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CAREL No 1237 - 20 Janvier 2015 5 numéros par semaine • Gratuit avec Le Nouvelliste Plezi Kanaval la référence depuis 3 ans

PleziKanaval, la référence depuis 3 ans

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carelYeS!!!

No 1237 - 20 Janvier 20155 numéros par semaine • Gratuit avec Le Nouvelliste

Eric Virgal et Kwak

retrouvailles en Haïti

leS voix de “life goeS on”PleziKanaval la référence depuis 3 ans

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2 20 janvier 2015No 1237

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL

RÉDACTEUR EN CHEFFrantz Duval

SECRÉTAIRE DE RÉDACTIONDaphney Valsaint MALANDRE

RÉDACTIONChancy VictorinDimitry Nader ORISMAGilles FRESLET Myria CHARLESWinnie Hugot GABRIELTeddy Keser MOMBRUNJunior Plésius LOUISRaphaël FÉQUIÈREEnock NÉRÉLégupeterson ALEXANDRE

CORRECTION

CRÉATION ARTISTIQUEResponsable graphiqueRéginald GUSTAVEStevenson ESTÈVEPhotographesFrederick C. ALEXISHomère CARDICHONJean Jules Bernard DELVAMoranvil MERCIDIEUYonel LOUIS

Publicité: 2941-4646 [email protected]

Rédaction: 2945-4646

Une publication de Ticket Magazine S.A.

Non, il ne s’agit pas d’un mouvement politique. Ce n’est pas non plus simple-ment le nouveau sujet en vogue sur Internet. Gary Bodeau, un des initiateurs du hashtag #BayAyitiYonChans, le décrit comme « un mouvement pour une prise de conscience nationale basé sur les réseaux sociaux Twitter, Facebook et Ins-tagram, notamment ». En l’espace d’une semaine #BayAyitiYonChans est devenu le nouveau mot clé viral chez nous. Des dizaines d’anonymes, mais aussi des artistes et personnalités comme Roberto Martino, Izolan, Samba Kessy, Gracia Delva et Princess Eud ont repris sur les réseaux sociaux ce qui est vite devenu un slogan. C’est d’ailleurs autour de cet inti-tulé que les activités pré-carnavalesques ont été lancées le week-end écoulé.

Le mouvement est parti d’une initia-tive de Gary Bodeau, John Fritz Moreau, Lionel Edouard, Giovani Dorélien, Stee-ven Placide et Calvin et a pour principal but de réveiller le patriotisme chez nos confrères. « On voulait un message de paix pour rappeler aux Haïtiens qu’ils ont des droits, mais aussi des devoirs envers leur pays. Il ne s’agit nullement d’un mes-

#BayAyitiYonChans

sage politique », insiste Gary Bodeau. « Ce slogan peut être interprété de

différentes façons », précise Gary. Selon les intéressés, on donne une chance à Haïti à chaque fois qu’on vient en aide à un concitoyen, à chaque fois qu’on pose une action quelconque visant à protéger l’environnement, etc. Plusieurs artistes et des dizaines d’anonymes ont vite adhéré au mouvement.

« Quand on m’a proposé de joindre le mouvement, j’ai vite accepté. Notre pays est dans une impasse et il revient à nous tous de nous impliquer pour l’en sortir. J’ai mon enfant qui grandit en Haïti et je ne prévois pas laisser le pays. Je dois donc faire partie de ceux qui travaillent pour apporter un changement », témoi-gne Princess Eud.

Izolan insiste lui aussi sur le caractère apolitique du mouvement. « Le caractère social de #BayAyitiYonChans pour-rait porter des gens à le rattacher à la politique. Mais ce n’est nullement le cas, martèle le rappeur. On juge simplement qu’il est temps que nous cessions avec nos mauvaises habitudes pour qu’Haïti puisse fonctionner comme tous les

autres pays.Le chanteur évangélique Dickson

Guillaume, lui, veut en faire un hymne au changement. « Bay Ayiti yon chans ! Donnons au pays une chance d’avancer. Il n’y aura jamais un leader que tout le monde aimera, à moins que ce ne soit Jé-sus lui-même qui devienne président. Le monde nous regarde et parle d’Haïti, et nous leur proposons tellement de sujets ! Il est temps de changer l’image que nous projetons d’Haïti. Donnons une chance au pays », exhorte-t-il.

Avec ce mouvement, Gary Bodeau dit vouloir toucher plus de trois millions de personnes. « Selon les statistiques de Facebook, plus de 400 000 personnes d’une tranche d’âge comprise majoritai-rement entre 25 et 34 ans ont visité notre page. Si chacune de ces personnes se décide à faire quelque chose de positif pour le pays dans la mesure qu’elle peut, dans le domaine dans lequel elle évolue, cela ferait une bien grande différence », explique l’instigateur de ce mouvement qui se veut un trait d’union entre les Haïtiens.

Daphney Valsaint [email protected]

Juno 7 Gracia Delva Ti Mario

Roberto Martino

Samba Kessy

Shassy

Papi

Masta Preacha Izolan

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320 janvier 2015No 1237

Deux nuits aux parfums de jazzChardavoine, Yellow Jacquets, Troker, Ra-nee Lee, Sebastian Jordan, Maya Azucena. C’est une belle poignée de musiciens en pro-venance d’Amérique du Nord et du Sud qui ont assuré l’ouverture officielle du neuvième PAP Jazz les 17 et 18 janvier sur deux scènes signées Prestige (Parc Canne à Sucre) et Air France (Karibe Hôtel).

Ils nous ont remplis d’émotions en émettant talentueuse-ment, avec une dimension élevée et réussie, leurs thèmes mu-sicaux, leurs titres qui dominent tous les rythmes. Ces artistes issus de tous horizons ont aiguisé notre appétit pour un jazz brassé merveilleusement dans un écrin de styles. Sans gâchis, ils ont exécuté des phrases, prises dans les filets des partitions, pour les grandir et les sublimer d’accords travaillés.

Troker (du Mexique, pays à l’honneur), en début de specta-cle, affectionne un jazz instrumental, habillé d’effets sonores amplifiés ou mixés par DJ Zero. L’orchestre de format quintet propose un mélange habile de hip-hop et de rock. Gil Cervan-tes à la trompette, Samo Gonzalez à la basse, Chris Jemenez au clavier, Tibo Santillanes au saxophone jouent environ six titres qui dénotent leur amour pour Enrique Neri, Iraida Noriega, Son de Madera, ces héritiers du mariachi ou du huapongo mexicain. Les six titres exécutés, sans gâchis aucun, sont gra-vés sur leur dernier disque, « Crimen Sonoro », sorti en 2014. Parmi eux : « Clarosuro » (neuvième titre), « El loco » (huitième track), « Tequila Death » et « El príncipe charro », respective-ment cinquième et deuxième titre retrouvé sur l’album.

Chardavoine et son ambitieux « Haitian jazz », né du croisement du jazz et de la musique traditionnelle, est chaude-ment salué. On entend le guitariste exprimer, sur son man-che, sa version « Mèsi Bondye » (dédié au feu Frantz Casséus, l’auteur-compositeur) et « Latibonit », sur lesquelles il repose des harmonies typiquement jazz. Accompagné de Michael O’Briend (basse), de Kim Plainfield (batterie), de Gary Fisher (piano), de Lesly Rogers (trompette) et de Norbert Stacher au sax, Chardavoine nous gratifie « Happy to be nappy », un hommage aux cheveux crépus.

Creuset d’instrumentistes au tracé exemplaire, le groupe Yellow Jacquets, invité d’honneur par la Fondation Haïti Jazz, clôture cette première nuit de festival. « Spirit of the wets », « The red sea », « Tenacity », « Claire’s song », et « When the lady dances » retrouvé sur le dernier album « A rise in the road ». Les titres dégagent cette fraîcheur jazz-fusion, confirment leur talent d’improvisateur (impeccables commentaires de l’énergique batteur William Kennedy) et ne manquent pas de méditation. Russell Ferrante (claviers), Bob Mintzer (sax), Félix Pastorius (basse) sont des accompagnateurs doués et d’une virtuosité infaillible.

Dimanche on a boudé le tohu-bohu agaçant des fêtards pré-carnavalesques, encombrant autoroute (Delmas) et trot-toirs pour une première nuit de bambochade. Karibe Hôtel, tête droite. Et là, on a encore goûté aux beautés du jazz.

6 h 55 environ quand le trompettiste chilien Sebastian Jordan ouvre la soirée. Avec ses pairs : Rodrigo Espinoza (basse), Matias Marpones (batterie), Lautaro Quevedo (piano), Agustin Moya (saxophone), c’est un jazz pur, complexifié dans des accords soutenus, aux détours majestueux qu’on déniche. C’est un quintet harmonieux qui a le latin-jazz, la ballade et le swing dans le sang et qu’il offre dans un bouquet de mélodies réfléchies. Aucun déséquilibre rythmique. Impressionnant en tout cas !

Et Ranee Lee, cette voix puissante et ardument travaillée : que dire de cette idole et maîtresse du scat qui surfe sa voix sur un répertoire empreint de swing. Émotive, il n’y a pas com-me elle. Ranee Lee, c’est un rappel au funk, à la bossa nova, à la ballade, aussi douce que sinueuse. Force de séduction, légers fléchissements, énergie débordante : son visage n’a pas bougé d’un pli. Sa voix ne se cantonne pas dans un style précis. Elle a bien fait de grossir le rang des Nina et Ella.

Maya Azucena, robe trouée laissant deviner son buste, tatouage à l’avant-bras, gravit la scène Air France du Karibe pour une prestation épatante. Elle dévoile sa passion pour le rap (invitant deux jeunes enfants haïtiens dans un freestyle), le hip-hop. La chanteuse activiste rend hommage à l’éternel Bob Marley dans un morceau reggae. Elle entraîne de sa voix modulée, un public conquis, succombé à son charme et à son charisme. Ce fut deux belles nuits parfumées de jazz où l’on est sorti ragaillardi et édifié.

Rosny Ladouceur

[email protected]

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4 20 janvier 2015No 1237

Dolf Chancy quitte Nu-Look, Disip le recrute

Entrepreneur, ancien bassiste de Tabou Combo, membre fondateur de Superstars de New York, poids lourd de Chancy Records, Adolphe Chancy a passé plusieurs an-nées au management de Nu-Look.

Souvent en désaccord, Nu-Look et Adolphe Chancy ont menacé de se séparer, mais ils essuyaient toujours le tableau. Cette fois, c’est pour de bon : le divorce est consommé. Dolph Chancy ne fait plus partie du staff management de la bande à Arly Larivière. Depuis sa place semblait l’attendre à Disip, le groupe de Gazzman Couleur, avec qui il savait collaborer quand ce dernier était à Nu-Look.

Dans une note de presse, Gazzman Couleur et le staff managérial de Disip annon-cent que Dolf Chancy a rejoint leur équipe. Ils tiennent à préciser que celui-ci ne fait pas partie de l’équipe de gestion du groupe. « Monsieur Chancy est un représentant ; il ne fait pas partie de management du groupe. Il sera responsable de développer la marque Disip aux Antilles et en France. Ces marchés spécifiques sont d’avides consommateurs de musique et de culture haïtiennes. Nous sommes confiants que cette affiliation contribuera à l’expansion du positionnement de Disip sur le marché international », informe la note.

Gilles [email protected]

Ça y est, les dimanches de folle ambiance pré-carnavalesque ont dé-

buté ce 18 janvier 2015! Sur les parcours habi-

tuels, les disc-jockeys ont repris les chars musicaux

avec l’aide des sponsors pour animer un public

qui n’attendait que cela. Déjà à Pétion-Ville, les dj ont eu du mal à mixer les

détonations des projec-tiles avec les décibels

des hits qui font danser la foule. Tandis que au

centre-ville, pour la pre-mière fois dans l’histoire du carnaval haïtien, une

femme anime sur son propre char : Dj Queen. Rien de plus sexy sur le

parcours !

1er dimanche pré-carnavalesque 2015

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520 janvier 2015No 1237

La genèse de PleziKanavalAvant PleziKanaval, il y avait, en 2003,

kanaval.com, un site monté par Carel Pèdre qui proposait des liens vers des méringues carnavalesques. L’homme de radio se rappelle que la connexion trop lente rendait la visite pas trop commode. Chaque semaine, des groupes appor-taient leurs cd ou dvd dans les locaux de Planèt Kreyòl pour espérer voir leur mu-sique mise en ligne. L’aventure s’arrête en 2004 en raison des troubles politiques qui bouleversaient le pays.

En 2005, le présentateur de Choka-rella offre ses services à Alex Abélard pour le compte du site baxfamily.com. La mission de ce site était de proposer particulièrement à la diaspora la possibi-lité de savourer en ligne les musiques du terroir dont les méringues de carnaval. Une autre aventure qui ne fait pas long feu. En 2009, Carel n’étant pas du genre à baisser les bras se contente d’envoyer à qui lui fait la demande des méringues par mail. ¨Une véritable corvée !¨, relate-t-il.

Heureusement qu’à la fin de ce passa-ge dans les ténèbres, une idée lumineuse surgit. Celle d’élaborer une émission ex-clusivement dédiée aux méringues car-navalesques. ¨On peut constater, affirme Carel, que généralement les fameuses émissions dites « du carnaval » sont la continuité des émissions de musiques du

reste de l’année ; moi j’en voulais une 100 % carnaval !¨ Ainsi l’émission est lancée le jour de l’an 2010 et aussi un site, le site Plezikanaval.com. Malheureusement le séisme a terrassé onze jours plus tard son plan d’attaque.

En 2011, toujours pas remis de son traumatisme, Carel portait l’étendard de l’anticarnaval, allant jusqu’à interdire la diffusion sur Radio One de la moindre méringue.

En 2012, l’animateur remet le couver-cle dans le cadre du carnaval des Cayes. En 2013, l’émission du même nom cara-cole autant que le site dans le cadre des trois jours gras au Cap-Haïtien.

2014, la consécrationEn 2014, le site affiche près d’un

demi-million de visiteurs, avec une offre de plus de 300 méringues ! On a doublé la capacité du site pour éviter le crash ou la lourdeur que suscitait le trop grand nombre de visites simultanées les années passées.

L’équipeL’équipe derrière PleziKanaval comp-

tait deux personnes au départ, Carel Pè-dre et Samuel Mozart (Timoza). Au bout des trois ans, elle en compte six ; deux cameramen/monteurs et deux reporters rejoignent le duo. Pour le site, le travail consiste à mettre en ligne les méringues carnavalesques reçues. ¨Dépendamment

du nombre de chansons reçues on met en ligne des fois 17, douze chansons par an... On est parvenu à 31 une ou deux fois¨, souligne Carel. Il conseille aux grou-pes inconnus du public d’envoyer leurs méringues le plus tôt que possible. Ce pour s’assurer d’être visionné en atten-dant que les Djakout # 1, T-Vice, Barikad Crew…, les grosses pointures, galvani-sent le nombre de visites. Et aussi pour que leur chanson soient connues en attendant les jours gras. Carel conseille aussi de toujours accompagner le clip d’un poster, d’une photo, d’un logo...

Et l’aventure 2015 est lancée…Dès le jour de l’an 2015, le site a offert

de nouvelles méringues. Déjà 80 sont en ligne ! Autre nouveauté, un coin dédié aux enfants ; il s’intitulera Plezikanaval Timoun et proposera des méringues dédiées aux enfants comme celles de La Bande à Pipo ou de la Fondation Maurice Sixto.

Remerciements et sponseursLe présentateur vedette de Radio One

attribue le succès du site d’abord aux visiteurs à qui il dit un ¨un grand merci¨ et leur jure fidélité. Aussi aux groupes qui lui font confiance, aux médias, spéciale-ment ceux de la province qui constituent selon lui un soutien de poids. ¨Grâce à Plezikanaval, ils sont mis au parfum des

nouvelles méringues en même temps et parfois avant ceux de la capitale ; leur support est hors de prix¨, se réjouit-il. Ca-rel, qui a vécu en province quand il était plus jeune, déclare savoir ce que cela coûtait avant son site à ses homologues des régions pour faire l’acquisition des nouvelles chansons. ¨Il fallait, explique-t-il, demander à un ami de la capitale de faire les tours des médias pour collecter les méringues ensuite s’assurer que l’autobus vous ramène le cd ou dvd intact ; une corvée qui pouvait gaver au moins 72 heures !¨

Carel précise n’avoir jamais été en contact avec le ministère de la Culture pour un quelconque soutien de Plezika-naval. Cependant le concepteur du site a travaillé l’an dernier avec le ministère du Tourisme pour la promotion des poten-tiels de l’Artibonite. Cette année, cette alliance est maintenue pour la réalisation d’un concours.

Enfin les remerciements de Carel vont au public à qui il souhaite bon carnaval et aussi aux sponseurs dont MSC Plus, Prestige, Barbancourt, Digicel, Sogebank, Elle & Vire, les serviettes Lia, Mache Ti Tony et Print Giant.

Chancy [email protected]

PleziKanaval la référence depuis 3 ans

Près d’un demi-million de visiteurs, plus de 300 méringues en ligne en 2014, PleziKanaval, en trois ans, s’impose comme la référence la plus crédible en matière de carnaval. Selon Carel Pèdre, le père fondateur, le succès devrait décupler en 2015 grâce à la fidélité tant des visiteurs que des groupes qui lui envoient leurs méringues. Grand plan sur le portail du carnaval.

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Lundi 19 et mardi 20 janvier 20156Un pUbli-reportage de la FHF

LE FOOTBALL HAïTIEN SUR LE PODIUM PARTOUT !

2 0 14 u n e a n n é e d e r é u s s i t e p o u r l e f o o t b a l l h a ï t i e n ( 2 e t f i n)

A noter enfin que les filles ont remporté la médaille de bronze, synonyme de la 3e place à la Coupe Cari-béenne des Nations à Trinidad et termine 5eme de la Concacaf(sur 37), performance jamais réalisé auparavant.De même, la première édition de la Compétition "Toup pou yo" s'est révélée un succès et a vu le couronnement de Saint-Marc devant Léogane.

Coup d'envoi de la première édition du championnat haïtien de football profession-nel Digicel avec le tirage au sort effectué au Centre Sepp Blatter de la Croix des Bouquets ; a l'arrivée : L'America Des Cayes remporte la série d'ouverture et le Super 8 " la Coupe Digicel". Le Don Bosco s'adjuge le trophée des champions et la série de clôture. Kens Germain de l'América termine meilleur buteur de la série d'ouverture avec 9 réalisations. Benchy Estama termine meilleur buteur de la série de clôture et meilleur buteur sur l'ensemble de la saison avec 12 réalisations.

Le tirage au sort qui lance la saison s'est réalisé en février pour une saison remplie.

Les filles U-15 touchent le ciel et sont vice-championnes de la Concacaf

3e place caribéen pour les filles et retentissant succès pour "Toup pou Yo"

Le plus retentissant ex-ploit de nos équipes natio-nales est à mettre à l’actif de la sélection nationale Féminine U-15 qui a fait un parcours étincelant au championnat de la Conca-caf des nations U-15 à Cayman Islands du 3 au 19 Aout 2014 terminant invaincues la compétition et tenant par deux fois les puissantes Canadiennes en échec (1-1) et menant en finale au score jusque dans les arrêts de jeu ; exploit exceptionnel; la jeune Né-rilia MONDESIR terminent SOULIER D’OR, LE 1ER D’UN Haïtien, toute caté-gorie d’âges confondue.

Photos : Yonel Louis

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Lundi 19 et mardi 20 janvier 2015 7

Les Hawks ont signé leur 12e victoire de suite (deuxième meilleure série de l’histoire de

la franchise) samedi. Et pas n’im-porte où puisque c’est au United Center de Chicago que le leader l’a emporté (99-107). Le grand bonhomme de la rencontre chez les Hawks se nomme Kyle Korver, auteur d’un magnifique 7/9 à trois points.

L’ancien sniper des Bulls a marqué tous ses points dans le jeu derrière l’arc (+ 3 lancers-francs). Jeff Teague (17 pts, 11 pds) a tenu la dragée haute à Derrick Rose (23 pts, 10 pds, 8 rbs). Les Hawks, qui ont mené de 14 points avant la pause, ont battu coup sur coup Toronto (vendredi) et Chicago et consolident leur place à l’Est avec cinq victoires d’avance sur leur plus proche poursuivant Washington. Les Wizards l’ont emporté à Broo-klyn (90-99) grâce au bon travail de leurs grands, Nene (20 pts, 6 rbs),

Gortat (10 pts, 16 rbs), Humphries (13 pts) et Séraphin (12 pts).

A l’Ouest, le leader, Golden State, a repris sa marche en avant après sa défaite à Oklahoma City vendredi. Les Warriors ont réussi un de ces festivals offensifs dont ils ont le secret à Houston (106-131). Très altruistes (32 passes décisives), ils ont shooté à 55% de réussite. L’infernal duo Stephen Curry (27 pts, 11 pds, 7 rbs)-Klay Thompson (27 pts, 5 rbs, 5 cos) a encore cartonné.

Tranchant en attaque comme en defense, Thompson a limité James Harden à 12 petits points (4/15). Le double double de Dwi-ght Howard (23 pts, 10 rbs) a été vain. Grâce à ce succès, le 32e cette saison, Golden State (32v-6d) fait un mini-break sur son dauphin Portland, battu à Memphis (102-98). Les cartons de LaMarcus Aldridge (32 pts, 9 rbs) et Wesley Matthews (25 pts) n’ont pas com-

pensé la maladresse des Blazers (38,7% de réussite) dont celle de Damian Lillard (9/26, 23 pts).

Les Grizzlies de Zach Randolph (20 pts, 15 rbs), eux, ont rentré un shoot sur deux. 3e à l’Ouest, Memphis (29v-11d) revient à une petite victoire de Portland (30v-11d). L’un des faits marquants de la soirée a été la belle performance d’Andrew Wiggins avec Minne-sota. Le rookie annoncé comme un futur très grand a battu son record de points en NBA (31 + 9 rbs) et les Wolves ont gagné à Denver (105-113).

Les MVP’s de la nuit :Il faisait bon s’appeler Thomp-

son la nuit dernière. Après le su-perbe travail de Klay avec Golden State, aussi bien sur le plan offensif (27 pts) que défensif (5 contres, Harden limité à 12 pts et 0/4 à 3 pts), Jason Thompson a fait du bon boulot dans la raquette face aux Clippers de Blake Griffin (30 pts)

avec un double double de costaud (23 pts, 22 rbs). L’ancien étudiant de Rider a signé un nouveau record personnel aux rebonds (7 offensifs) et a tout tenté pour faire oublier l’absence du franchise player De-Marcus Cousins, blessé à une che-ville. Sans son leader, Sactown s’est incliné face à L.A (108-117).

J. Thompson (Sac) : 23 pts, 9/15, 22 rbs, 2 pds, 1 co, 1 bp, 36 min (tit)

K. Thompson (GSW) : 27 pts, 9/15, 5 rbs, 2 pds, 1 int, 5 cos, 1 bp, 31 min (tit)

Résultats de la nuit :Charlotte-Indiana 80-71Detroit-Philadelphie 107-89Chicago-Atlanta 99-107Houston-Golden State 106-

131Brooklyn-Washington 90-99Memphis-Portland 102-98Denver-Minnesota 105-113Sacramento-LA Clippers 108-

117

Et de douze pour Atlanta ! Atlanta, à l’Est, et Golden State, à l’Ouest, ont été à la hauteur de leur statut de leader samedi. Andrew Wiggins a battu son record de points et les Thompson étaient en verve.

L’international haïtien Sony Mustivar est passé en Haïti pour voir les siens durant les fêtes du nouvel an. Ticket Sport en a profité pour s’entretenir avec le milieu de terrain de la sélection nationale haïtienne et de Petrolul Ploiesti.

Bien que né en France, le milieu de terrain de l’équipe nationale, Sony Mustivar,

était venu prendre la traditionnelle soupe du 1er janvier en compagnie de ses proches. «J’avais quelques jours de vacances et j’en ai profité pour venir passer les fêtes en Haïti et revoir ma famille», explique-t-il quelques jours avant son départ pour la Roumanie.

Co-équipier de l’ailier interna-tional haïtien Jean-Sony Alcénat, le dossard 5 du Petrolul Ploiesti devrait repartir pour la Roumanie très rapidement : «La reprise des entraînements est fixée au 15 jan-vier pour moi; donc je quitte Haïti le 14 afin d’arriver à temps pour la reprise des entraînements»

Malheureusement, le joueur qui lui est plus proche au Petrolul Ploiesti, Jean Sony Alcénat, pour-rait partir durant le mercato d’hi-ver, alors que lui,il est tenu d’aller jusqu’au bout de son contrat qui expire en juin prochain.

Né à Aubervilliers (France) le

12 février 1990, le deuxième des cinq enfants de Dato et Monique Mustivar commence sa carrière au Centre de formation de football de Paris (CFFP) en 1998, avant d’in-tégrer le club de sa ville natale, le CM Aubervilliers, en 2004.

En 2007, il devient profession-nel en rejoignant le Sporting Club Bastia. Il débute en équipe pre-mière au cours de la saison 2008-2009 en Ligue 2, d’abord comme remplaçant en championnat et comme titulaire lors des matchs de coupe.

Une journée avec Sony Mus-tivar

9h du matin : Sony Mustivar se lève enfin. Rapidement il se prépare, prend son petit déjeûner composé de jus d’orange et d’une barre de céréales avant de lire les infos sportives.

10h 30 : Séance d’entraîne-ment qui dure jusqu’à midi trente

13h : Sony, de retour à la mai-son, s’alimente copieusement, puis va dormir un bon coup. La durée du sommeil varie dans ce cas-là.

Au réveil, il regarde la télé, mange à nouveau et joue à la console le plus souvent jusqu’à 11h du soir.

23h : La journée de Sony Mus-tivar est finie. Il retrouve son lit pour demain matin 9h.

Sony en sélection nationale

haïtienneMustivar a déjà disputé 4

rencontres, dont deux en Coupe caribéenne des nations, en sélec-tion nationale haïtienne. Si Arsène Wenger est son entraîneur préféré, il reste que le milieu récupérateur de la sélection nationale entretient des rapports qu’il qualifie de nor-maux avec le sélectionneur natio-nal, Marc Collat André Pita, qu’il qualifie de très bon entraîneur. Son meilleur ami en club est Jean-Sony Alcénat qui évolue avec lui au Petrolul Ploiesti en Roumanie alors qu’en sélection nationale son meilleur pote est Johnny Placide.

Ses rêves :Sony Mustivar rêve de rem-

porter la Gold Cup 2015 avec la sélection nationale haïtienne de football et se qualifier pour la Copa America du Centenaire 2016. En club, il aimerait bien évoluer en Allemagne ou en Angleterre.

Souhaits : «Contre la Jamaïque lors de

la Coupe caribéenne des nations 2014, j’ai disputé mon plus mau-vais match, un match que je veux oublier en disputant de meilleures rencontres sous les couleurs haï-tiennes.»

Fiche techniqueNom : Mustivar Prénom : Sony Date de naissance : 12 février

1990Lieu de naissance : Aubervilliers

(France)Taille : 1.75 mPoids : 68 kgNationalité : Double(française

et haïtienne)Etat Civil : Célibataire (Il a une

petite amie)Nombre d’enfants : 0Sport pratiqué : FootballPoste : Milieu récupérateurParcours Junior:1998-2004 : France C.F.F

Paris 2004-2007: France CM Auber-

villiers Parcours professionnel 2007-2011 : France SC Bastia

25 (0) 2010-2011 : France US Or-

léans 12 (0) 2011- : Roumanie FC Petrolul

35 (2) 2008-2009 : France France -

20 ans 4 (0) Ses préférences Acteur: Denzel WashingtonActrice : Cameron DiazPlat : Riz aux petits poisBoisson : Cola Couronne Couleur : BleuLieu de vacances : HaïtiJoueur : Steven Gerrard Entraîneur : Arsène Wenger

Enock Néré

Football : Connaître nos internationaux

Sony Mustivar commence 2015 en Haïti

Page 8: PleziKanaval, la référence depuis 3 ans

8 20 janvier 2015No 1237

Clémencia Vaillant est la grande gagnante de la Kia Picanto offerte par la Digicel dans le cadre de leur pro-motion de fin d’année. À côté des deux grands prix, une Kia Picanto en janvier et une Kia Sportage en février, Digicel a offert un smartphone Digicel par jour depuis le début de la promotion, soit le 4 décembre 2014.

Devant une vingtaine de journalistes, la Digicel a

organisé le tirage pour la remise de la première voiture le vendredi 16 janvier dans ses locaux, à Turgeau. Cinq finalistes ont tenté leur chance pour la grande prime en choisissant une boîte rouge cachant un cadeau. Ainsi Clémencia (1er) a gagné la voiture ; Jonathane Lagre-nade (2e) une motocyclette ; Henry Fritz (3e) a tiré au sort un ordinateur portable ; et les deux autres finalistes, Laurore Astrel et Peterson Moïse, ont gagné chacun des minutes de crédit.

Au début du mois de février, la Digicel remettra le deuxième grand prix, la Kia Sportage, une moto et un ordinateur portable. Après le tirage, les clients peuvent continuer à jouer jusqu’au 16 février pour gagner des smartphones Digicel quotidiennement et une moto à la fin de la promotion.

CLémENCiA VAiLLANtGAGNANtE DE LA KiA PiCANto

Clémencia reprend son souffle pour répondre aux questions des journalistes Les gagnants de janvier de la promotion de fin d’année trinquent avec les responsables de la Digicel.

Clemencia découvre avec émotion qu’elle a tiré au sort la clé de la Kia

Henry Fritz a tiré au sort un ordinateur portable

Jonathane Lagre-nade, gagnante de la motocyclette

Clemencia, toute émue, se couche sur sa nouvelle voiture