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Plan de la séance 1. Stratégie québécoise d’économie d’eau potable Mathieu Laneuville, MAMOT 2. Gestion des eaux pluviales Mario Gendron, Vinci Consultants 3. Gestion des dispositifs antirefoulement Maxime Richard, CMMTQ La saine gestion de l’eau – c’est l’affaire de tous

Plan de la séance - AGPI...C’est environ 74% du réseau québé\ൣois qui a été ausculté en 2014, soit une augmentation d’environ 20 points de pourcentage par rapport aux

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Plan de la séance

1. Stratégie québécoise d’économie d’eau potableMathieu Laneuville, MAMOT

2. Gestion des eaux pluvialesMario Gendron, Vinci Consultants

3. Gestion des dispositifs antirefoulementMaxime Richard, CMMTQ

La saine gestion de l’eau – c’est l’affaire de tous

Stratégie québécoise d’économie d’eau potable

Colloque 2016 de l’AGPI « Ensemble vers l’avenir… »4 octobre 2016

par Mathieu Laneuville, ing.Responsable de la Stratégie

Plan de la présentation

3

1. Portrait global de la Stratégie

2. Mesures d’économie d’eau

3. Guides et outils disponibles

1.1 Bilan 2014 – Indicateurs de performance

4

Présentateur
Commentaires de présentation
Grâce à la collaboration de 617 municipalités, qui représentent 93 % de la population québécoise desservie par un réseau de distribution d’eau potable, il a été possible de dresser le bilan 2014 de la Stratégie. Par rapport à 2013, c’est 89 municipalités de plus qui participent aux efforts collectifs. Quantité d’eau distribuée : diminution de 24 % depuis 2001, ce qui dépasse l’objectif de réduction de 20%, mais pendant ce temps l’écart avec la moyenne canadienne s’est accru. La moyenne canadienne se situait à 466 lpd (écart de 30 % avec le Québec) en 2013 et celle de l’Ontario était à 386 lpd (écart de 56 % avec le Québec). Pertes d’eau potentielles, soit les pertes d’eau réelle et les consommations de nuit non mesurées sont relativement stables depuis 2011 et il faudra donc poursuivre le travail amorcé pour atteindre les objectifs de 20 % et de 15 m³/d/km. Par ailleurs : Environ la moitié des mun se situent sous le 1er quartile canadien 2006 Environ le deux tiers des mun ont atteint les objectifs de pertes d’eau potentielles EXTRA : Tout d’abord, la quantité d’eau distribuée par personne par jour est passée de 777 litres en 2001 à 589 litres en 2014. La diminution de la quantité d’eau distribuée s’explique en partie par: les investissements majeurs des dernières années dans la réhabilitation et le remplacement de conduites de même que dans les nouveaux réseaux de distribution qui ont entraîné une réduction des fuites d’eau la récession économique qui a occasionné une réduction de la consommation causée, par exemple, par les ralentissements de production et les fermetures d’industries les répercussions positives, sur une dizaine d’années, des nouveaux équipements de plomberie économes en eau l’impact positif des campagnes de sensibilisation sur la réduction de la quantité d’eau distribuée et les données des bilans 2011 à 2014 de la Stratégie qui sont plus complètes et plus précises que les données de référence d’Environnement Canada 2001. Cependant, en l’absence de compteurs d’eau, l’approche par débits de nuit a été utilisée pour calculer les indicateurs de pertes d’eau potentielles. Cette approche peut donner lieu à une surestimation des pertes, par exemple, des consommations de nuit non mesurées des usagers non résidentiels augmentent le taux de pertes d’eau potentielles. Pour obtenir un taux plus réaliste, plusieurs municipalités procèdent actuellement à l’installation de compteurs d’eau chez les grands consommateurs d’eau et mesurent leur consommation nocturne. La variation des résultats de 2011 à 2014 est considérée négligeable dans le contexte de l’incertitude provenant des consommations de nuit non mesurées, du traitement des données nocturnes et de la précision des instruments de mesure. D’ailleurs, 40 % des municipalités ont complété la vérification de l’ensemble de leurs débitmètres en 2014 et 73 % d’entre elles ont des débitmètres dont la précision est considérée acceptable (marge d’erreur de moins de 5 %).

1.2 Comparaison

5

Une diminution, mais un écart qui s’agrandit !

56 %

46 %

54 %

Présentateur
Commentaires de présentation
Au Québec en 2013, la quantité d’eau distribuée par personne est plus élevée d’environ 30 % par rapport au Canada et 56 % par rapport à l’Ontario (Environnement Canada, 2013)

1.3 Bilan 2014 – Recherche et réparation de fuites

6

Présentateur
Commentaires de présentation
Au niveau de la recherche de fuites, on voit clairement que les efforts se sont intensifiés. C’est environ 74% du réseau québécois qui a été ausculté en 2014, soit une augmentation d’environ 20 points de pourcentage par rapport aux années 2012 et 2013. Et si on regarde ce qui était prévu pour 2015, on dépasse la barre du 80%. C’est donc environ 56 % des municipalités qui ont auscultés leur réseau de distribution et qui ont réparées près de 10 000 fuites en 2014. Parmi ces municipalités, c’est environ 60% d’entre elles qui ont ausculté l’ensemble de leur réseau, soit presque le double par rapport à 2013. Au niveau des délais moyens de réparations de fuite, on note une augmentation par rapport à 2013. Parmi les explications possibles, l’on retrouve l’amélioration de la qualité des données et l’augmentation de la proportion du nombre de fuites non signalées par rapport au nombre de fuites total. Les fuites non signalées sont celles qui n’apparaissent pas en surface, mais qui sont détectables par les équipements acoustiques traditionnels. Extrait du Rapport 2014 : Des 617 municipalités ayant complété le Formulaire de l’usage de l’eau potable 2014, 56 % ont ausculté leur réseau de distribution. De ce nombre, 205 municipalités ont ausculté 100 % de la longueur totale de leurs réseaux de distribution en 2014, soit presque le double de municipalités par rapport à 2013. Recherche de fuites Environ 28 000 fuites d'eau ont été réparées depuis 2012. Selon les plans d'action soumis par les municipalités, la recherche de fuites devrait atteindre, en 2015, 81 % de la longueur des réseaux de distribution.   La rapidité et la qualité des réparations des fuites est un des quatre piliers de l'AWWA pour la réduction des pertes d’eau réelles. Le développement d'une stratégie visant à minimiser la durée des pertes d'eau est donc essentiel dans un programme de recherche et de réparations de fuites. En 2014, le délai moyen pour réparer une fuite dans les municipalités a été estimé à 5 jours ouvrables sur les conduites publiques (municipales) et à 13 jours ouvrables sur les conduites privées (des usagers).

1.4 Installation de compteurs d’eau

Échéancier• 1er septembre 2018 dans les immeubles non résidentiels et dans un

échantillon d’immeubles résidentiels

Compteurs dans le secteur non résidentiel

7

Objectif : Outiller les propriétaires d’immeubles et les municipalités dans leurs démarches d’économie d’eau

Présentateur
Commentaires de présentation
Selon les résultats du bilan 2014, les deux tiers des municipalités auront installé des compteurs d’eau dans tous leurs immeubles non résidentiels au terme de la Stratégie. Cette proportion correspond à près de 90 % des immeubles non résidentiels. Actuellement, près de 20 % des municipalités ont déjà installé des compteurs d’eau dans l’ensemble de leurs immeubles et les compteurs d’eau sont présents dans 39 % des immeubles non résidentiels du Québec. En 2014, 24 % des institutions étaient équipés de compteurs d’eau et au terme de la SEEP 86 % des institutions auront installés des compteurs. Outils disponibles Guide Réseau : Mise à jour de la section 5.4 «Le comptage de l’eau à la consommation» Nouveauté : Modèle de règlement qui encadre l’installation de compteurs d’eau autant dans la démarche administrative que technique

Coût unitaire de l’ordre de 2,26 $/m³Variation entre 1,01 $/m³ et 21,33 $/m³

Coût total annuel de l’ordre de 5 milliards $

Revenus annuels dédiés aux services d’eau de l’ordre de 35 % par rapport au coût annuel des services d’eau

1.5 Coût des services d’eau

8

Approche standardisée et démarche progressive

Présentateur
Commentaires de présentation
Concernant le coût des services d’eau, il y a 4 catégories au coût des services d’eau. Tout d’abord, il faut distinguer deux types de coûts, soit dans un premier temps, les frais d’exploitation qui sont liés aux coûts engagés et que l’on peut calculer avec les données disponibles et dans un deuxième temps, les besoins d’investissement qui représentent les coûts permettant d’assurer la pérennité de nos infrastructures et qui sont calculés selon une approche d’évaluation globale qui a été retenue comme point de départ et qui pourra être bonifiée dans le futur. On est conscient des limites du calcul théorique des besoins d’investissement. Par contre, l'amélioration des connaissances de l'état des infrastructures par la réalisation de Plan d'intervention et du projet de banque de données sur l'état des infrastructures en cours de réalisation par le CERIU permettra éventuellement d'établir un coût de l'eau plus précis. Par exemple, à Montréal, l'évaluation des besoins basés sur la connaissance approfondie de l’état des infrastructures a permis de réduire les besoins annuels pour le service des eaux et la voirie de façon substantielle. Les économies sont de 2 ordres, soit l’économie due à l’optimisation des stratégies d’intervention avec un Système d’Information d’Aide à la Décision (SIAD) et les économies du au calcul de la valeur de remplacement des infrastructures de façon intégrée plutôt que séparée.

1.6 Réglementation provinciale - RBQ

Interdictions d’installation• Équipements surconsommant l’eau potable :

• Urinoirs à réservoir de chasse automatique• Systèmes de climatisation ou de refroidissement à l’eau potable sans

boucle de recirculation

9

Dernière révision du Code de construction en 2014

Présentateur
Commentaires de présentation
Le Code de construction a été modifié pour interdire dans l’ensemble du Québec l’installation de systèmes de climatisation sans boucle de recirculation 24 % des municipalités ont mis en place une campagne pour éliminer ces systèmes dans les immeubles existants Certaines municipalités applique même cette réglementation de manière rétroactive.

1.7 Réglementation municipale

Objectif• Régir l’utilisation de l’eau potable en vue de préserver la quantité

de la ressource

Exemples de ce qui est inclus dans la réglementation• Périodes d’arrosage• Systèmes d’arrosage automatiques• Bassins paysagers• Purges continues

10

Toutes les municipalités ayant un réseau de distribution ont adopté une réglementation sur l’utilisation de l’eau

Présentateur
Commentaires de présentation
J’ai tenté de reprendre les aspects qui pourraient le plus vous intéresser, mais il serait important que vous contactiez votre municipalité pour connaître les détails qui s’applique à l’emplacement de l’immeuble où vous êtes en charge. Toutes les municipalités ayant un réseau de distribution ont adopté une réglementation sur l’utilisation de l’eau 63 % des municipalités appliquent la réglementation par un système progressif de sensibilisation, d’avertissement et d’infraction Exemples : Systèmes d’arrosage automatique doivent être munis d’un détecteur d’humidité Tout ensemble de bassins paysagers doit être muni d’un système fonctionnel assurant la recirculation de l’eau. L’alimentation continue en eau potable est interdite. Il est interdit de laisser couler l’eau, sauf si la personne chargée de l’application du présent règlement l’autorise explicitement, et ce, dans certains cas particuliers uniquement

1.8 Calendrier pour les institutions

11

En continu• Remplacer les équipements de plomberie, à la fin de leur vie utile, par des équipements à

faible consommation d’eau• Installer des compteurs d’eau en fonction de la réglementation municipale• Mise en place et application d’une politique d’économie d’eau dans les réseaux de la

santé, des cégeps et des universités ainsi qu’à la Société québécoise des infrastructures• Adopter de saines pratiques de gestion de l’eau visant le personnel• Réaliser les correctifs établis dans le plan d’action (ajustement, modification et entretien

de l’équipement pour éviter le gaspillage de l’eau et réparer les fuites)

Annuellement• Présenter l’état de situation et le plan d’action pour chaque établissement de la santé

Décembre 2016• Publication d’un bilan des mesures d’économies et d’une évaluation de la réduction de la

consommation réalisée

Plan de la présentation

12

1. Portrait global de la Stratégie

2. Mesures d’économie d’eau

3. Guides et outils disponibles

2.1 Répartition de la consommation

13

Source : Rapport méthodologique d’audit de l’usage de l’eau, Centre des technologies de l’eau, 2014

Présentateur
Commentaires de présentation
La catégorie Sanitaire est celle qui consomme le plus dans tous les types d’institution. Composition de la catégorie Divers Hôpitaux : 14 à 22 % provient des procédés médicaux. École : 1 à 3 % provient de la piscine Immeubles à bureaux : 9 à 28 % provident de la cuisine et lavage

2.2 Comparaison internationale

14

Source : Rapport méthodologique d’audit de l’usage de l’eau, Centre des technologies de l’eau, 2014

Présentateur
Commentaires de présentation
J’aimerais apporter à votre attention les indicateurs de performances qui ont été choisis pour leur simplicité et leur représentativité aux fins de comparaison. Les données de l’Europe proviennent essentiellement de la France et de la Belgique. Aussi, le Royaume-Uni se retrouve souvent dans les valeurs les plus faibles des fourchettes présentées en Europe. Les données du Québec sont celles estimées sur des bilans de l’usage de l’eau effectués sur une semaine et extrapolé sur une année. Il y a donc une incertitude à ce niveau. Par exemple, au niveau des variations saisonnières et des habitudes de consommation. Pour les écoles, les valeurs grimpent vite s’il y a douche et piscines. Sans ces équipements les valeurs plafonds ne dépassent pas 15 L/étudiant/d en Europe. Pour les immeubles à bureaux, les valeurs grimpent vite s’il y a des systèmes de climatisation et cantine. Sans de tels systèmes les valeurs plafond sont d’environ 50 L/pers/d. À noter que c’est à cet endroit que le Québec se positionne le mieux. L’importance de la gestion de l’eau par la Société Immobilière du Québec explique sûrement une partie du pourquoi (voir mesures mises en place par la SIQ à la diapositive 19) Dans l’avancement de nos travaux avec les institutions, il sera donc être intéressant de constater si les valeurs élevées sont dues à la présence de systèmes de climatisation et cantine dans les immeubles à bureau ainsi que les douches et piscines dans les écoles primaires et secondaires.

2.3 Mesures à prioriser

Remplacement• Toilettes• Robinets• Aérateurs• Urinoirs• Pommes de douches• Adoucisseurs

Poste de sûreté de Québec Laurier-Station • Installation d’appareils de plomberie économiseurs d’eau Économie d’eau de 29 %

15

I. Installer des produits à faible consommation d’eau certifiés WaterSense

Présentateur
Commentaires de présentation
Prioriser l’installation de produits certifiés WaterSense Remplacements Dans les projets de construction, d’agrandissement et de rénovation, prioriser l’installation de toilettes, robinets, aérateurs, urinoirs, pommes de douche et adoucisseurs d'eau certifiés WaterSense.   Pour connaître les produits certifiés Watersense : Consulter le site Web de l’Environmental Protection Agency (EPA). Il est possible d’installer un aérateur de débit sur les robinets existants. Les aérateurs à écoulement laminaire procurent un confort accru. Exemple : Le poste de sûreté de Québec Laurier-Station a réalisé des économies d’eau de l’ordre de 29 % en installant des appareils de plomberie économiseurs d’eau dans son bâtiment.  

2.3 Mesures à prioriser

Modifications et remplacements• Boucles de recirculation• Valves d’alimentation• Modèles refroidis à l’air

Hôpital de Sainte-Anne-de-Bellevue • Installation d’une tour de refroidissement pour refroidir les

condensateurs des chambres froides et des congélateurs Économie d’eau de 58 000 m³/an

• Remplacement des compresseurs à eau par des compresseurs à piston Économie d’eau de 19 000 m³/an

16

II. Optimiser les systèmes de climatisation et de refroidissement à l’eau

Présentateur
Commentaires de présentation
Optimiser les systèmes de climatisation et de refroidissement à l’eau   Modifications Rattacher le système de refroidissement de l’équipement à une tour de refroidissement ou à un réseau d’eau glacée qui possède un système de recirculation de l’eau utilisée. Ajuster les valves d’alimentation en eau de refroidissement afin qu’elles se ferment entre deux cycles. Remplacements Remplacer les compresseurs ou les condenseurs refroidis à l’eau par des modèles refroidis à l’air.   Pour connaître les procédures étape par étape : Consulter les sections 5.4.2 Les climatiseurs, chambres froides, congélateurs, groupes frigorifiques, compresseurs et condenseurs et 5.4.4 Les tours de refroidissement du Guide méthodologique d’audit de l’usage de l’eau en milieu institutionnel. Exemple : Les Services techniques de l’Hôpital de Sainte-Anne-de-Bellevue ont connecté une tour de refroidissement aux condenseurs des chambres froides et des congélateurs de l’établissement. Cette mesure permet d’économiser plus de 58 millions de litres d’eau par année, soit l’équivalent de 23 piscines olympiques!

2.3 Mesures à prioriser

Modifications et remplacements• Sondes d’humidité• Entretien régulier• Pelouse durable• Bonne plante au bon endroit• Aménagement végétalisé de gestion des eaux pluviales

Université de Sherbrooke• Interdiction de l’arrosage extérieur• Valorisation de l’eau de pluie significatif• Note parfaite pour la gestion de l’eau dans le UI GreenMetric World

University Ranking 2015 (1ère au Canada et 9e au Monde)

17

III. Mettre en place des stratégies pour économiser l’eau d’arrosage

Présentateur
Commentaires de présentation
Mettre en place des stratégies pour économiser l’eau d’arrosage Modifications : Utiliser des sondes d’humidité ou des détecteurs de pluie conventionnels pour arrêter l’arrosage de type automatique lorsque le sol est suffisamment humide. Vérifier régulièrement l’efficacité du système d’irrigation en place et voir à son entretien régulier afin d’éviter les pertes d’eau. Ajuster la programmation du système d’irrigation automatique en fonction des conditions climatiques (étés pluvieux, canicules, etc.). Utiliser les stratégies et les techniques d’irrigation qui permettent les économies en eau. Par exemple, arroser peu souvent, mais abondamment, et ce, le plus près du sol durant les heures recommandées par la Fédération interdisciplinaire de l’horticulture ornementale du Québec (FIHOQ). Mettre en place les bonnes pratiques d’implantation et d’entretien d’une pelouse durable afin de réduire l’utilisation de l’eau. Recueillir l’eau de pluie provenant des toitures des bâtiments et l’utiliser pour l’arrosage.   Remplacements Mettre en application les principes de la bonne plante au bon endroit, en utilisant aussi bien les plantes indigènes que celles d’origine horticole afin de réduire l’utilisation de l’eau. Mettre en place un système végétalisé de gestion des eaux pluviales efficaces (ex. : bandes d’interception, fossés d’infiltration et bandes filtrantes, bassins de rétention et bassins d’orage, jardins pluviaux).   Pour connaître les procédures étape par étape : Consulter les publications de la section sur l’économie d’eau potable sur le site Web de la FIHOQ. Consulter les conseils d’implantation et d’entretien d’une pelouse durable. Consulter la section 5.7 Les postes de consommation dans l’aménagement paysager, l’arrosage et l’irrigation du Guide méthodologique d’audit de l’usage de l’eau en milieu institutionnel.   Selon EPA WaterSense, 50 % de l'eau utilisée à l’extérieur est évaporée ou ruisselle dû à un arrosage excessif et n’est pas utilisée par les plantes. Exemple : L’université de Sherbrooke UI GreenMetric World University Ranking 2015 Classement international des universités dans le domaine du développement durable L’UdeS se classe 1ère au Canada et 9ème au monde Note parfaite pour la gestion de l’eau Installation progressive d’appareils à faible débit et munis de détecteurs de mouvement Élimination graduelle de l’équipement utilisant l’eau d’aqueduc en continu Interdiction de l’arrosage extérieur Valorisation de l’eau de pluie significatif

2.3 Mesures à prioriser

Modifications et remplacements• Intervalle de temps de chasse automatique• Programmation des fermetures de vannes• Système de détection de présence automatique

Centre de Formation Le Chantier • Installation d’un système de détecteurs de présence dans les salles de

bain de son établissement Économie d’eau de 30 % et jusqu’à plus de 95 % durant la nuit et les jours fériés

18

IV. Optimiser les intervalles de temps de chasse des urinoirs à chasse automatique

Présentateur
Commentaires de présentation
Optimiser les intervalles de temps de chasse des urinoirs à chasse automatique Modifications Ajuster les intervalles de temps de chasse automatique des urinoirs, qui sont généralement de courte durée (environ 4 minutes), selon leur niveau de fréquentation. Par exemple, il est possible d’ajuster les intervalles à une durée de 12 minutes pour les plus fréquentés et à une durée 30 minutes pour les moins fréquentés. Programmer la fermeture d‘une vanne à fermeture électrique lors des périodes de la journée non fréquentées : par exemple, de 21 h à 6 h. Installer un système de détection de présence automatique qui démarre le remplissage des réservoirs des urinoirs lorsqu’il détecte une présence dans la salle de bain.   Remplacements Installer des urinoirs avec détecteurs de présence individuelle automatique.   Pour connaître les procédures étape par étape : Consulter la section 5.2.2 Les urinoirs du Guide méthodologique d’audit de l’usage de l’eau en milieu institutionnel. Exemple : Le Centre de Formation Le Chantier a installé un système de détecteurs de présence dans les salles de bain de son établissement. Les économies d’eau réalisées grâce à cette mesure vont de 30 % durant le jour jusqu’à plus de 95 % durant la nuit et les jours fériés! (Centre de formation professionnel de l’industrie de construction à Laval)

2.4 Gestionnaire exemplaire : SIQExigences techniques

• Interdiction de système de refroidissement utilisant l’eau potable• Utilisation des eaux grises dans certains équipements sanitaires• Installation de détecteurs de présence (robinets et urinoirs)• Réduction et élimination de l’irrigation avec de l’eau potable

Immeubles BOMA Best• Suivi en continu de la consommation• Audit de la consommation à chaque 3 ans• Aménagement paysagers n’exigeant aucun système d’irrigation

Exemples • Remplacement des tours d’eau de l’édifice Marie-Guyart à Québec Économie d’eau de 25 000 m³/an

• Installation d’appareils sanitaires et de robinets à faible débit à l’Atrium de Québec Économie d’eau de 45 %

19

Présentateur
Commentaires de présentation
Comment la Société immobilière du Québec (SIQ) est devenue un gestionnaire exemplaire? �Dans ses projets de construction, d’agrandissement et de rénovation majeure, la Société immobilière du Québec applique les exigences techniques suivantes : L’interdiction d’utiliser l’eau potable aux fins de refroidissement; la possibilité d’utiliser les eaux grises pour l’alimentation de certains équipements sanitaires, tels que les cabinets d’aisance et les urinoirs; l’installation de détecteurs de présence pour contrôler le fonctionnement de la robinetterie des lavabos et des urinoirs; la prise des dispositions requises afin de réduire ou éliminer l’utilisation d’eau potable pour l’irrigation des terrains. L’utilisation des techniques d’irrigation très économes en eau ou l’utilisation de l’eau de pluie recueillie sur le site. L’utilisation de gazon doit être réduite et les aménagements qui font davantage usage de plantes indigènes doivent être favorisés.   Dans ses immeubles visés par le programme Best de BOMA, anciennement le programme Visez Vert, la SIQ applique les exigences techniques suivantes : L’enregistrement des données des compteurs d’eau de façon à permettre le suivi en continu de la consommation et mesurer l’efficacité des mesures de réduction; la réalisation d’un audit de la consommation d’eau tous les trois ans; la conception des aménagements paysagers n’exigeant aucun système d’irrigation automatique ou d’arrosage.   Voici des exemples de mesures d’économie d’eau : Le remplacement des tours d’eau de l’édifice Marie-Guyart à Québec permet d’économiser 25 millions de litres par année, soit l’équivalent de 10 piscines olympiques; l’installation d’appareils sanitaires et de robinets à faible débit à l’Atrium de Québec a permis une réduction de 45 % de la consommation d’eau.

Plan de la présentation

20

1. Portrait global de la Stratégie

2. Mesures d’économie d’eau

3. Guides et outils disponibles

3.1 Guide et outils

21

Guide méthodologique d’audit de l’usage de l’eau en milieu institutionnel

• Outille les institutions dans la mise en œuvre de leurs politiques d’économie d’eau potable

• 50 projets pilotes d’audit en milieu institutionnel• Démarche pour l ’élaboration d’un plan d’action et de suivi• Mesures de réduction pour chaque poste de consommation

Programmes éducatifs du CIEAU• Fantastiko : distribution de plus de 3 760 trousses pédagogiques pour

sensibiliser les élèves de 5e et 6e années du primaire à l’économie d’eau potable• Compareau : activités pour le préscolaire

WaterSense• Certification de produits à faible consommation d’eau

Présentateur
Commentaires de présentation
Le Guide méthodologique d’audit de l’usage de l’eau en milieu institutionnel Ce Guide a été conçu pour les gestionnaires de bâtiment, les responsables des services techniques et de l’environnement, les professionnels de terrain affectés à l’entretien des équipements ou des bâtiments des établissements publics (techniciens, plombiers, etc.). Bien qu’il soit écrit dans l’esprit de l’audit de bâtiments publics, toute organisation désireuse de contribuer à une meilleure gestion de l’eau dans son établissement pourra y trouver des informations pertinentes. Certains chapitres se révéleront d’un moindre intérêt selon que l’utilisateur du guide sera un gestionnaire ou un professionnel de terrain. Ainsi, les recommandations suivantes en faciliteront la lecture : Le gestionnaire lira les chapitres 1, 2 et 4 ainsi que les annexes A1 à F, selon la nature de son établissement CIEAU La trousse Fantastiko! J’aime l’eau, j’en prends soin! a été produite par le Centre d’interprétation de l’eau (C.I.EAU) grâce à une subvention du ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire du Québec (MAMOT) accordée dans le cadre du Programme de sensibilisation des élèves du 3e cycle du primaire à l’économie d’eau potable. Compareau est une activité offerte par le CIEAU dans laquelle les jeunes élèves sont invités à explorer le domaine de la science et de la technologie à travers des mises en situation ayant des répercussions sur leur réalité quotidienne. WaterSense : l’économie d’eau sans compromettre la performance Le programme WaterSense est une initiative de l’Environmental Protection Agency (EPA) qui vise à encourager la réduction de la consommation d’eau à l’intérieur, notamment par l’utilisation de produits à faible consommation d’eau (toilettes, robinets, aérateurs, urinoirs, pommes de douche et adoucisseurs d'eau). L’approche utilisée est comparable à celle d’Energy Star dans le domaine de l’énergie. Les produits sont certifiés WaterSense par un organisme indépendant agréé qui identifie les appareils à faible consommation d'eau et dont le rendement et la qualité ne sont pas compromis. Ne pas oublier qu’une diminution de la consommation d’eau chaude des robinets et des pommeaux de douche permet aussi des économies d’énergie!

3.2 Outils de soutien disponibles

22

Général• Rapports annuels de l’usage de l’eau potable et bases de données, MAMOT• Guide Réseau « L’économie d’eau potable et les municipalités », Réseau

environnement

Économie d’eau et les institutions• Guide méthodologique d’audit de l’usage de l’eau, Centre des technologies de

l’eau• Fiche technique sur la réduction de la consommation d’eau potable, MDDELCC

Compteurs d’eau• Manuel M22 « Dimensionnement des branchements de service et des

compteurs d’eau », AWWA• Manuel M6 « Compteurs d’eau : choix, installation, essais et entretien », AWWA• Guide d’achat de compteurs d’eau, Magazine Source

Présentateur
Commentaires de présentation
Liste complète dans le Rapport 2014

3.2 Outils de soutien disponibles

23

Contrôle actif des pertes d’eau• Manuel M36 « Audits, bilans d’eau et programmes de réduction des pertes »,

AWWA

Éducation• Programme éducatif Fantastiko, CIEAU• Activité Compareau, CIEAU

Produits à faible consommation d’eau• Programme WaterSense, Environmental Protection Agency• Liste de produits certifié WaterSense, Environmental Protection Agency

Coût et sources de revenus des services d’eau• Rapport du coût et sources de revenus des services d’eau, MAMOT• Vidéo et présentation de la conférence au congrès INFRA 2014

Présentateur
Commentaires de présentation
Liste complète dans le Rapport 2014