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décembre 2011
POITIERS CITE SOLIDAIRE DES SAVOIRS
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C e t A v i s e s t d é d i é p a r l e G r o u p e d e t r a v a i l à M a r i e - C é c i l e L a m b e r t .
E l l e y t é m o i g n a c o n s t a m m e n t d e s o n s o u c i d e l ’ a c c è s d e t o u s a u x s a v o i r s .
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S o m m a i r e Les objectifs du groupe de travail................................................................................................................................................................... p. 4
S A V O I R S , C O N N A I S S A N C E , F O R M A T I O N T O U T A U L O N G D E L A V I E .......... p. 5
E n j e u x & C o n t e x t e G l o b a l .................................................................................................................................................. p. 5
1) Un impératif de valeurs.................................................................................................................................................................................. p. 5
2) Un objectif stratégique en Europe................................................................................................................................................................... p. 6
3) Une tendance forte à l’élévation du niveau de formation et des risques de fracture.............................................................................................. p. 7
4) Un paysage de la formation tout au long de la vie complexe et mouvant.............................................................................................................
Qui finance quoi ? Qui forme qui ? ...............................................................................................................................................................
Les évolutions en cours dans le champ de la formation et de l’enseignement supérieur. ....................................................................................
P. 8
p. 8
p. 10
5) Des opportunités pour les territoires................................................................................................................................................................ p. 12
F o r c e s e t f a i b l e s s e s d u t e r r i t o i r e d e G r a n d P o i t i e r s ......................................................................... p. 14
1) Un territoire riche de compétences et d’énergie autour de la question des savoirs............................................................................................... p. 14
2) Comme partout, des inégalités d’accès aux savoirs qui persistent et un secteur associatif parfois fragilisé.................................................................. p. 17
3) Comme partout, une difficulté de rencontre entre l’offre et la demande de formation .................................................................................................... p. 18
A X E S D E P R O G R E S E T D E D E V E L O P P E M E N T .......................................................................... p. 20
1er objectif F a v o r i s e r l a c o n t r i b u t i o n e t l ’ a c c è s d e t o u s a u x s a v o i r s .......................................... e t a u x a p p r e n t i s s a g e s
p. 22
2nd objectif F a i r e d e l ’ é c o n o m i e d e s s a v o i r s e t d e l a c o n n a i s s a n c e l e m o t e u r ..................
d e l a c r o i s s a n c e e t d e l ’ a t t r a c t i v i t é d e n o t r e t e r r i t o i r e p. 24
Les conditions de réussite I n v e n t e r u n m o d e d e g o u v e r n a n c e c o l l a b o r a t i f .............................................. p o u r f a i r e v i v r e c e t e r r i t o i r e a p p r e n a n t
p.26
Annexes.......................................................................................................................................................................................................... p.27
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L E S O B J E C T I F S D U G R O U P E «L E S O B J E C T I F S D U G R O U P E «L E S O B J E C T I F S D U G R O U P E «L E S O B J E C T I F S D U G R O U P E « P O I T I E R SP O I T I E R SP O I T I E R SP O I T I E R S C A P I T A L E C A P I T A L E C A P I T A L E C A P I T A L E S O L I D A I R E S O L I D A I R E S O L I D A I R E S O L I D A I R E D E S S A V O I R SD E S S A V O I R SD E S S A V O I R SD E S S A V O I R S »»»»
Le groupe de travail du Conseil de Développement Responsable de Grand Poitiers s’est auto-saisi de cette question à partir
� d’un constat :
Nous sommes entrés dans une société de plus en plus complexe, la mondialisation augmentant les interdépendances. Pour permettre à chacun d’appréhender et d’évoluer dans ce monde complexe, le développement des savoirs et des connaissances est un impératif démocratique.
Par ailleurs, avec le Pacte de Lisbonne, l’Union Européenne a fait le pari de l’économie de la connaissance.
� et d’une ambition :
Dans ce contexte, le territoire de Grand Poitiers semble avoir des atouts : une Université historique, une offre de formation déjà conséquente, une dynamique ré-émergente autour de la Cité des savoirs et des modes de transmission des savoirs originaux et emblématiques (Espace Mendès-France, force du mouvement associatif et des maisons de quartier….).
L’ambition du Groupe est de regarder dans quelles conditions Poitiers pourrait se positionner comme Capitale Solidaire des Savoirs.
Un tel positionnement permettant au territoire d’avancer en équilibre sur ces deux axes, capital social et développement économique.
Pour faire cet état des lieux, le groupe a auditionné - de manière non-exhaustive - des acteurs clés du territoire dans une acceptation large de la notion de formation et de savoirs.
Il a organisé sa réflexion autour de deux enjeux :
1. l’accès et la contribution de tous à la connaissance et aux savoirs
qui est un des facteurs clés en terme d’égalité pour permettre la participation active de tous à la société de la connaissance (avec une dimension importante liée à la formation professionnelle sans oublier l’accès premier aux savoirs de base). Cette question renvoie à l’autonomie et à l’émancipation des personnes qui permettent un fonctionnement démocratique basé sur la co-construction.
Avec l’idée que la capacité à échanger, transmettre et valoriser les savoirs dans leur diversité (savoirs populaires, savoirs du travail, savoirs des chercheurs…) sont de véritables plus-values en termes de cohésion et d’inventivité pour un territoire.
2. la formation comme levier de développement économique et d’attractivité de Grand Poitiers
avec une volonté du groupe de ne pas s’enfermer pour autant dans une logique stricte de correspondance entre l’offre de formation et la demande du secteur économique qui, on l’a entendu, n’est plus réellement pertinente.
en s’appuyant sur la coexistence au niveau du territoire d’acteurs de la formation nombreux, pour certains puissants, et divers et, sur ces bases là, un (des) avantage(s)s concurrentiels par rapport à des territoires de dimension équivalente. Il s’agit de développer un secteur économique innovant, utile socialement et porteur d’une croissance durable et de renforcer l’attractivité du territoire.
Le savoir désigne une construction mentale individuelle qui peut englober plusieurs domaines de connaissance. C’est l’ensemble des connaissances d'une personne ou d'une collectivité acquises par l'étude, par l'observation, par l'apprentissage et/ou par l'expérience. Chaque communauté repose sur un savoir partagé. Le savoir se présente donc aussi comme une valeur collective ; une ressource de nature immatérielle.
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S A V O I R S , C O NNA I S S A NC E , F O RMA T I ON T O U T A U L O NG D E L A V I E
ENJEUX & CONTEXTE G LOBAL
1 ) Un impé r a t i f d e va l e u r s
Les sociétés émergentes ne sauraient se contenter d’être de simples composantes d’une société globale de l’information. Pour demeurer humaines et vivables, elles devront être des sociétés du savoir partagé.
L’économie de la connaissance ne saurait à elle seule fonder le projet de société du savoir. Car elle ne recouvre pas la totalité des dimensions du savoir. Un certain nombre de valeurs ne sont pas en effet réductibles à un échange marchand.
Les questions de l’apprentissage tout au long de la vie renvoient à un enjeu essentiel, celui du vivre ensemble dans une société de plus en plus complexe.
L’éducation est nécessaire au consensus et au ciment social.
« Longtemps, le savoir a été accaparé par des cercles de sages ou d’initiés. Le secret était le principe organisateur de ces sociétés du savoir réservé.
A partir de l’époque des Lumières, les progrès de l’exigence démocratique fondés sur un principe d’ouverture ainsi que sur la lente émergence d’un espace public du savoir ont permis la diffusion des idées d’universalité, de liberté, d’égalité. La propagation des connaissances par le livre, puis par l’imprimerie ainsi que la diffusion d’une éducation pour tous par l’école et l’université ont accompagné cette évolution historique.
A présent la diffusion des nouvelles technologies et l’avènement d’internet comme réseau public paraissent ouvrir de nouvelles chances pour élargir cet espace public du savoir. Serions-nous désormais dotés de moyens qui permettent un accès égal et universel à la connaissance et un authentique partage ? Celui-ci devrait être alors la clé de voûte de véritables sociétés du savoir qui soient source d’un développement humain et durable. (…). Les sociétés du savoir ne mériteront vraiment leur nom que si le plus grand nombre possible d’individus peuvent devenir producteurs de savoirs et ne demeurent pas simplement consommateurs du savoir actuellement disponible »
[Extraits du rapport Mondial de l’UNESCO sur la société des Savoirs – 2005]
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2 ) Un ob j e c t i f s t r a t é g i q ue e n Eu r ope
En mars 2000, le Conseil européen de Lisbonne a fixé à l’union Européenne un objectif stratégique pour la décennie à venir :
« Devenir l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde, capable d’une croissance économique durable, accompagnée d’une amélioration quantitative et qualitative de l’emploi et d’une plus grande cohésion sociale ».
Dans cette perspective, une mission clé est attribuée à la formation : « S’adapter tant aux besoins de la société de la connaissance qu’à la nécessité de relever le niveau de l’emploi et d’en améliorer la qualité. »
On est là dans la logique de l’investissement-formation (l’éducation, la formation, le savoir sont des investissements productifs : ils coûtent mais ils rapportent).
Cet investissement-formation s’applique à trois niveaux :
- micro : l’individu (se former = investir pour son propre développement)
- meso : l’entreprise (une entreprise performante est une entreprise qui s’intéresse au développement des compétences)
- macro : dans le cadre de la mondialisation, les nations les plus performantes devraient être les plus éduquées.
L’idée sous-jacente à la stratégie de Lisbonne est le soutien à l’innovation et à la croissance par la diffusion des connaissances, notamment au travers des supports numériques. On associe compétence, innovation, compétition, compétitivité dans un contexte où les territoires sont mis en compétition les uns avec les autres.
Lorsqu’on regarde de plus près cette notion, on en perçoit les limites. Le lien entre éducation et performance ne va en fait pas toujours de soi. Ni même le lien entre éducation et cohésion sociale.
Il existe aussi des créations d’emploi non qualifiés y compris dans les domaines en développement. Et c’est plutôt dans ces secteurs qu’il existe des difficultés de recrutement.
Il existe encore une immigration non qualifiée (et même des phénomènes d’appel de main d’œuvre non-qualifiée). Il existe enfin une délocalisation virtuelle des emplois qualifiés (cf. les informaticiens indiens).
Il s’agit d’une notion mondialisée, très largement diffusée par les organisations internationales. Il y a en partie un effet de mode.
Des Capitales des Savoirs, il y en a beaucoup !
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3 ) Une t e ndance f o r t e à l ’ é l é va t i o n d u n i ve a u de f o rma t i o n e t d e s r i s ques de f r a c t u r e
L’augmentation du niveau d’éducation et de formation est une poussée de long terme.
La formation reste un atout sur le marché du travail : plus on est diplômé, moins on est touché par le chômage et la précarité. Même si l’on voit un risque de déqualification des diplômes.
Il y a aussi un processus en cours de disqualification sociale des personnes non qualifiées. C’est la conséquence de l’augmentation des niveaux de diplômes et de la société de performance. Ce processus est renforcé par la fracture numérique (accès et savoirs de base informatiques).
Un des éléments de cette tendance lourde d’élévation du niveau de formation est le développement de la formation des adultes.
La formation des adultes a été perçue comme une formation de la seconde chance, comme l’occasion d’un rattrapage des inégalités produites par l’école. On constate aujourd’hui que cela reste un mythe. En France, la formation continue va plutôt vers ceux qui sont déjà formés et qualifiés. On a donc plutôt un effet d’élargissement des fossés que de rattrapage.
Par ailleurs, la formation était surtout définie dans une trajectoire professionnelle au niveau meso (on faisait carrière au sein d’une ou deux entreprises seulement dans sa vie) et macro. A présent, avec la prise en compte des changements de trajectoire dans une vie professionnelle, elle se définit au niveau de l’individu.
Une logique de l’individualisation se met en place.
� développement des TICE et recherche de mise en place de formations en entrées/sorties permanentes, ainsi que des formations à la carte.
Cette demande d’individualisation émane des pouvoirs publics comme des entreprises
« Les personnes illettrées ne peuvent plus adopter des méthodes de contournement quand l’écrit prédomine dans toutes les démarches (envoyer un CV, messageries, retrait bancaire…) »
« Jusqu’à présent, la déqualification à l’embauche se rattrapait dans les parcours professionnels dans les 20 ans. Il n’est pas sûr que cela se maintienne. Peut-être a-t-on aujourd’hui des personnes déqualifiées pour longtemps ?»
« On peut s’interroger aussi sur cette logique d’individualisation des formations qui passe par la modularisation : qu’est-ce qu’on gagne ? Qu’est-ce qu’on perd ? Peut-être que cette logique renforce au final les inégalités ? »
En France, les relations qu’entretiennent le système éducatif et le marché du travail établissent une césure plus nette qu’ailleurs en Europe entre l’âge des études et celui de l’activité professionnelle.
On n’est pas encore dans un continuum d’éducation et de formation tout au long de la vie
(données CEREQ).
La configuration du système éducatif français tend à favoriser une spécialisation des âges de la vie : la jeunesse y est consacrée aux études et l’âge adulte au travail.
Ainsi la France figure parmi les pays européens dont la part de jeunes de 18 ans scolarisés est la plus élevée (80 %) contre 54 % au Royaume-Uni.
En revanche, le nombre moyen d’années d’enseignement qu’une personne peut s’attendre à recevoir au cours de sa vie y est relativement plus faible que dans l’ensemble de l’Europe.
C’est dans les pays scandinaves et au Royaume-Uni que la proportion d’adultes poursuivant des études est la plus élevée. Bon nombre des adultes qui y travaillent, y compris parmi les plus âgés, reprennent des études.
Si les adultes français ne poursuivent que rarement des études, un quart des 25- 64 ans en emploi participent à une formation informelle (cours, stage, conférence, séminaire non qualifiants).
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4 ) Un pa ys age de l a f o rma t i o n t o u t a u l ong d e l a v i e c omp l e xe e t mouvan t
Q u i f i n a n c e q u o i ? Q u i f o r m e q u i ?
Le système de la formation professionnelle français a comme particularité d’avoir
un financement privé, piloté par les partenaires sociaux,
et un financement public piloté par les conseils régionaux et l’Etat,
sans que ces deux systèmes soient véritablement articulés à un niveau national de co-décision.
La réforme de la formation de novembre 2009 régulant le système privé ne fait pratiquement pas référence aux territoires.
Les instances de co-décision branches-territoires n’existent ni au niveau régional ni au niveau local.
Dépenses Formation France 2008
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
Actifs
occupés
Jeunes Demandeurs
d'Emploi
7,5 % des adultes suivent une formation chaque année en France. (330 000 stagiaires formés par an en Poitou-Charentes).
Sur les 66 % d’actifs occupés formés en France, 44 % sont des actifs du privé et 19 % des agents publics.
Les disparités sont très grandes entre les entreprises, selon leur taille et les branches professionnelles (en Poitou-Charentes, le taux d’accès à la formation est de
19 % dans les entreprises de 10 à 19 salariés et de 61,5% pour les entreprises de plus de 500 salariés).
Organismes de Formation P-CH
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
secteur privé
lucratif
associations org. publics
ou
parapublics
Financement formation France 2008
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
35%
40%
45%
Entreprises Etat Régions
Le financement par les entreprises se fait pour moitié directement et pour moitié via les OPCA (en hausse).
Hormis l’Etat et les régions, les autres financeurs sont l’UNEDIC, l’AGEFIPH et les particuliers.
La part des particuliers qui autofinancent leur formation s’accroît.
Il existe aujourd’hui un éparpillement et une concurrence entre les OPCA.
Au plan national, on distingue ainsi
- des collecteurs nationaux professionnels (40 OPCA de branche),
- des OPCA interprofessionnels, disposant d’un agrément national (AGEFOS-PME) ou régional (OPCALIA avec 94 antennes territoriales)
- et les OPCA gestionnaires du congé individuel de formation (OPACIF) répartis en 26 fonds pour la gestion du congé individuel de formation (FONGECIF) disposant d’un agrément régional et 5 AGECIF collecteurs des contributions d’entreprises et établissements publics.
L’objectif de la réforme annoncée est de réduire ces organismes au nombre d’une quinzaine.
La région Poitou-Charentes compte 990 organismes de formation actifs (données 2008).
39 % des prestataires ont plus de 10 ans d’existence et réalisent 73 % du chiffre d’affaires.
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Focus sur l’action du Conseil Régional Poitou-Charentes
Le Plan Régional de Développement des Formations Professionnelles (PRDFP).
C’est un document qui définit une programmation à moyen terme des actions de formation professionnelle. Ces propositions s'appuient sur des éléments de diagnostic obtenus grâce à la méthode ARGOS, qui allie outils statistiques détaillés et confrontation aux réalités des professionnels.
La loi du 24 novembre 2009 réforme le PRDFP qui devra être signé par l'Etat, le recteur d'académie et, après consultation des Départements, par le Président du Conseil régional. Il deviendra ainsi un "Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles" (CPRDFP) élaboré au sein du CCREFP (comité de coordination régional de l'emploi et de la formation professionnelle).
Avec le Service Public Régional de Formation, la Région propose chaque année 3000 places de qualification de niveau V dans les métiers qui recrutent (agriculture, industrie, hôtellerie, restauration, services à la personne ...) avec une priorité aux demandeurs d'emploi ne disposant d'aucune qualification sur le marché du travail.
Le SPRFP a été créé afin de combattre les inégalités d'accès à la formation et de lever les freins à l'acquisition d'une qualification par les personnes les plus en difficulté. Il complète l'offre régionale de qualification en particulier le PRF dont il fait partie.
Focus sur l’action formation de Pôle Emploi
Au niveau régional, il y a un Protocole d’Accord pour la formation négocié chaque année entre Pôle Emploi et le Conseil Régional à partir d’un diagnostic régional partagé.
Ce protocole comprend une définition commune des formations à financer et des formations à exclure (notamment lorsqu’il y a encore des personnes déjà formées à placer en emploi). Pôle Emploi prend davantage en charge les formations d’adaptation et de perfectionnement (avec un objectif de retour rapide à l’emploi) et le Conseil Régional la qualification.
Pôle Emploi a mis en place une politique d’achat de formation centralisée pour favoriser une meilleure réponse aux besoins recensés sur le marché du travail, une plus grande équité d’accès aux formations et développer le nombre de demandeurs d’emploi en formation. Mais de fait cette réponse-formation est moins adaptée aux demandes individuelles.
Au niveau national, la vocation de Pôle Emploi a été affirmée comme celle d’accompagner tous les demandeurs d’emploi quel que soit leur statut par rapport à l’assurance-chômage. Y compris en termes de formation professionnelle chaque fois que c’est nécessaire. Cette affirmation a permis de faire éclater les barrières de financement existant jusqu’à présent. Cela semble favoriser une plus grande équité de traitement des demandeurs d’emploi.
Focus sur la formation des bénévoles
Le rôle et la place des associations étant majeur dans notre société, la question de la formation des bénévoles est elle aussi un enjeu majeur.
Quels sont les acteurs mobilisés autour de cette formation des bénévoles ? - l’Etat avec un appel à projet national répercuté en région via la DRJSCS – appel à projet assez souple et qui porte notamment sur les formations généralistes - les réseaux associatifs : avec une dimension critique dans ces formations qui fut très forte et qui l’est moins. Les réseaux reçoivent souvent l’appui des collectivités locales pour la mise en oeuvre de ces formations. - la Région : son intervention est plus récente. « La région Poitou-Charentes était pionnière au démarrage. Aujourd’hui, cela s’essouffle un peu.»
Aujourd’hui la part de l’Etat et de la Région est d’un même montant. L’investissement de l’Etat devrait baisser.
Les OPCA n’ont pas d’opposition sur le fond mais juridiquement ils sont bloqués pour financer la formation des bénévoles. La Conférence Permanente des Coordinations Associatives de Poitou-Charentes souhaite aboutir à la création d’un fonds mutualisé entre Etat, Région et OPCA pour le financement de formations généralistes.
La place du DIF pourrait aussi être interrogée.
Au total sur la Région Poitou-Charentes, 4 à 5 000 bénévoles / an sont aujourd’hui formés (sur 135 000)
Les besoins de formation des bénévoles : - formations généralistes pour tout ce qui touche à l’acculturation à la pratique associative et aux enjeux associatifs (gestion, réunion de personnes, animation des instances…) - formations spécifiques liées à l’activité de l’association comme par exemple, la formation des
naturalistes ou la formation à l’écoute des personnes en difficulté - formations d’approfondissement sur les aspects juridiques, comptables, financiers, la gestion des conflits, les jeux d’acteurs, la problématique de projets…
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L e s é v o l u t i o n s e n c o u r s d a n s l e c h a m p d e l a f o r m a t i o n e t d e l ’ e n s e i gn e m e n t s u p é r i e u r
La libéralisation des échanges et la nature de la compétition économique qui en découle entraînent des changements rapides et en profondeur des politiques nationales d’enseignement supérieur et de recherche.
Ces transformations auront un impact sur les systèmes éducatifs et la définition même des finalités de l’éducation à tous les niveaux.
.
On assiste au niveau de la formation initiale au frottement de deux logiques : l’universitarisation et l’alternance
Dans le secteur des formations sanitaires et sociales, on voit une universitarisation des formations : intégration du système LMD (Licence, Master, Doctorat) qui s’oppose à la logique de l’alternance et de la co-construction des savoirs avec le secteur professionnel. A nuancer cependant avec le fort développement de l’alternance au sein de l’Université.
L’opposition évolue vers la complémentarité, avec beaucoup de chemin certes encore à parcourir sur l’évolution des représentations de part et d’autres et vers une logique de co-construction.
On a vu émerger aussi le développement de la prise en compte des compétences à l’Université. Depuis la loi LRU, les universités ont l’obligation croissante de travailler de manière transversale entre les différentes formations et en lien avec les métiers.
Dans la perspective du futur contrat quadriennal, l’Université de Poitiers va renforcer encore la professionnalisation de ses diplômes, en intégrant des professionnels dans les formations ce qui signifie :
• définition des contenus en collaboration avec des conseils de perfectionnement comprenant des professionnels du secteur,
• interventions de professionnels dans la formation,
• stages et projets professionnels des étudiants en cours de leurs études
• contacts maintenus avec les anciens étudiants et formateurs et avec les entreprises de stage et de projet.
On relève une transformation profonde du rapport au territoire des universités et de l’enseignement supérieur. Mais aussi à la concentration des crédits de l’Etat sur quelques grands pôles d’enseignement supérieur et de recherche , avec un risque de relégation de certains territoires dont le centre-ouest.
Les universités françaises se sont longtemps référées à un territoire universel. Elles affirment aujourd’hui une identité territoriale.(même si cela n’a pas encore affecté leur mode de gouvernance).
Cette évolution a correspondu au passage de politiques centrales d’aménagement du territoire à des politiques locales de construction d’avantages compétitifs dont les Régions et les universités sont pleinement parties prenantes.
On a vu ainsi se constituer des pôles de Recherche et d’Enseignement Supérieur (9/10 des universités sont aujourd’hui engagées dans un PRES).
Des Schémas régionaux ou locaux de l’enseignement supérieur et de la recherche sont élaborés sur les territoires.
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Années 1980 : logique de l’adéquation emploi-formation. Les politiques demandent aux entreprises quels sont leurs besoins de qualification et de formation. C’est un modèle qui fonctionne assez mal.
Années 1990 : politique de l’offre. Il s’agit pour les pouvoirs publics d’orienter les organismes de formation, d’organiser l’offre de formation et de la faire monter en qualité.
A partir de 1995, la question-clé est celle de la recherche d’un public (cf. politique de la jeunesse, politique dans les territoires).
Années 2000-2005 : volonté de prise en charge globale de la formation professionnelle avec transfert de compétences et affirmation de droits individuels. On s’adresse directement au public final à travers les chèques-formation.
Depuis 2005, affirmation des droits individuels avec la mise en avant de la question de l’égalité des chances. On pourrait parler de discrimination positive.
Evolution de la Formation en Poitou-Charentes
(compétence « Formation » de la Région)
selon JP Géhin
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5 ) Des o ppo r t u n i t é s p ou r l e s t e r r i t o i r e s
«««« Les collectivités locales représentent Les collectivités locales représentent Les collectivités locales représentent Les collectivités locales représentent
une échelle pertinente une échelle pertinente une échelle pertinente une échelle pertinente
car elles offrent la proximitécar elles offrent la proximitécar elles offrent la proximitécar elles offrent la proximité utile utile utile utile
à la mobilisation des acteurs du savoir, à la mobilisation des acteurs du savoir, à la mobilisation des acteurs du savoir, à la mobilisation des acteurs du savoir,
de l’éducation populaire à la formation.de l’éducation populaire à la formation.de l’éducation populaire à la formation.de l’éducation populaire à la formation. »»»»
« L’enjeu est de valoriser
un potentiel éclaté
en le coordonnant »
« La capacité des acteurs de la formation à travailler en réseau et les nouvelles méthodes de diffusion des savoirs sont source d’innovation sociale pour les territoires »
«««« Si la connaissance Si la connaissance Si la connaissance Si la connaissance ne se trouve pas ne se trouve pas ne se trouve pas ne se trouve pas partout, alors partout, alors partout, alors partout, alors l’endroit où elle l’endroit où elle l’endroit où elle l’endroit où elle est située revêt une est située revêt une est située revêt une est située revêt une imporimporimporimportance tance tance tance particulièreparticulièreparticulièreparticulière »»»»
«««« Le territoire peut permettre Le territoire peut permettre Le territoire peut permettre Le territoire peut permettre
aux acteurs économiaux acteurs économiaux acteurs économiaux acteurs économiques et aux citoyens ques et aux citoyens ques et aux citoyens ques et aux citoyens
d’avoir une meilleure visibilitéd’avoir une meilleure visibilitéd’avoir une meilleure visibilitéd’avoir une meilleure visibilité
du panorama de la formation du panorama de la formation du panorama de la formation du panorama de la formation ???? »»»»
«««« Sans vision stSans vision stSans vision stSans vision stratégique partagée sur le territoire, ratégique partagée sur le territoire, ratégique partagée sur le territoire, ratégique partagée sur le territoire,
ce dernier n’aura jamais la capacité de faire des savoirs ce dernier n’aura jamais la capacité de faire des savoirs ce dernier n’aura jamais la capacité de faire des savoirs ce dernier n’aura jamais la capacité de faire des savoirs
un levier majeur de développement un levier majeur de développement un levier majeur de développement un levier majeur de développement –––– notamment économique. notamment économique. notamment économique. notamment économique. »»»»
Nous sommes dans un contexte de compétition croissante entre les territoires. Avec des phénomènes nationaux et internationaux de polarisation où l’Ouest de la France semble oublié.
« Il faut construire de nouvelles formes de coopération entre acteurs »
« Dans notre société « post-industriel le », le développement et le partage des
savoirs deviennent des enjeux stratégiques très importants. Les territoires et
les sociétés qui ne mettront pas en œuvre ces questions seront disqualifiés. »
13
Des villes de plus en plus nombreuses se définissent comme « villes éducatrices » ou territoires apprenants.
Un Réseau français des villes éducatrices s’est créé en 1991. De nombreuses collectivités se sont engagées dans des politiques éducatives territoriales. Il s’agit de s’inscrire dans une logique de l’éducation partagée associant l’école, la famille et la cité. Dans un processus qui appelle à abandonner la multiplication des dispositifs pour privilégier la mise en mouvement et en synergie des acteurs. Cette démarche appelle une dynamique de mobilisation et de participation des acteurs.
La dimension territoriale s’opère aujourd’hui
- par le biais des questions éducatives de l’enfance et de la jeunesse
- autour des questions d’insertion des jeunes et de fonctionnement du marché du travail
- au niveau de la gestion des ressources humaines des entreprises qui prennent de plus en plus en compte les paramètres de proximité de la main d’œuvre qualifiée.
- à travers la mise en œuvre de nouvelles formes de coopération entre acteurs
- avec l’autonomisation des universités qui ouvre les universités vers leur environnement socio-économique et renforce leur ancrage territorial.
Au niveau de la formation des adultes, on était dans une logique nationale et sectorielle, on y reste en partie mais il y a eu des évolutions importantes : la compétence Formation est passée aux régions et les régions elles-mêmes ont mis en oeuvre une politique de territorialisation des logiques de formation. On est aujourd’hui entre ces deux logiques (nationale/sectorielle et territoriale).
Dans cette logique territoriale, la formation continue permet d’amortir les chocs sectoriels ou de saisir des opportunités sur un territoire. La formation étant perçue dans ce cadre comme un levier de développement économique. Il s’agit de répondre aux besoins des entreprises, des institutions ou des collectivités.
Dans le même temps, la capacité des acteurs de la formation à travailler en réseau et les nouvelles méthodes de diffusion des savoirs sont source d’innovation sociale pour les territoires. Pour autant la concurrence entre les organismes de formation reste forte et la commande publique semble produire des mouvements de fusion/intégration des opérateurs au détriment des petits organismes de formation pourtant historiquement porteurs d’innovations.
« L’importance de la transition vers une économie de la connaissance appelle tout particulièrement à agir localement tout en conservant une compréhension globale des enjeux. (…)
La construction d’un capital social local peut limiter les instabilités liées à ce décalage entre les perspectives des entreprises et celles des institutions.
Cela renvoie au territoire comme lieu de mutualisation des savoirs qu favorise l’innovation et les transformations de nos activités économiques ». (Michel Quéré CEREQ)
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S A V O I R S , C O NNA I S S A NC E , F O RMA T I ON T O U T A U L O NG D E L A V I E
FORCES ET FA IBLESSES DU T ERRI TOIRE DE GRAND POI T I ERS
1 ) Un t e r r i t o i r e r i c he de compé t e nc es e t d ’ é n e rg i e a u t ou r d e l a q ue s t i on des s a vo i r s
� forte proportion d’étudiants (près de 25 000)
� mélange des cultures,
� 84,1% de la population active dans le secteur tertiaire,
� classe moyenne étoffée prompte à se former et à s’engager dans a transmission des savoirs
� 15 000 bénévoles associatifs
� solde migratoire positif pour les plus de 30 ans
� le réseau des maisons de quartier est engagé sur la question de la formation à la citoyenneté, de la transmission des savoirs.
� des actions de médiation entre chercheurs et grand public avec l’Espace Mendès-France ensemblier de la transmission des savoirs entre Université, grandes écoles et grand public (avec une attention particulière portée aux jeunes de moins de 25 ans et aux personnes avec handicap)
Une antériorité sur la question de la transmission des savoirs
« Poitiers l’universitaire », une offre de formation conséquente et reconnue
Une population ouverte
� pluridisciplinarité de l’enseignement supérieur et des équipes de chercheurs de pointe : ancienneté et pluridisciplinarité de l’université, Sciences-Po, ESCEM, ENSMA, Institut P prime, MSHS…
� Offre large en termes de formation continue et présence de directions générales d’organismes nationaux
� offre importante de formations techniques, publiques et privées, de tous niveaux
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Un contexte favorable à l’innovation et au travail en réseau
� territoire à taille humaine
� vie culturelle intense
�réseau de TPE-PME du numérique et des TIC
� image et attractivité du Futuroscope
� université, établissements d’enseignement supérieur et laboratoires de recherche
� tissu associatif dynamique et fort bien ancré dans le fonctionnement des habitants et des acteurs publics
� antériorité de la Cité des Savoirs et du projet de pôle Industrie de la Connaissance
� Projet Educatif Global de la Ville de Poitiers
� contexte où l’innovation en terme de politiques publiques et de développement local est pensée comme possible
� liaisons faciles avec Paris, donc avec le reste de la France et l’international
� le Service Public Régional de la Formation (SPRF) : sa mise en place favorise la mise en réseaux des OF : un maillage se crée entre universités, acteurs para-publics, organismes consulaires, organismes privés…
� le Carrefour de l’Innovation Sociale, du Travail et de l’Emploi (CISTE), qui réunit onze organisations syndicales de salariés et d’employeurs, autour des évolutions et démarches relatives aux nouvelles formes d’emploi et des relations du travail
� l’Agence régionale de Formation Tout AU Long de la Vie (ARFTLV) avec une mission d’Observatoire et analyse des besoins en qualification dans les secteurs professionnels et par bassin d’emploi. Elle produit un état des lieux régulier et a une démarche prospective.
� le Schéma régional de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche
Sur Grand Poitiers En
Région
Reste à travailler la question de l’articulation entre le régional et le local pour permettre à ces dynamiques de s’imbriquer et de s’enrichir
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Focus sur le Projet Educatif Global (PEG) de Poitiers
Le PEG vise particulièrement les jeunes jusqu’à l’âge de 15-16 ans, avec l’objectif de leur donner à tous les connaissances et les capacités leur permettant d’être autonomes dans leur vie et de comprendre un monde complexe, pour pouvoir s’y impliquer.
L’intention de la Ville de Poitiers est plutôt de se positionner comme ensemblier, avec l’objectif que les acteurs puissent mieux travailler ensemble.
En matière budgétaire, la Ville de Poitiers consacre 20 % de son budget à la culture, ce qui est beaucoup pour une ville de cette taille et 15 à 18 % pour l’éducation.
Poitiers fait partie par ailleurs du Réseau Français des Villes Educatrices.
Le concept-clé qui sous-tend les notions de ville du savoir et de ville apprenante est celui de la vitalité urbaine au sens de l’initiative et des possibles solidarités entre les citoyens, de la capacité d’une ville à développer de l’intelligence collective.
Focus sur la Cité des Savoirs
La Cité des Savoirs est un cluster créé en 2007 et regroupant des professionnels du domaine de la formation à distance et de l’ingénierie pédagogique : CNED , CNAM, CNDP , ESEN, Université de Poitiers (Laboratoires de recherche).
Elle peut être vue comme un premier fruit des réflexions précédentes. Ses objectifs étaient la mutualisation de moyens, de faire le lien avec la recherche et de constituer avec des partenaires publics ou privés un consortium de taille suffisante pour aborder des très grands projets internationaux.
La Cité des Savoirs a eu du mal à irriguer le territoire. Elle est réservée aux acteurs institutionnels de la FOAD (Formation Ouverte et A Distance) et n’a pas pu ou su créer une dynamique d’animation associant les acteurs locaux. Ses liens avec le SPN (Réseau des Entreprises du Numérique) sont à renforcer.
Une nouvelle dynamique s’ouvre en 2011 avec la reconnaissance du SPN comme grappe d’entreprises et son entrée dans le Cluster Cité des savoirs.
L’Espace Mendès-France a travaillé avec la Cité des Savoirs sur la réponse à un appel à projet européen pour la mise en place d’un living-lab (laboratoire des usages des TIC en lien avec un territoire apprenant). A l’origine projet très éducatif. Volonté de réintroduire le citoyen
Focus sur le pôle Industrie de la Connaissance
L’Espace Mendès-France a porté un projet de Pôle Industrie de la Connaissance : 4 années de travail 2000-2004 financées par le CPER avec la volonté commune à l’Etat et à la Région de développer à travers un Pôle des industries de la Connaissance de développer un milieu économique innovant à travers 6 potentiels repérés :
- l’enseignement à distance dont le CNED n’est pas le seul porteur (cf. certaines filières de l’Université de Poitiers)
- le knowledge management avec des formations plus ou moins dédiées à ce thème
- la documentation numérisée avec le Service commun de Documentation de l’Université et le Centre d’Etudes Supérieures de Civilisation Médiévale
- les réseaux pédagogiques promus par le rectorat et l’Université de Poitiers (Bureau virtuel)
- une culture régionale originale et forte de la mutualisation
- une recherche omni-scientifique et un pôle de formation important avec des spécialités dans la FOAD
Ce projet de Pôle Industrie de la Connaissance n’a pu aller à son terme pour des raisons politiques (les calendriers des acteurs politiques et opérationnels sont parfois « incompatibles ») et techniques (les acteurs ne sont pas toujours conscients du potentiel qu’ils représentent ensemble).
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2 ) Comme pa r t o u t , d e s i n é ga l i t é s d ’ a c cè s a ux s a vo i r s q u i p e r s i s t e n t e t un s e c t e u r a s s oc i a t i f p a r f o i s f r a g i l i s é
La formation de base est indispensable à l'accès à la connaissance, elle n'est pas toujours acquise par tous les publics.
Les formes modernes d'accès aux savoirs demandent un apprentissage méthodologique. Parmi les risques à prévenir, il y a celui de la fracture numérique qui peut s’ajouter ou démultiplier la fracture de la maîtrise des savoirs de base.
Par ailleurs les salariés ne sont pas toujours sensibilisés à la nécessité de se former tout au long de la vie (notamment ceux des petites entreprises). En découle un problème de ré-employabilité en cas de chômage.
Des inégalités existant entre les quartiers en dépit des politiques en place : ex / difficulté pour les jeunes de certains quartiers à trouver des stages en 3ème ou en bac pro.
La question de l’accès à la formation renvoie également à la question des conditions de vie. Un des problèmes est celui de la rémunération des jeunes. L’Etat verse 150 € / mois aux jeunes en formation. La Région abonde pour tous les parcours qualifiants jusqu’à 400 €. Il faut en même temps garder un équilibre pour ne pas « concurrencer » l’apprentissage. Pour les adultes, la Région essaie d’amener l’allocation au seuil de pauvreté. Avec un bonus pour les parents isolés.
L’accès à l’apprentissage reste difficile pour certains jeunes car il y a un processus de recrutement (où l’on retrouve les discriminations habituelles). La Région essaie d’accompagner cela en mettant en place un dispositif « passeport pour l’apprentissage destiné à aider les jeunes à se présenter face aux employeurs. Dans certains secteurs, il est difficile de recruter des maîtres d’apprentissage. Des initiatives ont été prises pour tenter d’y remédier : primes de l’Etat et de la Région aux entreprises, convention signée par la région avec la CMA pour le développement de l’apprentissage.
L’accès de tous à la connaissance relève de l’Education Nationale jusqu’à 16 ans. Au-delà il est mis en oeuvre prioritairement par des acteurs associatifs, parfois fragiles ou fragilisés. Fragilité sur deux plans :
- manque de moyens budgétaires suffisants pour des formations longues, individualisées et professionnelles
- demande de la part de certains partenaires économiques (Pôle Emploi, Région…) de salariés professionnels pour mener les actions à un prix qui ne permet pas de les rémunérer correctement.
Il y a également un manque de lisibilité due au foisonnement des structures et des initiatives.
L’irrigation qu’il pouvait y avoir auparavant entre Education Nationale et Education populaire est en recul. Cela s’explique aussi par le fait que dans les années 1980, les formations mises en œuvres par le secteur de l’éducation populaire se sont décentrées vers les formations d’insertion sociale et professionnelle, pour des raisons budgétaires, au détriment des la recherche pédagogique.
On peut percevoir aussi parfois un cloisonnement des écoles de pensée de l’Education populaire.
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3 ) Comme pa r t ou t , u ne d i f f i c u l t é d e r e ncon t r e e n t r e l ’ o f f r e e t l a d emande de f o rma t i o n
o Un pa ys age d e l a f o rma t i o n pe u l i s i b l e
Il y a une pléiade d’acteurs dans le secteur de la formation, ce qui fait à la fois la force et la faiblesse du secteur et rend l’offre de formation peu lisible.
Il n’y a pas d’acteurs majeurs capables de tirer tout le monde (l’Université peut-être ?). Ces acteurs ont des cultures différentes et sont en concurrence sur un marché. Certains sont en fragilité financière.
La Région demande une approche personnalisée dans le cadre du SPRF mais à un prix de la formation (environ 11 € / h / stagiaire) qui parait nettement insuffisant, notamment aux Organismes de formation (OF) de petite taille, pour permettre une prestation véritablement personnalisée. Se pose la question de la juste rétribution du travail des organismes de formation.
La culture des OF a longtemps été une culture liée à la subvention publique et au retour à l’emploi. Il faut aujourd’hui quand on dirige un OF être d’abord un chef d’entreprise et avoir de fortes capacités en marketing et gestion. Certains organismes de formation ont le sentiment que la procédure d’appel d’offre les a mis à l’écart de toute possibilité de co-construction de l’offre de formation avec les financeurs publics.
Le contrôle de la qualité des formations reste problématique. Les normes-qualité ne sont pas unifiées. Les contrôles des financeurs ne portent que sur l’assiduité.
Le foisonnement des acteurs et des dispositifs entraîne un brouillage de l’information. Il existe généralement des solutions mais elles ne sont pas connues.
o Des a c t e u r s é c onom ique s qu i on t d u ma l à s ’ e ngage r d a ns l a f o rma t i o n e t à a vo i r u n e v i s i on p r os pe c t i v e .
Le territoire de Grand Poitiers est caractérisé par un tissu industriel peu développé et une forte prédominance des TPE.
Poitiers est un petit marché en terme de formation. On compte seulement 180 entreprises de plus de 50 salariés dans la Vienne contre 450 en Vendée.
Avec une difficulté des entreprises à prendre le temps de la formation continue et de l’anticipation.
Comme ailleurs, les entreprises sont souvent prises par la gestion du court terme. On note par exemple avec la crise un retour vers des formations « outils » type bureautique aux dépens des formations de management. Comme ailleurs, la pratique de la formation à distance reste peu usitée.
Comme partout également, les salariés des TPE et PME accèdent moins facilement à la formation. Temps moyen de formation de 7 à 8h / salarié et par an pour une entreprise de moins de 10 salariés contre 14h pour celles de plus de 10 salariés). Bien souvent les OPCA de branches sont confrontés à la difficulté d’atteindre le seuil minimal de salariés à former pour pouvoir monter une formation en local. Seuls 7% des artisans se forment en Poitou-Charentes (4% au niveau national).
Une étude a été menée par OPCALIA en 2005 auprès des entreprises. Elle a révélé l’absence de connaissance des départs à la retraite à plus de 2 ans par les entrepreneurs. La Chambre des Métiers et de l’Artisanat appuie les entreprises volontaires dans des démarches d’audit GRH, de GPEC, d’élaboration de plan de formation individuelle ou de VAE. La GPEC (Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences) se fait très peu dans les faits pour des questions de coût et de temps. Au total, 20 entreprises artisanales ont été accompagnées dans cette démarche dans la Vienne.
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En terme de prospective (évolutions démographiques notamment) il existe des données au niveau national et régional. La Chambre des Métiers et de l’Artisanat (CMA) a des chiffres globaux émanant de l’URSSAF et de l’INSEE, mais pas par entreprise, ni par secteur géographique. La CMA a une cartographie locale des chefs d’entreprise mais pas des salariés. Prochainement les EURL vont devoir publier leur bilan. Cela donnera des infos sur les effectifs (EURL = 65 % des entreprises)
De la même manière, dans le secteur social, on constate un recul du nombre de candidats en formation au travail social (notamment dans la filière assistant social) alors qu’entre 1/3 et la moitié des professionnels du secteur vont être à la retraite dans les prochaines années. Il y a une grande difficulté à se projeter dans les 5-10 ans qui viennent.
L’animation d’une GPEC territoriale fait défaut, notamment sur un territoire composé essentiellement de TPE. Il n’y a pas d’instance telle qu’un Comité de Bassin d’ Emploi (CBE) sur notre territoire. La Maison de l’Emploi aurait pu être le lieu d’impulsion de démarches de GPEC mais cela ne s’est pas fait. Il est difficile de faire travailler ensemble des acteurs qui ont des logiques différentes.
Des projets de GPEC territoriale ont émergé mais n’ont pas pu se mettre en place : une dynamique collective avait été enclenchée dans la démarche Emploi et Territoire portée par la Communauté d’Agglomération de Poitiers sur la période 2005-2007. Elle a débouché sur un ensemble d’actions concrètes mais pas sur le maintien de cette dynamique collective.
Cette difficulté de rencontre entre l’offre et la demande concerne aussi l’apprentissage
En ce qui concerne l’apprentissage, on a autant de jeunes qui cherchent que d’entreprises mais la rencontre de l’offre et de la demande se fait difficilement. La région a co-financé un portail de l’apprentissage avec les Chambres. Mais tous les acteurs semblent ne pas jouer le jeu de la diffusion des offres.
L’offre de contrats d’apprentissage demeure peu lisible.
La Région a mis en place l’Engagement première Chance, outil pour permettre à un territoire d’amener les publics jeunes vers les contrats en alternance. Les acteurs ont peu répondu.
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A X E S D E P R O G R E S E T D E D E V E L O P P E M E N T
La question de la formation et de la connaissance se situe dans un contexte plus large que le contexte local. La filière poitevine des savoirs (ensemble d’acteurs de la diffusion, valorisation, production de connaissances…) fait partie d’un cadre plus global dépassant les limites du territoire.
Pour autant le territoire de l’agglomération a un espace pour agir.
En effet, un territoire au sein duquel se diffuse la connaissance selon des principes d'échange et de partage est un territoire plus entreprenant et plus innovant. Autrement dit, la connaissance libère les initiatives et les projets
Les territoires qui vont être capables de mailler les acteurs, de faire émerger les savoirs informels, de faire se rencontrer l’offre collective et l’offre individuelle vont être les territoires pertinents.
Pour sortir de la seule injonction de la formation tout au long de la vie, il s’agit d’aller vers un territoire qui permette véritablement à tous de se former et de voir leurs savoirs reconnus et valorisés.
La réduction des inégalités d’accès aux savoirs et d’écart de formation peut être le levier de différenciation du territoire produisant même des avantages concurrentiels.
Le champ de la formation est un secteur économique géré par la loi de la concurrence, concurrence parfois instrumentalisée également par les pouvoirs publics. Le groupe de travail propose cependant de s’engager dans un processus de coopération entre ces acteurs à l’échelle du territoire de Grand Poitiers.
Cela renvoie à la gouvernance du développement territorial : comment peut-on collectivement produire du développement territorial ? Comment animer localement le dialogue social et le dialogue interinstitutionnel ?
Il s’agit de faire des choix entre cohésion social et inégalités sur un territoire, entre coopération et compétition
Le groupe de travail du CDR « Poitiers capitale des savoirs » propose une ambition : faire de Poitiers la Cité Solidaire des Savoirs
en conciliant la dynamique d’un territoire apprenant pour tous et tout au long de la vie et stratégie de développement économique.
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DIAGNOST IC
Poitiers
Cité
Solidaire
des Savoirs
Contr ibut ion et accès de tous aux savoirs et aux apprent issages
réseau des développeurs de savoirs
repérer les ressources
Projet éducatif global
cellule de développement
Economie des savoirs e t de la connaissance, moteur de c ro issance
e t d ’at t ract iv i té
Comité de bassin d’Emploi & GPEC territoriale
appui filière Industrie de la connaissance
Université élargie
alternance, parrainage, stages
U N T E R R I T O I R E A P P R E N A N T p o u r t o u s e t t o u t a u l o n g d e l a v i e à t r a v e r s d e s d y n a m i q u e s c o l l e c t i v e s
U N E S T R A T E G I E D E D E V E L O P P E M E N T E C O N O M I Q U E p o u r l e t e r r i t o i r e d e G r a n d P o i t i e r s
Schéma local enseignement
sup.et recherche
L e s c o n d i t i o n s d e r é u s s i t e : u n m o d e d e g o u v e r n a n c e c o l l a b o r a t i f
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1er objectif
FAVORISER LA CONTRIBUTION ET L’ACCES DE TOUS AUX SAVOIRS ET AUX APPRENTISSAGES
Repérer et valoriser les ressources du territoire
Réaliser un travail de diagnostic sur les actions de transmission et de valorisation des savoirs informels et non-formels sur Grand Poitiers.
Au sein des évènements culturels et scientifiques de l’aggloméraion de Poitiers : Festival Henri Langlois, festival Filmer le Travail, production des chercheurs en lien avec l’Espace Mendès-France,... autres manifestations à identifier.
Repérer et valoriser les actions conduites déjà par d’autres partenaires sur Grand Poitiers comme les maisons de quartiers, les associations d’éducation populaire, de migrants, d’insertion...etc. que l’on pourrait qualifier de “développeurs des savoirs”.
Créer un réseau des développeurs de savoirs
A partir de l’état des lieux, mettre en place des temps d’échange entre les acteurs de Grand Poitiers “développeurs de savoirs”, y compris les bénévoles.
Former ces acteurs à la transmission des savoirs et à la promotion des savoirs informels.
Poursuivre et soutenir le développement du Projet Educatif Global (PEG)
- Soutenir les propositions d’actions des commissions du PEG de la Ville de Poitiers favorisant l’accès de tous aux savoirs, et en particulier les réflexions actuelles menées sur les « enfants et familles mal francophones », les enfants et gens du voyage et les enfants et usagers en situation de handicap. - Apporter un soutien - sous forme d’un label « Conseil de Développement Responsable » - aux actions innovantes et émergentes en direction des usagers les plus éloignés des apprentissages sur le territoire de la ville de Poitiers. - Ouvrir les « coordinations éducatives territoriales » à l’oeuvre sur 8 territoires de la ville en élargissant aux acteurs des apprentissages et de l’insertion (secteurs public et privé – associations, organismes de formation, etc. -), au travers notamment du CDR et de ses réseaux. - Informer d’autres collectivités locales du territoire (communes du Grand Poitiers et du département, Conseil général, Région, réseau « Aire 198 ») de la mise en œuvre d’un Projet Educatif Global à Poitiers et favoriser l’essaimage de cette dynamique de projet - sous forme de partenariat et collaboration dans le domaine de l’éducation - afin de favoriser l’accès de tous aux savoirs au-delà de Poitiers et de ses frontières… - Etablir une convention tripartite - Ville, Grand Poitiers, Education Nationale - relative au partenariat et à la complémentarité entre actions éducatives des collectivités territoriales et de l’Education Nationale, à l’échange régulier d’informations statistiques (Observatoire de l’Education), afin de favoriser l’accès de tous aux savoirs, et en particulier les publics les plus éloignés des apprentissages.
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Inciter au développement d’une offre de formation universitaire élargie et adaptée
Promouvoir un accès méthodologiquement différent (TICE, tutorat à distance …) à des populations différentes de celles des étudiants classiques ; (cf Open University anglaise et sa version espagnole UNED)
Développer les formations courtes et les faire connaître par une politique de communication adaptée aux chefs d’entreprises, responsables d’institution, responsables RH, et employeurs du territoire. Etablir une convention Grand Poitiers – université visant au développement de ces objectifs Charger l’Espace Mendès-France de développer une Université Populaire grâce à ses bonnes relations avec le milieu universitaire local et national, en associant les maisons de quartier, les centres socioculturels des environs mais aussi les médiathèques, les musées etc…
Favoriser le développement de l’alternance, des parrainages et des stages
Développer le parrainage vers l’insertion professionnelle (emploi, formation, stage, création d’activités) Recenser les formes de parrainage, les acteurs et les besoins du territoire Fédérer ces acteurs et favoriser l’émergence d’un plan d’actions en vue d’augmenter le nombre de parrainages Pilote : Conseil de développement Responsable
Développer les possibilités de stages en milieux professionnels Organiser une rencontre des acteurs Favoriser une évolution des calendriers des organismes de formation afin qu’ils soient en adéquation avec les possibilités d’accueil des entreprises Construire une charte locale Animer une fonction d’information et de conseil sur la recherche de stages et l’accueil des stagiaires Promouvoir les stages auprès des entreprises et mettre à leur disposition des outils Accompagner les jeunes : outil interactif et point d’écoute Pilote : à proposer au CRIJ (Centre Régional Information Jeunesse) Acteurs : Entreprises, organismes de formation, partenaires sociaux Renforcer et valoriser un temps fort annuel sur l’alternance tous publics (journée organisée chaque année au printemps par le Conseil Régional et la MLI, portes ouvertes des CFA …) Proposer à Grand Poitiers d’être partie prenante des rencontres sur l’alternance Acteurs : Conseil Régional, MLI
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2nd objectif
FAIRE DE L’ECONOMIE DES SAVOIRS ET DE LA CONNAISSANCE LE MOTEUR
DE LA CROISSANCE ET DE L’ATTRACTIVITE DE NOTRE TERRITOIRE
Il s’agit, non pas uniquement de développer des emplois dans la filière de l’industrie de la connaissance mais d’enclencher une dynamique d’amélioration des connaissances et des savoirs dans tous les secteurs économiques. Il s’agit de faire de l’industrie de la connaissance le moteur du développement de toute notre activité.
Créer une cellule de développement de l’économie des savoirs et de la connaissance
Cette cellule aura pour objectif de
- établir une stratégie de développement économique et de marketing
- construire et identifier le réseau des acteurs des savoirs
- faire naître des initiatives et des projets.
Ses missions seront de :
- assurer la veille
- assurer un diagnostic (ressources locales et échecs
- coordonner les initiatives et projets
- initier des partenariats de recherche, de formation, de projets économiques,
- initier et participer à des réseaux locaux et extérieurs
- instaurer un système de communication (pour passer de l’information à la connaissance collective)
- valoriser la démarche par un lobbying et un marketing territorial
- protéger les innovations des acteurs locaux
Ses membres seront retenus à titre individuel d’experts pour faire un travail collectif (rémunéré).
Mettre en place une démarche territoriale à travers un Comité de Bassin d’Emploi
Une démarche Emploi-territoires avait été initiée par l‘agglomération en 2005-2007. Il faudrait poursuivre ce qui avait été initié dans le cadre de cette démarche et étudier les conditions de mise en place d’un Comité de Bassin d’Emploi sur le territoire.
Ce Comité de Bassin d’emploi qui réunit partenaires sociaux et acteurs du territoire semble être le bon espace pour mettre en œuvre des GEPC (Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences) territoriales.
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La GPEC territoriale correspond à un besoin important sur Poitiers du fait :
- du fort réseau de TPE-PME sur le territoire
- des évolutions démographiques attendues dans des secteurs clés du territoire (médico-social, éducation…)
Ce lieu pourrait également initier ou soutenir des initiatives telles que les cafés RH.
Mener une politique de développement concerté de l’enseignement supérieur et de la recherche (ESR) sur le territoire de Grand Poitiers
Grand Poitiers doit exprimer de manière plus lisible une vision globale de ses attentes et des enjeux quant au développement de l’enseignement supérieur et de la recherche sur son territoire.
Cela passe par un positionnement comme animateur d’un travail en réseau sur ces questions avec les acteurs concernés.
La mise en œuvre d’un Schéma Local de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche peut être une démarche support.
Il s’agit de :
- réunir les acteurs concernés (universités, établissements d’enseignement supérieur, labo de recherche, entreprises …) dans une instance d’échange et de concertation
- construire un état des lieux partagé (déclinaison « Enseignement Supérieur et Recherche » de la Conférence des savoirs)
- élaborer ensemble des objectifs stratégiques de développement de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche sur le territoire (schéma pluriannuel sur 5 ans ?)
Appuyer la filière industries de la connaissance, incluant la FOAD et les « serious games », en lien avec la Cité des Savoirs et le SPN
Créer un système local d’échanges d’informations entre les producteurs de contenus et de « produits » pédagogiques allant vers :
- un « catalogue numérique » et
- une présentation attractive des formations (serious games)
Elargir régulièrement cet échange aux acteurs extérieurs (colloque annuel)
Initier la demande en recensant les besoins de formation chez les employeurs publics
Elargir la Cité des Savoirs en « fédération professionnelle locale »
Etablir des cofinancements de projets innovants
Soutenir les laboratoires de « pédagogie innovante »
Labelliser des formations et des recherches
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Les conditions de réussite
Inventer un mode de gouvernance collaboratif pour faire vivre ce territoire apprenant
Faire travailler ensemble des acteurs jusque là séparés : collectivités, entreprises, acteurs de l’éducation de la formation et de l’enseignement supérieur
1. Travail de sensibilisation des partenaires aux travaux menés par le CDR (passer par des individus porteurs)
- faire comprendre les enjeux pour le territoire (quel intérêt pour Grand Poitiers ?) et illustrer par des actions concrètes sur les objectifs
- expliquer le processus de mobilisation des acteurs (rencontres individuelles ou catégorielles puis Forum des acteurs)
- écouter comment les acteurs que nous rencontrons reçoivent ce que nous proposons, sont déjà engagés dans ces démarches, s’ils voient d’autres pistes…etc.
- les inviter à participer au Forum des acteurs du printemps 2012 (et à participer au comité de pilotage du Forum)
En filigrane, consacrer en 2011-2012 les 5 conférences organisées chaque année par l’Espace Mendès-France et le CDR à la question des savoirs / villes apprenantes / villes créatives.
2. Forum des Acteurs 14 mai 2012 (17 h – 21 h) autour de la question PITIERS CITE SOLIDAIRE DES SAVOIRS ? Quel sens cela a ? comment s’y prendre ? comment mesurer (vers un label HQE - Haute Qualité éducative ou HAE – Haute Ambition Educative ?) Organisation du Forum par un comité de pilotage constitué au cours de la phase de sensibilisation précédente. Pour ce Forum, établir une cartographie des acteurs des savoirs et des apprentissages sur Grand Poitiers ainsi qu’un recensement des savoirs informels, formels et non-formels des acteurs. 3. Ce comité de pilotage pourrait déboucher sur une Conférence des acteurs avec objets de travail concertés et élaboration d’une Charte Poitiers territoire HQE ou HAE. Prévoir un accompagnement de type développement local pour cette action territoriale complexe .
Mettre en place une démarche d’évaluation permanente Définir pour chaque action les modalités d’évaluation lors de sa mise en œuvre. Mettre en place à côté de la Conférence des Acteurs, une cellule de veille globale ayant une expertise en évaluation. Cette cellule de veille sera chargée de faire : - un bilan régulier des actions menées pour la Conférence des Acteurs - apporter une expertise en évaluation au x différents acteurs et groupes chargés d’une action - fédérer l’élaboration des critères et indicateurs du label HQE ou HAE
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ANNEXES
S t r u c t u r e s e t p e r s o n n e s a u d i t i o n n é e s p a r l e g r o u p e d e t r a v a i…………
p . 2 8
Memb r e s d u G r o u p e d e t r a v a i l « P o i t i e r s c a p i t a l e d e s s a v o i r s »…… . .
p . 2 9
Po r t r a i t s c r o i s é s d e s s a v o i r s……………………………………………………… . . .
p . 3 0
So u r c e s b i b l i o g r a p h i q u e s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
p . 3 3
Po i t i e r s e t l e s s a v o i r s : u n e h i s t o i r e a n c i e n n e . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
p . 3 4
L e s a c t e u r s d e s s a v o i r s d e G r a n d P o i t i e r s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
p . 3 6
De s e x p é r i e n c e s a i l l e u r s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
p . 4 6
Dé f i n i t i o n s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
P . 4 7
S i g l e s e t a n g l i c i sm e s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p . 4 9
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S t r u c t u r e s e t p e r s o n n e s a u d i t i o n n é e s p a r l e g r o u p e d e t r a v a i l « P o i t i e r s c a p i t a l e d e s s a v o i r s »
AFC (Francis Dumas-Delage)
AFEV (Sandrine Martin directrice et Alexandra Duval chargée de mission)
ARACT (Patrick Sagory directeur)
ARFTLV (Christophe Girardeau et Alice Hubert)
Chambre des Métiers et de l’Artisanat (Ghislain Kleijwegt secrétaire général, Rodolphe Houdayer directeur du service économique et Olivier Chazaud conseiller pour le secteur de Poitiers)
Cité des Savoirs (Christel Lefèvre directrice)
CPCA (Patrick Bonneau Président, Pierre Lefèvre Délégué Général)
Education Nationale (Pascal Dejoux Adjoint à l’Inspecteur d’Académie)
Espace Mendès-France (Didier Moreau directeur, Jean-Pierre Michel responsable des actions régionales)
GRETA (Dominique Audebert président et Jean-Jacques Débonnaire conseiller en formation continue)
IFSI-IFAS (Mme Chauveau-Ronsin directrice et Claire Malka adjointe de direction)
IRTS Poitou-Charentes (M. Vergniol directeur)
Maison de la Formation (Annie Lauzier directrice, Bernard Giraudon directeur-adjoint)
Maisons de Quartier (Gwénaël Caillaud la Gibauderie, Béatrice Charrier centre d’Animation de Beaulieu, Pascale Delcourt Maison des Projets, Vincent Divoux csc Trois-Cités, Sylvie Fichelson Maison des Trois Quartiers, Christian Nicole Le Local, Dominique Rudnik Cap Sud)
OPCALIA (M. Dubost conseiller-formation)
Pôle Emploi (Frédéric Tourneur directeur de pôle Emploi Gare, Michel Mauduit chargé de mission à la direction territoriale, Josette Nourisson directrice de Pôle Emploi Grand Large)
Région Poitou-Charentes (Sylvie Petitjean directrice de l’Education et de la Formation)
Université de Poitiers (Stéphane Bellini Vice- Président, Jacques Debord chargé de mission TIC, Françoise Lambert Vice-Présidente)
Ville de Poitiers (Jérôme Cayot responsable du Projet Educatif Global)
Jérôme Aust (politogue)
Bernard Bier (sociologue)
Patrice Braconnier (économiste)
Jean-Paul Géhin (sociologue)
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M e m b r e s d u G r o u p e d e t r a v a i l « P o i t i e r s c a p i t a l e d e s s a v o i r s »
Stéphane AUGEREAU (Buxerolles Autrement) Pierre-Yves BOUTIN (Ligue de l’Enseignement 86)
David BEVIERE (MLI du Poitou) Thomas BIANCU (étudiant-stagiaire),
Philippe BREGEON (à titre individuel) Jérôme CAYOT (Ville de Poitiers - Projet Educatif Global),
Pascal CHAUCHEFOIN (Université de Poitiers) Patrick CORONAS (élu Poitiers)
Jean-Jacques DEBONNAIRE (GRETA) Jacques DEBORD (à titre individuel)
Isabelle DELPERIE (Grand Poitiers) Francis DUMAS-DELAGE (à titre individuel)
Alexandra DUVAL (AFEV) Janine FLORENT (à titre individuel)
Anthony GLAZIOU (MEDEF) Marina GUILLOTEAU (Ville de Poitiers - Vie Etudiante),
Philippe GREGOIRE (Mouvement européen) Yves JEAN (élu de Poitiers),
Mad JOUBERT (Plurielles pour la Parité), Marie-Cécile LAMBERT (ALSIV)
François LECHAT (à titre individuel) Gérard MAJCHRZAK (à titre individuel)
Michel MARTIN (élu Buxerolles) Guillaume PULYK (ADIE)
James RENAUD (CAPEE) Lucile RICHARD (SPN)
Dominique ROYOUX (Grand Poitiers) Virginie SAPIN (à titre individuel)
Hélène SEMPERE (AFEV).
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P o r t r a i t s c r o i s é s d e s s a v o i r s
Méthode : collecter pour chaque membre du Groupe puis auprès des acteurs associés à la démarche trois courtes phrases
en forme de portrait sur ce qui a fait l'éducation formelle, informelle et non-formelle du parcours de chacune de ces personnes
Si on mettait une photo de ceux qui ont contribué au doc avec trois courtes phrases (en explicitant bien sûr ce que cela signifie).
On peut y associer une photo ou juste le prénom.
Cette bibliothèque humaine des savoirs pourrait s’étoffer au fur et à mesure de nos rencontres et essaimages.
Objectif : montrer la richesse et la diversité des savoirs sur Grand Poitiers.
Education formelle : donnée et reçue dans des cadres fixes, publics ou privés, comme l’école, le système scolaire, les universités…
Education non formelle : donnée dans des institutions ou systèmes non scolaires ayant cependant l’objectif explicite d’une fonction d’éducation : famille, éducation populaire, musées…
Education informelle : liée au vécu, acquise dans des cadres ou activités n’ayant pas de finalité éducative particulière explicite : médias, entreprises, pairs, rue, vécu…
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Orthophoniste
2 mandats municipaux à Poitiers La découverte du Deuxième Sexe de Simone de Beauvoir et la lutte pour l’Égalité Femmes Hommes* Mad
Docteur en géographie. Engagement fort dans le milieu associatif (animation, coordination).. L’Afrique comme décalage de regard sur l’occident. Dominique
De la maternelle à l' École Normale Supérieure de Lyon pur produit de l'école laïque gratuite et obligatoire ascenseur social républicain
Au plaisir des visites des musées, des monuments et autres lieux de culture Au sein de ma famille, mon parti, mon syndicat, à la rencontre des autres ici et jusqu'en Palestine et plus de 10 ans à vendre l'Humanité tous les samedis dans les quartiers Patrick
Une formation “classique” en Sciences Economique à la fac Une expérience professionnelle de plusieurs années comme responsable d’un service “emploi formation”constitue une excellente préparation à l’exercice d’une fonction de direction dans laquelle les RH et les capacités d’écoute tiennent une place essentielle Une proximité enrichissante avec des hommes et des femmes, issus le plus souvent de la J.A.C., qui ont fait le “développement agricole” des années 1960/70 Michel
Diplome d'état d'éducateur spécialisé Dans les réseaux associatifs et une organisation syndicale, Sur l'économie,l'emploi,la formation et l'insertion La pratique de la montagne,escalade puis randonnée James
Diplômé en économie du développement local et en aménagement du territoire Au sein du Conseil de développement responsable du Grand Poitiers où se rencontre une grande diversité de personnes engagées et « expertes » Dans l’éducation de mes enfants et la recherche d’un équilibre familial David
Certificat d’études primaires puis, beaucoup plus tard … docteur en sciences économiques
Directeur de l’UFR de sciences économiques puis de l’institut de communication et des technologies numériques (ICOMTEC) ; Vice président de l’Université de Poitiers chargé des moyens.
Découverte de la Chine à l’occasion de collaborations professionnelles, animateur de groupe de personnes désirant s’arrêter de fumer, membre du GSIEN (Groupe scientifique d’information sur l’énergie nucléaire). Jacques
D.U.T Maintenance industrielle, formations de sapeur-pompier et de préventionniste. 17 années à défendre un principe « Sauver ou Périr », et aujourd’hui la volonté de transmettre ce savoir … La relation avec les personnes dans l’adversité met en exergue le sentiment d’empathie et de don de soi qui nourrit l’humanité. Stéphane
licence de sociologie et licence professionnelle de coordination de projets de développement social et culturel en milieu urbain. chargée de développement local à l'AFEV depuis 3 ans et des années de bénévolat dans diverses associations. un voyage à vélo de Poitiers à Marrakech, en totale autonomie. La plus belle expérience qu'il m'ait été donnée de vivre. Alexandra
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A C o m p l é t e r . . .
3è cycle de Management des Systèmes d’Information - ESCEM (1996) Maîtrise de Sciences-Economiques – Université de Poitiers (1995) Créateur et dirigeant d’entreprises, Président-fondateur de l’association SPN, Conseiller Prud’hommale (mandat MEDEF), mandataire social à la COPIRE (thématique emploi/formation), membre du CDR de Grand Poitiers, membre associé à la CCI de la Vienne, animateur des « Entrepreneurs Solidaires » et Représentant élu de parents d’élèves
Mariage à Las Vegas suivi d’un voyage de noces à La Paz (Bolivie). Pilote débutant de Formule renault ! Amateur de vitesse… Antony
Sciences-Po Paris et DEA
Les histoires que mon père inventait le soir au coucher. Un tableau de Schiele à Vienne. Une pièce de théâtre magique en maternelle.
La vie avec un enfant ayant le syndrome d’asperger. Des années dans les réseaux associatifs et d’économie sociale et solidaire. Le collectif Alerte de lutte contre les exclusions. La Bretagne Isabelle
Études en Histoire des arts et esthétique du film Dans les aléas de la vie, relation duelle de "maître à disciple" dans des pratiques artistiques et culturelles" Une curiosité dévorante pour toute chose et la chance d'être née dans un pays libre dans lequel aucun livre n'est interdit.
Virginie
Bientôt (j’espère) un master en économie. Les sports collectifs, école de la vie en groupe, et notamment le basketball. Des voyages et périodes à l’étranger sur lesquels je n’ai pas encore assez de recul.
Thomas
BEP comptabilité, cours de promotion sociale, après 15 ans d’activité : brevet professionnel par correspondance, et 20 ans après licence professionnelle gestion ressources humaines en reprise d’études. L’éducation de mes parents, mes emplois, les associations, les bibliothèques, la création d’une association Evolution GRH et d’une entreprise Energie RH. Enseignants, famille, lectures, voyages scolaires, vacances en Roumanie en 1972, rencontres, engagements … m’ont donné l’envie d’apprendre, d’être autonome, de découvrir, d’échanger, d’entreprendre, d’aider et de transmettre …
Janine
Master Littérature et Arts UFR Lettres et Langues de Poitiers Activités dans le cadre de l'association tourne Autour (vidéo) Un voyage au Canada Hélène
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S o u r c e s b i b l i o g r a p h i q u e s
BELANGER Paul – PAETSCH Barbara. Le cas d’une ville apprenante : le projet de Montréal Diversité n° 145 juin 2006
BIANCU Thomas. Poitiers : Capitale des savoirs. L’accès à la connaissance comme source d’innovations. Rapport de stage service Prospective et Coopérations Territoriales Grand Poitiers / UFR Sciences Economiques de Poitiers
BIER Bernard. Des villes éducatrices ou l’utopie du « territoire apprenant ». Informations sociales 2010 n°161, p. 118-124.
CHARLES David. Royaume-Uni - universités et développement territorial : stratégie de convergence. Urbanisme dec 2010 – Hors Série n° 38, p . 57-60
FERRABD Jean-Luc. L’ingéniérie de formation territoriale, entre politique et démarches de proximité. Education Permanente déc 2010 n°185 p89—112
LICHTENBERG Yves. L’université et ses territoires. Urbanisme dec 2010 – Hors Série n° 38, p. 74-76
NYHAN Barry. Développement des connaissances, recherche et apprentissage collaboratif. Construire la société de la connaissance. Luxembourg, Office des Publications de la Communauté Européenne, 2002.
Convergences, janvier 2011, n°32. OREF Poitou-Charentes. Portrait d’acteurs de la formation continue en Poitou-Charentes.
Synthèses Poitou-Charentes, juillet 2010, n°25. DIRRECTE Poitou-Charentes. La formation professionnelle continue en Poitou-Charentes en 2008.
Relief.26 Echanges du CEREQ, juin 2008. L’expertise formation-emploi à l’épreuve des territoires.
Rapport mondial de l’UNESCO dirigé par Jérome BINDE. 2005 - Vers les sociétés du savoir.
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P o i t i e r s e t l e s s a v o i r s : u n e h i s t o i r e a n c i e n n e
La ville existait déjà à l’arrivée de Jules César, sous la forme d’un oppidum gaulois, nommé Limonum ou Lemonum, qui signifie probablement « l'ormeraie ».
La ville fut ensuite réaménagée selon le modèle romain et dotée d’arènes qui pouvaient accueillir de 20 000 à 30 000 personnes selon les estimations, de plusieurs thermes, de plusieurs aqueducs, dont un alimenté à la source de Fleury, et dont le parcours est encore suivi aujourd’hui par la conduite qui mène l’eau à Poitiers.
Il est probable qu’au second siècle de notre ère, la ville fut la capitale de la province d’Aquitaine.
Vers la fin du IIIe siècle, une épaisse muraille qui contenait des éléments de temples, des pierres gravées, des vestiges de bâtiments antiques en réemploi, est construite autour de la ville, qui est réduite au sommet du promontoire. Avec 50 ha intra muros, le castrum (ville fortifiée) de Poitiers fait partie des plus importants dans la Gaule du Bas-Empire.
Saint Hilaire évangélise la ville au IVe siècle. Les fondations du baptistère Saint-Jean datent de cette époque.
À l'époque médiévale, Poitiers tire parti de son site défensif, et de sa situation géographique, loin du centre du pouvoir franc. Cette position lui permet souvent de jouir d'une relative autonomie, au sein de la principauté Aquitaine. Résidence des rois Wisigoths, elle accueille Alaric II avant la bataille de Vouillé, en 507, où il se fait battre par Clovis. Le fils de Charlemagne, roi d'Aquitaine, fait bâtir un de ses quatre palais à Chasseneuil-du-Poitou.
Siège d'un évêché depuis le IVe siècle, la ville est également la capitale du comté du Poitou, dont les comtes dirigent à partir du Xe siècle une importante principauté regroupant le Poitou et l'Aquitaine.
L'abbaye Sainte-Croix, première abbaye de femmes, est fondée par sainte Radegonde au VIe siècle, qui échappe ainsi à son époux Clotaire. C'est également l'époque de Venance Fortunat, évêque de Poitiers et poète. C'est au VIIe siècle que l'abbé Mellebaude fait construire l'hypogée des Dunes.
Des bourgs fortifiés s'établissent autour de la ville, toujours sur le promontoire : autour des abbayes (Sainte-Croix, abbaye Saint-Hilaire ; Montierneuf, au XIe siècle). À cette époque, on distingue les citoyens, habitants de la cité fortifiée des Romains, les bourgeois, habitant les bourgs, et les rustici, ou paysans, qui habitaient sur le promontoire, mais en dehors d'un bourg protecteur. Cette distinction disparut avec la construction par Aliénor d'Aquitaine de la muraille médiévale qui ceignit tout le promontoire, cité, bourgs et espaces intermédiaires.
Les comtes de Poitiers commandèrent de nombreux travaux dans leur ville comme l'église Saint-Jean de Montierneuf, par Guillaume VIII de Poitiers ; le château des comtes, reconstruit après l'incendie de 1043 et embelli par Aliénor d'Aquitaine ; le marché neuf, toujours par la duchesse Aliénor.
Progressivement, des libertés et franchises sont accordées aux habitants de la ville de Poitiers. La première charte est accordée par Guillaume le Troubadour (1086-1126). Elle accorde la liberté de mariage (le seigneur n’a plus son mot à dire avant le mariage d’une femme ou d’une veuve de Poitiers), reconnaît un droit de propriété aux habitants de Poitiers, leur accorde des garanties lors d’un jugement et la possibilité d’être libérés sous caution. Les mêmes libertés sont accordées aux étrangers s’installant à Poitiers.
La route de Saint-Jacques-de-Compostelle passant par Poitiers, la ville accueille de nombreux pèlerins, qui y font halte pour vénérer les reliques de sainte Radegonde ou de saint Hilaire.
Les mariages d'Aliénor firent passer Poitiers successivement dans le domaine royal capétien (mariage de 1136), puis dans les possessions des Plantagenet (1154). À partir de son deuxième mariage, Aliénor passe beaucoup de temps à Poitiers. En 1170-73, elle y dirige sa principauté de manière autonome.
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Au XIVe siècle, la ville échoit en apanage au troisième fils de Jean II le Bon, le duc Jean Ier de Berry (commanditaire des Très Riches Heures du duc de Berry). Il embellit le palais des comtes de Poitiers, en y aménageant notamment le donjon (dit tour Maubergeon).
Pendant les heures les plus noires de la guerre de Cent Ans, la ville accueillit le Parlement royal en 1418. C'est donc à Poitiers que Jeanne d'Arc fut examinée en 1429 par les théologiens (pour statuer sur ses voix) et par des matrones (pour vérifier sa virginité) avant de recevoir le commandement de l’ost royal.
Profitant de la faveur royale et de la présence de nombreux érudits parisiens exilés, Poitiers obtient la création d'une université en 1431. Fondée par le pape Eugène IV, puis confirmée par les lettres patentes du roi Charles VII, l'Université de Poitiers compte dès l'origine cinq facultés : théologie, droit canon, droit civil, médecine et arts. Celle-ci compte 4 000 étudiants à la fin du XVe siècle.
Au XVIe siècle, l'Université de Poitiers rayonne sur la vie culturelle de la ville. Avec les imprimeurs et les libraires gravitant autour de l'institution, la ville devient un centre intellectuel, réputé pour sa faculté de droit.
A cette époque, elle est citée comme la seconde université de France, après Paris ; 4000 étudiants la fréquentent, dont certains deviendront célèbres : Joachim du Bellay, Guez de Balzac, François Rabelais, René Descartes, Francis Bacon, Scévole de Ste Marthe ...
Passée la Révolution qui supprime les universités provinciales, l'Université de Poitiers renaît et s'enrichit de nouvelles facultés : lettres, sciences.
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L e s a c t e u r s d e s s a v o i r s d e G r a n d P o i t i e r s (recensement non exhaustif)
C E N T R E - V I L L E P L A T E A U
Associations éducation populaire, insertion, accompagnement … Enseignement supérieur (hors université)
eaa Ecole d’Arts Appliquée de Poitiers
EESI Ecole Européenne Supérieure de l'Image
ESCEM Ecole de management
Lycée Victor Hugo
Sciences-Po Poitiers
Université de Poitiers
IAE Institut d'Administration des Entreprises
IUT Gestion des entreprises et des Administrations
UFR Sciences Humaines et Arts
Labos recherche publics
ADRAS Association pour le Développement des Rencontres Artistiques et Sportives
AFEV Association de la Fondation Etudiante pour la Ville
APAPTIF Alphabétisation et Promotion des Travailleurs Immigrés et de leurs Familles
Culture et Bibliothèques pour Tous
DIAPASOM Dispositif individualisé d’accompagnement pour l'autonomie des personnes sourdes et malentendantes
Ecole de l’ADN
EGEE Vienne
GRAINE
Les Petits Débrouillards
Maison de la Culture et des Loisirs Le Local
Maison des Trois Quartiers
Mission Locale d’insertion du Poitou
Passerelles et Compétences
Poitiers jeunes
Toit du Monde
UFCV Limousin Poitou-Charentes
Centre de ressources, de diffusion et de valorisation
ADEME Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie
CRDP Centre régional de documentation pédagogique
CRES Chambre Régionale de l’Economie sociale
CRGE Centre Régional des Groupements d’Employeurs
CRIJ Centre régional pour l'Information des jeunes
Espace Mendès-France
INSEE Poitou-Charentes
Le Dietrich
Love Money Café
Médiathèque François-Mitterrand
Musée Ste Croix
Point Info Environnement de Poitiers
TAP Théâtre Auditorium de Poitiers
CESM Centre d'Etudes supérieures médiévales
CEREGE Centre de recherche en gestion
GERHICO-CERILHIM Groupe d'Etudes et de Recherche Historiques du Centre Ouest Atlantique
GRESCO Groupes de recherches et d'études sociologiques de Centre Ouest
HERMA Laboratoire Hellenisation et Romanisation dans le Monde Antique. Identités et phénomènes
Métaphysique et philosophie pratique
CECOJI Centre d'Etudes sur la Coopération Juridique Internationale
Centre de recherche sur les territoires et l'environnement
ERDP Equipe de recherche en droit privé
EPRED Equipe Poitevine de Recherches et d'Etudes Doctorales en Sciences Criminelles
Institut d'Histoire du Droit
IDP Institut de Droit Public
Institut de Droit Social et Sanitaire
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C E N T R E - V I L L E P L A T E A U ( s u i t e )
Organismes de formation Instances participatives
ABCD Agence de Coopération des Bibliothèques et Centres de Documentation P-Ch
AGEVIF Agence Validation Insertion Formation
Association ouvrière des Compagnons du Devoir du Tour de France
Carrières et Compétences
Centre d’Esthétique de Briat
Centre d'Information et de Formation du Service à la Personne
CESDM Centre d'Etudes Supérieures de Musique et de Danse
Conservatoire à Rayonnement Régional
Ecole d’Esthétique Briat
ESP SIFOP Entraide Sociale Poitevine-Service d’Insertion par la formation et l’Orientation professionnelle
FORMIRIS
IRFREP
IPECO Institut de préparation aux examens et concours
Théâtre du Trèfle
Wall Street institute
Bureau des Jeunes
CESER Conseil Economique, Social et Environnemental Régional
Conseil Communal des Jeunes
Conseil de développement responsable de Grand Poitiers
Conseil de Quartier du Centre-Ville
Conseil de Quartier des Trois-Quartiers
Les D'battants
Q U A R T I E R G A R E - P O R T E E T A V E N U E D E P A R I S
Enseignement supérieur (hors université) Organismes de formation
ECOA Ecole du Centre-Ouest des Avocats
Centre de ressources, de diffusion et de valorisation
Collectif N0 23
Collectif Zo Prod
Le Plan B
SPN RéSeau des Professionnels du Numérique en poitou-Charentes
CNFPT Poitiers Centre national de la fonction Publique territoriale
Croix Rouge Direction Regionale de Formation Continue Poitou-Charentes
IRTS Institut régional du Travail Social
PTLB Formation
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Q U A R T I E R C O U R O N N E R I E S
Organismes de formation Associations éducation populaire, insertion, accompagnement…
Artcom CRRFPLS Centre Régional de Recherche, de Formation et de Promotion de la Langue des Signes FRANCAS IF 86 Mg form
ALSIV Accéder à la Lecture et aux Savoirs Indispensables à la Vie
APTE Audiovisuel pour tous dans l'Education L’Eveil MJC Aliénor d’Aquitaine
Sanza
Centre de ressources, de diffusion et de valorisation
Instances participatives Enseignement supérieur (hors université)
Bibliothèque des Couronneries
Le Carré Bleu Conseil de Quartier des Couronneries Lycée Régional Aliénor d'Aquitaine
Q U A R T I E R P O I T I E R S O U E S T E T Z O N E R E P U B L I Q U E
Associations éducation populaire, insertion, accompagnement… Organismes de formation
Centre socio-culturel la Blaiserie
Foyer du Porteau
Kurioz
Enseignement supérieur (hors université)
Lycée Isaac de l’Etoile
Lycée Louis Armand
Lycée Professionnel Régional Métiers du Bâtiment et Arts Associés Auguste Perret
Instances participatives
Conseil de Quartier de Poitiers Ouest
Labos recherche publics
Accessible Informatique
ADAMS (Ecole Supérieure des Techniques du Spectacle et de l’Audiovisuel)
AGINIUS Centre FORMATIC
Agit Informatique
ALAJI
APAVE
Bureau VERITAS
Centre de Formation et de Promotion Professionnelles du Transport (AFT-IFTIM)
Formascope
GRETA Vienne Siège social et Pôle Bâtiment
IDAIC Institut Développement Action Informatique Commerciale
ISFAC Institut Supérieur de Formation par Alternance et Continue
Maison de la Formation
Micro Tech Informatique
PC Formations sécurité
SOCOTEC
Centre de ressources, de diffusion et de valorisation
CEAT Centre d'études aérodynamiques et thermiques
Pprime Pôle Poitevin de recherche pour l'ingénieur en mécanique, matériaux et énergétique
Bibilothèque de la Blaiserie
La Montgolfière
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C A M P U S
Université de Poitiers labos recherche publics
CFA Université
ENSIP Ingéniérie pour la protection de l'Environnement
Faculté des Sciences du Sport
IPAG Institut de Préparation à l'Administration Générale
IUFM Institut Universitaire de Formation des Maîtres
IUT Chimie
IUT Génie Electrique et Informatique Industrielle
IUT Génie Mécanique et Productique
IUT Génie Thermique et Energie
UFR Droit et Sciences Sociales
UFR Lettres et langues
UFR Sciences Economiques
UFR Sciences Fondamentales Appliquées
CHU
CESU 86 Centre d'Enseignement aux Soins d'Urgence
Cycle préparatoire aux concours médicaux et paramédicaux
Ecole d'Aide -Soignants
Ecole de Sages-Femmes
Ecole d'Infirmiers Anesthésistes
Faculté de Médecine et Pharmacie
IFCS Institut de Formation des Cadres de Santé
IFMEM Institut de Formation des Manipulateurs d'Electroradiologie Médicale
IFMK Institut de Formation en Masso-Kinésithérapie
IFSI Institut de Formation en Soins infirmiers
Applications biotechnologiques à la culture du rosier
Cellules souches leucémiques et thérapeuthiques - INSERM
CeRCA Centre de Recherches sur la Cognition et l'Apprentissage
CRIEF Centre de recherche sur l'Intégration Economique et Financière
CRLA Centre de Recherches Latino-Américaines Archivos
Fédération REAUMUR de Poitiers - Chimie, Géosciences, Biologie
FORELL Formes et Représentations en Linguistique et Littérature
GREVIC Groupe de recherche sur le vieillissement cérébral
HydrASA Hydrogéologie, Argiles, Sols et Altérations
IPBC Institut de Physiologie et Biologie Cellulaires
ICOTEM Identité et Connaissance des Territoires et des Environnements en Mutation
Inflammation, tissus épithéliaux et cytokines
IPHEP Institut International de Paléoprimatologie, Paléontologie Humaine
IRMA Ingénierie des Ressources Médiatiques pour l'Apprentissage
Ischémie reperfusion en transplantation rénale – INSERM
Laboratoire Ecologie, Evolution, Symbiose
Laboratoire Pharmacologie des anti-infectieux
LACCO Laboratoire de Catalyse en Chimie Organique
LAII Laboratoire d'Automatique et d'Informatique Industrielle
LAPHAP Laboratoire des Adaptations Physiologiques aux Activités Physiques
LCME Laboratoire Chimie et Microbiologie de l'Eau
LRPC Laboratoire de Recherche en Psychopathologie clinique : nouveaux symptômes et lien social
MIGRINTER Migrations internationales, espaces et société
MIMMOC Mémoire, Identités, Marginalités dans le Monde Occidental Contemporain
MSHS Maison des sciences de l'homme et de la société
Synthèse et réactivité des substances naturelles
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C A M P U S ( s u i t e )
Centre de ressources, de diffusion et de valorisation Associations éducation populaire, insertion, accompagnement…
Association Méli-Mélo
Handisup 86
Maison des Etudiants
Organismes de formation
ADIT Agence pour la diffusion de l'information technologique
Cellule de valorisation de la recherche et du partenariat
Cirque octave Singulier
Etincel (incubateur régional Poitou-Charentes)
IAAT Institut Atlantique d'Aménagement du Territoire
IANESCO CRITT Chimie
Université Inter-Ages
Valagro
ERM Etudes Recherche Matériaux
Q U A R T I E R B E A U L I E U T O U F F E N E T
Instances participatives Associations éducation populaire, insertion, accompagnement…
Conseil de Quartier de Beaulieu Centre d'Animation de Beaulieu
Organismes de formation
AREF BTP Association régionale de formation continue du BTP
ANFH Association Nationale pour la Formation Permanente Personnel Hospitalier Poitou Charentes
ARFAB Association régionale de Formation de l'Artisanat et du Bâtiment
Chambre des Métiers et de l’Artisanat
Format’Incendie
Q U A R T I E R G I B A U D E R I E
Instances participatives Associations éducation populaire, insertion, accompagnement…
Conseil de Quartier de la Gibauderie Maison de la Gibauderie
SEL (Système d’Echange local) Le Chabis
Organismes de formation Enseignement supérieur (hors université)
Indigo formations Lycée Camille Guérin
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Q U A R T I E R P O I T I E R S S U D
Instances participatives Associations éducation populaire, insertion, accompagnement…
Conseil de Quartier de Poitiers Sud Cap Sud
Centre de ressources, de diffusion et de valorisation
Organismes de formation Enseignement supérieur (hors université)
Bibliothèque Médiasud
ABD Formation
APSA Association de patronage des établissements pour Sourds et Aveugles
Coroform
Lycée du Bois d’Amour
Q U A R T I E R P O N T - N E U F - G A N T E R I E
Associations éducation populaire, insertion, accompagnement Centre de ressources, de diffusion et de valorisation
Ligue de l'Enseignement de la Vienne
Les Echanges de Savoirs
Association l'Oreille est Hardie / le Confort Moderne
Ateliers musicaux Syrinx
Organismes de formation
ASPSS Association sportive Poitevine de Sauvetage et de Secourisme
Q U A R T I E R S A I N T - E L O I
Enseignement supérieur (hors université)
Lycée Kyoto
Lycée Saint-Jacques de Compostelle
Q U A R T I E R T R O I S - C I T E S
Instances participatives Centre de ressources, de diffusion et de valorisation
Conseil de Quartier des Trois-Cités Bibliothèque des Trois-Cités
Conservatoire à rayonnement régional (antenne)
Associations éducation populaire, insertion, accompagnement…
Centres socio-culturel des trois Cités
Pourquoi Pas La Ruche
42
B I A R D
Centre de ressources, de diffusion et de valorisation
Bibliothèque municipale
B E R U G E S
Centre de ressources, de diffusion et de valorisation
Bibliothèque municipale
B U X E R O L L E S
Instances participatives Associations éducation populaire, insertion, accompagnement…
CIDFF Centre d’Information sur les droits des femmes et des Familles
Maison des Projets
Tous Azimuts
Centre de ressources, de diffusion et de valorisation
Bibliothèque municipale
La Rotative
Organismes de formation
Conseil communal des Aînés
Conseil communal des Enfants
Conseil communal des Jeunes
Conseil de Quartier Coeur de Ville
Conseil de Quartier Villages et vallées
Conseil de Quartier Les sentiers de la pépinière
Conseil de Quartier L'Etoile des Bizais
Lasnier Conseil et Formation
Le Parc des électrons
C H A S S E N E U I L D U P O I T O U
Associations éducation populaire, insertion, accompagnement Organismes de formation
Centre Culturel CEMEA
Sealog
Tech’Pom
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F O N T A I N E L E C O M T E
Associations éducation populaire, insertion, accompagnement…
Centre Animation Jeunesse
M I G N A L O U X - B E A U V O I R
Organismes de formation Centre de ressources, de diffusion et de valorisation
CAFIPP Coordination des associations de Formation, d'Insertion Professionnelle et Permanente
FRMFREO Fédération Régionale des Maisons familiales Rurales
Bibliothèque municipale
Université de Poitiers
CFMI Centre de formation des Musiciens Intervenants
M I G N E - A U X A N C E S
Instances participatives Centre de ressources, de diffusion et de valorisation
Conseil communal des Jeunes Bibliothèque municipale
Associations éducation populaire, insertion, accompagnement…
Centre socio-culturel La Comberie
M O N T A M I S E
Centre de ressources, de diffusion et de valorisation Organismes de formation
Bibliothèque municipale
la Maison de la Forêt Appui RH
La Poitevine Formation professionnelle
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S A I N T - B E N O I T
Instances participatives Organismes de formation
Commission extramunicipale de quartier Centre-Bourg
Commission extramunicipale de quartier Chantejeau Naintré
Commission extramunicipale de quartier Ermitage La Varenne
Commission extramunicipale de quartier Lonjoie-Gençay-Vallé mouton
Commission extramunicipale de quartier Fontarnaud
Commission extramunicipale de quartier Flée
AFC Alternance Formation Communication
Campus des Métiers (CFA Chambre des Métiers et de l'Artisanat)
GNFA Groupement National pour la Formation automobile
FCI Conseil
Mosaïque Formations
Associations éducation populaire, insertion, accompagnement… Centre de ressources, de diffusion et de valorisation
ALEPA Association de loisirs Educatifs pour les Personnes avec Autisme Bibliothèque municipale
La Hune
Le Dortoir des Moines
V O U N E U I L S O U S B I A R D
Centre de ressources, de diffusion et de valorisation
CREPS Centre de ressources, d'expertise et de performance sportives
45
F U T U R O S C O P E
Université de Poitiers labos recherche publics
ICOMTEC Institut de la Communication et des Technologies Numériques
Enseignement supérieur (hors université)
CFPN Centre de Formation Professionnelle des Notaires
CNAM Centre national des Arts et Métiers- Poitiers
ENSMA Ecole nationale Supérieure de Mécanique et d'Aéronautique
ESEN Ecole supérieure de l'Education Nationale
LP2I Lycée Pilote Innovant International
Juriscope
LISI Laboratoire d'Informatique Scientifique et Industrielle
LCD Laboratoire de Combustion et Détonique
Laboratoire XLIM-SIC : Signal - Image - Communications
LEA Laboratoire d'Etudes Aérodynamiques
LMA Laboratoire de Mathématiques et Applications
LMPM Laboratoire de Mécanique et Physique des Matériaux
LMS Laboratoire de Mécanique des Solides
PHYMAT Laboratoire Physique des Matériaux
Organismes de formation Centre de ressources, de diffusion et de valorisation
ARFTLV Agence régionale de formation tout au long de la Vie
CNDP Centre National de Documentation Pédagogique
CRITT Informatique
La Cité des Savoirs
Associations éducation populaire, insertion, accompagnement…
ACTIFORCES AFPA
CENTAURE du Futuroscope
CNED Centre National d'Enseignement à Distance
GRETA Vienne Pôle industriel et tertiaire
IFTIC
ImpaQt
Lingua Ex Itinere
TSR Thermic Simulation et Recherche
Quali’Bré
VAELIA
Toit par Toi
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D e s e x p é r i e n c e s a i l l e u r s La ville de Lyon et la communauté urbaine du Grand Lyon :
Démarche de rapprochement entre les différents acteurs de la connaissance (producteurs, utilisateurs, éditeurs, documentalistes, acteurs de l’enseignement, de la formation, de l’éducation populaire, des entreprises).
Se réunissent pour échanger sur leurs pratiques de transmission de la connaissance à travers des groupes de travail : management et gestion de l’information (intelligence économique, knowledge management), la numérisation du savoir (nouveaux outils de diffusion), l’innovation et la prospective (enjeux de la société de la connaissance), la gouvernance et les savoirs (démocratie participative, e-gouvernance).
+ une importante manifestation destinée au grand public, « la biennale du savoir », qui a pour vocation de devenir un rendez-vous européen majeur des sciences de l’information.
La ville de Grenoble a mis en place un centre européen de recherche sur les méthodes pédagogiques, la Villa Media. Des appels à projets sont lancés au niveau européen par la Villa Media et l’organisme accueil et met ses équipements à disposition des équipes retenues pour mener leurs recherches.
La ville de Montréal : l’approche de la ville apprenante.
� La nécessité de mettre en synergie les acteurs de l’éducation et des savoirs par la création d’un réseau, d’une table de concertation.
� La diffusion d’un pictogramme symbolique fédérant les évènements liés à la connaissance.
� La mise en place d’un colloque, d’une journée du savoir, ouvert au grand public.
� La création d’un portail virtuel recensant toutes les possibilités d’accès à la connaissance.
� La lutte contre la fracture numérique.
� La définition d’un projet mobilisateur et d’une volonté politique affirmée de développer le partage des connaissances pour impulser une vision de la ville apprenante.
En Espagne, la ville de Mataró :
Processus de repérage, de cartographie et de gestion territoriale de la connaissance et des savoir-faire. La méthode consiste à analyser les potentialités existantes en repérant les activités et les compétences réparties sur le territoire et en choisissant des indicateurs d’évaluation du savoir. C’est un outil de décision pour une gestion territorialisée de la connaissance, pour évaluer l’impact des différents vecteurs de diffusion du savoir mais aussi un outil de visibilité destiné aux entrepreneurs. La mise en place ne telle démarche de cartographie et d’évaluation des connaissances constitue un projet ambitieux et structurant
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D é f i n i t i o n s
Le savoir désigne une construction mentale individuelle qui peut englober plusieurs domaines de connaissance. C’est l’ensemble des connaissances d'une personne ou d'une collectivité acquises par l'étude, par l'observation, par l'apprentissage et/ou par l'expérience. (Centre national de ressources textuelles et lexicales – CNRS).
Le savoir se distingue par divers traits d'un ensemble de connaissances en particulier par la dimension qualitative : l'acquisition d'un savoir véritable suppose un processus continu d'assimilation et d'organisation de connaissances par le sujet concerné, qui s'oppose à une simple accumulation et rétention hors de toute volonté d'application. Au niveau individuel le savoir intègre donc une valeur ajoutée en rapport avec l'expérience vécue et de multiples informations contextuelles
Chaque communauté repose sur un savoir partagé. Au sein des sociétés et cultures, l'éducation a pour mission d'aider à l'appropriation du savoir collectif élémentaire, on parle ainsi d'acquisition d'un socle commun, l'enseignement complétant l'acquisition de connaissances et savoir-faire disciplinaires, pendant que la formation professionnelle est chargée de la transmission des savoirs professionnels.
Le savoir se présente donc aussi comme une valeur collective ; une ressource de nature immatérielle. De ce point de vue, cette valeur prend l'allure d'un bien et même d'un « bien économique ». On réifie donc cette réalité en la matérialisant dans le langage. On parle donc de : acquisition du savoir, accès au savoir, appropriation des savoirs, transmission du savoir, échanges de savoirs, partage du savoir, circulation du savoir, gestion du savoir (GS), maîtrise des savoirs, valorisation des savoirs…
La connaissance se réfère, quant à elle, à un domaine précis extérieur au sujet : connaissance d’une langue, d’une discipline. Ce terme s’emploie généralement au pluriel : connaissances usuelles, connaissances pratiques, base de connaissances, etc.
La société de la connaissance est un terme utilisé pour désigner un certain type de société où règne une forte diffusion des informations et du savoir. Elle :
- reprend en partie la notion de société de l'information, désignant une société dans laquelle se généralise la diffusion et l’usage d’informations et qui s’appuie sur des technologies de l'information et de la communication (TIC) à bas coûts.
- met plus largement l'accent, non pas sur les flux d’information et les réseaux qui les supportent, mais sur le savoir, l'expertise, la créativité, l'innovation, la connaissance. La vision est donc plus humaine même si cette société de la connaissance est portée par un développement technique.
- s'intéresse aussi à l'impact, considéré de plus en plus crucial (économie du savoir), de la création et diffusion des connaissances sur le développement économique, par l'intermédiaire de l'intelligence économique dans les entreprises et les territoires.
La gestion des connaissances (en anglais Knowledge Management) est l'ensemble des initiatives, des méthodes et des techniques permettant de percevoir, d'identifier, d'analyser, d'organiser, de mémoriser, et de partager des connaissances entre les membres des organisations, en particulier les savoirs créés par l'entreprise elle-même (ex : marketing, recherche et développement) ou acquis de l'extérieur (ex : intelligence économique) en vue d'atteindre l'objectif fixé.
Une compétence est une connaissance (savoir, savoir-faire, savoir-être) mobilisable, tirée généralement l'expérience et nécessaire à l'exercice d'une activité.
Pour de nombreux spécialistes du travail, la compétence est au centre des trois composants dans un contexte particulier que sont:
- le savoir (sommes des savoirs théoriques et techniques ou connaissances)
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- le savoir-faire (ou habiletés)
- le savoir-être (ou qualités personnelles).
Sandra Bellier relève trois caractéristiques principales à la lecture des différentes définitions existantes :
- la compétence permet d'agir et c'est là que l'on peut la repérer...
- la compétence est contextuelle : elle est liée à une situation professionnelle donnée et correspond donc à un contexte...
- la compétence regroupe un ensemble de rubriques constitutives dont le savoir, le savoir-faire et souvent - mais pas toujours - le savoir-être ".
« L’éducation des adultes (ou formation continue ou éducation permanente), c’est l’ensemble des processus éducatifs organisés qui permettent à des personnes considérées comme des adultes par la société à laquelle elles appartiennent d’améliorer leurs qualifications techniques et professionnelles, de développer leurs capacités, d’enrichir leurs connaissances dans le but :
- de terminer un niveau d’enseignement formel
- d’acquérir des connaissances et des compétences dans un nouveau domaine
- de rafraîchir ou d’actualiser leurs connaissances dans un domaine particulier. » (UNESCO)
« L’éducation des jeunes et des adultes, considérée comme un processus qui dure toute la vie, a pour objectif de développer l’autonomie et le sens des responsabilités des individus et des communautés, de les mettre mieux en mesure de faire face aux transformations qui affectent l’économie, la culture et la société dans son ensemble, et de promouvoir la cœxistence, la tolérance ainsi qu’une participation éclairée et créative des citoyens à la vie de la collectivité, bref de permettre aux individus et aux communautés de prendre leur sort et celui de la société en main pour pouvoir relever les défis de l’avenir ». (OCDE)
La formation tout au long de la vie recouvre trois catégories :
- Education formelle : donnée et reçue dans des cadres fixes, publics ou privés, comme l’école, le système scolaire, les universités…
- Education non formelle : donnée dans des institutions ou systèmes non scolaires ayant cependant l’objectif explicite d’une fonction d’éducation : famille, éducation populaire, musées…
- Education informelle : donnée dans des cadres ou activités n’ayant pas de finalité éducative particulière explicite : médias, entreprises, pairs, rue… (B. Bier)
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S i g l e s e t a n g l i c i s m e s
ADIE Association pour le droit à l’Initiative Economique
AFEV Association Fondation Etudiante pour la Ville
ALSIV Accéder à la Lecture et aux Savoirs Indispensables à La Vie
ARACT Association Régionale pour l’Amélioration des Conditions de Travail
ARFTLV Agence Régionale pour la Formation Tout au Long de La Vie
CAPEE Comité des Alternatives Poitevines pour l'Emploi et l'Entraide
CCREFP Comité de coordination régionale de l'emploi et de la formation professionnelle
CFA Centre de Formation d’Apprentis
CIF Congé individuel Formation
CNAM Centre National des Arts et Métiers
CNDP Centre National de Documentation Pédagogique
CNED Centre National d’Enseignement à Distance
CPCA Conférence Permanente des Coordinations Associatives
CPRDFP Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles
DIF Droit Individuel à la Formation
DRJCS Direction régionale de la Jeunesse et de la Cohésion Sociale
ESEN Ecole Supérieure de l’Education Nationale
EURL Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée
FOAD Formation Ouverte et A Distance
IFAS Institut de Formation des Aides-Soignants
IFSI Institut de Formation aux Soins infirmiers
IRTS Institut Régional de Travail Social
MEDEF Mouvement Des Entreprises de France
MLI Mission Locale d’Insertion
OPACIF Organisme Paritaire Collecteur Agréé au titre du CIF
OPCA Organisme Paritaire Collecteur Agréé
PEG Projet Educatif Global
PME Petites et Moyennes Entreprises
PRDFP Plan Régional de Développement des Formations Professionnelles
SPN réSeau des Professionnels du Numérique en Poitou- Charentes
SPRF Service Public Régional de la Formation
TIC Technologies de l’Information et de la Communication
TICE Technologies de l’Information et de la Communication pour l’Enseignement
TPE Très Petites Entreprises
knowledge management : ensemble des initiatives, des méthodes et des techniques permettant de percevoir, d'identifier, d'analyser, d'organiser, de mémoriser, et de partager des connaissances entre les membres des organisations (interprétation, capitalisation t partage des connaissnaces)
serious games : logiciels qui combinent une intention sérieuse, de type pédagogique, informative, communicationnelle, marketing, idéologique ou d’entraînement avec des ressorts ludiques
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