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287 Pour Jacques Maritain et le Cardinal Journet, l’Eglise au moment de la Pentecôte est consacrée épouse. Entretiens sur le St Esprit, Ch. Journet, St Maur – 1997. Après les noces de sang de la croix, ce sont les Noces de feu. Judith, juive, pose cette question: si le premier Messie est Jésus, fils de David, le second Messie fils de Joseph de la tradition juive, n’est-il pas le Saint Esprit ? Voyons la Bible et Joseph le fils de Jacob. Selon Abdias 18 : "la maison de Joseph sera une flamme". Selon Moïse au Deutéronome 33/13-14 : "Pour Joseph, Moïse dit : “ son pays soit béni du Seigneur, du meilleur don du ciel et la faveur de celui qui remplit le buisson ”." C’est Dieu qui brûle sans le consumer et remplit le buisson ardent. Et : "Que tout cela couronne la tête de Joseph". De fait, des fils de Joseph furent rois du royaume d’Israël face aux rois de Juda. Pour les chrétiens, Jésus le Messie est fils de David par le sang de Marie sa mère. Il l'est aussi par l’adoption en l’Esprit Saint de son père Joseph, fils de David encore. Jésus est descendant par adoption de Joseph, l’époux de Marie, de qui il est né par l’Esprit Saint. Si l’Esprit Saint était le second Messie, fils de Joseph comme il est le second Paraclet, Consolateur et Père des pauvres, ce terme “ fils de Joseph ” ne serait qu’une métaphore, une image. Quand vient l’Esprit Saint, il est envoyé par Jésus à la résurrection et non par Joseph, fils de Jacob ou par Joseph, l’époux de Marie. Jésus le précise : “ Et moi, je vais envoyer sur vous ce que mon Père a promis ”. Mais l’on peut dire que sans Joseph et sa réserve, lors de l’annonce par l’ange Gabriel à Marie d’abord puis en songe à Joseph, on n’aurait guère imaginé que l’Esprit du Père soit une personne distincte du Père et du Fils. Jésus est du sang de Marie et conçu quand l'Esprit prend Marie sous son ombre. Quand l’Esprit Saint vient sur Marie, l’épouse de Joseph, pour l’incarnation de Jésus, c’est une personne divine qui donne vie humaine à Jésus, certes fils de l’homme et aussi Fils de Dieu. Et cette vie qu’adoptera Joseph est à la fois vie humaine et vie divine. De là à faire de l’Esprit Saint le fils de Joseph on ne peut le dire, car Joseph se retira au contraire devant l’action de l’Esprit Saint de qui Jésus a été conçu. Et Jésus, de là, est fils de Marie et celle-ci mère de Dieu. Il n’en reste pas moins que le Fils de Dieu, né du Père dans l’éternité, est aussi le fils de l’homme, conçu du Saint Esprit qui agit par son ombre en lieu, place et suppléance de St Joseph. Il reste que ce Messie juif, fils de Joseph face au Messie, fils de David ne peut être que Jésus, fils adoptif de Joseph et par les deux parents, fils de David. Il n’en reste pas moins que Jésus fut conçu du Saint Esprit qu’il est né de Marie fille de David et que c’est l’Esprit Saint qui origine le Fils de l’homme quand il prend Marie sous son ombre. Or si Jésus est l’oint de David, le messie d’Israël, l’Esprit Saint est bien l’Oint par excellence qui consacre la paternité de Joseph en en faisant le père de Dieu comme dit la liturgie arménienne. Certes l’Esprit Saint n’est pas fils descendant de Joseph qui l’originerait, ce serait rid icule. Mais on peut parler d’origine historique, locale ou spirituelle. Job fut fils de l’Orient, Elisée fils de la puissance spirituelle d’Elie. L’Esprit Saint et sa venue sont effusion et venue à l’occasion du renoncement de Joseph l’époux de Marie, qui offre sa personne et son couple, dans le consentement mutuel, à l'action venue de l'Esprit Saint qui prend Marie sous son ombre et l'oint à sa ressemblance comme dirait Marie Balmary. Jésus est fils de David par le sang de Marie. Il est fils de Joseph par l'adoption de celui-ci sous l'action de l'Esprit Saint. En conclusion il y a deux paraclets, le Verbe de Dieu, fils de David, et le Saint Esprit qui procède du Père et du Fils. Le "fils de l'homme" pourrait être dit l'Oint de Joseph car Joseph en l’adoptant en fait le fils de David,le Roi Messie, l’Oint attendu. L'Esprit de Dieu consacre Jésus en l'incarnation et lui fait donner par adoption la filiation de Joseph. L'Esprit consacre ainsi en une sorte d'Epiclèse la filiation royale, son origine divine et son origine virginale. Avant l'incarnation, l'Esprit n'était pas connu comme personne divine. C'est ainsi que la seconde venue du Messie serait l'épiphanie et l'inauguration de la venue glorieuse donc victorieuse de l'Esprit Saint. Alors le règne du Christ serait l'ère du Saint Esprit, le temps de la civilisation de l'Amour qui est celui de la Nouvelle Pentecôte dont le premier projet serait : plus jamais la guerre. Marie -Paule au Canada signalait cette fin des temps pour l'année sainte de la résurrection du Christ 2033. Ce serait la première parousie sur notre terre en notre temps, pour annoncer et préparer la grande parousie au ciel pour l'éternité. Pentecôte 3 juin 2001 Pentecôte 2000 Pentecôte 2001 Ère de l’Esprit

Pentecôte 2000 Pentecôte 2001 Ère de l’Esprit - … · spirituel et non pas lui qui doit l’être pour tous. Ce conseiller, le ... Jean-Baptiste de Beauvais l’a bien vu. De

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Pour Jacques Maritain et le Cardinal Journet, l’Eglise au moment de la Pentecôte est consacrée épouse. Entretiens sur le St Esprit, Ch. Journet, St Maur – 1997. Après les noces de sang de la croix, ce sont les Noces de feu. Judith, juive, pose cette question: si le premier Messie est Jésus, fils de David, le second Messie fils de Joseph de la tradition juive, n’est-il pas le Saint Esprit ? Voyons la Bible et Joseph le fils de Jacob. Selon Abdias 18 : "la maison de Joseph sera une f lamme" . Se lon Moïse au Deutéronome 33/13-14 : "Pour Joseph, Moïse dit : “ son pays soit béni du Seigneur, du meilleur don du ciel et la faveur de celui qui remplit le buisson ”." C’est Dieu qui brûle sans le consumer et remplit le buisson ardent. Et : "Que tout cela couronne la tête de Joseph". De fait, des fils de Joseph furent rois du royaume d’Israël face aux rois de Juda. Pour les chrétiens, Jésus le Messie est fils de David par le sang de Marie sa mère. Il l'est aussi par l’adoption en l’Esprit Saint de son père Joseph, fils de David encore. Jésus est descendant par adoption de Joseph, l’époux de Marie, de qui il est né par l’Esprit Saint. Si l’Esprit Saint était le second Messie, fils de Joseph comme il est le second Paraclet, Consolateur et Père des pauvres, ce terme “ fils de Joseph ” ne serait qu’une métaphore, une image. Quand vient l’Esprit Saint, il est envoyé par Jésus à la résurrection et non par Joseph, fils de Jacob ou par Joseph, l’époux de Marie. Jésus le précise : “ Et moi, je vais envoyer sur vous ce que mon Père a promis ”. Mais l’on peut dire que sans Joseph et sa réserve, lors de l’annonce par l’ange Gabriel à

Marie d’abord puis en songe à Joseph, on n’aurait guère imaginé que l’Esprit du Père soit une personne distincte du Père et du Fils. Jésus est du sang de Marie et conçu quand l'Esprit prend Marie sous son ombre. Quand l’Esprit Saint vient sur Marie, l’épouse de Joseph, pour l’incarnation de Jésus, c’est une personne divine qui donne vie humaine à Jésus, certes fils de l’homme et aussi Fils de Dieu. Et cette vie qu’adoptera Joseph est à la fois vie humaine et vie divine. De là à faire de l’Esprit Saint le fils de Joseph on ne peut le dire, car Joseph se retira au contraire devant l’action de l’Esprit Saint de qui Jésus a été conçu. Et Jésus, de là, est fils de Marie et celle-ci mère de Dieu. Il n’en reste pas moins que le Fils de Dieu, né du Père dans l’éternité, est aussi le fils de l’homme, conçu du Saint Esprit qui agit par son ombre en lieu, place et suppléance de St Joseph. Il reste que ce Messie juif, fils de Joseph face au Messie, fils de David ne peut être que Jésus, fils adoptif de Joseph et par les deux parents, fils de David. Il n’en reste pas moins que Jésus fut conçu du Saint Esprit qu’il est né de Marie fille de David et que c’est l’Esprit Saint qui origine le Fils de l’homme quand il prend Marie sous son ombre. Or si Jésus est l’oint de David, le messie d’Israël, l’Esprit Saint est bien l’Oint par excellence qui consacre la paternité de Joseph en en faisant le père de Dieu comme dit la liturgie arménienne. Certes l’Esprit Saint n’est pas fils descendan t de Joseph qu i l’originerait, ce serait rid icule. Mais on peut parler d’origine historique, locale ou spirituelle. Job fut fils de l’Orient, Elisée fils de la puissance spirituelle d’Elie. L’Esprit Saint et sa venue sont

effusion et venue à l’occasion du renoncement de Joseph l’époux de Marie, qui offre sa personne et son couple, dans le consentement mutuel, à l'action venue de l'Esprit Saint qui prend Marie sous son ombre et l'oint à sa ressemblance comme dirait Marie Balmary. Jésus est fils de David par le sang de Marie. Il est fils de Joseph par l'adoption de celui-ci sous l'action de l'Esprit Saint. En conclusion il y a deux paraclets, le Verbe de Dieu, fils de David, et le Saint Esprit qui procède du Père et du Fils. Le "fils de l'homme" pourrait être dit l'Oint de Joseph car Joseph en l’adoptant en fait le fils de David,le Roi Messie, l’Oint attendu. L'Esprit de D i e u c o n s a c r e J é s u s e n l'incarnation et lui fait donner par adoption la filiation de Joseph. L'Esprit consacre ainsi en une sorte d'Epiclèse la filiation royale, son origine divine et son origine virginale. Avant l'incarnation, l'Esprit n'était pas connu comme personne divine. C'est ainsi que la seconde venue du Messie serait l 'épiphanie et l ' inaugurat ion de la venue glorieuse donc victorieuse de l'Esprit Saint. Alors le règne du Christ serait l'ère du Saint Esprit, le temps de la civilisation de l'Amour qui est celui de la Nouvelle Pentecôte dont le premier projet serait : plus jamais la guerre. Marie -Paule au Canada signalait cette fin des temps pour l'année sainte de la résurrection du Christ 2033. Ce serait la première parousie sur notre terre en notre temps, pour annoncer et préparer la grande parousie au ciel pour l'éternité. Pentecôte 3 juin 2001

Pentecôte 2000 Pentecôte 2001 Ère de l ’Esprit

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Mgr Jean-Paul Jaeger d’Arras écrit à Myriam Loeb*, juive et heureuse de l’être, et il le sait car il fut évêque en sa ville. Il l'invite à "vivre ses projets en parfaite communion avec son évêque et à les faire vérifier par des personnes compétentes et elles-mêmes reconnues par l’évêque à cet effet". Où sont disparus les choix conciliaires de la liberté de conscience et l’ouverture à l'œcuménisme interreligieux. Qui veut la haute main sur qui ?

Le 6 juin 2001 * Présidente de Ressource pour le projet de sanctuaire de la Réconciliation à Dozulé.

Mgr Stenger qui a reçu une lettre de l’Association catholique de Dozulé conseille de s'opposer à Mme Avoyne et reproche à Myriam Loeb sa dépendance. Elle devrait avoir un conseiller spirituel et non pas lui qui doit l’être pour tous. Ce conseiller, le père Aubry lui permettrait d’aller jusqu’au bout de sa liberté qu’il estime plus grande que celle des personnes qu’il rencontre. Décidément si le jeune épiscopat en est là, où en viendra-t-il avec les protestants, les orthodoxes, les juifs et les musulmans ? Qui veut des adultes dans la foi en église ? Faut-il s’étonner que selon Mgr Stenger, la parole de l’Eglise ne fasse plus le poids dans l’Etat français ? Faudra-t-il que l’Etat enlève les enfants pour les affilier à des familles plus accréditées, pour que l'Eglise favorise notre vraie liberté ?

17 juin 2001

"Le silence des peuples est la leçon des rois" . Jean-Baptiste de Beauvais l’a bien vu. De Cherbourg où il est né, il a "dû écouter le silence de la mer tissé du bruit des vagues, des vents et des tem-pêtes." En lisant cela, je pense à la moitié des voix de France qui se tai-sent face aux urnes. Le silence du peuple bénit le roi comme le bonheur qui ne fait pas de bruit. Mais il y a aussi le silence avant l’enterrement imposé par les régisseurs de male mort. C’est vrai "tes fleurs ont plus d’éclat, ta verdure est plus belle, ton soleil est plus pur, ton ciel plus enchanté" quand au Val de Vire chante Chênedollé ! Et la Normandie encore "en passant m’égrène ses chants les plus doux" sur les pas de Marie Ravenel ! Puis

"Ô mon pays fier et sauvage… Sentiers soufflant à pleine bouche

La verte odeur des frondaisons Champ d’ajoncs dorés ou farouches

Au jeu du temps et des saisons". Comme disait Frémine : "et vous at-

tendez maintenant" la chute de la "capitale démesurée Comme une Babylone moderne".

Et au-delà de "la mélancolie des races barbares

Avec ses instincts de migration et ses dégoûts

Innés de la vie..", nous y cheminons avec Flaubert.

Mais disait Lucie Delarue-Mardrus : "l’odeur de mon pays était dans une pomme." Et l’on ne peut oublier le premier jardin. Quand des élans vapo-reux montent du sol et que "des effluves charnels sortent des fleu-ves en amour", nous entendons Rémy de Fourmont au pays "tout fleuri de trèfles et d’épis".

Heureusement "la pluie sur Sanvic qui luit sur les toits" avec Mac Orlan, va la-ver de fraîcheur les humeurs assassines et cette amertume qui fait que "nous au-tres les normands on est tristes" tels Gaument et Cé. On est triste d’attendre d’autres rivages et des rivages tout au-tres, tel Follain rêvant "dans les champs de son enfance". Au parfum des violettes de Rouen ou des orchidées de Pentecôte, "le paysage est à celui qui le regarde" comme dit le pro-verbe chinois. C’est ainsi que l’Israélite a regardé le désert. C’est ainsi que le Normand voit en ses collines et ses cam-pagnes un chemin, un envol. Vaste vers l’absolu au-delà va son regard ! C’est parfois folle chute des dieux. Et c’est parfois réalité transcendante en construc-tion. Ton pays est à celui qui le regarde. cf La Normandie, Encycl. Bonneton.

9 juin 2001

Silence – Envol

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“ Les étoiles du ciel tombèrent sur la terre comme fruits verts d'un figuier battu par la tempête” Ap 6,13. “ Ce tiers des étoiles fut frappé ” Ap 8, 12. “ Le dragon balayait de la queue le liers des étoiles ” Ap 12, 4. L’Apocalypse est une prophétie des civilisations qui naissent, évoluent et disparaissent sur des siècles.

Ainsi les sept églises d’Asie mi-neure étaient grecques. En cette région, il y eut 300 évêchés. Les turcs ont pratiquement fait dispa-raître ces églises et jusqu’à la lan-gue grecque qui était celle des Evangiles, la Koiné, la langue “ commune ” de l’empire byzan-tin, cet oikoumené, ce “ monde habité ” de l’époque. Les mondes latin et grec s’étaient unis, d'orient et d'occident en la pax romana, la paix de l’épée. Le

Tiers-monde de l’épo-que était syriaque, copte, c’est à dire égyp-tien, éthiopien, armé-nien. Ces nations n’ont demeuré que dans les églises orientales, tan-dis que le monde arabe et ottoman et russe ont supplanté le monde grec. En tout cas, la problé-matique des églises

orientales de l’époque reste en partie celle du Tiers-monde ac-tuel, à réactualiser avec bonheur. Il n’est pas juste qu’un tiers du monde disparaisse au profit des deux autres sur-développés. Il y a dans l’abus du Tiers-monde par les deux autres, les Super -grands, l’équivalent de l’abus de l’enfant, l’étoile de notre temps, par les parents trop sublimes… et profiteurs.

Le 15 juin 2001

La chute du t iers des étoi les

Une fo is pour toutes Myriam nous expose “ une foi pour tous ” et en particulier “ comment se fait la complémen-tarité du fait que Dieu aime tout le monde de la même manière et chacun personnellement de ma-nière singulière ”. Selon elle, juive ouverte au christianisme, “ c’est l’Esprit de Dieu, le lien entre l’universel et l’aspect per-sonnel de ce que chacun vit ”. Selon sœur Claire, si j’ai bien compris, c’est Dieu en sa source qui lie cet amour universel uni-que pour tous et cet amour indiv i-duel pour chacun. J’ai pensé que Myriam attachée au Dieu unique et à la diversité des religions nous renvoyait à l’unidivers de St François de Sa-

les. Et en réponse à sœur Claire, l’idée m’est venue que certes Dieu est principe et source uni-que de toute religion par sa Pa-role qu'est le Messie. Or chaque religion serait pour sa part à l’i-mage et à la ressemblance des relations entre les personnes divi-nes. Chaque personne est à sa manière image et ressemblance des trois personnes divines. Et chaque religion ou sentiment religieux serait à sa mesure, se-lon ses modalités, à l’image et à la ressemblance des liens entre les Personnes. Ainsi le Père est relié au Fils par son lien de paternité divine “ un

seul Dieu vrai Père tout-puissant ”, version copte Dz 4. Le Fils est relié au Père par le lien de sa filiation divine, “ Lumière née de la Lumière… engendré non pas créé ”, Nicée, 325, Dz 150. Dans la procession du Père et du Fils et par le Fils, nous retrou-vons l’image de l’apostolicité de l’Eglise diverse et unie en “ une seule sainte Eglise, catholique et apostolique ”. Ainsi le pape de Rome, Damase, Dz 178, parlait à Paulin d’Antioche “ de l’Esprit septiforme qui repose sur le Christ ”. Ainsi, à cette image, St Jean dans l’Apocalypse parlait des sept églises. “ Multiforme

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cependant est la distribution des noms du Christ ” ajoute Damase : "Seigneur, Verbe, Prophète…" Ainsi se sont créées des églises orientales, grecques et latines et beaucoup d’autres à l’image et ressemblance des 27 Ecrits du Nouveau Testament et des 49 Pa-roles de l’Ancien Testament. Ces relations entre les personnes qui ont leurs fruits par la nature et par la grâce, n’ont pas pour effet comme le dit le pape Jean II, 534, Dz 402 “ une division de l’union et qu’il y ait -loin de nous une telle pensée- une quaternité et non une Trinité comme le pense Nestorius dans sa folie,… mais (une unité dans la trinité) tout comme l’Eglise a reçu et vénéré jusqu’ici le Tomus du pape Léon et toutes ses lettres ainsi que les quatre Conciles de Nicée, de Constantinople, le premier d’E-phèse et celui de Chalcédoine ” " Les natures unies" " nous les embrassons et nous les obser-vons". Quant à la spiration de l’Esprit Saint, pour revenir aux 4 rela-tions divines, disons que la Pater-nité divine est pour le Fils comme la procession du Père par le Fils l'est au St Esprit. Et la fi-liation du Fils au Père l'est comme la spiration du Père et du Fils de sorte que l’Esprit Saint est l’Esprit du Père et du Fils. De même, l’échelle de Jacob ja-lonnée d’anges est, pour chaque croyant, à l’image de la Paternité du Père qui descend par le Christ jusqu’à nous et à l’image de la filiation du Fils qui en Jésus re-monte vers le Père. Et c’est encore la ressemblance de chaque fidèle spirituel qui des-cend de Dieu, telle la procession du Père par le Fils, du Principe par sa Parole, en l’Esprit Saint et en l’Eglise. De même, chaque vie spirituelle remonte vers le Père et le Fils en

l’Esprit dont la spiration du Père et du Fils remonte vers l’unique divinité du Père et du Fils et de l’Esprit. Ainsi, nous croyons : “ en un seul Saint Esprit, le Paraclet, qui a parlé dans les prophètes et en un seul baptême de conversion pour la rémission des péchés ”, selon Cyrille de Jérusalem Dz 41. Car le baptême nous plonge en l’Etre même dont le Nom nous est maintenant connu de Dieu, Père, Fils, Esprit et ainsi nous réunit “ en une seule Eglise Sainte et catholique et en une ré-surrection de la chair et en une vie éternelle ”. Dz 41 “ Et nous croyons au Saint Esprit qui a parlé dans la Loi et a prêché par les Prophètes, qui est descen-du au Jourdain, parle dans les Apôtres et habite dans les Saints ”. Dz 44 “ Et nous croyons en Lui en ce sens qu’il est Esprit Saint, Esprit de Dieu, Esprit parfait, Esprit Pa-raclet, incréé, qui procède du Père, qui est reçu du Fils et en qui il est cru ”. Dz 44 Son inhabitation dans les saints, sa prédication dans les prophètes et sa défense d'Avocat, donc de Paraclet procédant du Père et re-çu du Fils et en Lequel il est cru, font plusieurs manières de ré-aliser sa présence en chacun des croyants. Sa procession du Père et sa ré-ception du Fils est l’image et la ressemblance de la grâce sancti-fiante et des sept dons spirituels. Et il est cru par le Fils dans les charismes gracieux comme chez les prophètes et dans la foi à faire des miracles de par sa spiration du Père et du Fils. Les dons sanctifiant les person-nes : sagesse, intelligence, force et conseil, piété, science et crainte de Dieu sont reçus par nous, pour notre sainteté comme

l’Esprit Saint procède en sa divi-nité du Père par le Fils et du Fils. Les dons charismatiques pour la communauté : de discerne-ment Rom 12/2, d’apostolat Rom 1/1, de parole I Cor 1/5, de connaissance I Cor 1/5, de célibat I Cor 7/7, de message de sagesse, de science, de foi I Cor 12/8, de don de guérison v. 9, de faire des miracles v. 10, de prophétie v. 10, de compassion v. 26, d’enseigne-ment v. 28, de direction v. 28. Tout cela est à l’image de la spi-ration du Saint Esprit qui inspire de sa surabondance tous ces dons qui sont des cadeaux de Dieu pour la communauté. Tout cela “ apôtres, prophètes, évangélistes, pasteurs, ensei-gnants ”, ils le reçoivent du Saint Esprit " afin de mettre les saints en état d'accomplir le ministère pour bâtir le corps du Christ jus-qu'à ce que nous parvenions tous ensemble à l'unité dans la foi et dans la connaissance du Fils de Dieu, à l'état d'adultes, à la taille du Christ dans sa plénitude" Ephésiens 4/11-13. Ces charismes donnés à certains et même à tous diversement, sont à l'image et ressemblance de la spiration même du Saint Esprit reçue du Père et par le Père et du Fils et par le Fils. Et avec ces charismes nous irons à l'unité de la foi dans des églises qui connaî-tront, à l'état adulte et à la taille du Christ, ce qu'est d'être épouse en église dans la plénitude. "Ainsi, nous ne serons plus des enfants, ballottés, menés à tout vent de doctrine, joués par les hommes et leur astuce à nous fourvoyer dans l'erreur" v. 14. Cela je le dois, avant qu'il ne soit ermite en Mauritanie, au cha-risme du père Jacques Meugniot qui, en 1968-69, me conseilla de parvenir par la théologie à l'unité de la foi ensemble et dans la connaissance approfondie du Christ jusqu'à l'état d'adulte.

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Je voudrais qu'il en soit ainsi pour tout laïc croyant. Qu'a be-soin l'Eglise d'associations de fi-dèles-enfants ballottés à la dérive des jeux et astuces des hommes qui les fourvoient dans l'erreur et le vice. Cela se fera dans et "selon une activité répartie à la mesure de chacun" où se "réalise sa propre croissance pour se construire dans l'amour" v. 16. Un fidèle se doit de grandir à tous égards vers celui qui est la tête, le Christ v. 15, sinon il reste tiède avec son talent enfoui pour rien. "Ne néglige pas le don de la grâce qui est en toi, qui te fut conféré par une intervention pro-phétique accompagnée de l'impo-sition des mains par le collège des anciens" I Ti 4/14. A ce titre, on fut ordonné portier et lecteur autrefois. Et laïc, on portait ces deux charismes aussi loin que possible. De même acolyte et exorciste, ce qui est laissé pour l'un aux enfants, pour l'autre aux prêtres. "Mettez-vous, chacun selon le don qu'il a reçu, au service des uns et des autres, comme de bons administrateurs de la grâce de Dieu, variée en ses effets. Si quelqu'un parle, que ce soit pour transmettre les paroles de Dieu. Si quelqu'un assure le service que ce soit avec la force que Dieu ac-corde. Et qu'à la fin, par Jésus Christ, Dieu soit totalement glori-fié. A lui appartiennent gloire et domination pour les siècles des siècles. Amen." 1 Pierre 4/10-11 En ce sens comme nous serions heureux d'être les portiers et les lecteurs des églises revenant à l'union et des musulmans, animis-tes, hindous ou bouddhistes en-trant en l'unité de la diversité d'espérance en l'unique charité de Dieu en trois personnes. Donner et recevoir, c'est la na-ture. En Dieu donner et rece-

voir, c'est la sainteté entre les trois personnes. En l'âme humaine, donner est à l'image du Père qui engendre. C'est donner, à la ressemblance du Fils qui donne sa Parole. C'est donner comme l'Esprit qui inspire tout don. C'est encore la ressem-blance du cœur humain face au Père. Ce cœur des hommes va vers le Père comme le Christ et par Lui et en Lui. Et c'est la res-semblance du Fils au Père qui demeure en Lui. Et en nous cette ressemblance accomplit par Lui ses propres œuvres. C'est encore la ressemblance au Saint Esprit qui nous fait être dans le Père par le Fils et dans le Fils par le Père. Et ce sera au point de faire en l'Esprit des œuvres plus grandes que Jésus. Car nous ferons sa Pa-role qui vient d'auprès du Père et pour la gloire du Père. Et le Père nous donne le Paraclet pour qu'à sa ressemblance, nous soyons les avocats des autres. Pauvres et ri-ches de leurs misères spirituelles ou matérielles nous attendent car Jésus les appelle à recevoir son Don par ses serviteurs. Et à la ressemblance de l’Esprit consolateur, nous inspirerons un esprit de vérité dans la nature comme dans l’écologie, dans l’é-conomie comme dans l’apostolat. Tel l’Esprit Saint, le monde ne nous verra pas, ne nous connaîtra pas, ne nous accueillera pas. C’est l’Esprit de la vie cachée à Nazareth, celle de la divinité ca-chée du Messie nazaréen. On ne nous connaîtra pas mais nous, tels l’Esprit, nous demeurerons toujours amis des gens sans amis, des malheureux sans amitié. Nous serons en eux, en leurs âmes, l'amorce de leur désir et de leur courage qui va soudre au fond d’eux. Et nous ne laisserons personne orphelin. C’est cela la spiration de l’Esprit dans et par la paternité du Père et du Fils de Dieu, Fils de l’homme. Tels Jésus

le premier Avocat et l’Esprit le second Avocat, nous irons vers les gens, les malheureux et les trop heureux des béatitudes. Et ils nous verrons en Jésus et l’Esprit, vivants et donnant la vie et la joie. Alors tous connaîtront que Jésus est dans le Père et que nous som-mes dans le Christ et que le Fils de Dieu est en nous avec l’Esprit qui nous inspire. Alors, nous ado-rerons Dieu seul sans idolâtrie et sans nous servir de Dieu et sans fuir dans le travail chaque diman-che. Alors notre langue respecte-ra nos parents sans tuer personne ou casser les couples ou voler ou mentir ou tout envier. Nos œu-vres ressembleront à la paternité du Père, à la filiation du Fils, à la procession du St Esprit et sa spi-ration du Père et du Fils. Qui aimera le Fils sera aimé du Père et inspiré de l’Esprit. Et il sera à son tour aimé du Christ qui sera manifesté dans l’Esprit de ceux qui l’aiment. Qui ressemble au Père en est aimé. Car il écoute et suit sa parole de sorte que le Père, le Fils et l’Esprit viennent à lui. Et ils feront en lui leur de-meure. Quand les peuples en se-ront là, alors sera venu le jour et l’heure de la première parousie qui pourra préparer activement la grande Parousie vers laquelle les théologiens tendent si fort, tandis que le peuple est sûr qu'il ne sera jamais saint, pas même la foule des adolescents ou des enfants, sûrs de leur pauvreté spirituelle. Or la Parole de Dieu n'est pas du Fils qui parlerait de lui même, mais du Père qui l'a envoyé révé-ler toute chose. Le Paraclet, lui qui est Esprit Saint envoyé par le Père au nom de Jésus en sa divi-nité propre aux trois personnes, nous enseignera toutes choses et nous fera nous souvenir de tout ce que Jésus nous a dit en sa Pa-role et en son Ecriture Sainte. Car

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Jésus nous y donne toujours sa paix, non comme le monde donne toujours la paix au plus fort, au dominateur. Non, Dieu nous la donne en son humilité de Père, de Fils et de Saint Esprit. Et si le Prince de ce monde, celui de Sa-tan, vient, il ne fera que manifes-ter son orgueil d’où l'humiliation

des croyants l'humble amour du Fils pour le Père et son action conforme à la demande de l’Es-prit. Levons-nous, partons d'ici. Et là où nous errons de par la do-mination des autres et la nôtre, sachons que la spiration du Saint Esprit est accueil et recueille-ment. Pour cueillir l'humble Pa-

role incréée du Christ et en re-cueillir l'œuvre créée en l'Eglise, il faut que ce soit celle de notre Père lui-même, reçue à l'ombre de l'Esprit Saint qui vient sur nous.

17- 18 juin 2001 C’est la fête-Dieu avec l’abbé

Robert D.

J’ai joué sur les mots : une fois pour toute car Dieu choisit cha-cun ainsi, à nous de Le choisir à chaque instant. Je crois avoir compris ce verset : “ il n’y aura plus ni juif ni grec, ni esclave ni homme libre, ni homme ni femme car tous vous ne faites qu’un dans le Christ ”.Ga 3,28. Dans le judaïsme, l’en-fant a la religion de sa mère . Les femmes des patriarches ont un rôle plus important qu’il n’y paraît à première lecture. Myriam a fait remarquer à ses parents qu’en se refusant toute relation sexuelle ils empêchaient toute naissance alors que le pharaon “ n’avait ordonné que la mort des bébés mâles ”. Le couple avait décidé ainsi par peur, de la confiance retrouvée naquit Moïse. Après le passage de la mer Rouge la même Myriam en-traîna tout le peuple à louer Dieu. Abraham, lui, à l’appel de Dieu a dit plusieurs fois : "me voici" , prêt qu’il était à obéir totalement à son Père. En hébreu, foi se dit : emouna qui

donne : amen C’est sans doute Marie qui a dit complètement oui à Dieu. De cet accueil : "que ta volonté soit faite" est né la Lumière de Jésus qui avant de naître a fait tressail-lir Jean-Baptiste dans le sein d’E-lisabeth. Luc 1,39 Cet abandon en Dieu ouvre cha-cun au Souffle qui permet de par-ler toutes les langues. Toutes en disent une seule : celle de l’A-mour exprimée selon la diversité de chacun, unie par l’Esprit Saint. Dans notre monde, la peur règne en maître et fait le jeu des totali-tarismes qui ne connaissent que le langage de la haine. Jésus dit : “ n’ayez pas peur, c’est moi, ayez confiance ” Marc 5. A Madeleine, il dit : " n’ayez pas peur" 7 ap, " pourquoi avez-vous peur ?" 12 ap Dans la 42ième apparition Jé-sus :“ J’accorderai les grâces de tout ordre à ceux qui, connaissant Mon Message persèveront jus-qu’à la Fin ” qui, est selon moi , la résurrection : vie née de la mort.

Une foi pour tous

L’abbé Dupont à la messe de la Fête-Dieu, quand on lui présenta une sœur des Béatitudes ne trouva rien de mieux que de se réjouir si notre as-sociation de fidèles se rattachait aux Béatitudes. On ne prête qu’aux ri-ches. L’ancien pasteur protestant converti au catholicisme et fondateur des Béatitudes n’a pas vécu le même paternalisme que les fidèles d’ori-gine catholique. Nés inférieurs face aux supérieurs, ils sont devenus irres-ponsables, face aux Responsables et sont toujours les moutons de nos Bons Pasteurs. Panurge nous guette ou nous guiderait-il déjà ?

17 juin 2001

La foi en Dieu le Père, en son Fils ressuscité et en l’Esprit Saint: leur lien est garante de transmission, de mission car alors “ nous n’avons qu’un cœur, qu’une âme en Dieu ”, nous goû-tons avec bonheur combien “ il est doux et agréable d’être en-semble comme des frères ” Ps I32. Le Pape Jean XXIII, en ouvrant le concile Vatican II disait : "Puisse l’Esprit Saint donner à l’Eglise de notre temps de témoi-gner de cette vitalité, de cette au-dacieuse liberté, de sa capacité d'unir, de rassembler sans muti-ler, dans le respect profond des valeurs de chacun". A chacun de nous, individuelle-ment dans nos communautés, de porter fruits des grâces reçues dans la Famille de Nazareth, par l’engagement dans les projets de Dozulé et par ceux qui ont foi,que nous rencontrons sur nos chemins quotidiens.

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« Avec Aurore, j’engageais pour la première fois la lutte contre la morale du renoncement à soi-même. » Ecce homo, dans « Aurore » de Nietzsche.

« J’en suis encore à attendre la venue d’un philosophe médecin,… qui aura un jour le courage de porter mon soupçon à l’extrême et d’oser avancer la thèse : en toute activité philosophique, il ne s’agissait jusqu’alors absolument pas de trouver la « vérité » mais de quelque chose de tout à fait autre, disons de santé, d’avenir, de croissance, de puissance, de vie. », dans la préface de Gai Sa-voir de Nietzsche.

Selon Ricoeur, Freud, Marx et Nietzsche, sont les trois Maîtres du soupçon. Ajoutons que Des-cartes disait « je doute, donc je pense, donc je suis », ce qui nous soupçonne au début comme à la fin d’être douteux.

« Une morale peut fort bien être née d’une erreur », précise Nietz-sche dans Le Gai Savoir, § 345

« Nul jusqu’à maintenant n’a donc encore examiné la valeur de la plus fameuse des médecines, nommée morale. » La question est ainsi nettement ouverte !

« Que l’homme soit délivré de la vengeance : c’est pour moi le pont qui mène aux plus hauts es-poirs et un arc en ciel après de longs orages ». Ainsi parlait Za-rathoustra II/6, dit notre auteur. Notons que chez les hommes et femmes libres, la libération de la vengeance est la libération propre de la psychopathie.

Il y a, de fait, une fausse morale donc une fausse liberté du renon-

cement dans l’intempé-rance du désespoir. Il faut pour y guérir, et de l’ami-tié pour la sagesse et de la médecine de l'âme. Mais cela ne se peut sans le courage de soupçonner pleinement et la vérité de ce désespoir sans avenir, et son chantage décroissant, im-puissant, de vie morte. Faire du doute la preuve du pen-ser, et de la pensée la preuve de l’être, c’est un minimum vital si l'on en croit Descartes. Mais cela ressemble au retrait narcissique de tant d’avocats, de médecins, de commerciaux et de chirur-giens, trop souvent sans états d’âme sinon voyeurs, pour ne pas se détruire devant des douleurs trop fortes. Et le "fort bien" de toute morale peut naître d’une erreur revan-charde dont le prosélytisme ne serait que contra-phobique de n’être ni tout-puissant ni « métaphysique", au-dessus de la nature, en morale d’angoisse. Quand l’homme se libère par in-tuition juste et authentique, de la vengeance de n’être pas dans l’a-bondance et dans le bonheur tout-puissant, c’est bien « le pont qui mène aux plus hauts espoirs » tissés de tolérance. Et le repos de la nature est à l’aise loin de ce cumul qui est contre-pouvoir. Ecoutons encore Nietzsche dans son Gai Savoir : « Un autre idéal marche devant nous, un idéal sin-gulièrement séduisant, plein de risques, auquel nous ne vou-drions encourager personne, parce que nous ne voyons per-sonne à qui nous puissions déli-bérément en conférer le droit :

l’idéal d’un esprit qui de façon naïve, c’est à dire involontaire et par une sorte d’abondance et de puissance exubérante, s’amuse à tout ce qui jusqu’à présent pas-sait pour sacré, bon, intangible, divin (…) l’idéal d’un bien être et d’une bienveillance, à la fois sur-humain, qui paraîtra assez sou-vent inhumain, (…) idéal à partir duquel, malgré tout, le grand sé-rieux s’annoncerait peut-être ré-ellement, le point d’interrogation essentiel serait enfin posé, tandis que le destin de l’âme change, que l’aiguille avance sur le ca-dran, que la tragédie com-mence. » Le Gai Savoir, §382 « A tes côtés se tient l’océan. » Ce me semble être la tentation du « sentiment océanique » de Freud, où selon Nietzsche et de façon réaliste « rien n’est plus effrayant que l’infini ». Le Gai Savoir, § 124 La libération de cette vengeance-là qui idéalise le fini, librement, pour éviter l’infini et sa liberté absolue est ou sera « un arc en ciel après de longs orages » pires que le déluge des anciens. Or comment se libérer de cette ven-geance qui se perpétue à l'infini ? Sinon en passant le seuil de ce royaume de l'Infini en le fini de notre temps. « L’insensé se précipita au milieu d’eux et les perça de ses regards. Où est Dieu ? cria-t-il, je vais

NIETSZCHE Morale née d’une erreur -

Trouver quelque chose de la santé

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vous le dire ! Nous l’avons tué, vous et moi ! Nous tous sommes ses meurtriers ! Mais comment avons-nous fait cela ? Comment avons-nous pu vider la mer ? Qui nous a donné l’éponge pour effa-cer l’horizon tout entier ? Qu’a-vons-nous fait à désenchaîner cette terre de son soleil ? » Le Gai Savoir, §123. C’est l’éponge, cet l’arbre qui cache la forêt de l’infini. L’être humain se gonfle au point de s’aveugler le monde tout entier et le soleil de Dieu même. Et cette « putréfaction di-vine » n’est-elle pas celle des hommes qui se font dieux. Ces dieux-là qui s’y croient se putré-fient. « Le plus grand événement récent à savoir que « Dieu est mort », que la croyance au Dieu chrétien est tombée en discrédit commence dès maintenant à éten-dre son ombre sur l’Europe. » Le Gai Savoir § 343 Or Nietzsche parle de cela comme « une nouvelle aurore » avec l’euphorie justement océani-que qui le conduira par « la route d’un nouveau matin » « entre la bête et le surhomme » jusqu’à l’annulation propre à sa démence, antidote du pardon. N'est-ce pas là hypocondrie psychosomati-que ? Ainsi parlait Zarathoustra, « De la vertu qui donne » § 3 Or là Nietzsche se dédouane par l’éternel retour, l’éternelle répéti-tion du même bonheur : « le temps même est un cercle ». Za-rathoustra III, « Le convales-cent ». C’est de la psychose sociale

agrandie au cos-mos. « L’homme est quelque chose qui doit être sur-monté. » « Tous les êtres jusqu’à présent ont créé quelque chose qui les dépasse » Z a r a t h o u s t r a , « Prologue » § 3 et 4

L’intuition de Nietzsche est pro-fonde et cherche à sonder cet ins-tinct de vie propre à l’homme qui est autre que le désir ou l’ambi-tion et qui est l’envie de se sur-monter, de se dépasser. Serait-ce quelque chose du courage ? Ce ne serait que des passions propres de l’homme sur la terre, celle du sens de l’homme. Ce serait issu du sens de la terre qui n’aurait qu’un enseignement, qu’une pa-role : le courage. Le courage en image de la lumière, des astres, des minéraux, le courage vital en végétation, le courage animal en force motrice et sentimentale. Et ce courage ferait de l’être humain « un pont et non un but ». Ce courage serait « les flèches du désir tendu vers l’autre rive ». Zarathoustra, « Prologue » § 3 et 4 Mais il reste à libérer de son au-tisme l’intuition de cet homme qui veut s'abandonner au courage. Centre du monde maternel, il faut qu’il se surmonte. De même il devra se délivrer de son senti-ment paranoïaque infantile pour quitter son amarrage à la mère, pour qu’il se dépasse et puisse devenir « œuvre d’art s’engen-drant elle-même » cf. Généalogie de la morale XII, 2. Un art se dé-lie de son auteur si celui- là de-vient créateur. Il devient alors universel et son auteur authenti-quement auteur ou poète, donc fécond. Mais ici malheur à l'homme seul qui ne dépasse pas son propre

seuil. C'est ici que la passion du courage avec celle du désir et celle de l'ambition deviennent « la passion du oui par excellence que j'appelle passion tragique » Ecce homo, III, « Zarathoustra ». Nous appellerons ce trois fois oui et son courage : la passion de l'humour. Là est « restaurée l'in-nocence du devenir » cf. Le cré-puscule des idoles, « les quatre grandes erreurs », § 8. Nous avons même écrit par lapsus ce que je reprends ici : l'innocence du désir qui suit alors le courage lequel transforme l'ambition et l'agressivité, en les dépassant, en les surmontant non sans rire de soi. « Voici la bienheureuse certitude qu'en toutes choses j'ai trouvée : sur les pieds du hasard mieux encore leur plaît : danser ». Za-rathoustra, « avant que se lève le soleil » ! Nous retrouvons ici la danse comme symbole et sym-bole là même du courage. Et nous voyons Théophile Diallo, grison-nant et en attente d'un rein à gref-fer, qui se met à danser ce diman-che parmi les pétales de roses, à la Belle Image en la fête-Dieu, devant l'autel du Saint Esprit. Pouvons nous ajouter qu'à Marx, Freud, Nietzsche et Descartes, il nous faut présenter le courage d'un dépassement tout autre. Mais il faut là selon l'expression nietz-schéenne « pas mauvaise » un « méchant amour ». Il faut pour passer en santé du bord psychi-que aux rives spirituelles, du cou-rage, du courage d'abandon, du courage d'humour, du courage de fidélité. Le courageux « ne marche-t-il pas comme un danseur ? » Zara-thoustra, « Prologue » § 2 « Le saint répondit : « je compose des chants et je les chante et quand je fais des chants, je ris, je pleure et je grogne : c'est ainsi que je loue Dieu », « un ours par-mi les ours, un oiseau parmi les

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oiseaux ? » ibid « Je vous ai nommé trois méta-morphoses de l'esprit : comment l'esprit devient chameau, com-ment l'esprit devient lion et com-ment, enfin le lion devient en-fant. » Zarathoustra, « Des trois métamorphoses ». L'esprit courageux « s'agenouille comme le chameau et veut qu'on le charge bien ». « Quel est le fardeau le plus lourd… que je le prenne sur moi et que ma force se réjouisse. N'est-ce pas ceci s'humilier pour faire mal à son orgueil ? faire luire sa folie pour tourner en dé-rision sa sagesse... Ici l'esprit de-vient lion. » « Créer des valeurs nouvelles - le lion même ne le peut pas encore : mais se rendre libre pour des créations nouvelles - c'est là ce que peut la puissance du lion. » « Conquérir le droit de créer des valeurs nouvelles -c'est la plus terrible conquête pour un es-prit patient et respectueux…? il faut un lion pour un tel rapt. » « Pourquoi faut-il que le lion féroce devienne enfant ? » « L'enfant est innocence et oubli, un nouveau commence-ment et un jeu, une roue qui roule sur elle-même, un pre-mier mouvement, un « oui » sacré. Oui, pour le jeu de la création, mes frères, il est be-soin d'un « oui » sacré… » Zarathoustra, « Des trois mé-tamorphoses ». Voilà, ici, je crois, trois images du courage, les trois moments et les trois souffles du courage « de ce souffle créateur, de cette né-cessité divine qui force même les hasards à danser des danses d'étoiles. » « Si jamais un souffle est venu vers moi, un souffle de ce souffle créateur, de cette nécessité divine qui force même les hasards à danser des danses d'étoiles. Si jamais j'ai ri du rire de l'éclair

créateur que suit en grondant, mais obéissant, le long tonnerre de l'action… Ô comment ne dési-rerais-je pas ardemment l'éterni-té, le nuptial anneau des an-neaux. » « Car je t'aime ô éterni-té ! » Zarathoustra, « Les sept sceaux », § 3. Ici Nietzsche écoute, entend de-vant lui son intuition mais, ce nous semble, ne saute pas le ruis-seau et reste en rade de l'éternité qu'il courtise et désire. « Si j'aime la mer et tout ce qui ressemble à la mer et le plus en-core quand, irritée, elle me contredit. Si je porte en moi cette joie inquiète qui pousse la voile vers l'inconnu, s'il y a dans ma joie une joie de navigateur. » « Si jamais mon allégresse s'écria : les côtes ont disparu, voici que ma dernière chance est tombée, l'infini bouillonne autour de moi, bien loin de moi scintil-lent le temps et l'espace, allons,

en route ! vieux cœur ! » « Ô comment ne serais-je pas avide de l'éternité, impatient du nuptial anneau des anneaux, de l'anneau du devenir et du re-tour ? » « Jamais encore je n'ai trouvé la femme de qui je voudrais avoir des enfants, si ce n'est cette femme que j'aime : car je t'aime ô Eternité ! » Zarathoustra, « Les sept sceaux » § 5 Disons ici que Nietzsche, s'il n'a fait la grande traversée que dans

l'éternité, a visiblement affronté la haute mer et sans doute s'est perdu dans le triangle des Bermu-des du sentiment océanique. « Si ma vertu est vertu de dan-seur, si souvent des deux pieds, j'ai sauté dans les ravissements d'or et d'émeraude : Si ma mé-chanceté est une méchanceté riante qui se sent chez elle parmi des branches de roses et des baies de lis : » « car dans le rire tout ce qui est méchant se trouve ensemble mais sanctifié et affranchi par sa pro-pre béatitude. » « Et si ceci est mon alpha et mon oméga, que tout ce qui est lourd soit léger, que tout corps de-vienne danseur tout esprit oi-seau : et en vérité ceci est mon alpha et mon oméga… car je t'aime, ô Eternité. » Zarathous-tra, « Les sept sceaux », § 6 « Un sage est aussi un fou « car toute joie veut l'éternité ! » ibid §

10 « La joie plus profonde que la peine, la peine du cœur. La douleur dit : passe ! Mais toute joie veut l'éternité, veut la profonde, profonde éternité. » ibid § 12 Comme Marx, dans son che-min de l'histoire : thèse, anti-thèse, synthèse, Nietzsche n'a que deux pôles et donc nous enferme dans son image nar-cissique duelle ou monoïque comme le grand soir de Marx.

L'image de Dieu de Nietzsche n'est jamais celle de la Trinité, c'est une toute-puissance d'amour et de soumission où l'on domine ou bien encore l'on est dominé. De même Marx suppose un do-minant que l'histoire permet au dominé de mettre en échec ce qui le laisse par synthèse devenir lui-même dominant. Dans la toute-puissance du prolé-tariat dominant comme sur-homme, il n'y a plus de dominé. « L'espérance » n'est qu'illusion

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comme pour les anciens grecs. Et « la charité » est pitié du fort. Ou elle n'est qu'hypocrisie du faible qui va dominer. Et pourtant des hommes comme Marx et Nietz-sche ont drainé tant d'amitié. Dieu est source et fin de tout amour. Mais il est trois et un d'amour.

De même Freud, en aimant les égaux, ce qui est l'étalon du cou-ple d'amour ou des duos d'amitié, ou encore en aimant les gens su-périeurs comme son idéal du moi à advenir, n'aime que soi. Il n'aime pas le plus petit que soi si ce n'est qu'en l'instrumentation de son idéal à perpétuer pour soi. Il

dénie donc un Dieu qui aime gra-tuitement plus petit que soi et tout amour parental à son ombre et de son sang, tel celui d'Abra-ham ou de l'Esprit Saint. Il dénie en son principe toute paternité spirituelle de l'homme et de Dieu lui-même.

Paris, le 19 juin 2001

“ L’Omnium des libertés n’est sponsorisé par personne ” ! “ Pourquoi ce jeu de massa-cre ? ” … “ Sur 100 témoigna-ges, il apparaît que l’Adfi est à l’origine des accusations dans 90% des cas et que ses attaques n’ont aucun motif valable hormis les convictions religieuses des victimes. ” De fait, l’ex-maire de St Aubin en Essonne a témoigné que la suspicion diffamatoire sur notre association de fidèles est venue de l’Adfi puis de l’Eglise et beau-coup plus tard des Renseigne-ments Généraux pour redire les mêmes allégations. Or l’Adfi avec un personnel sala-rié et bénévole “ peut se porter partie civile, c’est à dire accusa-trice devant les tribunaux. Etant reconnue d’utilité publique, elle reçoit des subventions de l’Etat et des collectivités locales ”… “ on se demande qui a pensé l’idéolo-gie de cette nouvelle inquisi-tion ?" “ On constate que les premières conférences sur le thème des sec-

tes ont été organi-sées au tournant des années 70 sous l’é-gide de prêtres de l’ordre des domini-cains. On en retrou-vera la trace dans la

presse régionale. A l’analyse, il apparaît clairement que l’inven-tion et la construction intellec-tuelle du “ danger des sectes ” revient à des hommes d’église, théologiens, latinistes et cultivés, tel le père Vernette qui, selon l’a-vis de certains sociologues, serait le premier à avoir construit l’ar-chitecture de l’idéologie anti-secte ”. Nous avions remarqué que ce prêtre, vicaire général de Mon-

tauban, comme l’abbé Trouslard l'était à Soissons, était de beau-coup le plus important. Le second est protégé par son évêque comme le premier. Or celui-ci a la confiance de toute la Confé-rence épiscopale de France. Et Rome leur a donné ce titre hono-rifique de “ Monseigneur ”. Mais de quelle autorité ont-ils restauré l'Inquisition ? L’Omnium témoigne de ceci : “ des francs-maçons nous ont ré-vélé l’arrière-plan des relations entre le Grand-Orient et certains ordres religieux catholiques ” qui ont collaboré “ au formatage de cette conscience collective qu’on appelle la pensée unique ”. De fait, nous avions émis l’hypo-thèse dès 1984 que le premier mouvement laïc catholique devait être infiltré vu ses idées ressas-sées, slogans plus marxistes, pas catholiques! Comment nos évê-ques se sont-ils laissés aveugler ? Comme disait Gérald Messadié, selon l'OMNIUM : “ le goût des rumeurs est commun. Il est même l’un des traits du commun ”. Or le commun devient vulgaire quand il est trop assujetti à l’éli-tisme. Le bélier cornu engendre les moutons de Panurge.

Le 19 juin 2001

OMNIUM DES LIBERTÉS :Une petite mise au point de

grande importance – mai 2001

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Onze ans de venue à la Haute Butte pour prier discrètement avec des amis de beaucoup de pays, puis dix ans d’apports pour la faisabilité technique de la Croix Glorieuse et du sanctuaire de la réconciliation. Huit ans d’é-dition du message "parfait et exact", comme a écrit Madeleine Aumont, en français, italien, an-glais, allemand, polonais, espa-gnol, portugais, f lamand -néerlandais, russe, hébreu, arabe, tamoul, malais-indonésien, japo-nais, roumain, grec et bientôt en tchèque et chinois, plus donnés que vendus, puis quelques années d’études d’urbanisme pour rece-voir le pèlerinage, des forages du sous-sol pour porter cette croix, et la prévision d'un campanile de 154 cloches pour représenter les pays du monde et le Vatican. Des études historiques sur "chartes" pour montrer que ce terrain, 33 ha en deux morceaux sur le Mont Ecanu et autour du cimetière, ont bien appartenu à l’Eglise avant d'être vendus piè-ces à l’appui, par la Révolution. Et enfin, des contacts difficiles avec des Evêques et le Vatican. De là paraîtront des études, en cinq livres, sur les plans discipli-naires et théologiques pour cher-cher quel problème les Evêques peuvent avoir face à ces appari-tions. Ce seront : Dévoilements à Dozulé : 1) le Père dévoile ; 2) le Fils dévoile ; 3) le Saint Esprit dévoile ; 4) l’Eglise dévoile ; 5) la nature crie. Comme point d’orgue, on a brûlé le nouveau "Ressource" en cou-leur sur la Haute Butte. Mme Su-z a n n e A v o y n e d é c l a r e : "Ressource c'est fini" et a décidé sur le champ de ne plus l’offrir sur le lieu, puis d’éditer elle -même les Messages sans les tra-vaux techniques et historiques.

Ceci diminue le nombre de pages et le prix de revient à l’imprime-rie, ce qui selon le séminariste d’Ars, Sylvain Kankarini leur donnera "un fond de roulement", grâce à la matrice fournie par nos soins. Les versions étrangères peu ven-dues et lourdes d’investissements resteront à notre charge. Mais selon ce nouveau résidant chez les Avoyne, le nom de Ressource doit disparaître. Déjà Mme Avoyne et son directeur spirituel avaient rejeté Dévoilements à Dozulé le 28 mars 1999. Car, se-lon une lettre de Suzanne à l’im-primeur, nous aurions changé le texte du Message et voudrions "être le Maître". Or les Avoyne sont les maîtres incontestables de ce lieu et comme dit St Paul : "selon les usages humains, un simple testament s’il est en règle, personne ne l’annule ni ne le complète. Eh bien, c’est à Abra-ham que les promesses ont été faites et à sa descendance. Il n’est pas dit aux descendances comme s’il s’agissait de plusieurs, mais c’est d’une seule qu’il s’agit : et à ta descendance, c’est à dire le Christ. Voici donc ma pensée : «Un testament en règle a été éta-bli par Dieu » " Ga 3/15-17. Et, v. 28-29, « tous vous n’êtes qu’un en Jésus Christ. Et si vous appar-tenez au Christ, c’est donc que vous êtes la descendance d’Abra-ham : selon la promesse vous êtes héritiers! » Les Galates étaient les Gaulois d'alors en Asie Mineure. PS : Ce 25 juillet, hier, l'impri-meur parle de scission et nous avertit que Mme Avoyne et Mr Kankarini, qui en semble malade, ont donné à imprimer les 50 mes-sages et le livret de prière, d'où sont retirées toutes traces, pages et photos, de Ressource. Ce qui

reviendra à l'impression à 60% et 20 % moins cher et sera vendu au même prix. Pourtant Suzanne avait promis de ne pas éditer le s messages avant l'écoulement de la dernière édition. Face à cela un pèlerin nous a agressé pour l'argent dépensé dans les études sur la croix et nos éditions ! Au même moment ? Samedi, des voyeurs provocateurs ont obligé une de nos équipes, qui allait de-puis 15 ans, après le travail, dé-jeuner à "la Trinité", à chercher ailleurs ! Nous sommes allés au restaurant du "Christ de S." là où au 19e s. les chasseurs tiraient à balles sur le calvaire en bois ce dont témoigne l'évêché d'alors et ce que les experts actuels ont confirmé par scanner.

25 juin 2001

Ressource c 'est f ini… Maranatha !

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Cette lettre de Mgr Pican* pleine d’attention spi-rituelle et d’ouverture confirme les conseils de Mgr Stenger et de Mgr Jaeger. L’épiscopat prend une direction d’accompagnement pour la résurrection des esprits comme dit Jésus à Dozulé.

Les évêques dans l’Eglise catholique romaine ont de fait les pleins pouvoirs. Par les conciles œcuméni-ques ou provinciaux, ils exercent le pouvoir "canonique", le pouvoir législatif auquel le peuple n’a plus du tout accès comme avant la révolution française dans les anciennes paroisses. Celles-ci, par le regroupement et la restructuration paroissiale en fonction de la diminution des prêtres, n’existent plus ! Elles sont devenues les communes. Par les nominations, les ordinations et les conférences épis-copales, ils exercent le pouvoir de diriger l'exécutif ! Par leur épiscopat, ils instituent et dirigent les offi-cials diocésains et les tribunaux romains donc le pouvoir juridique.

Enfin par leur consécration épiscopale, ils dirigent la sanctification de tous et promeuvent les sacrements, l’enseignement dogmatique et la sanctification, contrôlent tout mouvement charismatique ou pro-phétique et toute direction spirituelle.

Ils seraient à la fois pères et mères, époux et épou-ses, le Christ et l’Eglise et encore membres et fidèles de cette Eglise, non comme les apôtres fondateurs de l’Eglise. Obsédés par le pouvoir papal romain, ils vont bien au-delà !

3 juillet 2001

Les évêques ont : le pouvoir de diriger les fidèles exécutif, le pouvoir de juger leur peuple juridique, le pouvoir d’enseigner le foi prophétique, le pouvoir de légiférer dans l'Eglise législatif, le pouvoir de sanctifier les esprits religieux.

Les prêtres ont de façon subordonnée :

le pouvoir de diriger les paroisses exécutif, le pouvoir d’enseigner les fidèles prophétique, le pouvoir de sanctifier religieux

Les diacres ont de façon subordonnée à l'évêque et aux prêtres :

le pouvoir d’enseigner prophétique, le pouvoir d’organiser la charité exécutif

Les fidèles sont assujettis :

à être dirigés, à être jugés, à suivre ou non les lois, à être sanctifiés, à être enseignés

Dans les communautés de base et les communau-tés nouvelles que n'aiment guère ou n'arrivent pas à gérer les évêques français, les fidèles partici-pent mais de façon subordonnée et à leur propre sanctification parfois et à l'animation des autres fidèles

3 juillet 2001

L ’autolâtrie et l’idolâtrie sont les pires ennemis du couple et de la famille et des vertus théologales donc aussi de la commu-n ion des saints.

6 juin 2001

* 26 juin 2001 « Ce que vous me partagez m’aide à comprendre l’orientation de votre témoignage, la profon-deur de votre disponibilité et l’ouverture d’une expérience spirituelle dont la richesse est à intérioriser, à prier et aux heures les plus fécondes à partager dans la plus grande discrétion. En espérant que cette opportunité se présente un jour… »

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La Croix Etudes de la Superstructure :

Les études aérodynamiques :

Les études engagées avec le Ca-nada doivent donner les efforts statiques et dynamiques équiva-lents sur la croix, tronçons par tronçons dans les conditions nor-males de vent sur le site avec ou sans givre.

Les études de structure :

A la réception des études du Ca-nada, la Socotec pourra poursui-vre son étude proposée en mars 1999 :

1) Détermination des déplace-ments des nœuds et des sollicita-tions dans les barres en mode élastique linéaire pour un ensem-ble initial de cas de chargement statique élémentaires et de com-binaisons.

2) Détermination des déplace-ments des nœuds et des sollicita-tions dans les barres en mode élastique non linéaire.

- A ce stade de l’étude il sera possible de faire une première analyse du dimensionnement des barres retenues, de repérer les éléments les plus sollicités no-tamment en traction et en dépla-cement et de préconiser éventuel-lement des renforts de structure notamment à la jonction du tronc et des bras. Il sera possible aussi d’envisager un premier calcul simplifié de fatigabilité simplifié sur les élé-ments les plus sollicités afin d’a-voir une idée de leur durée de vie et ainsi d’ajuster leur dimension-nement ou de préconiser des cri-tères de réalisation ou de protec-tion contre la corrosion adaptés pour augmenter leur durée de vie de manière satisfaisante.

Il faudra alors réaliser au préala-ble un modèle de vent représen-tatif des sollicitations auxquelles sera soumise la croix.

Disposer d’une telle étude en fa-tigue au moment de la décision de construire la croix permettrait certainement d’être beaucoup plus réactif dans la construction, car elle sera un outil important d’orientation des études définiti-ves par les maîtres d’œuvre no-tamment pour l’optimisation du dimensionnement des éléments de structure (qui à mon avis ne se fera qu’à ce stade) et dans les choix à faire du système de pro-tection contre la corrosion et des préconisations de réalisations et de façonnage des aciers dont dé-pend la durée de vie de la croix. Ce calcul de fatigue n’est peut être pas si compliqué que je l’ i-magine et mérite peut être d’être abordé en son temps. Il faudra peut être aussi envisager de réaliser une maquette aéroé-lastique à tester en soufflerie, pour s’assurer que la croix ne présente pas d’instabilité incon-nue. Seul le Western Ontario pourra le décider.

Construction de la supers-tructure de la croix : Peu de contacts ont été pris à ce jour auprès des constructeurs : serait-ce le moment de prendre contact avec tous les interve-nants possibles dans le monde entier ? : - Fabricants de tubes et fondeurs de nœuds moulés en aciers : pour connaître leur capacité de pro-duction, leurs délais de réalisa-tion et leurs coûts. - Les entreprises de levage de charges lourdes, comme Freyssi-net : mieux appréhender leur mo-des de levage et de montage. Connaître leur coûts. - Entreprises de construction comme Eiffel : connaître les groupements d’entreprises qui pourraient intervenir. Approfon-dir leurs procédés de soudure et les problèmes de retraits : ex : soudures par faisceaux d’élec-trons. - Entreprises de soudage du revê-tement par cupronickel : faire une étude de cette technique et appro-fondir le coût d’une telle protec-tion. - Entreprises de peinture, faire un cahier des charges et un appel d’offre. - Entreprises de fabrication d’as-censeurs, de nacelles et de maté-riel d’accès et de maintenance, faire un cahier des charges puis un appel d’offres. Construction de l’infrastruc-ture : Recontacter Bachy Solétanche qui nous avait fait une étude gra-tuite de l’excavation des fonda-tions ainsi que d’autres entrepri-ses de réalisation de barrettes profondes, pour leur demander

Point sur les études au 10 ju i l le t 2001

La Croix Glorieuse Fondations, coupe 45° Association Ressource 13 mai 2000

302

une étude tenant compte des der-niers plans d’architecture avec la rotonde de sécurité enterrée. Dé-finir les coûts d’excavation et dé-lais de réalisation. Associer à cette étude les fondations du Sanctuaire qui sont très proches et connaître l’interaction de l’une sur l’autre.

Réalisation des fondations : faire une approche des entreprises ou groupements d’entreprises qui pourraient construire. Connaître les temps de construction et peut être les ratios de coûts. Second œuvre : P o u r s u i v r e l ’ é t u d e d u désenfumage. Faire une approche des besoins en puissance électrique.

Le Sanctuaire de la Réconciliation :

La mise en œuvre du Sanctuaire ne sera faite qu’après celle de la Croix ; les études définitiv es de la structure pourront donc être faites en leur temps notamment pour la Rosace et les piliers por-teurs. Néanmoins il serait peut être intéressant de connaître les coûts des études de calcul de structure à l’avance en préparant un cahier des charges et en fai-sant un appel d’offre auprès d’en-treprises comme Eiffel. Toutefois il reste peut être un problème d’instabilité au niveau

de la Rosace qu’il serait bon d’é-lucider à l’avance. Pour ma part je peux faire un pré-dimensionnement des poutres du Sanctuaire, ce qui diminuerait ensuite le coût des études, cela me permettrait aussi d’approfon-dir cette technique. Il reste aussi à terminer l’étude du conditionnement d’air du Sanctuaire que j’ai engagée, et à la faire contrôler par des gens compétents. Il faut concevoir la paroi verti-cale du Sanctuaire qui pourrait être composée de plusieurs pa-rois verticales utilisées pour cap-ter au maximum les charges so-laires ou diminuer les déperdi-tions thermiques en hiver, en même temps elle pourra être équipée de dispositifs améliorant l’acoustique. Pour la verrière du dôme je dois faire le descriptif de la concep-tion que j’envisage. Quand à la réalisation des couleurs je pense soit à des vitraux traditionnels soit à du gémail. Il faudra certai-nement faire une maquette de la terre en couleur, on pourrait peut être commencer par un hexagone ou un pentagone. Il y a encore des points à appro-fondir en se rapprochant d’entre-prises ou en faisant la conception nous même : - la réalisation des anges. - La réalisation des perles. - Les ascenseurs et les nacelles d’entretien du dôme. - Les pierres ou céramiques sur les piliers. - Le pavage du Sanctuaire. - Faire une approche du coût des verrières, du coût de la cons-truction de la structure du Sanc-tuaire. - Les besoins en puissance électrique y compris pour le conditionnement d’air. - L’architecture intérieure : rambardes, escaliers… - La frise des anges.

A propos de Gogo, Nébuleuse, Cinglé,

Farfelue, Hurluberlu !

A mon humble avis, je ne sou-haite pas que cette page soit dans le livre, mais plutôt dans une bande dessinée à part ou à la fin, avec toutes les autres.

Par moment il faut choisir, entre le couple et l’amour adulte, et le garder de ce qu’il y a d’infantile ou d’adolescent ou d’érotique.

Je préfère laisser tomber « les représentations imaginaires » pour la parole, laisser le « diable » pour proposer le choix de l’Amour, et ne pas le ramener dans le lit nuptial. Cf. le Cantique des Cantiques.

C’est « l’Amour qui se dé-voile » enfin… Mettons « les représentations imaginaires » à part.

La Vérité est du coté de la parole. Elle est du coté de Ce-lui qui parle en nous et dont nous cherchons le visage. Nous avons soif d’une contemplation active … de voir Dieu.

Le 12 janvier 2001 V. Lesay

Nde : Nous préférons tous les roses sans épines !

Le Campanile du Père :

Il serait possible de consulter des entreprises pour son coût de construction.

Les fondations n’ont pas encore été figées ;

Il faut aussi approfondir la réali-sation des céramiques qui vont le couvrir.

Antoine Guilbert

303

- Gogo : Je suis au placard. - Nébuleuse : J'en aurais une sensibilité plus que troublée. - Cinglé : Vous êtes de mauvaise foi huluberlu. Tout doux ! ça, c'est comme ça, ça sent l'humidité. - Farfelue : L'humidité, moi, ça me fait pleurer. Mais pourquoi ça t'arrive à toi et pas à moi ? - Gogo : Ils disent tous que je suis autoritaire, que j'n'ai qu'à être

grand-père. Mais j'suis pas tout seul. - Cinglé : Comme ça, c'est tout réglé ! C'est canon. Eux, (ils) savent tout, tout le temps et partout. - Farf elue : Mais s'il y a erreur ? - Nébuleuse extasiée : Alors tu suivras Jésus ! - Hurluberlu : Ou Galilée. T'auras ta soupe à la grimace ! - Nébuleuse : En tout cas, la terre tourne pas rond. - Cinglé : Et l'Eglise est d'un carré apocalyptique.

- Hurluberlu : Mais c'est pas une révélation ! Non, c'est l'histoire au cube. Quand on descend du singe, on tombe de haut. - Farfelu : C'est la quadrature du cercle dans une océanique vision et alors tout d'un coup c'est plouf. - Gogo : Vous cumulez l'annulation. Vous savez , on sait pas tout, pas partout, pas tout le temps, pas tout le monde. - Nébuleuse : Au fond on sait rien, on n'est rien. - Gogo : Oui, c'est nous le peuple. C'est rien !

Kénose esotér ique ?

ou

kerygme

exotér ique ?

304

La terre est simple. Elle donne son fruit sous toutes saisons et sous toutes latitudes. Sa loi est un rapport de tempérance entre le travail et le fruit. La politique doit être simple. C'est un rapport de justice et d'égalité proportionnelle entre les revenus et les charges personnel-les ou sociales. L'économie doit être réaliste. C'est un rapport des métiers à la production selon les besoins. C'est le plus fort qui maîtrise le mieux. Les rapports concrets de l'économie sont un équilibre de forcse selon les besoins. Les rapports agric u l t u r e-politique-économie doivent être soumis à de prudentes recherches

donc à des risques constructifs non destructeurs. Les quatre ministères principaux de la rénovation de la terre sont : 1) L'agriculture : primum vivere. Son but est la santé et l'exclusion de la faim. 2) L'économie : secundum civili-sare. Son but est d'organiser les métiers et les cités avec les moyens de communication. 3) La recherche : tertium culti-vare. Son but est de résoudre tou-tes les difficultés sociales, cultu-relles, scientifiques et de vérifier les idéaux culturels. 4) La politique : quartum politi-care. Son but est de répartir les récoltes d'un pays et ses dépen-ses. Actuellement la politique internationale est de rigueur.

Ils ont rapporté en 1955 une pou-tre de chêne de 1 m 50, extraite à 4100 m du mont Ararat qui jouxte l’Arménie, la Turquie et l’Iran. Selon les experts, cette poutre équarrie date d’il y a 5 000 ans. Elle semble issue d’une char-pente dont la plate-forme semble avoir été porteuse d’une coque, le tout apparemment encastré dans le glacier. D’après la silhouette, ces vestiges ont les mesures avancées par le récit de la Ge-nèse, à peu près 50 m de long sur 30 m de large et 15 m de haut (10 x 60 x 30 coudées hébraïques). Au début de l’an 2000, nous avons la joie de proposer à la fa-mille Navarra cette élection du signe de paix 2000. Cette famille est signe de par la confiance de retrouver cette arche, confiance nourrie par les acteurs de cette

découverte depuis les années d'avant la guerre 1940-44. Elle l'est encore, vu le bon sens qui a permis à cette famille de repérer et respecter ces vestiges de l'ar-che. C’est encore un signe de paix vu l’ampleur de sa signific a-tion, depuis le temps de Noé. En effet, le rameau d’olivier rap-porté par la colombe si souvent utilisé comme symbole de paix devient, par ce début probable de preuve, un fait historique concret qui souligne la force de ce pre-mier signe universel de la paix de notre histoire. Ainsi l’on peut da-ter le temps de Noé par les re-cherches archéologiques com-mencées sur le bois de cette pou-tre ramenée par un enfant et son père, avec l’aide des deux frères et leur mère. Le signe de paix décerné par le Mouvement universel pour la

paix le sera désormais chaque année. Signes de paix anciens et nouveaux ! Un jour, qui sait, retrouverons-nous l’Arche d’Alliance ou ce qui apparaît encore comme un mythe, le saint Graal, qui serait le calice de la sainte Cène 1 ou le voile de sainte Véronique sur lequel s’im-prima, dit-on, la sainte Face du Messie ? Ou, qui sait, le portrait de Marie par le médecin et évan-géliste Luc dont nous parlent les traditions des anciens. Et qui sait encore, le chandelier à sept bran-ches d’Israël, représenté à Rome pour célébrer la victoire de Titus. Il est peut-être encore enfoui à Rome, en nous ne savons quelles oubliettes. 1 Ce calice, selon la Bienheureuse A.C. Emmerich, fut racheté aux antiquaires par Séraphia, alias Ste Véronique. Il aurait été sauvegar-dé par Noé d'abord, qui y aurait placé une bouture de vigne, puis par Abraham et les prêtres du tem-ple de Jérusalem, qui venaient de le céder aux antiquaires de la ville.

Fernand et Raphaë l NAVARRA sont déclarés signes de paix 2000

par le Mouvement universel pour la paix

Terres nouvel le s

Mais les rapports bancaires font le pouvoir des pays sur-développés sur les sous -développés, ce qui relève d'un assujettissement inversement pro-portionnels à la justice.

le 20 juillet 2001

305

Il l’a dit dans les évangiles, dans 25 livres sur 27, Il l’a annoncé dans les prophètes, souvent qu’Il viendrait, Il est venu. Et qu’Il re-viendrait, et Il reviendra. Les musulmans eux-mêmes at-tendent sa seconde venue. Et les juifs qui n’ont pas cru à sa première venue attendent la pro-chaine avec tout Israël qui se ras-semble en partie sur la terre pro-mise d’Abraham. Même les Hindous et les Boudd-histes l’attendent. Jérusalem est le lieu de sa venue, le pôle de la terre. Elle est appe-lée à épouser Dieu. “ Pitié mon Dieu pour que ton Règne arrive ” dit Jésus à Dozu-lé, le 7 sept 1973. C’est en criant "pitié" que nous appelons Jésus le Messie à venir établir son règne. Son règne c’est que nous soyons

sauvés : “ mais sauve-les il en est encore temps ” 10 ap. Mais c’est limite “ car le temps est proche et voici que je viens ” dit Jésus. Il y a une catastrophe mise en place pour nous perdre. Il est temps que Jésus nous sauve ! Nous sauve de quoi ? de la perte de la foi ! des brisures de l’amour des couples, et de la chute des vocations religieuses et sacerdo-tales ! des pertes d’espérance face à la pollution, aux profits éhon-tés, au pourrissement moral, à la famine et la guerre. Et tout croyant crie : “ Amen, viens Sei-gneur Jésus ”. C’est allé trop loin et ça s’ag-grave. Alors on prie ainsi : “ Sei-gneur, répands sur le monde en-tier les trésors de ton infinie mi-séricorde ”. Le cœur de Dieu doit venir au secours de la misère. Et sans attendre la fin du monde.

Aujourd’hui, c’est le 5 août, fête de la première église dédiée à Marie, Sainte Marie Majeure de Rome, une des basiliques des em-pereurs. Il neigea le jour de sa dédicace. Et cette église possède les reliques de la crèche de Be-thléem où Marie déposa l’enfant Jésus. Selon Medjugorje, c’est la date de naissance de Marie,

Jésus vient

De la part de Ressource, 1ier Août 2001

Chère, très chère Madame Madeleine Aumont Merci pour votre grande mission. Nous éditons encore le tchèque, le roumain, le grec et le chinois.

Mais Mme Avoyne refuse nos livres : ‘Etre mon Apôtre’, le bulletin Ressource et le livre de prières ; elle les fera elle-même.

Nous prions que l’Eglise élève la Croix et accueille les messages. Nous gardons confiance en Jésus qui nous aime et en vous qui portez la croix comme le Saint Père. Avec notre bonne amitié.

D. Blanchard

Les amis sont la famille que nous choisissons

nous-mêmes.

306

même si on la fête le 8 septem-bre, dans la liturgie. Marie aurait ainsi 2013 ans si Jé-sus est né le premier jour de l’an 1. C’est par elle que Dieu va res-taurer le monde, la nouvelle Eve impeccable, immaculée. On fêtait ainsi au Moyen âge, comme la "fête aux Normands", cette fête de Marie conçue immaculée. A l’exemple de Marie, Jésus dit à Dozulé que nous pouvons devenir "purs en un instant" et serons "fils de Dieu pour l’éternité." 44 ap. Ensuite il nous invite comme à l’annonciation à nous réjouir avec l’ange Gabriel pour la conception du Fils de l’homme : “ En vérité, je vous le dis, il en est de même réjouissez-vous car le temps est proche où le Fils de l’Homme reviendra dans la gloire. Réjouissez-vous, réjouis-sez-vous sans cesse dans le Sei-gneur, que votre joie soit connue de tous les hommes à cause des paroles que vous venez d’enten-dre à cause de Mon Nom ” 14 ap.

Le retour de Jésus se fera donc 1- Par un retour instantané à la pu-reté à savoir que nous n’adorerons plus personne que Dieu. 2- Par l’incarnation spirituelle de Jésus lui-même dans le temple de notre corps, comme il s’incarna charnellement en Marie lors de la visite de l’ange. Le signe en est la joie. 3- Le troisième miracle du retour de Jésus et qui sera glorieux aux yeux du monde entier c’est la Paix mondiale, 14 ap.: “ Dites à l’Eglise qu’elle renouvelle son message de Paix au monde entier car l’heure est grave, Satan dirige le monde ”. Déjà Dieu nous a évité “ la destruction de l’humanité en quel-ques minutes ”… “ et cela avant la fin du siè-cle ”. Or l’humanité s’est op-posée à ce cataclysme, évitant “ la catastrophe comme il n’y en a pas eu depuis le déluge ” 14 ap. “ Vous, chefs des églises,

c’est par cette croix dressée sur le monde que les nations seront sau -vées ” 33 ap. “ L’humanité ne trou -vera pas la paix tant qu’elle ne connaîtra pas Mon Message et ne le mettra pas en pratique ” 36 ap. “ En vérité je vous le dis Mon Père M’a envoyé pour vous sauver et vous donner la paix et la joie. Sa -chez que Je suis amour et compas-sion ”. 17 ap. 31 mai 1974. En résumé, Jésus nous sauve par la pureté, nous donne la paix des na-tions et la joie des cœurs. C’est le but de sa seconde venue et de son premier retour. 5 août 2001

Les barons du Message de Dozulé sont comme ceux de la chrétienté, les protecteurs des peuples chré-tiens face aux barbares et aux païens. Au 10ème siècle, c’étaient des « hommes libres », « Bato » ils dépendaient directement du roi ou de l’empereur d’où leur liberté de manœuvre et leur complicité avec le pouvoir, d’où le sens de magnat en économie ou en politique. En Angleterre, on a les baronnets : les petits barons. Ajoutons le baron, pièce maîtresse de viande comme les deux gigots ou les deux filets d’agneau. Du temps des grecs, ces barons ont été divinisés. Ainsi les trois frères Zeus, le premier du monde, Poséi-don le maître des mers, Hadès le chef des enfers et des richesses minières. Puis les autres olympiens

Héra, la déesse-mère et leur sœur, l’épouse de Zeus, Hestia leur sœur célibataire, Aphrodite la tante amoureuse, les enfants de Zeus : Apollon, Artémis, Athéna, Arès, Hermès, Perséphone, Héphaistos et Dionysos l’humain divinisé. Les baronnies célèbres ont donné des pays. Ainsi l’ordre teutonique a donné la Prusse. Face aux baronnies protectrices, il y a des peuples craints, car migra-teurs et par là rejetés. Ainsi la Bo-hème a engendré nos bohémiens, la Hongrie les ogres, la Roumanie les romanichels ou manouches, la Bul-garie les bougres, l’Egypte les gi-tans et des confins du Tadjikistan et de l’Afghanistan, les tsiganes. Aujourd’hui les barons du monde laïque, révolutionnaire ou mo-derne, ceux du progrès ou de la science, enfin ceux de la mondiali-

sation et de la pensée unique ont leurs boucs ou victimes émissaires dans les sectes ou leurs gourous, même à Dozulé. Disons que les gourous les plus célèbres de l’Inde sont Gandhi, Nehru et Mère Teresa originaire d’Albanie. Trois héros nationaux. Le premier a été assassi-né. Il affirmait qu’il n’était pas un homme politique ou un penseur, mais un homme de prière. Si nous revenons à Dozulé et à son pèlerinage, les barons se sont suc-cédés toujours très actifs et contes -tés et fidèles. Tout d’abord, la divi-sion fut de dire qu’il y a 30 asso -ciations, c’est de la désinformation pour discréditer les acteurs réels en les noyant dans une nébuleuse.

I -Les premiers furent incontesta -blement Suzanne e t Louis AVOYNE - ils ont assisté aux ap -paritions dès 1975 - qui ont inaugu-ré la prière quotidienne sans man-quer un jour. Depuis la Pentecôte 1981 à l’église et sur le terrain de-puis le 19 septembre 1981 ! Su -

Les BARONS de la Croix Glor ieuse .

307

zanne A. s’appuiera un moment sur Mgr Miguet de N.D. de Miséri-corde, évêque-abbé dissident de la lignée de Mgr Thuc du Vietnam. Elle a édité un livre « Journal d’un témoin » en 1998.

II Ils ont reçu l’ingénieur polytech-nicien Gérard CORDONNIER qui vint dès Noël 1976. Il diffusa les premiers messages des 44 premiè-res apparitions en 1977 et mourut d’accident en rentrant de Lourdes le 12 juillet 1977 au moment où Mgr Badré interdit la diffusion des messages.

III Monsieur Luc André BIRON du Canada, documentaliste interna-tional retrouva la trace des messa-ges grâce aux indications de son ami Cordonnier.

IV Mr. Albert DELBAUCHE fut le second éditeur des messages. Il vint en la soirée du 26 décembre 1980 à Dozulé grâce à un article de Mr. Durrenbach dans la revue « Atlantis ». Il édite 51 messages. Il est attaqué par l’Adfi et l’Abbé Trouslard. C’est la première asso -ciation historique des Amis de Do-zulé. Il sera mis dans la liste des sectes par l’Assemblée Nationale. Il dispose d’un terrain appartenant à Mr et Mme Jacquet sur le flanc de la Haute Butte, juste entre le bassin et la route du Mt Ecanu. Il a planté une croix blanche en fer avec quelques statues : Marie, St Michel et un bassin de leur fabrica-tion.

V Mme Monique ROQUE ren -contra Mr Delbauche et Mme Avoyne au Fréchou en août 1981, dans le Sud-Ouest. Elle eut le souci d’associer les chefs de car et de pèlerinage dont Mme Avoyne lui donna la liste. Puis elle offrit à celle -ci le voyage de Rome auprès du Père Greco, confesseur du Pape au printemps 1983. Mr Stiegler était présent. Mme Roque en avril 1982 édite les Messages avec seu -lement 49 apparitions, la dernière étant refusée par le premier témoin, le curé Victor L’Horset. Elle est aidée par le Père Constant De-rouard, théologien du groupe et par

le Dr Jacques Pelbois, conférencier pour ces Amis de la Croix Glo -rieuse de Paris, association qui comprend 50 chefs de car et 10 000 sympathisants. Leur livre de réfé -

rence est ce-lui de feu le Père Jean-B a p t i s t e Manceau qui é t a i t d u Mouvement S a c e r d o t a l Marial. Son livre pos-t h u m e « Dozulé, le retour glo-rieux du Fils d e l’Homme » parut en août

1983. Au carrefour de la route de la Grand-rue et de l’avenue d’Orna-no, la maison de cette association est tenue par Mme Marguerite Dor-derer, qui, de plus, assiste mainte -nant Mme Madeleine Aumont.

VI Mr. Jean STIEGLER, protestant alsacien converti publia les messa-ges des 50 apparitions grâce à Mme Avoyne. Il écrivit plusieurs livres, en octobre 1984, octobre 1987, septembre 1993. Il fit des conférences nombreuses et organi-sa Les Amis de la Croix Glorieuse de Bretagne depuis 1983. Il a dé-claré cesser ses activités en 2000, sûr que la Croix Glorieuse ne serait pas élevée à cause de la désobéis -sance des prêtres. Il est un peu fi-déiste et croit que la raison ne suf-fit pas pour connaître Dieu, ce que seule la foi peut nous donner. En 1992, Mme Avoyne se sépara de lui à cause de ses livres offert à 15 F et pour les grands livres au prix de librairie.

VII Mme Odette de LANNOY dont la tante fut témoin des appari-tions, écrivit son livre : « Dozulé, un témoignage au service de la vé-rité » en 1994, puis le réédita en juin 1997 sous la forme des « Cahiers de Madeleine » qui ex-purgea certaines apparitions dites diaboliques par l’Abbé L’Horset.

Elle édite un petit périodique « Paix et Joie » réservé à ses amis qu’elle nous refusa toujours ainsi que sa photographie.

VIII Le 14 septembre 1994, RES-SOURCE publie le Message des 50 apparitions plus celle à Gérard avec les premières études techni-ques de faisabilité de la Croix de 738 m., qui, après 2 ans, se mo n-trent favorables tant pour le vent que pour le sol et la disposition technologique. Toujours vendus à 10 francs, les Messages ont été ti-rés en 8 ans à 131 000 exemplaires en 22 éditions, 18 langues - le tchè-que et le chinois sont en finition. Puis c’est le livre de « Prières et Cantiques » et 34 numéros depuis le 1er mai 1995 du périodique « Ressource ». Ceux-ci sont offerts au public de la Haute Butte et aux habitants du lieu, Dozulé, Putot, Criqueville. Mais Mme Avoyne les refuse à la Haute Butte depuis cet été. Des travaux historiques de ce lieu béni et sacré ont été réalisés depuis 1157 où il y eut donation de Robert de Montfort aux Augustins de St Martin puis Ste Barbe-en-Auge. Une étude sommaire sur tout ce qui concerne ce pèlerinage a été réalisé et publié pour Pâques 1998 : Dévoilements à Dozulé, I- Le Père dévoile ; le 28 mars 2000 : II - Le Fils dévoile ; le 14 septembre

2000 : III - Le Saint Esprit dévoile ; le 28 mars 2001 : IV - L’Eglise dé-voile ; le Vème va paraître fin 2001 début 2002 : La nature crie. Ces cinq livres sont écrits pour les évê-ques, le clergé et le peuple comme la somme de tout ce qui peut inté -resser à propos des apparitions de Dozulé.

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IX Mon-sieur l’Abbé V i c t o r L’HORSET, curé de Do-zulé de 1966 à 1977 publie en juin 1996 et mars 1997 « Le Récit inédit du premier té-moin » donc 1 0 a n s

après sa nomination à Pont Farcy à l’autre bout du département. Il introduit l’idée que quelques appa-ritions sont diaboliques, celles où Satan trouble le Message, selon Jésus dès le 3 février 1978. Donc il récuse les messages qui furent don -nés depuis le 2 janvier 1976 jus-qu’au 3 février 1978, donc la 44ème apparition, la 44ème bis, la 44ème ter, la 44ème quarto, la 44ème quinto, la 45ème , la 46ème puis la 50ème ap -parition. Ce temps-là, l’influence de l’ingénieur Cordonnier fut refu -sée par Mgr Badré.

X Mgr BADRÉ Jean se fit rendre compte de tout, dès le début, par l’Abbé L’Horset. Il mit en garde contre Jean Guitton plus philoso -phe que théologien lequel envoya Gérard Cordonnier à Dozulé. Mgr Badré se fâcha quand celui-ci di-vulgua en 1000 exemplaires pro manuscripto le Message de Dozulé. Et à sa mort, il exigea de sa famille le retour de tous les documents sur Dozulé. Le 25 juin 1985, il publia une mise en demeure pour éclairer les chré-tiens en 4 articles, puis une décla -ration, le 8 décembre 1985, refu -sant « la valeur salvatrice de la seule démarche faite à Dozulé, le caractère ultime et exclusif du mes -sage, la mise en valeur de Dozulé, de la Haute Butte, terre sainte, nou -velle Jérusalem, l’eschatologie douteuse sans parler des dimen-sions gigantesques de la Croix ».

XI Mgr le Cardinal Joseph RAT-ZINGER, le 25 octobre 1985,

« approuve la procédure » et « les dispositions » de l’Ordonnance de Mgr Badré. « En même temps il ne doute pas que vous suiviez ulté -rieurement cette affaire avec la même vigilance prudente ». Cette ordonnance fut faite après enquête confiée à Mgr Perrot de Paris avec moitié de gens du diocèse de Bayeux-Lisieux et moitié de per-sonnes extérieures.

XII Mgr Daniel PERROT présida la commission d’enquête qui ne reçut pas tous les témoins. Il pen -sait que « Jésus ne pouvait avoir parlé comme cela ». C’est à cause des annonces de catastrophes pos -sibles. Pour lui, Jésus ne peut me-nacer. En réalité, Il demande de prier à cause des menaces des hom-mes. Il était du diocèse de Paris et avait été délégué par le Cardinal Lustiger. Bien plus tard, malgré cela, il recommanda Ressource qui voulait offrir au Pape le 13 septem-bre 1999 une « Croix de la Paix » prototype au 1/100ème de la Croix Glorieuse. Celle-ci fut refusée par Mgr Ré. Mgr Pican nous dit être intervenu auprès de Mgr Lustiger et du Vatican pour affirmer sa fin de non-recevoir la Croix Glorieuse du Message de Dozulé. Cette Croix de la Paix au 1/100ème de celle du projet de haute technologie est maintenant sise à la maison St Raphaël au début de la route du Mont Ecanu où habitent Jocelyne Coursière et Judith Loeb.

XIII JNSR ou Madame Fer-nande NAVARRO est : Je Ne Suis Rien. Et ses locutions sont présentées au public par le très sérieux Père Christian Curty de la Vierge, exorciste franciscain. Dès le 19 octobre 1988, Jésus confirme à Jnsr par locution qu’Il est venu à Dozulé. Elle publie quatre tomes : Témoins de la Croix en 1993 et 1994, 1996 et 1998, puis Actes des Apôtres I, II, III, IV en 1999. Jean-Paul II ac -corde la bénédiction apostolique à François Ibanez, Serge Blanchez, Jean Mirico et Jésus Ibanez, ou -vriers des croix d’amour de Mme

Navarro qui sont élevées dans le monde, atteignant les deux mille. Mgr Vernette chargé des sectes par la Conférence épiscopale attaqua Jnsr sur le néo-millénarisme et la préexistence de l’âme. Cela ne tient pas sérieusement.

XIV Mgr PICAN fut d’abord l’auxiliaire de Mgr Badré, puis il lui a succédé. Le 1er septembre 1989 il déclara : « n’allez surtout pas à Dozulé ». En 1991, il confirme l’ordonnance de Mgr Ba-dré de 1985 et parle des « gogos » qui croient à cette « intoxication » et du « pseudo-message » de Dozu-l é . C ’ e s t , s e l o n l u i , u n e « surenchère mensongère » de « fanatisme déchaîné » par « une poignée d’exaltés » qui doit « ne pas nous inquiéter ». En cela il dit vrai, car rare est vraiment l’exalta -tion puisque nous n’en avons pas été témoin. Mr Bertin avec son équipe de l’université d’Angers soutient la thèse du déséquilibre socio-psychologique qui aurait gé-néré ce message chez Madeleine, laquelle, selon lui, est pourtant é q u i l i b r é e . C ’ e s t l e l i v r e « Apparitions / Disparitions » de 1999 introduit par Nos Seigneurs Billé, Pican, Soubrier et Cesbron qui n’ont pas dû lire ce livre.

Six personnes de Ressource Joce-lyne Guimon, Myriam Loeb, Gene-viève Gadbois, Antoine Guilbert, Cédric Pourret pour les jeunes et Daniel Blanchard ont présenté les divers travaux à Mgr Pican pendant trois heures et quart à Caen. Il trou -va la rencontre amicale et chaleu -reuse. Mais nous avons eu tort de le faire savoir, ce qui nous valut

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une mise en garde et un rendez-vous annulé. Par la suite, Mme Avoyne qui avait déjà, à cause de son directeur spir i-t u e l , r e f u s é l e s p r e m i e r s « Dévoilements à Dozulé » déclara: « Ressource, c’est fini » le vendre-di 25 mai 2001, tandis que le pre -mier numéro brûlait sur son dépo-soir à la Haute Butte. Le sémina-riste d’Ars Sylvain Kankarini nous avait mis en demeure de ne plus publier les messages que sous leur propre nom donc sans celui de Res -source. Or notre imprimeur nous annonçait que Suzanne avait com-mandé une édition à elle de nos

livres : « Etre mon Apôtre » et « Prières et Cantiques ». Myriam Loeb, juive et notre nou -velle présidente qui connaît Mgr Stenger de Troyes, et Mgr Gaucher de Lisieux, va rencontrer Mgr Pi-can à qui elle a écrit son union de prière pour ses ennuis procéduriers. Mme Avoyne et notre imprimeur nous ont envoyé Mme Nicole Per-rigault à qui Jésus donne aussi des messages comme l’oméga des der-niers temps. Ils confirment le mes -sage de Jésus à Madeleine Aumont de Dozulé. Les éditeurs-imprimeurs des mes -sages de Dozulé sont d’abord : 1) l’Imperial pour Mme Roque en avril 1982 à Beaupréau, 2) Floch Mayenne en septembre 1983, 3) Mr Kayser-Résiac de Montsurs en Mayenne qui édita tour à tour Mme Roque mi-1984, Mr Stiegler, Mme Navarro-Jnsr dès décembre 1997, Mme Avoyne mars 1998. 4) Les Nouvelles Editions Latines 1983 pour le Père Manceaux et 1998 pour le Dr Jacques Pelbois "12 regards". 5) FX de Guibert 1993, 1994 et 1996 pour Jnsr, pour Mme de Lan-

noy en 1994 et juin 1997, pour l’Abbé L’Horset en 1996 et 1997. 6) Corlet novembre 1983 : "Les apparitions religieuses à la lumière des faits de Dozulé" de Daniel Reyt, ancien journaliste d’Ouest France "avocat du diable". Les li-vres de Ressource sont imprimés chez Corlet à Caen. 7) Desclée de Brouwer pour "Apparitions / Disparition" mai 1999, livre détracteur. 8) Hovine de Marquain en Belgi-que "Jusqu’où va la miséricorde de Dieu" 28 mars 1986 de Anne Ma-rie et Christian Guislain.

Dozulé le 8 août 2001

1er Projet des Amis de la Croix Glorieuse de Mr Al-bert Delbauche 14-3-1994

A propos de la traduction en grec de “ grâce dogmatique ”, nous nous sommes référés au mot dogme dans le Surnaturel de H. de Lubac, Desclée de Brouwer - Paris 1991- p. 328 L'expression dogme ou dogmatique, “ quoique ce mot existât dans la langue profane, ne se constitue scientifiquement que vers la fin du XIIème siècle et le début du XIIIème siècle ; encore n’est-ce que sous le vocable d’article de foi que s’accomplit ce travail. Et il faudra descendre jusqu’au XVI ème pour voir enfin le mot “ dogme ” em-ployé couramment au sens de doctrine révélée définie par l’Eglise et imposée à la foi des fidèles ”. Selon le R. P. Parent et L. de Grand-maison, que cite le grand Cardinal du Concile Vatican II.

Se lon le Card ina l Henr i

de Lubac :

le Dogme

Mr Luc André Biron du Canada

le 28 janvier 1990, les amis de la Croix Glorieuse de Paris

présentaient ce projet.

Sous la présidence de Mme Monique Roque

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Il est désobéissance à Dieu dit le prêtre Il est vol de la pomme en Eden dit la mère Il est orgueil d’être comme des dieux dit le maître Il est révolte contre la loi dit le père Il est de volonté de tout connaître dit le chef. Ce sont les cinq plaies de l’humanité quand les cinq premiers commandements sont trahis. Mais il reste la plaie qui couronne le tout, comme la couronne d’épi-nes, la tête du Christ. Pour Adam et Eve les dieux, ou tout comme, c’é-taient les anges. Et de mal il n’y avait qu’en les anges perdus. Double péché, double faute. L’envie d’être supérieurs, angéliques se doit d’assumer le mal que l’on voit et la faiblesse librement choisie. Or le Satan, l’Adversaire, se fit connaître par le jeu de la faiblesse animale simulée, ce qui est pervers. Adam et Eve voulaient juger de tout et de ce misérable encore qui leur fit connaître la honte de l’âme. Et la faiblesse

sans défense d’un corps désormais nu apparut devant leur propre regard voyeur tourné sur eux-mêmes. Sem et Japhet cachent la faute, ou plutôt le corps en faiblesse par ivresse, de Noé. Cela à reculons ! Et c’est avec un vêtement comme Dieu qui se sert des plus grandes feuilles, celles de figuier, pour habiller les corps d’Adam et Eve en Eden. Il nous reste du péché originel, quand nous désespé-rons, le fait de nous juger sur notre nudité.

10 décembre 2001

Le péché or iginel existe

Aujourd’hui, je ne vais pas quitter mon village

Ni aller de ci, de là, où j’entends parler de Toi

Car je sais que tu viens

Tu frappes à ma porte, et je reconnais ta voix

Tu viens t’asseoir à ma table pour le repas

De la voix du monde ensanglanté s’é-coulent mes larmes

Dans le silence du pain partagé Je rencontre ta présence

Tu es là au cœur du vivant En chaque geste partagé

En chaque parole échangée C’est Toi que je reconnais

A l’instant, tu laisses une trace de ton passage

Une lumière dans ma nuit habite au creux de mon corps

C’est un parfum de vérité que respire mon âme

Une huile d’allégresse coule comme un baume sur mon cœur

Je sais que c’est Toi, Jésus ressuscité Je reconnais ton passage

En chaque minute germe l’éternité Ce jour est le plus beau de ma vie

Une heure seulement peut transformer mon cœur

Quand j’attends ton retour en serviteur Elle est venue l’heure : il est trois heures

Et l’infini de ta Miséricorde se répand sur le monde

Sur le chemin du retour de Dozulé à St Aubin Dimanche 18 novembre 2001

Véronique Lesay

I l e s t t r o i s h e u r e s …

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Nicole Perrigault, l'oméga des derniers temps nous téléphonait la semaine passée que Mme Avoyne était avec Mgr Pican. Ceci explique l’étonnement répété du séminariste Sylvain Kankarini domicilié chez elle. Il ne pouvait croire que Mgr Pican nous ait reçu la première fois. Mais Mme Nicole nous assure que Mme Avoyne se convertirait à la fin. Or ce jour nous apprenons par la secrétaire de mairie de Dozulé que Mr le maire Caldairou n’autoriserait pas la vente des livres Etre mon Apôtre et Dévoilements à Dozulé, ce qui fut accordé sous Mr Masson, qu'avec l'accord de Mme Avoyne. Qui a peur de qui ? Mais la ‘permission’ de Mme Avoyne comme si elle représentait la Préfecture, ou bien est une

promotion ou bien est une irrégularité ou encore une provocation du maire! Et sur le plan démocratique, une dizaine de personnes ne peuvent faire la loi à quelques milliers. De même du côté foi ! vox populi, vox Dei. Jésus a mis 33 ans pour vaincre la mort et ressusciter. L’Eglise peut mettre 33 ans pour vaincre le morbide social et ressusciter les esprits. Ceci expliquerait ces phrases mystérieuses : « Cet te Croix Glorieuse doit être élevée pour la fin de la Sainte Année », 2000 de tou te évidence. «Cette Sainte Année doit se prolonger jusqu’à l’élévation de la Croix Glorieuse» 33 ap.

Faute de l’avoir été aux 2000 ans de la naissance, elle le serait, aux 2000 ans de la résurrection de Jésus. De plus, c’est le dernier mot de Jésus : « quand cette croix sera élevée de terre, là vous Me reverrez. Car à ce moment là Je dévoilerai aux Eglises les mystères qui sont écrits dans le Livre de Vie qui vient d’être ouvert ». Est-ce cela qui fait peur à Dozulé ?

16 août 2001

Comme je viens d’écrire ce qui précède on me téléphone : N a u s i c a a K . d o n n e c e témoignage : Mme Avoyne vient d e d i r e à d e s d a m e s martiniquaises que Ressource voulait s’attribuer la haute main sur la Haute Butte. Or c'est ce qu’elle fait en réalité, elle-même. Et c'est chose faite. Il n'y a plus que quatre associations à Dozulé : celle de Mme Avoyne qui gère le terrain et la prière, celle de Mme Roque qui gère les cars de pèlerins, celle de MM. Delbauche et Jacquet à mi-chemin de la montée et l'association de défense de la

Haute Butte contre les autres et que soutient Mr Caldairou, le nouveau maire. Et de plus Ressource se serait fait de l’argent avec ce projet ce qui est un mensonge et une calomnie. Nos comptes sont là et vérifiables pour l’attester. Cette fois, il y a trahison. Mme Avoyne disait déjà cela de Mr Stiegler quand il faisait avant nous les éditions pour elle. De plus, elle enlève le s pages historiques et techniques ce qui ramène le coût de son livre à 50 et 60% du prix de vente. Elle avait imposé le prix de 10 F qui ne payait que l’imprimeur pour le

L’oméga de nos derniers temps !

livre en français. Et les éditions étrangères sont restées largement déficitaires. Or la dernière édition française rejetée par Mme Avoyne ne peut être vendue. C’est une faillite. Mais prions ! Le 5 décembre 1975, il y a 25 ans, Jésus disait : « Dans vingt jours, vous commencerez une neuvaine, elle se terminera le premier vendredi du mois. Je vous dirai chaque jour la prière que Je viens vous enseigner. Cette neuvaine prolongera l’Année Sainte », 35 ap. Il semblerait qu’en août 2001 l’on p u i s s e p e n s e r q u e cette prolongation soit actuelle après l’an 2000 !

16 août 2001

L’intrépidité domine, croyant falsif ier la vérité !