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Analyse Macro Pays industrialisés : une économie contrainte Analyse Secteur Allocation : les entreprises mieux que les états ? Focus Expertise Recherche performance positive absolument PERSPECTIVES MAI 2010 BANQUE DE FINANCEMENT & D'INVESTISSEMENT / éPARGNE / SERVICES FINANCIERS SPéCIALISéS www.am.natixis.com

Perspectives - Mai 2010

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Perspectives - Mai 2010

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Page 1: Perspectives - Mai 2010

Analyse Macro Pays industrialisés : une économie contrainteAnalyse Secteur Allocation : les entreprises mieux que les états ?Focus Expertise Recherche performance positive absolument

PErSPEctivESMAi 2010

BAnque de finAncement & d'investissement / éPArgnE / seRvices finAncieRs sPéciAlisés

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Photo de couverture : © Manfred Steinbach / Shutterstock

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VL des fonds disponibles sur www.am.natixis.com

Responsable de la publication : F. LenoirComité de rédaction : T. Benoist, S. de Quelen,Ph. Le Mée, K. Massicot, R. Monclar, F. Nicolas, Ch. Point, Ch. Lacoste, JP. Snel, B. Thiery, Ph. WaechterCoordination - Rédaction : N. ClémotConception graphique : F. Dupertuys Ont aussi contribué à ce numéro : B. Boulay-Mégard, D. Levadoux

Agréments, autorisations de commercialisation et prospectusLes OPCVM cités dans ce document ont reçu l’agrément de l’Autorité des marchés financiers ou sont autorisés à la commercialisation en France. Les prospectus et les documents périodiques sont disponibles sans frais au siège des sociétés de gestion (Natixis Asset Management et Natixis Multimanager) selon les OPCVM et sur les sites Internet : www.am.natixis.com et www.multimanager.natixis.com. Natixis Asset Management invite les personnes intéressées à en prendre connaissance. Par ailleurs, il est rappelé que le prospectus simplifié doit être remis au souscripteur préalablement à la souscription.

PerformancesLes chiffres cités ont trait aux années écoulées. La valeur d’une action de Sicav ou d’une part de FCP est soumise à l’évolution des marchés financiers et enregistre des fluctuations. Les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des performances futures. Les références à un classement, un prix ou à une notation d’un OPCVM ne préjugent pas des résultats futurs de ce dernier.

Informations présentéesLes informations qui paraissent dans ce document sont données à titre purement indicatif. Elles constituent une présentation des produits, des études et des analyses conçues et réalisées par les sociétés de gestion Natixis Asset Management et/ou Natixis Multimanager à partir de sources qu’elles estiment fiables. Néanmoins, Natixis Asset Management et Natixis Multimanager déclinent toute responsabilité quant à l'exactitude, l'exclusivité et l'utilisation par toute personne physique ou morale des informations fournies ou en cas d’erreur ou omission. Les deux sociétés de gestion se réservent la possibilité de modifier les informations présentées dans ce document à tout moment et sans préavis. Il est en effet rappelé que la description des processus de gestion ne constitue en aucun cas un engagement de la part de Natixis Asset Management et/ou Natixis Multimanager, ces dernières se réservant la possibilité de faire évoluer lesdits processus notamment en fonction de l’évolution des marchés et dans le cadre de la réglementation en vigueur. Les informations fournies dans ce document ne constituent, ni ne peuvent être interprétées comme une offre, un démarchage ou une

sollicitation, notamment en vue de l'achat ou la vente de tous instruments financiers ou autres produits d'investissement ni comme un conseil ou une recommandation quelconque de la part de Natixis Asset Management et/ou Natixis Multimanager. Les produits peuvent ne pas être appropriés à tous les investisseurs. En conséquence, vous êtes invités à vous rapprocher d'un intermédiaire financier habilité si vous souhaitez investir dans un instrument financier et obtenir un conseil personnalisé sur la possibilité, les risques et l'opportunité de procéder à un tel investissement ainsi que sur la fiscalité applicable.

RisqueLes risques liés à l’investissement dans un OPCVM sont décrits dans le prospectus de cet OPCVM.

FiscalitéDans l’hypothèse où un OPCVM fait l’objet d’un traitement fiscal particulier, il est précisé que ce traitement dépend de la situation individuelle de chaque client et qu’il est susceptible d’être modifié ultérieurement.

Droits d’auteurLe présent document ne peut faire l'objet de copies qu'à titre d'information, la copie étant réservée au seul usage privé. Il ne peut pas être utilisé, reproduit, diffusé ou communiqué à des tiers en tout ou partie sans le consentement écrit préalable de Natixis Asset Management.

TerritorialitéIl est conseillé à tout investisseur de s’assurer au préalable qu’il est juridiquement autorisé à souscrire les produits et services présentés dans ce document.

Politique d’exclusion en matière de mines anti-personnel et BASMDans le cadre de sa politique de responsabilité sociétale et conformément aux conventions signées par la France, Natixis Asset Management exclut des fonds qu’elle gère directement toute entreprise impliquée dans la fabrication, le commerce et le stockage de mines anti-personnel et de bombes à sous munitions.

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Mentions légales

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3Mai 2010www.am.natixis.com

PhiliPPe zaouatiDirecteur du Développement

La question de la dette publique et des obligations souveraines est au cœur de l’actualité.

Elle suscite toutes les inquiétudes après les nouvelles dégradations des notes grecque et

portugaise le 27 avril dernier, puis de l’Espagne le 28 avril*.

En termes d’allocation, Franck Nicolas, Directeur Allocation Globale & ALM, note que les

entreprises semblent en effet faire « mieux » que les Etats. Ceux-ci n’arrivent plus à s’attirer

la confiance des marchés financiers qui considèrent certaines situations délicates au regard du

rapport endettement sur PIB, particulièrement en zone euro.

Dans son Analyse Macroéconomique du mois, Philippe Waechter, Directeur de la Recherche

Economique, revient en détail sur les enjeux de ce ratio "dette publique sur PIB". Il faut en

effet stabiliser puis réduire ce rapport pour pouvoir redonner, à terme, des degrés de liberté

aux gouvernements dans la gestion de leurs finances publiques. Selon lui, cela passera par

un changement radical d’orientation des politiques budgétaires et par la mise en place de

stratégies susceptibles de dégager, sur longue période, des surplus budgétaires.

Afin d’assurer une bonne mobilité des allocations vers les thèmes porteurs tout en s’efforçant

de préserver les actifs, Natixis Asset Management propose ce mois-ci une sélection de

solutions complémentaires pour les investisseurs à la recherche de nouvelles opportunités.

Dans le Focus Expertise de ce numéro, vous retrouverez ainsi Natixis Absolute Swap

Arbitrage et Natixis Absolute Multistratégies. Grâce à des stratégies réactives sur des univers

d’investissement distincts, ces deux fonds ont vocation à améliorer le couple rendement/

risque global du portefeuille quel que soit le contexte de marché. Ils combinent pour cela une

maîtrise accrue des risques à des espérances de performances positives, régulières et aussi

indépendantes que possible de l’évolution directionnelle des marchés.

Bonne lecture,

Editorial

Appel à candidatures

* Notes dégradées par Standard & Poor’s de "BBB+" à "BB+" pour la Grèce, de "A+" à "A-" pour le Portugal et de "AA+" à "AA" pour l'Espagne.

Prix de l’Investisseur Responsable 2010Investisseurs institutionnels, organismes de retraite et de prévoyance, assureurs, établissements publics, entreprises ou encore fondations, inscrivez-vous pour participer au Prix de l’Investisseur Responsable.Organisé par Natixis Asset Management et Amadeis en partenariat avec Les Echos, ce prix a pour objectif de récompenser les investisseurs institutionnels qui s’illustrent dans leur démarche d’investisseur responsable à travers leurs actions : mise en œuvre de pratiques d’activisme actionnarial, application de principes responsables, importance des actifs investis suivant une démarche responsable...

N’attendez plus ! Déposez dès à présent votre candidature et retrouvez toutes les informations sur ce prix sur : www.leprixinvestisseurresponsable.com

Page 4: Perspectives - Mai 2010

4 Mai 2010 www.am.natixis.com

n Activisme budgétaire anti-crise et déficits La contrepartie de cet activisme est l'appa-rition de déficits publics considérables avec, comme corollaire, une forte augmentation de la dette publique.

Cette dynamique est souhaitable et acceptable tant que l'activité économique apparaît fragile et que la crédibilité des gouvernements qui les mettent en place n’est pas affectée.

En dépit d'exemples souvent évoqués du passé (1937-38 aux Etats-Unis) suggérant de se "hâter lentement" dans l'inversion de ces stratégies, il faudra rapidement songer à la façon de les gérer.

En effet, deux questions se posent :

n les signaux d'amélioration du cycle économique incitent à limiter le soutien budgétaire (ce point est encore discutable compte tenu des fragilités de la reprise notamment en Europe) ;

n cependant, et c'est le second aspect, la dette publique exprimée en pourcentage du PIB est désormais très élevée, limitant les capacités d'intervention des Etats en cas de nouveau choc négatif sur l'activité.

Un troisième point, en lien avec le changement de structure de la population, doit ici être évoqué en complément de ces deux interrogations : le vieillissement de la population et le financement des retraites qui en résulte vont également venir affecter le profil des finances publiques.

n Politiques budgétaires : un revirement vitalL'inversion de tendance sur la dette publique passe par un changement radical des politiques budgétaires. La prise en compte de la dette passée, mais aussi de l'inertie des finances publiques et des échéances à venir sur les retraites, obligera à prendre des mesures radicales pour stabiliser puis réduire le rapport de la dette publique sur le PIB. Pour y arriver, il faudra repenser la politique budgétaire afin de dégager durablement un solde budgétaire primaire excédentaire(1).

La difficulté réside dans les deux termes : "durablement" et "excédentaire". Dans un rapport publié en mars 2010, la Banque des Règlements Internationaux (BRI) indique des ordres de grandeurs pour plusieurs pays industrialisés. En se basant sur des hypothèses de croissance, de taux d'intérêt sur la dette publique et sur divers éléments (structure de la population etc.), les auteurs s'interrogent sur la stratégie à mettre en place, à partir de 2011, pour être capable de revenir au niveau d'endettement de 2007.

L'inertie des finances publiques implique qu'il est malaisé d’infléchir rapidement et durablement l'orientation des finances publiques sous un angle plus restrictif. Il faut donc du temps pour que la situation se stabilise avant de s'inverser.

À titre d'illustration, le cas de la France est intéressant. Les auteurs partent des projections faites fin 2009 par l'OCDE sur le solde primaire à horizon 2011. Celui-ci se situait à - 5,1 %(2). Avec ce point de départ

Pays industrialisés : une économie contrainte

Analyse Macro

La politique budgétaire a eu un rôle majeur durant la crise. Elle s'est substituée à la dépense privée évitant ainsi une chute plus profonde de l'activité qui se serait traduite par une hausse insupportable du chômage. Cette stratégie a été efficace. La crise économique, financière et bancaire, qui était a priori de grande ampleur, n'a eu qu'un impact négatif limité sur le niveau de l'activité et sans commune mesure avec ce qui avait été observé au début des années 30. Ce parallèle historique des crises était la crainte majeure, notamment aux Etats-Unis, à l'automne 2008. Il fallait donc agir rapidement et avec vigueur pour éviter une telle situation.

(1) Solde budgétaire primaire excédentaire : solde hors versement des intérêts sur la dette.(2) à titre indicatif, c'était le solde primaire effectivement constaté en 2009.

n Le contexte En vue de limiter l'impact de la crise économique, financière et bancaire, les Etats des pays industrialisés ont adopté des politiques très accommodantes. L'activité n'a pas chuté de façon aussi spectaculaire que dans les années 30 mais les déficits publics et les dettes publiques sont à des niveaux jamais observés en temps de paix.

n L’essentielAfin de redonner à terme des degrés de liberté aux gouvernements dans la ges-tion de leurs finances publiques, il faut changer radicalement l'orientation des politiques budgétaires. Pour stabiliser, puis réduire le rapport entre la dette publique et le PIB, il convient de mettre en place des stratégies susceptibles de dégager sur longue période des surplus budgétaires.

n L’enjeuPour les pays industrialisés, ce changement radical affectera la dynamique de la demande interne. Il faudra alors être capable de capter la croissance des pays émergents. Ceux-ci disposent désormais d'une autonomie technologique plus importante que par le passé les rendant moins dépendants des pays développés. L'équilibre du monde change.

PhiliPPe WaechterDirecteur de la Recherche Economique de Natixis Asset Management

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5Mai 2010www.am.natixis.com

(et tout en s'appuyant sur des hypothèses liées à la croissance potentielle de l'économie française et à l'évolution de la structure de la population), le rapport indique qu'il faudrait un solde budgétaire primaire excédentaire moyen de 2,8 % sur une période de 20 ans pour retrouver le taux d'endettement de 2007. Si l'on souhaite réduire cette période d'ajustement, alors l'effort à consentir est bien supérieur. Dans le cadre de l'exercice mené par la BRI, le surplus passerait à 7,3 % sur une période ramenée à 5 ans.

Ce qui est évoqué ici pour la France l'est aussi nécessairement pour les autres pays industrialisés. À titre d'exemple, le solde primaire à dégager aux Etats-Unis est de + 2,4 % pour un ajustement sur 20 ans et de + 8,1 % pour une période de 5 ans.

Ces calculs de la BRI se font en adoptant des hypothèses sur la croissance et les taux d'intérêt. Une croissance plus faible ou un taux d'intérêt plus élevé allonge le délai d'ajustement ou accroît l'effort à faire sur le solde primaire. Sur un autre plan, ne pas changer d'orientation de politique budgétaire, c'est prendre le risque d'un taux d'endettement explosif avec les difficultés de refinancement qui peuvent y être associées et les conséquences négatives durables sur l'activité et l'emploi.

Ces chiffres doivent être pris comme des ordres de grandeurs pour percevoir la façon dont les politiques budgétaires devront s'adapter et s'ajuster au cours des prochaines années.

n Dette publique : les conséquences sur l’activitéCes contraintes de long terme liées à la dette publique doivent passer par des ajustements massifs sur les dépenses publiques et/ou sur les recettes publiques ce qui aura nécessairement une incidence sur le profil de l'activité. Spontanément, ces mesures sont susceptibles d'infléchir le rythme de croissance. Il existe cependant des exemples où cet ajustement budgétaire de grande ampleur s'est traduit par une période de croissance significative. Cela a été le cas au Danemark et en Irlande dans les années 80. Pour que cela réussisse, il faut faire des hypothèses d'engagements, dans la durée, sur l'orientation de la politique budgétaire dans un contexte de politiques monétaire et de change peu contraignantes. C'est une hypothèse hardie. Elle peut être excessive si elle doit être généralisée à de nombreux pays industrialisés. La période de transition vers ce solde primaire durablement positif va donc être complexe à mener, notamment si des chocs négatifs viennent perturber l'activité.

Cette contrainte interne de l'économie va s'inscrire dans un environnement international complexe pour les pays industrialisés. L'ajustement des finances publiques pénalisera probablement la demande interne. La croissance va davantage dépendre de l'environnement extérieur, notamment de la dynamique des pays émergents. Pour eux, en effet, les perspectives de croissance ne

sont pas contraintes par l’accumulation de déficits passés. Cette situation est préoccupante car les émergents acquièrent progressivement un niveau de technologie plus élevé qui vient largement concurrencer celui des pays industrialisés. Si ces derniers semblaient posséder historiquement une sorte de "monopole" sur le progrès technique, ils l’ont perdu et l'avance dont ils disposaient s’est nettement réduite. L'équilibre des forces en sera durablement affecté.

n ConclusionDepuis 2008, une crise d'une très grande ampleur a touché les pays industrialisés qui se retrouvent avec un niveau d'endet-tement jamais observé en temps de paix. De leur côté, plusieurs pays émergents de taille significative connaissent des taux de croissance enviables et poursuivent une évolution plus autonome grâce à une plus grande maturité technologique.

La conjonction de ces deux phénomènes doit inciter les pays industrialisés à orienter l'activité afin de capter cette expansion des émergents. Cela peut alimenter une dynamique de croissance un peu plus vigoureuse et permettre de desserrer la contrainte d'endettement.

En s'inscrivant dans cette dynamique, le recours à un taux d'inflation durablement élevé ne serait pas crédible pour les pays industrialisés car la perte de compétitivité qui en résulterait serait fatale à leur croissance.

Rédigé le 27/04/2010

Ratio dette publique sur PIB en 2007 et 2011

Source : "The Future of Public Debt : Prospects and Implications"Working Paper n° 300 de la Banque des Règlements Internationaux (Mars 2010)

Page 6: Perspectives - Mai 2010

6 Mai 2010 www.am.natixis.com

allocation : les entreprises mieux que les etats ?

Analyse Secteur

Les données d’enquêtes montrent clairement un regain de confiance des chefs d’entreprise aux Etats-Unis qui confirment que leurs carnets de commande se regarnissent progressivement. La production et l’investissement devraient ainsi s’accélérer au-delà même de la reconstitution des stocks. Les résultats restent par ailleurs dynamiques avec des surprises positives qui continuent d’arriver au fur et à mesure des annonces.

La confiance des consommateurs progresse dans le même temps, même si seul un véritable rétablissement du marché de l’emploi reste le chaînon manquant pour doper la confiance des agents. Cela explique notamment pourquoi le marché immobilier reste atone. Les Etats, en revanche, n’arrivent plus à s’attirer la confiance des marchés financiers qui considèrent certaines situations particulièrement délicates au regard de l’endettement ramené au PIB.

Franck nicolasDirecteur Allocation Globale et ALM

n TauxÀ l’heure actuelle, la dette allemande joue clairement le rôle de valeur refuge en Europe. L’Allemagne et, à un degré moindre, la France servent de "havres de paix" devant la fuite des obligations des pays périphériques. Cette situation perdurera tant que la visibilité sur la dynamique d’endettement de cette partie de la zone euro ne sera pas recouvrée. Le FMI et la BCE tentent de se mobiliser, même si la faiblesse induite de l’euro profite un peu à la zone pour le moment, avec un semblant d’unité qui ne permet pas d’évacuer la diffusion du risque souverain à d’autres pays que la Grèce.

n ActionsSi la macroéconomie et les résultats des entreprises restent solides, les turbulences du marché obligataire pourraient néanmoins bien faire remonter l’aversion pour le risque. Natixis Asset Management devient de ce fait un peu plus prudent sur les marchés actions, en particulier ceux de la zone euro. Plus que jamais, pour des raisons de différentiel de croissance et de dollar, les actions américaines demeurent attractives.

n DevisesPeu de changement : la tendance est à la dégradation de l’euro. Les devises liées aux matières premières, en particulier celles des pays émergents, devraient également reculer si la crise souveraine s’éternisait. Le Comité d’Investissement Stratégique de Natixis Asset Management donne donc la priorité au dollar contre l’ensemble des autres monnaies.

n Matières premièresLà encore, le meilleur instrument de couverture contre le risque souverain reste l’or tant que l’aversion pour le risque est élevée. Le baril, de son côté, semble plafonner et il faudrait une accélération cyclique franche pour le voir dépasser ses plus hauts.

Rédigé le 27/04/2010

(1) Comité d’ investissement du 25/03/2010.

(2) Au 29/04/2010.

Classes de risques

Sous-classes de risques

Allocation tactique*

03/10(1) 04/10(2)

TAUX = =ACTIonS + +

TAUX Etats-Unis = -

Euro = =Grande-Bretagne = -Pays émergents = =Japon = =

EMETTEURS EURo

Corporate + +

ACTIonS Etats-Unis + +Euro + =

Grande-Bretagne = =

Japon = =

dEvISES dollar + +

(fACE à l’EURo)

Yen = -

livre Sterling - -

MATIÈRES PREMIÈRES Pétrole = =

or = +

* Ecart de pondération par rapport à une allocation stratégique de référence d’un investisseur.

Echelle allant de -- à ++

Page 7: Perspectives - Mai 2010

7Mai 2010www.am.natixis.com

Le taux d'inflation peut se décomposer en 3 groupes de prix distincts : • 2 qui sont plutôt volatils et dont le profil dépend des prix

internationaux (prix de l'énergie et prix des biens alimentaires) ; • et un 3e qui représente l'évolution des prix de tous les autres

produits (dits « indice sous-jacent »). Le poids de chacune de ces composantes est distinct. Pour la zone euro, le poids de l'énergie dans l'indice est de 9,56 %, celui des prix alimentaires de 15,34 % et les autres produits représentent 75,1 %.Sur le graphique, on distingue des dynamiques très diverses. Le prix du pétrole a beaucoup fluctué ces dernières années et sa contribution au taux d'inflation a évolué entre + 1,5 % et -1,5 %. Cela a été le cas aussi, mais à une moindre échelle, pour les produits alimentaires. Le point à noter est que ces fluctuations du prix des matières premières n'ont pas été relayées par l'indice sous-jacent. Cela implique que le taux d'inflation a suivi le profil du prix des matières premières, mais sans présenter de persistance à la hausse. La raison majeure en est l'absence de tensions sur l'appareil productif et donc, sur le marché du travail.

Si, dans les années 70, l'effet d'indexation des salaires sur les prix avait provoqué un emballement durable à la hausse du taux d'inflation, ce n'est pas le cas aujourd'hui. Natixis Asset Management considère donc que le taux d'inflation restera modéré. Les tensions sur l'appareil productif et sur le marché du travail ne seront pas perceptibles rapidement dans la conjoncture actuelle.

Indice du mois

-1,50

-1,00

-0,50

0,00

0,50

1,00

1,50

2,00

2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

Alimentaires Energie Indice sous-jacent

La somme des trois indicateurs est le taux d'inflation

Source : Datastream - Calculs : Natixis Asset Management

Valeur 1 an 2010CAC 40 3 974,01 41,56 % 0,96 %CAC Mid 100 6 595,42 61,14 % 8,22 %IT CAC 20 3 549,52 36,97 % 5,34 %SBF 120 2 919,27 43,86 % 2,09 %SBF 250 2 850,31 44,07 % 2,19 %

Valeur 1 an 2010MSCI Europe 91,43 48,28 % 3,57 %Euro Stoxx 50 2 931,16 41,52 % -1,14 %DAX 3 712,18 44,39 % 3,00 %Footsie 5 679,64 44,66 % 4,93 %

Valeur 1 an 2010Dow Jones 10 856,63 42,68 % 4,11 %S&P 500 1 104,49 50,25 % -0,95 %Nasdaq 2 397,96 56,87 % 5,68 %Brent Crude Future 82,70 67,99 % 6,12 %

Valeur 1 an 2010Nikkeï 11 089,94 36,75 % 5,15 %Hong Kong 21 239,35 56,45 % -2,89 %Singapour 2 887,46 69,85 % -0,35 %Shanghaï 258,59 60,56 % 2,45 %

Valeur 1 an 2010MSCI Monde 1 200,53 49,09 % 2,74 %

Taux 1 an 2010 Eonia 0,401 % -1,235 -0,009Euribor 3 mois 0,634 % -0,876 -0,066Euribor 6 mois 0,944 % -0,726 -0,05Euribor 1 an 1,212 % -0,6 -0,036Fed Funds 0,090 % -0,07 0,04

Taux 1 an 2010 OAT 5 ans 2,268 % -0,378 -0,211USTN 5 ans 2,561 % 0,908 -0,125OAT 10 ans 3,420 % -0,133 -0,173USTN 10 ans 3,833 % 1,163 0OAT 30 ans 4,022 % -0,092 -0,238USTN 30 ans 4,715 % 1,175 0,085

Valeur 1 an 2010Euro/Dollar 1,353 1,91 % -5,69 %Euro/Yen (100) 126,434 -3,59 % -5,34 %Euro/Sterling 0,892 -3,70 % 0,41 %Dollar/Yen 93,440 -5,40 % 0,37 %

Monétaire

Obligataire

Devises

France

Europe

Etats-Unis

Asie

Monde

Les taux d'intérêt en zone euro

Indices Internationaux au 31/03/2010

Zone euro - Contributions au taux d'inflation Comprendre la dynamique du taux d'inflation

Page 8: Perspectives - Mai 2010

8 Mai 2010 www.am.natixis.com

À la recherche de nouvelles opportunités

Dans le but d’assurer une bonne mobilité des allocations vers les thèmes porteurs tout en s’efforçant de préserver les actifs, Natixis Asset Management propose une sélection de solutions pour les investisseurs à la recherche de nouvelles opportunités. Ces solutions ont vocation à améliorer le couple rendement/risque global. Elles combinent pour cela, sur des horizons d’investissement de 12 mois à 3 ans, des espérances de performances positives, régulières et aussi indépendantes que possible de l’évolution directionnelle des marchés, à une maîtrise accrue des risques.

Deux FCP paraissent tout particulièrement adaptés aux deux années à venir, en raison de leur complémentarité : Natixis Absolute Swap Arbitrage et Natixis Absolute Multistratégies, qui visent une performance annuelle nette d’Eonia capitalisé + 2 % (part I) sur 2 ans quel que soit l’environnement de marché.

Au-delà de la recherche permanente de performance, ils se différencient par la flexibilité de leur processus de gestion et des stratégies spécifiques sur des univers d’investissement distincts : n des stratégies d’arbitrage sur des courbes de swaps de taux pour Natixis Absolute Swap Arbitrage, n et des stratégies directionnelles acheteuses et vendeuses sur l’ensemble des classes d’actifs pour Natixis Absolute

Multistratégies.

Ces solutions d’investissement donnent ainsi aux deux équipes de gestion la possibilité de dégager des rendements positifs également en cas de baisse des marchés. De plus, un monitoring permanent du budget de risque est réalisé via le recours à la VaR(1) et à la perte maximale pour allouer l'enveloppe de risque entre les différentes stratégies mises en place.

recherche performance positive absolument

Europe : rebond cyclique en vue ?

L'activité économique donne des indications de rebond cyclique en Europe. Les chefs d'entreprise deviennent plus optimistes et l'on perçoit des signaux suggérant une amélioration de la production, de l'emploi et de l'investissement sur un horizon relativement proche. Ce rebond de l'activité sera cependant insuffisant pour nourrir d'éventuelles pressions sur le marché du travail et sur les prix. Si l'inflation s'accélère, elle génèrera des mouvements sur le prix des matières premières, dont certains pourraient être de grande ampleur. Au cours des dernières années a contrario, cette volatilité des matières premières ne s'était pas diffusée vers les salaires et n’avait, de fait, pas nourri de persistance sur l'inflation.

L’embellie cyclique évoquée va permettre à la Banque Centrale Européenne de retrouver une politique monétaire plus orthodoxe. Cela devrait se traduire à la fin de l'année par une convergence de l'Eonia vers le taux de refinancement. Cependant, cette amélioration de court terme s'inscrit dans un processus plus long, mais aussi plus contraint, en raison d'un endettement très important des ménages et des Etats. Un endettement qu'il faudra résorber. À moyen terme, la réduction de cet endettement est un facteur d'incertitude : d'abord, parce qu'il contraint les différents acteurs économiques ; ensuite parce que les annonces et les options qui seront prises pour réduire la dette publique pourront affecter durablement les anticipations et créer un peu plus de volatilité sur l'activité et les marchés financiers.

(1) VaR : Value at Risk.

Focus Expertise

Page 9: Perspectives - Mai 2010

9Mai 2010www.am.natixis.com

Natixis Absolute Swap Arbitrage

Particulièrement original, le FCP bénéficie d’un moteur de performance innovant : des stratégies d’arbitrages, neutres en duration et sans risque de change, sur 10 courbes de swaps de pays de l’OCDE(2).

Dans le cadre d’un contrôle des risques pointu, tant au niveau du portefeuille global que des stratégies individuelles, son processus d’investissement repose sur la capacité de l’équipe de gestion à analyser un très grand nombre d’opportunités d’arbitrage en combinant l'expertise de Natixis Asset Management sur les swaps de taux d'intérêt et des outils quantitatifs propriétaires.

« Le timing d’entrée est essentiel dans un environnement volatil. Dans ces conditions, en mars 2010, nous avons intégré 10 stratégies avec comme philosophie l’arbitrage entre la zone Amérique vs zone Euro, la zone scandinave vs Grande Bretagne et Etats-Unis vs Canada », indique Dieudonné Djimi, le gérant du fonds(3).

Avec une performance nette(4) de 4,45 % contre 1,86 % pour l’Eonia, depuis sa création le 12 septembre 2008(5) jusqu'au 16 avril 2010, Natixis Absolute Swap Arbitrage présente une volatilité hebdomadaire annualisée de 2,16 % (volatilité annuelle cible et maximale de 3 %). Sur la même période de 18 mois, il affiche une perte maximale de 1,08 % et un comportement réellement décorrélé des marchés taux et actions dans un contexte historiquement exceptionnel. Ses encours dépassent les 95,7 millions d’euros au 16 avril 2010.

Dieudonné Djimi, gérant

Retrouvez toutes les informations sur ces fonds sur : www.am.natixis.com

(2) Courbes considérées : Australie, Canada, Suisse, zone euro, Japon, Nouvelle-Zélande, Grande-Bretagne, Suède, Norvège, Etats-Unis.

(3) L’équipe de gestion Quantitative et Arbitrage sous la responsabilité de Nathalie Pistre, PhD, rassemble deux gérants avec une moyenne de 10 ans d’expérience : Dieudonné Djimi, gérant principal et Mhamed Fenniri, son back up.

(4) Performance nette de frais de gestion et de fonctionnement. Les chiffres cités ont trait aux années écoulées : les performances passées ne sont pas des indicateurs fiables des performances futures (Source : Natixis AM).

(5) Juste avant la faillite de Lehman Brothers.

(6) Le fonds Natixis Absolute Multistratégies est cogéré par Frank Trividic et Pierre Barral.

(7) ETF : Exchange traded fund.

(8) Chiffres arrêtés au 16/04/2010. Les performances passées ne sont pas des indicateurs fiables des performances futures (Source : Natixis AM).

Natixis Absolute Multistratégies

« Natixis Absolute Multistratégies s’adresse plus particulièrement aux investisseurs qui recherchent une performance positive sur 24 mois grâce à une gestion diversifiée non benchmarkée et sans allocation de référence », explique Frank Trividic, gérant de Natixis Absolute Multistratégies(6). « Dans un environnement devenu très volatil, ce FCP leur offre ainsi la possibilité de bénéficier de la robustesse globale liée à cette large diversification des supports d’investissements mais aussi des méthodes de gestion ».

Le budget de risque est en effet particulièrement encadré : un objectif de perte maximum de 5 % par rapport à la plus haute valeur liquidative avec une probabilité de 95 %. L’exposition nette sur les actions peut néanmoins aller de - 50 % à + 50 % de l’actif du fonds (les devises entre - 40 % et + 40 %) alors que la fourchette de sensibilité aux taux est comprise entre - 8 et + 8.

L’équipe de gestion dispose d'une large palette de stratégies, des positions directionnelles acheteuses ou vendeuses, ainsi que des positions de valeur relative sur toutes les classes d’actifs (dont indices de matières premières type or) et toutes les zones géographiques (y compris émergentes). Issu des deux moteurs fondamental et quantitatif, le portefeuille est principalement investi sur des supports liquides, passifs et purs (ETF(7), contrats Futures) pour une gestion simple et transparente.

Depuis sa création le 6 mars 2009, le FCP atteint une performance nette(8) de 2,36 %, contre 0,46 % pour l’Eonia, pour une volatilité moyenne de 2,91 % et une perte maximale de 2,39 %. La phase de commercialisation active a débuté au premier trimestre 2010. Au 16 avril 2010, les encours de Natixis Absolute Multistratégies représentent plus de 55,9 millions d’euros.

Pierre Barral et Frank Trividic, co-gérants

Rédigé le 16/04/2010

Page 10: Perspectives - Mai 2010

10 Mai 2010 www.am.natixis.com

ActualitésActu produit

L’OPCVM monétaire Fonsicav intègre désormais un processus de gestion ISR (Investissement Socialement Responsable) dédié.

Gérée par Natixis Asset Management, Fonsicav est une SICAV monétaire qui a été créée en 1986. Elle compte plus de 7 milliards d’euros d’encours au 28 avril 2010 et est tant destinée aux investisseurs institutionnels, qu’aux entreprises et aux particuliers.

CDC Placement(1) assure aujourd’hui la distribution de ce produit aux clientèles de la Caisse des Dépôts. Pour répondre aux attentes de ces clients, CDC Placement a souhaité favoriser l’intégration d’un processus d’investissement ISR dédié et a fait appel à l’expertise de Natixis Asset Management, pionnier de l'Investissement Responsable figurant parmi les leaders de la gestion ISR en France et en Europe(2).

n Une performance proche de l'Eonia sur un univers d'Investissement Socialement Responsable Fonsicav cherche à obtenir une performance supérieure ou égale à celle de l'Eonia capitalisé moins les frais de gestion sur une durée minimale de placement recommandée inférieure à 3 mois.

Il est investi en titres de créances de court terme libellés en euros émis par des entreprises, des émetteurs bancaires et, dans une moindre mesure, par des Etats. Tous doivent répondre désormais à des critères ISR. Les équipes de recherche évaluent donc, à partir des critères ESG (Environnemental, Social/Sociétal, Gouvernance), chaque émetteur selon une approche sectorielle qui permet de leur attribuer une recommandation ISR : ISR Conviction, ISR Neutre, ISR Risque ou ISR Non Eligible. À noter : les titrisations sont exclues de l’univers d’investissement.

n Une sélectivité renforcée des émetteurs Fonsicav se caractérise désormais par une sélectivité accrue des émetteurs qui composent le portefeuille :

- la SICAV investit à hauteur de 95 % minimum de son actif dans des titres émis par des émetteurs ayant une recommandation "ISR Conviction" ou "ISR Neutre" au moment de l’acquisition du titre ;

- le poids cumulé des émetteurs ne disposant pas d'une recommandation ISR est également limité à 5 % du portefeuille ;

- les émetteurs notés "ISR Risque" ou "ISR Non Eligible" ne peuvent être acquis par la SICAV ;

- les émetteurs domiciliés dans un Etat non coopératif tel que défini par le Code général des impôts français sont exclus de l’univers d’investissement du fonds. Cette exclusion concerne également les pays qui viendraient à figurer sur la liste noire des paradis fiscaux non coopératifs selon l’OCDE.

n Une volonté de transparence accrue vis-à-vis des investisseurs Cette transformation est l’occasion d’offrir une transparence accrue sur le portefeuille de Fonsicav à ses investisseurs, d’une part avec la création d’un reporting ISR spécifique, et d’autre part, grâce à la communication des titres du portefeuille tous les 3 mois sur le site web de Natixis Asset Management (www.am.natixis.com).

Cette transformation répond à une triple attente :

- la recherche de sens dans leurs investissements qui caractérise un nombre croissant des clients de la Caisse des Dépôts ;

- l’exigence de qualité et de stabilité des émetteurs, vérifiée sur la base de critères financiers et extra financiers ;

- l’orientation des fonds collectés au profit des émetteurs les plus vertueux.

Toute l'actualité sur l'expertise Climate Change sur : www.am.natixis.com/climatechange

En savoir plus : www.am.natixis.com/climatechange

2e Comité Scientifique Climate Change Le 2e Comité Scientifique Climate Change(1) s’est tenu le 8 avril dernier sous la présidence de Carlos Joly. Ses 7 experts étaient réunis aux côtés de l’équipe de gestion du fonds Impact Funds Climate Change, des respon-sables de Natixis Asset Management et d'une dizaine d’investisseurs institu-tionnels.

Au programme de cette journée :• "De Copenhague à Cancun : synthèse et commentaires des

engagements uni- et multi-latéraux des Etats" par Pierre Radanne, spécialiste de la Maîtrise de l’énergie

• "Immobilier durable : enjeux, performances, financement" par Blaise Desbordes, spécialiste de l’Habitat et de la construction verte

• "Enjeux environnementaux et opportunités dans le trans-port maritime" par Miklos Konkoly-Thege, spécialiste de la Certification et du transport maritime

• "Impact Funds Climate Change : vie du portefeuille" par Suzanne Senellart et Clotilde Basselier, co-gérantes du fonds.

Vous retrouverez le détail des échanges et présentations dans la Newsletter Climate Change - Comité Scientifique n°2 à paraître.

(1) CDC Placement, filiale de la Caisse des Dépôts, est une entreprise d’investissement agréée par le Comité des Etablissements de Crédit et des Entreprises d’Investissement (CECEI aujourd’hui Autorité de Contrôle Prudentiel) en 2009. Elle assure pour le compte de la CDC la fourniture de services d’investissements au bénéfice exclusif des clientèles bancaires du groupe.(2) Sources : Novethic indicateur semestriel à fin décembre 2009 pour la France. Base Feri sur l'Europe.

(1) Le Comité Scientifique Climate Change a été constitué par Natixis Asset Management afin d’éclairer ses équipes de gestion sur la question du changement climatique. Le 1er Comité Scientifique Climate Change s’était tenu le 24 novembre dernier.

(2) Cette organisation, créée en 1988, regroupe aujourd’hui 194 pays réunis sous la tutelle de l’Organisation Mondiale de la Météorologie et du Programme des Nations Unies pour l’Environnement.

Changement climatique : le GIEC en question(s)

Le Groupe Intergouvernemental d’experts sur l’Evolution du Climat (GIEC)(2) et les rapports qu’il publie sont aujourd’hui au cœur des débats sur la question du changement climatique.

Retour sur une institution internationale controversée avec Stéphane Hallegatte et Richard Klein, spécialistes du changement climatique et membres du Comité Scientifique Climate Change de Natixis Asset Management.

EN BREF

L’ISR gagne Fonsicav

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Avril 2010

Le Groupe Intergouvernemental d’Experts sur l’Evolution du Climat (GIEC) est une institution internationale créée

en 1988. Il s’agit d’une organisation regroupant 194 pays réunis sous la tutelle de l’Organisation Mondiale de

la Météorologie et du Programme des Nations Unies pour l’Environnement. Le GIEC est piloté par un bureau(1)

composé de 31 membres élus par les pays membres prenant soin de conserver un équilibre entre les différentes

régions du monde.

n Quel rôle pour le GIEC ?

Le mandat du GIEC est de fournir périodiquement aux dé-

cideurs de tous pays un bilan des progrès scientifiques sur

l’évolution du climat, sur les risques liés au changement

climatique et les stratégies possibles pour y faire face.

Ce mandat précise par ailleurs que les rapports visent

avant tout à informer la décision publique, sans pour au-

tant formuler de recommandation politique. Ainsi, le GIEC

ne se prononce ni sur l’opportunité d’une mise en place

de politiques climatiques, ni sur la forme qu’elles doivent

prendre. Le GIEC ne doit donc être qu’un fournisseur d’in-

formation dans le processus de décision publique, il ne doit

pas le remplacer. À ce titre, on peut noter que l’expression

"recommandation du GIEC" que l’on retrouve fréquemment

dans les médias est un non-sens, puisque les rapports du

GIEC ne contiennent aucune recommandation, ni aucune

prise de position.

n Les rapports du GIEC :

l’information avant tout

Le GIEC a publié 4 rapports clés depuis 1991. Ils résument,

synthétisent et évaluent l’état d’avancement des connais-

sances sur le changement climatique, les impacts de celui-

ci et les politiques de réduction des émissions de gaz à

effet de serre.

Le Comité Scientifique

Climate Changede Natixis Asset Management

Pour mieux appréhender les enjeux et les

solutions au changement climatique, Natixis Asset

Management a constitué le Comité Scientifique

Climate Change rassemblant des experts reconnus.

Présidé par Carlos Joly, un des initiateurs des

Principes pour l’Investissement Responsable des

Nations-Unies, ce comité se réunit 2 fois par an.

Le Comité Scientifique Climate Change de Natixis

Asset Management assume 3 missions :

1. Eclairer les membres du Comité Exécutif de

Natixis Asset Management et les gestionnaires

de portefeuille sur le changement climatique

et ses impacts ;

2. Emettre des avis sur la pertinence des valeurs

sur lesquelles le portefeuille est investi ;

3. Assurer un rôle d’information.

(1) Le Bureau du GIEC est composé de scientifiques élus par l’Assemblée plénière du GIEC de manière à représenter les différentes disciplines et régions

du monde. Ses 31 membres incluent le Président, 3 vice-Présidents, les bureaux de chacun des 3 groupes de travail, les 2 co-Présidents de l’équipe

spéciale.

Parmi les 3 groupes de travail, le Groupe de travail I évalue les aspects scientifiques du système climatique et de l’évolution du climat ; le Groupe de

travail II s’occupe des questions concernant la vulnérabilité des systèmes socioéconomiques et naturels aux changements climatiques, les conséquences

négatives et positives de ces changements et les possibilités de s’y adapter ; le Groupe de travail III évalue les solutions envisageables pour limiter les

émissions de gaz à effet de serre ou atténuer de toute autre manière les changements climatiques.

L’équipe spéciale pour les inventaires nationaux de gaz à effet de serre est quant à elle chargée de mettre en œuvre le Programme du GIEC pour les

inventaires nationaux de gaz à effet de serre.

Le Bureau actuel du GIEC a été élu en 2008, et la prochaine élection aura lieu après la remise du 5e Rapport, en 2014.

(Sources : site du Ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement Durable et de la Mer en charge des technologies vertes et des négociations

sur le climat et site de l’IPCC, l’Intergovernmental Panel on Climate Change [www.ipcc.ch]).

Le GIEC en question(s)

Impact Climate Change

BANqUE dE fINANCEMENt & d'INvEStISSEMENt / éParGNE / SERvICES fINANCIERS SPéCIALISéS

par Stéphane Hallegatte et richard Klein,

membres du Comité Scientifique Climate Change de Natixis asset Management

Carlos Joly, Président du Comité

Page 11: Perspectives - Mai 2010

11Mai 2010www.am.natixis.com

Christophe PointDirecteur Commercial

[email protected]

01 78 40 80 70Pour joindre directement vos interlocuteurs nPar téléphone : composer le 01 78 40 suivi des 4 chiffres entre parenthèsesnPar mail : sur le modèle [email protected]

Contacts Service ClientsContacts Clientèles directes de Natixis Asset ManagementPar téléphone : 01 78 40 83 72 - 01 78 40 32 81 - 01 78 40 86 21Par mail : [email protected]

Contacts Clientèles Distribution ExternePar téléphone : 01 78 40 84 00Par mail : [email protected]

Contacts

(83 27)

Jean-Pierre Snel Directeur

Chargés d'affaires Dominique Bourgeois (83 36)Anne Breil (83 37)Anne-Laure Lenormand (88 41)Bertrand Quiminal (80 92)

Assistantes Josiane Bizien (80 93)Marie-France Bonnin (83 35)

Direction Institutionnels

(83 97)

Roland MonclarDirecteur

(83 12)

Philippe Le MéeDirecteur

Direction Grands Comptes

Direction Banques et Institutions Financières

(37 71)

Thomas BenoistDirecteur

Direction Entreprises

Chargés d'affaires Sylvie Barbier de Chalais (83 10)Lionel Allouche (32 84)Julien Scellier (83 99)

Assistante Touria Neau (83 98)

(83 30)

Stefan de QuelenDirecteur

Direction Distribution Externe

Responsable Roxane St-Martin (85 79)Chargés d'affaires Philippe Secnazi (32 85)

Fabienne Vallet (83 51)

Responsable Cédric Michel (85 79)Chargés d'affaires Fabien Ize (86 34)

Mehdi Rachedi (83 55)Geoffrey Repellin (83 24)

Chargées d'affaires Catherine Morvan (83 13)Angélie Reynier (85 05)Sophie Torikian (38 92)

Assistante Tounsia Sebaa (83 15)

Antoine Tiago Directeur Commercial Adjoint (81 68)

Céline Ferrand Responsable Relations Consultants (83 40)

Distributeurs Multigérants et Banques Privées

Assistante Sandrine Spieler (83 28)

Chargés d'affaires Nathalie Corrao (83 58)Philippe Guéret (37 29)Hector Henriques (37 34)

Assistante Romualda Czapka (39 38)

Page 12: Perspectives - Mai 2010

nAtixiS ASSEt MAnAgEMEnt21, quai d'Austerlitz - 75634 Paris cedex 13tél. +33 1 78 40 80 00société anonyme au capital de 50 434 604,76 €Agréée en qualité de société de Gestion de Portefeuille sous le numéro GP 90-009 en date du 22 mai 1990 immatriculée au Rcs de Paris sous le numéro 329 450 738www.am.natixis.com

nAtixiS MultiMAnAgEr21, quai d'Austerlitz - 75634 Paris cedex 13tél. +33 1 78 40 32 00Agréée en qualité de société de Gestion de Portefeuille sous le numéro GP 01-054 en date du 21 décembre 2001société par actions simplifiée au capital de 7 536 452 €438 284 192 Rcs Pariswww.multimanager.natixis.com

Doc

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