, la prévenon des risques dans certains méers et branches professionnelles... ou encore les modalités d’intervenon des équipes de santé au travail, notamment dans les TPE-PME. Ce numéro spécial de Santé au travail donne un aperçu de toutes ces communicaons à retrou- ver en détail sur notre site internet www.acms.asso.fr Bernard Gaïsset Directeur général En écho à la polique régionale Plus encore que pour les édions précédentes, l’ACMS s’est parculièrement disnguée lors du 34 è Congrès naonal de médecine et santé au travail qui vient de se dérouler à Paris. Les communicaons qui ont été présentées sont issues des travaux conduits par nos équipes pluridisciplinaires ; leurs thémaques sont celles du Contrat pluriannuel d’objecfs et de moyens que nous avons signé avec la DIRECCTE 1 et la CRAMIF 2 . Elles sont par conséquent toutes ancrées dans les réalités locales et inscrites dans la polique régionale de santé au travail : mainen dans l’emploi et prévenon de la désinseron professionnelle, prévenon des troubles musculosqueleques, prévenon des risques psychosociaux, prévenon des risques dans certains secteurs d’acvité comme l’aéro- portuaire, la restauraon tradionnelle ou les gardiens d’immeuble... Pour nos adhérents, ces études sont intéres- santes à plus d’un tre. D’abord parce que les entreprises et les salariés qui y parcipent peuvent en rer par. Ensuite, parce qu’elles sont riches d’enseignements qui peuvent être mis à profit dans toutes les entreprises et branches professionnelles. Enfin, parce que la conjuguaison de leurs dimensions médicale, technique et sociale - voire scienfique pour certaines d’entre elles cauonnées par le Co- mité d’études épidémiologiques - constue un gage de qualité et met en lumière les capacités d’experse de l’ACMS. Tous les salariés et les employeurs peuvent ainsi bénéficier des meil- leurs conseils pour la santé au travail. É DITORIAL 1 • Santé au travail • Juillet - Septembre 2016 ctualité A Juillet -Septembre 2016 4 • La lere aux adhérents - entreprises et salariés Une mission de prévenon 1 Direcon régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommaon, du travail et de l’emploi / 2 Caisse régionale d’assurance maladie d’Île-de-France.

Paris 2016€¦ · 1 • Santé au travail • Juillet - Septembre 2016 Actualité 4 Juillet -Septembre 2016 Une mission de prévention• La lettre aux adhérents - entreprises et

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Page 1: Paris 2016€¦ · 1 • Santé au travail • Juillet - Septembre 2016 Actualité 4 Juillet -Septembre 2016 Une mission de prévention• La lettre aux adhérents - entreprises et

Paris 2016Après Clermont-Ferrand (2012) et Lille (2014), c’est donc à Paris que s’est déroulé le dernier Congrès national de médecine et santé au travail, du 21 au 24 juin. Co-organisé par la Société française de médecine du travail et les trois sociétés de médecine du travail d’Île-de-France, il s’adressait à tous les professionnels de santé au travail, acteurs de terrain, ensei-gnants-chercheurs, médecins inspecteurs du travail et, plus globalement, à tous ceux qui s’intéressent aux différents aspects de la spécialité.

Huit thématiquesCette année, le congrès était organisé autour de huit thématiques : main- tien dans l’emploi ; approches préventives par branche professionnelle dans les services de santé au travail ; actualités autour des pathologies professionnelles ; missions des services de santé au travail ; surveillance biologique des expositions ; urgences en santé au travail ; cancers profes- sionnels ; sous-traitance et nouveaux secteurs professionnels à risque, activités précaires.

L’ACMS très présenteTous les projets proposés par les équipes de l’ACMS au comité scienti-fique ont été retenus. Une vingtaine de communications dont trois orales ont ainsi été présentées sur des sujets aussi divers que le maintien dans l’emploi, la prévention des risques dans certains métiers et branches professionnelles... ou encore les modalités d’intervention des équipes de santé au travail, notamment dans les TPE-PME. Ce numéro spécial de Santé au travail donne un aperçu de toutes ces communications à retrou-ver en détail sur notre site internet www.acms.asso.frBernard Gaïsset

Directeur général

En écho à la politique régionale

Plus encore que pour les éditions précédentes, l’ACMS s’est particulièrement distinguée lors du 34è Congrès national de médecine et santé au travail qui vient de se dérouler à Paris. Les communications qui ont été présentées sont issues des travaux conduits par nos équipes pluridisciplinaires ; leurs thématiques sont celles du Contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens que nous avons signé avec la DIRECCTE1 et la CRAMIF2. Elles sont par conséquent toutes ancrées dans les réalités locales et inscrites dans la politique régionale de santé au travail : maintien dans l’emploi et prévention de la désinsertion professionnelle, prévention des troubles musculosquelettiques, prévention des risques psychosociaux, prévention des risques dans certains secteurs d’activité comme l’aéro-portuaire, la restauration traditionnelle ou les gardiens d’immeuble...

Pour nos adhérents, ces études sont intéres-santes à plus d’un titre. D’abord parce que les entreprises et les salariés qui y participent peuvent en tirer parti. Ensuite, parce qu’elles sont riches d’enseignements qui peuvent être mis à profit dans toutes les entreprises et branches professionnelles. Enfin, parce que la conjuguaison de leurs dimensions médicale, technique et sociale - voire scientifique pour certaines d’entre elles cautionnées par le Co-mité d’études épidémiologiques - constitue un gage de qualité et met en lumière les capacités d’expertise de l’ACMS. Tous les salariés et les employeurs peuvent ainsi bénéficier des meil-leurs conseils pour la santé au travail.

ÉDITORIAL

1 • Santé au travail • Juillet - Septembre 2016

� ctualitéA

Juillet -Septembre 20164

• La lettre aux adhérents - entreprises et salariésUne mission de prévention

1 Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi / 2 Caisse régionale d’assurance maladie d’Île-de-France.

Page 2: Paris 2016€¦ · 1 • Santé au travail • Juillet - Septembre 2016 Actualité 4 Juillet -Septembre 2016 Une mission de prévention• La lettre aux adhérents - entreprises et

«Créé en 1993, le Comité d’études épidémio-logiques de l’ACMS est composé de médecins du travail et d’épidémiologistes. Il s’agit pour nous - et c’est la définition même de l’épi-démiologie - d’étudier la distribution, dans le temps et dans l’espace, des phénomènes de santé dans une population ainsi que les facteurs qui conditionnent leurs fréquences.Nos travaux pluridisciplinaires mobilisent de nombreux professionnels de l’ACMS autour de trois types d’études :• Des enquêtes «générales» réalisées dans le cadre de groupes de travail. Par exemple : «Retentissement de la situation d’aidant non professionnel sur le travail et la santé» et «Situations urgentes en santé au travail» dont les résultats ont été présentés au Congrès de Paris (voir article page suivante).• Des enquêtes «locales ou régionales» comme celles que nous avons menées avec les équipes de Bagneux (substances psy-choactives, risques psychosociaux...), d’Orly et de Roissy (personnels des plates-formes aéroportuaires)... • Des enquêtes «entreprises» conduites chez nos adhérents.Pour la plupart, les résultats sont publiés dans les Camip (Cahiers de médecine inter professionnelle) qui constituent un bon vecteur de diffusion de nos travaux et une source de valoration pour nos équipes. Cer-tains font également l’objet de publication dans des revues spécialisées, nationales ou internationales. Le Comité a, aujourd’hui, une centaine d’études à son actif !

Au total, une centaine de professionnels de l’ACMS ont apporté leur contribu-tion au Congrès de Paris 2016 : Comité d’études épidémiologiques et équipes de terrain*. Leurs travaux ont porté sur des sujets très divers. Tour d’horizon...

Maintien dans l’emploi

• Méthodologie d’intervention collectiveIl s’agissait de mettre en œuvre une dé-marche globale de prévention de la désin-sertion professionnelle en mobilisant les compétences des membres de l’équipe de santé au travail. L’intervention a été axée sur l’accompagnement du salarié et de l’employeur dans le repérage des difficultés de la situation de travail, «devenant han-dicapante», et la recherche de solutions.

• Aéroportuaire : horaires décalésCette enquête fait ressortir que les ho-raires décalés ont des effets néfastes. Ces effets sont majorés en cas d’horaires irréguliers et d’absence de planning prévi-sible. La recherche des pistes préventives oblige à prendre en compte l’ensemble des facteurs psychologiques, psychosociolo-giques et organisationnels.

Quelles contributions ? Paris 2016

2 • Santé au travail • Juillet - Septembre 2016

• Aéroportuaire : agents de sûretéAprès avoir établi un diagnostic de santé au travail des entreprises de sûreté aéro-portuaire, l’équipe de Roissy a proposé une démarche de prévention pour réduire les effets sur la santé. A la clé, l’amélioration du fonctionnement des entreprises.

• Pénibilité et maintien en emploiAvec le médecin du travail et l’équipe pluridisciplinaire, le service social inter-vient auprès des salariés pour les aider à construire leur parcours professionnel en cherchant à développer leur employabilité et à favoriser leur maintien en emploi ; il conseille l’employeur pour qu’il développe une démarche de prévention individuelle et collective.

Métiers et branches professionnelles

• Restauration traditionnelleCe projet a consisté à concevoir un guide d’aide à l’élaboration du document unique d’évaluation des risques professionnels adapté à la restauration. Cet outil spéci-fique, simple d’utilisation, propose un mo-dèle et une méthode, assortis d’exemples pour aboutir au plan de prévention.

• Gardiens d’immeubleCette enquête a montré que peu de gardiens ont conscience qu’une situation de travail isolé est un facteur aggravant pouvant majorer les conséquences d’un

� OSSIERD

Médecin du travail, épidémiologiste, coordonateur du Comité d’études épidémiologiques

Docteur Pascal Fau-Prudhomot

�émoignageT

L’aéroportuaire constitue l’un des axes prioritaires de la politique régionale de santé au travail sur lequel l’ACMS est pleinemement investie.

Une approche pluridisciplinaire de la

santé au travail

>>>* médecins du travail, épidémiologistes, infirmiers en santé au travail, secrétaires médicaux, assistants en santé au travail, ergonomes, psychologues, ingénieurs et techniciens HSE, formateurs, assistants de service social...

Page 3: Paris 2016€¦ · 1 • Santé au travail • Juillet - Septembre 2016 Actualité 4 Juillet -Septembre 2016 Une mission de prévention• La lettre aux adhérents - entreprises et

Sous le signe du partenariatLors du Congrès, l’ACMS a présenté plusieurs projets qui ont été concrétisés dans le cadre de partenariats :

• Prévention des risques dans l’entretienet la réparation automobileL’ACMS et le CNPA (Conseil national des professions de l’automobile) ont travaillé de concert sur la réalisation de guides «salarié» et «employeur» concernant la prévention des risques dans l’entretien et la réparation automobile. Ces deux documents ont été présentés en primeur au Congrès de Paris 2016.

• Base de données CMR RepéragesLe projet a été initié en 2008 par dix services de santé au travail (dont l’ACMS) et la DIRECCTE. Objectif : aider les préventeurs à repérer les produits CMR (cancérogènes, mutagènes, toxiques pour la reproduction) à partir de leur nom commercial afin de réduire l’exposition des salariés à ces agents chimiques dangereux. Résultats : - plus de 6 000 fiches actuellementdisponibles ;- accès direct à 100 000 substancesrépertoriées dans les bases européennes.

• Portail intérim santé au travailIl est le fruit de la mutualisation de l’ex-pertise de trois services interentreprises de santé au travail franciliens autour du suivi des intérimaires dans le cadre d’un GIE (groupement d’intérêt économique).Voir article page suivante.

accident. Peu de gestionnaires de syndics ont établi, quant à eux, un protocole en cas d’accident. D’où l’importance de la sensibilisation à la prévention.

• CaristesCette analyse a permis de comparer lesoutils d’estimation de l’exposition journa-lière aux vibrations des caristes. Un arbredécisionnel a été élaboré pour accompa-gner les entreprises dans la préventionde ce risque.

Modalités d’intervention de l’équipe

• Infirmier en santé au travailAu sein de l’équipe pluridisciplinaire, l’infir-mier intervient dans le repérage des fac-teurs de risques et de leurs conséquences sur la santé des salariés ; il contribue à ladémarche d’information et de préventiondans l’entreprise. Illustration dans uneentreprise de logistique frigorifique.

•Urgence psychosocialeRégulièrement sollicités lorsqu’un évé- nement à risque traumatique se produitchez un adhérent, les psychologues del’ACMS ont développé des modalités d’in- tervention visant à passer de la prise encharge de l’urgence à l’accompagnementen prévention des risques psychosociaux.

• Prévention en TPE/PMEIl s’agit de proposer aux TPE/PME desdémarches de prévention concrètes,personnalisées en co-construction s’ap-puyant sur les compétences diversifiéesde l’équipe de santé au travail.

3 • Santé au travail • Juillet - Septembre 2016

• Prévention du risque «abeille»La présence de ruches dans les entre- prises est de plus en plus courante maisn’est pas sans risques. Les professionnelsde l’ACMS répondent aux questions desemployeurs : comment évaluer et prévenirles risques ? Quelle conduite tenir en casde piqûre ?...

• Prévention du risque routierObjectif : aider entreprises et salariés àévaluer le risque routier professionnel, àélaborer le plan de prévention et mettreen place des actions de sensibilisation.

• TMS et poste de conduiteL’équipe est allée à la rencontre de salariés et d’employeurs. Les retours témoignentde leur intérêt croissant pour la préven-tion des TMS et du mal de dos dans lecadre des déplacements professionnelsquotidiens.

• Situations urgentes en santé au travailL’ACMS s’est employée à repérer les situa-tions «urgentes» auxquelles ses équipessont confrontées quotidiennement, àdécrire les modalités de réponses et lesconséquences sur le fonctionnement.

� OSSIERD

Quelles contributions ? Paris 2016

Aidons nos aidants !

« Retentissement de la situation d’aidant non pro-fessionnel* sur le travail et la santé », tel est l’intitulé de l’étude conduite par une équipe de l’ACMS dont l’objectif était double : décrire les caractéristiques des salariés «aidants» et apprécier le retentissement de cette situation sur le travail, le maintien dans l’emploi et la santé.

Trois profils Questionnaires et entretiens ont permis d’identifier trois profils d’aidants : le super-héros, le méritant et l’écartelé. Ils ont montré que cette situation a des conséquences sur la vie professionnelle et personnelle et que la conciliation est parfois difficile à trouver. L’étude a conclu qu’une attention particulière devait être portée à ces salariés qui vivent un «handicap indirect» et que les services de santé au travail étaient légitimes à proposer des aménagements professionnels en complément des dispositifs d’aide institutionnels. * Tout salarié qui accompagne et soutient régulièrement un parent, un enfant, un proche en situation de handicapou de perte d’autonomie, totale ou partielle.

Page 4: Paris 2016€¦ · 1 • Santé au travail • Juillet - Septembre 2016 Actualité 4 Juillet -Septembre 2016 Une mission de prévention• La lettre aux adhérents - entreprises et

Le portail intérim santé travail a été déployé officiellement sur toute l’Île- de-France, le lundi 13 juin.

Élaboré par trois services interentreprises de santé au travail, l’ACMS, le CIAMT et le CMIE, dans le cadre du GIE Intérim, ce fichier régional centralise les avis d’ap-titude des intérimaires, les demandes d’examens médicaux et la gestion des missions.

Optimiser le temps médical«Notre objectif - explique Bernard Boulet, directeur général du CIAMT et président du GIE - est d’assurer la traçabilité des expositions professionnelles des salariés et d’optimiser le temps médical, en ne faisant pas passer de visite d’embauche aux intéri-maires qui en ont déjà bénéficié récemment. Cela nous permet d’assurer un meilleur suivi médical des intérimaires, d’améliorer le service rendu aux agences d’emploi et de contribuer à la politique régionale de santé au travail».Cet espace sécurisé est destiné aux agences d’emploi et aux services de santé

opérationnelPortail intérim santé travail

4 • Santé au travail • Juillet - Septembre 2016

au travail adhérant au GIE Intérim. À terme, tous les services de santé au travail d’Île-de-France bénéficiant d’unagrément intérim devront adhérer au GIE et proposer ce service aux agencesd’emploi. La DIRECCTE conditionne désormais l’agrément «intérim» à cetteadhésion, marquant ainsi son soutienau projet.

Tracer les expositionsAu-delà des avis d’aptitude, ce portail centralise également les «fiches de liaison». Ce document permet au mé-decin de l’agence d’emploi d’entrer en contact avec le médecin de l’entreprise utilisatrice afin de connaître les risques rencontrés par l’intérimaire. Une fois rempli par le médecin de l’entreprise utilisatrice, la fiche de liaison est validée par l’employeur avant transmission au

médecin de l’agence d’emploi et enre-gistrement dans la base. Elle permet un suivi complet des intérimaires et assure une traçabilité des expositions sur le long terme.www.prevention-interim.org

OCUSF

Pour un meilleur suivi médical des salariés

intérimaires

Siège social : 55, rue Rouget de Lisle, 92158 Suresnes CedexTél : 01 46 14 84 00 - Fax : 01 47 28 84 83

• Directeur de la publication : Bernard Gaïsset • Rédacteur en chef : Brigitte Dominiak• Rédaction : Brigitte Dominiak, Aurélie Darnaud.• Conception graphique : Atelier d’Arno • Dessin : Marc Fersten • Photos : Jean-François Lange, ACMS, Fotolia (© hxdyl, Kurhan, WavebreakmediaMicro).

www.acms.asso.fr

E n brefAssemblée généraleVous n’avez pas pu assis-ter à l’Assemblée générale de l’ACMS qui s’est tenue le 15 juin ? Retrouvez, dans votre espace adhé-rent, son compte rendu ainsi que les sept résolu-tions qui ont été adoptées

à l’unanimité. Le rapport d’activité 2015 de l’ACMS est en ligne sur le site internet ; il sera adressé à tous les adhérents à la fin août.

Chantiers d’étéAlors que deux nouveaux centres ACMS ouvrent en juillet - Orly Rungis et Issy- les-Moulineaux - d’autres vont profiter de l’été pour faire peau neuve. C’est le cas des centres de La Plaine Saint-Denis, Ermont, Maraîchers et Saint-Lazare. Objectif : amé-liorer la qualité d’accueil de nos adhérents.

SEIRICH : un outil pour faciliter l’évaluation du risque chimiqueCe « système d’évaluation et d’information sur les risques chimiques en milieu professionnel » a été développé par l’INRS (Institut national de recherche et de sécurité) et ses partenaires*. Il permet aux entreprises de s’informer sur les produits chimiques et de repérer les plus dangereux. La démarche comprend quatre étapes : inventaire, analyse de l’utilisation des produits, évaluation des risques et plan d’action. Cet outil gratuit est téléchargeable sur le site : www.seirich.fr

Les données sont enregis-trées par l’utilisateur sur son ordinateur et restent confidentielles.

* Direction générale du travail (DGT), Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et sécurité du travail, branches professionnelles.

Depuis 2012, l’ACMS participe au Réseau national de vigilance et de prévention des pathologies profession-nelles (RNV3P) piloté par l’ANSES*. Ce réseau de surveillance sentinelle réunit l’ensemble des centres de consultation de pathologie professionnelle (CCPP) et plusieurs services de santé au travail constituant ainsi un réseau médical expert en santé au travail. Sa vocation est de produire des connaissances, de la prévention et de la vigilance en santé au travail. L’objectif de l’étude qui a été conduite était de mettre en exergue les pathologies profession-nelles observées par un échantillon de médecins du travail sentinelles de l’ACMS entre 2012 à 2015. Résultats : les deux principales sont la souffrance psychologique au travail et les troubles musculosquelettiques.

* Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail

Réseau sentinellePrévention des pathlogies professionnelles