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ELABORATION DU PLAN
LOCAL D’URBANISME
INTERCOMMUNAL VALANT
PROGRAMME LOCAL DE
L’HABITAT (PLUI-H) DE LA
CC SAÔNE-BEAUJOLAIS
Partie 4 - Formes urbaines et
paysages
Fiche n°9
Paysages et cadre de vie
PLUi-H de la CC Saône-Beaujolais – Fiche diagnostic n°9 – Paysages et cadre de vie
Juin 2020
PLUi-H de la CC Saône-Beaujolais – Fiche diagnostic n°9 – Paysages et cadre de vie
Juin 2020
Sommaire
1. Les grands paysages : identification des grandes entités et enjeux associés ...... 4
1.1. L’entité paysagère des sommets du Beaujolais ........................................................................... 5
Les paysages hérités : les empreintes culturelles................................................................................. 7
Les paysages d'aujourd'hui : les dynamiques paysagères ..................................................................... 7
Les paysages de demain : les permanences géomorphologiques ........................................................... 8
1.2. L’entité paysagère de la côte du Beaujolais .............................................................................. 10
Les paysages hérités : les empreintes culturelles............................................................................... 12
Les paysages d'aujourd'hui : les dynamiques paysagères ................................................................... 14
Les paysages de demain : les permanences géomorphologiques ......................................................... 15
1.3. L’entité paysagère du val de Saône ......................................................................................... 16
Les paysages hérités : les empreintes culturelles............................................................................... 18
Les paysages d'aujourd'hui : les dynamiques paysagères ................................................................... 18
Les paysages de demain : les permanences géomorphologiques ......................................................... 19
2. Le paysage et le cadre de vie : silhouettes villageoises et entrées de villes ...... 20
2.1. Les silhouettes villageoises par entités paysagères .................................................................... 21
Les sommets du Beaujolais ............................................................................................................. 21
Les côteaux du Beaujolais .............................................................................................................. 23
Le Val de Saône ............................................................................................................................ 25
2.2. Les entrées de ville de Belleville-en-Beaujolais ......................................................................... 27
2.3. Les entrées de ville de Saint-Georges-de-Reneins ..................................................................... 30
2.4. Les entrées de ville de Beaujeu .............................................................................................. 33
2.5. Les clôtures des parcelles et adaptations aux terrains ................................................................ 36
Les rôles des clôtures de parcelles ................................................................................................... 36
L’adaptation aux morphologies de terrain ......................................................................................... 38
PLUi-H de la CC Saône-Beaujolais – Fiche diagnostic n°9 – Paysages et cadre de vie
Juin 2020
1. Les grands paysages : identification des grandes entités et
enjeux associés
Le territoire de la Communauté de communes Saône-Beaujolais est composé de 3 grandes entités
paysagères, chacune rassemblant deux unités paysagères.
Les unités paysagères sont des ensembles homogènes en termes d'éléments de composition, motifs
paysagers, structures paysagères, ambiances, perceptions et représentations sociales qui permettent
de structurer le diagnostic territorial en groupements concrets et visiblement cohérents, donc
facilement appropriables par les populations.
Chaque entité paysagère sera illustrée selon trois dimensions :
- Les empreintes culturelles, c'est à dire les motifs paysagers façonnés par les siècles
passés, qui subsistent et qui mériteraient d'être mis en valeur aujourd'hui ;
- Les dynamiques paysagères, c'est à dire les compositions paysagères qui bougent ou sont
susceptibles de bouger à court terme et nécessiteraient un accompagnement ;
- Les permanences géomorphologiques, c'est à dire les structures paysagères qui seront
là à très long terme et peuvent être investies comme ressources durables.
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Juin 2020 – DOCUMENT DE TRAVAIL
1.1. L’entité paysagère des sommets du Beaujolais
Carte des unités paysagères des sommets du Beaujolais
Périmètre de la CCSB
Piémonts du Saint-Rigaud
Sources des Grosnes
Ligne de crête du massif du Beaujolais : forte sensibilité paysagère
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Unité paysagère des piémonts du Saint-Rigaud
Vue depuis Propières
Dominant les sommets du Beaujolais, et point culminant du Rhône, le mont Saint-Rigaud développe
des versants abrupts et boisés qui s'ouvrent ensuite sur les vallées bocagères. Ce secteur de
moyenne montagne présente des paysages étagés à tendance forestière et une faible densité
habitée.
Unité paysagère des sources des Grosnes
Vue sur Saint-Christophe
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Les versants Nord/Est du mont Saint-Rigaud sont plus ouverts et naturellement orientés vers la
Saône-et-Loire et Cluny. Le bocage bas constitué de petites parcelles fermées de haies vives et
d'arbres émondés rappelle en effet les paysages du Haut Charolais. Les villages sont installés en
promontoire et l’arbre est ici très présent sous toutes ses formes.
Les paysages hérités : les empreintes culturelles
Structures paysagères héritées : Ce territoire se situe au croisement des influences culturelles
du Rhône, de la Loire et de la Saône-et-Loire. Les petits hameaux agricoles diffus et les villages en
carrefours composent un maillage bâti dispersé. Les paysages sont contrastés : les vallées sont
bocagères, en polyculture et prairies permanentes ; les sommets sont boisés. Le terroir est sillonné
de chemins communaux, sentiers pédestres et de dessertes forestières. Le bocage garde une
physionomie rurale traditionnelle assez diversifiée, aux accents charolais au Nord et plus
montagnards à l'Ouest.
Éléments et motifs paysagers remarquables : Les villages et leur silhouette marquent les vallées
car les vues plongeantes sont nombreuses. Le bâti isolé fait partie de la composition paysagère.
Les formes de l'arbre sont diverses et rythment les paysages : ragosses, têtard, vergers, etc. Le
petit patrimoine lié à l'eau se distingue.
➔ Enjeux paysagers spécifiques :
▪ Réseau pédestre à remettre en valeur,
▪ Cœurs de villages à redynamiser,
▪ Bâti agricole patrimonial à mettre en valeur.
Aménagement récent de cœur de village : Panoramas de cœur de village à préserver. ambiance routière et uniquement minérale.
Les paysages d'aujourd'hui : les dynamiques paysagères
Les structures paysagères nouvelles : Les sommets sont coiffés de forêts sombres, majoritairement
des futaies régulières de douglas. Sur les prés les moins accessibles, la friche gagne parfois,
refermant les paysages. Les cœurs de villages sont moins dynamiques, car l'habitat récent s'est
développé en couronne pavillonnaire dans des lotissements parfois très impactant car situés en
balcon sur les vallées.
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Les éléments et motifs paysagers remarquables : Par les coupes rases, la sylviculture intensive
marque le paysage. Par ailleurs, les futaies de douglas n'intègrent pas de lisière et posent des
problèmes d'érosion des sols. Contraint par le relief, le réseau routier peu dense a tendance à se
refermer par l'enfrichement des bas-côtés. Les zones d'activité marquent les entrées de villages et
les nouvelles implantations agricoles sont très imposantes et donc difficiles à intégrer dans la
pente et dans un bocage serré. Le finage agricole bocager reste typique et vivant et
constitue un enjeu déterminant dans le maintien de l'ouverture et de la qualité paysagère.
➔ Les enjeux paysagers spécifiques :
▪ Extension des villages à limiter et composer,
▪ Impacts paysagers de la sylviculture intensive à prendre en compte,
▪ Installations agricoles à intégrer.
Intégration des extensions de villages : Aspect chaotique du manteau forestier. importance d’une lisière végétale large et fournie.
Les paysages de demain : les permanences géomorphologiques
Les structures paysagères socles : Dominé par le mont St Rigaud, ce territoire « centrifuge » est
traversé par les lignes de partage des eaux. L'eau vive est visible et marque le paysage dans les
vallons encaissés par les ripisylves, les mares et les prés humides. On notera la crête continue du
massif du Beaujolais qui constitue le point de basculement vers la côte et le val de Saône.
Les éléments et motifs paysagers remarquables : Deux Géosites révèlent le caractère géologique et
géomorphologique du secteur. Les routes étant peu nombreuses, les cols, panoramas et
belvédères prennent une grande importance pour la perception et la compréhension du territoire
et les implantations doivent y être traitées avec une sensibilité particulière
➔ Les enjeux paysagers spécifiques :
▪ Mise en valeur des Géosites, permettant d'affirmer l'identité Géoparc,
▪ Protection des crêtes et sommets,
▪ Identification et entretien des panoramas, belvédères et cônes de vues,
▪ Protection des ripisylves et espaces naturels remarquables.
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Les boisements de berges rendent lisibles Garantir l’ouverture des points de vues les cours d’eau. remarquables.
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1.2. L’entité paysagère de la côte du Beaujolais
Carte des unités paysagères de la côte du Beaujolais
Périmètre de la CCSB
Grande lisière du massif
Coteau des Grands Crus
Cols remarquables : points de passage singuliers
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Unité paysagère du coteau des Grands Crus
Vue sur Odenas depuis le mont Brouilly
Au sein de la côte, le secteur des Grands Crus conserve un paysage ouvert et relativement épargné
par le mitage pavillonnaire et périurbain. La protection du patrimoine et des continuités écologiques
sont deux axes importants face à la banalisation des paysages.
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Unité paysagère de la grande lisière du massif
Vue sur Chiroubles
Sous la ligne de crête qui délimite les monts du Beaujolais, le terroir viticole se délite peu à peu
laissant des terrains en pente s'enfricher faute de vocation agricole. Le devenir de ces parcelles porte
un enjeu paysager important.
Les paysages hérités : les empreintes culturelles
Les structures paysagères héritées : Dans ce terroir agricole reconnu, l'habitat est dispersé, les
villages peu espacés et en co-visibilité. On notera l'importance de la silhouette des villages dans
les paysages, ainsi que l'inscription dans la pente et les volumétries simples des bâtiments isolés. Le
terroir viticole est omniprésent et les paysages induits font partie de l'iconographie commerciale.
Bien qu'étant très ouvert, le paysage de la côte est très minéral, ce qui induit une intégration
harmonieuse du bâti par les matériaux et les couleurs.
Les éléments et motifs paysagers remarquables : Quelques rares arbres isolés redonnent une échelle
à ce paysage agricole intensif et abstrait. Les villages sont denses et offrent également une échelle
conviviale qui tranche avec les grands horizons. De grands domaines souvent situés sur un point
haut, se détachent avec une architecture imposante, des parcs clos de hauts murs dont les grands
conifères se détachent par contraste. Une chapelle isolée, une croix ou un belvédère signalent parfois
des points de relief particuliers dont le plus connu est le mont Brouilly.
➔ Les enjeux paysagers spécifiques :
▪ Protection des arbres et des parcs remarquables,
▪ Travail sur la couleur et réaménagement en finesse des espaces publics de cœurs de villages,
▪ Bâti agricole patrimonial à mettre en valeur.
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Silhouette villageoise préservée. Matériaux naturels mis en valeur très simplement par les petits ouvrages d’accompagnement du bâti.
Les paysages d'aujourd'hui : les dynamiques paysagères
Les structures paysagères nouvelles : Même si ce paysage viticole semble séculaire, les difficultés
de la filière engendrent de l'arrachage et un enfrichement progressif de certaines parcelles en
marge. Le chevelu viaire a peu évolué et permet le développement de parcours touristiques
pittoresques. Le vocabulaire pavillonnaire ne cadre pas avec les volumétries et le traitement
traditionnel des limites. Les implantations récentes de bâti pavillonnaire isolé perturbent
fortement la lecture paysagère. La densité bâtie traditionnelle des villages est peu reprise dans les
opérations de construction récente : les jardins perdent leur valeur d'agrément pour jouer
uniquement le rôle de masque et de délimitation foncière.
Les éléments et motifs paysagers remarquables : La pression foncière perturbe les entrées de
villages et certains hameaux dont la vocation viticole disparaît. Dans certains secteurs devenus
pavillonnaires, le développement du végétal intercalaire joue un rôle important pour l'intégration
et le cadre de vie, notamment pour gérer les vis-à-vis et contrebalancer la place laissée aux
aménagements routiers.
➔ Les enjeux paysagers spécifiques :
▪ Habitat isolé à proscrire,
▪ Identité villageoise à mettre en valeur par de nouvelles formes bâties compactes,
▪ Vocation agricole à protéger par la définition des ZA, de ZAP (Zone Agricole Protégée) de PAEN (Périmètre de protection et de mise en valeur des espace agricoles et naturels périurbains).
Seuil des monts du Beaujolais en passe de se boiser. Présence d’un pavillon isolé au cœur du vignoble et en point haut.
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Les paysages de demain : les permanences géomorphologiques
Les structures paysagères socles : Le paysage viticole « dénudé » révèle le relief et la nature des
sols, dont la composition géologique et la matérialité sont particulièrement variés. Les creux
sont soulignés par un végétal plus libre qui conduit aux ripisylves des vallons affluents du val de
Saône : les continuités écologiques se lisent de très loin.
Les éléments et motifs paysagers remarquables : Les points orographiques particuliers sont toujours
marqués par un aménagement ou une implantation remarquable qui participent au pittoresque des
paysages.
➔ Les enjeux paysagers spécifiques :
▪ Les points focaux sont à protéger et à mettre en valeur, notamment les Géosites, permettant d'affirmer l'identité Géoparc,
▪ Les sols sont fragiles et méritent un travail sur la perméabilité et la gestion des eaux pluviales à l'air libre.
Les sites remarquables peuvent souffrir Fragilité des sols mis à nus et exposés à l’érosion. de leur attractivité par le mitage pavillonnaire.
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1.3. L’entité paysagère du val de Saône
Carte des unités paysagères du val de Saône
Périmètre de la CCSB
Plaine et vallons agricoles de la Saône et de ses affluents
Agglomération de Belleville-en-Beaujolais
Voie verte du Beaujolais : ancienne ligne de chemin de fer entre Belleville et Beaujeu, désaffectée
depuis 1987
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Unité paysagère de la plaine et des vallons agricoles de la Saône et de ses
affluents
Charentay
Le cœur du val de Saône est constitué par un paysage d'openfield de plus en plus ouvert. Ce paysage
est scindé dans sa grande longueur par des infrastructures de transport importantes qui ne font que
le traverser sans en permettre une découverte véritablement qualitative. Les marges sont plus
complexes à l'Ouest avec la côte du Beaujolais et les vallons bocagers et à l'Est avec un lit majeur
resté vert.
Unité paysagère de l'agglomération de Belleville-en-Beaujolais
Saint-Jean-d’Ardières
La structure urbaine de Belleville-en-Beaujolais est marquée par son caractère récurrent de carrefour
d'entrée dans le territoire beaujolais. Ses développements successifs se sont faits autour des voies
d'accès (route, port, voies ferrées, autoroute) qui ont à chaque fois développé une échelle bâtie
spécifique et une morphologie urbaine lisible. Le développement hors d'échelle de la nouvelle zone
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d’activité Lybertec illustre en cela la connexion directe avec l'autoroute A6, une des autoroutes les
plus fréquentées de France. Le développement pavillonnaire a tendance à banaliser ce paysage
urbain particulier.
Les paysages hérités : les empreintes culturelles
Les structures paysagères héritées : Dans les vallons de la Vauxonne et de l'Ardières notamment,
subsiste un maillage bocager et une architecture en pisé qui a disparu dans le val de Saône où
l'habitat est concentré dans les villages, laissant l'espace agricole libre pour les grandes cultures.
Dans le lit majeur de la Saône, le paysage se referme et les haies s'épaississent ainsi que les
boisements alluviaux plus ou moins larges qui cachent la rivière.
Les éléments et motifs paysagers remarquables : Une ancienne voie ferrée désaffectée est devenue
une voie verte qui relie Belleville à Beaujeu. Cet ancien axe historique en direction de Paris a été
supplanté à partir du XIXe siècle par l'axe naturel du val de Saône, de l'ex Route Nationale 6 et de
la voie ferrée. Au cœur de ce réseau dense, la commune de Belleville s'est successivement
développée pour devenir une agglomération, mais sa structure urbaine historique concentrique
et régulière est toujours visible.
➔ Les enjeux paysagers spécifiques :
▪ Protection du patrimoine bâti et des espaces végétalisés associés,
▪ Mise en valeur de l'ancien axe historique vers Beaujeu,
▪ Protection et mise en valeur des ouvrages hydrauliques, ponts et infrastructures.
Axe routier historique mis en valeur Ouvrages hydrauliques typiques du Val de Saône. par un alignement remarquable.
Les paysages d'aujourd'hui : les dynamiques paysagères
Les structures paysagères nouvelles : Le long des grands axes, le terroir agricole s'ouvre et un tissu
pavillonnaire répétitif a entouré les villages. Les grandes infrastructures ont fragmenté le
territoire et coupé le lien vers l'eau. Même si l'agriculture céréalière se porte bien dans ce secteur,
le front urbain de Belleville-en-Beaujolais se décale progressivement et le rapport
agriculture/périurbain est difficile, même s'il a toujours été abrupte (pas de frange maraîchère
ancienne)
Les éléments et motifs paysagers remarquables : Les entrées de villes connectées sur l'ex RN6 ont
perdu leur fonction de représentation pour des espaces techniques et routiers de grande ampleur
dédiés aux commerces ou aux activités économiques. Les berges de Saône sont marquées par
l'activité d'extraction de matériaux alluvionnaires qui a laissé des bassins aux formes artificiels
mais révélatrices de l'eau.
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➔ Les enjeux paysagers spécifiques :
▪ Mise en valeur des entrées de villes et des zones économiques,
▪ Maintien d'une identité urbaine dans les secteurs en renouvellement et densification,
▪ Reconnexion douce entre Belleville-en-Beaujolais et les berges de Saône.
Développement commercial peu structuré Cadre végétal et écologique très qualitatif et qui n’apporte pas de plus-value à l’itinéraire routier. identitaire pour ce nouveau quartier.
Les paysages de demain : les permanences géomorphologiques
Les structures paysagères socles : Le val de Saône est décomposé en plusieurs terrasses qui
s'emboîtent jusqu'à la Saône : les vallons bocagers découpés dans la côte viticole, la terrasse
alluviale ouverte, le lit majeur boisé et la rive de Saône. Cette composition est soulignée par les
cours d'eau et les formations végétales généreuses qui les accompagnent. Les zones humides
et continuités écologiques font du val de Saône un couloir écologique d'importance européenne.
Les éléments et motifs paysagers remarquables : Les ripisylves sont un motif récurrent et assez
continu : elles ont été conservées car indispensables pour maintenir les berges de ruisseaux
torrentiels. Il n'y a que trois traversées de la Saône : elles constituent des entrées importantes et
permettent une vue lointaine et identitaire.
➔ Les enjeux paysagers spécifiques :
▪ Protection des continuités écologiques et paysagères,
▪ Réouverture paysagère aux abords des infrastructures.
Couloir autoroutier sans fenêtre sur le territoire. Mise en valeur écologique et touristique des zones humides.
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2. Le paysage et le cadre de vie : silhouettes villageoises et
entrées de villes
Après avoir décomposé le territoire de la CC Saône-Beaujolais en entité et unités paysagères afin de
saisir les particularités et les enjeux paysagers propres à chaque secteur, il s’agit de développer les
implications paysagères de deux situations récurrentes du cadre de vie quotidien des habitants :
- La notion de « silhouette » de village ou de bourg, vue globale depuis l’extérieur qui
n’est pas perceptible de la même manière sur l’ensemble du territoire. Cette posture
extérieure depuis un point de vue plus ou moins lointain et fréquenté permet d'analyser le
rapport entre le bâti et le grand paysage et peut constituer un axe intéressant d’évaluation
des projets urbains.
- Les périphéries d’agglomérations formant les entrées de villes qui ont à la fois encaissées
le plus gros des extensions urbaines tout en conservant un rôle de vitrine, malheureusement
très peu assumé.
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2.1. Les silhouettes villageoises par entités paysagères
Les sommets du Beaujolais
Dans le contexte de moyenne
montagne du Beaujolais, les
villages s’inscrivent souvent
en crête en suivant une
courbe de niveau. Les
implantations nouvelles de
pavillons peuvent rompre
cette harmonie par une
inscription dans la pente
différente.
Cenves
Les terrains plats bordant les
villages ont souvent été
accaparés pour des
fonctions techniques (
déchetterie, zones
économiques,etc.). Dans ce
cas, il est indispensable de
travailler l’intégration au
contexte agricole par le
dessin des abords, le
nivellement et la plantation
de haies bocagères.
Monsols
Certaines implantations
créent une mise en scène
pittoresque. Tout rajout bâti
ou végétal doit être
questionné au regard de cette
composition d’ensemble
afin de ne pas rompre la ligne
d’ensemble ou l’équilibre des
volumes et des couleurs.
Saint-Christophe
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Les terrains agricoles
entourant les villages
participent à la silhouette : ils
constituent le finage
caractérisé par l’échelle des
parcelles, les types de haies
et d’arbres agricoles, les
cultures fenaisons ou
pâturages. Il est très
dommage d’implanter les
nouveaux pavillons au milieu
de ces parcelles agricoles
plutôt qu’en lien avec les
morphologies bâties du
village.
Saint-Bonnet-des-
Bruyères
Une construction isolée,
même de taille modeste, peut
masquer un village.
Saint-Didier-sur-Beaujeu
Les bâtiments d’élevage,
d’activité ou de commerce
contemporains présentent
une échelle nouvelle dans les
villages. La couleur et les
matériaux peuvent
permettre de compenser
cette discordance.
Propières
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Les côteaux du Beaujolais Certains villages-rues se sont
développés de manière
disymétrique, là où les terres
agricoles sont moins
onéreuses, c’est à dire dans
les vallons impropres à la
culture de la vigne. Cette
caractéristique nouvelle
rompt la lecture globale. Elle
pourrait être compensée par
des implantations
particulières : parcelles plus
arborées, volumes bâtis
limités, essences végétales
cohérentes avec le contexte
du vallon.
Cercié
Sur les émergences des
coteaux viticoles du
beaujolais, les châteaux et
maisons de maîtres entourés
de parcs constituent des îlots
de verdure dans ce paysage
minéral. Les bosquets de
grands cèdres sont un motif
paysager incontournable
qui a marqué l’iconographie
commerciale du Beaujolais.
Ces éléments identitaires
doivent être protégés.
Charentay
Si l’habitat est
traditionnellement diffus dans
le vignoble, il se présente
sous forme de petits hameaux
très denses. L’habitat
pavillonnaire diffus s’oppose à
cette disposition traditionnelle
et présente un fort impact du
fait de l’ouverture des
paysages viticoles.
Fleurie
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Certaines structures
végétales singulières
participent à la silhouette
villageoise : un alignement
d’arbres situé en crête
dessine une ligne aérienne qui
anime l’horizon. Un parc
arboré ou un conifère de très
grande taille feront
également partie du visage
identifiable d’une commune.
Fleurie
Si les extensions bâties sont
denses et épargnent le
vignoble, elles sont trop
souvent composées de
juxtapositions régulières de
bâtisses individuelles qui
portent un motif répétitif et
non structuré. L’habitat
intermédiaire groupé ou
superposé peut proposer des
extensions plus intégrées à la
morphologie bâtie du village.
Odenas
Dans la perception d’un
village, les murets, murs,
arbres isolés et le
dégagement des voies
participent à la qualité
globale. Le contraste entre
la densité des cœurs de
villages et l’ouverture du
vignoble n’en est que plus
saisissant.
Saint-Etienne-la-Varenne
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Le Val de Saône
Belleville-en-Beaujolais
Les grands lotissements périphériques de l’agglomération ne proposent pas de transition avec
l’espace agricole. En arrière plan on devine les silhouettes arborées du centre-ville qui contrastent
avec la monotonie urbaine des extensions récentes. Les voies vertes et autres infrastructures
douces peuvent servir de lien et intégrer visuellement les nouveaux quartiers.
Belleville-en-Beaujolais
A l’entrée de la ville, au niveau de Saint-Jean-d’Ardières, le grand parc boisé de l’Ecluse et des arbres
ornementaux de grande taille animent l’horizon très plat du secteur. Les points singuliers se
détachent et s’accumulent. Le travail d’intégration doit donc être mené en priorité sur les franges
et sur la protection du patrimoine arboré.
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Lybertech
La zone Lybertech présente une échelle suffisamment grande pour qu’à moyenne distance
l’allongement sans fin des volumes bâtis se fonde dans le terroir de plus en plus ouvert du val de
Saône. Un travail sur la couleur peut compléter l’intégration de proximité (Cf plan couleur de la
plaine de l’Ain).
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2.2. Les entrées de ville de Belleville-en-Beaujolais
Schéma d’analyse et de préconisations
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photographie aérienne 1932 (source IGN)
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Entrée Nord (Cf silhouette urbaine page 23)
La limite entre l’urbain et l’agricole est abrupte et donne l’impression d’avancer sans cesse. Le
maintien d’un cône de vue sur le parc de l’Ecluse semble nécessaire de même que la création d’une
frange jardinée, véritable lisière urbaine, en symétrie côté Ouest. Il s’agit de l’ancienne route
nationale 6 : un alignement pourrait être replanté côté Est de la voie en symétrie de l’entrée Sud.
Plus loin, la traversée de l’Ardières pourrait être mise en valeur en défrichant les bas côtés pour
ouvrir la vue.
Entrée Ouest
Si on considère que l’entrée de ville se situe aujourd’hui à la jonction entre la route de Beaujeu et le
contournement Nord, elle se trouve donc au cœur des premières vignes du Beaujolais, dans un
paysage viticole qui mérite d’être protégé des extensions urbaines. La frange urbaine doit être fixée
à distance pour qu’elle ne coïncide pas simplement avec l’infrastructure routière. Un alignement
d’arbres pourrait être replanté pour marquer l’axe historique (Cf photo aérienne ci-dessus,
alignement ancien présent en 1932)
Entrée Sud
Il s’agit de l’ancienne route nationale 6. : un alignement de platanes a été conservé côté Est de la
voie. Il doit être protégé et complété le cas échéant. Le côté Ouest est occupé par une zone d’activité
et commerciale dont l’interface avec la voie pourrait être améliorée d’un point de vue paysager et
d’accessibilité piétonne.
Entrées Est
Côté Est, on trouve deux accès différents à Belleville-en-Beaujolais :
- Par la route historique qui vient directement du port de Belleville, du pont sur la Saône et du
département de l’Ain. Cet axe arboré mène directement au centre ancien.
- Par l’échangeur autoroutier de Belleville qui se connecte aux contournements Nord et Sud et
débouche sur un quartier récent composé de grandes surfaces commerciales et de logements
collectifs dans une ambiance très routière. Une promenade nouvelle mériterait d’être créée
sous la forme d’un mail planté qui marquerait cette nouvelle entrée vers la ville, permettrait
le confortement des accès piétons depuis le centre ancien et une prolongation sécurisée de
la voie verte jusqu’aux bords de Saône.
Gare de Belleville
La gare de Belle ville peut être considérée comme une entrée de ville. Le quartier de la gare peut
accepter une surdensification si une place est trouvée pour les promenades piétonnes et les modes
doux, notamment en lien vers l’Ouest (de l’autre côté de la voie ferrée). Malgré les réaménagements
récents, le stationnement véhicule diffus marque largement le cadre de vie.
PLUi-H de la CC Saône Beaujolais – Fiche diagnostic n°9 – Paysages et cadre de vie
Juin 2020 – DOCUMENT DE TRAVAIL
2.3. Les entrées de ville de Saint-Georges-de-Reneins
Schéma d’analyse et de préconisations
photographie aérienne 1932 (source IGN)
photographie aérienne 1932 (source IGN)
PLUi-H de la CC Saône Beaujolais – Fiche diagnostic n°9 – Paysages et cadre de vie
Juin 2020 – DOCUMENT DE TRAVAIL
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Entrée Nord
Il s’agit de l’ancienne route nationale 6 : un alignement jusqu’à la gare pourrait être replanté en
symétrie de l’entrée Sud, afin de signifier l’entrée de ville. Plus loin, la traversée de la Vauxonne
pourrait être mise en valeur en défrichant les bas-côtés.
Entrée Ouest
L’extension urbaine le long de la rue du Beaujolais a éloigné l’entrée de ville du centre. Celle-ci se
situe désormais à l’orée du vignoble, tout en touchant les premiers prés humides du val de Saône et
du vallon de la Vauxonne. Cette belle diversité paysagère mérite d’être protégée en limitant
l’extension urbaine.
Entrée Sud
Il s’agit de l’ancienne route nationale 6. : un alignement de platanes a été conservé côté Ouest de
la voie. Il doit être protégé et prolongé tant que possible. Il agrémente une zone d’activité et
commerciale dont l’interface avec la voie pourrait être améliorée d’un point de vue paysager et
d’accessibilité piétonne. Côté Est, un panorama sur le val de Saône s’ouvre et mérite d’être protégé
des extensions urbaines.
Entrée Nord Est
Une route vient de l’aval de la vallée de la Vauxonne. La ripisylve de la rivière constitue un fond de
scène qualitatif à soigner. Ce secteur rural maraîcher est impacté par l’étalement urbain, la présence
de l’autoroute et par des infrastructures de loisir peu intégrées.
Gare de Saint-Georges-de-Reneins
La gare de Saint-Georges-de-Reneins peut être considérée comme une entrée de ville. Un important
parc de stationnement est en cours de réalisation à proximité. Les liens avec le centre ancien
mériteraient d’être aménagés pour offrir des promenades végétales transversales aux piétons et aux
vélos et ainsi animer l’axe historique de l’ancienne route nationale.
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2.4. Les entrées de ville de Beaujeu
Schéma d’analyse et de préconisations
Photographie aérienne 1932 (source IGN)
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Beaujeu est un village rue situé au niveau d’un col, le long d’un axe historique menant autrefois à
Cluny et Paris. Dans les années 50, une voie ferrée de la Compagnie des Chemins de Fers du
Beaujolais partant de l’entrée Sud de Belleville et menant à Monsols a été transformée en
contournement routier en balcon au-dessus de la ville. Bien que très fréquenté, il offre un
point de vue plongeant très pittoresque. Certaines sections de ce parcours pourraient être plantée
d’un alignement d’arbres qui stabiliserait le talus et mettrait en valeur le panorama.
L’entrée principale se situe au niveau d’un pont au-dessus de l’Ardières qui relie deux anciennes
gares de part et d’autre de la rivière : une ligne PLM reliant Beaujeu à Belleville au Nord et devenue
la voie verte du Beaujolais, et une ligne démantelée de la Compagnie des Chemins de Fers du
Beaujolais, reliant Villefranche à Monsols. Ce carrefour très routier mériterait d’être aménagé pour
marquer l’entrée de ville et la connexion vers l’ancienne route traversant Beaujeu.
La morphologie contrainte de Beaujeu propose un « couloir urbain » très cohérent où les respirations
sont rares et mériteraient d’être mises en valeur : chaque édifice particulier et chaque placette
mériterait de voir un traitement de sol particulier déborder sur la voie pour interrompre l’aspect très
linéaire et agrémenter la traversée par une présence végétale tant que possible. Dans ce parcours
très urbain, l’Ardières court en parallèle de la rue principale, parfois très bien aménagée ou au
contraire parfaitement cachée sous la voie. Cette présence intermittente mérite d’être interrogée car
la mise à jour de la rivière sur certaines portions pourrait agrémenter un parcours qui doit être pensé
comme une promenade urbaine lisible et pittoresque.
Depuis l’extérieur, la ville souffre d’extensions pavillonnaires sur les flancs des montagnes
environnantes. Ce développement doit être évalué au regard de l’impact sur des points de vue
remarquables dont le contournement en balcon, la vue de puis le château Saint-Pierre et les entrées
de ville.
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2.5. Les clôtures des parcelles et adaptations aux terrains
Les rôles des clôtures de parcelles
La clôture est une limite, construite ou végétale, qui démarque une parcelle vis à vis d’une propriété
mitoyenne ou de l’espace public. Son importance dans le paysage a conduit à soumettre son
édification à autorisation administrative.
Un marqueur du statut d’un lieu
Les clôtures assurent un rôle de transition entre espace public et espace privé. Elles permettent de
marquer le passage de l’un à l’autre. Elles contribuent également à structurer l’espace en
matérialisant une entrée, valorisant les logements du rez-de-chaussée ou en organisant les poches
de stationnement.
Odenas
espace sportif composé par les clôtures variées
Saint-Georges-de-Reneins
murs en pisé, éléments patrimoniaux
Charentay
muret intégré à la conception architecturale valorisant le rdc
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Un élément de lecture du paysage
Les clôtures sont l’expression concrète du parcellaire issu du découpage foncier. Elles sont édifiées
en fonction d'usages, de réglementations et de styles particuliers, ce qui en fait des témoins de
l’histoire agricole, urbaine et de l’esthétique de chaque époque. Leur forme, les couleurs et les
matériaux utilisés renvoient à des contextes particuliers. Le maintien de leur diversité et de leurs
qualités contribue à mettre en avant les caractéristiques d’un territoire. La clôture est aussi un outil
d’intégration des bâtiments de grande échelle, équipements, immeubles de logements, zones
d’activités qui structure l’espace et garantit une continuité urbaine.
Lybertec
noue, mur de gabions et serrurerie à l'échelle de la zone
d'activité
Saint-Lager
Espace public construit par le traitement des parcelles
voisines
Beaujeu
Impact lointain des clôtures, plantations et dispositifs de
terrassement des parcelles bâties
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Un rôle autant symbolique que fonctionnel.
Historiquement créée pour faciliter l’exploitation des terrains, elle a acquis au fil du temps un rôle
symbolique marquant la notion de propriété privée. Qu’elle soit une véritable barrière physique
utilisée par l’habitant pour se barricader de l’espace public, ou une simple démarcation dans l’espace,
elle traduit en tout cas ses goûts et sa personnalité. En tant que premier élément de la propriété
offert à la rue, la clôture influe sur la qualité de l’espace public et sur la perception du bâti dans son
environnement. Le souhait d’intimité et de renforcement du caractère privé est de plus en plus
présent dans les projets touchant aux clôtures. C’est ce souhait qu’il faut concilier avec une
nécessaire attention à leur qualité pour éviter une lente dégradation du cadre de vie.
Belleville-en-Beaujolais
petite haie délimitant un espace de stationnement
Monsols
enrochement anti-intrusion
Saint-Lager
haie taillée monospécifique enfermant la parcelle sur elle-
même
L’adaptation aux morphologies de terrain
Sur le territoire de la Communauté de communes Saône-Beaujolais, les terrains constructibles sont
souvent en pente : pente unique plus ou moins prononcée, succession de pentes différentes, ou
encore suite de replats et de contre-pentes.
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- La construction dans une pente impose toujours un terrassement, mais celui-ci sera plus ou
moins important suivant l’attitude choisie.
Il existe quatre grands types d’implantation :
• en surplomb, décollé du sol en porte-à-faux
ou perché sur des pilotis
Beaujeu
Constructions en porte-à-faux
• en cascade, avec succession de niveaux ou de
demi-niveaux suivant le degré d’inclinaison
Saint-Igny-de-Vers
Ferme composée de plusieurs bâtiments en cascade
• encastré, voire semi-enterré
Beaujeu
Garages encastrés dans la pente et rez-de jardins décalés
• posé sur un plat terrassé
Les Ardillats
installation agricole sur plateforme en remblais créant
de larges talus difficiles à entretenir
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Par ailleurs, si le toit comporte un faîtage, celui-ci peut être :
• parallèle aux courbes de niveau,
• perpendiculaire,
• oblique.
- L'adaptation du terrain peut être traitée de différentes manières :
− « régalage » des terres en pentes douces lorsque la pente générale est faible
Cercié
nivellement fin imperceptible
− talutage lorsque la pente est forte
Saint-Georges-de-Reneins
talus bâché
− Terrasses intégrées : maçonneries gérant l'équilibre déblais/remblais ou le déblais intégral
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Saint-Christophe
agrément d'une terrasse close de murets et
ouverte sur le paysage
NOTA : il est souvent difficile de bien entretenir un terrain en pente, il a une faible valeur d’usage. La valeur
d’usage d’une terrasse sur un terrain en pente :
• accès horizontal,
• stationnement,
• le séjour s’ouvre sur la terrasse plantée de quelques arbres à feuilles caduques qui laissent passer le
soleil en hiver, donnent de l’ombre en été,
• jardin, piscine, possibilité d’extension de la maison,
− Terrasses en remblais intégral avec enrochement
Beaujeu
talus enroché et bâché : intégration
problématique