Pays d’Auray - INSEE · C’est 825 € de moins que pour le pays de Van nes et 145 € de moins que pour le pays de Lo rient. Le pays d’Au ray se situe au 9ème rang des pays

Pays d’Auray :diagnostic économique

Mai 2007

Pays d'Auray - Mai 2007 1

Le pays d'Auray aujourd'hui

Cette étude a été réalisée en partenariat avec le

Le pays d’Auray aujourd’hui

Un pays dynamique

Au 1er jan vier 2006, la po pu la tion de laBre tagne est es timée à 3 081 000 ha bi -

tants. Le gain de po pu la tion entre 1999 et2006 est de 176 500 ha bi tants, soit 25 000 en moyenne par an. Au cours de cette pé riode,le taux de crois sance an nuel moyen de la po -pu la tion at teint 0,85 % ce qui place la Bre -tagne au 8e rang des ré gions mé tro po li tai -nes. Le dy na misme dé mo gra phique de laré gion est prin ci pa le ment sou te nu par l’ex cé -dent mi gra toire : les ar ri vées dé pas sent les

dé parts de 19 000 par an. C’est dans les dé -par te ments d’Ille-et-Vi laine et du Mor bi hanque le dy na misme dé mo gra phique est le plus fort. Au 1er jan vier 2005, on dé nombre930 000 ha bi tants en Ille-et-Vi laine soit64 000 de plus qu ’au 1er jan vier 1999 et688 500 dans le Mor bi han, soit 45 000 ha bi -tants sup plé men tai res en six ans. Les com -mu nes en ex pan sion se concen trent es sen -tiel le ment en Ille-et-Vi laine, no tam mentau tour de Ren nes et le long des axes

rou tiers ; sur le lit to ral sud, au tour de Van nes, Lo rient et au sud de Quim per.

Une croissance démographiqueinégale sur le territoire

Le pays d’Au ray est le plus pe tit pays bre tonde par sa su per ficie (606 km2). Il comp tait72 773 ha bi tants en 1999.

2 Pays d'Auray - Mai 2007



Sur la qua si-to ta li té des com mu nes du paysd’Au ray qui ont fait l’ob jet d’un re cen se mentde puis 2004 (21 com mu nes sur 28) seu lestrois d’entre el les (Étel et les îles d’Houat etde Hoë dic) ont vu leur po pu la tion di mi nuerde puis 1999 ; deux au tres com mu nesconnais sent une sta bi li té de leur nombred’ha bi tants (Car nac et la Tri ni té-sur-Mer).

Les en quê tes an nuel les de re cen se ment de2004, 2005 et 2006 met tent en évi dence unecrois sance dé mo gra phique qui s’ac cé lère

de puis 1999 prin ci pa le ment dans la zone ré -tro-lit to rale. Les évo lu tions an nuel les les plus si gni fi ca ti ves sont si tuées au nord de la routena tio nale 165. Les crois san ces an nuel lesmoyen nes, se lon l’année d’en quête, descom mu nes re cen sées de puis 2004 va riententre 1,44 % et 2,12 %. Cette crois sanceétait lar ge ment in fé rieure à 1 % avant 1999.

L’aug men ta tion de la po pu la tion est elle aus -si po si tive dans la partie lit to rale du ter ri toiremais de ma nière moins si gni fi ca tive.

Une crois sance dé mo gra phiqueportée par les mi gra tions

Jus qu ’en 1999 la crois sance de po pu la tiondu pays d’Au ray est ex clu si ve ment due à unex cé dent mi gra toire très im por tant (plus d’ar -ri vées que de dé parts).

L’ex cé dent mi gra toire concerne sur tout lescom mu nes lit to ra les ou pro ches d’Au ray etde Belle île en Mer. De puis 1999 cette ten -dance se confirme.

Alors que le solde na tu rel (dif fé rence entrenais san ces et dé cès) di mi nuait cons tam ment de puis 40 ans, il a aug men té si gni fi ca ti ve -ment entre 1999 et 2005.

Avant 1999 le solde na tu rel de l’en semble duter ri toire était lé gè re ment né ga tif. De puis1999, ce solde na tu rel est re de ve nu po si tifno tam ment grâce à son évo lu tion fa vo rabledans la zone rétro-littorale.

Entre 1999 et 2005 le solde na tu rel des com -mu nes ap par te nant à la zone ré tro-lit to raledu pays d’Au ray a tou jours été su pé rieur àce lui ob ser vé pour les au tres com mu nes duter ri toire.




Une po pu la tion âgéeprin ci pa le ment sur le lit to ral

Au sein du pays d’Au ray, les plus de 60 ansse si tuent prin ci pa le ment sur le lit to ral.

La part des plus de 60 ans est plus im por -tante dans le pays d’Au ray (27 %) que dansles pays de Van nes (22 %) et de Lo rient(23 %). On ob serve un vieil lis se ment de lapo pu la tion : la part des plus de 60 ans a aug -men té de 3% entre 1990 et 1999 dans lepays d’Au ray, contre + 3 % pour le pays deVan nes et + 4 % pour le pays de Lorient.

Des re ve nus plus res ser rés etmoins éle vés pour le ré tro-lit to ral

En 2004, la moi tié de la po pu la tion du Paysd’Au ray vit dans un mé nage qui dé clare unre ve nu par Uni té de Con som ma tion (UC) su -pé rieur à 15 468 €.

C’est 825 € de moins que pour le pays deVan nes et 145 € de moins que pour le paysde Lo rient.

Le pays d’Au ray se situe au 9ème rang despays bre tons. Les re ve nus les plus éle vés setrou vent dans les pays de Ren nes, Van nes,Brest, Val lons de Vi laine et Saint-Brieuc.

Pour le pays d’Au ray…

• 10 % des per son nes vi vent dans un mé -nage dé cla rant un re ve nu par UC in fé -rieur à 7 390 €

• 10 % des per son nes vi vent dans un mé -nage dé cla rant un re ve nu par UC su pé -rieur à 30 335 €

Le rap port entre ces deux ex trê mes est de4,10 (in di ca teur de dis per sion des re ve nusou rap port in ter dé cile).

Cette dis per sion des re ve nus est qua si iden -tique à celle des pays de Lo rient (4,19) et deVan nes (4,15).

Le pays d’Au ray a ce pen dant un éven tail dere ve nus un peu moins res ser ré que pour l’en -semble du Mor bi han (4,03) et de la Bre tagne(4,05).

On ob serve des dis pa ri tés de re ve nus ausein du pays. A Belle île en Mer, l’é ven tail des re ve nus est plus large. Le seuil des bas re ve -nus (les 10 % les plus pau vres) est plus faible qu ’ail leurs (7 000 €) et les hauts re ve nus (les10 % des plus ri ches) at tei gnent 30 290 €,va leur com pa rable à celle cons tatée surl’ensemble du pays.

Sur le lit to ral, l’é ven tail des re ve nus s’ouvreaus si vers le haut du fait de la pré sence dere ve nus plus éle vés : les 10 % les plus ri chesdé cla rent un re ve nu par uni té de consom ma -tion de 33 141 €, soit 10 % de plus que l’en -semble du pays ; les 10 % les plus pau vresont un re ve nu in fé rieur à 7 832 €, soit près de450 € de plus que la valeur du pays.

Le ré tro-lit to ral a des re ve nus plus ho mo gè -nes qui os cil lent pour les 10 % les plus

pau vres entre 7 170 € et 28 220 € pour les10 % les plus riches.

Dans le pays d’Au ray, la part des mé na gesim po sés est de 57 %, soit la pro por tion ob -servée au ni veau du Mor bi han.

Au ni veau na tio nal, 60,4 % des mé na gessont im po sés, contre 57,5 % pour la Bre -tagne. Cette part at teint 61,4 % pour le paysde Van nes et 57,6 % pour le pays de Lorient.


La population par sexe et âge

CC du pays d'Auray Autres CC (littoral) CC Belle île en Mer

1990 1999 1990 1999 1990 1999

Nombre % Nombre % % % % %

Population totale 34 145 100,0 36 872 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

de 0 à 19 ans 9 734 28,5 9 400 25,5 24,2 21,1 22,9 20,4

de 20 à 39 ans 9 797 28,7 9 540 25,9 25,5 22,0 26,7 23,3

de 40 à 59 ans 7 383 21,6 9 080 24,6 23,6 26,0 22,8 27,3

de 60 à 74 ns 4 688 13,7 5 600 15,2 18,3 20,8 18,5 18,1

75 ans et plus 2 543 7,4 3 252 8,8 8,5 10,1 9,2 11,0

Hommes 16 368 47,9 17 683 48 47,7 47,6 49,1 48,5

Femmes 17 777 52,1 19 189 52 52,3 52,4 50,9 51,5

Source : Insee - Recensements de la population 1999 (exploitation principale) et 1990 (exploitation exhaustive)

Source : Insee - Recensements de la population 1999 (exploitation principale) et 1990 (exploitation exhaustive)

Revenu fiscal 2004 par UC :médiane (en Euro)

Rapport interdécile

CC du Pays d'Auray (rétro-littoral 15 117 3,94

CC de Belle Île en Mer 15 363 4,33

Autres CC du Pays d'Auray (littoral) 15 999 4,23

Pays d'Auray 15 468 4,10

Source : insee - DGI - Revenus fiscaux 2004



Une part de re trai tes si gni fi ca tive

Les re ve nus sont com po sés prin ci pa le mentde re ve nus d’ac ti vi té. No tons ce pen dant queprès d’un tiers des re ve nus du pays d’Au raysont des pen sions et retraites.

La part des bé né fi ces agri co les, in dus triels et com mer ciaux (10,6 %) est un peu plusélevée de part le poids du com merce et del’ar ti sa nat dans le pays.

La com po si tion des re ve nus du ré tro-lit to ralest iden tique à celle de la Bre tagne. L’im por -tance des re trai tes et pen sions est de près de 10 points su pé rieure tant à Belle île en Merque sur le lit to ral par rap port à l’in té rieur dupays.

Des mé na ges âgés aux re ve nusplus hauts sur le lit to ral

Sur le lit to ral, le re ve nu mé dian est plus éle vé dans les mé na ges ayant au moins 40 ans.Les mé na ges où la per sonne de ré fé rence aplus de 75 ans sont plus ai sés : le re ve nu mé -dian par uni té de consom ma tion est 20% plus haut que sur le ré tro lit to ral (15 359 € contre12 639 €).

Des mé na ges âgés plus ri chesque les moins de 50 ans

sur le lit to ral

Une ca pa ci té d’ac cueil très im por tante

Struc ture de la ca pa ci té d’ac cueil tou ris tiqueau 1er jan vier 2007 :

• 87 cam pings clas séssoit 13 400 em pla ce ments

• 90 hô tels clas séssoit 2 690 cham bres

• 22 821 ré si den ces se con dai res

Le Pays d’Au ray se ca rac té rise par le taux leplus éle vé de ré si den ces se con dai res de laBre tagne (40 % de son parc de lo ge ments).

Le tou risme gé nère de nom breux em plois

Le tou risme gé nère aus si de nom breux em -plois. On peut ain si es ti mer que sur le paysd‘Au ray, le nombre moyen d’em plois sa la riés est de 3 500 soit 18 % de l’em ploi sa la rié to -tal. C’est bien évi dem ment la part la plus forte de l’en semble des pays bre tons ; la moyenne


Composition du revenu fiscal des ménages (en %)

Paysd'Auray

Pays deVannes

Pays deLorient Morbihan Bretagne

Part des salaires 54,1 59,1 60,6 58,9 61,2

Part des bénéfices 10,6 9,5 7,6 9,5 9,0

Part des pensions et retraites 30,1 26,7 28,4 27,6 26,1

Part des autres revenus 5,2 4,6 3,3 4,0 3,8

Source : INSEE - DGI - Revenus fiscaux 2004

Composition du revenu fiscal des ménages du retro littoral (en %)

CC du Pays d'Auray Autres CC (littoral) CC Belle île en Mer

Part des salaires (en %) 61,5 47,2 48,2

Part des bénéfices (en %) 9,2 11,9 12,0

Part des pensions et retraites (en %) 25,1 34,9 33,5

Part des autres revenus (en %) 4,2 6,0 6,3




sur l’en semble de la Bre tagne est auxenvirons de 5 %.

Cet em ploi tou ris tique fluctue énor mé mentau cours de l’année, on peut es ti mer lenombre d’em plois à moins de 2 000 en jan -vier (soit 12 % de l’em ploi sa la rié to tal) et àplus de 6 500 en août soit 28 % de ce mêmeemploi.

La zone d’em ploi d’Au ray est at trac tive

Pour cer ner l’at trac ti vi té éco no mique l’é tudese centre sur les ac ti vi tés in dus triel les, lesser vi ces aux en tre pri ses, le com merce degros et in ter mé diaire. En ef fet, ces sec teurs,re grou pés sous l’ap pel la tion « éco nomie pro -duc tive », obéis sent à des stra té gies com mu -nes en ter mes de choix de lo ca li sa tiond’en tre pri ses.

Une bonne dy na mique de la créa tion d’en tre -pri ses dans l’é co nomie pro duc tive, ac com -pagnée d’une crois sance no table de l’em ploiet d’ar ri vées im por tan tes d’é ta blis se mentspla cent beau coup de zo nes d’em ploi desgran des ag glo mé ra tions du sud de la Franceen très bonne po si tion en ter mes d’at trac ti vi -té : Can nes-Anti bes, Mont pel lier, Aix-en Pro -vence, Nice, Fré jus - Saint-Ra phaël. Quel -ques mé tro po les ré gio na les audé ve lop pe ment ra pide (Tou louse, Bor deaux, Ren nes et Nan tes) sont éga le ment très bienpla cées dans le clas se ment. Les zo nesd’em ploi de la ré gion pa ri sienne les plus at -trac ti ves se po si tion nent fa vo ra ble mentgrâce à la dy na mique de la créa tion d’en tre -pri ses et à leur ca pa ci té à at ti rer un nombreim por tant d’é ta blis se ments sou cieux de serap pro cher d’é qui pe ments stra té gi ques (ex :aé ro ports) ou de cen tres dé ci sion nels, tou te -fois la crois sance de l’emploi relativementfaible modère l’attractivité des zonesd’Île-de-France

En Bre tagne, outre la zone de Ren nes, cel les des vil les moyen nes sont dans l’en semblebien pla cées. Onze des 18 zo nes d’em ploibre ton nes se pla cent dans la pre mière moi tié du clas se ment des zo nes fran çai ses.

Les zo nes non lit to ra les sont en re vanchemoins at trac ti ves. Fou gè res, Car haix et Re -don ex po sées aux mu ta tions in dus triel les(for tes im plan ta tions d’in dus tries des biensde consom ma tion et des biens in ter mé diai -res) souf frent d’un dé fi cit d’at trac ti vi té qui re -jail lit sur le dy na misme éco no mique lo cal.Au ray se place au 4 ème rang des zo nesd’em ploi bre ton nes à éga li té avec Saint-Malo derrière Rennes et Vannes.


Des ménages âgés plus riches que les moins de 50 ans sur le littoral

CC du littoral CC du Pays d' Auray

Revenumédianpar UC

D1 D9Rapport

interdécile

Revenumédianpar UC

D1 D9Rapport

interdécile

Moins de 30 ans 13 762 5 919 22 231 3,76 14 031 5 444 22 007 4,04

de 30 à 49 ans 14 299 6 493 27 258 4,20 14 427 6 693 25 156 3,76

de 40 à 49 ans 15 176 7 082 30 648 4,33 14 711 6 560 27 420 4,18

de 50 à 59 ans 18 831 8 345 40 574 4,86 17 808 7 664 34 385 4,49

de 60 à 74 ans 17 378 9 727 34 880 3,59 15 732 9 234 29 731 3,22

75 ans et plus 15 359 8 461 33 415 3,95 12 639 7 453 26 107 3,50


Note de lec ture : dans la com mu nau té de com mune du pays d’Au ray, 10 % de la po pu la tion vit dans un mé nagequi dé clare moins de 5 444 € par uni té de consom ma tion (D1) et, à con tra rio, 10 % ap par tien nent à un mé nagedé cla rant plus de 22 007 € (D9). Le rap port entre ces deux seuils est de 4,04 (rap port in ter dé cile).



L’é co nomie ré si den tielleest ma jo ri taire

Au 1er jan vier 2005, 4 800 éta blis se ments del’Industrie, du Com merce et des Ser vi ces(champ ICS) sont im plan tés sur le ter ri toirede ce pays.

Dans ce champ, les sa la riés tra vail lant dansle pays re pré sen tent 2,1 % des sa la riés bre -tons et per çoi vent 2 % de la masse salariale.

Dans le pays d’Au ray, la den si té en lo ge -ments (91,1 lo ge ments au km2) est l’une desplus for tes de Bre tagne juste der rière lespays de Ren nes, Lo rient et Brest. En 1999, le parc de lo ge ments re pré sen tait 3,7 % duparc bre ton alors que seu le ment 2,5 % des

ha bi tants y ré si daient. L’é cart entre ces 2taux (1,2 point) au pro fit du lo ge ment est leplus fort de Bre tagne. Il confirme l’o rien ta tiondu pays d’Au ray vers une éco nomie ré si den -tielle. Le rythme de la cons truc tion y est plusim por tant qu ’ail leurs. En 2004, 5,2 % des lo -ge ments com men cés en Bre tagne sont si -tués dans ce pays. Sur la pé riode ré cente(99/05), cela re pré sente en vi ron 1 200 lo ge -ments com men cés par an qui se répartissent également entre le littoral et l’intérieur.

La sphère pro duc tive re groupe les ac ti vi tésorien tées vers les mar chés ex té rieurs, es -sen tiel le ment l’in dustrie, le sec teur de l’é -nergie, les ser vi ces aux en tre pri ses, le trans -port de mar chan di ses et le com merce degros.

La sphère ré si den tielle est formée des ac ti -vi tés liées à la po pu la tion : ser vi ces aux par ti -cu liers, cons truc tion, san té, ac tion so ciale,com merce de dé tail, ac ti vi tés fi nan ciè res ettrans port de voya geurs...

La sphère pu blique re groupe les em ploisre le vant des fonc tions pu bli ques d’État, ter ri -to riale et hos pi ta lière. C’est le sta tut du postesa la rié qui dé ter mine l’ap par te nance à l’unedes trois sphè res.


Part de chacune des trois sphères*

Pays Sphère productive Sphère résidentielle Sphère fonction publique

Auray 26,6 51,2 22,2

Lorient 35,8 40,5 23,7

Vannes 27,7 44,0 28,3

Source : Insee-Clap 31/12/2004

* d'a près le nombre de pos tes de tra vail sa la riés

Part de chacune des trois sphères par EPCI

EPCI Sphère productive Sphère résidentielle Sphère fonctionpublique

CC de Belle île en Mer 9,3 56,4 34,3

CC de la Côte des Mégalithes 18,8 63,7 17,5

CC de la Ria d'Étel 21,9 50,1 28,0

CC des Trois Rivières 37,4 52,6 10,0

CC du Pays d'Auray 32,3 45,1 22,6

Source : Insee-Clap 31/12/2004






Le pays d’Au ray est le seul pays en Bre tagneoù l’em ploi sa la rié (hors ser vi ces per son nelset do mes ti ques et sa la riés agri co les) dansl’é co nomie ré si den tielle est ma jo ri taire.

Con cer nant la sphère pro duc tive, la part estde près de 10 points in fé rieure à la moyenneré gio nale (36 % en Bre tagne et 35 % pour leMor bi han)

Le pays d’Au ray se trouve dans la partie dudé par te ment où l’é co nomie ré si den tielle estma jo ri taire.

Moins de 30 % des sa la riés dans la sphèrepro duc tive…

Une part d’em plois pu blics peu élevée…

Une éco nomie ré si den tielle plus im por tanteque les au tres pays cô tiers…

Forte pro gres sion de l’em ploisa la rié dans les an nées ré cen tes

Sur la pé riode 1999-2004, l’em ploi sa la riépro gresse cons tam ment dans le paysd’Au ray.

Sur les 6 der niè res an nées, la pro gres sion(12,4 %) est même plus forte que sur la ré -gion ou le dé par te ment (11,5 %)

Mais tous les sec teurs ne connais sent pas lamême évo lu tion : le sec teur in dus trielcontinue de re cu ler, les plus for tes pro gres -sions étant dans la cons truc tion (20,3 %), lecom merce (22,5 %) en lien avec la pré pon -dé rance de l’é co nomie ré si den tielle. Mais lesec teur des ser vi ces aux en tre pri ses a aus sifor te ment pro gres sé (24,4 %), com pen sant

lé gè re ment le re tard de la zone. La part de ce sec teur dans l’em ploi sa la rié est de 6,3 %pour Au ray soit 4 points de moins que pour ledé par te ment (12,2 %)

Forte pro gres sion de l’em ploi sa la rié :+ 12,4 % de 1998 à 2004 (par pays)



L'emploi salarié : nouvelle série recalée sur le recensement de 1999(Situation au 31 décembre de chaque année)

1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004*

Agriculture, sylviculture et pêche 984 1 002 985 985 968 915 897

Industrie agricoles et alimentaires 1 033 936 958 963 932 909 1 025Industrie des biens de consommation 944 1 010 1 098 1 085 1 062 970 932Industrie automobile et biens d'équipement 438 460 485 477 480 452 411Industrie des biens intermédiaires 874 868 913 1 019 924 940 944Énergie 151 151 154 37 30 29 31Industrie 3 440 3 425 3 608 3 581 3 428 3 300 3 343Construction 1 564 1 612 1 676 1 744 1 693 1 741 1 882

Commerce 2 803 2 921 3 130 3 238 3 294 3 370 3 434Transports 677 723 775 875 902 923 946Activités financières 403 416 460 461 455 456 442Activités immobilières 235 243 246 218 204 212 224Services rendus aux entreprises 1 168 1 264 1 375 1 373 1 417 1 391 1 453Services rendus aux particuliers 3 369 3 367 3 509 3 519 3 764 3 738 3 816Éducation, santé, action sociale 3 896 3 929 4 045 4 137 4 357 4 380 4 473Administration 1 849 1 870 1 878 1 974 1 993 1 2015 2 011Tertiaire 14 400 14 733 15 418 15 795 16 386 16 485 16 799

Ensemble 20 388 20 772 21 687 22 105 22 475 22 441 22 921Source :





L’in dustrie for te ment marquée par les in dus triesagroa li men tai res

Dans le pays d’Au ray, plus de la moi tié dessa la riés de l’in dustrie tra vail lent dans les sec -teurs des in dus tries agri co les et ali men tai reset dans ce lui des in dus tries des équi pe mentsélec tri ques et élec tro ni ques.



Répartition des salariés dans les établissements de l'industrie par secteur d'activité

Effectifs au 31/12/2004

Secteur d'activité Pays d'Auray 2006Pays

de Vannes2006

Pays de Lorient

2006

En nombre En % En % En %

Industries agricoles et alimentaires 1 110 32,2 43,7 28,6

Habillement, cuir 43 1,2 0,5 2,6

Édition, imprimerie, reproduction 70 2,0 2,8 2,2

Industrie des équipements du foyer 109 3,2 3,9 2,7

Industrie automobile et biens d'équipement 988 28,7 11,8 35,8

Industrie produits minéraux 36 1,0 3,5 2,9

Industrie textile 35 1,0 1,2 0,9

Industrie du bois et du papier 97 2,8 4,5 1,0

Chimie, caoutchouc, plastiques 346 10,0 8,9 8,5

Métallurgie, transformation des métaux 189 5,5 12,5 9,4

Industrie composants électriques et électroniques 46 1,3 1,2 3,4

Eau, gaz,électricité 378 11,0 5,6 2,0

Ensemble 3 447 100,0 100,0 100,0

Source : Insee, Clap, SAE 2004 limité à l'industrie

Part des emplois salariés par grands secteurs





Les créa tions d’en tre pri ses : un atout pour le pays

Si le pays d’Au ray ne re pré sente que 3,7 %du parc d’en tre pri ses de la Bre tagne sonpoids dans la créa tion at teint 4,9 %. Cet écart fa vo rable au pays s’est ac cru en 10 ans.

Le taux de créa tion d’en tre pri ses dans lepays d’Au ray pour l’année 2005 est de 14,7% soit 2,3 points su pé rieurs à la moyennebre tonne et 1,5 point su pé rieur à la moyennecons tatée dans le Mor bi han. Plus pré ci sé -ment, la part des créa tions d’en tre pri sesdans le pays d’Au ray est su pé rieure à lamoyenne ré gio nale et dé par te men tale dansles sec teurs du com merce, des ser vi ces etdans ce lui de la cons truc tion. Le taux decréa tion d’en tre pri ses dans le sec teur de lacons truc tion a plus que dou blé dans le paysd’Au ray entre 1993 et 2005.



Taux de création par secteur d'activité (en %)

Industrie Construction Commerce Services Ensemble

en 1993

Pays d'auray 11,1 6,8 17,8 16,0 14,4

Morbihan 10,5 7,7 14,1 13,2 12,2

Bretagne 9,8 6,9 13,3 12,3 11,5

en 2005

Pays d'auray 10,2 14,8 16,9 14,5 14,7

Morbihan 10,1 13,6 14,8 13,0 13,2

Bretagne 9,7 12,4 13,4 12,5 12,4

Source : Insee, Répertoire des Entreprises et des Etablissements (REE) au 01/01/2005 - Champ ICS

2004 1995

Poids du pays dans le parc d'entreprises de Bretagne (en%) 3,7 3,5

Poids du pays dans les créations d'entreprises en Bretagne (en %) 4,9 4,6

Source : Insee, Sirène


Peu de dé fail lan cessur le pays d’Au ray

Sur la pé riode 2000-2005, le nombre de dé -fail lan ces en re gis trées sur le pays d’Au rayest faible, moins de 50 par an (soit 3,5 % desdé fail lan ces bre ton nes).Les trans ferts d’é ta -blis se ments té moi gnent du dy na misme éco -no mique du pays

Les trans ferts d’é ta blis se mentstémoignent du dynamisme

économique du pays

Les trans ferts d’é ta blis se ments (ins tal la tionsou dé parts d’u ni tés im pli quant un chan ge -ment de com mune) confir ment l’at trac ti vi tééco no mique du pays. Au cours des an nées2002 à 2004, le pays d’Au ray en re gistre plusd’ins tal la tions d’é ta blis se ments que de dé -parts. En trois ans, le solde de ces mou ve -ments est de + 59 éta blis se ments, il re pré -sente 1,2 % des éta blis se ments ac tifs, toutcomme dans la com mu nau té d’ag glo mé ra -tion de Van nes. Ce ré sul tat est mo deste mais bien su pé rieur à ce lui en re gis tré pour la ré -gion (0,4 %).

Les ar ri vées, 45 par an en moyenne, se fontprin ci pa le ment du pays de Van nes (40 éta -blis se ments), du pays de Lo rient (23) et biensur de l’ex té rieur de la Bre tagne (51).

Les dé parts, moins nom breux (25 enmoyenne par an) se font aus si dans les mê -mes di rec tions : hors de la Bre tagne, Van -nes, Lo rient mais aus si Pon ti vy.Le solde leplus im por tant concerne les ser vi ces aux en -tre pri ses. Les sec teurs les plus re pré sen téssont aus si ceux qui sont le plus pré sentsdans le tis su éco no mique lo cal (com merce,BTP, san té-ac tion so ciale et ser vi ces auxen tre pri ses.)



Arrivées et départs d’établissements selon l’origine géographique

Arrivées Départs

Pays de Vannes 40 26

Pays de Lorient 23 10

Pays de Pontivy 4 13

Reste Bretagne 16 7

Hors Bretagne 51 19

Total 134 75

Source : Insee SireneNote de lecture : entre 2002 et 2004, 40 établissements se sont implantés sur le pays d’Auray en provenance du pays de Vannes et 26 ont fait le chemin inverse.



Un chô mage struc tu rel per sis tant

Un chô mage struc tu rel per sis tant peut co ha -bi ter avec un cer tain dy na misme de l’ac ti vi tééco no mique ré vé lé tant par l’é vo lu tion du tis -su pro duc tif que de la créa tion d’em plois oula créa tion d’en tre pri ses. Le chô mage al réenévolue comme au plan dé par te men tal ou ré -gio nal et reste avec ce lui de Lo rient le pluséle vé des zo nes d’em ploi mor bi han nai ses.

A la fin 2006, le pays compte 2 743 de man -deurs d‘em ploi de ca té gorie 1 (im mé dia te -ment dis po nible, à la re cherche d’un em ploi à durée in dé ter minée à temps plein), en baisse de 7,4 %. Le chô mage al réen est plus fé mi -nin, plus jeune et plus qua li fié que lamoyenne ré gio nale. Par contre le chô magede longue durée est plus faible et la duréemoyenne est plus faible de près d’un quart(244 jours contre 315 au plan régional).

De plus en plus de na vet tesdo mi cile tra vail

L’a na lyse des na vet tes do mi cile-tra vail autra vers des Dé cla ra tions Annuel les de Don -nées So cia les (DADS) de l’année 2004(champ in com plet cou vrant en vi ron 75 % del’em ploi sa la rié, hors fonc tion pu bliqued’État) per met de quan ti fier l’in ten si té des re -la tions avec les pays voi sins. Le pays d’Au -ray n’offre pas un em ploi à chaque ac tif dupays, en ef fet sur ce champ DADS il n’y a qu -’un em ploi pour 1,2 ac tif ré si dant dans lepays d’Au ray. Il y a da van tage d’ha bi tants dupays qui exer cent leur ac ti vi té à l’ex té rieur dupays (8 000) que d’ac tifs fai sant le che min in -verse (4 500). Comme au re cen se ment de1999, les échan ges les plus nom breux sefont vers le pays de Van nes (3 800 sor tantset 1 900 en trants). Les en trées et sor ties vers le pays de Lo rient sont plus équi li brées (1800 sor ties et 1 550 en trées). Le pays dePon ti vy at tire aussi de nombreux actifs dupays d’Auray (570 sorties et 360 entrées).

Près des deux tiers des ac tifs vi vent et tra -vail lent dans le pays d’Au ray, le taux de sortie vers le pays de Van nes s’é ta blit à 18,5%, à9% vers Lo rient et 3 % vers Pon ti vy. Le paysde Ren nes re pré sente moins de 1 % dessorties.

A l’in verse, les trois-quarts des em plois dupays sont oc cu pés par des Alréens. Le tauxd’entrée s’é ta blit à 11,3% en pro ve nance dupays de Van nes et 9,1 % de Lo rient.

Répartition des DEFM au 31/12/2006

Pays d'Auray Auray Bretagne

Total 2 743 100,0 100,0

Hommes 1 265 46,1 49,4

Femmes 1 478 53,9 50,6

Moins de 25 ans 483 17,6 20,3

Plus de 50 ans 358 13,1 13,1

Chômeurs de longue durée (> 1 an) 539 19,7 27,1

Ancienneté moyenne (en jours) 244 /// ///

Source : Insee - ANPE




Des sa lai res plus fai bles

Le sa laire ho raire brut moyen par ac ti vi té eneu ros est in fé rieur dans le pays d’Au ray dansqua si ment tous les sec teurs d’ac ti vi té parcom pa rai son aux pays voi sins. Cela s’ex -plique par l’im por tance des sec teurs de l’hô -tel lerie et du sec teur des in dus tries agro ali -men tai res où les sa lai res ne sont pas trèséle vés.

Dans le sec teur édu ca tion, san té et ac tionso ciale, sec teur qui re pré sen té près de 20 %des em plois sa la riés du pays, le sa laire ho -raire moyen est d’un euro et demi moins éle -vé que dans le pays de Van nes ou Lo rient.C’est aus si vrai dans le com merce mais dans une moindre me sure. Dans le pays d’Au ray,de nom breux sec teurs for te ment re pré sen tés sont aus si ceux qui créent le moins de va leurajoutée par em ploi et gé nè rent une moindreri chesse éco no mique ce qui se ré per cute surles sa lai res ver sés.

Salaire brut horaire moyen par activité (en euro)

1998 1999 2000

Industrie agricoles et alimentaires 11,45 12,84 11,56

Industrie des biens de consommation 11,68 13,04 13,88

Industrie automobile et biens d'équipement 14,27 13,18 15,29

Industrie des biens intermédiaires 12,87 13,78 13,27

Énergie 13,83 17,57 16,48

Construction 12,38 12,76 13,06

Commerce 11,41 12,18 12,41

Transports 11,20 11,67 12,64

Activités financières 17,30 17,22 19,00

Activités immobilières 13,66 15,37 15,01

Services aux entreprises - interim 10,52 10,76 10,94

Services aux entreprises - hors interim 13,64 13,52 14,58

Services aux particuliers 10,49 10,25 11,15

Éducation, santé, action sociale 12,80 14,28 14,36

Administration 14,10 15,33 14,96

Ensemble 12,10 13,31 13,32

Source : Insee - DADS 2004



Dé ve lop pe ment éco no mique

L’em ploi a cru plus vite que la po pu la tion

A l’i mage de sa crois sance dé mo gra phique,de puis le dé but des an nées 70, Au ray

connaît une évo lu tion très forte de l’em ploi eten par ti cu lier de l’em ploi sa la rié. Si l’em ploito tal pro gresse moins vite, c’est que l’em ploinon sa la rié a chu té (sa part est pas sé de37 % en 1975 à 20 % en 1999).

Sur la pé riode 75-82, la po pu la tion croit plusvite que l’em ploi. Sur la pé riode sui vante,cela reste en core vrai mais l’é cart se res -serre. De puis 1990, l’em ploi croit net te mentplus vite que la po pu la tion. Ce cons tat estaus si vrai pour l’en semble des dé par te mentsbre tons et on peut sup po ser que commepour la Bre tagne dans son en semble, sur lapé riode ré cente, la forte crois sance de l’em -ploi reste plus forte que la crois sancedé mo gra phique.

Au to tal sur les 10 der niè res an nées, ce sontplus de 5 000 em plois sa la riés qui ont étécrées sur le pays qui compte au jourd ’hui 23000 em plois sa la riés soit 2,1 % du to tal bre -ton. L’é vo lu tion de l’em ploi sa la rié de puis1999 est même plus élevée qu ’au plan ré gio -nal (2,22 % en moyenne par an) ou dé par te -men tal (2,19 %).

Ti rer da van tage par ti d’une si tua tion géo gra phique

fa vo rable

En terme d’at trac ti vi té éco no mique la zoned’em ploi d’Au ray est très bien placée, dans le groupe des quatre zo nes de la ré gion et ce luides 20 % de zo nes d’em ploi fran çai ses lesplus at trac ti ves. Elle ne dis pose pas pour tantde tous les atouts des au tres zo nes at trac ti -ves, grande ag glo mé ra tion, pré sence de ser -vi ces aux en tre pri ses, d’é ta blis se ments d’en -sei gne ment su pé rieur ou in fras truc tu res(ports de com merce, aé ro port, nœud rou tierou fer ro viaire). Ce po si tion ne ment très fa vo -rable tient à une dy na mique conjointe decréa tions d’en tre pri ses dans l’é co nomie pro -duc tive et de crois sance de l’em ploi. Re la ti -ve ment à sa taille la zone d’Au ray a éga le -ment at ti ré un nombre d’é ta blis se ments plusim por tant que la moyenne des zo nes, en pro -ve nance no tam ment de la ré gion pa ri sienne.Elle res semble sur ces points à la zone deSaint-Malo, éga le ment très spé cia lisée dansles ac ti vi tés tou ris ti ques.

Le cadre de vie d’Au ray et son po si tion ne -ment sur l’axe sud de la Bre tagne, entre lesai res ur bai nes de Van nes et Lo rient, ain si qu -’une den si té éco no mique su pé rieure à lamoyenne des zo nes de pro vince fa vo rise son dé ve lop pe ment éco no mique. Cette zonen’est pas non plus con frontée comme d’au -tres zo nes à des mu ta tions éco no mi quesim por tan tes.


Évolution démographique

Variation absolue sur la période 1975 - 1982 1982 - 1990 1990 - 1999 1999 - 2002

Variation absolue totale 2 676 4 255 4 102 2 963

dont variation due au solde naturel 99 - 27 - 141 62

naissances sur la période 5 912 6 672 7 105 2 479

décès sur la période 5 813 6 699 7 246 2 417

dont variation due au solde migratoire 2 577 4 282 4 243 2 901

Source : Insee - Recensements de la population

Développement économique

Évolutions annuelles moyennes (en %)

1975-1982 1982-1990 1990-1999 1999-2004

Emploi total pays d'Auray 0,26 0,47 1,15 nd

Dont emploi salarié 1,49 1,34 2,11 2,36

Emploi total Morbihan 0,99 0,32 0,87 1,31

Emploi total Bretagne 0,81 0,09 1,02 1,24

Population du pays d'Auray 0,62 0,80 0,65 nd

Source : recensements de la population- estimations d’emploi


La part des ré si den cesse con dai res a tri plé en 30 ans

Le nombre de ré si den ces se con dai res a plusque tri plé en l’es pace de 30 ans. La part deré si den ces se con dai res à for te ment pro -gressée sur le ré tro-lit to ral jus qu ’en 1982.De puis 1990, cette pro gres sion tend à ra len -tir sur l’en semble du ter ri toire du pays d’Au -ray au pro fit des ré si den ces prin ci pa les.


Évolution des résidences secondaires et de logements occasionnelsde 1968 à 2005 (en %)

Nombre derésidences

secondaires au RP 68

ÉvolutionRP 68-75

ÉvolutionRP 68-75

Évolution RP 68-75


secondairesau RP 99

Évolution RP 90-99

ÉvolutionTH 99-05

CC du pays d'Auray 269 59,48 141,03 9,67 1 434 26,46 11,40

Littoral 5 746 42,27 38,92 43,23 18 787 15,49 14,05

CC de Belle Ile en Mer 796 49,87 41,41 16,78 2 600 31,98 21,61

Ensemble paysd'Auray 6 811 43,84 43,70 37,60 22 821 17,81 14,71

Source : Insee-RP, DGI-Taxes d'habitation (TH)

Évolution des résidences principales de 1962 à 2005 (en %)


secondairesau RP 62

ÉvolutionRP 62-68

ÉvolutionRP 68-75

ÉvolutionRP 75-82

Évolution RP 82-90


secondairesau RP 99

ÉvolutionRP 90-99

ÉvolutionTH 99-05

CC du pays d'Auray 7 912 2,03 11,85 15,19 18,09 14 715 19,79 20,00

Littoral 8 575 272 7,11 11,23 12,85 13 537 14,32 12,39

CC de Belle Ile en Mer 1 423 - 6,18 6,52 5,49 18,60 2 060 15,80 16,36

Ensemble pays d'Auray 17 910 1,71 9,17 12,62 15,67 30 312 17,02 16,30

Source : Insee,RP- DGI,Taxes d'habitation (TH)

Développement économique


Enjeux et pers pec ti ves

Un pays peu sou mis aux ris quesdes mu ta tions éco no mi ques

L’o rien ta tion de l’é co nomie ré si den tielle pour le pays d’Au ray fait que cette zone n’est pasnon plus con frontée comme d’au tres zo nes à des mu ta tions éco no mi ques im por tan tes.Son tis su in dus triel est cons ti tué d’un ré seau

as sez dense d’en tre pri ses ar ti sa na les dansles fi liè res de cons truc tion de ba teaux deplai sance et de l’a li men taire (bis cui terie…) et de quel ques si tes in dus triels plus im por tantsspé cia li sés dans la fa bri ca tion de ma té rielhos pi ta lier, les IAA (lé gu mes, bou lan -gerie-pâ tis se ries in dus triel les) ou l’in dustriedes plas ti ques.

Forte den si té ar ti sa nale dans letis su pro duc tif

Le pays d’Au ray a une forte den si té ar ti sa -nale. On compte en 2005, en vi ron 250 en tre -pri ses ar ti sa na les pour 10 000 ha bi tants.Cette den si té est de 180 pour le Mor bi han,154 pour la Bre tagne et 146 en France.

Spé cia li sa tion et concen tra tion

Le tis su éco no mique d’Au ray est plu tôt di ver -si fié et la fonc tion tou ris tique de la zone gé -nère une spé cia li sa tion dans l’hô tel lerie-res -tau ra tion et les ser vi ces à la per sonne. Latha las so thé rapie oc cupe une part im por tante de l’em ploi tou ris tique. L’ac ti vi té do mi nantede la zone est la fa bri ca tion de ma té riel mé di -co chi rur gi cal avec un seul grand éta blis se -ment (Hill-Rom Sas). Cette uni té emploie en -vi ron 20 % des sa la riés de l‘in dustrie.L’in dustrie des plas ti ques est aus si bien re -pré sentée. Les in dus tries agroa li men tai res(30 % des sa la riés de l’in dustrie) ont un poids re la ti ve ment faible par rap port à la moyenneré gio nale et sont plu tôt spé cia li sées dans laconserve (pois son et lé gu mes) et concen -trées dans l’ouest de la zone, dans le can tonde Belz.

L’em ploi dans la sphèrepro duc tive est re la ti ve ment

concen tré

Le pays d’Au ray est l’un des pays bre tons oùl’em ploi dans la sphère pro duc tive est le plusconcen tré. Les 4 plus grands éta blis se mentsconcen trent plus du quart des em ploissa la riés.

Une part de mé na ges fra gi lespré pon dé rante sur le ré tro-lit to ral

Sont « à bas re ve nus » les mé na ges vi vantavec un re ve nu qui ne per met pas de sa tis -faire les be soins ju gés fon da men taux dansnotre so cié té : on re tient con crè te ment lesmé na ges dont le re ve nu dis po nible par uni téde consom ma tion est in fé rieur à la moi tié dure ve nu par UC mé dian de la po pu la tion to tale du champ consi dé ré, dé finie comme seuil debas re ve nus.


Ménages fragiles - ménages percevant un bas revenu (en %)

Pays Auray Morbihan Bretagne

Part de la population vivant avec un bas revenu 6,9 7,2 7,1

Part des HLM dans le parc des résidences principales 7,0 10,4 10,9

Part des familles monoparentales 7,3 7,1 6,9

Source : Insee, RP99 - ELP 2002, CNAF 2005

Enjeux et perspectives

Ménages fragiles - ménages percevant un bas revenu (en %)

Pays d'Auray

CC Paysd'Auray

Autres CC(littoral)

CC Belle île en Mer Total

Part de la population vivant avec un bas revenu 7,6 5,9 6,2 6,9

Part des HLM dans le parc des résidences principales 10,2 3,9 5,2 7,0

Part des familles monoparentales 7,4 7,0 8,2 7,3

Source : Insee, RP99 - ELP 2002, CNAF 2005

Nombre d’entreprises artisanales par pays

Paysd'Auray

Pays deLorient

Pays dePloermel-Coeur

de Bretagne

Pays dePontivy

Pays deVanne

TotalMorbihan

Total 1 658 3 028 930 1 308 2 979 10 803

Source : Insee ,sirène 2005

L’emploi dans la sphère productive est relativement concentré

Pays Auray Lorient Vannes

Nombre total de postes de travail de la sphère productive 5 100 22 773 17 473

Effectifs des 4 établissements avec le plus de postes de travail 1 339 3 618 2 079

Effectifs des 10 établissements avec le plus de postes de travail 2 010 5 170 3 780

Indicateur de concentration donnant la part des 4 plus grands établissements 26,3 % 15,9 % 11,9 %

Indicateur de concentration donnant la part des 10 plus grands établissements 39,4 % 22,7 % 21,6 %

Effectif salarié total 19 208 63 542 63 190

Source : insee, clap 2004


Mais quel ques mé na ges à basre ve nus sur le littoral

Si la concen tra tion des si tua tions de pau vre -té semble plus élévée pour le ré tro-lit to ral,c'est sans doute dû à la seule com muned'Au ray qui concentre la ma jo ri té du parcso cial.

La ré par ti tion de la pau vre té est plus ho mi -gène pour le lit to ral.



Pauvreté des actifs (en %)

CC du Paysd'Auray

Autres CC(littoral)

CC Belle île enMer

Part des chômeurs dans la population des 20 à 59ans 9,7 11,0 10,8

Part du chômage de longue durée 22,5 20,4 16,1

Part des salariés à temps partiel (<80 %) 23,4 24,0 19,9

Part des jeunes (20-29 ans) sans diplôme 6,7 6,3 8,6

Part des emplois salariés hors CDI 16,8 21,1 22,7

Part de couples avec un seul actif occupé parmi les familles d'employés et d'ouvriers 29,5 33,9 38,0

Source : ANPE 2005 - Insee, RP99, DADS 2004

Caractéristiques des allocataires à bas revenus en 2005

CC du Pays d'Auray Autres CC (littoral) CC Belle île en Mer

Nombre d'allocataires 1 370 947 156

Part des ménages à bas revenus (en %) 9,3 7,0 7,4

Part des allocataires de moins de 30 ans (en %) 27,0 20,1 10,9

Part de personnes seules (en %) 47,8 52,9 53,8

Part de familles monoparentales 24,9 24,1 26,3

Part de familles nombreuses (3 enfants ou plus) (en %) 10,6 8,2 5,1

Part des allocataires vivant en HLM (en %) 24,5 9,5 16,7

Part des allocataires ne percevant aucun minimum social (en %) 56,9 54,6 47,4

Part de bénéficiaires du RMI (en %) 28,0 29,4 32,7

Part de bénéficiaires du RMI depuis plus de 2 ans (en %) 17,1 18,2 25,6

Part des allocataires dont les prestations représentent plusde 75 % du revenu (en %)

45,0 43,1 53,2

Bas revenu moyen annuel (en euros par UC) 1 361 1 515 1 513

Source : CNAF 2005 - Insee, RP99

Champ : en semble des al lo ca tai res CAF à bas re ve nus


Le com merce et les ser vi ces à laper sonne : un en jeu pour

ré pondre aux be soins fu turs

• Les éta blis se ments

Pour le pays d’Au ray, 2 993 éta blis se mentsdu com merce et des ser vi ces à la per sonnere pré sen tent 62,1 % des éta blis se ments duchamp ICS. Ce taux est de 10,5 pointsau-des sus du ni veau ré gio nal.

Dans le champ de l’é tude, les grou pes d’ac ti -vi té les plus éloi gnés des chif fres ré gio nauxsont ceux du lo ge ment (+ 5,1points), l’a li -men ta tion (+ 2,7 points) et les loi sirs (+ 3,3points).

La den si té des éta blis se ments du pays d’Au -ray est su pé rieure à la den si té ré gio nale.

Pour 1 000 ha bi tants le pays compte 17 éta -blis se ments du groupe lo ge ment ( contre 9pour la Bre tagne ) 10 éta blis se ments dugroupe ali men ta tion contre 6 pour la Bre -tagne et 6 éta blis se ments du groupe loi sirscontre 2 pour la Bre tagne.

Entre le 1er jan vier 1999 et le 1er jan vier2005 le nombre d’é ta blis se ments aug mentefor te ment dans les grou pes du lo ge ment(+ 18,5 %) et des loi sirs (+ 19,3 %). Sur cettepé riode on dé nombre 139 éta blis se ments del’ar ti sa nat du bâ ti ment, 28 éta blis se ments deser vi ces liés à l’im mo bi lier et 37 nou veauxcom mer ces de loi sir en plus. Le sec teur del’a li men ta tion aug mente de 3 % avec desévo lu tions va ria bles (10 su pé ret tes en moinset 22 res tau rants en plus).

• Les sa la riés

Au 31 dé cembre 2004 les 6 854 sa la riés ducom merce et des ser vi ces à la per sonne dupays d’Au ray re pré sen tent 55 % des sa la riésdu champ ICS. Ce taux est 20 points au-des -sus du ni veau ré gio nal

Les sa la riés de moins de 25 ans sont plusnom breux que dans les au tres pays puis qu -’ils pè sent 36 % du sa la riat contre 33 % au ni -veau ré gio nal. C’est l’in verse pour les sa la -riés de la tranche d’âge 25-34 ans. Lessa la riés de plus de 35 ans se ré par tis sentcomme dans l ‘en semble ré gio nal.

Les em ployés sont plus re pré sen tés qu ’au ni -veau ré gio nal (51 % contre 29 % dans la ré -gion) alors que c’est l’in verse pour les ou -vriers (34 % pour le pays et 46 % pour laré gion)


Concentration des situations de pauvreté sur le territoire

% population % salariés hors CDI % bas revenus % RMI

CC du Pays d'Auray

10 % des communes totalisent 29,6 33,0 51,5 60,6



Autres CC (littoral)




Source : CNAF 2005 - Insee, RP99

Évolutions récentes (2002-2005) des populations en situation de précarité

Taux annuel moyen (en %) CC du Pays d Auray Autres CC (littoral) CC Belle île en Mer

Variation de la population à bas revenus 1,1 - 3,4 2,8

Variation de la population vivant avec le RMI 5,5 9,0 7,5

Source : CNAF, ANPE



Les en jeux du ter ri toire

Le pays d’Au ray a de nom breux atouts et ap -porte sa con tri bu tion tant dé mo gra phique qu -’é co no mique à la struc tu ra tion de l’es paceentre Van nes et Lo rient. Trois en jeux peu -vent être dé ga gés :

l Res ter éco no mi que ment at trac tif

∗ en dé ve lop pant les ser vi ces aux en tre -pri ses ou des mar ges de pro grès sonten core pos si bles

∗ en ga ran tis sant la sa tis fac tion des be -soins de la po pu la tion ré si dente

® Veil ler au dé ve lop pe ment équi li bré duter ri toire

∗ ac tuel le ment entre le lit to ral et l’in té rieur les écarts de re ve nus gé nè rent des be -soin dif fé rents

∗ as su rer une mixi té au sein de chaqueter ri toire tant du point de vue âge de lapo pu la tion que des re ve nus

® Pré ser ver un dé ve lop pe ment éco no mique har mo nieux

∗ main te nir une di ver si té des ac ti vi tés au -tour des sec teurs do mi nants comme les IAA, le com merce, les ser vi ces à laper sonne et les ac ti vi tés liées autou risme

∗ ti rer par ti d’un en vi ron ne ment éco no -mique por teur, la taille du pays lui per -met de bé né fi cier de l’ef fet d’ag glo mé -ra tion de ses deux voi sins Van nes etLo rient


Établissements et salariés par groupe d'activités

Groupe d'activités et types de commerce ou de service Nombre

d'établissementsau 01/01/2005

Évolution dunombre

d'établissements

du 01/01/1999 au01/01/2005

Alimentation (1 922 salariés) 771 21

Supérettes 41 - 10

Hypermarchés et supermarchés 25 1

Commerces alimentaires spécialisés* 163 8

Atres commerces alimentaires spécialisés* 76 5

Cafés, tabacs 132 - 5

Restaurants 334 22

Logement (3 084 salariés) 1 261 197

Hébergements touristiques 231 17

Services liés à l'immobilier 106 28

Architecture 76 10

Artisanat du bâtiment 700 139

Commerces spécialisés équipement de la maison 148 3

Déplacements (436 salariés) 179 - 3

Taxis 43 1

Écoles de conduite 30 5

Location de véhicules 3 0

Services de déménagement 1 - 1

Réparation, entretien de véhicules 56 - 1

Contrôle technique automobile 7 2

Commerces automobiles 22 - 9

Commerces et réparation de motocycles 10 2

Commerces de carburants 8 - 2

Habillement (208 salariés) 208 23

Commerces spécialisés équipement de la personne 208 23

Soins à la personne (443 salariés 147 12

Hygiène et services de soins esthétique aux personnes 147 12

Loisirs (761 salariés) 427 69

Services de loisirs culturels ou récréatifs 46 14

Commerces de loisirs, culture 182 37

Services de loisirs sportifs 104 4

Location video, TV, matériel de bricolage, mobilier d'appoint 61 9

Agence de voyage 9 0

Autres services de loisirs (agences matrimoniales, toilettageanimaux...) 25 5

Total des groupes du champ de l'étude 2 993 319

Agences d'intérim** 5 3

Source : Insee, Sirène, Clap

* Il s'a git d'ac ti vi tés de bou lan gerie, pa tis serie, bou cherie ou char cu terie** Les agen ces d'in té rim ne font pas partie du champ de l'é tude



Documents

Pays d’Auray - INSEE · C’est 825 € de moins que pour le pays de Van nes et 145 € de moins que pour le pays de Lo rient. Le pays d’Au ray se situe au 9ème rang des pays