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: Pour les internautes, cliquez sur les liens pour en savoir plus Pomme de terre hebdo 1 Conserver pour satisfaire les marchés et l’environnement La conservation des tubercules est au cœur de l’actualité réglementaire et environne- mentale. L’inhibition de la germination, les fluides réfrigérants et la gestion éner- gétique des bâtiments : ces trois sujets ont été abordés à l'occasion des 3 e  Rendez-vous Techniques de la Pomme de Terre le 26 juin dernier à Villers-Saint-Christophe (Aisne). L e processus physiologique de la germi- nation est inéluctable, mais son démar- rage est plus ou moins rapide selon la variété et la température de conservation. L’usage du froid s’est développé pour préser- ver la qualité de présentation des tubercules grâce à des températures inférieures à 5 °C. Cependant, il convient de rester vigilant et ne pas adopter des valeurs trop basses, pré- judiciables à la formation de sucres réduc- teurs. Ils peuvent donner un goût sucré, mais surtout provoquer un brunissement après friture pour les tubercules commercialisés sous l’appellation “Spéciales frites” dans le commerce. Pour bloquer la germination, il existe aujourd’hui quatre substances qu’il est possible de combiner entre elles et avec l’effet de la température. Plusieurs antigerminatifs disponibles Pendant longtemps, le chlorprophame (CIPC) est resté le seul produit disponible. Il impose cependant de ne stocker aucun autre produit agricole dans le bâtiment où il a été appliqué. Avec l’homologation, en 1992, de l’hydra- zide maléique (applicable en végétation) et, plus récemment (2010 et 2011), de l’huile de menthe verte et de l’éthylène, les producteurs disposent désormais d’un assortiment élargi. Le choix du produit peut donc s’adapter aux contraintes de la mise en marché comme la teneur en résidus dans les pommes de terre. Les deux solutions les plus récentes sont aussi autorisées en agriculture biologique. L’huile de menthe (Biox M) est appliquée par thermonébulisation dans le bâtiment, à inter- valles réguliers au fur et à mesure de la réap- parition des germes. La cadence peut être réduite si la culture a été traitée avec de l’hy- drazide maléique. Le mode d’action de l’éthy- lène est différent : il ne détruit pas le germe mais, en tant qu’hormone végétale, il limite son apparition puis son élongation et peut bien compléter l’action du froid en stockage réfrigéré. Le procédé Biofresh Safestore vient d’être autorisé en France. Il consiste à diffuser de l’éthylène pur renfermé dans des bouteilles de gaz comprimé en fonction des besoins et de la concentration en produit mesurée dans le bâtiment. Il vient compléter le procédé Res- train produisant de l’éthylène à partir de la catalyse d’éthanol renfermé dans le réservoir du générateur. n Pomme de terre hebdo STOCKAGE Pomme de terre Hebdo, nouvelle formule Stockage De nouvelles restrictions dès janvier 2015 pour les groupes froids CNIPT Jean-Luc Gosselin a fait valoir ses droits à la retraite Les marchés Lent démarrage des exportations Pour profiter des nouvelles possibi- lités de diffusion offertes par Inter- net, Pomme de terre Hebdo change. Chaque semaine de parution, vous pouvez recevoir directement l'Hebdo en version numérique dans votre boîte mail. Pour cela, rien de plus simple, il suffit de vous inscrire à la newsletter. Plus d'infos sur cnipt.fr À DÉCOUVRIR DOSSIER DU MOIS LE JOURNAL DE LA POMME DE TERRE- n° 1068 - 10 octobre 2014 © M. Martin -ARVALIS > Biofresh et Restrain sont désormais les deux dispositifs homologués en France pour l’application d’éthylène dans les bâtiments de stockage. 2 3 4

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: Pour les internautes, cliquez sur les liens pour en savoir plusPomme de terre hebdo

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Conserver pour satisfaire les marchés et l’environnement

La conservation des tubercules est au cœur de l’actualité réglementaire et environne-mentale. L’inhibition de la germination, les fluides réfrigérants et la gestion éner-gétique des bâtiments : ces trois sujets ont été abordés à l'occasion des 3e Rendez-vous Techniques de la Pomme de Terre le 26 juin dernier à Villers-Saint-Christophe (Aisne).

Le processus physiologique de la germi-nation est inéluctable, mais son démar-rage est plus ou moins rapide selon la

variété et la température de conservation. L’usage du froid s’est développé pour préser-ver la qualité de présentation des tubercules grâce à des températures inférieures à 5 °C. Cependant, il convient de rester vigilant et ne pas adopter des valeurs trop basses, pré-judiciables à la formation de sucres réduc-teurs. Ils peuvent donner un goût sucré, mais surtout provoquer un brunissement après friture pour les tubercules commercialisés sous l’appellation “Spéciales frites” dans le commerce. Pour bloquer la germination, il existe aujourd’hui quatre substances qu’il est possible de combiner entre elles et avec l’effet de la température.

Plusieurs antigerminatifs disponiblesPendant longtemps, le chlorprophame (CIPC) est resté le seul produit disponible. Il impose cependant de ne stocker aucun autre produit agricole dans le bâtiment où il a été appliqué. Avec l’homologation, en 1992, de l’hydra-zide maléique (applicable en végétation) et, plus récemment (2010 et 2011), de l’huile de menthe verte et de l’éthylène, les producteurs disposent désormais d’un assortiment élargi.

Le choix du produit peut donc s’adapter aux contraintes de la mise en marché comme la teneur en résidus dans les pommes de terre. Les deux solutions les plus récentes sont aussi autorisées en agriculture biologique.L’huile de menthe (Biox M) est appliquée par thermonébulisation dans le bâtiment, à inter-valles réguliers au fur et à mesure de la réap-parition des germes. La cadence peut être réduite si la culture a été traitée avec de l’hy-drazide maléique. Le mode d’action de l’éthy-lène est différent : il ne détruit pas le germe mais, en tant qu’hormone végétale, il limite son apparition puis son élongation et peut bien compléter l’action du froid en stockage réfrigéré. Le procédé Biofresh Safestore vient d’être autorisé en France. Il consiste à diffuser de l’éthylène pur renfermé dans des bouteilles de gaz comprimé en fonction des besoins et de la concentration en produit mesurée dans le bâtiment. Il vient compléter le procédé Res-train produisant de l’éthylène à partir de la catalyse d’éthanol renfermé dans le réservoir du générateur. n

Pomme de terre

L E J O U R N A L D E L A P O M M E D E T E R R E - n ° 1 0 6 5 - 2 4 d é c e m b r e 2 0 1 4

hebdoSTOCKAGE

Pomme de terre Hebdo, nouvelle formule

Stockage

De nouvelles restrictions dès janvier 2015 pour les groupes froids

CNIPT

Jean-Luc Gosselin a fait valoir ses droits à la retraite

Les marchés

Lent démarrage des exportations

Pour profiter des nouvelles possibi-lités de diffusion offertes par Inter-net, Pomme de terre Hebdo change. Chaque semaine de parution, vous pouvez recevoir directement l'Hebdo en version numérique dans votre boîte mail. Pour cela, rien de plus simple, il suffit de vous inscrire à la newsletter. Plus d'infos sur cnipt.fr

À DÉCOUVRIR

DOSSIER DU MOIS

L E J O U R N A L D E L A P O M M E D E T E R R E - n ° 1 0 6 8 - 1 0 o c t o b r e 2 0 1 4

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> Biofresh et Restrain sont désormais les deux dispositifs homologués en France pour l’application d’éthylène dans les bâtiments de stockage.

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Pomme de terre hebdo

le journal de la pomme de terren°1068– 10 octobre 2014

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De nouvelles restrictions dès janvier 2015 pour les groupes froids

D epuis plus de vingt ans, les fluides frigori-gènes subissent des pressions sur le plan

environnemental : lutte contre la disparition de la couche d’ozone et contre le réchauffe-ment climatique. Un règlement européen est venu entériner l’accord informel signé le 16 dé-cembre dernier entre les différentes institu-tions européennes pour modifier la législation F-Gas. Il entrera en vigueur dès janvier 2015. Il implique un gel des HFC (hydrofluorocarbures) puis leur réduction progressive avec des quo-tas d’attribution (cf. encadré). Cette décision est susceptible d’impacter fortement les ins-tallations de réfrigération de pommes de terre.

Une mesure anticipée pour l'aide au stockage en 2014Elle avait déjà été intégrée, dès janvier der-nier, dans les mesures d’aide au stockage des pommes de terre proposées par FranceAgri-Mer. Les installations travaillant avec un fluide frigorigène inférieur à 2 500 comme le R410a, le R407f ou encore le R134a avaient été pri-vilégiées. Cette nouvelle réglementation met également l’accent sur l’intérêt de disposer d’une installation renfermant de faibles quan-tités de fluides frigorigènes. Elle incite à consi-dérer positivement les dispositifs compacts et à détente indirecte fonctionnant à l’eau glycolée qui permettent, ici, de mutualiser la puissance froid sur plusieurs bâtiments.Le choix du fluide est d’autant plus détermi-nant que la fréquence du contrôle obligatoire de l’installation pour vérifier la présence de fuites sera dorénavant basée sur le contenu équivalent CO2 de l’équipement : 1  fois par an pour une charge inférieure à 50 t Eq. CO2, tous les six mois pour une charge inférieure à 500 t Eq. CO2, tous les trois mois au-delà. Un bâtiment de 800 t fonctionnant au R404a de-vra donc être contrôlé deux fois par an !Du point de vue environnemental, le stoc-kage des pommes de terre est un des pre-miers postes de consommation d’énergie primaire, avec l’irrigation. Dans l’approche “empreinte carbone”, il représente de 30 à 40 % de ces consommations, dont 80 % sont liées à l’électricité consommée. Le coût de l’électricité augmentera de manière sensible dans les années à venir, rendant son optimisa-tion essentielle au moment du stockage.

Pour réduire les dépenses énergétiques, plusieurs types d’action sont envisageables dès la récolte. Ainsi, pour des tubercules ré-coltés précocement et destinés à une conser-vation réfrigérée en palox, l’agriculteur peut simplement chercher à récolter à des tem-pératures les plus fraîches possible : un gain de 4 °C sur la température moyenne des tubercules permet une économie de 25 % d’électricité pour leur refroidissement. Pour cela, l’arrachage doit démarrer tôt à très tôt le matin et être suspendu l’après-midi. Dans le même esprit, le refroidissement en stockage réfrigéré devra rester raisonnable et se limiter à 4,5 °C pour les pommes de terre destinées au marché du frais afin de réduire l’ampleur du refroidissement à mettre en œuvre.

Des économies d'énergie réalisables à chaque étape de la mise en stockageLa ventilation froide utilisant l’air extérieur, plus économique, serait une option utile en comparaison des équipements frigorifiques seuls, plus énergivores. De plus, pour ne pas gaspiller les frigories introduites dans le stockage, l’isolation du bâtiment constitue un autre levier d’action efficace. Enfin, pour optimiser les échanges thermiques entre les tubercules et l’air froid introduit dans le stockage, deux pistes sont possibles. Le pas-sage de l’air à l’intérieur des palox stockés peut être optimisé par la création de couloirs d’aspiration. L'utilisation de régulateurs de fré-quence ou de ventilateurs à variateur électro-nique inté gré limitera la vitesse d’air une fois le séchage achevé. n

Michel MARTIN, ARVALIS – Institut du végétal

Interdiction prochaine des fluides frigorigènes les plus polluantsDès 2020, le règlement (UE) n° 517/2 014 du Parlement européen et du Conseil, daté du 16 avril 2014 et paru au Journal Officiel Européen le 20 mai dernier, interdira l’utilisation de tout fluide frigorigène vierge à PRG* supérieur à 2 500 kg Eq. CO2 pour l’en-tretien ou la maintenance d’équipement de réfrigéra-tion ayant une charge supérieure à 40 t Eq. CO2 (correspondant 10,2 kg de R404a). A partir de 2030, cette interdiction sera éten-due à l’utilisation de fluides recyclés pour ce même objectif. Cette décision devrait impacter les instal-lations de réfrigération qui employaient, jusqu’à der-nièrement, le R404a, dont le PRG est de 3 900. La charge moyenne d’un équipement pour 800  tonnes stockées travaillant en détente directe dépassant généra-lement 60 kg de R404a, le seuil des 40 t Eq. CO2 est lar-gement dépassé.*PRG = Pouvoir de Réchauffement Global (=GWP : Global Warming Potential) exprime l’effet potentiel sur le réchauffe-ment climatique du gaz considéré. Il s’éva-lue en quantité de CO2 nécessaire pour obtenir le même effet. Ainsi 1 kg de R404a possède un PRG de 3 900 kg Eq. CO2.

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> Le nouveau Règlement F-Gas donne un regain d’intérêt au refroidissement par détente indirecte et l’utilisation de fluide à faible PRG.

La fréquence du contrôle obligatoire

de l’installation sera dorénavant basée sur

la charge en équivalent CO2 de l’équipement.

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Pomme de terre hebdo

le journal de la pomme de terre n°1068 – 10 octobre 2014

3 : Pour les internautes, cliquez sur les liens pour en savoir plus

Du 15 au 17 octobre

Fruit AttractionMadrid (Espagne)www.ifema.es

Du 19 au 23 octobre

SialParis Nord-Villepinte.www.sialparis.fr

Du 23 au 27 octobre

KidexpoParis, Porte de Versailleswww.kidexpo.fr

Du 19 et 20 novembre

Formation Arvalis Stockage et qualitéBoigneville (Essonne)www.formations-arvalis.fr

Le 11 février

Formation Arvalis- Maladies de la pomme de terreChâlons-en-Champagne (Marne)www.formations-arvalis.fr

Jean-Luc Gosselin a fait valoir ses droits à la retraite

CNIPT

Après 25  ans passés au CNIPT dont 20  ans à sa direction, Jean-Luc Gosse-

lin a fait valoir ses droits à la retraite. Par sa fonction et le temps passé auprès des professionnels, il a acquis une expertise et une importante connaissance de la filière pomme de terre. Il a également connu les grandes étapes de l’évolution récente du marché du frais français.En 25  ans, les techniques de production et de stockage sont devenues de plus en plus performantes. Les pommes de terre à chairs fermes ont également fait leur apparition, permettant la création d’un concept tout français et porteur de valeur ajoutée : la segmentation. Et preuve de ce savoir-faire français, les pommes de terre se sont exportées dans toute l’Europe, principa-lement depuis le milieu des années 2000.Le marché a évolué mais l’interprofession également. Son rôle n’est plus le même que

par le passé. Le tout nouveau directeur des années  90 et les professionnels de l’époque ont su créer une interprofession structurée

autour des trois piliers fon-damentaux que l’on retrouve encore aujourd’hui : la qualité (la productions raisonnée, les contrôles en magasin et un ins-titut technique performant), la segmentation avec l’évolution variétale et la communication collective générique sur les pommes de terre. Plus récem-ment, Jean-Luc Gosselin a for-tement contribué à sécuriser

les interprofessions dans le cadre de la loi d’avenir.Florence Rossillion est arrivée au CNIPT en juin dernier. La nouvelle directrice a pris pos-session des dossiers de la filière au cours de l’été. Elle travaille en étroite collaboration avec Patrick Trillon, président du CNIPT, et les professionnels, en toute conscience des diffi-cultés rencontrées cette année. n

Espagne

80 % de la production de Castille- et-Léon en terre mi-septembreLe marché espagnol de la pomme de terre est aujourd’hui saturé. Habituellement, c’est l’arrivée des pommes de terre fran-çaises qui concurrence celles de Castille-et-Léon. Cette année, c’est l’excès d’offre d’origine espagnole qui rend la vente plus difficile et entraîne une baisse des prix. Ainsi, mi-septembre, environ 80 % de la pomme de terre de Salamanque étaient encore en terre et 60 % dans d’autres pro-vinces comme autour de Valladolid. Dans les régions de Burgos et León, la récolte n’avait encore pratiquement pas com-mencé. Face à cette situation, l’organisa-tion agricole ASAJA Salamanca a demandé au Conseil régional de Castille-et-León de promouvoir la consommation des pommes de terre sur le marché intérieur. Une demande restée sans réponse jusqu’à présent.

Source : La Gaceta de Salamanca

Grande-Bretagne

Bonne progression des arrachages

Le 4 octobre, 77 000 ha de pommes de terre étaient récoltés en Grande-Bretagne. C’est 17 000 ha de plus qu’en 2013 et 20 000 ha de plus qu’en 2012. Il reste donc 25 % de la récolte 2014 en terre. Le beau temps a permis une belle progression des chantiers la semaine dernière, en particulier en Ecosse et à l’Ouest du pays.

Source : Potato Council

Allemagne

Une récolte de 11,5 millions de tonnes attendueLes premières estimations de la récolte alle-mande annoncent une hausse de près de 20 % par rapport à la campagne précédente. Environ 11,5 millions de tonnes seraient dis-ponibles pour le marché. Comparées à l’an-née dernière, les surfaces emblavées ont aug-menté de 1 % (245 000 ha, dont 102 500 ha consacrés aux pommes de terre de consom-

mation). Les rendements de 47 t/ha dépasse-raient la moyenne des années 2008 à 2013 de 8,8 %. La Basse-Saxe, première région de pro-duction, devrait récolter de 5 à 5,3 millions de tonnes, soit plus de 900 000 t par rapport à 2013. Les producteurs estiment que les capa-cités de stockage du pays ne vont pas être suffisantes pour les volumes récoltés.

Source : Ubifrance

Belgique

La pluie fait son apparition

Les récoltes belges ont progressé moins vite que prévu à cause de la pluie. 60 à 70 % de la récolte sont actuellement réalisés. Selon les régions, elle est avancée à 70-80 % dans le Hainaut occidental, la région du Centre et la Flandre occidentale contre à peine 50 % dans les régions du Brabant, Namurois et Lim-bourg. Il a été constaté que, malgré des PSE moins élevés que d’habitude, les pommes de terre sont beaucoup plus sensibles qu’une année normale.

Source : Fiwap

AGENDA

EN BREF…

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Pomme de terre hebdo

le journal de la pomme de terren°1068– 10 octobre 2014

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LES MARCHÉS PHYSIQUES

N.B. : entre parenthèses, la tendance du marché.

Cotations France (RNM) En €/tonne

Cotations marchés étrangers En €/tonne

LES MARCHÉS À TERME

Editeur CNIPT43-45 rue de Naples75008 ParisTél : 01 44 69 42 10 Fax : 01 44 69 42 11

Directeur de publication : Florence Rossillion

Prix du numéro : 2 €Abonnement 1 an : 53 €

Impression-Routage : Rivet Presse Edition 24, rue Claude-Henri Gorceix 87022 Limoges Cedex 9

Conception graphique : Aymeric Ferry

Dépôt légal : à parutionISSN n° 0991-3351

Marché français-Stade expédition - 7 octobre

Export-Stade expédition - 6 octobre

Rungis - 7 octobre

Marché français Bio-Stade expédition – 2 octobre

Industrie - 3 octobre

Variétés de consommation courantes Bintje Bassin Nord non lavée cat. II 40-75 mm sac 25 kg 50-65 (=) Div. var. cons Bassin Nord lavée cat. I 40-75 mm sac 10 kg 90-110 (=) Agata France lavée cat. I 50-75 mm carton 12,5 kg 270-350 (V)

Variétés à chair ferme Charlotte France lavée cat. I + 35 mm carton 12,5 kg 300-400 (=) Rouge France lavée cat. I + 35mm carton 12,5 kg 320-400 (=)

Agata France lavable cat. I 40-70 mm sac 1 tonne 40-80 (=)Div. var. cons France lavable cat. I 40-70 mm sac 1 tonne 60 (=)Div. var. cons France non lavée cat. II 50-75 mm sac 20 kg 60-95 (=)Rouge France non lavée cat. II 50-75 mm sac 20 kg –

Charlotte France cat. I carton 12,5 kg 550-600 (=)Div. var. cons France lavée cat. I 40-70 mm sac 10 kg 200 (=)Div. var. cons France non lavée cat. I 40-70 mm sac 10 kg 160-200 (=)

Chair ferme France biologique 750-1040 (=)Chair normale France biologique 750-1040 (=)

Bintje Bassin Nord non lavée + 35 mm fritable 10-20 (==)Div. var. cons. Bassin Nord non lavée,tout venant 35 mm et + fritable 10-20 (=)

Belgique (RNM) - Stade production - 7 octobre Grande-Bretagne (Cours BPC) - 3 octobre

Bintje 35 mm + (non lavée, tout venant) 10-15 (=) Prix moyen production 117 (T)

Cotation VTA (Verenigde Telers Akkerbouw) - 3 octobre Destination industrie frites : tout-venant, vrac, fritable, départ, 40 mm + 15-40 (=) Export : tout-venant, vrac, départ, qualité export, 40 mm + – Calibre 0-40 mm (indicatif ) –

01/10/1430/09/14 02/10/14 03/10/14 06/10/14

Eurex Francfort (€/t) Bintje, Agria et var. apparentées pour transfo, 40 mm, min 60 % 50 mm +

Novembre 2014 33 33 33 33 33Avril 2015 61 62 62 62 64Juin 2015 72 73 73 72 75

Lent démarrage des exportationsCette semaine, la pluie fait son apparition sur tout le territoire français. Les arrachages s’étaient jusqu’à présent déroulés dans de bonnes conditions. Selon l’UNPT, 90 % des surfaces ont d’ores et déjà été récoltées.Comme attendu, les premières cotations à l’export sont à des niveaux très bas en com-paraison des dernières années. A titre d’exemple, pour la même période, la cota-tion de diverses variétés de conservation (France, lavable, cat. I, 40-70 mm, sac 1 t) était de 255 €/t en octobre 2012, 220 €/t en 2013 contre 60 €/t en octobre 2014. En 2011, dernière année difficile pour le mar-ché de la pomme de terre, cette même cotation s’élevait à 90 €/t. Sur le marché français, même constat, les cotations de l’automne 2014 sont infé-rieures à celles de 2011. Charlotte (France, lavée, cat I, +35 mm, carton de 12,5 kg) était évaluée à 440 €/t en octobre 2011, 600 €/t en 2012, 650 €/t en 2013 et 350 €/t cette semaine, en 2014.