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06 20 19 18 17 16 15 14 13 12 11 10 09 08 07 01 02 03 05 04 de son père, ainsi que ceux de Román Navarro et Isidoro Brocos. C’est à La Corogne qu’il commença à approfondir sa pratique dans des thèmes comme les colombes, les taureaux ou les faunes, qui furent des îcones dans sa postérieure et triomphale carrière. Ce fut aussi dans cette ville où l’artiste qui signait alors “P.Ruiz” réalisa celles qui sont considérées comme ses premières oeuvres majeures, La Fille aux pieds nus ou le portrait de celui qui fut son premier mécène, Ramón Pérez Costales; des oeuvres qu’il transporta de studio en studio et conserva jusqu’à sa mort. La Corogne fut d’ailleurs le lieu où il réalisa ses deux premières expositions, qui eurent lieu dans une rue du centre: la rue Real en 1895. La première de ces expositions reçut une critique dans le Journal La Voz de Galicia qui concluait de manière prémonitoire: “ Continuez ainsi et ne doutez pas que viendront des jours de gloire et un brillant avenir” . Il en fut ainsi. De La Corogne il emmena avec lui un certain nombre d’oeuvres majeures, un héritage académique et le poids d’un deuil. Cinq étaient arrivés à la ville et en avril 1895 quatre seulement en sont partis: sa soeur Conchita mourut de diphtérie au mois de janvier de la même année. En 1949 quand naquit la première fille de Picasso, il l’appela Conchita. Picasso et La Corogne : la naissance d’un peintre/ Guide du Picasso Corognais/ La période corognaise est la moins connue de Picasso, et ceci malgré la grande importance que lui donnait l’artiste malaguène, qui parfois même arriva à la considérer au dessus de ses célèbres étapes bleue ou rose, comme le signale John Richardson, l’un de ses meilleurs biographes. Durant cette étape à La Corogne, il réalisa plus de 200 oeuvres, qui sont conservées dans les plus importants musées picassiens du monde ( Paris, Barcelone et Malaga) ou dans des collections privées, comme c’est le cas pour Portrait de Modesto Castilla qui en 2012 fut vendu aux enchères pour 2,6 millions d’euros, étant l’oeuvre la plus chère jamais vendue peinte par un enfant de l’âge de 13 ans. Tout commença en octobre 1891, lorsque Pablo Ruiz Picasso, âgé de 9ans, ses soeurs Conchita et Lola, ainsi que sa mère Maria changèrent leur Malaga natal pour la Galice. Le chef de famille, José Ruiz Blasco, ayant trouvé une place de professeur à l’école des Beaux Arts de La Corogne. Cet enfant andalou alla pendant 3 cursus scolaires à l’institut local ainsi qu’à l’école précédemment citée, où il initia ses études artistiques et reçut principalement les enseignements Maison Picasso/ 14 rue Payo Gómez Les Ruiz Picasso vécurent pendant leurs cinq années en Galice au deuxième étage du numéro 14 de la rue Payo Gómez. C’est une maison corognaise d’architecture typique, présentant des galeries en bois, et dont la structure originale a été maintenue. La mairie de La Corogne a recréé cet espace dans le style du XIX ème siècle, domicile où l’on peut voir des reproductions d’oeuvres de Picasso et de son père, ainsi qu’une gravure de Pablo, contemporaine au Guernica. Au rez-de-chaussée de cet immeuble, a été aménagée une zone de réception qui inclut un magasin de merchandising, un écran tactile muni d’abondantes informations sur l’étape corognaise de Picasso et deux photographies de l’époque. Institut Eusebio da Guarda/ Place de Pontevedra Eusebio da Guarda, devenu un collège depuis, est l’établissement dans lequel Picasso étudia l’enseignement secondaire, avec de mauvaises notes, ainsi que les Beaux Arts, cette fois-ci avec d’excellentes qualifications. Au premier étage, l’enfant reçut des cours d’artistes comme ceux de son père, et de Román Navarro, Isidoro Brocos ou Amorós y Botella. Place de Pontevedra/ Le sol de la place ne contenait alors que du sable et des pierres, Picasso y jouait aux taureaux et toreros avec des amis comme Antonio Pardo Reguera, Constantino Sardina ou Jesus Salgado. Il y avait sur la même place une fontaine où la servante des Ruiz Picasso venait chercher de l’eau pour un usage domestique. Plages de Riazor et Orzán/ Selon l’un de ses principaux biographes, John Richardson, Picasso découvrit pour la première fois la nudité féminine sur la plage de Riazor. Cela se produisit alors qu’il jouait près des cabanes qu’il y avait à l’époque sur la plage, où l’on trouvait aussi des barques, que Pablo dessina. Il réalisa une huile sur table de bois de l’Orzán. Chapelle de San Andrés/ 32, rue San Andrés La Chapelle reconstruite de San Andrés, d’un style néo-roman, fut ouverte au public en mai 1890. Depuis cette date elle contient dans son espace sept sculptures de Brocos, l’un des professeurs de Pablo de l’école des Beaux Arts. C’est seulement à quelques mètres de la chapelle que se trouve le Cercle des Artisans, où Picasso y reçut des cours de danse. Rue Real/ En février 1895, Picasso réalise sa première exposition au numéro 20 de cette rue, dans ce qui était à l’époque un magasin de meubles. Il reçut alors deux excellentes critiques dans la presse. En mars de la même année, il fit la seconde exposition dans la même rue, certainement au numéro 54: il y exposa L’homme au chapeau, aujourd’hui au musée Picasso de Paris. Jardin de San Carlos/ À La Corogne, Picasso connut l’histoire de Lady Hester Stanhope, maitresse de sir John Moore, mort en 1809 à La Corogne et enterré dans ce même jardin. Cela lui plut tellement qu’il se fit la promesse de visiter l’Angleterre pour faire plus de recherches sur elle; d’ailleurs, la première fois qu’il visita Paris (1900) il pensait que la capitale française n’était qu’une escale pour arriver à Londres. Une fois là, ses plans changèrent. École des Arts et Supérieure de Design Pablo Picasso/ 2 Rue Pelamios C’est ce centre qui a pris le relai de l’ancienne École des Beaux Arts. On peut admirer en se promenant dans ses couloirs plusieurs plâtres, comme celui d’un faune que Picasso dessina pendant les trois cursus scolaires qu’il passa à La Corogne. Des photocopies du dossier académique du malaguène sont exposées dans le hall de l’école. Cimetière de San Amaro/ Rue Orillamar, s/n Conchita, la petite soeur de Pablo, mourut de diphtérie le 10 janvier 1895. Deux jours après, elle fut enterrée dans le cimetière général (aujourd’hui appelé San Amaro), dans la zone du premier département reservée aux enfants. Dans ce terrain sacré gisent les corps de Costales, Brocos, Navarro et Gumersindo Pardo Reguera. Tour d’Hercule/ Picasso faisait de longues promenades depuis sa maison jusqu’à la tour d’Hercule, phare Patrimoine de l’Humanité depuis 2009. Pablo la peint à l’huile. Et de plus il la dessina dans l’un de ses cahiers corognais ainsi que dans l’un de ses petits carnets, en y ajoutant dans ce dernier cas le surnom de “ tour de caramel”. Parc de Santa Margarita/ Picasso peint à l’huile la colline de Santa Margarita, avec un moulin dominant le paysage. Il le fit l’année de son départ, en 1895. De nos jours, l’on trouve dans le parc un moulin rehabilité et similaire à celui représenté par le malaguène. Rue Juan Flórez/ À l’époque de Picasso, elle s’appelait Camino Nuevo. Pablo dessina dans l’un de ses cahiers la maison du marchand de beignets de la rue. Juan Flórez est de nos jours une des principales rues commerçantes de la ville. Place de taureaux/ (disparue) Là ou aujourd’hui se trouve le croisement entre la rue Médico Rodríguez et l’avenue Finisterre, se trouvait autrefois l’ancienne arène de taureaux, d’une capacité de 10.000 spectateurs. Picasso assista à plusieurs corridas et réalisa des dessins sur place. San Roque da Fora/ Bord de mer Dans l’un de ses cahiers corognais, Pablo réalisa un dessin de ce lieu: on y voit une maison de travail agricole. De nos jours, en l’abscence de maisons traditionnelles, un morceau du bord de mer passe encore par San Roque. Maison de Pérez Costales/ (disparue) Le premier mécène de Picasso, le docteur Pérez Costales et sa famille vécurent dans une maison dont la façade avant se trouvait au numéro 12 de la rue Teresa Herrera et l’arrière au numéro 11 de la rue Payo Gómez. Pablo peignit deux des pièces de cette maison. Jardins de Méndez Núñez/ Les Ruiz Picasso allaient souvent se promener dans les jardins de Méndez Núñez. C’est sur le chemin du retour de cet endroit que le père de Picasso observa l’une des peintures de colombes de Pablo et remarqua comment son fils y avait terminé avec précision les pattes. Monsieur José, dont la vue s’était réduite, décida alors de céder à Pablo sa palette et ses pinceaux. Pharmacie de la rue Real/ 92 Rue Real Au numéro 92 se trouvait la pharmacie de Gumersindo Pardo Reguera, qui à part d’être peintre fut l’une des inspirations de Picasso, lequel visitait souvent cet endroit car qu’il était très ami d’Antonio, le fils de Gumersindo. Il existe encore de nos jours une pharmacie à ce même endroit. Théatre Rosalía de Castro/ 37 Rue Riego de Agua Pablo assista, dans cet espace appelé alors Théatre Principal, à des pièces de théatre d’oeuvres d’Echegaray. À l’époque où il vécut à La Corogne, il existait déjà, juste en face du théâtre, la confiserie La Gran Antilla ouverte encore de nos jours. Cirque Corognais/ (disparu) C’est au Cirque Corognais que Pablo accompagna son père à un meeting de Pablo Iglesias et sans doute aussi à des spectacles de cirque. À l’endroit où se trouvait jadis cet espace se dresse aujourd’hui le siège de La Autoridad Portuaria de La Corogne. La Marina/ Avenue de la Marina Quand le journaliste galicien Olano rendit visite à Picasso en France dans les années 60, l’artiste l’interrogea sur La Corogne: “ J’imagine qu’ils ont beaucoup construit . Ont-ils détruit les galeries? Ou ont-ils eu le bon sens de les conserver?”. L’architecture des galeries étaient et sont toujours un trait personnel de la ville. Route Picasso/Principaux lieux/ Payo Gómez, 14, rez-de-chaussée et 2 ème étage 15004 La Corogne Téléphone : +34 981 189 854 Entrée gratuite/ Horaire/ De mardi à samedi/ 10.30 à 14 heures et de 17.30 à 20 heures/ Dimanche et jours fériés/ 10:30 à 14 heures/ Lundi/ fermé/ Route Picasso/Lieux secondaires/ J’imagine qu’ils ont beaucoup construit Ont-ils détruit les galeries? Ou ont-ils eu le bon sens de les conserver? Pablo Picasso Critique de la première exposition de Picasso dans La Voz de Galicia ( 21-2-1895). Critique de la première exposition de Picasso dans le Diario de Galicia ( 22-2-1895). Picasso à l’âge de 15 ans. Musée Picasso. Paris. Picasso, en 1970, expliquant comment se décortiquent les pousse-pieds. Archive graphique Antonio D. Olano. Magasin de la maison Picasso. Photographie: Nacho Romero. L’institut Eusebio da Guarda, vers la fin du XIX ème siècle. ARG. La place de l’institut, début du XX ème. AMC. “Orzán” de Picasso. La Corogne, 1895. “San Andrés” de Brocos, professeur de Picasso. Il y a encore dans la rue Real des immeubles de l’époque à laquelle Picasso y vivait. Le Jardin de San Carlos dans l’actualité. Façade de l’école des Arts Pablo Picasso. Zone reservée aux enfants de San Amaro où fut enterrée Conchita. “Torre de Hércules” de Picasso. La Corogne, 1895. “Monte de Santa Margarita” de Picasso. La Corogne, 1895. “Façade principale d’une maison des faubourgs” de Picasso. La Corogne, 1894. Dessiné dans le Camino Nuevo. “Corrida” de Picasso. La Corogne, 1894. “Alquería” de Picasso. La Corogne, 1894. Dessiné dans le quartier de San Roque. Deux salles de la maison de Pérez Costales, de Picasso. La Corogne, 1895. Les jardins de Méndez Núñez au début du XX ème siècle. La pharmacie de Pardo Reguera, au début du XX ème siècle. Théatre Rosalía, ancien Théatre Principal. Le Cirque Corognais, ca.1895. Archive Graphique J.L. Cabo. L’avenue de la Marina dans l’actualité. En collaboration avec/ #corunarocks www.turismocoruna.com

Picasso et La Corogne - turismocoruna.com · La période corognaise est la moins connue de Picasso, et ceci malgré la grande importance que lui donnait l’artiste malaguène,

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de son père, ainsi que ceux de Román Navarro et Isidoro Brocos.

C’est à La Corogne qu’il commença à approfondir sa pratique dans des thèmes comme les colombes, les taureaux ou les faunes, qui furent des îcones dans sa postérieure et triomphale carrière. Ce fut aussi dans cette ville où l’artiste qui signait alors “P.Ruiz” réalisa celles qui sont considérées comme ses premières oeuvres majeures, La Fille aux pieds nus ou le portrait de celui qui fut son premier mécène, Ramón Pérez Costales; des oeuvres qu’il transporta de studio en studio et conserva jusqu’à sa mort. La Corogne fut d’ailleurs le lieu où il réalisa ses deux premières expositions, qui eurent lieu dans une rue du centre: la rue Real en 1895. La première de ces expositions reçut une critique dans le Journal La Voz de Galicia qui concluait de manière prémonitoire: “ Continuez ainsi et ne doutez pas que viendront des jours de gloire et un brillant avenir” . Il en fut ainsi.

De La Corogne il emmena avec lui un certain nombre d’oeuvres majeures, un héritage académique et le poids d’un deuil. Cinq étaient arrivés à la ville et en avril 1895 quatre seulement en sont partis: sa soeur Conchita mourut de diphtérie au mois de janvier de la même année. En 1949 quand naquit la première fi lle de Picasso, il l’appela Conchita.

Picasso et La Corogne : la naissance d’un peintre/

Guide du Picasso Corognais/

La période corognaise est la moins connue de Picasso, et ceci malgré la grande importance que lui donnait l’artiste malaguène, qui parfois même arriva à la considérer au dessus de ses célèbres étapes bleue ou rose, comme le signale John Richardson, l’un de ses meilleurs biographes.

Durant cette étape à La Corogne, il réalisa plus de 200 oeuvres, qui sont conservées dans les plus importants musées picassiens du monde ( Paris, Barcelone et Malaga) ou dans des collections privées, comme c’est le cas pour Portrait de Modesto Castilla qui en 2012 fut vendu aux enchères pour 2,6 millions d’euros, étant l’oeuvre la plus chère jamais vendue peinte par un enfant de l’âge de 13 ans.

Tout commença en octobre 1891, lorsque Pablo Ruiz Picasso, âgé de 9ans, ses soeurs Conchita et Lola, ainsi que sa mère Maria changèrent leur Malaga natal pour la Galice. Le chef de famille, José Ruiz Blasco, ayant trouvé une place de professeur à l’école des Beaux Arts de La Corogne. Cet enfant andalou alla pendant 3 cursus scolaires à l’institut local ainsi qu’à l’école précédemment citée, où il initia ses études artistiques et reçut principalement les enseignements

Maison Picasso/14 rue Payo Gómez

Les Ruiz Picasso vécurent pendant leurs cinq années en Galice au deuxième étage du numéro 14 de la rue Payo Gómez. C’est une maison corognaise d’architecture typique, présentant des galeries en bois, et dont la structure originale a été maintenue. La mairie de La Corogne a recréé cet espace dans le style du XIX ème siècle, domicile où l’on peut voir des reproductions d’oeuvres de Picasso et de son père, ainsi qu’une gravure de Pablo, contemporaine au Guernica. Au rez-de-chaussée de cet immeuble, a été aménagée une zone de réception qui inclut un magasin de merchandising, un écran tactile muni d’abondantes informations sur l’étape corognaise de Picasso et deux photographies de l’époque.

Institut Eusebio da Guarda/Place de Pontevedra

Eusebio da Guarda, devenu un collège depuis, est l’établissement dans lequel Picasso étudia l’enseignement secondaire, avec de mauvaises notes, ainsi que les Beaux Arts, cette fois-ci avec d’excellentes qualifi cations. Au premier étage, l’enfant reçut des cours d’artistes comme ceux de son père, et de Román Navarro, Isidoro Brocos ou Amorós y Botella.

Place de Pontevedra/

Le sol de la place ne contenait alors que du sable et des pierres, Picasso y jouait aux taureaux et toreros avec des amis comme Antonio Pardo Reguera, Constantino Sardina ou Jesus Salgado. Il y avait sur la même place une fontaine où la servante des Ruiz Picasso venait chercher de l’eau pour un usage domestique.

Plages de Riazor et Orzán/

Selon l’un de ses principaux biographes, John Richardson, Picasso découvrit pour la première fois la nudité féminine sur la plage de Riazor. Cela se produisit alors qu’il jouait près des cabanes qu’il y avait à l’époque sur la plage, où l’on trouvait aussi des barques, que Pablo dessina. Il réalisa une huile sur table de bois de l’Orzán.

Chapelle de San Andrés/32, rue San Andrés

La Chapelle reconstruite de San Andrés, d’un style néo-roman, fut ouverte au public en mai 1890. Depuis cette date elle contient dans son espace sept sculptures de Brocos, l’un des professeurs de Pablo de l’école des Beaux Arts. C’est seulement à quelques mètres de la chapelle que se trouve le Cercle des Artisans, où Picasso y reçut des cours de danse.

Rue Real/

En février 1895, Picasso réalise sa première exposition au numéro 20 de cette rue, dans ce qui était à l’époque un magasin de meubles. Il reçut alors deux excellentes critiques dans la presse. En mars de la même année, il fi t la seconde exposition dans la même rue, certainement au numéro 54: il y exposa L’homme au chapeau, aujourd’hui au musée Picasso de Paris.

Jardin de San Carlos/

À La Corogne, Picasso connut l’histoire de Lady Hester Stanhope, maitresse de sir John Moore, mort en 1809 à La Corogne et enterré dans ce même jardin. Cela lui plut tellement qu’il se fi t la promesse de visiter l’Angleterre pour faire plus de recherches sur elle; d’ailleurs, la première fois qu’il visita Paris (1900) il pensait que la capitale française n’était qu’une escale pour arriver à Londres. Une fois là, ses plans changèrent.

École des Arts et Supérieure de Design Pablo Picasso/2 Rue Pelamios

C’est ce centre qui a pris le relai de l’ancienne École des Beaux Arts. On peut admirer en se promenant dans ses couloirs plusieurs plâtres, comme celui d’un faune que Picasso dessina pendant les trois cursus scolaires qu’il passa à La Corogne. Des photocopies du dossier académique du malaguène sont exposées dans le hall de l’école.

Cimetière de San Amaro/Rue Orillamar, s/n

Conchita, la petite soeur de Pablo, mourut de diphtérie le 10 janvier 1895. Deux jours après, elle fut enterrée dans le cimetière général (aujourd’hui appelé San Amaro), dans la zone du premier département reservée aux enfants. Dans ce terrain sacré gisent les corps de Costales, Brocos, Navarro et Gumersindo Pardo Reguera.

Tour d’Hercule/

Picasso faisait de longues promenades depuis sa maison jusqu’à la tour d’Hercule, phare Patrimoine de l’Humanité depuis 2009. Pablo la peint à l’huile. Et de plus il la dessina dans l’un de ses cahiers corognais ainsi que dans l’un de ses petits carnets, en y ajoutant dans ce dernier cas le surnom de “ tour de caramel”.

Parc de Santa Margarita/

Picasso peint à l’huile la colline de Santa Margarita, avec un moulin dominant le paysage. Il le fi t l’année de son départ, en 1895. De nos jours, l’on trouve dans le parc un moulin rehabilité et similaire à celui représenté par le malaguène.

Rue Juan Flórez/

À l’époque de Picasso, elle s’appelait Camino Nuevo. Pablo dessina dans l’un de ses cahiers la maison du marchand de beignets de la rue. Juan Flórez est de nos jours une des principales rues commerçantes de la ville.

Place de taureaux/(disparue)

Là ou aujourd’hui se trouve le croisement entre la rue Médico Rodríguez et l’avenue Finisterre, se trouvait autrefois l’ancienne arène de taureaux, d’une capacité de 10.000 spectateurs. Picasso assista à plusieurs corridas et réalisa des dessins sur place.

San Roque da Fora/Bord de mer

Dans l’un de ses cahiers corognais, Pablo réalisa un dessin de ce lieu: on y voit une maison de travail agricole. De nos jours, en l’abscence de maisons traditionnelles, un morceau du bord de mer passe encore par San Roque.

Maison de Pérez Costales/ (disparue)

Le premier mécène de Picasso, le docteur Pérez Costales et sa famille vécurent dans une maison dont la façade avant se trouvait au numéro 12 de la rue Teresa Herrera et l’arrière au numéro 11 de la rue Payo Gómez. Pablo peignit deux des pièces de cette maison.

Jardins de Méndez Núñez/

Les Ruiz Picasso allaient souvent se promener dans les jardins de Méndez Núñez. C’est sur le chemin du retour de cet endroit que le père de Picasso observa l’une des peintures de colombes de Pablo et remarqua comment son fi ls y avait terminé avec précision les pattes. Monsieur José, dont la vue s’était réduite, décida alors de céder à Pablo sa palette et ses pinceaux.

Pharmacie de la rue Real/92 Rue Real

Au numéro 92 se trouvait la pharmacie de Gumersindo Pardo Reguera, qui à part d’être peintre fut l’une des inspirations de Picasso, lequel visitait souvent cet endroit car qu’il était très ami d’Antonio, le fi ls de Gumersindo. Il existe encore de nos jours une pharmacie à ce même endroit.

Théatre Rosalía de Castro/37 Rue Riego de Agua

Pablo assista, dans cet espace appelé alors Théatre Principal, à des pièces de théatre d’oeuvres d’Echegaray. À l’époque où il vécut à La Corogne, il existait déjà, juste en face du théâtre, la confi serie La Gran Antilla ouverte encore de nos jours.

Cirque Corognais/(disparu)

C’est au Cirque Corognais que Pablo accompagna son père à un meeting de Pablo Iglesias et sans doute aussi à des spectacles de cirque. À l’endroit où se trouvait jadis cet espace se dresse aujourd’hui le siège de La Autoridad Portuaria de La Corogne.

La Marina/Avenue de la Marina

Quand le journaliste galicien Olano rendit visite à Picasso en France dans les années 60, l’artiste l’interrogea sur La Corogne: “ J’imagine qu’ils ont beaucoup construit . Ont-ils détruit les galeries? Ou ont-ils eu le bon sens de les conserver?”. L’architecture des galeries étaient et sont toujours un trait personnel de la ville.

Route Picasso/Principaux lieux/

Payo Gómez, 14, rez-de-chaussée et 2 ème étage15004 La CorogneTéléphone : +34 981 189 854

Entrée gratuite/

Horaire/De mardi à samedi/ 10.30 à 14 heures et de 17.30 à 20 heures/Dimanche et jours fériés/ 10:30 à 14 heures/Lundi/ fermé/

Route Picasso/Lieux secondaires/

J’imagine qu’ils ont beaucoup construit Ont-ils détruit les galeries? Ou ont-ils eu le bon sens de les conserver?

Pablo Picasso

Critique de la première exposition de Picasso dans La Voz de Galicia ( 21-2-1895).

Critique de la première exposition de Picasso dans le Diario de Galicia ( 22-2-1895).

Picasso à l’âge de 15 ans. Musée Picasso. Paris.

Picasso, en 1970, expliquant comment se décortiquent les pousse-pieds. Archive graphique Antonio D. Olano.

Magasin de la maison Picasso. Photographie: Nacho Romero.

L’institut Eusebio da Guarda, vers la fi n du XIX ème siècle. ARG.

La place de l’institut, début du XX ème. AMC.

“Orzán” de Picasso. La Corogne, 1895.

“San Andrés” de Brocos, professeur de Picasso.

Il y a encore dans la rue Real des immeubles de l’époque à laquelle

Picasso y vivait.

Le Jardin de San Carlos dans l’actualité.

Façade de l’école des Arts Pablo Picasso.

Zone reservée aux enfants de San Amaro où fut enterrée Conchita.

“Torre de Hércules” de Picasso. La Corogne, 1895.

“Monte de Santa Margarita” de Picasso. La Corogne, 1895.

“Façade principale d’une maison des faubourgs” de Picasso. La Corogne,

1894. Dessiné dans le Camino Nuevo.

“Corrida” de Picasso. La Corogne, 1894.

“Alquería” de Picasso. La Corogne, 1894. Dessiné dans le quartier de

San Roque.

Deux salles de la maison de Pérez Costales, de Picasso. La Corogne,

1895.

Les jardins de Méndez Núñez au début du XX ème siècle.

La pharmacie de Pardo Reguera, au début du XX ème siècle.

Théatre Rosalía, ancien Théatre Principal.

Le Cirque Corognais, ca.1895. Archive Graphique J.L. Cabo.

L’avenue de la Marina dans l’actualité.

En collaboration avec/

#corunarocks www.turismocoruna.com

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Maison de Pérez Costales/

Jardins de Méndez Núñez/

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Cirque Corognais/

La Marina/

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“Torso”, de Picasso. La Corogne, 1892-93 ( Le Torse ).

“Viejo barbudo con bastón”, de Picasso. La Corogne, 1895 ( Vieux

à la barbe avec une canne ).

“La muchacha de los pies descalzos”, de Picasso. La Corogne, 1895 ( La fi lle

aux pieds nus ).

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“El hombre de la gorra”, de Picasso. La Corogne, 1895

( L’homme au béret ).

Toutes les reproductions d’oeuvres et photographies de Picasso ont été autorisées par © Succession Pablo Picasso, VEGAP, Madrid, 2015.

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Couverture/ Autoportrait à l’âge de 12 ou 13 ans vêtu de marin, de Picasso. La Corogne, 1894.

SAN ROQUE DA FORA

Punta de Adormideras

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