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 Planète Carnassiers 10  41 Aujourd’hui, l ’échosondeur est devenu un outil commun utilisé par une grande majorité de pêcheurs en bateau, alors qu’il était perçu, il y a encore quelques années en arrière, comme un instrument réservé à une élite et même parfois décrié par certains pêcheurs qui pensaient que « ce n’est plus de la pêche ! ». La multiplication des mod èles proposés, la nette diminution des prix et les progr ès technologiques sont autant de facteurs qui ont démocratisé l’utilisation de l’échosondeur . Cependant, b ien que de très nombreux pêcheurs l’utilisent pendant leurs parties de pêche, il faut bie n admettre que peu d’entre nous savent réellement se servir de cet outil qui offre pourtant des possibilités énormes en matière de pêche ! En n d’année dernière,  j’ai eu la chance de participer à une formation sur l ’utilisation des échosondeurs dispensée par la Maison Familiale Rurale de Naucelle (12). Durant ce stage, j’ai pu appréhender le potentiel énorme qu’offrent les nouvelles technologies. J’ai souhaité partager cette expérience avec vous, lecteurs de Planète Carnassiers, qui serez, je l’espère, intéressés par ce sujet. Pour ce faire, je vous propose, avec ce premier article, d’aborder les fonctions de base d’un échosondeur, qui sont essentielles pour une bonne utilisation de votre appareil.  T ec h n  o    l       o       g       i           e Le échoson deurs pour les nuls ! Les règles de base    A    r    n    a    u    d    M    a    h    u    t 1 er  Par tie

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Aujourd’hui, l’échosondeur est devenu un outil commun utilisé par une grande majorité depêcheurs en bateau, alors qu’il était perçu, il y a encore quelques années en arrière, comme

un instrument réservé à une élite et même parfois décrié par certains pêcheurs qui pensaientque « ce n’est plus de la pêche ! ». La multiplication des modèles proposés, la nette diminutiondes prix et les progrès technologiques sont autant de facteurs qui ont démocratisé l’utilisation

de l’échosondeur. Cependant, bien que de très nombreux pêcheurs l’utilisent pendant leursparties de pêche, il faut bien admettre que peu d’entre nous savent réellement se servir de cet

outil qui offre pourtant des possibilités énormes en matière de pêche ! En n d’année dernière, j’ai eu la chance de participer à une formation sur l’utilisation des échosondeurs dispensée par

la Maison Familiale Rurale de Naucelle (12). Durant ce stage, j’ai pu appréhender le potentielénorme qu’offrent les nouvelles technologies. J’ai souhaité partager cette expérience avec vous,

lecteurs de Planète Carnassiers, qui serez, je l’espère, intéressés par ce sujet. Pour ce faire, jevous propose, avec ce premier article, d’aborder les fonctions de base d’un échosondeur, qui sont

essentielles pour une bonne utilisation de votre appareil.

 Tec h n  o    

l       o       g       i           e Le échosondeurs pour les nuls !

Les règles de base

   A   r   n   a   u   d   M   a   h   u   t

1er Partie

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Avant d’entrer dans des considérations

 purement techniques, je tiens tout

d’abord à préciser que les illustrations

et les descriptions qui vont suivre sont

issues de l’utilisation de sondeurs de

marque Lowrance, qui représente avec

Humminbird les deux marques leaders

sur le marché français. Bien que chaque

marque et chaque modèle présentent

des spécicités qui leur sont propres, les

 principes de fonctionnement ainsi que

les fonctions de base des appareils sont

les mêmes. Il appartient au pêcheur de

choisir son équipement en fonction de

ses préférences personnelles, comme on

 peut le faire pour le choix d’une canne,

d’un moulinet ou d’un leurre. Pour ma

 part, j’ai opté pour la série HDS de chez

Lowrance, ce qui ne retire en rien les

qualités des produits Humminbird car

quel que soit votre choix, il vous sera bien

difcile d’utiliser à 100 % les capacités

de votre appareil tellement elles sont

étendues ! Cette parenthèse étant faite,voyons maintenant quel est le principe de

fonctionnement d’un échosondeur.

Principe de base etdétection primaireL’échosondeur repose sur le principe del’écho-location, qui permet notammentaux chauves-souris et à certainsmammifères marins de se repérer dansl’espace ou d’attraper leurs proies.L’échosondeur va générer, via la sonde,des ondes sonores sous forme d’ultrasons

qui vont se propager vers le fond. Dèslors que ces ondes vont heurter le fond,un obstacle ou un objet suspendu dansla colonne d’eau, celles-ci vont revenirde manière plus ou moins intense versla sonde. Plus l’objet percuté par lesondes sonores sera dense et plus le signalde retour sera intense. L’échosondeurtransformera alors ces signaux sonoresen impulsions électriques qui permettrontla retranscription des informationscaptées par la sonde sous forme de pixelsqui viennent s’afcher sur l’écran del’appareil. On parle alors de détection

 primaire, c’est-à-dire la détection proposée par tous les échosondeursdu marché.Plusieurs réglages peuvent

intervenir sur la détection primaire telleque l’on vient de la dénir.

La vitesse Ping et la vitesse de défilementElle correspond aux nombre d’impulsionssonores envoyées par la sonde en 1seconde. Par défaut, celle-ci est souventréglée entre 10 et 15, ce qui est très bien pour nos situations de pêche en eauxdouce. D’une manière générale, aprèsvérication du fait que la valeur de lavitesse Ping de votre appareil est correcte,vous n’aurez plus à utiliser ce réglage.

La vitesse Ping est souvent confondue avecla vitesse de délement, qui correspond àla vitesse à laquelle l’image qui s’afchesur l’écran du sondeur se renouvelle. Cesdeux fonctions n’ont pourtant rien à voir,car la vitesse de délement ne correspondqu’à une option d’afchage et non pasà une option de détection comme la

vitesse Ping. Le réglage de la vitesse dedélement peut varier selon l’utilisation.Par exemple, lorsque je pêche en verticaletrès lentement en hiver, ma vitesse dedélement sera plus lente que lorsque je fais de la prospection avec le moteurthermique pour trouver des bancs devifs décollés du fond. Chaque pêcheurdevra déterminer la vitesse de délementqui est la plus confortable pour lui enfonction des situations. Et si vous voussentez perdu pour le choix de la vitessede délement, optez pour une valeurmoyenne par défaut qui s’adapte à une

grande majorité de situations.

La fréquenceDans le cas de la détection primaire, lafréquence correspond à l’ouverture ducône de détection émis par la sonde,ainsi que la précision et la dénitiondes informations retranscrites à l’écran.D’une manière générale, on trouvecommunément trois types de fréquence proposés avec les échosondeurs, à savoir50 KHz, 83 KHz et 200 KHz.

La fréquence 50 KHz ne va pas nous

intéresser beaucoup, nous pêcheurs decarnassiers en eaux douces, car elle estadaptée à des conditions où la profondeur

Le choix de la fréquence détermine la surface sondée,la dénition et la précision de l’image.

Le réglage de la sensibilité est primordial. Ici, la même détection avec 2 réglages desensibilité : 64 % (trop faible) et 77 % (optimale)

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est comprise entre 200 et 1000m. Cettefréquence permet en effet de ne pas avoirde perte de puissance (et donc d’atteindrede très grandes profondeurs) mais audétriment de la dénition qui est alorsfaible.

La Fréquence 83 KHz est déjà plus adaptée pour notre utilisation en eaux douces.Cette fréquence permet une détection plus élargie car le faisceau émis présente

un angle de 60°. Dans ces conditions, lediamètre du cône de détection au niveaudu fond équivaut à la profondeur d’eau.En clair, si vous pêchez dans 10 mètresd’eau, la fréquence 83 KHz permet ladétection sur un cercle de 10 mètres dediamètre au niveau du fond. Cependant,la précision et la dénition du signalne sont pas optimales et ne permettent pas d’identier tous les détails. D’unemanière générale, je n’utilise pas cettefréquence, sauf lorsque je pêche dans peud’eau et que j’ai besoin du sondeur pourdénir la nature du fond par exemple.

La Fréquence 200 KHz représente quantà elle la fréquence la plus adaptée à nosutilisations. Son cône qui décrit un anglede seulement 20° permet d’obtenir unedénition et une précision optimale,mais sur une surface limitée. En effet, onconsidère que le diamètre de détectionau niveau du fond équivaut à 1/3 de la profondeur d’eau. Pour reprendre mon précédent exemple (pêche dans 10 md’eau), la détection ne s’effectuera quesur un cercle de 3 m de diamètre, ce qui

est peu, il faut bien l’admettre.De plus en plus d’appareils sont vendusavec des sondes pouvant émettre deuxfréquences simultanément, ce qui permetnotamment d’afcher sur l’écran les

informations captées par chacune d’elles.Pour ma part, je n’utilise pas cettefonction et me limite à l’utilisation dela fréquence 200 KHz qui m’apporte undegré de précision maximum.

La sensibilitéVoilà une option d’afchage qui est trèsutile dans le cadre de notre utilisation en pêche et qui doit faire l’objet d’un réglagefréquent pour optimiser la détection. Lasensibilité correspond au niveau de détailsque l’on souhaite obtenir sur l’écrande notre échosondeur. Les appareils proposés sur le marché ont une puissancesufsante pour retranscrire sur l’écrandes échos de très petites particules ensuspension dans la masse d’eau (feuilles, bulles d’air, etc.). Cependant, selondes conditions de pêche, il est parfoisnécessaire de ne pas faire apparaîtreces échos « parasites », en réglant lasensibilité, pour mieux distinguer surl’écran les éléments déterminant pour

la pêche (structures, poissons, etc.).En dénitive, une sensibilité régléetrop haute chargera trop l’écran et ne permettra pas de distinguer correctementles échos importants pour la pêche, etune sensibilité réglée trop basse limiteraénormément le nombre d’informationsimportantes pour la pêche.

D’une manière générale, j’ai pourhabitude de régler la sensibilité de monéchosondeur de manière à ce que l’écransoit légèrement surchargé, notamment ensurface. Ainsi, en fonction des lieux de pêche, mes réglages optimaux peuvent

varier d’une sensibilité à 98% à unesensibilité à 70 %, voire moins. Il arrivemême souvent qu’il faille modier leréglage de la sensibilité plusieurs fois lorsde la même partie de pêche. En tout cas,

vous l’aurez compris, un bon réglage dela sensibilité est primordial pour pouvoirvisualiser correctement un maximumd’informations qui vous aideront à mieux pêcher.

Les palettes de couleurs –Le contraste ou ColorlineSur une grande majorité d’échosondeurscouleurs, il est possible de choisir

différentes palettes de couleurs vous permettant de modier les teintes dufond de l’écran ainsi que celles deséchos. Bien que chacune des palettesdisponibles puisse apporter un petit plusdans certaines situations particulières, je trouve personnellement que la paletteclassique afchée par défaut à l’écran esttout à fait satisfaisante. Chez Lowrance,elle correspond généralement à un fond blanc, et une variation de couleurs pourles échos allant du bleu au jaune enfonction de la densité des structures et/ou éléments sondés. Chez Humminbird,

les couleurs varient quant à elles du vertau rouge.

Après avoir fait le choix d’une palettede couleur, il est aussi possible de réglerle contraste ou Colorline. Cette fonction permet de plus ou moins accentuerles couleurs en fonction de la densitédes objets sondés. Par exemple chezLowrance et avec la palette de couleurclassique, plus je vais augmenter mavaleur de Colorline et plus je vais saturerl’écran en couleur jaune (couleur quis’applique aux éléments denses). Cettefonction peut être utile dans certains cas

 particuliers, comme par exemple pourfaire la distinction entre une structure etun écho de poisson ou encore lorsque leséchos parasites sont nombreux et que lasensibilité doit être un peu faible, etc..

L’arc poisson parfait est difcile à obtenir. Sur cetteimage, on distingue une haie (à gauche) et descarnassiers sur la remontée (à droite) Poisson décollé du fond en stand-by sous le bateau

Carnassiers posté sous un banc de vif. La ligne en dents de sciecorrespond à l’action du leurre (lame vibrante)

Détection de bulles qui remontent du fond en lac de barrage.Ici, la sensibilité est diminuée et la Colorline augmentée.

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D’une manière générale, je ne touche quetrès rarement à ce réglage qui se situetypiquement aux alentours de 70 %.

Les zooms et les échellesde profondeur

Il est possible de réaliser un zoom surle fond lors de la pêche. Cette fonction peut s’avérer très utile, notammentlorsque l’on pêche en verticale et qu’ilfaut repérer de manière très préciseune structure ou un poisson situé sur lefond. Le principe est simple, dans ce cas,l’échosondeur multiplie l’image par deuxet n’afche que la partie proche du fond.L’inconvénient de cette méthode est quel’on perd en dénition et que l’image setrouve déformée.

Pour ma part, je préfère nettement dénirune gamme de profondeur à afcherà l’écran, ce qui me permet alors deconserver une dénition maximale del’image. Par exemple, lorsque je pêchedans 12 mètres d’eau, je vais demander àmon échosondeur d’afcher uniquementles informations qui se situent entre 8et 13 mètres. Ainsi, j’aurai une imagetrès nette de ce qui se trouve dans cettecolonne d’eau.

La détection des poissons – Les arcs poissonsOn entend beaucoup de choses sur les

échos de poissons et notamment sur cesfameux arcs qui sont sensés apparaître àl’écran. Effectivement, dans la théorie,un poisson qui passe dans le faisceaude la sonde apparaît comme un arc surl’écran. Sans entrer dans les détails,ceci s’explique par la forme conique dufaisceau et à la vitesse Ping, c’est-à-direle nombre d’impulsions sonores envoyé par la sonde à la seconde.

Cependant, dans la réalité, il est assezdifcile d’obtenir un arc parfait à l’écran.Certaines fois, l’arc est partiel, certainesfois, c’est une ligne régulière, certainesfois il monte, d’autres il descend, etc..Et pour cause ! Pour obtenir un arc parfait, le poisson doit passer à vitesserégulière au centre du cône de détection.Autant dire que cette situation n’est pas

systématique, pour ne pas dire rare !Avec l’habitude, il est assez facile de

reconnaître un poisson d’une structure,même si celui-ci n’est pas représenté par

un arc parfait à l’écran. Il y a quelques pièges, comme les arbres morts verticaux

qui apparaissent comme un empilementd’arcs, mais avec l’expérience, peu de

 place ne peut être laissé aux doutes. De plus, pour ceux qui en sont équipés, les

technologies d’imagerie (Structure Scan- Side Imaging, Down Scan – Down

Imaging) et de nouvelles fonctions qui ysont associées nous permettent de ne plusavoir de doute.

D’une manière générale, je vous inviteà ne pas activer la fonction FishID, qui

utilise un icône en forme de poissonlorsque la machine juge qu’il s’agit

d’un écho de poisson. Les erreursd’interprétation de la machine ainsi que

la forte perte d’informations sont très pénalisantes pour la pêche.

Il est bien préférable de désactiver cettefonction, même si la lecture à l’écran

est un peu plus complexe et nécessite plus d’habitude et de compréhension de

l’appareil. Ainsi, avec l’expérience et

en vous intéressant de près au fonction-nement de votre échosondeur, vouscomprendrez par exemple que la taillede l’arc n’a rien à voir avec la taille du poisson…

Beaucoup d’autres réglages sont possibles pour la détection primaire,mais les quelques fonctions listées ci-dessus représentent selon moi les basesindispensables à acquérir pour une bonneutilisation d’un échosondeur classique(détection primaire).

Le GPS : un outilindispensableSur le marché, il existe de nombreuxmodèles d’échosondeurs qui sontcouplés à un GPS et que l’on appelleclassiquement des combinés. Beaucoupde pêcheurs équipés de ce type d’appareiln’utilisent que très peu la fonction GPSde leur machine, alors qu’au niveau de

la pêche, elle représente à elle seule unavantage énorme.

Navigation et dérivesLa première fonction d’un GPS concernela navigation. En effet, pour se rendred’un point A à un point B, il peut êtreintéressant de pré-enregistrer un itinéraire,appelé « route ». Si vous demandez à votrecombiné de suivre une route, le curseurqui apparaît sur la carte vous indiquela direction à suivre. Cela peut êtretrès pratique dans certains cas, comme par exemple en grand lac par temps de brouillard ou encore lorsqu’il y a desobstacles à éviter en naviguant (rochersafeurants, hauts fonds, végétation, etc.).

Enregistrer une route est très facile.Il suft de faire le trajet un fois et dedénir ensuite ce trajet comme « route »à partir du menu GPS de votre combiné.Alors si vous pratiquez en grand lac

Détection d’arbres morts sur pied (superpositiond’arcs très marqués)

Perche attaquant le leurre en live !

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ou sur des secteurs où la navigation estdifcile, prenez le temps d’enregistrervos itinéraires, ça peut toujours servir !

Par défaut, un combiné enregistre au furet à mesure tous les déplacements du bateau au cours d’une journée de pêche.Ces lignes, appelées traces, peuvent êtreafchées ou non sur l’écran, enregistréesou encore transformées en routes. Cestraces représentent un atout certain pourla pêche.

Par exemple, si lors d’une grande dériveen verticale, j’enregistre plusieurstouches, je pourrai très facilement repasserexactement au même endroit en suivantla trace sur mon écran grâce au curseur denavigation. Sur l’eau, il est très difcilede se repérer, surtout lorsqu’il s’agit desuivre une haie ou un muret par exemple.Avec l’utilisation des traces, ce genred’exercice devient un jeu d’enfant, ce qui

 permet d’être un maximum efcace pourla pêche.

WaypointsMais s’il y a bien une fonction qui vautde l’or dans un combiné, c’est bien lafonction « Waypoints ». Elle permetd’enregistrer les coordonnées d’un pointet de faire apparaître sur la carte un icône

à cet endroit. Ainsi, dès que vous trouvezun poste de pêche, que ce soit une cassure,

des éboulis, un muret, une haie, etc., il

vous suft d’enregistrer ce point grâceà la fonction « Waypoints » pour que

vous puissiez y retourner très facilement,

que ce soit 2 heures plus tard ou l’annéesuivante, avec une précision de l’ordre du

mètre ! Alors surtout, si vous êtes équipés

d’un combiné, forcez-vous à enregistrer

vos postes de pêche, c’est très simple,et cela vous apportera un gain de temps

et d’efcacité que vous ne soupçonnezmême pas !

Par contre, pensez à être rigoureux lorsque

vous enregistrez vos Waypoints. Essayez

d’appliquer un icône différent par typede poste, de manière à les distinguer

facilement. Parfois, on enregistre

 beaucoup de Waypoints et il est difcile, plusieurs mois plus tard, de se rappeler à

quoi chacun correspond.

Il est aussi possible de nommer chaque

Waypoint, ce qui est un peu fastidieuxmais qui représente un véritable confort en

 pêche. Enn, n’oubliez pas de sauvegarder

régulièrement vos Waypoints, car un petitsouci technique est vite arrivé et il serait

trop bête de perdre les informations de

 plusieurs années de repérage !

On pourrait écrire encore beaucoup dechoses sur l’utilisation de l’échosondeuret du GPS mais si vous maîtrisez lesquelques règles de base que nous venonsde voir, vous tirerez sans aucun douteun avantage non négligeable de votreéquipement.

Je vous donne rendez-vous dans le prochain numéro de Planète Carnassiers,où je vous propose de continuer notredécouverte des échosondeurs avecl’utilisation de l’imagerie subaquatique

(Structure Scan – Side Imaging – DownScan – Down Imaging). De plus, nousaborderons les stratégies payantesqui permettent d’utiliser au mieux unéchosondeur et pêcher plus efcacement.En attendant, je vous invite à mettreen œuvre les quelques règles que nousvenons de voir lors de vos prochaines parties de pêche, et j’espère qu’elles vous permettront d’attraper plus de poissonsen 2012 !

Soyez rigoureux lors de l’enregistrement de vos waypoints !