PLAN DU COURS INTRODUCTION Généralités sur les modèles Emetteur- Récepteur Présentation...
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LES MODELES DE LA COMMUNICATION. Réalisation : Mr Serge LOKO PLAN DU COURS INTRODUCTION Généralités sur les modèles Emetteur- Récepteur Présentation Problémation Chargé du cours : Dr Jean-Eloge GBAGUIDI
PLAN DU COURS INTRODUCTION Généralités sur les modèles Emetteur- Récepteur Présentation Problémation Chargé du cours: Dr Jean-Eloge GBAGUIDI
PLAN DU COURS INTRODUCTION Gnralits sur les modles Emetteur-
Rcepteur Prsentation Problmation Charg du cours: Dr Jean-Eloge
GBAGUIDI
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La communication est un processus ou une interaction entre deux
ou plusieurs personnes. Cest aussi toute action de lhomme sur
lhomme en vue de le transformer.
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Le modle est une reprsentation de quelque chose. Cest la
schmatisation dune thmatique que vous avez tudier.
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Dans la vie en gnral, il existe des modles, des exemples
suivre, des rfrences dont on se sert ou tout simplement des modles
quon imite, quon copie. Lorsquon a un modle, on a envie de lui
ressembler, on a envie de sappuyer sur lui pour justifier ses
propres choix ou ses propres comportements.
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En ralit, avoir un modle revient partager la mme valeur, le mme
got et mieux la mme signification que lautre. Dans le domaine de la
communication, le rle du modle nest pas trs diffrent. Il est mme
primordial car le sens, la signification de nos analyses dpendent
en grande partie de lui. Le sens nat toujours dun rapport quelque
chose.
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Autrement dit lintelligibilit scientifique dune rflexion nat de
la confrontation de ce que nous appelons ralit un certain nombre de
rfrences tenant lieu dun projet de dcodage . Ceci nous permet de
dire que transformer la ralit en reprsentation scientifique passe
par les rfrents utiliss par les chercheurs quil appelle Modle
danalyse .
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Le modle apparat donc comme une projection et une concrtisation
dune thorie. Le modle sert dassise diffrents types dtudes et de
moyens danalyse. Il illustre de manire simplifie le fonctionnement
du phnomne. Le modle cre une image de la ralit. On dira donc que le
modle est la concrtisation sous la forme dun schma dun ensemble
dlments thoriques et conceptuels cohrents qui servent analyser le
phnomne identifi.
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NB : le message a le mme effet sur tout le monde et de la mme
manire. Eduquer un enfant cest tenir par la main pour le sortir de
lobscurit.
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EMETTEUR-RECEPTEUR Il sagit du modle le plus ancien, le plus
connu et on dirait mme le plus utilis. Paradoxalement, il est le
modle le plus critiqu.
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Ce modle a t conu par un groupe de chercheurs mathmaticiens
dont notamment SHANNON et WEAVER dans les annes 1940. Cest un modle
qui se proccupe uniquement du transport de message ou encore,
disons-le ainsi, de la transmission dune information par ligne
tlphonique.
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Cest un modle qui postule que le message au dpart a une
signification pour lmetteur et devrait demeurer tel larrive pour le
rcepteur. Mais la grande question quon devra se poser est de savoir
si dans le processus de la communication (codage du message) il ny
a pas eu transformation.
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En effet, cette question vient du fait que tout le temps qua
dur la circulation du message linformation peut se trouver altrer,
tout au moins sa puret, et ce, par le bruit provenant du canal et
du dcodage du rcepteur.
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Dans un tel schma donc, la prise de sens ou signification
apparat comme un phnomne de type mcanique. A aucun moment la
communication ne semble lier au contexte ou plutt des effets du
contexte.
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Il faut commencer par dire que la grande proccupation des
hommes qui ont pens la communication de cette manire tait de faire
en sorte quil y ait moins de dformation, de distorsion ; donc
assurer quil y ait une bonne communication.
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Autrement dit, lobjectif premier de ces thoriciens de la
communication tait de faire en sorte que la signification au dpart
soit la mme larrive. De ce point de vue, la problmatique principale
dans ce modle se rsume comme suit : au proprit du contenu du
message .
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Avoir un tel modle comme guide danalyse nous oblige donc nous
intresser au message, linformation de dpart, au codage, au
parasitage, la distorsion ; en un mot tout ce quon pourrait appeler
effet de canal.
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Sil y a un reproche faire ce modle cest avant tout lignorance
quil affiche vis-- vis des phnomnes relationnels. Pour ce modle en
effet, linformation nemprunte que des voies techniques ce qui nest
pas vrai.
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Prsentation du modle : Il sagit dun modle qui inaugure lentre
des chercheurs dans le monde de la communication. Il marque aussi
la fin de lre mathmaticien. En effet, partir de 1955, avec larrive
des sociologues et surtout avec la vulgarisation des travaux de
Lazard SELD et KARTZ le phnomne de la communication a t abord sous
dautres angles.
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Ces chercheurs se sont intresss aux impacts des mdias sur les
opinions des citoyens. Pour eux, il ne sagit pas dune simple
communication de moyens techniques homme, mais plutt dune
communication qui se passerait dhomme homme avec toutes ses
implications.
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Alors il ne sagit plus de faire une tude dtaille de la
transmission du message mais plutt de passer au peigne fin les
processus dinfluence afin dutiliser le pouvoir des mass mdias bon
escient afin de lutter contre la propagande (effets malfiques
effets bnfiques)
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La problmatique dans un tel modle au dpart sest pose en terme
dichotomique. Mme si une grande partie des chercheurs considre quil
sagit l dune conception vieille, elle demeure encore attrayante et
suscite beaucoup de travaux. Lautre mrite de ce modle appel
COMMUNICATION A ESCALIER est davoir mis en relief le rle des
leaders dopinion.
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Ce faisant, ils ont relativis les effets directs des mass mdias
sur les citoyens. Selon ces chercheurs, les leaders dopinion sont
des rseaux de relais auprs des membres de leur appartenance
sociale. On les appelle aussi des experts en sociabilit, des gens
sans statut privilgi qui, dans une dmarche bnvole dmultiplient le
message reu.
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Avoir un tel modle comme guide scientifique nous oblige nous
intresser en 1 er lieu aux cibles privilgis videmment que sont les
leaders dopinion en apportant des rponses claires la dfinition du
type de leader dopinion, de son domaine dinfluence, de ses rseaux
dinfluence, des processus de son exposition au message et des
mcanismes de slection de ces informations.
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Type de leader dopinion (?) Domaine dinfluence (?) Rseaux
dinfluence (?) Processus (?) Mcanismes de slection (?)
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Le marketing : On peut, par le marketing, crer le besoin chez
la personne. Le marketing est une thorie qui permet ceux qui nous
dominent de mieux nous dominer encore.
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Cest un modle qui tient une bonne place dans les tudes en
gestion et dans certaines formations en sciences politiques. Il
constitue la base par excellence des travaux de presque tous les
consultants en communication dans les organisations.
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Certains chercheurs nhsitent pas linscrire la suite de lcole de
FRANCFORT au rang des thories qui permettent aux forts de dominer
les faibles. En effet, selon ces chercheurs, les agents dominants
de notre socit qui soutiennent les grands mdias publicitaires
utilisent ce modle pour grer laide des technologies intellectuelles
et institutionnelles la reproduction et les transformations
sociales qui les intressent.
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Selon FLORIS B. toutes les techniques de communication auraient
pris leur essor partir de ce modle dit de la communication
marchande . Il est incontestable aujourdhui que tous les experts en
communication encore appels Travailleurs du symbolique ou autre
grent pour le compte des dominants les comportements et les
reprsentations sociales des travailleurs partir de ce modle.
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Cest un modle qui ne prsente pas un modle classique de la
communication. Il a essay plutt dlaborer une dmarche standard qui
permet de conduire des actions dites de communication. Conduire des
actions de communication signifie avant tout :
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De dfinir les problmes de communication existants De concevoir
une stratgie et un plan daction Mener ou piloter les actions
Evaluer les rsultats
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Cest un modle qui nintervient que dans les situations juges non
satisfaisantes (situations de crise) Face une telle situation, nous
avons la conviction quun changement est possible. Il faut tre
convaincu que la solution est dans la communication.
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A partir de ces trois constats, il sagira : De commencer par
tudier ce qui pose problme dans lentreprise. Cela voudrait dire
quil faut passer un audit car cest laudit qui conduira
lidentification du ou des problmes. En vous appuyant sur les
principes de la politique et de lthique de lentreprise en question
ainsi que sur ces moyens, vous proposez une stratgie daction.
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NB : cest un modle qui ne dfinit pas la communication mais qui
apporte une solution un problme au sein dune entreprise. Cette
stratgie dfinie sera mise en uvre selon un pilotage prcis auprs des
cibles en utilisant diffrents supports.
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Des actions doivent avoir un suivi qui terme devraient conduire
la mesure de lefficacit des actions. Dans un tel modle danalyse, on
ne peut pas sempcher de poser certaines questions juges
fondamentales.
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Quel est le problme ? Qui concerne-t-il ? Que veut-on faire
face ce problme ? Quel est le cadre de rfrence ? quelles stratgies
? Quels moyens ? quelle cible ? quel temps disponible ? Quelles
sont les actions proposer ? Comment conduire, piloter les actions ?
Quel instrument pour mesurer lefficacit ?
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Reconnaissons la lumire de ces questions, quaucune analyse de
la communication proprement dite nest faite. Mais plutt il y a
analyse dune situation posant problme dont la rsolution passerait
par la communication. La communication est prsente ici comme
SOLUTION.
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Daucuns diront que la communication est considre comme une
action ayant des effets attendus, prvus travers une analyse
pralable. Dans ces conditions, la communication y perd sa nature
propre.
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Elle est une action de management parmi les autres. M. AUGENDRE
dira dun tel modle danalyse quil permet de formuler aux chefs
dentreprise des solutions immdiates, univoques, faciles lemploi,
vendable en quelques minutes des comits de direction .
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La sociomtrique soccupe de la mesure de la relation socio-
affective dans les petits groupes. Elle a commenc timidement en
1927 la General Electric avec cette enqute dirige par ELTON
MAYO.
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Cest une technique fonde sur des questionnaires et des graphes
et qui se veut quantitative ; ce qui a dailleurs assure un rapide
succs cette technique de la sociomtrie.
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Le graphe dessine le circuit des relations informelles ;
circuit par o passent les nouvelles colportes de bouche oreille. Le
rseau informel devient une ralit et soppose aux circuits des
informations crites et officielles.
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Dans ce schma de rflexion, le rseau des communications
informelles devient une ralit importante dautant plus que sa forme
peut sinon conditionne la bonne circulation de linformation. Cette
ide (opinion) fait son chemin depuis 1939.
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En effet, cette date remontent les premiers commentaires dans
la revue Management and the workers publi par HAWTORNE o lon
dcouvre limportance capitale des relations socio-affectives entre
les membres des ateliers.
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Roethlis Berger et Dickson affirment Ce ne sont pas les
facteurs extrieurs qui sont les plus importants pour expliquer les
conduites des ouvriers, lambiance des ateliers et la productivit
collective mais que cest la structuration des relations daffinit
entre les ouvriers dans cet atelier qui est fondamentale .
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Le modle reprsentatif dune structure relle du Tl est obtenu ou
bien par des observations systmatiques faites laide dune grille
simple : qui va spontanment parler qui ?
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ou bien est obtenu partir dun questionnaire dans lequel on
demande chaque personne du groupe avec qui il voudrait tre pour un
travail ou un loisir, et ce en premier lieu, en deuxime lieu,
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etc et aprs la mme opration : avec qui il ne voudrait pas tre,
et ce en 1 er lieu, en 2 me lieu, en 3 me lieu. etc , cest ce quon
appelle choix positif ou ngatif. Il sagit ici de la mtaphore de la
radiographie.
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Lorsque lon est dans le modle sociomtrique de lanalyse en
communication, on ne cherche pas dfinir avec prcision, le concept
de communication parce que cest un modle qui offre une dfinition
assez floue.
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Floue parce que la dfinition mlange deux aspects savoir :
relation daffinit (qui suppose de la sympathie) et qui se veut en
mme temps le support privilgi du passage de linformation. On dira
que selon ce modle, la communication est un phnomne de nature
relationnelle et affective.
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Sa structure facilite les changes informels c'est--dire ceux
qui font dhomme homme en dehors des contraintes sociales et
professionnelles. Ainsi, ce modle nous propose de nous interroger
davantage quatre (04) questions fondamentales :
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Quelle structure Tl avons-nous ? Quelle est sa cohsion ? Quels
sont les circuits informels de diffusion de linformation ? Quelles
sont les structures dinfluences au sein des groupes ?
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Le modle de lhypertexte nous conduit ltude de ces modles appels
CONSTRUCTIVISTES. Le modle de lhypertexte entrevoit le sens de la
communication comme le rsultat de lensemble des commentaires se
rapportant aux faits.
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En effet, selon les thoriciens de ce modle, le sens dun
message, sa signification, ne sont point donns au dpart comme dans
le modle Emetteur-Rcepteur. Mais au contraire, le message, une fois
lanc dans lespace et dans le temps, va rencontrer dautres messages
(commentaires et autres) qui peu peu vont tracer les limites de sa
comprhension.
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Ce modle qui sinspire beaucoup du fonctionnement des
ordinateurs, conoit que un texte, un mot, une figure peut renvoyer
un autre texte, un autre mot, une autre figure qui ne sont rien
dautre que des commentaires. Et ce dernier peut aussi comporter des
lments renvoyant dautres lments.
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Ce modle postule qu tout texte est accorde une foultitude
dexplications et de commentaires qui en prcisent le sens. Ainsi
selon eux, le sens final dun texte dcoule de son contenu et de cet
ensemble de rflexions faites sur ces lments internes.
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Selon les thoriciens de ce modle, lhypertexte (virtuel) est
labor par lensemble des textes constituants ce quon appelle LE
RESEAU EXPLICATIF DU PREMIER TEXTE.
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NB : on ne parlera de fonction que lorsquelle est positive.
Mais lorsquelle est ngative, il parle de dysfonctionnement.
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Toutes les socits dans leur volution ou dveloppement ont besoin
dun systme de communication grce auquel elles organisent leur vie
commune. Indpendamment du degr de dveloppement de chaque socit, son
systme de communication sert maintenir ou modifier les rgles qui
rgissent la socit et lui permet de matriser son environnement
immdiat.
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Ce nest donc pas un hasard si les hommes ont consacr et
consacrent encore beaucoup defforts conserver linformation dune
part et consacrer des rflexions qui de plus en plus reoivent les
apports dautres sciences et saffirment de mieux en mieux.
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En effet, trs mcanique au dpart, lapproche danalyse de la
communication a beaucoup volu en tant que domaine du savoir ds lors
les psychologues, ethnologues, politologues, sociologues etc se
sont intresss mais plus encore le dveloppement foudroyant des
nouvelles technologies ont sensiblement notifi la
communication.
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Ceci, pour de nombreux chercheurs, constitue des opportunits de
nouvelles rflexions et de recherches. Chacun y va avec ses
convictions, ses certitudes et ses incertitudes.
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Cest un courant de pense qui pose la socit en termes de systme
dlments incluant des mdias eux-mmes. Et de ce point de vue, il
considre que les mass-mdias constituent un lment dont la mission
principale rside dans la satisfaction des besoins de la socit.
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Et principalement, il considre que dans le systme les
mass-mdias assurent les besoins de continuit dordre, dintgration,
de motivation et dadaptation. Les mass-mdias, dans leur processus
de communication mnent des actions rptitives dans un systme social
donn, un systme auquel ils appartiennent et dans lequel ils
oprent.
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Cest dire que nous avons une dpendance structurelle entre mdias
et les autres lments du systme. Par consquent, les mdias affectent
non seulement la socit mais aussi linfluence. En termes clairs, ils
ont des consquences pour la socit toute entire.
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Il convient de rappeler ici que la thorie fonctionnaliste de la
communication de massa est en grande partie base sur des concepts
suggrs par Merton et propags et dirigs par CHARLES WRIGHT. Selon
Merton, les consquences sociales de la communication de masse ne
doivent jamais tre dduites de ses intentions apparentes.
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En effet, Merton affirme et avec persistance de distinguer
entre les consquences significatives quil appelle fonction de
lactivit sociale et les buts vises. Selon lui, les deux ne peuvent
pas correspondre.
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En dautres termes, les fonctions de la communication de masse
ne sont pas ncessairement celle que les communicateurs veulent
obtenir. Ainsi par exemple, une campagne sanitaire, en utilisant
les mdias de masse pour encourager les habitants faire usage des
hpitaux peut dboucher sur des effets surprenants inattendus.
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Par exemple, comme lon si bien montr des chercheurs, lusage des
mass-mdias pour ladite campagne peut conduire lamlioration de
limage public des employs du service sanitaire parce que leur
travail est devenu un lment central pour les mass- mdias.
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Il va sans dire que cette amlioration dimages des employs du
service ntait pas le but vis par cette campagne mais le but vis est
dencourager la population aller dans les hpitaux. Merton, dans sa
logique distingue un certain nombre de consquences de laction de
communication.
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Dabord, il distingue les consquences voulues quil appelle
MANIFESTES et les consquences qui sont involontaires appeles
LATENTE. Il distingue galement les consquences utiles ou positives
pour le bon fonctionnement de la socit de celles qui gnent
ladaptation au systme.
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Les 1 res sont appeles FONCTIONS et les consquences ngatives
sont appeles DYSFONCTIONS. Toutefois, les fonctionnalistes par le
biais de WRIGHT attirent notre attention sur les piges du
fonctionnalisme.
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Dabord, il nous demande dviter danalyser chaque contour de la
communication de masse en termes de FONCTIONNEL ou de
DYSFONCTIONNEL. En dautres termes, il nous invite voir surtout les
consquences qui semblent tre les plus importantes pour la vie de la
socit en termes de continuit ou de changement.
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Deuximement, les fonctionnalistes nous demandent aussi dviter
de confondre nos ides personnelles aux effets dysfonctionnels. A ct
de Merton et de WRIGHT, on peut citer aussi un pionnier du
fonctionnalisme en la personne de Lasswell.
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Par thorie du conflit, on entend un ensemble de courants de
pense regroups sous le label de thorie du conflit social. Tous ces
courants de penses ont t largement influencs par les thoriciens de
masse.
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Selon ces diffrentes thories, la communication de masse dans sa
stratgie gnrale sert renforcer et produire lidologie dominante ;
c'est--dire lidologie capitaliste. Ce sont des courants de pense
qui donnent une grande place aux facteurs idologiques et conomiques
dans lanalyse de la communication de masse.
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Daprs eux ce sont des lments dterminants du systme des mdias.
Lcole de FRANCFORT fonde en 1923 et qui comporte dminentes
personnalits a toujours essay de comprendre lchec du mouvement
rvolutionnaire.
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A leur interrogation, les rponses proposes ; c'est-- dire les
causes de la faillite du mouvement rvolutionnaire sont rechercher
dans les superstructures du capitalisme.
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En dautres termes, le processus rvolutionnaire ; historique
changement quattendait les Marxistes, tarde venir cause de la
propagande capitaliste. En effet, selon eux la communication de la
classe dominante a russi conditionner conomiquement la classe
ouvrire par la subversion et lassimilation.
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Ainsi, ce quils appellent la culture de masse nest rien dautre
quun moyen aux mains du capitalisme afin de garder tout son
monopole. Souhait donc rside dans la volont de dnoncer une vrit
cache c'est--dire une domination dune classe qui fonctionne selon
eux par la dissimulation.
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C'est pour cette raison que ces courants de pense mettent
laccent particulier sur lanalyse du contente de la communication.
En effet, pour eux, le tout nest pas de savoir comment fonctionne
les mdias mais plutt de les dnoncer afin de les changer
radicalement.
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Cest une continuit des thories dites critiques qui privilgie
mieux les facteurs conomiques au contenu idologique des mdias. En
dautres termes ils considrent que lidologie dpend de la base
conomique de la socit.
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Et de ce point de vue, ils mettent laccent plutt sur la
structure du processus des mdias et sur leur manire dagir. Ils
affirment que les mass-mdias font partir du systme conomique et
donc
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dpendent du systme politique. Par consquent, la communication
de masse apparat comme un moyen de lgitimation et de maintient des
diffrences socio- conomiques.
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Cest aussi une thorie largement influence par les ides de
gauche qui se sont formes en Angleterre autour dun chercheur qui
sappelle STUART HALL. Cette thorie met laccent sur la production de
la culture de masse et tente dexpliquer la place assigne cette
culture quil qualifie de POPULAIRE.
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Ces thoriciens tirent leurs ides des travaux de Raymond
Williams et P. THOMPSON. Ils postulent quon ne saurait analyser les
mdias comme un problme part (isol). Selon eux, les mass-mdias
doivent tre considrs comme en relation avec les thories et analyses
comme telles.
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La thorie culturelle cherche expliquer, lucider comment la
culture de masse joue un rle prpondrant par lintgration et la
subordination des facteurs oppositionnels au sein de la socit.
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Dans leur approche, ils considrent ds le dpart que les socits
sont complexes, diversifies et contradictoires. Mais les diffrents
segments de la socit sont relis par un ensemble dlments quon peut
appeler CULTURE qui prcisment produit des symboles et des
messages.
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Lapproche culturelle sintresse la fois au message et au public
et cherche expliquer les modle de choix et des rponses par rapport
aux mass-mdias. Pour eux, comprendre les mass- mdias, analyser les
mass- mdias sans chercher connatre et expliquer le vcu social
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et les diffrents sous groupes de la socit nest point possible.
Les tenants de cette thories pensent aussi que les valeurs
culturelles transplantes et importes dautres pays ; quelque soit
leurs formes (distraction ou mission) peuvent devenir des sources
de pollution de la culture locale.
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Fonction de lagenda : Dans les socits dmocratiques, ce que
devraient faire les mass- mdias est lagenda des citoyens.
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NB : Etymologie de du mot dmocratie. Peuple Libert (avec pour
consquence la diversit) Diversit Sparation de pouvoirs : - pouvoir
excutif pouvoir lgislatif - pouvoir juridique
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La thorie de la spirale du silence fait partie de cette thorie
moderne labore par Nolle NEUMANN. Cest une thorie qui postule au
dpart que la plupart des gens de la socit ne formule pas leurs
opinions mais prfre plutt sidentifier aux opinions des autres ou de
suivre lopinion gnrale, celle de la majorit.
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Les tenants de cette thorie considrent quil arrive ainsi parce
vivant en socit, les hommes ont peur dtre doigts quand leur opinion
serait exprime. Alors ils prennent et considrent les mass-mdias
comme leur principale source dinformations, de rfrence,
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alors quau dpart lorigine de linformation elle-mme est le
journaliste ; donc un tre humain qui pourtant a un pouvoir de
dcision, celui de choisir ce qui est important pour lui et de le
dire sa manire.
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Ainsi une fois approuv ce qui a t dit par les mdias, la
rptition continue amplifiant ainsi linformation qui peu peu apparat
un peu comme le point de vue dominant et paradoxalement tous ceux
qui ont des opinions contraires, des opinions diffrentes et mmes
nuances se taisent,
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gardent le silence pour ne pas devenir impopulaire ; et
senchaine la 2 me tape du processus qui consiste lopinion dominante
de samplifier de plus en plus et proportionnellement grandit le
silence de lautre ct. Cest justement ce phnomne qui est appel
SPIRALE DE SILENCE.
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Selon la thorie de la spirale du silence, lorsque lindividu
constate que son opinion nest pas reprsente dans les mdias, il se
retire, quitte lespace publique et se replie sur lui-mme dans un
espace priv. Il faut souligner que ce silence nquivaut gure un
changement dopinion sous leffet des mdias mais plutt le symbole de
la volont de cacher ses opinions et ses sentiments.
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INTRODUCTION On entend par socialisation le processus social
par lequel tout individu vivant dans une communaut apprend et
intriorise les valeurs, les connaissances, les croyances, les
normes sociales de son milieu.
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Ce processus commence ds la naissance par la maison et vrai
dire dure pendant toute la vie de lindividu. Pendant longtemps,
lattention des chercheurs est surtout porte sur le dveloppement des
enfants dans une socit donne. Et cela ne voudrait pas dire que la
socialisation ne concerne que seule lenfance.
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En effet, elle concerne non seulement le dbut du dveloppement
de lenfant mais aussi lensemble de toute sa vie humaine. Dans une
socit de plus en plus moderne, les agents socialisant sont nombreux
: nous avons la famille, le groupe des paires, le groupe de
travail, lglise la mosque, lcole et les mass-mdias.
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Pendant longtemps, la famille a jou presque seule le rle
dterminant dans la socialisation de lenfant. Encore aujourdhui ils
ont perdu totalement ce privilge. Mais force est de reconnatre que
les mdias de plus en plus interviennent dans ce processus
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et sont souvent vus comme un lment perturbateur venu de
lextrieur troubler le processus de socialisation. En Afrique, ce
rle des mass- mdias est encore peut-tre modr mais dans les socits
occidentales o les mass- mdias sont omniprsents, les mass-mdias
remplissent une fonction trs importante et ce, tout le long de leur
vie.