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Points d’attention et pistes pour une réflexion sur le
temps de l’enfant
DDEC84 – Service 1er degré Janvier 2014
La communication
Ne pas parler de rythmes scolaires mais de temps de l’enfant
Parler des rythmes scolaires tend à considérer que seul l’aménagement du temps scolaire subi par l’élève peut modifier ses performances. En revanche, si on parle du temps de l’enfant, on parle de la Personne.Rythmes scolaires, on agit sur l’organisation de l’institutionTemps de l’enfant, on considère le bien-être de la Personne
La communication
Ne pas dire « On ne change rien »Une interprétation rapide est de conclure que l’on ne s’est pas posé la question du changement et de ses effets.« On ne change rien » renvoie à l’immobilise et ne valorise pas l’approche professionnelle de la question du temps de l’enfant que vous pouvez avoir.
La communication
Sondage auprès des familles pour le choix entre différents scénarios d’organisation de la semaine et/ou de la journée
En procédant ainsi, on transfère aux familles la responsabilité du choix d’organisation de la semaine alors que leur choix est souvent dicté uniquement par une conviction ou une opinion. Or, ce choix doit être fait par des professionnels qui ont travaillé cette question (l’équipe éducative et in fine le Chef d’établissement). En revanche, consulter les familles afin qu’elles fassent part de ce qu’elles trouvent positif ou négatif dans différents scénarios semble être judicieux pour vous aider à discerner.
La communication
« Cela se passe bien actuellement, pourquoi changer? »
Mais si nous fonctionnions autrement, est-ce que cela ne fonctionnerait pas encore mieux ?Qu’est-ce qui nous interdit d’essayer?
La communication
Le temps de l’enfant dans le projet d’établissement
Qu’est-ce qui dans le projet éducatif fait référence à la prise en compte de la personne dans sa diversité et sa spécificité? Quel volet ajouter, si nécessaire, au projet d’établissement sur cette question.
La concertation
Impliquer l’ensemble de la communauté
En mettant en place un groupe de travail interne à l’école qui associe tous les acteurs de l’établissement : élèves, enseignants, personnel, parents, Ogec, paroisse,…
La concertation
La municipalité comme partenaire
Si l’autonomie de l’école privée doit être recherchée pour sécuriser son projet, l’association avec la mairie peut être un soutien pour faciliter la vie des familles (exemple du mercredi matin). A ce titre, des démarches menées avec l’appui de l’APEL auprès de la municipalité auront probablement plus de poids.
Un point important à évaluer : la responsabilité
Dans le cadre d’une mise à disposition de l’école pour des activités périscolaires prises en charge par la mairie, qui est responsable?La convention passée avec la municipalité doit être particulièrement précise sur ce point là.A titre d’exemple : En cas d’accident dans une école privée, si la faute relève d’un défaut d’entretien, qui est responsable ?
Des pistes de réflexion
Le temps périscolaire :Mise en place d’un tutorat par des élèves plus grands (A
penser plus précisément encore dans un ensemble scolaire école/collège/lycée)
Prise en charge des temps périscolaires par des bénévoles, notamment des parents pouvant proposer une activité particulière (danse, langue, informatique, lecture, musique,…)
Passer des conventions de mise à disposition des locaux entre l’école et des associations culturelles et sportives.
Mutualiser par secteur les interventions d’un intervenant extérieur (4 écoles/4 soirs)
Des pistes de réflexion
L’accueil du mercredi matin:Se regrouper par écoles d’un même secteur pour
ouvrir un centre de loisirsTous les Chefs d’établissement sont Directeurs ou
adjoints du centre loisirs. La présence d’un seul Chef d’établissement permet au centre de fonctionner.
Un roulement peut s’instaurer entre Chefs d’établissement
Le jour de présence du Chef d’établissement, celui-ci peut programmer une concertation pédagogique
Des pistes de réflexion
Pour l’APC :Pour les établissements ne bénéficiant pas de
dispositif d’adaptation, faire de l’APC un levier pour renforcer la prise en charge de la difficulté scolaire
Comment ? En réservant des créneaux d’APC pour le soutien aux apprentissages par un ou des enseignants ayant suivi les paliers 1 et 2 du parcours BEP-ASH.
Mais aussi : Mobiliser l’enseignant de PS et éventuellement MS pour faire ce soutien aux apprentissages de 13h30 à 15h (en lui proposant la même formation)
Des pistes de réflexion
Pour entrer dans les apprentissages :Des études statistiques ont prouvé que deux
minutes de pause détente en début de séance permettaient aux élèves d’être plus performants dans les apprentissages.
Pourquoi ne pas instaurer ce principe simple dans nos pratiques qui n’est couteux pour personne?
Un outil: (en commande sur le site de l’UGSEL)
Des pistes de réflexion
La place des apprentissages dans la journée:A l’issue de la conférence de Mme Delvolvé,
et avec la connaissance des créneaux les plus favorables aux apprentissages, repenser l’emploi du temps des classes pour mettre en adéquation propositions pédagogiques et réceptivité des élèves.
Un outil en préparation pour fin janvier.
Quelques réflexions autres
En 30 ans, nous sommes passés de 30h/semaine à 24h/semaine. Agir sur la variable temps n’a produit à elle seule aucun effet positif sur les résultats scolaires.Une réforme pensée pour être particulièrement efficiente auprès d’un public très ciblé (les élèves de milieux défavorisés). Que proposons-nous aux autres?Quelle cohérence si on passe d’une semaine avec 8 plages horaires favorables pour les apprentissages à une semaine avec seulement 5 plages horaires favorables?
Quel accompagnement de Mme Delvolvé?
Conférence du 22 janvier auprès des enseignants : apports théoriques pour créer une culture commune dans le diocèse.
Conférence auprès des familles (APEL départementale) le 25 mars.
Réunion AG CE1 du 26 mars : Analyse des projets d’organisation de chaque école, repérages des temps à fortes contraintes et proposition de dispositifs qui limiteraient les effets négatifs sur les élèves de ces temps là.
