Pomme de terre

L E J O U R N A L D E L A P O M M E D E T E R R E - n ° 1 0 6 5 - 2 4 d é c e m b r e 2 0 1 4

hebdoL E J O U R N A L D E L A P O M M E D E T E R R E - n ° 1 1 5 4 - 2 8 a v r i l 2 0 1 7

Communication collective

Ce printemps, la pomme de terre primeur revient sur vos écrans !

10e édition du Forum Végétable

Attentes sociétales et modèles agricoles

Agriculture urbaine

Produire 100 kg de pommes de terre sur 1 m2

“Pommes de terre de France” et “Primeurs de France”

Contrôle de l’origine et de la traçabilité

Marchés

Marché sans grande activité

À déCouvrir

dossier du Mois

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linéaires. Des animations et démonstrations culinaires seront également réalisées en magasins, en partenariat avec Interfel.

… renforcée par une communication digitaleUn dispositif relayé et renforcé sur notre page Facebook “Chaque pomme de terre s’exprime à sa manière” : des recettes la mettront en avant, des conseils et astuces informeront les consommateurs…

Et de nombreuses actions presseLe film publicitaire “Le duel” sera pour l’occasion présent sur les sites internet d’un panel d’émissions phares de France 2, et trois opérations presse auront lieu en mai : un voyage presse, un déjeuner presse, et un por-tage de pommes de terre primeurs.Un plan de communication puissant et affini-taire, qui mettra en valeur notre jolie pri-meur  ! n

Lydie Wolff, CNIPT

Ce printemps, la pomme de terre primeur revient sur vos écrans !

Pour la campagne 2016 de la pomme de terre primeur, le CNIPT avait communiqué pour la première fois à la télévision. Les très bons résultats du post-test ont incité à reconduire un dispositif quasi similaire, complété de quelques améliorations !

C omme l’année dernière, des spots pu-blicitaires de 8 et 4  secondes seront diffusés avant, pendant, et après

l’émission “Tout le monde veut prendre sa place”, présentée par Nagui tous les jours à 12h sur France 2.

Le parrainage d’une émission culinaire en affinité avec notre cibleNouveautés de cette année : le sponsoring des émissions de jeux “Harry”, “Trouvez l’in-trus” et “8 chances de tout gagner”, vers 17h sur France 3, et de “Un dîner presque parfait”, tous les jours de 16h40 à 18h50 sur W9.Le spot est également amélioré, puisque nous pouvons cette année y montrer la pomme de terre primeur, suite à une évolution de la législation des parrainages TV.Un plan média puissant et affinitaire, puisque le film publicitaire, présent du 1er au 28 mai 2017 sur la chaîne, sera vu en moyenne 15,2 fois par les 35-59 ans. Il sera renforcé par une présence en télévision de rattrapage (replay) sur le site internet de France 2.

Une forte présence en magasins…Ciblant les 35-59 ans, le spot fera la part belle au logo “Primeur de France”, que le consom-mateur retrouvera sur les emballages en

CoMMUNICATIoN CoLLECTIVE

Recommandationsinterprofessionnelles

Campagne primeur 2017

En savoir plus sur cnipt.fr

le journal de la pomme de terren°1154 – 28 avril 2017

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Attentes sociétales et modèles agricoles

Produire 100 kg de pommes de terre sur 1 m2

10E édITIoN dU ForUM VégéTAbLE

AgrICULTUrE UrbAINE

L ’édition 2017 du Forum Végétable s’est tenue le 6 avril à Paris. Une journée animée

par Jean Harzig (rédacteur en chef du magazine Végétable) et Julie Martin (journaliste Végé-table), avec un thème interrogatif et ouvert : “Quelles agricultures pour demain ?”.La première partie de la journée a fait le point sur les principales problématiques sanitaires, envi-ronnementales et nutritionnelles du modèle agricole, déployé depuis des décennies. Domi-nique Aribert (directrice LPO) a signalé le com-portement des populations des oiseaux, en forte baisse, spécialement dans les milieux agricoles et urbains ; elle a expliqué que cette dégradation est directement liée à l’utilisation des pesticides en agriculture. Gilles Domenech (blogueur et écri-vain sur la vie du sol), et plusieurs intervenants ont appuyé l’effet négatif du modèle agricole et alimentaire actuels, notamment sur les proprié-tés physicochimiques des sols agricoles (pollu-tion, érosion), et la standardisation de la filière alimentaire, intensifiant le gaspillage, et la perte d’un tiers de la production alimentaire mondiale.Françoise Weber (directrice générale adjointe de l’Anses) a précisé au sujet des pesticides que l’avancée technologique permettant des ana-lyses de plus en plus fines pourrait donner l’im-pression de trouver plus de résidus de phytosa-nitaires dans les produits alimentaires que les années précédentes. Pour le sociologue, Eric Birlouez, il y a une réelle prise de conscience du consommateur se tradui-

C ertaines start-ups font le pari de l’agricul-ture urbaine. De nombreux projets se déve-

loppent en effet dans ce domaine. Aux Etats-Unis, les premières fermes verti-cales ont vu le jour au début des années 2010. Depuis, de nombreuses start-ups américaines ont bénéficié d’investissements impor-tants dans ce domaine, de l’ordre de 188 millions de dollars à la mi-2016. En France, la start-up Tootem a fait le pari de développer et proposer des tubes pour cultiver à la verticale des pommes de terre ! L’objec-

sant par une montée de la défiance vis-à-vis des industries alimentaires et un besoin de transpa-rence sur la composition et l’origine des produits.Dragana Miladinovic et Raphaël Bertrand (Fran-ceAgriMer), ont exposé les résultats du Baromètre de confiance des fruits et légumes frais établi en 2016, sur la base de plusieurs enquêtes, auprès de consommateurs. Ils apportent que les fruits et légumes, conservent un niveau de confiance élevé (Confiance > 80 %), même si ce sentiment tend légèrement à s’éroder.La seconde partie de la journée a été consacrée à la mise en exergue, d’un certain nombre de voies techniques envisageables, pour répondre dura-blement aux enjeux sociaux et environnemen-taux, via une transition vers des nouveaux modèles agricoles, et alimentaires.Les témoignages concrets, d’opérateurs et d’ex-perts (agroforesterie, permaculture, agriculture biologique…), ont été apportés de manière très pragmatique, et ont permis d’alimenter un débat d’experts, identifiant les opportunités offertes par les différentes voies explorées. Le changement climatique et l’augmentation de la population mondiale posent un enjeu ali-mentaire majeur. L’agriculture de demain doit y répondre tout en préservant ses écosys-tèmes, sa biodiversité, en diminuant d’usage des produits phytosanitaires et en respectant les attentes sociétales. Le défi de la filière est de trouver des solutions globales, durables, mesu-rées et réalistes. n

tif est de pouvoir cultiver, sur un petit espace d’un mètre carré et sans produit phytosanitaire, 100 kg de pommes de terre, ou 400 salades, par an. D’après Marc Cases, le fondateur de cette solution, un tube peut contenir jusqu’à 12 bras-sards, pouvant accueillir chacun 4 plants. En bas des tubes se trouve un sol en billes d’argile pour éloigner les insectes et accueillir des légumes racines (illustration ci-contre). Avec 4 tubes sur un espace d’un mètre carré, la start-up affirme qu’il est possible de cultiver entre 100 et 400 plants selon les légumes choisis. Lancée en 2015, cette solution est déjà installée dans plusieurs fermes urbaines. La start-up ambitionne aujourd’hui de proposer ces solutions dans les lieux de distribu-tion et auprès des particuliers avec un kit pour produire ses propres légumes.n

les nutriments

colonnes de culture

des substrats

les brassard

système filtre biologique

qui alimententles plantes sontvéhiculés par l’eau

pour salades, aromates, fraisiers légumes à feuilles

de culture disponibles en plusieurs formats optimisés

capteurs pilotage réservoirs pompe

associé à un support de culture horizontale semis + légumes racines

de géotextilehébergent les racines

le journal de la pomme de terre n°1154 – 28 avril 2017

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Du 4 février au 3 septembre

“Patate !”, une exposition organisée par le Forum départemental du Nord en partenariat avec le CNIPTVilleneuve-d’Ascq (Nord)www.forumdepartementaldessciences.fr

Du 8 au 10 juin

Congrès FedepomBarcelone (Espagne)www.fedepom.fr

Le 28 juin

Qualipomwww.nord-pas-de-calais.chambre-agriculture.fr/qualipom

Du 9 au 14 juillet

EAPr 2017Versailleswww.eapr2017.com

AgendAContrôle de l’origine et de la traçabilité “PoMMEs dE TErrE dE FrANCE” ET “PrIMEUrs dE FrANCE”

Les consommateurs français expriment régulièrement l’importance que revêtent

pour eux la traçabilité des produits qu’ils consomment et leur attachement à l’ori-gine France.Les professionnels des filières agricoles ont souhaité avec le logo “Pommes de terre de France” répondre à cette attente. Pour les pommes de terre de pri-meur, le logo “Primeur de France” exprime la même volonté d’identi-fication et la même fierté de l’ori-gine.La relation de confiance qui unit les consommateurs et les profes-sionnels de la filière ne doit pas être déçue. C’est la raison pour laquelle l’affirmation de l’origine France doit pouvoir être contrôlée.Le laboratoire d’analyses Eurofins a établi un protocole permettant de valider l’origine des

fruits, légumes et pommes de terre frais. Le prin-cipe consiste en l’analyse conjointe de rapports

d’isotopes stables de l’oxygène (180/160) et de l’hydrogène (2H/1H) de l’eau, dont la

distribution naturelle est liée au climat et à la géographie. Il permet de vérifier une origine déclarée. En

revanche, dans la plupart des cas, il reste impossible de déterminer

avec certitude l’origine d’un échan-tillon inconnu en raison des recouvre-ments possibles des valeurs entre dif-

férentes régions du monde. Grâce à cette analyse, que le CNIPT fera réaliser sur des pommes de terre portant le logo “Pommes de terre de France” et/

ou “Primeur de France”, les consommateurs pourront être ras-

surés sur l’origine réelle des produits et la confiance qu’ils ont dans cette origine sera garantie. n

Négoce

Europatat 2017 à Anvers

Le congrès Europatat 2017, co-organisé par Belgapom et Europatat (l’association européenne du commerce de la pomme de terre) aura lieu à Anvers (Belgique) du 15 au 17 juin 2017. Le thème retenu cette année est ambitieux : «Rétablir le com-merce européen des pommes de terre! ». Le congrès se concentrera sur deux grands enjeux actuels pour le secteur de la pomme de terre : la santé des plantes, et le com-merce. Des intervenants de haut niveau sont annoncés. Nous pouvons déjà citer Harry Arijs (DG Santé - Commission euro-péenne); et Lieven van Herzeele (Santé publique fédérale belge, sécurité et envi-ronnement de la chaîne alimentaire). La partie des travaux consacrée au commerce accueillera Yves Leterme (ancien Premier ministre de Belgique), Lene Naesager (DG Agri, Commission européenne) et Cedric Porter (World Potato Markets) qui évo-quera les conséquences du Brexit pour la filière européenne de la pomme de terre. Rens. : www.europatatcongress.eu.

Exposition

destination Alimentation Nutrition santéL’Association Xavier Leverve et Bernard Baufrère , en partenariat avec le CNIPT, invite les enfants et leurs familles à com-prendre comment bien manger tout en se faisant plaisir !Sous forme de BD géante, mode de lec-ture préféré des jeunes Français, l’exposi-tion se veut interactive et ludique afin de favoriser la mémorisation des messages par une large cible. Certifiée par un comité scientifique et ani-mée par des nutritionnistes, elle propose également des découvertes et dégustations de fruits et légumes de saison pour tous. Les plus jeunes pourront participer à des ateliers sous forme de “Laboratoire d’analyses” afin de découvrir la face cachée et la composi-tion des aliments. Les parents pourront assister à des conférences sur les troubles du comportement alimentaires, les intolé-rances et allergies alimentaires, sur l’alimen-tation des tout petits ou sur l’activité phy-sique à associer à une bonne alimentation.

en bref…

L’exposition accueille les scolaires du 25  au 28  avril. Dans le cadre du jeux concours associé à l’événement, chaque classe doit réaliser une composition en s’inspirant du peintre italien Giuseppe Arcimboldo, connu pour ses portraits composé de végétaux astucieusement assemblés.L’accès au grand public se fera le 29 avril de 9h à 18h et le 30 avril de 13h à 17h à l’Hôpital Cochin, AP-HP (Cloître de Port-Royal), 123 bd de Port Royal - 75014 Paris.Chaque visiteur repartira avec un livret adapté à son âge et un set de table.Pour plus de renseignements : www.destination-nutrition.fr

le journal de la pomme de terren°1154 – 28 avril 2017

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LES MARCHÉS PHYSIQUESLES MARCHÉS PHYSIQUES

Editeur CNIPT43-45 rue de Naples75008 ParisTél : 01 44 69 42 10 Fax : 01 44 69 42 11

Directrice de publication Rédactrice en chef : Florence Rossillion

Prix du numéro : 2 €Abonnement 1 an : 53 €

Impression-Routage : Rivet Presse Edition 24, rue Claude-Henri Gorceix 87022 Limoges Cedex 9

Conception graphique : Aymeric Ferry

Dépôt légal : à parutionISSN n° 0991-3351

Cotations marchés étrangers En €/tonne

LES MARCHÉS À TERME

belgique (fiwap/Pca) - semaine 17 grande-bretagne (cours bPc) - semaine 16

Bintje tout venant 35 mm + fritable vrac 200 (=) Prix moyen production 297,10 € (V)

cotation Vta (Verenigde telers akkerbouw) - semaine 16

Destination industrie frites : tout-venant, vrac, fritable, départ, 40 mm + 220-240 (=) Var export 45 mm +, en sac 190-280 (=)

Cotations France (RNM) En €/tonne

marché français-stade expédition - semaine 16

export-stade expédition - semaine 16

rungis - semaine 16

marché français bio-stade expédition - semaine 16

industrie - semaine 16

Variétés de consommation courantes Bintje Bassin Nord non lavée cat. II 40-75 mm filet 25 kg nc. Div. var. cons France lavée cat. I 40-75 mm filet 10 kg nc. Agata France lavée cat. I 50-75 mm carton 12,5 kg 580 (V)

Variétés à chair ferme Charlotte France lavée cat. I + 35 mm carton 12,5 kg 716,25 (V) Rouge France lavée cat. I + 35mm filet 2,5 kg 687,5 (V)

Agata France lavable cat.I +45mm sac 1tonne nc.Agata France lavable cat.I 40-70mm sac 1tonne nc.Div.var.cons France lavable cat.I +45mm sac 1tonne nc.Div.var.cons France lavable cat.I 40-70mm sac 1tonne nc.Div. var. cons France non lavée cat. II 50-75 mm sac 20 kg nc.Rouge France non lavée cat. II 50-75 mm sac 20 kg nc.

Charlotte France cat. I carton 12,5 kg 700 (=) Div. var. cons France lavée cat. I 40-70 mm sac 10 kg 460 (=) Div. var. cons France non lavée cat. I 40-70 mm sac 10 kg 420 (=)

Chair ferme France biologique 1270 (V) Chair normale France biologique 1260 (=)

Bintje Bassin Nord non lavée + 35 mm fritable 210 (=) Div. var. cons. Bassin Nord non lavée, tout venant 35 mm et + fritable 230 (=)

19/04/17 24/04/1720/04/17 21/04/17

eurex francfort (€/t) bintje, agria et var. apparentées pour transfo, 40 mm, min 60 % 50 mm +

Avril 2017 223 222 223 223Juin 2017 245 243 246 247Avril 2018 145 144 144 145

N.B. : entre parenthèses, la tendance du marché.

Marché sans grande activitéLe constat est le même depuis plusieurs semaines sur le marché des pommes de terre destinées au marché du frais : les flux commerciaux tant au national qu’à l’export reposent sur des volumes limités. La demande a été un peu plus active sur les jours précédents le week-end de Pâques mais l’activité reste cependant limitée au global. Au national, les opérations de promotions, menées sur un rythme régulier par la grande distribution, ne permettent pas d’inverser la tendance, en raison notamment de la qualité de l’offre, qui se dégrade avec le temps, et d’un climat peu favo-rable à la consommation. L’arrivée progressive des primeurs devrait laisser dans les étals une place singulière à un produit, dont la fraîcheur et le caractère saisonnier ne peuvent que séduire le consommateur. À l’export, des marchandises sont expédiées auprès de clients habituels sur des quantités qui restent cependant limitées.Les prix des pommes de terre tendent à légère-ment baisser, sur certains segments de marché, tant sur le marché national qu’à l’export.