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Plan de sécurisation environnementale du lieu d’enfouissement de Sainte-Sophie Projet de développement du CVER de Sainte-Sophie INTERSAN INC juin 2003

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Plan de sécurisation environnementale

du lieu d’enfouissement de Sainte-Sophie

Projet de développement du CVER de Sainte-Sophie

INTERSAN INC juin 2003

Page 2: Plan de sécurisation environnementale du lieu d

Contenu

Le contexte du plan de sécurisation environnementale 3

La vulnérabilité des eaux 5

La gestion des biogaz 7

Les interventions au site 9

La vigilance communautaire 12

Synthèse du plan 13

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Dans le cadre de l’étude des impacts du projetde développement du site de Sainte-

Sophie, des analyses approfondies de la qualité dumilieu ont été faites dans le but d’évaluer lesconséquences de l’implantation du Centre de valori-sation environnementale des résidus, le CVER, etsurtout de sa principale composante, le bioréacteur.Une étude technique a ainsi été réalisée sur laqualité des eaux de surface et souterraines sur le sitemême et autour de la propriété d’INTERSAN. Cette étude a permis de constater la grandevulnérabilité des eaux et d’identifier des sourcespotentielles de contamination provenant desopérations passées au site. L’étude a aussi conduit àprojeter une série de mesures de prévention etd’atténuation des impacts reliés à l’implantation dufutur bioréacteur. Essentiellement, ces mesures deprotection de la qualité de l’eau sont l’aména-gement d’un système d’étanchéité à trois niveauxpour confiner les eaux dans les cellules dubioréacteur, combiné à la collecte et à la recircula-tion des eaux de lixiviation dans les cellules pouraccélérer la dégradation des résidus enfouis. Le concept du projet en développement vise ainsi le « rejet zéro » d’eaux dans l’environnement. Un système de traitement des eaux est néanmoinsprévu en cas de besoin.

Effets des activités passées

Les problèmes de la qualité des eaux décelés lors del’étude sont reliés à certaines situations probléma-tiques causées par les opérations passées, avantqu’INTERSAN n’acquière le site et n’y entreprenneses propres opérations. Les relevés de la qualité deseaux souterraines ont notamment révélé qu’il y avaiteu, dans le passé, une migration d’eaux de lixiviationen dehors du site, ce malgré la construction d’unmur étanche pour retenir les eaux à l’intérieur deslimites de la propriété. La présence de certainspolluants dont la concentration dépasse les normesde qualité a été constatée dans des zones bienlocalisées en périphérie du site. Pour mettre unterme à cette contamination, INTERSAN a élaboréun plan de sécurisation environnementale du sited’enfouissement. Ce plan est résumé dans leprésent document.

Le plan de sécurisation, dont certaines mesuresurgentes ont déjà été mises en place, est d’autantplus nécessaire que certains événements récents au

site démontrent des lacunes dans les modalitésd’aménagement et d’opération du site par sesexploitants précédents. Le débordement des bassinsd’accumulation des eaux de lixiviation au printempsdernier, et la découverte récente de concentrationssignificatives de biogaz lors du creusage d’un puitssur la propriété adjacente au site, ont incité INTERSAN à intensifier la conception et la mise enœuvre du plan de sécurisation destiné à résoudreces problèmes et à en prévenir l’aggravation. Le programme intensif de suivi environnementalamorcé dans le cadre de l’étude d’impact a étémaintenu jusqu’à maintenant, et sera accru encoredans un avenir rapproché (figure 1).

Évolution du site

En 1997, INTERSAN a acquis le lieu d’enfouissementde Sainte-Sophie, lieu qui était opéré depuis 1964par l’entreprise Services Sanitaires Richer. Jusqu’en2001, INTERSAN a poursuivi l’exploitation du siteconformément aux certificats de conformité émispar le ministère de l’Environnement du Québec dansdes zones d’enfouissement sanitaire dites paratténuation naturelle. En janvier 2001, INTERSAN adébuté l’exploitation d’une nouvelle cellule étanched’enfouissement opérée selon la technologie dubioréacteur. Cette cellule est encore en opération.D’autres cellules étanches s’ajouteront prochaine-ment au bioréacteur, lorsque les autorisationsenvironnementales auront été obtenues.

Plusieurs aménagements destinés à la protection del’environnement ont été mis en place au fil desannées. En 1992, l’ancien propriétaire du site aconstruit un écran périphérique autour des zonesexploitées pour créer une barrière imperméableconfinant les eaux de lixiviation à l’intérieur du site.À partir de 1999, INTERSAN a entrepris deréaménager l’ensemble du site pour améliorer sesperformances environnementales. Un système decaptage et de traitement des biogaz a ainsi été misen place. Une zone tampon de 50 mètres a étéréservée autour du site à des fins de protectionenvironnementale. Des interventions ont aussi étéfaites pour mieux recueillir et traiter les biogaz et leseaux de lixiviation et pour limiter l’infiltration d’eaudans le site, soit la construction de fossés dedrainage et d’interception des eaux de surface, lerecouvrement et l’ensemencement des zonesexploitées dans le passé, l’aménagement d’un bassin

1. Contexte du plan de sécurisationenvironnementale

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étanche pour le traitement des eaux de lixiviation,l’aménagement d’un écran boisé pour dissimuler lesopérations, et diverses autres mesures de gestionenvironnementale des opérations (figure 2).

Garanties de sécurité

La réalisation des aménagements et des principalesinterventions de sécurisation requiert des autorisa-tions du ministère de l’Environnement du Québec.« Le plan de sécurisation environnementale du L.E.S.de Sainte-Sophie » réalisé dans le cadre de l’étuded’impact du projet de développement du site estainsi acheminé au Ministère en vue d’obtenir rapide-ment les permis pour entreprendre les travaux. La demande d’autorisation fait la description desinstallations proposées pour l’amélioration dessystèmes de collecte des eaux de lixiviation et decaptage des biogaz, de même que des ouvrages detraitement des eaux de lixiviation. L’ajout de puits

d’observation de la qualité des eaux souterraines etl’augmentation de la fréquence d’échantillonnagesont aussi proposés pour permettre une meilleureefficacité au suivi environnemental.

L’ensemble des mesures prévues au plan de sécuri-sation vise essentiellement à augmenter la protec-tion de la santé publique et de l’environnement, etplus particulièrement les sources d’approvision-nement en eau du voisinage. INTERSAN réalisera ceplan en offrant sa collaboration habituelle auxautorités des ministères de la Santé et del’Environnement qui pourront vérifier l’efficacité desmesures mises en place. En plus, des mesuressociales destinées à informer adéquatement lapopulation sur la situation du site font partieintégrante du plan de sécurisation. Des représen-tants de la communauté seront aussi invités àprendre connaissance des résultats du suivi environ-nemental et à assurer une surveillance directe del’exécution des interventions prévues au plan.

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Le site de Sainte-Sophie est présentement dotéd’installations destinées à la gestion du biogaz

et des eaux de lixiviation. En plus du mur étancheconstruit en périphérie pour les retenir sur le site,les eaux de lixiviation sont en partie recueillies etdirigées vers des bassins d’accumulation situés au-dessus de l’ancienne zone d’enfouissement. Ces eaux sont présentement recirculées dans lacellule du bioréacteur en exploitation. Si elles nesont pas recirculées, les eaux sont dirigées vers unsystème de traitement constitué de 10 bassinségalement aménagés au-dessus de l’ancien site surune base d’argile. Deux de ces bassins sont pourvusd’une géomembrane imperméable et un de ceux-cid’équipements d’aération.

L’hydrologie du site

Dans le cadre de l’étude d’impact sur le projet dedéveloppement du site de Sainte-Sophie, les eauxde surface et souterraines susceptibles d’êtreinfluencées par le projet d’INTERSAN ont étéinventoriées et analysées de façon détaillée dansune zone s’étendant à une distance variant de deuxà trois kilomètres autour du site. Ce périmètre a étéétendu pour inclure des éléments significatifs duvoisinage tels que les secteurs résidentiels, lesespaces récréatifs, les carrières et sablières et lessystèmes d’approvisionnement en eau municipaux.

Les eaux de surface dans les environs du sites’écoulent par un réseau de ruisseaux qui sedéversent dans trois bassins hydrographiquesdifférents. Ces ruisseaux sont le ruisseau Vigneaultqui coule vers la rivière du Nord et le ruisseau auxCastors s’écoulant vers la rivière l’Assomption. Des fossés et ruisseaux sans nom aboutissent pourleur part dans la rivière Mascouche.

Localement, l’écoulement des eaux de surface dusite est contrôlé par des drains souterrains et desfossés de drainage traversant la propriétéd’INTERSAN et ceinturant son pourtour. Le fosséprincipal qui longe les limites périphériques du siteet qui reçoit toutes les eaux de ruissellement de lapropriété se déverse dans le ruisseau aux Castors.

Les eaux souterraines se divisent en deux nappesdistinctes, une première nappe libre de surface sedéplaçant dans la couche de sable au-dessus de

l’argile et du roc. Dans les parties nord et ouest dusite, cette nappe libre se déplace très lentement versle nord-est, alors que dans les parties sud et est, elleest pratiquement stagnante. Une deuxième nappeest située dans la couche de roc, sa vitesse moyenned’écoulement étant de 1 135 mètres par an. La nappe d’eau souterraine du roc fait partie d’unaquifère régional qui est délimité par la rivière duNord au nord, à l’est par la rivière Mascouche, ausud-ouest par la rivière des Outaouais et le lac desDeux-Montagne et au sud-est par la rivière desMilles-Îles. Ces eaux circulent dans les rochessédimentaires, ainsi que dans les dépôts de tillglaciaire. L’écoulement souterrain régional se faitprincipalement vers le sud et le sud-est, soit endirection du lac des Deux-Montagnes et de la rivièredes Milles-Îles. Annuellement, ces nappes sontrechargées principalement par les eaux de fonte desneiges et les pluies d’automne.

La situation des eaux de surface

Les analyses les plus récentes de la qualité des eauxde surface ont été faites à l’automne 2002. Les résultats ont été comparés aux exigencesactuelles du Règlement sur les déchets solides et auxnormes prévues dans le projet de Règlement surl’élimination des matières résiduelles. Sur le site même,des dépassements de l’un ou l’autre règlement sontobservés pour l’azote ammoniacal, les phénols, lesmatières en suspension et les coliformes fécaux, demême que pour certains contaminants chimiques oubiologiques.

Ces problèmes sont observés particulièrement dansla partie sud du L.E.S. existant. Au nord-ouest dusite, une présence occasionnelle de matières ensuspension et de coliformes fécaux est aussiobservée. La source de cette contamination nesemble pas être liée au site lui-même, mais possible-ment à d’autres activités ayant des impacts sur leseaux de surface. Cette contamination s’atténue enaval puisque ces paramètres respectent les limitesréglementaires aux points de rejet dans le ruisseauaux Castors.

À l’endroit de leur déversement dans le ruisseau auxCastors, la qualité des eaux de surface recueillies surle site respecte les limites réglementaires, sauf pourles composés phénoliques. Toutefois, la source de

2. La vulnérabilité des eaux

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ce dépassement n’est pas identifiée et n’est pasnécessairement liée au site d’enfouissement comptetenu de la présence de ce même paramètre observéen amont des activités du L.E.S..

La situation des eaux souterraines

Les résultats des analyses effectuées sur l’eausouterraine de la nappe de surface et de la nappeprofonde ont pour leur part été vérifiés en référenceaux valeurs limites du projet de Règlement surl’élimination des matières résiduelles, ainsi qu’auxteneurs présentes naturellement (bruit de fond)dans les eaux souterraines en dehors de la propriétéd’INTERSAN.

La nappe libre de surface

Les résultats pour la nappe libre dans le sable desurface varient selon les endroits. Au sud et à l’estdu lieu d’enfouissement sanitaire existant, desdépassements des normes de qualité sont observésà l’extérieur de l’écran d’étanchéité entourant le site,sur des distances s’étendant jusqu’à 280 mètres audelà du mur au sud, et de 200 à 450 mètres à l’est.Les principaux contaminants en cause dans uneenclave bien délimitée sont les chlorures, l’azoteammoniacal, les hydrocarbures (BTEX), le fer et lemanganèse (figure 3).

Cette contamination serait liée à l’écoulementd’eaux de lixiviation du L.E.S existant au-delà deslimites du site, soit avant la mise en place du murpériphérique étanche, soit lors de débordementspar-dessus l’écran d’étanchéité lorsque les niveauxd’eau à l’intérieur du site étaient trop élevés.Les bassins d’accumulation des eaux de lixiviationau-dessus des anciennes zones d’exploitationconstituent également un apport constant d’eau enraison de l’infiltration qu’ils entraînent. Ceci expliqueles niveaux d’eau généralement élevés dans le site.Également, la présence de traces d’hydrocarburesobservée dans cette nappe de surface pourrait êtreexpliquée par la migration des biogaz dans le sous-sol. En effet, du toluène a été détecté dans certainspuits d’observation sur le site.

Le déplacement des eaux souterraines de la nappelibre de surface est très lent, soit environ 10 mètrespar année. INTERSAN exerce déjà un suivi attentifde la situation liée aux activités passées

d’enfouissement sur le site. En ce qui concerne lespuits d’approvisionnement privés, des analyses ontété faites en février 2003 dans le puits d’unepropriété voisine appartenant à INTERSAN. La qualité de l’eau de ce puits correspond auxcaractéristiques des eaux souterraines de la régionet ne présente pas de problème de contamination.

Plusieurs mesures du plan de sécurisation visentprécisément à enrayer ce problème et à prévenir sonexpansion dans l’avenir. Un collecte accrue des eauxde lixiviation, l’aménagement d’une nouvelletranchée périphérique de captage au sud et à l’estet le déplacement des bassins d’accumulationpermettront d’abaisser le niveau d’eau dans le site,ce qui améliorera grandement l’efficacité du systèmede collecte des eaux de lixiviation et de captage desbiogaz. Des garanties sont aussi offertes à l’effetque les puits du voisinage ne seront pas contaminés.

La nappe profonde du roc

Les analyses de la qualité des eaux souterraines dansla nappe profonde dite « semi-captive » dans le rocont révélé une situation analogue à celle de la nappede surface. Des dépassements des normes dequalité ont été constatés au sud-ouest du site, ainsiqu’en périphérie du lieu actuellement exploité.Les teneurs élevées en azote ammoniacal, en fer, enmanganèse et en sulfures sont en partie dues auxconcentrations naturelles du sous-sol, mais aussidues à des apports d’eaux de lixiviation provenantde l’ancien site d’enfouissement. La présence dechlorures et d’azote ammoniacal en excès desteneurs naturelles ou des exigences réglementairesindiquent une contamination liée à l’apport d’eauxde lixiviation. La zone affectée est située à moins de120 mètres au sud du L.E.S. existant (figure 4).

Les interventions prévues au plan de sécurisationvisent à réduire significativement sinon à arrêterl’apport d’eaux de lixiviation du site dans les eauxsouterraines profondes. En améliorant la collectedes eaux de lixiviation et en déplaçant les bassinsd’accumulation sur l’ancien site, les niveaux d’eaudans le site s’abaisseront, ce qui réduira significa-tivement les apports vers la nappe profonde du roc.Les eaux de lixiviation collectées seront recirculéesdans les cellules du bioréacteur, sinon elles seronttraitées par une technologie améliorée avant leurrejet dans le milieu.

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Le captage et le traitement des biogaz produitspar les résidus enfouis a été une préoccupation

importante d’INTERSAN depuis sa prise en chargedu site de Sainte-Sophie. Dans les zones d’exploita-tion, un réseau de 75 puits de captage verticaux esten place. Pour sa part, la cellule du bioréacteur estdotée des conduites pour un captage actif de lapresque totalité des gaz de décomposition desdéchets. La production de ces gaz est accélérée parle recirculation des eaux de lixiviation dans la cellule.

Tous ces puits sont reliés entre eux et dotés deséquipements qui optimisent l’extraction des gaz etqui assurent leur acheminement sécuritaire vers lesystème de traitement. Ce système est composé dedeux torchères qui brûlent efficacement l’ensembledes gaz captés. Les biogaz ne sont toutefois pascaptés dans les zones les plus anciennes d’exploita-tion du site. Des mesures sont ainsi prévues dansl’actuel plan de sécurisation pour corriger cettelacune et capter les biogaz produits dans ces zones.

Migration à l’extérieur du site

Les données sur les échantillons des eaux souter-raines effectuées au L.E.S. de Sainte-Sophie àl’automne 2002 ont fourni des indications sur unepossibilité que des biogaz aient migré localementdans certaines zones du sous-sol. Des pressionspositives et continues de gaz ont notamment étéobservées au coin sud du site. Des fuites de gazavaient aussi été remarquées lors du forage des puitssitués à la limite sud-est du site et à 200 mètres ausud de cette limite.

En avril dernier, du gaz sous pression a été détectédurant le forage d’un puits destiné à l’irrigation descultures sur la propriété adjacente. Ce puits est situé à 1,2 kilomètres au sud-est du L.E.S. Les vérifications techniques de la composition du gazs’échappant du puits ont révélé que le gaz provenaittrès probablement du site d’enfouissement.

Une problématique à comprendre

La migration des biogaz, qui avait déjà été détectéeaux limites du site du fait de la présence de gaz danscertains puits et de la contamination d’eaux souter-raines de la nappe de surface par des hydrocarbures,s’avère donc plus élevée que ce qui pouvait être

déduit des observations. Cette situation a conduitINTERSAN à inclure dans le plan de sécurisationenvironnementale du site des mesures pourinvestiguer de façon plus approfondie les possibilitésde migration des biogaz et pour intercepter dèsmaintenant ceux susceptibles de s’échapper du site.Des analyses plus élaborées de la qualité des eauxsouterraines seront aussi conduites pour chercher lescontaminants indicateurs de la présence de biogaz.

La découverte récente de l’importance de lamigration possible de biogaz à l’extérieur du sitesuppose que des investigations additionnelles etapprofondies sont nécessaires pour mieuxcomprendre la situation et pour localiser leschemins empruntés par les biogaz pour s’échapperdu site. Des experts mandatés par INTERSAN entre-prendront sous peu des sondages souterrains dansl’axe orienté vers le sud-est du site qui semble êtrecelui de la migration des biogaz. Des inspections surle terrain seront aussi faites dans une zone de deux kilomètres au sud et à l’est du site pour retracerdes indices de présence de gaz, par exemple desrésurgences de biogaz dans les étangs d’irrigation.

Les recherches sur les causes et les processus demigration des biogaz à l’extérieur du site de Sainte-Sophie permettront de mettre au point une stratégied’intervention pour confiner ces gaz à l’intérieur dusite et pour les intercepter aux limites de lapropriété. Les mesures typiques d’une telle stratégied’intervention sont par exemple l’installation d’uneligne de puits de captage des biogaz en travers de latrajectoire estimée de migration. Les biogaz sontalors captés dans ces puits et acheminés aux instal-lations de traitement existantes au L.E.S.

Un suivi approprié

Un suivi approprié des biogaz sera aussi inclus dansle programme de suivi environnemental proposédans le plan de sécurisation du site. Des mesuresmensuelles seront prises dans une série de puitstémoins, ainsi que dans les puits déjà en place sur lesite et dans sa périphérie pour vérifier la présence etla concentration des composés caractéristiques desbiogaz issus de la décomposition des déchets.

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3. La gestion des biogaz

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Une fois la ligne de puits d’interception des biogazinstallée, les biogaz captés seront aussi mesurés etanalysés. D’autres puits pourront être ajoutés auréseau d’observation des biogaz, notamment ceuxforés à l’extérieur du site où des concentrationssignificatives de biogaz sont observées.

Les résultats de ce programme de suivi permettrontà INTERSAN d’évaluer si d’autres interventions sont possibles à l’intérieur des anciennes zonesd’exploitation du site non dotées de puits decaptage des biogaz. Les diverses techniques de

captage des biogaz ou de réduction de la produc-tion de biogaz par les anciens déchets serontexaminées et leur efficacité évaluée. Ceci pourraitconduire à des réaménagements importants deszones d’exploitation passées du site de Sainte-Sophie. Dans le cadre du futur projet de bioréacteurau site de Sainte-Sophie, INTERSAN a mentionnéles possibilités intéressantes de valorisation énergé-tique des biogaz produits. Le captage maximal desbiogaz produits par l’ancien site d’enfouissementreprésente donc un intérêt pour l’entreprise.

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La sécurisation environnementale du L.E.S. deSainte-Sophie s’impose du fait des indices d’une

contamination encore active des eaux sur l’anciennesection du site et dans sa périphérie, laquelle a étédécelée au cours de la réalisation de l’étude d’impactsur le projet de développement du CVER. Les sourcesde cette contamination seraient reliées aux activitéspassées d’enfouissement des matières résiduelles quiont été faites dans un contexte réglementairebeaucoup moins sévère qu’aujourd’hui.

Approche de sécurisation

L’approche d’intervention retenue par INTERSANdans le cadre du plan de sécurisation environ-nementale du site consiste à prendre toutes lesmesures possibles pour contrer la propagationpotentielle de la contamination au-delà des limitesde la propriété et de renforcer le plan de suivienvironnemental du site pour prévenir toutenouvelle détérioration.

La priorité est accordée aux précautions de nature àéviter les risques à la santé pour les résidants duvoisinage et pour les communautés puisant leur eaupotable dans les eaux souterraines. La protection del’environnement, et éventuellement son améliora-tion dans les zones actuellement dégradées, compteaussi au nombre des objectifs prioritaires du plan desécurisation proposé aux autorités du ministère del’Environnement du Québec.

La première approche d’intervention consiste àconfiner rapidement les eaux de lixiviation et lesbiogaz produits par les matières résiduellesenfouies. En plus de l’écran d’étanchéité déjà enplace, une barrière d’interception des eaux et desgaz sera aménagée à l’est et au sud du site. Une tranchée profonde sera creusée et dotée desconduites perforées de façon à capter les eaux delixiviation et les biogaz qui jusqu’à maintenant ontpu s’échapper en dehors de la propriétéd’INTERSAN.

La deuxième intervention d’importance est lareconfiguration complète du système d’entreposageet de traitement des eaux de lixiviation collectées ausite. Les anciens bassins d’accumulation serontdémantelés et remplacés par un nouveau bassin

d’entreposage étanche, relocalisé à l’extérieur des zones de dépôt des matières résiduelles. La technologie de traitement des eaux de lixiviationsera aussi améliorée de sorte qu’une fois traitées, les eaux acheminées au ruisseau aux Castorsrespecteront les exigences de qualité de laréglementation en vigueur.

La plus grande partie des eaux de lixiviationproduites par le site seront éventuellement utiliséessur place pour alimenter les cellules du bioréacteur.Déjà, un important volume est acheminé vers lebioréacteur en exploitation en vue d’accélérer ladécomposition des résidus et la production debiogaz. Une fois que les nouvelles cellules dubioréacteur prévues dans le projet de dévelop-pement du site seront en opération, dépendantévidemment de l’obtention des autorisationsgouvernementales requises, l’ensemble des eaux delixiviation du site pourront être recirculées dans lefutur bioréacteur.

Ces interventions auront pour effet globald’abaisser le niveau des eaux dans les zonesd’enfouissement exploitées dans le passé. Cet abaissement permettra de réduire la migrationdes eaux et des biogaz hors des limites de lapropriété. Les débordements d’eaux et de biogazqui ont pu être observés jusqu’à maintenant serontalors choses du passé.

En parallèle avec ces travaux sur le terrain, desmoyens majeurs de suivi de l’environnement et desurveillance communautaire seront ajoutés auprogramme de suivi environnemental déjà en place.Ce programme a une première fois été renforcé dansle cadre de l’étude d’impact du projet de dévelop-pement du CVER. Ce programme sera de nouveauintensifié pour aider les experts à améliorer leurcompréhension des processus de production et dedéplacement des gaz et des eaux au site, de mêmeque pour vérifier l’efficacité des mesures de sécuri-sation retenues. Ces investigations additionnellespermettront alors de valider le plan proposé et, sinécessaire, de le bonifier encore dans le futur grâceà une meilleure compréhension des causes desproblèmes observés.

4. Les interventions au site

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Dans l’ensemble, le Plan de sécurisation environ-nementale du L.E.S. de Sainte Sophie apportera dessolutions aux problèmes causés, encore aujourd’hui,par les opérations passées du site, tout en dotant leCVER de mesures rigoureuses et systématiques pourprévenir l’apparition de nouveaux problèmes.

Mesures correctives

La sécurisation du site de Sainte-Sophie supposel’aménagement d’installations pour éviter lamigration des eaux contaminées et du biogaz au-delà des limites de la propriété. Des équipementsperformants seront aussi mis en place pour traiteradéquatement les eaux de lixiviation collectées dansle site avant leur rejet au cours d’eau.

Une tranchée de captage

Une tranchée d’une profondeur de cind à six mètressera construite le long des limites est et sud du sitepour recueillir les eaux de lixiviation. D’une longueurde 1850 mètres, elle sera remplie de gravier et muniede six puits de pompage destinés à acheminer leslixiviats vers le nouveau bassin d’accumulation. Un drain perforé sera posé au sommet pour capter lesbiogaz. La tranchée sera ancrée dans l’argile pourassurer l’étanchéité de sa base. Localisée à l’intérieurde la paroi imperméable déjà en place, la tranchéeagira comme une barrière d’interception des eaux etdes gaz provenant des zones non imperméabilisées dusite (figures 5 et 6).

Le traitement des eaux de lixiviation

Un réaménagement complet du système detraitement des eaux sera réalisé sur le site. Ce réaménagement suppose de vidanger et dedémanteler les huit étangs d’accumulation présente-ment localisés au-dessus des anciennes zonesd’enfouissement. Ces étangs seront remplacés parun nouveau bassin d’entreposage de grandecapacité. Le volume du bassin, d’une capacité deplus de 60 000 mètres cubes, permettra d’emmaga-siner les eaux, notamment lors des fortes pluies etdes fontes printanières de neige, en attendant leurtraitement.

Le principal étang de traitement des eaux, déjà enplace sur le site, sera aussi modifié pour enaugmenter l’efficacité. La technologie de traitementpar aération sera optimisée ce qui doublera sacapacité. Le bassin actuel sera divisé en trois sous-bassins indépendants, séparés à l’aide derideaux flottants. Des appareils d’aération forcéeseront ajoutés dans chacun des bassins. En opéranthuit mois par année, cette station de traitement deseaux pourra traiter 135 000 mètres cubes de lixiviat,ce qui dépasse de 40 000 mètres cubes le volumeannuel estimé d’eaux de lixiviation qui devront êtretraitées.

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Tableau 1 Réseau de suivi environnemental

Propriété Hors site Commentaires

d’Intersan

Eaux de surface Suivi régulier 4 0

Biogaz Suivi régulier 8 0 Ancien L.E.S. (SB1 à SB8).

Plan de sécurisation Les puits de la future ligneenvironnementale 4 3 de captage du biogaz

seront ajoutés.

Eaux souterraines Suivi régulier 9 0Nappe de surface Plan de sécurisation

environnementale 5 2

Eaux souterraines Suivi régulier 4 0Nappe du roc Plan de sécurisation

environnementale 0 3

Ainsi, le site de Sainte-Sophie bénéficiera d’instal-lations capables de traiter l’ensemble des eaux delixiviation produites et recueillies. Ces installationsfourniront une sécurité additionnelle, puisque laplus grande partie de ces eaux seront recirculéesdans les cellules du bioréacteur, ce qui éliminera lebesoin de les traiter.

Mesures préventives

Le suivi environnemental du site de Sainte-Sophiesera significativement intensifié, non seulement pourvérifier les résultats des installations de sécurisation,mais aussi pour mesurer les performances environ-nementales du site et identifier des interventionsadditionnelles de sécurisation si cela est nécessaire.

Un véritable réseau de surveillance sera mis enplace, en multipliant le nombre de puits d’obser-vation pour l’échantillonnage des eaux souterraineset la mesure des concentrations des biogaz sur lapropriété même d’INTERSAN ainsi qu’en périphérie(figure 7).

Ce réseau de puits d’observation porte sur la nappelibre de surface et la nappe semi-captive du roc. Il sera complété par les nouveaux puits qui serontmis en place pour capter et mesurer les biogaz.

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5. La vigilance communautaire

Le plan de sécurisation du L.E.S de Sainte-Sophieinclut d’importantes mesures destinées à

informer la population sur la situation du site et surles interventions qui y sont faites. INTERSANcompte aussi associer encore plus directement lesintervenants de la communauté et les résidants duvoisinage à la surveillance du site. Le programme devigilance communautaire du site touche ainsi ladiffusion des résultats analytiques, l’analyse deseaux des puits privés d’approvisionnement pour lesrésidants qui le désirent et la création d’un comitépermanent de vigilance. L’ensemble de ces mesurestraduisent les engagements d’ouverture et detransparence d’INTERSAN dans sa gestion environ-nementale du site et son souci pour la protection dela santé des voisins site.

Diffusion de l’information

Les relevés de gestion environnementale du site etles résultats analytiques obtenus dans le cadre duprogramme de suivi environnemental seronttransmis aux autorités responsables des ministèresde l’Environnement et de la Santé. Ces rensei-gnements seront aussi communiqués aux citoyensintéressés, soit par le biais du comité de vigilance,soit selon les moyens d’information déjà mis enplace par INTERSAN. Cette diffusion de l’informa-tion permettra aux représentants des autorités et dela communauté de vérifier les performances du plande sécurisation du site.

Analyse de l’eau des puits privés

En plus d’analyser l’eau dans ses propres puitsd’observation, INTERSAN offre aux résidants duvoisinage la possibilité de faire analyser la qualité de l’eau de leurs puits d’approvisionnement. Sur demande, les résidents qui feront analyser leurpuits individuel seront remboursés pour les frais delaboratoire encourus pourvu que les résultats soient communiqués au responsable d’INTERSAN.Si l’analyse de l’eau révèle des problèmes à l’égardde la qualité de l’eau potable et que les activités dusite ne sont pas en cause, des spécialistes fournirontles indications sur les actions requises pour corrigerces problèmes.

Comité de vigilance

INTERSAN profite de la mise en place du plan desécurisation du site pour créer un comité devigilance du L.E.S. de Sainte-Sophie. Ce comité quipourrait devenir obligatoire dans le cadre du projetde développement du CVER est constitué dèsmaintenant pour offrir aux représentants duvoisinage, de la communauté et des autorités unforum d’échange et une tribune pour exprimer leurspréoccupations. Ce comité se réunira périodi-quement pour prendre connaissance des activités etdes performances environnementales du site. Les problèmes pourront y être examinés et dessolutions pourront être proposées pour lesrésoudre. La première activité officielle de ce comitéde vigilance portera sur le plan de sécurisationenvironnementale du site.

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6. Synthèse du plan

Le p lan de sécurisation environnementale du lieud’enfouissement de Sainte-Sophie a été conçu

de façon à prévenir les risques à la santé et àl’environnement. Les mesures proposées visent à lafois les sources de dégradation de la qualité deseaux et les chemins par lesquels les eaux et les gazsont susceptibles de migrer hors du site. Le planaccru de suivi environnemental servira pour sa partà mesurer l’évolution de la situation et à vérifierl’efficacité des interventions. Des améliorations auxsystèmes proposés pourront alors être apportées enfonction des résultats obtenus. Enfin, les représen-tants de la communauté et la population en généralpourront suivre de près les performances du plan desécurisation et ses effets pour la protection de leursanté et de leur environnement.

Les engagements d’INTERSAN

INTERSAN a élaboré en collaboration avec lesexperts techniques les plus compétents ce plandestiné à augmenter la sécurité environnementalede son site, notamment en corrigeant les lacunes etles conséquences des opérations déficientesmenées par les propriétaires précédents du site. Ses installations récentes et futures, plusparticulièrement les cellules du bioréacteur, sontaménagées de façon à garantir les plus hautsstandards d’étanchéité et de sécurité. Déjà, dans lecadre de l’étude d’impact du projet de dévelop-pement du CVER, le programme de suivi environ-nemental du site a été amélioré significativement,programme qui sera encore intensifié à l’occasion dela mise en place du plan de sécurisation du site.

La surveillance rigoureuse de la situation environ-nementale au site et dans ses environs contribuera àmieux documenter les connaissances sur lesperformances environnementales du site et sur sesimpacts sur le milieu environnant. Elle permettra aussid’identifier les nouvelles mesures qui seraientrequises dans le cas où celles prévues au plan actuels’avèreraient insuffisantes. Dans une optiqued’ouverture et de transparence, INTERSAN partagerases connaissances et ses évaluations avec lesministères responsables et les représentants de lacommunauté. Les connaissances et les observationsdes experts des ministères et des résidants duvoisinage seront utiles pour juger de l’efficacité desdiverses mesures et des améliorations requises aubesoin.

INTERSAN a pris publiquement l’engagement deprendre tous les moyens possibles pour solutionnerde façon satisfaisante et définitive les probléma-tiques reliées au lieu d’enfouissement de Sainte-Sophie, qu’elles soient reliées aux activités passéesou en cours. Le plan de sécurisation environnemen-tale du lieu d’enfouissement de Sainte-Sophie misau point par INTERSAN, et les mesures déjà prisespour résoudre les problèmes les plus urgents,s’inscrivent dans la politique environnementale del’entreprise qui vise à dépasser les exigencesgouvernementales et à atteindre les performancesles plus élevées en termes de sécurité pour l’environ-nement et la santé. De plus, les engagements detransparence marquant les opérations des diverssites d’enfouissement d’INTERSAN et l’évaluationde ses nouveaux projets s’appliquent aussi à laréalisation du plan de sécurisation proposé, tantauprès des autorités des ministères, que des munici-palités, des voisins et de la population en général.

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Tableau 2 Synthèse du plan de sécurisation environnementale

Mesures d’intervention Effets Mise en oeuvre Commentaires

Amélioration du système de traitement du lixiviat

Nouveau bassin � Remplacement des bassins Été-automne 2003 Emplacement déterminéd’accumulation du lixiviat non aérés. par une étude en cours.

� Bassin imperméabilisé.

Démantèlement des bassins � Réduction de l’infiltration Été-automne 2003 Vidange des bassins en cours.non aérés des précipitations.

� Réduction du volume de lixiviat.

Augmentation de la capacité � Alternative efficace à la Été-automne 2003 Demande de CA en du système de traitement recirculation du lixiviat dans préparation.des eaux le bioréacteur.

Réduction de l’apport de lixiviat et de biogaz issus des zones non imperméabilisées

Tranchées périphériques de � Contrôle du niveau de Hiver 2004collecte du lixiviat et de lixiviat en périphérie du L.E.S. captage du biogaz � Captage passif des biogaz.

Contrôle de la migration des biogaz à l’extérieur des limites de la propriété

Installation de puits de � Captage du biogaz généré Automne 2003 Travaux en cours de réalisation.captage des biogaz dans à l’intérieur de la propriété.la zone tampon

Protocole de travail pour � Assurer la sécurité des travailleurs. Automne 2003l’aménagement de puits � Évaluation de la qualité de l’eau d’approvisionnement en eau souterraine.dans le secteur

Programme de suivi environnemental

Eaux souterraines � 7 puits dans la nappe de surface. Immédiate Programme de suivi accru.

� 3 puits dans l’aquifère du roc. Travaux d’aménagement desnouveaux puits en cours.

Biogaz � Ligne de puits de captage du Immédiate Suivi de l’efficacité de la ligne biogaz dans la zone tampon. de captage.

� Puits aménagés dans le till/roc sur le site.

Programme de vigilance communautaire

Remboursement des frais � Information des intervenants. Immédiate Sur demande des propriétaires.d’analyse de l’eaude puits privés

Mise sur pied du comité � Implication des voisins et des Été 2003 Liste des participants de vigilance organismes de la communauté. à élaborer.

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Figure 3.

Qualité des eaux souterraines : nappe libre de surface

Qualité des eaux souterraines de la nappe libre de surface

Qualité des eaux souterraines de la nappe libre de surface (BTEX)

Qualité des eaux souterraines de la nappe libre de surface (métaux)

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Réseau de puits d’observation nappe semi-captive du roc

Figure 7.

Réseau de suivi environnemental

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Intersan2535, 1ère rueSainte-Sophie (Québec) J5J 2R7

(450) 438-56041 800 361-6093