Plan de l’intervention - ia29.ac-rennes.fr · Piaget, Vygotsky, Bruner ... et le socio-constructivisme : Rôle de la culture et de l'environnement social dans le : ... « Dans le

1. Eléments de connaissances des théories de l’apprentissage.

2. Qu’apprend - on à l’école ? 3. Comment apprend- on à l’école ? 4. Quels sont les supports d’apprentissage ? 5. Les consignes d’apprentissage. 6. Que faire quand l’apprentissage ne fonctionne pas ? 7. Travailler avec un enseignant quand on est AVS. 8. Questions.

Plan de l’intervention

Eléments de connaissances Des théories de l’apprentissage

Si vous deviez représenter par une image ce que signifie

pour vous enseigner, quelle serait-elle?

1.

2.

Quel est le rôle de l’élève et le

rôle de l’enseignant?

Présentateur

Commentaires de présentation

Expliquez comment vous visualisez le role de l’etudiant et le role de l’enseignant dans ces 3 images, et a quelle image vous associez-vous le plus?

Le rôle de l’enseignant Le rôle de l’élève •Donner l’information et la connaissance •Donner un message clair et compréhensible

•Écoute attentive •Retient l’information

Méthodes privilégiées Le cours magistral

1. La connaissance se transmet

Le rôle de l’enseignant Le rôle de l’élève

•Formuler des problèmes •Accompagner les élèves •Mettre à disposition des ressources

•Mobiliser les connaissances •Collaborer •Imaginer, développer •Créativité

Méthodes privilégiées Apprentissage par problèmes

Pédagogie par projet

2. La connaissance se construit

La question de base: Comment un individu peut-il apprendre et retenir ce qu’il apprend?

Présentateur


Ces trois perspectives reprennent trois grands courant dans les théories de l’ apprentissage, pour proposer des réponses à la question de base que ce sont posée nombre de chercheurs au cours des siècles derniers : Comment un individu peut-il apprendre et retenir ce qu’il apprend?

Béhavioristes: Pavlov, Watson,

Skinner

constructivistes: Piaget, Vygotsky,

Bruner

Enseignement Apprentissage

Présentateur


Ces trois perspectives reprennent trois grands courant dans les théories de l’ apprentissage, pour proposer des réponses à la question de base que ce sont posée nombre de chercheurs au cours des siècles derniers : Comment un individu peut-il apprendre et retenir ce qu’il apprend?

Théories béhavioristes 1. Palov (1849-1936)

Réflexe conditionnel

Explication physiologique de l’apprentissage, basé essentiellement sur le conditionnement.

Présentateur


La théorie béhavioriste tire ses origines des observations du scientifique russe Pavlov. Formé en physiologie (Pix Nobel 1904 pour ses travaux sur le fonctionnement de l’estomac), c’ est par hasard, qu’il constate, alors qu’il installait une sonde pour mesurer la secrétion salivaire d’un chien, que le chien s’est mis à saliver, à la vue du garçon de laboratoire qui d’ordinaire le nourrissait aussi. = Réflexe automatique du chien Pavlov analyse alors les conditions susceptibles de provoquer une réaction de salivation chez l’animal, à partir d’un déclencheur arbitraire (neutre : dans son expérience, une cloche). = Réflexe conditionnel. Généralisant à partir de cette expérience, Pvlov proposa une théorie de l’apprentissage essentiellement basée sur le conditionnement.

Skinner (1904-1990)

Renforcement positif ou négatif

Un apprentissage est toujours possible, à la

condition d’user du dosage adéquat de renforcement.

Nous apprenons dans l’action, de l’expérience, par

essais et erreurs.

Appprentissage individualisé grâce à

un enseignement programmé.

Présentateur


3. Skinner : considéré comme le père du Béhaviorisme, compte tenu de l’ampleur de sa contribution dans les domaines de l’apprentissage et de l’éducation. Les expériences les plus connues de Skinner, qui fut très influencé par les travaux de Pavlov et Watson consistent à introduire un rat affamé dans une cage, ou un labyrinthe, et par essais successifs pour sortir ou trouver la sortie, le rat est capable d’atteindre sa nourriture (donc sa récompense). Avec ces expériences, Skinner annonçait une forme nouvelle de conditionnement, lié au seul renforcement de conduites, et nommé conditionnement opérant (le sujet recherche les renforcements positifs et évite les renforcements négatifs), opposé au conditionnement classique, dit répondant. Ses travaux ont connu des répercussions majeures dans diverses sphères éducatives, et il élabore une théorie complète de l’apprentissage, sous-tendue par trois principes clés : Nous apprenons dans l’action (une action répétée forme des habiletés et des habitudes). La pratique et l’exercice doivent donc faire partie intégrante de tout programme de formation. Nous apprenons de l’expérience. Le simple contact avec l’environnement n’assure pas l’apprentissage. Chacun doit réinventer pour lui-même l’ensemble des connaissances. Un professeur peut souligner l’existence de tel phénomène, diriger l’attention, poser des problèmes, faires des démonstrations. Cependant rien ne remplacera l’expérience que fera ou vivra lui-même l’étudiant en rapport avec telle ou telle connaissance. Nous apprenons par essais et erreurs. Les conséquences de nos actions sont autant de récompenses ou de punitions, selon que l’action est réussie ou pas. Skinner affirmait donc qu’un apprentissage est toujours possible, à la condition d’user du dosage adéquat de renforcement. Scandalisé par les méthodes d’enseignement de son époque, Skinner juge essentiel de promouvoir une réforme majeur de l’éducation qui permette à chaque élève de fonctionner régulièrement et à son rythme. Il introduit donc une modalité pédagogique révolutionnaire à son époque : l’enseignement programmé : l’élève, libéré de la tutelle de son professeur, affronte une « machine à enseigner » qui lui propose successivement de très menues tâches de savoir, ponctuées par des questions précises. À chaque bonne réponse un renforcement permet à l’étudiant de continuer. C’est une conception très atomiste des savoirs, qui sont décomposés en éléments simples. (Très utilisé dans l’apprentissage des langues).

Théories constructivistes 1. Piaget (1896-1980)

La connaissance ne se transmet pas verbalement, elle doit être nécessairement construite et reconstruite par celui qui apprend.

ASSIMILATION

DÉSÉQUILIBRE

ACCOMMODATION

ÉQUILIBRE

2. Vygostky (1896-1934) et le socio-constructivisme

Rôle de la culture et de l'environnement social dans le développement de l'enfant, développement qui passe par la

médiation de l’adulte (« la zone proximale de développement »).

3. Bruner (1915- ) .

L'apprentissage par la découverte et l'exploration. Importance des activités de soutien dans le processus

d’apprentissage, c'est-à-dire de la fonction déterminante de la «médiation» ou de «l’étayage».

Qu’apprend-on à l’école ?

Les contenus d’apprentissages sont définies par les programmes

Le socle commun de connaissances et de compétences

1. La maîtrise de la langue française. 2. La pratique d’une langue vivante étrangère. 3. Les principaux éléments de mathématiques et la

culture scientifique et technologique. 4. La maîtrise des techniques usuelles de l’information

et de la communication. 5. La culture humaniste. 6. Les compétences sociales et civiques. 7. L'autonomie et l’initiative.

Comment apprend t’on à l’école ?

Le travail de groupe

Le cours dialogué

Le cours magistral

La situation problème

Le projet

L’aide individualisée

La situation d’apprentissage

Quels sont les supports d’apprentissage ?

La photocopie

Le livre

Le tableau

L’ image fixe

La vidéo

Le logiciel

La situation d’apprentissage

Différencier Le mode de groupement des

élèves

Les modes de communication

La présentation des contenus

L’organisation temporelle des

activités

Les lieux où se déroulent les

activités Les supports


La notion de handicap

Pour l’OMS Déficience

Désavantage

Incapacité

« Dans le domaine de la santé, la déficience correspond à toute perte de substance ou altération d'une fonction ou d'une structure psychologique, physiologique ou anatomique. »

« une incapacité correspond à toute réduction (résultant d'une déficience) partielle ou totale de la capacité d'accomplir une activité d'une façon normale ou dans les limites considérées comme normales, pour un être humain. » « Le désavantage social d'un individu est le préjudice qui résulte de sa déficience ou de son incapacité et qui limite ou interdit l'accomplissement d'un rôle considéré comme normal, compte tenu de l'âge, du sexe et des facteurs socioculturels. »

Désavantage

Déficience

toute limitation d'activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement

« Art. L. 114. Constitue un handicap, au sens de la présente loi,

par une personne en raison d'une altération substantielle, durable ou définitive d'une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d'un polyhandicap ou d'un trouble de santé invalidant. »

Désavantage

Déficience

toute limitation d'activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement

« Art. L. 114. Constitue un handicap, au sens de la présente loi,

par une personne en raison d'une altération substantielle, durable ou définitive d'une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d'un polyhandicap ou d'un trouble de santé invalidant. »

Aspects cognitifs Le modèle neuropsychologique

4 fonctions

Présentateur


Présente les fonctions cognitives sollicitées.

1. Fonctions visuo-spatiales et praxique Graphisme, organisation spatiale …

3. Fonctions exécutives Stratégie, contrôle, inhibition…

2. Fonctions langagières Logique verbale, transcodage …

4. Fonctions mnésique Mémoire à long terme, mémoire de travail …

Présentateur


Les fonctions visuo-spatiale se retrouve dans le dénombrement avec la capacité à pointer et coordonner le geste et la comptine (dyspraxie visuospatiale) La fonction langagière permet la maîtrise de la comptine numérique et du lexique numérique orale et écrite ainsi que le transcodage, passage d’un code à un autre (dysphasie) La fonction exécutive est une fonction très générale qui sera sollicitée en particulier dans le cas de la résolution de problème. Exemple d’inhibition : dire la comptine numérique à l’envers mais ne pas pouvoir s’empêcher à un moment de la dire dans l’ordre. La mémoire : doubles, tables d’additions, tables de multiplications …. Mémoire auditivo verbale qui permet à l’élève de redire ce qu’il vient d’entendre. Notion d’empan de mémoire. Pour chacune de ces fonctions certaines compétences peuvent être conservés par l’élève même s’il n’ont pas la performance.

Aspects psycho-affectifs Imaginaire individuel

Quand l’apprentissage ne fonctionne pas

Difficultés de contrôle

Déficit des fonctions

exécutives L’élève

Déficit des habiletés sociales

Déficit des fonctions mnésiques

Déficit des fonctions visuo-spatiales

Déficit des fonctions exécutives

Présentateur


Impulsivité : Laisse échapper la réponse à une question. A du mal à attendre son tour. Interrompt les autres ou impose sa présence… Fonctions éxécutives : planification de la tâche, incapacité à choisir la meilleure stratégie, auto-critique… Habiletés sociales: Déficit des relations à l’autre et de l’autonomie sociale, estime de soi effondrée … Fonction mnésiques : Baisse de l’empan, déficit de rappel en mémoire à long terme, troubles de l’organisation temporelle…

Gérer et structurer les relations sociales et

affectives


La loi


Construire un cadre contenant et sécurisant

Présentateur


En relation avec les outils de la pédagogie Freinet et pédagogie institutionnelle. Créer un cadre contenant : ce qui n’est pas négociable (on ne fait pas mal, on ne se moque pas, on écoute celui qui parle)

Règles de vie commune


Présentateur


Les règles dépendent des circonstances. Contrairement à la loi elles sont négociables ex: on n’est pas plus de 4 à la bibliothèque.

Les sorties et entrées en

classe

Place rituelle dans le rang

Tutorat Sortie

contractualisée


Les récréations

Récréation sous surveillance

Temps aménagé avec encadrement

Conduite contractualisée


Retour

•Le respect du cadre est régulier. •Il y a pérennité des réactions de l’enseignant.

Adopter un mode de communication ferme et précis, en privilégiant les phrases courtes, les gestes, et sans élever la voix.


Moduler la parole Rester maître de soi

Si la loi est transgressée

Sanction réparatrice

Sanction adaptée

Sanction gradué

Sanction éducative

Principe de signification

Principe d’objectivation

Principe de privation

Principe de socialisation

Présentateur


Pour Eric Pairat, La sanction en Education, Que sais – je, PUF 2003 Principe de signification : elle s’adresse à une individu et pas à un groupe. Elle sanctionne un comportement et pas un individu. Principe d’objectivation : elle porte sur un acte bien identifié Principe de privation : elle supprime des droits ou des avantages. Principe de socialisation: elle appelle une réparation ou un geste matériel ou symbolique à destination de la victime ou du groupe.

Soutenir et renforcer les comportements attendus


Les ceintures de comportement


Présentateur


De la rouge à la jaune

Les ceintures de comportement


Présentateur


A chaque couleur correspond des compétences qui donnent des droits et des devoirs.

De la chenille de

comportement


Au tableau de réussites


Présentateur


Dans les 2 cas il s’agit de faire le point avec l’élève en fin de journée et de comptabiliser ses réussites comportementales . Une case cochée correspond à une réussite dans le comportement. L’enfant peut être récompensé après un certain nombre de points acquis en fin de semaine.

Monnaie de classe

Monnaie intérieure

Marché

Le fonctionnement de la classe est axé sur

la coopération des élèves


Métiers de classe


Offrrir des occasions de bouger

Présentateur


La monnaie se limite à la classe. Les élèves

Cette stratégie peut être modifiée pour aider les élèves à planifier leurs pauses durant la journée. Les élèves pourraient par exemple recevoir, au début de la journée, un certain nombre de cartes avec l’inscription « J’ai besoin d’une pause » et être responsables de planifier comment ils les utiliseront durant la journée. Cette stratégie permet de répondre aux besoins de bouger de l’élève et ne doit pas être associée à des récompenses ou à des punition


Le tétra-aide

Présentateur


Le tetra-aide de Bruce Demauge PMEV

L’implicite est verbalisé, en particulier

sur le plan affectif et relationnel


Thermomètres des émotions

Présentateur


Passer par la symbolisation puis la verbalisation des émotions plutôt que par l’action

Gérer et aménager l’environnement spatial

La place de l’élève dans la classe

•Ne pas l’isoler. •Eviter les sources de distraction.


Recours à un Coin de repli


Gérer et aménager l’environnement temporel

Ritualiser les activités

Des activités rituels Un déroulement ritualisé

Développer des routines pour faciliter la transition entre les activités


Guide de planification de la tâche

L’utilisation d’un timer, pour visualiser la durée d’une activité, peut être utile pour diminuer les troubles de l’attention et l’instabilité motrice.

Retour

Les supports d’activités

Des cahiers de couleurs différentes

Poésie

Français

Maths

Sciences

L’emploi du temps

Gérer et aménager l’environnement spatial

Aménagement de l’espace de travail

Déficit des fonctions mnésiques

Organiser le matériel de manière à ce qu’il soit facile à trouver et à ranger

Établissez un horaire régulier indiquant aux élèves quand ils doivent nettoyer et ranger leur casier. Fournir aux élèves une « image » ou une photo représentant l’apparence que devrait avoir leur casier une fois organisé.

L’espace de travail

Des repères pour le sens de l'écriture de la gauche

vers la droite

Mise en évidence les bords de la feuille par un entourage pour que les élèves, investissent plus complètement l'ensemble de la page.




Les supports d’activités On peut colorer les lignes sont faciliter l'orientation du geste graphique. On utilise 2, 3 ou 4 traits de teintes différentes. La ligne du haut est en bleu, celle du dessous est verte, puis vient la marron et la ligne orange. Elles sont nommées : ligne de ciel, d’herbe, de terre et de feu.

Adapter les démarches Et renforcer l’étayage

La consigne scolaire passée par l’enseignant

vise à mettre l’élève en activité pour une production évaluable dans le cadre d’apprentissages

Typologie

La consigne fermée : elle est très explicite, détaillée, elle contient toutes les informations nécessaires. Son résultat attendu est unique.

La consigne ouverte : elle laisse une marge de manœuvre plus ou moins importante dans la réalisation. Le résultat n’est pas unique mais il est évaluable au regard de la consigne donnée. La consigne enclenche ici la construction d’un apprentissage.


Donner les informations permettant à l’élève de se représenter les supports utilisés,

les finalités de la tâche, le résultat attendu,

d'anticiper et de planifier la suite des actions à accomplir.

Adapter la consigne

« Il faut découper et remettre au bon endroit en regardant le modèle… »

Présentateur


Dans ces situations, on remarque que les consigne portent sur le produit à réaliser, les actions concrètes les supports ( les étiquettes, les images), le résultat, et non sur les intentions didactiques des enseignants. Leur attention est uniquement attirée sur la manipulation des supports. Or ce n’est pas cela qui sera évalué.

« Il faut mettre en ordre les étiquettes… »

"vous faites pareil ( sous entendu, comme le modèle), vous découpez et collez…

?

Consigne permettant d'orienter l'attention de l'enfant vers la finalité didactique

" vous allez remettre en ordre les mots de la phrase : « Pierre mange du chocolat », il faut découper puis coller les étiquettes sur une feuille blanche pour que l'on puisse

lire correctement la phrase"


Établissez un contact visuel avec les élèves avant de donner des instructions à la classe.


Guide de planification de la tâche

•Une parole modulée. •Des phrases courtes et sans interruptions. •Les mots utilisés se référent au visible.

Enoncés verbaux

Présentateur


- la parole doit être plus modulée qu’au naturel, avec un débit ralenti, une intonation un peu exagérée, souvent une hauteur de ton un peu plus marquée - les phrases, toujours grammaticales, sont assez courtes et rendues d’autant plus claires que leurs constituants sont plus détachés qu’en parler naturel ; les faux départs, les interruptions sont évitées pour que le langage ait une fluidité qui favorise la prise de repères. Avec les petits, les mots utilisés sont si possible référés à des entités visibles bien repérables (objets présents ou actions en cours).

Parallèlement aux énoncés verbaux, l'enseignant propose (lui-même ou un élève) une démonstration, un modèle, ou un exemple de résolution de la tâche.

Enoncés non - verbaux

Les modes de communication






Soutenir la difficulté à apprendre Détacher l’évaluation du travail de l’évaluation de la personne.

Pointer les progrès et les capitaliser

Cahier de réussite

Présentateur


Exemple extrait vidéo de la séance en CLIS

http://prezi.com/lpfoo70pyuoj/enseignant-et-avs/

Documents

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