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Journal chrétien d’informations locales • Juin 2009 • n° 656 • 65 e année Grands chantiers hospitaliers La Croix-Saint-Simon démarre les travaux Constructions et réseaux médicaux > Page 8 En 2012, photomontage du futur bâtiment de l’hôpital de la Croix-Saint-Simon proche du bâtiment principal actuel. 1,70 © Anne-Marie Tilloy Art urbain Une belle exposition au Carré Baudouin >7 © Infographie Cabinet Wilmotte et Ass. Propreté Un nouveau plan en préparation >4 Campagne à Paris Un quartier fragilisé >9 La Pentecôte Défi pour notre temps > 12 La Colline Programmation pour 2009-2010 : ouverture au théâtre allemand contemporain > 14 Mesnager, Nemo et les Mosko et associés : une exposition d’art urbain dynamique.

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Journal chrétien d’informations locales • Juin 2009 • n° 656 • 65e année

Grands chantiers hospitaliers

La Croix-Saint-Simondémarre les travauxConstructions et réseaux médicaux > Page 8

En 2012, photomontage du futur bâtiment de l’hôpital de la Croix-Saint-Simon proche du bâtiment principal actuel.

1,70 €

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� Art urbainUne belle expositionau Carré Baudouin> 7

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� PropretéUn nouveau planen préparation> 4

� Campagneà ParisUn quartier fragilisé> 9

� La PentecôteDéfipour notre temps> 12

� La CollineProgrammationpour 2009-2010 :ouverture au théâtreallemand contemporain> 14

Mesnager, Nemo et les Mosko et associés :une exposition d’art urbain dynamique.

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À traversl’arrondissement

Juin 2009 • n° 656

Courrierdes lecteurs

En brefSaint-Blaise :brocante le 13 juinLa brocante de Saint-Blaise revient.Elle aura lieu toute la journée. Les ins-criptions se feront à l’association «UnPoumon pour Saint-Blaise», 6 squa-re des Cardeurs. Pour les riverains :samedi 6 juin de 9 h à 13 h puis de15 h à 18 h. Pour les autres : du lundi8 au jeudi 11 juin de 17 h à 19 h.

Petits pierrots :la fin d’une aventure ?Au moment où chacun se félicite dudémarrage du chantier du «quartierécolo » Vignoles-Fontarabie, Fran-çois Grandeau, animateur des «petitspierrots», fait connaître le regret quece changement entraîne la disparitiondu «terrain d’aventure», situé depuisdes années au centre de l’espaceconcerné. Il souligne tout le travaileffectué au bénéfice des enfants desfamilles les plus pauvres du quartiergrâce à cet espace de liberté.NDLR : Quelle alternative est-ellepossible, adaptée aux contraintesactuelles et au prix des terrains ?

Une nouvelle crècherue des LyanesSituée entre les quartiers Gambetta etSaint-Blaise, la nouvelle crèche col-lective du 8-10 de la rue des Lyanes,inaugurée fin avril, est venue renfor-cer l’offre d’accueil municipal pour lapetite enfance dans l’arrondissement.Pouvant accueillir 66 enfants surplus de 600 m2, la crèche occupe3 niveaux. Chaque niveau a sa tran-che d’âge : les petits en rez-de-jardin,

les moyens au premier étage et lesgrands au second étage.Menée par la SIEMP, dans le cadrede la Convention publique d’aména-gement insalubrité, l’opération dela crèche des Lyanes s’inscrit dansune réhabilitation plus large. Avecune architecture douce et moderne,des fenêtres équipées de vitragescolorés et une toiture végétalisée,elle s’inscrit de façon harmonieusedans l’espace urbain avoisinant.Dans le cadre d’un programme ambi-tieux de plus de 600 places nou-velles en crèches d’ici à 2013, laprochaine crèche sera inaugurée enautomne rue Malte-Brun.

CICALa prochaine réunion plénière duComité d’Initiative et de Consultationd’Arrondissement se tiendra le15 juin à 19 h. Il sera rendu comptedes premières réunions des groupesthématiques, à savoir :– Mémoire et citoyenneté.– Extrascolaire et périscolaire.– Solidarité migrants.– Commission accessibilité (per-sonnes en situation de handicap).– Développement durable, Environ-nement.

Vide-grenierDans la cour de la mairie, le samedi13 juin de 9h30 à 12h30. Achat etvente spécial petite enfance. Jouets,habits, livres et objets de puériculture.Les stands sont tenus par des familleset des associations.6, place Gambetta. �

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CarnetCentenairesL’air du 20e conserve ! Trois cérémoniesont été ou vont être organisées par laMairie pour honorer des centenairesde l’arrondissement. L’Ami adresse auxintéressées ses sincères félicitations.• MMmmee OOddeettttee CCAARRRROONN, née le 2 mai1909, honorée à la MAPI de la Croix-Saint-Simon le 4 mai ;• MMmmee MMaarrgguueerriittee RROOBBEE, née le25 mai 1909, honorée à la Maison deretraite des Airelles le 25 mai ;

• MMmmee RReennééee RRIILLLLIIEE, née le 28 juin1909, qui sera honorée à la MAPI de laCroix-Saint-Simon le 29 juin.

Décès• Nous avons appris le décèssurvenu le 5 avril dans sa 86e annéede MM.. AAllddoo MMOONNAACCOO à Sottoma-rina (Italie). A son épouse MMoonniiqquueenée BBLLOOTT et à toute la famillel’Ami adresse ses sincères condo-léances. �

“NOS” KIOSQUIERS ONT DES SOUHAITS

I nstallés dans leurs kiosques, à la sortie du métro, les kiosquiers sont sans cesse interpelléspour la rue Unetelle, pour la mairie, pour le bureau de poste… Du coup, ils ont des souhaits.

Le kiosquier de la place Gambetta demande un panneau d’affichage avec une carte de l’arron-dissement tandis que celui de la place Saint-Fargeau, qui se démène au milieu de ses journauxdans sa minuscule colonne, verrait bien l’installation d’un bureau de poste plus proche. Lesbureaux qu’il est susceptible d’indiquer sont loin : 300 mètres pour Télégraphe, 500 pourMortier et deux stations de métros pour la place Gambetta. Il y a un sérieux trou dans le mail-lage urbain d’un service public très utile qui manque cruellement dans le quartier Saint-Far-geau.Leurs demandes ne relèvent pas des mêmes autorités, mais ce serait bien que la Mairie soit aumoins au courant de leurs souhaits. Pour le panneau d’affichage, nous suggérons de sacrifierl’installation d’un coussin berlinois ; pour le bureau de poste, nous laissons, sans conseil, le pro-blème à nos élus ! Merci d’y réfléchir.

MTG

OPTICIENS (?) DE SAINT-FARGEAU :

A la suite de l’article sur l’installation d’un deuxième opticien place Saint-Fargeau, Mme Attia,installée depuis 1987 au 6 place Saint-Fargeau, nous a transmis un courrier dont nous

publions les extraits suivants :« La SIEMP et plusieurs élus parisiens ont reconnu publiquement, à de nombreuses occasions,qu’une erreur avait été commise dans l’attribution du local dont s’agit. Vous le constatez maisconcluez qu’il « faut maintenant se résigner ».En favorisant l’installation d’un deuxième opticien sur la place Saint-Fargeau, l’aménageur publicméconnaît sa mission, dictée notamment par la politique de la ville pour la relance du com-merce de proximité à Paris, la préservation du tissu artisanal et commercial, par la diversité etla réponse aux besoins des habitants. Ceux-ci ont bien peu compté dans la démarche bureau-cratique qu’ils doivent subir. Par ses décisions imposées et contestables, la SIEMP, dont l’action-naire majoritaire n’est autre que la ville de Paris, vient attaquer brutalement mon exploitationcommerciale et le fruit de plus de vingt années de travail. S’il fallait vous suivre et se résigneravec fatalisme, je serais bien inquiète pour la démocratie locale à Paris ! Je ne me résigne doncpas !Dans notre Etat de droit, Francine Vincent-Dard serait bien avisée de se demander s’il est vrai-ment conforme à la règle de droit démocratique de mettre en œuvre la prérogative de puis-sance publique de la préemption dans de telles conditions et avec de telles finalités, au détri-ment de situations légitimement acquises, étant précisé que la SIEMP n’a suivi aucune règlede publicité ou de mise en concurrence, même minimales, pour le choix de cette nouvelle exploi-tation commerciale et n’a permis l’expression d’aucune proposition alternative.En ce qui concerne le 540000€ que le détenteur du bail pourrait obtenir si son bail était rési-lié ou cédé, la SIEMP s’est bien gardée de fournir la moindre explication ou de rendre publiquesa méthode de calcul. Jusqu’au bout, cette opération d’aménagement menée par une sociétéd’économie mixte, censée servir l’intérêt général, sera restée bien opaque.En tout état de cause, il semble être oublié qu’une erreur a été commise et reconnue, impo-sant à son auteur d’en assumer les conséquences et les responsabilités. »

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Juin 2009 • n° 656>3

À traversl’arrondissement

Bargeton, premier adjoint, acependant permis d’aborder des questions locales, après le rappeldu rôle important des suggestionset souhaits des habitants.Le conseil disposerait de 15 000 €pour des festivités, spectacles derues par exemple. Il est invitépour des opérations d’une cer-taine ampleur à s’associer avecd’autres instances locales tellesque les comités de jeunesse oude commerçants.Le lien entre la Mairie et le conseilde quartier devrait être facilitégrâce au dynamisme et à la dis-ponibilité réactive des deux élus

référents : Francine Vincent-Dard,adjointe à l’artisanat et au com-merce, et Laurent Boudereaux,adjoint pour la politique de laville et l’engagement solidaire.

Piteux Duvernois, non ;Python-Duvernois, ouiCet îlot, cap avancé sur le périphé-rique, longtemps délaissé, com-mence à émerger de l’isolement etde l’abandon. Une aire de jeuvient d’y être aménagée, mais ilest certain que les « référents »seront fort sollicités pour obtenirla réhabilitation du secteur, inscritpar l’Etat dans son plan « poli-tique de la ville », et répondre aux

Depuis la fin des années 70, lequartier a beaucoup changé – lesusines Valeo, Métox sont parties –et de nouveaux habitants, clientsplus avertis et plus exigeants, sontarrivés.« Les métiers de la plomberie ontbien changé, selon Philippe Fel-den, ils demandent de plus en plusde normes et de qualifications pro -fessionnelles ». Grâce à sa maîtrisedes travaux très qualifiés, l’entre-prise a ainsi rénové un im meubledu Marais datant du 17e siècle.Selon Didier Felden, « il y a encore10 ans, il était difficile de recru-ter mais aujourd’hui, c’est plusfacile, car on communique davan-tage sur nos métiers ».

Des artisans qui aimentleur métierDe plus en plus de jeunes choisis-sent des métiers techniques parce

qu’ils savent qu’ainsi ils auronttoujours du travail. La Chambresyndicale de la couverture et de laplomberie permet la rencontreavec des stagiaires sérieux etmotivés. L’entreprise emploieaujourd’hui 20 personnes, plom-biers, chauffagistes et couvreurs«qui aiment leur métier et gagnentbien leur vie. »Très complémentaire, le tandemdes gérants fonctionne bien. Prag-matique et perfectionniste dansl’âme, Philippe est le techniciendepuis 1996. Didier, concis etrigoureux, informaticien de for-mation, est le gestionnaire depuis1995.Tous deux sont fiers et heureux deperpétuer l’entreprise familialepour, qui sait ?, la transmettre à lagénération suivante. �

1 rue Pixérécourt, 0146366823CHANTAL GHIGO

demandes des habitants regroupésau sein d’une association trèsactive : « Bouge ton quartier ».L’aménagement des alentours dela porte de Bagnolet suscite inter-rogations et inquiétudes. Parexemple, quelle place sera laisséeà la voiture, aux piétons, auxdeux-roues avec partisans etadversaires du Vélib… ?

Ne pas s’endormir sur les coussins berlinois !Cette douce appellation désigneles ralentisseurs en caoutchouc,qui, comme les horodateurs, vontfleurir avec les zones « 30 », avec lagénéralisation du stationnementpayant et parfois, comme rue Gué-briant, la réfection du «tapis bitu-mineux ». Les espaces verts vontêtre soit restructurés (square Séve-

rine), soit créés (promenade dusquare Fleury à la porte des Lilas).Le conseil devra apporter sacontribution, en lien avec les élus,pour la réalisation de la ZAC desLilas (voir notre n° précédent) etsera sans doute interpellé au sujetde la rue Le-Vau et de l’état ducollège Mendès-France. Il auraaussi à émettre des suggestions,par exemple sur la création denouvelles crèches ou la desserte dela ZAC par autobus.Ainsi conseil de quartier, élusmunicipaux et services de la Ville,de concert, doivent agir pour quele 20e soit agréable à vivre et soitune passerelle (terme employé parFrédérique Calandra) de l’Ile-de-France, tant au sens propre qu’ausens figuré. �

ROLAND HEILBRONNER

evant une assistanced’une centaine de per-sonnes, FrédériqueCalandra a ouvert la

séance du 28 avril en rappelant lesnouveautés de fonctionnementdes conseils de quartier. La plupartdes conseillers tirés au sort surles listes électorales étaient pré-sents. Raoul Delamare, nouveauconseiller de quartier, est saluépar la Maire ; il a été désigné parla mairie en tant que représentantun courant politique sans élu auConseil d’arrondissement. Deuxpersonnes ont été désignées res-pectivement pour les étrangersnon communautaires et pour lesjeunes non encore éligibles.

Revue des chantiersen cours ou prévusAprès une revue des principalesréalisations en cours dans le 20e,la Maire évoque ce qui est engagédans le quartier. L’aménagementde la rue d’Avron est l’action prin-cipale. Les concertations enga-gées en mai devaient concernerplus particulièrement le com-

merce, notamment avec l’asso-ciation de commerçants.La Maire rappelle que la planta-tion d’arbres est limitée par l’im-portance des canalisations ensous-sol. Devant la poste deBuzenval, des travaux de dévia-tion des canalisations de gaz ontrendu possible la prochaine plan-tation de deux arbres.Dans les zones limitées à 30 km/h,l’ouverture de pistes cyclables àcontresens sera systématique. Ellesfavorisent les circulations douceset créent beaucoup moins d’acci-dents pour les vélos que dans lesvoies normales.

Des jardins bientôt ouvertsLe gymnase de la rue des Haies estterminé et ouvert aux collèges duquartier. Son jardin sur le toitouvrira bientôt, confié à une asso-ciation. Ce sera une première àParis. Les jardins prévus place dela Réunion seront installés à par-tir de l’été. Le marché sera installéautour de la fontaine.Les travaux du quartier Fontara-bie sont engagés. Une maman de

l’école maternelle de la rue deFontarabie transmet le souhait del’équipe enseignante de coopérerà l’animation du jardin prévu. LaMaire répond que ce souhait seraaccueilli favorablement quand lemoment sera venu de mettre enplace la structure chargée de cejardin.

« Hôtels réunis » : il restedes familles à relogerUne association s’emploie à main-tenir la solidarité autour des per-sonnes encore logées dans les«hôtels réunis », à l’angle du pas-sage Jaussaume et de la rue desHaies. Des familles n’ont pasencore pu être relogées. Les asso-ciations qui payaient le loyer nele peuvent plus, car la Préfecturea déclaré l’hôtel insalubre. L’ex-pulsion menace.Pour cette première séance, laMaire et son premier adjoint ontbeaucoup parlé. Des questions ontpu être posées par des partici-pants, mais les échanges ne sontpas encore fournis. �

JEAN-MARC DE PRÉNEUF

e 5 mai s’est réuni, pourla première fois, le nou-veau conseil de quar-tier « Gambetta ». Qua-

siment au complet et en présenced’une centaine de personnes, enrangs bien serrés sur les bancs dupréau de l’école du 8 rue Pierre-Foncin, cette séance fut certesassez formelle puisqu’il s’agissaitde la mise en place.

De l’importance du lienentre élus et conseillersde quartierLa réunion animée par FrédériqueCalandra, maire du 20e, et Julien

Nouveaux Conseils de QuartierPour terminer : Gambetta et Réunion-Père Lachaise

Gambetta, passerelle entre Paris et la banlieue

Réunion-Père LachaiseD

L

La mémoire des anciens est plus que jamais un élément fondamental pour bien comprendre le passéet l’inscrire dans le mouvementhistorique qui permet à notre société contemporaine de progresser. L’allongement de la durée de la vie, acquis récent qui, espérons-le, sera préservé et poursuivi, offre à cet égard de nouvellesperspectives aux connaissanceshumaines, notamment dans le domaine historique.

L’Association d’Histoire et d’Archéologie du Vingtièmearrondissement (AHAV) envisagede consacrer une publication etéventuellement une expositionaux centenaires du 20e, d’hieret d’aujourd’hui. L’objectif est de rassembler le plus possibled’éléments de la vie de différents centenairesoriginaires du 20e ou habitant le 20e, qu’ils concernent la vie quotidienne à différentes époques ou l’histoire locale.

Si vous êtes centenaire ou si vous en connaissez qui accepteraient de raconter leurs souvenirs et, lecas échéant, de prêter des documents ou reproductionsqui pourraient les illustrer (actes d’état civil, photosanciennes, etc.), merci de prendre contact avec l’AHAV,Maison des Associations du 20e (boîte n°51), 1-3 rue Frédérick-Lemaître,75020 Paris. Courriel :[email protected]. �

Pour mieux connaître les centenaires

L’entreprise Riboux et Felden, plomberie, chauffage et couverture,a été créée en 1870 par l’arrière grand-père des gérants actuels, Didier et Philippe Felden, la 5e génération de la dynastie.

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Riboux et FeldenUne entreprise centenaire

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À traversl’arrondissement

Juin 2009 • n° 656

La propreté ?Nous sommestous responsables.Ce pourrait êtrela «morale » de la réunion tenueà la mairie du 20e,le 13 mai 2009,avec l’ensembledes conseillersde quartier.

a Maire, FrédériqueCalandra, ouvre laséance par une remarqueamère : « Nos agents

chargés de la propreté sont sou-vent agressés, et pas seulementverbalement, par les habitants,dont les plaintes sont virulentesau sujet du nettoyage des rues.Cependant, la plupart du temps,les manquements au respect del’environnement sont le fait del’incivisme de la population elle-même. Il est indispensable pour lebon résultat du nouveau plan depropreté que chacun y participe,ce qui exigera une pédagogie.Tous les conseils de quartierauront leur commission de pro-preté, dont les réunions s’étalerontde juin à septembre 2009 (les

dates seront diffusées pour lessept quartiers) et la synthèse auralieu en octobre 2009 ».

Les moyensFrédérique Calandra est entouréedes responsables du CAPP (Cen-tre d’Action pour la Propreté deParis) et de la DPP (Direction dela Protection et de la Prévention)qui proposent trois axes :– nettoyer mieux en engageantdes agents supplémentaires,– salir moins en renforçant letri sélectif et l’enlèvement desencombrants,– verbaliser plus afin d’éviter lesentiment d’impunité.La DPP dispose sur le 20e de10 inspecteurs qui répriment lesinfractions et les souillures detoutes sortes. En 2008, 1600 pro-cès-verbaux ont été dressés. Parmiles « incivilités », citons le dépôtsous les bancs des squares depapiers et de restes alimentaires.Mais la liste est longue…Le cadre de vie est l’objet des plusgrandes récriminations. C’estpourquoi se déroulera à la mairiedu 20e, les 12 et 13 juin, un Forumpropreté. Les participants pour-ront « vivre » la journée d’unéboueur (9 h-17 h) et seront mêmeinvités à « pousser le balai ».Les éboueurs, 40 dans notrearrondissement, effectuent destâches ingrates – ramassage des

ordures, nettoyage des marchés –rarement reconnues à leur justevaleur.

Interventions et réponsesLa parole est ensuite donnée auxconseillers et aux habitants pré-sents. Quelques demandes etremarques en vrac, auxquelles le

CAPP et la DPP apportent desréponses communes :- donner aux conseils de quartierun plan de leur secteur, pour faci-liter leur travail : oui pour cesplans de secteur ;– pourquoi collecter les ordures lematin et pas le soir ? la question

de l’heure de pas-sage de la benne àordures sera poséeaux habitants ;– distribuer dessacs pour les dé -jections canines :la distribution desacs pour les dé -jections canines aexisté mais elle aété interrompuepour ne pas aug-menter la prolifé-ration du plas-tique ;– un seul pigeon-nier pour l’arron-dissement estinsuffisant : deuxautres pigeonniersvont être installésdans l’arrondisse-ment ;– au pied de cer-tains arbres, lesgrilles ont été reti-rées et remplacéespar un agglomérégenre sable gra-

nité qui attire les chiens et sertégalement d’urinoir (pour ne pasdire davantage) : les grilles desarbres reprendront leur place mal-gré la plus grande difficulté denettoyage qu’elles impliquent ;– supprimer les vide-ordures, carles gaines entretiennent la floremicrobienne et les cafards : il estimpossible de supprimer les vide-ordures, compte tenu des réac-tions prévisibles des utilisateurs ;– inviter aux conseils les gar-diens d’immeubles « qui ont debonnes idées » : les relations avecles gardiens d’immeubles existentdepuis longtemps en particuliersur les questions de propreté.

Suite et conclusionLa réunion s’éternise. De petitesquerelles entre conseillers, entrehabitants aussi surgissent, cha-cun plaidant pour son « coin derue » !Une dernière nouvelle : le sta-tionnement gratuit va être totale-ment supprimé dans le 20e. Raisoninvoquée : il engendre la présencede voitures ventouses, source dedégradation de l’environnement.En conclusion : habitants du 20e,faites preuve de civisme en toutesoccasions et notre arrondissement(toujours pilote !) deviendra unexemple pour les autres. Fermez leban ! �

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Elaboration du nouveau plan propreté

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Propreté : des efforts à faire !

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À traversl’arrondissement

n me promenant dansle quartier de Ménil-montant, j’étais intriguépar le nom bizarre de

cette faculté située au 44 rue del’Ermitage, jusqu’au jour où je mesuis décidé à entrer pour com-prendre de quoi il s’agissait !Naturellement, le mot vient dugrec (mais le mien est plutôt loin-tain !) : « étio », c’est « aïtia » lacause, et « pathie », c’est « pathos »la souffrance. C’est donc, selonla documentation de la faculté,une méthode de soins médicauxqui, au-delà des symptômes de lamaladie, veut s’attaquer directe-ment à ses causes pour les fairedisparaître par une technique spé-cifique.

Une médecine ancestraleIl y a d’abord une phase d’analysepour trouver l’origine des maux,puis des traitements reprenant lesgestes ancestraux des anciensrebouteux et manipulateurs, enles enrichissant par les connais-sances anatomiques modernes.L’étiopathie s’attaque, dit-elle, nonseulement aux douleurs articu-laires ou névralgiques, mais àtoutes les mécaniques du corps.

Elle utilise des moyens naturels :les mains en particulier. Elle soignedonc sans médicament, sans appa-reil, sans piqûre ni infiltration.L’étiopathe se présente non commeun médecin, mais comme « méca-nicien du corps humain » agissantavec « douceur et précision ».

Un enseignementdébouchant sur un diplômeAprès le baccalauréat, les étudespayantes se repartissent en troiscycles de deux années, chacunavec stages et travaux pratiques,et avec un mémoire en find’études. La part de l’anatomie yest importante avec un matérielmoderne en radiographie et écho-graphie.La méthode de soins, mise aupoint dans les années 60, est offi-cialisée par le ministère de tutelledepuis 1986. Le diplôme permetde s’installer librement commeétiopathe. Comme d’autres méde-cines parallèles, ces soins ne sontpas remboursés, sauf par certainesmutuelles.Quatre facultés libres d’étiopa-thie, inscrites aux rectorats deleurs académies, existent en

France (Paris, Rennes, Toulouseet Lyon). De nombreux cabinetssont ouverts en France et enEurope et la pratique de cette«médecine douce » semble enexpansion.Fonctionnant comme un dispen-saire, une clinique d’étiopathieest installée au 365 rue des Pyré-nées, près de la station Jourdain.

Un témoignage d’une ancienne élèvePar relation, nous avons contactéune ancienne élève de cettefaculté, installée depuis quelquesannées dans une ville d’Eure-et-Loir. Elle a créé son cabinet detoutes pièces. La clientèle estvenue petit à petit la consulter,surtout par le bouche à oreille.Débutant avec une dizaine depatients par mois, c’est mainte-nant 20 à 25 malades par semainequi viennent se faire soigner parcette méthode, car beaucoup seméfient des effets secondaires desmédicaments utilisés par la méde-cine classique.Et qu’en pensent nos lecteurs quiont utilisé cette méthode desoins ? �

JEAN-BLAISE LOMBARD

Rue de l’Ermitage

La faculté d’étiopathie de Paris

il ne connaît pas les quartiers. » Ily a peu, Nicolas Sarkozy annon-çait un plan Marshall pour lesquartiers, non seulement en ban-lieue, mais dans les aggloméra-tions. Les faits amènent à consta-ter au contraire un resserrementdes crédits.Les huit centres sociaux du 20e,ajoute la Maire, voient diminuerleurs moyens. Ce sont des emploislocaux qui sont menacés, car cescentres emploient des personnesdes quartiers où ils sont implan-tés.Laurent Boudereaux précise queles contrats d’« emplois à temps »(CDD) offerts par ces centres nesont plus que de trois ans et nonde six comme auparavant. SelonPierre Mansat, on peut s’interro-ger sur la pression mise ainsi surla municipalité. Georges Pau-Lan-gevin estime que le préfet, en neprévenant pas de sa venue dansles quartiers, ne respecte pas l’es-prit de la politique de la ville.

Jardin pédagogique à Python-DuvernoisNathalie Maquoi propose le votede 5 000 € pour l’association«multicolore jeunesse environ-

nement » située dans le quartierPython-Duvernois. Il s’agit decréer un jardin pédagogique de lanature, notamment en coopéra-tion avec la ligue de protectiondes oiseaux. Frédérique Calan-dra souligne le choix de ce quar-tier clos sur lui-même, d’où denombreux enfants ne sortentjamais.Une subvention de 11 500 € estaccordée à « petits oiseaux pro-duction » engagée dans les« nocturbaines ». Julien Barge-ton note que cette opérationdurera cette année trois joursau lieu de deux.

Ménilmontant Patro-SportcontestéLaurent Boudereaux s’interrogesur la nature du MénilmontantPatro-Sport, à qui est accordéeune subvention de 11 000 € alorsqu’il est domicilié dans un éta-blissement privé. Thierry Blandinlui répond que cette associationsportive est connue depuis long-temps, et qu’elle a une actiontrès importante, dont il peuttémoigner car il les a rencontrés.Michel Charzat rappelle l’époquedes années 1950 où Jacques

Delors y militait, c’était un catho-licisme social tel que celui del’Ami du 20e, dit-il.

Rejet du vœu pour un parking souterrainMichel Charzat présente un vœupour la réalisation d’un parkingsouterrain proche de l’hôpitalTenon et du Père-Lachaise. Pourlui, ce parking servirait aussi pourle développement économiquedans l’arrondissement. Le 20e doitse porter candidat à l’un des deuxparkings souterrains construitschaque année par la Ville de Paris.Ce voeu déclenche une levée deboucliers très argumentée, notam-ment de la part de Jean-JacobBicep, chargé de la voirie et destransports. Un tel parking coûte-rait 25 millions d’euros, sansrégler le problème de la circula-tion automobile dans le 20e. La

priorité doit être maintenue auxtransports collectifs, à la circula-tion douce, au développementdurable et aux logements sociaux.Avec 25 millions d’euros, onpourrait réhabiliter bien des par-kings existants et construire beau-coup de logements sociaux. Letaux de motorisation des habi-tants du 20e est inférieur à 20 %.Il existe 56000 places de parkingdans l’arrondissement. Les bail-leurs sociaux peuvent faire beau-coup mieux avec la mise sur lemarché de nombre de places deparkings souterrains inutilisées.Michel Charzat relève la qualitédes arguments portés, et la tenuedu débat. Mais il maintient sonsouhait du parking souterrain, quid’après lui se fera ailleurs quedans le 20e si celui-ci n’en veutpas. �

JEAN-MARC DE PRÉNEUF

es trottoirs de la rueVidal-de-la-Blache sonttrès exigus et les caddysont du mal à passer.

Mais le marché du boulevardMortier, qu’on disait moribond,vient d’y déménager, à cause destravaux préparatoires au tram-way. Et il donne une impressionde vivacité retrouvée, qu’il avaitperdue depuis longtemps sur«son» boulevard.Deux poissonniers, six étals defruits et légumes, deux de fro-mages et de charcuterie, une rôtis-

serie ambulante, un stand defleurs et un bazar, les clients fré-quentent manifestement avecplaisir leur marché du jeudi et dudimanche que d’aucuns auraientbien fait mourir.Le côté « sympa », lié sans doute àl’espace resserré de la rue Vidal-de-la-Blache, mériterait peut-êtreréflexion et même concertationavec les habitants, lorsqu’il seraquestion de sa réinstallation sur leboulevard Mortier. Petite consé-quence du tramway à suivre… �

ANNE-MARIE TILLOY

Menaces sur la politique de la villeLe conseil consacre un longpréambule à dénoncer lesmenaces qui, selon les orateurs,pèsent sur les crédits de la poli-tique de la ville. Ces crédits, engrande partie apportés par l’Etat,sont destinés à financer desactions sociales dans les quar-tiers les plus démunis. La Maire,Frédérique Calandra, plaide pourqu’il soit mis un terme à « l’injus-tice sociale »dans ces quartiers « où20 % de la population vit au des-sous du seuil de pauvreté et 20 %des élèves des écoles souffrentd’un retard scolaire ».Un quart des crédits de la poli-tique de la ville seraient remisen cause. Il faut « maintenir lelien social, permettre l’égalité deschances, ouvrir l’accès à l’em-ploi, assurer le soutien scolaire ».« L’inquiétude est grande ».

Où est le « plan Marshall »pour les quartiers ?« Le nouveau préfet, dit encore laMaire, est venu à Saint-Blaise,sans me prévenir. Je l’ai rejoint :

Conseil d’arrondissement du 4 mai

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Le feuilleton du tramwayRue Vidal-de-la-BlacheUn petit marché “Mortier”très « sympa »

Marché Vidal-de-la-Blache : Côté pair ou impair, il y a très peu de place pour passer.

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Page 6: T M A La Croix-Saint-Simon démarre les travauxlamidu20eme.free.fr/numeros/lamidu20eme-200906-c3e... · 1 rue Pixérécourt, 01 46 36 68 23 CHANTAL GHIGO demandes des habitants regroupés

Après création de l’association,accord du Conseil de Paris et de laDirection des Parcs et Jardins, laVille assure la préparation du jar-din : apport de terre, installationde l’eau et de l’arrosage, construc-tion d’un abri de jardin pour lesoutils… �

JACQUELINE BESTAUX

Association Surmelin-SaintFargeau Environnementwww.surmelin.fr

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À traversl’arrondissement

Juin 2009 • n° 656

Le groupe scolaire de la ruePierre-Foncin, qui comprendactuellement 10 classesélémentaires et une classepolyvalente (à double niveau),devrait perdre une classe à larentrée.

Les parents d’élèves de la FCPE semobilisent contre cette décision etont lancé une pétition à l’attentiondu Ministre de l’Education Natio-nale, qui a déjà recueilli 600 si -gnatures. Cette démarche estmotivée par l’inscription en classepréparatoire de 15 élèves de plusque l’année précédente, alors quel’établissement est situé en Zoned’Education Prioritaire (ZEP).Interrogé, M. Rosselet, l’Inspec-teur d’Académie, répond que lacapacité d’accueil globale de l’éco -le est largement supérieure aunombre total d’élèves attendus etqu’il est donc inévitable de réduirele dispositif en fermant une classe.

Sinon, comment pourrait-on doteren enseignants supplémentairesles établissements pour qui le phé-nomène est inverse ?Malheureusement, Caroline Car-rère, responsable FCPE, nous ditqu’il y aura davantage d’élèvesinscrits en CP et que la fermetured’une classe sur les 11 actuellesconduirait à augmenter le nombrede classes à double niveau, cequi, faute d’enseignants addition-nels, serait fortement pénalisant.M. Vallon, inspecteur de la cir-conscription 20A-Télégraphe, nepartage pas cette crainte.

Ne pas fragiliser l’écolepour préserver la mixité socialeCaroline Carrère ajoute que labaisse de la qualité de l’enseigne-ment conduirait à accroître la ten-tation de certains parents d’en-voyer leurs enfants dans le privé

ou de solliciter une dérogationpour que leurs enfants soient sco-larisés dans une autre école. Ainsien fragilisant davantage l’école, lamixité sociale, qui existe encore,se réduirait.MM. Rosselet et Vallon indiquentque la situation sera examinée àla rentrée lorsqu’on pourra comp-ter le nombre exact d’enfants.Cette date semble trop lointaineaux parents, ce qui est bien com-préhensible.Aucun écho n’ayant été donné àce jour à l’envoi de la pétition, unnouveau courrier part pour obte-nir que, dès maintenant, la situa-tion soit revue en profondeur etque, comme le dit la pétition, « legroupe scolaire puisse envisager larentrée 2009-2010 dans le calmeet la sérénité nécessaires au bondéroulement de la scolarité de nosenfants ». �

BERNARD MAINCENT

Le square situé au bout de la rue de la Justice, au-dessus du boulevard Mortier,a besoin d’être rénové. Pourquoine pas le transformer en jardin partagé, entretenu par des habitants du quartierqui aiment jardiner ?

Dans les années 60, la rue de laJustice était bordée de commer ces,de petites industries et de mai-sons avec jardin. L’usine decondensateurs Safco-Trévouxétait installée entre le 50 rue de la

Haxo, ont été achetées par la SCICLa Justice pour édifier une rési-dence comprenant plusieursimmeubles de 10 étages, achevésen 1970. La parcelle du 60 rue dela Justice accueillait un pavillonavec son jardin potager. Aprèsexpropriation, elle est longtempsrestée un terrain vague. C’est à lademande des nouveaux habitantsdu 50 rue de la Justice que laVille de Paris y a créé le square dela Justice.Aujourd’hui, ce square est unendroit oublié. Il est coincé entre

Rue Pierre-Foncin (cité des Fougères)Les parents d’élèves face au Rectorat

Rue de la JusticeUn jardin partagé verra-t-il le jour ?

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Justice et le passage Haxo. Lesétablissements Vedette-Surmélecqui fabriquaient des équipementsélectroménagers étaient situés àl’emplacement de l’actuelle Villades Nymphéas, au coin de la ruedu Surmelin et de la rue de laJustice. En face, se trouvait unsalon de coiffure vert turquoise. Etdeux cafés se trouvaient, l’un aucoin du passage Boudin, l’autre àcôté d’une teinturerie, aujourd’huiremplacée par La Poste.En 1964, seize parcelles, du 44 au58 rue de la Justice et passage

• Les Haies Partagées dans le jardin Casque d’Or,rue des Haies

• Jardin du Béton Saint-Blaiseau 14-16 rue du Clos

• 56 rue Saint-Blaise• Jardin partagé du toitdu gymnase de la ruedes Haies (en projet) au 93 rue des Haies

• 17 rue des Envierges• Papilles et Papillons, au 3-5 rue Gasnier-Guy

• Leroy Sème, cité Leroy• Jardin des Soupirs,18 passage des Soupirs.

Plus d’informations sur le sitede la mairie de Paris : www.paris.fr �

Les jardinspartagés du 20e

arrondissement

Une vue du square de la Justice.

de grands immeubles et reçoit trèspeu de soleil. Peu fréquenté, sonentretien est quelque peu négligé.De plus, le voisinage se plaintrégulièrement d’une fréquenta-tion nocturne et bruyante...Curieusement, le PLU a omis derépertorier ce square parmi lesespaces verts.

Proposition d’un jardin partagéPour redonner vie au square de laJustice, il a été proposé de letransformer en jardin partagé. Dufait de leur dispersion, les petitsespaces verts sont coûteux àentretenir et à surveiller. La solu-tion des jardins partagés permetde les conserver tout en déchar-geant le budget de la Ville. Un jar-din partagé est aussi un lieu devie, d’animation du quartier,d’échanges et d’éveil pour lesenfants. Il est confié à une asso-ciation créée par les habitants jar-diniers, pour une durée d’un anrenouvelable jusqu’à six ans.La Charte Main Verte signée parde nombreux jardins partagés deParis prévoit des règles d’ouver-ture au public :• deux demi-journées par semai -ne, dont une de préférence leweek-end,• au moins un événement chaqueannée : exposition, concert...Les jardiniers décident ensembledu « style » du jardin partagé : par-celles individualisées ou jardincollectif, cultures florales ou pota-gères…

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À traversl’arrondissement

grinations de chacun dans les rues.C’est l’intérêt du circuit-découverteproposé à l’extérieur des cimaisesdu Carré de Baudouin, qui permetde découvrir cet art.

Trois œuvrespour quatre peintresNi tags, ni graffitis, leurs peinturesfiguratives et diversement coloréessont faites pour donner du bon-heur et une petite âme à des lieuxsouvent «crados». A chacun sonstyle.Nemo avec son personnage en noirportant un chapeau mou est le plusancien. A ses côtés une valise surlaquelle quatre lettres se détachent :NEMO. Doué d’une étonnante maî-trise de l’espace, Nemo crée sesimages avec peu de moyens : unesilhouette noire, une valise, unparapluie et un ballon. La tête enhaut ou la tête en bas, peu importe,son personnage emblématiquemarche sur les murs de Bellevilledepuis les années 1980. Entre poé-sie et romantisme, Nemo, « Per-sonne» en latin, cultive le mystère

et l’art de la légende. Côté mys-tère, il a fallu quelques années pourconnaître son prénom, Serge, etson visage. Côté légende, sa voca-tion pour l’art urbain serait née dupetit Little Nemo qu’il dessinaitpour son fils pour qu’il ne s’égarepas sur le chemin de l’école ! Sonpersonnage énigmatique à souhaitpropose «un univers insolite prochede celui des Surréalistes».Jérôme Mesnager est connu pourson bonhomme blanc qui court,marche, danse ou plane sur les mursde Paris et des grandes métropolesà travers le monde. Pour Jérôme, «lepropre du bonhomme blanc, c’est defaire voyager le passant à l’inté-rieur du mur… Il est blanc commeun début, comme une aurore». Ilcrée son personnage dans l’instant.Et, à Ménilmontant, tout le mondeconnaît son mur «C’est nous lesgars de Ménilmontant».Les Mosko et associés sont deux,Gérard et Michel. Avec eux et grâceà leur bestiaire, on entre dans unealternative très colorée à la grisailledes murs. Girafes, panthères, tigres,

éléphants, singes, rhinocéros,zèbres, lions, gazelles, papillons,poissons, fleurs, perroquets, suri-cates… : les Mosko déploient sur lesmurs de Paris, autour de «leur jun-gle », une thématique colorée etpacifiste qui surprend et enchantele regard. Ils sont nés dans lesannées 1990 à l’occasion de leurlutte pour sauver le quartier de laMoskowa, dans le 18e arrondisse-ment, une sorte d’acte politique,non violent, pour limiter tempo-rairement les dégâts des démoli-tions !Politique ou non, à chacun sa phi-losophie de l’art urbain.

Pinceaux et pochoirs,à chacun sa technique etson occupation de l’espaceChaque artiste a sa personnalité etson style. S’il leur arrive de peindreensemble en duo ou en trio, chacunparticipe à l’œuvre en gardant sespersonnages, sa technique et sapalette de couleurs. La commanderéalisée, rue de Ménilmontant, surle mur du jardin du Carré de Bau-douin, est un bon exemple de cetravail collectif.Jérôme Mesnager peint ses bons-hommes blancs avec un pinceau. Illes créée dans l’instant d’un coup demain très sûr. Il a besoin de latouche sèche du pinceau. La bomben’est pas son truc ! A la différencedu pochoir, chacun de ses person-nages qui est toujours le même esttoujours différent. Un universcurieusement obsessionnel mais sifascinant ! Sa toile sur fond bleu duJugement dernier accrochée sur les

cimaises du Carré de Baudouin estétonnante.Nemo et les Mosko utilisent la tech-nique du pochoir. C’est un travail oùla superposition des couleurs quivont de la plus claire à la plus som-bre, demande beaucoup de temps etde patience, mais les effets colorésobtenus sont extrêmement raffi-nés.

Un art éphémèretrès photographiéFait pour être à la portée de tous surdes murs appelés à être démolis,cet art a pris le risque d’être éphé-mère, et il l’est. Là se situe l’intérêtdu regard du photographe GérardFaure dont le travail photogra-phique est devenu au fil des annéesune véritable mémoire de l’arturbain parisien.Grâce à ses photos, on peut décou-vrir que cette peinture s’enrichit detout son environnement : les murs,les maisons, les gens qui passent…En regardant ses photos on décou-vre que les peintures de Nemo, deMesnager et des Mosko proposentune mise en scène de la rue où cha-cun tient, sans le savoir, un rôle.Passionnant ! Courrez voir l’expo-sition «Art urbain » du Carré deBaudouin. Regardez les films etfaites le parcours-découverte pro-posé, vous passerez un excellentmoment. �

ANNE-MARIE TILLOY

Tous les jours sauf dimanche etlundi de 11 à 18 heures jusqu’au29 août, 121 rue de Ménilmontant

Rue de Ménilmontant, au Carré de BaudouinL’art urbain à l’afficheComme les trois Mousquetaires,ils sont quatre,Némo, Jérôme Mesnageret le duo des Mosko et associés.Ils peignent les murs de la ville,surtout dans le 20e, et,paradoxe pour leur art,leurs «murs peints sont rentrés,selon l’expression de FrédériqueCalandra, maire du 20e,dans et sur les mursdu Carré de Baudouin».La Mairie du 20e,qui a confié cette expositionà Barbara Boehm,grande connaisseusede l’art urbain contemporain,propose un coup de projecteursur un phénomène artistiquequi appartient aux ruesde la ville mais qui,normalement, ne s’expose pas.

é dans les années 1970-1980, l’art urbain qui sedéploie sur les murs desvilles n’est pas fait pour

les galeries ou les musées. Il est àvoir «sur le tas» au hasard des péré-

N

Sur l’échelle on peut reconnaître Mesnageravec son pinceau.

Pendant que de l’autre côté de la ruedes enfants scandent « la valise », Nemoimperturbable s’apprête à bomber « sa » valise.

Gérard des Mosko peaufine un petit détaild’une peinture réalisée en 2007 rue du Retrait.

Michel des Mosko fait cracher à sa bombe le noirdes taches de son guépard qui va bientôt bondir.

De gauche à droite : Nemo, Mesnager et les Mosko.« La rue des trois peintres », photographiée par Gérard Faure,présente dans une composition bien équilibréeune réalisation collective très réussie.

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À traversl’arrondissement

Juin 2009 • n° 656

Tous ceux qui passentrue d’Avron ont remarqué– à leurs dépens –que les travaux de l’hôpitalde la Croix-Saint-Simonont bel et bien commencédepuis le mois février 2009.

e chantier actuel dansla rue d’Avron et dansla rue des Rasselinsconstitue un préalable

indispensable à l’agrandissementde l’hôpital, que l’Ami du 20e avaitannoncé dès 2008.La Compagnie parisienne dechauffage urbain (CPCU) installeen effet une conduite qui va per-mettre à l’établissement de se rac-corder à ce réseau. Le choix duchauffage urbain va permettre de

supprimer l’actuelle chaufferie etdonc la cheminée située le long dela chapelle Saint-Charles. L’utili-sation d’un réseau urbain de cha-leur contribue au développementdurable.

Une refonteen profondeurC’est seulement lorsque cette étapesera terminée et après des tra-vaux internes sur les réseaux et lestélécommunications, que deuxdes quatre bâtiments du sitedevront être démolis pour laisserplace à un nouvel hôpital (notreillustration).Ainsi le bâtiment en brique, pre-mier hôpital construit en 1912 àl’initiative de Marie de Miribel,

et le bâtiment qui accueillait lapédopsychiatrie, dont l’activité aété transférée rue Haxo, serontdétruits en fin d’année 2009.Le Centre Social, géré par la Fon-dation Croix-Saint-Simon, n’estpas concerné par ces changementset poursuit toutes ses activitéstournées vers le quartier.La chapelle Saint-Charles, don-nant rue de la Croix-Saint-Simonet datant de 1920, sera mise envaleur par la construction du nou-veau bâtiment et l’aménagementd’un petit parking végétalisé(notre illustration). La construc-tion sera achevée vers 2012. Alorsla circulation des piétons entreles deux rues, bien connue desriverains, sera rétablie.

Réseaupour les personnes âgéesPour les personnes âgées, l’Asso-ciation Gériatrique de l’Est Pari-sien (AGEP) existe depuis plu-sieurs années. Le Point Emeraudeà la Croix-Saint-Simon est partieprenante, avec le concours desHôpitaux Tenon et de la Croix-Saint-Simon et celui la Mairie.La Caisse d’Assurance Maladiepousse en ce sens depuis plusieursannées.Le réseau met en lien les diversespersonnes ou institutions impli-quées dans les soins aux malades,que les soignants travaillent enlibéral, à leur cabinet, au domiciledes malades ou en milieu hospi-talier. Les renseignements essen-tiels passent d’un partenaire àl’autre pour éviter des pertes detemps ou des erreurs de traite-ment.Le réseau permet aussi d’assurer laformation des personnels médi-caux. Nouveauté : le malade peutaussi bénéficier d’une éducationthérapeutique qui lui permet demieux connaître sa maladie, pournotamment être attentif à ses évo-lutions et ne pas rester dans l’in-connu. Etinoë, 27 rue de Fontara-

bie, association en lien avecl’AGEP, est spécialisée dans lamaladie d’Alzheimer.

ROPE,un réseau «Cancer »Le Réseau Oncologie Paris-Est(ROPE) vient de se créer pourregrouper tous les intervenantssur le cancer. Le Docteur Mamou,médecin libéral habitant le 20e, enest président. Le vice-présidentest un professeur de la Pitié-Sal-pêtrière. Le président du comitéscientifique est le professeur Lacande Tenon, un ORL.Là aussi la «Sécu» pousse à laroue. La coordination des interve-nants évite les doubles emplois, laredondance des examens et amé-liore le suivi des malades, tout enréduisant les coûts. C’est une nou-veauté de taille que les hôpitauxacceptent de se coordonner avecla médecine de ville. Le système aété créé au Canada. Il y a en cemoment trois essais officiels enFrance, dont celui de Paris-Est,auquel l’AGEP est associée. �

[email protected] ouwww.agep-reseau.org.

JEAN-MARC DE PRÉNEUF

Des réseaux médicauxse créent au servicedes malades

L

Croix-Saint-Simonprépare son avenir et celui du quartierBernard Blanchard, responsable de la communicationdu Groupe hospitalier, dévoile pour nos lecteursle grand projet de modernisation

Santé et soins : du nouveau

Le futur site de la chapelle Saint-Charles, rue de la Croix-Saint-Simon

Une intégration recherchéedans le quartier

Pendant les travaux, l’activité del’hôpital se poursuit normale-ment, y compris les urgences«adultes » 24 heures sur 24. Tou-tefois les circulations des piétonsseront modifiées selon les phasesdu chantier. L’entrée actuelle surle hall sera remplacée par unaccès plus proche de la rued’Avron. Enfin le sens unique dela rue de la Croix-Saint-Simondevrait être provisoirementinversé, pour permettre auxcamions de quitter plus rapide-ment le quartier en direction duboulevard Davout.L’hôpital participe à la concerta-tion autour du réaménagement

de la rue d’Avron organisée par laMairie du 20e arrondissement et leplanning de ce projet tiendracompte de l’avancée du chantierde la Croix-Saint-Simon.A terme, et après une réhabilita-tion de l’hôpital actuel, les ser-vices médicaux et chirurgicaux del’hôpital des Diaconesses (Paris12e), qui fait partie du mêmeGroupe hospitalier que l’hôpitalde la Croix-Saint-Simon, seronttransférés sur le site de la Croix-Saint-Simon, tandis que se déve-lopperont dans le 12e les soinspalliatifs et des services de soinsde suite.Le Groupe Hospitalier DiaconessesCroix Saint-Simon met en lignesur son site Internet des informa-tions sur l’avancée du projet :www.hopital-dcss.org. �

TenonOuverture d’un centre «cancer et grossesse»Le Centre de RéférenceCancer et Grossesse a été crééen septembre 2008 à l’HôpitalTenon dans le servicede gynécologie-obstétriqueavec l’objectif premierde prendre en chargesur le plan nationaldes patientes chez quiun cancer est découvertlors de leur grossesse.

e Centre a été créé avecle soutien du CollègeNational de Gynécolo-gie-Obstétrique et fonc-

tionne grâce à un financement del’Institut National du Cancer.La découverte d’un cancer pendantla grossesse et jusqu’à un an aprèsl’accouchement est une situationde plus en plus fréquente, car lesgrossesses entre 30 et 40 ans sontde plus en plus courantes. Diag-nostiquer un cancer durant unegrossesse est un évènement quiengendre un stress considérablepour la patiente, sa famille et lesmédecins. En dehors de la radio-thérapie, la plupart des traitementsindiqués pour la prise en charged’un cancer ne sont pas contre-indiqués (voir le site Internet).

Les principaux objectifsdu CentreIl s’agit d’optimiser la prise en chargedes cancers en cours de grossesse.En effet, la rareté de cette situationfait qu’elle est souvent mal connueet nécessite la concertation de pra-

ticiens de diverses disciplines : gyné-cologues-obstétriciens, cancéro-logues, radiologues, etc.Le centre et le réseau se proposentdonc d’aider à une prise en chargehomogène et optimale des patientessur le territoire national et à l’obten-tionde données épidémiologiques etpharmacologiques.Le projet actuel consiste principale-ment dans la création d’un dossiernational commun et dans la valida-tion et la diffusion de recommanda-tions pour la prise en charge et lestraitements des tumeurs pendant lagrossesse. Le caractère innovant duCentre réside dans le fait qu’il consti-tue une plate-forme unique de coo-

pérationetdepartenariat entre les ser-vices cliniques et qu’il sera une aideprécieusepour lesunités de recherchetravaillant sur l’associationentre can-cer et grossesse. �

Renseignements complémentairessur le site :www.cancer-et-grossesse.frou joindre le secrétariat au0156016019 ou par mail :[email protected]

PR. ROMAN ROUZIERPU-PH

GYNÉCOLOGUE-CHIRURGIEN-OBSTÉTRICIEN

CATHERINE HENGELSECRÉTAIRE DE RECHERCHE CLINIQUE

CENTRE CANCER ET GROSSESSE

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Maquette de l’hôpital Tenon tel qu’il se présentera à l’issue du vastechantier relatif au grand bâtiment dit BUCA. Il s’agit du plus importantinvestissement actuel de l’arrondissement, plus de 80 millions d’euros,qui fait l’objet d’une surveillance rapprochée de l’Associationdes riverains, compte tenu des inévitables nuisances liées aux travaux.Une nécessité et une chance pour l’Est parisien.

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À traversl’arrondissement

Dans la série des belles librairies du 20e,nous rendons visite aujourd’hui à Equipages.

Les fondateurs :un binôme de passionnésPierre Daguet et Renée Candelasont aux manettes depuis le début.Ils sont entièrement indépendantset assurent à deux la gestion, lesachats et la vente. C’est dire leurénorme charge de travail, maisles finances ne permettent pasd’embauche.Pierre est entré en librairie commeon entre en religion, dès l’âge de18 ans. Après avoir acquis de l’ex-périence dans différentes librairies,il ouvre en 1992 «Lignes d’ou-trance», minuscule magasin, sur laplace des Grès, dont beaucoup sesouviennent. Il a fonctionnéjusqu’en 1999.

61 rue de BagnoletLa librairie Equipages

prolongement de la ligne 3 dumétro jusqu’à Galliéni, etc.).Les collecteurs des rues Irénée-Blanc et Jules-Siegfried seraient àrefaire ainsi que de nombreusesconnexions sur ces collecteurs.Le Service des eaux et de l’assai-nissement de la Ville de Paris aréalisé une inspection par caméradans le collecteur central en juin2008. Les résultats n’ont pasencore été communiqués, en dépitdes demandes des associations« Riverains de la Campagne àParis » et «Surmelin Saint-Far-geau Environnement», des parti-culiers touchés par les dégrada-tions et enfin des élus de la Mairiedu 20e en charge de l’urbanismeet de la voirie.Si le réseau est à refaire dans sonintégralité, il faut que la Mairie deParis assume ce travail urgent etindispensable pour la préserva-tion des constructions et la salu-brité des lieux. Les réseaux dugaz et de l’eau, menacés pour les

mêmes raisons, viennent d’êtrerévisés. Dans le réseau d’eau, lestuyaux de plomb ont été éliminés.

Un lieu remarquableà protégerDans l’enquête sur la modificationdu P.L.U. (déc. 2008 – fév. 2009),nous avons demandé que « LaCampagne à Paris» soit inscrite enBâtiments protégés. BertrandDelanoë, maire de Paris, lors deson compte rendu de mandat, le28 janvier à la Mairie du 20e,reconnaissant le caractère excep-tionnel de cet ensemble architec-tural, s’est étonné que ce ne soitpas déjà fait. Il n’y a aucun hôtelparticulier classé dans le 20e, maisun patrimoine d’habitat «social»souvent remarquable. «La Cam-pagne à Paris» en est un des fleu-rons, méritant protection. �

ANNIE NEYRET ET PIERRE HOLOTASSOCIATION SURMELIN

SAINT-FARGEAU ENVIRONNEMENT

Les égoutsde la Campagne à Parisdatent du début du 20e siècle.Des infiltrations déstabilisentprogressivement le sous-solet menacent ce quartierbordant le boulevard Mortier.A l’occasion du grand chantierdu tramway,la rénovation est urgente.

ans et autour de Paris,existaient des carrièresde gypse, matière pre-mière du plâtre, com-

posant important des construc-tions immobilières. Certaines de

ces carrières, une fois exploitées,devenaient des trous. Sous le pré-fet Haussmann, ces trous se trans-formèrent en décharges pour lesgravats de la démolition du vieuxParis. Une de ces carrières com-blées de gravats était proche denotre actuelle porte de Bagnolet.

La Campagne à Pariscréée pour des logementsbon marchéLe lieudit «La Campagne à Paris»fut créé en 1907, sous forme d’unecoopérative pour logements à bonmarché. Les règles de construction

y étaient très strictes : cour à l’an-glaise avec un sous-sol, hauteurdes maisons, grenier avec comblesaménageables, mitoyenneté desmurs, jardin à l’arrière.Les premières constructions com-mencèrent avant la premièreguerre mondiale. Elles furentinterrompues pendant le conflit etse terminèrent dans les années 30.

Le quartier est maintenantun espace résidentiel«La Campagne à Paris» est devenuun espace résidentiel très recher-ché. Certains nouveaux proprié-taires souhaitent rénover leur mai-son et rentabiliser leur achat encreusant un deuxième sous-sol eten ajoutant un étage, comme enatteste le permis de construireaccordé au 17 rue Irénée-Blanc.D’autres propriétaires redoutentla déstabilisation de leur maisonentraînant fissures, mauvaises fer-metures des portes et fenêtres,voire des incidents plus graves. Eneffet, les murs de certaines mai-sons du côté pair de la rue Irénée-Blanc, situées sur l’aval du mon-ticule, sont à nouveau fissurés,en dépit de travaux onéreux derenforcement des fondationseffectués voici deux ans.

Le mauvais état des égoutsLes propriétaires sont unanimespour incriminer les fuites deségouts : poteries disjointes et cas-sées du fait des mouvements dusol, amplifiés sans doute par lesvibrations dues à la circulationsur les boulevards des Maréchauxet aux travaux nombreux effec-tués depuis les années 60 (aména-gement de la porte de Bagnolet,

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La Campagne à Parisen danger

Renée, pour sa part, est dans laprofession depuis 1986. Elle a tra-vaillé en banlieue et à Paris, enparticulier à La Procure, impor-tante librairie religieuse spécialisée.Leurs parcours se sont croiséschez Maloine, la librairie médicale«historique» du Quartier latin. Cen’était pas le lieu idéal pour satis-faire leur amour commun de lapoésie, du théâtre, de la littératureavec un grand L, d’où leur asso-ciation pour ouvrir leur proprelibrairie.

Une librairie généralistetrès richeLes 100m2 du magasin sont pleinsà ras bord. On peut trouver lesclassiques aussi bien que les nou-veautés dans tous les domaines :fiction, essais, sciences humaines.Les collections de poche sontabondantes, mais on trouve aussides livres plus rares de petits édi-teurs et des livres d’art. Ce quin’est pas en rayon peut être com-

mandé. Votre carte de fidélité estdans l'ordinateur et Pierre a letour de main pour faire de jolispaquets-cadeau.

Des animationsrégulièresTous les lundis : soirée-signatureavec des auteurs connus ou moinsconnus. En mars ce fut Jean-LouisFournier, prix Femina pour sonlivre «Où on va papa».Des soirées-lecture sont organiséesavec les comédiens du théâtre «LeForum » du Blanc-Mesnil. Le13 juin, il y aura une soirée-poé-sie. Des extraits des spectacles duForum sont régulièrement pré-sentés.Alléchés par la longue vitrine,n’hésitez pas à franchir le seuilpour une flânerie et des achatsqui vous rendront heureux. �

ANNIE PEYRELADE

[email protected] vitrine accueillante d’Equipages.

Maisons de la « Campagne à Paris ».

Quelques fissures observées sur des maisons de la rue Irénée-Blanc.

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Vie religieusecommunautés chrétiennes

Juin 2009 • n° 656

lle était…nous auronsbien de lapeine à

employer l’imparfait,car Anne-Marie, tellequ’elle était en sonvivant, est encore là,parmi nous.Son visage calme,souriant, sécurisaitceux qu’elle rencontrait, à laparoisse et ailleurs. Son travailde soutien scolaire accomplidurant des années à la PorteVerte (Récra-Plaine) auprès desenfants faisait partie intégranted’elle-même, mais elle participaitégalement à d’autres activités.Ainsi exerçait-elle l’art floralavec ses compagnes du groupede l’église Saint-Gabriel, oùnous admirons toujours les mer-veilleuses compositions des bou-quets élaborés en fonction dutemps liturgique.

L’écoute, le courageNul ne sollicitait en vain Anne-Marie et, à celui ou celle qui ledemandait, elle accordait uneécoute attentive. Alors mêmeque la maladie lui apportait

souffrance, elle nele montrait jamais.Le courage quoti-dien dans la sim-plicité lui était uneseconde nature. Safamille, ses nom-breux amis, sonentourage peuventen témoigner,comme l’a faitPierre Edé, lui

aussi œuvrant à la Porte Verte.Il rendait ainsi hommage àAnne-Marie le jour de ses

obsèques : «Nous avons tous lesouvenir de votre disponibilité etvotre gentillesse qui se conju-guaient bien avec rigueur, com-pétence et souci du détail. Votretémoignage demeure. Il conti-nuera à inspirer notre bénévolatdans la foi, l’espérance etl’amour ».Nous nous associons tous à cethommage. Anne-Marie resteraà nos côtés, à travers le temps etl’espace. �

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Notre-Dame de la CroixUne conversion, un baptême, un témoignageEn avril dernier, lors de la veillée de Pâques, Khedidja, 43 ans,a reçu le baptême, comme quelque deux cent trente adultessur le diocèse de Paris. Le témoignage de son parcours spirituela touché les paroissiens de Notre-Dame de la Croix.Elle a accepté de livrer ce témoignage dans les colonnes de l’Ami.

J’ai grandi dans l’Islamet, comme la plupart desmusulmans, je n’ai paseu la liberté de choisir.

C’est un état ; j’étais née ainsi.Jusqu’à l’âge de 25 ans, j’ai pra-tiqué l’Islam au sein de ma familletout en me révoltant contre les

injustices auxquelles j’étaisconfrontée en tant qu’être humainde sexe féminin.Puis j’ai quitté définitivement mafamille et je me suis rendue compteque je pratiquais par habitude etnon par foi. Ce que je pensais être“religion” pendant longtempsn’était en fait que “rites culturels”.Par la suite, après quelquesrecherches, j’ai compris que le véri-table Islam ne ressemble en rien àcelui qui m’a été malheureusementinculqué dès l’enfance. J’avais ungrand besoin de liberté et je suisrestée de nombreuses années sanspratiquer, tout en gardant au fondde moi la conviction que Dieuexiste. J’étais très bien ainsi.Vers l’âge de 35 ans, j’ai fait laconnaissance, sur mon lieu detravail, d’un collègue de confes-sion chrétienne. Son témoignagea été le déclencheur qui a fait quej’ai souhaité demander le bap-tême. Il n’a rien fait pour meconvaincre : il m’a simplementparlé de sa relation avec Dieu. Etsurtout, il m’a dit une chose quim’a profondément bouleversée :Dieu est amour. Je n’arrivais pas

ÉgliseRéforméede BéthanieEn juin• Culte du jeudi à 19h 15– le 4 au temple de la Rencontre,– le 11 à la Maison Verte,– le 18 au Picoulet,– le 25 au temple de Béthanie.

• Thé de l’amitié le mercredi 3 à14h30. Thème : Que dit-on de lalaïcité aujourd’hui ?

• Les ateliers de la vie, caté-chisme adulte, le samedi 6 à14h30. Thème : La Bible danstous ses états. Fin du programmede la première année.

• Groupeœcuménique le mardi16 à 19h45.

• Le concert au profit de l’En-traide aura lieu le samedi 6 à19h30.

• Heures Culturellesde Béthanie :

Le dimanche 21 à partir de17 heures : lectures bibliquesentrecoupées d’orgue ou depiano. Fête de la musique à19 h 30 : Chorales française etafricaines.

e brocante, tu brocantes,nous brocantons. Quelleactivité en ce week-enddes samedi 16 et

dimanche 17 au 81 rue de laPlaine ! Chacun et surtout cha-cune cherche et trouve la bonneoccasion, la veste dégriffée à3 euros, les 4 tee-shirts, pulls,corsages soldés à 2 euros, desverres, des assiettes, du linge, desCD, des livres…

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Amitiéjudéo-chrétienneEst parisien – 014373291511 Sivan/9 juin = «Si je t’oublieJérusalem» (Psaume 137)Rabbin Philippe Haddad et PèreYves SimouensRencontre de 18h30 à 20h15Centre pastoral de la paroissecatholique de l’Immaculée Concep-tion15 rue Marsoulan, Paris 12eLe baptême de Khedidja.

à comprendre ceci ! Comment lepouvais-je ? On m’avait appris àavoir peur de Dieu, un Dieu quiressemblait aux dieux des légen-des nordiques, comme Thor. Celafait maintenant près de dix ansque je marche sur les pas deJésus-Christ, grâce à cet ami, avecqui j’évolue spirituellement. Grâceà l’Eglise aussi, bien sûr, et notam-ment la paroisse Notre-Dame dela Croix qui m’accompagne versles sacrements. » �

Témoignage recueilli parPRISCILLE WARNAN

En prime, le sourire des hôtessesqui donnent les renseignements,emballent les objets, se démènent.On achèterait rien que pour elles !Soyons justes, deux messieursétaient venus apporter leur pré-cieux (?) concours. L’humeur estjoyeuse, festive. On s’interpelle,on se reconnaît. Une brocantecomme on les aime. On attend laprochaine. �

C. M.

Une brocante festive

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Juin 2009 • n° 656>11

Vie religieusefoi et vie

dins mais empreints de complicitéavec des amis ou des sémina-ristes, tous ces moments vécussymbolisent la mission à laquellesont appelés les jeunes catho-liques dans le monde d’au-jourd’hui : être «une lumière pourle monde», une source de dyna-misme et d’élan pour l’Eglise, unsigne d’espérance pour tous ceuxque nous pouvons côtoyer auquotidien.

Envoi en missionUne mission qui débute dès Char-tres : ainsi Julie, jeune parois-sienne Saint-Germain de Cha-ronne, témoigne de l’expérienceparticulière qu’elle a pu faire cetteannée, en tant que pèlerin servi-teur : «Cette année, pour montroisième pèlerinage étudiant àChartres, j’aspirais à un change-ment ! Je suis donc partie avec laroute Marthe et Marie, surnom-mée M&M’s, qui est la route despèlerins serviteurs ! J’ai apprisénormément. Comme nous parti-cipons au déroulement, nousdécouvrons à quel point un pèle-rinage avec 1 500 étudiantsdemande de l’organisation et del’anticipation. Nous sommes deplus amenés à porter l’amour et lajoie du Seigneur au long de notremission.» �

ARNOLD ROCKE

n groupe de trente-septpèlerins du CoeurEucharistique s’estrendu à Rome du

19 au 26 avril, pour vénérer lestombeaux des saints ApôtresPierre et Paul. Que de trésors artis-tiques, culturels et spirituels danscette Ville ! Parmi les temps forts,citons une messe aux catacombes,une autre dans la crypte de Saint-Pierre au Vatican, tout près de latombe de l’Apôtre, la matinée surla place Saint-Pierre lors de l’au-dience publique de notre papeBenoît XVI. Sans oublier les flâ-neries au forum ou dans des ruespittoresques, les magnifiqueséglises, la pasta italienne et lesglaces... L’ambiance était frater-nelle et fervente, dans un groupedont les âges allaient de 9 à86 ans ! �

UN PÈLERIN ENTHOUSIASTE

Un car de touristes, venusde Saint-Germain de Charonneet de Saint-Jean Bosco, oùl’on psalmodie laudes et vêpres,voilà un parti pris spirituelappuyé. Ce voyagenous a beaucoup «déplacés».Les kilomètresn’ont pas manqué, maisles changements de repères ontété beaucoup plus importants :en suivant Saint-Paullà-même où il a parlé,en nous découvrantles uns les autreset en parcourant la Turquieavec un guidetout à fait exceptionnel.

Les moines de CappadoceLes premiers jours nous avonsexploré plusieurs églises souter-raines de Cappadoce et contempléles magnifiques fresques, peintesil y a 1000 ans ou plus, témoi-gnage d’une foi fervente. Leregard de Jésus ou de Marie repré-senté sur ces visages nous ques-tionne : qui est Jésus pour nous ?Quel regard portons-nous surLui ?Brève confidence : ce sont desquestions pour notre propre foi. Ilfaut y répondre après avoir écoutéce qui est engagé par la démarchede celui qui interroge.

Les rapports entre nous, petit àpetit, gagnent en intensité, enaccueil.

Konya,Antioche de PisidieReprenant la route, nous traver-sons Konya, l’Iconium du tempsoù Paul y a été lapidé. Nous célé-brons la messe dans une petitechapelle tenue par des sœurs ita-liennes qui témoignent dans cettecité musulmane.Dans la synagogue d’Antiochede Pisidie, Pierre-Alain lit le dis-cours de Paul aux Juifs réunispour l’accueillir : « Frères, quevous soyez des fils d’Abrahamou de ceux, parmi vous, qui crai-gnent Dieu, c’est à vous que cetteparole a été envoyée» (Ac 13,26-31). Paul annonce Jésus, que«Dieu a ressuscité des morts »,entre des murs où nous sommesréunis. Il s’adresse aussi à nous.

Colosses, EphèseÀ Colosses, après la traversée desmonts du Taurus enneigés : untalus herbeux, en bordure d’unesorte de chemin vicinal. Nousgrimpons, nous ne voyonsd’abord qu’un tapis de fleurs,puis les traces d’un petit amphi-théâtre se dessinent dans le sol.C’est le reste de Colosses, villed’une des premières communau-tés chrétiennes, à qui Paul aécrit : «Ressuscités avec le Christ,recherchez ce qui est d’en haut,là où se trouve le Christ » (Col3,1).À Ephèse, au contraire, la ville ad’abord été grecque, puisromaine, longtemps prospère. Lesruines s’étendent sur une grandesurface ; une rue de marbre relieles lieux politiques aux templesd’Artémis ou d’Apollon. Dans le

théâtre même où la foule avaitété ameutée contre Paul quidénonçait le culte des idoles, lePère Job déclame le texte desActes rapportant la colère desorfèvres contre le discours dePaul à l’encontre de la déesseArtémis (Ac 19, 21-40). Nousdevons affronter nous aussi leculte de l’argent face aux dimen-sions spirituelles.Dans un coin tranquille, unemesse très fervente nous réunit,autour de Malgorzata, Pierre-Alain et leurs enfants. Ils fêtentleurs 25 ans de mariage. La veillenous avions célébré la messejuste à côté de la «maison deMarie », où la tradition rapporteque saint-Jean a accueilli la mèrede Jésus.

Le témoignage du guidePendant le trajet le guide nousprésente son pays, les étapes de saconstitution. Il décrit la vie desTurcs, l’Islam, évoque les inté-gristes, les « inachevés». Il cite leCoran : «Marie, Dieu t’a élue et t’apurifiée : il t’a élue sur les femmesdes univers», «Marie, Dieu te faitl’annonce d’une Parole par Luivenue. Son nom est le MessieJésus» (Coran, sourate III, versets42 et 45, traduction JacquesBergue, Albin Michel, 2003) :accueil des différences.Merci à Suzanne Roubeyrie qui amonté le circuit, prévu change-ments et adaptations, assuré lasuite des offices et chants, àMonique Farugia qui nous aintroduits dans la prière despsaumes, au Père Job Inizan pourson accompagnement spirituel,souvent teinté d’humour, quand iljoue au journaliste annonçant lesdernières nouvelles de Paul. �

JEAN-MARC DE PRÉNEUF

Marcher, partager, chanter,rencontrer, prier, réfléchir…difficile de résumeren quelques motsun pèlerinage bien connudes étudiants parisienset franciliens, théâtrede la conversion de Péguy,temps fort de chaque annéeuniversitaire : le pèlerinagedes étudiants de Chartres,qui a eu lieu en avril dernier.

e thème retenu cetteannée, «Avance, espèreet prends courage »,invitait les pèlerins à

se mettre sur les pas de saint Paul.A l’instar de l’Apôtre des Nations,ce «pélé» fut l’occasion pour unpetit groupe des paroisses deSaint-Germain de Charonne et deSaint-Jean Bosco d’arpenter leschamps de Beauce et d’échangersur ce qui fait, au quotidien, notrefoi, ainsi que sur notre mission detémoignage.

Bien plusqu’un simple pèlerinageChartres ne peut se résumer par lasimple expérience du pèlerinage,mais par bien plus : la ferveurdes messes, la richesse des par-tages, la marche à l’orée de l’aube,les rencontres inattendues avecd’autres étudiants, les gestes ano-

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Sur la routede Chartres

Pèlerinages34 pèlerins sur les tracesde Saint-Paul

Le Cœur Eucharistiqueà Rome

Les pèlerins devant la basilique de Saint-Paulhors les Murs.

Les pèlerins de Saint-Germain de Charonne et de Saint-Jean Boscoau bord du Bosphore.

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Vie religieusefoi et vie

Juin 2009 • n° 656

« Pentecôte », ce mot grec signifie cinquante, parce que cette fête se célèbre 50 jours après Pâques. Elles’enracine dans la tradition juive : 50 jours après la Pâque, la communauté juive célèbre la fête de lamoisson pour remercier Dieu de ses dons. Après la mort et la résurrection de Jésus, la communautéchrétienne va reconnaître le don de l’Esprit Saint pour envoyer les disciples proclamer l’Evangile à toutel’humanité. La Pentecôte devient pour l’Eglise du Christ la fête de la Mission.

tombeau. A la suite de Jésus, tousles hommes sont invités à parti-ciper à la vie-même de Dieu. For-midable espérance qui vient trans-figurer l’existence des hommes etl’avenir du monde !

Pentecôte, l’anti-BabelA Babel, les hommes rêvaient deconstruire une tour qui attein-drait le ciel pour défier Dieu. Lemythe de Babel dénonce déjà unlangage unique, totalitaire, au ser-vice du pouvoir de l’homme surl’homme. Cette volonté d’assujet-tir l’autre, d’imposer une penséeunique existe toujours. Elle peuts’insinuer partout, se dissimulersous toutes les formes de lamodernité, invoquer tous les pré-textes de la sécurité, pour réduire,contrôler, formater le comporte-ment humain.Le récit de la Pentecôte prophétiseque l’accueil de la multiplicité descultures et des langues est sourcede vie. L’Esprit de Dieu rejointchacun dans sa personnalité, saculture, ses relations, son histoire.La Bonne Nouvelle de Dieu n’a nifrontières ni limites. Elle libèrel’homme emprisonné et lui ouvreles portes de l’avenir avec Dieu.Après le règne d’idéologies tota-litaires (le mythe de Babel au 20esiècle !), nous pouvons rêver deconstruire avec tous les hommesde bonne volonté une Europe decommunautés fraternelles et soli-daires, un espace accueillant pourdes populations ravagées par laguerre, harcelées par la faim et lamisère, pillées par une exploita-tion interne et externe, terrori-

sées par le pouvoir des plus forts.L’Esprit de Pentecôte doit nousprovoquer, aujourd’hui encore, àouvrir nos cœurs pour accueillirdignement nos frères en huma-nité. Véritable défi de Pentecôtepour notre temps ! �

PÈRE ALPHONSE FRABOULET

La Pentecôte :un défi pour notre temps !

Soutien aux victimes de la torture

4e Nuit internationale des veilleurs (27-28 juin)Chaque année, pour célébrerla Journée de l’ONU de soutienaux victimes de la torture(26 juin), l’ACAT (Associationdes Chrétiens pour l’Abolitionde la Torture) proposeaux chrétiens de formerune immense chaîne de prièresdans le monde entier.

La Nuit des veilleursde l’ACAT : prier au cœurde l’actionL’ACAT veut sensibiliser chacun,en particulier les chrétiens, auscandale de la torture. Se rappro-cher des victimes de la torture,en intervenant et intercédant en

leur faveur, tel est le sens de soncombat : « Prenons les victimes dela torture dans nos mains : Dieun’a d’autres mains que les nôtres ».Paroisses, aumôneries, mouve-ments, communautés religieuses,tous sont appelés à être veilleurspour ceux qui souffrent. « Sei-gneur, tu as vu, tu regardes lemal et la souffrance, tu les prendsdans ta main » dit le psalmiste.

Des milliers de chrétiensen prièreA la mondialisation de l’actionde l’ACAT répond la mondialisa-tion de la prière. Une initiativesymbolique où passe le souffle

d’une espérance qui n’a rien dedéraisonnable, celle d’un mondesans torture.Ce sont 10 personnes et 5 situa-tions générales emblématiques àporter dans la prière. Ils sont chi-nois, tunisien, zimbabwéen, turc,iranien, érythréen, tanzanien.Arrêtés, battus, torturés. Pour leurengagement politique, pour leurcombat pour les droits del’Homme, pour la protection desplus pauvres. Ou alors ils sontcondamnés à mort, par un Etat,par des guérillas ou même parleurs concitoyens. Parce qu’ils sontalbinos. Ou parce qu’ils n’ont pasla bonne religion. Ou parce qu’ilsne sont pas de la bonne ethnie.

Des évènements partouten FranceSeuls, en groupe, dans des tem-ples, des églises, des communau-tés, des prisons, des milliers depersonnes manifesteront leur sou-tien ensemble, pour un quartd’heure ou plus, entre 20 h et 8 hdu matin, dans la nuit du 27 au 28juin.Dans la prière « la force de l’Es-prit nous est donnée et se trans-met au-delà de nous-mêmes ».Prions, pour être ensemble etdire non ensemble à la souf-france de l’autre, du torturé, enparticipant dans la nuit du 27 au28 juin.

Veillée et célébrationœcuménique à ParisUne veillée de prière aura lieu àParis dans la nuit du 27 au 28 juinen l’église Saint Leu-Saint Gilles,avec une célébration œcuméniquede 21h à 22h, 92 rue Saint-Denis,75001 Paris.Veiller en priant avec Internet :tous les événements surwww.nuitdesveilleurs.com>initiativesContact : Suzanne Roubeyrie,01 43 67 09 18,[email protected]

Crise financière

Analyseet réflexionsde Benoît XVIExtraits de sa lettre aux dirigeants présentsau sommet du G20 de Londres (2 avril 2009)

Pour cette raison, toutes lesmesures proposées pour maîtrisercette crise doivent viser, en der-nière analyse, à offrir une sécu-rité aux familles et une stabilitéaux travailleurs, et, à travers desréglementations et des contrôlesappropriés, à restaurer le compor-tement éthique dans le mondefinancier…

Promouvoirun développementintégral et mondialLa foi renouvelée dans la per-sonne humaine, qui doit carac-tériser toute mesure visant à lasolution de la crise, se réaliserade la façon la meilleure à traversun renforcement courageux etgénéreux de la coopérationinternationale, capable de pro-mouvoir un développement véri-tablement humain et intégral.La foi concrète dans la personnehumaine et par dessus tout lafoi dans les hommes et lesfemmes les plus pauvres –d’Afrique et d’autres régions dumonde frappées par la pauvretéextrême – est indispensable sinous voulons véritablement sor-tir de la crise une fois pourtoutes, sans exclure aucunerégion, et si nous voulons empê-cher de façon définitive touteréapparition d’une situation sem-blable à celle où nous nous trou-vons aujourd’hui.(Extraits et sous-titres choisis parl’Ami. La totalité du message setrouve sur le sitewww.vatican.va).�

« Le but de cette rencontre est decoordonner avec urgence lesmesures nécessaires afin de stabi-liser les marchés financiers et depermettre aux entreprises et auxfamilles de surmonter cettepériode de profonde récession,ainsi que de relancer une crois-sance durable de l’économie mon-diale, de réformer et de renforcerde façon significative les systèmesde gouvernance mondiale, afinde garantir qu’une telle crise ne serépète pas à l'avenir…Les objectifs (de la rencontre)découlent de la conviction, par-tagée par tous les gouvernementsparticipants et les organisationsinternationales, selon laquellel’issue pour sortir de la crisemondiale ne peut être atteintequ’ensemble, en évitant les solu-tions marquées par l’égoïsmenationaliste ou le protection-nisme.

L’incontournable éthiqueen matière économiqueLes crises financières apparais-sent lorsque – notamment en rai-son du déclin de comportementséthiques corrects – les agents dusecteur économique perdentconfiance dans ses modes d’opé-ration et dans ses systèmes finan-ciers. Toutefois, la finance, lecommerce et les systèmes de pro-duction sont des créationshumaines contingentes qui, sielles deviennent l’objet d’une foiaveugle, portent en elles lesracines de leur propre échec. Leurfondation véritable et solide estla foi en la personne humaine.

Vitrail de la Pentecôteà Notre-Dame des Otages réaliséen 1938 par l’atelier Barillet

Pâques les Chrétiens ontfêté la victoire du Christsur la mort : « Christ estvraiment ressuscité ! »,

salut traditionnel entre chrétiensle jour de Pâques. Jésus, le Ressus-cité, nous ouvre le chemin pouraller vers Dieu.D’abord découragés par la mortinfligée à Jésus de Nazareth, sur-pris de découvrir son tombeauouvert, renfermés dans leurspeurs, les disciples pourront letoucher lors d’apparitions privilé-giées, partager avec lui le pain etvérifier que c’est bien lui. Jésus lecrucifié est le Vivant. Leurs peurs,doutes et enfermement sont lameilleure preuve que la Résur-rection du Christ n’est pas le fruitde leur imagination.Le jour de la Pentecôte, grâce audon de l’Esprit Saint, les disciplesde Jésus sont envoyés en missionpour annoncer à tous les hommescette extraordinaire Bonne Nou-velle : la force de Résurrectionest dorénavant à l’œuvre dans lemonde, et dans le cœur et la viede tous les baptisés.

Témoins de Jésus RessuscitéLes disciples, enflammés par lesouffle de Dieu, deviennent destémoins intrépides de Jésus Res-suscité. Ils comprennent que laRésurrection de Jésus n’est passeulement la victoire d’un seulhomme sur la mort : c’est uneporte ouverte vers Dieu pour tousles vivants. Par sa résurrection,Jésus offre à toute l’humanité unpassage vers Dieu. La vie del’homme ne se termine plus au

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Solutions du n° 655Horizontalement. – I. cognitive. II. ocreraient.III. ceints - RDA. IV. case - seau. V. inattentif. VI. ni -ténors. VII. équestre. VIII. luts - or. IX. Lee - émeute.X. essorasses.

Verticalement. – 1. coccinelle. 2. océaniques. 3. grisa- utes. 4. nénettes. 5. IRT - tés - er. 6. tassent - ma.7. II - énormes. 8. vératre - us. 9. enduis - ote. 10. ta -ires

Juin 2009 • n° 656>13

À traversl’arrondissement

Pour une brochette :100 g de blanc de poulet ou de dinde2 tranches d’ananas frais ou en boîte15 ml de jus de citron (environ 2 cuillers à soupe)Cumin en poudre à volonté

Préparation :Couper la chair du poulet ou de la dinde en cubes de la grosseurd’une grosse noix. Couper les tranches d’ananas en quatre. Embro-cher en alternant poulet et ananas. Passer la brochette dans le jusde citron. Saler et poivrer. Saupoudrer de cumin et cuire à fourtrès chaud sous le grill ou au barbecue.

Servir accompagné de pommes de terre rissolées et de cresson.

Recette de JeannetteBrochettes de basse-cour à l’ananas

L’Ami du 20e • n° 656Membre fondateur :Jean Simon.Président d’honneur :Jean Vanballinghem (1986-2008).Président de l’association :Bernard Maincent.Trésorier :Pierre Plantade.Ont collaboré bénévolementà ce numéro :Jacqueline Bestaux,Bernard Blanchard,Jean-Marie Durand, Simone Endewelt,Père Alphonse Fraboulet,Chantal Ghigo, Jeannette Giron,Roland Heilbronner, Catherine Hengel,Pierre Holot, Jean-Blaise Lombard,Henry Mellottée, Colette Moine,Alain Neurohr, Annie Neyret,Raymond Potier, Jean-Marc de Préneuf,Arnold Rocke, Roman Rouzier,PriscilleWarnan.

Conception graphique :Marie Linard.Administration, abonnements :Yvonne Guignard, Germaine Mercier.Diffusion, communication,informatique :Armel Boueyguet, Jean-ClaudeCrossonneau, Jacques Cuche,Jean-Claude Dallut, Jean-Michel Fleury,Roger Girand, Pierre Guignard,Jean-Marie Haumonte,Maryvonne Paulhan, Annie Peyrelade,Pierre Plantade.Régie publicitaire :BAYARD SERVICE REGIE,1, Rond Point Victor Hugo,92 132 Issy-les-MoulineauxTél 01 41 90 19 30Mise en page et impression :

Chevillon Imprimeur,26, boulevard Kennedy,89100 Sens

L’Ami du 20e, bulletinde l’association L’ami du 20e

(loi de 1901), paraissant chaque mois.Commission paritaire n° 0611G-88395N° ISSN 1270-7643Dépôt légal : à parutionCourriel : [email protected] : 11106-74K ParisRédaction, administration :81, rue de la Plaine,75020 ParisTél 06 83 33 74 66Fax 01 43 70 26 81

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D’honneur • 1 an 36 €F.N.S./Chômeur • 1 an 9 €

Merci de joindre le règlementà l’ordre de L’AMI du 20e,

à adresser à : L’AMI du 20e,81, rue de la Plaine,75020 Paris

HorizontalementI. Elles s'élèvent vers le ciel en marmonnant. II. Ibérique. III.Actions de recouvrir à nouveau. IV. Affluent du Danube -Pronom. V. On peut les vider en tombant. VI. Oui autrement -Possessif. VII. Pronom personnel - Roule sur le tapis. VIII. Sevend en tube - FiS briller. IX. Mollusque - La fin du désir. X. Estsud est - Ecarter

Verticalement1. Qualifie la vie selon un compositeur. 2. Des mètres carrés -Risques d'incidents. 3. La sœur de ma mère - Honore. 4.Moment d'inattention. 5. Propre à chacun - Le titane -Supportela bouteille vide. 6. Très proche de l'hémione - On prend parfoiscelle des champs. 7. Parure de mur ? - C'est un océan8. Ebéniste français (d'origine allemande). 9. Tord le torchon -Le grand fait du bien. 10. Pronom - Dans le Puy de Dôme

Les mots croisés de Raymond Potier n° 6561 2 3 4 5 6 7 8 9 10

I

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ABONNEZ-VOUS à L’AMI DU 20e 10 numéros

PERMANENCE DE L’AMIattention !La permanence de l’Ami du 20e estassurée chaque jeudi de 15 à 17 hau 69, rue deMénilmontant.

Exclusivement réservéesaux particuliers, à adresser àL’Ami du 20e - Petites annonces81, rue de la Plaine75020 Paris

� Collectionneur achète vieuxtitres de bourse, actions,obligations, emprunts russes,français, tous pays, cartespostales.Tél : 06 09 11 40 08ou 01 43 61 01 87 (après 18h)

Petites annonces

Viepratique

Liste des demandesde Permis deconstruireDéposées entrele 1er et le 15 avrilBMO n°34 du 28 avril18, rue Jouye Rouve.Construction d’une maison deville sur 3 niveaux (1 logement).S.H.O.N. créée : 320 m2.

Liste des Permisde construireDélivrés entre le 1er et le 15 avrilBMO n°34 du 28 avril4, voie Z/20.Travaux en vue du changementpartiel de destination d’un bâti-ment de 2 étages + combles à usaged’atelier en habitation (9 logementscréés) et d’atelier (303 m² conser-vés). S.H.O.N. à démolir : 1048 m².S.H.O.N. créée : 672 m².

Urbanisme En brefRRuuee ddee BBuuzzeennvvaall bbaarrrrééee :: à l’im-proviste, sans aucune informa-tion préalable des riverains oudes usagers des véhicules, la ruede Buzenval a été neutralisée entreles rues des Vignoles et de TerreNeuve, à partir du 25 mai.L’objectif serait de revoir l’aligne-ment des trottoirs après la réali-sation de l’ensemble Planchat-Vignoles, dont une des sorties sefait rue de Buzenval. De plus lacréation de onze places de station-nement en épi devant cette sorties’avérerait gênante. Enfin le trot-toir de droite est envahi tous lessoirs de fin de semaine par desvéhicules qui y sont sauvagementgarés. �

JMP

Élections européennesVotons ! Les bureaux de vote ne ferment qu’à 22 heures

Pharmacies OOUUVVEERRTTEE TTOOUUTTEE LL''AANNNNÉÉEE 2244HH SSUURR 2244RICO, 6 place Félix Eboué, 12e

OOUUVVEERRTTEESS TTOOUUSS LLEESS DDIIMMAANNCCHHEESS EETT JJOOUURRSS FFÉÉRRIIÉÉSS,, 2200EE EETT LLIIMMIITTRROOPPHHEESS•• 1111ee ::KNAFO, 13 place de la NationERBIBOU, 9 bd de Belleville

•• 1122ee ::BARBIER-BISMUTH, 20 place de la NationBENHAMOU, 2 place de la Nation

•• 1199ee ::DALOY LAJAVARDI, 145 rue de Belleville

•• 2200ee ::COCHIN OGULLUK, 2 avenue de la Porte de Mon-treuilJANAH, 168 bd MortierSEBBAN, 144 bd de MénilmontantDALOY TOLEDANO, 6 rue de Belleville

Attaché à votre quartier etcurieux de ce qui s’y passe,

rejoignez l’équipe de l’Amipour apporter régulièrementou occasionnellement des nouvelles sur la vie de l’arrondissement.

Téléphonez-nous au 0683337466

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Histoirehier dans l’arrondissement

Juin 2009 • n° 656

auteur de «L’Emile »n’a pas connu uneenfance heureuse. Néen 1712 à Genève, il

avait eu le malheur de perdre samère quelques jours seulementaprès sa naissance. Son père, sanss’en désintéresser totalement, nelui avait guère manifesté d’affec-tion. S’il se passionna très tôtpour les lettres, la philosophie etla musique, il demeura pendantlongtemps peu sensible aux beau-tés de la nature.

Une vocation tardived’admirateur de la natureQuand il atteindra son dixièmeprintemps, il aimera se promenerdans les champs à Bossey, nonloin de Genève, en compagnie deson cousin Abraham Bernard.N’importe quel enfant aurait goûtéce genre de distraction, mais cesera beaucoup plus tard que,devenu quinquagénaire, il se déci-dera à faire montre de quelquesensibilité en ce domaine, expri-mant sa nostalgie : « J’allais cher-cher quelque lieu sauvage dans laforêt, quelque lieu désert où rien

ne montrant la main des hommesn’annonçait la servitude et ladomination (…). La majesté desarbres qui me couvraient de leurombre, la délicatesse des arbustesqui m’environnaient, l’étonnantevariété des herbes et des fleursque je foulais sous mes pieds,tenaient mon esprit dans unealternative nouvelle d’observa-tion et d’admiration. »

Une rencontredéterminanteSongeait-il déjà à herboriser ?Cela n’est pas impossible, maisc’est surtout sa rencontre avecCharles-Guillaume de Males-herbes, dont la destinée sera sitragique, qui sera déterminante,car celui qui sera le courageuxdéfenseur de Louis XVI fut tou-jours passionné d’herborisation.Les prises de position de Rousseaudans divers domaines lui valent denombreux ennemis. Il est mêmecontraint de quitter pendantquelque temps le territoire fran-çais. Sa passion pour les herbes luipermet de surmonter ses ennuis.Il écrira un jour à ce propos : « La

vie que je mène depuis dix ans àla campagne n’est guère qu’uneherborisation continuelle. » Par-tout où il décide de se rendre, il estporteur de son herbier.Une fois revenu à Paris, il s’ins-talle rue Plâtrière (aujourd’hui rueJean-Jacques Rousseau, dans le 1erarrondissement), qu’il déserte par-fois pour se rendre à Montmo-rency. Il aura ainsi l’occasion defaire la connaissance de l’écri-vain Bernardin de Saint-Pierre,passionné comme lui d’herborisa-tion et de botanique.

Il s’installe à MénilmontantIl découvre bientôt le village deMénilmontant où se trouve unmagnifique domaine de 50 hec-tares où il peut herboriser àvolonté, car le propriétaire,Michel-Etienne de Saint-Fargeau,lui en laisse le libre accès.Le jeudi 14 octobre 1776, il est vic-time d’une fâcheuse aventure. Il enfera le récit dans « Les rêveriesd’un promeneur solitaire ». Tandisqu’il se livre à ses recherches, unénorme chien danois, courant

devant un carrosse, se précipitesur lui. Il fait une mauvaise chuteet perd connaissance. Nul nesonge à lui prêter secours. L’affaireest bientôt connue, déformée,amplifiée. Le « Courrier d’Avi-gnon » du 10 décembre va jusqu’àannoncer sa mort !Le 20 mai 1778, Rousseau s’éta-blit à Ermenonville chez le mar-quis de Girardin. Il y reste jusqu’àsa mort, le 2 juillet de la mêmeannée, à la suite d’une crise d’apo-plexie.En 1802, le lotissement dudomaine de Ménilmontant estengagé par la fille de Louis LePelletier de Saint-Fargeau, ancienpropriétaire du terrain. Le château

disparaît l’année suivante. Lesactuelles rues de Belleville, duBorrégo, Saint-Fargeau, du Télé-graphe, une partie de l’avenueGambetta, du boulevard Mortier,seront percées à son emplacement.La société a évolué et l’environ-nement a fait de même. Pour lepassé, il n’est plus possible d’in-tervenir. Pour le futur, il en vaautrement. Notre pays possède denombreux espaces verts et il s’encrée parfois de nouveaux. En sou-venir de Jean-Jacques Rousseau,de Bernardin de Saint-Pierre etde tous les obscurs et les humblesqui surent si bien défendre lanature, respectons-la ! �

JEAN-MARIE DURAND

Quand Jean-Jacques Rousseau herborisait à MénilmontantJean-Jacques Rousseau n’a pas été tout au long de sa vie un ferventde la nature. C’est vers la cinquantaine qu’il deviendra férud’herborisation, qu’il pratiquera, entre autres, à Ménilmontant.

L’

as tous les morts. Lamission de la Colline,comme l’a redit Sté-phane Braunschweig,

c’est d’illustrer le théâtre «depuisl’invention de l’électricité » qui aconsidérablement modifié l’art dela mise en scène. Un nouveaudirecteur, Stéphane Braunschweig,succèdera à Alain Françon en jan-vier 2010. La quarantaine pou-pine, les cheveux longs d’un

soixante-huitard assagi, la voixdouce, précise et chaleureuse, cetartiste reconnu est un modeste. Acertaines inflexions plus rudes dela voix, on devine un homme trèsconscient de sa valeur et de sonautorité.

Principes et thèmes de la programmation

Les principes de sa programma-tion sont simples : « un théâtrerésolument contemporain, oùrésonnent et se réfléchissent lesquestions les plus vives du tempset du lieu où nous vivons ». LaColline restera la scène de l’avant-garde à Paris.Autre thème directeur de cettesaison : « nos rêves d’héroïsme etde radicalité ». Bravo. Remettreen selle le héros après la cure demédiocrité et d’anti-héroïsme qu’ila subie, c’est louable. Quant à lasauce politico-progressiste, elleest inévitable chez beaucoup d’ar-tistes d’aujourd’hui. On peut lapousser au bord de l’assiette.

J’ajouterai une troisième lignedirectrice : le regard porté sur lemonde germanique, d’Ibsenjusqu’à la plus récente créationthéâtrale allemande. Tant mieux.Le cinéma et la télévision noussaturent de culture anglo-saxonne.Ouvrons nos fenêtres à l’Est.

Au Grand ThéâtreStéphane Braunschweig mettraen scène deux pièces d’Ibsen, enalternance du 14 novembre au16 janvier : UUnnee mmaaiissoonn ddee ppoouu--ppééeess et RRoossmmeerrsshhoollmm. La pre-mière est très connue, l’autre està découvrir. Toutes deux présen-tent des destins de femmes auxtrajectoires inverses.Bernard Sobel, qui l’an dernier amonté magnifiquement à la Col-line Olecha, un Russe injustementoublié, présentera LLaa PPiieerrrree deMarius Von Mayenburg du 22janvier au 17 février. Une familleallemande se réinstalle dans lamaison qu’elle occupait avant lecommunisme : conflits de terri-toire et de mémoire.

La saison 2009-2010 à la Colline, Théâtre NationalNotez le changement de nom : « La Colline », tout simplement. A la fin du Père Goriot de Balzac, Rastignacinterpellait Paris du haut du Père-Lachaise. La Colline, théâtre national, interpelle à son tour les vivants et les morts.

Jean-Jacques Rousseau par Allan Ramsay (1767)

Dans LLeess RRaattss de GerhardHauptmann, deux femmes se dis-putent un même enfant dans leBerlin du début du 20e siècle. Lapièce, en allemand surtitré, seramontée par un metteur en scènemajeur d’outre-Rhin, MichaelThalheimer, et passera du 19 au21 février. Stanislas Nordey mon-trera LLeess JJuusstteess d’Albert Camusdu 19 mars au 23 avril. Ungroupe de nihilistes russes sepose des problèmes moraux surles attentats qu’il va commettre.Le même Michaël Thalheimer ter-minera la saison au Grand Théâ-tre du 26 mai au 25 juin parCCoommbbaatt ddee nnèèggrreess eett ddee cchhiieennss,de Bernard-Marie Koltès. Aveclyrisme le dramaturge françaisdonne sa version du face-à-facedes Blancs et des Noirs, un ques-tionnement qui nous accompa-gnera au long du 21e siècle.

Au Petit Théâtre

Sylvain Creuzevault monteradeux créations collectives, NNoottrree

TTeerrrreeuurr du 16 septembre au 9octobre, et du 14 au 31 octobre,LLee ppèèrree TTrraallaallèèrree.. MMeerrlliinn oouu llaaTTeerrrree ddéévvaassttééee de TankredDorstj, du 20 novembre au 19décembre, puis MMaannhhaattttaannMMeeddeeaa de Dea Loher présentépar Sophie Loucachevsky du 21janvier au 17 février, nous ramè-neront vers la création alle-mande. LL’’EEvveeiill dduu pprriinntteemmppss de Wede-kind, grande fresque d’amourjuvénile, s’épanouira du 12 marsau 23 avril, et nous prendrons lelarge avec un auteur australien,Daniel Keene, qui restitue la poé-sie de la réalité dans CCiisseeaauuxx,,ppaappiieerr,, ccaaiilllloouu du 5 mai au 5juin.Spectateurs et rêveurs du 20eetd’ailleurs peuvent préparer leurspasseports, la grande aventurethéâtrale est au coin de la rueMalte-Brun, tout près du métroGambetta. �

ALAIN NEUROHR

P

Stéphane Braunschweig

© A.

M.T.

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Juin 2009 • n° 656>15

Culturesortir dans le 20e

PROGRAMME DES THÉÂTRES

THÉÂTRE DE LA COLLINE15, rue Malte-Brun, 01 44 62 52 52www.colline.fr

• au grand théâtreLaissez-moi seuleTexte et mise en scène de Bruno BayenDu 4 au 26 juin

• au petit théâtreNina, c’est autre chosede Michel VinaverMise en scène Guillaume LevêqueJusqu’au 21 juin

THÉÂTRE DE L’EST PARISIEN

159, avenue Gambetta, 01 43 64 80 80www.theatre-estparisien.net

Bureau national des allogènesde Stanislas CottonDu 11 au 26 juin

THÉÂTRE DE MÉNILMONTANT

15 rue du Retrait, 01 46 36 98 60www.menilmontant.info

• Salle XXL

Festival des Arts VivantsTexte et mise en scène Martine Curtat-Cadet3-4-5 juin

Hamlet, version burlesqued’après ShakespeareMise en scène Anthony Magnier16-17-18 juin

Tartuffede MolièreMise en scène Anthony Magnier, CécileMathieu19-20 juin

La chorale de Ménilmontant et ses amisDirection et mise en scène Yaëlle Tordjman23 juin

• Salle XL

La nuit des menteursde Jean-Claude CarrièreMise en scène Marc QuentinDu 2 au 7 juin

Les élèves des ateliers de TeatroPazzode divers auteursDu 9 au 14 juin

Le spectateur condamné à mortde Matéi VisniecMise en scène Barbara FerraggioliDu 19 au 22 juin

La tragédie des pingouinspar les ateliers du théâtreDu 25 au 28 juin

• au Labo

La douzième îlede Eric DurnezMise en scène Caroline AlaouiDu 11 au 14 juin

Funk & délicesMise en scène Dj Tarek et Victor dos SantosLe 18 juin

12 hommes en colèrede Reginald RoseMise en scène Giovanni SavoiaDu 23 au 27 juin

Bal musette à Ménilmontantavec FlavienMise en scène Victor dos SantosLe 28 juin

VINGTIÈME THÉÂTRE

7 rue des Plâtrières, 01 43 66 01 13www.vingtiemetheatre.com

Médéede Jean AnouilhMise en scène Ladislas ChollatJusqu'au 14 juinDu mercredi au samedi à 21h30et le dimanche à17h30

Surprise du Off d’Avignon 2008Jusqu’au 14 juin

Serge Utgé-Royo en concertA partir du 17 juinDu mercredi au samedi à 20het le dimanche à17h30

COMÉDIE DE LA PASSERELLE

Programmation jeune public102 rue Orfila, 01 43 15 03 70www.comedie.passerelle.free.fr(voir programme du théâtre)

STUDIO LE REGARD DU CYGNE

210 rue de Belleville, 08 71 34 23 50www.leregarducygne.com

Carnegie’SmallMakoto Ueno, piano Le 10 juin

SauvagesDanse contemporaineLes 11 et 12 juin à 15h et 19h30

PROGRAMME MUNICIPAL« INVITATION AUX ARTSET AUX SAVOIRS »

A LA MAIRIE DU 20E

Salle des mariages01 43 15 22 50www. mairie20.paris.fr

Dialogues littérairesconduits par Chantal PortilloKarim MadaniLe 3 juin à 14h30

La peinture française à la fin du 18e sièclenéoclassicisme et période révolutionnairepar Robert MorcelletLe 18 juin à 16h30

Itinéraires philosophiquespar Delphine Bouit et Véronique VerdierLa réflexion comme acteLe 11 juin à 18h

Les jeudis de Jean-François Zygelquatuor de saxophone EllipsosLe 4 juin, 14h, 17h, 20h

AU PAVILLON CARRÉ DE BAUDOUIN

119-121 rue de Ménilmontant01 58 53 55 42

A la découverte de l’art actuelpar Cécile Pichon-Bonin et Barbara BoehmLe designLe 9 juin, à 14h30

Cinémas du mondepar Belleville en vue(s)Burkina FasoLe 17 juin à 18h30(sur réservation : 01 40 33 94 15)

Concerts-Gazettepar Françoise Le GolvanLa chanson dans tous ses étatsLe 11 juin à 14h30

CONFÉRENCE

HISTOIRE

L’A.H.A.V. - 01 40 33 33 61www.ahav.free.fr

La cartographie de l’Est parisienvue notamment à travers les atlas Trudainepar Cécile SouchonLe 17 juin à 18h30Mairie du 20e - Salle du Conseil

MUSIQUE

Musique sacrée de la RenaissanceChorale du CNRS/Ile de FranceDirection Gilbert Dahan17 juin à 20 h 30Eglise Saint-Germain de Charonne4 place Saint-Blaise

BIBLIOTHÈQUES

A SAINT-FARGEAU

12, rue du Télégraphe

A l’occasion de la représentation de « Lacontrebasse » au Théâtre de l’Echangeur deBagnolet, rencontre avec le comédienHubertus Biermann.6 juin à 15 h

Rencontre avec Stanislas Cotton quiprésentera sa pièce « Le bureau desAllogènes » jouée du 11 au 26 juin auThéâtre de l’Est parisien.13 juin à 15 h

A COURONNES

66, rue des Couronnes

Dans le cadre de l’opération Paris en touteslettres, tapis-lecture dans le Jardin deBelleville avec lectures, contes et fanfare.Ouvert à tout le monde, à chacun d’amenerson pique-nique.6 juin de 11 h à 14 h

MJC « LES HAUTS DE BELLEVILLE »

43 rue du Borrégo, 01 43 64 68 13

En juin :le samedi 6 à 15 h : « Les studios Doltowood », spectacle du collège Françoise-Doltole samedi 6 à 16 h 30 : Festival hip-hople jeudi 11 à 19 h : Assemblée Générale de la MJC

le vendredi 12 à 20 h : « Les bâtisseurs d’empire ou le Schurmürz »par l’atelier adosle samedi 13 et le dimanche 14 : Rencontre de Capoeirale mardi 16 à 19h30 : « Mange-moi » par l’atelier enfantsle vendredi 19 à 20h 0 : Bal folkle samedi 20 à partir de 14 h 30 :Fête de la MJC, avec repas de quartier à19h30le samedi 27 à 20h : Rencontre théâtrale improvisée par latroupe « Y’a pas que les arts »

SPECTACLE SUR LA COMMUNEDE PARIS

APPEL À CANDIDATURES

Dans le cadre de la création en juillet 2010de la pièce « 1871 - la Commune de Paris -L’affaire d’un printemps », l’Atelier-Théâtredu Tourtour invite les habitants du 20e àparticiper à des auditions.

« L’affaire d’un printemps »est destinée àfaire revivre cet événement. Portée parl’Atelier-Théâtre du Tourtour avec la Mairiedu 20e, la Région Ile-de-France et leThéâtre de Ménilmontant, cette créationvise à une réappropriation culturelle de cepatrimoine historique local encollaboration avec les habitants du 20e.Mêlant acteurs professionnels et comédiensamateurs issus de la population du 20e, lapièce écrite par Martial Bléger et HervéMasnyou sera jouée au Théâtre deMénilmontant.

AUDITIONS EN JUIN

La production recherche des comédiens etcomédiennes bénévoles de tous âges,disponibles pour des répétitions les week-ends de septembre 2009 à juin 2010.Pour participer aux auditions, contacterl’Atelier Théâtre du Tourtour en exposantvotre éventuelle expérience du spectaclevivant et en envoyant une photo :- par courriel :[email protected] par envoi postal : Atelier-Théâtre duTourtour, 19 boulevard de Port Royal,75013 Paris.Plus d’informations sur le site Internethttp://laffairedunprintemps.fr/

EN BREF

Conférence sur « Les femmes en Inde » par D. Gressieuxle vendredi 12 juin à 19hComptoirs de l’Inde, 60 rue des Vignoles

Spectacle de danse classiqueindienne « le bharata-natyam » par les élèves de l’école de danse deJyotika.le samedi 27 juin à 19h30 au gymnase du 25 rue de laBidassoa

Café philo : chaque deuxième dimanche du mois (saufen juillet et août) de 11h à 13h au cafél’Etoile européenne (Porte de Bagnolet).Renseignements : http://Sab.pianiste.free.fr

APPEL À CANDIDATURES

Dans le cadre de la création en juillet2010 de la pièce « 1871 - la Commune deParis - L’affaire d’un printemps », l’Atelier-Théâtre du Tourtour invite les habitantsdu 20e à participer à des auditions.

« L’affaire d’un printemps »est destinée àfaire revivre cet événement. Portée parl’Atelier-Théâtre du Tourtour avec laMairie du 20e, la Région Ile-de-France etle Théâtre de Ménilmontant, cettecréation vise à une réappropriationculturelle de ce patrimoine historiquelocal en collaboration avec les habitantsdu 20e.Mêlant acteurs professionnels etcomédiens amateurs issus de lapopulation du 20e, la pièce écrite parMartial Bléger et Hervé Masnyou serajouée au Théâtre de Ménilmontant.

AUDITIONS EN JUIN

La production recherche des comédiens etcomédiennes bénévoles de tous âges,disponibles pour des répétitions les week-ends de septembre 2009 à juin 2010.Pour participer aux auditions, contacterl’Atelier Théâtre du Tourtour en exposantvotre éventuelle expérience du spectaclevivant et en envoyant une photo :- par courriel :[email protected] par envoi postal : Atelier-Théâtre duTourtour, 19 boulevard de Port Royal,75013 Paris.Plus d’informations sur le site Internethttp://laffairedunprintemps.fr/

Page 16: T M A La Croix-Saint-Simon démarre les travauxlamidu20eme.free.fr/numeros/lamidu20eme-200906-c3e... · 1 rue Pixérécourt, 01 46 36 68 23 CHANTAL GHIGO demandes des habitants regroupés

>16Juin 2009 • n° 656

Culturesortir

L’histoire de Médée, meurtrière infanticide, traverse tousles temps. Elle inspire tour à tour Euripide, Sénèque,Corneille, jusqu’à Heiner Muller. La pièce d’Anouilhmontre une Médée et un Jason qui ne sont plus en priseavec le destin ou les dieux, mais avec leur liberté.

ls sont face à leurs choix, à leurs actes ; elle,jusqu’au-boutiste, aventurière, meurtrière paramour ; lui se réfugiant dans la banalité, la repen-tance, en épousant la fille du roi Créon. Créon

aussi assume ses choix : exercer son pouvoir politique,bannir Médée, transmettre le sceptre à Jason. Tous les per-sonnages se confrontent à leurs propres limites face auxchoix imposés par la vie, empêtrés dans leur liberté. C’estce qui fait leur tragique, leur fragilité, leur monstruosité, leurhumanité.

Un «no man's land» évocateur d’exil, de déracinement, d’illusions perduesPour Jason, Médée a volé à son père la toison d’or et tué deuxhommes, dont son propre frère. Le couple se réfugie dans ce« no man’s land » prometteur situé sur les terres du royaumede Créon : une roulotte, un feu de bois, quelques bidons...Ce pourrait être un camp de gitans, un refuge pour étran-gers non régularisés… Médée s’enfonce dans sa solitude. Enproie à la jalousie, au désespoir, elle jette des cris déchirants,pareils aux cris de ceux qui sont mis au ban de la société,seuls face à eux-mêmes, sans même un dieu en qui croire.Elle concocte sa vengeance et commet l’horreur. En mêmetemps qu’elle finit de se dépouiller de ses peaux de bête, lemythe resurgit. Médée, c’est aussi une femme amoureuse,avant d’être mère, qui commet l’irréparable.

Une mise en scène et une interprétation en phase avec l’auteurLadislas Chollat, metteur en scène, et Elodie Navarre, Médéefragile et passionnée, interrogent la femme, sa place, lesrepères qui vacillent, les crimes d’enfants qui se perpé-tuent. Gildas Bourdet a troqué sa veste de metteur en scènepour celle de comédien et cela lui va très bien. Tous les comé-diens sont excellents. Une version de Médée qui mérite ledéplacement. �

SIMONE ENDEWELT

I

Au Vingtième théâtre

Une «Médée» actuelle, pleine d’humanité

e Théâtre de l’Est parisien invite chaque année un auteurdramatique autour duquel s’articulent débats, rencontres,ateliers d’écriture et représentations théâtrales. Ces mani-festations se déroulent au théâtre lui-même et dans d’au-tres lieux du 20e : librairies, bibliothèque Saint-Fargeau,

centres d’animation… Souvent des moments rares à ne pas manquer.De Stanislas Cotton, nous avons pu voir, en mai, la Dictée, piècepour tous publics : une écriture originale, pressée, syncopée, drôle,bien mise en valeur par une mise en scène intelligente et un jeud’acteurs très distancié.

Ni didactique, ni donneur de leçonsStanislas Cotton choisit toujours des thèmes de sociétés très par-lants. Bureau National des Allogènes, que nous pourrons voir en

juin, aborde les questions de l’immigration clandestine et de la mau-vaise conscience occidentale. Chez lui, ces thèmes politiques ousociaux ne prennent jamais la couleur du blanc ou noir, du sérieuxrébarbatif. Il les aborde en faisant fonctionner le duo humour-émo-tion, mélange de dérision, d’humour grinçant, de burlesque, decomédie clownesque. Il joue avec les mots, avec les noms commepar exemple celui de Rigobert Rigodon, fonctionnaire pépère, sanshistoire, affecté au centre de tri des étrangers. L’écriture se fait mini-maliste, fuse en jeux de mots, de langage, de sonorité, mettant leréel à distance, laissant émerger la gravité sous le burlesque.

Deux personnages, deux emprisonnements……contrebalancés par la présence introduite par le metteur en scène,Vincent Goethals, d’une chanteuse dessinant un espace de liberté.

Les deux protagonistes de la pièce sont, eux, des personnagesemprisonnés : « Rigobert Rigodon », un mort qui nous parle, et« L’autre sans feu ni lieu » qui évolue dans un espace très ancré dansle sol. Histoire de deux frères humains, de couleur de peau diffé-rente, « qui se heurtent dans leur volonté de changer le cours deschoses, comme si tout changement ne pouvait se réaliser que parla mort ». Ceci nous place au cœur du débat sur l’immigration etses contradictions, et sous-tend la « notion d’altérité », « du rap-port que chacun entretient à l’autre, du racisme de base que cha-cun porte en lui-même ».

Des ingrédients faits pour nous régalerL’écriture affirmée, incisive, concrète et poétique ; un éclairage dela pièce par un metteur en scène qui recherche le nec ultra de l’es-sence même de cette écriture, en faisant ressortir tous les ressortscomiques du texte ; un sujet qui nous touche. Gageons que les repré-sentations théâtrales et les manifestations autour de Stanislas Cot-ton enchanteront le public. �

S.E.

L

Au théâtre de l’Est parisien

Une saison avec Stanislas Cotton

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Médée au Vingtième théâtre

© Pa

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