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Journal chrétien d’informations locales • Février 2013 • n° 692 • 69 e année Les « leçons de musique » et les « concerts-découverte » n'ont plus lieu à la Mairie Jean-François Zygel Un enfant du 20 e Les raisons de son attachement au 20 e , sa carrière passée et actuelle > Page 7 Jean-François Zygel en concert à la salle Gaveau 1,70 E © CHARLY MANDON Médiathèque Les raisons de son succès. Ses nouveaux projets > 9 Quand l’école devient musée Le musée du Louvre s'invite rue du Clos > 2 Porte de Vincennes Le périphérique ne sera pas couvert > 3 Prévention auprès des jeunes L'efficace travail de l'association Feu-Vert > 8 Parcours Alpha Pour ceux qui sont en recherche de Dieu > 12 Histoire L'origine du nom des rues d'Avron et de Buzenval > 14 Crédit Mutuel Paris 20 Saint-Fargeau 167, avenue Gambetta (métro Saint-Fargeau) – Tél. : 0 820 09 98 93* 24, rue de la Py (métro Porte de Bagnolet) – Tél. : 0 820 09 98 94* Courriel : [email protected] Gagnez à comparer ! Crédits, Assurances, Epargne, Téléphonie Mobile *N° Indigo : 0,12 eTTC/min. © DR

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Journal chrétien d’informations locales • Février 2013 • n° 692 • 69e année

Les « leçons de musique »et les « concerts-découverte » n'ontplus lieu à la Mairie

Jean-François ZygelUn enfant du 20eLes raisons de son attachement au 20e, sa carrière passée et actuelle > Page 7

Jean-François Zygel en concert à la salle Gaveau

1,70 E

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■ MédiathèqueLes raisons de son succès.Ses nouveaux projets> 9

■ Quand l’écoledevient musée

Le musée du Louvres'invite rue du Clos> 2

■ Portede Vincennes

Le périphériquene sera pas couvert> 3

■ Préventionauprèsdes jeunes

L'efficace travailde l'association Feu-Vert> 8

■ Parcours AlphaPour ceux qui sont enrecherche de Dieu> 12

■ HistoireL'origine du nom des ruesd'Avron et de Buzenval> 14

Crédit Mutuel Paris 20 Saint-Fargeau167, avenue Gambetta (métro Saint-Fargeau) – Tél. : 0 820 09 98 93*

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À traversl’arrondissement

Février 2013 • n° 692

ous ne rêvez pas, leLouvre s’est invité àl’école de la rue du Clos.Quatre moulages en

plâtre, copies d’œuvres d’art duLouvre, ayant pour thème :«Enfances », sont exposés pourtoute l’année scolaire au sein dugroupe scolaire.• La Vierge à l’Enfant (en pierre)-

seconde moitié du XIIe siècle,dans le préau de la Maternelle ;

• Nymphe et triton de Jean Gou-jon - en pierre - (actif entre 1540et sa mort entre 1565 et 68),dans le hall d’entrée du GroupeScolaire;

• La Prudence qui serre dans sesbras ses attributs habituels, leserpent et le miroir, de JacquesSarazin (en marbre) - Reliefs dumonument du cœur de LouisXIII, dans le préau de la Mater-nelle ;

• Buste de Louise Brongniart(1772-1845) en terre cuite,sculpture nomade entre les deuxécoles.

Les enfants peuvent les admirer etmême les toucher.En tant que DDEN (DéléguéeDépartementale de l’EducationNationale), pouvant rentrer dansl’école, je me suis permis d’allerinterroger les Directrices dugroupe scolaire.Madame V. Askienazy, Directricede l’école maternelle, a bien voulurépondre à quelques questions:

Odile Geneste : Qui a eu l’initiativede cette exposition ?V.Askienazy : Début juillet, lacoordinatrice REP (Réseau Edu-cation Prioritaire), Mme Dulin, nousa proposé, à Mme Renaud, an ciennedirectrice de l’école élémentaire, et

moi-même, ce projet de partena-riat avec le Louvre. Nous l’avonsaccepté avec joie et avons posénotre candidature pour accueillirles moulages, dans le cadre duprojet intitulé «Le musée à l’école».L’année dernière, c’est avec l’écolematernelle de la rue Barbanègre,dans le 19e arrondissement, que leLouvre a initié ce projet.

D’autres écoles peuvent-elles profiterde cette exposition ?C’est un des objectifs de l’exposi-tion : toutes les classes de la cir-conscription qui sont intéresséessont invitées à venir découvrirles moulages à l’école.

Comment réagissentles enfants ?Les moulages suscitent des réac-tions très riches de la part desenfants. C’est le support idéal pournos ateliers de langage et pourles activités liées aux arts visuels(modelage) et à l’histoire des arts.Ce projet s’inscrit complètementdans les programmes, dans lecadre de l’éducation artistique etculturelle.Le partenariat avec le Louvre intè-gre des visites-conférences et desateliers au Louvre, financés par leRRS (Réseau Réussite Scolaire)pour trois classes sur le groupescolaire, une en maternelle etdeux en élémentaire.Le but est d’amener les enseignantsà visiter la galerie tactile(*) avecleurs élèves, de manière autonome.En fin d’année scolaire, l’expé-rience sera restituée lors de lajournée partenaire ; les travauxd’élèves seront exposés à l’école et

en mezzanine du Louvre. Lesparents seront invités et visite-ront les collections.Madame P. Weill, Directrice del’école élémentaire, m’a fait part,également, de son point de vue.L’arrivée des œuvres dans l’écolepermet une ouverture sur l’art àtravers un projet fédérateur. Toutel’école est mobilisée pour un tra-vail au Louvre: les enfants se ren-dent à la Galerie tactile et décou-vrent aussi les œuvres originales.C’est une chance inouïe d’avoir àdisposition ces quatre moulagesqui font maintenant partie de l’en-vironnement des enfants.Le professeur de dessin fait untravail partant d’un détail pouraboutir à une étude complète del’œuvre réelle.Le fait que cet événement se passedans l’école crée du lien entre laMaternelle et l’Elémentaire. ■

*Galerie du Louvre, où les œuvres peu-vent être touchées

ODILE GENESTE

V

VIE DE CHÂTEAU :RECTIFICATIONJe me permets de signalerune erreur concernant le dos-sier relatif au château deBagnolet. En effet c'est Fran-çoise-Marie et non Marie-Françoise qui l'a fait bâtir.Elle n'est nullement la filleillégitime de Louis XIV et deMadame de Maintenon,mais celle de Madame deMontespan. D'abord Melle deBlois, puis Duchesse de Char-tres, et Duchesse d'Orléans.Madame de Maintenonn'a jamais eu d'enfant. Jepense que c'est elle que vousqualifiez de belle-mère oualors Liselotte PrincessePalatine.

MARIKA GRAVANIS

N.D.L.R. Il s'agit bien d'une erreurde notre part dont nous nousexcusons. Marie-Françoise deBourbon, devenue duchessed'Orléans, était bien la fille deMadame de Montespan et deLouis XIV. Elle était en froid avecsa belle-mère la princesse Pala-tine.

Quartier Saint Blaise

Quand l’école devient muséeCarnet

Décès• Le 15 décembre 2012 est décé-dée à l'âge de 90 ans Marie-Thé-rèse DURAND, née BRAUN. Sesobsèques ont eu lieu le 21 dé -cembre en l'église de Crosne (91)et l'inhumation dans ler caveau defamille au cimetière de Belleville.Ancienne collaboratrice de l'AMIelle était la belle-sœur de JeanSimon, notre fondateur.A toute la famille l'AMI adresseses sincères condoléances. ■

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Courrierdes lecteurs

Le musée du Louvre s'invite rue du Clos

Vierge et l'enfant : Sous la houlette de leur instituteur, les enfantsadmirent et commentent « la Vierge et l’Enfant » (statue du 12e siècle)

Buste de Louise Brongniart

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Février 2013 • n° 692>3

d’avoir pu travailler d’égal à égal,malgré les réticences et lescraintes qu’il avait à l’origine duprocessus d’être «englouti» dansParis . L’adjoint au Grand Paris,Pierre Mansat, élu du 20e, arépondu aux questions pratiquesde l’assistance sur les préroga-

tives dévolues au Grand Paris, seslimites territoriales et à son modede gouvernance.Et bien sûr cette réunion a étéchargée d’émotions puisque c'étaitle dernier compte-rendu de man-dat de Bertrand Delanoë. ■

FRANÇOIS HEN

Réunion de restitution»des propositions de laVille et des architectessur le futur de la porte de

Vincennes, projet à cheval sur le12e et le 20e, ce 18 décembre enl’école Lamoricière dans le 12e

arrondissement, en présenced’Anne Hidalgo pour la Ville et del’architecte Paul Chemetov.Plusieurs réunions de travail etde concertation avec les habi-tants, ainsi que de promenadesin situ, ont ponctué l’année 2012,depuis que, lors de la réunionpublique du 20 octobre 2011, lesaménageurs ont annoncé que lepériphérique ne pourrait pas êtrecouvert. Malheureusement et mal-gré la mobilisation des Conseils deQuartier concernés des deux côtésdu Cours de Vincennes pour ten-

ter d’infléchir cette décision,aucune modification sur ce pointn’a pu être obtenue, pour des rai-sons à la fois techniques et finan-cières.Les critères techniques sontpénalisants : normes de sécuritédrastiques pour la portion quiserait couverte et trop peu dedénivelé entre la chaussée dupériphérique et la surface au-dessus. Quant aux coûts ilsseraient très importants et deplus principalement à charge dela Ville, ce qui dépasserait sespossibilités, car la Région seraitmoins partie prenante que pourla Porte des Lilas.On se doute de l’amère déceptiondes riverains et également de lamobilisation politique des oppo-sants côté 12e, car la campagne

municipale a commencé, commele fait remarquer Anne Hidalgo.

Réduire le bruit autrementUn revêtement particulier du péri-phérique est en cours de test entrele pont de Lagny et le pont duCours de Vincennes, avec desretours positifs en termes debaisse de décibels, selon l’agenceBruitparif, mais il reste à voirl’évolution dans la durée et selonl’usure.Réduire la vitesse de circulation de10km/h est également une mesuregénérale en cours d’étude. Talus etmerlons divers dévieront le bruitet des isolations spécifiques desfaçades d’immeubles viendrontcompléter le dispositif. Tout ceciest expliqué avec force schémastechniques et colorés.

GPRU, des habitants donnentdirectement sur le Périphériqueet c’est sur le seul budget de laVille que des travaux doivent êtremenés. ■

FRANÇOIS HUN

Les problèmes de bruit ne concer-nent pas que la Porte de Vin-cennes, comme le rappelle Fré-dérique Calandra; à la Porte deBagnolet, dans le quartier Python-Duvernois, un endroit oublié des

our son dernier compte-rendu de mandat le Mairede Paris avait choisi detraiter d'un thème général,

à savoir le Grand Paris, et n'a évo-qué aucune question touchantdirectement les habitants du 20e,qui n'étaient guère nombreux.Ce compte rendu s’est tenu sur lesgradins du cirque électrique de lanouvelle place au-dessus du péri-phérique à la Porte des Lilas. L’en-droit était stratégique, choisi parrapport au thème de la réunion«Le Grand Paris», un endroit quifait le lien avec la proche banlieueet que d’aucuns aimeraient voircomme le nouveau centre d’un EstParisien élargi en pleine mutation.Patrick Braouzec, président dePlaine Commune, était venucomme grand témoin dire savision du Grand Paris et sesremerciements au maire de Paris

P

200e prestation et dernièrede Bertrand Delanoë

«

e bâtiment de la Porte desLilas a été construit parCharles Per met (1861-1928)en 1920, en même temps

que les stations Pelleport et SaintFargeau sur la ligne 3bis. Elles sontcomposées d'une voûte en bétoncintré terminée par un acrotère.L'ensemble est entouré d'une mar-quise en béton armé moulures etdécorée de mosaïques, corniches etentablement décorés. Les mosa -ïques des piliers et des sous-facesdes marquises sont remarquables.Le bâtiment de la porte des Lilas estcomposé en plus d'une halle cou-verte: il s'agit d'un bâtiment longsurmonté d'une toiture cintrée enbéton armé avec des pavés de verre.

La rénovation du bâtimentde la Porte des LilasLe projet actuel est de transformerl'accès principal du métro en un

bâtiment attractif avec mise envaleur de ses qualités patrimo-niales. Le bâtiment doit retrouverson aspect d'origine tout en étantfonctionnel par rapport à l'évolu-tion des transports et du quartieret aussi par rapport à la mainte-nance, et être ouvert sur le bou-levard Mortier, centre de gravitédu pôle de transports en com-mun, ainsi que sur la verdure dusquare Variot.Rénover un bâtiment presque cen-tenaire exige des moyens finan-ciers énormes: le devis initial pré-senté le 4 février 2005 s'élevait à434500C.Les travaux débutent courant2013. ■

* Information publiée dans le bulletinde l'ASEPL (Association pour la Sau-vegarde de l'Environnement de la Portedes Lilas)

L

Edicule RATPde la Porte des Lilas*

e projet d'aménagementdu quartier de la Porte deVincennes se précise ;c'est ainsi que la passe-

relle qui re lie à St Mandé seraélar gie pour per mettre le passagedes vélos et des piétons; le gym-nase sur le péri phérique seraouvert des deux côtés de la rive ;les squares seront spécialisés : LaPaix pour les 12 à18 ans, Cristino

Garcia pour les familles, Dela-porte pour la détente et la médi-tation, Carnot pour la découverteet les senteurs florales. Si698 arbres seront maintenus, 157seront supprimés et 220 autresplantés, et les talus passeront de12000 à 14000 m².Des commerçants de proximité,des installations pour des entre-prises du secteur tertiaire, des

équipements sportifs, des loge-ments pour étudiants et jeunestravailleurs permettront de fairecroître la mixité sociale du quar-tier.Le mail central, aménagé en«boulevard des arts », ouvrira lequartier et Paris vers la banlieue.Un bémol dans ce tableau idyl-lique : la station service sur lepériphérique ne pourra être sup-

primée et sera toujours alimentéedepuis la surface.

Le phasage prévisionnelpour la mise en œuvreLe premier semestre de l’année2013 sera consacré à l’informationdu public autour du projet et à laréalisation des études d’impact.Les deux trimestres suivants,consacrés à l’aspect juridique et

règlementaire, avec la constitutionde la ZAC et les déclarations deprojet et mises en conformité auPLU, se concluront par une déli-bération en Conseil de Paris début2015. Les travaux pourront alorscommencer. D’ici là de l’eau cou-lera encore sous les ponts et desvoitures circuleront encore sur lepériphérique... ■

F.H.

Demain un nouveau quartier, plus convivial, plus ouvert

L

Porte de Vincennes« Couvrez ce périphérique...Que nous ne saurionsentendre »

À traversl’arrondissement

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epuis un peu plus dedeux ans, les collagessinguliers de Fred leChevalier investissent

les rues. Avec ses personnagesdoux et graves à la fois, à mi-che-min entre enfance et âge adulte,qui sont empreints d’une grâcemélancolique, Fred Le Chevalier aun style très facilement identifia-ble. Ses petits êtres aux traits finset délicats, noir et blanc ponctuéd’une touche de couleur, parfoisaccompagnés d’un fragment deprose sibylline, n’appartiennentqu’à lui.L’anecdote concernant son nomd’artiste est assez jolie. Alors qu'ilétait étudiant, il gardait un enfantauquel il racontait histoires etcontes de son invention y mêlantles membres de la famille affublésde surnoms facétieux commepapa le cochon. Il se réserva celuide Fred le Chevalier, personnagehéroïque et maladroit. Plus tard,en choisissant ce pseudonyme, ily met une bonne dose d’autodé-rision en y voyant notammentune référence à Don Quichotte,autoproclamé chevalier, se bat-tant contre des moulins, roman-tique gauche, doux naïf et rêveuraltruiste.

Un monde bienveillant depersonnages romantiquesCar le chevalier est romantiqueainsi que ses personnages qui par-lent souvent d’amour. Pour l’ar-tiste, il s’agit de transmettre uneémotion mais il laisse au specta-teur la libre interprétation de sescréations.Fred le Chevalier dessine sur descarnets, scanne ses croquis, lesagrandit, les imprime puis apposedes touches de couleur à la main.Ensuite, il part en promenade.Equipé de colle, de pinceaux divers

et chargé de ses dessins enroulés,il officie deux ou trois fois parsemaine, tôt le matin, en pleinelumière, procédant à la conquêted’un mur intéressant qui racontedéjà une histoire.Fred est un artiste urbain qui res-pecte le support sur lequel il tra-vaille. Il choisit de travailler surdes espaces où ses collages negêneront personne, où ils appor-teront une proposition esthétiquenouvelle... ».

Un art particulièrementéphémèreLes collages de Fred Le Chevalierdisparaissent très vite : un jour,deux jours, rarement plus... Décol-lage et déchirage, ils se volatilisenten quelques secondes, ne laissantaucune trace de leur passage. Onne peut souhaiter plus éphémèreet moins dégradant!Si vous habitez le 20e, vous avezforcément croisé ces silhouettes àMénilmontant ou à Belleville oumême un peu plus loin dans le 11e.Essayez de les voir car elles réjoui-ront le cœur d’enfant qui som-meille en vous. ■

ANNE MARIE TILLOY,D’APRÈS UN ARTICLE TROUVÉ

SUR INTERNET

* Art de rue

e conseil de quartier desAmandiers- Ménilmon-tant a tenu sa dernièreréunion pour l’année

2012, le 17 décembre dernier,dans les locaux de l’ESAT 12 RueDelaître.Devant une dizaine de personnes,Viviane Condat et DjamilaHichour ont animé cette réunionqui avait pour thème: le Bilandes actions et le planning des pro-chaines réunions.En préambule, Viviane Condatfait part aux participants de sadécision de cesser d’animer lesréunions de quartier dès 2013.Elle passera le relais lors de laréunion du 27 janvier.

Le bilan39 conseillers avaient été dési-gnés il y a trois ans. Et trois com-missions étaient censées travailleravec les habitants sur les anima-tions, l’urbanisme et la jeunesse.Seules Viviane Condat et Dja-mila Hichour se sont investiesdans leur mission. Faute de par-

ticipation, les réunions se sontfaites rares. Deux (dont celle du17 dé cembre) seulement en 2012!Avec 5000C en budget de fonc-tionnement et 15000C en inves-tissement, la Commission Ani-mations a réussi néanmoins àtravailler avec les associations.Seul bémol (mais de taille): toutesla factures sont payées par lamunicipalité ; c’est la règle defonctionnement. Du coup sixmois après leur envoi pour paie-ment, certaines ne sont pasencore payées aux associationsqui pestent et on les comprend!

Le planningdes réunions 20136 réunions mensuelles sont pro-grammées pour le 1er semestre.Elles auront lieu le 23 janvier,27 février, 27 mars, 24 avril,22 mai et 26 juin.De 18h à 20h30 à «20e Chaise»38 Rue des Amandiers. Les habitants seront les bienvenus.

JEAN-MICHEL ORLOWSKI

Amandiers-MénilmontantDernière réunion du Conseilde quartier de l’année 2012D

Street art*

Fred Le Chevalier ne graphe pas, il colle

Février 2013 • n° 692>4

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Fred Le Chevalier a collé danstout le 20e et un peu dans le 11e :Rue des RigolesPlace de MénilmontantRue LesageRue de TourtilleRue de BellevillePlace Victor LetalleRue J.B. DumayRue DénoyezRue des AmandiersPlace Maurice ChevalierRue de Bagnolet

Son territoire

Quand un élément lui plaît particulièrement, il n’hésite pas à le répéter.Ici à l’angle de la rue Pixéricourt et de la rue de Ménilmontant, l’effetde roulade, obtenu avec la répétition d’un seul élément collé, estparticulièrement réussi dans ce coin de rue qui est en pente !

Participants à la réunion du Conseil de quartier

Rue de Bagnolet, juste avant le che -min de fer de la petite ceinture, surun très joli fond vert «La nuit, c’estpour les rois».

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armi les 26 nouvellesstations du tramway T3,9 d’entre elles portentdes noms de femmes,

(plus ou moins connues du grandpublic). La plupart des autresstations portant des noms de lieu,les quelques noms d’hommesretenus sont très minoritaires.Dans le 20e 3 stations portent desnoms de femmes mais il n’y apas un seul homme ! Curieuseillustration de ce que l’on nommela parité très à la mode... maisnon respectée ici et dans un senspeu habituel !Il est vrai, soyons beau joueur,que très peu de stations de métroportent des noms de femmes ;mais tout de même le tramwayc’est autrement plus prestigieux!Evoquons brièvement ces femmesqui ont été choisies pour les sta-tions du 20e en partant du sud dela ligne:

Marie de Miribel (1872-1959)Elle ne semble pas être très connuecar, sur un plan du tramway parudans un hebdomadaire à très fort

tirage, la station porte le nom de«Mairie de Miribel»... (une nou-velle commune dans le 20e?)Fille d’un général chef d’Etat-major,elle vient en 1900 à Charonne pourune mission diocésaine, dans unquartier alors très misérable. Elle yreste et ouvre en 1907 un lieu d’ac-cueil rue de la Croix Saint Simonavec service social, dispensaire etchapelle. Le dispensaire va devenirun hôpital qu’elle fait construire en1912. En 1933, elle créera uneécole d’infirmières et d’assistantessociales. Résistante pendant laguerre, (elle cachera 150 Cana-diens) elle de vient conseillère deParis en 1944. Son engagementse poursuit et elle crée une fonda-tion qui œuvre pour la petiteenfance, l’action sociale, la santé,les personnes âgées.Sa modestie lui fera refuser lacroix de guerre et la légion d’hon-neur. Elle est enterrée au cimetièrede Charonne.

Séverine (1855-1929)Née Caroline Rémy, elle devientécrivain et journaliste libertaire.Elle rencontre Jules Vallès en

1879 qui l’initie au socialisme etau journalisme. Patronne du «Cridu Peuple » elle écrit aussi deschroniques libertaires et pour ladéfen se de l’émancipation desfemmes.Elle soutient Dreyfus, certainsanarchistes et collabore à l’Huma-nité et adhérera pour un temps auparti communiste. Le peintreRenoir fit son portrait et un grandsquare porte son nom, boulevardMortier, depuis 1932.

Adrienne Bolland(1895-1975)A la mort de son père en 1909,elle décide de devenir pilote. Elledevient la première femme con -voyeuse d’avion chez le cons -tructeur Caudron en 1920 et lapremière à traverser la Manchedepuis la France. Elle participeaux meetings aériens avec lesas de la guerre de 14 et part àBuenos-Aires, avec deux avionsen caisse, pour faire la propa-gande commerciale de la mar -que.Avec un avion peu adapté pour lahaute altitude, elle traverse la Cor-

dillère des Andes, exploit remar-quable où elle faillit perdre la vie.L’accueil au Chili fut triomphalmais en l’absence de l’ambassa-deur de France qui avait cru à uncanular!De retour en France, elle bat desrecords de looping puis s’engagedans le combat du droit de votepour les femmes avec d’autrespilotes comme Maryse Bastié etHélène Boucher. Son engagement

politique lui vaut quelquesennuis et des sabotages sur sonavion. Résistante pendant la dernièreguerre, elle sera décorée de lalégion d’Honneur, puis enterréedans le Loiret sans monument àson nom.

« Le Tramway roule enfin »C’est en ces termes qu’une jour-naliste de l’Ami titrait son dernierarticle sur la construction du T3Bqu’elle avait suivie avec passionet compétence. Le dimanche, len-demain de l’inauguration, vers16h, j’ai voulu prendre le tram-way pour comparer avec le« tram» de mon enfance et voir sila même « parité » que pour lesstations, existait chez les conduc-teurs des motrices ? Après 20minutes d’attente, une voix, fémi-nine, a annoncé «en raison d’unincident technique, le service estsuspendu» J’ai compris que maprésence de vieux « macho »n’était pas souhaitable : j’airenoncé à prendre le «tramway deces dames» ! ■

JEAN-BLAISE LOMBARD

PLe tramway et les femmes

L’ESAT MénilmontantUne structure sociale et solidaire en plein essorL'aide par le travail au service de la déficience mentale et psychique

grande série dans de nombreuxdomaines (décoration, mode,bébé et enfants). Marquages,ravaudage, retouches sont à ladisposition des entreprisescomme des particuliers dans lerespect des délais et un contrôlequalité à tous les échelons. Toutest très professionnel et d’un goûtexquis.

Le café Championnetet la Vitrine des C.A.T.Dans le 18e arrondissement, 16 rueGeorgette Agutte, a été installéun Café restaurant social et soli-daire dépendant de l’ESAT Ménil-montant, offrant un espace gale-rie et lieu événementiel avec

Pôles d'activitéde MénilmontantLa spécificité de son pôle artis-tique devenu une référence dansle mouvement de l’art brut a per-mis de faire connaître les autrespôles: Services sur mesure, Condi-tionnement, Rénovation, Menui-serie, Objets souvenirs, Couture,Sculpture et céramique, Peinturesur soie.

Focus surl’Atelier CoutureL'atelier couture est une vérita-ble ruche où règne une gaiténaturelle dans une ambiance detravail appliqué. Ici se réalisentdes pièces à l’unité, en petite et

rents ateliers, témoins que l’onpeut abattre des montagnesquand l’individu est au cœur duprojet. ■

CHANTAL BIZOT

possibilité de privatisation et loca-tion de salles de réunion et deséminaires.Au même endroit , ouverte depuis7 ans, la Vitrine des CAT, est unesolution solidaire pour se procu-rer des coffrets cadeaux tout aulong de l’année, ce qui permetd’associer une démarche solidaireavec les obligations légales. Eneffet pour chaque article com-mandé, des unités bénéficiairesréduisent ces obligations jusqu’à50%.

L'intégrationpar la cultureDans un lieu prestigieux (auxCordeliers), un projet d’exposi-tion d’un art brut et singulier, dé -nommé EXIL, fruit du travailartistique de personnes en situa-tion de handicap mental et psy-chique a vu le jour en 2012. Cefut un succès qui va se prolon-ger par «ABSOLUMENT EXCEN-TRIQUE, l’art brut et singuliercontemporain», qui sera présentéen septembre-octobre prochainsdans les salons de l’Hôtel deVille.A une époque où les esprits cha-grins ne cessent de mettre sur ledevant de la scène la morositéambiante économique et sociale,l’ESAT Ménilmontant obtient desrésultats performants, dans uneambiance très professionnelle.Le visiteur ressort « enchanté »de son passage dans les diffé-

me Marcelle Oet-Va chera créé, en 1966, unexternat médico-péda-gogique pour 50 ado-

lescents et en 1970 un Centred’aide par le travail pouvant ac -cueillir 48 jeunes travailleurs défi-cients mentaux.Aujourd’hui sa fille, Mme VivianeCondat, est Directrice Généraledes Etablissements ESAT et CAJMénilmontant. Cet ESAT (Etablis-sement et Service d’Aide par leTravail), l’un des plus grands de laCapitale, accueille 153 adultes,en tant que passerelle de la pra-tique artistique et artisanale versle milieu ordinaire. Le Centred'Accueil de Jour (CAJ), ouverten 1996, a une capacité d’accueilde 35 places équivalent tempsplein.

Le recoursà l'ESAT contribueà l'obligation d'emploides travailleursen situation de handicapPour les entreprises de plus de20 salariés, la loi du 10 Juillet1987 complétée de celle du11 février 2005 rend obligatoirel’embauche de 6% de salariés ensituation de handicap. La sous-traitance auprès des ESAT per-met de réduire la contributionAgefiph ou FIPHFP par la récupé-ration d’Unités bénéficiaires, dansle cadre de la démarche Respon-sabilité Sociale d’Entreprise.

>5Février 2013 • n° 692

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À traversl’arrondissement

Portrait de Séverine par Renoir

Viviane Condat

Robe d’enfant sur mannequin

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Favoriseznos

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À traversl’arrondissement

L’AMI : Pourquoi avoirtenté de bloquerdes avions, vous n’aviezaucune chance ?Depuis trois ans je travaille à aler-ter sur le problème moral quepose l’usage des machines de des-truction du climat que sont lesavions. Au départ un petit groupea manifesté régulièrement dansles aéroports mais il fallait passerà une action plus forte, plus pro-portionnée à l’enjeu et à la gravitédu sujet. Durant la guerre, sachantun train en partance pour lescamps, il fallait s’interposer : c’estce que je fais aujourd’hui.Aujourd’hui, je suis pris plus ausérieux, j’ai des soutiens et la ter-minologie de génocide à proposde l’action de modifier le climatcommence à être reprise.

L’AMI : Que reprochez-vousexactement aux avions ?C’est le mode de transport le plusémissif par personne. Les scienti-fiques s’accordent aujourd’hui àconsidérer que, pour que le climat

ne se réchauffe pas au-dessus de2°C (ce qui amènerait des boule-versements colossaux de l’ordrede la dernière glaciation mais dansl’autre sens), chaque être humainne devrait pas émettre plus de 1,5tonnes de CO2 par an. Actuelle-ment c’est ce qu’une personneémet lors d’un seul trajet transat-lantique, cela signifie que pourêtre équitable, il ne faudrait plusconsommer rien d’autre pour lechauffage, la nourriture, les habitsetc. Ces trajets hypothèquent tousnos autres efforts quotidienscomme prendre les transports encommun ou isoler nos logements.

L’AMI : Après votrepremière arrestation vousavez recommencé quatrefois et cela vous a valudeux mois de prison,comment avez-vous vécucette épreuve ?Déjà la garde à vue à Bobigny aété très dure. Ensuite je me suisretrouvé à la Santé. La prison,

c’est un enfer de violence phy-sique et verbale. A quatre dansune cellule de 10 mètres carrés onpasse toute sa journée sur son litsuperposé. Heureusement, au boutd’un mois et demi, après 10 joursde grève de la faim intégrale, j’aiété transféré dans une cellule indi-viduelle, c’était une première libé-ration, suivie une semaine après,de ma véritable sortie.

L’AMI : Pourquoi utilisez-vous si souvent ce termesi chargé de « génocide » ?Parce que nous ne sommes paségaux face au dérèglement clima-

tique. Seuls 15% des habitants dela terre prennent l’avion alors queles conséquences de cet acte sontgraves. Cette désinvolture pèselourdement sur les populations quin’ont pas contribué à la catas-trophe. L’influence du réchauffe-ment de la mer sur la famine de2010 dans la corne de l’Afrique aété prouvé, il est également prévuque 80% de riz vietnamien seraimpossible à produire d’ici 2100, dequoi vivra ce peuple?

L’AMI : Attendez-vous uneprise de positionparticulière des autoritésreligieuses qui invoquentla morale ?Oui, c’est bien de morale qu’ils’agit. Mais je n’attends pas plusd’une Eglise que de quiconquecapable de ressentir, naturelle-ment, de la compassion pour unfrère victime d’injustice. ■

LAURA MOROSINI

ous le croiserez peut-être dans un café placeGambetta, avec sonordinateur portable ou

un énorme livre, Pierre-Emma-nuel travaille énormément. Vousl’avez peut-être déjà vu dans lesmédias car son exploit n’est paspassé inaperçu. C’est pourtantavec simplicité qu’il explique songeste : « j’ai fait ce que j’avais àfaire». Ce geste c’était de se pos-ter devant un avion prêt à décol-ler sur les pistes de Roissy Charlesde Gaulle afin de l’empêcher departir par souci de justice et desauvegarde de la planète.

V

Un «martyr» de l’écologie habite le 20e

Pierre-Emmanuel Neurohr

93 rue des Haies

Foyer de vie Camille Claudelde 20 personnes, dont 10 aidesmédico-pédagogiques.C’est le Département de Paris quiassure le financement, les rési-dents devant reverser 70 % del’AAH (Allocation Adultes Handi-capés) qu’ils perçoivent.Il n’existe qu’un autre foyer de cegenre dans Paris.Les résidents sont tous de Paris,dont beaucoup du 20e. Quant ilsquittent le foyer, c’est pour rejoin-dre leurs proches, aller dans unautre foyer ou malheureusementêtre réhospitalisés.En conclusion Marie-Anne Ber-geon et son équipe veulent redon-ner à ces personnes la part decitoyenneté et l’autonomie qu’ilsont souvent perdues lors des nom-breuses années de vie en institu-tion hospitalière. ■

* Maison Départementale des Per-sonnes Handicapées

BERNARD MAINCENT

Les personnes accueillies bénéfi-cient de plusieurs espaces com-muns : salle à manger, salles d’ac-tivités, qui permettent de menersans stress des activités collec-tives. Une salle d’expositionouverte sur la rue permettra d’ex-poser leurs réalisations et, bientôtsans doute, avec le concours d’ar-tistes du quartier.Bien sûr la santé des résidents estsuivie avec attention. Mais le plusimportant est l’accompagnementindividuel et collectif ; chacunest suivi par un éducateur référenttout au long de son séjour. Etcomme le dit Marie-Anne Ber-geon, Chef de service : «Le foyerest un lieu d’écoute et de soutienpour des gens qui ne sont pasécoutés, voire dépréciés. »

Plus de 20 personnesà leur serviceL’équipe du foyer comprend plus

Ouvert en mai 2011, le foyer devie Camille Claudel, ainsi baptiséen mémoire de cette grande sculp-trice qui a terminé sa vie dansun asile psychiatrique, est un éta-blissement du groupe SOS quiaccueille pendant une durée varia-ble déterminée par la MDPH (Mai-son Départementale des PersonnesHandicapées) des adultes de 18 à60 ans au sortir de leur hospita-lisation.L’objectif de ce centre qui peuthéberger 29 personnes est de faireen sorte, grâce à l’accompagne-ment individuel et aux activitésqu’il propose, de les remettre surles rails autonome.

Des activitéstrès diversesLa palette des activités est trèsriche : sport, yoga, cours de cui-sine, sorties (piscine, cinéma, bal-lades urbaines, notamment lorsde la tenue du marché Place de laRéunion).

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Pierre-Emmanuel Neurohrarrêtant un airbus

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À traversl’arrondissement

d’Aubervilliers, j’ai imaginé degrandes séances populaires d’ini-tiation à la musique classique.L’un de mes élèves, Joseph Zimet,m’a proposé quelques années plustard de reprendre cette idée pourla mairie du 20e. Le Maire, MichelCharzat, et son adjoint à la cultureJean-Michel Rosenfeld ontaccueilli l’idée avec beaucoupd’enthousiasme, et c’est ainsiqu’ont commencé les Leçons demusique, très exactement en jan-vier 1997.Il faut dire qu’au début c’étaitassez folklorique, avec une cin-quantaine de personnes dans lasalle, un vieux piano désaccordéet une chaine hifi qu’il fallait rap-porter à la fin de la journée à sonpropriétaire de l’autre côté de laplace!Mais le succès est rapidementvenu, notamment grâce aux arti-cles de Philippe de la Croix dansLe Monde et de Philip Meyer dansLe Point. Nous sommes passés àdeux puis à trois séances dans lamême journée. Malgré cela, denombreuses personnes, venantparfois de loin, ne pouvaiententrer faute de place et la filed’attente allait parfois jusqu’à laplace Gambetta. J’en profite pourrendre hommage au magnifiquetravail d’organisation et à l’impli-cation de Mathias Richard puisd’Arielle Zajde.Pour les dix ans de la Leçon demusique, Michel Charzat m’a pro-posé une carte blanche au théâtrede la Colline. J’ai alors imaginé unconcert-spectacle assez insolite,mêlant la musique classique, lejazz, le cinéma muet, les arts ducirque, la poésie, la chanson etl’improvisation. Au milieu duconcert, Michel Charzat m’a remisla médaille du 20e arrondisse-ment… peu de temps avant qu’une

alerte incendie ne se déclencheet que deux pompiers ne fassentirruption sur la scène devant unesalle hilare, persuadée que celafaisait partie du spectacle!

L’Ami : Après dix ansvos leçons se sonttransformées en« concerts-découverte »…J.F.Z. : Après le concert au théâ-tre de la Colline, j’ai senti qu’il fal-lait passer à autre chose. J’aivoulu mettre la rencontre desmusiques et l’improvisation aucœur de cette nouvelle série deconcerts. Le répertoire est biensûr très important pour moi, maisla musique classique ne doit pasêtre un musée. Elle doit êtrevivante, imaginative, et savoirinnover. Comme je partage sou-vent la scène avec des musiciensde jazz ou de musiques du monde,j’ai voulu en faire profiter le

public du 20e. Je suis très fierd’avoir réussi à faire venir dansl’arrondissement de grands solistes(jazz ou classique), et aussi d’avoirfait partager ma passion pour lesinstruments du monde.

L’Ami : Quels souvenirsgardez-vous de ces quinzeannées dans la mairiedu 20e ?J.F.Z. : Cela a été une expérienceunique, un partage musical sanscesse renouvelé. C’était un peumon «laboratoire», le lieu où j’ex-périmentais de nouvelles for-mules… C’est aussi là que j’ai pujouer pour la première fois avecdes artistes que j’admirais.Et puis n’oublions pas que mesLeçons de musique à la Mairie du20e sont à l’origine de mon suc-cès auprès du grand public. L’his-toire en est simple. J’avais fondéune chorale d’amateurs, la Chorale

de La Villette. Une de mes cho-ristes est venue un jour avec sonamie réalisatrice, Marie-ChristineGambart, qui a tourné huit de cesleçons à la mairie. Peu de tempsaprès celles-ci ont été diffuséessur la chaine Mezzo, puis éditéesen DVD chez Naïve. En 2006,cette série de DVD a obtenu les«Victoires de la Musique». Jean-Baptiste Jouy, le directeur des pro-grammes de France 2, m’a alorsproposé de créer une émissionestivale de musique classique.C’est ainsi qu’est née La Boîte àmusique, suivie, peu de tempsaprès, sur France 5, par Les Clefsde l’orchestre.

L’Ami : Pour en revenir au20e, pourquoi l’avez-vousquitté, puisque vousy étiez si attaché ?J.F.Z. : Manifestement, la Mairiedu 20e ne tenait pas à ce que jecontinue. Il faut dire que ces der-nières années l’ambiance et lesconditions s’étaient dégradées.Quand on est dans une démarcheassociative, il faut que chacunfasse preuve de réelle bonnevolonté. Là, j’ai senti que le désirque cela marche s’essoufflait. Jen’ai pas voulu me maintenir coûteque coûte. Aujourd’hui, je conti-nue salle Gaveau à faire ce que jefaisais à la Mairie du 20e : inven-ter de nouvelles formes deconcerts.

L’Ami : Pensez-vous revenirparmi nous ?La salle Gaveau est magnifique,sans doute la plus belle acous-tique de Paris. Mais le 20e restemon village. ■

PROPOS RECUEILLIS PARCOLETTE MOINE

ET BERNARD MAINCENT

ean-François Zygel abien voulu recevoirl’Ami et a consacré àses deux journalistes

deux grandes heures. Nous l’enremercions vivement.

L’Ami : Jean-François Zygel,vous êtes très attachéau 20e. D’où vient cetattachement ?Jean-François Zygel : De mesorigines familiales. Mes quatregrands-parents étaient des juifspolonais, qui ont fui la Polognedans les années 30 pour se fixerdans le 20e. Mes grands-parentspaternels ont habité jusqu’à leurmort dans la célèbre cité du «140»(rue de Ménilmontant), vivantjusqu’à neuf personnes dans unappartement de seulement 3pièces!L’un des mes grands-pères étaitouvrier chez Peugeot, l’autre chif-fonnier et récupérateur de métaux.Mes parents se sont mariés à la findes années 50 dans la salle desmariages de la mairie du 20e...sans imaginer que quarante ansplus tard leur fils unique y don-nerait régulièrement des concertset des leçons de musique!

L’Ami : Commenten êtes-vous venuà « enseigner » la musiqueà la Mairie du 20e ?J.F.Z. : Lorsque j’étais professeurd’orchestration au conservatoire

J

Jean-François Zygel, un enfant du 20e

Le plus populairedes musiciensfrançais nous dit sonattachement au 20e

dont il est issu.

Trois chantiers de logements à MénilmontantEn finition En cours En projet

Passage de la Duée, les petits immeubles en brique seterminent mais le passage piéton, si apprécié des habitantsdu quartier, n’est pas encore ouvert.

Rue de Ménilmontant, sur un terrain contiguë au jardin duCarré de Baudoin, une résidence pour étudiants et unecrèche de 66 places sont en cours de construction par ParisHabitat (voir dessin maquette).

Une demande de permis de construire a été déposée pour laconstruction de 42 logements sur 6 étages, à l’angle desrues Orfila (109) et Pelleport (69), au carrefour avecl’avenue Gambetta, le bâtiment actuel étant démoli.

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À traversl’arrondissement

Février 2013 • n° 692

our mieux compren-dre la situation desjeunes ou des enfantsrencontrés dans les

rues de l’arrondissement, il nousa paru important de donner uneprésentation concrète de ce quiest fait dans le 20e en matièrede prévention pour ces popula-tions fragiles.Diverses structures existent pouraider à affronter difficultés sco-laires, éducatives et autres. Parmices organismes, nous avonsobtenu l’accord de la directionparisienne de l'association Feu-Vert, présente dans le 20e, pourêtre reçus par les responsablesde deux implantations de cettefondation dans le nord 20e : rueJouye Rouve et rue Piat.Feu-Vert a l’agrément de l’ad-ministration chargée de la pro-tection de l’enfance.

Rue Jouye-RouveRemontant la rue de Belleville,on trouve à gauche dans la rueJouye Rouve le local de Feu-vert.Une jeune femme nous invite àpénétrer. La pièce est pleine devie : autour d’un goûter, des gar-çons de 13/14 ans discutent aveccette éducatrice. Dans le feu deleurs échanges, ils ne remarquentmême pas notre passage. Adama Sene, responsable del’implantation, et Emilie Merce-lot, éducatrice, nous conduisentdans un café proche, pour uncontact plus tranquille. Ils expli-quent l’excitation des jeunes dansle local : ils préparent un toutprochain séjour à la neige. C’estun des aspects de l’action de Feu-Vert : organiser des activitésconduisant les jeunes à se socia-liser, à grandir ensemble. Cesjeunes-là en contribuant à larénovation des peintures du local,ont financé une partie de leurséjour, qui devient leur projet.La charge des parents a étéréduite à 25 euros par enfant.

A Belleville depuis 40 ansFeu vert est depuis 40 ansimplanté à Belleville, rappelleAdama Sene. Cette longue pré-sence rend plus facile l’accepta-tion par les habitants et lesjeunes. En parallèle, l’appui de l’adminis-tration est capital pour bénéficierdes subventions réduisant le coûtdemandé aux jeunes pour lesanimations. La prévention endirection des jeunes vise à aiderleur insertion dans la société, ens’appuyant sur les familles,l’école et l’ensemble des struc-tures locales. Les responsablesrappellent justement le soutienreçu du Centre social du bas Bel-leville, en particulier du prési-dent Nicolas Obertin et deNadine, chargée de l’accueil desfamilles.

Soutien scolaire,entreprises d’insertion,visites en prisonLe travail des cinq éducateursde rue Jouye-Rouve concernedes enfants, des adolescents etdes jeunes adultes. Parfois ils’agit de très jeunes : à lademande des écoles voisines,Tourtille et Ramponneau, Feuvert assure, une fois par semaine,un soutien scolaire personnaliséà certains enfants de CM2 engrande difficulté. Mais les aléas scolaires concer-nent aussi des plus « grands ». Ils’agit d’un recours proposé auxjeunes de plus de 16 ans, sortisde leur scolarité sans débouchéprofessionnel évident. La pour-suite d’études s’avère impossi-ble pour trop d’entre eux. L’en-trée en apprentissage est limitéepar la rareté des chefs d’entre-prises prêts à devenir maîtred’apprentissage. Il faut ouvrird’autres portes.

Une entreprise d’insertion, Info-Bat, est liée à la fondation Feu-Vert. Travaillant notamment avecParis-Habitat, Info-bat emploiedes jeunes dans des travaux deréhabilitation. C’est une premièreexpérience concrète d’activitéprofessionnelle. Pour certains,elle permet de poursuivre dansdiverses branches du bâtimentou même chez un bailleur socialcomme Paris-Habitat.D’autres jeunes ont dérapé, etatterri à la case prison. AdamaSene évoque les visites en prisonà des jeunes connus depuis long-temps. «Je sais que parfois, jeviens le voir, et que c’est dupipeau. Mais on ne lâche pasl’affaire ». «Avec certains, ajouteencore Adama, on y arrive, d’au-tres pas encore. Il faut un déclic.Dans le quartier nous ne les per-dons pas de vue ».

Les filles : information et dignitéEmilie Mercelot nous présenteavec ferveur ce qu’elle accomplitavec les jeunes filles du quartierqui viennent au local. Elleévoque avec elles les questionsd’hygiène de vie, de santé, deconsidération du corps et desrapports avec les garçons. Lesnombreux documents à leur dis-position sont moins prisés que lesrencontres en confiance. Pour celles qui ont des difficul-tés scolaires, en 4e et 3e, on lesappuie, explique Emilie. Ellessubissent une « orientation pardéfaut». Il n’y a pas de débouché.A 16 ans elles se sentent «pous-sées dehors ». Feu vert les suitparticulièrement. Le Centre socialoffre aussi des possibilités, maisrien n’est acquis.

Voyage au SénégalPour nos deux interlocuteurs,l’opération la plus importante aété le voyage au Sénégal endécembre 2011. «Nous leur avonsproposé, disent-ils, de se mobili-ser pour un but commun. Ungroupe de 10 jeunes de Belle-ville, 5 filles et 5 garçons a pré-paré ce projet pendant un an. Ilsse sont engagés dans des activi-tés rémunérées, en rénovant lecentre social pour réduire le coûtdu voyage. L’aide de la Région arendu l’aventure possible ».Ils ont été frappés par la maturitédes jeunes de leur âge qui lesont accueillis dans la banlieuede Dakar. Quatre des membresdu groupe sur 10 avaient leurorigine en Afrique noire. Deux yétaient déjà allés. Un autre, né enFrance, a retrouvé à Dakar une

sœur aînée qui n’avait pu rejoin-dre sa famille à Paris au titre duregroupement familial. Eux quise sentent en difficulté scolaireou économique en France, voientles jeunes au Sénégal affronter lavie dans des conditions incompa-rablement plus dures. Et ils selient d’amitié avec eux.

Rue Piat : cinq éducateursmandatés par l’aide sociale à l’enfanceMathieu Ferin, chef de serviceéducatif, est responsable de l’im-plantation de Feu vert, 40 ruePiat. Il dispose d'une équipe de5 éducateurs. Ils agissent commemandatés par l’aide sociale à l’en-fance. Une fois encore voilà pré-cisée par ce responsable la notionde prévention de Feu vert : lescontacts, la protection, voilà quiest fort différent d’une préven-tion qui se réduirait à une protec-tion de la tranquillité publique. Matthieu Ferin insiste sur la libreadhésion des jeunes et des famillesà ce qui leur est proposé. Il arrivecependant qu’un juge des enfantsmandate un éducateur pouraccompagner un jeune qui a étésignalé par la police. Ici aussi, leresponsable évoque les visites enprison : «nous avons des cartes devisiteurs de prison ». Apparaîtalors une autre dimension de laprévention, la prévention de larécidive. Mais ce n’est pas le cadre normald’intervention de Feu vert, qui estd'établir des rapports de confianceavec les jeunes qui viennent.«L’action auprès des jeunes se faitbien en amont» explique MathieuFerin.

Collège Françoise Dolto et Centre social Archipélia«Nous travaillons beaucoup avecle collège Françoise Dolto. Nous

avons participé à une semained’intégration, avec le conseillerprincipal d’éducation et les pro-fesseurs » dit Mathieu Férin. «Demême avec le collège Jean-Bap-tiste Clément, nous sommesintervenus dans les classes de4e, au sujet des rapports entregarçons et filles ». Les éducateurssont aussi concernés par l’orien-tation des jeunes, et notammentlors de la recherche de stage enentreprise pour les 3es.Feu vert se coordonne avec lecentre social Archipélia, dont ilest voisin. Tous deux travaillentavec la mission locale d’inser-tion sociale et professionnelle,qui prend en charge les jeunesde 16 à 25 ans. Un jeuneconseiller à l’insertion intervientau centre social du bas-Belle-ville. Pour résumer la philoso-phie de son travail, notre inter-locuteur précise : « Nousdépendons de la protection del’enfance et non de la préventionde la délinquance ». Et il ajoute :«Même si notre travail va dansle même sens, la prévention n’estpas l’effet premier qui estrecherché ».

Prévention et non protection«On nous appelle les éducateursde rue, nous allons vers lesjeunes. C’est un travail de fond,très long. On ne nous demandepas de faire dégager les jeunesqui se rassemblent dans les hallsd’immeubles. Le travail de rueest très important ». Ce praticien des rencontres derue avec les jeunes conclut notreparcours par son insistance sur laprévention envers les jeunes, quiest loin d’une protection contreles dérives de certains. ■

JEAN-MARC DE PRÉNEUF

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Feu-Vert à Belleville

Un efficace travail de prévention auprès des jeunes

Les jeunes de Belleville au Sénégal. Travaux de réhabilitation de l’écoledu quartier Guedéra Waye.

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À traversl’arrondissement

quelques jeunes qui considéraientque la médiathèque n’était paspour eux mais pour les riches.Nous sommes parvenus à lesinclure progressivement. Permettez-moi de citer deux freinsimportants à nos travaux : leralentissement de l’embauche parla Ville malgré l’existence de postesbudgétaires et la modestie de notrebudget dédié aux activités cultu-relles (hors charges de personnel) :13000 C par an, plus 1500 Capportés par la mairie du 20e.

Au-delà de la politique de prêt, quelles sont les activités culturelles qui vous tiennent le plus à cœur ?Les relations avec les structuresscolaires et de la Petite enfancevont presque de soi. Celles avec desassociations du quartier comme leThéâtre aux Mains nues ou la Mai-son des Pratiques Artistiques Ama-teurs sont dans l’ordre des choses.Nos actions de sensibilisationauprès des assistantes maternellesqui sont souvent très isolées ouauprès des pensionnaires du grandEHPAD Debrousse nécessitent uneapproche spécifique que nous ten-tons d’inventer. Il en est de mêmepour l’accueil de patients atteintsde la maladie d’Alzheimer ou desdéficients visuels à des séances deprojections adaptées. Un mot surnotre partenariat dans le cadre duDispositif de Socialisation et d’Ap-prentissage qui concerne de petitsgroupes de jeunes en déshérence.Les résultats constatés à l’issued’ateliers comme la vidéo, laphoto sont remarquables. Toutcela grâce un encadrement impor-tant et motivé. N’oublions pasnotre point d’accueil des deman-deurs d’emploi.

Dans votre volonté de faire vivreun centre culturel, ne concurren-cez-vous pas les autres biblio-thèques ou les structures « pri-vées» ?Avec nos collègues des biblio-thèques, nous coopérons active-ment. Avec les structures privées,nous nouons des partenariats ettravaillons ponctuellement ensem-ble. La médiathèque est énormé-ment sollicitée et nous sommescontraints de faire des choix, par-fois difficiles, lorsque nous orga-nisons nos «festivals», prix litté-raires, conférences ou projectionsde films. Consultez notre site Inter-net et vous découvrirez le foison-nement de nos offres.En permanence, nous exposonsdes œuvres d’art, actuellement desphotographies dites « pauvres »,c’est-à-dire prises à l’aide d’appa-reils argentiques ou d’autres tech-niques archaïsantes et faisons

découvrir les résultats des fouillesmenées par la Ville dans l’églisevoisine Saint-Germain de Cha-ronne.

Quels sont vos projetspour 2013, vos nouvellespistes, en particulier face à la montée de la numérisation ?Tout d’abord, nous lanceronsgrâce à la présence d’une biblio-thécaire-stagiaire une enquête surles publics touchés afin de mieuxaffiner nos offres et ainsi de nousremettre en question si néces-saire. Nous nous interrogeonségalement sur le succès limitérencontré par notre Départementde l’Est parisien dans lequel l’Amidu 20e occupe une place recon-nue. Comment le rendre plusaccessible ?Un souhait maintenant : l’équipe-ment de notre salle de spectaclesde 150 places de gradins amovi-bles. Ce serait un grand plus tech-nique.Face à la montée de la numérisa-tion sur bien des supports, nousrestons sereins et l’accompagnonsen tentant de jouer notre rôle demédiateur culturel. C’est en fai-sant de notre institution un lieude rencontre, de convivialité etd’échanges que nous justifionsson existence. Chacun vient cher-cher ici, quel que soit le support

privilégié, des conseillers, des spé-cialistes d’un domaine précis.C’est ce que nous essayons d’être.La fréquentation croissante obser-vée et la réputation nationale etinternationale de « MargueriteDuras» nous confirment dans noschoix et accentuent le niveaud’exigence auquel nous sommesconfrontés. ■

PROPOS RECUEILLIS

PAR PIERRE PLANTADE

Quelle est votreappréciation d’ensemblede ces premières annéesd’existence ?C’est un jugement d’ensemblepositif que je me permettraid’émettre, non sans quelquesnuances.«Marguerite Duras» est devenue laplus grande structure au sein duréseau des 56 bibliothèques deprêt de la Ville de Paris. Elleconnaît un succès qui va crois-sant. Par exemple, nous prêtonsun million de documents par an,ce qui est considérable. Parallèle-ment, nous sommes devenus unvéritable centre culturel pour l’Estparisien : nous avons touché plusde 23000 personnes en 2011 lorsdes actions culturelles et desaccueils de groupes.

Comment analysez-vous les causes de ce succès ?Tout d’abord, nous bénéficionsd’une zone d’attractivité dense quis’étend au-delà de l’arrondisse-ment. Nous touchons pratique-ment tous les types de public. Cer-tains se révèlent des passionnés delecture, d’autres découvrent nosfilms, nos postes multimédia ousimplement notre modeste cafété-ria. Il s’agit d’un point d’entréeconvivial ouvert sur la consulta-tion de journaux, les «BD» ou nosespaces d’exposition. Le dimanche,nous atteignons un niveau dequasi-saturation. Cette politique d’animation et demédiation populaires est le fruit dutravail d’une équipe homogène etdynamique. Elle est ouverte, ima-ginative et pleine de talents.

Dans ce contexteexceptionnel, ne rencontrez-vous pasquelques difficultés ? Evidemment, nous ne vivons passur un petit nuage. Nous faisonsface à des problèmes d’ordre maté-riel, notre bâtiment est vaste etlumineux mais aussi «fragile». Lechauffer ou le climatiser a néces-sité bien des mises au point. Nousdevons veiller à son entretien etaussi à réaménager les marchesde notre escalier central afin d’évi-ter les chutes (la médiathèque vafermer du 28 janvier au 8 février2013 pour effectuer ces travaux).Concernant les actes d’incivilitéobservés à nos débuts, nous lesavons maîtrisés en coopérant avecun collège voisin d’où venaient

La Médiathèque Marguerite Duras

Un lieu d’échanges culturels vivantDepuis l’été 2010, la Médiathèque du 20e, sise au 115 rue de Bagnolet, propose près de 90000 livres, 20000 CD et 15000 DVD à la consultation d’un large public, tout en offrant de nombreuses activitésculturelles variées.L’Ami du 20e a demandé à sa responsable, Christine Péclard, Conservateur en chef, d’évoquer ces deuxans et demi d’activité. Récemment élue présidente du Groupe Ile-de-France de l’ABF (Association desBibliothécaires de France), elle répond avec entrain à nos questions.

La Médiathèque Marguerite Duras, équipement culturel de la Ville de Paris, est sise 115 rue de Bagnolet 75020 Paris. N° de téléphone : 01 55 25 49 10, adresse électronique : [email protected]

Elle est ouverte, sauf périodes de congés, les mardis, jeudis et vendredis de 13 h à 19 h, les mercredis de 10 h à 19 h, les samedis de 10 h à 18 h et les dimanches de 13 h à 18 h.

Fermeture exceptionnelle pour travaux du 28 janvier au 8 février.

Dans son numéro de novembre, l’AMI a consacré un large dossier au devenir de la Petite Ceinture et avait annoncé une large concertation.L’étude prospective préalable faite par l’APUR* (et téléchargeable sur le site de celle-ci) a examinédifférentes possibilités d’évolution en fonction de l’endroit et de l’environnement immédiat. Aux endroits où la Petite Ceinture fait doublon avec un autre mode de transport collectif, comme le tramway T3a (Sud), l’option promenade plantée et corridor écologique serait favorisée.Mais ailleurs, et le 20e pourrait être concerné, une option transport léger de type tramway ne serait pas écartée. Ainsi pourraient être reliés la nouvelle gare Rosa Parks (sur le T3B et en construction sur le RER E) et le cours de Vincennes, voire le quartier Bercy.Un site pour l’expression des habitants a été ouvert (http//lapetiteceinture.jenparle.net), des réunions thématiques ont eu lieu (le 28 janvier pour le 20e) et un séminaire d’échange à l’Hôtel de Ville conclura cette concertation, le 14 février. L’AMI en fera part. ■

FRANÇOIS HEN

La Petite Ceinture : un avenir sur les rails ?Lancement de la concertation avec les Parisiens et les habitants riverains

Vue d’ensemble de la Médiathèque.

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Une vue des escaliers intérieurs dont le revêtement doit être changé en février.

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Notre Dame de LourdesFête de Notre Dame de LourdesNeuvaine du 3 au 9 février

Et toute la nuit de samedi àdimanche, prière continuelle dansl’église (adoration, chapelet, lita-nie, heure sainte...).Dimanche 10 : 9h45 : laudes. Puisaprès la messe de 10h30, départpour Notre Dame de Paris en pèle-rinage pour fêter les 850 ans de laCathédrale.Lundi 11 février : jour anniversairedes apparitions, 9h30 : laudes,puis toute l’après-midi à partir de14h30, gestes de l’eau de Lourdes,le rocher de la grotte…La messesera suivie de la procession auxflambeaux dans les rues. ■

Marie Germanos, correspon-dante de l’AMI pour la paroisseND de Lourdes, a donné sontémoignage de croyante surune page de l’hebdomadaireParis Notre Dame du 20 décem-bre. Chaque mois le journal dudiocèse de Paris «publie, à l’oc-casion de l’année de la foi leportrait d’un laïc, dont letémoignage de foi s’articuleavec un extrait du Credo.»

Mercredi 6 à 20h : temps delouange et de prière.Jeudi 7 à 16h : prière des frèresanimée par les membres du Foyerde Charité de Tressaint.Vendredi 8 : laudes à 9h30. Cha-pelet en présence des jeunes del’aumônerie. Samedi 9 : laudes à 9h30. Messede neuvaine à 11h45. A 15h30prière des frères animée par leFoyer de Charité de Tressaint.

urant 9 jours, la paroisseprépare la fête de NotreDame de Lourdes du 11février, en mémoire des

apparitions de la Vierge Marie àune petite fille, Bernadette, dansun village des Pyrénées, le 11février 1858. Marie a appelé lescroyants à la prière, à la péni-tence et à la conversion. De nom-breuses bénédictions en invoquantNotre Dame de Lourdes ont étéreçues jusqu’à ce jour : guérisondiverses, conversions, grâces par-ticulières. C’est l’occasion pourchacun de nous de nous confier àla Vierge Marie.

Le programmede la neuvaineTous les jours : chapelet à 18h15et messe solennelle à 19h (lesdimanches 3 et 10 février messeà 10h30) Dimanche 3 février : durant lamesse de 10h30, Mgr Beau don-nera le sacrement des malades.Lundi 4 à 20h : enseignement.Mardi 5 : les enfants du caté-chisme animeront le chapelet.

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Vie religieusecommunautés chrétiennes

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Saint Jean BoscoLa communication numériquefait peau neuve

concerne «le portail» de la famillesalésienne (franco-belge) qui luiaussi change de peau. Il s’agitmême d’une rénovation complètede ce site qui permettra d’accueil-lir notamment plus d’articles defond et de vidéos. La mise enligne s’est faite le jeudi 24 janvieren la fête de saint François deSales, patron des journalistes.L’inauguration des locaux rénovésa eu lieu le mardi suivant.

Créer du lien sur InternetSi nous constatons la disparitionde vieux métiers, les technolo-

nouvelle unité, l’Atelier Multi-Média, qui était à Marseille aupa-ravant. L’ensemble formeaujourd’hui un ensemble appelé«Don Bosco Media» (www.don-bosco.net)

Quoi de nouveau ?La rénovation ne concerne passeulement les locaux où travail-lent cinq personnes : trois salé-siens : Vincent Grodziski, Sébas-tien Robert, Jacques Rey; unesalésienne : Catherine Sepulchreet une laïque : Hélène Boissière-Mabille. La grande innovation

urant le mois denovembre dernier, toutela famille salésiennes’était mobilisée pour

accueillir les reliques de DonBosco. L’événement, relayé pardifférents médias, a reçu unaccueil très positif auprès de nom-breuses personnes. L’équipe derédaction de DBA et la Maisonde la communication sociale nevoulaient pas en rester là.Depuis une vingtaine d’années,cette Maison de la communicationa ses bureaux au 75 rue Alexan-dre Dumas, à côté de l’église SaintJean Bosco. A l’origine (en 1993)le Père Job Inisan, actuel curé dela paroisse, en était le responsable.Ces locaux ont été rénovés pouraccueillir, en plus de la revue DBAet des Editions Don Bosco, une

DConférence de Jean-Christian Petitfils JESUS et HISTOIRE

Le jeudi 21 février à 20h30 - 75 rue Alexandre DumasQue sait-on de Jésus du point de vue historique? Qui était-ilvraiment? Un prophète, un réformateur juif, le Messie attendu parIsraël ? Pensait-il être le Fils de Dieu? Que disent les dernièresrecherches bibliques et archéologiques sur l’homme de Nazareth?Quelle chronologie adopter ?Jean-Christian Petitfils, historien réputé, auteur d’un livre à succèssur « Jésus » (éditions Fayard), reconstitue le plus exactementpossible la vie et le caractère du « Jésus de l’Histoire », le replaçantdans l’environnement religieux, culturel et politique de la Palestinede son temps. En historien rationnel,-mais non rationaliste, il mènecette enquête qui allie connaissances scientifiques et ouvertures surle mystère de la foi chrétienne. ■

lutôt qu’un baptême,il s’agit en fait d’unebénédiction, mais MgrPascal Delannoy,

évêque de Saint-Denis, a parlédans son homélie d’un baptême,une métaphore très évidente, ledimanche 13 janvier, où l’évangiledu jour évoquait le baptême deJésus dans le Jourdain par Jean leBaptiste

Un son impressionnantdans le vaisseau de l’égliseIl y avait trois cloches dans l’églisepour cette cérémonie : Marie-Simonne, l’ancienne cloche béniteen 1911 et les deux nouvelles quis’appellent respectivement Jeanneet Jean-Paul.Jeanne, en souvenir de JeanneChardin, fondatrice de l’œuvre dela Sainte Famille, un patronagesitué aux Lilas, 25 rue du CoqFrançais, immeuble dont la ventea permis de réaliser l’aménage-ment de l’ église et la constructiondu centre pastoral.Jean-Paul, en souvenir de Jean-Paul II, qui a institué les cinqmystères lumineux du Rosairedans sa Lettre apostolique «Rosa-rium Virginis Mariae » : « LeRosaire n’est rien d’autre que

contempler, avec Marie, le visagedu Christ».Une belle cérémonie où, dans lapompe simple d’un évènementqui n’est pas courant, les parrainset marraines, le Curé et le Maireont, après Mgr Delannoy, fait son-ner des cloches qui ne rentreronten service que lorsque le Cam-panile, qui est en cours deconstruction, sera prêt pour lesaccueillir. ■

ANNE-MARIE TILLOY

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A Notre Dame du Rosairedes LilasLes cloches sontbaptisées

La bénédiction des cloches qui a étéaccompagnée par de beaux chants, aété une cérémonie réjouissante pour lacommunauté paroissiale des Lilas.

Que s’est-il passé le 24 janvier ?Au 75 rue Alexandre Dumasquelque chose d’important sepréparait. L’équipe de rédactionde DBA (Don BoscoAujourd’hui) et de la Maisonde la communication socialesalésienne concoctait unesurprise.

le monde numérique. De proposeraussi aux jeunes un « lieu» où ilspourront s’exprimer, être accueil-lis, s’informer et se former, etmême prier et jouer!Les tisserands ressentent aussi lanécessité de la formation (pourles éducateurs, les parents et lesjeunes) en matière d’Internet etde facebook, car on y trouve lepire et le meilleur! Nul doute qu’ils’agisse là d’une mission typique-ment salésienne… ■

FRANÇOIS DARVOR

Rappel : Journées d’amitiéles vendredi 1er, samedi 2

et dimanche 3 février

gies modernes en ont créé de nou-veaux. Ainsi depuis le développe-ment d’Internet, nous entendonsparler de webmaster (tisserand -celui qui crée des liens - en fran-çais), d’infographiste, d’adminis-trateur système, de développeursmartphone… La Famille salé-sienne n’est pas en reste. C’estpourquoi elle prend les moyenspour être présente sur Internet.Nombreux sont les «tisserands» enlien avec la Maison de la Commu-nication à Paris. Le but recherchéest de réfléchir sur le contenu etle langage virtuel utilisé de nosjours, d’imaginer le mode de pré-sence de la famille salésienne sur

Bernadette Soubirous

De gauche à droite : Vincent Grodsiski, Jacques Rey, CatherineSepulchre, Sébastien Robert, Hélène Boissière-Mabille

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Saint Germainde CharonneBonne route,Père Stikkelbroeck !

Notre Dame de la CroixLe Comité caritatif pour mieuxservir en se connaissant les unsles autresDans l’espritde Diaconia, unedémarche quiencourage latransversalité dansles actionsde service, diversgroupes de laparoisse apprennentà mieux se connaître

e comité caritatif a étécréé en 2004, il estcomposé d’une grandevariété d’initiatives

destinées au quartier. Une dizainede groupes le compose. Ce soirsont présents Léon, Bouba etMohamed, bénévoles à La mainde l’autre, association qui distri-bue de la nourriture aux plusdémunis (dont du pain récupérédans les boulangeries) ; Magalie,soeur Thérèse-Agnès Guy et Fran-çois sont bénévoles à MartheMarie Lazare et les autres, groupequi propose un soutien aux per-sonnes d’origine étrangèreconfrontées à des difficultés depapiers ; Juliette et Andrée s’oc-cupent de l’épicerie sociale Maga-liménil et Marie-Christine donnedes cours d’alphabétisation...maisce soir c’est le Secours catholique,récemment installé rue de l’Er-mitage, qui accueille et présenteson activité et son état d’esprit.

Implantations et actionsdu Secours catholiquePauline est une paroissienne quiaide le Secours catholique depuis7 ans, également investie dans lacatéchèse. Cécile et Olive, deux commode chaque jour de ce que

le ciel a pourvu pour elle. Sanstrop nous en rendre compte, nousavons marché à ses côtés, paisi-blement, sans forcer le pas.Avec ses yeux rieurs, son sourireespiègle, le Père Pierre a toujoursl’air de se moquer gentiment destrop-pressés : la route est longue !Ainsi, au rythme de la prome-nade, le Père Stikkelbroeck nousfait comprendre qu’il n’est pasindispensable de souffrir pourgagner le salut, que le plaisir rap-proche les hommes et qu’il vautmieux marcher ensemble qu’arri-ver seul en tête.Nous poursuivrons notre routeavec son souvenir dans le cœur,puisse-t-il de son côté emporterun peu de nous dans son balu-chon. Au revoir, Pierre ! ■

CHRISTOPHE PONCET

epuis douze ansvicaire au service denotre paroisse, le PèreStikkelbroeck quitte

notre paroisse pour rejoindre lesPays-Bas, son pays natal, et goû-ter une retraite bien méritée parmiles frères de Saint-Augustin, l’or-dre auquel il appartient.En souriant, le Père Stikkelbroeckaime à se décrire comme unimmigré de retour à la terre natale,découvrant un pays qui n’est pluscelui qu’il avait quitté. Il est arrivéen France il y a cinquante-quatreans et les Pays-Bas ont beaucoupchangé en un demi-siècle.Les paroissiens ne regardent pass’éloigner sa haute silhouetteempanachée d’une mèche blanchesans un pincement au cœur : saprésence chaleureuse nous étaitparfaitement naturelle, commel’est celle d’un membre de lafamille. Et pourtant le Père Stik-kelbroeck n’a jamais cessé d’êtreen chemin. Certains se souviennent d’une deses paroles : «L’Église est un ras-semblement de pécheurs en routevers le salut». Ainsi, pour lui, lareligion ne se définit pas commeun état, une fin ou un club, maiscomme une marche collective versun but commun.

Paisiblementsans forcer le pasLoin des certitudes et des ana-thèmes, son Église est semblableà la caravane qui s’avance et s’ac-

cieuses des questions de loge-ment, de celles des familles et desfemmes et des questions d’accèsaux droits s’y rencontrent. De plustous les quinze jours un groupe deparoles pratique une originaleméthode inventée au Brésil. Deuxactions s’adressent plus spécifi-quement au quartier : une épice-rie sociale et une activité informa-tique animée par un bénévolegrâce à une salle dotée de 8 ordi-nateurs.La suite de la soirée a permis d’ex-poser les nouveautés de la circu-laire Valls sur la régularisationdes personnes, avec ses flous etses améliorations. Chacun a vécuun accompagnement de sans-papier et les conseils réciproquesfusent et animent le débat. Cettepremière édition de rencontre ducomité caritatif et d’une associa-tion s’avère un succès. Rendez-vous dans 3 mois.Secours catholique : 2 bis rue del’Ermitage - Ouverture au publicles mardi et jeudi après-midi etun vendredi sur deux. ■

LAURA MOROSINI

permanentes, ont préparé unetable d’accueil pour recevoir notrepetit groupe. La rue de l’Ermitagen’est que l’une des 50 implanta-tions du Secours catholique àParis. Les autres locaux dans le 20e ouà proximité ont tous leur spécifi-cité : rue des Rigoles sont accueil-lies des personnes en errance, rueDuclos (à Saint Blaise) est prati-qué l’accompagnement scolaire,rue Fessart est dédié à l’alphabé-tisation FLE (Français LangueEtrangère). Enfin le Secourscatholique cherche à renforcer saprésence dans les paroisses, ainsiun accueil va être mis en placeprochainement à Saint Gabriel età Notre Dame de la Croix.

Rue de l’ErmitageEn entrant rue de l’Ermitage onest agréablement surpris par ladécoration riante difficile à ima-giner tant ce local est discret etaustère vu de l’extérieur. Grâce àsa grande taille, ce lieu est dédiéà des sessions collectives com-munes aux 11e, 19e et 20e arron-dissements : des personnes sou-

>11Février 2013 • n° 692

Vie religieusefoi et vie

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Saint Jean Baptiste de BellevilleLes enfants fêtent la nouvelle année

Les participants ont entendu lesappels de Samuel et Jésus, enfants,au Temple de Jérusalem. Les jeunesBellevillois ont ainsi pu mieuxcomprendre comment grandir entaille, en grâce et en sagesse.Après cette messe célébrée poureux par le Père Eric Chang, lesenfants, leurs parents et leurscatéchistes ont pu se retrouverautour d’un apéritif convivial. ■

ISABELLE CHURLAUD

ardi 15 janvier, lesenfants du KT étaientinvités à se rassem-bler avec leurs

parents autour de la crèche.Chaque groupe a apporté le fruitdes échanges du 1er trimestre :photophores, maisons de paix,chants, réflexions sur des textesd’Evangile, prières d’action degrâce… Tout cela a été déposé à lacrèche.

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L’équipe du Comité caritatif

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gr Michel Pollien estdécédé le 15 janvierà la suite d’unelongue maladie. Ses

obsèques ont été célébrées le

samedi 19 janvier à Notre Dame.Mgr Pollien a été longtemps levicaire général en charge de l’estde Paris. Les chrétiens du 20e l’ontdonc souvent vu parmi eux. ■

Régine Combe recevant des mains de Mgr Pollien la médaille d’argentdu mérite diocésain. C’était le 15 mai 2004 à Notre-Dame de la Croix.A cette occasion, Sœur Nelly Marie et Jean Vanballinghem avaientégalement été décorés.

Mgr Michel Pollien

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partir du mercredi desCendres, le 13 février, etpendant tout le Carêmeest proposée aux parti-

culiers, aux familles, aux paroisseset aux mouvements une démarchedestinée à expérimenter «40 joursde paix avec toute la Création».

Rechercherune sobriété radicaleCette invitation à vivre une formede sobriété radicale s'adresse à toute

personne dans son milieu quotidiende vie, à l’imitation des bénédictinsou des orthodoxes qui la prati-quent depuis des siècles. Pour beau-coup le changement d'habitudepeut être considérable, mais il offreune opportunité de changement,de conversion ou de transition(selon le vocabulaire de chacun)permettant d'impliquer le corps etl'esprit dans cette période où l'on sesouvient des 40 jours de jeûne pas-sés par Jésus dans le désert. Ce

sera l'occasion de (re)découvrir laprescription d'abstinence de l'Eglise(non consommation de viande),rendue brûlante par les enjeux éco-logiques d'aujourd'hui.Le livret proposé pour accompa-gner cette campagne rappelle com-ment les consommations de viandeet de poisson ont explosé dans lemonde et en France où l'onconsomme cinq fois plus de viandequ'en 1800 et deux fois plus qu'ily a 50 ans! Le poisson n'est pas en

reste étant donné qu'1/3 desespèces pêchées sont menacéesd'extinction, comme le thon rouge,la morue, etc. Ce livret amène à comprendre lesconséquences majeures de cettesurconsommation sur la perte de ladiversité biologique, sur le dérè-glement climatique et sur la souf-france des peuples qui le subis-sent. Enfin il nous interpelle sur lestraitements dégradants subis parles animaux dans les élevagesindustriels dont ils sont majoritai-rement issus.

Un engagementindividuel ou collectifLe livret propose divers textes «ins-pirants» issus des traditions catho-liques (Mgr Stenger et un ermitebénédictin), protestante et ortho-doxe. Un «texte d'engagement»permettra de garder présent dansson quotidien son engagement(pourquoi pas l'afficher sur sonréfrigérateur ou sur un panneauen paroisse). En outre, durant cetemps de solidarité qu'est le carême,

il est proposé de faire don de lasomme épargnée grâce à l'alimen-tation végétarienne à une associa-tion de son choix.Renseignements pratiques:Le livret du Carême 2013 «Redécou-vrir la beauté du carême - un che-min sans viande et sans poisson»est disponible par téléchargementsur le blog www.chretiensunispour-laterre.org ou pour 3C à la pa -roisse Notre Dame de la Croix... ■

LAURA MOROSINI

À

Carême : une proposition originaleUn chemin sans viande, ni poissonLa démarche proposée est décrite dans un livret et un blog de réflexion, de spiritualité... et de recettes de cuisine...par les « Chrétiens Unis pour la Terre », un jeune mouvement qui allie foi et écologie.

arcours Alpha? Oui al -pha, c’est la premièrelettre de l’alphabet grec,et donc faire un par-

cours alpha, ce peut être l’occa-sion de commencer une nouvelleexpérience.La vie moderne actuelle nousempêche souvent de prendre durecul sur notre vie, trop absorbésque nous sommes par nos soucisquotidiens ou par la situation éco-nomique actuelle. Et pourtant, nepensez-vous pas qu’il est souhai-table de se détacher par momentsde ces soucis pour aller se poserdes questions telles que «Pour-

quoi vivre? et vivre pourquoi?».Nous nous sommes quelquefoisposé de telles questions mais lesréponses n’ont pas été satisfai-santes pour nous. De telles inter-rogations sont en rapport avecdes questions métaphysiquescomme l’existence de Dieu, la vieaprès la mort, le jugement à la finde notre vie, le mal, la solidaritéavec ses semblables et bien d’au-tres. Pour ceux qui seraient inté-ressés par ces thématiques et quiaimeraient connaître les réponsesapportées par les chrétiens, c’est lemoment de frapper à la porte desparcours alpha.

Soirées convivialesautour d'un repasConcrètement, un parcours alpha,c’est un ensemble de soiréesconviviales autour d’un repas oùles participants échangent autourd’un thème général, mais ancrédans les expériences de la viequotidienne.Il y a dix soirées (les mardis soir)qui ont lieu de janvier à avril(sauf pendant les vacances sco-laires), dans les locaux de laparoisse Notre Dame des Otages,81 rue Haxo, complétées par unweek-end pour ceux qui le sou-haitent. Les deux premières soirées

ont déjà eu lieu, mais il est tout àfait possible de prendre le par-

cours en cours de route. ■JEAN-CLAUDE GALLAND

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Haut MénilmontantParcours Alpha à Notre Damedes Otages

Nos frères coptes dans l'angoissePensons à nos frères chrétiens d'Egypte

Février 2013 • n° 692>12

Vie religieusecommunautés chrétiennes

En brefSaint Gabriel : le samedi 9 févriervers 16h30 : Pèlerinage à NotreDame de Paris à l'occasion de sonjubilé des 850 ans. Visite guidéedurant 1h à 1h30. Vêpres à 17h45et Eucharistie à 18h30 (de ce fait lamesse de 18h à l'église est suppri-mée).Amitié judéo-chrétienneEst parisien 6 01 39 57 61 38 /0616824043. 12 février de 18h30à 20h15 au 15, rue Mar sou lanDes paroles et des actes (Jérémie13,1-11; 18,1-12...) avec le RabbinYeshayah Dalsace et le PasteurVincens Hubac ■

Rappel

À ce jour l'Eglise catholiquedemande aux fidèles de res-pecter le Carême par la pri -ère, le jeûne et l'abstinencePrécisément :- l'abstinence (pas de viande)

les vendredis de Carême,- le jeûne le mercredi des

Cen dres et le vendredi saintEt elle met surtout l’accent surle partage et la solidarité. ■

C’est pour qui ?Ce parcours est ouvert à tous ceux intéressés par une telle démarche.C’est quoi ?Ce sont des repas pour parler de Dieu et de ses questions sur le sensde la vie. C’est une opportunité de découvrir ou redécouvrir lesbases de la foi chrétienne dans une ambiance décontractée. Cela nes’adresse pas aux seuls catholiques, mais aussi à ceux qui appar -tiennent ou qui ont côtoyé d’autres églises chrétiennes, ou toutsimplement qui sont en recherche. Ces soirées sont gratuites ; uneparticipation est demandée pour les repas.Est-ce nouveau ?Non, ce n’est pas une nouveauté, même si vient de s’ouvrir l’année de lafoi. Environ 17 millions de personnes les ont déjà suivis dans 165pays.Un témoignage parmi d’autres :« j’ai adoré l’ambiance simple et conviviale. Les échanges étaientpaisibles et même drôles. On a pu parler de tout, en toute liberté,sans jamais être jugé (une jeune de 24 ans) ».Pour toute information sur ces parcours organisés par cetteassociation loi de 1901 : www.parcoursalpha.fr - Tél. : 0681475257- Père Marc Constantieux). ■

Qui sont les Chrétiens Unis pour la Terre?

En 2011, une série de rencontres nationales autour de «Christia -nisme et Ecologie » a inspiré un groupe de chrétiens désireux devivre ensemble leur engagement de foi sur l'écologie : une philo -sophe, un pasteur, ainsi que, à divers degrés, des organismes commele Centre d'Etudes et de Recherche et d'Action Sociale, Chrétiens enMonde Rural, la Mission de France et Pax Christi France.Une première action a été organisée à l’occasion du Sommet pourla terre «Rio+20» sous la forme d’un « Jeûne pour la terre » qui,durant trois jours, a rassemblé dix jeûneurs à l'église deMénilmontant et a été soutenu par une centaine de personnes(individus, paroisses, communautés et monastères...). ■

e 7 janvier, de nombreuxOrthodoxes ont fêté Noël,ainsi que d’autres com-munautés chrétiennes

orientales. Parmi celles-ci, la com-munauté copte mérite attentionet inquiétude. Si les musulmans vivent en toutetranquillité en Europe et auxEtats-Unis, il n’en n’est pas de

même pour les chrétiens en terred’Islam, en particulier pour lescoptes, chrétiens d’Egypte, l’unedes églises originelles du christia-nisme.A l’époque des Présidents Sadateet Moubarak, l’Egypte était offi-ciellement laïque et les chrétiensparticipaient à la direction del’Etat, y compris aux plus hauts

niveaux tels que le vice-PremierMinistre Boutros Boutros-Ghali. Ilen était de même avec le chrétienTarek Aziz en Irak.

Aujourd’hui, qu’en est-il ?Les Chaldéens comme les Coptessont contraints à la fuite, à l’exilou à la disparition. Le 20e a la chance d’accueillir une

paroisse copte dont l’église, située22 rue de l'Est, depuis son ouver-ture, ne désemplit jamais.Manifestons sans hésitation notresoutien à cette communauté his-torique de la chrétienté au mo -ment où son existence est mena-cée. ■

PASCAL MAS

L

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Page 13: plus lieu à la Mairie Jean-François Zygel Un enfant du 20lamidu20eme.free.fr/numeros/lamidu20eme-201302-371040fbde8d07be... · Février 2013 • n° 692 >3 d’avoir pu travailler

Solutions du n° 691Horizontalement. – I. drastiques. II. recourusse.III. hurle – TR. IV. base. V. atteints. VI. dûe – éditée.VII. aère – EO – MT. VIII. irais – niet. IX. IR - énoue.X. Este – vents.

Verticalement. – 1. dromadaire. 2. Ré - tuer.3. achèterait. 4. sou - Eire. 5. Turbie. 6. Irlande - EV.7. questionne. 8. us - est - ion. 9. est - émeut.10. serviettes.

C’est un dessert un peu délaissé mais facile à faire et qui plaît à tout le monde.

Préparation : Faire bouillir 1/2 litre de lait avec 100 g de sucre et un morceau de vanille. D’autre part, battre 3 œufs jusqu’à ce qu’ils moussent et y verser dessus, en plusieurs fois, le lait bouillant. Bien remuer et verser le tout dans un moule à charlotte ou un moule à manqué chemisé de caramel.

Cuisson :Cuire au bain-marie au four (th 6 ou 180°) pendant environ 3/4 d’heure. Vérifier la cuisson avec la pointe d’un couteau qui doit revenir sèche. Laisser refroidir. Démouler sur une jatte.Délicieux avec une brioche ou des gâteaux secs. On peut doubler les proportions.

Recette de JeannetteCrème renversée au caramel

Demandes de permisde construireDéposées entre le 16 et le 30 novembreBMO n° 3 du 11 janvier1 au 7, av. de la Porte de Montreuil, 74 au 88, bd Davout, 2 au 14, rue MendelssohnPét. : PARIS HABITAT OPH.Création d’un passage à rez-de-chaussée sur cour par la démoli-tion de 4 logements et installationd’abris pour le tri sélectif. Sur-face supprimée : 125 m2 (îlots 03- 04 - 5 et 6)2 au 8, av. de la Porte de Montreuil, 66 au 72, bd Davout, 1 au 9, rue Charles et RobertPét. : PARIS HABITAT OPH. Création d’un passage à rez-de-chaussée sur cour par la démoli-tion de 2 logements et installationd’abris pour le tri sélectif (îlots 7et 8). Surface supprimée : 51 m2.

35, rue des Prairies, 16X, villa StendhalRéhabilitation avec changementde destination d’un bâtiment d’ar-tisanat de 3 étages sur 1 niveau desous-sol en habitation (5 logementscréés) et en bureau avec ravale-ment de l’ensemble et construc-tion d’un bâtiment de 2 étages +mezzanine à usage d’habitation(3 logements créés) après démoli-tion totale du bâtiment en fond deparcelle. Surface démolie : 155 m2.Surface créée : 363 m2.134, bd DavoutPét. : R.I.V.P. Construction d’un bâtiment d’ha-bitation (68 logements sociaux),d’équipement de la petite enfance,de locaux associatifs et de bureauxde 9 étages sur 2 niveaux de sous-sol sur rue après démolition duclub house. Surface supprimée :78 m2. Surface créée : 5199 m2.

12 au 8, passage des TourellesPét. VILLE DE PARIS - D.P.A.Construction d’un bâtimentannexe de 2 étages à usage desalles de classe et de préau. Sur-face créée : 430 m2.

ette année les confé-rences développerontle thème : «Croire, unechance pour tous ».

Elles seront données par le cardi-nal Vingt-Trois, archevêque deParis et ses cinq vicaires géné-raux. Ensemble ils mettront enœuvre la mission d’annoncerl’Évangile à tous les hommes.Attentifs aux doutes et aux ques-tions d’un monde où l’existencede Dieu n’a rien d’une évidence,ils partageront leur convictionque, dans un monde sécularisé, ilest pertinent de croire et de croireen Jésus le Seigneur.A la différence des années précé-dentes, les conférences ne serontpas suivies d’un débat. Mais, àl’issue de chacune, le cardinalVingt-Trois conduira un tempsde prière en méditant à partir de

la conférence entendue. La prièresera soutenue par l’adorationeucharistique et accompagnée parle chant de la Maîtrise et parl’orgue. Elle sera suivie par lesVêpres puis la Messe.

Dates, thèmes et orateurs 17 février : Croire, un don, unedécision ? Mgr Bruno LefevrePontalis, vicaire général

24 février : Croire dans l’Église ?Mgr Jérôme Beau, évêque auxi-liaire3 mars : Les chrétiens, lumièredu monde ? Mgr Renauld deDinechin, évêque auxiliaire 10 mars : Croire et douter : MgrMichel Aupetit, vicaire général17 mars : Dieu, une option ? MgrEric de Moulins-Beaufort, évêqueauxiliaire

Urbanisme

Horizontalement

I. Se formulent en début d’année. II. Espace. III. Négation- Le roi de la savane. IV. A déplorer en voiture. V. En finde soirée - Rayé. VI. Peu d’eau - Fourche. VII. Pâturages -Pronom personnel. VIII . Fromage suisse - Poème.IX. Exprime. X. Remettrait sur son siège.

Verticalement

1. Qualifie le l horizontal. 2. Pas donnée. 3. Vieille note -Beaucoup. 4. Gaulois. 5. Mélodie vocale - Phonét. prénommasculin – Elle ruminait à l’envers. 6. Elle habite Abidjan.7. Sièges de moto - Le chrome en chimie. 8. Phonét. sousl’épaule – poème chanté – prénom féminin. 9. Espionjaponais. 10. Se jettent au tapis - N’éclaire plus.

Les mots croisés de Raymond Potier n° 692

Viepratique

L’Ami du 20e • n° 692Membre fondateur :Jean Simon.Président d’honneur :Jean Vanballinghem (1986-2008).Président de l’association :Bernard Maincent.Trésorier : Pierre Plantade.Ont collaboré bénévolement à ce numéro :Chantal Bizot, Isabelle Churlaud,Simone Endewelt, Jean-Claude Galland, Odile Geneste,Marie Germanos, François Hen, Père Job Inisan, Jean-Blaise Lombard,Pascal Mas, Colette Moine, Laura Morosini, Jean-Michel Orlowski,Pierre Plantade, Christophe Poncet,Raymond Potier, Jean-Marc de Préneuf, Françoise Salaun, Anne-Marie Tilloy,Jean-Pierre Vittet.

Conception graphique :Marie Linard.

Diffusion, communication, informatique : Armel Boueyguet,Jacques Cuche, Jean-Michel Fleury,Roger Girand, Cécile IungMichel Koutmatzoff,Annie Peyrelade,Pierre Plantade, Roger Toutain.

Régie publicitaire :BAYARD SERVICE REGIE, 1, Rond Point Victor Hugo,92 132 Issy-les-MoulineauxTél 01 41 90 19 30

Mise en page et impression :Chevillon Imprimeur,26, boulevard Kennedy,89100 Sens

L’Ami du 20e, bulletin de l’association L’ami du 20e

(loi de 1901), paraissant chaque mois.Commission paritaire n° 0616G-88395N° ISSN 1270-7643Dépôt légal : à parutionCourriel : [email protected] : 11106-74K ParisRédaction, administration :68, rue de Lagny, 75020 ParisTél 06 83 33 74 66 – Fax 01 43 70 26 81

Site Internet de l’Ami du 20e

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Exclusivement réservées aux particuliers, à adresser à L’Ami du 20e

Petites annonces68, rue de Lagny75020 Paris

Petites annonces ■ Attachés à votre quartieret curieux de ce qui s’y passe,rejoingnez l’équipe de l’Amipour apporter régulièrementou occasionnellement des nouvelles sur la vie de l’arrondissement.Téléphonez-nous au0683337466

Conférences de Carême à Notre DameNouvelle formule

C

>13Février 2013 • n° 692

À traversl’arrondissement

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Ordinaire • 1 an 16 e

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Neige place de la RéunionNeige place de la Réunion

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EN

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Page 14: plus lieu à la Mairie Jean-François Zygel Un enfant du 20lamidu20eme.free.fr/numeros/lamidu20eme-201302-371040fbde8d07be... · Février 2013 • n° 692 >3 d’avoir pu travailler

Histoirehier dans l’arrondissement

e nom d’Avron est celuid’un plateau situé àenviron 7 km de Paris àvol d’oiseau, en Seine-

Saint-Denis, dans l’axe de la rued’Avron, vers l’Est, sur la com-mune de Neuilly-Plaisance.Ancien oppidum romain, puis,surmonté d’un château au XVIIesiècle, qui fut démoli en 1853,c’est un éperon boisé d’environ150 m de haut qui domine lesalentours.

L’occupation du plateauNous sommes à l’automne 1870.Paris est assiégé par les troupesprussiennes qui encerclent la capi-tale dans le but de la réduire parla famine. Le plateau est sous le tircroisé des artilleries françaises etprussiennes. Cependant, l’EtatMajor français décide, début sep-tembre, d’occuper et d’utiliser leplateau comme poste de défenseet d’observation. On commencepar détruire les maisons qui s’ytrouvent et à couper les arbres,mais on ne l’occupe pas encore enpermanence avant la mi-octobre. Ce n’est que le 28 novembre quetroupes et matériel s’installent :3000 marins bretons, commandéspar un amiral, soutenus par12000 hommes d’infanterie et degardes mobiles, épaulés par cinqbatteries de canons de marinereliées par des tranchées.

Mais bientôt un froid glacial s’ins-talle. Le sol est gelé et devient trèsdur à creuser. Les canons sont malinstallés et mal protégés. Le moraldes troupes est très bas car, enplus du froid, on manque de nour-riture. Quant au commandement iltravaille avec des cartes périmées!

Mi-décembre, les Prussiensessaient de déloger les Français,mais échouent dans leur tenta-tive.

Préparation et attaqueau canon des PrussiensLe 22 décembre le thermomètredescend à -15°. On entend lesPrussiens installer des plateformesd’artillerie lourde sans que ni l’in-fanterie ni l’artillerie française neréagissent! Le réveillon de Noëlest sinistre. On raconte qu’un sol-dat, ancien braconnier, a capturédeux canards sauvages et trouvéquelques carottes gelées pour lemenu de sa section…Le 27, au petit matin, sous laneige, commence un formidablebombardement du plateau par 60pièces prussiennes de gros calibre,mais sans attaque d’infanterie.Les pertes françaises sont trèssévères. Après une accalmie pen-dant la nuit, le déluge recom-mence le 28 au matin. Notre artil-lerie a l’ordre de ne pas tirer pourfaire croire à l’ennemi que nospièces sont détruites et qu’ainsi ilva lancer à l’assaut son infante-rie qu’on est prêt à recevoir! Maisl’infanterie prussienne ne bougepas et les gros obus pleuvent tou-jours… Le commandement, enurgence, décide d’évacuer le pla-teau pendant la nuit suivante.

La retraite de nos troupesle 28 décembre 1870Les pièces d’artillerie sont démon-tées et descendues du plateau avecdifficulté en raison du verglas.Tous les canons seront sauvéssauf un qui sera récupéré le len-demain. La troupe utilisera lescarrières de gypse pour s’enfuir àl’abri et retraiter vers Paris. LesPrussiens ne vont pas occuper leplateau en permanence jusqu’àl’armistice car pour eux c’était unobstacle dont l’occupation n’étaitpas indispensable. Le 26 janvier1871, Paris capitule.

Et la rue d’Avronaujourd’huiCette rue toute droite de 900mde long, au trafic intense, estessentiellement commerciale avecdes boutiques au pied des immeu-bles de hauteurs variées selonl’époque de construction. Beau-coup de commerces traditionnelsd’alimentation et de vêtementsont été remplacés ces dernièresannées par des agences bancairesou immobilières ainsi que par desboucheries et commerces musul-mans. La population reste plutôtpopulaire malgré l’installation dequelques professions libérales.L’hôpital de la Croix Saint-Simon,

au 129, près du boulevard Davout,est en pleine rénovation (voirL’Ami de Novembre). A signaler lecurieux porche d’entrée sans clefde voûte, de la rue piétonneMadeleine Marzin (résistante etdéputée) en face de l’hôpital !La rue d’Avron a fait l’objet d’unerénovation importante en 2011.

Outre la pose de 39 candélabres etl’élargissement des trottoirs, latentative d’un « aménagementpaysagé» n’est pas, selon l’avisde beaucoup, une pleine réussite !Quelques arbres d’alignement,trop peu nombreux, alternentavec des massifs rectangulairesde plantes buissonneuses surmon-

tées d’un ou plusieurs malheu-reux cyprès totalement dépaysésqui doivent regretter la Provence…Juste avant la rue de Buzenvalsur le trottoir de gauche en venantdu boulevard de Charonne, sesituait le cinéma «Palais d’Avron»fermé en 1977, remplacé par unsupermarché.

Les rues d’Avron et de Buzenval, souvenirsde défaites lors du siège de Paris fin 1870/début 1871

Février 2013 • n° 692>14

En brefRecensement de la population :l’Institut de la Statistique a publiérécemment les données légales dela population de notre arrondis-sement au 1er janvier 2010 :196880 habitants contre 197067au 1er janvier 2009. Une grandestabilité qui ne modifie pas sadensité au km2, 32954 habitants.On se rappelle que le 20e n’abri-tait plus que 171971 habitants enjanvier 1982. Depuis s’est accruerégulièrement la populationrecensée. Le niveau actuel peut-ilêtre considéré comme une limitesupérieure? ■

Rue d’AvronSituée entrele boulevardde Charonne et leboulevard Davout,cette longue rued’Avron portaitjusqu’en 1877 le nomde « Grande ruede Montreuil ».D’où vient doncce nom d’Avron ?

A droite, la colonne arrivée enretard au rassemblement, après deviolents combats, gagne du ter-rain. Mais à 7h du soir les troupessont harassées par la marche d’ap-proche et les 12 heures de bataille.C’est la retraite générale vers destranchées à l’arrière. La percée a échoué, les pertes sonttrès lourdes : 700 tués, 3400 bles-sés ou disparus! Dix jours plustard, c’est la capitulation.

Pourquoi deux nomsde rues pour deuxdéfaites ? De nombreuses rues ou places etdes ponts portent le nom de vic-toires françaises. Dans le 20e ontrouve ainsi : Pali-Kao, Eupatoria,Borrégo et dans d’autres arrondis-sements : Marignan, Rivoli, Iéna,Austerlitz, Verdun, Bir-Hakeim…etbien d’autres. Par contre que deuxrues dans le même quartier portentdes noms de défaites sembleexceptionnel. A-t-on voulu essen-tiellement honorer les malheureuxsoldats victimes du froid et de l’ar-tillerie ennemie? Mais pourquoi

ces choix? Il y a eu plus de perteset le froid était encore plus vif aupassage de la Bérézina par exem-ple. De plus, si l’un des combats futassez proche de ce quartier, l’autrese déroula très loin de Charonne.Si un de nos lecteurs connaît laréponse... ■

JEAN-BLAISE LOMBARD

Rue de BuzenvalBuzenval,une autre défaite

Un curieux porche sans clé de voûte

e village de Buzenvalétait situé à l’ouest deParis sur le territoire dela commune de Rueil-

Malmaison. Au lendemain de laproclamation de Guillaume II, àVersailles en tant qu’Empereurd’Allemagne, le 19 janvier 1871,les troupes françaises vont tenterune sortie en direction de Ver-sailles. Trois colonnes, soit 90000hommes dont la moitié sont desGardes Nationaux peu expéri-mentés, vont être difficilementrassemblés sur un front étroit de6 Km, face à des Prussiens solide-ment retranchés.Après un début d’attaque réussi(60 prisonniers), la colonne degauche fléchit à 3h de l’après midiet se replie sur ses positions dedépart. La colonne du centreoccupe le château de Buzenval,puis les collines voisines. Mais à4h c’est la contre offensive prus-sienne…

Emplacement de l’ancien cinéma « Palais d’Avron »

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Page 15: plus lieu à la Mairie Jean-François Zygel Un enfant du 20lamidu20eme.free.fr/numeros/lamidu20eme-201302-371040fbde8d07be... · Février 2013 • n° 692 >3 d’avoir pu travailler

>15>15Février 2013 • n° 692

Culturesortir dans le 20e

PROGRAMME DES THÉÂTRES

THÉÂTRE DE LA COLLINE

15, rue Malte-Brun, 01 44 62 52 52www.colline.fr

• au grand théâtreLes criminelsd’après Ferdinand BrucknerMise en scène Richard BrunelDu 8 février au 2 mars, mercredi au samedi à 20h30, mardi à 19h30, dimanche à 15h30Un immeuble tout entier est le sujet de drames transportés au tribunal où les procès fouillent la vie privée.

• au petit théâtreLe cabaret discrépantd'après Isidore IsouSpectacle de Olivia GrandvilleJusqu'au 16 février, mardi à 19h, mercredi au samedi à 21h, dimanche à 16hSpectacle entre installations et performances,danse et théâtre, ironie et tribune politique, ...

THÉÂTRE DE MÉNILMONTANT

15 rue du Retrait, 01 46 36 98 60www.menilmontant.info

• Salle XXLLa Mouetted'Anton TchekhovAdaptation et mise en scène Hélène Zidi-ChéruyJusqu'au 28 février, jeudi à 21hRécit familial contemporain, des destins et des vies pleines d'espoir et de désillusion.1984 Big Brother vous regardede George OrwellMise en scène Sébastien JeannerotJusqu’au 1er mars, vendredi à 21hWinston travaille dans un ministère. Il tient un journal qui condamne la sociététotalitaire. Est-il compromis, espionné ? D’Artagnan, Hors-la-loide Gregory BronMise en scène Damien LuceJusqu'au 9 marsComédie épique (mais pas que) de cape et d’épée.La Botte Secrète de Dom JuanJusqu'au 10 mars, dimanche à 15h(voir p. 16)

• Salle XLMorts sans sépulturede Jean-Paul SartreMise en scène Audry BertrandJusqu'au 1er mars, mardi et mercredi à 21h1941. Un groupe de 5 résistants est arrêté par la milice.

• LaboCinq filles couleur Pêchede Alan BallMise en scène Benjamin CastanedaJusqu'au 20 marsComédie des demoiselles d'honneur d’une mariée qu'elles détestent...

VINGTIÈME THÉÂTRE

7 rue des Platrières, 01 43 66 01 13www.vingtiemetheatre.comBrigitte, directeur d'agencede et mise en scène Virginie LemoineJusqu' au 3 mars, mercredi au samedi à 19h30,dimanche à 15hDamien, ou Brigitte, dirige une agence immobilière et subit le contrôled'un inspecteur des impôts.

LE TARMAC

159 avenue Gambetta01 43 64 80 80www.letarmac.frL’Humanité tout ça tout çade Mustapha KharmoudiMise en scène Véronique VellardDu 12 février au 2 marsFélicitéde Olivier ChoinièreMise en scène Frédéric MaragnaniDu 12 février au 2 mars

THÉÂTRE AUX MAINS NUES

7 square des Cardeurs, 01 43 72 19 79www.theatre-aux-mains-nues.fr(réservation obligatoire)

Ateliers de préparationpour le Carnaval de Paris du 10 févrierLes 2, 3 et 9 février 14h-17h(inscription 01 43 72 60 28)

Conférence d'Alain RecoingAntoine Vitez et la marionnetteLe 22 février à 20h

Projets d'écoleLes 27, 28 février et 1er mars à 19hPrésentation des projets par les élèves de la marionnette à gaine.

STUDIO DE L'ERMITAGE

8 rue de l'Ermitage, 01 44 62 02 86www.studio-ermitage.com

Carnaval Populaire BrésilienLe 9 février à 21h3 heures de musique avec plusieurs groupes.

World Kora TrioLes 27, 28 février, 1er mars à 20h30Rencontre entre musiques africaines, jazz, folk.

LA MAROQUINERIE

23, rue Boyer, 01 40 33 64 85www.lamaroquinerie.fr

FESTIVALSLes Nuits de l'AlligatorDu 5 au 26 février

FireworksDu 13 au 24 février

PROGRAMME MUNICIPAL“INVITATION AUX ARTSET AUX SAVOIRS”

01 43 15 20 [email protected]

A LA MAIRIE DU 20E

01 43 15 20 20 (salle des mariages)

A la découverte du langage musicalVous avez dit “harmonie” ?animé par Michaël AndrieuLe 12 février à 20h

Déambulations philosophiques :la fabrique du lien socialEtat de nature et contrat social chez les théoriciens du “droit naturel”animé par Jean Salem et Jean-François RiauxLe 21 février à 18h

AU PAVILLON CARRE DE BAUDOUIN121 rue de Ménilmontant, 01 58 53 55 40(auditorium)

Histoires de jazzThelonious Monk, 88 touches de génieanimé par Frédéric GoatyLe 2 février à 16h

A la découverte de l’art actuel : de nouveaux horizons esthétiquesL’artiste en quête d’espace(s)animé par Barbara BoehmLe 5 février à 14h30De la musique classique d’aujourd’hui à la musique actuelleAutour des rapprochements existant entre la musique répétitive américaine et la musique électronique d’aujourd’huianimé par le Cabaret contemporainLe 7 février à 20hLa fabrique de cinémaSaison 2 : l’illusion au cinémaGrand-petit, apparition-disparitionLe 13 février à 15h (jeune public)

Lire la ville : le 20e arrondissementLe 20e “vert”, cimetières, parcs et jardinsanimé par Jean-Paul Flamand et Robert HéritierLe 16 février à 15h

Dialogues littérairesMurielle Szac, auteure de “Zola” (éd. Actes Sud)et “La mythologie grecque en cent épisodes”(éd. Bayard) animé par Chantal PortilloLe 27 février à 14h30

MÉDIATHÈQUE MARGUERITE DURAS115, rue de Bagnolet, 01 55 25 49 [email protected] (rubrique "Culture")La médiathèque est fermée jusqu’au 8 févrierExposition Tana HobanJusqu’au 24 févrierPhotographe et créatrice de nombreux livresAtelier mené par Coline IrwinLe 16 février à 14h30(à partir de 4 ans, sur inscription)Atelier découverte Lire AutrementLivres tactiles pour adultesLe 9 février à 10h30L’oreille ne fait pas la siesteFrissons d’hiverLe 14 février à 15hPale RiderWestern de Clint EastwoodLe 15 février à 15hUne heure entière dans les histoires...dans le noirLe 20 février à 15hSamedis du livre“Le maléfice de la vie à plusieurs”Rencontre avec Etienne TassinLe 23 février à 10hCafé littéraire “Le salon de Marguerite”Le 23 février 15h30-17hRendez-vous mensuel pour partager ses coups de cœurCycle Ecriture, écrituresFeuilleton, roman et héros populaires : formeset figures dans la littérature d’aujourd’huiRencontre animée par Christine Ferniotavec Anne-Marie Garat, Dan Franck,Nils Ahl, Michel CarlyLe 26 février à 19hMystère d’archives : les aventuriersProjection en présence du réalisateur Serge VialletLe 28 février à 19hCYCLE D'ACCORDÉONSConcert de Marc Perrone et Marie-Odile ChantranLe 9 février à 15h30Accordéon, chansons, histoires, filmsHistoires d’accordéonLe 13 février à 15h30(à partir de 6 ans)Un Rien de Tango Dans La DémarcheLe 23 février, à 14h30 tango argentin avecNathalie Clouet, à 16h bal avec Diego Aubia(piano) et Facundo Torres (bandonéon)

CONFERENCEL'A.H.A.V. 01 40 33 33 61 – www.ahav.free.frLa famille DebrousseL’œuvre d’une riche famille qui permit la construction et l’extension d’un important hospice du 20e.par Hubert DemoryLe 21 février à 18h30Mairie du 20e (salle du Conseil)

EXPOSITIONS

United States of EuropeJusqu'au 17 février, mardi au samedi 11h-18hCette exposition itinérante a pour thèmesl’Europe, l’identité et le dialogue interculturelavec des œuvres de différents artistes.(au Pavillon Carré de Baudouin)Grand Salon d'Art Abordable #9 Les 1er, 2 et 3 févrierExposition d’œuvres proposées à la vented’une quarantaine d’artistes.(La Bellevilloise, 19 rue Boyer)

BIBLIOTHEQUE OSCAR WILDE12, rue du Télégraphe, tél 01 43 66 84 29

Samedi 9 février à 15h. Félicité. Rencontreavec le metteur en scène Frédéric Maragnaniautour de la pièce d’Olivier Choinière, jouée au Tarmac du 12 février au 2 mars

Samedi 16 février à 15h. Tendre et cruel.Rencontre avec la metteure en scène BrigitteJaques autour de la pièce de Martin Crimp,jouée au Théâtre de la Ville du 5 au 21 février.

EN BREF

LES COMPTOIRS DE L’INDE

60, rue des Vignoles, 01 46 59 02 [email protected] En février* Du 26 janvier au 15 février : l’Association organise son Voyage des Cinq Comptoirs, dans les cinq anciens établissements français des Indes et les Temples et Palais du Sud de l’Inde.

* Le samedi 23 février à 15h au siège social,Assemblée Générale Ordinaire :rapport d’activité, comptes 2012, budget 2013, 3e salon « L’Inde des Livres ».

SPECTACLES POUR ENFANTS

COMÉDIE DE LA PASSERELLE

102 rue Orfila, 01 43 15 03 70www.comedie.passerelle.blogspot.comL’Histoire givrée de Blanche-NeigeJusqu’au 27 févrierHéléphantollas, et alors ?de et mise en scène Nicolas RagerJusqu’au 27 févrierTailleur pour damesde Georges FeydeauMise en scène Coralie JayneJusqu’au 23 février, vendredi à 20h,samedi à 18h15C’est quoi ton toit à toiMise en scène Les Doigts pirates CieDu 2 au 27 févrierAskelaad et les trois compagnonsde Cédric IngardDu 2 février au 30 marsPhilibert l’explorateurde Philippe BossardMise en scène Maries MolinaDu 3 février au 31 marsDrôles de sorcièresJusqu'au 31 mars, dimanche à 15h

LA BELLEVILLOISE

19-21 rue Boyer01 46 36 07 07Zizic MaestroDebussy avec des musiciens de l’Orchestre LamoureuxLe 24 février à 15h30(réservation 01 58 39 30 30)Répétition publique à la Médiathèque Marguerite DurasLe 22 février à 16h

THÉÂTRE DE MÉNILMONTANT

(voir plus haut)Pierre et le loupde Serge ProkofievMise en scène Hugo LagomarsinoDu 6 février au 13 mars, mercredi à 14hConte musical qui fait découvrirl’univers de la musique (Salle XXL).

Communiquez votre programmationet vos événements ponctuels avantle 15 février pour le numéro de mars de L’Ami du 20e

à : [email protected]

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Page 16: plus lieu à la Mairie Jean-François Zygel Un enfant du 20lamidu20eme.free.fr/numeros/lamidu20eme-201302-371040fbde8d07be... · Février 2013 • n° 692 >3 d’avoir pu travailler

Culturesortir

a compagnie théâtrale AFAG (c'est-à-dire: AuFond A Gauche) présente jusqu’au 10 mars «Labotte secrète de Dom Juan» de Gregory Bron,auteur et acteur. Cette pièce, qui a connu un

beau succès aux festivals off d’Avignon et d’Angoulême,est à la fois une grosse farce, jamais vulgaire, et uneaventure de cape et d’épée où des problèmes sociaux sontévoqués (les intermittents du spectacle entre autres) d’unefaçon ludique. On pense à D’Artagnan, à Cyrano, à Fan-fan la Tulipe... Les duels de ces mousquetaires, en costumesd’époque, deviennent grâce au talent des acteurs, unesorte de ballet très précis dont la mise au point a dûnécessiter un sérieux entraînement d’escrimeurs.L’histoire est classique: le héros, le méchant et ses spadas-sins, et bien sûr les femmes avec la pure héroïne et les

thèmes de l’amour et de la fidélité. La mise en scène estbondissante et l’histoire à rebondissements imprévus ethilarants.Enfin, cerise sur le gâteau, les dialogues sont en alexan-drins avec des vers de mirliton particulièrement drôles.Un spectacle pour tous âges dont un célèbre professeur dephilosophie a dit, paraît-il, « je ne sais pas si c’est profond,mais je me suis bien marré».Alors, futurs spectateurs «En garde!» et même «Avant-garde» pour ce théâtre en vers «classiques»? A vous dejuger... ■

JEAN-BLAISE LOMBARD

P.S. La même troupe joue en alternance et dans la même veine«D’Artagnan, Hors-la-loi »

L

Au théâtre de MénilmontantUn Dom Juan délirant

En vente chez tous les marchands de journauxProchain numéro de L’AMI à partir du 1er Mars

Février 2013 • n° 692>16

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a compagnie Animatière présentera du 6au 9 mars à 20h un spectacle de grande qua-lité pour tout public dès 10 ans, autour dela question de la résistance : «Qu’est-ce que

résister, comment résister, pourquoi résister? ». La ma -rionnette sera le réceptacle de témoignages réels. Danssa note de mise en scène, David Lippe nous dit : «Lestémoignages portent le grain de voix des anciens ; lesmarionnettes, elles, renvoient à la jeunesse, la vie, l’es-poir ».Sur scène, des archives (journaux, pièces d’identité...) et desobjets (lance-tracts, machines à imprimer, bicyclette), ontété puisés dans le fond du musée de la résistance natio-nale. Il est question de mémoire et de transmission de lamémoire.

Guy Krivopissko, historien, animera le café philoA l’issue de la représentation du samedi 9 mars, Guy Krivo-pissko, professeur d’histoire détaché et conservateur dumusée de la résistance nationale à Champigny-sur-Marne,a ni mera un débat sur la résistance et les résistances qui neman queront pas d’intéresser les esprits curieux et ouverts surles questions de société, de transmission de la mémoire et desvaleurs de la résistance avec des témoignages à l’appui.Guy Krivopissko a déjà fait une intervention de ce typedans le20e, à la bibliothèque Louise Michel, avec pourtémoin vivant le père d’une des journalistes de l’AMI,animation qui avait enthousiasmé l’auditoire.Dépêchez-vous de réserver au 0143721979ou à [email protected]! ■

SIMONE ENDEWELT

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Au théâtre aux mains nuesLes discrets-voix de résistances conçu et mis en scène par David LippeUn spectacle, suivi d’un débat philo, qui passionnera les spectateurs

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