PLAN DE COURS

Département de sociologie

Université du Québec à Montréal

Sigle : SOC 3265 Groupe : 30 Titre : Pauvreté, marginalité et exclusion sociale Session : Hiver 2018 Enseignant : Benoît Coutu Téléphone : (514) 987-3000 poste 4143 Bureau : A-5280 Courriel : coutu.benoit@uqam.ca

AVIS À TOUTES LES ÉTUDIANTES ET TOUS LES ÉTUDIANTS

Boîte courriel UQAM La boîte courriel est activée automatiquement dans les 48 heures suivant l'inscription à au moins un cours. Pour y accéder aller au : https://servicesinformatiques.uqam.ca/services/Courriel%20%C3%A9tudiant Vous trouverez votre NIP sur votre relevé facture ou votre bulletin d’inscription

REMISE DES TRAVAUX

Au moment de la remise des travaux, les étudiants(es) désireux de les récupérer sont priés d’y joindre une enveloppe suffisamment affranchie afin qu’ils leur soient retournés par la poste. Vous devez conserver une copie de vos travaux avant de les déposer dans la chute située face au local A-5070 du Pavillon Hubert-Aquin.

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Descripteur du cours (selon l’UQAM)

Ce cours aborde les différentes thèses portant sur les questions de la pauvreté, de la marginalité et de l’exclusion sociale. On abordera ces notions à travers des thèses sociologiques et à partir de phénomènes contemporains reliés à celles-ci : La régulation gestionnaire et technicienne des groupes marginalisées et exclus, les politiques sociales et le redéploiement de l’interventionnisme de la sphère publique, les formes de normativité à la régulation de la marginalité.

Objectifs principaux du cours

Ce cours permettra aux étudiants-es :

De se familiariser avec les perspectives sociologiques concernant la pauvreté, la marginalité et l’exclusion sociale;

De maîtriser différentes théories explicatives;

De maîtriser différentes notions qui construisent ce champ;

De saisir les manifestations contemporaines des phénomènes liés à ces problématiques;

De confronter ses propres explications ou compréhensions à celles proposées dans différents cadres de lectures théoriques;

De s’outiller pour décrypter les différentes dimensions à l’œuvre dans différents phénomènes et saisir leur hiérarchisation.

L’organisation générale du cours

Le cours portera ainsi sur les différentes facettes de problèmes sociaux spécifiques : la pauvreté, l’exclusion et la marginalisation. Le sujet sera abordé de la manière suivante :

1. Aperçu des dimensions objectives de l'existence de situations de pauvreté, d’exclusion et de marginalisation.

2. Aperçu des interventions publiques et des pratiques sociales visant à lutter contre la pauvreté et l'exclusion sociale des personnes aux prises avec de telles situations.

3. Aperçu des trajectoires qui conduisent certains groupes particulièrement vulnérables à vivre de telles situations et identification des stratégies de débrouillardise, d’adaptation et de survie qu'ils adoptent.

1. Pédagogie et encadrement

Le cours comporte :

Des cours magistraux

Des présentations audiovisuelles suivies de discussions de groupe

Des conférences

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HORAIRE DE LA SESSION

08 janvier – présentation du plan de cours, des modalités d’évaluation et présentation des textes, discussion avec le groupe-cours.

15 janvier – Repenser les problèmes sociaux

À lire :

Marcelo Otero, « Repenser les problèmes sociaux contemporains », SociologieS [En ligne], Théories et recherches, mis en ligne le 15 novembre 2012. URL : http://sociologies.revues.org/4145

Henri Dorvil et Robert Mayer, « Les approches théoriques » dans Henri Dorvil et Robert Mayer, Problèmes sociaux. Tome I. Théories et méthodologies, Québec, Les Presses de l'Université du Québec, 2001, pp. 15-29.

Lectures complémentaires : Herbert Blumer et Laurent Riot, « Les problèmes sociaux comme comportements collectifs », Politix, vol. 17, no. 67, 2004, pp. 185-199 ; Daniel Cefaï, « La construction des problèmes publics. Définitions de situations dans des arènes publiques », Réseaux, vol. 14, no. 75, 1996, pp. 43-66 ; Michel Parazelli, « L’individualisation des problèmes sociaux », Nouvelles pratiques sociales, vol. 24, no. 2, 2012, pp. 1-8 ; Danielle Laberge et Pierre Landreville, « La judiciarisation des problèmes sociaux », chap. dans Fernand Dumont, Simon Langlois et Yves Martin, Traité des problèmes sociaux, Montréal, IQRC, 1994, pp.1053-1066.

22 janvier – La sociologie de la pauvreté d’hier à aujourd’hui

À lire :

Alexis de Tocqueville, Mémoire sur le paupérisme, 1835. Version numérique de l’UQAC - http://classiques.uqac.ca/

Lucie Mercier « La pauvreté : phénomène complexe et multidimensionnel », Service social, vol. 44, no 3, 1995, pp 7-27 (disponible en ligne).

Vincent de Gaulejac, « Honte et pauvreté », Santé mentale au Québec, vol. 14, no 2, 1989, pp. 128-137.

Lectures complémentaires : Lise Savoie, Isabel Lanteigne, Hélène Albert et Isabelle Robichaud, « Des femmes en situation de pauvreté au Nouveau-Brunswick : prendre en charge sa santé en contexte de ruralité », Intervention, no 143, 2016, pp. 15-31 ; Georg Simmel, Les pauvres, Paris, PUF, coll. Quadrige, 1998 (1907) ; Pierre Joseph Ulysse,

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« Les travailleurs pauvres : de la précarité à la pauvreté en emploi. Un état des lieux au Canada/Québec, aux États-Unis et en France », Lien social et Politiques, no 61, 2009, pp. 81-95 ; Louis Gaudreau, « La pauvreté, un problème de société », chap. dans Jocelyn Vinet et Danielle Filion, Pauvreté et problèmes sociaux, Fides, 2015, pp. 37-64 ; Georges Gloukoviezoff, « La pauvreté dans les sociétés financiarisées », Regards croisés sur l’économie, vol. 2, no 4, 2008, pp.117-127 ; Mary Douglas, « La pauvreté comme problème de liberté », Revue du MAUSS, vol. 2, no 30, 2007, pp. 438-451.

29 janvier – Évolution des politiques sociales et lutte contre la pauvreté - le revenu minimum garanti : une fausse bonne idée ?

À lire :

Marcela Aranguiz et Jean-Marie Fecteau « Le problème historique de la pauvreté extrême et de l’errance à Montréal, depuis la fin du 19e siècle », Nouvelles pratiques sociales, vol. 11, no 1, 1998, pp. 83-98.

Eve-Lyne Couturier, « Revenu minimum garanti : trois études de cas », Institut de recherche et d’informations socio-économiques, avril 2013, 30 pages.

Lectures complémentaires : Yves Vaillancourt, « Le modèle québécois de politique sociale, hier et aujourd’hui », Cahiers du Larepps, École de travail social, UQAM, no 11-09 , septembre 2011 ; Loïc Wacquant, « La régulation punitive de la pauvreté à l’ère néolibérale », Gesellschaft, avril 2012, pp. 27-29 (disponible en ligne) ; Philippe-Benoit Côté, « Besoins et droits : deux modèles de politiques sociales en itinérance au Québec », Nouvelles pratiques sociales, vol. 24, no 2, 2012, pp. 151-167 ; Lionel-Henri Groulx, « La restructuration récente des politiques sociales au Canada et au Québec : éléments d'analyse », Labour / Le Travail, vol. 63, printemps 2009, pp. 9-46.

5 février – Norme et déviance

À lire :

Luc Van Campenhoudt et Nicolas Marquis, « Recherche de référence : Howard Becker, Outsiders », dans Luc Van Campenhoudt et Nicolas Marquis, Cours de sociologie, Paris, Dunod, 2014, pp. 61-77.

Axel Groenemeyer, « La normativité à l'épreuve. Changement social, transformation institutionnelle et interrogations sur l'usage du concept de déviance », Déviance et Société, vol. 31, no. 4, 2007, pp. 421-444 (disponible en ligne).

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Lectures complémentaires : Howard Becker, « Le double sens d’outsider », dans Outsiders, Paris, Metaillé, 1985, pp. 24-41 ; Martine Xiberras, « Les théories de la sociologie de la déviance », chap. dans Les théories de l’exclusion. Pour une construction de l’imaginaire de la déviance, Paris, Méridiens Klincksieck, 1993, pp. 79-132 ; Colette Parent, « La contribution féministe à l'étude de la déviance en criminologie », Criminologie, vol. 25, no. 2, 1992, pp. 73-91.

12 février – Stigmate et Marginalité (Conférence de Daphnée Poirier)

À lire :

Daphnée Poirier, « La surdité entre culture, identité et altérité », Lien social et Politiques, no 53, 2005, pp. 59-66.

Serge Paugam, « Marginalité et résistance au stigmate », chap. dans La disqualification sociale, Paris, Quadrige/PUF, 1991, pp. 119-147.

Lectures complémentaires : Robert Castel, « La dynamique des processus de marginalisation : de la vulnérabilité à la désaffiliation », Cahiers de recherche sociologique, no 22, 1994, pp. 11-27 ; Madeleine Gauthier, « Entre l’excentricité et l’exclusion : les marges comme révélateur de la société », Sociologie et sociétés, vol. 26, no 2, 1994, pp. 177-188 ; Jocelyne Lamoureux, « Marges et citoyenneté », Sociologie et sociétés, vol. 33, no 2, 2001, pp. 29-47 ; Loïc Wacquant, « Les banlieues populaires à l’heure de la marginalité avancée », Sciences Humaines, Grands dossiers no 4, Septembre-octobre-novembre 2006, pp. 30-33 ; Michel Parazelli, « De la marge citoyenne : bilan d’une expérience d’autogestion : entrevue avec Max », Nouvelles pratiques sociales, vol. 16, no. 2, 2003, pp. 7-18 ; Kimberlé Williams Crenshaw et Oristelle Bonis, « Cartographies des marges : intersectionnalité, politique de l'identité et violences contre les femmes de couleur », Cahiers du Genre, vol. 2, no. 39, 2005, pp. 51-82.

19 février – L’exclusion sociale

À lire :

Sonia Racine, « Un tour d’horizon de l’exclusion », Service social, vol. 53, no 1, 2007, pp. 91-108.

Vivianne Châtel et Marc-Henry Soulet, « L’exclusion sociale, la vitalité d’une thématique usée », Sociologie et sociétés, vol. 33, no 2, 2001, pp. 175-202.

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Lectures complémentaires : Serge Paugam, La disqualification sociale. Essai sur la nouvelle pauvreté, Paris, Presses Universitaires de France, 1991 ; Alban Goguel d’Alondans, « La construction sociale du concept d’exclusion », chap. dans Alban Goguel d’Alondans, L’exclusion sociale. La métamorphose d’un concept (1960-2000), Paris, L’Harmattan, 2003, pp. 43-75.

*** 26 FÉVRIER AU 02 MARS – SEMAINE DE LECTURE ***

5 mars – L’itinérance

À lire :

Geneviève Desjardins, « Les saillies de l’institution. Les supports de l’individualité des femmes en itinérance », chap. dans Marcelo Otero, Audrey-Anne Dumais Michaud et Romain Paumier, L’institution éventrée. De la socialisation à l’individuation, Québec, PUQ, 2017, pp. 181-194.

Shirley Roy, « L’itinérance – forme exemplaire d’exclusion sociale? », Lien social et Politiques, no. 34, 1995, pp. 73-80.

Lectures complémentaires : Caroline Grimard, « Problématiser l’itinérance. Une pluralité de figures », chap. dans Marcelo Otero et Shirley Roy (dir.), Qu’est-ce qu’un problème social aujourd’hui. Repenser la non-conformité, Montréal, Québec, PUL, 2013, pp. 149-167; Lucie Groleau, « L'effet structurant des politiques dans la définition et la construction du phénomène de l'itinérance, et les impacts sur les services et l'intervention », Nouvelles pratiques sociales, vol. 12, no. 2, 1999, pp. 27-44 ; Sue-Ann MacDonald, « Les expériences méconnues des jeunes itinérants "à risque" : vivre et survivre », Lien social et Politiques, no. 70, 2013, pp. 205-226.

12 mars – L'individu-problème à l'ère de la régulation pluri-institutionnelle (conférence de Guillaume Ouellet)

À lire :

Guillaume Ouellet, Olivier Corbin-Charland et Daphné Morin, « Le travail en réseau en contexte post-désinstitutionnalisation. Idéal théorique et chaos empirique », chap. dans Marcelo Otero, Audrey-Anne Dumais Michaud et Romain Paumier, L’institution éventrée. De la socialisation à l’individuation, Québec, PUQ, 2017, pp. 33-46.

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19 mars – La notion de vulnérabilité à travers le prisme de l’immigration

À lire : Marc-Henry Soulet, « La vulnérabilité. Un problème social paradoxal »,

chap. dans Viviane Châtel et Shirley Roy, Penser la vulnérabilité. Visages de la fragilisation sociale, Québec, PUQ, 2008, pp. 65-90.

Geneviève Bouthillier, « Immigration, intégration et citoyenneté : quand le majoritaire parle de lui-même », Les Cahiers du Gres, vol. 3, no 1, 2002, pp. 55-63.

Lectures complémentaires : Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS), « Note socio-économique : l’intégration des immigrants et des immigrantes au Québec », novembre 2012. http://www.iris-recherche.qc.ca/publications/l’integration-des-immigrants-et-immigrantes-au-quebec

26 mars - Attitudes de résistance des assistés et des sans-emplois

À lire :

Pascale Dufour, « La vie quotidienne des sans-emploi : des formes communes de résistance, au-delà des frontières », Nouvelles pratiques sociales, vol. 15, no 1, 2002, pp.180-194.

Nicolas Duvoux, « Non, je ne suis pas un assisté ! », chap. dans François de Singly, Christophe Giraud, Olivier Martin, Nouveau manuel de sociologie, Paris, Armand Colin, 2013, pp. 127-136.

Lecture complémentaire : Erving Goffman, « Adaptations primaires et adaptations secondaires », chap. dans Asiles, Paris, Éditions de minuit, 2007, pp. 245-262 ; Jean Gagné, « Yes, I can débrouille. Propos de jeunes itinérants sur la débrouillardise », Cahiers de recherche sociologique, no. 27, 1996, pp.63-72.

2 avril – congé

9 avril – Sortir de la rue et formes de réinsertion (sociale, professionnelle, résidentielle) :

À lire :

Isabelle Astier, « Accompagner, activer, responsabiliser », chap. dans Marcelo Otero et Shirley Roy (dir.), Qu’est-ce qu’un problème social aujourd’hui. Repenser la non-conformité, Montréal, Québec, PUL, 2013, pp. 43-56.

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Shirley Roy et Roch Hurtubise « De l’itinérance et du travail. À propos de la reconnaissance sociale des pratiques dans l’univers de la marginalité », chap. dans Jean Poupart, (ed.), Au-delà du système pénal : L’intégration sociale et professionnelle des groupes juridiciarisés et marginalisés », Québec, PUQ, 2004, pp. 125-140.

Lectures complémentaires : Danielle Laberge et Shirley Roy, « Pour être, il faut être quelque part : la domiciliation comme condition d’accès à l’espace public », Sociologie et sociétés, vol. 33, no 2, 2001, pp. 115-131 ; Annamaria Colombo, « Sortir de la rue : une lutte pour la reconnaissance à l’heure de l’individualisme avancé », SociologieS [En ligne], Premiers textes, mis en ligne le 29 septembre 2010, consulté le 27 août 2013. URL : http://sociologies.revues.org/3199 ; Jean-Louis Génard, « Capacités et capacitation : une nouvelle orientation des politiques publiques », champ. dans Fabrizio Cantello et Jean-Louis Génard, Action publique et subjectivité, Librairie générale de droit et de jurisprudence, pp. 41-64, 2007 ; Alfred Pierre, « Les entreprises d’insertion sociale à Montréal : trajectoire des participants », Lien social et Politiques, no. 61, 2009, pp. 171-185 ; Pierre-Joseph Ulysse et Frédéric Lesemann, « Les principaux mécanismes de réinsertion sociale », dans Pierre-Joseph Ulysse et Frédéric Lesemann, Citoyenneté et pauvreté. Politiques, pratiques et stratégie d’insertion en emploi et de lutte contre la pauvreté, Sainte-Foy, PUQ, 2004, pp. 77-105 ; Diane-Gabrielle Tremblay, Juan-Luis Klein, Jean-Marc Fontan et Christine Champagne, « L’action locale et la lutte contre l’exclusion et la pauvreté : le cas des Mères avec pouvoir à Montréal », Lien social et Politiques, no 61, 2009, pp. 187-205.

16 avril : dernier cours – résumé de la session, mot de la fin

À NOTER QUE LES TEXTES POUR LES LECTURES SERONT MIS À DISPONIBILITÉ SUR LE MOODLE DU GROUPE-COURS

Contribution des étudiant-e-s au cours

- Une prise de note efficace et soutenue est indispensable pour la réussite du cours. En cas d’absence, il incombe à l’étudiant-e de se procurer les notes de cours.

- Une participation assidue est essentielle pour la réussite des évaluations et des travaux prévus.

- Le respect, l’écoute et la politesse sont des attitudes attendues de tout-e et chacun-e, notamment lors des discussions dans le cadre du cours et dans les échanges autant verbaux que virtuels avec l’enseignant.

- Échanger, discuter, parler en classe et ne pas se gêner de poser des questions ou pour tous autres problèmes quelconques

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ÉVALUATIONS

Afin d’évaluer les connaissances acquises les modalités d’évaluation se décomposent comme suit :

1- Un compte-rendu d’apprentissage (CRA). L’étudiant-e présente une courte réflexion de cinq pages maximum (à interligne et demi) sur un problème social issu de l’actualité et fait un lien avec un ou des textes distribués en classe et ce qui est vu dans les cours. Il ne s’agit pas simplement de résumer un texte ou un cours et de donner un exemple, mais de partir d’un exemple de la vie quotidienne ou de l’actualité et de produire une courte réflexion qui s’appuie de choses vues en classe (concepts, théories, etc.) ou sur un ou des textes lus pour le cours (ou inversement).

Pondération : 25%

Date de remise : peut être remis à la fin de la session

2- Un résumé de lecture : résumé de lecture portant sur un texte rendu disponible sur Moodle. 4 à 5 pages maximum, interligne et demi, grosseur de caractère de 12 points

Pondération : 25%

Date de remise : 19 février 2017 (cours avant la semaine de relâche).

3- Un examen de fin de session (à faire à la maison) : les questions de l’examen-maison seront remises à l’avance. L’étudiant.e doit répondre à un nombre déterminé de questions parmi le choix de question disponible dans le questionnaire d’examen.

Pondération : 50%

Remise de l’examen : dernier cours – 16 avril 2017

***POUR TOUS LES TRAVAUX : INTERLIGNE ET DEMI, POLICE TIME NEW ROMAN, 12 POINTS, AVEC DES MARGES DE 2,5 À 3 CM. + mettre un titre en début de texte (et non seulement sur la page titre)

Les modalités d’évaluation sont à discuter en classe. À moins d’avoir une raison exceptionnelle (amputation d’une jambe, opération à cœur ouvert, victime d’un attentat à la bombe puante…), les retards devront être justifiés selon une entente avec l’enseignant. Tous problèmes relatifs à des retards doivent être discutés avec l’enseignant. Pour toutes les évaluations, les critères généraux de correction sont la clarté, la cohérence, la concision, la conscience, la rigueur et la pertinence. Puisque c’est un cours de sociologie, il va de soi que les travaux doivent intégrer un ou des éléments de théories sociologiques, une ou des perspectives sociologiques, ainsi que des éléments empiriques (statistiques, études, analyses de discours, etc.).

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La politique de l’université prévoit une attention spéciale à la syntaxe, la grammaire et l’orthographe. La mise en forme et la structure de l’argumentation seront aussi prisent en compte dans l’évaluation des travaux. LES RÉFÉRENCES POUR LES CITATIONS ET LES PARAPHRASES DOIVENT ÊTRE CLAIREMENT IDENTIFIÉES, AU RISQUE DE PERDRE DES POINTS.

TOUTE TENTATIVE DE PLAGIAT MÉRITERA LA NOTE « 0 » ou « E ».

Barème d’évaluation

A-, A, A+ ; de 80% à 100% ; excellent

B-,B, B+; de 70% à 79.9% ; très bien

C-,C, C+; de 57% à 69.9% ; bien

D, D+ ; de 50% à 56,9% ; passable

E ; en bas de 50% ; échec

Références pour les règles de présentation

- Normes de présentations des travaux au département de sociologie de l’UQAM

http://www.socio.uqam.ca/modules/medias/documents/pdf/Info_etu/Guide%20tra vaux%20bacc%20socio.pdf

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BIBLIOGRAPHIE GÉNÉRALE Quelques ressources électroniques (moteurs de recherche pour des articles ou des livres) Érudit/Persée

Cairn

Les classiques des sciences sociales (bibliothèque numérique francophone) : http://classiques.uqac.ca/

JSTOR (en anglais pour la majorité des textes)

Traités et manuels

Campenhoudt, Luc Van et Nicolas Marquis, Cours de sociologie, Paris, Dunod, 2014.

Denis, Claire, Gilles Millette, Joëlle Quérin, Isa Vekeman-Julien, Individu et société, Montréal, Chenelière Éducation, 2013.

Singly, François de, Christophe Giraud, Olivier Martin, Nouveau manuel de sociologie, Paris, Armand Colin, 2013.

Campeau, Robert, et al., Individu et société. Boucherville, Québec, Gaëtan Morin éditeur. 2004.

Delas, Jean-Pierre, et Bruno Milly, Histoire des pensées sociologiques, Paris, Armand Collin, 2e éd., 2005.

Lafontant, Jean et Simon Laflamme (dir.), Initiation thématique à la sociologie, 2e éd. revue et augmentée, Sudbury, prise de parole, 2008.

Ogien, Albert, Sociologie de la déviance, Paris, PUF, 2012.

Rocher, Guy, Introduction à la sociologie générale, 3e éd., Montréal, Hurtubise HMH, 1992.

Bibliographie sélective sur les thèmes présentés en classe

Alondans, Alban Goguel d’, L'exclusion sociale : les métamorphoses d'un concept, Paris, L'Harmattan, 2003.

Aubert, Nicole (dir.), Société hypermoderne: ruptures et contradictions, Harmattan, 2011.

Baechler, Jean, « Mais qu’est-ce que la sociologie? », Revue du Mauss, vol. 2, no. 24, 2004, pp. 147-153.

Bambara, Yvonne Clémence, « Les facteurs de risque de la prostitution des jeunes filles mineures à Bobo-Dioulasso au Burkina Faso », Service social, vol. 58, no. 1, 2012, pp. 110-124.

Beauvois, Jean-Léon, Les illusions libérales, individualisme et pouvoir social, Grenoble, PUG, 2005.

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Beauvois, Jean-Léon, Traité de la servitude libérale. Analyse de la soumission. Paris, Dunod, 1994.

Becker, Howard S., Outsiders: Études de la sociologie de la déviance. Paris, Éditions A.-M. Métaillé, 1983.

Bellot, Céline, « Les jeunes de la rue : disparition ou retour des enjeux de classe ? », Lien social et Politiques, no. 49, 2003, pp. 173-182.

Benoit, Monique, Louise Bouchard, Anne Leis et Marie-Luce Garceau, « Les inégalités sociales de santé affectant les communautés francophones en situation minoritaire au Canada », Reflets : revue d'intervention sociale et communautaire, vol. 18, no 2, 2012, pp. 10-18.

Bergeron, André, Michel Morel et Isabelle Thérien, Portrait d'initiatives du milieu pour lutter contre la pauvreté. Montréal : Observatoire montréalais des inégalités sociales de santé (OMISS), 2002.

Bernier, Nicole, Le désengagement de l’État-providence, Montréal, Presses de l’Université de Montréal, 2003.

Bessaïh, Nesrine, La pauvreté : une décision politique. L’R des centres de femmes du Québec, 2007.

Bickel, Jean-François et Cavalli Stefano, « ¨De l'exclusion dans les dernières étapes du parcours de vie¨ Un survol », Gérontologie et société, vol. 3, no. 102, 2002, pp. 25-40.

Blais, D. (1988), La pauvreté des femmes vue sous l’angle des inégalités de richesse entre les sexes, Montréal, thèse de doctorat, UQAM.

Blais, Louise (Éd.), Vivre à la marge. Réflexions autour de la souffrance sociale, Québec, Presses de l’Université Laval, 2008.

Blumer, Herbert, Laurent Riot, « Les problèmes sociaux comme comportements collectifs », Politix, vol. 17, no. 67, 2004, pp. 185-199.

Bois, Jean-Pierre, « « Exclusion et vieillesse » Introduction historique », Gérontologie et société, vol. 3, no. 102, 2002, pp. 13-24.

Boismenu, Gérard et al., De la pauvreté à l’exclusion sociale : les pouvoirs publics interpellés, Rapport remis au FQRSC -Actions concertées « Pauvreté et exclusion sociale », 2009.

Borgetto, Michel et Robert Lafore, « L’État-providence, le droit social et la responsabilité », Lien social et Politiques –RIAC, no. 46, 2001, pp. 31-42.

Bourdieu, Pierre, (dir.), La misère du monde, Paris, Le Seuil, 1993.

Brassard, Renée, et Joane Martel, « Trajectoires sociocarcérales des femmes autochtones au Québec : effets de l’incarcération sur l’exclusion sociale », Criminologie, vol. 42, no. 2, 2009, pp. 121-152.

Burgess, Ernest W., « L'étude du délinquant en tant que personne », Déviance et Société, vol. 27, no. 2, 2003, pp. 111-130.

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Canguilhem, Georges, Le normal et le pathologique, Paris, PUF, 2003.

Cantello, Fabrizio, et Jean-Louis Génard, Action publique et subjectivité, Librairie générale de droit et de jurisprudence, 2007.

Caron, Caroline, et Marguerite Soulière, « “Jeunes à risque”: Généalogie d’un langage problématique », Canadian Sociological Association/La Société canadienne de sociologie, vol. 54, no. 4, novembre 2013, pp. 430-452.

Castel, Robert, La montée des incertitudes. Travail, protections et statut de l’individu, Paris, Seuil, 2009.

Castel, Robert, « Des individus sans supports », dans Vivianne Châtel et Marc-Henri Soulet, Agir en situation de vulnérabilité, Québec, Les Presses de l’Université Laval, 2003, pp. 51-61.

Castel, Robert, Les métamorphoses de la question sociale, Paris, Fayard, 1995.

Castel, Robert, « La dynamique des processus de marginalisation : de la vulnérabilité à la désaffiliation», Cahiers de recherche sociologique, no 22, 1994, pp.11-27.

CefaÏ, Daniel. (1996), « La construction des problèmes publics. Définitions de situations dans des arènes publiques », Réseaux, vol. 14, no. 75, pp. 43-66.

Châtel, Vivianne, et Shirley Roy (dir.), Penser la vulnérabilité. Visages de la fragilisation du social, Québec, Presses de l’Université du Québec, 2008.

Châtel, Vivianne, et Marc-Henry Soulet, « Reconnaissance et vulnérabilité », dans Châtel, Vivianne, et Marc-Henry Soulet, Faire face et s’en sortir. Vol.1, Fribourg, Éditions Universitaires Fribourg Suisse, 2002, pp. 253-254.

Châtel, Vivianne, et Marc-Henry Soulet, « L’exclusion sociale, la vitalité d’une thématique usée », Sociologie et sociétés, vol. 33, no 2, 2001, pp. 175-202.

Cohen, Stanley, Visions of Social Control. Crime, Punishment and Classification, Cambridge, Polity Press, 1985.

Cohen, Stanley et A. Scull, éds., Social Control and the State. Historical and Comparative Essays, Cohen, Oxford : Basil Blackwell, 1983.

Cohen, Albert, La déviance, Gembloux, Duculot, 1971.

Collette-Carrière, Renée et Louise Langelier-Biron, « Du côté des filles et des femmes, leur délinquance, leur criminalité », Criminologie, vol. 16, no. 2, 1983, pp. 27-45.

Colombo, Annamaria, « Sortir de la rue: une lutte pour la reconnaissance à l’heure de l’individualisme avancé », SociologieS [En ligne], Premiers textes, mis en ligne le 29 septembre 2010, consulté le 27 août 2013. URL : http://sociologies.revues.org/3199.

Louise Blais (Éd.), Vivre à la marge. Réflexions autour de la souffrance sociale, Québec, Presses de l’Université Laval, 2008, pp. 53-83.

14

Crenshaw, Kimberlé Williams, et Oristelle Bonis, « Cartographies des marges : intersectionnalité, politique de l'identité et violences contre les femmes de couleur », Cahiers du Genre, vol. 2, no. 39, 2005, pp. 51-82.

Delaporte, Yves, « L’expérience de l’altérité », dans Les sourds, c’est comme ça. Ethonologie de la surdité, Paris, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 2002, pp.75-120.

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• la substitution de personnes; • l’utilisation totale ou partielle du texte d’autrui en le faisant passer pour sien ou sans

indication de référence; • la transmission d’un travail pour fins d’évaluation alors qu’il constitue essentiellement un

travail qui a déjà été transmis pour fins d’évaluation académique à l’Université ou dans une autre institution d’enseignement, sauf avec l’accord préalable de l’enseignante, l’enseignant;

• l’obtention par vol, manœuvre ou corruption de questions ou de réponses d’examen ou de tout autre document ou matériel non autorisés, ou encore d’une évaluation non méritée;

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• l’utilisation pendant un examen de la copie d’examen d’une autre personne; • l’obtention de toute aide non autorisée, qu’elle soit collective ou individuelle; • la falsification d’un document, notamment d’un document transmis par l’Université ou

d’un document de l’Université transmis ou non à une tierce personne, quelles que soient les circonstances;

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Les sanctions reliées à ces infractions sont précisées à l’article 3 du Règlement no 18. Pour plus d’information sur les infractions académiques et comment les prévenir : www.integrite.uqam.ca