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JOURNAL DE DÉFENSE DES INTÉRÊTS AGRICOLES ET RURAUX ET D’INFORMATIONS GÉNÉRALES 17, cours Xavier-Arnozan - 33082 Bordeaux cedex - Tél. 05 56 00 73 68 - Fax 05 56 52 47 24 - email : [email protected] PARUTION LES 1 ER ET 3 E VENDREDIS DE CHAQUE MOIS - 2,50 F N° 973 - 20 JANVIER 2017 Les spécialistes de la Chambre d’agriculture ont testé 6 sécateurs. L’année 2016 est marquée par l’arrivée de nouveaux acteurs dans le monde du sécateur électrique ainsi que de nouvelles références chez les leaders du marché. Sécateurs Des batteries plus légères pour plus de confort Fermages et bénéfices agricoles Retrouvez tous les derniers chiffres des bénéfices forfaitaires agricoles et des fermages des vins. Influenza aviaire Les annonces du ministre Rapprochement Maïsadour et Terres du Sud Ovinpiades Le podium girondin p. 11 p. 20 Pages 12 - 14 Pages 10 et 15 p. 5

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JOURNAL DE DÉFENSE DES INTÉRÊTS AGRICOLES ET RURAUX ET D’INFORMATIONS GÉNÉRALES17, cours Xavier-Arnozan - 33082 Bordeaux cedex - Tél. 05 56 00 73 68 - Fax 05 56 52 47 24 - email : [email protected]

PARUTION LES 1ER ET 3E VENDREDIS DE CHAQUE MOIS - 2,50 F N° 973 - 20 JANVIER 2017

Les spécialistes de la Chambre d’agriculture ont testé 6 sécateurs. L’année 2016 est marquée par l’arrivée de nouveaux acteurs dans le monde du sécateur électrique ainsi que de nouvelles références chez les leaders du marché.

Sécateurs Des batteries plus légères pour plus de confort

Fermages et bénéfices agricoles

Retrouvez tous les derniers chiffres des bénéfices forfaitaires agricoles et des fermages des vins.

Influenza aviaireLes annonces du ministre

RapprochementMaïsadour et Terres du Sud

OvinpiadesLe podium girondin

p. 11 p. 20

Pages 12 - 14

Pages 10 et 15

p. 5

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02 Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 20 janvier 2017 Agenda

Allégement des charges : avant le 28 février

> DU 27 AU 29 JANVIER

Du 27 au 29 janvier, de 9 h 30 à 17 h 30, 42 Maisons de Compagnons du Devoir réparties sur la France ouvriront leurs portes au grand public. Le but : faire découvrir aux jeunes collé-giens, lycéens et étudiants en quête d’orientation professionnelle, mais aussi à leur famille, les 29 métiers enseignés au sein de l’association. Celle de Bordeaux est située au 76, rue Laroche.

www.compagnons-du-devoir.com

> DU 27 JANVIER AU 12 FÉVRIER

La journée mondiale des zones humides aura lieu le 2 février. Des animations sont prévues en Gironde du 27 janvier au 12 février : visite de marais, décou-verte des amphibiens des landes girondines, balade cycliste dans une tourbière…

www.zones-humides.eaufrance.fr

> LE 4 FÉVRIERL e J e u n e O rch e s t re Symphonique de l’Entre-deux-Mers (JOSEM) invite les mélomanes les samedi 4 et dimanche 5 février à venir fêter ses 29 ans, au centre culturel de Créon. Sous la direction d’Eloi Tembremande, une cinquantaine de jeunes musiciens amateurs (âgés de 12 à 25 ans) proposent un répertoire classique, quelquefois plus inatten-du, alternant insolence et respect, toujours avec goût. L’orchestre se démarque par l’intrusion de sono-rités et d’instruments différents pour servir un répertoire varié et original : batterie, scratch, percus-sions corporelles, chants, djerbouka etc. Tarif : 7 euros.

05 56 23 23 00

> LE 8 FÉVRIERLe théâtre le Liburnia propose un spectacle de contes, à partir de 12 ans. Grand raconteur d’histoires, Yannick Jaulin sonde ici les récits fonda-teurs. «Quel est-il ce récit des origines ? Est-il enfoui dans les religions, dans les mythologies, dans l’histoire avec sa grande hache, dans les légendes familiales ? Que faire de cet héritage, de ces grands récits qui ont fabriqué notre civilisation, à nous humains dont le besoin de croyance est immense ?» Avec beaucoup de drôle-rie, l’artiste nous amène à philosopher sur le thème brûlant des différences entre les religions. Le 8 février, à 20 h 30, au Liburnia, à Libourne.

05 57 74 13 14

Sorties

Et aussiFormations accueil et commercialisationLa Chambre d’Agriculture de la Gironde propose cette année plusieurs formations sur l’accueil et la commercialisation :• Booster le taux d’occupation de son gîte (chambre d’hôtes),

7 et 8 février,• Augmenter la rentabilité de ses actions commerciales, 8

et 9 février,• Utiliser les réseaux sociaux pour promouvoir ses produits et

son activité, 13 février,• Diversifier ses circuits de distribution, 15 février,• Dynamiser ses ventes sur l’exploitation et sur stand en salon,

7, 8 et 21 mars,• Accueillir en anglais sur sa propriété viticole, 13, 14 et 15

mars (2, 5 jours)• Vendre à l’export : pourquoi ? Comment ? 15 mars.

Service formation, Chambre d’agriculture, tél. 05 56 79 64 11

Les vignerons indépendants en assemblée généraleLa fédération des vignerons indépendants de Gironde tiendra son assemblée générale statutaire le vendredi 10 février, à 14h30. Tous les vignerons indépendants adhérents et non adhérents sont invités à y participer. L’assemblée sera suivie, à 15h30, d’une réunion publique sur le thème : «les méthodes de vente et de marketing qui ont le vent en poupe !». Les vignerons indépendants proposent aussi des formations : HVE, 31 janvier et 7 février, 15 et 22 mars, taille, 7, 8 et 9 février, anglais, 13, 14 et 15 février, chinois, 30, 31 mai et 1er juin.Vignerons indépendants d’Aquitaine, tél. 05 57 77 35 25,

[email protected]

Formation en droit du travailLa FDSEA de la Gironde propose une formation en droit du travail sur une journée chaque mois. Les prochaines dates sont fixées : 16 février, 14 mars, 11 avril, 16 mai, 13 juin. L’objectif : maîtriser la réglementation concernant l’emploi des salariés. La formation est prise en charge par le FAFSEA pour les salariés et coûtera 25 euros pour les exploitants relevant du VIVEA.

Christelle Capdeboscq ou Sylvie Conte-Lallet, tél. 05 56 00 73 67, [email protected]

Afin que la trésorerie des exploitants agricoles ne soit pas impactée par le retard du paiement des aides de la campagne PAC 2015 et PAC 2016, le Gouvernement a déci-dé la mise en place d’apports de trésorerie remboursable (ATR) au titre de 2015 et 2016. Toutefois certaines exploita-tions n’ont pas reçu la totalité de cet ATR 2016, ou alors n’ont reçu qu’une aide significative-ment inférieure à celle attendue pour 2015. Dans ce contexte, le ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt a décidé de mettre en place une mesure d’accompagne-ment de type Fonds d’allége-ment des charges financières (FAC) en faveur des exploitants concernés par cette situation afin de financer entièrement le coût (les intérêts) inhérent au prêt contracté pour compenser ce manque. Cette mesure permet de prendre en charge les intérêts d’em-prunt bancaire liés à la prolon-gation des prêts en cours ou à

la souscription d’un nouveau prêt pour alléger la trésorerie dans l’attente du versement des aides directes de la PAC. L’enveloppe totale de 200 000 euros ouverte pour ce dispo-sitif, financée par le MAAF ne pourra être dépassée. Ces aides sont accordées au titre du «de minimis» (règlement UE n°1408/2013 de la commis-sion du 18/12/2013) et ne doivent pas excéder un plafond de 15 000 euros par entreprise, sur 3 exercices fiscaux.

indirectement) peuvent béné-ficier de la mesure. Ils doivent avoir un numéro SIRET actif au moment du dépôt de la demande et du paiement.

Formulaire en ligneLe formulaire de demande d’aide CERFA n°15648 et la notice explicative n° 52138 sont disponibles en ligne sur le site de la préfecture de la Gironde. Ils sont à déposer complets à la DDT(M) du dépar-tement où se situe l’exploitation au plus tard le 28 février 2017. Des contrôles administratifs et a posteriori seront effectués.

CONCOURS AGRICULTURE DURABLELa fondation pour une agriculture durable en Aquitaine lance trois appels à candidature.• «Cap sur l’agriculture durable» est un appel à candidature s’adressant aux agriculteurs qui développent des techniques et pratiques favorisant la durabilité de l’agriculture en Aquitaine. Les agriculteurs souhaitant répondre à cet appel à candidature peuvent télécharger le dossier de participa-tion sur www.agridurableaquitaine.com. Il est à déposer au plus tard le vendredi 17 février 2017 au siège de la fondation : Maison de l’Agriculture et de la Forêt, 6 parvis des Chartrons, 33 075 Bordeaux cedex ou directement sur www.agridurableaquitaine.com. Dotation : 1 500 euros par dossier distingué.• «Demain dans l’agriculture» est un appel à candidature ouvert aux apprentis ingénieurs de deuxième année et élèves de dernière année de BTS Agricole qui souhaitent valoriser un projet s’inscrivant dans l’agriculture durable. Les apprentis souhaitant répondre à cet appel à candidature peuvent télécharger le dossier de participation sur www.agridurableaquitaine.com. Il est à déposer au plus tard le vendredi 31 mars 2017 au siège de la fondation. Dotation : 2 000 euros par dossier distingué.• «Appel à projet docteur universitaire». La fondation souhaite récompenser les docteurs (ayant donc soutenu leur thèse) qui ont fait leur thèse sur l’agriculture durable et l’amélioration des pratiques en agriculture soit en sciences exactes et leurs applications, soit en sciences humaines depuis moins de 18 mois. Les candidats doivent faire parve-nir leur rapport de thèse ainsi que leurs deux pré-rapports avant le samedi 15 juillet 2017 au siège de la fondation. Dotation : 5 000 euros.Depuis 2009, année de sa création, la Fondation pour une Agriculture Durable en Aquitaine a déjà récompensé 38 étudiants et 41 agriculteurs. Elle a distribué plus de 120 000 euros.

BénéficiairesLes exploitants agricoles à titre principal, les groupements agri-coles d’exploitation en commun (GAEC), les exploitations agri-coles à responsabilité limitée (EARL), les autres personnes morales ayant pour objet l’ex-ploitation agricole et dont au moins 50 % du capital est déte-nu par des exploitants agricoles à titre principal (directement ou

PAC Le fonds d’allégement des charges est reconduit. Il faut envoyer les dossier avant le 28 février.

ContactMme Baechler ou Trichet, Direction Départementale des Territoires et de la Mer de la Gironde (DDTM 33), tél. 05 56 24 86 65 ou 85 59, [email protected]

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> QUESTIONS À… Jean-Louis Dubourg, président de la FDSEA 33

«Nous défendons un syndicalisme de solutions»

SYNDICALISME La FDSEA tiendra son assemblée générale, le 27 janvier, à Planète Bordeaux à Beychac-et-Caillau. L’occasion pour son président, Jean-Louis Dubourg, de faire le point sur les dossiers clés de 2017.L’Avenir Agricole et Viticole Aquitain : En ce début d’année, quels sont vos vœux pour l’agriculture girondine ?Jean-Louis Dubourg : Des vœux ambitieux pour la réus-site des fil ières agricoles de notre département qui permettront aux agriculteurs de recueillir les fruits de leur travail et de leur engagement dans la qualité, l’innovation et la performance technique de leurs entreprises.Et je souhaite que les agricul-teurs de la filière palmipèdes connaissent une sortie rapide de la crise sanitaire qu’ils subissent et qui pénalise une nouvelle fois leur activité. Pour la Gironde, quelques dizaines de producteurs sont concer-nés, mais nous n’oublions pas nos voisins Landais, Gersois, Lot-et-Garonnais…

AAVA : Comment se porte votre organisation syndicale ?J.-L. D. : J’insisterai avant tout sur les avancées que nous

avons obtenues récemment suite à nos différentes actions et demandes : la réduction des cotisations sociales des actifs de 7 points (soit 10 en deux ans), des actions sur les prix agricoles, l’étiquetage, une assurance aléas plus attractive pour ceux qui le souhaitent, la mise en place du CORENA avec la fin probable de la surenchère sur les traitements phyto, les actions sur le plan Ecophyto. Je rajouterai également l’ob-tention d’une définition claire des cours d’eau dans la loi Biodiversité, les différentes mesures d’accompagnement des trésoreries des exploita-tions, les aides sociales en particulier la prise en compte de l’année N pour les faibles revenus, les aides de trésore-rie pour les filières les plus en difficulté…Toutes ces mesures ont été obtenues par l’action de notre réseau syndical national. C’est grâce à notre engagement et à notre mobilisation, que toutes ces mesures ont été prises par

les pouvoirs publics.C’est parce que notre syndi-cat est fort et puissant qu’il est violemment critiqué, et attaqué avec maintenant la nouvelle cible de nos détrac-teurs : Xavier Beulin, que nous avons choisi et élu dans les différentes responsabilités qui sont les siennes, pour sa compétence et son engage-ment d’agriculteur.Certes les résultats obtenus ne sont pas totalement satis-faisants et notre organisation doit poursuivre son action de proposition de solutions, et c’est chaque adhérent par son investissement personnel qui fera avancer l’agriculture sur le bon chemin. Pour cela notre organisation est prête, structurée et présente sur tous les sujets.

AAVA : Pourquoi avoir choisi comme thème de votre assemblée générale «Créer de la valeur et négocier» ?J . - L . D . : N o u s s o u h a i -tions aborder le thème de

la commercialisation des produits agricoles, parce que les exploitants doivent, à notre sens, se réapproprier l’acte de vente et ne plus se contenter de produire et mettre sur le marché en prenant le prix que l’on veut bien lui donner.Nous avons choisi de faire appel à deux intervenants, un directeur d’une union de coopératives agricoles de légumes et pommes de terre pour l’industrie, confronté à des industriels pour commer-cialiser des productions qui seront faites par les associés coopérateurs et un agricul-teur administrateur FNSEA qui, dans le cadre d’une OP laitière, négocie avec un industriel.Certes, nous aborderons seule-ment deux types de relations commerciales pour l’agricul-ture : les OP et le mode coopé-ratif, mais nous n’oublions pas la vente directe, le négoce, la contractualisation et tous les autres dispositifs qui pourront faire l’objet d’autres débats.

AAVA : L’agriculture reste peu présente dans le débat politique actuel, que comptez-vous faire ?

J.-L. D. : Nous avons prévu avec le réseau FNSEA de rencon-trer des candidats à l’élection présidentielle, éventuelle-ment sur notre département si l’occasion se présente, et également de voir des candi-dats aux élections législatives qui suivront, pour leur faire part des propositions de notre syndicat.Nous n’irons pas les voir pour avoir de la compassion sur notre sort, ni apprendre qu’ils ont un cousin, grand-père agri-culteur qui leur a fait découvrir l’agriculture d’il y a 40 ans. Nous irons les voir avec des propositions précises sur la nécessaire simplification, l’adaptation de la fiscalité à nos métiers, la demande d’har-monisation des normes et des contraintes européennes…Toutes ces demandes de notre syndicalisme de solu-tions se déclinent à travers un programme de 13 mesures dont l’objectif est de donner un nouveau souffle à l’agricul-ture et que nous présenterons durant le printemps.

Propos recueillis par Alain Monget

03 Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 20 janvier 2017 Panorama

C’est chaque adhérent par son investissement personnel qui fera avancer

l’agriculture sur le bon chemin.”“

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Ils ont dit“ Pour ce qui est de l’avenir, il ne s’agit pas de le

prévoir mais de le rendre possible.

> Antoine de Saint-Exupéry

La nouvelle version de l’arrêté relatif à la mise sur le marché et à l’utilisation des produits phytophar-maceutiques et de leurs adjuvants est soumise à la consultation du public du 13 janvier au 3 février inclus. La liste des produits avec un délai de rentrée de 48 heures dans les parcelles est élargie à des produits ayant des mentions de danger CMR (cancérigène, mutagène et reprotoxique). Toutefois, «en cas de besoin motivé, non anticipé et non prévisible ou impérieusement nécessaire», les délais peuvent être réduits à 6 ou 8 heures à condition de porter un équipement de protection individuelle ou d’utiliser un tracteur équipé d’une cabine avec filtre à charbon actif. La mise en place des Zones non traitées (ZNT) au-delà des points d’eau est abandonnée.Les observations doivent être envoyées à [email protected], en précisant l’objet «arrêté utilisation PPP». Les agriculteurs peuvent également donner leur avis au niveau européen : http://ec.europa.eu/growth/tools-databases/tris/fr/search/?trisaction=search.detail&year=2017&num=11.

Zoom

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Dialoguer pour mieux se comprendreTERRITOIRE Élus de Bordeaux Métropole et acteurs du monde agricole se sont retrouvés, le 11 janvier, sur l’exploitation de Jean-Denis Dubois, à Bruges, pour échanger sur leur vision de l’agriculture urbaine.

Des élus en prise directe avec les réalités et les contraintes de l’agriculture

© C

A33

Le 11 janvier, la seconde édition des Elus à la ferme s’est intéres-sée à la métropole bordelaise et aux enjeux de l’agricul-ture urbaine. Les services de Bordeaux Métropole et de la Chambre d’agriculture ont choi-si la ferme Fourcade, de Jean-Denis Dubois, à Bruges, pour cette rencontre. Cet éleveur de bovins viande (limousine) installé sur une centaine d’hec-tares au cœur d’une réserve naturelle a fait le choix du bio suite à l’affaire de la vache folle. Il valorise sa production en vente directe, travaillant avec des bouchers et les consomma-teurs. Un modèle d’exploitation, encouragé par les élus métro-politains qui entendent jouer la carte de la proximité, de la qualité, de l’environnement et des circuits courts.

Potentiel et difficultésToute la matinée, les élus des communes de Bordeaux Métropole ont échangé avec les professionnels et techniciens de la Chambre d’agriculture et les partenaires agricoles sur

le développement des circuits courts, les filières de qualité et de proximité, mais aussi les diffi-cultés de l’installation en milieu urbain, la gestion du foncier, les relations entre citadins et producteurs… Des témoignages d’agricultrices ont permis de bien mesurer les probléma-tiques et les contraintes du quotidien. Dominique Calmon-Peyrac, après une carrière professionnelle en tant que DRH, a décidé de se reconvertir

dans l’agriculture. Sur sa ferme de Courtillas à Mérignac, elle s’est lancée dans l’élevage de poulets, une nouvelle aventure passionnante, mais pour l’ins-tant à temps partiel. Les consé-quence de la grippe aviaire et surtout l’abattage sont ses 2 plus gros problèmes. «N’ayant pas trouvé de structure loca-lement, je fais abattre mes volailles dans le Lot-et-Garonne. Sur l’année, mes frais d’abat-tage représentent 20 % de mon

chiffres d’affaires» précise-t-elle, regrettant l’absence d’un outil collectif d’abattage sur le département.

Les enjeux du foncierAurore Sournac, quant à elle, fait partie des 35 maraîchers encore présents sur la zone des Jalles à Blanquefort. Installée en 1999 avec 8 000 m2 de terrain et une serre, elle s’est agrandie progressivement, affrontant les aléas climatiques (gels, grêle, tempête…) et n’hésitant pas à se remettre en question, il y a 10 ans, pour prendre le virage des AMAP et de la vente directe. «Il faut que le foncier soit favorable à la production, insiste-t-elle, avec des surfaces suffisantes, un accès à l’eau d’irrigation, l’habitation proche de l’exploitation, sans oublier

Et encore

À l’origine En mars 2016, la Chambre d’agriculture de la Gironde expé-rimentait le concept des «Élus à la ferme», initié par leur homologue de Savoie, sur le secteur de la Haute-Gironde. Le principe est simple : rassembler sur une exploitation le temps d’une demi-journée, la profession agricole et les élus locaux d’un même territoire autour d’ateliers thématiques facilitant ainsi les rencontres et les échanges. Un rendez-vous original, loin de tout protocole permettant d’expliquer l’agriculture, ses conditions d’exercice, ses besoins pour fonctionner et ses multiples rôles.

L’agriculture de la Métropole en chiffres Sur l’ensemble des 28 communes de Bordeaux Métropole, l’agriculture représente 6 000 hectares cultivés dont 340 hectares en bio, près de 180 exploitations engagées dans la production maraîchère, les grandes cultures et la viticulture soit 1 200 emplois. Les deux tiers des surfaces agricoles se situent en zone inondables et 1 700 hectares de friches seraient potentiellement réutilisables pour l’activité agricole.

des vraies compétences pour ce métier. La vision des collec-tivités est souvent de vouloir créer un petit Trianon, quand l’agriculteur, lui, est confronté aux réalités économiques». Et d’ajouter «il faut parler avec les agriculteurs et ne pas les ignorer». En clôture des travaux, tous les participants ont insisté sur l’importance de ces temps de rencontre, de dialogue et d’échanges, indispensables pour anticiper les situations d’incompréhen-sion et de blocage et trouver des solutions. «Nous devons accompagner une agriculture viable économiquement et durable. On ne réussira pas à maintenir et développer cette activité sans associer les agri-culteurs du terrain» a insisté Bernard Artigue le président de la Chambre d’agriculture. Pour Clément Rossignol-Puech, vice-pésident de Bordeaux métropole en charge de la nature «les métiers de l’agri-culture évoluent, peut être faut-il défendre la spécificité des agriculteurs en zone forte-ment urbaine si nous voulons augmenter l’autonomie alimen-taire de la métropole, réduite pour l’instant à 1 jour, voire 2 si nous travaillons sur le gaspil-lage alimentaire». Un chantier ambitieux…

Alain Monget

Pépinières Viticoles Daniel et David Amblevert Sarl

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04 Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 20 janvier 2017 Politique

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Maïsadour et Terres du Sud : union en vueCOOPÉRATION Les groupes coopératifs Maïsadour et Terres du Sud ont annoncé, le 16 janvier, leur décision de constituer une union coopérative «ouverte» pour la fin de l’année. La nouvelle est de toute première importance dans le monde de la coopération agri-cole et agroalimentaire régio-nale. Le landais Maïsadour (1,46 milliard de CA, 8 000 agriculteurs, 6 000 salariés) et le lot-et-garonnais Terres du Sud (641 millions d’euros, 6 000 agriculteurs et 1 500 salariés) ont décidé de se rapprocher pour constituer une union coopérative. Ce poids lourd qui ambitionne d’être le référent dans le grand Sud-Ouest pèsera 2 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 14 000 adhérents. Un signal fort lancé à la concurrence.

Renforcer les synergies et les mutualisationsLe 16 janvier, à Bordeaux, Michel Prugue et Patrick Grisou, présidents respectifs de Maïsadour et Terres du Sud, ont détaillé les enjeux et le calen-drier de ce rapprochement, en réflexion depuis 18 mois. Les objectifs sont précis : la créa-tion de valeurs, l’innovation, le développement des territoires au service des adhérents et le respects de partenariats

existants. Les deux groupes avaient déjà noué des «alliances métiers» dans divers domaines, comme les achats, mais de tels partenariats sont impossibles dans le domaine de la vente ou des relations avec les clients tant que les deux entités sont concurrentes. Le statut juri-dique retenu, l’union coopéra-tive, y remédiera et permettra à Maïsadour et Terres du Sud de mutualiser leurs forces et

leurs moyens et de trouver de nouvelles synergies. «Il nous faut aujourd’hui passer à la vitesse supérieure pour être plus forts sur nos marchés, notamment à l’international, faire face aux enjeux complexes du monde agricole et assurer la pérennité de nos exploitations familiales» expliquent les 2 présidents.Si la volonté politique est claire-ment affichée, reste maintenant

05 Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 20 janvier 2017 Politique

un territoire diversifié de par les typologies des exploitations et les productions en place. Nous devons continuer à culti-ver cette diversité et non pas l’uniformiser» a insisté Patrick Grizou. Et Michel Prugue de compléter «c’est plus un projet de développement qu’une volonté de restructuration. Nous avons choisi d’être proac-tif plutôt que de subir chacun de son côté».

Une union ouverteAutre particularité de cette union coopérative, son carac-tère ouvert. L’idée est de conser-ver les partenariats actuels, de les renforcer, mais aussi d’associer de nouvelles coopé-ratives «partageant les mêmes valeurs et la même vision de l’avenir de leurs filières et de leurs terroirs».Déjà validé par les conseils d’administration, le projet a été soumis à l’avis des instances représentatives du personnel le 12 janvier et attend désormais l’approbation de l’Autorité de la Concurrence. Chaque coopé-rative présentera le nouveau schéma lors de son assemblée générale de fin d’année afin que la nouvelle union soit confirmée par leur vote. L’heure est donc à la mise en place de cette union qui aura bien sûr un nom de baptême. Mais la fusion n’est pas d’actualité. «Ceci est une autre histoire, on prendra le temps qu’il faut» a assuré Michel Prugue.

Alain Monget

Les deux présidents lors de l’annonce du projet d’union de coopératives.

à passer à l ’organisation pratique et fonctionnelle. «Nous avons 6 mois pour définir et vali-der le véhicule qui portera cette dynamique» a précisé Michel Prugue avec comme premier chantier le rapprochement du management et des fonctions supports.

La proximité réaffirméeLes deux groupes entendent mettre en œuvre un plan de convergence portant sur l’inno-vation, l’agriculture numérique, l’approche environnemen-tale, l’échange de pratiques, la zootechnie et la stratégie commerciale. Mais chaque coopérative conservera ses centres de décision ancrés loca-lement, ainsi que l’animation de ses territoires et la relation avec ses adhérents pour conforter la relation de proximité. «Nous avons la chance d’avoir

Et aussiRevenus 2016 : baisse de 26 % Le 13 décembre, la Commission des comptes de l’agriculture de la Nation a évalué la baisse du revenu agricole à 26 % pour 2016. En valeur, la production diminue de 6,9 % : - 5 % pour les productions animales, et - 8,9 % pour les productions végétales, les conditions climatiques de l’année ayant fortement impacté les grandes cultures, dont les prix se sont malgré tout orientés à la baisse en raison de l’offre pléthorique au niveau mondial. Les charges des agriculteurs se réduisent pour la troisième année consécutive, avec un fort repli (- 7 %) des achats d’ali-ments pour animaux, une diminution de la facture énergétique, ainsi qu’un recul de 5,5 % des dépenses en engrais, en particu-lier pour les engrais simples potassiques (- 14,4 %) et les engrais composés (- 6,2 %), sans pour autant compenser le repli de la valeur de la production.

Trop, c’est trop… La viticulture dit stop à l’empilement des obligations sur les étiquettes. La dernière étant le projet de grossissement du logo d’avertissement des femmes enceintes, figurant, depuis 2006, sur les éti-quettes de conditionnement des boissons alcoolisées.Le président de la Fédération des Grands Vins de Bordeaux, Hervé Grandeau et Bernard Farges, président de la CNAOC, se sont vivement opposés à cette mesure, le 20 janvier, en demandant au Gouvernement et au Premier ministre de surseoir à sa mise en œuvre. Rappelant que la filière viticole a toujours défendu le prin-cipe d’abstention de consommation pour les femmes enceintes, ils regrettent que «plutôt qu’une politique de prévention […], la ministre de la santé préfère une mesure cosmétique, sans doute inspirée par un esprit de revanche suite à la clarification de la loi Evin au printemps dernier par le Parlement».

Le temps d’une image

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BOVINS LAIT Des chercheurs se sont penchés sur les effets des sols des aires de circulation sur la locomotion et la propreté des vaches laitières qui passent de plus en plus de temps en bâtiments.

L’augmentation de la taille des troupeaux bovins laitiers, l’accroissement du temps de présence des animaux en bâti-ment au détriment du pâtu-rage et le développement de bâtiments avec logettes, sont autant de facteurs qui poussent les éleveurs à davantage se préoccuper de la nature des sols des aires de circulation, tant en matière de concep-tion et de coût qu’en ce qui concerne les conséquences sur la santé et le comportement des vaches. «C’est pourquoi un projet CASDAR, nommé SOLVL (Évaluation sanitaire, environ-nementale et économique des sols des bâtiments pour les vaches laitières) a été lancé. La première étape a consisté à mener une enquête sur les effets des sols les plus couram-ment rencontrés en élevages sur la propreté et la locomo-tion des vaches»,expliquent les auteurs de l’étude.

Un effet sur la propretéAu total 87 élevages ont ainsi été sélectionnés pour sept catégories de sols dont quatre pleins (béton rainuré avec empreinte à la confection,

87 élevages ont été sélectionnés pour une évaluation sanitaire, environnementale et économique des sols des bâtiments pour les vaches laitières.

06 Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 20 janvier 2017 Technique

béton rainuré mécaniquement après confection soit précoce-ment dans les six mois soit au moins 12 mois après et tapis posé sur un béton) et trois sols ajourés (caillebotis standards, caillebotis rainurés et caillebo-tis avec tapis).«Cette étude a permis notam-ment de confirmer que la nature des sols combinée au type de déjections avait un effet significatif sur la propreté des pieds. Il a été constaté que les caillebotis sont associés

à une meilleure propreté des pieds par comparaison aux sols pleins en conduite fumier. Les sols pleins en conduite lisier étant intermédiaires.» Une part importante de primipares dans le troupeau et un mauvais état de propreté des sols après raclage étant par ailleurs deux autres facteurs de risques iden-tifiés sur la propreté de la face dorsale des pieds. «La nature des sols et leur entretien sont donc à considérer de manière prioritaire. Des marges de

Le CFA agricole de la Gironde dispose désormais d’un nouvel atelier de tonnellerie sur son site de Blanquefort. Le nouveau bâtiment a été inauguré, le 12 janvier, par le président de la Région Nouvelle-Aquitaine, Alain Rousset, le président du conseil administration de l’EPLEFPA Bordeaux Gironde, Bernard Artigue et le DRAAF Nouvelle-Aquitaine, Yvan Lobjoit. Depuis l’ouverture du CAP Tonnellerie en 2006, 127 apprentis ont été formés, grâce à un partenariat avec 19 entreprises : recrutement des apprentis, fourniture de matières premières… Le nouvel équipement de 410 m2, financé à 100 % par la Région (940 000 euros), va fournir des conditions de travail optimales pour ses utilisateurs. Le site s’ouvre également au formation pour adultes dans le cadre d’une approche traditionnelle du métier.

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Les différents types de sols des aires d’exercice passés au crible

progrès sont donc possibles sur la fréquence de raclage et sur l’entretien des passages entre couloirs de circulation. Une absence de raclage durant les deux heures d’affouragement principal est recommandée.»Le type de déjections est d’autre part le principal facteur de risques sur la propreté des cuisses et des jarrets, indépen-damment du type de sol.

Facteurs de risques santé et locomotionCe travail a également révélé que la locomotion des vaches est favorisée par les tapis, par rapport aux sols bétonnés, intermédiaire avec des caille-botis. En revanche, la forme des onglons antérieurs a tendance

à se dégrader avec les tapis par rapport au béton plein et à s’améliorer avec les caille-botis. «Cela montre la néces-sité avec des tapis ou avec un temps prolongé en bâtiment d’envisager un parage fonc-tionnel régulier, y compris sur les antérieurs. Le niveau élevé de production laitière représente le second facteur de risques retenu pour la locomotion. Enfin, le seul facteur de risques conservé pour les aplombs concerne la traite. Un temps d’attente prolongé avant la traite (plus de 90 minutes) ou une traite roboti-sée sont en effet associés à une dégradation des aplombs. Notons que pour ce critère les effectifs étaient faibles.»Les résultats montrent ainsi qu’il n’existe pas de sols parfaits parmi les sols des aires d’exercice les plus couram-ment rencontrés, en termes de propreté des pieds, de loco-motion des animaux et d’usure des onglons. «Des recommandations sont donc à préciser sur le choix des sols et leur entretien en lien avec les conditions d’élevage (temps en bâtiment, choix du type de déjections, pratiques correctives ou préventives...)».

Cyrielle Delisle

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éuss

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CONCOURS Analyses et conseils pour décrocher les précieuses médailles.

La préparation d’un vin à un concours doit se réfléchir et s’anticiper bien avant les inscriptions.

07 Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 20 janvier 2017 Technique

Les concours de vins ont un succès fou. Tous les vignerons le savent, une médaille d’or collée sur une bouteille dope les ventes. Mais la préparation d’un vin à un concours doit se réfléchir et s’anticiper bien avant les inscriptions. En géné-ral, la plupart des viticulteurs privilégient des volumes impor-tants, plutôt que des cuvées icônes. En effet, la rentabi-lité sera meilleure, mais les chances de réussite seront moins importantes. D’autres choisissent leurs meilleures cuvées, d’un volume plus faible, qui représentent la vitrine de leur propriété. Dans ce cas, la réussite aux concours est souvent optimale.

Quel concours choisir ?Les concours sont nombreux (locaux, nationaux, internatio-naux, à thèmes, guides), c’est pourquoi il est primordial de défi-nir une stratégie pour cibler les différents challenges. Au niveau local, on en compte deux : le Challenge International et les Citadelles du vin à Bourg-sur-Gironde, sont un bon moyen pour pouvoir dévelop-per le marché à l’export. Ces concours sont ouverts aux vins du monde entier. Le Concours de Bordeaux-Vins d’Aquitaine, à Bordeaux, prime plutôt des gros volumes, ainsi que des cuvées haut de gamme. Une médaille permet de valoriser de manière significative les lots vrac. Au niveau national, le Concours de

Prêts pour participer à un concours ? Voici les conseils de l’œnologue… Présenter les vins à des concours pour développer l’export et la grande distribution. Une distinction dans les guides attire plus un public de connaisseurs. Préparer les vins longtemps à l’avance. Être organisé et méthodique. Surfer sur l’événement en communiquant sur la réussite des produits.

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Vin à la loupe

Et encore

Méthodologie : règles à respecter pour la préparation d’un échantillon à un concours La préparation d’échantillons ne s’improvise pas et nécessite plusieurs semaines. Il faut définir l’objectif produit avec son œnologue en fonction du concours choisi.Ne surtout pas prélever de vin en haut et en bas, mais bien au cœur de la cuve. Utiliser pour ça le robinet dégustateur. Il est impératif de nettoyer celui-ci et de le purger. Laisser couler environ 1 litre avant chaque prélèvement.Prélever de 10 à 20 litres de vin dans un contenant approprié. Bien nettoyer, rincer et aviner le récipient avant d’y mettre le vin.Effectuer une analyse de SO

2 libre et actif, CO

2 et de turbidité

du vin prélevé. Pour les blancs et rosés : ajuster le SO2 libre à

20-25 mg/l (à adapter selon le pH, sucres et alcool). Le CO2 doit

avoir une teneur comprise entre 900 et 1100 mg/l (dégazer si nécessaire). Pour les rouges : SO

2 libre à 20 mg/l, CO

2 entre 400

et 500 mg/l. Attendre 1 à 2 jours, puis déguster le vin prélevé. Si celui-ci n’est pas ouvert, aromatique ou bien encore s’il présente des notes de réduction, ou des goûts de lies, prendre contact avec le laboratoire œnologique pour un éventuel conseil/essai sur l’ajout de sulfate de cuivre. Attention, le vin doit être suffi-samment «clair» et pas trop chargé afin d’éviter les problèmes de réduction ou de vin fermé. Pour définir une filtration optimale et adaptée, prendre contact avec le laboratoire.Pour la mise en bouteilles, la température du vin dans le conte-nant doit se situer aux alentours des 20°C. La bouteille doit être propre, rincée à l’eau et avinée. L’inertage de la bouteille est un plus. Ne surtout pas utiliser d’entonnoir et préférer l’utilisation d’un siphon propre et aviné. Laisser couler les premiers millilitres de vin du siphon hors de la bouteille (ce sont les plus oxydés). Le bouchage est une étape très importante et nécessite un soin particulier pour éviter les bouchages défectueux et les goûts de bouchon. Utiliser un bouchon garanti sans goût de bouchon.Stocker les bouteilles jusqu’à expédition dans de bonnes condi-tions (température, position et lieu approprié).

Paris, lui aussi, met à l’honneur les gros volumes. De plus, ce concours possède une noto-riété qui fait foi auprès des consommateurs. Les Concours des grands vins de France à Mâcon et le Concours interna-tional de Lyon récompensent les gros volumes comme les plus petits.Au niveau international, le Concours mondial de Bruxelles, l’IWSC, les Vinalies internatio-nales permettent de miser sur un développement à l’export et se faire un nom à l’étranger.Il y a aussi des concours à thèmes. Le Concours des vins bio d’Aquitaine, par exemple, vise un public attiré par les vins biologiques. Les guides sont également de très bons compléments presse. Le guide Hachette (marché national) pour vendre rapidement ses vins auprès des particuliers en cas de «Coup de cœur». Dans le Wine Advocate et Winespectator (marché améri-cain), une note supérieure à 90/100 déclenche des ventes rapides. Le Decanter s’adresse au marché anglais.

Quelle préparation ?La préparation demande un soin attentif. Pour les vins prélevés par l’organisation du concours, il faut veiller à ce que les vins soient limpides, absents d’oxydation, de réduc-tion et sans défaut majeur. Pour les lots déjà embouteillés, éviter d’envoyer des bouteilles qui ont été stockées dans de

Fonds Européen Agricole pour le Développement Rural (FEADER) : l’Europe investit dans les zones rurales.

mauvaises conditions. Elle requiert aussi de l’organisation pour remplir les dossiers d’ins-cription, préparer des assem-blages ainsi qu’au niveau du calendrier, de l’envoi des échan-tillons. Il faut donc souvent nommer une personne qui s’en charge dans l’entreprise.Le budget peut varier suivant les concours et le nombre d’échantillons présentés. De plus, il faut ajouter à cela le coût des analyses officielles qui sont demandées, les frais d’inscription et d’expédition, les macarons (payants) et le temps passé à préparer les échantillons (voir ci-après, «méthodologie»). La concur-rence étant de plus en plus féroce, il est conseillé d’optimi-ser ses chances en présentant à un maximum de concours.

Quelle valorisation ?Il est important d’être fidèle à un concours tous les ans (quelle que soit la qualité du millésime),

ContactNicolas Piffre, œnocentres

Saint-Savin, tél. 05 57 58 91 45, [email protected]

de ne pas se décourager et de bien cibler avec son œnologue le type de vin à présenter selon les concours.Il y a le savoir faire et le faire savoir : il est primordial de communiquer sur ses dépliants, fiches techniques, par mail, sur ses stands, les salons, aux clients fidèles, aux professionnels. Pour la grande distribution, les médailles sont un gage de qualité pour les acheteurs et consommateurs. Elles permettent de booster les ventes. Au final, un vin distingué se vendra plus facilement et plus cher.

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FOGEFOR L’association de formation des sylviculteurs propose un cycle de base et bientôt des stages de perfectionnement.

Afin de former les proprié-taires forestiers à la gestion de leurs parcelles, l’association Fogefor (Formation à la gestion forestière) organise chaque année un cycle de formation à destination des proprié-taires forestiers du massif des Landes de Gascogne. À raison d’une séance par mois, afin de permettre aux stagiaires de pouvoir réaliser cette forma-tion en parallèle d’une activité professionnelle, 18 journées permettent d’aborder tout le cycle de la vie du pin maritime, de la plantation à la coupe.En salle et sur le terrain, le conte-nu aborde tant les questions administratives (droit, fiscalité, cadastre, économie et marchés) que les techniques sylvicoles (reboisement, conduite des peuplements, hydraulique, problèmes phytosanitaires…). La dernière séance d’une session est consacrée à une visite d’usine afin que les sylvi-culteurs prennent conscience de l’utilisation du fruit de leur travail après la coupe des bois.

Les stagiaires de la promo 2016 ont découvert les installations de l’entreprise FP Bois qui fabrique parquets, lambris et bardage à Mimizan.

08 Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 20 janvier 2017 Technique

Vendredi 13 janvier, la promo 2016 a ainsi découvert les installations de l’entreprise FP Bois à Mimizan qui fabrique parquet, lambris et bardage. A l’issue du cycle, les stagiaires se voient remettre une attestation

validant un degré supplémen-taire de professionnalisation.

800 personnes forméesFinancée à la fois par une cotisation des participants, une aide publique du Conseil

Des stagiaires de plus en plus jeunes

régional Nouvelle-Aquitaine et une participation du Syndicat des sylviculteurs du Sud-Ouest (SSSO), chaque session compte trente stagiaires (le Syndicat des sylviculteurs du Sud-Ouest rassemble près de 6 000 adhérents représentant plus de 65 % de la forêt privée sur 3 départements, la Gironde, Les Landes et le Lot-et-Garonne). «Depuis une trentaine d’an-nées qu’existe Fogefor nous en avons ainsi formés près de 800», indique Eric Dumontet, organisateur au sein de l’as-sociation. Tous adhérents au SSSO, les participants à ces formations présentent pourtant des profils hétérogènes. «Nous recevons des sylviculteurs qui ont besoin d’aller plus loin dans leurs connaissances de la gestion forestière ou de se constituer un réseau d’experts qu’ils pourront solliciter plus tard. Mais nous recevons aussi

des personnes qui viennent ou qui vont hériter de parcelles forestières et qui avant de se retrouver en première ligne souhaitent, en plus des conseils familiaux, se former afin de bien valoriser leur forêt». Depuis la tempête de 1999, l’orga-nisateur remarque que ses stagiaires sont de plus en plus jeunes. Il constate aussi une plus grande féminisation de son audience.Pour proposer toujours plus de services aux sylviculteurs, Fogefor va enrichir son offre de formations. A partir de la fin de l’année, l’association proposera en plus du cycle de base, des stages de perfectionnement sur une ou deux journées. Le programme détaillé de ces nouvelles formations est en cours d’élaboration.

Un site au cœur de la forêtChez FP Bois à Mimizan, les visi-teurs ont pu découvrir un site de production enraciné au cœur de la forêt des Landes depuis les années 1950. Cette entre-prise est un opérateur carac-téristique du tissu forestier des Landes de Gascogne. Elle valorise aujourd’hui 120 000 à 140 000 tonnes de grumes de pins maritimes chaque année (18 camions remorques par jour en moyenne). Sa produc-tion de parquets, lambris et bardage repose sur un process entièrement réalisé sur place : écorçage, sciage, séchage, délignage, coupage, sciage, rabotage… La structure génère un chiffre d’affaires annuel d’environ 30 millions d’euros.

Cécile Agusti

Décembre a été «particulièrement sec», a souligné le 4 janvier Agreste, rappelant que Météo France classe le mois écoulé «au premier rang des mois de décembre les plus secs sur la période 1959-2016, détrônant décembre 2015». «Les précipitations ont été en moyenne très déficitaires (- 71 %), selon une note du service de la statistique et de la prospective du ministère de l’Agriculture. Ce déficit, qui concerne tout le territoire, a atteint - 93 % dans le Nord-Est». Les précipitations cumulées depuis le 1er septembre 2016 apparaissent infé-rieures à la normale (- 28 % en moyenne), sauf dans le Sud-Est, et une grande partie du Centre-Est. Résultat, au 1er janvier 2017, l’indice d’humidité des sols ressort déficitaire sur la majorité du territoire, à l’exception des zones Sud-Est, Corse et Sud du Massif Central, indique Agreste. «Avec une moyenne nationale de 6,2°C, la température du mois de décembre a été globalement proche de la normale (+ 0,2°C)», ajoute la note.

Le temps d’une image

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FILIÈRE L’Association Viticole Franco-Chinoise (AVFC) vient de boucler sa première année d’activité. Elle fédère une cinquantaine de propriétés chinoises.

La Chine confirme sa place de première destination d’expor-tation des vins de Bordeaux en volume et en valeur depuis 2011. Mais l’empire du milieu est devenu aussi le premier investisseur viticole dans le Bordelais «en volume» . Aujourd’hui plus de 120 proprié-tés viticoles sont passées sous pavillon chinois pour une super-ficie dépassant 3 300 hectares. Officiellement lancée le 2 octobre 2015, l’Association Viticole Franco-Chinoise (AVFC) répond à la volonté de plusieurs propriétaires chinois de se regrouper afin de faciliter leur intégration. Et ils ont choisi la Chambre d’agriculture pour les guider dans cette entreprise. L’AVFC est soutenue également par le ministère de l’Agriculture, de l’Agro-alimentaire et de la Forêt.

Première année réussieL’association est co-présidée par Bernard Artigue, président de la Chambre d’agriculture de la Gironde et Jinbao Huang, propr iéta i re du Château Lugagnac et Domaines CGR. Elle a pour objet d’accompa-gner les propriétaires chinois de domaines viticoles en France, de les aider dans le dévelop-pement de leurs activités viti-vinicoles et leurs connaissances

En ce début d’année, une formation sur la dégustation technique de vins vient d’être proposée sur le site de l’œnocentre de Pauillac.

09 Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 20 janvier 2017 Technique

techniques, d’intensifier les relations entre ses adhérents et les organismes publics, mais aussi d’informer ses membres sur le volet réglementaire. Elle doit permettre également de contribuer à la notoriété des vins de Bordeaux en Chine et de participer au développement de l’œnotourisme en Gironde. L’AVFC a profité du dernier Festival de vins de Bordeaux et Nouvelle-Aquitaine qui s’est déroulé à Wuhan (Chine) en novembre dernier pour fêter son premier anniversaire. Une cérémonie qui a vu l’intronisa-tion par le Grand conseil de vins

de Bordeaux de 9 investisseurs chinois dans le vignoble borde-lais, membres de l’AVFC.De nombreuses actions ont été menées en 2016, première année de fonctionnement : conférence sur l’exploitation d’un vignoble après l’acquisi-tion avec le cabinet d’avocats PwC, visite de l’entreprise DIAM Bouchage (sud de la France), réunion sur la gestion des ressources humaines dans les domaines viticoles avec l’intervention des services de la FDSEA, conférence sur les phytosanitaires animée par la Chambre d’agriculture sur le

AVFC : de l’association à l’Académie

site du Vinopôle à Blanquefort, rencontre avec le Crédit Agricole sur le volet financement viticole, sans oublier la fête du prin-temps à Planète de Bordeaux, en collaboration avec le syndi-cat des bordeaux et bordeaux supérieur. Aujourd’hui, une cinquantaine de propriétés chinoises participe activement aux événements.

Aller plus loinEn ce début d’année, une formation sur la dégusta-tion technique de vins vient d’être proposée sur le site de l’œnocentre de Pauillac. 8 stagiaires ont passé 3 jours avec un programme très chargé. L’objectif : former des

«formateurs dégustateurs» accrédités par l ’AVFC qui permettront de promouvoir la culture de vin de Bordeaux en Chine, d’acquérir des connaissances œnologiques, d’apprendre à déguster le vin de manière professionnelle. Dans ce cadre, l’association a l’ambition de créer «l’AVFC Académie» afin de former des ambassadeurs de vins de Bordeaux. Leur mission : promouvoir la culture du vin et les techniques de dégus-tation en Chine auprès des distributeurs, des cavistes voire des consommateurs finaux. Cette première formation fait office d’expérimentation pour mieux connaître les attentes des stagiaires.La Chambre d’agriculture de la Gironde est un partenaire privilégié de l’association, elle se positionne en véritable parte-naire. Régulièrement sollicitée pour accompagner technique-ment et commercialement les propriétaires chinois, elle suit actuellement environ un quart des investisseurs chinois présents en Gironde.

Depuis le 1er Janvier 2017, le SMIC a été porté à 9,76 euros, sans coup de pouce. Sur la seule base du mécanisme légal de revalorisation, le SMIC horaire brut est porté à 9,76 euros et le SMIC mensuel brut à 1 480,27 euros soit une hausse de 0,93 %. Le ministère du travail a décidé de suivre les recommandations du groupe d’experts sur l’évolution souhaitable du salaire minimum qui s’était prononcé pour une stricte application du mécanisme légal d’indexation sans coup de pouce gouvernemental. Aucun salarié ne peut être rémunéré en dessous du SMIC. En conséquence, les échelons A et B de la convention collective des exploitations agricoles de la Gironde ne peuvent être rémunérés en dessous de 9,76 euros de l’heure.

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ContactLaurent Chu, animateur de l’AVFC,

conseiller commercial zone Asie, Chambre d’agriculture de la Gironde, tél. 06 03 39 51 87, [email protected]

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Bénéfices forfaitaires agricolesREVENUS 2015 Comme chaque année, la FDSEA a négocié les forfaits agricoles avec l’administration fiscale. Les 1ers et 2èmes tableaux concernent la polyculture-élevage et les cultures spéciales.

Éléments à retenir pour le calcul des bénéfices forfaitaires imposables (exploitants-fermiers) (en E) Bénéfices forfaitaires à Autres l’hectare l’are éléments 1 2 3 433 - GIRONDE • Apiculture : - par ruche sédentaire à cadres ...................................................................................................... 8,50 - par ruche pastorale à cadres ........................................................................................................ 9,00 • Culture des asperges : 1er Arrondissements de Blaye et de Libourne et cantons de La Réole, Monségur et Pellegrue - pour chacun des 100 premiers ares ............................................................................................ 35.28 - pour chacun des 100 ares suivants ............................................................................................. 28,22 - par are en sus de 200.................................................................................................................... 24,70 2e Surplus du département : - pour chacun des 100 premiers ares ............................................................................................ 39,20 - pour chacun des 100 ares suivants ............................................................................................. 31,36 - par are en sus de 200.................................................................................................................... 27,44 • Aviculture : I - Vente d’œufs et de volailles : Poules pondeuses : - œufs de consommation (par pondeuse)....................................................................................... 0,12 II - Vente d’œufs, de volailles et autres produits (par pondeuse) ................................................ 1,02 III - Vente de volailles de chair et de poussins démarrés : · par poulet vendu ............................................................................................................................ 0,05 · par poulet vendu sous label .......................................................................................................... 0,18 · par canard vendu ........................................................................................................................... 0,175 · par chapon vendu ..................................................................................................................................... 0,95 · par dinde ou dindon vendu (production fermière) ....................................................................... 0,50 · par oie à rôtir vendue ..................................................................................................................... 0,45 · par pintade vendue ........................................................................................................................ 0,085 · par pintade vendue sous label ...................................................................................................... 0,20 · par couple reproducteur. pour les pigeons vendus ou livrés après abattage ........................... 2,00 Ill bis. · Vente d’oies et de canards gras : • 1°oie: · prêt à gaver (par oie vendue ou livrée) ......................................................................................... 1,50 · gavage seul (par oie vendue ou livrée) ......................................................................................... 3,00 . élevage et gavage (par oie vendue ou livrée) ............................................................................... 4,50 • 2 °canard : · prêt à gaver (par canard vendu ou livré)....................................................................................... 0,45 · gavage seul (par canard vendu ou livré) ....................................................................................... 1,05 · par canard vendu ou livré (élevage et gavage) ............................................................................ 1,50 En ce qui concerne les élevages annexés à une exploitation de polyculture.

la tarification porte seulement sur les éléments dénombrés en sus de 100 oies ou de 200 canards.

• Cresslculture : · pour chacun des 30 premiers ares ............................................................................................... 192,60 · par are en sus ................................................................................................................................. 154,08 • Cultures de champignons : · pour le premier salarié ................................................................................................................... 3114,00 · par salarié en sus ........................................................................................................................... 793,00 • Élevages : CAILLES : · par unité vendue ou livrée ............................................................................................................. 0,15 · engraisseurs : par caille ordinaire ................................................................................................. 0,01 · engraisseurs : par caille sous label ............................................................................................... 0,02 CAPRINS : · production fromagère : par chèvre ............................................................................................... 308,00 · production laitière : par chèvre ..................................................................................................... 82,00 CHIENS : par reproductrice .............................................................................................................. 969,00 EQUIDES : par équin reproducteur .................................................................................................. 280,00 FAISANS : · pour chacune des 250 premières pondeuses ............................................................................. 14,00 · par pondeuse en sus de 250 ........................................................................................................ 9,00 · par faisan vendu, acheté à un jour ............................................................................................... 0,30 · production de faisandeaux d’un jour : par pondeuse .................................................................. 10,00 LIÈVRES : par couple reproducteur ................................................................................................. 10,00 LAPINS : · par reproducteur (mâle el femelle) ............................................................................................... 3,50 · engraisseur : par lapin vendu ou livré .......................................................................................... 0,00 OVINS : · Par brebis ........................................................................................................................................ 18,00 · Achal-vente : par agneau vendu ou livré ...................................................................................... 9,40 · lntégralion : par agneau engraissé ............................................................................................... 2,25 ESCARGOTS : · chairs vives : par mètre carré ........................................................................................................ 2,94 · chairs blanchies : par mètre carré ................................................................................................ 4,27 · chairs translorrnées : par mètre carré .......................................................................................... 10,23 PERDRIX : - production de perdreaux à un jour et élevage : par couple ........................................................ 12,50 - par perdreau vendu, acheté à un jour .......................................................................................... 0,30 - production d’œufs de perdrix et de perdreau à un jour : par couple ......................................... 7,50 PORCS : Naisseurs : par porcelet vendu ou livré .......................................................................................... 1,25 Naisseurs avec vente au sevrage : par porcelet vendu ou livré ................................................... 1,25 Post-sevreurs : par porcelet vendu ou livré .................................................................................... 0,55 Engraisseurs : par porc vendu ou livré ........................................................................................... 1,25 Post-sevreurs : par porcelet vendu ou livré .................................................................................... 1,25 Naisseurs-engraisseurs : par porc vendu ou livré .......................................................................... 2,45 VEAUX : par unité vendue ou livrée................................................................................................. 6,00

l’ha l’are 1 2 3 4• Cultures florales : I - Exploitations ne comportant pas de superficie chauffée : Superficie couverte : a) Égale ou inférieure à 20 % de la superficie totale : - pour chacun des 50 premiers ares ................................................ 237,99 - par are en sus .................................................................................. 145,87 b) Supérieure à 20 % et ne dépassant pas 40 % de la superficie totale : - pour chacun des 30 premiers ares ................................................ 352,10 - par are en sus .................................................................................. 204,27 c) Supérieure à 40 % de la superficie totale : - pour chacun des 30 premiers ares ................................................ 446,17 - par are en sus .................................................................................. 250,94 II - Exploitations comportant des superficies chauffées : Superficie chauffée : a) Égale ou inférieure à 20 % de la superficie totale : - pour chacun des 50 premiers ares ............................................... 241,11 - par are en sus ................................................................................. 137,43 b) Supérieure à 20 % et ne dépassant pas 40 % de la superficie totale : - pour chacun des 25 premiers ares ............................................... 380,95 - par are en sus ................................................................................. 205,72 c) Supérieure à 40 % et ne dépassant pas 60 % de la superficie totale : - pour chacun des 25 premiers ares ............................................... 530,44 - par are en sus ................................................................................. 302.35 d) Supérieure à 60 % de la superficie totale : - pour chacun des 25 premiers ares ............................................... 711,28 - par are en sus ................................................................................. 405,43 • Cultures fruitières : ACTINIDIAS ...................................................................................... 428,00 CERISIERS........................................................................................ 1214,00 FRAISIERS........................................................................................ 55,00 NOYERS : · forme lradilionnelle ........................................................................ 175,00 PÊCHERS : - pour chacun des 2 premiers hectares .......................................... 1468,00 - par hectare en sus ......................................................................... 1008.00 PETITS FRUITS ............................................................................. 18,00 POIRIERS : - pour chacun des 3 premiers hectares .......................................... 1162,00 - par hectare en sus ......................................................................... 782,00 POMMIERS : - pour chacun des 3 premiers hectares .......................................... 1197,00 - par hectare en sus ......................................................................... 817,00 PRUNIERS D’ENTE .......................................................................... 178,00 • Cultures légumières de plein champ : a) Ceinture laitière et légumière de Bordeaux ............................... 1724,00 b) Hors de la ceinture laitière et légumière de Bordeaux .............. 1379,20 c) Artichauts (terrains ne donnant qu’une seule récolte par an) .. 332,00• Cultures maraîchères : 1e Plein air : - pour chacun des 100 premiers ares ............................................ 51,00 - par are en sus ................................................................................. 40,80 2e Sous abris froids : - pour chacun des 50 premiers ares ............................................... 124,00 - par are en sus ................................................................................. 99,20 • Cultures diverses sous serres chauffées (forceries) : - pour chacun des 10 premiers ares ............................................... 217,00 - par are en sus ................................................................................. 151,90 • Ostréiculture : Fraction de recettes comprise entre : ......................................... Bénéfices - 0 et 4 573 ..................................................................................... 34 % - 4 574 et 9 146 ............................................................................. 29 % - 9 147 et 22 867 ........................................................................... 22 % - 22 868 et 45 734 ........................................................................ 18 % - 45 735 et 68 602 ........................................................................ 11 % - supérieure à 68 602 .................................................................... 11 % • Pépinières : GÉNÉRALES : - pour chacun des 2 premiers hectares .......................................... 8972,00 - par hectare en sus de 2 ................................................................. 5088,00 VITICOLES : Greffés-soudés.................................................................................. 63,00 • Salmoniculture : - pour chacun des 500 premiers mètres carrés ............................ 16,48 - par mètre carré en sus ................................................................... 9,88 Salmoniculteurs disposant d’une installation spéciale, procédant à la fumaison de tout ou partie de leur production - pour chacun des 500 premiers mètres carrés ............................ 26,36 - par mètre carré en sus ................................................................... 15,80 • Sapins de Noël : · pour chacun des 7 premiers hectares .......................................... 3228,00 · par hectare en sus ......................................................................... 1710,00 • Culture du tabac : 1er Tabac Brun et Burley : - pour chacun des 40 premiers ares ............................................... 32,00 - pour chacun des 40 ares suivants ................................................ 21,00 - par are en sus de 80 ...................................................................... 12,00 2e Tabac Virginie : - pour chacun des 40 premiers ares ............................................... 44,00 - pour chacun des 40 ares suivants ................................................ 30,00 - par are en sus de 80 ...................................................................... 15,00 • Plantes aromatiques et médicinales : · pour chacun des 50 premiers ares ............................................... 41,13 · par are en sus ................................................................................. 28,79 •Safran : - pour chacun des 50 premiers ares ............................................... 41,13 - par are en sus ................................................................................. 28,79

Nature des productions(énoncés des tarifs)

Éléments à retenirpour le calcul

des bénéf. forfaitaires(exploitants-fermiers)

(en E)

Bénéficesforfaitaires à Autres

éléments

Nature des productions(énoncés des tarifs)

10 Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 20 janvier 2017 Juridique

Éléments à retenir pour le calcul des bénéfices forfaitairesde l’exploitant fermier (régions agricoles, catégories d’exploitations, etc.)

Bénéficesforfaitaires

(e/ha) 33 - GIRONDE I - Région de polyculture de type aquitain

Délimitation des années précédentes maintenue (Journal officiel du 12 août 1982 (N.C. 186)1re catégorie - Exploitations dont le revenu cadastral moyen à l’hectare est supérieur à 20,89 e ..................................... 442,802e catégorie - Exploitations dont le revenu cadastral moyen à l’hectare est supérieur à 18,37 e

et ne dépasse pas 20,89 e ............................................................................................................................... 360,803e catégorie - Exploitations dont le revenu cadastral moyen à l’hectare est supérieur à 17,55 e

et ne dépasse pas 18,37 e ............................................................................................................................... 328,004e catégorie - Exploitations dont le revenu cadastral moyen à l’hectare est supérieur à 15,40 e

et ne dépasse pas 17,55 e ............................................................................................................................... 311,605e catégorie - Exploitations dont le revenu cadastral moyen à l’hectare ne dépasse pas 15,40 e ..................................... 262,40

II - Région viticoleDélimitation des années précédentes maintenue (Journal officiel du 12 août 1982 (N.C. 186)1re catégorie - Exploitations dont le revenu cadastral moyen à l’hectare est supérieur à 20,26 e .................................... 367,362e catégorie - Exploitations dont le revenu cadastral moyen à l’hectare est supérieur à 17,70 e

et ne dépasse pas 20,26 e .............................................................................................................................. 288,643e catégorie - Exploitations dont le revenu cadastral moyen à l’hectare est supérieur à 16,30 e

et ne dépasse pas 17,70 e .............................................................................................................................. 262,404e catégorie - Exploitations dont le revenu cadastral moyen à l’hectare est supérieur à 14,70 e

et ne dépasse pas 16,30 e .............................................................................................................................. 236,165e catégorie - Exploitations dont le revenu cadastral moyen à l’hectare ne dépasse pas 14,70 e .................................... 196,80

III - Région de la lande et des maraisDélimitation des années précédentes maintenue (Journal officiel du 12 août 1982 (N.C. 186)1re catégorie - Exploitations dont le revenu cadastral moyen à l’hectare est supérieur à 18,05 e .................................... 442,802e catégorie - Exploitations dont le revenu cadastral moyen à l’hectare est supérieur à 15,63 e

et ne dépasse pas 18,05 e .............................................................................................................................. 377,203e catégorie - Exploitations dont le revenu cadastral moyen à l’hectare est supérieur à 14,10 e

et ne dépasse pas 15,63 e .............................................................................................................................. 328,004e catégorie - Exploitations dont le revenu cadastral moyen à l’hectare est supérieur à 10,00 e

et ne dépasse pas 14,10 e .............................................................................................................................. 262,405e catégorie - Exploitations dont le revenu cadastral moyen à l’hectare ne dépasse pas 10,00 e .................................... 196,80

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ÉLEVAGE Les sélections territoriales des Ovinpiades des Jeunes Bergers se déroulent dans toute la France. Avec un seul objectif pour les candidats : participer à la finale nationale au salon de l’Agriculture de Paris dans un mois.

C’est le rendez-vous désormais traditionnel du début d’année. Les Ovinpiades rassemblent partout en France des jeunes des établissements d’enseigne-ment agricole pour un concours qui permet de les plonger dans l’univers de l’élevage ovin. Les sélections se déroulent en premier lieu au niveau dépar-temental, puis régional avec en ligne de mire pour les meilleurs la finale nationale, le samedi 25 février, dans le cadre pres-tigieux du salon international de l’Agriculture à Paris. Une nouveauté de taille cette année pour le meilleur jeune fran-çais, la coupe du monde qui se déroulera en Uruguay au mois de septembre.

Des opportunités à saisirDepuis quelques années, la filière ovine cherche à susciter des vocations chez les jeunes car au cours de la prochaine décennie, 61 % des éleveurs de brebis allaitantes et 39 % des éleveurs de brebis laitières partiront à la retraite. Pour assurer le renouvellement des

Chaque jeune candidat a été évalué sur 5 épreuves par un jury de professionnels.

11 Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 20 janvier 2017 Technique

générations mais également le maintien de sa production, la filière ovine devra donc installer près de 10 000 éleveurs dans le même temps. Le 10 janvier a marqué le lancement des Ovinpiades en Gironde avec les sélections départementales. 37 élèves du lycée agricole de Bazas (Bac Pro CGEA) et du CFA de La Réole (BPREA) se sont retrouvés à Blanquefort, sur l’exploitation de Julien Sarres. Installé il y a tout juste un an avec le soutien de la mairie de Blanquefort, il est à la tête d’un troupeau de 350 brebis

laitières. Durant la matinée, les jeunes ont pu visiter la bergerie et échanger avec le maître des lieux qui leur a expliqué son parcours d’éleveur et le fonc-tionnement de son exploita-tion. Place ensuite à la partie théorique avec Jean-Pierre Dugat de la Chambre d’agri-culture, cheville ouvrière de l’organisation de la journée. Il leur a présenté les enjeux de la filière et le déroulement du concours. «Cette production ne manque pas d’atouts» a expli-qué le conseiller ovin-caprin,

Voici le palmarès girondin des Ovinpiades : 1ère - Louise Grafeuille (lycée agricole Bazas), 2nd - Marcelin Beneteau et Evann Chassier (lycée agricole Bazas), 4ème - Paul Villard (CFA La Réole), Alexia Bourson (lycée agricole Bazas), Amandine Berguer (Lycée agricole Bazas),Thomas Castaing (Lycée agricole Bazas), 8ème - Victor Feletti (Lycée agricole Bazas). Suppléante : Laura Lacampagne (Lycée agricole Bazas).

Le temps d’une image

Coup de jeune sur la filière ovine

«comme une politique agricole commune favorable, un bon maintien des prix, une adapta-bilité remarquable des animaux qui offre un large panel de conduites d’élevage possibles, des débouchés variés… Et argument non négligeable, les investissements nécessaires étant modérés, le retour sur investissement est rapide». Chaque jeune a pu ensuite passer aux exercices pratiques, notamment la manipulation des brebis, bénéficiant des conseils bienveillants du tech-nicien et des professionnels présents.

Place à la compétition14 heures. Le calme se fait dans la bergerie, la tension monte, doublée d’un peu d’appréhension. Ils ne sont que 17 à concourir car il faut

avoir 16 ans pour participer aux Ovinpiades. Chaque candi-dat doit réaliser à la suite 5 épreuves : manipulation d’une brebis avec les opérations de blocage et de retournement, notation de l’état corporel de 3 brebis, vérification de l’état de santé, séparation de 3 brebis du troupeau dans le couloir de contention et enfin parage des onglons en utilisant une cage de retournement. Le jury profes-sionnel, composé de Francis Nègre, Julien Sarres, Cédric Perez et Florence Gandre, sous la direction de Jean-Pierre Dugat, évalue l’attitude, la technique et la prise d’ini-tiative des candidats. «Ce ne sont pas les plus costauds qui réussissent forcément le mieux. Il faut faire preuve de concen-tration, d’attention, faire les bons gestes au bon moment» précise Jean-Pierre Dugat qui tient à saluer l’implication des éleveurs présents mais aussi l’engagement des profes-seurs des établissements. À 16 heures, le verdict tombe et c’est Louise Grafeuille, en Bac Pro CGEA, au lycée agricole de Bazas, qui s’est montrée la plus habile sur l’ensemble des épreuves. Il seront 8 à repré-senter la Gironde aux sélec-tions régionales le 26 janvier en Dordogne à Glane en Dordogne. Bonne chance à eux !

A.M.

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12 Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 20 janvier 2017 Dossier

MATÉRIEL L’année 2016 est marquée par l’arrivée de nouveaux acteurs dans le monde du sécateur électrique ainsi que de nouvelles références chez les leaders du marché.

Sécateurs : nouveautés

Felco 811 Zanon Tiger ZT 40 (batterie Drive 300)

La société Stihl est un acteur récent dans l’univers des équipements de taille assis-tés. 2 modèles sont dispo-nibles, le ASA 65 (dédié à la viticulture) et le ASA 85 (dédié à l’arboriculture). Le modèle testé (ASA 65) est issu du par-tenariat entre les construc-teurs Stihl et Felco. En effet, le sécateur ASA 65 est ni plus ni moins que le sécateur Fel-co 801 équipé d’une batterie d’origine Stihl.Le sécateur est compact. D’un poids de 738 g, c’est l’un des sécateurs les plus lé-gers du marché. Il n’a subi au-cune modification par rapport au Felco 801. Il dispose des mêmes paramétrages concer-nant les réglages de la tête de

coupe. La seule différence se situe au niveau de la batterie. Le Felco 801 disposait d’une batterie offrant une autono-mie limitée, le constructeur Stihl dispose d’une gamme de batterie développée pour sa gamme Pro. D’une capa-cité de 4 Ah, elle assure une autonomie suffisante pour une utilisation quotidienne normale. Concernant ce séca-teur, les retours d’utilisateurs sont plus mitigés. En effet, la capacité de coupe limitée du ASA 65 a été un réel frein sur les secteurs des Graves et de l’Entre-deux-Mers. Dans le Sauternais, les commentaires sont différents. Les tailleurs ont apprécié sa vivacité et son gabarit compact.

Le portage est le facteur limi-tant de cet équipement, pour les mêmes raisons que le sécateur Felco 811. C’est-à-dire, un volume et son poids trop important par rapport à certains modèles concur-rents. Le constructeur a fait le choix d’implanter une batte-rie polyvalente (AP 200) pour l’alimentation du sécateur ASA 65. Elle offre une auto-nomie importante (largement supérieure à 8 h de travail), la tendance actuelle du marché est de proposer une batterie compacte disposant d’une ca-pacité de stockage assurant une autonomie équivalente à une journée de travail.

Le sécateur Tiger ZT 40 n’est pas une nouveauté, mais dispose aujourd’hui d’une nouvelle batte-rie minimaliste : la Drive 300. La conception du sécateur est robuste et fiable, puisque l’en-traînement de la lame par un système de crémaillère est utilisé depuis de nombreuses années chez différents constructeurs. La gestion de la demi-ouverture de la tête de coupe est assurée grâce à une pression mainte-nue sur la gâchette. Ce sécateur ne dispose pas des réglages complémentaires proposés par la concurrence (modulation de la demi-ouverture et croisement de la lame et de la contre lame). L’évolution majeure se trouve au niveau de la batterie : elle devient minimaliste. Lors de différents tests, le sécateur ZT 40 s’est montré efficace. Il offre de bonnes capacités de coupe et sa prise en main est correcte. On notera un manque de vivacité par rapport aux modèles concurrents. Ses

Stihl ASA 65

La Chambre d’agriculture de la Gironde a souhaité réactualiser sa base de données en réali-sant un nouveau banc d’essai de sécateurs. Un panel composé de dix tailleurs a pu tester les six sécateurs mis à disposition sur trois cépages (merlot, cabernet sauvignon et sauvignon blanc) et trois modes de taille (cot, guyot simple et double). À l’issue de chaque journée d’utilisation, l’en-semble des tailleurs composant le panel a pu donner son ressenti sur plusieurs critères (confort, prise en main du sécateur, entre-tien journalier, etc.). L’essai s’est déroulé sur trois communes de la rég ion borde la ise : Bommes (appellation Sauternes), Portets (appellation Graves) et Targon (appellation Bordeaux Supérieur). Ceci afin d’observer le comportement des équipements sur différents modes de taille.

De nouveaux acteursL’arrivée sur le marché de nouveaux acteurs semblait inté-ressante. Cependant en y regar-dant de plus près, on remarque que les nouveaux arrivants (Bahco, Stihl) ne proposent pas de réelles nouveautés. En effet, les modèles du constructeur Sthil

Le constructeur suisse propose un nouveau modèle, le 811. Son développement a permis de corriger certaines limites du modèle 801 (sorti en 2014). Le 811 dispose d’une tête de coupe offrant une capacité de coupe équivalente (voir supérieure) aux modèles concurrents. Plusieurs batteries sont disponibles, elles offrent une autonomie large-ment suffisante pour envisager de grosses journées de taille. Les fonctions développées pour le modèle 801 ont été conservées. Le boîtier déporté est équipé d’un écran LCD et renseigne l’utilisa-teur sur différents paramètres tels que :- le nombre de coupes totales,- le nombre d’heures d’utilisation,- des statistiques concernant 3 diamètres de coupe S, M, L (petites, moyennes, grosses),

- le nombre de coupes bloquantes.

Il offre aussi la possibilité de gérer certaines fonctions comme le mode demi-ouverture. En effet, trois demi-ouvertures sont dispo-nibles (50, 60, 70 % de l’ouverture maximum). Le croisement de la lame et la contre-lame peut être ajusté au cours de la saison en fonction de l’usure de la lame. Ce réglage est géré de manière électronique en manipulant la gâchette de commande du sécateur. Enfin, il est possible d’utiliser son équipement de manière impulsive (tout ou rien) ou bien proportionnelle. Lors des phases de test, les utilisateurs ont apprécié les capacités de coupe (puissance et qualité de coupe) de cette nouveauté, surtout sur les chantiers de taille rencontré dans l’entre deux mers (coupe de gros bois). La gestion de la demi-ouverture demande un certain temps d’adaptation. La prise en

ContactLoïc Pasdois, conseiller agro-équipement, Chambre d’agriculture de la Gironde, tél. 05 56 35 00 00, [email protected] Le développement de batteries minimalistes est un réel avantage en termes de confort et d’autant plus qu’elles sont pourvues d’un gilet de portage.

(ASA 65 et ASA 85) sont des Felco (801 et 820) disposant d’une batterie polyvalente. Les équi-pements du constructeur Bahco sont issus d’un partenariat avec la société Pellenc.Le développement de batteries minimalistes est un réel avantage en termes de confort et d’autant plus qu’elles sont pourvues d’un gilet de portage. La prise en main et l’équilibrage des sécateurs sont globalement bons. Seul le modèle 811 du constructeur Felco offre une répartition des masses perfectible avec une sensation de poids sur l’arrière du sécateur (générant une tension au niveau de l’articulation du poignet).

Puissance suffisanteÀ l’issue des différents essais, il est intéressant de remarquer que les modèles testés disposent tous d’une puissance suffisante quel que soit le type de taille (guyot, cot). Le modèle du constructeur Stihl a rapidement atteint ses limites sur le secteur de l’Entre-deux-Mers

avec une capacité de coupe maxi-mum insuffisante. Pa contre il a été apprécié lors des chantiers de tailles courtes dans le Sauternais. La gestion de la demi-ouverture de la tête de coupe est plus ou moins intuitive selon les solutions techniques employées (interrup-teur, capteur, gâchette…), mais ne pose pas de réelles contraintes en termes d’adaptation. Des fonc-tions complémentaires comme le croisement de la lame et la contre lame semblent intéressantes, mais ne sont pas suffisamment utilisées sur le terrain. Enfin, reste la question du coût, puisque la majorité des modèles présents sur le marché sont proposés à un prix «catalogue» d’environ 1 400 à 1 500 euros H.T. Seul le constructeur Pellenc propose un tarif beaucoup plus agressif avec un prix de 780 euros H.T. Il est donc important de se poser les bonnes questions avant un éventuel achat (renouvellement régulier, qualité du SAV, coût de l’entretien annuel…).

main est bonne, le revêtement technique sur le corps du sécateur est confortable.

Une question de poidsQuelques utilisateurs ont ressen-ti un équilibrage perfectible du poids du sécateur, pouvant provo-quer une gêne au niveau de la partie inférieure du poignet en fin de journée. En ce qui concerne le portage, les avis sont plus mitigés.

Bien que confortable, une majo-rité d’utilisateurs l’ont jugé volu-mineux et lourd (comparé aux batteries minimalistes proposées par certains modèles concur-rents). Ceci est dû au choix tech-nique du constructeur qui consiste à positionner l’ensemble de l’élec-tronique dans le portage. Il est regrettable que le constructeur ne suive pas la tendance actuelle du marché dans la miniaturisation. des batteries.

limites ont été atteintes lors des phases d’ébourgeonnages. Le développement de cette nouvelle batterie est un plus. Associée au gilet de portage, elle se fait presque oublier car le gilet

est trop rigide. Son autonomie a permis de travailler sur une journée complète de taille sur des parcelles relativement jeunes (ne nécessitant pas la réalisation de grosses coupes).

La version testée étant une pré-série, le constructeur n’a pas pu fournir de chargeur afin de poursuivre les essais sur des parcelles plus vigoureuses de l’Entre-deux-Mers.

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Pellenc Vinion (batterie Ulib 150)

Infaco F 3015Le constructeur Pellenc a lancé une tendance avec le dévelop-pement du Vinion : un sécateur léger, puissant et disposant d’une batterie minimaliste. En comparaison avec le précédent modèle (lixion), sa motorisa-tion est optimisée avec l’utili-sation d’un moteur Brushless. Le constructeur a conservé le système d’écrou et vis à billes pour l’entrainement de la lame.

La gestion de la demi-ouverture de la tête de coupe est assurée par un capteur optique position-né sous la gâchette. L’entretien de la tête de coupe est simpli-fié, l’affilage de la lame est journalier et son graissage est hebdomadaire. Ceci grâce à un traitement de surface de la lame et la contre lame limitant les frictions. La batterie Ul ib 150 est

La 8e génération du sécateur Electrocoup a été dévoilée en avril 2016. Le F 3015 bénéfi-cie de nombreuses évolutions technologiques, aussi bien au niveau de la motorisation, de l’électronique embarquée que de sa batterie. La tête de coupe évolue et son interchangeabi-lité est optimisée. Le construc-teur propose plusieurs kits en fonction de l’utilisation. Le kit standard permet des coupes maximum de 40 mm, le kit médium des coupes de 45 mm et le kit maxi des coupes de 55 mm. La motorisat ion est assurée par un moteur Brushless, offrant un meilleur rendement. Le boîtier déporté est supprimé. L’interrupteur de mise en route, ainsi que l’indica-teur de charge sont intégrés au niveau du sécateur. Composé de leds l’indicateur de charge de la batterie donne aussi des informations concernant d’éventuels défauts. Les fonc-tions paramétrant le croisement de la lame avec la contre-lame et la gestion de la demi-ouverture sont conservées. Les réglages sont accessibles en manipulant la gâchette et

l’interrupteur de commande de la demi-ouverture. La batterie évolue considérablement, elle devient minimaliste (à l’image de la batterie proposé par le constructeur Pellenc sur son modèle Vinion). Cette 8e géné-ration a été appréciée lors des phases de test. Le sécateur est rapide, offre une bonne prise en main et semble bien équilibré. Et ceci quel que soit le type de taille. Le développement du portage permet de positionner la batterie dans le dos, elle se fait ainsi oublier. Dans cette configuration, le câble d’alimen-tation du sécateur demande à être revu, la partie spiralée n’est pas bien positionnée et vient se prendre dans le holster. De plus, la connectique du câble côté batterie n’est pas verrouillable, selon les chantiers de taille le câble peut s’accrocher dans les sarments et se déconnecter.Les utilisateurs de la précé-dente version déplorent la disparition de la pochette au niveau du portage, elle permet-tait de conserver la clef dyna-mométrique ainsi qu’une pierre pour l’affilage de la lame à portée de main.

14 Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 20 janvier 2017 Dossier

minimaliste. D’un poids de 845 grammes, le gilet de portage n’est plus nécessaire. À l’util isation le sécateur Pellenc Vinion a été apprécié grâce à son gabarit compact et sa batterie minimaliste. La gestion de la demi-ouverture de la tête de coupe n’a pas fait l’unanimité. Elle demande un certain temps d’adaptation, ainsi que le paramétrage du capteur optique (avec ou sans gants). Le système de contrôle du serrage de la lame grâce à la rondelle moleté permet de vérifier régulièrement (et sans outils) le bon serrage de la tête de coupe et ainsi conserver une qualité de coupe régulière. Le gabarit compact de la batte-rie ne nécessite pas de gilet de portage. L’utilisation de la ceinture fournit avec le holster manque de confort. Un gilet de portage comparable aux modèles concurrents (Infaco et Zanon) serait un plus.

Batterie et élagueuseLe sécateur Vinion est dispo-nible en différentes versions. Le constructeur a mis à disposition un modèle muni de la batterie Ulib 250 et de l’élagueuse à main Selion M12.

Le développement de la batte-rie Ulib 250 permet d’asso-cier le sécateur Vinion avec le Selion M12. Sa capacité de stockage de 5,8 Ah (3 Ah pour la batterie Ulib 150) offre suffisamment d’énergie pour alimenter l’élagueuse à main. D’un poids d’environ 1,7 kg, elle dispose d’une ceinture de portage confortable et munie des réglages nécessaires. La scie Selion M12 est une élagueuse compacte. D’un poids de 1,7 kg, sa motorisa-tion est de type Brushless. Elle est équipée d’un tendeur de chaîne automatique, d’un frein de chaîne électronique et d’un système de sécurité lors de la mise en service. Ce package est

idéal lors de chantier de taille spécifique nécessitant la réali-sation de nombreuses coupes de gros diamètres. Lorsque la batterie est équipée du séca-teur et de l’élagueuse, le séca-teur est toujours prioritaire. L’utilisation de la Selion M12 nécessite la mise en veille du sécateur. Cette élagueuse se montre efficace et rapide en comparaison avec un sécateur de recépage. Le portage de la batterie étant confortable, le poids de la batterie ne se fait pas trop ressentir. L’utilisation de cet équipement n’est pas uniquement dédiée au secteur viticole, il peut être optimisé lors de chantiers d’entretien de parcs et jardins.

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Fermage des vins

B.A (suite)

CAMPAGNE 2015/2016> L’arrêté préfectoral relatif à la fixation du prix annuel des vins devant servir

de base au calcul des fermages dans le département de la Gironde pour la campagne 2015-2016 (du 1er novembre 2015 au 31 octobre 2016), récolte 2015, est paru. Nous donnons ci-dessous les prix des vins fixés par appellation.

VINS BLANCS F/Tonneau 900 l F/Hectolitre

Liquoreux Sauternes 4354,00 484,00 Barsac 4070,50 452,50 Cérons 1694,00 188,00 Graves Supérieur 1666,00 185,00 Sainte-Croix-du-Mont 2186,00 243,00 Loupiac 2269,00 252,00 Cadillac 1328,50 147,50 1ères Côtes de Bordeaux 1328,50 147,50 Côtes Bx - Saint-Macaire 1208,00 134,00 Bordeaux Supérieur 1208,00 134,00

Secs Pessac-Léognan 4037,00 448,50 Graves 1682,00 187,00 Graves de Vayres 1360,00 151,00 Entre-deux-Mers 1253,00 139,00 Entre-deux-Mers Haut Benauge 1253,00 139,00 Bordeaux 1208,00 134,00 Ste-Foy-de-Bordeaux 1208,00 134,00 Côtes de Bourg 1208,00 134,00 Blaye - Côtes de Bordeaux 1208,00 134,00 Côtes de Blaye 1208,00 134,00

Vins SIG 805.00 89.50 VINS ROUGES-ROSÉS

Médoc Saint-Julien 8 290.00 921.00 Margaux 8 148.00 905.50 Pauillac 8 837.50 982,00 Saint-Estèphe 5 824.00 647.00 Listrac 2 383.00 265.00 Moulis 2 383.00 265.00 Haut-Médoc 2 383.00 265.00 Médoc 2 333.00 259.00 VINS ROUGES-ROSÉS F/Tonneau 900 l F/Hectolitre

Graves Pessac-Léognan 4183,00 465,00 Graves 1743,00 193,50

Pomerol-Saint-émilion-Fronsac

Pomerol 6 365,00 707,00 Lalande de Pomerol 3 879,00 431,00

Saint-Émilion 3677,00 408,50 Saint-Georges 2671,00 297,00 Puisseguin 2636,00 293,00 Montagne 2671,00 297,00 Lussac 2579,00 286,50

Canon Fronsac 2013,00 223,50 Fronsac 1744,50 194,00

Côtes Côtes de Bourg 1421,00 158,00 Blaye Côtes de Bordeaux 1403,00 156,00 Castillon Côtes de Bordeaux 1645,50 183,00 Cadillac Côtes de Bordeaux 1 315,00 146,00 Francs Côtes de Bordeaux 1315,00 146,00 Graves de Vayres 1345,00 149,50 Côtes de Bordeaux 1315,00 146,00 Ste-Foy-de-Bordeaux 1252,00 139,00

Bordeaux Bordeaux supérieur 1462,00 162,50 Clairet 1242,00 138,00 Bordeaux rosé 1183,00 131,50 Bordeaux 1252,00 139,00 Vins SIG 660,00 73,50

Fermage des vergers pruniers et pommiers

Catégorie Maxima/ha Minima/ha

Vergers de pruniers1ère catégorie 516 4302ème catégorie 430 3443ème catégorie 344 172

Vergers de pommiers1ère catégorie 868,33 516,922ème catégorie 516,92 364,69

Frais de mise en bouteille : 0,92 euros H.T. / bouteille (ou 1,06 eTTC/bouteille).

15 Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 20 janvier 2017 Juridique

l’ha l’are 1 2 3 4• Viticulture : 2 °Vins à appellation d’origine contrôlée: I. - Vins récoltés dans la limite du plafond de classement : A. Vins blancsBlaye ou blayais :- par hectolitre récolté en sus de 109,50 hectolitres à l’hectare ..... 53,87Côtes de Bourg :- par hectolitre récolté en sus de 59,50 hectolitres à l’hectare ....... 99,91Côtes de Blaye, Premières Côtes de Blaye :- par hectolitre récolté en sus de 59,50 hectolitres à l’hectare ....... 99,91Bordeaux :- par hectolitre récolté en sus de 56,50 hectolitres à l’hectare ....... 105,21Bordeaux mousseux :- par hectolitre récolté en sus de 61,50 hectolitres à l’hectare ....... 96,60Bordeaux Haut-Benauge :- par hectolitre récolté en sus de 63,00 hectolitres à l’hectare ....... 101,91Bordeaux Côtes de Francs :- par hectolitre récolté en sus de 64,00 hectolitres à l’hectare ....... 99,91Entre-Deux-Mers et Entre-Deux-Mers Haut-Benauge :- par hectolitre récolté en sus de 60,00 hectolitres à l’hectare ....... 109,57Côtes de Bordeaux Saint-Macaire :- par hectolitre récolté en sus de 60,50 hectolitres à l’hectare ....... 114,52Sainte-Foy Bordeaux :- par hectolitre récolté en sus de 66,50 hectolitres à l’hectare ....... 98,16Crémant de Bordeaux :- par hectolitre récolté en sus de 56,00 hectolitres à l’hectare ....... 123,05Bordeaux supérieur :- par hectolitre récolté en sus de 66,50 hectolitres à l’hectare ....... 98,16Premières Côtes de Bordeaux, Cadillac :- par hectolitre récolté en sus de 52,50 hectolitres à l’hectare ....... 126,19Graves de Vayres :- par hectolitre récolté en sus de 54,50 hectolitres à l’hectare ....... 120,27Loupiac :- par hectolitre récolté en sus de 38,00 hectolitres à l’hectare ....... 220,43Sainte-Croix-du-Mont :- par hectolitre récolté en sus de 39,50 hectolitres à l’hectare ....... 210,60Graves:- par hectolitre récolté en sus de 48,50 hectolitres à l’hectare ....... 145,34Pessac-Léognan :- par hectolitre récolté en sus de 21,00 hectolitres à l’hectare ....... 336,79 Graves supérieur :-par hectolitre récolté en sus de 44,00 hectolitres à l’hectare ........ 161,17Cérons:-par hectolitre récolté en sus de 42,50 hectolitres à l’hectare ........ 163,78Sauternes:-par hectolitre récolté en sus de 25,00 hectolitres à l’hectare ........ 416,76Barsac:- par hectolitre récolté en sus de 26,50 hectolitres à l’hectare ....... 390,83B. Vins rouges et rosés :Blaye ou blayais :- par hectolitre récolté en sus de 128,00 hectolitres à l’hectare ..... 104,43Bordeaux:- par hectolitre récolté en sus de 127,50 hectolitres à l’hectare ..... 108,09Sainte-Foy Bordeaux :- par hectolitre récolté en sus de 127,00 hectolitres à l’hectare ..... 108,34Bordeaux rosé, Bordeaux clairet :- par hectolitre récolté en sus de 128,50 hectolitres à l’hectare ..... 103,39Bordeaux supérieur et Bordeaux supérieur rosé :- par hectolitre récolté en sus de 109,00 hectolitres à l’hectare ..... 127,23Graves de Vayres :- par hectolitre récolté en sus de 115,00 hectolitres à l’hectare ..... 119,66Bordeaux Côtes de Francs :- par hectolitre récolté en sus de 119,50 hectolitres à l’hectare ..... 126,19Bordeaux Côtes de Castillon :- par hectolitre récolté en sus de 108,00 hectolitres à l’hectare ..... 128,36Premières Côtes de Blaye :- par hectolitre récolté en sus de 114,50 hectolitres à l’hectare ..... 121,14Côtes de Bourg :- par hectolitre récolté en sus de 112,00 hectolitres à l’hectare ..... 123,75Premières Côtes de Bordeaux :-par hectolitre récolté en sus de 121,00 hectolitres à l’hectare ...... 114,79Graves:-par hectolitre récolté en sus de 100,50 hectolitres à l’hectare ...... 150,21Pessac-Léognan :- par hectolitre récolté en sus de 45,50 hectolitres à l’hectare ....... 340,44Fronsac :- par hectolitre récolté en sus de 90,50 hectolitres à l’hectare ....... 166,83Côtes de Canon Fronsac :- par hectolitre récolté en sus de 80,00 hectolitres à l’hectare ....... 192,50Lussac Saint-Emilion : .- par hectolitre récolté en sus de 69,50 hectolitres à l’hectare ....... 225,22Médoc:- par hectolitre récolté en sus de 74,50 hectolitres à l’hectare ....... 202,60Puisseguin Saint-Emilion :- par hectolitre récolté en sus de 68,50 hectolitres à l’hectare ....... 229,31Montagne Saint-Emilion :-par hectolitre récolté en sus de 67,50 hectolitres à l’hectare ........ 232,36Haut-Médoc :-par hectolitre récolté en sus de 73,50 hectolitres à l’hectare ........ 209,56Saint-Georges Saint-Emilion :- par hectolitre récolté en sus de 54,00 hectolitres à l’hectare ....... 291,80Listrac:- par hectolitre récolté en sus de 56,50 hectolitres à l’hectare ....... 277,09Saint-Emilion :- par hectolitre récolté en sus de 29,50 hectolitres à l’hectare ....... 319,21 Moulis - par hectolitre récolté en sus de 69,00 hectolitres à l’hectare ....... 227,66 Lalande de Pomerol :- par hectolitre récolté en sus de 50,00 hectolitres à l’hectare ....... 338,09Saint-Estèphe :- par hectolitre récolté en sus de 33,50 hectolitres à l’hectare ....... 506,75Pauillac:- par hectolitre récolté en sus de 26,50 hectolitres à l’hectare ....... 725,09Margaux:- par hectolitre récolté en sus de 27,00 hectolitres à l’hectare ....... 700,20Saint-Julien :- par hectolitre récolté en sus de 27,50 hectolitres à l’hectare ....... 665,91Saint-Emilion grands crus :- par hectolitre récolté en sus de 34,00 hectolitres à l’hectare ....... 532,42Pomerol :- par hectolitre récolté en sus de 25,50 hectolitres à l’hectare ....... 754,33

Éléments à retenirpour le calcul

des bénéf. forfaitaires(exploitants-fermiers)

(en E)

Bénéficesforfaitaires à

Autreséléments

Nature des productions(énoncés des tarifs)

l’ha 1 2 3

33 ·GIRONDE • Viticulture : 1 •Vignes produisant des vins de table : - par hectolitre récolté en sus de 77,33 hectolitres à l’hectare ........................................................................................ 34,54 2°Vins à appellation d’origine contrôléeVentes en bouteille (par bouteille vendue)Vins blancs Groupe 11 A. Blaye ou Blayais, Côtes de Blaye, Premières Côtes de Blaye, Bordeaux, Bordeaux mousseux, Bordeaux Haut-Benauge, Côtes de Bourg, Bordeaux Côtes de Francs ............................................................................ 0,3821 B. Bordeaux supérieur, Côtes de Bordeaux Saint-Macaire, Premières Côtes de Bordeaux, Graves de Vayres, Entre-Deux-Mers, Entre-Deux-Mers Haut-Benauge, Cadillac, Sainte-Foy Bordeaux, Crémant de Bordeaux ........................................................................................................................................................... 0,556Groupe 2 : Loupiac, Sainte-Croix-du-Mont, Graves, Graves supérieur, Cérons, Pessac-Léognan ................................... 1,120Groupe 3 : Barsac, Sauternes .............................................................................................................................................. 2,750Vins rouges et rosés Groupe 11 A. Blaye ou Blayais, Sainte-Foy Bordeaux, Bordeaux ...................................................................................................... 0,5501 B. Bordeaux Clairet, Bordeaux rosé, Bordeaux supérieur, Bordeaux supérieur rosé, Premières Côtes de Bordeaux, Côtes de Bourg, Premières Côtes de Blaye, Graves de Vayres, Bordeaux Côtes de Castillon, Bordeaux Côtes de Francs .................................................................................................. 0,853Groupe 22 A. Graves, Fronsac, Côtes de Canon Fronsac, Médoc, Lussac-Saint-Emilion, Puisseguln Saint-Émilion, Haut-Médoc, Saint-Georges-Saint-Emilion, Montagne Saint-Émilion ................................................................................ 1,3182 B. Saint-Emillon, Listrac, Moulis, Pessac-Léognan .......................................................................................................... 1,6222 C. Saint-Emilion grand cru, Lalande de Pomerol, Saint-Estèphe.................................................................................... 2,358Groupe 3 Pauillac, Saint-Julien, Margaux, Pomerol ........................................................................................................................... 3,390

Éléments à retenirpour le calcul

des bénéf. forfaitaires(exploitants-fermiers)

(en E)

Bénéficesforfaitaires à Autres

éléments

Nature des productions(énoncés des tarifs)

Tableaux concernant la viticulture

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«Ouvrir le champ des possibles»16 Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 20 janvier 2017 Éco Nouvelle-Aquitaine

PROMOTION Anne Palczewski, directrice de l’AANA qui réunit les 19 salariés de l’AAPrA, de l’IRQUA et du CREPAL, parle de cette Agence de l’alimentation Nouvelle-Aquitaine qui a les moyens de ses ambitions.

Trois structures de promotion des filières agricoles, l’AAPrA, l’IRQUA et le CREPAL, ont fusionné pour créer l’Agence de l’alimentation Nouvelle-Aquitaine (AANA). A-t-il été facile de réunir leurs missions ?Anne Palczewski, directrice de l’AANA : La fusion, bien préparée, donne l’impression qu’elle allait de soi. Or, ces structures qui ont donné nais-sance à l’AANA n’avaient pas les mêmes missions. Le CREPAL, dans le Limousin, dépendait des Chambres d’agriculture et travaillait à la promotion des SIQO (Signes officiels de qualité et d’origine) des filières viandes et pommes. L’IRQUA, de Poitou-Charentes, était un institut

de qualité accompagnant les filières de l’amont. L’APrAA, en Aquitaine, était l’interlocu-trice des filières agricoles et agroalimentaires, amont et aval réunis, sur les manifestations nationales, à l’export. Les trois structures, réunies depuis le 1er janvier, vont bénéficier d’une riche complémentarité.

Y aura-t-il beaucoup de changement dans les missions que menaient ces structures ?Nos actions en cours seront menées à terme. Nous avons déjà conduit des projets ensemble, comme la promo-tion de nos produits sur le Salon international de l’agriculture l’an dernier. Nous y retournons cette année sous la bannière commune, forte de nos 212 produits sous signes officiels

de qualité. L’AANA a été placée sous le signe de l’alimentation de façon à élargir ses compé-tences. Toute cette année, nous irons à la rencontre d’acteurs des filières qui ne relèvent pas de l’agriculture mais qui ont un lien étroit avec l’alimentaire.

Vous pensez à quelles filières ? À ces filières, nombreuses en Nouvelle-Aquitaine, qui s’agrègent autour de la gastro-nomie, des arts de la table. Nous allons travailler avec le laboratoire de la porcelaine de Limoges et poursuivrons avec les couteaux de Nontron, le linge basque, la charentaise, qui a aussi à voir avec l’idée de confort et de bien vivre. Ce sont des productions identitaires, mettant en œuvre des savoir-faire à protéger, à promouvoir,

Anne Palczewski aux côtés de Jean-Pierre Raynaud, président du conseil d’administration transitoire de l’AANA.

un axe que nos nouvelles compétences, grâce notam-ment aux ingénieurs qualité de l’IRQUA, nous permettent d’accompagner.

Les compétences de l’AANA s’élargissant, pourrez-vous répondre à toutes les attentes en matière de promotion ? Notre expertise, notre méthodo-logie en la matière sont recon-nues. Avec 19 salariés répartis dans les trois anciennes régions et dans des pôles de compé-tences, l’AANA a les moyens de mener à bien ses nouveaux projets. En fait, la fusion ouvre le champ des possibles. Elle va nous permettre par exemple d’œuvrer à la structuration de

la restauration hors domicile et de l’approvisionnement des cantines en produits locaux. C’est aussi nouer d’autres partenariats pour accompagner les entreprises et les filières agricoles et de l’agroalimentaire sur des marchés en émergence.

Deux prochains rendez-vous ? Le 25 janvier, l’AANA sera portée sur les fonts baptismaux par la Région et son président Alain Rousset. Je citerai aussi So food marketing, en avril prochain à Bordeaux, où une cinquantaine d’acheteurs du grand export rencontreront nos entreprises.

Propos recueillis par Nelly Fray

(Ph.

D. R

.)

Cotation des vinsCourtiers de Bordeaux, semaine du 16 au 20 janvier 2017

VIN DE FRANCEVSIG ROUGE 60/70

VINS ROUGES RÉCOLTE 2016 RÉCOLTE 2015 RÉCOLTE 2014

BORDEAUX 1100/1250 1200/1300

BORDEAUX ROSÉ 1100/1250BORDEAUX SUPERIEUR 1300/1400COTES 1300/1400 1300/1400

GRAVES 1750/1900

MEDOC 1900/2200

SAINT-EMILION 3700/3900SATELLITES St Emilion 2700/2900LALANDE DE POMEROL 3700/4000

VINS BLANCS RÉCOLTE 2016 RÉCOLTE 2015 RÉCOLTE 2014BORDEAUX 950/1250ENTRE DEUX MERS 1150/1250 GRAVES 1600/1700GRAVES SUPERIEURES 1900SAUTERNES 5000/5300

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Les algues au secours de la vigne

17 Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 20 janvier 2017 Économie

INNOVATION Dans la lutte contre les maladies par l’utilisation de bio-pesticides, l’entreprise française ImmunRise Biocontrol entre dans une phase déterminante.Ce vendredi 13 janvier, le président du conseil régio-nal Nouvelle-Aquitaine, Alain Rousset, était en visite à Pessac-Bersol, sur le site de l’entreprise ImmunRise Biocontrol. Une entreprise dont l’aventure a commencé en 2015, par la volonté de Laurent de Crasto et Lionel Navarro de se lancer dans l’identification de solu-tions de biocontrôle dans l’agri-culture. Le tout en orientant les recherches vers l’océan et les micro-organismes marins.Dans l’air du temps, l’entreprise cherche donc à produire des bio-pesticides, en opposition aux pesticides de synthèse utili-sés actuellement. Si l’entreprise ImmunRise est basée à Paris pour ses activités de recherche fondamentale, Pessac héberge ImmunRise Biocontrol, qui se situe sur le développement. Au cœur de son marché potentiel futur, puisque les traitements concernent particulièrement la viticulture.

Un travail sur la duréeLaurent de Crasto, président-directeur général de l’entre-prise, revient sur les étapes

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de la production de ces micro-algues. Des organismes aqua-tiques encore méconnus de l’Homme pour la plupart. «On cherche tout d’abord à iden-tifier et cultiver des souches de micro-algues souvent inconnues. On le fait grâce à des prélèvements d’eau de mer, puisqu’on a la chance d’avoir l’océan à côté», explique Laurent de Crasto.Les souches de micro-algues sont isolées et cultivées dans des grands bacs de 120 l, instal-lés dans une salle fermée et chauffée pour favoriser la repro-duction. À la fin de ce travail,

«on regarde pour chaque micro-algue si celle-ci produit des molécules d’intérêt. Pour voir leurs effets, on fait des tests sur des cultures clés», précise encore le PDG.

Tests concluants pour la vigneC’est en septembre 2015 que l’entreprise ImmunRise fait un premier pas en avant avec l’identification de l’extrait D, dont les tests effectués sur la fusariose des blés montrent des résultats intéressants. Comme à chaque fois, la société met alors cette micro-algue en

culture puis en envoie à l’INRA Bordeaux, où les tests sur des maladies de la vigne sont, eux aussi, concluants.«On a identifié une micro-algue, l’extrait D. Mais il faut que celle-ci soit élevable, c’est-à-dire facile à manipuler, peu sensible. Car derrière, c’est le défi industriel qui se pose», ajoute Laurent de Crasto. C’est à cette nouvelle grande étape que fait face ImmunRise aujourd’hui. Si les tests ont démarré en plein champ depuis le printemps 2016, l’entreprise est en effet lancée dans un long et coûteux processus de déve-loppement… «On a tenu deux ans, avec un budget de seule-ment 150 000 euros et beau-coup de bonne volonté. Mais

Alain Rousset accueilli par le PDG Laurent de Crasto, et une chercheuse d’ImmunRise dans les locaux de recherche de Pessac.

Et aussiDes espaces de travail collaboratifs dans les agences Groupama Groupama Centre-Atlantique lance, en collaboration avec base 10, application de partage d’espaces de travail, une initiative encore inédite sur ce territoire. Pour la première fois en France, le groupe d’assurance mutualiste met les espaces de travail disponibles au sein de ses agences à la disposition des utilisateurs de base 10. Les agences Groupama de Charente-Maritime et de l’Indre sont les premières à se muer en tiers-lieux ouverts à tous. Ce nouveau partenariat permet ainsi à tous, clients Groupama ou non, d’aller travailler dans les bureaux ou les salles de réunion de l’un des premiers assureurs de la région. En s’associant à base 10, une start-up girondine, Groupama Centre-Atlantique souhaite affir-mer sa proximité sur les territoires, mettre en avant ses valeurs mutualistes et répondre à une problématique concrète autour de l’éclatement de l’organisation du travail. «Nous sommes très attentifs aux initiatives de start-up issues de l’économie sociale, collaborative et digitale. En nous associant à la plateforme base 10, nous nous inscrivons pleinement dans la dynamique de l’économie du partage. Nous entendons en effet expérimenter et développer de nouveaux usages innovants avec la volonté d’accompagner la mutation digitale qui s’opère dans le monde du travail, en capitalisant sur notre ancrage territorial qui fait notre force et notre différence» déclare Bruno Goichon, secrétaire général de Groupama Centre-Atlantique. L’application gratuite permet de réserver à la demi-journée deux types d’espace avec une tarification accessible : le bureau à 15 euros HT et la salle de réunion à 3 euros HT par place possible. À terme, l’objectif est de pouvoir développer largement l’offre à l’ensemble de la région Centre-Atlantique.

on a un besoin de 2 millions d’euros pour traverser les trois prochaines années» estime le PDG. Car ImmunRise n’est pas arrivé au bout. Il va falloir répéter les tests en plein champ sur plusieurs campagnes pour ensuite demander une autori-sation de mise sur le marché.

La phase industrielleIl va aussi falloir affiner encore les connaissances sur la biolo-gie de cette micro-algue. «Il faut l’étudier au maximum, pour développer un outil industriel adapté du mieux possible à sa production. Il faut se projeter pour être capable de vendre ensuite un produit aux agri-culteurs qui sera plus intéres-sant en termes de coût que les produits actuels» complète Laurent de Crasto. Les résultats en valent la peine. La micro-algue en question est en effet efficace contre la fusariose des blés, mais aussi deux grandes maladies de la vigne, le mildiou et le botrytis. Sans oublier la tavelure du pommier, l’une des principales maladies de cette production. Pour mener à bien sa levée de fonds, ImmunRise B i o c o n t ro l a l a n c é u n e campagne de crowdfunding.

Sylvain Desgroppes

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18 Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 20 janvier 2017 Société

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Compensation écologique à grande vitesseLGV Le projet de la nouvelle ligne à grande vitesse entraîne l’acquisition de près de 3 000 ha boisés ou non, dont des espaces agricoles. Revue de détail des solutions pour les propriétaires.La compensation écologique de l’installation de la Ligne à Grande Vitesse Sud-Europe peut intéresser les propriétaires-riverains. Pour les propriétaires qui possèdent des parcelles dans les zones ciblées, deux solutions sont proposées. Ils peuvent soit vendre la parcelle au prix du terrain agricole ou forestier à la SAFER qui le rétrocédera au concession-naire pour mettre en place une gestion écologique du site par le Conservatoire d’Espaces Naturels durant toute la durée de la concession, à savoir jusqu’en 2061, soit convention-ner avec le concessionnaire.

Contre rémunérationLa convention signée entre l’exploitant, agricole ou fores-tier (propriétaire ou non), de la parcelle et le concessionnaire de la ligne permet à ce dernier d’être rémunéré en échange de la mise en place d’une gestion favorable à l’environnement sur la parcelle. En forêt par exemple, il peut s’agir de laisser évoluer librement quelques arbres pour créer un milieu favorable au développement d’un grand nombre d’espèces animales et végétales (chauve-souris, insectes, etc.). Dans les

prairies, on peut décaler la date de fauche pour permettre aux différentes espèces inféodées à ce milieu de finir leur dévelop-pement (fauche fin juillet). Ces aides sont non négligeables et peuvent permettre à certaines exploitations de mieux accom-pagner leur changement de pratiques et la diversification de

leur assolement, notamment pour augmenter les surfaces en prairies ou créer des infras-tructures agro-écologiques de type haie bocagère ou ripisylve.

Compensation et volontariatI l est impor tant de noter que l es compensa t ions

La vallée de la Saye et du Meudon a été identifiée comme espace prioritaire dans un premier temps.

Le Groupe Crédit Agricole vient d’ouvrir sa Maison de l’Immobilier au 1 place des Quinconces, à Bordeaux, qui regroupe les équipes de la caisse régionale, de sa filiale Square Habitat et du promoteur Crédit Agricole Immobilier. Promotion et prescription immobilières, transaction dans le neuf et l’ancien, syndic, gestion locative, conseil patrimonial en ingénierie immobilière : ce nouvel espace réunit 75 professionnels. Une configuration inédite dont l’ambition est de faciliter le parcours des particuliers et des entreprises dans leur projet immobilier.

Le temps d’une image

19 Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 20 janvier 2017 Société

environnementales reposent sur le volontariat et que les propriétaires ciblés ont le choix de vendre, de conventionner ou de ne rien faire. Dans un premier temps, le Conservatoire d’Espaces Naturels a identifié la vallée de la Saye et du Meudon comme espace prioritaire sur lequel

l’effort de compensation doit être aujourd’hui porté.

En effet, si ce réseau hydrogra-phique est coupé en plusieurs points par la LGV SEA sur les communes de Lapouyade, Laruscade et Cavignac, c’est bien l’ensemble de la vallée qui est proposé comme territoire d’intervention. Dans un second temps, ce sont les landes sèches et humides du Blayais et de Saintonge qui ont été ciblées pour leur grand intérêt environnemen-tal . Les communes ainsi ciblées sont les suivantes : Laruscade, Lapouyade, Saint-Christoly -de-Blaye, Saint-Mariens, Saint-Savin-de-Blaye, Saint-Yzans-de-Soudiac et Tizac-de-Lapouyade.

Sur ce territoire, le travail d’ani-mation foncière est en cours et sera terminé dans le courant de l’année 2017.

Et encore

LGV : le projet de compensation écologique Avec 340 km de ligne nouvelle entre Tours et Bordeaux, la Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique est l’un des plus importants projets ferroviaires à l’échelle européenne. Il touche 3 régions, 6 départements et s’étend sur 29 km en Gironde.Ce projet entraîne l’acquisition de près de 3 000 ha boisés ou non, dont des espaces agricoles. Outre les protocoles d’indemnisation pour les propriétaires et exploitants impactés directement par l’emprise directe de la LGV, la COSEA, société concessionnaire de SNCF réseau, doit mettre en place un dispo-sitif de mesures compensatoires en échange de la dérogation à l’interdiction de destruction d’espèces animales et végétales protégées et d’habitats d’espèces protégées prévues dans le cadre réglementaire. En Gironde, le concessionnaire doit définir des mesures compensatoires pour 55 espèces dont 48 espèces animales et 7 espèces végétales. Ces espèces sont principalement associées aux zones humides et aux milieux forestiers. La plus emblématique en Gironde est le vison d’Europe. L’effort de compensation est donc porté sur les prairies humides, les cours d’eau et les forêts alluviales.Ce projet est mené en partenariat entre la Chambre d’agri-culture de Gironde, la SAFER et le Conservatoire d’Espaces Naturels. Ce dernier a ciblé un territoire proche de l’ouvrage mais pas dans son emprise directe, dont le potentiel de présence des espèces à compenser ou de recolonisation du secteur est garanti et justifié.

ContactChambre d’agriculture de la Gironde,

service Territoires tél. 05 56 79 64 12

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Influenza aviaire : les mesuresGRIPPE Après une rencontre avec les éleveurs, le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll a annoncé agenda et mesures pour juguler la crise de l’influenza aviaire.Le ministre de l’Agriculture a fait le point sur les mesures d’abattage préventif des palmi-pèdes, lors d’une conférence de presse le 19 janvier. Il a annon-cé que les premières indemni-sations liées à cette mesure seront versées début mars, selon des modalités proches de l’an dernier (un forfait par canard en fonction de l’âge et du poids) mais qui restent à préciser. Le montant total devrait représenter plusieurs dizaines de millions d’euros, estime le ministre. Le solde des indemnisations versées lors de la précédente crise devrait être versé en avril (environ 30 % du total) avec une priorité donnée aux éleveurs à nouveau touchés. Ceux-là pourront béné-ficier de taux nuls pour leurs prêts de trésorerie, dès que les évaluations des indemnisations seront réalisées. Présent lors de la conférence de presse, le président de l’interprofession du foie gras (Cifog), Christophe Barailh, s’est félicité de cette annonce «rassurante» dans un

contexte «anxiogène». Il a réitéré son soutien à la stratégie de lutte choisie par le ministère, alors qu’une manifestation était organisée à Mont-de-Marsan, contre les mesures de dépeu-plement. «Ces mesures sont fortes, ont un impact fort, mais elles sont nécessaires et indis-pensables», a-t-il expliqué.

Limiter les mouvements, analyser les animauxLa veille de cette conférence de presse, le Cifog avait présenté un «plan de sécurisation sani-taire renforcé» qui doit être examiné par le ministère de l’Agriculture dans les prochaines semaines, et pourrait faire l’objet d’un soutien public. «Dans un mois, nous signerons un proto-cole d’accord sur les moyens à court et long terme» a déclaré Stéphane Le Foll. En présen-tant ce plan, Christophe Barailh a expliqué que l’accent sera mis sur les mouvements d’ani-maux : «il faut rapprocher les animaux, pour limiter les mouve-ments. Cela va nécessiter des

discussions au sein de la filière».Le plan est articulé autour de huit principales mesures : «détecter systématiquement la présence ou non de virus hautement pathogène sur l’élevage avant tout déplace-ment des animaux grâce à des analyses», «mettre en place un système d’alerte sanitaire par les vétérinaires», «rendre obli-gatoire la déclaration de mise en place d’animaux dans tous les élevages» (pour les éleveurs indépendants), «appliquer pour la filière longue la règle d’éle-vage d’animaux d’âge identique dans un site d’exploitation permettant ainsi de réaliser des vides sanitaires efficaces», «définir un accord interprofes-sionnel sur les règles d’élevage», «mettre en œuvre l’audit de tous les producteurs par un organisme indépendant», «sécu-riser les étapes de transport en déterminant un protocole de désinfection et de nettoyage» et «professionnaliser l’activité des intervenants extérieurs».

Les éleveurs déjà touchés en 2016 devraient recevoir les indemnisa-tions en priorité.

Analyses, coût et conséquencesL’une des mesures propo-sées par le Cifog suscite des questions : la mise en place d’analyses préalables aux mouvements de canards, permettant de connaître leur statut sanitaire vis-à-vis de l’in-fluenza aviaire. A priori, cette mesure fait face à deux freins : son coût et ses incidences sur le commerce à l’interna-tional. Son coût est estimé à

2 400 euros par bande pour un élevage moyen d’animaux prêts à gaver, selon la déléguée générale du Cifog, Marie-Pierre Pé. «Nous n’avons pas encore la modalité technique, il va falloir bouger des montagnes» a-t-elle expliqué, après la réunion au ministère, insistant sur l’impor-tance de cette mesure aux yeux de l’interprofession. «Nous ne voulons plus rouler à 130 km/h sur l’autoroute sans phare».

making of Un blanc sec issu de pourriture noble I 23

gérerLe studio de vinification, un lieu d’échange I 44

produireLe « pied à pied », un entretien du sol original I 18

la passion de la vigne et du vin

L’ozone assainit de la vigne au chai

l’astuceUn chariot

motorisé maison I 32

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dossier I 36

numéro 236janvier 2017

Un blanc sec issu de pourriture noble

L’ozone de la vigne au chai

JOURNAL DE DÉFENSE DES INTÉRÊTS AGRICOLES ET RURAUX ET D’INFORMATIONS GÉNÉRALES17, cours Xavier-Arnozan - 33082 Bordeaux cedex - Tél. 05 56 00 73 68 - Fax 05 56 52 47 24 - email : [email protected] LES 1ER ET 3E VENDREDIS DE CHAQUE MOIS - 2,10 F N° 958- 6 MAI 2016

Désormais les pratiques de traitements et les itinéraires techniques devront être adaptés. Les conseillers viticoles et les experts de la chambre d’agriculture sont à votre disposition pour vous accompagner. Notre journal relais leurs conseils. 5 pages a conserver… durablement !

Environnement et santéDes stratégies de traitements plus respectueuses

Gel

Le gel a touché certains vignobles de la Gironde cette semaine. Tous les conseils techniques sont dans le vignoble à la loupe.

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Matinée des œnologuesLes innovations

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Filière Les batailles du CIVB

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Marché du vinLes tendances

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AGRICULTEUR Exploitation individuelle Société SAU : ha Vigne (ha) :

Céréales (Ha) :

Nombre de vaches laitières :

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DossierP. 20-29

Où va l’agneau ?

Alexis Gabillaud en Vendée Le Gaec a misé sur l’organisation

du travail et la génétique P. 30

Coûts de productionEn Espagne, l’alimentation pèse plus que le travail P. 36

Union européenneUn élevage ovin solideavec une PAC forte P. 6

DécouvrirS’informer Produire

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DossierP. 20-37

Filière en forme à

Capr’inovDans le Maine-et-Loire P. 38

Un robot d’alimentation pour gagner du temps

En Provence P. 48

L’histoire mouvementée du pastoralisme caprin

Assemblée du Cnaol P. 6

Mieux protéger les indications géographiques

ÉleverS’informer Découvrir

Capr’inovCapr’inovAssemblée du Cnaol Mieux protéger les indications géographiques

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Foyers H5N8 en EuropeLa France relève le niveau de risque influenza aviaire P. 4

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Céréales de la fermeLa Cavac se lance dans le canard au grain entier P. 20

Challenger de l’œufCocorette surfe sur la vague alternative P. 28

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I 6

céréalesInnovations sur le deuxième traitement fongicide I 36

essaiUn déchaumeur Kuhnépuré mais robuste I 50

gestionLa convention collectiveen cinq points I 72

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10,30 € • ISSN 2111-8841 numéro 308 • décembre 2016

Quelle place pour les vaccins ?

Organisation de producteursLes AssOP territoriales vont-elles se développer ? P. 8

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Dossier

lait.reussir.fr

Comprendre

Robot de traite Augmenter le nombre de litres traits par stalle P. 48

Produire

Au Gaec Guines« Notre changement de système nous a sauvés » P. 58

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JOURNAL DE DÉFENSE DES INTÉRÊTS AGRICOLES ET RURAUX ET D’INFORMATIONS GÉNÉRALES

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PARUTION LES 1ER ET 3E VENDREDIS DE CHAQUE MOIS - 2,50 F N° 965 - 23 SEPTEMBRE 2016

Les vendanges se déroulent sous de bons auspices avec un potentiel qualitatif élevé.

L’optimisme est de rigueur pour le millésime 2016

Vendanges

Rendements et qualité

au rendez-vous

Fermages

L’indice du fermage pour les terres

nues et les bâtiments est paru le

19 septembre. Il s’élève à 109,59.

Vinitech-SifelPalmarès de l’innovation

CUMANouvelle station de traitement

BléLes variétés à choisir

p. 10p. 11

p. 12/13

p. 9

p. 14

Les vendanges se déroulent sous de bons auspices avec un potentiel qualitatif élevé.

L’optimisme est de rigueur pour le millésime 2016

Vinitech-SifelPalmarès de l’innovationNouvelle station

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Tél. Mob. Année de naissance E-mail

Mode de paiement : Chèque bancaire ou postal (à l’ordre de L’Avenir Aquitain)

Virement bancaire (sur le compte de la SARL SEDIGA)

IBAN : FR76 1330 6000 1300 2734 7300 054BIC : AGRIFRPP833BANQUE : Crédit Agricole AQUITAINE

Date et signature :

BULLETIN D’ABONNEMENT

outils de repaillagerepaillage

porc.reussir.fr

DossierP. 20-31

LisierDe la résorption à la valorisation

SCEA Riou à Plounéventer Le bâtiment allie performances et environnement P. 32

Forum BoehringerRaisonner la lutte contre le SDRP au cas par cas P. 38

Hanovre, AllemagneEurotier, le plus grand salon de l’élevage au monde P. 6

Produire PartenaireS’informer

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à la valorisationà la valorisationà la valorisation

SCEA Riou à Plounéventer Le bâtiment allie performances et environnement P. 32

Forum BoehringerRaisonner la lutte contre Raisonner la lutte contre le SDRP au cas par cas P. 38P. 38

Hanovre, AllemagneEurotier, le plus grand salon de l’élevage au monde P. 6

Produire PartenaireS’informer

10,30 € • ISSN 1260-1799 numéro 243 • décembre 2016

bovins-viande.reussir.fr

P. 14-23

Didier Guériaux, DGAL « Une approche européennepar sérotype contre la FCO »

Savoir

P. 14-23Massif centralCinq scénarios pour 2050

Découvrir

Projet Life Beef Carbon Julien Boulet veut réduireson empreinte carbone

Prise en mainLe tracteur Valtra N114e à l’aise dans tous les travaux

S’équiperP. 11 P. 24 P. 48

facebook.com/aveniraquitain

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20 Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 20 janvier 2017 Société

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Inscrivez-vous aux ateliers de formation

21 Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 20 janvier 2017 Social

Le TESA peut être utilisé par tous les employeurs agricoles, quel que soit leur secteur d’activité professionnelle et leur effec-tif salarié. Il est particulière-ment adapté pour recruter des travailleurs saisonniers ou dans le cadre d’un accroissement temporaire d’activité pour un contrat n’excédant pas 3 mois. Il permet aussi de remplacer un salarié absent, le chef ou le collaborateur d’exploitation / d’entreprise, un aide familial ou un associé d’exploitation.

Vers l’utilisation du TESA en ligneVous aviez l’habitude d’utiliser le TESA papier pour effectuer vos formalités ? Ces carnets ne seront plus utilisables à compter du 1er avril 2017 ! En effet, devant la progression

de la dématérialisation (96 % des TESA sont dématériali-sés), les TESA papier ne sont plus mis à jour et n’intègrent plus les changements de la réglementation.C’est donc le moment de passer au TESA en ligne et de profiter de ses nombreux avantages : • un gain de temps : les informa-

tions relatives à vos salariés déclarés sont conservées. Vous allégez ainsi votre saisie en cas de nouvelle embauche de ces salariés.

• des démarches simplifiées : vous disposez d’un registre unique du personnel consul-table à tout moment. Vous pouvez intervenir sur ce registre et modifier les infor-mations saisies.

• un accompagnement person-nalisé : des informations, une aide en ligne et un tutoriel

vous guident tout au long de votre saisie.

Ce service est accessible dans «Mon espace privé» sur le site internet de la MSA Gironde. Si vous n’avez pas encore créé votre compte, cela ne vous pren-dra que quelques minutes.

Des ateliers pour se familiariserSoucieuse d’accompagner au mieux les employeurs agricoles, la MSA Gironde vous propose d’assister à des ateliers de formation pour découvrir et utili-ser le service en ligne TESA et profiter ainsi de démonstrations d’utilisation. Un conseiller sera à votre disposition pour répondre à toutes vos questions sur les services en ligne dédiés aux professionnels agricoles et vous conseiller.

TESA EN LIGNE Avec le TESA, la MSA vous propose une solution pour simplifier vos démarches liées à l’embauche et l’emploi de vos saisonniers.

Et encore

11 formalités en quelques clics Avec le TESA, vous effectuez six formalités au moment de l’embauche de votre salarié en une fois : • La déclaration préalable à l’embauche (DPAE) • L’inscription sur le registre unique du personnel (RUP) • Le contrat de travail • La demande de bénéfice des exonérations de cotisations

patronales pour l’emploi d’un travailleur occasionnel • Le signalement au service de santé au travail • L’immatriculation du salarié…

… et cinq formalités à l’issue de la relation de travail : • Le bulletin de paie • L’attestation Pôle Emploi • La déclaration trimestrielle des salaires • La conservation du double du bulletin de paie • La déclaration annuelle des salaires à réaliser auprès

des services fiscaux.

Avec le TESA, vous n’avez pas à déclarer aux impôts les rému-nérations que vous avez versées pour les salariés embauchés. La MSA transmet directement les informations nécessaires à l’administration fiscale à partir de vos déclarations.

ATELIERS DE FORMATION «TESA EN LIGNE» Ces ateliers se dérouleront aux dates et lieux suivants :• Mercredi 8 février – Agence MSA de Blaye • Jeudi 9 février – Agence MSA de Blaye • Mercredi 15 février– Agence MSA de Lesparre • Mardi 7 mars – Agence MSA de Libourne• Mardi 15 mars – Langon • Mercredi 16 mars – Langon Inscription et renseignements auprès de la MSA Gironde par téléphone : 05 56 01 83 00

Améliorer la prévention du cancer du col de l’utérusDu 22 au 28 janvier 2017, la 11ème semaine européenne de prévention et de dépistage du cancer du col de l’utérus, sera l’occasion pour l’INCa de lancer sa campagne d’information sur le dépistage de ce cancer, en partenariat avec la MSA, la CPAM, le RSI et le Ministère en charge de la santé. Chaque année en France, le cancer du col de l’utérus provoque près de 1 000 décès. Pourtant, grâce au dépistage, il est possible de détecter des lésions précancé-reuses et cancéreuses du col et ainsi de prévenir l’apparition d’un cancer ou de le soigner. Actuellement, près de 40 % des femmes en France ne réalisent pas de frottis. Une sous-parti-cipation très marquée à partir de 50 ans, puisque 48 % des

femmes de 50 à 65 ans ne réalisent pas de frottis (contre 33 à 35 % dans les classes d’âge précédentes). Pourtant, l’incidence et la mortalité sont assez élevées pour les femmes de cette tranche d’âge.

Pourquoi se faire dépister ?Vous pouvez vous sentir en pleine forme mais avoir développé une lésion. Quand vous en ressentez les symptômes, le cancer est déjà souvent à un stade avancé et difficile à guérir. Il est donc important de faire le dépistage du cancer du col de l’utérus par frottis de façon régulière, tous les 3 ans. Grâce notamment au dépistage, le cancer du col de l’utérus a régressé de moitié en France depuis 35 ans.

Quand se faire dépister ?Le dépistage par frottis est recommandé pour les femmes âgées de 25 à 65 ans, tous les trois ans. Actuellement, il repose sur l’initiative du gynécologue, du médecin traitant ou de la sage-femme, qui peut aussi réali-ser cet examen.

La prise en charge de l’examenLe coût du frottis comprend le prix de la consultation à laquelle s’ajoute 15,40 euros pour la lecture du frottis. Il est pris en charge dans les condi-tions habituelles par la MSA (70 %). Le reste est remboursé par l’organisme complémen-taire (mutuelle, complémentaire santé…).

ATTENTION > BULLETIN DE SALAIRE POUR UN TESA À CHEVAL SUR DEUX MOIS : DU CHANGEMENT !Le bulletin de salaire établi via le TESA en ligne pour un salarié doit être effectué pour chaque mois civil. Ainsi, si un salarié a travaillé sur une période «à cheval» sur deux mois civils, vous devrez effectuer deux déclarations distinctes. Par exemple, si vous avez embauché un salarié du 15 janvier 2017 au 10 février 2017, vous devrez effectuer : un bulletin de salaire allant du 15 au 31 janvier 2017 et un autre allant du 1er au 10 février 2017.

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22 Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 20 janvier 2017 Petites annonces

Édité par la SARL SEDIGA

17, cours Xavier Arnozan 33082 Bordeaux Cedex

Gérants :

Joël BONNEAU - Patrick VASSEUR

Directeur de la publication :

Joël BONNEAU

Directeur délégué

Rédacteur en Chef

Alain MONGET

Secrétariat de rédaction

Myriam ROBERT

Secrétariat et publicité régionale :

17, cours Xavier Arnozan 33082 Bordeaux Cedex

Tél. 05 56 00 73 68 - Fax 05 56 52 47 24

E-mail: [email protected]

Régie Nationale

RÉUSSIR - Tél. 01 49 84 03 30

Composition :

KA2 Communication - Bordeaux

Imprimerie :

Pyrénées Presse Pau

6/8 rue Despourrins 64000 PAU Cedex

Abonnement annuel 52 e (22 numéros, bi-mensuel)

ISSN : 0300-2942

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40 – AV canards de Barbarie. Tel : 05 58 98 25 64 ou 06 77 80 78 59

VÉHICULES24 – AV Opel Frontera 4 x 4 ess., sans C.T., pour pièces, 4 pneus quasi neufs 245 x 16, 750 e. Tél. 05.53.28.83.92. H.R.

FONCIER47 RECHERCHE exploitation agricole de 30-50 ha sans maison d'habitation Tél 06.85.41.87.67

33- Donne à bail terre à vocation viticole sur la commune de Lamarque 13 Ha.Tél : 06.11.85.21.04

ACHAT47 CHERCHE broyeur axe horizontal fléau 160 2m tacot 1900 191 5 dans grange Tél 07.71.12.03.83 HR

Si une offre ou une demande vous intéresse, veuillez contacter : ADEFA GIRONDE Espace Kennedy 69, avenue Kennedy 33700 MERIGNAC Tél : 05 56 52 84 09 - Fax : 05 56 48 94 74 [email protected] Heures d'ouvertures : 9h-17h du lundi au vendredi

L’ADEFA Gironde recherche : > ARSAC– Viticulture - Agent tractoriste

en viticulture h/f - Réf : OVI97275-33 Formation souhaitée : IndifférentExpérience souhaitée : Expérience sou-haitée (savoir-faire) entre 1 et 5 ansSalaire : Catégorie C de la convention collective de la GirondeDescriptif : Une propriété viticole, grand cru classé Margaux, recherches ses 3 vignerons(nes) tractoristes (H/F). Vous serez amené(e)s à effectuer tous les travaux mécanisés (rogner, écimer, travail du sol, traitement...) de mars à octobre. L'hiver vous serez chargé(e)s de tailler la vigne. Possibilité de formation en interne. Vous êtes motivé(e), rigoureux(se), consciencieux(se) et souhaitez vous inscrire durablement dans ce milieu.Condition : 3 contrats CDD de 12 mois

> ST LAURENT-MEDOC - Viticulture – Second d’exploitation h/f Réf : OVI097258-33

Formation souhaitée : BACExpérience souhaitée : Expérience impé-rative (autonomie) Entre 1 et 5 ansSalaire : Selon profil et compétencesDescriptif : Une propriété viticole de 25 hectares sur Saint Laurent Médoc, recherche son second d'exploitation (H/F). Vous maîtrisez toutes les tâches manuelles de la vigne (taille, épamprage, levage...) ainsi que tous les travaux méca-nisés (conduite de tracteur interligne et enjambeur). Vous assurerez également les travaux du chai (vinification, souti-rage...). Une expérience en tant que chef d'équipe serait un plus.Condition : CDI temps plein

> ORDONNAC– Viticulture - Agent tractoriste en viticulture h/f Réf : OVI097281-33

Formation souhaitée : Indifférent

Expérience souhaitée : Expérience sou-haitée (autonomie) Entre 1 et 5 ansSalaire : Selon profil et compétencesDescriptif : Une exploitation familiale de 30 ha, en Médoc, proche Lesparre, recherche son agent viticole polyvalent (H/F) motivé(e) et expérimenté(e) pour rejoindre son équipe. Vous réaliserez tous les travaux de la vigne (taille, travaux en vert, sécaillage...) et mécanisés (conduite d’enjambeurs, traitement...). Certi-phyto valide serait un plus. Vous serez amené(e) ponctuellement à aider au chai (période de vinification, assemblage, soutirage...)Condition : CDD 6 mois Temps plein

> EYSINES – Maraîchage - Agent de conditionnement h/f Réf : OMA097301-33

Formation souhaitée : IndifférentExpérience souhaitée : Expérience sou-haitée (savoir-faire) < 1 anSalaire : SMICDescriptif : Groupement de producteurs secteur Bordeaux Métropole, recherche son préparateur de commande H/F polyvalent. Vous serez en charge de la préparation des commandes sur site, livraison de celles-ci.Condition : CDD de 3 mois -35 h par semaine

> ST EMILION- Viticulture - Agent de chai h/f – Réf : OVI096569-33

Formation souhaitée : IndifférentExpérience souhaitée : Expérience impé-rative (autonomie) Entre 1 et 5 ansSalaire : cat E de la convention collective agricole de la GirondeDescriptif : Pour un Grand Cru Classé St Emilion, vous réaliserez les travaux viti-coles manuels et mécanisés, les travaux de chai, avec perspective d'évolution en responsabilité au chai Viticulture : sur les consignes du responsable vigne vous

réaliserez la taille, sécaillage, travaux en vert, utilisation du matériel interligne, enjambeur, outils pour travaux du sol, rognage, traitements et entretien cou-rant. Formation possible sur certaines compétences, expérience taille et conduite interligne exigée. Chai : sur les directives précises des propriétaires vous réaliserez tous les travaux de la réception à la préparation avant mise en bouteille, dans le respect des démarches qualité/ environnement mises en place et dans un objectif d'évolution en autonomie et responsabilités sur ce poste.Condition : CDI temps plein

L’ADEFA Gironde propose : > Agent de chai h/f - PVI-139332Expérience : : < 1 anMobilité géographique : CantonCompétences : vinification, travail du chai, conditionnementContrat recherché : CDI Temps plein – CDD Temps plein

> Agent de chai h/f - PVI-139668Expérience : entre 1 et 5 ansMobilité géographique : CantonCompétences : conditionnement, travail du chai, vinificationContrat recherché : CDI Temps plein/ CDD temps plein

> Agent viticole h/f - PVI-073817Expérience : < 1 anMobilité géographique : CantonCompétences : travail du chai, travaux en vertContrat recherché : CDD Temps plein

> Agent horticole h/f - PMA-138812Expérience : entre 1 et 5 ansMobilité géographique : CantonCompétences : récolte, rempotage, semisContrat recherché : CDI Temps plein/ CDD temps plein

Pour votre comptabilité, facture acquittée par retour de courrier.

Nom, Prénom ou raison sociale ....................................................................................................................................................................................

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N° appart. ou boîte à lettre - étage - escalier ou service - identité destinataire

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N° de voie ou hameau (ex. Avenue des fleurs)

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Mention spéciale de distribution et n° (ex. BP-TSA-poste restante) ou lieu dit

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Ville ...........................................................................................................................................................................................................................................

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17, cours Xavier Arnozan 33082 Bordeaux CedexTél. 05 56 00 73 68 - Fax 05 56 52 47 24E-mail: [email protected]

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23 Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 20 janvier 2017 Petites annoncesSAFER AQUITAINE ATLANTIQUE

Publication effectuée en application des articles L 141-1, L 141-2, L141-3 et 142-3 du Code Rural

La SAFER se propose, sans engagement de sa part, d’attribuer par rétrocession, échange ou substitution tout ou partie des biens suivants :

GALGON : 1 ha 99 a 64 ca - Marze - Pateau

GOURS : 29 a 81 ca - Pradel

MONTAGNE : 1 ha 04 a 41 ca - Guitard - La picherie

PEUJARD : 4 ha 35 a 80 ca - Au roi des joncs - Le roux est

SAINT-GENES-DE-BLAYE : 3 ha 55 a 29 ca - Derriere la valade - Le sablon ouest - Les clauds

SAINT-GERMAIN-DE-LA-RIVIERE : 98 a 57 ca - Campailley

SAINT-SULPICE-DE-FALEYRENS : 3 ha 49 a 65 ca - Du general de gaulle

AMBES : 29 ha 13 a 70 ca - Grand marais - La cone

EYSINES : 1 ha 42 a 02 ca - De l’estey - Le marais 2 ha 37 a 61 ca - De l’estey - Le marais

FALEYRAS : 2 ha 91 a 36 ca - La truffeyre

– Lamichelle

GENISSAC : 12 ha 38 a 68 ca - Les faures nord - Les faures sud – Miron – Peyfaures

HOURTIN : 7 ha 58 a 78 ca - Moulin de lupian

JAU-DIGNAC-ET-LOIRAC : 8 ha 96 a 08 ca - Aux pirouettes - De dignac - De l’eglise – Lamale - Les avents - Vignes vieilles

LISTRAC-MEDOC : 15 ha 45 a 24 ca - A sissant - Au chemin royal - Au pradeau - Aux aubaredes - Aux demoiselles – Berniquet - Berniquet-nord - Cap de bost - Champ de la croix ouest - Champ de la grele - Champ de laulan est - Champ du moulin - Champs de gayon - Derriere berniquet – L’abandon - La ruade sud - La ruade-nord - Le vergne - Le videaux 5 a 39 ca – Barbat

NERIGEAN : 3 ha 31 a 58 ca - Pique lac

PAUILLAC : 3 a 38 ca - Saint lambert

1 ha 40 a 14 ca - Barbe de gat – Daubos - De la salle des fetes - La carreyre - Les gressons - Les trillots - Pres des forts - Saint lambert

PRIGNAC-EN-MEDOC : 2 ha 27 a 20 ca - Prises de barriere

RIONS : 25 a 30 ca – Fontanille

SAINT-AVIT-SAINT-NAZAIRE : 1 ha 59 a 11 ca - Champ des marais - La rigaude - Le claud nord - Petit champ

SAINT-LAURENT-MEDOC : 10 ha 04 a 20 ca – Cach

SAINT-SULPICE-DE-FALEYRENS : 1 ha 97 a 60 ca Terre de grand et 2 ha 21 a 65 ca Les grandes versannes

SAINT-VINCENT-DE-PAUL : 43 ha 93 a 61 ca - La galliasse sud – Lacone - Le matras-sat - Le ruat

VERTHEUIL : 7 a 49 ca – Piquet

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Les personnes intéressées devront manifester leur candidature par écrit au plus tard le 04/02/2017 à Safer Aquitaine-Atlantique, 16 Avenue de Chavailles CS 10235 33520 BRUGES Cedex , Tél. : 05.56.69.29.99, où des compléments d’information peuvent être obtenus.Cet avis ne saurait en aucun cas être considéré comme un engagement de la SAFER à l’égard des candidatsVous pourrez retrouver toutes ces publications sur le site internet de la SAFER Aquitaine Atlantique : www.saferaa.fr

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Prix pour une prestation à l’année, 0,65€ par pied, en fonction de l’etat de la vigne, comprenant :- Taille (divers types)- Tombée des bois- Pliage- Deux épamprages- Deux levages

Contact et DevisMr Courneau

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Écrans : attention aux yeuxSANTÉ Les écrans font partie intégrante de notre vie et nous passons énormément de temps à les fixer. Des règles simples sont à respecter pour éviter qu’ils ne maltraitent notre vue.Ordinateurs, smartphones, tablettes, téléviseurs, consoles de jeux, les écrans ont envahi notre quotidien. Ils sont souvent utilisés sans modération, ce qui n’est pas sans conséquences sur notre santé. La vue est la première à être sollicitée. Pour cette lecture de près, nos yeux doivent faire un important effort d’accommodation, pour passer de la vision de loin à la vision de près. Il est donc courant de ressentir une fatigue visuelle. Ce n’est pas tant l’écran de l’or-dinateur qui en est responsable, mais le temps prolongé que nous passons dessus. Quand nous lisons sur un écran, nos yeux ne clignent pas assez et ils finissent par s’assécher par manque de larmes, c’est ce qui provoque des sensations de brûlure et des irritations. Ce problème est exacerbé par la position que nous occupons devant notre ordinateur. Quand nous regardons l’écran, droit devant nous, nos yeux sont grands ouverts, bien plus que si nous lisions un livre. Une plus grande surface de l’oeil est donc exposée et il sèche plus rapide-ment. Les troubles oculaires qui traduisent une fatigue visuelle peuvent aussi se manifester par des sensations de pico-tements, de démangeaisons, avec parfois des yeux rouges, un larmoiement ou une irrita-tion au bord des paupières. Des douleurs sourdes peuvent être

ressenties derrière les yeux. Les globes oculaires sont doulou-reux quand on appuie dessus à travers la paupière. Des maux de tête peuvent même appa-raître. La fatigue visuelle peut persister après le travail et s’accroître en fin de semaine, mais elle s’améliore durant le week-end et les vacances. Cette fatigue visuelle peut toutefois avoir des répercussions sur le comportement.

Limiter la fatigue visuelleLes heures passées devant u n é c r a n n e s o n t p a s

responsables , se lon les études réalisées et les avis de différents spécialistes, des troubles visuels. Elles peuvent par contre révéler des défauts de la vue passés jusqu’alors inaperçus. Il s’agit générale-ment de l’hypermétropie ou de l’astigmatisme. Cependant, certains spécialistes estiment que les ordinateurs pour-raient être responsables d’un nouveau schéma d’apparition de la myopie. Il est en effet de plus en plus fréquent de la voir apparaître durant la vingtaine ou la trentaine. Forcer nos yeux à se concentrer sur des petites lettres en regardant droit devant

Pour limiter la fatigue visuelle, l’écran doit être placé à une distance de 50 à 80 cm des yeux.

Quelques semaines après le succès de sa version parisienne, Blaye au Comptoir prépare son retour à Bor-deaux pour une édition exceptionnelle qui marquera le 10e anniversaire de l’opération. Les jeudi 2 et vendredi 3 février, ce seront 50 vignerons de Blaye Côtes de Bordeaux qui s’installeront dans 50 établissements parte-naires (restaurants, bars à vins, cavistes) pour venir à la rencontre des amateurs de vin. Objectif : faire (re)découvrir les vins de l’appellation, avec toute la convivialité qui caractérise cet évènement. Tous les participants sont sur comptoir-bordeaux.vin-blaye.com

Le temps d’une image

24 Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 20 janvier 2017 Société

nous peut accentuer la tension des yeux et favoriserait l’appa-rition de la myopie.Quelques règles à respecter permettent de limiter la fatigue visuelle. Il est nécessaire de cligner souvent des yeux pour les humidifier. Pour détendre les muscles oculaires, il est

utile de faire des pauses en regardant au loin, en ouvrant les yeux le plus grand possible, ou en les couvrant des paumes de vos mains pendant quelques minutes. L’écran doit être placé à une distance de 50 à 80 cm des yeux. Il doit se situer à une longueur de bras du corps. Le haut de l’écran doit être à hauteur des yeux. Ce dernier doit être placé en face de l’uti-lisateur et non sur le côté. La lumière du jour doit arriver par le côté ; l’écran ne doit pas être placé devant une fenêtre. Il doit être perpendiculaire à la source de lumière. Les filtres antireflet ne sont pas nécessairement une bonne solution car ils peuvent diminuer le contraste et au final gêner la lecture. Ils ne doivent être installés que s’il n’existe pas d’autre possibilité d’aménagement. Il faut enfin régler l’intensité et le contraste de l’écran de tous les appa-reils en fonction de la lumière ambiante et privilégier un affi-chage sur fond clair.

Valérie Godement

Et aussi

Attention à la lumière bleueLe risque lié à la lumière artificielle n’est pas anodin. Une partie de la lumière bleue émise par les LED des écrans des outils numériques est, à long terme, nocive pour les cellules de la rétine. Plusieurs études récentes, notamment de l’INSERM, montrent que l’accumulation de cette lumière bleue pourrait être un facteur de risque de la DMLA, une maladie dégéné-rative de l’œil liée à l’âge. Il existe des verres spécifiques qui protègent de la lumière bleue en filtrant sélectivement la lumière. Ils permettent d’atténuer l’exposition à cette lumière et d’augmenter l’espérance de vie des cellules de la rétine.

Caméras dans les abattoirs : l’Assemblée nationale vote leur introduction dès 2018 Le 12 janvier, les députés ont voté, en première lecture, l’adop-tion de la vidéosurveillance obligatoire dans les abattoirs à partir du 1er janvier 2018. Cette proposition de loi, validée à titre expérimental, cible une meilleure transparence et un contrôle renforcé au sein des 960 établissements de découpe répartis sur le territoire national. D’après le texte, les caméras seront disposées dans les zones où les animaux sont manipulés à savoir les «lieux d’acheminement, d’hébergement, d’immo-bilisation, d’étourdissement, d’abattage et de mise à mort». Les images ne pourront être visionnées que par les services vétérinaires et les responsables de la protection animale. Cette mesure, fruit de longs débats entre élus, a été menée par le député PS et rapporteur Olivier Falorni. Du côté des profes-sionnels de la viande, l’avis demeure beaucoup plus nuancé. «Nous ne sommes pas opposés à la vidéosurveillance sur le principe, mais elle pose certains problèmes juridiques, de droit à l’image pour les salariés filmés et de droit d’accès aux vidéos», argumentait Dominique Langlois, président d’Interbev, avant le déroulement du vote. Le texte devra désormais être examiné par le Sénat après septembre.