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Phytothérapie (2012) 10:131–142© Springer-Verlag France 2012DOI 10.1007/s10298-012-0701-6
Article original
Ethnobotanique
Plantes d’intérêt médicinal et écologique dans la région d’Ouanougha (M’Sila, Algérie)
K. Rebbas1, R. Bounar1, R. Gharzouli2, M. Ramdani2, Y. Djellouli3, D. Alatou4
1Département SNV, faculté des sciences, université de M’Sila, M’Sila 28000 Algérie2Université Ferhat-Abbas, Sétif 19000, Algérie3Université du Maine, Le Mans, France4Université des Frères-Mentouri, Constantine 25000, AlgérieCorrespondance : [email protected]
Résumé : Le massif d’Ouanougha abrite une végétation forestière à plus de 1 500 m d’altitude. Le cortège floristique de cette forêt à Cedrus atlantica et Quercus rotundifolia est très riche et comporte beaucoup d’espèces présentant un intérêt économique indéniable. La préservation et la valo-risation de ce patrimoine naturel nécessitent un inventaire de la flore existante et des enquêtes ethnobotaniques.
Mots clés : Plantes médicinales – Enquête ethnobotanique – Préservation et valorisation – Ouanougha (M’Sila, Algérie)
Plants of medicinal and ecological interest in the Ouanougha’s region (M’Sila, Algeria)
Abstract: The Ouanougha’s massif houses a forest vegeta-tion beyond 1,500 m of altitude. The floristic procession, of this forest of Cedrus atlantica and Quercus rotundifolia, is very rich and includes many species of undeniable eco-nomic interest. The preservation and enhancement of this natural heritage requires an inventory of the existing flora and ethnobotanic surveys.
Keywords: Medicinal plants – Ethnobotanical survey – Safe-guarding and valorization – Ouanougha (M’Sila, Algeria)
Introduction
La nature est pleine de ressources aux vertus bénéfiques pour l’homme. En plus de son alimentation, il y trouve des substances actives qui procurent un bienfait à son orga-nisme. La médecine traditionnelle et plus particulièrement les traitements à base de plantes étaient bien développés en Algérie, mais le recours à la médecine conventionnelle est à l’origine d’un délaissement de ces pratiques ancestrales qui risquent de tomber dans l’oubli.
La préservation de ce savoir constitue un enjeu pour la conservation et la valorisation des ressources phyto-génétiques.
La conservation et la valorisation de la diversité des ressources génétiques des plantes d’un pays supposent d’abord la connaissance précise de ce patrimoine. Partant de la complexité d’une flore en perpétuelle évolution, la définition d’une stratégie optimale donnant tous les moyens aux opérateurs constitue la garantie pour atteindre cet objectif [6].
L’étude de la médecine traditionnelle et du traitement par les plantes est particulièrement intéressante en Algérie.
La zone d’étude est riche de ce type de plantes qui sont utilisées en médecine traditionnelle qui est largement prati-quée dans la région d’Ouanougha.
Notre contribution a pour but de répertorier les plantes médicinales utilisées par les villageois de cette région. Dans ce cadre, des enquêtes ont été réalisées auprès des habitants d’Ouanougha en vue de réunir le maximum d’information sur l’utilisation de ces plantes médicinales.
Site et méthode
Présentation de la zone d’étude
Le massif d’Ouanougha se trouve entre la wilaya de M’sila, au sud, et celle de Bordj Bou Arreridj, au nord. Il est limité à l’est par la daïra de Hammam Dalàa, à l’ouest par la commune de Beni Ilmene et au sud par la commune de Sidi Hadjeres (Fig. 1).
Le relief de la région d’Ouanougha se présente sous deux aspects : une région montagneuse, très pentue, parcourue par un enchevêtrement de cours d’eau temporaires encaissés dans de petites vallées, au sud (oued Targa et oued Sidi Aïssa particulièrement). Cet ensemble, qui forme l’aire
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d’étude, est sillonné par un réseau naturel très chahuté par de nombreux ravinements (Fig. 2).
Les principaux oueds existants dans la zone d’étude sont : oued Targa, oued Baden, oued Arneb, oued Sidi Aïssa [8].
La géologie de la zone d’étude : le substrat est à domi-nance de calcaire dolomitique et de marnes calcaires et argileuses. Les sols se rattachent aux isohumiques, calci-magnésiques, vertisols et sols minéraux bruts.
Les principaux types de sols qui se reposent dans cette zone sont : les sols minéraux bruts, les sols isohumiques, les sols calcimagnésiques et les vertisols.
Le massif ne dispose d’aucune station météorologique. Les postes les plus proches sont ceux de M’sila et de Bordj Bou Arreridj. Les précipitations moyennes annuelles sont de 221 mm à la station de M’Sila, par contre elles sont de 385 mm à la station de Bordj Bou Arreridj.
Selon El Houerou et al. (1977), les massifs montagneux reçoivent des quantités d’eau plus importantes, de l’ordre de 400–500 mm dans l’Atlas saharien et pouvant atteindre plus de 600 mm dans les Monts du Hodna et les Aurès-Belezma [10].
La durée d’enneigement est de 6 j/an pendant la période hivernale.
Méthodologie
Les enquêtes ethnobotaniques sont effectuées sur la base de fiches questionnaires (exemple). Ces enquêtes nous ont permis de dresser la liste des espèces utilisées ainsi que de déterminer la partie de la plante utilisée et son mode d’utilisation (cf. questionnaire).
L’enquête réalisée en mars 2009 a concerné trois villages de la commune d’Ouanougha : Melouza, El Mekmane et Ahl Oued.
Pour la détermination des espèces, nous avons eu recours à la Nouvelle flore de l’Algérie et des régions déser-tiques méridionales [15] et à la Flore de l’Afrique du Nord[13]. L’herbier constitué est conservé au département des sciences de la nature et de la vie de l’université de M’Sila.
Résultats et discussion
À partir des 182 fiches questionnaires de l’enquête ethno-botanique, nous avons identifié 60 espèces utilisées comme plantes médicinales par les populations limitrophes du massif.
• La zone d’étude.
Fig. 1. Localisation géographique du massif d’Ouanougha
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La flore du djebel Ouanougha se particularise par la présence de six orchidées : Ophrys lutea (Cav.) Gouan., Ophrys numida J. Devillers-Terschuren & P. Devillers, Orchis papilionacea L., Ophrys battandieri E.G. Camus, Himantoglossum hircinum (L.) Sprengel et Orchis olbiensis(Reut) Asch. et Gr. [19] dont les villageois d’Ouanougha ne connaissent pas les propriétés thérapeutiques (Fig. 3).
Malgré l’engouement énorme qu’ont suscité les orchi-dées européennes [7], l’orchidoflore des rives sud de la Méditerranée demeure méconnue. C’est en particulier
le cas en Algérie, d’où proviennent pourtant la plupart des types d’espèces maghrébines d’Ophrys décrites au 19e et 20e siècle [16]. Pas loin de la zone d’étude (à 10 km), l’un de nous (K.R.) a découvert récemment une station à Ophrys marmorata G. Foelsche & W. Foelsche dans la région de Hammam Dalaa [17]. Cet Ophrys est endémique de Corse et de Sardaigne d’origine sténo-méditerranéen [12].
Les feuilles de diverses espèces des genres Orchis L. et Ophrys L. développent par dessiccation une odeur agréable due à la présence d’un glucoside, la boroglossine, qui s’hydrolyse en donnant de la coumarine — principe actif anticoagulant (à activité antivitaminique K) bien connu. Les tubercules de diverses espèces des genres Orchis L. et Ophrys L. seraient surtout caractérisés par leur richesse en amidon et en mucilage. Ils peuvent servir à la préparation de gelées fortifiantes [1,3,9].
Le massif d’Ouanougha abrite des espèces rares et endé-miques (Fig. 4) comme : Sedum acre subsp. neglectum (Ten) Archang, Doronicum atlanticum (Chabert) Rouy, Veronica rosea Desf, Helianthemum hirtum subsp. ruficomum (Viv) M, Astragalus armatus subsp. tragacanthoides (Desf) Maire., Centaurea involucrata Desf., Centaurea parviflora Desf, Puli-caria arabica subsp. inuloides (DC) M., Erinacea pungensBoiss, Androsace maxima L., Santolina rosmarinifolia L, Rhamnus alaternus subsp. myrtifolia (Willd) M., Ebenus pinnata L., Senecio leucanthemifolius subsp. poiretianusM., Danaa verticillata Janchen, Myosotis collina Hoffm, Ranunculus millefoliatus Vahl, Saxifraga veronisifolia Pers.,
Fig. 2. Vue générale de la cédraie d’Ouanougha (Photo K. Rebbas, 2009)
Fig. 3. 1. Ophrys lutea Canavilles ; 2. Ophrys numida J. & P. Devillers-Terschuren ; 3. Ophrys battandieri E.G. Camus et Gr. ; 4. Ophrys battandieri E.G. Camus et Gr. ; 4. Ophrys battandieri Orchis papilionacea L. ; 5. Himantoglossum hircinum (L.) Sprengel ; 6. Ophrys marmorataG. Foelsche & W. Foelsche (photos K. Rebbas, 2009)
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Draba hispanica subsp. djurdjurae var. cladotricha Maire, Lamium longiflorum Ten., Phlomis herba venti L., Smyrnium perfoliatum L., Geranium lucidum (Bauhin) L, Cotoneaster racemiflora (Desf.) Koch., Viola munbyana Boiss. et Reut., Himanthoglossum hircinum (L.) Spreng., Ophrys numidaDevillers-Terschuren et P. Devillers, Ophrys battandieri E.G. Camus.
Les résultats obtenus des enquêtes ethnobotaniques sont exprimés en fiches techniques (exemple de fiche tech-nique no 1, Annexe A), qui consistent à faire ressortir les caractéristiques botaniques, écologiques et les constituants chimiques connus des plantes médicinales utilisées par la population de la région d’Ouanougha. Le tableau en annexe nous donne une liste des plantes médicinales utilisées par les villageois de la zone d’étude et leurs propriétés théra-peutiques (Annexe B).
ConclusionUn nombre important d’espèces spontanées d’Algérie ont une valeur potentielle au regard de la médecine. La mise en place de procédés de cultures de ces espèces, à la place de la cueillette anarchique, peut améliorer le revenu des popu-lations locales tout en garantissant la conservation de la diversité floristique. La culture de ces plantes médicinales et aromatiques, et leur commercialisation aux herboristes, augmentera indéniablement le revenu des populations.
On a dénombré 60 espèces, relevant de 33 familles, ayant un intérêt médicinal dans la région. Ce travail a permis également de dresser la liste des taxons rares et endémiques.
Le développement de la recherche, dans le domaine de la pharmacologie et de l’identification des principes actifs des
espèces, permettra la création d’une activité économique autour de l’utilisation des plantes dans un cadre organisé respectueux de la sauvegarde de la flore.
L’exploitation anarchique des espèces connues pour leurs vertus thérapeutiques constitue un risque pour leur survie.
Certaines espèces sont en danger d’extinction du fait de leur surexploitation (arrachage abusif). C’est le cas des espèces des Lamiaceae qui sont systématiquement arra-chées avec leurs racines pour être revendues dans les villes et les villages de la région.
Cette étude ethnobotanique réalisée dans la région d’Ouanougha a montré que, depuis les générations anciennes, l’utilisation traditionnelle des plantes médicinales persiste encore et cela malgré la révolution de la technologie médi-cale. La multiplication de ces études ethno botaniques à l’échelle nationale permettra de mieux connaître les poten-tialités en ce domaine, d’évaluer les risques conséquents à l’emploi de certaines plantes toxiques et d’adopter une nouvelle approche de gestion pour la sauvegarde et la préservation des ressources naturelles [12].
C’est dans ce contexte que les besoins de l’industrie pharmaceutique en plantes médicinales sont multipliés. En l’absence de culture, de nombreuses plantes sont menacées de disparition. Dans ce cadre, nous proposons la culture des plantes de la flore de cette région qui ont fait l’objet des travaux scientifiques concluants et qui sont utilisées en thérapeutiques humaines dans de nombreux pays [6].
RemerciementsNous tenons à remercier vivement les forestiers de la conservation des forêts de M’Sila et Errol Véla de l’univer-sité de Montpellier-II pour leur aide.
Fig. 4. 1. Draba hispanica subsp. djurdjurae var. cladotricha Maire ; 2. Lamium longi� orum Ten ; 3. Sedum acre subsp. neglectum (Ten) Archang ; 4. Doronicum atlanticum (Chabert) Rouy ; 5. Santolina rosmarinifolia L ; 6. Cotoneaster racemi� ora (Desf.) Koch ; 7. Saxifraga veronisifolia Pers. ; 8. Geranium atlanticum Boiss. et Reut. (photos K. Rebbas, 2009)
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Références 1. Aït youssef M (2006) Plantes médicinales de Kabylie. Ibis Press, Paris,
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9. Fournier P (1999) Le livre des plantes médicinales et vénéneuses de France. CME-SNHF. TI, TII et TIII
10. El Houerou HN, Claudin J, Pouget M (1977) Étude bioclimatique des steppes algériennes (avec une carte bioclimatique à 1/1 000 000). Bull Soc Hist Nat Afr Nord Alger, t. 68, fasc. 3 et 4: 33–75
11. Jeanmonod D, Gamisans J (2007) Flora Corsica. Edisud, 920p + planches
12. Lahsissene H, Kahouadji A (2010) Analyse ethnobotanique des plantes médicinales et aromatiques de la flore marocaine : cas de la région de Zaër. Phytothérapie 8: 202–9
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15. Quezel P, Santa S (1962–1963) Nouvelle flore de l’Algérie et des régions désertiques méridionales. CNRS Ed, Paris, 2 tomes
16. Rebbas K, Vela E (2008) Découverte d’ Ophrys mirabilis. P Geniez, F Melki en Kabylie (Algérie). Le Monde des Plantes (no 496): 13–6
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18. Valnet J (2001) Phytothérapie. Ed. Vigot, 712 p
Annexe A. Fiche technique no
Famille : AsteraceaeEspèce : Artemisia herb-alba Asso.Nom français : Armoise blancheNom arabe : (Chih)
Description botanique
C’est l’armoise la plus connue en Algérie. C’est une plante en forme de touffe de plus de 20 cm de hauteur ; odeur aromatique ; saveur amère ; tige tomenteuse et très rami-fiée ; feuilles blanches et les rameaux se terminent par des capitules assez petits, globuleux ou ovoïdes, regrou-pant deux à quatre fleurs jaunâtres ; le fruit est un akène oblong [15].
Répartition
Très répandu sur les Hautes-Plaines, les zones steppiques et le Sahara.
Constituants chimiques connus
Huile essentielle, principe amer, stérols (sitostérol…), santonine et tanin.
L’huile essentielle d’Artemisia contient du camphre (29,6 %) suivi de la thujone (20,3 %) et du cis-verbenol (19 %) [14].
Mode d’emploi
Parties utilisées : les fleurs, les feuilles, les tiges et les racines.
Usage de la plante : les principaux modes d’utilisation sont l’infusion ou la macération.
Propriétés thérapeutiques
Antigastralgique, antispasmo dique, emménagogue, stoma-chique, vermifuge. Ses racines sont indiquées contre certains troubles nerveux : tics, spasmes, convulsion et comme sédatifs [2–4].
Usage traditionnel
En infusion, la plante est prescrite comme vermifuge, calmante (surtout pour les bébés), emménagogue, anti-diarrhéique et stomachique. En cataplasme, les feuilles broyées sont très efficaces pour la migraine et les douleurs des dents.
Les gouttes issues de la mastication de certaines feuilles de cette plante sont utilisées pour traiter le bourdonne-ment des oreilles.
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