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BâtisseursJournal catholique de l’agglomération dunkerquoise

Téteghem, Uxem, Leffrinckoucke-village

Paroisse la-Croix-des-Champs

1e50

Inscriptions caté

Toutes les informations en page 2

Agenda, carnet, mots croisés P. 2Photo reportage : Les fruits de l’esprit P. 7Le coin du poète : Lumière pascale P. 8Catéchèse : Kilomètre soleil, une opération qui a donné du fruit P. 8Les pommes vertes : des scouts au Bénin P. 8

N’ayons pas peur d’inventer, d’oser dans l’esprit de Pentecôte

Vivons ensemble un grand temps de communion à

travers la région.

C’est à cette invitation

que le synode des trois

diocèses Lille, Arras,

Cambrai nous conviait

pour mettre l’Esprit du

ressuscité non seule-

ment en paroles mais

aussi en actes.

Et nous voici dès ce mois d’avril à prendre l’air, vivre

un moment de solidarité avec les «Pommes vertes»,

scouts compagnons partant au Bénin cet été, puis

faire chemin avec les enfants qui se préparent à la

communion et leurs familles... quelle ouverture où

tous, jeunes et moins jeunes nous parcourions le jar-

din public. Cela devient un temps fort incontournable

de la paroisse : moment de partage et de réflexion,

de convivialité et de découverte autour du thème du

grain semé qui devient «pain de vie».

Et ensuite le samedi des Rameaux, cette rencontre

avec tous les couples qui se préparent au mariage

jusqu’à se retrouver en Église autour de l’autel, «le

roc» sur lequel on s’appuie y laissant nos empreintes

et renouvelant notre foi.

Comme un bouquet de printemps, la veillée pascale

nous réjouit, remplie de surprises et d’intensité.

Et revoilà la saison des baptêmes, mariages, commu-

nions, temps de retrouvailles familiales, grand mo-

ment de visibilité de l’Église.

Que chacun s’y retrouve sans oublier la vie des

hommes et de nos quartiers. Au milieu de tout cela,

gardons chacun au cœur cette espérance et cette

confiance que nous offre l’effervescence de l’Esprit.

C’est Pentecôte... inventons, osons, n’ayons pas peur.

❙ Manu Langrand,

curé de la paroisse La Croix des Champs

aumônier de la Mission de la mer

JUIN 2014 - N° 138

Eglise Saint-Pierre Chapelle Sainte-Catherine Chapelle ND des Neiges Eglise Saint-Amand

Lettre de saint Paul Apôtre aux Galates (chapitre 5 - versets 22 et 23)22 Mais voici le fruit de l’Esprit : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité,23 douceur et maîtrise de soi.

L'Esprit de pentecôte

2 Paroisse la-Croix-des-champs VIE LOCALE

➥AGENDASortie inter générationnelle de fin d’année scolaireCette année, l’équipe caté vous propose une sortie à Amettes : «Sur les pas de saint Benoît Joseph Labre» le mercredi 11 juin de 9h à 17h (pré-voir son pique-nique).Participation aux frais pour le bus : 10 euros (par adulte) et 5 euros (par enfant).S’inscrire auprès de Lucie Cache – tél. : 03 28 26 09 65.

❚ Messe de première communion le dimanche 22 juin à 10h30 à Saint-Pierre.❚ Les horaires et lieux des messes en juillet et août seront précisés dans la feuille paroissiale du mois de juillet.❚ Neuvaine à Notre-Dame des Neiges du samedi 2 août au dimanche 10 août.❚ Ouverture de la Neuvaine le samedi 2 août à 17h à la chapelle route des Neiges suivie à 18h d’une célébration à l’église Saint-Pierre où la statue de Notre-Dame des Neiges sera amenée.❚ Dimanche 3 août messe à 10h30 à Saint-Pierre.❚ Messe chaque jour à 9h30 à l’église Saint-Pierre du 4 au 9 août.❚ Messe de clôture le dimanche 10 août à 10h30 à l’église Saint-Pierre suivie du verre de l’amitié.

Permanence d’accueilSamedi 9h30-11h30 à la maison paroissiale10 route de la Branche 59 229 TéteghemTél. : 03 28 63 75 91

PresbytèrePère Emmanuel Langrand2 bis route de la Branche 59 229 TéteghemTél. : 03 28 26 14 04 Courriel : manulangrand@free.fr

Messes de dimancheEn l’église de Saint-Amand, Uxem à 9h30.

En l’église de Saint-Pierre, Téteghem à 10h30.

Messes en semaineA la chapelle de Notre-Dame des Neiges : vendredi 8h45.

A la sacristie de Saint-Pierre : mardi 8h45.

Baptême : une ou deux fois par mois (voir avec la per-manence). Rendez-vous le dimanche à l’église le jour du baptême à 11h20.

Mariage : le samedi à 14h30 ou 16h.

Catéchèse : tous les enfants âgés de 7 ans.

Prière : l’église est ouverte à Saint-Pierre (matin).

Site : http://placroixdeschamps.free.fr

L. Cache

➥MOTS CROISÉS

Horizontalement1. Offrandes à une divinité. 2. Meneuses d’ânes – Pronom. 3. Trouée – Fromage. 4. Désagréable au goût-tressailli. 5. Coupé court – Instrument de chirurgie. 6. Pronom person-nel – Poulie – Montra du courage. 7. Pris à la main – Es cou-ché. 8. Mesure agraire-abréviation de cinéma. 9. Chiffres romains – Rejette par pression. 10. Amas d’étoiles.

Verticalement1. Habitant de la Samarie. 2. Lieu où on élève des animaux. 3. Villes – Négation. 4. Crier comme un cerf – Petit ruis-seau – Du verbe pouvoir. 5. Colère ancienne – Règle – Fond de bouteille. 6. Symbole du fer – À manier avec précaution. 7. Département – Sans qu’on le sache. 8. Mises en dépôt. 9. Recouvris d’étain. 10. Lieux de formation des prêtres.

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Horizontalement1. Sacrifices. 2. Ânières – te. 3. Mitée – édam. 4. Amer – frémi. 5. Ras – Trépan. 6. Il – réa – osa. 7. Tenu – gis. 8. Are – ciné. 9. Ii – pulse. 10. Nébuleuse.

Verticalement1. Samaritain. 2. Animalerie. 3. Cités – ne. 4. Réer – ru – pu. 5. Ire – te – cul. 6. Fe – fragile. 7. Isère – insu. 8. Dépo-sées. 9. Étamas. 10. Séminaires.

➥CHARADESMon 1er est une voyelle.Mon 2e est de l’air en mouvement.Mon 3e est un prénom masculin.Mon tout est un livre saint.

Mon 1er est un encouragement à bouger.Mon 2e n’est pas rapide.Mon 3e est une plante aromatique.Mon tout se fête le 14 février. (va-lent-thym) = Valentin

(é-vent-Gilles) = Évangile

É

Réponse

Réponse

CatéchismeInscriptions et réinscriptions pour la rentrée 2014.

Les enfants sont accueillis dès l’âge de 8 ans (CE2) dans des équipes animées par des parents accompagnateurs. N’hésitez pas à venir vous renseigner aux dates et lieux qui vous conviennent :

Téteghem centre- le mardi 16 septembre de 16h à 18h30- le mercredi 17 septembre de 10h à 12hà la maison paroissiale 10 route de la Branche.

Uxem- le mercredi 17 septembre de 16h30 à 18hà la sacristie derrière l’église Saint-Amand.

Amener un certificat de baptême pour la première inscription d’un enfant non baptisé dans la paroisse.Pour les enfants baptisés dans la paroisse, merci de nous préciser la date de baptême.

Prévoir une enveloppe timbrée à votre adresse et un chèque : 30 euros pour le premier enfant et 25 euros par enfant supplé-mentaire inscrit au caté dans la paroisse, à l’ordre de la paroisse La Croix des Champs.

Une photo d’identité est également demandée lors de la première inscription.

À bientôt - Merci

Carnet paroissial

BaptêmeSAINT-PIERRE

Louis Timmerman, Hugo Reynaert, Margot Cornu, Mathys Ryckebusch, Adelys Vanhoove, Timéo Plessiet, Eugène Geeraert, Clara Fermon.

FunéraillesSAINT-PIERRE

Michel Spanneut, 82 ans. Philippe Massemin, 66 ans. Louise Rutten vve Denys, 81 ans. Yvette Barbary-Verheyde, 80 ans. Viviane Frederyck-Vancayzeele, 62 ans. Raymond Mahieu, 82 ans. Denis Verhaege, 75 ans. André Denys, 90 ans.SAINT-AMAND

Jocelyne Baetens, 63 ans. Raymonde Deswarte vve Vermersch, 91 ans.

E. Baert

Contactez Bayard Service Régie

au 03 20 13 36 70

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Paroisse la-Croix-des-champs 33Il était une foi

«Quand le jour de la Pentecôte arriva, ils se trouvaient réunis tous ensemble. Tout à coup, il y eut un bruit qui venait du ciel comme le souffle d’un violent coup de vent : la maison où ils se tenaient en fut toute remplie ; alors leur apparurent comme des langues de feu qui se partageaient et

il s’en posa sur chacun d’eux. Ils furent tous remplis d’Esprit saint et se mirent à parler d’autres langues, comme l’Esprit

leur donnait de s’exprimer.» (Actes 1,2)

L’Esprit, force et présenceL’Esprit de Dieu parcourt toute l’histoire du peuple hébreu, il agit par les prophètes. C’est lui qui descend sur la Vierge Marie et en elle au moment où Dieu se fait homme. L’Esprit saint sera sur Jésus puis, après sa mort et sa résurrection, à la Pentecôte, il viendra sur ses Apôtres et sera leur force. Avec l’Esprit saint, les disciples par-tent annoncer l’Évangile et c’est la naissance de l’Église.

Le projet de Dieu est de faire de nous ses enfants. La porte en est le baptême quand l’Esprit saint descend sur nous et fait de nous des frères et sœurs. C’est ce même Esprit qui, comme les Apôtres, nous pousse à vivre l’Évangile et à en témoigner.

Page rédigée par l’OTPP : Véronique Droulez, Anne Henry Castelbou, le père Jean Boulangé et Joël Thellier. Dessins : Nicolas Haverland.

«Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit»Dieu est amour, il agit envers nous comme un père. C’est Jésus, son Fils, qui nous l’a fait connaître. Dieu n’est pas étranger, ni lointain, il se fait tout proche, il habite en nous par son Esprit. Dieu est Père, Fils et Esprit. C’est par la prière que le Saint-Esprit nous rejoint et nous fait connaître Dieu. Quand nous l’invoquons, il peut agir en nous et nous apprendre à aimer tous les hommes, quels qu’ils soient. L’Esprit saint est léger comme un souffle, il est une force qui nous aide à tenir bon.

Le souffle de Dieu créateurDe façon imagée, la Bible raconte comment Dieu a créé l’homme en le façonnant avec de l’argile puis en lui envoyant son souffle de vie dans ses narines. De même, on lit dans d’autres passages de la Bible et, en particulier dans le psaume 103 (v. 29-30), cette évocation de l’Esprit, don de vie : «Tu leur reprends ton souffle, ils expirent et retournent à leur poussière. Tu envoies ton souffle, ils sont créés, et tu renouvelles la surface du sol.»

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L’Esprit... qui crée et nous animeZoé assiste au baptême de son oncle. Elle s’interroge : «Il est baptisé au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Mais cet Esprit qu’on ne voit pas, qui est-il ?» Le mot «esprit» est employé dans la langue française dans des sens très divers. Il désigne surtout l’opposé du corps ou de la matière. Dans la Bible, son sens premier est imagé et poétique : c’est le vent, le souffle… il nous parle de l’action de Dieu qui crée, qui nous anime.

4 Paroisse la-Croix-des-champs4 Littoral Dunkerquois Littoral Dunkerquois 5

Madeleine Delbrêl ou la passion pour Dieu, le Christ, l’évangélisation et l’ÉgliseElle a été saisie par la force de l’Évangile et de l’Évangile dans sa double nature, révélation et vie. La parole vécue, la parole vivante, comme elle le dit fortement dans sa méditation sur la mission de l’Église : «Nous devons devenir Évangile vivant avec ce que l’Église nous communique sans cesse pour cela». De sorte que la vie et l’action de l’Église deviennent comme une actualisation charnelle de l’Évangile. Et Madeleine estime que c’est cela qui fonde l’évangélisation : non pas des stratégies pastorales, mais l’exigence primordiale d’avoir à vivre l’Évangile du Christ dans le monde. «L’Évangile, pour livrer son mystère, ne demande ni un décor, ni une érudition, ni une technique. Il demande une âme prosternée dans l’adoration et un cœur dépouillé de toute confi ance en l’homme.» Il est le livre du Seigneur à vivre. Elle accorde autant d’importance aux sacrements qu’à l’Évangile, parce que les sacrements nous associent au Christ, nous incorporent au Christ, nous font vivre de la vie du Christ, et pas seulement au moment où nous les recevons, mais d’une façon permanente. Ils «nous communiquent un état de vie», avec le Christ. Dans ces pages centrales de Bâtisseurs, vous trouverez des hommes qui essayent de vivre l’Évangile dans le monde, de sorte que la vie et l’action de l’Évangile deviennent comme une actualisation charnelle de l’Évangile.

Père Bruno Courtois

Voilà six ans que Bernard Tillieu, ancien cadre dans l’imprimerie, s’implique dans l’antenne dunkerquoise de l’association France AVC. Celle-ci permet à des personnes qui ont été victimes de cet accident de se retrouver pour échanger.

Rencontre avec Michael LonsdaleAvant le spectacle, Michael Lonsdale a bien voulu témoigner de sa foi.

Concert lecture le chemin de croix de Paul Claudel

«C’est fi ni. Nous avons jugé Dieu et nous l’avons condam-né à mort. Nous ne voulons plus de Jésus-Christ avec nous, car il nous gêne.» C’est par ces mots provocateurs que débute le texte du chemin de croix de Paul Claudel (1868-1965). Texte interprété par Michaël Lonsdale le ven-dredi 11 avril en l’église Saint-Eloi.Le texte de Claudel est une longue évocation des qua-torze stations, et aussi une méditation et une prière sur les souffrances du Dieu fait homme, le Christ dans son humanité tellement proche de nous. En particulier, lorsque Claudel évoque la douleur d’une mère au chevet de son fi ls unique mourant ou, l’homme en fi n de vie qui trébuche et tombe la face contre terre.Ce texte est dit en alternance par Michael Lonsdale et Odile Samoël ; l’un tout en retenue de sa voix inimi-table, l’autre davantage expressive qui interprète toutes les nuances de la souffrance. La lecture est ponctuée de chants interprétés par le baryton Bernard Masson et de percussions ethniques et mélodiques d’Éric Sanarens et aussi de pièces d’orgue jouées par le père Vincent Marie. Instants d’une rencontre profonde qui bouleverse et in-vite à la méditation, réalisés par des artistes plus talen-tueux les uns que les autres.«La musique dit des choses que les paroles ne peuvent pas dire. Cela nous touche physiquement» précise Mi-chael Lonsdale. Et ce soir, nous avons été remués et mis en chemin vers la semaine sainte et Pâques.On peut trouver le texte intégral sur internet : «les 14 sta-tions du chemin de croix de Paul Claudel».

Pour vous, qu’est-ce que la foi ?La foi, c’est le bonheur d’avoir trouvé quelqu’un qui, pour moi, a dit les choses les plus belles sur la vie... Les paroles du Christ c’est un chemin ab-solument irremplaçable. Il y a, bien sûr, d’autres spiritua-lités... mais avec le Christ, j’ai la plénitude de ce qu’on peut souhaiter avoir comme che-min, comme proposition de vie. Le Christ est la Vérité, il l’a dit : «Je suis la vérité, la route, le chemin...». La foi se vit, ne s’explique pas. Je ne comprends pas grand-chose à la philosophie ou à la théolo-gie, j’aime les livres dont les auteurs se mettent à la por-tée des plus petits, des plus pauvres, comme le Christ l’a fait. Dans la foi, ce n’est pas l’intelligence qui compte, c’est le cœur.

La foi a-t-elle changé votre existence ?Elle n’a pas vraiment changé, elle a complété... elle a orienté beaucoup de choses comme l’importance de l’Art dans la spiritualité, grâce aux pères dominicains rencontrés lors de mon baptême (j’ai été baptisé à 22 ans). La foi a été une révélation, révélation d’une possibilité de vivre ce que le Christ demande... ça m’a changé dans mes occupa-tions, dans mes pensées...

Comment vivez-vous votre foi dans votre milieu d’artistes ?Aujourd’hui ça va, mais il fut un temps, il y une vingtaine

d’années quand je parlais spi-ritualité on m’envoyait bala-der royalement. J’étais triste parce que je n’avais pas assez de savoir-faire. Les artistes sont toujours à la recherche de quelque chose de beau, de vrai, de pur... Puis j’ai dé-couvert le renouveau charis-matique en 87-88 et ça a été une nouvelle révélation... j’ai toujours été sensible à l’Es-prit saint, puisque je suis né le jour de la Pentecôte.Après de grandes épreuves, le départ d’êtres chers, j’étais complètement au fond du trou... «Je ne veux plus vivre, je ne peux plus supporter la vie.» J’ai prié Dieu de me sau-ver, et mon parrain est passé me voir par hasard. «Le ha-sard, c’est quand Dieu voyage incognito.»(J’aime bien cette phrase d’Einstein.) Il m’a proposé d’aller à côté, dans l’église Saint-François Xavier, et j’ai découvert le Renouveau...On a formé un groupe de prière, spécialement pour les artistes : Magnifi cat, et ça été remarquable de pou-voir accueillir tant de gens en détresse. Certains sont partis vers d’autres spirituali-tés, comme le bouddhisme... Les artistes ont besoin d’un lieu où on accepte leur men-talité, ce sont des gens com-pliqués, souvent blessés, ina-daptés à la vie telle qu’elle est. On leur apporte quelque chose qui n’avait pas été fait jusque-là. Il y a eu des questionne-ments à propos de ce groupe de prière : qu’est-ce c’est,

est-ce qu’on peut venir. Des quantités d’artistes nous ont rejoints. Comme le dit le père Dominique Rey : «La foi est un trésor à partager.» Certains ont souhaité rester plus discrets, considérant que la religion est une affaire privée. Pen-dant longtemps, on a eu très peur de dire sa foi, il y avait une telle agressivité vis-à-vis des croyants que beaucoup de comédiens avaient peur de ne plus avoir de boulot.Mais, heureusement, il y a tant de grands textes spirituels, que j’ai à cœur de faire connaître... Péguy, Claudel...

À quelles paroles de l’Évangile êtes-vous le plus sensible ?L’Évangile est le texte de ré-férence. Des paroles, il y en a plein. Il y a celle que j’ai pu vivre en interprétant le frère Luc (Des hommes et des Dieux) : «Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime.»J’adore cette phrase : «Vous n’entrerez pas dans le Royaume de Dieu, si vous n’êtes pas comme des enfants.» Et sur-tout, il y a la grande prière, le Notre Père. Il a dit peu de choses le Christ, mais quand on lui a demandé comment prier, il a donné le Notre Père. C’est tel-lement important le pain quoti-dien, pain spirituel comme ma-tériel.Et le pardon, «Pardonnez-nous nos offenses comme nous par-donnons à ceux qui nous ont of-fensés.» Tant de gens sont dans la blessure, l’aigreur... Ils ne sa-vent pas que le pardon existe,

on peut pardonner et être soi-même pardonné... c’est capital. Et puis «Ne nous soumets pas à la tentation...», je préférerai : «Ne nous laisse pas succomber à la tentation, ne laisse pas le mal nous dominer...»

Avez-vous peur de la mort ?Pas du tout, la mort est un phé-nomène naturel. Mon souhait c’est de mourir paisiblement... ça ne m’inquiète pas parce qu’on a la promesse d’être quelque chose. On ne peut pas en parler, parce qu’on ne sait pas ce que c’est... l’éternité, la joie, la paix...

Et la résurrection ?J’aimerai bien qu’on m’ex-plique... Serons-nous encore des corps ? Les gens qui sont morts pulvérisés, explosés, qu’en sera-t-il de la résurrec-tion de la chair ? Qu’est-ce que cela veut dire ? Évidemment le Christ est revenu ; je pense beaucoup à ce moment où il est revenu au cénacle, au mi-lieu des disciples. Alors voilà, c’est un mystère ; il y a une part des choses qui ne nous est pas révélée...

Pour vous, qu’est-ce que la prière ?C’est un partage avec Dieu, prier Dieu c’est lui parler comme à un grand ami. Je m’adresse à l’Esprit saint puisque le Christ a dit : «Je vous laisse mon esprit.» Donc, voilà, je prie à tous moments : dans les trains, dans le mé-tro, même en travaillant... C’est parler avec un ami, tout

L’AVC, Bernard Tillieu n’y connaissait pas grand-chose lorsqu’il est arrivé

à Dunkerque, en 2007. C’est à la demande d’un ami, fon-dateur de l’antenne dunker-quoise de France AVC, qu’il «a découvert un groupe de per-sonnes qui avaient fait un AVC. J’ai découvert la vie après l’ac-cident, lorsque les personnes sont rentrées chez elles après la rééducation, et que la vie devient parfois compliquée, à cause d’une hémiplégie, ou parce que l’on n’arrive plus à mettre la clé dans la serrure.»Bernard Tillieu devient alors animateur du groupe de per-sonnes qui se rencontrent

tous les quinze jours, à l’hô-pital maritime de Zuydcoote. «C’est une réunion ouverte, on parle de tout, d’histoires drôles, d’actualité, parfois de tout sauf de l’AVC, comme quand on reçoit des amis chez soi. Mais on peut échanger aussi sur les soucis de cha-cun, les solutions que d’autres ont trouvées. C’est très convi-vial, pas du tout larmoyant.» Pour des malades parfois iso-lés, qui peuvent se déplacer jusque Zuydcoote grâce au ser-vice Handibus de la commu-nauté urbaine, c’est une occa-sion précieuse d’échanger, et même d’organiser des sorties, au restaurant ou au carnaval

des seniors. L’AVC ne change pas l’âme des carnavaleux !Les malades donnent à Ber-nard Tillieu «une belle leçon de vie, une leçon de morale et de courage phénoménale. Il y a une vie après l’AVC. Bien sûr, il y a tout ce que l’on ne peut plus faire, mais il y a aussi tout ce que l’on ne fai-sait pas et que l’on peut faire, parce qu’on a plus de temps. On vit différemment, même si ce n’est pas toujours évi-dent, et même si on ne voit pas, à l’association, ceux qui ne peuvent pas se dépla-cer ou qui se renferment sur eux-mêmes.» L’association cherche alors à mieux se faire

Un acteur de France AVC

dire, tout demander, demander conseil. Prier beaucoup pour les autres, il y a tellement de gens malades, en chagrin, en détresse. La prière c’est très important. Un jour à Paray-le-Monial, le chapelain m’avait demandé d’écrire un petit texte et j’avais écrit : «Que Dieu mette sur notre chemin tous ceux qui ont besoin d’aide» et sœur Emmanuelle m’a dit avec beaucoup de malice : «Atten-tion à ce que tu dis !»Voilà une femme qui est arrivée à la liberté totale et j’ai eu très

à cœur de monter un spectacle sur elle à partir d’extraits de son livre. Il faut faire connaître des gens comme elle comme Madeleine Delbrel, Jean Va-nier, Guy Gilbert...Ce soir, on passe à l’acte avec Claudel, un très beau texte, une phrase merveilleuse... dire cela avec Odile et le bary-ton Bernard Masson, c’est du bonheur... préparer les gens à Pâques.

Propos recueillis par François Lefebvre

connaître auprès des per-sonnes qui ont été victimes d’un AVC : une antenne a été fondée à Fort-Mardyck, une autre est en projet dans les Flandres. Elle participe égale-ment à plusieurs salons dans l’agglomération, aux portes ouvertes organisées par le CHD, qui dispose d’une unité de thrombolyse, permettant

de dissoudre le caillot res-ponsable de l’AVC, et ainsi de limiter les séquelles.Ces rencontres sont aussi l’oc-casion, pour l’association, d’in-former la population sur les symptômes, car chaque mi-nute compte. En cas de faiblesse brutale d’un côté du corps, de paraly-sie du visage, du bras, et/ou de

la jambe, de diffi culté à parler, et même si ces symptômes dis-paraissent au bout de quelques minutes, un seul réfl exe : ap-peler le 15.

Loïc Figoureux

Toutes les bonnes volontés sont les bienve-

nues pour aider l’association. Pour contac-

ter Bernard Tillieu : 06 05 32 98 07.

Paroisse la-Croix-des-champs 54 Littoral Dunkerquois Littoral Dunkerquois 5

Madeleine Delbrêl ou la passion pour Dieu, le Christ, l’évangélisation et l’ÉgliseElle a été saisie par la force de l’Évangile et de l’Évangile dans sa double nature, révélation et vie. La parole vécue, la parole vivante, comme elle le dit fortement dans sa méditation sur la mission de l’Église : «Nous devons devenir Évangile vivant avec ce que l’Église nous communique sans cesse pour cela». De sorte que la vie et l’action de l’Église deviennent comme une actualisation charnelle de l’Évangile. Et Madeleine estime que c’est cela qui fonde l’évangélisation : non pas des stratégies pastorales, mais l’exigence primordiale d’avoir à vivre l’Évangile du Christ dans le monde. «L’Évangile, pour livrer son mystère, ne demande ni un décor, ni une érudition, ni une technique. Il demande une âme prosternée dans l’adoration et un cœur dépouillé de toute confi ance en l’homme.» Il est le livre du Seigneur à vivre. Elle accorde autant d’importance aux sacrements qu’à l’Évangile, parce que les sacrements nous associent au Christ, nous incorporent au Christ, nous font vivre de la vie du Christ, et pas seulement au moment où nous les recevons, mais d’une façon permanente. Ils «nous communiquent un état de vie», avec le Christ. Dans ces pages centrales de Bâtisseurs, vous trouverez des hommes qui essayent de vivre l’Évangile dans le monde, de sorte que la vie et l’action de l’Évangile deviennent comme une actualisation charnelle de l’Évangile.

Père Bruno Courtois

Voilà six ans que Bernard Tillieu, ancien cadre dans l’imprimerie, s’implique dans l’antenne dunkerquoise de l’association France AVC. Celle-ci permet à des personnes qui ont été victimes de cet accident de se retrouver pour échanger.

Rencontre avec Michael LonsdaleAvant le spectacle, Michael Lonsdale a bien voulu témoigner de sa foi.

Concert lecture le chemin de croix de Paul Claudel

«C’est fi ni. Nous avons jugé Dieu et nous l’avons condam-né à mort. Nous ne voulons plus de Jésus-Christ avec nous, car il nous gêne.» C’est par ces mots provocateurs que débute le texte du chemin de croix de Paul Claudel (1868-1965). Texte interprété par Michaël Lonsdale le ven-dredi 11 avril en l’église Saint-Eloi.Le texte de Claudel est une longue évocation des qua-torze stations, et aussi une méditation et une prière sur les souffrances du Dieu fait homme, le Christ dans son humanité tellement proche de nous. En particulier, lorsque Claudel évoque la douleur d’une mère au chevet de son fi ls unique mourant ou, l’homme en fi n de vie qui trébuche et tombe la face contre terre.Ce texte est dit en alternance par Michael Lonsdale et Odile Samoël ; l’un tout en retenue de sa voix inimi-table, l’autre davantage expressive qui interprète toutes les nuances de la souffrance. La lecture est ponctuée de chants interprétés par le baryton Bernard Masson et de percussions ethniques et mélodiques d’Éric Sanarens et aussi de pièces d’orgue jouées par le père Vincent Marie. Instants d’une rencontre profonde qui bouleverse et in-vite à la méditation, réalisés par des artistes plus talen-tueux les uns que les autres.«La musique dit des choses que les paroles ne peuvent pas dire. Cela nous touche physiquement» précise Mi-chael Lonsdale. Et ce soir, nous avons été remués et mis en chemin vers la semaine sainte et Pâques.On peut trouver le texte intégral sur internet : «les 14 sta-tions du chemin de croix de Paul Claudel».

Pour vous, qu’est-ce que la foi ?La foi, c’est le bonheur d’avoir trouvé quelqu’un qui, pour moi, a dit les choses les plus belles sur la vie... Les paroles du Christ c’est un chemin ab-solument irremplaçable. Il y a, bien sûr, d’autres spiritua-lités... mais avec le Christ, j’ai la plénitude de ce qu’on peut souhaiter avoir comme che-min, comme proposition de vie. Le Christ est la Vérité, il l’a dit : «Je suis la vérité, la route, le chemin...». La foi se vit, ne s’explique pas. Je ne comprends pas grand-chose à la philosophie ou à la théolo-gie, j’aime les livres dont les auteurs se mettent à la por-tée des plus petits, des plus pauvres, comme le Christ l’a fait. Dans la foi, ce n’est pas l’intelligence qui compte, c’est le cœur.

La foi a-t-elle changé votre existence ?Elle n’a pas vraiment changé, elle a complété... elle a orienté beaucoup de choses comme l’importance de l’Art dans la spiritualité, grâce aux pères dominicains rencontrés lors de mon baptême (j’ai été baptisé à 22 ans). La foi a été une révélation, révélation d’une possibilité de vivre ce que le Christ demande... ça m’a changé dans mes occupa-tions, dans mes pensées...

Comment vivez-vous votre foi dans votre milieu d’artistes ?Aujourd’hui ça va, mais il fut un temps, il y une vingtaine

d’années quand je parlais spi-ritualité on m’envoyait bala-der royalement. J’étais triste parce que je n’avais pas assez de savoir-faire. Les artistes sont toujours à la recherche de quelque chose de beau, de vrai, de pur... Puis j’ai dé-couvert le renouveau charis-matique en 87-88 et ça a été une nouvelle révélation... j’ai toujours été sensible à l’Es-prit saint, puisque je suis né le jour de la Pentecôte.Après de grandes épreuves, le départ d’êtres chers, j’étais complètement au fond du trou... «Je ne veux plus vivre, je ne peux plus supporter la vie.» J’ai prié Dieu de me sau-ver, et mon parrain est passé me voir par hasard. «Le ha-sard, c’est quand Dieu voyage incognito.»(J’aime bien cette phrase d’Einstein.) Il m’a proposé d’aller à côté, dans l’église Saint-François Xavier, et j’ai découvert le Renouveau...On a formé un groupe de prière, spécialement pour les artistes : Magnifi cat, et ça été remarquable de pou-voir accueillir tant de gens en détresse. Certains sont partis vers d’autres spirituali-tés, comme le bouddhisme... Les artistes ont besoin d’un lieu où on accepte leur men-talité, ce sont des gens com-pliqués, souvent blessés, ina-daptés à la vie telle qu’elle est. On leur apporte quelque chose qui n’avait pas été fait jusque-là. Il y a eu des questionne-ments à propos de ce groupe de prière : qu’est-ce c’est,

est-ce qu’on peut venir. Des quantités d’artistes nous ont rejoints. Comme le dit le père Dominique Rey : «La foi est un trésor à partager.» Certains ont souhaité rester plus discrets, considérant que la religion est une affaire privée. Pen-dant longtemps, on a eu très peur de dire sa foi, il y avait une telle agressivité vis-à-vis des croyants que beaucoup de comédiens avaient peur de ne plus avoir de boulot.Mais, heureusement, il y a tant de grands textes spirituels, que j’ai à cœur de faire connaître... Péguy, Claudel...

À quelles paroles de l’Évangile êtes-vous le plus sensible ?L’Évangile est le texte de ré-férence. Des paroles, il y en a plein. Il y a celle que j’ai pu vivre en interprétant le frère Luc (Des hommes et des Dieux) : «Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime.»J’adore cette phrase : «Vous n’entrerez pas dans le Royaume de Dieu, si vous n’êtes pas comme des enfants.» Et sur-tout, il y a la grande prière, le Notre Père. Il a dit peu de choses le Christ, mais quand on lui a demandé comment prier, il a donné le Notre Père. C’est tel-lement important le pain quoti-dien, pain spirituel comme ma-tériel.Et le pardon, «Pardonnez-nous nos offenses comme nous par-donnons à ceux qui nous ont of-fensés.» Tant de gens sont dans la blessure, l’aigreur... Ils ne sa-vent pas que le pardon existe,

on peut pardonner et être soi-même pardonné... c’est capital. Et puis «Ne nous soumets pas à la tentation...», je préférerai : «Ne nous laisse pas succomber à la tentation, ne laisse pas le mal nous dominer...»

Avez-vous peur de la mort ?Pas du tout, la mort est un phé-nomène naturel. Mon souhait c’est de mourir paisiblement... ça ne m’inquiète pas parce qu’on a la promesse d’être quelque chose. On ne peut pas en parler, parce qu’on ne sait pas ce que c’est... l’éternité, la joie, la paix...

Et la résurrection ?J’aimerai bien qu’on m’ex-plique... Serons-nous encore des corps ? Les gens qui sont morts pulvérisés, explosés, qu’en sera-t-il de la résurrec-tion de la chair ? Qu’est-ce que cela veut dire ? Évidemment le Christ est revenu ; je pense beaucoup à ce moment où il est revenu au cénacle, au mi-lieu des disciples. Alors voilà, c’est un mystère ; il y a une part des choses qui ne nous est pas révélée...

Pour vous, qu’est-ce que la prière ?C’est un partage avec Dieu, prier Dieu c’est lui parler comme à un grand ami. Je m’adresse à l’Esprit saint puisque le Christ a dit : «Je vous laisse mon esprit.» Donc, voilà, je prie à tous moments : dans les trains, dans le mé-tro, même en travaillant... C’est parler avec un ami, tout

L’AVC, Bernard Tillieu n’y connaissait pas grand-chose lorsqu’il est arrivé

à Dunkerque, en 2007. C’est à la demande d’un ami, fon-dateur de l’antenne dunker-quoise de France AVC, qu’il «a découvert un groupe de per-sonnes qui avaient fait un AVC. J’ai découvert la vie après l’ac-cident, lorsque les personnes sont rentrées chez elles après la rééducation, et que la vie devient parfois compliquée, à cause d’une hémiplégie, ou parce que l’on n’arrive plus à mettre la clé dans la serrure.»Bernard Tillieu devient alors animateur du groupe de per-sonnes qui se rencontrent

tous les quinze jours, à l’hô-pital maritime de Zuydcoote. «C’est une réunion ouverte, on parle de tout, d’histoires drôles, d’actualité, parfois de tout sauf de l’AVC, comme quand on reçoit des amis chez soi. Mais on peut échanger aussi sur les soucis de cha-cun, les solutions que d’autres ont trouvées. C’est très convi-vial, pas du tout larmoyant.» Pour des malades parfois iso-lés, qui peuvent se déplacer jusque Zuydcoote grâce au ser-vice Handibus de la commu-nauté urbaine, c’est une occa-sion précieuse d’échanger, et même d’organiser des sorties, au restaurant ou au carnaval

des seniors. L’AVC ne change pas l’âme des carnavaleux !Les malades donnent à Ber-nard Tillieu «une belle leçon de vie, une leçon de morale et de courage phénoménale. Il y a une vie après l’AVC. Bien sûr, il y a tout ce que l’on ne peut plus faire, mais il y a aussi tout ce que l’on ne fai-sait pas et que l’on peut faire, parce qu’on a plus de temps. On vit différemment, même si ce n’est pas toujours évi-dent, et même si on ne voit pas, à l’association, ceux qui ne peuvent pas se dépla-cer ou qui se renferment sur eux-mêmes.» L’association cherche alors à mieux se faire

Un acteur de France AVC

dire, tout demander, demander conseil. Prier beaucoup pour les autres, il y a tellement de gens malades, en chagrin, en détresse. La prière c’est très important. Un jour à Paray-le-Monial, le chapelain m’avait demandé d’écrire un petit texte et j’avais écrit : «Que Dieu mette sur notre chemin tous ceux qui ont besoin d’aide» et sœur Emmanuelle m’a dit avec beaucoup de malice : «Atten-tion à ce que tu dis !»Voilà une femme qui est arrivée à la liberté totale et j’ai eu très

à cœur de monter un spectacle sur elle à partir d’extraits de son livre. Il faut faire connaître des gens comme elle comme Madeleine Delbrel, Jean Va-nier, Guy Gilbert...Ce soir, on passe à l’acte avec Claudel, un très beau texte, une phrase merveilleuse... dire cela avec Odile et le bary-ton Bernard Masson, c’est du bonheur... préparer les gens à Pâques.

Propos recueillis par François Lefebvre

connaître auprès des per-sonnes qui ont été victimes d’un AVC : une antenne a été fondée à Fort-Mardyck, une autre est en projet dans les Flandres. Elle participe égale-ment à plusieurs salons dans l’agglomération, aux portes ouvertes organisées par le CHD, qui dispose d’une unité de thrombolyse, permettant

de dissoudre le caillot res-ponsable de l’AVC, et ainsi de limiter les séquelles.Ces rencontres sont aussi l’oc-casion, pour l’association, d’in-former la population sur les symptômes, car chaque mi-nute compte. En cas de faiblesse brutale d’un côté du corps, de paraly-sie du visage, du bras, et/ou de

la jambe, de diffi culté à parler, et même si ces symptômes dis-paraissent au bout de quelques minutes, un seul réfl exe : ap-peler le 15.

Loïc Figoureux

Toutes les bonnes volontés sont les bienve-

nues pour aider l’association. Pour contac-

ter Bernard Tillieu : 06 05 32 98 07.

http://catholique-lille.cef.fr

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« Depuis les années lycée, chanter ma foi demeure un axe central de ma vie. À cette époque,

nous formions un bon groupe d’amis mu-siciens et chanteurs, tous élèves de l’Ins-titut Saint-Michel à Solesmes (Nord). Nous avons proposé d’animer les messes aux paroisses du coin. C’est comme cela qu’on a fondé, dans les années quatre-vingt-dix le groupe T.P.J. : Troubadours pour Jésus ! Le groupe Ruah (le mot veut dire « souffle » en hébreu) est né en 2003, il est basé sur la métropole lilloise. Notre but, c’est de proclamer notre joie de croire. Le Christ est ma raison de vivre. L’un de mes chants préférés reprend ces paroles de Jésus à la Samaritaine, cette femme qui avait plusieurs maris : « si tu savais le don de Dieu… » C’est-à-dire : si tu savais, qui que tu sois, quel que fût ton passé, combien Dieu t’aime ! Le Christ ouvre grand ses bras. Si nous faisons un pas vers lui, il nous accueille et nous par-donne. Personnellement, c’est ce que je vis à travers le sacrement de la réconcilia-tion. Quand je me confesse à un prêtre, j’expérimente que Dieu me considère

comme une personne et me relève. Il m’aime tel que je suis et me remet sur le chemin de la vie. En partageant les dons qu’il nous a fait, c’est cette joie de vivre avec Dieu que nous voulons transmettre quand nous animons des chants. Le groupe Ruah essaie de répondre aux besoins des communautés chrétiennes. Beaucoup d’hommes et de femmes cher-chent à être redynamisés par la prière. C’est ce que nous proposons avec la

louange, une prière chantée et spontanée qui permet de faire de la place à Dieu et à son Esprit. Chanter les louanges du Sei-gneur permet de se décentrer de soi, de se mettre à l’écoute de nos frères et sœurs et de la parole de Dieu. Chanter Dieu, tous ensemble, est libérateur ! «

Propos recueillis par Arnaud Arcadias

Contact : www.ruah.unblog.fr

La mission de la pastorale des réalités du tourisme et des loisirs (PRTL) est à l’interface du culturel et du cultuel. Accueillir des millions de touristes dans les édifices religieux et les rejoindre dans leurs motivations très diverses : intérêt pour le patrimoine, plaisir de la contemplation, goût d’apprendre ou démarche religieuse.

Po u r l e p è r e J e a n - M a r i e Atmeare, chargé de la pastorale du tourisme et des loisirs, « on n’entre

pas dans une église comme sur un terrain de foot. Une église est une œuvre d’art qui parle ». Il est important d’ouvrir l’es-prit des visiteurs de façon plus ludique, en passant par le ressenti devant l’œuvre.Vitraux, sculptures, mosaïques, peintures ou fresques situent souvent l’histoire du quartier et de la construction du bâtiment, la manière de vivre du siècle concerné. Dans l’église Saint-Joseph à Roubaix, l’ensemble des œuvres évoque les valeurs « famille, foi et travail ». Les mécènes de l’industrie textile et les ouvriers flamands ont voulu signifier que, par le travail et

l’éducation, tout le monde peut accéder à quelque chose de grand et de formidable.

Visites éclairées

Extraordinaire particularité d’une so-ciété où rien ou presque n’est gratuit, les églises sont encore des lieux de vie ou-verts à tous. Marie-France Jaskula est animatrice en pastorale et chargée des vi-sites éclairées à la pastorale du tourisme. Collégiens, mères de famille ou touristes, croyants ou non, elle s’adapte à un public varié de visiteurs et leur donne des clés pour comprendre le langage des œuvres. Grâce à la symbolique des couleurs et la gestuelle des personnages, elle explique par exemple la passion du Christ à Geth-sémani à travers la couleur d’un vêtement dans un vitrail. Elle s’appuie sur l’inter-vention de saint Joseph pour aborder la Nativité et le rôle des pères.

Portes ouvertes

Par ailleurs, des formations « églises ou-vertes » sont proposées par l’équipe de la pastorale des réalités du tourisme et des loisirs(PRTL) aux accueillants des lieux afin de permettre à tous ceux qui le sou-haitent de franchir la porte de l’église du quartier et d’y être accueillis.

Tiphaine de Lachaise

Découvrez le nouveau blog de la pastorale du tou-

risme : pastoraledutourisme.wordpress.com

Christophe Taureau, membre du groupe Ruah

Chanter Dieu est libérateur !Marié avec Marie-Cécile depuis 15 ans et papa de trois filles de 11, 5 et 4 ans, Christophe Taureau est professeur d’histoire-géo en collège. Il a aussi une troisième vie : il est pianiste et chante pour le Christ avec le groupe Ruah.

Tourisme et loisirs

Donnons une âme au temps libre

À noterNuit des églises

❙ Samedi 5 juillet : dans tout le diocèse.

Visites éclairées

❙ Jeudi 10 juillet, 15 h à Tourcoing : visite éclairée des vitraux de la chapelle du vœu, de l’hospice d’Havré et de l’église Saint-Christophe.❙ Jeudi 17 juillet, 15 h à Roubaix : visite éclairée de l’église Saint-Joseph.

Marches dans les « villages patrimoine »

❙ 5 juillet, 15h : à l’église de Zegerscappel❙ 12 juillet, 15h : à l’église de Volckerinckhove(Entre 5 et 6 kilomètres)

Autres marches

Tous les samedis après-midi à 15h, rendez-vous devant l’église. ❙ 19 juillet : Hazebrouck - église Saint-Eloi (6 km )❙ 26 juillet : Caëstre - église de Flêtre (8 km)❙ 2 août : Sailly sur la Lys (6 km)❙ 16 août : Neuf Berquin (6 km)❙ 23 août : Steenvoorde (6 km)❙ 30 août : Houplin - église d’Ancoisne (6km)

Marches sur le littoral dunkerquois

Tous les mardis après-midi à 14 h 45.❙ 22 juillet : Loon-Plage (4 km) ❙ 5 août : Ghyvelde (6 km)❙ 12 août : Bray-Dunes (6 km)❙ 19 août : Zuydcoote (6 km)❙ 26 août : Leffrinckoucke (6 km)

Marches à partir des Monts de Flandres

Tous les jeudis à 18 h 30, marches au départ du Mont Cassel en juillet et du Mont des Cats en août. Départ du Mont Cassel :❙ 17 juillet : Sainte-Marie-Cappel (A/R 7 km)❙ 24 juillet : Bavinchove (A/R 8 km)❙ 31 juillet : Hardifort (A/R 7 km)Départ du Mont des Cats :❙ 7 août : Berthen (A/R 6 km )❙ 14 août : Bœschèpe (A/R 6,5 km )❙ 21 août : Godewaersvelde (A/R 6,5 km )❙ 28 août : Notre-Dame de la Victoire (A/R 5 km)

Marches dans les Weppes

Tous les samedis matins à 9 h 30. Rendez-vous devant l’église.❙ 19 juillet : église d’Englos - Ennetières-en-Weppes - Escobecques (7 km)❙ 26 juillet : Emmerin (6 km)❙ 9 août : Aubers (7,5 km)❙ 23 août : Erquinghem-Lys (8 km)❙ 30 août : église d’Hallennes-lez-Haubourdin - Santes (7 km).

Renseignements dans les offices du tourisme et au 03 28 43 54 21

(laisser un message)

Visite éclairée de l’église Saint-Joseph à Roubaix.

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Christophe Taureau, chemise rose à gauche, est le claviériste du groupe Ruah.

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Maison fondée en 1882Les fruits de l’EspritLes fruits de l’Esprit : ce sont l’amour, la joie, la paix, la patience, la bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur et la maîtrise de soi. Il est important que nous soyons conscients de la présence et de l’œuvre de l’Esprit de Dieu en nous. Le Seigneur l’a envoyé dans nos cœurs afin de développer en nous une vie, une nature nouvelle, celle de Jésus-Christ, la nature de Dieu. À travers ces quelques images, vous retrouverez les paroissiens, les mariés de l’année, les enfants du caté, qui tous à leur manière essayent de se ressourcer afin de raffermir leur foi et de pouvoir cueillir ensemble les fruits de l’Esprit.

1. Ce jour-là les portes étaient ouvertes. 2. Il nous fallait sortir c’est le Temps de l’Esprit. 3. Au fait, c’est quoi la recette d’une bonne équipe : de la joie, on mélange avec...

4. Chacun y met du sien. 5. De ces rencontres de Jésus qui nous font vivre.

6. Et la marche reprend, quel printemps... 7. Des grains pour former les épis... le grain est à moudre.

8. Le goûter avant de découvrir les témoins et de mener l’enquête.

9. Les épis sont formés... 10. C’est le temps de célébrer Celui qui se fait Pain de vie.

11. Les mariés de l’année se retrouvaient eux aussi.

12. Grand moment autour de la parabole du roc. 13. Et voilà déjà la fête de Pâques à Saint-Amand. 14. Allons à la source et renouveler notre foi.

15. Ô surprise, la chorale se met à chanter : A Tara ééé, On’a yoh ééé... Notre Père qui est aux cieux...

16. Et de vivre ce grand moment de communion avec nos amis camerounais.

M. Langrand

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Rédigé par votre équipe locale avec la participation de l’OTPP – Président : père Xavier Bris – Rédacteur en chef : Gérard Serien - Edité par Bayard Service Edition - Parc d’activité du Moulin Allée Hélène Boucher – BP 60090 – 59874 Wambrechies Cedex – tél : 03 20 13 36 60 – fax : 03 20 13 36 89 - bse-nord@bayard-service.com - www.bayard-service.com - Directeur de la publication : Georges Sanerot –Secrétaire de rédaction : Xavier Lostys - Publicité : Bayard Service Régie – tél : 03 20 13 36 70 – Imprimerie : Deprez Barlin (62) – Textes et photos : droits réservés - Dépôt légal : 2e Trimestre 2014

BâtisseursJournal catholique de l’agglomération dunkerquoise

➥LE COIN DU POÈTELumière PascaleEt la paroisse, quelles nouvelles ?Comment vont-ils tous ses fidèles ?Déjà voilà la bonne surprise :Sortir un peu de nos églises.Marche de printemps pour tout le monde,Têtes grises, brunes et blondes,Qui s’égaillent dans la nature,Mimant les scènes des Écritures.Belle atmosphère toute amicaleAutour d’une table conviviale.Un projet en terre africaineAvec des jeunes que l’on parraine.Des peaux d’ébène sur aubes blanchesPour célébrer chaque dimanche.Une veillée pascale exotique :Rythmes et chants venus d’Afrique.Ferveur vécue dans l’assembléePour nous unir et nous combler.Remise à l’heure de nos pendules,Bouffée d’air frais qui nous stimule.La météo qui se fait belle.Voilà qui est providentiel.Et dans les vitraux le soleilQui resplendit et fait merveille !

L. Cache

CATÉCHÈSE

Kilomètres soleil : une opération qui a donné du fruit !Bravo aux ambassadeurs de la santé !

Le défi lancé a été largement relevé : une cinquantaine d’enfants accom-pagnés d’une vingtaine d’adultes

ont participé à la journée partage du 9 avril 2014 sur le thème «la santé pour tous». L’équipe de Sophie nous a d’abord partagé ses découvertes lors de son en-quête auprès d’une maman infirmière : importance du sommeil, d’une nourriture équilibrée, d’une bonne hygiène bucco-dentaire et d’une activité physique régu-lière... Mise en garde également sur le comportement addictif aux écrans et jeux vidéo...Mais pas facile de respecter ces règles élémentaires d’hygiène dans les pays où l’accès à l’eau est difficile, notamment en république Centrafricaine, concernée

par un des projets «Soleil» !Grâce au texte des Actes des Apôtres (3, 1-10) mimé par l’équipe de Ma-rik, où Pierre et Jean, au nom de Jésus, guérissent un infirme, la réflexion s’est poursuivie sur l’impor-tance du regard et de l’attention por-tée aux autres : les malades, les per-sonnes âgées, ceux qui souffrent de la solitude...Puis témoignage de «Médecins du monde», organisme qui travaille à aider les personnes les plus dému-nies en France et à l’étranger. Les ateliers qui ont suivi le repas ont eu beaucoup de succès notamment celui de David qui nous a rappelé quelques gestes élémentaires à tenir en cas d’accidents...

La somme de 193,46 euros a pu être ver-sée au Secours catholique, et de nom-breuses paires de lunettes ont été récol-tées ainsi que des produits d’hygiène...Merci à tous pour votre participation !

J. Gellé

REPAS SOLIDAIRE DU 16 MARS

Les pommes vertes ou les aventuriers du BéninL’association Amitiés paroissiales organise chaque année un repas solidaire dont les bénéfices sont intégralement reversés à une œuvre caritative ou à un projet d’aide humanitaire. Cette année, c’est un groupe de scouts «Les Pommes vertes» qui a été retenu. En ce dimanche 16 mars, ils sont venus nous présenter leur projet d’aide au Bénin.

Pour commencer, au nombre de cinq, ils se sont présentés chacun leur tour.

❚ Antoine Pacou. Je suis en BTS Gestion Manage-ment en PME/PMI. Je suis scout depuis six ans. Notre mouvement nous inculque les vraies valeurs de la vie telles que solidarité et par-tage, des valeurs que l’on

a tendance à oublier aujourd’hui.❚ Nicolas Vanderschue-ren. Je suis en BTS – ASCE (Analyse des sys-tèmes des conduites d’exploitation). Je suis scout depuis douze ans et c’est une école de la vie formidable où nous ap-

prenons l’entraide et le respect de l’autre.❚ Emmanuel Hans. Je suis en BTS – CRSA, concep-tion et réalisation de sys-tèmes automatisés à l’Icam de Lille (Institut catholique des arts et métiers). Je suis scout depuis sept ans et je pense qu’être scout, c’est une opportunité pour chaque jeune, car nous ap-

prenons beaucoup des uns et des autres.❚ Bastien Wissocq. Je suis en BTS alternance maintenance et après-vente automobiles véhi-cules industriels. Scout depuis huit ans, j’essaie de faire partager ma pas-sion à d’autres jeunes afin qu’ils découvrent les

bienfaits du scoutisme.

❚ Florent Ducoulombier. Je suis en licence 2 de Psycho-logie. Scout depuis huit ans, le scoutisme aide à nous construire en tant qu’adulte avec des valeurs morales so-

lides et qu’après les balades en forêt, les nuits autour d’un feu de camp, voici venu le temps pour nous de réaliser un grand projet : aller au Bénin pour aider la population locale.

Suit une présentation en diaporamas de leurs parcours de scouts et de leur projet au Bénin. Après cette présentation, les questions fusent de toutes parts.

Pourquoi «Les Pommes vertes» ?Emmanuel. Cela a un rapport direct avec les dif-férents grades du scoutisme.Antoine. Il y a plusieurs grades dans les scouts : de 7 à 10 ans Louveteaux/Jeannettes (orange) et de 11 à 14 ans scouts/guides (bleu).Bastien. De 14 à 17 ans Pionniers/Caravelles (rouge) et de 17 à 21 ans Compagnons (vert).Nicolas : nous sommes donc Compagnons et le vert de pommes vertes, c’est tout simplement la couleur de notre uniforme.Florent. À la fin de notre année de pionniers, à la construction de notre équipe, il nous fallait accomplir un exploit. Nous partions faire du ca-

nyoning et nous avons dû traverser un petit ver-ger où des pommiers nous tendaient leurs fruits. Nous avons donc mangé chacun une pomme et «Les Pommes vertes» étaient nées.

Que signifient tous les écussons sur votre chemise ?

Antoine. En fait, notre chemise est notre CV de notre vie de scout. À chaque passage de niveau, à chaque exploit, à chaque action, notre che-mise s’étoffe d’un nouvel écusson. Nous nous souvenons ainsi de tout notre parcours.

Avez-vous déjà participé à des actions autres que celle envisagée au Bénin ?Florent. Bien sûr, nous avons participé à la res-tauration du château de Magnat dans le Limou-sin.Bastien. Nous avons également participé à la mise en place d’un festival de jazz et de piano à l’abbaye de Fontdouce-en-Charente – Maritime pour fêter les vingt ans d’existence du festival.Emmanuel. Et maintenant, nous voilà en route pour le Bénin.

Pourquoi le Bénin et quel est votre projet ?Nicolas. Nous avions le choix entre le Sénégal

et le Bénin, mais le projet envisagé au Sénégal était trop important pour nous. Le projet au Bé-nin est plus simple et plus réalisable pour notre petit groupe.Antoine. Il s’agit de la construction de clapiers à lapins. Aujourd’hui, la population se nourrit es-sentiellement de volailles. Ils pourront ainsi di-versifier leur alimentation.

Avez-vous un point de chute au Bénin ?Florent. Oui, une association valenciennoise «La maison de Mam’Jo» nous attend à la ferme «Mam’Jo» dans le village de Sakete. Nous vou-drions rendre ce village auto suffisant.

Comment financez-vous votre projet ?Emmanuel. Nous avons obtenu des subven-tions de Dunkerque, de la CUD, de l’université de Lille. Mais ce sont aussi des actions comme celles d’aujourd’hui qui nous ramènent de l’ar-gent.Florent. Baden Powell disait : «Le bonheur ne vient pas à ceux qui restent assis.» C’est pour-quoi nous ne restons pas les bras croisés et je suis sûr que, tous, nous reviendrons grandis et heureux de notre expédition au Bénin.Je vous remercie de votre écoute et de votre par-ticipation à notre projet.

Rémi Galloo

La marche du printemps.

Veillée pascale.