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MAI 2010 MAI 2010 COLUMBIA COLUMBIA CHEVALIERS DE COLOMB Que notre force soit votre bouclier Que notre force soit votre bouclier

Columbia Mai 2010

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Le numéro de mai 2010 de Columbia vise à mieux informer les membres quant à l'histoire, la force, les avantages et la philosophie de l'assurance des Chevaliers de Colomb.

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MAI 2010MAI 2010

COLUMBIACOLUMBIACHEVALIERS DE COLOMB

Que notre forcesoit votre bouclier

Que notre forcesoit votre bouclier

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Les Chevaliers de Colomb, du très solide

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-CHEVALIERS DE COLOMB

M A I 2 0 1 0 ♦ C O L U M B I A ♦ 1

COLUMBIAm a i 2 0 1 0 ♦ V o l u m e 9 0 ♦ N u m é r o 5

a r T I C l E S

Un bouclier pour les famillesLes prestations fraternelles de l’Ordre aident lesfamilles à trouver la sécurité pour les leurs et lesgénérations à venir.PAR TOM TRACY

D’une solidité à toute épreuveMalgré un marché financier pénible, les Chevaliers deColomb ont prospéré.PAR ROB GARVER

Éthique et rentabilitéL’enseignement social catholique et la vision de l’abbéMcGivney démontrent qu’une entreprise peut respecterl’éthique et réussir.PAR LE CHEVALIER SUPRÊME, CARL A. ANDERSON

Ça fait partie du quotidienLes conseillers fraternels de l’Ordre des Chevaliers deColomb sont toujours là pour aider les autres à prendreles dispositions nécessaires pour assurer financièrementleur avenir et à parer aux éventualités inattendues.PAR GERALD KORSON

Ce que vous ne savez pas peut vousfaire du malDéboulonner les préjugés répandus sur l’assurance vie.PAR RUDY STURK

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S E C T I O N S

Construire un monde meilleurLa charité et l’unité sont les fondementsde la stabilité économique.PAR LE CHEVALIER SUPRÊME, CARL A. ANDERSON

Aprendre la foi, vivre la foiLa vie chrétienne et la morale mènent à laveritable liberté et au bonheur plutôtqu’elles ne l’en détournent.PAR L’ÉVÊQUEWILLIAM E. LORI, AUMÔNIER SUPRÊME

Chevaliers à L’œuvre

Culture de la vieCe que j'ai retiré comme Canadiende la Marche pour la vie en solaméricain.PAR MARC NADEAU

Application de nos degrés

Nouvelles des ChevaliersLe premier Conseil étudiantcélèbre ses 100 ans • Des Cheva-liers philippins marchent pour lavie • Le musée des C de C honoremère Teresa

Des pères pour bien fairePourquoi j’avais l’âme en paix.PAR THOMAS P. SMITH FILS.

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24 On voit ici le premier registre des membres du Conseil 1 San Salvador,à New Haven, au Connecticut. Le nom de l’abbé Michael J. McGivneyapparaît tout au haut de la liste des premiers membres bénéficiaires del’assurance des Chevaliers de Colomb.

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ÉDITORIAL

2 ♦ C O L U M B I A ♦ M A I 2 0 1 0

Dans une lettre datée en avril 1882, en-voyée à tous les curés dans son diocèse,l’abbé Michael J. McGivney écrit que laraison principale qui l’a poussé à établirl’Ordre des Chevaliers de Colomb« était d’unir les hommes de notre foidans le diocèse de Hartford afin que, cefaisant, nous devenions davantage capa-bles de s’aidermutuellement en temps dedétresse, de prévoir un enterrementdigne pour nos morts, et de donner uneaide pécuniaire aux familles des frèresdéfunts » (mots soulignés dans le texteoriginal). Au cours des premières années de

l’Ordre, l’expression « membre associé »(non assuré) était considérée comme unecontradiction parce que les principes decharité et d’unité signifiaient avant toutde se porter à l’aide d’un frère ou de safamille dans le besoin. Dans une lettreau rédacteur du Connecticut Catholic,publiée en août 1883, l’abbé McGivneyl’exprimait ainsi : « Dans le but de nousdonner la force d’être, de notre vivant,bienveillants envers nos frères, et de don-ner une aide pécuniaire à ceux quirestent pour les pleurer ».Au tout début, tandis que l’Ordre des

Chevaliers de Colomb croissait dansl’État du Connecticut, l’abbé McGivneya eu la clairvoyance d’établir un certainnombre de règlements pour assurer sonintégrité, son efficacité et sa solvabilité.Depuis, l’Ordre a évolué en un organ-isme international de bienfaisance, etl’assurance sur la vie a évolué de lamême façon. Encore aujourd’hui, lesouci de prévoir à la sécurité financièredes familles catholiques, et l’engagementde respecter des pratiques commercialesmorales sont fondamentales à l’identitédes Chevaliers de Colomb.Le haut taux de maintien des effectifs

assurés est lui aussi demeuré constant.Au congrès suprême de 1925.à Duluth,Minnesota, à un temps quand le nom-bre des membres associés diminuait, lechevalier suprême James A. Flaherty aexprimé clairement la raison pour laque-

lle il fallait encourager les nouveauxmembres à devenir des membres assurés.Il a dit : « Le fait même que les effectifsassurés restent dans nos rangs est uneraison suffisante, sans parler des avan-tages accordés au membre lui-même età sa famille ». Il a ensuite poursuivi endisant : « Il est impossible de trop fairela promotion du programme d’assur-ance de l’Ordre qui est essentiellementla justification légale de notre existence,le pivot sur lequel dépendent et tour-nent toutes nos activités ».Attentif à ne pas dénigrer la loyauté

des membres associés actifs, Flaherty a,durant le congrès suprême de 1927 dansl’Oregon, expliqué que le chevalier idéalest « un homme qui, sans être sombre oumorne, manifeste par un intérêt sérieuxdans la sécurité de son avenir, qu’il est unhomme qui s’intéressera sérieusementaux œuvres de notre Ordre ».De nos jours, plus de la moitié des

foyers de Chevaliers de Colomb auxÉtats-Unis et au Canada sont détenteursd’une police d’assurance des C de C,tandis que des dizaines de milliers demembres associés accèdent chaqueannée au statut de membres assurés. Cenuméro de Columbia vise à informer lesmembres sur l’assurance des Chevaliersde Colomb — sa solidité, ses avantages,sa philosophie — afin de les aider àprendre une décision éclairée quant àleur avenir financier.♦

ALTON J. PELOWSKICOORDONNATEUR

Dès le débutCOLUMBIA

ÉDITEURSChevaliers de Colomb

________

ADMINISTRATEURS SUPRÊMESCHEVALIER SUPRÊMECarl A. AndersonAUMÔNIER SUPRÊME

Mons. William E. Lori, S.T.D.DÉPUTÉ CHEVALIER SUPRÊME

Dennis A. SavoieSECRÉTAIRE SUPRÊME

Donald R. KehoeTRÉSORIER SUPRÊME

Emilio B. MoureAVOCAT SUPRÊME

John A. Marrella________

RÉDACTIONCOORDONNATEUR

Alton J. [email protected]ÉDACTEUR EN CHEF ADJOINT

Patrick [email protected]

ASSISTANT À LA DIRECTION ARTISTIQUE ET ÉDITORIALE

Brian [email protected]

ARTS GRAPHIQUESDESIGN

Lee Rader

El L’abbé Michael J. McGivney (1852-90), Apôtrede la jeunesse, protecteur de la vie familiale et fon-dateur des Chevaliers de Colomb, intercédez pour

nous.________

POUR COMMUNIQUER AVEC NOUSPAR LA POSTE:

COLUMBIA1 Columbus Plaza

New Haven, CT 06510-3326TÉLÉPHONE:

203.752.4398TÉLÉPCOPIEUR:203.752.4109

COURRIEL:[email protected] SITE INTERNET:www.kofc.org

SERVICE Å LA CLIENTÈLE:1.800.380.9995________

SI VOUS DÉMÉNAGEZ

Prévenez votre conseil. Envoyez votre nouvelleadresse et votre étiquette à:

Knights of Columbus, Dept. of MembershipRecords [service de dossiers de membres], PO Box1670, New Haven, CT, 06507-0901, USA, ou

par courriel à [email protected]________

Copyright © 2010Tous droits réservés

________

EN PAGE COUVETUREDes statues de l'abbé Michael J. McGivney, d'uneveuve et d'un orphelin devant l'édifice du Conseil

suprême, à New Haven, au Connecticut.

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CONSTRUIRE UN MONDE MEILLEUR

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PLUS TÔT CETTE année, lors d’uneconférence de presse pour des leaders dumonde des affaires, j’ai eu la chance d’en-tendre le prix Nobel de la paix, Muham-mad Yunus, plaider pour une nouvelleforme de capitalisme.Yunus est l’un des plus éminents « en-

trepreneurs sociaux » — quelqu’un quimet à profit ses talents et ses outilscomme entrepreneur pour engendrer duchangement positif dans la société. Il aremporté le prix Nobel en 2006 pour sontravail sur le microcrédit — consentir desprêts aux gens pauvres.Ce que ce Bangladais a déclaré à Davos

m’a interpellé. Il a expliqué l’importanced’offrir un « capitalisme désintéressé »comme solution de rechange au « capital-isme égoïste ». Les leaders du monde desaffaires doivent avoir ce choix, a-t-il plaidé.Mais plus je songeais à ses paroles, plus

j’en venais à être en désaccord avec la ques-tion qu’elles soulèvent. Nous n’avons pasà nous demander : « Devrais-je être égoïsteou altruiste ? » Nous devrions plutôt nousposer la question que l’on trouve aux pre-mières pages de la Genèse : « Suis-je le gar-dien de mon frère ? » (Gn 4.9)Or la réponse à cette interrogation est

un retentissant « Oui ». Et en tant queChevaliers de Colomb, il n’y a aucuneautre façon qui s’offre à nous d’inter-préter l’importance de la charité, l’unitéet la fraternité autrement qu’en répon-dant « Oui ».En pensant à tout cela, j’ai songé à

quelqu’un que je considère l’un des plusgrands entrepreneurs du 19e siècle — ungéant dont nous connaissons tous l’œu-vre : l’abbé Michael J. McGivney.L’abbé McGivney a fondé les Cheva-

liers de Colomb parce qu’il avait comprisqu’il était lui aussi le gardien de son frère.

Ce faisant, il a établi ce qui est devenu unmodèle d’affaires vibrant et florissantgrâce à nous, qui continuons à répondre :« Oui, nous sommes les gardiens de nosfrères. » Nous plaçons nos frères Cheva-liers — et les actifs qu’ils confient à notregarde — avant la recherche du profit.Cet engagement inébranlable a permis

aux Chevaliers de Colomb de conserverleur solidité et leur rentabilité en dépitdes bouleversements économiques sur-venus au cours des 128 dernières années.Les modèles économiques changent,mais le succès engendré par les bonnesactions et la priorité accordée aux person-nes, cela demeure toujours valable.Notre modèle fraternel, avec la charité,

l’unité et la fraternité comme principes di-recteurs, n’est pas quelque chose qui prof-ite seulement aux organisationscatholiques. En réalité, un tel modèle estnécessaire pour que s’installe un systèmeéconomique réellement durable. Ainsi, sila communauté d’affaires en général avaitépousé un tel modèle dans le passé, nousn’aurions pas ressenti les souffrances ni lesturbulences des derniers dix-huit mois.Le poète anglais John Donne a écrit :

« Aucun homme n’est une île, un tout,complet en soi ; tout homme est un frag-ment du continent, une partie del’ensemble [...] La mort de tout hommeme diminue, parce que j’appartiens augenre humain [...] ».Cela se vérifie dans nos familles, nos

paroisses et nos Conseils, et aussi dans ceque nous accomplissons chaque jour autravail, dans les décisions commercialesque nous prenons.Malheureusement, ceux qui croient

encore au principe du « capitalismeégoïste » ont nourri l’illusion que notresociété et notre économie pouvaient

prospérer sur une mer de relativismemoral. Or la réalité, c’est que cela est im-possible. Car « aucun homme n’est uneîle », et c’est seulement lorsque nouscomprenons que nous sommes tous in-terconnectés que nous pouvons efficace-ment construire ces havres sûrs que toutle monde recherche.Lorsque le pape Benoît XVI avait cri-

tiqué la « dictature du relativisme » peuavant son élection en 2005, la plupart desgens avaient relié ses paroles à des enjeuxsociaux. Or aujourd’hui, nous savonsqu’elles avaient un sens beaucoup pluslarge. Comme le montre bien la présentecrise économique, la lourde main du rel-ativisme a causé autant de tort sur le plancommercial que dans l’échec des modèleset prévisions économiques.Notre tâche, dès lors, est de réaliser que

le Christ nous a donné deux commande-ments : aimer Dieu de tout son cœur, etaimer son prochain comme soi-même. Sion observe véritablement le premiercommandement, on se plie du mêmecoup au second. Et en suivant ce deux-ième commandement, nous allonsrépondre à l’appel du Christ nous invi-tant à nous distinguer, justement, en tantque chrétiens, par cet amour que nousnourrissons pour nos prochains.Voilà pourquoi la charité est le premier

principe de notre Ordre. Voilà ce quirend les Chevaliers de Colomb toujoursaussi différents et pertinents en 2010,tout comme ils l’étaient en 1882.

Vivat Jésus!

Les gardiens de nos frèresLa charité et l’unité, et non l’égoïsme et le relativisme,

sont les fondements de la stabilité économique

par le Chevalier Suprême, Carl A. Anderson

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APRENDRE LA FOI, VIVRE LA FOI

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LE COMPEDIUM du catéchisme del’Église catholique nous aide à constatercomment tous les éléments de la foi seconjuguent. En nous tournant vers letroisième pilier du Catéchisme, consacréà l’enseignement moral de l’Église, il estimportant de rappeler que c’est grâce àl’œuvre de l’Esprit Saint dans la foi et leculte de l’Église que nous arrivons à vivreen enfants de Dieu et en véritables disci-ples du Christ (357).Pourtant, nombreuses sont les person-

nes — voire des membres actifs au sein del’Église — qui tendent à considérer lamorale simplement comme un ensemblede règlements. Ces gens n’arrivent pas àsaisir que la morale a trait à notre dignitéhumaine et notre bonheur. Nous sommescréés à l’image et à la ressemblance deDieu; plus que des animaux au systèmecomplexe, nous sommes dotés non seule-ment d’un corps, mais également d’uneâme immortelle, ainsi que d’une intelli-gence et du libre arbitre (358). De plus,nous sommes appelés par Dieu à être for-més par sa vérité et son amour, en vue departager sa vie céleste pour toujours, encompagnie des anges et des saints.

LA LIBERTÉ D’AIMERIl est triste de constater que nombreux

sont ceux et celles qui cherchent le bon-heur là où il n’est pas, tels que la quêtedes richesses, du pouvoir ou des plaisirsinterdits. L’Église, pour sa part, nous in-cite à chercher le bonheur dans un en-droit invraisemblable : les Béatitudes.Chose certaine, l’enseignement de Jésusnous invitant à devenir pauvres d’espritet de cœur, d’être doux et humble, etc.n’a pas l’air d’être d’amusant du tout.Pourtant, ces éléments constituent, defait, le sentier menant à la paix et la joie.En effet, les Béatitudes sont à l’image

même de Jésus, lui qui nous enseigne ceque c’est que d’être vraiment humain(Gaudium et Spes, 22). Elles ne représen-tent pas un idéal impossible à atteindre ouune surenchère de commandements, carelles nous enseignent plutôt le genre depersonnes que nous pouvons devenir, sinous suivons les enseignements du Christ.Ce genre de vie augmente notre capacitéd’accueillir l’amour de Dieu, de sorte quenous pouvons aimer Dieu par-dessustoutes choses et notre prochain commenous-mêmes (360). En optant pour lavérité, en accueillant les grâces offertes parles sacrements et en vivant de charité, nousgrandissons dans l’intimité de Dieu (361).C’est en choisissant le bien au cœur de

la vie quotidienne que nous correspon-dons à l’amour de Dieu et, par le faitmême, que nous formons et déterminonsle genre de personne que nous devien-drons (Veritatis Splendor, 65). La moralechrétienne constitue une manière de vivreselon laquelle nous sommes transformésen des images uniques et vivantes de Jésuset en membres vivants de son Corps,l’Église. Notre dignité humaine est liée àl’appel tout à fait généreux de Dieu par

lequel il nous sollicite au partage de sa vieet de son amour qui viennent de lui, appelsurnaturel qui dépasse nos capacités hu-maines. Au fond de chacun de nos choixmoraux se trouve une décision implicitepour ou contre Dieu et son amour (362). La liberté fait essentiellement partie de

la dignité humaine. Nous ne pouvonsvraiment aimer Dieu et le prochain sansque ce soit fait librement. La liberté hu-maine est un don de Dieu et n’est con-férée par aucune autorité terrestre. Nousarrivons facilement à choisir ce qui estmauvais, mais un tel choix diminue tou-jours notre liberté et nous conduit àl’esclavage moral. Pensez, par exemple,aux personnes réduites à l’esclavage desstupéfiants, de l’alcool ou du sexe. Aucontraire, cependant, plus nous choisis-sions le bien, plus nous devenons libresd’aimer (363).

CHOISIR LE BIEN OU LE MALBien que la culture contemporaine racolela liberté, elle se montre moins enthousi-aste quand il s’agit de responsabilité. Pour-tant, liberté et responsabilité vont de pair.Dans la mesure où une action est vraimentle fruit de notre liberté, nous en portonsla responsabilité. Parfois, notre respons-abilité est diminuée par des éléments dontnous n’avons pas la maîtrise, tels que l’ig-norance ou des habitudes profondémentenracinées (364). Qu’elle soit limitée oudéfaillante, la liberté est essentielle à la dig-nité humaine. L’autorité civile est tenue derespecter la liberté humaine, notammenten matière de morale et de religion, et ce,en ce qui concerne la bien commune et

La 25e tranche du programme de for-mation à la foi présenté parl’aumônier suprême, Mgr William E.Lori, porte sur les questions 357-369du Compendium du catéchisme del’Église catholique. Les articles archivésse trouvent sur le site www.kofc.org.

Morale, liberté et dignité humaine

La vie chrétienne et la morale mènent à la veritable liberté et au bonheur plutôt

qu’elles ne l’en détournent

par l’évêque William E. Lori, Aumônier Suprême

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Dimitri AugustinGalitzine

(1770-1840)

Offertes en solidarité avec lepape Benoît XVI

APRENDRE LA FOI, VIVRE LA FOI

M A I 2 0 1 0 ♦ C O L U M B I A ♦ 5

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l’ordre public juste (365).L’Église enseigne que la liberté hu-

maine a été gravement mutilée à cause dupéché originel, mais non pas totalementanéantie. De plus, elle a été affaiblie en-core davantage par d’innombrablespéchés personnels. Le Christ est venunous libérer du péché, pour que, par lagrâce de l’Esprit Saint, nous puissionschoisir librement le bien et ainsi devenirses disciples dans la construction del’Église, par notre contribution à l’avène-ment d’une société de justice et de paix. Mais qu’est-ce qui fait qu’une action

est moralement bonne? De nos jours, lesgens croient qu’il revient à chacun et cha-cune de décider ce qui est bien ou mal.

Au contraire, le Compendium enseigneque le sens moral de tout geste humainrelève de trois sources. D’abord, l’objetd’un choix moral peut être vraiment bonou objectivement mauvais. Certainsgestes, tel le meurtre d’une personne in-nocente, ne doivent jamais être commisdu fait qu’ils sont mauvais en eux-mêmes(369). Ensuite, on doit tenir compte del’intention de la personne qui agit.Quelqu’un peut choisir le bien soit pourun motif bon ou mauvais. Inversement,une bonne intention ne justifie pas, unmauvais choix, car la fin ne justifie pas lesmoyens. Souvent, nos choix moraux con-tiennent plus d’une intention : il importede les distinguer. Enfin, les circonstances

qui entourent l’action (y compris ses con-séquences) augmentent ou diminuent laresponsabilité morale de la personne quiagit — cependant là encore, une actiontelle ne rend pas bon un choix objective-ment mauvais. Pour que tout acte hu-main soit moralement bon, les troiséléments doivent y concourir : que l’ac-tion choisie soit objectivement bonnepour de bons motifs, étant données lescirconstances (367-368).Au cours de cette période de joie pas-

cale menant à la Pentecôte, réjouissons-nous du fait que notre Seigneurressuscité, grâce l’Esprit, nous a renduslibre de faire des choix qui sont vraimentbons et sources de vie.♦

McGuire située dans la région ouest de laPennsylvanie. Il y établit une église et unpresbytère et achète une terre en vue d’y or-ganiser une colonie qui deviendra un cen-tre prospère de catholicisme. L’abbéGalitzine accumulera une dette personnellede 150 000 $ en établissant la colonie, quiprendra le nouveau nom de Loretto.Après être déshérité par le gouverne-

ment russe du fait de sa conversion et desa vocation, l’abbé Galitzine effacera sadette en récupérant la moitié de sonhéritage grâce à sa sœur, et en sollicitantla charité du public.Jusqu’à sa mort le 6 mai 1840, l’abbé

Dimitri Galitzine manifestera une volontéde se dépouiller de ses biens et d’un avenirprometteur afin de poursuivre sa voca-tion. En 2005, il était nommé Serviteurde Dieu par la Congrégation pour la causedes saints.

INTENTIONS DU

SAINT-PÈRE

GENERAL: Pour que l’on mette finau commerce triste et ignoble d’êtreshumains, qui implique malheureuse-ment des millions de femmes etd’enfants.

MISIONAL: Pour que les ministresordonnés, les religieuses, les religieuxet les laïcs engagés dans l’apostolatsachent infuser l’enthousiasme mis-sionnaire aux communautés qui leursont confiées.

PEU DE GENS auraient cru que Dim-itri Galitzine, prince de Russie, seraitconnu comme l’apôtre des montagnes desAlleghenies. Le 22 décembre 1770, il estné à un monde de distance de cette ré-gion, aux Pays-Bas, où son père était am-bassadeur de Russie.Dimitri a été baptisé dans l’Église

grecque orthodoxe, mais au grand désar-roi de son père, il sera confirmé dansl’Église catholique romaine, à l’âge de 17ans, prenant Augustin comme patron. Ilcommence à manifester de l’intérêt pourla prêtrise et, en 1792, Dimitri est envoyéen grande tournée des États-Unis avec sontuteur, l’abbé Francis Xavier Brosius. Sonpère espérait que le voyage détourneraitson attention de la prêtrise. Mais l’astucea échoné. Prenant d’abord le nom d’Augustine

Smith pour se débarrasser de sa réputationde prince de Russie aux États-Unis, Dim-itri entre au séminaire. Premier séminaristeà obtenir toute sa formation aux États-Unis, il est ordonné par Mgr John Carroll,évêque de Baltimore en 1795.L’abbé Galitzine exercera son ministère

auprès des communautés de Baltimoreavant de déménager dans la colonie

L’HOMME CATHOLIQUE DU MOIS

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NOUVELLES DES CHEVALIERS

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Le musée des C de C honore mère TeresaLE MUSÉE DES Chevaliers de Colombaccueille la première américaine de l’ex-position Mère Teresa : Vie, Spiritualité etMessage, dans le cadre du 100e anniver-saire de naissance de la candidate à lasainteté, le 26 août.Si elle était une religieuse de petite

taille, mère Teresa de Calcutta (1910-1997) aura été une géante parmi les tra-vailleurs humanitaires du monde entier.La mission qu’elle poursuivait de concertavec ses Missionnaires de la charité, l’or-dre religieux qu’elle a fondé, était de« servir les plus démunis entre tous, detout cœur et dans le plus pur altruisme ».Sa communauté de religieuses, de

frères et de prêtres administrait des écolespour les enfants de la rue, des soupespopulaires, des orphelinats, des foyers

pour les femmes et des hospices pour lesmourants — fournissant des services sanségard à la religion ou à l’origine ethnique.

Parmi les nombreux prix remis à mèreTeresa, il y a eu le Nobel de la paix(1979), la médaille présidentielle de laliberté (1985) et la médaille d’or du Con-grès (1997). Elle a aussi été la premièrepersonne à recevoir le plus grand hom-

mage des Chevaliers de Colomb, le prixGaudium et Spes, en 1992.L’exposition, qui a commencé le 25

mars et se poursuivra jusqu’au 4 octobre,est de nature historique, retraçant le par-cours de mère Teresa depuis son enfancejusqu’à sa béatification. On peut y voirdivers objets lui ayant appartenu, dontson sari ainsi que plusieurs autres articlespersonnels ou religieux; on peut même yadmirer une réplique grandeur nature desa chambre dans son couvent de Cal-cutta. L’exposition relate également lesdétails du lien étroit que mère Teresa en-tretenait avec les Chevaliers de Colomb.Pour en savoir plus sur l’exposition,

notamment quelles sont les heures d’ou-verture et les indications pour accéder aumusée, aller sur www.kofcmuseum.org.

Des Chevaliers philippinsmarchent pour la vie

LES CHEVALIERS DE COLOMB des Philippines ont menéleur deuxième Marche annuelle pour la vie le 20 mars dernier,dans chacune de leurs trois juridictions. Après la messe présidéeà Manille par l’évêque Honesto F. Ongtioco, de Cubao, qui estaussi membre du Conseil 13616 Immaculate Conception, desmilliers de personnes ont défilé dans les rues pour manifester leursoutien à la dignité de la vie. La marche s’est terminée par unemanifestation pro-vie. Des marches et des manifestations sem-blables ont eu lieu le même jour dans Cebu City et Devao City.Les trois initiatives visaient à contrer la promotion par le gou-vernement des contraceptifs comme solution aux grossesses nonprévues ainsi qu’à la propagation du VIH et du sida.

Le premier Conseil étudiantcélèbre ses 100 ans

LE CONSEIL 1477 Notre Dame, le premier Conseil étudiant del’Ordre, a célébré son 100e anniversaire le lundi 12 avril en pro-grammant une messe, un repas ainsi qu’une conférence sur le cam-pus universitaire, à South Bend dans l’Indiana.La célébration a commencé par une messe en soirée en la

basilique du Sacré-Coeur. Un dîner a suivi, mettant à l’honneur lesfameux sandwichs au steak qui sont la signature de l’universitéNotre Dame et qui rapportent, chaque année, environ 60 000 $versés à des oeuvres caritatives. Le Chevalier suprême Carl A. An-derson a ensuite prononcé une conférence intitulée « Foi, espéranceet charité : les conseils du pape Benoît XVI pour mener une viecatholique », et à laquelle ont assisté plus de 100 étudiants et diversreprésentants de l’université.La charte du Conseil 1477 a été émise le 22 avril 1910, grâce à

un groupe d’étudiants et de professeurs qui ont ainsi surmonté lesobjections de l’université, qui croyait que le Conseil n’allait pas êtreautosuffisant. Aujourd’hui, on compte près de 19 000 hommes ré-partis dans quelque 250 Conseils étudiants à travers le monde.

Le Chevalier suprême Carl A. Anderson s’est adressé à des membres du Conseil1477 Notre Dame et à des représentants de l’université, le 12 avril dernier.

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DES PÈRES POUR BIEN FAIRE

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RETROUVEZ D’AUTRES ARTICLES ET RESSOURCES POUR LES HOMMES CATHOLIQUES ET LEURS FAMILLES À WWW.PERESPOURBIENFAIRE.ORG

EN 2004, arrivé à l’âge de 50 ans, j’avais hâte de voir ce que la vieme réservait. J’étais heureux dans mon travail, j’avais une belle etbonne famille, je prenais bien soin de ma santé et je dormais bien.Quelle belle vie j’avais.Au début de cette même année, un matin en me rasant, j’ai dé-

couvert que j’avais une bosse qui poussait sur le côté droit du cou.Je n’y ai pas fait attention pendant un certain temps, convaincu quece n’était rien de plus qu’une glande enflée. Finalement, j’ai attrapéun mauvais rhume et la bosse prenait de l’ampleur; ce la m’a décidéd’en parler à un médecin.C’était la veille de Pâque et, après m’avoir examiné, le médecin

m’a demandé de m’asseoir. Je me di-sais bien qu’il n’était pas nécessairede m’asseoir parce qu’il allait toutsimplement me faire une ordon-nance pour un médicament. Aucontraire, il m’a dit : « MonsieurSmith, vous avez un cancer. C’est uncancer agressif qui doit être traitésans retard. » Il m’a ensuite expliquéle processus de la chirurgie, suivi desept semaines de thérapie par radia-tion et chimio. Ma vie venait dechambarder à tout jamais.J’ai quitté son cabinet et j’ai com-

mencé un processus de réflexion quej’appel maintenant mes quatre « F » :foi, famille, finances et familiers.Je me suis alors dirigé vers l’abbé McGivney. À ce temps je tra-

vaillais pour les Chevaliers de Colomb depuis 30 ans; j’avais doncétabli de solides liens avec notre fondateur. Je lui ai dit que je n’étaispas en mesure de discuter, la volonté de Dieu mais que, s’il pouvaittrouver dans son cœur le moyen de lui présenter ma cause, le l’ap-précierais car j’avais encore plein de choses à faire. Ça ne m’étonnepas d’avoir trouvé un réconfort dans ma foi. Je recevais mes traite-ments quotidiens au Centre du Cancer Father McGivney à NewHaven, Connecticut, et je saluais sa statue et son portrait tous lesmatins quand je me présentais à la clinique pour les traitements.Le prochain « F » a été ma famille. Mon épouse Sue et moi avons

trois enfants. Le père de Sue est mort du cancer quand elle n’étaitpas encore adolescente. Je tremblais à l’idée de la voir souffrir cedrame une fois de plus. Quant à mes enfants, j’avais la certitudequ’ils me croyaient invincible. Que penseraient-ils?Plutôt que de craindre la réaction de ma famille, je me suis dit

que Sue était une femme forte et que nous avions fait notre pos-sible pour bien élever les enfants. J’ai alors commencé à ressentir

Sous la protection de l’abbé McGivney

Pourquoi j’avais l’âme en paix

par Thomas P. Smith fils.

la force que ma famille me donnerait plutôt qu’une réaction deconsternation. Elle fut mon rocher tout au long des pénibles moisque je vivais.Le troisième « F » était mes familiers, parmi lesquels ceux qui

comptaient parmi mes amis chez les Chevaliers de Colomb. Ils ontformé une coalition de prières, de messes, de nourriture, de fleurs,de cartes et de lettres telle que je n’avais jamais pu imaginer.Le dernier « F » — les finances — la raison principale pour

laquelle j’écris cet article.Vous pouvez bien penser que j’ai un intérêt direct dans le pro-

gramme d’assurance des Chevaliers de Colomb, et vous avez raison.Bien que mon travail ici consiste àfaire croître ce département, quandj’étais assis dans le cabinet dumédecin, ce n’est pas ce qui mepréoccupait; je pensais à ma vie, àmon épouse et à mes enfants.J’ai d’abord fait des calculs men-

taux : Combien d’années Sue et lesenfants pourraient-ils survivre sansmon salaire?Dieu merci, j’avais prévu, tout en

priant qu’il ne vienne pas, qu’un jourcomme celui-ci pouvait arriver. Je fussoulagé de savoir que je pouvais ren-trer chez moi et dire à ma femme et àmes enfants que, peu importe l’issue

de ce drame, ils sauraient toujours que je les aimais beaucoup. Sachantque ma femme et mes enfants pourraient continuer à mener labonne vie que j’avais prévu de vivre avec eux, j’ai trouvé la force etle courage d’entreprendre le combat contre le cancer. Avec cela, mafoi, ma famille et mis amis j’avais l’âme en paix, et mon cancer ve-nait de rencontrer un puissant et confiant adversaire.Il y a maintenant six ans que ces événements sont survenus et je

suis guéri, je n’ai plus de cancer. Deux de mes trois enfants sont in-scrits dans un collège, et l’aîné recevra son diplôme cette année. Lavie est belle.Je dis à mes conseillers fraternels que personne ne m’a averti la

veille du jour où ma vie a été chambardée. À vous, je dis la mêmechose. Si vous n’avez pas encore reçu la visite de votre conseillerfraternel, et si vous aimez votre famille, ne perdez pas une minute.Je peux vous dire que la tranquillité d’esprit que vous en retirez fautcent fois les primes que vous devez payer.♦

THOMAS P. SMITH FILS est le vice-président directeur (Agences et com-mercialisation) des Chevaliers de Colomb.

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UN BOUCLIER

POUR

LES FAMILLES

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Les prestations fraternelles de l’Ordre aidentles familles à trouver la sécurité pour les

leurs et les générations à venir

par Tom Tracy

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10 ♦ C O L U M B I A ♦ M A I 2 0 1 0

Depuis leur fondation en 1882, les Chevaliers de Colomb se don-nent comme mission primordiale d’assurer l’avenir financier de

leurs familles. Au début, l’abbé Michael J. McGivney et ses frèresChevaliers « passaient le chapeau » pour venir en aide aux veuves et auxorphelins. Bien que les choses aient changé, et que l’Ordre ait grandiau point de disposer d’une assurance vie très bien cotée, d’une assurancede soins de longue durée et de programmes de retraite, sa mission estdemeurée la même. Des dizaines de milliers de familles ont profité del’Assurance des Chevaliers de Colomb au cours des dernières années.Voici le récit de quelques-unes de ces familles.

UNE PERTE TRAGIQUERobert Bubencik se souvient qu’en 1972, son père a pris une policed’assurance vie des Chevaliers de Colomb pour lui et ses sœurs. Quinzeans plus tard, quand Robert Bubencik a eu 18 ans, c’est lui qui s’occupedes paiements de primes pour sa police. Suivant l’exemple de son père,Robert Bubencik et son épouse n’ont pas hésité à souscrire une policed’assurance vie avant la naissance de leur fils, Brendan, en 1997.« J’ai dit à ma femme, “Pourquoi ne ferais-tu pas de même, et ce sera

un geste spécial?”, dit Robert. Brendan était notre premier enfant. »Après sa naissance, Brendan s’est retrouvé avec une fièvre dont la

cause, à la suite d’un mauvais diagnostic, a été attribuée à une infectionnormale. Les médecins ont prescrit des antibiotiques et renvoyé lafamille chez elle. Les Bubencik y retournaient — à l’urgence cette fois.Quand le bébé s’est mis à faire des crises, les médecins de l’Hôpitalpour enfants de Boston ont reconnu qu’il s’agissait d’une méningitepurulente.« C’était trop tard pour aider Brendan », rappelle Robert, notant que

la forme purulente de la méningite est beaucoup plus létale que la formevirale, plus courante. Lorsque le bébé est décédé, le salon funéraire aaidé à défrayer une partie des frais, laissant même une somme d’argentrésiduelle provenant de la police d’assurance et non utilisée. Prenant lesfonds qui restaient, le couple a établi un fonds de charité pour améliorerla recherche à l’Hôpital pour enfants.« Nous avons ciblé des maladies infectieuses qui faisaient l’objet

de leurs recherches, et donc nous avons mis sur pied un fonds aunom de Brendan avec, comme investissement annuel, les recettes

d’un tournoi de golf » explique Robert. Il ajoute que le tournoi afourni quelque 15 000 $ par année qui ont servi aux travaux derecherche du Dr Richard Malley. L’an dernier, la somme des dons offerts à l’Hôpital pour enfants au

nom de Brendan a atteint presque 250 000 $. « Nous avons décidé quele tournoi de l’an dernier serait le dernier, » annonce Robert.Il ajoutait que le tournoi était devenu une espèce de réunion de

famille et qu’il n’avait plu qu’à une seule occasion. « J’avais l’impressionque Brendan nous surveillait, parce que la pluie c’est qui dérange leplus les tournois de golf » remarque-t-il.Mike Capobianco, l’agent Chevalier qui a vendu la politique cou-

vrant Brendan, a participé à un des tournois et rappelle commentRobert Bubencik s’est levé pour annoncer que cette activité n’aurait pasété possible sans les Chevaliers de Colomb. « J’en ai été absolumentébahi » affirme Capobianco.Quelque 18 mois après le mort de Brendan, Bubencik et sa femme

ont accueilli des jumeaux, un garçon et une fille. Capobianco se sou-vient d’un coup de téléphone reçu de Robert peu de temps après lanaissance des jumeaux. Il a invité son agent à venir tout de suite, car lafamille avait encore de l’assurance à acheter.

UNE HEUREUSE RETRAITEAnthony « Tony » Paschall, membre du conseil Slidell 2732, enLouisiane, ne pouvait pas être plus heureux d’avoir obtenu sa retraitedans la région de la Nouvelle Orléans — sauf que, cette année, letemps s’est montré moins chaud que d’habitude dans les Sud des États-Unis. Mais le Chevalier Paschall peut se permettre d’être un peud’ironique devant sa situation, étant donné certaines décisions finan-

DES JALONS HISTORIQUES

1882 — Le premier nom à apparaîtredans le grand livre de l’assurance est celuide l’abbé Michael J. Mc-Givney, qui devenaitainsi le premier membreassuré de l’Ordre. Le pro-gramme d’assurance ini-tial était basé sur unsystème d’évaluation.Quand un membre décé-dait, les autres membresrecevaient une estimationd’indemnisation basée sur trois niveaux depaiement.1892 — L’Ordre crée un Fonds de

réserve pour garantir la solvabilité finan-cière en cas d’épidémie.

1898— Un comité Cde C des taux d’assur-ance est établi, entraî-nant ainsi le premierrecours à un actuaire,David Park Fackler.1902— Des change-

ments considérablessont apportés au pro-gramme d’assurance,

notamment avec l’instauration d’un sys-tème de taux par paliers.1940 — Le système des agences est

lancé et cinq nou-veaux plans d’assur-ance sont adoptés.1944 — L’Ordre

établit le programmed’assurance pour en-fants, au profit desfils de membres.1945 — Les pre-

mières participationssont versées aux titulaires de polices.1958— Afin de mieux servir les mem-

bres et leurs familles, l’Ordre lance des pro-duits d’assurance au profit des conjointsainsi que la possibilité d’une couverture

Page précédente : Robert Bubencik Jr et sa famille, devant leur maison deFoxboro, au Massachusetts. Lorsque l’un de ses fils, Brandon, a succombé àune méningite bactérienne, en 1997, une police d’assurance des C de Cavait couvert les frais funéraires, en plus d’aider à la création d’une fondationcharitable au profit de la recherche et de l’hôpital pour enfants de Boston. Ci-contre : Anthony « Tony » Paschall et son épouse, Barbara, ont transféréune partie de leur fonds de retraite vers une rente des C de C pour assurerun revenu supplémentaire.

Une fiche d’évaluation des C de C de 1896

David Parks Fackler

PREVIOUS PAGE: Bryce

Vickm

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M A I 2 0 1 0 ♦ C O L U M B I A ♦ 11

PASCHALL

PHOTO:Mary Lo

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« LE DON D’UN PÈRE »Le 26 mars 2007, Kevin Gallagher, de Spokane, dans l’état deWashington, était dans la salle d’accouchement alors que sa femme,Dorothy, donnait naissance à leur fille, Abigaïl — nom qui signifie« don d’un père ». Kevin Gallagher était dans les derniers jours desa lutte contre un cancer des poumons avancés, et des effets sec-ondaires de la maladie le laissaient presque aveugle et incapabled’admirer le bébé.Néanmoins, il avait insisté pour être présent, si ce n’est pour tenir

dans ses bras son troisième enfant et être là pour lui avant que le cancerne vienne le chercher — ce qui s’est produit un peu plus d’un moisaprès la naissance d’Abigaïl. Le couple avait eu quelques difficultés lors

cières astucieuses qu’il a prises avec l’aide de l’agence Terry Kennedy,de la Nouvelle Orléans.Au cours des 25 ans à l’œuvre dans le domaine des promotions de

disques RCA, Tony Paschall rencontrait et travaillait avec des genscomme Elvis Presley et le groupe Herman’s Hermits. Les change-ments de la technologie ont fait que les disques « 45 tours » sont de-venus démodés, il est passé à la vente et installation de téléphonesdans la région de New York. C’était durant les années 1990, et lafrousse de l’arrivée du 2e millénaire a fait augmenter les ventes et luia assuré un financement de retraite plus avantageuse. Avec le temps,sa femme et lui ont suivi une de leurs filles et leurs petits-enfants enLouisiane.Un mois après l’achat d’une maison neuve, en 2005, l’ouragan Ka-

trina a soufflé cinq arbres à travers le toit, premier fléau suivi d’unmètre et demi d’eau. Le stress financier qui s’ensuivit les incita à ex-aminer leur situation avec l’aide de Curtis Monson, agent d’assurancedes Chevaliers de Colomb employé de l’agence Terry Kennedy.Le père de Tony était Chevalier du Quatrième Degré, en Pennsyl-

vanie, alors il a pu sans peine permettre à l’agent de comparer les tauxet de leur conseiller d’investir une bonne tranche du fonds de retraitede Tony dans une rente. Ils ont investi le placement de telle sorte àpouvoir en retirer une rente mensuelle pour augmenter son revenu.Par ailleurs la femme de Tony s’est procuré une rente des Chevaliers,en puisant dans son « 401K » et en ayant recours à une autre formede paiements.« Nous avons maintenant un revenu mensuel supplémentaire, parce

que nous percevons tous les deux notre pension du gouvernement, ainsique le revenu des Chevaliers de Colomb, alors tout s’arrange très bienpour nous, note Tony. Mes prières ont été exaucées, puisque j’ai eu 70ans et demi en décembre, et j’aurais eu à puiser dans mon régime d’é-pargne-retraite personnel. »Pendant que sa femme est à la retraite et qu’elle jouit de ses petits-

enfants, Tony cherche à s’acheter un bateau pour repérer des endroitsoù ils pourraient aller à la pêche.« Dieu merci, nous sommes heureux, déclare Tony. Nous serions

plus heureux s’il faisait plus chaud. Le temps n’arrive pas à seréchauffer! »

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pour les filles des membres.1960— L’Ordre atteint le

chiffre de 1 milliard $ d’as-surance en vigueur, avec unactif dépassant les 170 mil-lions $.1970— L’Ordre inaugure

un nouveau siège social de23 étages, à New Haven auConnecticut.1975— Pour la première

fois, la société A.M. Best ac-corde à l’Ordre sa meilleurecote pour son programmed’assurance.1977— Les membres ont

désormais accès à des rentes

de retraite flexibles.1980 — Les primes to-

tales d’assurance vie dépasse1 milliard $.1982 — Le plan pour

nouveau membre est lancé,afin d’encourager une plusgrande participation desmembres au programmed’assurance de l’Ordre.1985 — L’assurance en

vigueur atteint 10 milliards $tandis que l’actif dépasse les1,7 milliard $.1987 — Le nombre de

polices en vigueur dépasseun million.

1989 — L’Ordre distribue plus de 100millions en participations d’assurance vie.1992— L’assurance en vigueur dépasse

le seuil des 20 milliards $. L’Ordre se voitdécerner pour la première fois la meilleurecote de Standard & Poor’s : AAA.1994— Le 112e Congrès suprême ap-

prouve la création des programmes deprestations fraternelles au profit de lafamille, des orphelins et des membres/con-joints.1996— Après avoir émis plus de 4 mil-

liards $ d’assurance au cours d’une mêmeannée, l’Ordre atteint le seuil des 30 mil-liards $ d’assurance en vigueur.1998 — L’Ordre distribue plus de 200

millions $ en participations d’assurance vie.

Le siège social du Conseil suprêmeà New Haven, au Connecticut

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de naissances précédentes, et les médecins doutaient qu’ils puissent avoirun autre enfant. « Je regarde Abigaïl et je pense que nous n’aurions jamais dû avoir

un troisième enfant, mais je crois qu’elle nous a été donnée pour queKevin ait une raison de lutter parmi nous pendant un peu de tempsencore, affirme Dorothy Gallagher. J’organise encore des rencontreslors de l’anniversaire de naissance ou de la mort [Kevin]. Il aimait queles gens se rassemblent. »Même si Dorothy note que son mari n’était pas un type qui ap-

partenait à beaucoup d’organismes, il était pourtant très engagé dansles Chevaliers de Colomb. Avec l’aide de leur agent d’assurance desChevaliers de Colomb, Dave Bailey, Les Gallagher avaient heureuse-

ment acheté une police d’assurance vie temporaire pour eux-mêmeset leurs enfants, en 2005. Dave Bailey était un gars sérieux qui avaitpersuadé les Gallagher de consacrer une partie de leur budget à l’as-surance vie et, ce faisant, il était devenu un ami de la famille.À l’automne de l’année suivante, Dorothy a découvert qu’elle était

enceinte, tandis qu’un mois plus tard, on a diagnostiqué chez son mariun cancer des poumons en phase IV. La maladie était trop avancée poursonger même à une chirurgie. Kevin a dû cesser de fumer, mais il a misde l’ordre dans ses finances pour assurer que Dorothée soit au courantdes finances familiales et qu’elle comprenne que l’assurance qu’ils s’é-taient procurée serait suffisante pour couvrir les dépenses familiales àcourt terme.« Kevin était tellement pris par l’importance d’avoir soin de notre

famille, notait Dorothy. C’était le type de gars que les gens observaientet remarquaient : “C’est le type de père ou de mari que je veux être.” »« Je connais beaucoup de gens — certains dans ma propre famille

— qui n’ont pas d’assurance vie et n’ont pas fait de démarche pour enavoir, » note Dorothy. Sur son lit de mort, les membres du conseil de Kevin ont fait en sorte

qu’il soit initié au Quatrième Degré. Le terme « Sire » a été ajouté sursa pierre tombale, ainsi que l’emblème de l’Ordre. Et l’an dernier, lesChevaliers de Spokane ont inauguré un nouveau conseil et lui ontdonné le nom de Saint Michael the Archangel, le saint préféré de Kevin.Les prestations accordées aux survivants ont aidé à payer les

funérailles et des frais médicaux impayés d’une valeur de 150 000 $ etautres dépenses.« Je veux donner à sa mort une perspective positive, explique

Dorothy, de sorte que je veux faire de la promotion pour l’assurancevie. Sans ce recours, j’aurais fait faillite, me demandant comment j’ar-riverais à élever les enfants. »♦

TOM TRACY est auteur à la pige, demeurant à West Palm Beach, en Floride.

M A I 2 0 1 0 ♦ C O L U M B I A ♦ 13

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Le mari de Dorothy Gallagher, Kevin, est mort d’un cancer du poumon en2007. Sans leur police d’assurance des Chevaliers de Colomb, Dorothy etses trois enfants auraient pu devoir faire faillite.

1999— L’association IMSA, qui évalueles compagnies d’assurance, félicite le pro-gramme d’assurance de l’Ordre pour sespratiques commerciales éthiques.2000 — L’Ordre lance « Soins des

Chevaliers de Colomb », un plan d’assur-ance de soins de longue durée au profit desmembres et de leurs conjoints. L’assuranceen vigueur dépasse 40 milliards $ et l’actifatteint 8,5 milliards $.2002— L’Ordre est l’un des six, parmi

les plus de 1 200 fournisseurs d’assuranceen Amérique du Nord, à se voir décernerles meilleures côtes tant par Standard &Poor’s que A.M. Best, en plus d’obtenir lacertification IMSA.2003 — Les ventes d’assurance vie dé-

passent 5 milliards $ et l’actif passe la barredes 10 milliards $. Plus de 300 millions $sont versés en participations d’assurancevie.2005 — Un programme restreint d’as-

surance vie est proposé aux membres duMexique.2006 — L’Ordre atteint le seuil des

10 milliards $ versés aux membres desfamilles depuis sa fondation : 2,3 milliards $en prestations de décès et 8 milliards $ enprestations versées au vivant des assurés ouaux titulaires. 2007— Un nouveau record : l’équiva-

lent de 1 milliard $ net d’assurance vieémis en seulement 63 jours.2008— De nouveaux produits, tarifiés

différemment et améliorés, viennent en-richir la gamme : la série 800.2009— L’assurance en vigueur dépasse

les 70 milliards $ alors que l’actif totals’établit à plus de 14 milliards $ ; le nom-bre de polices de soins longue durée envigueur dépasse 30 000. La première con-férence de ventes pour les agents desChevaliers de Colomb se tient à St. Louis,avec plus de 500 participants en prove-nance du Canada et des États-Unis. Pourune 34e année consécutive, l’Ordre se voitdécerner la meilleure cote d’A.M. Best ;Standard & Poor’s décerne de son côté sacote AAA pour la 17e année d’affilée.2010— L’assurance en vigueur dépasse

les 75 milliards $.

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Pendant que l’économie mondiale avançait péniblement auxprises avec la pire crise financière, à la fin de l’année 2008 et

durant presque toute l’année 2009, l’industrie de l’assurance sem-blait embourbée aussi profondément que tous les autres secteurs del’industrie des services financiers.Les portefeuilles d’investissement des compagnies d’assurance ont

beaucoup souffert, de sorte que, en juin 2009, la compagnie compt-able mondiale Ernst & Young a publié un rapport indiquant quel’industrie de l’assurance se trouvait le secteur le plus susceptible desubir un effondrement, conséquemment à la crise persistante.Par pure coïncidence, c’est en juin également que les deux

agences de cotation — Standard & Poor’s et A.M. Best — émet-taient leurs avis sur la stabilité de la Compagnie d’assurance desChevaliers de Colomb, de New Haven, au Connecticut.Pour la 34e année consécutive, A.M. Best a accorde aux Cheva-

liers sa meilleure cote — « Superior» — Supérieure (A++), alorsque le même jour, Standard & Poor’s a évalué la compagniecomme « Extremely Strong » — extrêmement solide (AAA), sameilleure cote. À la fin de l’année, la compagnie a obtenu aussi sa certification

de l’Insurance Marketplace Standards Association (IMSA) recon-naissant la qualité éthique de nos pratiques en affaires. L’Assurancedes Chevaliers de Colomb devenait ainsi l’une des trois seules com-pagnies de l’industrie des États-Unis — et la seule du Canada — àobtenir les trois distinctions.

CROISSANCE ET STABILITÉ« Ils obtiennent notre meilleure cote que nous attribuons, et rela-tivement peu de compagnies l’obtiennent, a signalé Joseph Marin-ucci, analyste chez Standard & Poor’s. Leur capacité de répondreaux réclamations est très solide. »M. Marinucci a noté qu’au moment où S&P prenait la décision

de renouveler la cote AAA de l’Assurance des Chevaliers de Colomb,c’était à partir de la situation financière et du profil d’affaires de lacompagnie.« Nous nous fondons sur des critères précis pour évaluer les com-

pagnies d’assurance, » a-t-il expliqué, en ajoutant que l’analyse com-prend l’évaluation du bilan de la compagnie, son portefeuilled’investissements, son degré d’exposition au risque et sa réserve d’ar-gent liquide, sans toutefois se limiter à facteurs. Dans leur rapport de réaffirmation de sa cote, les analystes de

S& P ont précisé que la décision était « fondée sur un capital trèssolide, une position compétitive très solide, et ce, étant donnée l’u-nique avantage concurrentiel du marché catholique, la rentabilitétrès solide au cours de leur histoire et une liquidité extrêmementsolide. »Ce n’est pas tout le monde qui connaît les Chevaliers de Colomb

en tant qu’organisme fraternel catholique très réputé est au courantque la compagnie, dès son origine, a été enregistrée comme sociétéde secours mutuel dont l’objectif est d’assurer le bien-être financierdes ses membres et de leurs familles. Depuis les 128 ans depuis sa fondation, l’organisme de secours

mutuels s’est élargi pour en arriver à être reconnu comme une com-pagnie d’assurance de réputation internationale, jouissant de plusde 75 millions $ en polices d’assurance en vigueur, et aussi en rentesviagères et en assurance de soins de longue durée. L’assurance estsoutenue par près de 15 milliards d’actifs, et ses services sont offertspar un réseau de plus de 1 400 agents professionnels à plein tempsrépartis partout en Amérique du Nord.Comme indicateur de leur stabilité, les Chevaliers ont établi pour

plus de 7,57 milliards $ de nouvelles polices en 2009 et ont émisdeux fois plus de rentes que l’année précédente. Au cours de lamême période, une bonne partie de l’industrie de l’assurance a étéla cible d’une crise de confiance de la part de sa clientèle. Pareillecroissance est typique d’une tendance qui dure depuis une décennie.En effet, de 1999 à 2009, le total d’assurance en vigueur a plus quedoublé.Le Chevalier suprême, Carl A. Anderson attribue le succès de la

compagnie à sa gestion financière prudente. « Notre histoire de ges-tion réfléchie et de nos pratiques d’investissements conservatrices afait toute la différence quand, la chute des marchés de l’an derniers’est avérée, à toutes fins utiles, au détriment de toutes les compag-nies engagées dans les services financiers, a-t-il remarqué. Notremission, voir à la sécurité financière à nos membres et leurs famillesen leur fournissant des produits d’assurance de qualité supérieuredemeure notre priorité. » Les statistiques laissent voir que l’accent premier que la compag-

nie accorde aux services de ses membres a réussi amplement. Letaux d’abandon des polices se situe à 3,5 pour cent par année, c’est-à-dire qu’au cours d’une année, seulement 3,5 pour cent des titu-laires de police refuse de renouveler leur couverture, ce qui est debeaucoup inférieur à la moyenne de l’industrie.

D’une solidité à toute épreuveMalgré un marché financier pénible,

les Chevaliers de Colomb ont prospérépar Rob Garver

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STRATÉGIE VISANT À LA SÉCURITÉDissimulés derrière les cotes et les statistiques se trouve un personnelde professionnels de la finance chevronné dont la tâche consiste àinvestir avec sagesse, en vue de conserver la stabilité financière denotre compagnie.Anthony V. Minopoli, principal vice-président et premier mem-

bre de la direction aux investissements a déclaré qu’il y a un principepremier de la gestion qui a empêché le programme de subir la racléedont plusieurs compagnies ont été les victimes au cours de la crise.« Nous souscrivons à un mantra tout simple selon lequel aucunetransaction n’est obligatoire, a-t-il noté. Si nous ne pouvons suivrele trajet que prendra un dollar du moment où il entre en jeu,jusqu’au résultat final qu’il donnera, nous n’y participerons pas. »Quand le reste du marché se précipitait pour investir dans des

titres liés à des créances obligatoires, des prêts liés à des obligationsde prêts et autres produits qui allaient causer le gel des marchés ducrédit, les Chevaliers de Colomb se sont abstenus.« Nous avons simplement décidé de ne pas entrer dans le jeu du

marché, a noté Minopoli. Ce n’est pas que nous ne comprenionspas ces produits. Au contraire, nous les comprenions parfaitementbien. C’est pourquoi nous n’avons pas voulu être associés à de tellestransactions. »Tandis que d’autres compagnies jetaient l’argent par les fenêtres

des services du marché financier, affirmait M. Minopoli, les Cheva-liers affectaient à peu près un tiers de la moyenne de l’industrie àdes investissements dans des entreprises financières. Quand, l’andernier, les gérants se sont rendu compte que surchauffait le marchédes titres liés à des hypothèques commerciales, l’Ordre a mêmeréussi à vendre à la hausse quelques-uns de ces actifs moins fiables.Et durant une année pendant laquelle la Federal Deposit Insur-

ance Corporation fermait 139 banques en faillite, a noté M. Mi-nopoli, « Nous avons été associés à la faillite d’une banque, et celle-cise trouvait dans un portefeuille géré par un gestionnaire de l’ex-térieur. »Selon de M. Minopoli, l’attention aux stratégies d’investissement

prudentiel s’avère un effort général au sein de notre compagnie. «Les cadres supérieurs sont parfaitement au courant du risque globalde tolérance et de stratégie que je prends au service d’investisse-ments. On ne m’a jamais forcé à courir des risques que nous ne de-vrions pas courir. »Dans un message envoyé aux membres, Thomas P. Smith, fils,

vice-président directeur (agences et mise en marché), explique lesens que donnent les membres à la solidité financière de la com-pagnie.« D’abord, écrit-il, c’est qu’on peut être très fier du succès que

connaît l’organisme quant à sa fidélité à vision de l’abbé Michael J.McGivney, en s’occupant de la sécurité financière de ses membreset de leurs familles. Ensuite, au cas où vous ne l’auriez pas fait, ceserait le temps comme jamais de monter à bord avec nous en ren-contrant votre agent. »♦

ROB GARVER est auteur à la pige de Springfield, en Virginie spécialiste desservices financiers et du monde des affaires.

PRODUITS D’ASSURANCE DES C DE C

ASSURANCE VIE• Assurance vie permanente: Un grand choix d’options qui peuventfournir une couverture garantie pour la vie. Des valeurs de rachats’accumulent avec impôt différé.o Assurance vie libérée de primes à 65 ans: Libérée de primes àl’anniversaire du contrat le plus rapproché de votre 65e anniver-saire de naissance. La couverture et la valeur de rachat continuentpour le reste de votre vie.o Assurance vie 20 ans: Le régime est payé au bout de 20 ans etla couverture reste en vigueur.

o Assurance vie à prime unique: Un versement souscrit une as-surance vie libérée de primes offrant une protection permanenteet des valeurs de rachat immédiates assurées d’augmenter con-tinuellement.

• Assurance vie temporaire: Les régimes offrent des couvertures de10, 15 ou 20 ans et les primes sont garanties nivelées pour la péri-ode initiale. Aucune valeur de rachat n’est accumulée.• Survie: Deux régimes offerts: vie universelle de survie et DuaLife. Lesprogrammes d’assurance de survie couvrent deux personnes et coûtentgénéralement moins que deux polices individuelles. La prestation audécès est payable lors du décès de la deuxième personne.• Découvreur: Ce régime unique ajoute la valeur de rachat garantied’une assurance vie permanente aux caractéristiques d’une assur-ance vie temporaire. • On offre également de nombreux avenants dont l’avenant pour enfant.

SOINS DE LONGUE DURÉE• Deux types de polices offertes: police combinée, qui fournit desprestations pour des soins à domicile ou dans des établissements(centre de jours, soins infirmiers ou soins polyvalents) ; et policede soins d’établissements seulement, qui fournit des prestationspour des soins en établissements de soins infirmiers ou de soinspolyvalents seulement.• Permet à votre conjoint ou à vos enfants d’agir comme membrede votre famille et non comme votre soignant.• Plusieurs caractéristiques offertes pour répondre à vos besoins per-sonnels.• Depuis la première offre, les primes n’ont jamais augmenté pourles titulaires de polices existantes.• Plusieurs avenants sont offerts dont l’avenant d’inflation etl’avenant de retour de primes.• Régimes qualifiés sur le plan fiscal.

PRODUITS DE RETRAITE• Les rentes procurent une accumulation de biens, elles sont partic-ulièrement conçues pour les besoins à la retraite.• Le capital est garanti.• Les certificats de dépôt, les fonds communs de placement et lescapitaux à court terme peuvent être transférés en des rentes d’impôtdifféré non qualifiées. • Au Canada, les REER, les FEER, les CELI et autres régimes de re-financement et de rentes sont offerts.• Toutes nos rentes peuvent être financées avec un versement initialaussi modeste que 300 $.

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&ÉTHIQUE RENTABILITÉ

L’enseignement social catholique et la vision de l’abbé McGivney démontrent qu’une entreprise

peut respecter l’éthique et réussirpar le Chevalier Suprême, Carl A. Anderson

Les Chevaliers deColomb et l’enseigne-

ment social catholiquemoderne sont nés à peinedix ans l’un de l’autre —les Chevaliers en 1882 etl’enseignement social del’Église, qui, avec la publi-cation de l’encyclique dupape Léon XIII, Rerum No-varum, en 1891, tenaitcompte du changementrapide qu’éprouvait lemonde d’alors. L’enseigne-ment social catholique etles Chevaliers de Colombpartagent également unemotivation commune : lecommandement du Christd’aimer notre prochaincomme nous-mêmes.La motivation qui

menait l’abbé McGivney àfonder les Chevaliers deColomb était à la fois religieuse et financière. Il n’avaitaucun intérêt à accumuler les sous pour des actionnairesou à faire des profits à tout prix. Il désirait plutôt sauveg-arder la foi — et les finances — des familles catholiques.Et depuis lors, ce message est demeuré cher au cœur desChevaliers de Colomb, en tant qu’organisme catholique. Avant son élection comme pape Benoît XVI, le cardinal

Joseph Ratzinger avait prévenu, au cours des années 1980,que les économies de marché crouleraient. Malheureuse-ment, trop d’entreprises — et trop d’individus employés

par ces entreprises — com-promettaient leurs valeursfondamentales afin depourchasser la promesse il-lusoire du profit rapide.Les États-Unis, ainsi que lemonde entier, se débattenttoujours avec les résultatsqui ont suivi.Depuis la crise écono-

mique de 2008, l’éthiquequ’exigent les décisionscommerciales a été à l’or-dre du jour de nombreusesdiscussions. Quoi qu’aitété la cause de cette criseéconomique, personne nedoute que la cupidité en aété un des catalyseurs clés.Par ailleurs, la question

clé demeure la suivante :une entreprise peut-elleagir à la fois selon l’éthiqueet réussir? La réponse, bien

entendu, c’est « oui ». Et les gens s’en rendent biencompte.

CHARITÉ ET FRATERNITÉÀ la suite d’un sondage d’opinion publique organisé parles Chevaliers de Colomb et l’Institut Marist pour l’opin-ion publique (MIPO), on a découvert que 75 pour centdes Américains, et plus de 9 répondants des cadres sur 10s’entendent pour dire qu’une entreprise peut à la fois seconformer à l’éthique et réussir.

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LA RÈGLE D’ORÀ cause de notre engagement à mener notre entreprise demanière compatible avec l’enseignement social de l’Église,les Chevaliers est l’une des quatre compagnies d’assurancedes États-Unis — et la seule au Canada — à avoir obtenu lameilleure cote de solidité financière de A.M. Best et Stan-dard and Poor’s, ainsi que la certification éthique de l’Insur-ance Marketplace Standards Association. Cette dernière certification est très importante, parce que

c’est grâce à l’engagement éthique qu’est assurée unerentabilité soutenue. C’est la solidité financière par l’entrem-ise de la solidité morale qui permet de rendre le développe-ment économique vraiment durable. Le pape Benoîts’exprime clairement sur cette question dans sa dernière en-cyclique, Caritas in Veritate (La charité dans la vérité). L’enseignement social catholique, ainsi que notre propre

expérience, démontre le bien-fondé de la règle d’or — quiaffirme que nous devrions traiter les autres comme noussouhaitons être traités — ce qui a du bon sens même en af-faires.Avec le temps, c’est une conduite éthique des entreprises

qui évitera des enjeux risqués en misant avec l’argent desautres. Et c’est l’entreprise au comportement éthique quitraitera ses clients et ses associés de manière à obtenir leurconfiance, leurs affaires à venir et leur loyauté. Nous avons constaté cette réalité au cours des derniers

mois, alors qu’était réclamée davantage de qualité, notam-ment concernant les produits financiers comme clé de lareprise économique. Mais pour le chrétien ou la chrétienne,voire pour toutes les personnes de bonne volonté, le terme« qualité » doit toujours comprendre la qualité de l’orienta-tion morale de l’entreprise. Quel que soit notre statut —cadre, employé, investisseur ou consommateur, nous devonsinsister pour que ce soit ainsi.Il ne s’agit pas d’une tâche qui relève du gouvernement,

bien que les politiques gouvernementales puissent servir àcréer un climat commercial plus éthique. Il revient à chacun,chacune d’entre nous d’aimer notre prochain et de créer unenvironnement éthique dans nos foyers, nos lieux de travailet au sein de la société en général.Comme modèle global des entreprises donc, nous pou-

vons affirmer, avec l’auteur et expert en économie politique,Peter Drucker (1909-2005), que nous n’avons pas besoind’éthique en affaires, car notre comportement éthique per-sonnel — présent dans tous les aspects de nos vies — renddésuet le besoin de toute éthique particulière.Fonder la rentabilité sur des valeurs entraîne de fonder les

décisions sur le roc et non sur le sable mouvant de la dernièrelubie. C’est une vérité qu’avait bien comprise l’abbé Mc-Givney et qui demeure un principe conducteur des Cheva-liers de Colomb.♦

Il ne s’agit pas simplement d’une question d’opinion.Dans un volume des auteurs Jim Collins et Jerry I. Porrasintitulé Built to Last: Successful Habits of Visionary compa-nies [Construites pour durer : habitudes fructueuses d’en-treprises visionnaires], publié chez Harper Business, 2004,Collins et Porras commencent par rejeter la notion selonlaquelle les entreprises existent d’abord et avant tout pourmaximiser les profits.Les auteurs ajoutent que le profit ne constitue ni « la

roue motrice ni l’objectif principal » des entreprises vi-sionnaires et concluent que « les entreprises visionnairessont plus rentables comparativement à celles qui se lais-sent mener simplement par le profit ». Les Chevaliers de Colomb comptent par de telles en-

treprises.L’Ordre a mené par l’exemple et par ses dons de charité

que par son habileté à faire marcher une entrepriseprospère fondée sur l’enseignement social catholique.Nous nous efforçons également de sauvegarder les fi-nances de nos frères Chevaliers et leurs familles qui in-vestissent chez nous et de traiter notre personneléquitablement.Les Chevaliers de Colomb n’existent pas pour être dans

les affaires et simplement faire de l’argent. L’Ordre existeplutôt pour sauvegarder l’avenir financier des familles deses membres, et nos frères Chevaliers font partie de notrefamille. Cette notion constitue notre force et se trouvesous-jacente à toutes nos décisions. Nos opérations dans tous les domaines, y compris les

opérations commerciales, doivent être fondées sur la dig-nité de chaque personne, et notre responsabilité enversnotre prochain et notre frère. Plutôt que d’embrasser lacupidité et l’envie dont fut motivé Caïn — qui a assassi-nait son frère et qui s’excusait de son crime par ce mot in-fâme : « Suis-je le gardien de mon frère? » — une justeperspective du comportement éthique en affaires se trouvedans l’exemple du bon Samaritain : l’amour du prochainet le souci de son frère.Les décisions éthiques exigent également que nous ne

refilions pas la responsabilité à d’autres d’agir de manièrecontraire à l’éthique pour que nous en reviennent les prof-its. Chez les Chevaliers de Colomb, ce principe a commerésultat que nos règles touchant les investissements nousinterdisent d’engager des fonds dans des entreprises quienfreignent l’enseignement de l’Église dans de nombreuxdomaines, notamment la pornographie et l’avortement.Pourtant, au cours d’une des crises financières les pires derécente mémoire, nous avons tout de même réalisé desbénéfices, voire améliorer notre solidité par rapport à l’in-dustrie — non pas en compromettant nos principes, maisen y tenant.

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Edward O’Keefe se souvient des funérailles comme si elles étaientsurvenues la veille.

Le défunt, un frère chevalier, était relativement jeune, il était mariéet avait des enfants. Sa mort a causé un grand émoi dans la paroisse.O’Keefe, le conseiller fraternel des Chevaliers de Colomb qui lui avaitvendu une police d’assurance sur la vie était un ami proche du défuntet de sa famille.« Le moment qui m’a marqué le plus a été quand je suis allé rendre

visite à sa veuve après les funérailles », a dit O’Keefe, membre du conseilSt. Ursula 5058, de Parkville, Maryland, et l’un des conseillers fraternelsde l’agence Robert Marlowe. « Elle m’a avoué que si son époux n’étaitpas devenu Chevaliers de Colomb, il serait décédé sans prestation dedécès. Elle m’a remercié d’avoir persisté à les rencontrer régulièrement.Cela renforce l’importance de notre travail auprès des membres et leursfamilles. »Aujourd’hui, lorsqu’un client en puissance offre avec réticence de

parler de ses besoins financiers, O’Keefe se rappelle de la reconnaissancede cette veuve. Il se rappelle aussi qu’il a la chance de faire une différencedans la vie des familles quand elles ont un grand besoin de soutien.

Les conseillers fraternels de l’Ordre des Chevaliers de

Colomb sont toujours là pouraider les autres à prendre lesdispositions nécessaires pour assurer financièrement leur

avenir et à parer aux éventualités inattendues

par Gerald Korson

Jose Ortega, membre du Conseil 14948 San Jose y la Virgen Maria, àLynn, au Massachusetts, et agent rattaché à l’agence Joseph DiCalogero,souhaite que ses frères Chevaliers connaissent mieux les avantages liés à l’as-surance vie et en tirent davantage parti.

Ça fait partie du quotidien

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Voilà la perspective qui pousse les conseillers fraternels de notre Ordreà se mettre à l’œuvre. Au nombre de plus de 1 300, ce sont des hommesdévoués qui ont la charge de voir à ce que les frères chevaliers et leursfamilles aient une stratégie financière qui assurera leur retraite, quirépondra aux urgences, et aux besoins de la vie de leurs bénéficiaires.

À LA HAUTEUR DE LA SITUATIONDoug Kelly, conseiller fraternel de l’agence Kevin Pfeifer et membredu conseil St. Robert Belarmine 10107, d’Omaha, Nebraska, croit queles Catholiques qui associent les Chevaliers de Colomb aux petits dé-jeuners de crêpes, à la vente des Tootsie Rolls et aux gardes d’honneurdu Quatrième Degré ne sont peut-être pas au courant des avantagesfraternels de notre Ordre.« Les gens ne savent pas qu’il existe cet autre aspect de l’Ordre qui

les aide à protéger leurs familles, dit Kelly. Dans notre qualité de con-seillers fraternels, si nous ne communiquons pas cela avec passion, nouslaissons tomber l’abbé McGivney. »Kelly explique que le meilleur plaisir que lui procure son travail c’est

quand il peut aider les familles à consolider leur avenir financier et pro-téger leurs avoirs. Ce qui le contrarie particulièrement, c’est de ne pasavoir la chance de rencontrer et d’aider toutes les 940 familles de sondistrict.« Il n’y a pas suffisamment d’heures dans une journée pour faire tout

ce que je veux faire pour venir en aide à mes frères chevaliers » dit-il.

Cette frustration tient d’avoir écouté les anecdotes déchirantes defrères chevaliers qui, ayant remis à plus tard la souscription d’une policed’assurance sur la vie, ont subi des conséquences désastreuses.« Pour moi, le plus grand des défis à relever c’est quand je travaille

avec des familles qui veulent attendre pour réfléchir davantage avantde souscrire une police d’assurance », dit Jose Ortega, membre du con-seil San Jose y la Virgen Maria 14948, de Lynn, Massachussetts, et l’undes conseillers fraternels de l’agence Joseph DiCalogero. « Mon butn’est pas de forcer les gens à souscrire une police d’assurance sur la vieavant qu’ils aient pris librement la décision de le faire, mais je connaisle bienfait de ces bénéfices. Ça me crève le cœur quand je retourne leurrendre une visite pour constater qu’un incident terrible est survenu. »Ortega se rappelle d’un couple qui avait donné des conseils à cet

égard n’avait pas encore pris de décision quand l’épouse fut frappéed’invalidité dans un accident de la route.« Il m’était alors impossible de leur offrir la même protection offerte

durant ma première visite, dit Ortega. Pour moi, c’est une situationpénible à voir. »

LA FORMATION D’UN CONSEILLER FRATERNELAu début de leurs carrières, les directeurs d’agence donnent une for-mation à leurs nouveaux conseillers fraternels. Il y a 137 agences ré-gionales. Les néophytes doivent réussir un cours détaillé de formation,ils doivent apprendre le code de déontologie de la profession, suivre des

ORTEGA: Bryce Vickm

ark —

BOUVIER: Brad C

hisolm

— O

’KEEFE: Daniel Bedell

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cours de formation continue et de certification pour obtenir une miseà jour des connaissances de la profession et des produits offerts. Uneexpérience dans le domaine des assurances, de la comptabilité et de lavente n’est pas une condition préalable pour réussir. Ortega était in-génieur en mécanique et restaurateur. Kelly, un administrateurchevronné, avait obtenu une maîtrise en développement humain.Au Canada, à Edmonton en Alberta, l’ancien enseignant Neil Bou-

vier, du conseil St. Thomas d’Aquin 9046, dit qu’il utilise ses talentsdéveloppés dans les salles de classes dans son travail de conseiller frater-nel avec l’agence Marc Bouchard.Bouvier affirme que le travail qu’il fait maintenant est un travail d’é-

ducation. « Les hommes à qui je parle ne se lèvent probablement unbon matin en disant ‘aujourd’hui, je dois souscrire une police d’assur-ance sur la vie’. C’est une question de priorités. Je dois leur faire com-prendre que l’assurance sur la vie n’est pas une prestation poureux-mêmes mais pour les personnes qu’ils aiment le plus — leur femmeet leurs enfants. »Il dit que le défi est de faire comprendre au couple le besoin de for-

muler un plan pour parer aux éventualités avant que survienne la crise.« À l’embarquement, les passagers du Titanic se souciaient guère des

canots de sauvetage, dit Bouvier. Mais quand le navire a commencé àcouler, ils ont pris une importance capitale. »Les canots de sauvetages étaient très recherchés durant la crise

économique que nous traversons actuellement. Tandis qu’un bon nom-

bre de maisons financières étaient mal en point — et que leurs investis-seurs souffraient davantage — les produits financiers de l’Ordre desChevaliers de Colomb sont devenus très populaires.« Maintenant, dit O’Keefe, les gens sont préoccupés par des ques-

tions de sécurité, et cela nous aide énormément. Je crois que dansl’ensemble, l’Ordre des Chevaliers de Colomb a connu certaines deleurs meilleures années parce que les gens sont orientés vers des produitsqui sont garantis, des produits sur lesquels ils peuvent avoir confiancepour l’avenir. »Steve Owens, conseiller fraternel des Chevaliers de Colomb de l’a-

gence Ben Baca, dit que de tels garanties sont importantes pour les con-seillers fraternels parce qu’ils prennent au sérieux les promesses faites àleurs frères chevaliers.« Je tiens les promesses faites par d’autres conseillers fraternels dans

le passé, et tous les jours je fais des promesses qui seront respectées dansl’avenir. »

Dans le sens des aiguilles d’une montre : Neil Bouvier, ancien enseignant,explique aujourd’hui aux membres combien l’assurance vie protège lesfamilles, sur le plan financier. • Bouvier, en compagnie de son épouse et deleur enfant. • Edward O’Keefe profite d’un après-midi au parc en compagniede sa femme et de sa fille. • O’Keefe est agent avec l’agence Robert Marloweet membre du Conseil 5058 St. Ursula, à Parkville au Maryland. • JoseOrtega, avec son épouse et sa fille à ses côtés.

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LE TEMPLE DE LA RENOMMÉE

Les Chevaliers de Colomb rendent hommage aux agents qui se sont distingués dans leur travail au profit de l’Ordre

DEPUIS 1993, le Temple de la renomméedes assurances des Chevaliers de Colombrend hommage aux agents qui se sont dis-tingués par leur service extraordinaire, leurloyauté et leur dévouement à l’égard desprogrammes fraternels et d’assurance del’Ordre.

1993 — John F. O’Brien (Texas et directeurdes agences, New Haven), Eugene F. O’Brien(Minnesota) and Herbert A. Kappel (Dakotadu Nord)La première cérémonie d’intronisation auTemple de la renommée s’est déroulée à St.Louis le 10 janvier 1993, et John O’Brien,Gene O’Brien et Herb Kappel furent les pre-miers accueillis. À eux trois, ils ont servi le pro-gramme d’assurance durant plus de 81 ans. Etchacun a dirigé des agences exemplaires, quiont servi de modèles à travers l’Ordre.

1994 — Mario E. Lebeau (Québec)Mario Lebeau a servi 17 ans d’abord commeagent puis comme agent général. Aux débutsdu programme d’assurance des Chevalierspour le Canada, Mario Lebeau a sillonné leQuébec pour en faire la promotion.

1998 — Francis N. Viscardi (Maryland)Frank Viscardi a mené une incomparable car-rière de 19 ans en tant qu’agent, au cours delaquelle il a cumulé en moyenne 422 deman-des de souscription par année pour un volumed’affaires annuel moyen de 6 millions $. FrankViscardi a même fondé un bureau d’emploibénévole et, après sa retraite, il a aidé à formerde nouveaux agents.

2002 — Daniel D. Sieve (Missouri)Daniel Sieve a recruté plus de 500 hommesavant son décès prématuré à l’âge de 44 ans,en 2001. Durant ses 13 ans de carrière commeagent puis agent général, Daniel Sieve a con-firmé près de 2 000 demandes d’assurance vie,générant ainsi plus de 72 millions $ de cou-verture pour ses clients. Le Prix de leadershipDaniel D. Sieve, renommé ainsi en son hon-neur, est remis aux agents qui émettent 100polices d’assurance vie ou plus au cours d’unemême année civile.

2003 — Charles P. Theis (Minnesota/Missouri)De ses débuts comme agent au Minnesotajusqu’à ses années en tant qu’agent général au

L’APPEL ET L’ENGAGEMENTLa plupart des conseillers fraternels ont commencé leur carrière de lamême façon qu’ils sont devenus Chevaliers de Colomb : Quelqu’unles a invités.«Le conseiller fraternel de mon conseil m’a invité à penser à faire car-

rière avec les Chevaliers de Colomb », dit Owens, membre du conseilFather Robert Ross 6095, de Stanton, Californie. « J’ai vite comprisque cette invitation était davantage un appel à une vocation. J’ai com-pris qu’une carrière avec les Chevaliers de Colomb me permettrait deconsacrer mes heures de travail à aider les autres, et cela dans un emploirelié à ma foi catholique. Qu’y a t-il de mieux? »Owens se souvient de s’être assis avec un frère chevalier et son épouse

pour faire la revue annuelle de leur sécurité financière, et pour leurmontrer que la valeur de rachat brute de leur police de vie entière s’étaitaccrue considérablement. Plusieurs semaines plus tard, ils se sont retrou-vés en difficulté financière pour se souvenir de ce qu’Owens leur avaitexpliqué.

Le couple a dit à Owens que « c’est Dieu qui l’a dirigé vers eux deuxmois auparavant pour faire une revue annuelle. Nous ne savions pasque nous avions accès à cette somme d’argent. Le problème financierva quand même se produire, mais, grâce à vous, nous serons en mesured’y faire face. »Les responsabilités d’un conseiller fraternel dépassent la simple

vente d’une police d’assurance. Entre autres, les conseillers fraternelsassistent parfois avec les arrangements funéraires quand le clientmeurt, ils remplissent les formulaires de demande, et obtiennent lesprestations sociales et des prestations pour anciens combattants pourles survivants. « Nous avons une liste de contrôle pour passer enrevue avec eux, dit Kelly. Ils (elles) comptent sur nous à cause denotre expertise.»Bien qu’une veuve soit habilitée à souscrire ou modifier des produits

financiers jusqu’au terme d’un an après le décès de son mari, Kelly af-firme que lui ou d’autres conseillers fraternels vos continuer à s’occuperd’elle indéfiniment.

Missouri, Charles Theis avait cette devisetoute simple : travailler fort, faire ce qu’il faut,prendre soin de ses agents et respecter sesclients. Durant sa carrière qui s’est échelonnéesur plus de 30 ans, Charles Theis a aidé sonagence à s’occuper d’une région qui est passéede 9 000 membres à bien plus de 15 000.

2006 — James A. McCue Jr. (Missouri)Durant ses 49 ans de carrière, James McCuea réalisé son objectif à atteindre en matière deventes ou l’a même dépassé à 35 reprises. Lefait de bien comprendre les liens fondamen-taux unissant l’assurance de l’Ordre à ses as-pects fraternels a aidé James McCue et sesagents à fonder plus de 50 nouveaux Conseilset à recruter près de 2 000 nouveaux Cheva-liers et leurs familles.

2010 — David A. Neeser (Minnesota)Le neuvième agent reçu, Dave Neeser, a prissa retraite en 2009 après avoir travaillé 41 ansau sein de la force de ventes de l’Ordre. À titred’agent général, Dave Neeser a réalisé son ob-jectif à atteindre en matière de ventes ou l’amême dépassé à 22 reprises, sur une possibil-ité de 25.

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« Une grande partie de mon travail a été d’informer les familles ausujet des avantages de l’adhésion à notre Ordre. » Depuis le début deson travail dans ce secteur, le nombre de membres a doublé, ce qui adonné deux nouveaux conseils.La nature même du travail d’un conseiller fraternel des Chevaliers

de Colomb le met en contact avec des familles aux moments les plusintimes et affectifs et leur vie familiale. Kelly se rappelle d’un ami quiavait remis à plus tard le temps de souscrire une police d’assurance avantde se décider à l’automne 2007. Sept mois plus tard, il a appris qu’ilétait atteint de leucémie. « Je suis allé le voir souvent à l’hôpital; les médecins ne pouvaient

rien pour le guérir », dit Kelly. Au cours de ses derniers jours sur la terre,j’étais assis au bord de son lit et je lui tenais la main. Il m’a alors de-mandé « Que dois-je faire de plus? » Je lui ai répondu : « Tu as tout faitce que tu devais pour protéger ton épouse et ta famille. »♦

GERALD KORSON vit à Fort Wayne, Indiana d’où il écrit cet article.

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également à la possibilité d’être maître devotre emploi du temps et au fait que votretravail consiste à aider les gens. Imaginez-vous rendre visite à la veuve d’un frèreChevalier en lui apportant un chèque d’in-demnité qui lui sauvera pratiquement la vie,à elle et ses enfants. Pensez encore à une car-rière où toutes les réunions commencent parune prière, où le travail que vous faites estconsacré à un prêtre catholique qui est can-didat à la sainteté, et où les clients partagentavec vous le même profond amour pourl’Ordre et pour l’Église.

EN cette époque de chômage élevé et destress généralisé, on dirait que pratiquementtout le monde se préoccupe de trouver unemploi ou de conserver celui qu’il a — sanscompter que même sur le marché du travail,la rémunération n’est pas toujours à la hau-teur des besoins à combler dans la famille.Pendant ce temps, les assurances des

Chevaliers de Colomb cherchent à combler,le plus rapidement possible, quelque 300postes. Il y a des ouvertures dans quasimenttoutes les juridictions où l’Ordre vend ses pro-duits, si bien qu’il est fort possible que nousembauchions dans votresecteur.Vendre à nos membres et à

leurs familles de l’assurance vie,des produits pour la retraite etdes couvertures pour soins delongue durée, ce n’est pas tou-jours un sinécure — et pas nonplus un travail pour tout lemonde. Mais pour la personneà qui cela convient, l’expéri-ence peut changer durable-ment une vie.Pensez-y : la chance d’être

payé directement en fonctiondes efforts fournis et des succèsenregistrés, au lieu de toucherun salaire fixe, à l’heure, par se-maine ou par année. Songez

Tous les autres agents d’assurance disent : « Pourquoi devrions-nous aller voir des personnes s’il est impossible de leur vendre nosproduits? » Kelly explique que là n’est pas la question. « Je vais la voirparce que j’ai promis à son époux que je m’occuperais d’elle et de sesenfants. Voilà la profondeur de notre engagement. »

UNE PROFESSION GRATIFIANTECe qui plait davantage à O’Keefe à l’égard de son travail, c’est la chancede travailler avec les familles catholiques qui partagent sa foi et sesvaleurs. Il a une affinité particulière pour les familles qui ont des per-sonnes ou des enfants physiquement ou intellectuellement handicapés.« Ces familles sont aux premiers rangs du mouvement pro-vie, et jecomprends fort bien leur stress émotif et financier », dit O’Keefe, quia lui-même une fille affligée du syndrome de Down et d’autisme. Ortega, lui, a une place dans son cœur pour les membres de l’Ordre

de langue espagnole ou portugaise. Polyglotte lui-même, ses talents luipermettent de communiquer avec cette communauté souvent négligée.

CE QU’IL FAUT POUR DEVENIR UN AGENT

Une carrière avec l’équipe des Chevaliers de Colomb vous attend peut-être

Intéressé ? Envisagez, dans ce cas, avoir unediscussion libre de toute obligation quant àune éventuelle carrière avec les Chevaliers deColomb.Chaque agent des Chevaliers de Colomb

est soigneusement sélectionné, si bien que lescandidats retenus ont d’emblée toutes leschances de réussir.La formation se donne à New Haven, au

Connecticut, de même qu’à l’échelle localeainsi que par le truchement de notre univer-sité en ligne. Nous aimons dire que nousbénéficions de la force de vente sur le terrain

la mieux formée de toute l’in-dustrie. De plus, le marché géo-graphique auquel vous serezaffecté vous sera exclusivementréservé, et sera dès lors poten-tiellement porteur de futuresréussites commerciales.Pour en savoir plus, consultez

l’onglet « Carrières » sur le siteweb de l’Ordre, à www.kofc.org,où vous pourrez visionner destémoignages laissés par un cer-tain nombre d’agents actuels.Vous pouvez aussi contacter di-rectement Steve Fedewa, vice-président du développement dela main-d’oeuvre, au (203) 752-4136, ou encore en lui écrivantà [email protected].

De nouveaux agents prêtent une oreille attentive à Richard A. Robinson, vice-président à la formation et à la conformité, lors d’une session de formation quis’est tenue au siège social du Conseil suprême, à New Haven, Connecticut.

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L’agent Jose Ortega, basé à Swampscott, au Mas-sachusetts, explique à une jeune famille quels sontles différents produits d’assurance offerts par lesChevaliers de Colomb.

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au fardeau de vos obligations. Il n’empêcheque celles-ci évoluent à mesure que votrefamille vieillit. Par exemple, une couvertured’assurance vie pourrait vous aider à défrayerles études de vos futurs petits-enfants, ouaider vos propres enfants à acheter leur pre-mière maison. Vous pourriez même avoir lapossibilité d’emprunter à même la valeur ac-cumulée dans votre police.

MYTHE NO 8: Si j’achète une po-lice temporaire et que j’ai encore besoin deprotection quand elle vient à échéance, j’aitoujours la possibilité de renouveler cetteprotection.Certaines polices temporaires ne sont pas re-nouvelables, et quand c’est le cas les nouvellesprimes sont habituellement hors de prix.Gardez donc à l’esprit quelques importantsfacteurs. Premièrement, vous serez plus âgé etdonc vous allez payer des primes plus élevéesque celles prévues à l’origine. Deuxièmement,votre santé a pu se dégrader, vous rendant

l’argent au foyer, il faut aussi, le cas échéant,penser à la valeur financière que représente letravail de celle qui reste au foyer. Le gardien-nage d’enfants, la gestion du ménage et lesautres tâches domestiques peuvent entraînerdes dépenses élevées, si l’on doit payerquelqu’un pour s’en occuper. Qu’une per-sonne ait un « emploi » non rémunéré ne sig-nifie pas qu’il ou elle ne contribue pas auxfinances de la famille.

MYTHE NO 5:Ma conjointe a déjàune police, je n’en ai donc pas besoin.Qu’arrivera-t-il si vous décédez avant votreconjointe ? Vous pourriez la laisser avec unfardeau financier trop lourd à assumer. Alorsque si chacun est couvert par une police, lesdeux conjoints sont protégés en cas de coupdur.

MYTHE NO 6: Il est préférable d’a-cheter une assurance vie « temporaire » etd’investir la différence.Selon certains conseillers financiers, ce seraitla meilleure chose à faire. Malheureusement,beaucoup de personnes au départ bien inten-tionnées ne finissent pas par réellement inve-stir cette « différence ». Mais surtout, êtrevulnérable aux aléas des marchés peut dimin-uer la valeur de notre investissement. Tandisqu’une police d’assurance vie entière prend dela valeur au fur et à mesure que vous payezvos primes. Il faut également savoir que l’as-surance vie temporaire coûte beaucoup pluscher à un certain âge, et que l’on peut mêmedevenir non assurable.

MYTHE NO 7: Je n’ai besoin d’uneassurance vie que lorsque mes enfants sontjeunes et que mes obligations financièressont à leur sommet.Il est vrai que vos besoins d’assurance sont liés

Ce que vous ne savez paspeut vous faire du malDéboulonner les préjugés répandus

sur l’assurance viepar Rudy Sturk

MYTHE NO 1:Comme je suis céli-bataire et sans personnes à charge, je n’aipas besoin d’une couverture.Même une personne seule laissera desdépenses, y compris les frais funéraires ettoute autre dette non réglée, que devront as-sumer les autres membres de sa famille.

MYTHE NO 2:Vous devriez acheterune assurance vie qui équivaut à cinq foisvotre salaire actuel.Hélas, le calcul n’est pas si simple. Enprincipe, le montant d’assurance vie que vousdevriez souscrire tient compte des besoins im-médiats de votre famille, de vos obligationscourantes et des plans prévus pour l’avenir.Parmi les besoins immédiats et les obligations,il faut compter les frais pour les obsèques,l’hypothèque, la nourriture, les servicespublics et les impôts, tandis que l’avenir peutpar exemple comprendre les frais de scolaritépour les enfants. La calculatrice d’assurancevie à www.kofc.org peut vous donner uneidée générale de vos besoins ; mais rencontrerun agent permettra de mieux répondre àtoutes les questions que vous pourriez vousposer.

MYTHE NO 3: Mon employeur atout prévu pour moi.Bénéficier d’une certaine couverture au travailest bien, mais rarement cela suffit-il à couvrirtous vos besoins. Si votre emploi se modifie,ou si votre entreprise revoit sa politique, vouspourriez vous retrouver sans couverture. Encomplétant cette protection de base avec unprogramme conçu sur mesure, vos financesseraient mieux protégées.

MYTHE NO 4:Seuls les soutiens defamille ont besoin d’assurance vie.Si le soutien de famille apporte effectivement

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peut-être même non admissible à l’assurance.Tout bien considéré, il vaut donc mieux dis-cuter avec un agent pour évaluer les besoinsde votre famille, avant de prendre une déci-sion qui pourrait s’avérer très coûteuse à longterme.

MYTHE NO 9: Je ne devrais passouscrire de polices d’assurance sur la têtede mes enfants.Personne ne souhaite envisager le pire pourson ou ses enfants, sauf que d’acheter une as-surance couvrant ses héritiers peuvent lesaider, par la suite, à se construire eux-mêmesun meilleur avenir financier. Une telle policepeut garantir leur propre assurabilité future,voire permettre d’accumuler des liquiditésauxquelles ils pourraient avoir accès plus tard.De plus, l’achat d’une garantie d’assurabilitédonne accès à une couverture supplémentairemême si l’état de santé de l’enfant visé semodifie.

MYTHE NO 10: L’assurance viepermanente coûte trop cher.L’assurance vie permanente coûte souventplus cher qu’une police temporaire, deprime abord ; mais à long terme elle s’avèresouvent beaucoup plus avantageuse. Un

agent d’assurance peut vous aider à prendrela bonne décision. Dans les faits, l’assur-ance vie permanente représente souvent lechoix le plus avisé pour assurer la sécuritéfinancière de votre famille.

MYTHE NO 11: Je serai plus gag-nant à investir mon argent qu’à acheterquelque assurance vie que ce soit.Cela peut être vrai si vous avez le temps etles connaissances nécessaires — ce qui estrarement le cas. Un plan en apparence gag-nant au départ peut s’écrouler en cas dedécès prématuré, de mauvaises décisionsd’affaires ou de l’instabilité des marchés.L’assurance vie permanente offre desgaranties que les autres investissements nedonnent pas.

MYTHE NO 12: Comme je suis en-core jeune et en bonne santé, mieux vautattendre un peu avant de contracter une as-surance.Au contraire, c’est pendant qu’on est en santéqu’on doit se pencher sur la question de l’as-surance vie. Car en vieillissant, les primes vontaugmenter et votre santé risque fort de baisser.Attendre est donc souvent une erreur quicoûte cher.

MYTHE NO 13: Compte tenu desantécédents médicaux, personne n’ac-ceptera de me donner une assurance vie.Les acheteurs d’assurance vie sont classés endiverses catégories selon à leur état de santé,et vont des candidats « préférentiels » àfaible risque aux « fumeurs » à haut risque.Une maladie grave, telle que le diabète, nevous disqualifiera pas automatiquementpour l’achat d’une assurance vie, bienqu’elle puisse vous placer dans une catégorieplus à risque. La meilleure façon de tirer leschoses au clair, c’est d’en parler à votreagent.

MYTHE NO 14: Je n’ai pas vrai-ment le temps de m’asseoir avec un agentpour discuter de police d’assurance.Cela peut prendre beaucoup moins de tempsque vous ne le pensez. L’agent se présenterachez vous à votre convenance. Grâce à sonexpérience, il pourrait vous recommanderdes possibilités que vous n’auriez jamaissongé à exploiter. Nos membres sontunanimes à dire qu’il s’agissait, pour eux,d’un temps précieux.♦

RUDY STURK est directeur du marketing des assur-ances des Chevaliers de Colomb.

PHOTO: Bryce Vickm

ark

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UNE ÉCOLEQuand le budget de l’écoleSt. Anthony est devenu dé-ficitaire à cause de la criseactuelle, le conseil San Anto-nio (Floride) 1768, le conseilFather Robert Rittmeyer10671, de Zephyrhills, etl’assemblée Deacon RobertK. Boynton de Panama Cityont fait don de 1600$ àl’école pour combler le déficit.

UN NOUVEAU TAPISLe conseil St. Anne deBeaupre 3157, de GrantsPass, Oregon, a fait don de2000$ pour aider à rem-placer la moquette de la salleparoissiale.

POUR NOURRIR LES AÎNÉS

Le conseil East Lansing(Michigan) 7816 a lancé unecollecte d’aliments qui a rap-porté 193 kg d’aliments nonpérissables. La semaine suiv-ante, les frères chevaliers et lesparoissiens ont distribué cesaliments à des aînés démunisdans la communauté.

AU SECOURS

Des membres du conseil St.Peter 7070, d’Edmonton, Al-berta, nivellent le sol et legazon à la maison des Ursu-lines de Millwoods. À la de-mande d’une des sœurs, lesfrères chevaliers ont rafraîchila pelouse de la résidence enenlevant le gazon en place etle sol végétal pour les rem-placer et niveler avec desmatériaux neufs.

laboration avec le conseilPerth 3531 a fait don de5000$ à l’équipe nationaled’évangélisation (NET). Lemontant a été remis lorsd’une soirée sociale pour lesfrères chevaliers et les épouses,et les représentants de NET.

PARTAGE DANS LA FOI

Le conseil Blessed John XXlll14341, de l’Université du Ten-nessee à Knoxville, a organiséun repas «partage et religion»au profit de Second HarvestFood Bank (une banque ali-mentaire). Le conseil a invitétous les ministères religieux del’école et toutes les confessions— Catholique, Méthodiste,Épiscopalienne, Juive, etl’Église unie du Christ — àpréparer chacune un plat deleur choix pour le souper.

REMISE À NEUF D’UNPRESBYTÈRE

Les membres du conseilWestbrook (Maine) 2219 ontcontribué à la remise à neufd’un vieux presbytère de lacommunauté. Les Chevaliersde Colomb ont fait don de lasomme de 15 000$ pour des

matériaux, et ils se sont portésvolontaires pour débâtir l’in-térieur et le refaire à neuf.

SOCLELes membres du conseil MgrJames Corbett Warren 5073,de Burlington, Ontario, ontconstruit un socle en chênesolide taillé à la main poursoutenir une statue de NotreDame dans le foyer de l’écoleSte. Marie.

UN MARCHÉ AUX PUCES

Le conseil St. Lazare de Bel-lechasse 11614, de St. Lazare,Québec, a tenu une vente auxenchères et un marché auxpuces au profit de la paroisse.Ce projet a rapporté plus de7400$.

RAMPE POUR FAUTEUIL ROULANT

À l’église paroissiale St. Maryof the Isle, de Long Beach, lesmembres du conseil PapaJuan Pablo 14259, de LongBeach/Nassau, New York,ont construit une rampe pourfauteuil roulant.

APPUI À

ACHAT D’UNE STATUELe conseil Shippagan 3514(Nouveau-Brunswick) a faitdon de plus de 6000$ à saparoisse pour lui permettred’acheter une statue du Christ.

DON À LA CROIX ROUGE

Le conseil Mary, Star of theSea 511, de Hampton, Vir-ginie, a fait don de 1200$ auchapitre Hampton Roads dela Croix Rouge américaine.

DANSE EN PIEDS DE BAS

Les membres et les familles duconseil St. Stephen 14084, deRiverview, Floride ont organ-isé un «sock hop» («danse enchaussettes» inspirée des an-nées 50) à l’hôtel Best West-ern de Brandon. Ce projetcomprenait de la musique, dela danse et une vente auxenchères par écrit. Il a rap-porté 1000$ pour appuyer lesVeterans Affairs VoluntaryServices (Services bénévolesdes affaires des vétérans).

NET EST GAGNANTLe conseil Rideau 2444, deSmiths Falls, Ontario, en col-

Les membres du conseilBellingham (Washington) 829accrochent un nouveau cruci-fix de fabrication artisanale àl’église Assumption. Les C. deC. ont payé l’élaboration ducrucifix qui a été sculpté parun artiste local sous la direc-tion du curé Scott Connolly.

Dennis Olaguer (chemise rouge), du Conseil Nuestra Señora delPerpetuo Socorro 6387, de Sampaloc, Luzon, ajuste une pairede lunettes de lecture pour une femme, tandis que des membresdu conseil regardent la procédure. Les frères chevaliers donnent200 paires de lunettes et un assortiment de médicaments à desmembres démunis de la communauté.

CHEVALIERS À L’ŒUVRE

CHEVALIERS L ’ŒUVRE ÇÀ ET LÀ DANS L’ORDREÁ

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CHEVALIERS À L’ŒUVRE

M A I 2 0 1 0 ♦ C O L U M B I A ♦ 27

Mike Moore, du conseilFrances Cabrini 8879, d’ElCajon, Californie, repeint uneborne de stationnement àl’église Our Lady of Grace. Àtous les deux mois les frèreschevaliers entreprennent desprojets d’entretien; ils ont ré-paré des bancs, aménagé leterrain de l’église, repeint leterrain du stationnement, etd’autres projets.

Bernie Korkowski et Jim Otto,du conseil Chesterton 1995,de Brandon, Minnesota, ac-compagné des petits-enfantsde Korkowski, sont dans unjardin communautaire en-tretenu par les Chevaliers deColomb avec l’aide desparoissiens de la région. Leconseil 1995 s’est jumelé auprogramme United Way FoodShelf pour cultiver et récolterdes produits du jardin pour lesfamilles et les personnes dansle besoin.

Pour répondre à l’appel annuel de l’évêque, les membres duconseil Virgin Islands 6197, de St. Thomas, USVI, s’apprêtentà vendre de la soupe à l’école Sts. Peter and Paul. De gaucheà droite : Alrid Lockart, Phillip Marcelin. Claudy Brutus père, etJames Hunt.

les démunis de la région. Lesfrères chevaliers ont récoltédes aliments non périssablestels que du riz, du thon enboîte et des flocons d’avoine,ainsi que des vêtements et descouvertures de lit.

DON DE BIBLESLe conseil Barney Gonyea7109, de Safety Harbor,Floride, a donné des bibles à53 élèves de la troisièmeannée de l’école EspirituSanto. La présentation a eulieu à l’occasion d’une messespéciale pour les élèves et lepersonnel de l’école.

FOURNITURES SCOLAIRES

Le conseil Presentation10479, de Stockton, Cali-fornie, avec l’aide d’amis etdes familles, a collecté neufcaisses de vêtements et defournitures scolaires, et aussila somme de 500$, pour enfaire don au TransitionalLearning Center (TLC) deStockton. Ce centre offre desservices de base aux enfantssans foyer.

SALON DE VOITURESCLASSIQUES

Le conseil Cardinal TerrenceCooke 8495, d’Evans,Géorgie, a organisé un salonde voitures classiques qui arapporté plus de 1300$ aufonds pour les œuvres duconseil.

POUR L’ÉDUCATIONLe conseil Fayetteville (Texas)3168 a organisé une cam-pagne de collecte de fonds quia rapporté 35 000$ pour lesécoles catholiques de la région.

UN RAYON D’ESPOIRLorsqu’un frère chevalier de larégion est décédé dans un ac-cident tragique et que sesdeux enfants furent grave-ment blessés, le conseil FatherJohn G. Seyfried 821, deKings Park, New York, a or-ganisé un souper de spaghettis

DES DÉMUNISLe conseil Maria, Trono de laSabiduria 13582, de l’Uni-versidad Autonoma, dePuebla, Mexique Sud, a or-ganisé une campagne de troismois pour recueillir des ali-ments et des vêtements pour

pour appuyer financièrementles survivants de la famille. Cesouper, et une vente auxenchères organisée par leKings Park Council ofSchools, a rapporté 13 000$ àla famille du défunt frèrechevalier.

NOUVELLE ENSEIGNEPar une diversité de moyens,le conseil Cardinal Cody8070, de Northlake, Illinois,a acheté une nouvelle en-seigne pour placer à l’école St.John Vianney. L’enseigne an-nonce les activités de l’écoleet son site Web ainsi quel’emblème de notre Ordre.

HOMMAGE AUX SERVANTS DE MESSELe conseil Father BrendanHeaslip 11850, de PanamaCity Beach, Floride, a remisun prix d’honneur au mériteà 33 servants de messe de laparoisse St. Bernadette.

MINISTÈRE CARCÉRALLe conseil St. Isaac Jogues11312, de Lincoln, Ne-braska, a donné cinq exem-plaires du Compendium del’Église catholique au PèreThomas MacLean qui en-seigne l’éducation religieuseau centre pénitencier de l’Étatdu Nebraska.

MARQUE DE

RECONNAISSANCEL’assemblée Father AndrewWhite de Ridge, Maryland,rend visite aux anciens com-battants logés à CharlotteHall. Pendant ce temps lesmembres de l’auxiliaireféminin de l’assemblée dis-tribuent plus de 80 couver-tures de lit artisanales auxpatients.

DÉGUSTATION

Henry Hoi Doan et Tri Kim Do,du conseil Vietnamese Mar-tyrs 14445, de Santa Ana,Californie, peignent les grillesdu centre catholique viet-namien. Les C. de C. ontfourni les matériaux et lamain-d’œuvre pour ce projetqui a été lancé à la demandedu directeur du centre, lePère Nguyen Uy Sy.

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CHEVALIERS À L’ŒUVRE

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d’inauguration à l’église St.Peter et au renouvellement del’inauguration du monumentà l’église St. Raphael.

SOUPERS DE SPAGHETTIS

Le conseil Our Lady of Vic-tory 5613, de Tallmadge,Ohio, a organisé un souper despaghettis et d’une tombolapour le fonds de constructionet d’entretien de la paroisse.Le projet a rapporté 500$. Leconseil Father Theodore P.Sullivan 11217, de Shoreline,Washington, a tenu unsouper de spaghettis et unetombola pour contribuer àl’achat d’un grand orgue pourla paroisse St. Mark.

UNE DÉCENNIE DE SERVICE

Le conseil Blessed Sacrament11529, d’Amerstview, On-tario, fait du service bénévoleà Briargate Retirement LivingCentre depuis 10 ans. En1999, les frères chevaliers RobBeninger, Ron Ethridge etBev Gauthier ont commencéle «Petit déjeuner Briargate».À tous les deux mercredis, ilspréparent et servent leshommes-résidents qui viventparmi la population fémininequi prédomine au centre. Il ya dix ans que ces frères cheva-liers font ce bénévolat.

PLANTATION Le conseil Jesus, Lord of Di-vine Mercy 12757, de Ho-bart Subdivision, Luzon, aplanté 50 arbres dans unnouveau parc voisin del’Olympus Subdivision.

PIÈCE COMMÉMORATIVE

L’assemblée St. Sylvester, deNavarre, Floride, a dessiné etacheté une «pièce commé-morative» qu’elle remet auxmembres des forces arméesen service ou à la retraite. Lapièce est frappée, d’un côté àl’emblème du QuatrièmeDegré de l’Ordre et de l’autre

avec la phrase «Merci de votreservice à notre pays».

UN VITRAILLe conseil St. Charles Garnier9845, de Kelona, Colombie-Britannique, a réuni 6000$pour faire installer un vitrailreprésentant notre fondateurle vénérable Michael Mc-Givney à l’église St. Charles.Le vitrail a été conçu d’aprèsune mosaïque créée par le Jé-suite Marko Rupnik, et il estsitué à la chapelle SainteFamille du conseil suprême.

DONS DE BICYCLETTES

Le conseil Fredericksburg(Virginie) 4034, de concertavec l’unité Lt. Cpl. CalebPowers Young Marines, et lepersonnel de ATA Tire Cen-ter, a assemblé 100 bicyclettespour donner à des enfantspauvres de la région.

Une garde d’honneur de l’assemblée Father Robert E.Kekeisen, de Monument, Colorado, observe la bénédictiond’une nouvelle fontaine à l’entrée de l’église St. Gabriel par lePère Robert Manning. Les conseils Ss. Gabriel et John Vianneyde Colorado Springs ont fait construire la fontaine à la mémoiredu frère chevalier Bob Hunter, un diacre qui a servi la paroissejusqu’à sa mort en 2007.

DE BIÈRELe conseil Grand Traverse1213, de Traverse City,Michigan, a organisé unesoirée de dégustation debière. Ce projet avait pourbut de recevoir des dons pourune banque alimentaire de larégion. Les C. de C. ont attiréplusieurs micros brasseries du

Michigan à venir offrir leursproduits, et le projet a rap-porté près de 8000$ en es-pèces et en dons alimentaires.

DES CHOSES DE CHEZ NOUS

Depuis déjà deux ans, le con-seil St. Edwards 6546, deRichmond, Virginie, envoiedes colis de réconfort auxmembres des forces arméesen Iraq et en Afghanistan. Deconcert avec un marchand delivres usagés, le conseil envoiedes livres, des DVD, des re-vues, des aliments et autresarticles de réconfort aux sol-dats en poste outre-mer. À cejour, le conseil a payé les fraisd’expédition pour plus de2500 livres, 1000 DVD, etdavantage.

HOMMAGE AUX AN-CIENS COMBATTANTSLe conseil Good Shepherd ofthe Hills 13623, de Celes-tine, Indiana, a réuni desfonds pour lever un monu-ment commémoratif à l’égliseSt. Peter Celestine, et le con-seil a aussi défrayé les fraisd’éclairage du monumentcommémoratif des ancienscombattants de l’église St.Raphael. Plusieurs groupeslocaux d’anciens combattantsont participé à la cérémonie

Thomas Tebo (à droite) duconseil Miami 1726, observele Père Liam T. Quinn qui bénides chapelets avant de lesdistribuer aux pauvres. Tebo aentrepris, avec son conseil, lamission de distribuer deschapelets aux sans-abri deMiami et des environs.Jusqu’à ce jour, les Chevaliersde Colomb ont donné plus de100 de ces chapelets. LePère Quinn, curé de laparoisse St. Sebastian, deFort Lauderdale, est membredu conseil 1726.

Durant un programme com-munautaire d’une chaîne-de-vie, Bill Wehnert, du conseilMgr Stanley B. Witkowiak697, de Sturtevant, Wiscon-sin, et son fils Matthew âgé decinq ans, affichent des en-seignes Pro-vie des Cheva-liers de Colomb. LesChevaliers de Colomb et leursfamilles se sont joints auxCatholiques de la région deSturtevant pour prier afin quecesse l’avortement.

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CHEVALIERS À L’ŒUVRE

M A I 2 0 1 0 ♦ C O L U M B I A ♦ 29

Les élèves de l’école élémentaire de Vinh-Luong au Vietnamétudient sous la direction de plusieurs sœurs religieuses. Leconseil St. Francis Xavier 10500, de Vancouver, Colombie-Bri-tannique, a réuni 25 000$ pour aider à réparer les salles declasses et le couvent de Vinh-Luong qui ont été endommagésdans une inondation.

tients pendant trois heures.Ces derniers ont bien ac-cueilli ce cadeau qui leurgardera les pieds au chauddurant la saison froide.

UN FRÈRE CHEVALIEREN OUGANDA

Le conseil St. John the Evan-gelist 12983, de Vancouver,Washington, a fait don de30 000$ au Père Achilles S.Kiwanuka, un membre duconseil qui administre un sémi-naire à Mubende, Ouganda.L’argent servira à défrayer lescoûts des améliorations à ceséminaire que les Chevaliers deColomb ont adopté depuisplusieurs années.

Le Père Kiwanuka s’estjoint au conseil pendant qu’ilfaisait des études à l’univer-sité de Portland. Il vient àVancouver à tous les mois dedécembre pour dire la messeet réunir des fonds pour sonséminaire. Les frais pournécessaire à l’amélioration età la réparation de l’infra-structure de l’école, et pouraméliorer les résultats sco-laires se situent à environ400 000$.

VISITE PASTORALEL’assemblée Mgr Joseph A.Murray, de Fairfield Bay,Arkansas, a fourni une garded’honneur pour la visite à laparoisse St. Francis of Assiside Monseigneur l’évêque Au-gustine T. Ukwoma, d’Orlu,Nigeria. Monseigneur Uk-woma, un membre du con-seil Henry T. Gage 2550, deLos Nageles, a rencontré cinqprêtres du diocèse d’Orlu quiservent dans le diocèse deLittle Rock. Il a aussi rencon-tré d’autres prêtres du Nige-

ria qui serventdans le mêmeétat et au Mis-souri et dansl’Oklahoma.

En sus de la garded’honneur, l’assemblée et sonauxiliaire féminin ont nourriet ont donné le gîte à l’évêqueet ses invités.

LES CATHOLIQUES AUPAKISTAN

Depuis 2003, le conseil LacLa Biche (Alberta) 4833 or-ganise une campagne an-

nuelle de finance-ment intitulé «Un

puits missionnaire» pour lebénéfice de la préfecture apos-tolique de Quetta, Pakistan,qui tente d’y établir undiocèse catholique. Au coursdes ans, les Chevaliers deColomb ont réuni plus de45 000$ — près de 7500$par année — pour ce projet.

Vers la fin de l’année2009, le conseil a reçu unedemande de son ancienaumônier, le Père AloysiusRoy, pour deux calices pource diocèse envoie dedéveloppement. Les Cheva-liers de Colomb ont autoriséle don de deux calices quifurent expédiés en mêmetemps que le don annuel dupuits missionnaire.

DON DE CHAUSSETTES

Le conseil St. Frances Cabrini9679, de Yucaipas, Cali-fornie, s’est rendu à Ense-nada, Mexique, pour livrer600 paires de chaussettestube blanches aux patientsd’un centre de réadaptationdes toxicomanes qui offre desservices 150 hommes, cer-tains qui sont âgés de seule-ment 14 ans. Les frèreschevaliers ont visité les pa-

Quetta, Pakistan •

Orlu, Nigeria •

Mubende, Ouganda •

• Ensenada, Mexique

• Vinh-Luong, Vietnam

AU SERVICE DE UN, AU SERVICE DE TOUS

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30 ♦ C O L U M B I A ♦ M A I 2 0 1 0

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VALUATION EXHIBIT OFTHE KNIGHTS OF COLUMBUS

In compliance with the requirements of the laws of the various states, we pub-lish below a Valuation Exhibit of the Knights of Columbus as of Dec. 31,2009. The law requires that this publication shall be made of the results ofthe valuation with explanation as filed with the insurance departments.

ASSETS — Actual and Contingent1. Admitted Assets of the General Account Fund, item 26, page 2 of Annual Statement: $15,548,928,424

LIABILITIES — Actual and Contingent2. Old System Reserve — including additional reserve: $ 2,127,6113. New System Reserve — including D.I. and Dis. W.

(net of reins): $ 9,088,997,078 4. Reserve for accident and health certificates: $ 133,623,5235. Total per item 1 and 2, page 3 of Annual Statement: $ 9,224,748,2126. Deduct liens and interest thereon, not included in Admitted Assets,

and not in excess of required reserves on the corresponding individual certificates: None

7. Balance — Item 5 less item 6 above: $ 9,224,748,2128. Liabilities of the General Account Fund, except reserve

(items 3 to 22 incl. page 3 of Annual Statement): $ 4,676,675,8579. Liabilities — Actual and Contingent — sum of

items 7 and 8 above: $13,901,424,06910. Ratio percent of Dec. 31, 2009 — 111.85%

Assets — Actual and Dec. 31, 2008 — 113.02%Contingent (Item 1) Dec. 31, 2007 — 114.28%to liabilities — Actual Dec. 31, 2006 — 114.89%and Contingent (Item 9) Dec. 31, 2005 — 114.91%

EXPLANATIONThe above valuation indicates that, on a basis of the A.E., A.M. (5), 1941C.S.O., 1958 C.S.O., 1980 C.S.O., 2001 C.S.O., 1937 S.A., 1971 IndividualAnnuity Table, Annuity 2000 Table and 1983 “a” Tables of Mortality with in-terest at 9%, 8.75%, 8%, 7%, 6%, 5%, 4.5%, 4%, 3.75%, 3.5%, 3%, 2.5%,the future assessments of the society, at the net rate now being collected, togetherwith the now invested assets of the General Account Fund are sufficient to meetall certificates as they mature by their terms, with a margin of safety of$1,647,504,355 (or 111.85) over the above statutory standards. STATE OF: Connecticut COUNTY OF: New Haven The officers of this reporting entity, being duly sworn, each depose andsay that they are the described officers of the said reporting entity, and that onthe reporting period stated above, all of the herein described assets were theabsolute property of the said reporting entity, free and clear from any liens orclaims thereon, except as herein stated, and that this statement, together withrelated exhibits, schedules and explanations therein contained, annexed or re-ferred to, is a full and true statement of all the assets and liabilities and of thecondition and affairs of the said reporting entity as of the reporting periodstated above, and of its income and deductions therefrom for the period ended,and have been completed in accordance with the NAIC annual statement in-structions and accounting practices and procedure manual except to the extentthat: (1) state law may differ; or, (2) that state rules or regulations require dif-ferences in reporting not related to accounting practices and procedures, ac-cording to the best of their information, knowledge and belief, respectively.Furthermore, the scope of this attesta-tion by the described officers also in-cludes the related corresponding electronic filing with the NAIC, when re-quired, that is an exact copy (except for formatting differences due to electronicfiling) of the enclosed statement. The electronic filing may be requested by var-ious regulators in lieu of or in addition to the enclosed statement. Subscribed and sworn to before me this 12th day of February 2010. MAUREEN F. VETS Notary Public

CARL A. ANDERSON, President DONALD R. KEHOE, Secretary EMILIO B. MOURE, Treasurer

SEAL

OFFICIAL MAY 1, 2010: To owners of Knights of Columbus insurance policies and persons responsible

for payment of premiums on such policies: Notice is hereby given that in accordancewith the provisions of Section 84 of the Laws of the Order, payment of insurancepremiums due on a monthly basis to the Knights of Columbus by check madepayable to Knights of Columbus and mailed to same at PO Box 1492, NEWHAVEN, CT 06506-1492, before the expiration of the grace period set forth inthe policy. In Canada: Knights of Columbus, CASE POSTALE 935, Stationd’Armes, Montréal, PQ H2Y 3J4

ALL MANUSCRIPTS, PHOTOS, ARTWORK, EDITORIAL MATTER,AND ADVERTISING INQUIRIES SHOULD BE MAILED TO: COLUM-BIA, PO BOX 1670, NEW HAVEN, CT 06507-0901. REJECTED MATE-RIAL WILL BE RETURNED IF ACCOMPANIED BY A SELF-ADDRESSEDENVELOPE AND RETURN POSTAGE. PURCHASED MATERIAL WILLNOT BE RETURNED.

COLUMBIA (ISSN 0010-1869) IS PUBLISHED MONTHLY BY THEKNIGHTS OF COLUMBUS, 1 COLUMBUS PLAZA, NEW HAVEN, CT06510-3326. PHONE: 203-752-4000, www.kofc.org. PRODUCED IN USA.COPYRIGHT © 2010 BY KNIGHTS OF COLUMBUS. ALL RIGHTS RE-SERVED. REPRODUCTION IN WHOLE OR IN PART WITHOUT PER-MISSION IS PROHIBITED.

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PHILIPPINE S —FOR PHILIPPINES SECOND-CLASS MAIL AT THEMANILA CENTRAL POST OFFICE. SEND RETURN COPIES TO KCFAPI,FRATERNAL SERVICES DEPARTMENT, PO BOX 1511, MANILA.

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OPINIONS BY WRITERS ARE THEIR OWN AND DO NOT NECES-SARILY REPRESENT THE VIEWS OF THE KNIGHTS OF COLUMBUS.

SS.

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CULTURE DE LA VIE

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POUR EN SAVOIR PLUS SUR LES INITIATIVES ET LES RESSOURCES PRO-VIE DES CHEVALIERS DE COLOMB, ALLER SUR WWW.KOFC.ORG/PROLIFE

NOTE DE LA RÉDACTION : L'édition canadienne de la Marche pour la vie sedéroulera à Ottawa le jeudi 13 mai. Les participants vont se rassembler surla colline du Parlement avant de défiler dans les rues du centre-ville, afind'exprimer leur opposition à la légalisation de l'avortement.

En 2003, mon épouse et moi étions tous deux aux études à l’U-niversité. Nous attendions également avec grande joie la venuede notre premier enfant, une fille, dont la naissance était prévuepour le printemps 2004. En des termes qui laissaient peu deplace à une interprétation différente, la directrice de maîtrise demon épouse lui a cependant fait savoir qu’elle aurait rapidementun choix à faire dans sa vie : le bébé oules études et l’avancement profession-nel qui en découle. À lui seul, cetépisode évoque bien l’état des chosesau Québec et au Canada. C’est dire àquel point la famille et la culture de lavie sont mises à mal chez nous.Inutile de préciser que nous nous

inscrivons en faux par rapport à cecourant de pensée. Le 18 janvierdernier, nous avons donc pris la route— accompagnés de nos deux enfants,notre seconde fille étant née en octo-bre dernier — pour nous rendre à lamarche pour la vie qui devait sedérouler à Washington DC quelquesjours plus tard. En famille, il nous a été permis de participer àdifférentes activités entourant cette manifestation qui en était àsa 37e édition cette année.Parmi les constats qui ont découlé de notre expérience, j’en

retire trois principaux. Premièrement, pour beaucoup de Québécois, les Américains

vivent dans un environnement sociopolitique où il semble facilede s’afficher en faveur de la culture de la vie. Il serait pourtantfaux de prétendre que la mouvance pro-vie est apparue par en-chantement — ou sans trop d’efforts — au pays de l’OncleSam. Durant notre visite des différents kiosques qui étaientprésentés en marge de la marche pour la vie à l’hôtel où nouslogions, j’ai eu le plaisir de m’entretenir avec un dynamique ac-tiviste du Kansas, Mark Gietzen. Passionné de la cause, cedernier m’expliquait que rien n’a été facile pour les tenants dela vie dans la construction de leur mouvement depuis 1973.D’abord marginaux, Gietzen et ses collègues ont fait preuve dedétermination et de vaillance. Et cela a porté fruit. Depuis 1995,la maison de sondages Gallup interroge les Américains sur laquestion de l’avortement. En 2009, ceux-ci manifestaient, pour

la première fois, un net penchant pro-vie. Ce résultat n’est pasle fruit du hasard, mais du travail réalisé depuis bientôt quatredécennies.Deuxièmement, nous avons été impressionnés par la messe

qui était célébrée dans l’enceinte du Verizon Center pour les je-unes. L’assistance était comparable à celle d’un match de hockeyet nous avions carrément l’impression de nous retrouver auxJournées mondiales de la jeunesse (JMJ). Radieux et fervents,ces garçons et filles ne donnaient aucunement l’impressiond’être là par obligation. Ces jeunes ne sont aucunement effrayéspar le discours catholique sur la fidélité ou l’abstinence. Ils com-

prennent pleinement cette vérité fon-damentale qui consiste à reconnaîtreque le fœtus n’est pas qu’un amas decellules, mais une vie humaine à partentière. Troisièmement, la marche nous a

non seulement permis de croiser unnombre faramineux de catholiques etde Frères chevaliers originaires desquatre coins des États-Unis, mais aussides gens venus de France, d’Italie, etdu Brésil. Dit autrement, la culture dela vie n’est pas l’apanage exclusif desfidèles de l’Église de Rome. Il en dé-coule qu’il est primordial de coalisertous les hommes et toutes les femmes

de bonne volonté dans cette lutte qui doit être menée contre laculture de la mort qui est bien ambiante, pour ne pas dire tropsouvent dominante, dans nos sociétés occidentales.Durant notre présence à Washington, nous n’étions pas des

Québécois en terre étrangère, mais plutôt deux individusdésireux de porter haut et fort la bannière de l’enfant à naître.La culture de la vie n’est pas un concept américain, canadien oud’une autre nationalité, pas plus qu’elle n’est la chasse gardée descatholiques ou des gens plus âgés. Elle repose sur la ferme volontéde défendre cette vie qui débute à la conception et qui se termineà la mort naturelle. En ce sens, elle nous concerne tous.Espérons maintenant que tous les Frères Chevaliers du

Canada, et du Québec, mettront l’épaule à la roue au mois demai prochain pour faire des manifestations pour la vie qui sedérouleront chez nous un vif succès. La vie n’a pas de prix. C’estpourquoi il faut s’investir sans compter pour la promouvoir etla défendre.♦

MARC NADEAU, grand chevalier du Conseil 9825 (Sherbrooke, Québec),travaille dans le domaine des communications et des affaires publiques.

En marche vers la culture pro-vieCe que j'ai retiré comme Canadien de la Marche pour la vie en sol américain

par Marc Nadeau

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APPLICATION DE NOS DEGRÉS

32 ♦ C O L U M B I A ♦ M A I 2 0 1 0

LES MEMBRES du conseil FatherCrisotomo 6000, de Cabantuan City,Luzon, jasent avec Delia Santos. Leconseil vient de lui donner une canne.Santos, dont les articulations souffrentdepuis longtemps sait gré aux Cheva-liers de Colomb pour ce petit mais trèsapprécié cadeau.• Le conseil Father Douglas J. Novaha1229, de Flagstaff, Arizona, remet ledernier versement d’un engagement de200 000$ dont on a fait don pour laconstruction d’une nouvelle école etd’une église à la paroisse San Franciscode Assisi. En reconnaissant de ce don,le complexe de cette église inaugureraune salle «Chevaliers de Colomb».

Charité

Unité

TOM BIALASKI et Rich Duke, duconseil St. Agnes 13847, de Middle-ton, Massachussetts, effectuent laremise à neuf de la rampe d’accès pourfauteuils roulants de la paroisse. LesChevaliers se sont portés volontairespour reteindre et remettre à neuf larampe, et ils ont donné tous lesmatériaux nécessaires à ce projet.• Le conseil Chateauguay (Québec)4197 a effectué la remise à neuf d’unecroix récupérée d’un incendie qui adétruit l’église Christ the King. Lacroix, donnée par le Père GaëtanDaoust, est maintenant installée dansla salle du conseil.

Patriotisme

L’EX-DÉPUTÉ d’état Wally N. Streit,de l’Alberta, remet au Père Jim Brownde la base militaire canadienne d’Ed-monton plusieurs exemplaires dubouquin «Armour of Faith/Armure deFoi», une publication catholique des-tinée au personnel militaire du Canadaet commanditée par les Chevaliers deColomb. Lorsque Streit et Joe Smith,du conseil Edmonton 1184, ont ap-pris que les forces armées du Canadan’avaient pas assez de médailles re-ligieuses pour en donner à tous les sol-dats, ils ont réuni 4500$ des conseilsde la région pour acheter 8000 mé-dailles de St. Christophe et de SaintMichel. Elles furent livrées en mêmetemps que les exemplaires du bouquin«Armour of Faith/Armure de Foi».

Fraternité

DES MEMBRES du conseil FatherF.J. Pumphrey 11577 à Springdale,Terre-Neuve, avec le député d’étatMax A. Snow (à gauche) et le pèreRichard Salas (deuxième à partir de ladroite) à la cérémonie de dévoilementd’une statue de l’abbé Michael J. Mc-Givney au cimetière Sacred Heart. Leschevaliers ont mis 10 ans à réunir les10 000$ nécessaires pour la statue enbronze du fondateur de l’Ordre. On ainauguré la statue en souvenir desmembres décédés du conseil.• Le conseil Peter T. Villano Sr. 9576à Pickens, Caroline du Sud, ont faitmettre un mat de drapeau en souvenirdes membres décédés du conseil.

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ENVOYEZ-NOUS LES PHOTOS DE VOTRE CONSEIL POUR LA RUBRIQUE «CHEVALIERS À L’ŒUVRE». LES PHOTOS PEUVENT ÊTREENVOYÉES PAR COURRIEL À [email protected] OU BIEN À COLUMBIA, 1 COLUMBUS PLAZA, NEW HAVEN, CT 06510-3326.

Un professeur avec ses élèves à une école àMeherpur, Bangaldesh, construite grâceaux fonds du conseil Father EugeneO’Leary 6595 à St. John, Nouveau-Brunswick. Par le biais de CHALICE,l’organisme catholique canadien pour ledéveloppement et la coopération, ce conseila fait don de 10 000$ de ses jeux de bingo.

Construire un monde meilleur un conseil à la fois.

Chaque jour, les Chevaliers à travers le mondeont la possibilité de faire une différence, quece soit à travers le service à la communauté, lacollecte de fonds ou la prière. Nous célébronschaque et tout Chevalier pour sa force, sacompassion, et son dévouement à vouloir con-struire un monde meilleur.

CHEVALIERS DE COLOMB

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VEUILLEZ FAIRE VOTRE TOUT POSSIBLE POUR ENCOURAGER LES VOCATIONS À LA PRÊTRISE ET À LA VIE RELIGIEUSE. VOS PRIÈRES ET VOTRE SOUTIEN COMPTENT POUR BEAUCOUP.

GARDER LA FOI VIVANTE

« DETOUT CŒUR, JEREMERCIETOUTES LES

PERSONNES QUI OFFRENTLEUR SOUTIEN AUXSÉMINARISTES. »

Au moment où je suis devenu Chevalier deColomb, j’entreprenais de faire ma demande d’entréeau séminaire. J’ai été chancelier de notre nouveauconseil durant ma première année et j’ai en été élu ledeuxième grand chevalier. Il était entendu que lesautres officiers prendraient volontiers la relève, si ja-mais je commençais mes études au séminaire.J’ai apprécié chaque minute de mon travail avec

les Chevaliers et les heures innombrables que notrefraternité passait au service de l’Église, des frères etde notre communauté, ont servi de précieux fonde-ment à mon appel au ministère. Si Dieu le veut, j’e-spère un jour travailler avec les Chevaliers de Colombcomme prêtre. Les Chevaliers en Iowa m’ont encouragé énormé-

ment alors que je me souciais du calendrier de Dieu,mais finalement j’ai été accepté au séminaire. Depuisle début de mes études, les Chevaliers continuent deme soutenir de leurs prières, leurs lettres et leur aidefinancière, ce dont je leur suis très reconnaissant. Detout cœur, je remercie mon conseil, ainsi que tous etcelles qui me servent de soutien à moi et à mes con-frères-séminaristes dans leur cheminement vers laprêtrise.

ADAM WESTPHAL

Diocèse de Des Moines, Iowa