Patatras ! Mag' n°8

PAtAtRASPPA tA tR A S

Mai 2014 .GRATUIT

MAG’Le canard « qu’il est à toi ! »

Lyon . Saint-Etienne . GrenobleMensuel ludo-culturel jeunesse

N 8

Graines

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faire ton choix.

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Directeur de publication :Nico Juret

Rédac’ chef :Emmanuelle Berne

Rédacteur-trice(s) :Grégoire Damon, Nico Juret, Annabel Coavoux, Emmanuelle BerneEdwige Planchin

Maquette : Nico Juret

Graphismes et illustrations :La Coulure, Duck, Nico Juret, Emma Lidbury,Faustine Brunet, Max Lewko

Photographie :Romain Carmona

Assistant commercial :Sacha Cagnon

- Dossier pages 4 à 7- Il était une fois . . . Le blé page 8 - Petit cours d'histoire page 10- La Bellle Histoire de Tonton Grégoire IX Des plants et des plans page 14- Ateliers (ré)créatifs : Élevées dans du coton page 19- Emma au jardin : Pas bête, la graine ! page 20- Atelier photo : Au coeur des plantes page 21- La petite rédac' pages 22 à 31- À toi de jouer pages 31 à 35- Les aventures de Dr Chips & Reno pages 36- Quoi de neuf Clémentine ? : La saison des amours page 38- Coups de coeur page 42- Culture page 43- Luttes paysannes page 46- Espèce de sale canard ! page 49- Agenda page 50 - Pat & Compagnie page 57- Jeux page 58 - Infos pratiques page 62

SOMMAIRE

OURS

SOMMAIRENom d'un

tubercule !

Dessin d’Angelina

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Mensuel - Mai 2014 - Imprimé par Rotimpres C/Pla de l’Estany s/n, 17181 Aiguaviva, Girona, Espagne.ISSN 0753-3454 Dépot Légal à parution.

Graphismes et illustrations :La Coulure, Duck, Nico Juret, Emma Lidbury,Faustine Brunet, Max Lewko

Photographie :Romain Carmona

Assistant commercial :Sacha Cagnon

coquille d’ours

+Patatras ! édité par

26, rue Villeroy, 69003 Lyon

association loi 1901

SOMMAIRE

[GRAINE] : Partie de la plante qui après avoir germée permet sa reproduction.

Là, ça y est, c'est le printemps.

Partout la nature explose, foisonne, bourgeonne...

Et tout cela grâce aux graines. Ces petites choses fragiles mais tellement pleines de promesses.

Bonnes ou mauvaises, nous les avons semées dans ce numéro pour que germe en toi des idées printanières.

SOMMAIRE

Patatras ! Mag’ a reçu le soutien de

ÉDITOA

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EDÉFINITION

Dessin d’Angelina

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DOSSIER LEBLA BLABLABLABLA BLA BLA

La graine, c'est la vie !

C’est le joli mois de mai... Le printemps bat son plein depuis deux mois déjà. La nature renaît, les jours ont grandi, la douceur s’est installée. Dans ce dossier, nous allons te parler de plantes et d’environnement et de tout ce qui concerne la terre et l’écologie. Partons pour une petite sortie au vert.

Les graines (ou semences) sont à l’origine des plantes. Sans graines pas de fleurs, ni d’arbres, ni de légumes ! Les graines sont donc essentielles à la diversité de la nature et de l’agriculture ! De nos jours, les graines font l’objet d’un combat entre les grands groupes industriels (qui veulent en garder le monopole) et les petits semenciers et agriculteurs biologiques qui souhaitent préserver la variété des espèces.

Article d’Emmanuelle BerneIllustrations de Nico Juret

Graines

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DOSSIER Eclosion Après la graine vient la fleur, c’est le temps de l’éclosion comme au printemps où tous les bourgeons se mettent à s’ouvrir pour former de jolies floraisons colorées. Cette éclosion permet la formation du fruit ou de la fleur qui contiennent la graine. Graine qui à son tour formera de nouvelles plantes...

Plantes

Pollinisation

L’ensemble des végétaux, que ce soit les arbres ou les fleurs, font partie des plantes. Il y a plusieurs sortes de plantes : les plantes aromatiques comme la menthe ; les plantes médicinales comme l’eucalyptus ; les plantes potagères qui donneront les légumes ou encore les plantes sauvages comestibles comme les noisetiers ou les mûriers.

C’est une des façons pour les plantes à graines de se reproduire, notamment les fleurs. En effet, les plantes se reproduisent grâce au pollen prélevé par les abeilles (ou transporté par le vent) depuis les organes mâles des plantes (les étamines), puis déposé sur les organes femelles d’autres plantes (le pistil).

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Mauvaises herbes

Nature

Ecologie

Ce que les jardiniers appellent « les mauvaises herbes », car elles peuvent gêner la culture, correspond en fait aux graminées qui recouvrent les prés et aux plantes sauvages, souvent comestibles, dont l’ortie. Ce sont donc plutôt de «bonnes herbes».

La nature est composée de la faune (monde animal) et de la flore (monde végétal), changeantes selon l’endroit où l’on se trouve sur la planète et le climat. La nature peut être sauvage, comme dans certaines forêts tropicales, mais le plus souvent la nature est façonnée par l’homme à travers les paysages et l’agriculture.

S’intéresser à la relation entre l’homme et l’environnement, c’est faire de l’écologie ! L’écologie est une manière d’observer et d’étudier la relation entre l’activité des hommes et la nature. Le but de l’écologie est aussi de préserver l’équilibre de la nature, souvent malmené par les activités humaines.

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OGM

Agriculture

Trocs de graines

Biodiversité

La biodiversité désigne la variété du vivant et des espèces dans la nature, qu’elles soient animales ou végétales. La biodiversité est une composante des écosystèmes, systèmes naturels où cohabitent faune et flore et qui se modifient selon le climat.

Pour maintenir la variété des semences, les jardiniers et agriculteurs biologiques organisent souvent des trocs de graines où ils échangent entre eux celles qu’ils ont conservées.

L’agriculture a permis à l’homme de sortir de sa condition de chasseur-cueilleur et de se nourrir en cultivant la terre. De nos jours, l’agriculture s’est éloignée de ses traditions ancestrales pour devenir intensive en utilisant des produits chimiques. L’agriculture raisonnée ou biologique tente de revenir vers une manière de produire des aliments naturels.

Ce terme signifie « Organisme Génétiquement Modifié », comme certains plants de maïs ou de soja. On dit de ces organismes qu’ils sont « transgéniques ». Les semences des OGM sont « stériles », c’est-à-dire qu’elles ne produisent aucune graine. L’agriculteur qui utilise des OGM doit chaque année racheter de nouvelles semences auprès des semenciers industriels.

Que serait l’homme sans moi ? Je peux le dire sans modestie, il ne serait pas grand chose. Vous me trouvez prétentieux ? Écoutez donc mon histoire.

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d

Je suis né dans l’Antiquité d’une graminée sauvage, l’égilope.Et comme j’aime être original, je suis à la fois graine et fruit !

C’est dans une région appelée « Croissant fertile » (aujourd’hui le Liban, la Syrie et le Sud de la Turquie) que j’ai rencontré l’homme. Lui, dit qu’il m’a découvert...

À force de le voir courir toute la journée à la recherche de nourriture, l’idée me vint de me mettre sur son chemin. Oh, il a mis un peu de temps à m’apprivoiser. D’abord, il

Portrait

Article et illustrations de Nico JuretIL ETAIT UNE FOIS,

Le blé

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J.-C

s’est contenté de me récolter ici ou là, moi et mes cousins l’engrain et l’amidonnier. Et c’est, sans le faire exprès, qu’en nous mélangeant, il a commencé à nous transformer et nous rendre plus fort et plus à son goût. C’est la naissance du blé et de l’épeautre.

Puis, quand il a enfin compris qu’il pouvait nous sélectionner et nous transformer, il a inventé l’agriculture. Ainsi, il devenait moins dépendant de la nature pour se nourrir.

Devenant d’un coup un homme moderne, il se mit à inventer toutes sortes de choses : le pain, la semoule mais aussi la sédentarisation et les toits de chaume, l’élevage et également le commerce. (Ce n’est pas pour rien que l’on appelle l’argent « le blé ! »). Bref, grâce à moi, la civilisation est née !

Depuis lors, je suis une des principales sources de l’alimentation en Europe et en Méditerranée. Le riz faisant ce travail en Asie et le maïs en Amérique du sud.

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Le bléD’a

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En quelques millions d’années de vie sur terre, l’homme a progressivement dompté son environnement pour pouvoir subvenir à ses besoins à travers l’agriculture. La nature et les paysages, tels que nous les connaissons aujourd’hui, ont connu de nombreuses transformations. Petit tour d’horizon.

Et l’homme devint agriculteurNos ancêtres préhistoriques étaient des chasseurs-cueilleurs. Leurs sources de subsistance étaient le gibier ramené de la chasse, les poissons issus de la pêche et les baies ou autres plantes comestibles, trouvées dans la nature. Certainement lassé d’être dépendant de la nature, l’homme néolithique inventa l’araire, ancêtre de la charrue. Cette innovation permit de créer l’agriculture, vers 7 000 ans avant J-C, opérant une transformation du milieu naturel et une véritable révolution pour l’humanité.

L’ olivier et la vigneCertes, les céréales telles que le blé, l’orge ou le millet, sont, dès l’Antiquité, une base essentielle de l’alimentation de la population. Toutefois, en Méditerranée, soleil aidant, la culture de l’olivier et de la vigne deviennent des éléments majeurs de l’art de vivre et du culinaire, tout autant que du commerce, et ce grâce à la transformation des olives en huile et de la vigne en vin.

Petit cours d’histoireLa terre, un bien commun en transition

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Petit cours d’histoireLa terre, un bien commun en transition

Et l’homme inventa la charrueInspirée de l’araire, la charrue à roue, tirée par du bétail, fait son apparition en Europe au Xe siècle de notre ère et chamboule l’agriculture. En effet, elle permet d’augmenter la capacité de production et de labourer la terre plus en profondeur.

La patate, une vraie découverte !Avec la découverte du Nouveau Monde, les Conquistadors firent une autre découverte majeure : la pomme de terre ! Originaire de la Cordillère des Andes, cette tubercule connue depuis des millénaires en Amérique du sud, déferle au XVIe siècle sur toute l’Europe. Elle est de nos jours l’un des aliments les plus consommés dans le monde.

Et l’homme entreprit le remembrementPour cultiver à plus grande échelle et obtenir une production agricole plus importante, les états se lancèrent dans le « remembrement ». Le but : réunir des parcelles agricoles privées et communautaires. C’est à partir du XVIIe siècle que débutera en France cette transformation, dont l’impact sur les campagnes est bien visible de nos jours.

Colbert et les forêts royalesAu XVIIe siècle, sous le règne du roi Louis XIV, le ministre Colbert entame une autre transformation du paysage avec la plantation intensive des forêts de chênes. Il voulait ainsi répondre aux

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besoins du pays en bois destiné à la construction des navires de la marine et développer le commerce.

Le grand boom industrielAutre révolution qui laissera une marque indélébile sur l’environnement : la révolution industrielle, fin XIXe siècle. Le monde rural et paysan se voit peu à peu remplacé par le monde ouvrier. Manufactures, exploitations minières, expansion des villes... La campagne recule au profit d’un monde urbain où surgit... la pollution !

Agriculture intensiveAprès la Seconde Guerre Mondiale, l’agriculture entre dans une nouvelle ère, celle de l’agriculture intensive. Les terrains agricoles se développent sur des hectares. On utilise des machines de plus en plus puissantes et surtout des engrais chimiques et des pesticides. Cette tendance se confirme avec la « révolution verte » des années 1960, mise en œuvre pour cultiver des céréales de façon massive.

Les plantes transgéniquesLes recherches menées sur les « Organismes Génétiquement Modifiés » (OGM) deviennent plus concrètes dans les années 1970. C’est ainsi que la première plante transgénique apparaît au début des années 1980. Trente ans après, les OGM sont cultivés sur plus de 150 millions d’hectares dans le monde.

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Article d’Emmanuelle BerneIllustrations de Nico Juret

Raisonnée et biologiqueFace à l’agriculture intensive, une autre forme de production s’est imposée depuis une dizaine d’années en France : l’agriculture raisonnée, plus respectueuse de l’environnement en limitant l’utilisant de la chimie. Quant à l’agriculture biologique, elle tente aussi de gagner du terrain en revenant à une production de saison et naturelle.

Circuits-courtsLe mouvement des Amap (Association pour le maintien d’une agriculture paysanne) se fait également une place. Grâce aux Amap, les habitants des villes peuvent se procurer des paniers de légumes de producteurs locaux et soutenir une agriculture de proximité. C’est ce que l’on appelle les « circuits courts ».

Fermes urbaines et jardins partagésDans les villes, les habitants organisent de nouvelles manières de produire localement. Des « fermes urbaines » et des jardins partagés apparaissent sur des terrains délaissés, comme à Detroit aux Etats-Unis ou sur les toits des maisons au Québec. D’ailleurs, il est possible que dans ton quartier, des jardins collectifs existent. A toi de les découvrir !

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Des plants et des plansLa Belle Histoire de Tonton Gregoire

Texte de Grégoire DamonIllustrations de Nico Juret

Ça commence comme une blague : un homme dans un champ. Il est penché au-dessus d’un sillon et il gesticule. À qui parle-t-il ? À une graine. Elle, elle est plantée bien tranquille dans son sillon, elle voudrait bien se développer à son rythme, mais l’homme — il est en uniforme — ne cesse de crier à son oreille de graine : « Allez, pousse ! Allez, pousse ! »Tu pousserais, toi, dans des conditions pareilles ? Si tu as lu la chronique de ton tonton préféré dans ton Patatras ! de mars, tu te souviens peut-être du sort que vivaient les paysans russes, les « moujiks », presque des esclaves, au temps des « tsars », ces empereurs qui régnaient sans partage... Eh bien, au début du XXème siècle, la situation avait beaucoup changé. L’esclavage avait été aboli en 1863, puis, en 1917, eut lieu une révolution. Tout à coup, plus de tsar, plus de nobles, l’empire russe s’appelait désormais Union des républiques socialistes soviétiques (URSS), et les gens s’appelaient entre eux « camarades », sans distinction de richesse — d’ailleurs, il ne devait plus y avoir de riches ni de pauvres, et pour ça, on avait bien pris soin de confisquer les biens des plus riches pour les mettre en commun. Désormais, on vivrait tous ensemble, à peu près habillés de la même façon, on gagnerait à peu près tous la même

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Des plants et des plans

somme, on serait égaux, quoi — avec, juste au cas où, un camarade un peu plus sage, avec peut-être une barbe ou une moustache, pour prendre les décisions en cas de problème. Tu as compris : ce que les nouveaux dirigeants voulaient faire en URSS, c’est le village des Schtroumpfs. Peut-être avaient-ils été inspirés par ces vieilles architectures typiquement russes en forme de champignons ? On l’ignore, mais ce qui est sûr, c’est qu’ils avaient des grandes idées très généreuses, ils voulaient faire le bonheur d’un pays entier. L’ennui, c’était que ce pays entier, il fallait le nourrir. Pour les schtroumpfs, les vrais, c’est facile : ils sont 99 plus une schtroumpfette. Mais là, il y avait 200 millions de schtroumpfs à nourrir, et à l’époque, les fermes étaient isolées et de petites tailles, sans tracteurs ni machines modernes. De plus, comme tu le sais peut-être, une grande partie de la Russie est très froide et inhospitalière : moins de 10% de la surface du pays était cultivable. Comment faire pour moderniser tout ça ? Où trouver les super-paysans schtroumpfs pour sauver la terre russe ? Il n’y en avait pas. Par contre, comme les études étaient devenues gratuites, il y avait plein d’ingénieurs. Et ce sont eux qu’on envoya.

Maintenant, une question : sais-tu

planter des choux, à la mode, à la mode ? On les plante avec le doigt, à la mode de chez nous...

Eh bien, l’ingénieur, lui, il plante les choux avec des

chiffres. Et il le fait exactement comme il fabriquerait des voitures

ou un pont suspendu.

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La Belle Histoire de Tonton Gregoire IX

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D’abord, il étudie les besoins : on appelle ça une étude de marché. Savoir combien de personnes achèteront une voiture, passeront le pont, mangeront des choux. Bien. Une fois que c’est fait, il doit compter les machines et les métaux dont il dispose pour les voitures et le pont, la terre disponible pour les champs, etc. Enfin, calculer ce que ça coûtera et le temps que ça durera. À la fin, l’ingénieur tire une page — maintenant, c’est de son ordinateur, mais à l’époque, c’était d’une machine à écrire avec de jolies touches métalliques — avec des graphiques, des petits a), petits b) et petits c), et surtout, beaucoup de chiffres. Les chiffres, pour les ingénieurs, c’est comme des formules magiques. Ils servent un peu à la même chose que les danses de la pluie des indiens d’Amérique ou les sacrifices que les Égyptiens offraient à leurs dieux pour que la récolte soit bonne. On brandit son papier, on dit : Abracadabra %, fois 5² ! — et boum : en principe, l’usine/chantier/champ obéit aux chiffres. L’ennui, avec les belles idées, c’est que souvent, quand on essaie de les appliquer trop à la lettre, eh bien, elles ne marchent pas aussi bien qu’on pourrait l’espérer. Quand le camarade ingénieur arrivait avec ses plans et ses chiffres, les paysans étaient un peu perplexes. L’agriculture, eux, ça faisait dix mille ans qu’ils la pratiquaient. Ils savaient qu’il y a des années où les récoltes sont bonnes, d’autres où elles sont mauvaises — parce qu’il gèle au printemps, qu’une maladie a attaqué les plantes ou que des sauterelles se sont acharnées sur les jeunes pousses. Et on devait augmenter la production de blé de 20% en... Cinq ans, vraiment ? « Mais... Monsieur... »« Camarade ! »

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Des plants et des plans

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Plans quinquennaux :

Les ingénieurs révolutionnaires de l’URSS avaient une formule révolutionnaire : le plan quinquennal. « Quinquennal » veut dire « sur cinq ans ». C’était pratique, de prévoir sur cinq ans. C’était facile à contrôler. Car les grands schtroumpfs de cette époque étaient comme d’horribles profs de maths qui contrôlaient tout le temps les copies des ingénieurs. Et s’ils trouvaient des fautes dans les résultats, ils envoyaient volontiers les mauvais élèves — ingénieurs ou paysans — dans des grands camps de travail forcé au fin fonds de la froide Sibérie... Ça valait bien la peine d’avoir aboli l’esclavage ! Il y eut treize plans quinquennaux entre 1928 et 1991. De jolis calculs. Quant à leur efficacité... Eh bien, tu as déjà vu un chou parler russe, toi ?

« Mais, camarade, vous pensez vraiment que ça va pousser comme ça ? »« Les plans sont formels ! »« Ah, bon. » Les calculs des ingénieurs étaient appelés « plans quinquennaux » car ils prévoyaient l’augmentation de la production sur cinq ans. Seulement, la terre n’obéissait pas vraiment à ces plans. De plus, la plus grande partie des récoltes étant envoyée dans les villes pour nourrir les ouvriers des usines, elles aussi en pleine modernisation, la famine s’installa parmi les paysans. Et cette famine fit plus de six millions de morts entre 1930 et 1953.

Évidemment, ça faisait moins de monde à nourrir...

15 FESTIVAL de la BANDE DESSINÉEème

Organisé par le CENTRE CULTUREL ET SPORTIF LÉO LAGRANGE TOBOGGAN 14, avenue Jean Macé 69150 Décines Charpieu de 10h à 19h

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17 et 18 Mai 2014 au TOBOGGAN

Et ensuite ?Lorsque tes graines se sont ouvertes et qu’elles ont fait de petites racines, tu peux les planter délicatement dans un pot ou une boite de conserve avec de la terre.

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créatifs

(Histoire de s’occuper à la maison quand on s’ennuie ou que dehors il fait un froid de canard !) Ce mois-ci :

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Il te faut : Du coton, des graines, de l’eau.Des coupelles.

Étape 1 : Prends du coton et dépose-le sur une coupelle ou une assiette.

Étape 2 : Humidifie bien ton coton.

Étape 4 : Recouvre le tout avec du coton humide.Laisse tes coupelles dans un endroit pas trop ensoleillé à une température entre 20 et 25°c.

ATTENTION

Vérifie tous les jours ce qui se passe en soulevant délicatement le coton. Si au bout d’une semaine, il ne s’est rien passé, c’est que la graine était morte... Tu n’as plus qu’à recommencer.

Étape 3 : Dépose tes graines sur le coton.

Élevées dans du cotonIl y a toujours, à la cuisine, des graines. Pois, lentilles, courge, sésame ou pavot... Amuse-toi à les faire germer !

Précaution

Surveille bien tes graines et veille à ce que le coton soit toujours humide.

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par Emma Lidbury

EMMAau JARDIN Pas bête, la graine !

Les différentes stratégiesLes différentes stratégies

Comme la Grande Bardane, les plantes développent de nombreuses stratégies pour sauver leur espèce et se reproduire. Petit tour des différentes techniques imaginées par la nature :

Après la chasse, George de Mestral devait toujours enlever les petites boules qui s’agrippaient à ses vêtements et au pelage de son chien.Agacé, un jour il les observa de plus près...

Il remarqua que c’était les fruits de la Grande Bardane qui avaient de petits crochets leurs permettant de s’accrocher.

La Grande Bardane a choisi la dispersion de ses graines par les animaux. Ses fruits, contenant les graines, sont équipés de crochets qui s’accrochent aux pelages des animaux pour être transportés et tombent lors de leur toilette pour germer !

Grande bardane

Les ailes de l’érable

Les fruits de l’érable ont des ailes pour tourbillonner pendant la chute et atterrir loin de l’arbre d’où ils viennent

Bien connu de tous, les fruits du pissenlit sont de minuscules parachutes qui s’envolent au moindre courant d’air !

Les bombes du cornichon d’âne

Le cornichon d’âne a des fruits qui vont accumuler du gaz. Une fois mis sous pression, le fruit va exploser en libérant ses graines !

PAR EXPLOSION

GRÂCE AU VENT

LA DISPERSION DES GRAINES

Velcro

Cela lui donna une idée : il décida de copier la nature et inventa le Velcro !

Le parachute du pissenlitPAR LES ANIMAUX

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Une fois mis sous pression, Une fois mis sous pression, le fruit va exploser en le fruit va exploser en libérant ses graines !libérant ses graines !

Les ailes de l’érable

Les fruits de l’érable ont des ailes pour tourbillonner pendant la chute et atterrir loin de l’arbre d’où ils viennent

Le parachute du pissenlit

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Atelier PhotoPetit

Par Romain CarmonaAu cœur des plantes, le monde insoupçonné du tout petit

En réalité, l’être humain reste le plus gros et il doit se doter d’instruments pour pouvoir observer les insectes. Il agrandit leurs tailles avec des loupes par exemple. Heureusement, quelque part, parce qu’une araignée aussi grande que toi, ça fait peur.

Pour photographier de près les insectes ou tout autre sujet de petite taille, on utilise un objectif macro.

Ainsi, on peut se rapprocher au maximum du sujet à photographier, qui est tout petit, et réussir à faire la mise au point.

C’est en augmentant la distance entre la pellicule et l’objectif que l’on peut garder le sujet net. On appelle cette distance le tirage. Plus le tirage est grand, plus on pourra se rapprocher du sujet.Par exemple, on peut étirer l’objectif à l’aide d’un soufflet ou avec des bagues-allonges. Il est possible aussi de retourner l’objectif pour obtenir un effet macro, avec un objectif standard.

C’est l’été. Tu fais une balade en forêt tranquillement, quand tout à coup tu te rends compte que tu as la même taille que les insectes ou limaces autour de toi. Tu peux voir les moindres détails de leur peau, de leurs membres ou la couleur de leurs yeux. Tu ne les as jamais vus d’aussi près et c’est un monde insoupçonné qui se dévoile à toi. Magnifique...

Les appareils photos compacts numériques disposent d’un mode macro qui peut être activé si l’on veut. Il est représenté par une tulipe.On parle généralement de macrophotographie (ou macro) quand la taille du sujet sur le négatif est plus grande que sa taille réelle. On utilise la macro pour faire des photos d’insectes ou de plantes mais on s’en sert aussi dans la science pour observer des minuscules particules du corps humain ou des bactéries.

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La petite rédac'

avecLina, Milena, Laura, Elisa, Anouk, Zayd, Maël, Julia, Flora, Emma et Adèle.

Dessin de Milena

En ce joli mois d’avril, c’est au Centre de Loisirs Caluire Juniors que nous étions attendus par nos petits auteurs et illustrateurs en herbe qui ont su faire preuve d’une imagination fertile !

Dessin de Lina

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La natureCette histoire se passe dans la nature. Une jeune fille se retrouve dans un jardin magique.

Il était une fois, un jardin magique où il y avait des fruits magiques et une cabane magique.Le thème de ce jardin était la nature. Et une fois, une jeune fille qui s’appelait Milady. C’était la seule fille qui pouvait entrer dans ce jardin.Un jour, elle planta six graines et à ce moment-là, un cheval apparut. Devenu le sien six ans après, la forêt était si belle qu’elle était devenue la sienne.

par Laura

Dessin de Milena

Dessin de Lina

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Les grainesComment fait-on pour planter les graines ?

Comment fait-on pour planter des graines? Il vous faut creuser la terre et mettre la graine dans le trou.Puis arroser.Attendez quelques mois et peut-être que la graine sera devenue une plante ou un arbre !par Elisa

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par Anouk

Comment pousse une graine ?Dans des fermes et dans des jardins, on plante des graines.

Comment on fait pousser une graine ?Il faut un arrosoir avec de l’eau.Il faut que le soleil soit là.Un jardinier, c’est fait pour planter. Il a une pelle pour faire un trou et mettre une graine, puis remettre la terre dessus.Attendez un ou deux mois et vous aurez une belle plante !

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L’agriculture selon Elisa

L’enfant des bois

C’est un enfant qui habitait dans les bois. Mais comment vivait-il ? Était-il bien dans les bois ?

Il était une fois un petit enfant nommé Nathan. Il habitait tout au fond d’une grotte.Il n’avait que des cailloux pour s’amuser.Pour se nourrir, il chassait les animaux avec une lance qu’il avait fabriquée lui-même.Il ne faisait pas que chasser, il grimpait aux arbres pour prendre des fruits.Pour décorer la grotte, il peignait avec le sang des animaux qu’il chassait.Quand il s’ennuyait, il allait sur la montagne pour regarder le beau paysage, les vallées, les chemins creux et les arbres.Il regardait toute la nature et aussi les animaux comme les oiseaux et les guépards.Enfin, voilà la vie de Nathan.

par Zayd

La grotte mystérieuseLa petite rédac'

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L’enfant des boispar Zayd

La grotte mystérieuseLes grottes mystérieuses sont très rares. Elles sont dans les forêts très très très profondes...

Il était une fois un aventurier qui s’appelait Fouède. Fouède part à la recherche de la grotte. Et puis, une bête surgit d’un buisson !C’était un tigre de la jungle. Ce sont les plus dangereux prédateurs de la jungle.Fouède était mort de peur. Il courait de toutes ses forces et il se perdit. Heureusement, il avait toujours une boussole dans la poche. Mais le tigre mangea la boussole et il se retrouva nez à nez devant le tigre. Mais un chasseur passait par là et il tua le tigre. Alors, le chasseur donna une boussole à Fouède. Entendant du bruit, il regarda derrière les buissons et il trouva la grotte mystérieuse.

FIN

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Les plantes

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Dessin de Julia

Dessin de Flora

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Les plantes

Une plante vit et respire. Elle a besoin d’eau pour pousser et bien grandir.

Quand elles sont en terre, elle ont besoin : D’eau, de lumière, d’air et de terre.

par Emma

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Dessin d’Adèle

La petite rédac'

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Comment une plante grandit ?

Est-ce qu’elle respire ?

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30

Reçus par mailAntoine (6 ans)

Émeline (8 ans)

31

DÉCOUPAGEDÉCOUPAGEDÉCOUPAGEVoici de quoi te fabriquer un petit pot pour y faire pousser des graines ou ranger de petites choses.

À toi de jouer !

Mon mini pot à graines

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32

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<--- Plie et colle la languette à l’intérieur

Découpe selon les pointillés

1

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languette

languette

<--- Plie et colle la languette à l’intérieur

3

4

Tu peux doubler le fond avec des couches de papier journal pour le rendre plus solide.

Remplis ton pot de terre et fais tes plantations...


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9 - La saison des amours

Un samedi matin du mois de mai, Clémentine fut réveillée par de la musique. Intriguée, la fillette se frotta les yeux, bailla de tout son soûl et enfila ses chaussons. Elle sortit de sa chambre et se laissa guider par la musique, qui provenait de la cuisine.

En entrant, Clémentine se demanda pendant une seconde si elle n’était pas encore en train de rêver ! En effet, son père et sa mère, d’humeur joyeuse, étaient lancés dans une danse endiablée, tout en dressant la table du petit déjeuner.

Juste après, la chanson se termina et ses parents s’embrassèrent fougueusement. Clémentine, mi-embarrassée, mi-amusée, se racla la gorge pour signaler

39

sa présence. En la voyant, sa maman rougit et son papa rigola : « Et alors ? C’est le printemps, la saison des amours ! »

Après le petit-déjeuner, Clémentine sortit dans le jardin. Il faisait un temps superbe, et le jardin, tout en fleur, embaumait l’air de mille parfums. La fillette foula l’herbe tendre de ses pieds nus et s’avança à la recherche de son chat Grisou.

Ce dernier était souvent en vadrouille ces jours-ci. Alors qu’en hiver, le matou restait presque tout le temps à l’intérieur, quand le beau temps arrivait, il pouvait passer plusieurs jours sans donner signe de vie, ce qui contrariait beaucoup Clémentine !

Soudain, elle vit un buisson frémir au fond du jardin et aperçut la tête de Grisou qui dépassait du feuillage. Clémentine accourut pour le caresser, mais en approchant, elle se rendit compte qu’il n’était pas seul… Réglisse, la jolie chatte noire du voisin d’en face, était allongée à ses côtés. Les deux félins se faisaient leur toilette mutuelle, sans se soucier de la fillette. Clémentine vexée par le peu d’attention que lui prêtait Grisou, fit demi-tour et alla bouder sous un arbre. « Décidément, se dit-elle, tout le monde est amoureux dans cette maison ! »

La fillette se mit à penser à Enzo, son camarade de classe. C’était un très beau garçon, brun aux yeux verts, et toutes les filles, y compris Clémentine, étaient amoureuses de lui. Mais, à la différence de certaines camarades plus téméraires, Clémentine s’était bien gardée d’avouer son secret… Elle avait trop peur des moqueries !

Un bruissement au-dessus d’elle la tira de ses pensées. Un couple d’oiseaux s’affairait à la construction d’un nid dans l’arbre au pied duquel elle s’était assise. Tout en les observant, Clémentine se demandait si elle aussi, un jour, aurait un amoureux avec qui construire son « nid » !


40

Sa maman l’appela juste à ce moment pour

lui demander d’aller acheter du pain pour midi. En arrivant à la boulangerie, Clémentine soupira devant la longueur

de la file d’attente. Juste devant elle, un jeune homme et une

jeune fille se bécotaient sans voir que c’était à leur

tour. Clémentine impatiente, passa devant eux. Quand elle

ressortit avec sa baguette, les deux amoureux n’avaient

toujours pas avancé ! « Ils sont vraiment pas gênés ces deux-là » râla-

t-elle.

Pour rentrer, la fillette passa par le parc. Elle avait l’impression de voir des couples d’amoureux dans tous les coins et elle commença à être un peu agacée par ce romantisme ambiant ! Elle marmonna à voix haute : « Beurk, l’amour c’est vraiment dégueu ! »Juste à ce moment, une voix l’interpella :« Allons jeune fille, ne serais-tu pas un brin jalouse ? » C’était Madame Soupôlait, sa voisine, qui promenait son chien Rufus. - Moi, jalouse ? répondit Clémentine tout en rougissant jusqu’aux oreilles. Sûrement pas !- Hi hi ! s’esclaffa Madame Soupôlait. Allez, ne t’inquiète pas, à toi aussi, un jour, ça t’arrivera !- Vous croyez ? soupira Clémentine, abandonnant tout faux-semblant.- Mais oui ! ajouta la vieille dame avec bienveillance. Bientôt, tu vas devenir une belle jeune fille et toi aussi, tu

te promèneras dans ce parc main dans la main avec ton amoureux ! »

À cette image, Clémentine rougit de nouveau, mais se sentit aussi toute légère… Madame Soupôlait raconta alors à Clémentine comment elle avait rencontré son mari dans un train, alors qu’elle avait 19 ans. La fillette, qui peinait à croire que sa voisine eut un jour cet âge, l’écouta malgré tout avec grand intérêt. Cette discussion balaya les petits tracas de Clémentine. Elle passa l’après-midi à aider son papa à planter des tomates cerises et à arracher les mauvaises herbes de leur potager. Les jours passèrent…Un dimanche matin, alors que Clémentine révisait sa leçon de maths, on sonna à la porte. Trop contente d’échapper un instant à la corvée des devoirs, Clémentine se précipita pour ouvrir : c’était le voisin d’en face. Ce dernier leur annonça une surprise : « Suivez-moi », dit-il.Clémentine et ses parents sortirent de leur maison, traversèrent la rue et entrèrent chez le voisin qui les mena tout au fond de son jardin… Et là, sous un chèvrefeuille bien touffu, Clémentine reconnu d’abord la chatte Réglisse, puis distingua trois petites boules de poils blotties tout contre elle. Un peu en retrait, se tenait Grisou, fier comme un pape…« Grisou et Réglisse ont eu des bébés » s’exclama la fillette avec ravissement. « Ah la la, c’est beau l’amour ! » conclut le voisin.

41

Texte d’Annabel CoavouxIllustrations de Faustine Brunet

Fin


Coups de cœurde la rédaction

En flânant dans les librairies, l'équipe de Patatras ! est tombée sur des bouquins plutôt sympathiques !Nous avons donc décidé de te les présenter.

Les

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par Edwige Planchin

Etranges créaturesde Cristina Sitja Rubio et Cristobal Leónaux éditions Notari

Voici un album qui renouvelle la fable écologique ! Fort, intelligent, gracieux et drôle. Toujours à hauteur d’enfant et résolument optimiste, sur la conscience écologique et, plus largement, sur la conscience altruiste.

La fleur de feu d’Elisabeth Beurret et Jean-Pierre Brazs aux éditions Notari

La fleur de feu est un album hybride, à la fois fiction et documentaire. Illus-tré de superbes photographies et de très beaux montages. Un livre plein de magie à mettre entre toutes les mains, vertes ou non.

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CultureLivres, musique, art, cinéma...

L’observation de la nature et l’idée de retour à la nature ont beaucoup fasciné et inspiré de grands romanciers. Voici donc quelques ouvrages qui lui rendent hommage et en décrivent la beauté. A lire sans modération.

Un peu de

Hymnes a la natureH

ans ses Histoires naturelles, l’écrivain français Jules Renard s’essaye à une description détaillée de la faune, passant des animaux aux insectes et faisant de chacun un portrait. Crapauds, chiens, canards, lapins, fourmis, araignées, chauve-

souris, perdrix... peuplent ce bestiaire littéraire, où la poésie se mêle à l’humour. La flore n’est pas absente de cette liste imaginaire : des coquelicots, de la vigne et des arbres y sont également dépeints avec délicatesse.

D

44

Amoureux de la nature et de la Provence, Jean Giono met en scène un personnage solitaire, Elzéard Bouffier, berger de son état, dans L’homme qui plantait des arbres. Ce dernier s’est lancé dans une vaste tâche : celle de planter des arbres pour apporter à sa région des Hautes-Alpes une nou-velle respiration. De 1913 à 1947, cet homme va ainsi inlassablement tenter de repeupler son pays de bouleaux, de hêtres et de frênes. Nouvelle tein-tée d’écologie et d’hu-manisme, L’Homme qui plantait des arbres a été adapté au cinéma sous le forme d’un film d’anima-tion.

L’écrivain américain John Muir était un mil itant convaincu de la protection de la nature. Il est considé-ré comme l’un des pères de la pensée écologiste. Dans Souvenirs d’enfance et de jeunesse, il raconte sa vie d’enfant au coeur de la nature en Ecosse, puis son existence de jeune pionnier dans la région du Wisconsin aux Etats-Unis. John Muir était un grand voyageur et a beaucoup parcouru les grands espaces américains. C’est grâce à lui que furent créé les premiers parc na-turels aux Etats-Unis.

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Article d’Emmanuelle Berne

Petite bibliographie

Histoires naturelles de Jules Renard (Librio 134, 2004)

L’homme qui plantait des arbres de Jean Giono (Folio Cadet, 2002. Illustré par Willi Glasauer)

Souvenirs d’enfance et de jeunesse de John Muir (José Corti, coll. Domaine Romantique, 2004)

Vendredi ou la vie sauvage de Michel Tournier (Gallimard Jeunesse, Folio Junior 2012)

L’histoire de Robinson Crusoé est emblématique du retour (forcé) à la vie naturelle. C’est ce que ce dernier va devoir expéri-menter, dans Vendredi ou la vie au sauvage, de Michel Tournier. Suite au naufrage de son navire, il échoue sur une île inconnue, au large du Chili, qu’il nommera plus tard Esperanza. Ce roman décrit toutes les étapes de cette adaptation à une vie loin de toute civilisation et des moyens de survie dans un environnement en appa-rence hostile.

46

Luttes paysannesLuttes paysannes

En France, la révolte paysanne la plus célèbre est la Grande Jacquerie de 1358, durant la Guerre de Cent ans. Le pays est affaibli par la guerre, les famines et l’épidémie de peste noire. Les paysans s’insurgent contre la noblesse et pillent les châteaux. Cette forme de révolte se produira à plusieurs reprises par la suite, jusqu’au 18e siècle. Le terme de « Jacquerie » est devenu l’un des symboles des révoltes paysannes.

Le 19e siècle et le début du 20e siècle connaîtront également de nombreuses luttes paysannes à travers l’Europe, que ce soit en

Allemagne, en Sicile ou dans les Landes en France. L’épidémie de phylloxera, insecte parasite de la vigne, qui va toucher toute l’Europe à la fin du 19e siècle, va également entraîner des révoltes et une profonde réorganisation de l’agriculture.

Au Brésil, le Mouvement des sans-terre (MST), fondé en 1984, est quant à lui issu d’une longue série de luttes, menées depuis la fin du 17e siècle, et amplifiées par l’abolition de l’esclavage à la fin du 19e siècle. Cette résistance prendra la forme de ligues paysannes dans les années 1950 qui feront

Des Jacqueries du Moyen-Age en France au Mouvement des sans-terre au Brésil, c’est par la lutte et la révolte que le monde paysan s’est souvent mobilisé, dans le passé comme de nos jours, pour conserver son droit à la terre, source essentielle de sa subsistance et de son autonomie.

47

pression pour obtenir des terres en les occupant. De nos jours et 30 ans après sa création, le Mouvement des sans terre est une organisation qui regroupe plus de 350 000 familles brésiliennes. Le mouvement de lutte des paysans du Larzac en France, pendant 10 ans (de 1971 à 1981), reste sans aucun doute le plus vivace dans les mémoires. Menacés de perdre leur terre, en raison du projet d’agrandissement du camp militaire présent sur le site, ce sont une centaine de paysans qui décidèrent de résister de manière non violente. Ils furent rejoints et soutenus par de nombreuses personnes venues du monde entier et ils réussirent à conserver leurs terres.

Au niveau mondial, Via Campesina, né en Amérique Latine au début des années 1990, fédère actuellement de nombreuses petites organisations paysannes d’Asie, des Amériques, d’Europe et d’Afrique. Un des principaux sujets de lutte de Via Campesina est la défense des semences paysannes et ce face à la puissance des grands groupes industriels qui veulent imposer des semences transgéniques.

Une Journée mondiale des luttes paysannes a lieu chaque année et est l’occasion de sensibiliser la population sur les questions alimentaires et l’agriculture...

À suivre.

Article d’Emmanuelle Berne

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Patatras !Le canard que tu

peux en prendre de la graine* !!!

PAtAtR AS

PPA tA tR AS

Mai 2014 .GRATUIT

MAG’Le canard « qu’il est à toi ! »

Lyon . Saint-Etienne .

Grenoble

Mensuel ludo-culturel N 8Graines

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dès 7 ansdès 7 ans!

Trop bon

!

* « En prendre de la graine » :expression qui veut dire que l’on en tire une leçon !

Reçus par la poste

(Anabelle de Lyon nous a également envoyé une super BD que nous publierons le mois prochain car elle colle pile-poil au prochain thème du voyage !)

Une super BD de Safia de Grenoble !!!Quelques jours plus tard ...

Aïeu !

Enhiver

Au printemps Quelques jours plus tard ...

Quelques années plus tard ...

Du soleil !Enfin !

Je suis en pleine croissance !

ZzzzZZz

Houlà ! C’esthaut ! J’ai levertiiiige !

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jour)

wle coin des bêtises

49

Espèce de

sale canard !

Crotte !Zut ! Prout !

Tu casserais pas une petite graine ?

Si tu veux, il reste du boulgour !

Du 8 au 25 mai

LYON

7E FESTIVAL PRINTEMPS D’EUROPE

Les arts et cultures d’Europe mises à l’honneur pour cette nouvelle édition du festival Printemps d’Europe. Au programme : de nombreux spectacles, concerts, tables rondes, débats....

Plus d’infos et le programme complet sur le site :http://europeetcies.eu

50

AgendaDanse

Expos

CinéThéâtre

Cirque

Musique

Chais pas quoi faire !

Bah regarde dans

L'

Du 6 au 8 juin

LYON

FESTIVAL D’ART ET D’AIR, Le festival des jeunes pousses

Pour cette nouvelle édition, le festival d’Art et d’Air s’installe au cœur du Parc Vallon (Lyon 9e) pour trois jours de festivités gratuites entièrement destinées aux enfants. Au programme : danse, conte, cirque, musique, animations...

Plus d’infos et le programme complet sur le site : http://festival-dartetdair.fr

VILLEURBANNE

Le 15 mai

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CHASSIEU

Le 14 mai

AgendaMusique

Bah regarde dans

LA MORALE DU VENTRE par la Cie Image aigüe

Comment parler de la faim ? C’est le défi que relève ce spectacle en abordant ce sujet difficile sous la forme d’un conte ludique et humoristique.

Au Karavan Théâtre, 50, rue de la République, 69680 Chassieu. À 19h. À partir de 7 ans. Durée : 1h. Renseignements au 04 78 90 88 21Plus d’infos sur le site http://www.karavan-theatre.fr

HISTOIRES TOMBÉES DU CIEL par la Cie JJF

Le conteur Jean-Jacques Fdida invite à un voyage bigarré au cœur des récits populaires et des légendes traditionnelles de l’imaginaire juif, chrétien et musulman.

Au Rize, 23-25 rue Valentin-Haüy 69100 Villeurbanne. À 20h30. Durée : 1h15. Renseignements au 04 37 57 17 17Plus d’infos sur le site http://lerize.villeurbanne.fr

SAINT-FONS

Le 14 maiTU M’EN LIRAS TANT par la Cie Life is Not a Pic Nic

Un spectacle sur l’univers de la lecture sous la forme d’un dialogue entre un comédien et une marionnette.

Au Théâtre Jean Marais, 59, rue Carnot, 69190 Saint-Fons. À 18h30. Tél : 04 78 67 68 29 Plus d’infos sur le site www.theatre-jean-marais.com

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Le 23 mai

OULLINS

UN BEAU MATIN, ALADIN

Les contes des Mille et Unes Nuits explorés et narrés à travers un spectacle de marionnettes qui se déploie dans un décor onirique.

Théâtre de la Renaissance, 7 Rue d’Orsel, 69600 Oullins. À 19h. À partir de 8 ans. Renseignements au 04 72 39 74 91Plus d’infos sur le site www.theatrelarenaissance.com

Le 21 maiMELUIK ET LA BOBINETTE CHERRA par la Cie l’Excuse

Burlesque et cinéma sur les pas de Buster Keaton, Jacques Tati et des Monthy Python.

Au Centre Culturel d’Ecully, 21, avenue Aynard, 69130 Ecully. À 15h. À partir de 3 ans. Renseignements au 04 78 33 64 33

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RHÔNE-ALPES

Les 30, 31 mai et 1er juin

12E ÉDITION DES RENDEZ-VOUS AU JARDIN, L’enfant au jardin

Les quelque 187 jardins de la région Rhône-Alpes ouvrent leurs portes pour ses rendez-vous au jardin, placés sous le signe de « l’enfant au jardin ».

Le programme complet sur le site www.rhone-alpes.culture.gouv.fr/jardins

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Prochains ateliers Patatras !

Le 7 juin au Festival des Jeunes auteurs de Saint-Geoirs (38)

et le 8 juin au Festival D’Art et D’Air à la Duchère à Lyon

Nos 12 événements littéraireswww.bievrevalloireselivre.fr

7 - 8 juinSaint-Geoirs

Festivaldes jeunes auteurs

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Du 13 au 15 maiQUEUE DE POISSONNEpar la Cie Graine de vie / Le Grand parquet

Le conte d’Andersen, La Petite sirène, revisité entre jeux de marionnettes et jeu de clown, pour une aventure qui plonge dans un imaginaire fascinant.

À L’Usine, Comédie de Saint-Etienne, 7, avenue Emile Loubet, 42000 Saint-Etienne. Séances à 10h, 14h30 et 19h. À partir de 8 ans. Durée : 1h. Renseignements au 04 77 25 14 14 Plus d’infos sur le site www.lacomedie.fr

SAINT ETIENNE

Le 31 mai

VÉGÉTALIA

Atelier de création de mandala, à l’aide de graines, sable, terre, cailloux, pétales de fleurs, pigments...

À l’Ecopôle du Forez, 3, chemin de Turagneux, Villeneuve, 42110 Chambéon. De 14h30 à 15h45. Pour les enfants de 6 à 9 ans accompagnés. De 6 à 12 enfants. Inscription avant le 30 mai midi au 04 77 41 46 60Tarif : 5 €/enfant.Plus d’informations sur le site www.ecopoleduforez.fr

CHAMBÉON

Du 3 au 7 juin23E FESTIVAL PAROLES & MUSIQUES

Outre sa programmation de concerts en chansons, qui donne la part belle à la jeune scène française actuelle, le festival propose, via le Village, un espace où les plus petits pourront également jouer, en compagnie du Café des Matrus.

Le programme complet sur le site www.paroles-et-musiques.net

SAINT ETIENNE

Le 20 maiFESTIVAL DU CONTE, CONTES EN ONDAINE

Une soirée contée autour de deux spectacles plein d’humour, à découvrir en famille : J’veux pas dormir et Emile et un mot.

À l’OPSISPlace Jean Jaurès, 42230 Roche la Molière. À 20h30. À partir de 6 ans. Durée : 2h avec entracte. Renseignements au 04 77 53 93 60

ROCHE-LA-MOLIÈRE

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Pour paraître dans l’agenda, envoyez vos infos

à [email protected]

avant le 15 du mois précédent

Le 15 maiLA TRONCHE

CATHERINE ZARCATE

Une conteuse au long cours qui embarque petits et grands dans ses voyages autour du monde et dans l’imaginaire d’Orient et d’Asie.

En collaboration avec le festival des Arts du Récits en Isère

À La Faïencerie, 74, Grande Rue, 38700 La Tronche. À 19h30. Tous public à partir de 6 ans. Durée : 1h15. Renseignements au 04 76 63 77 49Plus d’infos sur les sites www.la-faiencerie.frwww.artsdurecit.com

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Bande dessinée : Pat & Compagnie

Jusqu’au 11 maiEYBENS

LES ENVOLÉES ECLOSIONS THÉÂTRALES

Trois lieux de spectacle pour trois compagnies en résidence qui présentent leurs créations. Un programme tout public à partir de 12 ans. Le programme complet sur www.clc-eybens.fr

Le 24 maiREVEL-TOURDAN

FESTIVAL LIRE AU COIN D’LA RUE

Pour cette 3e édition, le festival Lire au coin d’la rue s’installe dans le village de Revel-Tourdan pour une journée de lecture, spectacles, musiques et danses.

Festival Lire au coin d’la rue, 50 montée du château, 38270 Revel-Tourdan. Tél. : 04 74 85 33 [email protected]. Le programme complet sur le site http://lireaucoindlarue.fr

Le 20 mai

GRENOBLE

PETITE LENTILLE ET AUTRES HISTOIRES DOUCES ET CRUELLES, par Lalyla Darwiche

Aventures et merveilles contées d’une petite lentille, inspirées d’histoires inscrites dans la mémoire du Proche-Orient.

À l’Espace 600, Le Patio, 97 Galerie de L’Arlequin, 38000 Grenoble. À 9h30 et 14H. À partir de 7 ans. Durée : 1h. Renseignements au 04 76 29 42 82Plus d’infos sur le site www.espace600.fr

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Bande dessinée : Pat & Compagnie Par Max Lewko

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Jeux Le bon cheminAide chaque fleur à retrouver sa graine !

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Retrouve les solutions de ces jeuX sur www.patatrasmag.com

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Petite question : quel est le personnage qui vous plaît le plus dans le public ?Et retrouvez les 2 jumeaux !

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JeuxPro

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Infos pratiques

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Participer, s’abonner, s’informer...

Theme du mois prochain :

Pour t’abonner, (11 numéros par an), demande à tes parents de rem-plir le coupon ci-joint, accompagné d’un chèque de 20 € (abonne-ment classique) ou de 30 € (abonnement de soutien) à l’ordre de Coquille d’ours, 26, rue Villeroy, 69003 Lyon.

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Participe !« Voyages et aventures ! »

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Rejoins-nous

Les boulettes du mois dernier !!!

ÂNE

Page 12 Dans le jeu-concours du mois dernier, nous avions annoncé 6 questions alors qu’il n’y en avait que 5 !!!

Erreur relevée par Colin qui a gagné une entrée pour le spectacle le « Ilo » le 13 avril, jour de son anniversaire !

Parce qu’à la fois : « Le rire est le propre de l’Homme »et « L’erreur est humaine » !!!

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Patatras ! Mag' n°8